ARCHIVÉ - Courtes études de cas des pratiques exemplaires
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Le Service des délégués commerciaux du Canada (SDCC) du ministère des
Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) travaille de
concert avec ses partenaires et clients pour favoriser les intérêts économiques
du Canada à l'étranger en aidant les entreprises d'ici à atteindre leurs
objectifs d'expansion à l'étranger. Les partenaires du SDCC comprennent des
associations de gens d'affaires, d'autres ministères, ainsi que des
gouvernements provinciaux et municipaux; ses clients sont des entreprises
canadiennes prêtes à exporter qui ont étudié et choisi leurs marchés-cibles.
Le SDCC, dont l'administration centrale se trouve à Ottawa, compte 135 bureaux
à l'étranger dans des missions du MAECI. Il collabore avec les entreprises,
les gouvernements, les associations industrielles et d'autres organismes pour
aider ses clients à réussir sur les marchés internationaux. En 1998, le
SDCC a tenu une vaste série de groupes de discussion avec ses clients à l'échelle
du pays pour se faire une meilleure idée de leurs besoins et attentes. À
l'issue de cette démarche, il a entrepris un important renouvellement
organisationnel, initiative intitulée Une nouvelle façon de vous aider à
faire des affaires à l'étranger. Dans le cadre de cette initiative, le
SDCC offre à ses clients les six services de base suivants :
- des conseils et des renseignements sur le potentiel du marché étranger
ainsi que sur les débouchés d'affaires et les principaux obstacles;
- l'identification de contacts à l'étranger ayant les connaissances dont
le client a besoin pour raffiner et mettre en œuvre sa stratégie de
commercialisation internationale;
- de l'information sur les organismes étrangers ou les entreprises sur le
marché-cible du client;
- des conseils sur la façon d'organiser une visite du marché-cible du
client et sur le moment approprié pour l'effectuer, dont des
renseignements sur l'étiquette, les coutumes et les pratiques
commerciales locales;
- des rencontres personnelles avec le client pour en connaître plus sur
les objectifs de son organisation, passer en revue les dernières
tendances du marché et des politiques, le conseiller et discuter de ses
besoins futurs;
- du dépannage, soit aider le client à résoudre des problèmes d'ordre
stratégique ou d'accès au marché et à représenter la position du
Canada dans certains dossiers.
Le SDCC utilise divers modes pour fournir ses services : courrier électronique,
en personne, Internet, téléphone, foires commerciales et, dans une mesure
beaucoup moins grande, la poste. Son engagement en matière de service
s'applique de façon égale à tous les modes de prestation.
Normes de service utilisées
Le SDCC utilise le cadre d'efficacité de l'Institut national de la qualité
comme outil pour faciliter la mise en œuvre de la Nouvelle façon et
améliorer le service. Il est membre de la catégorie « Or » de
l'INQ et la Division des opérations à l'étranger, une unité de
l'administration centrale, a réussi le niveau de certification un du
Programme d'excellence progressive (PEP) de l'INQ. Cette division a pour
mission d'aider le SDCC, au Canada et à l'étranger, à offrir le meilleur
service possible à ses clients en favorisant l'amélioration continue, en élaborant
des politiques en matière de service et en facilitant la mise en application
de ces politiques, ainsi qu'en faisant la promotion du SDCC.
Le SDCC a commencé à mener des sondages annuels sur la satisfaction des
clients afin de déterminer si les clients étaient satisfaits des changements
apportés dans le cadre de la Nouvelle façon. Il a effectué de tels
sondages en 1999 et 2000 auprès de presque 2 000 clients choisis au
hasard d'après les listes de clients fournies par chacun des bureaux du SDCC
à l'étranger ayant soumis une liste suffisante. Une société
d'experts-conseils indépendante engagée à contrat par le SDCC (et non pas
le service d'évaluation du MAECI dans le cadre de l'une de ses évaluations)
a effectué des entrevues téléphoniques avec des clients, partenaires et
entreprises afin d'évaluer leur niveau de satisfaction à l'égard des six
services de base ainsi que d'obtenir leurs suggestions quant aux améliorations
qui pourraient être apportées dans chacun des bureaux commerciaux.
Des sondages ont également été menés auprès des employés pour connaître
leurs préoccupations par rapport aux services offerts à la clientèle et à
la Nouvelle façon.
À l'issue des consultations qui ont précédé l'établissement de la Nouvelle
façon, le SDCC a élaboré ses normes de service dans le cadre d'un
engagement en matière de service, qui sont publiées dans ses brochures et
sur son site Internet, http://www.infoexport.gc.ca/,
de manière à ce que tant ses clients que ses employés comprennent
clairement le genre de service auquel s'attendent les clients. Selon ses
normes de service, le SDCC s'engage à :
- communiquer avec le client dans les cinq jours ouvrables suivant la réception
de sa demande;
- respecter la confidentialité de toutes les demandes;
- offrir les services énumérés précédemment dans tous ses bureaux
commerciaux à l'étranger.
Bien que le SDCC ait établi une norme en matière de rapidité du service,
il n'a pas encore mis en place de mécanisme dans ses missions à l'étranger
pour pouvoir mesurer le rendement à cet égard. Pour le moment, il compte sur
les sondages menés auprès de ses clients pour voir si le délai de cinq
jours semble respecté.
En vue de la mise en œuvre de la Nouvelle façon axée sur le
client, le SDCC amorce un changement de sa culture organisationnelle, qui
comprend a) un énoncé plus clair des services offerts aux clients; b) des
normes de service plus précises; c) des sondages auprès des clients et des
employés pour obtenir leurs avis sur les améliorations à apporter au
service; d) des mesures du rendement détaillées. Ce changement de culture a
nécessité un leadership ferme de la part du SMA et du sous-ministre du
Commerce international, de même que le travail d'une équipe de soutien
chevronnée et crédible à l'administration centrale dont l'objet est de
faciliter la transition en cours. Cette équipe, l'Unité d'appui aux postes,
qui fait partie de la Division des opérations à l'étranger, considère les
agents locaux du SDCC à l'étranger comme ses clients et s'efforce d'aider
clients et personnel du SDCC à faire la transition en diffusant aux employés
à travers le monde des politiques, des lignes directrices et des pratiques
exemplaires en matière de service sur un site Intranet.
Pour faciliter la mise en œuvre de la Nouvelle façon, le SDCC a
engagé des experts‑conseils pour élaborer un plan décrivant comment
il doit procéder pour maintenir et poursuivre les améliorations prévues. Ce
plan, intitulé Nouvelle façon@travail, agit comme complément à
l'IAS, mettant l'accent sur les gens, les services électroniques et les
outils d'information, y compris la mise au point d'un système électronique
de gestion des relations avec la clientèle. On recommande dans ce plan de déterminer
quels sont les compétences et les outils nécessaires puis de les acquérir
afin que les gestionnaires et le personnel du SDCC puissent recevoir la
formation voulue et être mieux en mesure de mettre en œuvre la Nouvelle
façon, et ce, de manière durable.
Pratiques exemplaires
Dans sa façon de procéder pour élaborer, mettre en œuvre, surveiller et
mettre en application ses normes de service, le SDCC a démontré les
pratiques exemplaires suivantes :
- Il s'est engagé à mener un sondage annuel auprès de ses clients et
à en communiquer les résultats aux répondants. Des résumés des résultats
des sondages effectués en 1999 et en 2000 ont été envoyés à chacun
des clients interrogés et publiés sur le site Internet. On a demandé
aux répondants s'ils souhaitaient discuter d'un sujet quelconque avec le
gestionnaire approprié au SDCC, auquel cas le gestionnaire rappelait le
client pour discuter de la question.
Le sondage auprès des clients prévu pour 2001 comprendra des questions
se rapportant plus précisément à l'IAS et pourrait être fondé sur
l'Outil de mesures communes (OMC).
- Il a répondu aux besoins et attentes des clients en adaptant les
améliorations du service à leurs priorités en la matière. Les clients
ont réagi de façon très positive au sondage et aux mesures prises par
le SDCC.
- Il a mis en place en 1999 une ligne d'appel sans frais pour la rétroaction
des clients (numéro 1 888), mentionnée dans ses brochures et
sur son site Web, qui permet aux clients de lui faire part de leurs
plaintes, compliments ou suggestions. Le SDCC tient compte de l'opinion de
ses clients.
- Il encourage le personnel des missions à transmettre les lettres et
les communications reçues des clients à la Division des opérations
à l'étranger afin que cette dernière puisse avoir une meilleure idée
de la nature des plaintes des clients et être mieux en mesure de cerner
les possibilités d'amélioration.
- La haute direction du SDCC et le sous-ministre ont fourni aux
gestionnaires des missions du SDCC et aux chefs de mission une rétroaction
particulière sur les sondages auprès des clients. Les 97 missions
qui comptaient suffisamment de clients ayant participé au sondage ont reçu
un rapport de rétroaction personnalisé sur le sondage auprès de la
clientèle de 2000 à deux occasions distinctes entre janvier et mars
2001. En janvier 2001, le délégué commercial en chef a envoyé par
courrier électronique un message personnel à chacun des gestionnaires du
programme commercial en y joignant le rapport concernant la mission; une
copie de ce message a été envoyée au directeur général de la
Direction géographique et au directeur de la Division des opérations à
l'étranger. Les missions qui n'ont pas participé au sondage de 2000 ont
reçu un message leur indiquant que l'on s'attendait à ce qu'elles
prennent part au prochain sondage.
Le sous-ministre du Commerce international a ensuite envoyé une lettre
personnalisée signée de sa main à chacun des chefs de mission au sujet
du rendement de la mission relativement au sondage mené auprès des
clients. Cette lettre était accompagnée de la section pertinente du
programme de mesure du rendement des EX (indiquant ainsi clairement aux
intéressés que l'évaluation de leur rendement serait en partie fondée
sur la participation de la mission aux sondages menés périodiquement
auprès des clients et des employés et les résultats de ces sondages),
ainsi que d'une copie du rapport s'appliquant à la mission et du rapport
global.
- Il a mené des sondages annuels auprès de ses employés (1998 et
2000) à l'échelle mondiale pour connaître leurs préoccupations
relativement aux services offerts aux clients, p. ex., concernant la
charge de travail, les communications, la formation et les outils, leur
degré de satisfaction, leurs suggestions en matière d'amélioration des
services et leurs opinions sur les besoins et les attentes des clients.
- Il s'efforce d'accroître parallèlement la satisfaction des clients
et celle des employés. La direction du SDCC est consciente du fait
que la satisfaction des clients passe par celle des employés tout en
reconnaissant qu'elle ne repose pas uniquement sur cet élément.
- La haute direction du SDCC s'est engagée à prendre des mesures en réponse
aux résultats des sondages menés auprès des employés. La haute
direction du SDCC a élaboré un plan d'action comportant 37 engagements
en réponse au sondage de 1998 auprès des employés. En 2000, elle a fait
le bilan avec les employés, signalant que le MAECI avait pris des mesures
positives par rapport aux deux tiers des engagements établis. Parmi les
améliorations apportées, mentionnons une formation mieux ciblée, un
accroissement du personnel et la rémunération des heures supplémentaires.
- Le sous-ministre du Commerce international a apporté un appui ferme
aux efforts du SDCC. Le sous-ministre a écrit au greffier du Conseil
privé en février 2001 pour lui faire part de l'avancement et du
succès de l'initiative novatrice du SDCC en matière de prestation de
services axée sur le citoyen, c'est‑à‑dire la nouvelle façon
d'améliorer l'aide aux exportateurs canadiens. Dans sa lettre, le
sous-ministre a mentionné le travail effectué par le SDCC à l'égard
des normes de service précises, des sondages auprès des clients et de la
mesure du rendement. Il a mentionné qu'un leadership ferme, une équipe
de soutien chevronnée et crédible, de même que de vastes consultations
et activités de communication étaient des éléments essentiels à la
transformation de la culture organisationnelle pour assurer la transition
vers la Nouvelle façon et obtenir l'adhésion de toutes les
personnes concernées. Cette lettre a suscité une réponse positive de la
part du greffier.
Comme il en est fait mention précédemment, le sous-ministre a fait
parvenir une lettre personnalisée à chacun des chefs de mission au sujet
des résultats obtenus au sondage de 2000 auprès des clients au sujet du
rendement de la mission.
- Il a mis sur pied une Unité d'appui aux postes dotée des ressources
voulues pour aider le personnel et les clients à faire la transition
et passer à la nouvelle approche du service au moyen de politiques, de
lignes directrices et de pratiques exemplaires qui sont mises à la
disposition du personnel partout au monde sur un site Intranet.
- Afin d'offrir un meilleur service aux clients et de surveiller le
rendement par rapport aux normes de service, le SDCC entend améliorer sa
prestation électronique de services en mettant au point un système électronique
de gestion des relations avec la clientèle qui sera mis en place dans
toutes ses missions commerciales à travers le monde en 2003‑2004.
Ce système, tel qu'il est décrit dans le plan intitulé Nouvelle façon@travail,
facilitera la gestion des contacts avec les clients et permettra le suivi
et la coordination des activités et des interactions avec les clients, de
même que le suivi du temps qui leur est consacré, pendant tout le cycle
de gestion des relations avec les clients et le processus de prestation
des services. Il facilitera le contrôle du rendement par rapport aux
normes de service, surtout l'aspect rapidité. Il permettra en outre de
mener en direct des sondages auprès des clients.
- Il tire parti de l'expérience des « meilleurs ». Le
SDCC s'est rendu dans un certain nombre d'entreprises, plus particulièrement
chez American Express, pour tirer profit de l'expérience d'autres
organisations considérées comme faisant partie des « meilleures ».
- Il met à l'essai à l'heure actuelle le cadre d'efficacité de
l'INQ, de renommée internationale, comme moyen de faciliter la transition.
Le SDCC a adopté le cadre de l'INQ en remplacement de son initiative
interne de gestion du rendement.
Enseignements tirés
Un plan doit être élaboré.
- L'élaboration d'un plan stratégique ou plan directeur sur cinq ans
pour guider la mise en œuvre des améliorations du service, comme le plan
Nouvelle façon@travail, permet aux clients et au personnel de tous
les niveaux de faire le lien entre les divers éléments et d'adhérer à
une vision commune et une approche exhaustive et coordonnée. Cette façon
de procéder crée des attentes, mais permet aussi de solidifier
l'engagement.
Il faut acquérir de la crédibilité auprès des clients.
- En encourageant ses clients à lui faire part de leurs commentaires,
plus particulièrement de leurs attentes et de leurs priorités, au moyen
de sondages et de la ligne d'appel sans frais, et en les informant ensuite
de l'incidence de leurs opinions sur les décisions et les mesures qu'il
prend, le SDCC accroît sa crédibilité auprès de ses clients.
Il faut obtenir l'engagement et assurer la crédibilité des employés.
- En adressant une rétroaction personnalisée à des groupes précis de
membres du personnel, plus particulièrement de la part du sous-ministre
et d'autres cadres supérieurs engagés à l'égard de l'initiative, on
rehausse la responsabilité et l'engagement du personnel envers l'amélioration
du service.
- En reconnaissant le lien entre la satisfaction des employés et la
satisfaction des clients et en prenant des mesures pour augmenter la
satisfaction des employés, on accroît la crédibilité de l'initiative
et l'engagement du personnel envers l'amélioration du service. Le SDCC
est bien conscient du fait que les services sont assurés par des gens.
Puisque ses services demandent une combinaison de connaissances,
d'engagement et de techniques de solution de problèmes, il lui faut pour
offrir des services de haute qualité un personnel bien formé et très
motivé. Le SDCC a pris des mesures en conséquence en mettant en place
diverses activités destinées à rehausser le moral des employés et à
favoriser une utilisation optimale du capital humain disponible.
- Une manifestation concrète de l'engagement de la haute direction du
SDCC, et plus particulièrement du sous-ministre, à l'égard de la
collecte et de l'utilisation des commentaires des clients et des employés
accroît la crédibilité de l'initiative d'amélioration du service dans
son ensemble. Qui plus est, le fait d'avoir une unité à l'administration
centrale, gérée par un directeur, chargée de planifier, de promouvoir
et de coordonner l'amélioration du service pour les organisations et le
personnel de première ligne ainsi que d'appuyer le personnel des missions
commerciales a facilité l'adhésion et la mise en œuvre.
Une utilisation judicieuse de la technologie peut faciliter la tâche.
- On peut mettre à profit la technologie pour contrôler le rendement par
rapport aux normes de service et fournir une meilleure information sur le
rendement et les améliorations du service. C'est ce que l'on fera avec la
mise en place du système électronique de gestion des relations avec la
clientèle en 2003‑2004.
Il faut tirer parti de l'expérience des autres.
- Il est bon de tirer parti de l'expérience des « meilleurs »
dans le secteur privé et ailleurs (dans ce cas‑ci, celle d'American
Express); cela a aidé le SDCC à décider ce qu'il désirait accomplir et
comment procéder pour y arriver.
- L'utilisation d'un cadre de gestion reconnu et crédible (dans ce
cas‑ci le cadre de l'INQ) et le travail accompli pour obtenir la
certification et la reconnaissance d'un organisme indépendant ajoute à
la crédibilité de l'initiative générale d'amélioration du service
auprès des clients et du personnel. Un cadre de gestion de ce genre offre
en outre un guide reconnu et précis pour réaliser les améliorations
souhaitées; il est relativement facile à adapter et permet à
l'organisation de consacrer ses ressources à l'amélioration du service
plutôt qu'à l'élaboration d'un guide.
Il faut se concentrer sur les facteurs de la satisfaction des
clients.
- Conscient du fait que la satisfaction des clients ne repose pas
uniquement sur la rapidité du service, le SDCC aborde également dans ses
sondages les questions des connaissances, de la compétence et de la
capacité des agents commerciaux à en faire « un peu plus ».
Le fait que ces facteurs ne soient pas faciles à mesurer n'a pas amoindri
l'engagement du SDCC à leur égard.
Personne‑ressource
Pour de plus amples renseignements sur les services fournis par le SDCC,
veuillez communiquer avec :
Peter MacArthur
Directeur, Division des opérations à l'étranger
Programmes et services à l'étranger du Service des délégués commerciaux
Commerce international et délégué commercial en chef
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
613-996-2964
Claire Newell
Déléguée commerciale
Division des opérations à l'étranger
Programmes et services à l'étranger du Service des délégués commerciaux
Commerce international et délégué commercial en chef
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
613-944-0493