Cette page a été archivée.
Information archivée dans le Web à des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Cette dernière n’a aucunement été modifiée ni mise à jour depuis sa date de mise en archive. Les pages archivées dans le Web ne sont pas assujetties aux normes qui s’appliquent aux sites Web du gouvernement du Canada. Conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette information dans tout autre format de rechange à la page « Contactez-nous ».
Ce chapitre d�crit le cycle d'�laboration des syst�mes, ainsi que les r�les jou�s dans ce cycle, de fa�on suffisamment d�taill�e pour permettre aux v�rificateurs de proc�der � une v�rification de l'�laboration, � n'importe quelle �tape du cycle d'�laboration (CES) telle qu'int�gr�e par un minist�re � son propre processus d'�laboration des syst�mes (PES). Cela signifie que le v�rificateur devrait �tre en mesure d'�valuer les progr�s du projet, de comparer les r�alisations tangibles � celles jug�es normales par le pr�sent guide pour l'�tape d'�laboration � l'�tude. Ainsi, il devrait pouvoir situer le projet par rapport � la norme. Le v�rificateur pourra alors choisir, parmi les objectifs de v�rification donn�s � ce stade du CES normal, les objectifs qui s'appliquent au projet donn�.
La politique sur la � Gestion des technologies de l'information � diffus�e en juin 1990 par le Conseil du Tr�sor remplace le chapitre 440.3 (Appendice J du pr�sent guide) du Manuel de la politique administrative du Conseil du Tr�sor (1978). Le chapitre 440 d�finissait le cycle d'�laboration des syst�mes sur lequel se fondait le pr�sent guide. M�me si le Conseil du Tr�sor n'impose plus un CES en particulier, le pr�sent guide demeure valable pour ce qui est de d�finir la v�rification d'un CES conforme aux pratiques accept�es d'�laboration des syst�mes.
Le but d'un CES est de permettre aux concepteurs et aux utilisateurs de produire un syst�me contr�l�, �conomique, efficient et efficace. Les �tapes du processus d'�laboration qui suivent ont �t� sugg�r�es par le Conseil du Tr�sor (MPA, 1978, Ch. 440) :
M�me si le CES conventionnel consiste en un cycle � sept �tapes, les CES particuliers de minist�res peuvent en comporter plus ou moins. Par contre, � partir du travail contenu dans chaque �tape ou combinaison d'�tapes d'un CES, on peut mesurer le progr�s en �tablissant des liens avec la norme en mati�re de r�alisation des sept �tapes (voir la figure 3). Par cons�quent, comme il a �t� mentionn� pr�c�demment, les objectifs et les crit�res de v�rification pr�sent�s au chapitre 3 peuvent �tre choisis pour la v�rification d'un syst�me donn� parmi les objectifs chronologiques du pr�sent guide qui s'appliquent � la phase de v�rification en question ou � des phases ant�rieures.
De m�me, une �cole de pens�e veut actuellement que, � une �poque de micro-ordinateurs, de cr�ation de prototypes ou de langages de la quatri�me g�n�ration, les organismes ne puissent se permettre les contraintes d'une m�thodologie officielle s'appliquant au cycle d'�laboration. N�anmoins, il incombe aux v�rificateurs d'assurer l'existence de points valables pour le contr�le de la gestion, quel que soit le cycle particulier en place. A ces fins, le contenu ou les produits des �tapes d'�laboration, qui devront avoir eu lieu dans la s�quence logique du CES conventionnel, sont essentiels.
Cr�ation de prototypes
Avant que l'on proc�de � l'�tablissement d'un tableau comparatif du CES conventionnel et de le comparer � un autre exemple de terminologie, il convient d'examiner une technique d'�laboration r�cente.
La cr�ation de prototypes appliqu�s est d�finie dans le pr�sent guide comme un mod�le visuel dynamique qui constitue un instrument de communication pour les utilisateurs ou les responsables de l'�laboration des syst�mes, d'une efficacit� sup�rieure � celle de la simple prose ou des mod�les visuels statiques lorsqu'il s'agit de d�crire la fonctionnalit�. Il s'agit d'une approche qui doit simuler le syst�me final et cette technique vient s'ajouter � une m�thodologie de gestion, qu'elle ne remplace pas. S'il a �t� clairement d�cid� d'adopter cette technique, la cr�ation de prototypes doit �tre utilis�e lors des �tapes de faisabilit� et de conception g�n�rale afin de d�terminer les exigences fonctionnelles et les exigences en mati�re de donn�es, en permettant la participation des utilisateurs par une exp�rience pratique aussit�t que possible dans le cycle. Le v�rificateur doit, aux �tapes de faisabilit� et de conception g�n�rale, examiner la d�cision de l'�quipe de projets et le contr�le s'appliquant � la cr�ation de prototypes, dans le cas o� cette technique a �t� retenue.
Le v�rificateur doit veiller � ne pas confondre les prototypes et les essais pilotes. Dans le premier cas, un prototype peut avoir �t� cr�� � partir d'un logiciel non productif et, par cons�quent, ne jamais devenir op�rationnel. L'essai pilote, pour sa part, est con�u pour devenir op�rationnel.
Le v�rificateur doit veiller � ce que l'�quipe comprenne bien la diff�rence entre le prototype et l'essai pilote ou � ce que des d�cisions officielles aient �t� prises par les d�tenteurs du pouvoir d'approbation pour que le prototype puisse passer l'�tape de conception g�n�rale (ou une �tape �quivalente).
Gestion des donn�es
Le v�rificateur doit �tre conscient du fait que les minist�res ont tendance � g�rer leurs donn�es de fa�on formelle. Il doit �galement �tre conscient des r�percussions sur l'�laboration des syst�mes que peuvent entra�ner, dans leur environnement, l'administration des donn�es et l'administration des bases de donn�es. Il pourra consulter comme r�f�rence le � Rapport sur la strat�gie de gestion de l'information pour les services communs � publi� en 1989 par le Comit� consultatif sur la gestion de l'information du SCT.
La Figure 2 ci-apr�s illustre un exemple de m�thodologie d'�laboration, sous forme d'un graphique de cheminement, pour un environnement qui fait appel � la gestion des donn�es et � des techniques de conception structur�es. Il ne s'agit pas de la m�thode propos�e pour le CES conventionnel, mais la plupart des termes et des produits des �tapes sont semblables � ceux utilis�s pour le CES conventionnel. En comparant les produits des �tapes normalis�es aux produits du syst�me en cours d'�laboration qui fait l'objet de la v�rification, le v�rificateur sera en mesure de choisir, dans le pr�sent guide, les objectifs �quivalents de l'�tape normalis�e. Il disposera donc d'une s�rie d'objectifs, qu'il pourra augmenter selon la nature du syst�me donn�, qui lui permettront d'assurer une v�rification optimale pendant l'�laboration, quels que soient le CES particulier et les caract�ristiques particuli�res du syst�me.
La Figure 3 (ci-dessous, apr�s la figure 2) pr�sente les produits attendus pour chacune des �tapes du CES conventionnel.
Figure 2 : Exemple de cycle d'�laboration des systemes non conventionnel
Note 1 : Le dictionnaire de donn�es actif permet � l'ordinateur un plus grand contr�le des m�ta-donn�es (donn�es sur les donn�es dans le syst�me) que le dictionnaire passif.
Figure 3 : CES conventionnel - Produits attendus par �tape
�tape | Activit� | Produit |
---|---|---|
Lancement |
|
|
Faisabilit� |
|
|
Conception g�n�rale |
|
|
Conception d�taill�e |
|
|
Elaboration |
|
|
Mise en oeuvre |
|
|
Activit�s post�rieures � la mise en place |
|
|
Les activit�s ex�cut�es � cette �tape doivent �tre la d�finition formelle du mandat du projet et l'�tablissement de ses param�tres de contr�le.
Les proc�dures � l'�gard d'un projet comportent un examen pr�liminaire du syst�me existant (s'il en existe un) afin d'�valuer la n�cessit� de changements et la nature de ces derniers. On doit donc d�finir le � probl�me �. Une solution potentielle doit �tre conceptualis�e pour servir de r�f�rence pendant l'�tape d'�tude de faisabilit�. La solution ne doit pas �tre d�crite trop en d�tail, cela pouvant nuire aux solutions de rechange examin�es lors de l'�tude de faisabilit�.
A ce moment, on doit d�terminer toutes les contraintes externes et internes (co�t, temps, l�gislation, lignes directrices du minist�re, besoins de l'utilisateur, etc.), et �valuer leur incidence sur le probl�me et sur la solution qui aura �t� retenue. On doit �galement �valuer lors de cette �tape la question de la s�curit�, y compris les exigences concernant la relance informatique � la suite d'un sinistre, ainsi que les points se rapportant � la protection des renseignements personnels.
Le produit obtenu lors de cette �tape consiste en un rapport de lancement du projet.
A la fin de cette �tape, on devrait avoir d�termin� une solution convenant au probl�me ainsi qu'un plan pr�liminaire pour sa mise en oeuvre.
Les exigences de l'utilisateur, qui peuvent �tre document�es ou �tablies par la cr�ation de prototypes, servent de fondement � la solution retenue.
Il est de la plus grande importance d'�tudier suffisamment d'autres approches possibles. Une analyse d�taill�e des diff�rentes solutions de rechange, au niveau conceptuel, doit appuyer le choix officiel de la solution propos�e. Cette analyse doit comporter une analyse co�ts/avantages (ou des techniques semblables) et envisager les contr�les financiers et op�rationnels, de m�me que la compatibilit� organisationnelle. Comme � l'�tape de lancement du projet, on doit s'assurer que les �valuations sont objectives et compl�tes, et qu'elles ne favorisent pas une solution particuli�re.
On doit pr�ciser les exigences en mati�re de ressources pour le reste du projet et proc�der � une �valuation du temps et du co�t n�cessaires, pour leur approbation par la gestion. L'�nonc� des exigences r�parties entre chacune des �tapes du projet, servira � contr�ler son �laboration.
Les �l�ments qui pr�c�dent doivent �tre document�s dans un rapport de faisabilit�.
Le travail accompli lors de cette �tape transposera la solution conceptuelle propos�e, qui aura �t� d�termin�e pendant l'�tude de faisabilit�, en une solution pratique se pr�tant � la conception d�taill�e et � la mise en oeuvre.
Ce travail exigera :
La documentation de l'information recueillie lors de cette �tape sera normalement incluse dans un rapport sur la conception g�n�rale. Il est possible que certains minist�res pr�f�rent pr�parer deux rapports, dont un pour mettre en �vidence la conception du syst�me de gestion lui- m�me. Dans tous les cas, ces �l�ments doivent �tre clairement document�s.
Des proc�dures d�taill�es et des sp�cifications informatiques sont produites � partir des sp�cifications fonctionnelles �nonc�es lors de l'�tape de conception g�n�rale. Tous les contr�les, proc�dures, cheminements du travail, documents des entr�es et des sorties, logiques de traitement, dispositions des fichiers et des bases de donn�es, ainsi que les �l�ments de donn�es seront compl�tement mis au point.
L'approbation de cette �tape de conception par la gestion et les utilisateurs est d'une importance capitale. Par cons�quent, le produit final de cette �tape, le rapport de conception d�taill�e, doit contenir, outre les sp�cifications des programmes et les cheminements du travail d�taill�s, etc., une description non technique de tout le syst�me, qui comprendra :
Les cadres de gestion concern�s doivent examiner les sp�cifications d�taill�es, ainsi que les exigences techniques.
On doit �galement produire, lors de cette �tape, des plans document�s d'essai des syst�mes, ainsi que des plans de mise en oeuvre et de conversion. En outre, on produira un plan portant sur la fa�on dont seront coordonn�es les activit�s des �tapes de mise en oeuvre et de mise en place, ce qui comportera la pr�paration de manuels d'instruction (pour les utilisateurs et les op�rateurs). On devra �galement d�finir les proc�dures de formation, de s�curit�, de sauvegarde et de conversion.
Les activit�s de cette �tape aboutiront � la cr�ation de tous les programmes, formules, manuels et documents de formation pour l'informatique n�cessaires � un syst�me op�rationnel.
Une logique de programmation d�taill�e sera con�ue et des logiciels d'application seront cod�s.
Les manuels se rapportant � l'utilisation, aux op�rations et � la formation seront mis au point et devront, le cas �ch�ant, couvrir les points suivants :
Tous les aspects du syst�me, y compris la logique des programmes et les proc�dures op�rationnelles, doivent �tre compl�tement mis � l'essai. De m�me, toutes les proc�dures n�cessaires � la mise en place du syst�me doivent �tre d�finies et faire l'objet d'un calendrier.
Lors de cette �tape, le syst�me est rendu op�rationnel. Le travail comportera la conversion des fichiers existants (s'il y en a) ou la cr�ation de la base d'information initiale, la formation convenable du personnel participant au syst�me (utilisateur et informatique), ainsi que l'�tablissement de proc�dures de contr�le ou de proc�dures op�rationnelles, par une gradation d'op�rations pilotes ou parall�les. Toute la documentation provenant des �tapes ant�rieures doit �tre finalis�e. Les proc�dures de conversion et de mise en place doivent faire l'objet d'un examen et d'essais. Le gestionnaire de projets doit alors pr�senter un avis formel d'ach�vement du projet pour qu'il soit approuv�.
Le travail effectu� lors de cette �tape consiste en un examen de la performance du projet et de la performance du syst�me par rapport � la documentation de projet originale sur les co�ts/avantages du syst�me, ainsi qu'avec le co�t du projet et les calendriers.
Un certain d�lai est normalement allou� entre la mise en place et la v�rification post�rieure � celle-ci. L'�quipe de v�rification peut alors �tre �galement chang�e pour maximiser l'objectivit�, ce qui r�duira par contre l'efficacit� de la v�rification.
Ainsi, les examens du projet peu de temps apr�s la mise en place d'un syst�me sont importants afin d'�valuer le succ�s du processus d'�laboration des syst�mes et de relever toute diff�rence entre la conception des contr�les et leur fonctionnement.
Comme on l'a indiqu� pr�c�demment, il doit exister des normes ad�quates dans les minist�res, qui doivent �tre suivies pour chaque �tape de CES afin d'assurer un contr�le coh�rent et complet de la gestion sur la mise en oeuvre. Toutefois, il peut �tre appropri� que le minist�re ait d�fini et approuv� un ensemble distinct d'activit�s de CES se fondant sur le genre de projet qui est en cours (c.-�-d. l'�laboration des syst�mes majeurs ou mineurs). Il est normal de documenter l'approbation que la gestion a apport�e � toute d�viation vis-�-vis des normes du minist�re.
Dans de nombreux cas d'�laboration par l'utilisateur final de micro ou de mini-ordinateurs, un examen de l'importance rev�tue par les donn�es ou par l'information pour l'organisation peut justifier une partie ou la totalit� des points de CES se rapportant aux contr�les.
En �valuant si l'�laboration ou la modification d'un syst�me est assez minime pour justifier le regroupement ou l'�limination de quelques-unes des �tapes de CES, le v�rificateur doit garder pr�sent � l'esprit le fait que certains changements relativement mineurs peuvent rev�tir une importance tr�s grande du point de vue des contr�les.
Les descriptions typiques qui suivent illustrent comment chaque �tape du mod�le de CES fournit � la gestion une assurance de contr�le, d'�conomie, d'efficacit� et d'efficience. Il s'agit de descriptions �l�mentaires; les v�rificateurs peuvent n�anmoins s'attendre � rencontrer de telles personnes ou de telles activit�s dans un environnement contr�l�. Ces r�les, ou leur �quivalent, et d'autres r�les figurent � l'appendice A comme des personnes � qui poser les questions li�es aux objectifs et crit�res propos�s pour chaque �tape de v�rification.
La gestion doit jouer un r�le d'examen pour assurer que le syst�me �labor� r�ponde aux objectifs de l'organisme. La gestion assigne des priorit�s aux projets, aux budgets et aux �ch�anciers. C'est la gestion qui �tablit les politiques et les normes du minist�re pour l'�laboration des syst�mes, puis qui exerce son contr�le sur le processus d'�laboration en s'assurant qu'un CES soit en place et fonctionne d'apr�s son analyse.
La gestion a une responsabilit� majeure, soit de d�cider l'importance du risque pouvant �tre tol�r� dans un projet.
Il est possible que la gestion ait besoin de l'aide technique de tiers pour l'aider � assurer ses responsabilit�s.
Chaque organisme gouvernemental nomme en g�n�ral une personne dot�e du pouvoir d'approbation pour chaque �tape du processus d'�laboration. Ensemble, ces personnes repr�sentent le pouvoir d'approbation. Certains minist�res ont un comit� directeur de l'informatique au niveau du SM charg� d'examiner tous les rapports de v�rification des syst�mes. Ce comit� dispose parfois de l'approbation finale. Le point cl� dans la v�rification interne est de s'assurer qu'il existe sur place la preuve d'un processus d'approbation formel, avec pouvoir de signature � l'�chelon des cadres sup�rieurs.
Le concepteur/analyste reprend les exigences de l'utilisateur pour �laborer un syst�me r�pondant aux objectifs et aux besoins de celui-ci. Le concepteur s'assure que toutes les exigences et tous les besoins ont �t� recueillis, et que l'analyse du syst�me est fonctionnelle. Le concepteur/analyste a �galement la responsabilit� d'un contr�le g�n�ral du syst�me sur les donn�es qui d�passent ou int�grent les contr�les de programme individuels, et doit choisir la solution d'analyse technique optimale convenant au syst�me. Le v�rificateur doit s'assurer que le r�le de contr�le de l'analyste n'est pas compromis par le gestionnaire de projet ou toute autre personne.
Le programmeur est responsable de la cr�ation d'un programme efficace et efficient � partir d'une sp�cification du programme re�ue de l'analyste ou du repr�sentant fonctionnel. Le programme peut �tre un dialogue ou un module du syst�me global et les contr�les figurant dans la sp�cification doivent permettre de s'assurer que les donn�es conservent leur int�grit� tout le long du processus de traitement. Le programmeur voit � mettre en place les contr�les sur les donn�es dans le processus de mise en forme des entr�es, dans le traitement informatique interne des programmes, ainsi que dans les sorties affich�es, communiqu�es ou imprim�es.
C'est l'utilisateur qui doit clairement d�finir et appuyer les objectifs, les exigences et les besoins auxquels le syst�me doit satisfaire dans les �tapes initiales d'�laboration. Il est �galement de sa responsabilit� d'�tablir les exigences en mati�re de contr�le technique non informatique et de s'assurer que le syst�me qui en r�sulte r�alise le contr�le demand�. L'utilisateur peut avoir besoin de l'aide technique de tiers pour s'assurer que le contr�le voulu soit en place.
Le chapitre 440 du Manuel de la politique administrative du Conseil du Tr�sor indique les responsabilit�s, en mati�re de s�curit� du minist�re, de la GRC, du minist�re des Approvisionnements et Services, du minist�re des Communications, du minist�re des Travaux publics et de l'�quipe d'inspection et d'�valuation de la s�curit� en informatique. En outre, ce chapitre indique bri�vement le r�le de l'agent de s�curit� du minist�re et du Comit� consultatif de la s�curit�, dans le cadre des deux activit�s de coordination et d'administration de la s�curit�. Chaque minist�re doit fournir, directement ou en consultant l'�quipe d'inspection et d'�valuation de la s�curit� en informatique de la GRC, des conseils, des normes et une �valuation des contr�les physiques (et non logiques) n�cessaires dans ce minist�re pour les donn�es, l'information et les actifs mat�riels. La d�l�gation de signature, �manant de l'autorit� d'approbation, doit �tre en �vidence � chaque �tape du projet d'�laboration des syst�mes.
Le point 12 de l'appendice J contient d'autres r�f�rences concernant la s�curit�.
La gestion des donn�es et de l'information acquiert dans de nombreux minist�res une importance renouvel�e du fait qu'elle constitue un �l�ment d'actif critique. On peut d�crire l'administration des donn�es comme regroupant les fonctions de planification, d'administration et de contr�le des donn�es se rapportant aux activit�s d'un organisme. Le personnel provenant du secteur de la gestion ou de l'administration des donn�es doit �tre consid�r� comme membre cl� de l'�quipe de projet.
L'administration de la base de donn�es regroupe la planification, les d�cisions, le contr�le et toute autre fonction menant directement aux bases de donn�es op�rationnelles, ou ayant une incidence directe sur celles-ci.
L� o� il existe une distinction, dans le domaine technique, entre l'analyste et l'administrateur de la base de donn�es, le v�rificateur doit s'assurer que ce dernier fait partie de l'�quipe de projet.
Les v�rificateurs internes doivent examiner et �valuer les contr�les de gestion utilis�s dans l'�laboration de nouveaux syst�mes d'application ou d'am�liorations importantes. Ils chercheront des preuves d'une participation r�elle de l'utilisateur dans l'analyse et l'acceptation du syst�me; ils chercheront �galement des preuves d'une attention r�elle port�e � l'analyse d�taill�e du syst�me et des proc�dures pour apporter un contr�le g�n�ral et un contr�le dans l'application.
Le degr� exact de participation des v�rificateurs � l'�laboration des syst�mes est d�termin� par le risque encouru par l'organisme pour l'activit� d'�laboration. Ce risque se compose des �l�ments de co�ts d'�laboration, de co�t op�rationnel et de la d�pendance de l'organisme vis-�-vis de l'information trait�e. L'activit� d'analyse et d'�laboration des syst�mes repr�sente aujourd'hui une part croissante du temps et des d�penses des organismes, et ces derniers sont plus d�pendants que jamais vis-�-vis du fonctionnement continu de leurs syst�mes informatiques. Le v�rificateur doit, tout comme il �tablit l'importance relative de leurs constatations, donner les raisons pour lesquelles il a pr�f�r� certains crit�res � d'autres pendant l'�tape de planification de la v�rification. Pour ce faire, il d�termine quel serait le risque pour le minist�re si un contr�le de gestion particulier �tait mal exerc�. Dans certains cas, cette approche permet de traiter de vastes projets d'�laboration des syst�mes avec tr�s peu de v�rificateurs.
Il est possible que le v�rificateur d�couvre des documents tr�s complexes que l'on juge n�cessaires pour expliquer la relation existant, dans le r�le de l'�laboration des syst�mes, entre les gestionnaires de produits, les concepteurs des syst�mes de communication, les administrateurs de bases de donn�es, les d�tenteurs de donn�es, les utilisateurs, les clients et de nombreux autres termes qui ont fait leur apparition pour traiter du monde plus complexe de l'informatique d�crit au chapitre 1.
Sauf en ce qui concerne l'�laboration des exigences � l'�gard des syst�mes � l'intention du groupe de v�rification, en tant qu'utilisateur du syst�me, le v�rificateur ne doit jamais �tre directement tenu responsable d'une activit� de projet. Il se situe � en dehors � de l'�quipe du projet m�me s'il peut lui offrir des conseils sur le contr�le, que ce soit par des lettres ou par des rapports. Il doit, dans toutes les �tapes d'�laboration qui ont �t� d�crites, v�rifier que tous les points et les concepts touchant les r�les ou la pr�sentation de rapports soient bien document�s.
Dans toutes leurs activit�s d'examen d'�laboration des syst�mes, les
v�rificateurs doivent s'assurer que leur ind�pendance n'est pas compromise, en
vue d'examens ult�rieurs des syst�mes en cours. On obtient normalement ce
r�sultat en affectant des v�rificateurs diff�rents apr�s que le syst�me a
�t� mis en place, lequel d�pend aussi de la fa�on dont le v�rificateur
d'�laboration des syst�mes observe les faiblesses de contr�le et recommande
des am�liorations � leur �gard. Le v�rificateur doit toujours s'opposer �
participer � l'analyse m�me du syst�me.