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Le Service des laboratoires judiciaires relève du secteur d'activité des Services nationaux de police et Infrastructure technique (SNPIT) de la Gendarmerie royale du Canada. Il incombe à ce secteur d'assurer des services de soutien efficaces, efficients et responsables aux services du maintien de l'ordre. Le SNPIT compte six gammes de service, à savoir le Service des laboratoires judiciaires, les Services d'information et d'identité judiciaires, le Collège de police canadien, le Service canadien de renseignements criminels, le Bureau du dirigeant principal de l'information et les Opérations techniques.
La présente étude de cas porte principalement sur le Service des laboratoires judiciaires (SLJ), qui accorde une aide scientifique et technique au système de justice pénale en examinant et en analysant les éléments de preuve criminelle fournis par les services policiers canadiens ainsi que par divers organismes fédéraux et provinciaux. Le SLJ fournit également des experts qui témoigneront lors de poursuites au criminel. Il se spécialise en services liés à la biologie, à la chimie, aux documents, aux contrefaçons, aux armes à feu et à la toxicologie (toxicologie et alcools). Il exploite six bureaux au Canada, soit à Halifax, Ottawa, Winnipeg, Regina, Edmonton et Vancouver. Il lui incombe en outre d'administrer la Banque nationale de données génétiques, qui est devenue opérationnelle en juin 2000.
Dans son rapport sur le rendement de 2000‑2001, le SLJ fait état de plus de 15 000 demandes d'examen s'étant soldées en 10 231 affaires judiciaires. Le SLJ a effectué 2581 analyses biologiques (ADN). De plus, on lui a servi 3 200 citations à comparaître qui ont donné lieu à plus de 1 000 comparutions devant les tribunaux.
Le SLJ utilise de nombreux modes de communication, le plus important étant les services postaux. Il en est ainsi parce que le SLJ exige des signatures originales pour la plupart des documents, vu leur nature délicate. Il recourt au téléphone pour recevoir et mettre à jour de l'information visant des enquêtes en cours. Les comparutions en personne sont moins fréquentes et, lorsqu'elles surviennent, c'est en général par suite d'une citation à comparaître signifiée à un expert. Le courrier électronique est utilisé à l'occasion dans le cas des rapports provisoires et de simples échanges d'information. Dernièrement, un système vidéophonique a été instauré pour remplacer les témoignages d'experts, mais cette façon de faire a suscité nombre de préoccupations et n'a pas encore gagné la faveur populaire.
Le SLJ constitue un environnement relativement unique dans la fonction publique. Il sert de système de soutien des organismes de maintien de l'ordre des ministères fédéraux et provinciaux. Il a opté pour une série de normes de service fondées sur la priorité plutôt que sur des services précis, de sorte que les normes de service s'appliquant à un même service varieront en fonction de la priorité de la demande. Ce système, qui s'inspire d'une évaluation des besoins et non des capacités du SLJ, comporte quatre niveaux de priorité (Priorité 1 à 4). Les cas obtenant la priorité 1 comprennent les situations constituant un danger de mort et celles à l'égard desquelles il faut établir si un acte criminel a été commis, tandis la priorité 4 est réservée aux cas à l'égard desquels des poursuites judiciaires ne sont pas prévues. Le temps de réponse varie de 1 à 15 jours dans le cas de la priorité 1 et de 1 à 90 jours dans le cas de la priorité 4.
Toutefois, le SLJ procède au remaniement de ses normes de service dans le dessein de mieux les adapter aux besoins de la clientèle. Il vient de terminer une série de consultations auprès de divers agents de toutes les régions du pays qui lui ont permis d'établir qu'un système à deux priorités serait tout aussi efficace mais plus efficient. Le système retiendrait deux catégories, soit la catégorie Urgent et la catégorie Ordinaire, et préciserait que les affaires faisant partie de la première catégorie devraient être réglées dans un délai de 5 jours, tandis que celles faisant partie de la seconde devraient l'être dans un délai de 30 jours (un groupe représentant un grand nombre de policiers estime qu'un délai de 5 jours est également acceptable dans le cas des demandes de la catégorie Ordinaire). L'équipe consultée a en outre recommandé d'ajouter au formulaire visant les demandes ordinaires un énoncé selon lequel le client et le représentant du SLJ établiraient ensemble un délai convenant aux deux parties.
Tableau 1. Normes de service : ancien système contre système proposé.
Ancien système |
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Priorité |
Description |
Délai |
1 |
|
1 à 15 jours |
2 |
|
1 à 30 jours |
3 |
|
1 à 60 jours |
4 |
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1 à 90 jours |
Nouveau système* |
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Priorité |
Description |
Délai |
Urgent |
Établi en collaboration avec le représentant du SLJ et l'enquêteur** |
En deçà de 5 jours |
Ordinaire |
Établi en collaboration avec le représentant du SLJ et l'enquêteur. |
En deçà de 30 jours |
* Ces normes ont été établies à la suite de consultations et font actuellement l'objet d'un examen.
** Les cas visant l'intégrité de la preuve, la menace immédiate à la sécurité nationale, la menace immédiate ou permanente à la sécurité de la collectivité et les ordonnances d'un tribunal, dans cet ordre, sont au nombre des éléments éventuels à inclure dans la catégorie Urgent.
La dernière recommandation de l'équipe consultée porte sur l'établissement de la priorité des différentes composantes d'une même affaire. Elle se fonde sur la reconnaissance par le client de l'importance d'établir des normes de service réalisables et fait ressortir la préséance en ce qui concerne une même affaire, certains éléments pouvant être plus urgents que d'autres. Il est recommandé de confier à l'équipe de la technologie de l'information la tâche de concevoir un système capable de tenir compte de priorités multiples pour un même numéro de dossier.
Dans sa façon de procéder pour élaborer, mettre en œuvre, surveiller et mettre en application ses normes de service, le Service des laboratoires judiciaires a démontré les pratiques exemplaires suivantes :
L'engagement axé sur les clients du Service des laboratoires judiciaires lui a permis de trouver quelques idées principales pouvant être partagées avec les autres ministères lorsqu'ils mettront en œuvre leur propre démarche axée sur les clients :
Il faut consulter les clients.
Il est avantageux d'obtenir l'adhésion des employés.
Il faut tirer profit de l'expérience des autres administrations.
Pour de plus amples renseignements sur les services fournis par le SLJ, veuillez communiquer avec :
Tom Lukaszewski, M.SC, M.B.A.
Planification et Évaluation des politiques
Service des laboratoires judiciaires
Gendarmerie royale du Canada
Téléphone : 613-998-6349
Télécopieur : 613-952-0156
Guy Brunet
Directeur
Planification et Priorités
Orientation stratégique
Gendarmerie royale du Canada
Téléphone : 613-993-1242
Télécopieur : 613-993-4453
Internet : guy.brunet@rcmp-grc.gc.ca