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La version originale a été signée par
L’honorable Gerry Ritz, C.P., député
Ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et ministre de la Commission canadienne du blé Pour la période se terminant le 31 mars 2011
D�claration de la direction concernant l’information sur le rendement
Section I : Survol de l’Agence
Section II : Analyse des activit�s de programme par r�sultat strat�gique
Section III : Renseignements suppl�mentaires
Section IV : Autres points d’int�r�t
Depuis le jour de sa cr�ation, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) s’est toujours employ�e � assurer la salubrit� et la qualit� sup�rieure des produits canadiens agricoles, agroalimentaires et issus de la p�che et de l’aquaculture. Conjointement avec l’�quipe du portefeuille de l’Agriculture, elle s’attaque aux d�fis concernant le secteur agricole tout en l’aidant � exploiter son �norme potentiel de croissance et de rentabilit�. Elle joue un r�le crucial dans la protection des consommateurs canadiens et �trangers ainsi que dans la sauvegarde de la bonne r�putation de l’industrie alimentaire canadienne � l’�chelle nationale et mondiale.
Le travail des employ�s d�vou�s de l’ACIA aux quatre coins du Canada n’est pas de tout repos. Pour prot�ger efficacement la sant� des Canadiens et les ressources � partir desquelles nous produisons nos aliments, ils doivent constamment s’adapter aux nouveaux enjeux, aux situations d’urgence, aux perc�es et aux nouvelles connaissances scientifiques ainsi qu’� ce qui passe dans le monde entier. Il est donc imp�ratif qu’ils poss�dent les outils et les renseignements n�cessaires aux activit�s de l’Agence. En 2010-2011, l’ACIA a entrepris des initiatives visant � aider ses employ�s � faire leur travail.
Pour am�liorer continuellement la salubrit� des aliments et suivre les recommandations formul�es dans le Rapport de l’enqu�teure ind�pendante sur l’�closion de list�riose de 2008 et les rapports sur les le�ons tir�es de l’�closion, l’ACIA a fait des investissements importants.
Le Rapport de l’enqu�teure ind�pendante sur l’�closion de list�riose de 2008 et les rapports sur les le�ons tir�es de l’�closion mettaient l’accent sur la n�cessit� d’accro�tre la transparence du travail de l’Agence pour le public, surtout de ses activit�s d’inspection, d’assurance de la conformit� et d’application des lois, et de coordonner davantage son travail avec celui des autres minist�res et organismes. Les Canadiens attendent de l’ACIA qu’elle remplisse son mandat de fa�on ouverte et responsable.
Depuis 2006, l’ACIA a embauch� 733 inspecteurs pour am�liorer ses activit�s d’inspection. En outre, elle a �tabli une strat�gie de recrutement nationale qui lui permettra de disposer d’un bassin d’inspecteurs permanent pour les ann�es � venir.
Dans le contexte de la modernisation de ses activit�s d’inspection, l’ACIA a mis en œuvre un nouveau programme de formation des inspecteurs des viandes, d’une dur�e de 29 semaines. Cette formation les aidera � exercer leurs fonctions de fa�on professionnelle et uniforme.
Pour aider ses employ�s dans leurs interactions avec les repr�sentants de l’industrie et les parties r�glement�es, l’ACIA a lanc� une initiative en mati�re d’int�grit� comportant une formation sur les valeurs et l’�thique. Cette formation aide les employ�s de premi�re ligne � prendre des d�cisions �clair�es lorsqu’on leur demande de r�soudre des probl�mes d’�thique en milieu de travail.
L’ACIA continue � collaborer avec ses partenaires afin d’att�nuer et � g�rer autant que possible les risques li�s aux aliments. Cette ann�e, elle a poursuivi son programme proactif en mati�re de sant� animale en collaborant avec l’industrie et les partenaires f�d�raux, provinciaux et territoriaux � l’�laboration de normes nationales de bios�curit� pour les fermes. Elle a notamment �labor� des guides de planification de la bios�curit� pour les secteurs animal et v�g�tal.
C’est pourquoi l’ACIA a commenc� � offrir davantage de renseignements en ligne sur ses activit�s d’assurance de la conformit� et d’application des lois. En rendant ces renseignements publics, elle suit une m�thode �quitable, �quilibr�e et prudente pour prot�ger la salubrit� de l’approvisionnement alimentaire du Canada et des ressources � partir desquelles il est produit. Parall�lement, elle continue de collaborer �troitement avec l’industrie alimentaire � l’�laboration de lignes directrices claires sur la conformit�.
L’ACIA a aussi cr�� la Table ronde des groupes de consommateurs pour leur permettre d’unir leurs voix sur la salubrit� des aliments de la ferme � la fourchette, et de donner leur avis sur divers sujets li�s aux priorit�s, aux politiques, aux programmes et aux services de l’ACIA.
La modernisation des volets et des outils de r�glementation de l’ACIA demeure l’une de ses priorit�s. Cette ann�e, elle s’est associ�e au Conseil national pour les soins aux animaux d’�levage afin de moderniser les lignes directrices � l’intention des producteurs d’animaux d’�levage et des personnes devant manipuler ces animaux. Ces lignes directrices portent sur les pratiques li�es � l’�levage, � la garde, � la manipulation et au transport de certaines esp�ces d’animaux ainsi qu’aux soins qui leur sont donn�s. L’ACIA a continu� � pr�parer une proposition de modernisation du cadre canadien de r�glementation des engrais. Elle propose notamment de r�viser les normes et les politiques de salubrit�, ainsi que l’�tiquetage pr�ventif pour les engrais et les suppl�ments afin de veiller � ce que ces produits restent salubres et puissent �tre utilis�s de fa�on �cologiquement viable.
L’ACIA continue d’investir dans ses activit�s de pr�vention, de pr�paration et de renforcement de sa capacit� d’intervention pour g�rer l’introduction et la propagation de maladies animales et v�g�tales, de parasites d’animaux et de phytoravageurs � risque �lev� comme l’enc�phalopathie spongiforme bovine, l’influenza aviaire et la grippe pand�mique, ainsi que de diverses esp�ces envahissantes.
� l’ACIA, la prise de d�cisions �clair�es se fonde sur des recherches scientifiques opportunes, pertinentes et d’une grande qualit�. En 2009, dans le cadre du Plan d’action �conomique du Canada, le gouvernement f�d�ral a investi 24 millions de dollars en deux ans dans des projets d’infrastructure hautement prioritaires. Il a ainsi renforc� la capacit� scientifique et technologique de l’ACIA. Le Programme acc�l�r� d’infrastructure de laboratoire ainsi cr�� a permis � l’Agence de cerner et d’effectuer les r�novations n�cessaires � ses laboratoires de Burnaby, Lethbridge, Calgary, Saskatoon, Ottawa, Saint-Hyacinthe et Dartmouth. Ces laboratoires sont maintenant mieux �quip�s pour les activit�s scientifiques modernes. Les scientifiques et chercheurs de l’ACIA travaillent dor�navant dans des environnements plus sains et plus modernes, qui favorisent la recherche et le d�veloppement.
Dans le budget de 2011, le gouvernement s’est engag� � investir 100 millions de dollars sur cinq ans dans la formation des inspecteurs, le renforcement de la capacit� scientifique et les outils �lectroniques � la disposition des inspecteurs de premi�re ligne, pour faciliter leur travail.
� cela s’ajoute l’investissement de 17 millions de dollars sur cinq ans dans la gestion et la surveillance du virus de la sharka. L’Agence canadienne d’inspection des aliments et Agriculture et Agroalimentaire Canada recevront chacun une partie des fonds.
Tout cela sera b�n�fique pour la sant� et la s�curit� de la population canadienne.
L’honorable Gerry Ritz, C.P., d�put�
Ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et ministre de la Commission canadienne du bl�
Le Rapport sur le rendement 2010-2011 de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) pour l’exercice se terminant le 31 mars 2011 a �t� pr�par� sous ma direction et celle du Comit� de la haute direction de l’ACIA, et approuv� par le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. Conform�ment � la Loi sur l’Agence canadienne d’inspection des aliments, le rapport comprend aussi une �valuation de l’�quit� et de la fiabilit� de l’information sur le rendement effectu�e par le v�rificateur g�n�ral du Canada.
Je soumets, aux fins de d�p�t au Parlement, le Rapport sur le rendement 2010-2011 de l’ACIA.
Le pr�sent document a �t� pr�par� conform�ment aux principes de pr�sentation des rapports �nonc�s dans le Guide de pr�paration de la partie III du Budget des d�penses : Rapports sur les plans et les priorit�s 2011-2012 et Rapports minist�riels sur le rendement 2010-2011 :
George DaPont
Pr�sident, Agence canadienne d’inspection des aliments
L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est le plus grand organisme canadien de r�glementation � vocation scientifique. Elle compte plus de 7 5001 employ�s d�vou�s travaillant partout au Canada, dans la r�gion de la capitale nationale (RCN) et quatre secteurs op�rationnels (la r�gion de l’Atlantique, le Qu�bec, l’Ontario et la r�gion de l’Ouest).
L’ACIA s’est engag�e � prot�ger les aliments, les animaux et les v�g�taux, de m�me qu’� contribuer � un approvisionnement alimentaire et � des ressources animales et v�g�tales s�res et accessibles, ce qui permet d’am�liorer l’environnement et l’�conomie du Canada ainsi que la sant� et le bien-�tre des Canadiens.
Ses activit�s contribuent � prot�ger les consommateurs canadiens et �trangers, la production agricole canadienne (y compris la foresterie) et l’environnement. En cons�quence, ceux qui profitent de ces activit�s sont les agriculteurs, les p�cheurs, les forestiers, les entreprises de transformation, les distributeurs (importateurs et exportateurs) et les consommateurs.
La cl� du succ�s de l’ACIA r�side dans cinq facteurs fondamentaux li�s entre eux : des principes scientifiques �prouv�s, une assise r�glementaire efficace, de bons programmes d’inspection, une gestion efficace des risques et des partenariats solides. � l’�chelle mondiale, l’ACIA s’efforce de garantir que le cadre r�glementaire international li� � son mandat est efficace, coh�rent, et qu’il repose sur un fondement scientifique.
L’ACIA est charg�e d’appliquer 13 lois f�d�rales et 38 r�glements, de r�gir la salubrit� et la qualit� nutritionnelle des aliments vendus au Canada, et de contribuer au maintien des ressources v�g�tales et animales. L’ACIA partage de nombreux domaines de responsabilit� avec d’autres minist�res et organismes f�d�raux, les autorit�s provinciales, territoriales et municipales ainsi que d’autres intervenants.
Dans un contexte op�rationnel complexe, l’ACIA travaille avec ses partenaires � appliquer des mesures de contr�le de la salubrit� des aliments, � g�rer les risques et les urgences li�s � la salubrit� des aliments, � la sant� des animaux et � la protection des v�g�taux, et � promouvoir l’�laboration de syst�mes de contr�le de la salubrit� des aliments et de lutte contre les maladies pour assurer la salubrit� et la qualit� sup�rieure des produits canadiens agricoles, agroalimentaires et issus de la p�che et de l’aquaculture. Parmi les activit�s de l’Agence, citons la v�rification de la conformit� des produits import�s, l’agr�ment et l’inspection des �tablissements, l’analyse des aliments, des animaux, des v�g�taux et des produits connexes ainsi que l’approbation de l’utilisation de nombreux produits agricoles. En outre, l’Agence donne des avis scientifiques, �labore de nouvelles technologies, offre des services d’analyse et effectue des recherches.
� l’ACIA, la prise de d�cisions �clair�es se fonde sur des recherches scientifiques opportunes, pertinentes et d’une grande qualit�. L’�laboration des politiques ainsi que la conception et l’ex�cution des programmes reposent sur les principes scientifiques suivants : des pr�visions et avis scientifiques, l’�valuation des risques, l’orientation des normes internationales, la recherche et le d�veloppement ainsi que les services d’analyse.
L’architecture des activit�s de programme (AAP) de l’ACIA fait partie de sa Structure de gestion, des ressources et des r�sultats (SGRR), elle-m�me comprise dans le cadre pangouvernemental pour la collecte, la gestion et la d�claration des donn�es financi�res et non financi�res. Pour mener � bien son mandat, l’ACIA doit atteindre trois r�sultats strat�giques (RS).2 L’AAP actuelle, � la figure 1, montre l’ad�quation entre les r�sultats strat�giques de l’Agence et ceux du gouvernement du Canada (GC). Elle permet de comprendre comment l’Agence pr�voit affecter et g�rer ses ressources pour atteindre les r�sultats pr�vus. Une nouvelle AAP a �t� �tablie en 2010-2011. Comprenant un r�sultat strat�gique et cinq activit�s de programme, elle sera mise en œuvre en 2011-2012. L’AAP a �t� modifi�e pour mieux rendre compte du mode de fonctionnement de l’ACIA.
Figure 1 : Architecture des activit�s de programme de l’ACIA
Pour 2010-2011, l’ACIA a �tabli cinq priorit�s afin d’orienter la gestion des ressources vers l’atteinte de ses r�sultats strat�giques. Son rendement relativement � l’atteinte de ces objectifs prioritaires est r�sum� ci-dessous. La section 2 contient une description plus d�taill�e de son rendement pour chaque RS.
Explication des degr�s d’atteinte des r�sultats prioritaires
Priorit� | Type3 | R�sultats strat�giques ou activit�s de programme |
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Mettre sur pied et fournir des services d’inspection et de surveillance fond�s sur les risques | En cours | Atteinte de tous les r�sultats strat�giques |
�tat : Objectif atteint en majeure partie | ||
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Priorit� | Type3 | R�sultats strat�giques ou activit�s de programme |
---|---|---|
Accro�tre la conformit� par des activit�s de gestion de la conformit� | En cours | Atteinte de tous les r�sultats strat�giques |
�tat : Objectif atteint en majeure partie | ||
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Priorit� | Type3 | R�sultats strat�giques ou activit�s de programme |
---|---|---|
Moderniser ses volets et ses outils de r�glementation | En cours | Atteinte de tous les r�sultats strat�giques |
�tat : Objectif atteint en majeure partie | ||
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Priorit� | Type3 | R�sultats strat�giques ou activit�s de programme |
---|---|---|
Am�liorer la transparence et renforcer les partenariats strat�giques et la communication avec les principaux partenaires et intervenants | Nouvelle | Atteinte de tous les r�sultats strat�giques |
�tat : Objectif atteint en majeure partie | ||
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Priorit� | Type3 | R�sultats strat�giques ou activit�s de programme |
---|---|---|
Mettre sur pied un effectif et un milieu de travail qui favorisent l’innovation, l’efficacit� et la bonne gestion au sein de l’Agence | Nouvelle | Cette priorit� s’inscrit dans les Services internes, qui contribuent � tous les r�sultats strat�giques |
�tat : Objectif atteint en majeure partie | ||
|
La gestion efficace des risques li�s aux aliments, aux animaux et aux v�g�taux est essentielle � l’ex�cution du mandat de l’ACIA. C’est pourquoi les pratiques de l’ACIA reposent sur les concepts et principes de gestion des risques. Puisqu’elle est charg�e de d�terminer et de g�rer les risques pour l’approvisionnement alimentaire et pour les ressources animales et v�g�tales essentielles � un approvisionnement salubre et � une �conomie prosp�re, l’Agence a �tabli un syst�me de gestion des risques efficace. La gestion des risques est assur�e par toutes les sections de l’ACIA en tant que partie int�grante des activit�s d’�tablissement de priorit�s, de planification, d’�laboration de politiques et de programmes, de prestation de services, d’examen et de production de rapports.
L’�laboration du profil de risque de l’Agence est l’une des pierres angulaires de son processus de gestion des risques. Dans son profil de risque actuel, elle d�crit neuf principaux risques strat�giques auxquels elle est expos�e, ainsi que ses strat�gies pour les att�nuer. Elle axe la prestation quotidienne de ses services sur la gestion et l’att�nuation de ces risques. Dans son Rapport sur les plans et les priorit�s de 2010-2011, l’ACIA a d�crit les mesures qu’elle compte prendre � cette fin. Vous trouverez ci-dessous le r�sum� des progr�s qu’elle a r�alis�s quant � ses strat�gies pr�vues pour chacun de ses principaux secteurs de risque. La section 2.2 contient une analyse plus pouss�e et de plus amples renseignements.
Le plus grand risque que court l’ACIA relativement aux dangers d’origine alimentaire est celui de ne pas r�ussir � d�tecter, � suivre et � att�nuer les risques d’origine alimentaire pour la sant�, notamment ceux pos�s par les agents pathog�nes, les toxines et les contaminants chimiques. Selon le RPP de 2010-2011 de l’Agence, ses principales strat�gies d’att�nuation des risques pour cet exercice comportaient des initiatives li�es au Plan d’action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation (PAASPAC) du gouvernement du Canada, et la pr�sentation d’une r�ponse aux recommandations formul�es dans le Rapport de l’enqu�teure ind�pendante sur l’�closion de list�riose de 2008, notamment celle de la mise en œuvre du syst�me de v�rification de la conformit� (SVC).
Dans le cadre du PAASPAC, l’ACIA a �labor� et mis en œuvre un certain nombre de strat�gies visant express�ment � cerner et � classer par ordre de priorit� les risques li�s � la salubrit� des aliments ainsi qu’� �laborer et � utiliser des outils de classement scientifique des risques et des enqu�tes cibl�es sur les risques chimiques et microbiens. Elle a aussi exerc� une surveillance cibl�e des secteurs alimentaires pr�sentant de grands risques, renforc� sa capacit� � intervenir rapidement, et fourni aux consommateurs des renseignements d�taill�s sur les risques.
En r�ponse aux recommandations formul�es dans le Rapport de l’enqu�teure ind�pendante sur l’�closion de list�riose de 2008, elle a fait de grands progr�s; elle a renforc� sa capacit� de gestion des risques en embauchant et en formant des inspecteurs des viandes, puis en veillant � ce qu’ils soient mieux outill�s pour assumer leurs responsabilit�s efficacement. Elle a con�u et valid� des m�thodes am�lior�es de d�tection des risques d’origine alimentaire; l’une d’entre elles est une m�thode de d�tection de la bact�rie Listeria monocytogenes, qui permet de grandes �conomies de temps d’analyse et des interventions plus rapides dans le cadre des enqu�tes sur la salubrit� des aliments. L’ACIA a effectu� des inspections dans des �tablissements de transformation de la viande en utilisant le nouveau SVC ax� sur les risques, auquel il a apport� plusieurs am�liorations pendant l’exercice. Par exemple, il y a int�gr� des t�ches d’�chantillonnage de la bact�rie Listeria et l’a modifi� pour mettre davantage l’accent sur les �tablissements fabriquant des produits pr�t-�-manger (PAM).
L’ACIA axe ses mesures d’att�nuation des risques li�s aux cas et aux �closions de zoonoses sur la bios�curit� animale ainsi que la surveillance, la pr�vention et le contr�le de la propagation de zoonoses. En 2010-2011, elle a dirig� l’�tablissement de normes nationales de bios�curit� � la ferme en collaboration avec l’industrie et ses partenaires f�d�raux, des provinces et des territoires. Cette d�marche s’inscrivait dans le cadre strat�gique pour l’agriculture Cultivons l’avenir, une initiative d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). L’ACIA a aussi dirig� le R�seau canadien de surveillance zoosanitaire (RCSZ), au sein duquel, avec des laboratoires f�d�raux, provinciaux et universitaires de diagnostic des maladies animales, il regroupe les donn�es de surveillance obtenues de nombreuses sources, et alerte simultan�ment les autorit�s de sant� publique et animale lorsqu’un risque zoosanitaire est cern�. En outre, pour une troisi�me ann�e, elle a assum� la responsabilit� du Syst�me canadien de surveillance de l’influenza aviaire � d�claration obligatoire (SCSIADO), une initiative conjointe tr�s efficace. En 2010-2011, l’ACIA a d� intervenir efficacement pour contrer une �pid�mie d’influenza aviaire au sein d’une vol�e de dindes au Manitoba et pour r�gler un cas positif unique confirm� d’enc�phalopathie spongiforme bovine (ESB). Comme elle avait d�j� g�r� des situations semblables par le pass�, le grand succ�s de ses interventions � ces deux occasions a mis en �vidence l’importance ind�niable d’�valuer continuellement l’efficacit� des strat�gies d’att�nuation des risques. En vue de pr�venir et de g�rer les risques futurs, l’ACIA a continu� � diriger le projet conjoint intitul� Pr�visions en sant� des animaux au Canada (Pr�-CAN). Ce projet vise � pr�voir les exigences futures du syst�me canadien d’urgence de sant� animale.
Pour jouer son r�le consistant � assurer le maintien de ressources v�g�tales et animales salubres et durables, l’ACIA doit pouvoir pr�venir, d�tecter, contr�ler et combattre les maladies v�g�tales et les phytoravageurs. En 2010-2011, elle a �labor� des guides de planification de la bios�curit� pour les secteurs animal et v�g�tal ainsi que des lignes directrices et des activit�s de formation pouss�es sur l’application de la loi et la v�rification de la conformit� en ce qui concerne la tra�abilit�. L’ACIA a r�alis� des enqu�tes sur plus de 23 phytoravageurs et 27 analyses de risques pour la sant� animale relativement � l’importation et � l’exportation d’animaux, aux maladies d’animaux aquatiques, aux conseils scientifiques et � l’�tat de la maladie dans diff�rents pays et dans diff�rentes zones et r�gions. Pour faciliter la mise en œuvre du Programme national sur la sant� des animaux aquatiques (PNSSA), l’ACIA a fait la promotion des nouvelles exigences en mati�re de production de rapports, et a continu� � travailler avec ses partenaires, comme l’Assembl�e des Premi�res Nations, pour s’assurer que les besoins en mati�re d’information �taient satisfaits. Finalement, elle a con�u, �labor� et mis � l’essai un protocole d’inspection sous forme de SVC pour les fabricants d’ingr�dients, et a commenc� � travailler � une nouvelle approche du SVC visant le transport et l’identification sans cruaut� des animaux.
L’ACIA a besoin d’un effectif hautement qualifi� et polyvalent r�parti dans l’ensemble du pays. Dans son RPP de 2010-2011, l’ACIA a pr�cis� que la mise en œuvre de son plan de renouvellement �tait au centre de ses strat�gies d’att�nuation des risques li�s � la gestion efficace de ses ressources humaines. Elle a r�alis� des progr�s importants au cours du dernier exercice, notamment la mise en œuvre r�ussie d’une strat�gie de recrutement nationale qui lui permettra de coordonner et de normaliser ses activit�s de recrutement des inspecteurs. Elle a offert une formation sp�cialis�e � ses employ�s affect�s � des programmes comportant des activit�s de transformation de la viande et d’autres li�es � la bios�curit�, � la tra�abilit� et � la protection des v�g�taux. Elle a �labor� un programme national de formation structur� devant renforcer la formation scientifique et technique li�e aux 14 programmes d’inspection. Elle a aussi offert une formation non technique et men� des initiatives � l’�chelle de l’Agence visant � sensibiliser davantage les employ�s aux valeurs et � l’�thique, � la transparence ainsi qu’� la sant� et � la s�curit� au travail. Finalement, elle a offert une formation conform�ment au cadre de perfectionnement du leadership pour permettre aux nouveaux employ�s et superviseurs d’accro�tre leurs comp�tences en leadership, et donner aux professionnels chevronn�s les outils n�cessaires pour parrainer les employ�s de la prochaine g�n�ration.
L’acc�l�ration du changement des technologies et des m�thodes appliqu�es aux produits alimentaires, animaux et v�g�taux sert et dessert � la fois la capacit� scientifique et technologique de l’ACIA. Conform�ment � ses engagements de 2010-2011, l’ACIA a �labor� une strat�gie de recherche r�glementaire � long terme. Ses recherches la guideront dans sa prise de d�cisions ainsi que dans la conception et la mise en œuvre op�rationnelle de ses programmes. L’ACIA a aussi financ� des recherches men�es gr�ce � de nouvelles plateformes comme la spectrom�trie de masse, les plateformes li�es aux aptam�res, et la technologie du temps de vol afin de proc�der � des analyses en vue de d�tecter des agents pathog�nes comme la Listeria, la Shigella et la campylobact�rie. Finalement, l’initiative Pr�-CAN aidera l’ACIA � suivre l’�volution des m�thodes scientifiques et de r�glementation. Elle contribuera aussi � l’�laboration d’un r�seau de laboratoires canadien int�gr� qui renforcera la capacit� et d�veloppera l’expertise de tous les minist�res.
La gestion efficace d’un organisme d’une taille et d’une structure semblables � celles de l’Agence repose sur un cadre analytique solide et stable qui lui permet de prendre des d�cisions strat�giques et op�rationnelles. Les strat�gies pr�vues d’att�nuation des risques associ�s � l’information � l’appui du processus d�cisionnel comportaient la mise en œuvre de la Solution de production de rapports sur la gestion du rendement (SPRGR) et des progr�s dans l’�laboration du CMR. Pendant le dernier exercice, la SPRGR a englob� la mise en œuvre de programmes de sant� animale et d’hygi�ne des viandes, ce qui a port� � six le nombre total de programmes du syst�me. Cet outil de gestion utilis� par toute l’Agence favorise l’am�lioration du suivi du rendement et de la production de rapports connexes, ainsi que de la prise de d�cisions �clair�es. En 2010-2011, l’ACIA s’est aussi dot�e d’une nouvelle architecture des activit�s de programme (AAP) et du cadre de gestion du rendement (CGR) connexe, qu’elle mettra en œuvre en 2011-2012. Ensemble, ils enrichiront la base d’information permettant la prise de d�cisions judicieuses fond�es sur les risques.
La g�rance de la salubrit� des aliments et de la sant� v�g�tale et animale est une responsabilit� commune. Cela a cr�� de nombreuses possibilit�s, mais aussi de nombreuses menaces pour l’ACIA, mettant en �vidence l’importance des partenariats. L’ACIA, Sant� Canada (SC) et l’Agence de la sant� publique du Canada (ASPC) ont consolid� leur relation pour simplifier leur �change d’information et adopter une approche avant-gardiste et plus uniforme quant � la salubrit� des aliments. L’industrie et les partenaires f�d�raux, provinciaux et territoriaux de l’ACIA, entre autres, ont particip� activement � de nombreuses initiatives, comme l’�laboration des normes de bios�curit� nationales pour les fermes, l’�tablissement du projet de cadre l�gislatif en vue d’am�liorer la tra�abilit�, et la mise en œuvre du PNSAA. En outre, l’ACIA a cr�� la Table ronde des groupes de consommateurs pour leur permettre de s’exprimer sur la cha�ne de la salubrit� des aliments. L’ACIA a veill� � demeurer tr�s pr�sente sur la sc�ne internationale en rencontrant r�guli�rement ses homologues �trangers. Notamment, elle a mobilis� d’autres instances gouvernementales comp�tentes (IGC) comme l’Union europ�enne (UE) et la Food and Drug Administration (FDA) des �tats-Unis en leur demandant d’�valuer les �quivalences entre les syst�mes de salubrit� des aliments des diff�rents pays.
Il est n�cessaire que L’ACIA am�liore sa coordination interne pour concevoir et ex�cuter ses programmes efficacement. � cette fin et conform�ment � son RPP de 2010-2011, elle a suivi les recommandations sur la coordination formul�es dans le Rapport de l’enqu�teure ind�pendante sur l’�closion de list�riose de 2008, et a renouvel� sa structure de gouvernance. Sa nouvelle structure de gouvernance pr�cise les autorisations, simplifie la prise des d�cisions, et facilite l’am�lioration de l’efficacit� administrative tout en favorisant l’uniformisation du processus d�cisionnel dans l’ensemble de l’Agence. Qui plus est, au cours du dernier exercice, l’ACIA a renforc� sa capacit� de gestion de projets en �laborant un cadre de gestion des projets d’entreprise (CGPE). Ce faisant, elle suivait des recommandations formul�es par le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor (SCT) dans le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG).
En 2010-2011, l’ACIA a continu� de renforcer son cadre de programme et de r�glementation afin de prot�ger les consommateurs et de faciliter le commerce et l’acc�s �quitable aux march�s. Par exemple, elle a pr�par� des modifications r�glementaires pour prot�ger la sant� des animaux aquatiques, qui aideront le Canada � respecter les normes commerciales internationales et � �viter la perte d’animaux aquatiques en raison de l’introduction ou de la propagation de maladies. L’ACIA a aussi pr�publi� un projet de r�glement visant � assouplir le syst�me d’enregistrement des vari�t�s de semences. Ce projet vise � simplifier les exigences r�glementaires tout en prot�geant l’int�grit� de la certification des semences, la s�curit� de l’environnement et la salubrit� des aliments. L’ACIA a fait des progr�s dans l’identification des porcs et le transport sans cruaut� des animaux � l’appui de modifications au R�glement sur la sant� des animaux, et a continu� � �laborer une trousse de r�glementation visant � moderniser et � actualiser les exigences contenues dans le R�glement sur le miel. Au cours du dernier exercice, elle a continu� de se pencher sur les am�liorations possibles � l’uniformisation de l’ensemble de la r�glementation influen�ant le cadre de r�glementation qui r�git les programmes agroalimentaires. Bien qu’elle ait r�alis� des progr�s importants, la complexit� des changements � apporter � la r�glementation et aux programmes, ainsi que le temps requis pour les mettre en œuvre, l’obligeront � placer l’att�nuation de ce risque parmi ses priorit�s permanentes.
La section 2.2 contient une analyse plus pouss�e et de plus amples renseignements sur les efforts d’att�nuation des risques de l’ACIA.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
689,1 | 750,8 | 721,8 |
L’�cart entre les d�penses pr�vues et le total des autorisations r�sulte principalement des fonds re�us pour la suite de la Strat�gie nationale sur les esp�ces exotiques envahissantes (10 millions de dollars) et du programme Cultivons l’avenir (5 millions de dollars), des nouveaux fonds re�us pour augmenter la fr�quence des inspections dans les �tablissements de transformation des viandes (11,4 millions de dollars), des fonds re�us pour le report de 2009-2010 (27,6 millions de dollars) et de l’augmentation d’autres postes l�gislatifs et propres � l’organisme. Les d�penses r�elles ont connu une augmentation de moins de 1 % depuis 2009-2010 (718,1 millions de dollars).
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
6 717 | 6 669 | (48) |
Le nombre d’�quivalents temps plein (ETP) r�els utilis�s a augment� de 2,2 % depuis 2009-2010 (6 525 ETP). L’ETP est une unit� de mesure financi�re normalis�e utilis�e pour calculer le nombre total d’heures de travail pay�es � l’effectif d’une organisation pendant un exercice. Par exemple, un ETP peut correspondre � un employ� � temps plein ou � deux employ�s � temps partiel travaillant six mois chacun. Le nombre d’ETP ne correspond pas au nombre total d’employ�s pr�cis� � la section 1.1 (soit 7 500 employ�s), qui est calcul� en fonction du nombre d’employ�s de l’ACIA � un moment pr�cis, que ces employ�s soient en service ou en cong� et suspendus.
Remarque : Les indicateurs et objectifs de rendement propres � ce r�sultat strat�gique ne sont pas pr�cis�s dans l’AAP de 2010-2011. Ils le seront dans la nouvelle structure d’AAP de l’ACIA, � compter de 2011-2012. |
Activit� de programme | D�penses r�elles 2009-2010 (en millions de dollars) |
2010-2011 (en millions de dollars) | Ad�quation entre ces r�sultats et ceux du gouvernement du Canada | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Budget principal des d�penses |
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
|||
Risques li�s � la salubrit� des aliments et � la nutrition | 270,5 | 258,1 | 299,4 | 307,6 | 301,5 | Des Canadiens en sant� |
Risques li�s aux zoonoses | 83,3 | 67,8 | 67,8 | 68,4 | 62,1 | Des Canadiens en sant� |
Total | 353,8 | 325,9 | 367,2 | 376,0 | 363,6 |
Remarque : Les indicateurs et objectifs de rendement propres � ce r�sultat strat�gique ne sont pas pr�cis�s dans l’AAP de 2010-2011. Ils le seront dans la nouvelle structure d’AAP de l’ACIA, � compter de 2011-2012. |
Activit� de programme | D�penses r�elles 2009-2010 (en millions de dollars) |
2010-2011 (en millions de dollars) | Ad�quation entre ces r�sultats et ceux du gouvernement du Canada | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Budget principal des d�penses |
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
|||
Risques pour la sant� animale et syst�mes de production | 80,1 | 87,1 | 87,1 | 91,7 | 77,1 | Une croissance �conomique forte |
Risques li�s � la protection des v�g�taux et syst�mes de production | 89,7 | 61,3 | 61,3 | 70,5 | 68,3 | Un environnement propre et sain |
Protection de la biodiversit� | 9,5 | 12,9 | 12,9 | 12,9 | 10,8 | Un environnement propre et sain |
Total | 179,3 | 161,3 | 161,3 | 175,1 | 156,2 |
Remarque : les indicateurs et objectifs de rendement propres � ce r�sultat strat�gique ne sont pas pr�cis�s dans l’AAP de 2010-2011. Ils le seront dans la nouvelle structure d’AAP de l’ACIA, � compter de 2011-2012. |
Activit� de programme | D�penses r�elles 2009-2010 (en millions de dollars) |
2010-2011 (en millions de dollars) | Ad�quation entre ces r�sultats et ceux du gouvernement du Canada | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Budget principal des d�penses |
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
|||
Cadres r�glementaires int�gr�s | 10,7 | 9,7 | 9,7 | 9,1 | 6,8 | Un march� �quitable et s�curis� |
Acc�s aux march�s nationaux et internationaux | 32,4 | 32,3 | 32,3 | 35,3 | 34,5 | Un Canada prosp�re gr�ce au commerce international |
Total | 43,1 | 42,0 | 42,0 | 44,4 | 41,3 |
Les services internes sont des groupes d’activit�s et de ressources connexes qui sont administr�es de fa�on � r�pondre aux besoins des programmes et aux obligations g�n�rales d’une organisation. Il s’agit des services suivants : services de gestion et de surveillance, services de communication, services juridiques, services de gestion des ressources humaines, services de gestion des finances, services de gestion de l’information, services des technologies de l’information, services immobiliers, services de gestion de la s�curit�, services de gestion de l’environnement, services de gestion du mat�riel, services d’approvisionnement, services de gestion des voyages et autres services administratifs.
Activit� de programme | D�penses r�elles 2009-2010 (en millions de dollars) |
2010-2011 (en millions de dollars) | |||
---|---|---|---|---|---|
Budget principal des d�penses |
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
||
Services internes | 141,9 | 116,2 | 118,6 | 155,3 | 160,7 |
Total | 141,9 | 116,2 | 118,6 | 155,3 | 160,7 |
En 2010-2011, dans le cadre de la deuxi�me ann�e du Plan d’action �conomique du Canada (PAEC), le gouvernement f�d�ral a octroy� 14,2 millions de dollars � l’ACIA. En outre, un surplus de 1,8 million de dollars dans les fonds vers�s au titre du PAEC en 2009-2010 a �t� report� � 2010-2011, car certains projets entrepris pendant le premier exercice se sont poursuivis dans le deuxi�me. Par cons�quent, en 2010-2011, le budget total de cette initiative se chiffrait � 16 millions de dollars.
De fa�on g�n�rale, les d�penses de l’ACIA ont augment� de 2008-2009 � 2010-2011. Cette augmentation r�sulte principalement de l’attribution de ressources suppl�mentaires au Plan d’action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation, des nouvelles ressources affect�es au Plan d’action �conomique du Canada (PAEC), de l’intervention du gouvernement � la suite de l’�closion de list�riose, de la fr�quence accrue des inspections dans les �tablissements de transformation des viandes, de la Strat�gie de reprise et d’expansion de l’industrie porcine ainsi que de la convention collective.
Vous trouverez des renseignements sur les d�penses vot�es et l�gislatives de l’ACIA dans les Comptes publics du Canada de 2010-2011 (Volume II), dont vous trouverez une version �lectronique � l’adresse suivante : http://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/recgen/txt/72-fra.html.
Le v�rificateur g�n�ral a �valu� l’information sur le rendement de l’Agence canadienne d’inspection des aliments pr�sent�e � la section 2 de ce rapport. Son �valuation ne fournit qu’un niveau d’assurance semblable � celui d’un examen, et n’est pas une v�rification. Le rapport d’�valuation du v�rificateur g�n�ral est pr�sent� avant l’information sur le rendement � la section 2.
Le v�rificateur g�n�ral a v�rifi� les �tats financiers de l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Ces �tats financiers ainsi que le rapport du v�rificateur sont pr�sent�s � la section 3.
Le v�rificateur g�n�ral n’a pas �valu� ni v�rifi� d’autres sections du rapport.
Conform�ment � la Politique sur la structure de la gestion, des ressources et des r�sultats (SGRR) du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor (SCT), le cadre de planification et d’�tablissement de rapports de l’ACIA s’appuie sur les r�sultats strat�giques, une AAP et le cadre de gouvernance connexe. L’AAP s’aligne sur les r�sultats du GC et tient compte des cons�quences de plusieurs facteurs, y compris l’environnement mondial et national, les priorit�s du gouvernement, les risques strat�giques de l’ACIA, sa capacit� en ressources humaines et financi�res, son rendement ant�rieur et les le�ons apprises.
Ce rapport sur le rendement souligne les principales r�alisations, et rend compte des progr�s r�alis�s dans l’avancement des plans et des priorit�s �tablis dans le RPP de 2010-2011 de l’ACIA. Sous chacun des r�sultats strat�giques et des activit�s de programme, le rendement est d�clar� sur les initiatives sp�ciales, les strat�gies d’att�nuation des risques et les activit�s permanentes en mettant au premier plan les cons�quences pour les Canadiens.
La section 2.2 de ce rapport d�crit l’information sur le rendement (points saillants, d�fis et le�ons apprises) et les r�sultats pr�vus pour chaque r�sultat strat�gique mesur� en fonction des objectifs, en utilisant les indicateurs de conformit� et autres indicateurs de rendement pertinents.
Vu la complexit� et la variabilit� inh�rente des secteurs de la production, de la transformation et de la distribution agricoles, agroalimentaires, foresti�res et des p�ches, la m�thode d’�valuation varie selon le groupe de produits. L’ACIA utilise divers outils pour surveiller et promouvoir la conformit�, comme des inspections, des v�rifications, de l’�chantillonnage de produits et des analyses. Elle utilise des m�thodes fond�es sur les risques, qui ciblent les domaines o� le risque est le plus �lev�. Par exemple, elle concentre ses efforts sur les syst�mes, les processus et les installations qui ont un effet direct sur la salubrit� des aliments. Les taux de conformit� sont un indicateur de la mesure dans laquelle les parties r�glement�es ont respect� les lois et les r�glements f�d�raux. Quand un contexte environnemental plus g�n�ral est pris en compte, les tendances annuelles au chapitre de la conformit� d’un secteur en disent plus long sur son v�ritable rendement que son taux de conformit� absolu pour une ann�e donn�e. Pour obtenir des d�tails sur l’�valuation de la conformit�, consultez la section 4.3.
Les objectifs de rendement qualitatifs ou quantitatifs servent de fondement pour mesurer le rendement des parties r�glement�es et de l’ACIA selon leur degr� d’atteinte des r�sultats pr�vus. Les objectifs �tablis dans ce rapport visent les secteurs de programme essentiels, et reposent sur des moyennes historiques du rendement r�el ou sur les r�sultats pr�vus des programmes en place qui portent fruit (p. ex. le taux de conformit� de l’industrie aux normes r�glementaires). L’ACIA a �valu� le degr� d’atteinte ou de d�passement du rendement pr�vu, et analys� les cas o� le rendement avait rat� l’objectif fix�. Les objectifs des programmes de surveillance des activit�s diff�rent de ceux des programmes ax�s sur des secteurs de non-conformit� particuliers. En ce qui a trait aux taux de conformit�, l’ACIA consid�re un rendement de +/- 1 % comme atteint. Les r�sultats ont �t� arrondis au point de pourcentage inf�rieur le plus pr�s, au besoin.
En 2008-2009, dans le cadre d’un long processus visant l’am�lioration globale de l’�valuation du rendement et des rapports connexes, l’ACIA a lanc� la Solution de production de rapports sur la gestion du rendement (SPRGR). Cet outil de gestion utilis� par l’Agence enti�re lui permettra d’am�liorer la production de ses rapports, la surveillance de son rendement et les rapports connexes, ainsi que sa prise de d�cisions �clair�es � tous les niveaux. Une fois sa mise en œuvre termin�e, la SPRGR facilitera la production des documents de l’Agence comme le Rapport sur les plans et les priorit�s (RPP), le Rapport minist�riel sur le rendement (RMR), le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) ainsi que l’architecture des activit�s de programme (AAP) et le cadre de mesure du rendement (CMR) connexe. En 2010-2011, les programmes de sant� animale et d’hygi�ne des viandes ont �t� mis en œuvre progressivement, portant � six le nombre total de programmes mis en œuvre depuis la cr�ation du projet. Ces six programmes comptent pour 42 % des d�penses de l’ACIA, si l’on fait abstraction des services internes. Qui plus est, en 2010-2011, l’ACIA a �tabli et test� avec succ�s une carte de pointage relative � son nouveau CMR de 2011-2012.
2.1.2.1 Qualit� des donn�es
Pour 2010-2011, l’ACIA a attribu� une cote � chaque indicateur des r�sultats li�s au rendement du RMR de l’ACIA en fonction de la qualit� des donn�es utilis�es pour calculer les r�sultats. Ces cotes permettent d’�valuer raisonnablement la fiabilit� et les limites de l’information sur le rendement de l’ACIA. Pour chaque indicateur, l’ACIA a suivi une m�thode uniforme d’�valuation des donn�es et des processus qu’elle a utilis�s afin de calculer les r�sultats li�s � son rendement.
L’information sur les m�thodes et donn�es servant � calculer les r�sultats li�s au rendement est utilis�e pour confirmer que les renseignements fournis par l’ACIA dans son RMR sont valables, fiables, �quitables et �tay�s par des preuves suffisantes. De plus, c’est sur cette information que repose l’�tablissement des cotes de qualit� des donn�es de chaque indicateur. Ces cotes sont fond�es sur l’�valuation des syst�mes et des processus utilis�s pour g�rer les donn�es et calculer les r�sultats li�s au rendement � partir des donn�es.
L’ACIA attribue � chaque indicateur l’une des trois cotes suivantes, soit la cote � Confiance �lev�e �, � Confiance mod�r�e � ou � Confiance faible �, dont vous pouvez lire les descriptions ci-dessous. Les indicateurs et leurs cotes sont pr�sent�s dans les tableaux sur le rendement � la section 2.2.
Cotes de qualit� des donn�es | |
---|---|
Confiance �lev�e | Cette cote signifie que l’ACIA utilise des syst�mes et des m�thodes fiables pour stocker et g�rer les donn�es qu’elle utilise afin de calculer ses r�sultats li�s � son rendement ainsi que pour calculer ces r�sultats. |
Confiance mod�r�e | Cette cote signifie que la plupart du temps, l’ACIA utilise des syst�mes et des m�thodes fiables pour stocker et g�rer les donn�es qu’elle utilise afin de calculer ses r�sultats li�s � son rendement ainsi que pour calculer ces r�sultats. |
Confiance faible | Cette cote signifie qu’il y a des lacunes dans la fiabilit� des sources de donn�es ou des r�sultats li�s au rendement : pour obtenir ses donn�es et calculer ses r�sultats, l’ACIA utilise des syst�mes et des m�thodes qui ne permettent pas d’obtenir des donn�es fiables. |
Comme elle contribue � l’approche int�gr�e du GC visant la sant� de la population, l’Agence, en collaboration avec ses partenaires f�d�raux ainsi que les administrations provinciales, territoriales et municipales, prot�ge les Canadiens contre les risques pour la sant� d’origine alimentaire �vitables et contre ceux associ�s aux maladies animales transmissibles aux humains. Le travail de l’ACIA visant � atteindre ce r�sultat strat�gique est guid� par les cinq priorit�s suivantes :
Bien que le travail r�alis� dans le cadre des activit�s de programme Risques li�s � la salubrit� des aliments et � la nutrition et Risques li�s aux zoonoses soit principalement ax� sur les secteurs de risque des dangers d’origine alimentaire et des cas et �closions de zoonoses4, il favorise aussi les autres secteurs de risque susmentionn�s.
Description de l’activit� de programme
Les responsables des programmes de gestion des risques li�s � la salubrit� des aliments et � la nutrition collaborent avec les organismes et les partenaires f�d�raux, provinciaux et municipaux afin d’am�liorer la sant� g�n�rale des Canadiens. Leur contribution principale � ces efforts consiste � att�nuer et � g�rer les risques et les menaces d�lib�r�es au chapitre des aliments et des syst�mes de production alimentaire. Ils s’assurent �galement que les consommateurs disposent des renseignements ad�quats pour faire des choix �clair�s en mati�re d’aliments salubres. Pour ce faire, ils �laborent et ex�cutent des programmes qui visent � assurer l’exactitude des renseignements relatifs � la salubrit� des aliments et � la nutrition. En outre, ils �laborent et ex�cutent des programmes et des services afin de prot�ger les Canadiens contre les risques �vitables sur le plan de la salubrit� des aliments, au moyen de la gestion efficace des urgences touchant la salubrit� alimentaire, ainsi que de la sensibilisation du public et la contribution � la salubrit� des aliments import�s et de production nationale.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
299,4 | 307,6 | 301,5 |
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
2 975 | 3 063 | 88 |
Les d�penses r�elles ont augment� de 31 millions de dollars depuis l’exercice pr�c�dent (elles se chiffraient alors � 270,5 millions de dollars). Cette augmentation est principalement attribuable aux nouveaux fonds re�us pour augmenter la fr�quence des inspections dans les �tablissements de transformation des viandes (9,6 millions de dollars) ainsi qu’� l’attribution de ressources suppl�mentaires � la lutte contre la list�riose (7,9 millions de dollars), au Plan d’action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires (9,9 millions de dollars) et au Plan d’action �conomique du Canada (4 millions de dollars).
Le tableau ci-dessous comprend les r�sultats attendus, les indicateurs de rendement et les objectifs de l’ACIA relativement � l’activit� de programme sur les risques li�s � la salubrit� des aliments et � la nutrition. Pour de plus amples renseignements, y compris les r�sultats des p�riodes de rapport ant�rieures, veuillez consulter le sommaire des indicateurs de rendement � la section 4.1. Les r�sultats ont �t� arrondis au point de pourcentage inf�rieur le plus pr�s, au besoin.
R�sultats attendus | Indicateurs de rendement* | Objectifs | �tat du rendement | �valuation de la qualit� des donn�es* | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Les risques associ�s aux aliments, y compris � la nutrition, sont ma�tris�s et demeurent dans des limites acceptables | Mesure dans laquelle les �tablissements agr��s au f�d�ral qui sont inspect�s respectent les exigences f�d�rales en mati�re de salubrit� des aliments | Taux de conformit� ≥ � 98 % | Viandes | 96 % | Non atteint | Confiance mod�r�e |
Poissons et produits de la mer | 99 % | Atteint | Confiance �lev�e | |||
Produits transform�s | 100 % | Atteint | Confiance mod�r�e | |||
Produits laitiers | 100 % | Atteint | Confiance mod�r�e | |||
Oeufs en coquille | 99 % | Atteint | Confiance mod�r�e | |||
Mesure dans laquelle les produits alimentaires import�s et produits au pays satisfont aux exigences f�d�rales relatives aux r�sidus chimiques | Taux de conformit� ≥ � 95 % | Viandes | 97 % | Atteint | Confiance mod�r�e | |
Poissons et produits de la mer | 95 % | Atteint | Confiance �lev�e | |||
Fruits et l�gumes frais | 97 % | Atteint | Confiance mod�r�e | |||
Produits transform�s | 99 % | Atteint | Confiance mod�r�e | |||
Miel** | 70 % | Non atteint | Confiance mod�r�e | |||
Oeufs en coquille | 94 % | Non atteint | Confiance mod�r�e | |||
Produits laitiers | 98 % | Atteint | Confiance mod�r�e | |||
Temps n�cessaire pour la diffusion d’un avertissement au public concernant un rappel de cat�gorie I | 100 % des avertissements sont diffus�s dans les 24 heures suivant une d�cision de rappel. | 100 % | Atteint | Confiance �lev�e | ||
Mesure dans laquelle l’information nutritionnelle sur les produits alimentaires non agr��s inspect�s est exacte5 | Au moins 80 % des produits alimentaires inspect�s pr�sentent une information nutritionnelle exacte. | 76 % | Non atteint | Confiance �lev�e |
* Pour de plus amples renseignements sur l’�valuation des donn�es et les limites des indicateurs de rendement de l’ACIA, veuillez consulter la section 2.1.2.1.
** La faible cote attribu�e au miel est expliqu�e dans la section Sommaire du rendement et analyse de l’activit� de programme.
Portail sur la Salubrit� des aliments : http://www.salubritedesaliments.gc.ca
La salubrit� des aliments avant tout — Mesures en lien avec Listeria : http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/transp/prog/progf.shtml
Centre des consommateurs de l’ACIA : http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/concen/concenf.shtml
Rappels d’aliments et alertes � l’allergie : http://www.inspection.gc.ca/francais/corpaffr/recarapp/recaltocf.shtml
PAASPAC : http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/concen/concengov/govplanf.shtml
Canadiens en Sant� : http://www.canadiensensante.gc.ca/index-fra.php
Sommaire du rendement, tendances et m�thodes de mise en conformit�
Viandes – Taux de conformit� de 96 % – Non atteint
L’ACIA n’a pas atteint son objectif en 2010-2011. Elle a effectu� des inspections dans des �tablissements de transformation de la viande en utilisant le nouveau syst�me de v�rification de la conformit� (SVC) et la nouvelle politique sur l’application de la loi relativement aux viandes. Ce niveau de conformit� est le m�me que celui de l’exercice pr�c�dent, soit 2009-2010, car l’industrie comprend de mieux en mieux le syst�me, et gr�ce � la mise en œuvre de la politique d�finie sur l’application de la loi en 2008-2009. Le programme d’inspection des viandes comporte des �l�ments uniques comme l’Analyse des dangers et la ma�trise des points critiques (obligatoire) ainsi que les exigences sur l’abattage et sur le march� d’exportation. Il comporte donc davantage d’activit�s d’inspection particuli�res et d�finies dans le cadre du SVC. L’ACIA continue de communiquer et de travailler avec l’industrie pour l’aider � mieux comprendre ces exigences et les politiques connexes du SVC. L’ACIA souhaite augmenter le taux de conformit� gr�ce � des activit�s de communication et d’information continues, et demeurer vigilante en effectuant des inspections et en appliquant les normes d�finies.
Poissons et produits de la mer – Taux de conformit� de 99 % – Atteint
L’ACIA atteint toujours son objectif en ce qui concerne les poissons et les produits de la mer. Une phase de mise en œuvre initiale des exigences accrues d’exploitation que doivent respecter les �tablissements selon les annexes I et II a �t� lanc�e, et l’industrie s’emploie � respecter ces exigences.
Produits transform�s – Taux de conformit� de 100 % – Atteint
Depuis la publication du Manuel d’inspection des �tablissements – produits transform�s (MIEPT) en 2008, les industries ont continu� d’am�liorer leurs �tablissements. En outre, la formation sur les nouvelles proc�dures et directives li�es aux inspections a permis une am�lioration de l’efficacit� des interventions dans les cas de non-conformit�.
Produits laitiers – Taux de conformit� de 100 % – Atteint
Quinze des 162 �tablissements de l’industrie laiti�re inspect�s de fa�on approfondie ont montr�, au moment de leur premi�re inspection, des lacunes li�es � la cat�gorie I susceptibles d’avoir des cons�quences sur la sant� et la s�curit�. Il a toutefois �t� �tabli que tous les �tablissements satisfaisaient aux exigences de la cat�gorie I apr�s leur premi�re visite de suivi. L’ACIA continue de renforcer ses relations avec l’industrie en collaborant avec elle pour favoriser une meilleure compr�hension des exigences en mati�re d’inspection et de salubrit� des aliments.
Oeufs en coquille – Taux de conformit� de 99 % – Atteint
L’Agence a d�pass� son objectif de rendement pour cet indicateur. Gr�ce � son travail sur le terrain avec les sp�cialistes et les inspecteurs des œufs, elle continue de renforcer ses relations avec l’industrie en collaborant avec elle pour favoriser une meilleure compr�hension des exigences en mati�re d’inspection et de salubrit� des aliments.
M�thodes d’�valuation de la conformit�
Une m�thode de surveillance6 est utilis�e pour �valuer la conformit� de toutes les marchandises avec cet indicateur. Les r�sultats des �valuations de la conformit� sont calcul�s au cours de la premi�re inspection, v�rification ou visite de suivi.
En g�n�ral, l’ACIA a atteint ou d�pass� ses objectifs dans tous les domaines, sauf ceux du miel et des œufs en coquille.
Viandes – Taux de conformit� de 97 % – Atteint
Poissons et produits de la mer – Taux de conformit� de 95 % – Atteint
Fruits et l�gumes frais – Taux de conformit� de 97 % – Atteint
Produits transform�s – Taux de conformit� de 99 % – Atteint
Miel – Taux de conformit� de 70 % – Non atteint
Oeufs en coquille – Taux de conformit� de 94 % – Non atteint
Produits laitiers – Taux de conformit� de 98 % – Atteint
M�thodes d’�valuation de la conformit�
En 2010-2011, l’ACIA a g�r� efficacement la diffusion de 131 avertissements au public concernant des rappels de cat�gorie I en raison de risques associ�s � des aliments. Tous les avertissements ont �t� diffus�s dans les 24 heures suivant une d�claration de rappel.
Exactitude de l’information nutritionnelle – Taux de conformit� de 76 % – Non atteint
En plus d’atteindre les r�sultats li�s au rendement r�sum�s au tableau 2-2, l’ACIA a atteint les r�sultats suivants dans le cadre de l’activit� de programme sur les risques li�s � la salubrit� des aliments et � la nutrition :
En r�ponse aux recommandations formul�es dans le Rapport de l’enqu�teure ind�pendante sur l’�closion de list�riose de 2008, l’ACIA a modifi� des programmes et directives relatifs � la salubrit� des aliments qui visent � am�liorer et � renforcer les processus et proc�dures actuels. L’Agence a dirig� les efforts visant � appliquer 25 des 57 recommandations, et a pris les mesures n�cessaires. Elle doit consacrer des efforts � moyen et � long terme pour cinq recommandations (les recommandations nos 9, 10, 31, 33 et 34). Elle a presque fini d’appliquer certaines d’entre elles et progresse dans la mise en œuvre des autres gr�ce aux investissements du budget de 2011. Entre autres progr�s � l’�gard de ces 25 recommandations, elle a :
Le PAASPAC du gouvernement du Canada vise � favoriser une pr�vention active des risques li�s � la salubrit� des aliments afin de mieux les cerner, une surveillance cibl�e (et, de ce fait, l’inspection am�lior�e des secteurs alimentaires pr�sentant de grands risques) ainsi que des interventions rapides en cas de probl�me. En 2010-2011, dans le cadre de ce plan, l’ACIA a pris les mesures suivantes :
L’ACIA est r�solue � renforcer constamment ses programmes pour que les Canadiens continuent d’avoir une grande confiance dans le syst�me canadien de salubrit� des aliments. En 2010-2011, elle a commenc� � mettre l’accent sur la n�cessit� d’am�liorer ce syst�me en prenant en compte les int�r�ts du gouvernement, des consommateurs et de l’industrie. � cette fin, l’ACIA a :
Parmi les points saillants du rendement des activit�s continues dans le cadre des risques li�s � la salubrit� des aliments et � la nutrition, citons :
Plus de 70 % des produits alimentaires import�s au Canada entrent dans la cat�gorie des aliments non agr��s au f�d�ral. Ces produits comprennent les produits de boulangerie, les ingr�dients, les aliments pour b�b�s, les boissons alcoolis�es et les huiles v�g�tales. Les produits import�s qui n’entrent pas dans cette cat�gorie comprennent les œufs entiers et transform�s, les produits laitiers, le miel, les fruits et l�gumes frais et transform�s, le poisson et les viandes.
Avant la fin de 2010-2011, l’ACIA a g�r� plus de 200 cas de rappel d’aliments, envoy� des avis de rappel et des alertes � l’allergie � 47 500 abonn�s � travers son service d’avis par courriel, et attir� plus de 1 800 abonn�s sur Twitter.
En 2010-2011, l’ACIA a effectu� une v�rification interne de sa gestion de la salubrit� des aliments import�s afin de garantir � la haute direction qu’elle visait, en concevant, organisant et exer�ant ses activit�s li�es aux aliments import�s, des objectifs en mati�re de salubrit� des aliments. Entre autres conclusions, � l’issue de cette v�rification, elle a cern� des d�fis � relever en mati�re de coordination et de planification uniforme de ses programmes de salubrit� des aliments. Par cons�quent, quelques-unes des principales recommandations formul�es dans le rapport de v�rification portaient sur deux n�cessit�s pour l’Agence. La premi�re consistait � suivre une m�thode concert�e de planification et de r�alisation des programmes ainsi que de production de rapports connexes; la deuxi�me, � renforcer sa structure de gouvernance pour exercer une surveillance ainsi que clarifier les responsabilit�s et les harmoniser de nouveau avec ses besoins op�rationnels tout en simplifiant la prise de ses d�cisions. Pour y parvenir, l’Agence s’est dot�e en 2010-2011 d’un nouveau cadre de gouvernance ax� sur les priorit�s de ses secteurs d’activit� (salubrit� des aliments, sant� des animaux et protection des v�g�taux). Harmonis� avec l’architecture des activit�s de programme de l’Agence, ce cadre renforce davantage les liens entre les fonctions relatives � la conception, � la r�alisation et aux politiques des programmes afin de permettre l’am�lioration de la planification des activit�s, de la surveillance du rendement, de la production des rapports et de la gestion des ressources.
Les comit�s des secteurs de la salubrit� des aliments, de la sant� des animaux et de la protection des v�g�taux offrent � tous les membres de l’Agence une tribune pour discuter de gestion horizontale. Les priorit�s et les plans �tablis pour ces secteurs servent de fondement pour la pr�paration des plans de travail annuels approuv�s en vue des activit�s d’ex�cution op�rationnelle, d’application de la loi et de v�rification de la conformit�.
Une autre le�on apprise concerne l’initiative du PAASPA. La grande port�e et la vitesse accrue de ce plan pr�sentaient des d�fis pour l’Agence relativement au respect de ses engagements en mati�re de surveillance et de production de rapports. Pour r�gler cette question, elle a pris diverses mesures afin d’approfondir la gestion de ses projets � l’�chelle de l’organisation. L’�quipe du PAASPA a notamment : commenc� � demander des approbations officielles de la haute direction � toutes les �tapes des projets, �tabli une structure simplifi�e de gouvernance des projets pour veiller � ce que les probl�mes soient signal�s et r�gl�s rapidement, pr�par� une formation sur la gestion des projets, cr�� des outils permettant de d�finir clairement les plans de travail, et am�lior� la production des rapports sur les projets en mettant l’accent sur les principaux risques, la port�e des projets, les �ch�ances et les comptes rendus des d�penses. Ces mesures ont �t� tr�s utiles pour la gestion du PAASPA et de nombreux autres projets.
Description de l’activit� de programme
Les responsables des programmes de gestion des risques li�s aux zoonoses collaborent avec les organismes et les partenaires f�d�raux et provinciaux afin d’am�liorer la sant� g�n�rale des Canadiens. Leur contribution principale � ces efforts consiste � prot�ger les Canadiens contre les maladies transmissibles ou potentiellement transmissibles des animaux aux humains. Les risques li�s aux zoonoses sont g�r�s et att�nu�s gr�ce � l’�laboration et � l’ex�cution de programmes et de services qui sont ax�s sur la sant� animale et con�us pour pr�venir et limiter la propagation des zoonoses, sensibiliser le public et faciliter les inspections, la surveillance et les analyses.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
67,8 | 68,4 | 62,1 |
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
561 | 515 | (46) |
Les d�penses r�elles ont diminu� de 21,2 millions de dollars par rapport � 2009-2010 (83,3 millions de dollars). Cette diminution s’explique en partie par les mesures de pr�paration et d’intervention li�es � la grippe A (H1N1), qui ont �t� financ�es pendant une ann�e seulement (2009-2010). Le reste de la diminution est li� � d’autres rajustements de l’ACIA.
Le tableau ci-dessous comprend les r�sultats attendus, les indicateurs de rendement et les objectifs de l’ACIA relativement � l’activit� de programme sur les risques li�s aux zoonoses. Pour de plus amples renseignements, y compris les r�sultats des p�riodes de rapport ant�rieures, veuillez consulter le sommaire des indicateurs de rendement � la section 4.1. Les r�sultats ont �t� arrondis au point de pourcentage inf�rieur le plus pr�s, au besoin.
R�sultat pr�vu | Indicateurs de rendement* | Objectifs | �tat du rendement | �valuation de la qualit� des donn�es* | |
---|---|---|---|---|---|
Les risques de transmission de maladies animales aux humains sont g�r�s dans des limites acceptables | Nombre de cas d’influenza aviaire qui surviennent en dehors de la zone de contr�le initiale | Aucune propagation de la maladie au-del� de la zone de contr�le initiale | Aucune propagation | Atteint | Confiance mod�r�e |
* Pour de plus amples renseignements sur l’�valuation des donn�es et les limites des indicateurs de rendement de l’ACIA, veuillez consulter la section 2.1.2.1.
Programme sur l’influenza aviaire : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/disemala/avflu/avfluf.shtml
Maladies animales : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/disemala/disemalaf.shtml
Sommaire du rendement, tendances et m�thodes de mise en conformit�
Le seul cas d’introduction d’influenza aviaire au Canada en 2010-2011 �tait un cas d’influenza aviaire � d�claration obligatoire faiblement pathog�ne (IADOFP). En novembre 2010, une zone de contr�le initiale de 5 km avait �t� cr��e dans le cadre de l’intervention d’urgence de l’ACIA, et la maladie ne s’�tait pas propag�e en dehors de la zone.
En plus d’atteindre les r�sultats li�s au rendement r�sum�s au tableau 2-3, l’ACIA a atteint les r�sultats suivants dans le cadre de l’activit� de programme sur les risques li�s aux zoonoses :
L’ACIA s’engage � collaborer avec ses partenaires et les intervenants afin de mieux anticiper, pr�venir, d�tecter et g�rer les risques et les urgences li�s � la sant� animale. Ces collaborations visent � r�duire les possibilit�s d’introduction d’une menace pour la sant� animale, � r�duire le temps n�cessaire pour cerner et contrer la menace, � maximiser la participation des intervenants � la gestion efficace de la menace, et � r�duire le temps n�cessaire au r�tablissement � la suite d’une telle menace. En 2010-2011, l’ACIA a :
L’ACIA a continu� de surveiller le niveau d’enc�phalopathie spongiforme bovine (ESB) et l’efficacit� des mesures prises pour la contr�ler au sein d’une population bovine domestique. Plus particuli�rement, l’ACIA a :
Parmi les points saillants du rendement des activit�s continues dans le cadre des risques li�s aux zoonoses, citons :
L’ACIA s’engage � transmettre rapidement les renseignements visant � r�duire les risques associ�s aux maladies animales. Pour mieux communiquer avec les producteurs et les fermiers de la nouvelle g�n�ration, l’ACIA a lanc� un compte Twitter sur la sant� animale, particip� � plus de 30 conf�rences et expositions agricoles, plac� des publicit�s cibl�es en ligne, et mis sur pied des partenariats strat�giques avec des organisations 4-H nationales et provinciales.
La communication et la collaboration entre plusieurs partenaires pendant une �pid�mie d’IADOFP d�tect�e au sein d’une vol�e de dinde canadienne en 2010 ont permis une r�solution efficace et rapide du probl�me. De plus, elles ont servi � prouver que la collaboration de plusieurs partenaires au contr�le d’une maladie peut �tre exerc�e en temps r�el.
Gr�ce aux le�ons apprises des �pid�mies d’IA pass�es, l’ACIA a ax� ses efforts sur l’am�lioration de la communication et de la collaboration entre les diff�rents niveaux du gouvernement et les partenaires de l’industrie, afin d’am�liorer la clart� du processus et de d�finir les r�les. L’ACIA a pu am�liorer la collaboration avec ses partenaires provinciaux, y compris les laboratoires provinciaux, le personnel des op�rations r�gionales, et le Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE). L’am�lioration des relations avec les intervenants a permis � l’ACIA de d�finir clairement, � l’aide de ses partenaires, des r�les et des processus li�s � d’�ventuelles �pid�mies.
Par cons�quent, pendant l’�pid�mie de 2010, chaque partie a pu travailler rapidement et efficacement � contrer l’�pid�mie gr�ce aux relations d�j� �tablies, y compris avec le R�seau canadien de surveillance zoosanitaire et le Centre canadien coop�ratif de la sant� de la faune. Ces types de r�sultats ne sont possibles que par l’�tablissement d’ententes de collaboration entre plusieurs partenaires, et ont servi � affirmer les mesures mises en place pour relever les d�fis ant�rieurs.
Les programmes de l’ACIA visent � prot�ger les cultures, les for�ts, le b�tail, les esp�ces aquatiques et la faune du Canada contre les maladies et les parasites r�glement�s, � pr�venir l’introduction dans les syst�mes de production des animaux et des v�g�taux de contaminants susceptibles d’avoir un effet sur les aliments pour humains ou l’environnement, et � �valuer la durabilit� environnementale des nouveaux produits issus de technologies habilitantes, comme la biotechnologie, ainsi que leurs r�percussions sur la biodiversit�. Gr�ce au travail effectu� dans ces domaines, les Canadiens gardent confiance dans la qualit� des plantes et des produits v�g�taux, ainsi qu’en l’acc�s aux march�s d’exportation des produits canadiens. Le travail de l’ACIA visant � atteindre ce r�sultat strat�gique est guid� par les cinq priorit�s suivantes :
Bien que le travail r�alis� dans le cadre d’activit�s de programme comme Risques pour la sant� animale et syst�mes de production, Risques li�s � la protection des v�g�taux et syst�mes de production, et Protection de la biodiversit�, soit principalement ax� sur les secteurs de risque tels que Parasites d’animaux, phytoravageurs et maladies animales et v�g�tales, il favorise aussi les autres secteurs de risque susmentionn�s.
Description de l’activit� de programme
La protection des ressources animales fait partie int�grante de l’approvisionnement alimentaire canadien et elle est essentielle au bien-�tre de tous les Canadiens. Les programmes de protection de la sant� des animaux et des syst�mes de production jouent un r�le important dans l’att�nuation et la gestion des risques en prot�geant les animaux du Canada (y compris le b�tail et les esp�ces aquatiques) contre les maladies et les parasites r�glement�s, y compris les menaces d�lib�r�es visant les ressources. En outre, des programmes et des services sont �labor�s et ex�cut�s pour prot�ger les ressources animales, les aliments pour animaux et les produits animaux canadiens, ainsi que g�rer efficacement les urgences li�es aux maladies animales. La r�putation du Canada en tant que pays exempt de certaines maladies graves vient accro�tre consid�rablement la confiance du public � l’�gard des animaux, des syst�mes de production, des produits d’origine animale et de leurs sous- produits.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
87,1 | 91,7 | 77,1 |
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
792 | 700 | (92) |
Le tableau ci-dessous comprend les r�sultats attendus, les indicateurs de rendement et les objectifs de l’ACIA relativement � l’activit� de programme sur les risques pour la sant� animale et les syst�mes de production. Pour de plus amples renseignements, y compris les r�sultats des p�riodes de rapport ant�rieures, veuillez consulter le sommaire des indicateurs de rendement � la section 4.1. Les r�sultats ont �t� arrondis au point de pourcentage inf�rieur le plus pr�s, au besoin.
R�sultats attendus | Indicateurs de rendement* | Objectifs | �tat du rendement | �valuation de la qualit� des donn�es* | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Les risques pour les ressources animales sont g�r�s dans les limites acceptables | Mesure dans laquelle les donn�es de l’ACIA r�v�lent l’introduction au Canada de maladies animales exotiques r�glement�es par des voies plus particuli�rement vis�es par r�glement | Aucune preuve confirm�e par les donn�es de l’ACIA que des maladies animales exotiques r�glement�es ont �t� introduites au Canada par des voies plus particuli�rement vis�es par r�glement | Aucune preuve | Atteint | Confiance mod�r�e | |
Mesure dans laquelle les donn�es de l’ACIA r�v�lent la propagation de maladies animales exotiques r�glement�es introduites au Canada pendant l’exercice en cours | Aucune preuve confirm�e par les donn�es de l’ACIA que des maladies animales exotiques r�glement�es se sont pro�pag�es au-del� de la zone de contr�le initiale | Aucune preuve | Atteint | Confiance mod�r�e | ||
Mesure dans laquelle les entreprises d’�quarrissage et les provenderies inspect�es fonctionnent sans s’�carter de fa�on majeure du R�glement sur les aliments du b�tail ni du R�glement sur la sant� des animaux (renforcement de l’interdiction frap�pant les aliments du b�tail)9 | Taux de conformit� ≥ � 95 % | Entreprises d’�quarrissage | 98 % | Atteint | Confiance �lev�e | |
Provenderies | 80 % | Non atteint | Confiance �lev�e |
* Pour de plus amples renseignements sur l’�valuation des donn�es et les limites des indicateurs de rendement de l’ACIA, veuillez consulter la section 2.1.2.1.
Programmes sur la sant� animale : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/animaf.shtml
Sommaire du rendement, tendances et m�thodes de mise en conformit�
Le seul cas d’introduction d’une maladie animale exotique r�glement�e au Canada en 2010-2011 �tait un cas d’influenza aviaire � d�claration obligatoire faiblement pathog�ne (IADOFP), en novembre 2010. L’ACIA a r�ussi � endiguer l’�pid�mie en f�vrier 2011. Ses donn�es montrent qu’elle ne s’est pas introduite au Canada par des voies plus particuli�rement vis�es par r�glement. Les voies non vis�es par r�glement comprennent les situations ind�pendantes de la volont� de l’ACIA, comme des oiseaux sauvages qui introduisent le virus de l’influenza aviaire dans une population de volaille domestique, par contact direct ou indirect. Afin d’�viter ces situations et tout autre risque similaire, l’ACIA encourage les producteurs avicoles � augmenter leurs mesures de bios�curit�, en plus de leur fournir des lignes directrices et des normes en la mati�re.
Le seul cas d’introduction d’une maladie animale exotique r�glement�e au Canada en 2010-2011 �tait un cas d’IADOFP, en novembre 2010. La maladie a �t� endigu�e � l’int�rieur de la zone de contr�le initiale, et ne s’est donc pas propag�e.
Provenderies : conformit� � 80 % – Non-atteint
Entreprises d’�quarrissage : conformit� � 98 % – Atteint
M�thodes d’�valuation de la conformit�
En plus d’atteindre les r�sultats li�s au rendement r�sum�s au tableau 2-4, l’ACIA a atteint les r�sultats suivants dans le cadre de l’activit� de programme sur les risques pour la sant� animale et les syst�mes de production :
L’ACIA a continu� de moderniser ses r�glements et ses normes afin de mieux s’assurer que son travail respecte les normes en constante �volution de l’industrie. En 2010-2011, l’ACIA a :
La tra�abilit� est la capacit� de suivre un produit ou un groupe de produits (y compris des animaux, des plantes, des produits alimentaires et des facteurs de production agricoles) d’un point � l’autre d’une cha�ne d’approvisionnement. Si un probl�me est d�tect� (�pid�mie, facteur agricole contamin�, etc.), cette capacit� permet � l’ACIA de mieux cerner la source et l’�tendue du probl�me (o� s’est trouv� l’animal malade, la plante ou le produit alimentaire) et d’att�nuer les r�percussions de la situation afin d’intervenir de fa�on cibl�e, efficiente et efficace. L’ACIA cherche � am�liorer et � �largir le programme de tra�abilit� existant conform�ment � la Loi sur la sant� des animaux. Par exemple, en 2010-2011 l’ACIA a :
L’ACIA a aussi continu� d’assurer la protection des animaux contre les dangers de maladies, et de se pr�parer en cons�quence. En 2010-2011, l’ACIA a :
L’ACIA cherche � prot�ger la sant� des animaux canadiens dans un environnement ouvert et collaboratif, en travaillant avec des partenaires de l’industrie et d’autres administrations gouvernementales pour favoriser la participation et la responsabilisation des producteurs, att�nuer les risques de maladie, et maintenir l’acc�s au march�. Des am�liorations continues aux activit�s d’assurance de la conformit� et d’application des lois, r�gies par les principes d’�quit�, d’impartialit� et de transparence, augmentent la capacit� de l’ACIA � g�rer et � appliquer les lois et les r�glements li�s � la sant� animale. En 2010-2011, l’ACIA a :
Parmi les points saillants du rendement des activit�s continues dans le cadre des risques pour la sant� animale et des syst�mes de production, citons :
Gr�ce � la r�vision de r�glements � l’appui du PNSSA, l’ACIA a maintenant le pouvoir de recevoir et de traiter tout cas suspect ou confirm� li� aux 20 maladies � d�claration obligatoire et aux 15 maladies � notification imm�diate touchant les animaux aquatiques.
En 2010, la pr�sence de signes cliniques sugg�rant une �pid�mie de FA a amen� l’ACIA � enqu�ter sur un industriel de la viande canadien. Bien qu’� la suite des analyses en laboratoire, aucune trace de FA (ou de toute autre maladie v�siculeuse du porc) n’ait �t� trouv�e, l’incident a permis � l’ACIA d’envisager la possibilit� qu’un tel cas puisse �tre d�tect� au Canada. L’ACIA a effectu�, entre autres, une �valuation apr�s l’incident, ce qui lui a permis de d�finir un certain nombre d’enjeux auxquels il fallait s’attarder. � la suite de cette �valuation, un atelier sur la FA a eu lieu au d�but de mars 2011 afin de d�finir les r�les et les responsabilit�s relativement � l’intervention dans les 24 � 48 heures suivant un cas suspect de FA. Ci-dessous sont certains principaux domaines d�finis par l’�valuation et l’atelier qui n�cessitent une intervention :
Description de l’activit� de programme :
La protection des ressources v�g�tales fait partie int�grante de l’approvisionnement alimentaire canadien et est essentielle au bien-�tre de tous les Canadiens. Les programmes de protection des v�g�taux et des syst�mes de production jouent un r�le important dans l’att�nuation et la gestion des risques en prot�geant les ressources v�g�tales du Canada (y compris les r�coltes et les for�ts) contre les maladies et les ravageurs r�glement�s, y compris les menaces d�lib�r�es visant les ressources, et en r�glementant les produits agricoles. En outre, des programmes et des services sont �labor�s et ex�cut�s pour prot�ger les ressources v�g�tales, les engrais et les produits d’origine v�g�tale canadiens. La r�putation du Canada en tant que pays exempt de certaines maladies et de certains ravageurs graves vient accro�tre consid�rablement la confiance du public � l’�gard des v�g�taux, des syst�mes de production et des produits v�g�taux.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
61,3 | 70,5 | 68,3 |
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
660 | 687 | 27 |
Les d�penses r�elles ont diminu� de 21,4 millions de dollars par rapport � 2009-2010 (89,7 millions de dollars). Cette diminution est due en grande partie au financement ponctuel re�u en 2009-2010 pour le paiement des frais de litige, � la diminution des paiements d’indemnit� qui fluctuent chaque ann�e (2,2 millions de dollars), ainsi qu’� d’autres rajustements au sein de l’Agence.
Le tableau ci-dessous comprend les r�sultats attendus, les indicateurs de rendement et les objectifs de l’ACIA relativement � l’activit� de programme sur les risques li�s � la protection des v�g�taux et les syst�mes de production. De plus, il pr�sente les r�sultats de rendement pour 2010-2011 par rapport � ces attentes. Pour de plus amples renseignements, y compris les r�sultats des p�riodes de rapport ant�rieures, veuillez consulter le sommaire des indicateurs de rendement � la section 4.1. Les r�sultats ont �t� arrondis au point de pourcentage inf�rieur le plus pr�s, au besoin.
R�sultat pr�vu | Indicateurs de rendement* | Objectifs | �tat du rendement | �valuation de la qualit� des donn�es* | |
---|---|---|---|---|---|
Les risques li�s aux ressources v�g�tales sont g�r�s dans des limites acceptables. | Mesure dans laquelle les donn�es de l’ACIA r�v�lent l’introduction et l’�tablissement au Canada de nouveaux parasites et de nouvelles maladies exotiques, vis�s par r�glement, qui risquent de nuire aux v�g�taux (maladies et parasites recens�s dans la liste des parasites r�glement�s par le Canada) | Aucune preuve confirm�e par les donn�es de l’ACIA que de nouveaux parasites et de nouvelles maladies exotiques r�glement�s se sont introduits et �tablis au Canada par des voies particuli�rement vis�es par r�glement. | 1 introduction | Non atteint | Confiance faible |
Mesure du changement imputable � la pr�sence de maladies ou de parasites r�glement�s pouvant nuire � des v�g�taux au-del� des zones vis�es par r�glement | Aucune preuve de l’�largissement imputable � l’activit� humaine des zones atteintes par des maladies et des parasites pouvant nuire aux v�g�taux | 3 parasites se sont propag�s au-del� de la zone r�glement�e | Non atteint | Confiance �lev�e | |
Mesure dans laquelle les risques li�s � la protection des v�g�taux cern�s par l’ACIA (� l’int�rieur et � l’ext�rieur du Canada) sont communiqu�s aux intervenants touch�s | Une fois qu’un risque li� � la protection des v�g�taux est cern�, l’information appropri�e est communiqu�e aux intervenants concern�s en moins d’un mois. | Dans 37 % des cas, la communication a eu lieu en moins d’un mois | Non atteint | Confiance mod�r�e |
* Pour de plus amples renseignements sur l’�valuation des donn�es et les limites des indicateurs de rendement de l’ACIA, veuillez consulter la section 2.1.2.1.
Programmes de protection des v�g�taux : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/plavegf.shtml
Phytoravageurs : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/pestrava/pestravaf.shtml
Sommaire du rendement, tendances et m�thodes de mise en conformit�
En 2010-2011, un parasite � moindre risque, la Rouille japonaise du pommier (Gymnosporangium yamadae), qui figure sur la liste des parasites r�glement�s, s’est introduit et �tabli au Canada. Selon une �valuation du risque li� au parasite et une analyse initiale de la gestion du risque, le parasite qui s’est introduit au Canada pr�sente un risque moindre. De plus, on retrouve ce parasite aux �tats-Unis, o� il n’est pas r�glement�. Lorsque l’ACIA confirme qu’elle a d�tect� une maladie ou un phytoravageur, elle intervient rapidement en enqu�tant sur le risque pour les ressources v�g�tales du Canada, et en �laborant des strat�gies de contr�le et d’�radication, au besoin.
M�thodes d’�valuation de la conformit�
Changement en pr�sence de maladies ou de parasites pouvant nuire � des v�g�taux : trois parasites en dehors de la zone r�glement�e – Non atteint
Communication des risques li�s � la protection des v�g�taux : dans 37 % des cas, la communication a eu lieu en moins d’un mois – Non atteint
Le processus d’analyse du risque li� aux parasites est divis� en trois �tapes, et se base sur des normes internationales. Ces �tapes sont l’�valuation, la gestion et la communication du risque li� aux parasites. L’ACIA proc�de d’abord � l’�valuation du risque afin de d�terminer les risques biologiques qu’une voie de propagation de produits v�g�taux, de parasites ou de phytoravageurs (le sol, par exemple) peut pr�senter pour le Canada. Selon cette �valuation et l’�valuation d’autres facteurs, comme les enjeux �conomiques et commerciaux, une strat�gie de gestion est �labor�e, et un document de gestion du risque est r�dig�. Apr�s avoir consult� les intervenants sur la strat�gie de gestion contenue dans le document de gestion du risque, l’ACIA fait part de sa m�thode d�finitive.
En plus d’atteindre les r�sultats li�s au rendement r�sum�s au tableau 2-5, l’ACIA a atteint les r�sultats suivants dans le cadre de l’activit� de programme sur les risques li�s � la protection des v�g�taux et les syst�mes de production :
Comme dans le cas de la plupart des organismes de r�glementation, la sensibilisation et la participation des parties r�glement�es, des partenaires et du public canadien contribuent grandement au succ�s des programmes de r�glementation administr�s par l’ACIA. Cette sensibilisation permet aux intervenants de comprendre les objectifs et l’importance des programmes, et leur permet de participer � l’att�nuation des risques li�s aux ressources v�g�tales. Par cons�quent, l’efficacit� des programmes est optimis�e. En 2010-2011, l’ACIA a :
L’ACIA reconna�t que l’att�nuation du risque pour les ressources v�g�tales d�pend d’une analyse efficace de l’environnement, de l’identification des parasites et des voies d’introduction � risque �lev�, et d’une collaboration entre des intervenants internes et externes � l’�laboration et � la mise en œuvre de mesures efficaces d’att�nuation du risque pour les produits v�g�taux. De plus, l’�valuation continue des programmes et leur am�lioration subs�quente, s’il y a lieu, sont essentielles � leur pertinence et � leur efficacit� � long terme. En 2010-2011, l’ACIA a :
Parmi les points saillants du rendement des activit�s continues dans le cadre des risques li�s � la protection des v�g�taux et des syst�mes de production, citons :
D’abord d�tect� dans la r�gion de Toronto/Vaughan (Ontario) en 2003, le longicorne asiatique fait maintenant l’objet d’un programme d’�radication mis en œuvre par l’ACIA en collaboration avec les municipalit�s touch�es. Plus de 25 000 arbres infest�s ont �t� �limin�s depuis 2003, et aucun longicorne n’a �t� d�tect� depuis 2008. Si aucun longicorne n’est d�tect� au cours des deux prochaines ann�es (d’ici 2013), l’ACIA pourra confirmer que le longicorne asiatique a �t� compl�tement �radiqu� au Canada. L’ACIA renforce ses politiques d’importation concernant ce parasite, et continue de mener des enqu�tes � l’�chelle nationale ainsi que de collaborer avec ses partenaires en ce qui a trait aux efforts de communication et de recherche.
En 2008, le BVG a r�alis� une v�rification qui souligne les d�fis de l’ACIA en ce qui a trait � la gestion des risques pour les ressources v�g�tales. Le BVG a principalement �tabli la n�cessit� d’outils, de processus et d’une capacit� d’analyse de donn�es visant � �tablir les priorit�s d’une m�thode cibl�e et � l’appliquer pour offrir des activit�s ax�es sur la protection des ressources v�g�tales du Canada au moyen des ressources disponibles. Depuis 2009, l’ACIA a mis en œuvre des processus et des outils de priorisation �labor�s visant � appuyer la r�alisation d’enqu�tes et d’�valuations des risques de parasites.
En raison de l’augmentation du volume et de la complexit� du commerce mondial, les organismes de protection des v�g�taux du monde entier font face � des d�fis accrus en ce qui a trait � la mise en œuvre de mesures de protection environnementale efficaces. L’ACIA reconna�t, par son exp�rience, la valeur de la collaboration avec les autres organismes de protection des v�g�taux pour �laborer des normes internationales qui att�nuent les risques associ�s au commerce mondial. � plus long terme, l’ACIA envisage aussi l’�laboration d’une strat�gie d’engagement mondiale sur les v�g�taux, qui orientera les activit�s d’engagement mondiales, ciblant ainsi les investissements dans les ressources pour optimiser les r�sultats et les avantages. L’att�nuation continue du risque d�pendra aussi de la communication claire et transparente aux intervenants, y compris les partenaires internationaux de l’ACIA, des exigences en mati�re d’importation canadiennes.
Description de l’activit� de programme
La protection de la biodiversit� du Canada est cruciale pour la durabilit� de l’environnement canadien. Les programmes de protection de la biodiversit� jouent un r�le important dans l’att�nuation et la gestion des risques au chapitre de l’environnement en prot�geant la biodiversit� du Canada contre les esp�ces envahissantes et d’autres ravageurs introduits � la suite de changements environnementaux et contre les produits agricoles nouveaux tels que les produits issus de nouvelles technologies. En outre, des programmes sont �labor�s et ex�cut�s pour �valuer et g�rer les risques pour l’environnement li�s � l’introduction de produits agricoles. La confiance du public dans la capacit� du Canada d’�valuer et de g�rer les risques associ�s � l’entr�e de nouvelles esp�ces ou de nouveaux produits agricoles est maintenue et accrue consid�rablement gr�ce � ces programmes.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
12,9 | 12,9 | 10,8 |
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
99 | 116 | 17 |
Le tableau ci-dessous comprend les r�sultats attendus, les indicateurs de rendement et les objectifs de l’ACIA relativement � l’activit� de programme sur la protection de la biodiversit�. Pour de plus amples renseignements, y compris les r�sultats des p�riodes de rapport ant�rieures, veuillez consulter le sommaire des indicateurs de rendement � la section 4.1. Les r�sultats ont �t� arrondis au point de pourcentage inf�rieur le plus pr�s, au besoin.
R�sultat pr�vu | Indicateurs de rendement* | Objectifs | �tat du rendement | Cotes de qualit� des donn�es* | |
---|---|---|---|---|---|
Les risques pour la biodiversit� animale et v�g�tale sont g�r�s dans des limites acceptables | Pourcentage des nouveaux produits inspect�s qui sont conformes aux exigences et aux normes �nonc�es dans les autorisations pertinentes � des fins exp�rimentales | V�g�taux � caract�res nouveaux : 90 % | 96 % | Atteint | Confiance �lev�e |
Suppl�ments nouveaux : 95 % | 96 % | Atteint | Confiance mod�r�e | ||
Aliments nouveaux du b�tail : 80 % | s. o. | Aucune inspection n’a eu lieu | s. o. | ||
Produits biologiques v�t�rinaires : 80 % | 100 % | Atteint | Confiance mod�r�e |
* Pour de plus amples renseignements sur l’�valuation des donn�es et les limites des indicateurs de rendement de l’ACIA, veuillez consulter la section 2.1.2.1.
Esp�ces exotiques envahissantes : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/invenv/reff.shtml
Bios�curit� v�g�tale : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/bio/pbobbvf.shtml
Sommaire du rendement, tendances et m�thodes de mise en conformit�
V�g�taux � caract�res nouveaux : conformit� � 96 % – Atteint
Suppl�ments nouveaux : conformit� � 96 % – Atteint
Produits biologiques v�t�rinaires : conformit� � 100 % – Atteint
Aliments nouveaux du b�tail : s. o.
M�thodes d’�valuation de la conformit�
Esp�ces exotiques envahissantes : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/invenv/reff.shtml
Bios�curit� v�g�tale : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/bio/pbobbvf.shtml
En plus d’atteindre les r�sultats li�s au rendement r�sum�s au tableau 2-6, l’ACIA a atteint les r�sultats suivants dans le cadre de l’activit� de programme sur la protection de la biodiversit� :
L’introduction de produits nouveaux et innovateurs contribue au maintien de la comp�titivit� du secteur agricole canadien. Cependant, la comp�titive et l’innovation ne doivent pas nuire � la protection ni � la durabilit� de l’environnement. Avec l’avancement continu des nouvelles technologies et des nouveaux produits, l’ACIA doit collaborer �troitement avec ses partenaires pour s’assurer que les programmes r�glementaires suivent l’innovation au Canada, dans la mesure du possible. � cette fin, en 2010-2011, l’ACIA a :
Parmi les points saillants du rendement des activit�s continues dans le cadre de la protection de la biodiversit�, citons :
L’ACIA a r�alis� une �valuation environnementale du ma�s tol�rant � la s�cheresse, puis a autoris� sa diss�mination en milieu ouvert. Le Canada est ainsi devenu le premier pays du monde � autoriser la plantation commerciale d’une culture tol�rante � la s�cheresse. Les cultures tol�rantes � la s�cheresse, qui demandent moins d’eau, peuvent permettre aux fermiers canadiens d’obtenir un meilleur rendement malgr� les changements climatiques. Les �valuations environnementales de cultures tol�rantes � la s�cheresse sont plus complexes et exigeantes que celles de cultures aux caract�res plus communs, par exemple l’�valuation de la tol�rance aux herbicides ou de la r�sistance aux insectes.
Par le pass�, le programme des engrais a connu des probl�mes r�currents de retard dans l’�valuation des dossiers, ce qui a retard� consid�rablement l’approbation et l’enregistrement de produits. Par cons�quent, l’ACIA n’a pu satisfaire � ses normes de prestation de services, ce qui a eu comme r�sultat d’affecter la mise en march� de nouveaux engrais et suppl�ments au Canada pour les fermiers canadiens. Avec l’aide des intervenants, un plan d’action visant la r�duction du retard a �t� �labor� et mis en œuvre. Par cons�quent, le retard a �t� combl�. Au cours du dernier exercice, le programme des engrais a permis de simplifier davantage les exigences r�glementaires et d’am�liorer les normes de prestation de services. Notons la mise en œuvre d’une m�thode �chelonn�e et ax�e sur le risque, selon laquelle les produits bien �tablis ayant un historique de rendement et d’acceptation sur le march� sont soumis � des exigences moindres.
Les programmes de l’ACIA favorisent la protection du consommateur en ce qui a trait aux aliments et � certains produits agricoles. Ils contribuent �galement � la prosp�rit� du secteur agroalimentaire canadien en lui donnant acc�s aux march�s nationaux et �trangers. L’ACIA veut ainsi v�rifier l’exactitude des renseignements fournis au consommateur sur les �tiquettes et dans les publicit�s. De plus, l’ACIA travaille � faciliter l’acc�s aux nouveaux march�s pour les secteurs agricole, forestier, des p�ches et alimentaire en s’assurant que les produits canadiens sont conformes aux r�glements nationaux et aux normes internationales, et en repr�sentant les int�r�ts du Canada dans la n�gociation d’ententes et de normes techniques sur la sc�ne mondiale. Le travail de l’ACIA visant � atteindre ce r�sultat strat�gique est guid� par les cinq priorit�s suivantes :
Le travail effectu� dans le cadre des activit�s de programme du cadre de r�glementation int�gr� et de l’acc�s aux march�s nationaux et �trangers est principalement ax� sur les secteurs de risque du cadre du programme et des partenariats; cependant, il favorise aussi les autres secteurs de risque susmentionn�s.
Description de l’activit� de programme
Les programmes li�s au cadre de r�glementation int�gr� favorise la prosp�rit� �conomique des Canadiens gr�ce � leur contribution � l’�laboration et � la mise en œuvre efficace de cadres r�glementaires nationaux et internationaux pour les aliments, les animaux et les v�g�taux et leurs sous-produits. Ces cadres sont transparents, scientifiques et fond�s sur les r�gles et ils se renforcent mutuellement. En contribuant � l’�laboration de ces cadres, les diff�rentes comp�tences renforcent leur capacit� d’assurer une protection contre les risques sanitaires et phytosanitaires et de poursuivre d’autres objectifs l�gitimes d’une mani�re qui concorde avec une �conomie juste et concurrentielle.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
9,7 | 9,1 | 6,8 |
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
66 | 51 | (15) |
Le tableau ci-dessous comprend les r�sultats attendus, les indicateurs de rendement et les objectifs de l’ACIA relativement � l’activit� de programme sur le cadre de r�glementation int�gr�. Pour de plus amples renseignements, y compris les r�sultats des p�riodes de rapport ant�rieures, veuillez consulter le sommaire des indicateurs de rendement � la section 4.1. Les r�sultats ont �t� arrondis au point de pourcentage inf�rieur le plus pr�s, au besoin.
R�sultat pr�vu | Indicateurs de rendement* | Objectifs | �tat du rendement | Cotes de qualit� des donn�es* | |
---|---|---|---|---|---|
Le cadre de r�glementation de l’ACIA procure le maximum d’avantages aux Canadiens puisqu’il s’appuie sur une d�marche scientifique et prend en compte les r�glements internationaux et les int�r�ts des intervenants. | Pourcentage des initiatives de r�glementation qui respectent les exigences de publication dans la partie I ou II10 de la Gazette du Canada | Au moins 95 % des initiatives r�glementaires satisfont aux exigences de publication | 52 % | Non atteint | Confiance mod�r�e |
Mesure dans laquelle la quantit� nette, la composition, l’�tiquetage et la publicit� des produits alimentaires non agr��s11 inspect�s sont exacts | 70 % des produits, des �tiquettes et des publicit�s inspect�s sont repr�sent�s avec exactitude. | 79 % | Atteint | Confiance �lev�e |
* Pour de plus amples renseignements sur l’�valuation des donn�es et les limites des indicateurs de rendement de l’ACIA, veuillez consulter la section 2.1.2.1.
Initiative d’all�gement du fardeau de la paperasserie (Industrie Canada) : http://www.reducingpaperburden.gc.ca/eic/site/pbri-iafp.nsf/fra/h_sx00001.html
Pratiques �quitables d’�tiquetage : http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/labeti/labetif.shtml
Semences : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/seesem/seesemf.shtml
Engrais : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/fereng/ferengf.shtml
Sommaire du rendement, tendances et m�thodes de mise en conformit�
Initiatives r�glementaires qui respectent les exigences de publication – conformit� � 52 % – Non atteint
Exactitude de l’�tiquetage – conformit� � 79 % – Atteint
En plus d’atteindre les r�sultats li�s au rendement r�sum�s au tableau 2-7, l’ACIA a atteint les r�sultats suivants dans le cadre de l’activit� de programme sur le cadre de r�glementation int�gr� :
L’ACIA a collabor� avec les intervenants pour offrir de l’information et de l’orientation sur les secteurs r�glementaires prioritaires d’int�r�t pour les Canadiens. De plus, en 2010-2011, l’ACIA a :
L’ACIA a continu� de renforcer et de moderniser sa r�glementation pour am�liorer son r�gime de frais d’utilisation ainsi que la r�glementation des animaux, des v�g�taux et des produits connexes. Par exemple, l’ACIA a men� les travaux suivants :
En 2010-2011, conform�ment � la Directive du Cabinet sur la rationalisation de la r�glementation du GC, l’ACIA a cherch� � am�liorer le cadre de r�glementation horizontal des programmes destin�s au secteur agroalimentaire, et a :
L’ACIA a �galement continu� de faire �voluer ses exigences en mati�re d’�tiquetage alimentaire afin de r�pondre aux besoins des consommateurs et de l’industrie; parmi les moyens pris, citons :
Un nouvel outil interactif d’�tiquetage des produits alimentaires, qui offre aux intervenants un aper�u des exigences obligatoires d’�tiquetage alimentaire au Canada, est offert sur le site Web de l’ACIA. Les exigences plus d�taill�es en mati�re d’�tiquetage alimentaire peuvent aussi �tre consult�es en ligne.
Gr�ce � une surveillance du rendement continue, l’ACIA a pu noter une diminution marqu�e de sa capacit� � atteindre les objectifs de rendement en ce qui a trait � l’ex�cution et � l’approbation de programmes r�glementaires. M�me si l’analyse r�v�lait plusieurs facteurs ayant eu des r�percussions sur le rendement de l’ACIA dans ce domaine, l’un des principaux �tait l’incapacit� de l’ACIA � se conformer aux directives du GC en mati�re de rationalisation de la r�glementation. Un examen attentif r�v�lait la n�cessit� d’am�liorations internes afin de satisfaire aux exigences d’analyse de rentabilit�. Pour relever ce d�fi, l’ACIA a travaill� avec diff�rents partenaires au sein du gouvernement du Canada, afin d’obtenir de l’appui pour la formation sur la rentabilit�, ainsi que d’autres ressources visant � renforcer la capacit� de l’ACIA � se conformer aux directives. Ces mesures, jumel�es � une nouvelle m�thode d’�tablissement de priorit�s r�glementaires qui offre une planification de travail plus souple, sont essentielles � l’am�lioration du rendement de l’ACIA dans ce domaine.
Description de l’activit� de programme
Les programmes d’acc�s aux march�s domestiques et internationaux contribue � s�curiser les conditions pour une �conomie innovatrice et prosp�re. Ceci est accompli principalement en permettent aux produits d’acc�der aux march�s gr�ce � l’administration et � l’ex�cution d’un syst�me de r�glementation efficace qui est accessible et facile � comprendre et qui r�pond aux besoins des march�s. Les renseignements fournis aux consommateurs par les producteurs sont v�rifi�s pour assurer qu’ils sont v�ridiques et non trompeurs et les produits canadiens sont v�rifi�s pour assurer qu’ils respectent les normes �lev�es en mati�re de qualit� et de s�ret�.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
32,3 | 35,3 | 34,5 |
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
528 | 525 | (3) |
Le tableau ci-dessous comprend les r�sultats attendus, les indicateurs de rendement et les objectifs de l’ACIA relativement � l’activit� de programme sur l’acc�s aux march�s nationaux et internationaux. Pour de plus amples renseignements, y compris les r�sultats des p�riodes de rapport ant�rieures, veuillez consulter le sommaire des indicateurs de rendement � la section 4.1. Les r�sultats ont �t� arrondis au point de pourcentage inf�rieur le plus pr�s, au besoin.
R�sultat pr�vu | Indicateurs de rendement* | Objectifs | �tat du rendement | Cotes de qualit� des donn�es* | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Les producteurs canadiens d’aliments, de v�g�taux, d’animaux et de produits connexes exercent leur activit� dans un march� �quitable et efficace dont tire parti le consommateur canadien | Mesure dans laquelle les exp�ditions agr��es d’aliments, d’animaux et de v�g�taux respectent les exigences d’importation impos�es par le pays de destination | = 99 % = exigences satisfaites |
Aliments – viandes | 99 % | Atteint | Confiance mod�r�e |
Aliments – poisson et produits de la mer | 99 % | Atteint | Confiance �lev�e | |||
Aliments – œufs transform�s | 100 % | Atteint | Confiance mod�r�e | |||
Animaux | 99 % (animaux vivants seulement) | Atteint | Confiance faible | |||
V�g�taux | 99 % | Atteint | Confiance mod�r�e |
* Pour de plus amples renseignements sur l’�valuation des donn�es et les limites des indicateurs de rendement de l’ACIA, veuillez consulter la section 2.1.2.1.
En 2010, l’ACIA a re�u 361 demandes de protection des obtentions v�g�tales, et a accord� des droits de propri�t� intellectuelle � 300 vari�t�s v�g�tales; ainsi, l’�leveur obtient le droit exclusif de produire la vari�t� pour la vente ainsi que de vendre du mat�riel de reproduction. L’ACIA a �galement renouvel� la protection des droits pour 1 665 vari�t�s approuv�es au pr�alable.
Pour de plus amples renseignements sur la protection des obtentions v�g�tales, veuillez vous rendre � http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/pbrpov/pbrpovf.shtml
Service d’inspection � destination : http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/frefra/dis/disf.shtml
R�gime Bio-Canada : http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/orgbio/staintf.shtml
Sommaire du rendement, tendances et m�thodes de mise en conformit�
Viandes – Taux de conformit� de 99 % – Atteint
Animaux – Taux de conformit� de 99 % – Atteint
V�g�taux – Taux de conformit� de 99 % – Atteint
En plus d’atteindre les r�sultats li�s au rendement r�sum�s au tableau 2-8, l’ACIA a atteint les r�sultats suivants dans le cadre de l’activit� de programme sur l’acc�s aux march�s nationaux et internationaux :
L’ACIA a continu� de collaborer avec des organismes internationaux pour favoriser et influencer l’�laboration et la mise en œuvre de normes internationales coh�rentes et uniformes. � cette fin, l’ACIA a :
L’ACIA a �galement travaill� � am�liorer la compr�hension de son syst�me r�glementaire par ses homologues �trangers afin d’augmenter le nombre d’occasions d’acc�s au march�. Pour ce faire, des rencontres sont r�guli�rement organis�es avec ces homologues, tout comme des missions au Canada et � l’�tranger pendant lesquelles on aborde la fa�on dont le syst�me r�glementaire canadien prot�ge les v�g�taux, les animaux et l’approvisionnement alimentaire. Par exemple :
En 2010, l’ACIA a poursuivi ses efforts de surveillance et de communication de l’�tat de la maladie de troupeaux canadiens, et de gestion de la certification des programmes de troupeaux. Par exemple :
En 2010-2011, l’ACIA a continu� de moderniser son processus de certification de l’importation et de l’exportation pour faciliter la conformit� aux exigences r�glementaires en mati�re d’importation et d’exportation :
L’ACIA a continu� de participer � l’�laboration, � la coordination et au soutien de normes et de r�gles commerciales internationales li�es aux produits alimentaires, animaux et v�g�taux, qui refl�tent les int�r�ts du Canada. Par exemple :
En janvier 2009, le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire a annonc� la cr�ation du Secr�tariat � l’acc�s aux march�s (SAM). Le SAM est un effort collaboratif entre l’AAC et l’ACIA, et servira de point central aux activit�s cibl�es d’acc�s au march� agricole au sein de march�s prioritaires mondiaux. L’ACIA s’engage � travailler avec le SAM pour �laborer et mettre en œuvre des initiatives strat�giques li�es � l’acc�s au march�. L’ACIA a d�p�ch� aupr�s du SAM des v�t�rinaires et des sp�cialistes de la protection des v�g�taux, en plus de renforcer le r�le du chef n�gociateur de l’acc�s aux march�s techniques pour fournir au SAM de l’expertise en mati�re de soutien technique au commerce. L’ACIA et le SAM poursuivent leurs n�gociations sur l’acc�s au march� avec un certain nombre de pays, y compris la Chine, la Russie, la Cor�e, l’Inde et les �tats-Unis.
En 2008, l’ACIA a mis � l’essai un programme qui mobilisait des v�t�rinaires � Tokyo, � Beijing, � Mexico et � Bruxelles, afin de soutenir l’acc�s au march� et les efforts de reprise relativement au bœuf et au b�tail, � la suite de la d�couverte de cas d’ESB par le Canada. La repr�sentation de l’ACIA � l’�tranger a jou� un r�le important dans la r�duction des restrictions d’acc�s au march� pendant les �pid�mies de maladies animales �trang�res, et dans le maintien et la reprise du march� pour les produits du bœuf, du porc et de la volaille. Cette pr�sence � l’�tranger a aussi permis d’am�liorer l’acc�s � des renseignements importants sur des enjeux li�s � la salubrit� des aliments, � la sant� animale et � la protection des v�g�taux dans les pays et les r�gions repr�sent�s.
Le programme pilote a �t� examin� en 2010-2011. � la suite d’entretiens avec des intervenants de l’industrie et du gouvernement, il a �t� confirm� que le programme jouerait un r�le important dans la r�alisation d’activit�s d’acc�s au march� et dans l’�tablissement de relations r�glementaires efficaces visant � mieux g�rer les programmes de salubrit� des aliments, de sant� animale et de protection des v�g�taux � l’importation. L’examen a aussi permis de d�finir des points � am�liorer, y compris la communication du r�le jou� par le personnel de l’ACIA d�ploy� � l’�tranger au sein de l’�quipe d’acc�s au march� plus large, la formation et le soutien pour les sp�cialistes qui se trouvent � l’�tranger, ainsi que l’int�gration et la communication au sein de l’�quipe de l’Administration centrale.
Compte tenu de la fa�on dont le personnel post� � l’�tranger contribue aux activit�s d’acc�s au march� et aux activit�s plus larges d’importation de l’ACIA, un programme continu de sp�cialistes techniques � l’�tranger a �t� mis sur pied. Deux nouveaux postes ont �t� cr��s, � Moscou et � New Delhi, qui s’ajoutent aux quatre postes existants � l’�tranger.
Les services internes sont des groupes d'activit�s et de ressources connexes qui sont g�r�s de fa�on � r�pondre aux besoins des programmes et des autres obligations g�n�rales d'une organisation. Ces groupes sont les suivants : services de gestion et de surveillance, services juridiques, services de gestion des ressources humaines, services de gestion des finances, services de gestion de l'information, services des technologies de l'information, services de gestion des biens, services de gestion du mat�riel, services de gestion des acquisitions et services de gestion des voyages et autres services administratifs. Les services internes comprennent uniquement les activit�s et les ressources destin�es � l'ensemble d'une organisation et non celles fournies � un programme particulier.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
118,6 | 155,3 | 160,7 |
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
1 036 | 1 012 | (24) |
En 2009-2010, l’ACIA a engag� des d�penses de 141,9 millions de dollars (19,8%) pour ses Services internes. Ces d�penses ont augment� de 18,8 millions de dollars pour passer � 160,7 millions de dollars (22%) en 2010-2011, en grande partie en raison de paiements vers�s � Travaux publics et Services gouvernementaux Canada pour les locaux suppl�mentaires de l’ACIA, d’un projet ponctuel de consolidation de l’espace pour l’ACIA, de d�penses engag�es en soutien au renforcement de la capacit� de gestion de l’information et de la technologie de l’information, et d’autres rajustements de l’ACIA.
L’ACIA a continu� de renforcer ses processus et syst�mes de gestion interne dans le cadre de l’activit� de programme � Services internes � :
En 2010, l’ACIA figurait une fois de plus parmi les 25 meilleurs employeurs de la RCN et, pour la premi�re fois, parmi les meilleurs employeurs pour la diversit� au Canada. Ces reconnaissances prouvent l’engagement de l’ACIA envers ses employ�s, et aide l’Agence dans ses efforts continus visant � attirer des employ�s de talent et � renforcer sa position en tant qu’employeur de choix.
� titre de plus important organisme de r�glementation � vocation scientifique au Canada, l’ACIA s’appuie sur des donn�es scientifiques pertinentes, opportunes et de qualit� �lev�e pour prendre des d�cisions �clair�es qui contribuent au renforcement des capacit�s en ce qui concerne la sant� et la s�curit� des aliments � l’�chelle mondiale. Afin de souligner les multiples facettes du travail r�alis� par les scientifiques de l’ACIA en 2010, l’Agence a publi� la brochure La science au travail.
Pour s’assurer qu’elle est dans une position qui lui permet de r�aliser ses activit�s principales li�es � la salubrit� des aliments et � l’inspection, et de r�pondre aux situations urgentes, le cas �ch�ant, l’ACIA a d�fini des besoins de renouvellement, de maintien en poste, d’apprentissage et de planification de la rel�ve pour les inspecteurs de niveaux EG-03 et EG-04 comme activit�s prioritaires.
Un comit� directeur sur l’embauche des inspecteurs a �t� cr�� en mai 2010 et a re�u comme mission de red�finir la fa�on dont l’embauche est effectu�e. Des am�liorations au processus ont �t� d�finies. Par cons�quent, les solutions ci-dessous ont �t� mises en œuvre :
En 2009-2010, l’ACIA a ax� ses efforts sur l’�laboration de plans essentiels pour l’avenir et sur l’am�lioration de domaines importants de son infrastructure. Pour ce faire, l’ACIA a r�alis� 19 de ses 21 projets en 2010-2011. Ceux-ci ont �t� offerts dans six provinces, plus pr�cis�ment dans les laboratoires de Burnaby, de Calgary, de Dartmouth, de Lethbridge, d’Ottawa, de Saskatoon et de Saint-Hyacinthe. De plus, ils ont permis d’aborder la question des travaux d’entretien en retard. Le d�lai et le budget de chaque projet ont �t� respect�s. L’ACIA a r�alis� 93 % des projets du PAEC dans les d�lais. Le programme a r�duit le risque de d�faillance des immobilisations et de r�percussions connexes sur la prestation du programme, tout en mettant � la disposition de nos scientifiques des installations modernes et s�curitaires.
D�penses pr�vues | Total des autorisations14 | D�penses r�elles14 |
---|---|---|
14,2 | 16,0 | 15,8 |
R�sultats attendus | Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement |
---|---|---|---|
Les travaux d’entretien de sept laboratoires (sur deux ans), qui avaient �t� report�s, sont ex�cut�s en vue de moderniser l’�quipement et d’am�liorer les normes de s�curit�. | Pourcentage des projets termin�s dans les d�lais | 100 % | 93 % (28 sur 30) des projets ont �t� mis en œuvre, au 31 mars 2011. Les deux autres projets sont l�g�rement retard�s en raison du manque d’�quipement (appareils de traitement de l’air) et d’entrepreneurs qualifi�s. Ils seront termin�s en mai 2011. |
Pourcentage des fonds du PAEC utilis�s | 100 % | 99 % |
Des 24,03 millions de dollars allou�s au programme pour 2009-2010 et 2010-2011, 99 % ont �t� utilis�s. Remarquons que le surplus (1,8 million de dollars) des fonds vers�s en 2009-2010 a �t� report� � 2010-2011, car certains projets entrepris pendant le premier exercice se sont poursuivis durant l’exercice suivant.
Les principales donn�es financi�res pr�sent�es dans le Rapport sur le rendement de l'ACIA visent � fournir une vue d'ensemble de la situtation financi�re et des r�sultats de l'Agence. Les �tats financiers sont pr�par�s conform�ment aux principes de la comptabilit� d'exercice, aux conventions comptables du Conseil du Tr�sor et aux instructions de fin d'exercice du Bureau du contr�leur g�n�ral, lesquelles sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public, comme l'exige l'article 31 de la Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments. L'Agence canadienne est v�rifi�e chaque ann�e depuis sa cr�ation et a toujours re�u une opinion sans r�serve.
�tat sommaire de la situation financi�re Au 31 mars |
Variation | 2011 | 2010 |
---|---|---|---|
ACTIFS | |||
Total des actifs | 11,54 % | 317 851 | 284 961 |
Total | 11,54 % | 317 851 | 284 961 |
PASSIFS | |||
Total des passifs | 10,94 % | 221 338 | 199 515 |
AVOIR DU CANADA | |||
Total de l'avoir du Canada | 12,95 % | 96 513 | 85 446 |
Total | 11,54 % | 317 851 | 284 961 |
�tat sommaire des r�sultats Exercice termin�e le 31 mars |
Variation | 2011 | 2010 |
---|---|---|---|
CHARGES | |||
Total des charges | 3,78 % | 839 043 | 808 476 |
REVENUS | |||
Total des revenus | 1,48 % | 56 570 | 55 743 |
CO�T DE FONCTIONNEMENT NET | 3,95 % | 782 473 | 752 733 |
Le total des actifs se chiffrait � 318 millions de dollars � la fin de 2010-2011, une augmentation de 33 millions de dollars (12%) par rapport au total de 285 millions de dollars affich� pour l'exercice pr�c�dent. Cet �cart est attribuable au 25 millions de dollars suppl�mentaires en actifs non financiers qui d�coulent d'acquisitions majeures, notamment des am�liorations locatives sur les �difices. La somme � recevoir du Tr�sor a �galement augment� de 6 millions de dollars par rapport au dernier exercice, ce qui concorde avec la hausse des comptes cr�diteurs et charges � payer en fin d'exercice. Les immobilisations corporelles formaient la majorit� des actifs, soit 233 millions de dollars (73%). La somme � recevoir du Tr�sor repr�sentait 74 millions de dollars, soit 23% du total des actifs, tandis que les cr�ances et avances repr�sentaient seulement 3%, et les stock, moins de 1%.
Le total des passifs se chiffrait � 221 millions de dollars � la fin de 2010-2011, une augmentation de 21 millions de dollars (11%) par rapport aux passifs de 200 millions de dollars � l'exercice pr�c�dent. Cet �cart de 21 millions de dollars est attribuable � l'augmentation des comptes cr�diteurs de 11 millions de dollars, des charges � payer de 2 millions de dollars et des indemnit�s de d�part de 8 millions de dollars en raison de l'augmentation du taux de salaire de base des employ�s du Conseil du Tr�sor. Les indemnit�s de d�part repr�sentaient 48% du total des passifs, soit 106 millions de dollars, contre 38% (84 millions de dollars) pour les cr�diteurs, 13% (29 millions de dollars ) pour les indemnit�s de vacances et moins de 1% pour les revenus report�s.
Le total des charges de l'ACIA se chiffrait � 839 millions de dollars en 2010-2011, une augmentation de 31 millions de dollars ( 4%) par rapport au dernier exercice. L'augmentation des d�penses de l'Agence en 2011 a �t� compens�e en grande partie par une augmentation des salaires de base des employ�s ce qui repr�sentait environ 23 millions de dollars ainsi qu'une augmentation de 8 millions de dollars en indemnit�s de d�part en raison de l'augmentation du taux de salaire de base des employ�s du Conseil du Tr�sor. La majorit� des fonds, soit 433 millions de dollars (52%), ont �t� affect�s au r�sultat strat�gique 1. La somme consacr�e au r�sultat strat�gique 2 repr�sentait 184 millions de dollars (22%) du total des charges, tandis que celle consacr�e aux services internes comptait pour 157 millions de dollars (19%). Environ 8% de toutes les charges �taient li�es au r�sultat strat�gique 3.
Le total des revenus de l'Agence s'�tablissait � 57 millions de dollars en 2010-2011. Les revenus sont rest�s assez constant avec les revenus de 2009-2010. Plus de la moiti� des revenus ont �t� tir�s du r�sultat strat�gique 1, contre 28% (16 millions de dollars) pour le r�sultat strat�gique 3 et 14 % (8 millions de dollars) pour le r�sultat strat�gique 2. Moins de 2% du total des revenus provenaient des services internes.
Tous les tableaux de la section III en version �lectronique du Rapport minist�riel sur le rendement 2010-2011 sont accessibles sur le site Web du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada, � l'adresse
http://www.tbs-sct.gc.ca/dpr-rmr/2010-2011/inst/ica/ica00-fra.asp
Toute information pr�sent�e dans la section IV en version �lectronique du Rapport minist�riel sur le rendement 2010-2011 est accessible sur le site Web du l'Agence canadienne d'inspection des aliments, � l’adresse http://www.inspection.gc.ca/francais/corpaffr/ar/2010-11dpr/sect4f.shtml
1 Ce nombre comprend les employ�s en service, employ�s en �tat de cong� et suspendus.
2 R�sultat strat�gique : avantage � long terme et durable pour les Canadiens qui d�coule du mandat ou de la vision de l’Agence. Ce r�sultat repr�sente la diff�rence que l’Agence souhaite faire dans la vie des Canadiens.
3 D�finitions des types – D�j� �tablie : engagement pris un ou deux exercices avant l’exercice vis� par le rapport; en cours : engagement en cours ou permanent; nouvelle : nouvel engagement pris pour l’exercice vis� par le RMR.
4 Les secteurs de risques sont �tablis � partir du profil de risque de l’ACIA. Pour de plus amples renseignements sur le profil de risque et les secteurs de risques, veuillez consulter la section 1.5.
5 Cet indicateur n’est plus formul� comme dans le RPP de 2010-2011, il a �t� modifi�. Il ne tient plus compte des produits alimentaires agr��s. L’exactitude de l’information nutritionnelle sur les produits alimentaires agr��s est v�rifi�e pendant les inspections des �tablissements agr��s au f�d�ral, et leur rendement est pr�sent� dans le tableau 2-2.
6 D�marche de surveillance : Les �tablissements sont inspect�s, �chantillonn�s et font l’objet d’analyses de telle mani�re que les taux de conformit� qui en r�sultent soient repr�sentatifs de la population r�glement�e par l’ACIA. Des programmes de surveillance permettent de donner un aper�u ad�quat de la conformit� de l’industrie en g�n�ral.
7 D�marche cibl�e : Lorsque la surveillance met en �vidence des probl�mes de conformit� particuliers, l’ACIA adopte une d�marche cibl�e en pr�voyant des inspections et des analyses d’�chantillons mettant l’accent sur les secteurs � probl�mes et ceux o� le risque est le plus �lev�. Les �tablissements ou les produits non conformes sont souvent cibl�s, et l’Agence essaie de mieux cerner les secteurs � probl�mes et les raisons de la non-conformit�. C’est pourquoi les taux de conformit� des programmes cibl�s sont habituellement moins �lev�s. L’ACIA s’efforce d’am�liorer la conformit� en prenant des mesures d’application.
8 D�marche reposant sur les enqu�tes : Lorsqu’elle adopte cette d�marche, l’ACIA �value la conformit� afin de poursuivre les contrevenants en cas de non-conformit�. Les enqu�tes n�cessitent la collecte de preuves et d’information de diverses sources jug�es pertinentes � l’infraction ou au d�lit soup�onn�s.
9 Pour 2010-2011, le rapport � �t� r�dig� selon l’ann�e civile et non selon l’exercice.
10 L’indicateur �tait formul� de la fa�on suivante dans le RPP de 2010-2011 : � Pourcentage des initiatives de r�glementation qui respectent les exigences de publication dans la partie I ou II de la Gazette du Canada �.
11 Cet indicateur n’est plus formul� comme dans le RPP de 2010-2011, il a �t� modifi�. Il ne tient plus compte des produits alimentaires agr��s. L’exactitude de la quantit� nette, de la composition, de l’�tiquetage et de la publicit� des produits alimentaires agr��s est v�rifi�e pendant les inspections des �tablissements agr��s au f�d�ral, et leur rendement est pr�sent� dans le tableau 2-7.
12 L�gumineuses � grain : Les semences mangeables de diff�rentes cultures (pois, haricots ou lentilles) de la famille des l�gumineuses.
13 La version finale de la politique et un r�sum� des commentaires des intervenants peuvent �tre consult�s � : http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/manges/mangesf.shtml.
14 Les chiffres li�s aux autorisations et aux d�penses r�elles du Plan d’action �conomique du Canada tiennent compte des r�gimes d’avantages sociaux des employ�s.