Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Symbole du gouvernement du Canada

ARCHIVÉ - Ressources humaines et du Développement des compétences - Tableaux supplémentaires

Avertissement Cette page a été archivée.

Information archivée dans le Web

Information archivée dans le Web à  des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Cette dernière n’a aucunement été modifiée ni mise à  jour depuis sa date de mise en archive. Les pages archivées dans le Web ne sont pas assujetties aux normes qui s’appliquent aux sites Web du gouvernement du Canada. Conformément à  la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette information dans tout autre format de rechange à  la page « Contactez-nous Â».

Renseignements sur les programmes de paiements de transfert




Nom du programme de paiements de transfert : Stratégie de formation pour les compétences et l’emploi destinée aux Autochtones (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1er avril 2010

Date de clôture : 31 mars 2015

Description : La Stratégie de formation pour les compétences et l’emploi destinée aux Autochtones (SFCEA) succède à la Stratégie de développement des ressources humaines autochtones (SDRHA), qui est arrivée à échéance en mars 2010.

L’objectif de la SFCEA est d’accroître la participation des Autochtones au marché du travail canadien et de faire en sorte que les membres des Premières nations, les Inuits et les Métis occupent un emploi durable et intéressant. La SFCEA vise à améliorer les résultats relatifs au marché du travail, notamment en appuyant l’acquisition de compétences en fonction de la demande, en favorisant l’établissement de partenariats avec le secteur privé, les provinces et les territoires et en soulignant l’importance d’une reddition de comptes et de résultats accrus.

La SFCEA soutient un réseau composé de plus de 80 organismes de prestation de services à l’intention des Autochtones qui conçoivent et fournissent des programmes et des services visant à aider à l’échelle locale les clients autochtones à se préparer en vue d’obtenir et de conserver un emploi intéressant et durable, à aider les jeunes autochtones à réussir leur transition des études au marché du travail ou à retourner aux études ainsi qu’à appuyer les programmes de garde d’enfants. Dans le cadre de cette stratégie, les signataires d’ententes visant les autochtones conçoivent et offrent des programmes et des services d’emploi qui répondent aux besoins uniques de leurs clients.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés : Le résultat prévu est la prestation, aux Autochtones, de programmes, de services et de formation sur les compétences nécessaires à l’obtention d’un emploi et l’intégration de ces derniers au marché du travail.

La SDRHA, stratégie remplacée par la SFCEA, a permis de doter en moyenne de 13 500 à 15 000 emplois par année. En utilisant ces résultats comme base de référence, on s’attend à ce que l’accent mis sur le développement des compétences selon la demande et sur les partenariats permette de doter environ de 14 000 à 16 500 postes par année et de créer 8 500 places en garderie grâce à l’Initiative de services de garde pour les Premières nations et les Inuits (ISGPNI).

Résultats obtenus : En 2010-2011, la SFCEA a permis d’atteindre les résultats suivants :

  • 49 000 clients ont terminé un programme ou obtenu un service visant à les aider à entrer sur le marché du travail; et
  • 7 175 clients sont retournés aux études et 14 324 ont été embauchés;
  • l’ISGPNI administrée dans le cadre de la SFCEA donne accès à des services de garde de qualité pour les enfants des Premières nations vivant dans les réserves ainsi qu’aux enfants inuits afin que les parents puissent poursuivre des études ou suivre une formation menant à l’emploi. Plus de 8 500 places en garderie sont offertes dans plus de 450 collectivités des Premières nations et inuites au Canada.
Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 257,2 257,0 245,6 254,5 254,5 (8,9)
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 257,2 257,0 245,6 254,5 254,5 (8,9)

Commentaires sur les écarts : L’écart s’explique par des transferts internes, y compris les investissements additionnels dans les projets à l’intention des jeunes Autochtones et les recours en justice.

Vérification effectuée ou prévue : Une vérification de la mise en œuvre de la SFCEA doit commencer en 2011-2012.
(Source : Plan de vérification interne fondé sur les risques 2011-2014 de RHDCC)

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation de la SFCEA et du Fonds pour les compétences et les partenariats (FCP) doit commencer en 2013-2014.
(Source : Plan d’évaluation ministériel de RHDCC de 2011-2012 à 2015-2016)



Nom du programme de paiements de transfert : Fonds pour les compétences et les partenariats (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1er avril 2010

Date de clôture : 31 mars 2015

Description : Le Fonds pour les compétences et les partenariats (FCP) et la Stratégie de formation pour les compétences et l’emploi des Autochtones (SFCEA) visent tous deux à accroître la participation des Autochtones au marché du travail canadien afin que les membres des Premières nations, les Inuits et les Métis puissent occuper un emploi durable et significatif. Le FCP, un programme distinct mais complémentaire à la SFCEA, soutient des projets favorisant l’innovation, les partenariats et les nouvelles approches pour la prestation de services d’emploi. Les organisations autochtones peuvent soumettre des propositions de financement dans le cadre du processus fondé sur les demandes.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés : Le FCP vise à améliorer les résultats en matière d’emploi pour les Autochtones. On s’attend à ce qu’il encourage l’innovation et les partenariats en mettant à l’essai de nouvelles approches et en appuyant les projets fondés sur le partenariat qui accroissent la participation des Autochtones aux activités du marché du travail.

Résultats obtenus : Deux appels de propositions ont été effectués en 2010-2011. Les projets font l’objet d’une évaluation et sont en cours d’élaboration; leur mise en œuvre débutera en 2011-2012. Le programme commencera à engendrer des résultats durant ce même exercice.

Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions - - 10,0 10,0 0,1 9,9
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme - - 10,0 10,0 0,1 9,9

Commentaires sur les écarts : L’écart est principalement causé par le report de fonds dans les années futures; en effet, certains projets ont été reportés aux exercices suivants en raison de l’ajournement de leur date de début proposée.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation combinée de la SFCEA et du FCP doit commencer en 2013-2014.
(Source : Plan d’évaluation ministériel de RHDCC de 2011-2012 à 2015-2016)



Nom du programme de paiements de transfert : Partenariat pour les compétences et l’emploi des Autochtones (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 3 octobre 2003

Date de clôture : 31 mars 2012

Description : Le Partenariat pour les compétences et l’emploi des Autochtones (PCEA) est un programme de développement des compétences géré à l’échelon national et conçu pour favoriser, à l’aide d’une stratégie de partenariats et de collaboration, les perspectives d’emploi des Autochtones dans le cadre d’importantes initiatives économiques. Le programme PCEA appuie des stratégies pluriannuelles de formation et d’emploi élaborées et gérées au moyen de partenariats officiels dans le but de former des personnes pour des emplois particuliers.

Les partenariats officiels, qui comprennent le secteur privé, les organisations autochtones, les gouvernements provinciaux et les établissements de formation, sont responsables de l’élaboration et de la gestion conjointes de plans de développement des compétences (de la formation à l’emploi) pluriannuels et complets qui mènent directement à des emplois particuliers. Le plan doit intégrer un engagement selon lequel les employeurs offriront au moins 50 postes à long terme à des Autochtones. Le partenariat doit également apporter une contribution financière importante au plan de formation (au moins 50 %) et élaborer un modèle de gouvernance qui permettra de gérer et de surveiller les activités du projet.

Le programme PCEA était initialement une initiative de 85 millions de dollars, qui devait s’étaler de 2003 à 2009. Il a ensuite été bonifié en 2007 d’un financement supplémentaire de 105 millions de dollars et a été prolongé jusqu’en 2012. Dans le cadre du Plan d’action économique du Canada (budget 2009), on a annoncé un investissement triennal supplémentaire de 100 millions de dollars à compter de 2009-2010.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés : Emploi accru pour les Autochtones dans les grands projets de développement économique mesuré par ce qui suit :

  • nombre ciblé de personnes servies dans le cadre des projets;
  • nombre ciblé de personnes qui trouvent un emploi grâce aux projets;
  • nombre de partenariats créés.

Il a été estimé que de 2 200 à 2 600 clients autochtones seraient servis, de 3 300 à 3 900 interventions seraient achevées et de 1 600 à 1 800 clients décrocheraient un emploi dans le cadre des 36 projets réalisés en 2010-2011.

Résultats obtenus : Dix nouveaux partenariats et projets ont débuté en 2010-2011, portant le nombre total de projets en cours à 36. Ces projets seront achevés d’ici le 31 mars 2012. En date de décembre 2010 :

  • 5 101 clients autochtones avaient été servis;
  • 1 237 personnes avaient obtenu un emploi.
Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 23,9 31,5 96,0 96,3 75,7 20,3
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 23,9 31,5 96,0 96,3 75,7 20,3

Commentaires sur les écarts : L’écart est principalement causé par le report de fonds dans les années futures; en effet, certains projets ont été reportés aux exercices suivants en raison de l’ajournement de leur date de début proposée et des répercussions qu’ont entraînées les fluctuations des activités de l’industrie axées sur les ressources sur les cycles des projets.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation sommative a été effectuée en 2009-2010. Une deuxième évaluation sommative est en cours et devrait être terminée en 2012-2013.
(Source : Plan d’évaluation ministériel de RHDCC de 2011-2012 à 2015-2016)



Nom du programme de paiements de transfert : Fond d’investissement stratégique pour les compétences et la formation des Autochtones (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1er avril 2009

Date de clôture : 31 mars 2011

Description : Le Fonds d’investissement stratégique pour les compétences et la formation des Autochtones (FISCFA) était une initiative de deux ans qui s’inscrivait dans le cadre du Plan d’action économique du Canada et qui appuyait des initiatives ciblées et à court terme visant à aider les Autochtones à acquérir les compétences particulières dont ils ont besoin pour tirer avantage des possibilités économiques, y compris celles découlant d’autres initiatives prévues dans le Plan d’action économique. Le programme a pris fin le 31 mars 2011.

Le Fonds visait à renforcer les partenariats entre les organismes offrant des services d’emploi aux Autochtones et les employeurs grâce à des programmes de transition de la formation au marché du travail liés à des possibilités d’emploi concrètes et à appuyer des investissements dans la formation à l’intention de personnes confrontées à des obstacles liés à l’emploi, comme des lacunes au chapitre de l’alphabétisation et des compétences essentielles.

Le FISCFA mettait en outre l’accent sur les trois principaux objectifs suivants :

  • appuyer des projets de transition de la formation au marché du travail menant à des possibilités d’emploi concrètes et garanties grâce à des partenariats avec des petites et moyennes entreprises;
  • appuyer des projets visant à aider les Autochtones confrontés à des obstacles liés à l’emploi, y compris des difficultés relatives à l’alphabétisation et aux compétences essentielles;
  • appuyer des projets pilotes visant à mettre à l’essai des approches novatrices liées aux programmes du marché du travail pour les Autochtones et aux projets de portée nationale.

Le FISCFA intégrait un volet régional et national. Le volet régional appuyait les projets de transition de la formation au marché du travail, les projets de perfectionnement des compétences et les projets d’amélioration du service à l’échelle régionale, tandis que le volet national appuyait des initiatives de portée nationale et fondées sur des partenariats donnant lieu à la conception d’outils, de services ou de pratiques prometteuses permettant d’accroître l’éventail de services offerts aux clients et aux entreprises dans le cadre de la nouvelle Stratégie de formation pour les compétences et l’emploi destinée aux Autochtones.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés : Le développement et le renforcement des partenariats fondés sur des possibilités et la prestation d’une formation ciblée en vue d’obtenir, pour les Autochtones, des résultats concrets au chapitre de l’emploi. On s’attend à servir 8 200 clients autochtones dans le cadre du FISCFA, et on prévoit que 2 800 d’entre eux obtiendront un emploi.

Résultats obtenus : Voici les résultats obtenus en 2010-2011 dans le cadre du FISCFA en combinant les projets régionaux et nationaux :

  • 9 257 clients ont maintenant été servis et ont accru leur employabilité et leurs compétences propres à l’emploi;
  • 2 219 ont trouvé un emploi;
  • 1 547 sont retournés à l’école.
Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions - 21,0 45,1 45,1 42,5 2,6
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme - 21,0 45,1 45,1 42,5 2,6

Commentaires sur les écarts : Le FISCFA a pris fin le 31 mars 2011, et l’écart correspond au crédit non utilisé en raison de la courte durée du programme.

Vérification effectuée ou prévue : La vérification du Programme d’admissibilité, terminée en mars 2010, incluait le FISCFA.
(http://www.rhdcc.gc.ca/fra/publications_ressources/
verification/2010/17019/page00.shtml
)

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation du FISCFA a été entreprise en 2010-2011 avec une date anticipée d’approbation du SM en 2013-2014.
(Source : Plan d’évaluation ministériel de RHDCC de 2011-2012 à 2015-2016)



Nom du programme de paiements de transfert : Stratégie emploi jeunesse (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1er avril 2003

Date de clôture : En cours

Description : La Stratégie emploi jeunesse (SEJ) permet de veiller à ce que les jeunes canadiens sont bien préparés pour participer à un marché du travail en transformation et y réussir. RHDCC, de concert avec 11 autres ministères et organismes fédéraux, collabore avec d’autres ordres de gouvernements, des organismes autochtones, des établissements d’enseignement et des organismes du secteur privé et des organismes sans but lucratif et bénévole afin d’offrir des initiatives dans le cadre de la SEJ. Les initiatives sont réalisées à l’échelle nationale, régionale et locale au moyen de divers instruments de financement. La SEJ joue un rôle dans le développement de la main-d’œuvre canadienne future en mettant à la disposition des jeunes canadiens des programmes et des services visant à les aider à obtenir les compétences, les connaissances, l’information sur les carrières et l’expérience de travail dont ils ont besoin pour réussir leur transition vers le marché du travail.

Le programme vise à aider les jeunes âgés de 15 à 30 ans à relever les défis liés au marché du travail qu’ils confrontent. La Stratégie est composée de plusieurs volets : Connexion compétences, Objectif carrière et Expérience emploi été, volet qui comprend les initiatives Emplois d’été Canada. Le programme Connexion compétences offre aux jeunes à risque l’occasion d’acquérir les compétences dont ils ont besoin pour trouver un emploi ou pour retourner aux études. Le programme Objectif carrière aide les diplômés de niveau postsecondaire à trouver un emploi dans leur domaine de spécialisation. Le programme Expérience emploi été aide les diplômés de niveaux secondaire et postsecondaire à acquérir des compétences liées à leur choix de carrière et à financer leurs études par l’intermédiaire d’emplois d’été.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés : Les programmes répondent aux besoins des jeunes travailleurs, des employeurs et autres intervenants.

Les principaux engagements communs liés à toutes les initiatives financées dans le cadre de la SEJ sont les suivants :

  • acquisition des compétences améliorant l’employabilité des jeunes grâce à l’expérience de travail ou à des interventions personnalisées;
  • une partie des jeunes participants retourneront à l’école pour continuer leurs études ou acquérir des compétences ou décrocheront un emploi ou deviendront travailleurs indépendants.

Résultats obtenus :

Emploi d’été Canada

  • Clients servis : 37 000
  • Ententes de contributions : 22 200

Connexion compétences

  • Clients servis : 17 465
  • Emploi ou emploi indépendant : 6 257
  • Retour aux études : 2 527
  • Ententes de contributions : 934
  • Obtention de financement : 44 937 118$

Objectif carrière

  • Clients servis : 1 612
  • Emploi ou emploi indépendant : 550
  • Retour aux études : 41
  • Ententes de contributions : 13
  • Obtention de financement : 7 753 853$
Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 221,2 227,7 249,6 281,9 275,1 (25,5)
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 221,2 227,7 249,6 281,9 275,1 (25,5)

Commentaires sur les écarts : L’écart entre les dépenses prévues et réelles est principalement causé par le financement additionnel octroyé dans le cadre du budget 2010, qui n’avait pas été prévu dans les dépenses prévues 2010-2011.

Vérification effectuée ou prévue : Une vérification de la SEJ doit débuter en 2012-2013.
(Source : Plan de vérification interne fondée sur le risque 2011-2014 de RHDCC)

Évaluation réalisée ou prévue : La prochaine évaluation de la SEJ devrait être terminée d’ici 2014. Elle comprendra une analyse des résultats découlant du financement supplémentaire reçu dans le cadre du Plan d’action économique du Canada pour Emplois d’été Canada.



Nom du programme de paiements de transfert : Initiative ciblée pour les travailleurs âgés (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 17 octobre 2006

Date de clôture : 31 mars 2012

Description : L’Initiative ciblée pour les travailleurs âgés (ICTA) est une initiative fédérale-provinciale territoriale à frais partagés qui offre aux travailleurs âgés sans emploi, dans les collectivités touchées par d’importantes réductions d’effectif ou fermetures ou un taux de chômage élevé continu, un soutien par l’intermédiaire de programmes visant à réintégrer ces travailleurs sur le marché du travail. L’initiative est réalisée dans le cadre d’ententes bilatérales avec les provinces et les territoires. Il incombe aux provinces et territoires participants de cerner les collectivités touchées afin de cibler les activités à réaliser, de concevoir et de réaliser des projets et d’assurer le suivi des projets et l’établissement de rapports de reddition de comptes. Les projets doivent comprendre des activités d’aide à l’emploi (p. ex. rédaction d’un curriculum vitæ, techniques d’entrevue et clubs de counseling et de recherche d’emploi) et au moins deux autres activités axées sur l’amélioration de l’employabilité (p. ex. évaluation des acquis, formation axée sur des compétences, expérience de travail et soutien au lancement d’une petite entreprise).

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés : Les programmes répondent aux besoins des travailleurs âgés, des employeurs et d’autres intervenants.

Les résultats communs des partenaires consistent à aider les travailleurs âgés sans emploi à réintégrer le marché du travail. Là où il est peu probable que des emplois soient immédiatement offerts, les résultats intermédiaires consisteraient à accroître leur employabilité et à aider les travailleurs âgés à demeurer actifs et productifs sur le marché du travail pendant que leur collectivité traverse une période d’adaptation.

Résultats obtenus : Depuis octobre 2010, l’ensemble des provinces et des territoires participe à l’Initiative ciblée pour les travailleurs âgés. Jusqu’à ce jour, 304 projets ont été approuvés (72 en 2010-2011) et 15 584 travailleurs sans emploi devraient profiter du programme (2 818 en 2010-2011).

Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 23,1 18,0 71,7 74,1 50,9 20,8
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 23,1 18,0 71,7 74,1 50,9 20,8

Commentaires sur les écarts : Les dépenses se sont accrues de façon importante de 2009-2010 à 2010-2011 en raison d’une augmentation du nombre de projets dans les provinces et les territoires, particulièrement ceux qui se sont récemment joints au programme (il y avait neuf provinces et territoires participants en 2007, alors que tous participent depuis octobre 2010). L’infrastructure de prestation des programmes et des services étant maintenant établie dans la plupart des provinces et des territoires, le nombre d’activités de projet a augmenté et un nombre plus grand encore de mise en œuvre de prolongation de projets a été observé. Finalement, malgré l’accroissement des dépenses, les reports des exercices précédents ont donné lieu à des demandes de report de fonds pour les prochaines années.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation formative couvrant la période allant d’octobre 2006 à octobre 2008 a été menée à terme et a été publiée en juin 2010. Le rapport est publié à l’adresse suivante :
http://www.rhdcc.gc.ca/fra/publications_ressources/evaluation/2010/
sp_958_07_10f/page00.shtml
.

Une évaluation sommative en deux étapes doit être terminée d’ici 2014. L’étape 1 de l’évaluation sommative de l’ICTA a été terminée au cours de l’été 2011, et les résultats préliminaires guident l’élaboration de politiques. L’étape 2, un rapport de synthèse comprenant un exercice d’analyse comparative, sera lancée en 2012-2013.



Nom du programme de paiements de transfert : Fonds d’habilitation pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1er avril 2005

Date de clôture : 31 mars 2013

Description : Le Fonds d’habilitation constitue la pierre angulaire des projets en matière de développement de l’économie communautaire et du capital humain dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) mis en œuvre par le gouvernement du Canada dans le cadre de la Feuille de route pour la dualité linguistique canadienne du gouvernement du Canada 2008-2013.

Son objectif est d’améliorer le développement et l’épanouissement des CLOSM en renforçant leurs capacités dans les secteurs liés au développement des ressources humaines et de l’économie. Le Fonds d’habilitation offre un financement aux organismes désignés par les CLOSM pour qu’ils entreprennent diverses activités, comme l’élaboration, l’adoption et la mise en œuvre de plans de développement économique communautaire et de développement des ressources humaines; la création, la mise en œuvre et la consolidation de projets de collaboration communautaires; la mobilisation d’intervenants communautaires pour favoriser le développement de l’économie des communautés.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés : Répondre aux besoins des travailleurs, des employeurs et d’autres intervenants dans les CLOSM.

  • Les bénéficiaires d’une contribution continuent d’élaborer et de mettre en œuvre des plans et des projets communautaires efficaces qui donnent lieu à des résultats concrets dans les domaines liés à l’emploi, aux jeunes, à la capacité communautaire, à l’engagement et au tourisme;
  • Le Fonds d’habilitation permet de contribuer à la collaboration durable au sein d’institutions fédérales et avec les intervenants des CLOSM;
  • Les partenaires fédéraux, les bénéficiaires d’une contribution et les CLOSM échangent des connaissances.

Résultats obtenus : En 2010-2011, 14 organismes des CLOSM ont reçu du financement du Fonds habilitant pour un montant total de 12 millions de dollars.

Les organismes bénéficiaires ont obtenu des résultats concrets à l’égard des cinq secteurs stratégiques qui suivent liés au développement économique communautaire et au développement des ressources humaines.

  • Employabilité : formation en cours d’emploi, accès aux stages, prestation de services d’emploi aux francophones et recherche sur le marché du travail et collecte de données en ce qui concerne les CLOSM;
  • Employabilité des jeunes : activités de sensibilisation à l’entrepreneuriat, initiatives d’intégration des jeunes au marché du travail dans les CLOSM et stratégies relatives au maintien en poste des jeunes dans les CLOSM.
  • Renforcement des capacités communautaires : formation offerte sur la gouvernance des organismes communautaires et la gestion d’entreprises d’économie sociale; soutien à la préparation de demandes de financement et de plans d’activité.
  • Mobilisation communautaire : établissement de plans de développement communautaire et soutien à la planification de projets d’envergure, comme des festivals.
  • Tourisme : établissement de partenariats entre les organismes communautaires et les gouvernements provinciaux et les administrations municipales pour promouvoir leur localité comme destination de choix.

En 2010-2011, les organismes bénéficiaires ont obtenu du financement de projet supplémentaire d’une valeur approximative de 33 millions de dollars auprès de divers partenaires des secteurs public, privé et sans but lucratif, notamment : Industrie Canada et ses organismes de développement économique régional, Patrimoine canadien, Citoyenneté et Immigration Canada et plusieurs partenaires gouvernementaux provinciaux, chambres de commerce et administrations municipales.

Le programme du Fonds d’habilitation appuie également les activités des comités nationaux qui regroupent plusieurs représentants des ministères fédéraux et des communautés qui se consacrent au développement économique et à l’employabilité dans les CLOSM. En 2010-2011, le Comité national de développement des ressources humaines pour la communauté minoritaire anglophone du Québec s’est réuni à deux reprises.

Le programme a également permis la réalisation des activités d’un comité fédéral de recherche interministériel, qui coordonne la recherche sur des questions liées au développement économique et à l’employabilité dans les CLOSM et les analyses connexes.

Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 12,1 12,0 12,0 12,0 11,8 0,2
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 12,1 12,0 12,0 12,0 11,8 0,2

Commentaires sur les écarts : S.O.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Les résultats d’une évaluation formative du Fonds d’habilitation pour les CLOSM ont été publiés en 2010.



Nom du programme de paiements de transfert : Ententes sur le marché du travail visant les personnes handicapées (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1er avril 2004

Date de clôture : En cours

Description : Les ententes sur le marché du travail visant les personnes handicapées (EMTPH) prévoient le versement de fonds aux programmes et aux services qui ont comme objectif d’améliorer la situation d’emploi des Canadiens handicapés en rehaussant leur employabilité, en augmentant les possibilités d’emploi qui s’offrent à eux et en misant sur les connaissances actuelles.

Les EMTPH favorisent la participation des personnes handicapées au marché du travail. Le programme s’ajoute aux Fonds d’intégration pour les personnes handicapées, qui sont destinés aux personnes handicapées non admissibles à du financement en vertu de la partie II de la Loi sur l’assurance-emploi.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient.

Résultats escomptés : Les EMTPH ont pour objectif d’améliorer la situation d’emploi des Canadiens handicapés en rehaussant leur employabilité, en augmentant les possibilités d’emploi qui s’offrent à eux et en misant sur leurs connaissances actuelles. Les rapports relatifs aux ententes portent sur une sélection d’indicateurs sociaux (revenu d’emploi, niveau de scolarité et taux d’emploi des personnes handicapées en âge de travailler) et les indicateurs de programme suivants :

  • nombre de participants aux programmes et aux services;
  • nombre de participants qui ont terminé un programme ou ont recouru à un service (dans les cas où il y a un point de départ et de fin spécifique lié à l’intervention);
  • nombre de participants qui ont reçu une aide pour obtenir et conserver un emploi, si le programme ou le service appuyait l’activité.

Les provinces rendent compte chaque année au public (http://www.rhdcc.gc.ca/fra/condition_personnes_handicapees/
ententes_marche_travail/index.shtml
) et à RHDCC des résultats du programme.

Résultats obtenus : Selon les renseignements d’ensemble présentés par les provinces dans leurs rapports annuels 2009-2010 respectifs, environ 300 000 personnes handicapées sont servies annuellement. Ce nombre pourrait comprendre des personnes qui participent à des interventions pluriannuelles ou à de multiples interventions.

Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions - - - - - -
Total des autres types de paiements de transfert 218,3 218,3 222,0 221,9 218,3 3,7
Total des activités de programme 218,3 218,3 222,0 221,9 218,3 3,7

Commentaires sur les écarts : Un montant total de 3,7 millions de dollars est mis de côté pour les territoires au cas où ils choisiraient de participer aux EMTPH.

Vérification effectuée ou prévue : S.O.

Évaluation réalisée ou prévue : S.O.



Nom du programme de paiements de transfert : Fonds d’intégration pour les personnes handicapées (paiements voté)

Date de mise en œuvre : 1er avril 2007

Date de clôture : En cours

Description : Les responsables du Fonds d’intégration pour les personnes handicapées (FIPH) travaillent en collaboration avec des organisations non gouvernementales et des organisations du secteur privé pour aider les Canadiens handicapés à se préparer à l’emploi ainsi qu’à trouver et à conserver un emploi ou à devenir travailleur indépendant. Le FIPH permet d’aider les personnes handicapées qui ne sont pas admissibles aux programmes d’emploi offerts par l’entremise de l’assurance emploi. Il est complémentaire aux programmes offerts dans le cadre des ententes sur le marché du travail visant les personnes handicapées.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés : Le FIPH vise à aider les personnes handicapées qui participent peu ou pas du tout au marché du travail à se préparer à l’emploi ainsi qu’à trouver et à conserver un emploi ou à devenir travailleur indépendant, ce qui a pour effet d’accroître leur participation à la vie économique et leur indépendance financière.

Les principaux indicateurs de programme sont les suivants :

  • nombre de personnes handicapées qui ont renforcé leur employabilité;
  • nombre de personnes handicapées qui ont trouvé un emploi; et
  • nombre de personnes handicapées qui sont retournées aux études.

Résultats obtenus : Le Fonds d’intégration a servi 5 370 personnes handicapées, dont 1 621 clients ont trouvé un emploi, 306 clients sont retournés aux études et 3 827 ont amélioré leur employabilité.

Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 27,2 25,9 26,8 26,8 26,2 0,6
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 27,2 25,9 26,8 26,8 26,2 0,6

Commentaires sur les écarts : S.O.

Vérification effectuée ou prévue : Aucune vérification ou évaluation du Fonds d’intégration n’a été menée en 2010-2011.

Évaluation réalisée ou prévue : Aucune vérification ou évaluation du Fonds d’intégration n’a été menée en 2010-2011.



Nom du programme de paiements de transfert : Ententes sur le marché du travail (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1er avril 2008

Date de clôture : 31 mars 2014

Description : Les ententes sur le marché du travail (EMT) sont conçues pour améliorer l’accès aux programmes relatifs au marché du travail, combler les lacunes du système financé par l’assurance-emploi et améliorer la prestation de services à l’intention des Canadiens qui ne bénéficient pas de l’assurance-emploi. Les EMT fournissent 500 millions de dollars par année en financement aux provinces et territoires, pour un total de 3 milliards de dollars de 2008 2009 à 2013-2014. Les EMT ont pour but de favoriser l’augmentation de la participation de groupes sous-représentés au marché du travail, de permettre aux Canadiens d’acquérir les bonnes compétences pour se démarquer sur le marché du travail et d’encourager les employeurs à offrir davantage de formation à leurs employés. Les ententes bilatérales conclues avec les provinces et les territoires permettent de prendre conscience que ces derniers sont mieux placés pour concevoir et exécuter ces programmes et répondre à leurs propres besoins afin de relever les défis qui se présentent sur le marché du travail.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient.

Résultats escomptés : Les EMT ont été conçues pour permettre aux provinces et aux territoires d’élaborer et d’exécuter des programmes relatifs au marché du travail en fonction de leurs priorités et objectifs particuliers. Les EMT comportent néanmoins des objectifs généraux :

  • Quantité – accroître la participation des Canadiens et des immigrants au marché du travail pour répondre aux besoins de main-d’œuvre actuels et futurs;
  • Qualité – améliorer la qualité des activités de perfectionnement des compétences et de la formation;
  • Efficacité – faciliter la mobilité de la main-d’œuvre et fournir l’information nécessaire pour effectuer des choix éclairés relativement au marché du travail.

Les EMT comprennent un cadre de responsabilisation solide qui permet au gouvernement du Canada de mesurer les résultats en fonction des objectifs stratégiques et de démontrer aux Canadiens que l’argent est bien dépensé. Les rapports relatifs aux ententes portent sur les indicateurs qui suivent.

Clients admissibles

  • Nombre total de clients admissibles qui ont été servis ou qui suivent une formation, selon la situation d’emploi (c. à d. travailleur occupant un emploi, travailleur sans emploi ou travailleur indépendant)
  • Niveau de scolarité des clients admissibles avant l’intervention
  • Nombre de clients admissibles servis dans le cadre d’une intervention, selon le groupe de clients désignés (c. à d. Autochtones, immigrants, travailleurs âgés, personnes handicapées, femmes et jeunes)

Prestation de services

  • Nombre de clients admissibles participant à des interventions, selon le type d’intervention
  • Proportion de clients admissibles qui, à la fin de l’intervention, sont satisfaits du service reçu

Résultat et répercussions sur les clients admissibles

  • Proportion de clients admissibles qui ont terminé leur intervention, selon le type d’intervention
  • Nombre de clients admissibles qui ont obtenu des titres de compétence ou un certificat après avoir participé à une intervention
  • Rémunération horaire moyenne des clients admissibles à la suite d’une intervention
  • Proportion de clients admissibles qui, 3 mois ou 12 mois après avoir participé à l’intervention, indiquent que leur formation les a aidés à se préparer pour un emploi futur

Résultats obtenus : RHDCC a élaboré et mis en œuvre des ententes sur le marché du travail avec les 13 provinces et territoires. En vertu du cadre de responsabilisation relatif à ces ententes, les provinces et les territoires doivent présenter au public les résultats annuels. Lors des deux premières années des ententes, plus de 350 500 Canadiens ont obtenu la formation et le soutien dont ils avaient besoin pour trouver un travail ou effectuer un retour au travail.

En 2008-2009, les provinces et les territoires ont réalisé plus de 375 000 interventions (programmes, services et soutien au retour à l’emploi) destinées à un peu plus de 198 000 personnes. En 2009-2010, près de 412 000 interventions ont été réalisées, touchant un peu plus de 350 500 personnes. Les provinces et les territoires présentent les résultats au moyen de leurs rapports annuels sur les EMT. Les résultats de 2010-2011 de ces administrations n’ont toujours pas été présentés.

Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions - - - - - -
Total des autres types de paiements de transfert 459,9 508,5 520,5 520,5 474,6 45,9
Total des activités de programme 459,9 508,5 520,5 520,5 474,6 45,9

Commentaires sur les écarts : L’écart est causé par des rajustements effectués au cours de l’année par les provinces et les territoires afin de rendre compte des modifications apportées à leurs plans stratégiques. Les EMT donnent à ces administrations la souplesse dont elles ont besoin pour, selon l’évolution de leurs plans, ajuster le financement ou le reporter d’un exercice financier à un autre, de manière à utiliser le plus efficacement possible le financement alloué.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Chaque province et territoire doit effectuer une évaluation de l’impact et de l’efficacité de leur EMT d’ici mars 2013. Ces administrations peuvent choisir d’effectuer l’évaluation de façon indépendante ou de la mener conjointement avec le Canada. Un comité consultatif fédéral-provincial-territorial sur l’évaluation des ententes sur le marché du travail – coprésidé par RHDCC et un représentant des provinces ou des territoires – a été établi en novembre 2010 pour superviser l’évaluation. Le comité comprend des représentants de toutes les provinces et de tous les territoires.



Nom du programme de paiements de transfert : Programme des conseils sectoriels (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1er avril 2002

Date de clôture : 31 mars 2012
(expiration des modalités et conditions)

Description : Le Programme des conseils sectoriels (PCS) appuie les partenariats officiels d’entreprises et d’autres intervenants clés à l’échelle nationale qui traitent les enjeux liés à l’investissement dans les ressources humaines et au perfectionnement des compétences en milieu de travail dans un secteur économique donné. Les paiements de contribution viennent d’abord appuyer la recherche axée sur la demande et les activités fondées sur des projets proposées par les conseils sectoriels et d’autres organisations nationales (semblables aux conseils sectoriels) dont le travail porte sur des questions liées aux compétences et à l’apprentissage. Les principaux groupes cibles du programme sont les entreprises, les travailleurs et les établissements d’enseignement.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés :

  • Solutions nouvelles et novatrices visant à traiter les enjeux liés aux ressources humaines et aux compétences, qui tiennent compte des tendances et des conditions actuelles du marché du travail et favorisent des initiatives pilotées par l’industrie et des initiatives intersectorielles s’harmonisant avec les investissements des provinces et territoires réalisés dans le cadre de la croissance et de la reprise économiques;
  • Solutions axées sur les secteurs mises en œuvre pour traiter les enjeux actuels et nouveaux liés aux compétences et aux ressources humaines qui rehaussent la capacité des secteurs grâce à l’échange de pratiques exemplaires et d’idées entre ceux-ci et les industries; amélioration des possibilités de transition vers le marché du travail (à l’entrée sur le marché du travail, entre les secteurs et à l’intérieur d’un secteur); activités visant à faire en sorte que les systèmes d’apprentissage soient davantage adaptés aux besoins du marché du travail au moyen d’un programme axé sur la demande;
  • Accessibilité et utilisation accrue des produits et services pour aider l’industrie à traiter ses enjeux en matière de ressources humaines;
  • Promotion du milieu de travail comme lieu d’apprentissage ,en encourageant les employeurs à investir dans l’apprentissage en milieu de travail pour leurs employés;
  • Investissements accrus de l’industrie dans le perfectionnement des compétences pour promouvoir une main-d’œuvre de qualité.

Résultats obtenus : Les responsables du PCS ont collaboré avec les conseils sectoriels pour surveiller la production de rapports sur l’information sur le marché du travail axés sur l’industrie, que l’on continue à utiliser pour traiter les enjeux liés au perfectionnement des compétences et à la formation dans les principaux secteurs économiques. En 2010-2011, les conseils sectoriels ont accru leur impact auprès des employeurs et des provinces et territoires grâce à une mobilisation plus soutenue, à une meilleure harmonisation avec leurs priorités et à une représentation accrue des provinces et territoires dans la gouvernance des solutions proposées pour leur région en matière de perfectionnement des compétences et de formation. La manière dont les conseils sectoriels nationaux établissent des partenariats avec les établissements d’enseignement (p. ex. les commissions scolaires), qui font partie d’une administration provinciale ou territoriale, et les employeurs pour veiller à ce que les nouveaux venus sur le marché du travail possèdent les compétences demandées par les employeurs est un bon exemple de partenariat entre l’industrie et le milieu de l’enseignement. En 2006, un projet pilote de quatre ans sur les partenariats entre l’industrie et le milieu de l’enseignement, financé par le Programme des conseils sectoriels de RHDCC, a été lancé avec le Toronto District School Board (TDSB). Lorsque le projet pilote a pris fin en septembre 2010, 16 conseils sectoriels (p. ex. chaîne d’approvisionnement et Conseil des technologies de l’information et des communications) avaient formé des partenariats avec 45 écoles (sur 692) du TDSB, dans le cadre desquels environ 2800 étudiants bénéficiaient du projet pilote sur le partenariat entre l’industrie et le milieu de l’enseignement.

Les responsables du PCS continuent de travailler avec les conseils sectoriels pour appuyer le développement des produits d’information sur le marché du travail (IMT) nécessaires pour établir des stratégies efficaces pour traiter les enjeux nouveaux liés aux ressources humaines et appuyer la reprise économique. Les conseils sectoriels entreprennent régulièrement des examens complets de leur secteur en vue d’établir des données démographiques et de cerner les enjeux les plus importants relativement au marché du travail. En plus de définir les orientations futures, l’IMT contribue à l’élaboration ou au peaufinage des normes professionnelles nationales.

Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 26,7 25,8 28,7 28,1 22,4 6,3
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 26,7 25,8 28,7 28,1 22,4 6,3

Commentaires sur les écarts : L’écart de 6,3 millions de dollars est principalement causé par le report de projets au prochain exercice financier et l’ajournement de la date de début approuvée de certains projets.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation sommative du PCS a été approuvée en mars 2010 et, une fois disponible, sera affichée sur le site Web du Ministère.



Nom du programme de paiements de transfert : Subvention incitative aux apprentis (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1er janvier 2007

Date de clôture : 31 décembre 2012 (modalité et conditions)

Description : La Subvention incitative aux apprentis (SIA) facilite l’accès à l’apprentissage des métiers désignés Sceau rouge et permet d’encourager la progression des apprentis au début de leur programme d’apprentissage et de les inciter à le poursuivre jusqu’à la certification Sceau rouge. La SIA est aussi une mesure incitative qui vise à encourager davantage de Canadiens à poursuivre leur apprentissage pour répondre aux besoins futurs en main-d’œuvre spécialisée, laquelle est essentielle à une croissance soutenue de l’économie, et améliore la mobilité de la main-d’œuvre. La SIA sert à aider les apprentis en première ou en deuxième année (ou d’un niveau équivalent) de formation dans un métier désigné Sceau rouge en finançant une partie des frais de scolarité et de déplacement et des frais liés à l’achat d’outils.

Résultats stratégiques : Une main-d’œuvre compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient.

Résultats escomptés : La subvention vise à atteindre les objectifs suivants :

  • accroître l’accès à l’apprentissage des métiers du programme « Sceau rouge » en aidant les apprentis à couvrir des dépenses comme celles liées à l’achat d’outils et d’autre matériel nécessaires à l’apprentissage en cours d’emploi et les frais de déplacement associés à la formation en classe;
  • favoriser la progression de l’apprenti à l’aide d’exigences relatives à la formation technique et à la formation en cours d’emploi dès les premières années du programme d’apprentissage, de façon à accélérer l’obtention de la reconnaissance professionnelle;
  • promouvoir la mobilité interprovinciale en augmentant le nombre d’apprentis qui continuent de pratiquer un métier désigné Sceau rouge et qui obtiennent l’accréditation Sceau rouge.

Résultats obtenus : En 2010-2011, 51 476 subventions incitatives aux apprentis ont été versées.

Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions 53,4 58,5 113,0 104,1 51,5 61,5
Total des contributions - - - - - -
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 53,4 58,5 113,0 104,1 51,5 61,5

Commentaires sur les écarts : L’écart est principalement causé par la baisse du taux de participation à un taux semblable à celui des années précédentes. La récession est l’un des principaux facteurs responsables de cette baisse d’inscription au programme d’apprentissage. De plus, les prévisions initiales étaient basées sur les données du Système d’information sur les apprentis inscrits de 2003 et prévoyaient la participation de tous les apprentis admissibles. Ces prévisions ont été établies pour veiller à ce qu’il y ait suffisamment de financement au cas où la demande serait forte et étaient basées sur l’augmentation continue du nombre d’inscriptions au programme d’apprentissage.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : La planification d’une évaluation mixte de la SIA et de la Subvention à l’achèvement de la formation d’apprenti est en cours. Les modalités et conditions communes arrivent à échéance en décembre 2012.



Nom du programme de paiements de transfert : Subvention à l’achèvement de la formation d’apprenti (paiements votés)

Date de mise en œuvre : Juillet 2009 (rétroactive au 1er janvier 2009)

Date de clôture : 31 décembre 2012 (Modalités et conditions)

Description : Annoncée dans le Plan d’action économique du Canada, la Subvention à l’achèvement de la formation d’apprenti (SAFA) offre une subvention imposable de 2 000 $ aux apprentis qui réussissent leur programme d’apprentissage et obtiennent leur certificat de compagnon dans un métier désigné Sceau rouge le 1er janvier 2009 ou après. La SAFA complète la Subvention incitative aux apprentis et est une mesure qui vise à inciter les Canadiens à terminer leur formation et à entreprendre une carrière stimulante dans un métier désigné Sceau rouge.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés : La Subvention à l’achèvement de la formation d’apprenti vise à augmenter le nombre d’apprentis qui terminent leur programme d’apprentissage et obtiennent un certificat de compagnon dans un métier désigné Sceau rouge. On s’attend à ce qu’environ 20 000 personnes bénéficient de la SAFA chaque année.

Résultats obtenus : En 2010-2011, 25 678 subventions à l’achèvement de la formation d’apprenti ont été versées.

Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - 37,7 39,3 52,0 51,3 (12,0)
Total des contributions - - - - - -
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme - 37,7 39,3 52,0 51,3 (12,0)

Commentaires sur les écarts : La demande pour la SAFA a été forte et a dépassé les estimations. La SAFA a été lancée en juillet 2009, et l’admissibilité est rétroactive au 1er janvier 2009. En raison de la rétroactivité, le nombre de demandes de SAFA reçu pour l’année 2010-2011 correspond à ce qui serait reçu pour une période de 15 mois plutôt que pour une période de 12 mois (durée de la période des années subséquentes). Dans le cadre de la SAFA et de la Subvention incitative aux apprentis, les apprentis ont de six à dix-huit mois pour présenter leur demande (la date limite est le 30 juin). Ainsi, comme les personnes ayant terminé leur programme d’apprentissage entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2009 pouvaient présenter une demande en avril, en mai ou en juin 2010, ce nombre accru de demandes a eu des répercussions sur le budget de la SAFA de 2010-2011.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : La planification d’une évaluation mixte de la SAFA et de la Subvention incitative aux apprentis est en cours. Les modalités et conditions communes arrivent à échéance en décembre 2012.



Nom du programme de paiements de transfert : Programme d’apprentissage, d’alphabétisation et d’acquisition des compétences essentielles pour les adultes (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1er avril 2006

Date de clôture : 31 mars 2012

Description : Le Programme d’apprentissage, d’alphabétisation et d’acquisition des compétences essentielles pour les adultes (PAAACEA) est administré par l’entremise de subventions et de contributions discrétionnaires et appuie des projets qui a) renforcent les connaissances et l’expertise dans le domaine de l’alphabétisation et des compétences essentielles (ACE); b) créent, adaptent et diffusent des outils et appuient les pratiques exemplaires; c) établissent des partenariats stratégiques (p. ex. avec les provinces et les territoires, les employeurs et les organismes œuvrant dans le domaine de l’alphabétisation).

Résultats stratégiques : Une main-d’œuvre compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés : Grâce au Programme d’apprentissage, d’alphabétisation et d’acquisition des compétences essentielles, offrir des services d’emploi, de formation et d’évaluation aux Canadiens de sorte que les adultes possèdent le niveau de littératie et les compétences essentielles dont ils ont besoin pour :

  • décrocher un emploi;
  • s’adapter au marché du travail et y réussir;
  • faire leur part pour leur collectivité et leur famille.

Résultats intermédiaires escomptés :

  • la littératie et les compétences essentielles sont intégrées aux politiques et aux programmes fédéraux;
  • la littératie et les compétences essentielles sont intégrées à la formation;
  • les politiques et les programmes des partenaires répondent aux besoins en matière de littératie et de compétences essentielles.

Résultats directs escomptés :

  • les avantages de l’alphabétisation et du perfectionnement des compétences essentielles sont compris;
  • l’information sur ce qui fonctionne dans le domaine de l’ACE est accessible;
  • les mesures de soutien et les outils liés à l’alphabétisation et aux compétences essentielles sont accessibles et utilisés par ceux qui en ont besoin;
  • les partenaires ont la capacité requise pour résoudre les questions ayant trait à l’alphabétisation et aux compétences essentielles.

Résultats obtenus : Le PAAACEA a offert un financement de base à 22 organismes, y compris des organismes nationaux œuvrant dans le domaine de l’alphabétisation et des coalitions provinciales et territoriales. Ces organismes fournissent des liens utiles aux principaux partenaires et à un vaste réseau d’intervenants afin d’échanger des connaissances, des outils et des pratiques exemplaires dans le domaine de l’ACE. Chaque organisme doit produire un rapport annuel sur le rendement dans lequel il montre qu’il échange des connaissances et de l’expertise avec les partenaires ainsi qu’avec le Bureau de l’alphabétisation et des compétences essentielles (BACE) et qu’il contribue à combler les lacunes en matière de capacité et de sensibilisation à l’échelle nationale.

Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions 7,0 5,0 21,8 2,4 2,0 19,8
Total des contributions 8,1 14,6 3,2 22,6 22,6 (19,4)
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 15,1 19,6 25,0 25,0 24,6 0,4

Commentaires sur les écarts : S.O.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation formative a été homologuée le 30 juillet 2010 et publiée le 1er novembre 2010. À l’origine, l’évaluation sommative allait être faite pendant l’année fiscale 2010-2011. Toutefois, le programme a cherché et obtenu une prolongation d’un an de ces modalités et conditions jusqu’au 31 mars 2012. Donc, l’évaluation sommative va maintenant être complétée pendant l’année fiscal 2011-2012. L’évaluation est en cours en ce moment.



Nom du programme de paiements de transfert : Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 2 janvier 2003

Date de clôture : 2014-2015

Description : Le Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTCE) permet de veiller à ce que les personnes formées à l’étranger puissent participer pleinement au marché du travail et à la société canadienne. Le PRTCE est l’une des principales initiatives du gouvernement du Canada qui contribuent à la mise en œuvre du Cadre pancanadien d’évaluation et de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger aux fins d’évaluation et de reconnaissance rapides des qualifications professionnelles acquises à l’étranger, partout au Canada. La reconnaissance des titres de compétences étrangers (RTCE) englobe l’évaluation et la reconnaissance des connaissances, des compétences, de l’expérience de travail et des études effectuées à l’étranger.

Le programme offre un soutien financier stratégique aux partenaires et aux intervenants des provinces et des territoires, y compris les organismes de réglementation, les conseils sectoriels, les établissements d’enseignement postsecondaires, afin que des processus d’évaluation et de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger pour des professions et des secteurs ciblés soient élaborés.

Le PRTCE assure également un leadership horizontal permettant d’établir des partenariats et de favoriser le renforcement de la capacité de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger grâce à l’élaboration de projets, d’outils et de processus novateurs. De plus, il permet d’échanger de l’information sur les pratiques efficaces de reconnaissance des titres de compétence étrangers.

Le but du programme est d’améliorer la situation des travailleurs formés à l’étranger dans des professions et secteurs ciblés sur le marché du travail.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés : Le PRTCE appuie des travaux qui contribuent à la mise en place d’un processus d’évaluation et de reconnaissance juste, transparent, uniforme et rapide des qualifications professionnelles acquises à l’étranger et au renforcement des capacités organisationnelles.

Le PRTCE permet d’assurer une collaboration avec des partenaires et des intervenants pour obtenir des résultats à court, à moyen et à long termes.

Court terme :

  • compréhension, consensus, collaboration et engagement chez les intervenants et les partenaires en ce qui concerne des questions et des solutions possibles liées à la reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger;
  • promotion et communication des pratiques exemplaires et échange d’information sur celles ci relativement à l’élaboration de processus pancanadiens de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger;
  • partenariat entre les principaux intervenants et les provinces et territoires pour faire avancer la cause de la reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger.

Moyen terme :

  • accès des organismes à des outils et à des processus servant à évaluer et à reconnaître les titres de compétence étrangers.

Long terme :

  • uniformisation des processus et des outils pancanadiens de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger dans des professions ciblées et d’autres secteurs;
  • utilisation par les organismes d’outils et de processus pour l’évaluation et la reconnaissance des titres de compétence des travailleurs formés à l’étranger dans des professions et des secteurs ciblés.

Résultats obtenus :

  • En 2010-2011, les responsables du PRTCE ont signé 64 ententes de contribution, y compris des investissements concernant l’ensemble des professions cibles pour 2010. Des ententes ont également été négociées avec sept provinces et territoires pour appuyer, à l’échelle locale, l’amélioration des processus de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger et le renforcement des capacités.
  • Le PRTCE dirige conjointement le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur la reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger et surveille la mise en œuvre du cadre de reconnaissance des titres de compétences étrangers.
  • Les responsables du programme ont mené à terme des consultations pancanadiennes et établi des priorités pour le premier ensemble de huit professions : comptables (comptables généraux licenciés, comptables en management accrédités, comptables agréés), architectes, ingénieurs, technologues de laboratoire médical, pharmaciens, physiothérapeutes et infirmières autorisées.
  • Des activités de sensibilisation ont été mises en œuvre dans le cadre du PRTCE afin de faciliter l’échange d’information sur la reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger et la mobilité de la main-d’œuvre (p. ex. Réseau canadien des associations nationales d’organismes de réglementation, groupe de travail sur les professionnels de la santé formés à l’étranger, Comité consultatif sur la prestation des soins de santé et les ressources humaines).
Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 13,9 14,7 30,3 26,4 19,9 10,4
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 13,9 14,7 30,3 26,4 19,9 10,4

Commentaires sur les écarts : L’écart entre les dépenses prévues et réelles de 2010-2011 est principalement dû au temps requis pour l’élaboration et la négociation de propositions de projets ainsi qu’au report d’activités de projets aux années ultérieures. Du montant total de l’écart, 2,5 millions de dollars devront être reportés à l’exercice 2011-2012. Les dépenses prévues de 2010 2011 comprennent également le montant de 3,9 millions de dollars destiné aux ressources opérationnelles, qui a été entièrement dépensé; les dépenses connexes ne sont toutefois pas incluses dans les dépenses réelles liées aux contributions.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation de l’évaluabilité du PRTCE est prévue pour 2011-2012. Cet examen est entrepris afin d’appuyer les activités de préparation pour l’évaluation sommative du PRTCE en 2013-2014.



Nom du programme de paiements de transfert : Fonds de transition et de formation stratégique (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 2009 ou 2010 (l’année varie selon les provinces et les territoires)

Date de clôture : 31 mars 2011

Description : Le Fonds de transition et de formation stratégique (FTFS) offre un financement supplémentaire à durée limitée à l’ensemble des provinces et des territoires afin de répondre aux besoins des travailleurs touchés par le ralentissement économique.

Le FTFS contribue aux initiatives provinciales et territoriales qui visent à répondre aux besoins en formation des travailleurs issus de collectivités et de secteurs touchés, afin qu’ils puissent conserver leur emploi ou trouver un nouvel emploi, tout en offrant aux provinces et territoires la souplesse de concevoir des programmes qui répondent au mieux à leurs besoins. Le Fonds veille à ce que ces Canadiens, qu’ils soient admissibles aux prestations d’assurance-emploi ou non, soient en droit de participer à une formation ou à d’autres initiatives d’emploi dont ils ont besoin durant une période difficile.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés : Après la fin de l’initiative en 2011, on prévoit que près de 50 000 Canadiens auront bénéficié du FTFS.

Résultats obtenus : Les provinces et les territoires présentent leurs résultats dans leurs rapports annuels sur les ententes relatives au marché du travail, y compris le nombre de clients servis dans le cadre du FTFS. Les résultats de 2010-2011 n’ont toujours pas été reçus.

Activité de programme : Compétences et emploi
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions - - - - - -
Total des autres types de paiements de transfert - 250,0 250,0 250,0 250,0 -
Total des activités de programme - 250,0 250,0 250,0 250,0 -

Commentaires sur les écarts : S.O.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation formative débutera lors de l’exercice 2012-2013 et finira en 2014-2015.



Nom du programme de paiements de transfert : Programme canadien pour l’épargne études (paiements législatifs)

Date de mise en œuvre : 1er janvier 1998 (Subvention canadienne pour l’épargne études)
1er janvier 2005 (Bon d’études canadien)

Date de clôture : En cours

Description : Le Programme canadien pour l’épargne-études (PCEE) encourage le financement des études postsecondaires des enfants par l’épargne, dès la petite enfance, au moyen de régimes enregistrés d’épargne-études. Le programme fournit aux clients une Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE), qui comprend une subvention de contrepartie ordinaire offerte à tous les enfants canadiens et une subvention bonifiée pour les familles à faible revenu et à revenu moyen, ainsi qu’un Bon d’études canadien (BEC), qui est une subvention destinée aux familles à faible revenu.

Le PCEE gère la SCEE et le BEC au moyen d’un partenariat public-privé avec les banques, les sociétés de fonds communs de placement et les fondations de bourses d’études.

Le PCEE gère également l’initiative de sensibilisation dans les collectivités à l’épargne-études, qui vise à aider les organismes à élaborer des projets de sensibilisation qui encouragent les Canadiens à faible revenu à économiser pour les études postsecondaires de leurs enfants, à recourir à un régime d’épargne-études et à accroître leurs connaissances financières.

D’autres renseignements concernant la SCEE se trouvent à l’adresse suivante :
http://www.rhdcc.gc.ca/fra/apprentissage/epargne_education/public/scee.shtml.

D’autres renseignements concernant le BEC se trouvent à l’adresse suivante :
http://www.rhdcc.gc.ca/fra/apprentissage/epargne_education/public/bec.shtml.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient.

Résultats escomptés :

  • Les Canadiens ayant des enfants de moins de 18 ans cotisent à un régime enregistré d’épargne études.
  • Les Canadiens sont en mesure de financer les études postsecondaires de leurs enfants grâce aux épargnes accumulées dans leur régime enregistré d’épargne-études.

Résultats obtenus : En décembre 2010, 42,8 % des enfants canadiens avaient reçu une SCEE et avaient des économies dans un REEE pour des études ultérieures, une hausse par rapport au pourcentage de 40,6 % en 2009.

De plus, le pourcentage de la population admissible en 2010 qui a participé au programme du BEC a augmenté pour atteindre un peu plus de 21,8 %, alors qu’il était de 4,7 % en 2006. Le BEC est conçu pour aider les familles à faible revenu à économiser en vue des études au moyen d’un REEE sans avoir à verser une cotisation. La population cible du BEC continue de croître chaque année depuis son lancement en 2005 (le bon est offert aux enfants nés après 2003). Cela contribue à masquer l’accroissement réel de la participation qui a lieu chaque année. Par exemple, le nombre d’enfants admissible s’est accru de 57 % au cours des deux dernières années (de 858 000 en 2008 à 1 344 000 en 2010). Durant la même période, le nombre d’enfants recevant le BEC a plus que doublé, il est passé de 140 000 en 2008 à 293 000 en 2010.

Les sommes versées dans les REEE ont atteint 27,6 milliards de dollars à la fin de décembre 2010 (comparativement à 25,9 milliards de dollars en 2009), ce qui représente une hausse de 6,5 % par rapport à l’exercice précédent.

Les étudiants fréquentant des établissements d’enseignement postsecondaire utilisent ces économies pour financer leurs études. En 2010, 287 865 étudiants ont retiré 1,92 milliard de dollars de leur REEE pour financer leurs études postsecondaires.

Activité de programme : Apprentissage
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions -
SCEE (législatif)
580,7 615,7 587,0 670,6 670,6 (83,6)
Total des subventions -
BCE (législatif)
47,8 56,7 64,0 66,8 66,8 (2,8)
Total des contributions* 3,2 3,1 3,9 3,9 3,4 0,5
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des paiements de transfert 631,7 675,5 654,9 741,3 740,8 (85,9)

Commentaires sur les écarts : Subvention canadienne à l’épargne-études (SCEE) : les paiements de la SCEE ont dépassé de 83,6 millions de dollars le montant initialement planifié, puisque plus de Canadiens que prévu ont épargné dans le REEE de leur enfant à la suite de la reprise économique.

Bon d’études canadien (BEC) : Les paiements du BEC sont un peu plus élevés que prévu. Le gouvernement du Canada a mené des activités de communication et de sensibilisation ciblées en 2010-2011 afin d’accroître le taux de participation au BEC.

* Fait référence à la mesure d’incitation à l’épargne-études (contributions votées).

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation formative de la Subvention canadienne pour l’épargne-études supplémentaire et du Bon d’études canadien a été publiée en juin 2010 et est accessible en ligne à l’adresse suivante :
http://www.rhdcc.gc.ca/fra/publications_ressources/evaluation/2009/
sp_951_05_10f/page00.shtml
.



Nom du programme de paiements de transfert : Programme canadien de prêts aux étudiants – autres obligations (paiements législatifs)

Date de mise en œuvre : Septembre 1964

Date de clôture : En cours

Description : De septembre 1964 au 1er août 1995, le Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE) reposait sur un régime de prêts garantis, établi avec des institutions financières canadiennes, dans le cadre duquel une aide financière était offerte aux étudiants sous forme de prêts garantis à 100 % par le gouvernement.

Le programme de paiement de transfert permet de faire le suivi des réclamations présentées par les institutions financières concernant le solde impayé du portefeuille des prêts garantis en tenant compte des montants payés par les emprunteurs relativement à ces réclamations.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés :

  • Suivi des demandes de paiements aux institutions financières concernant le solde impayé du portefeuille;
  • Le Canada s’acquitte de ses obligations en vertu de la Loi fédérale sur les prêts aux étudiants, conformément aux ententes conclues avec les institutions financières.

Résultats obtenus : Les obligations prévues par la Loi fédérale sur les prêts aux étudiants ont été respectées.

Activité de programme : Apprentissage
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions (14,5) (9,5) 4,2 (7,6) (7,6) 11,8
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme (14,5) (9,5) 4,2 (7,6) (7,6) 11,8

Commentaires sur les écarts : L’écart entre les dépenses prévues et réelles est dû au fait que, pour les prêts garantis rachetés, les sommes recouvrées nettes ont été déduites des dépenses réelles, alors que les dépenses prévues représentent seulement les dépenses planifiées.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation du cadre de contrôle de la gestion du Programme canadien de prêts aux étudiants est prévue pour 2012-2013 (aucune date d’achèvement n’a été fixée).
(Source : Plan de vérification interne fondé sur les risques 2011-2014)

Une évaluation quinquennale du PCPE a récemment été effectuée; elle sera affichée sur le site Web du Ministère lorsque'elle sera disponible.

Une deuxième évaluation a été lancée pour tenir compte des changements au programme annoncés dans le budget de 2008. Cette évaluation devrait se terminer en 2015-2016.



Nom du programme de paiements de transfert : Programme canadien de prêts aux étudiants – paiements d’intérêts et autres obligations (paiements législatifs)

Date de mise en œuvre : 1er août 1995

Date de clôture : En cours

Description : Le programme permet de déterminer le coût consolidé des prêts à risques partagés et de tenir compte de la bonification d’intérêts, des prestations d’aide au remboursement, du montant des prêts radiés, des primes de risque, des reprises de prêts et des frais d’administration relatifs aux emprunts effectués par des étudiants dans le cadre du régime à risques partagés, qui a été en vigueur du 1er août 1995 au 31 juillet 2000. Durant cette période, le Programme canadien de prêts aux étudiants fonctionnait selon un modèle de risques partagés avec les institutions financières canadiennes.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés :

  • Grâce au paiement de transfert, les étudiants qui ont contracté un emprunt dans le cadre du régime à risques partagés continuent de recevoir une aide financière pendant leurs études et une aide à la gestion de la dette durant la période de remboursement.
  • Le Canada s’acquitte de ses obligations en vertu de la Loi fédérale sur les prêts aux étudiants, conformément aux ententes conclues avec les institutions financières.

Résultats obtenus : Environ 275 0001 étudiants ayant contracté un emprunt dans le cadre du régime à risques partagés continuent de recevoir une aide financière pendant leurs études et une aide à la gestion de la dette durant la période de remboursement.

Le Canada s’est acquitté de ses obligations en vertu de la Loi fédérale sur les prêts aux étudiants, conformément aux ententes conclues avec les institutions financières.

Activité de programme : Apprentissage
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 22,9 11,6 15,5 7,7 7,7 7,8
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 22,9 11,6 15,5 7,7 7,7 7,8

Commentaires sur les écarts : L’écart entre les dépenses prévues et réelles s’explique par le fait que, pour les reprises de prêts, les montants récupérés ont été déduits des dépenses réelles, alors que les dépenses prévues représentent seulement les dépenses planifiées.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation du cadre de contrôle de la gestion du Programme canadien de prêts aux étudiants est prévue pour 2012-2013 (aucune date d’achèvement n’a été fixée).
(Source : Plan de vérification interne fondé sur les risques 2011-2014)

Une évaluation quinquennale du PCPE a récemment été effectuée; elle sera affichée sur le site Web du Ministère lorsque'elle sera disponible.

Une deuxième évaluation a été entreprise pour tenir compte des changements au programme annoncés dans le budget de 2008. Cette évaluation devrait se terminer en 2015-2016.

1 Ce chiffre est rapporté par l’exercice financier du 1er avril 2010 au 31 mars 2011.



Nom du programme de paiements de transfert : Programme canadien de prêts étudiants – mécanisme de financement direct (paiements législatifs)

Date de mise en œuvre : 1er août 2000

Date de clôture : En cours

Description : Ce paiement de transfert fournit des montants compensatoires aux administrations provinciales et territoriales qui décident de ne pas participer au Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE), afin qu’elles puissent offrir aux étudiants un programme d’aide financière semblable.

De plus, le programme de paiements de transfert offre aux emprunteurs des prestations d’aide au remboursement dans le cadre du nouveau programme d’aide au remboursement et assume la valeur du montant de la réduction de la dette selon les critères établis. Depuis août 2009, les mesures individuelles de gestion de la dette, y compris l’exemption d’intérêts et la réduction de la dette en cours de remboursement, ont été remplacées par le Programme d’aide au remboursement, qui est un programme optionnel destiné aux étudiants ayant des difficultés à rembourser leur prêt étudiant.

Finalement, le paiement de transfert est utilisé pour veiller à ce que les réservistes-étudiants à temps plein qui interrompent leurs études aux fins d’opérations particulières n’aient pas à payer d’intérêts ni à commencer à rembourser leur prêt pendant qu’ils ne sont pas aux études et qu’ils sont en service.

Résultats stratégiques : Une population active compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés :

  • Permettre aux étudiants du Québec, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut qui poursuivent des études postsecondaires de continuer à avoir accès à une aide financière semblable à celle accordée aux étudiants des provinces et des territoires qui participent au Programme canadien de prêts aux étudiants.
  • Permettre aux étudiants des provinces et des territoires participants qui sont aux prises avec des difficultés financières de bénéficier d’une aide au remboursement.

Résultats obtenus : Grâce à ces options de paiements, les étudiants de niveau postsecondaire du Québec, des Territoires du Nord Ouest et du Nunavut continuent d’avoir accès à une aide financière semblable à celle accordée aux étudiants des provinces et des territoires qui participent au Programme canadien de prêts aux étudiants; et

155,239 étudiants des provinces et des territoires participants qui éprouvaient des difficultés financières ont obtenu une aide au remboursement en 2010-2011.

138,413 d’entre eux ont été dispensés d’effectuer un paiement en 2010-2011 et on a demandé à 16,826 d’entre eux d’effectuer un paiement abordable proportionnel à leur niveau de revenu1.

Activité de programme : Apprentissage
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 209,4 154,8 355,2 370,5 370,5 (15,3)
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 209,4 154,8 355,2 370,5 370,5 (15,3)

Commentaires sur les écarts : L’écart de 15,3 millions de dollars s’explique par trois principaux facteurs : 1) le montant compensatoire était de 42,1 millions de dollars plus élevé que prévu en raison de la mise en œuvre du Programme canadien de bourses aux étudiants; 2) le coût lié au Programme d’aide au remboursement était de 16,2 millions de dollars moins élevé que prévu; 3) le montant des dettes radiées était de 10,5 millions de dollars moins élevé que prévu en raison de la mise en œuvre du Programme d’aide au remboursement à l’intention des personnes ayant une incapacité permanente.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation du cadre de contrôle de la gestion du Programme canadien de prêts aux étudiants est prévue pour 2012-2013 (aucune date d’achèvement n’a été fixée).
(Source : Plan de vérification interne fondé sur les risques 2011-2014)

Une évaluation quinquennale du PCPE a récemment été effectuée; elle sera affichée sur le site Web du Ministère lorsque'elle sera disponible.

Une deuxième évaluation a été entreprise pour tenir compte des changements au programme annoncés dans le budget de 2008. Cette évaluation devrait se terminer en 2015-2016.

1 Le nombre d’étudiants participant au Programme d’aide au remboursement est indiqué selon l’année de prêt (du 1er août au 31 juillet). Les résultats pour l’année de prêt entière seront seulement disponibles, au plus tôt, en novembre 2011.


Nom du programme de paiements de transfert : Programme canadien de bourses aux étudiants (paiements législatifs)

Date de mise en œuvre : 1er août 2009 (pour le Programme canadien de bourses aux étudiants)

Date de clôture : En cours

Description : Depuis le 1er août 2009, le Programme canadien de bourses aux étudiants (PCBE) remplace les bourses d’études canadiennes et les subventions canadiennes pour l’accès aux études. Le PCBE offre des subventions directes aux étudiants de familles à faible revenu ou à revenu moyen, aux étudiants ayant des personnes à charge, aux étudiants à temps partiel et aux étudiants ayant une incapacité permanente. Le nouveau PCBE est simple, transparent, prévisible et inclusif, offrant ainsi certitude et prévisibilité aux étudiants admissibles.

Les étudiants ayant reçu des bourses générales de l’ancienne Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire (FCBEM) dans les années passées reçoivent des bourses de transition jusqu’à ce qu’ils aient terminé ou abandonné leur programme d’études. En effet, les anciens bénéficiaires d’une bourse de la FCBEM qui ont droit aux nouvelles bourses destinées aux étudiants de familles à faible revenu ou à revenu moyen recevront, au moyen d’une bourse de transition, une somme correspondant à la différence entre leur bourse générale de la FCBEM et la nouvelle bourse.

Résultats stratégiques : Une main-d’œuvre compétente, polyvalente et inclusive, et un marché du travail efficient

Résultats escomptés :

  • Fournir une aide non remboursable de manière intégrée, uniforme et prévisible partout au pays.
  • Permettre aux étudiants défavorisés de mieux comprendre l’aide financière aux étudiants et d’en profiter.
  • Encourager davantage la réussite des études postsecondaires et, par le fait même, contribuer à la pleine participation de personnes défavorisées au marché du travail.
  • Favoriser l’accès, la réussite et l’équité (en offrant des niveaux d’aide accrue et en orientant davantage l’aide vers les groupes à faible revenu et à revenu moyen).

Résultats obtenus : Le Programme a permis de fournir 587 millions de dollars en bourses à 310 445 étudiants canadiens. Il a également permis de fournir 29,5 millions de dollars en bourses de transition1.

Activité de programme : Apprentissage
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart entre
les dépenses
prévues et
réelles
2010-2011
Total des subventions 143,2 533,7 557,2 620,7 620,7 (63,5)
Total des contributions - - - - - -
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 143,2 533,7 557,2 620,7 620,7 (63,5)

Commentaires sur les écarts : Deux facteurs principaux expliquent l’écart de 63,5 millions de dollars. D’abord, la participation au PCBE a été de 190,7 millions de dollars plus importante que prévu. Ensuite, une grande part de cette augmentation a été compensée par l’élimination graduelle des bourses d’études canadiennes et des subventions canadiennes pour l’accès aux études, qui ont été réduites de 130,0 millions de dollars.

Vérification effectuée ou prévue : Une vérification du cadre de contrôle de gestion du Programme canadien de prêts aux étudiants est prévue pour 2012-2013 (aucune date d’achèvement précise n’a encore été établie).
(Source : Plan de vérification interne fondé sur les risques 2011-2014)

Une vérification de la Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire est prévue pour 2011-2012 (aucune date d’achèvement précise n’a été établie).

Une deuxième évaluation a été entreprise afin de tenir compte des changements au programme annoncés dans le budget de 2008. Cette évaluation devrait se terminer en 2015-2016.

Évaluation réalisée ou prévue :

1 Les renseignements sur le Programme canadien de bourses aux étudiants sont fournis selon l’année de prêt (du 1er août au 31 juillet) et ont été mis à jour le 30 juin 2011. Les renseignements sur les bourses de transition sont fournis selon l’exercice financier (du 1er avril au 31 mars).



Nom du programme de paiements de transfert : Programme de protection des salariés (paiements législatifs)

Date de mise en œuvre : Juillet 2008

Date de clôture : En cours

Description : Le Programme de protection des salariés (PPS) est un programme fédéral ciblé qui offre une aide financière aux travailleurs ayant perdu leur emploi et devant récupérer une somme de leur employeur qui a déclaré faillite ou qui est sujet à une mise sous séquestre en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité. Le Programme vise précisément à rembourser aux travailleurs admissibles la rémunération, les vacances et les indemnités de départ impayées jusqu’à concurrence de quatre semaines de la rémunération assurable maximale en vertu de la Loi sur l’assurance emploi. Pour être admissibles à un dédommagement dans le cadre du PPS, les travailleurs doivent satisfaire à tous les critères suivants : être légalement autorisés à travailler au Canada; avoir perdu leur emploi; avoir travaillé pour un employeur qui a fait faillite ou a fait l’objet d’une mise sous séquestre; ne pas avoir été payé, par leur ancien employeur, des salaires, des montants pour des congés annuels acquis mais non pris ou une indemnité de départ ou une indemnité de préavis qui leur est due. Le PPS est administré par le Programme du travail; Service Canada en assure la mise en œuvre.

Résultats stratégiques : Milieux de travail sécuritaires, équitables et productifs, et relations de coopération en milieu de travail

Résultats escomptés : Réduction de l’insécurité économique des travailleurs canadiens dont une partie du salaire est impayé et l’employeur est insolvable.

Résultats obtenus : Dans le cadre du PPS, 14 974 demandes ont été reçues, et 31,9 millions de dollars ont été versés aux demandeurs admissibles en 2010-2011.

Activité de programme : Travail
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions 3,7 35,0 56,2 31,9 31,9 24,3
Total des contributions - - - - - -
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 3,7 35,0 56,2 31,9 31,9 24,3

Commentaires sur les écarts : Le PPS offre une indemnisation aux travailleurs qui doivent récupérer, de leur employeur ayant déclaré faillite ou étant sujet à une mise sous séquestre, une rémunération admissible qui leur est due. Le PPS offre également une indemnisation aux syndics de faillite et aux séquestres pour les tâches qu’ils effectuent en vertu de la Loi sur le Programme de protection des salariés.

Le montant des paiements effectués annuellement dans le cadre du PPS varie d’une année à l’autre selon le nombre de participants et les sommes auxquelles ils ont droit. En 2010 2011, le budget du PPS prévu par la loi pour les paiements versés aux employés était de 53,7 millions de dollars, et le budget du PPS pour les paiements versés aux syndics de faillite et aux séquestres était de 2,5 millions.

En 2010-2011, 31,9 millions de dollars ont été payés à 14 305 travailleurs. Au cours du dernier exercice financier, aucun syndic de faillite ou séquestre n’a reçu de paiement dans le cadre du PPS.

Le Programme du travail ne peut prévoir le montant qui sera versé aux travailleurs, au syndic de faillite ou au séquestre dans le cadre du PPS au cours d’une année donnée. Le budget du PPS prévu par la loi a été déterminé selon des prévisions relatives aux paiements à effectuer dans le cadre du PPS et devait être suffisant pour couvrir les dépenses engagées durant les années où la situation économique est difficile.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation sommative du PPS est en cours et devrait être terminée à la fin de 2011-2012.



Nom du programme de paiements de transfert : Sécurité de la vieillesse (paiements législatifs)

Date de mise en œuvre : 1952

Date de clôture : En cours

Description : La Sécurité de la vieillesse (SV) contribue à la sécurité du revenu des aînés en offrant un paiement mensuel à l’ensemble des Canadiens âgés de 65 ans et plus qui remplissent les critères d’âge, de résidence et de statut juridique. Les antécédents d’emploi d’un demandeur n’influent pas sur l’admissibilité, et il n’est pas nécessaire que le demandeur soit à la retraite.

Résultats stratégiques : Sécurité du revenu, accès aux possibilités et bien-être des particuliers, des familles et des collectivités

Résultats escomptés : Les aînés admissibles reçoivent une prestation de base à laquelle ils ont droit.

Résultats obtenus : En 2010-2011, environ 4,8 millions d’aînés touchaient une pension de base mensuelle. Conformément à la Loi sur la sécurité de la vieillesse, les prestations font l’objet d’un examen trimestriel pour veiller à ce qu’elles reflètent les hausses du coût de la vie, qui est mesuré en fonction de l’indice des prix à la consommation du Canada. En 2010-2011, le taux de la Sécurité à la Vieillesse a augmenté de 1,9 %.

Activité de programme : Sécurité du revenu
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions 25 334,5 26 391,3 28 048,0 27 213,5 27 213,5 834,5
Total des contributions - - - - - -
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 25 334,5 26 391,3 28 048,0 27 213,5 27 213,5 834,5

Commentaires sur les écarts : Le taux mensuel moyen de la pension de base de la SV était de 488,64 dollars, c’est à dire de 15,60 dollars de moins que le taux moyen prévu. Cette diminution totale de 904,5 millions a été causée par les facteurs suivants : un plus grand nombre de bénéficiaires que prévu ont présenté une demande de participation au programme à la fin de l’exercice, un taux de décès plus important que prévu au début de l’exercice ainsi qu’un plus grand nombre que prévu de personnes touchant des prestations partielles, puisqu’elles ont moins de 40 années de résidence au Canada.

Cette réduction a été partiellement occasionnée par l’augmentation du nombre moyen des bénéficiaires prévu, qui est passé de 4 789 402 à 4 822 096; ce qui s’est traduit par une augmentation des dépenses de 199,6 millions de dollars.

Le remboursement des prestations par les bénéficiaires de la SV dont le revenu est élevé, qui est effectué à l’aide de l’impôt de récupération de la SV, était de 1 061 milliards de dollars. Comme le montant prévu était de 932 millions de dollars, l’écart a été augmenté de 129,6 millions de dollars.

Au total, ces facteurs ont contribué à une surestimation de 834,5 millions de dollars des dépenses relatives à la SV prévues pour 2010-2011.

Vérification effectuée ou prévue :

Vérifications
Une vérification de l’admissibilité au programme de la SV sera menée en 2011-2012 (il est prévu que les résultats de la vérification seront présentés au Comité ministériel de vérification le 24 janvier 2012).
(Source : Plan de vérification interne fondée sur les risques 2011-2014)

Évaluation réalisée ou prévue :

Évaluation mixte
Une évaluation sommative du programme de la SV, incluant la pension de la SV, le Supplément de revenu garanti et les allocations, doit être terminée d’ici l’automne 2011.



Nom du programme de paiements de transfert : Supplément de revenu garanti (paiements législatifs)

Date de mise en œuvre : 1967

Date de clôture : En cours

Description : Le Supplément de revenu garanti (SRG) contribue à la sécurité du revenu en fournissant un montant en supplément de la Sécurité de la vieillesse aux aînés vivant au Canada ayant un faible revenu. Pour être admissibles au SRG, les demandeurs doivent recevoir une pension de la Sécurité de la vieillesse et avoir un revenu en deçà d’un certain seuil.

Résultats stratégiques : Sécurité du revenu, accès aux possibilités et bien-être des particuliers, des familles et des collectivités

Résultats escomptés : Les aînés canadiens à faible revenu disposent d’un revenu minimum garanti et reçoivent les prestations auxquelles ils ont droit.

Résultats obtenus : Pour l’exercice 2010-2011, plus de 1,6 million d’aînés ont reçu des prestations du SRG. Conformément à la Loi sur la sécurité de la vieillesse, les prestations font l’objet d’un examen trimestriel pour veiller à ce qu’elles reflètent les hausses du coût de la vie, qui est mesuré en fonction de l’indice des prix à la consommation du Canada. En 2010 2011, le taux du SRG a augmenté de 1,9 %.

Activité de programme : Sécurité du revenu
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions 7 511,5 7 736,6 8 257,0 7 901,1 7 901,1 355,9
Total des contributions - - - - - -
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 7 511,5 7 736,6 8 257,0 7 901,1 7 901,1 355,9

Commentaires sur les écarts : Le taux mensuel moyen, qui était de 394,41 dollars, a été inférieur au taux prévu de 408,37 dollars; les dépenses liées au SRG ont donc diminué de 280,3 millions de dollars. Comme le nombre de bénéficiaires a été surestimé (le nombre réel de bénéficiaires est de 1 669 418, tandis que le nombre prévu était de 1 684 943), un écart négatif de 75,5 millions de dollars a été observé.

Ceci a fait en sorte que les dépenses relatives au SRG prévues pour 2010 2011 ont été surestimées de 355,9 millions de dollars.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : L’évaluation des mesures de participation et de sensibilisation au SRG a été approuvée le 11 juin 2010.

Évaluation
Une évaluation sommative du programme de la Sécurité de la vieillesse, incluant la pension de la Sécurité de la vieillesse, le SRG et les allocations, doit être terminée d’ici l’automne 2011.



Nom du programme de paiements de transfert : Allocations (paiements législatifs)

Date de mise en œuvre : 1975 – Allocation
1985 – Allocation au survivant

Date de clôture : En cours

Description : Le programme d’allocations contribue à la sécurité du revenu de l’époux ou du conjoint de fait des aînés à faible revenu âgés de 60 à 64 ans qui reçoivent des prestations du Supplément de revenu garanti. Il offre également une allocation aux survivants à faible revenu âgés de 60 à 64 ans. Pour être admissibles, les demandeurs doivent satisfaire à certaines exigences relatives au revenu et au lieu de résidence.

Résultats stratégiques : Sécurité du revenu, accès aux possibilités et bien-être des particuliers, des familles et des collectivités

Résultats escomptés : Les Canadiens à faible revenu âgés de 60 à 64 ans, qui sont l’époux ou le conjoint de fait d’un bénéficiaire du Supplément de revenu garanti ou qui sont survivants, disposent d’un revenu minimal garanti et reçoivent les prestations auxquelles ils ont droit.

Résultats obtenus : En 2010-2011, environ 92 000 personnes ont touché une allocation ou une allocation au survivant. Conformément à la Loi sur la sécurité de la vieillesse, les prestations font l’objet d’un examen trimestriel pour veiller à ce qu’elles reflètent les hausses du coût de la vie, qui est mesuré en fonction de l’indice des prix à la consommation du Canada. En 2010-2011, le taux des allocations a augmenté de 1,9 %.

Activité de programme : Sécurité du revenu
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions 531,2 534,9 560,0 540,5 540,5 19,5
Total des contributions - - - - - -
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 531,2 534,9 560,0 540,5 540,5 19,5

Commentaires sur les écarts : Comme le taux mensuel moyen, qui était de 481,18 dollars, a été inférieur au taux prévu de 488,00 dollars, une surestimation de 7,8 millions de dollars a été observée. De la même manière, comme le nombre réel de bénéficiaires est de 93 609, tandis que le nombre prévu était de 95 629, une surestimation de 11,7 millions de dollars a été observée. Ceci a fait en sorte que les dépenses liées aux allocations ont été surestimées de 19,5 millions de dollars.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue :

Évaluation groupée
Une évaluation sommative du programme de la Sécurité de la vieillesse, incluant la pension de la Sécurité de la vieillesse, le Supplément de revenu garanti et les allocations, doit être terminée d’ici l’automne 2011.

Une évaluation mixte de l’allocation de la SV et des prestations de survivant du RPC devrait être entreprise en 2011-2012.



Nom du programme de paiements de transfert : Programme canadien pour l’épargne-invalidité – subventions et bons (paiements législatifs)

Date de mise en œuvre : Décembre 2008

Date de clôture : En cours

Description : Le Programme canadien pour l’épargne-invalidité aide les Canadiens ayant une incapacité grave ou prolongée ainsi que leur famille à épargner pour l’avenir au moyen d’un régime enregistré d’épargne invalidité (REEI). Les résidents du Canada de moins de 60 ans, qui ont un numéro d’assurance sociale et qui sont admissibles au crédit d’impôt pour personnes handicapées peuvent cotiser à un REEI. Le programme offre une subvention proportionnelle d’un maximum de 300 %, selon la somme cotisée et le revenu familial du bénéficiaire. La subvention maximale à laquelle une personne a droit est de 3 500 dollars par année, jusqu’à concurrence de 70 000 dollars à vie. Le programme verse également des bons allant jusqu’à 1 000 dollars par année dans le REEI des Canadiens qui ont un revenu faible ou modeste, jusqu’à concurrence de 20 000 dollars à vie. Les subventions et les bons sont versés aux bénéficiaires jusqu’à ce qu’il ait 49 ans. Le programme n’a pas d’incidence sur les autres prestations fédérales, comme la Prestation fiscale canadienne pour enfants, le crédit pour taxe sur les produits et services, la Sécurité de la vieillesse et l’assurance-emploi.

Résultats stratégiques : Sécurité du revenu, accès aux possibilités et bien-être des particuliers, des familles et des collectivités

Résultats escomptés :

  • Les personnes ayant une invalidité grave ou prolongée ont une certaine sécurité financière à long terme.
  • Les bénéficiaires admissibles reçoivent des bons canadiens pour l’épargne-invalidité.
  • Les bénéficiaires admissibles reçoivent des subventions canadiennes pour l’épargne-invalidité.

Résultats obtenus :

  • Le taux de participation au REEI, à la subvention et au bon a dépassé les projections initiales. Les personnes ayant une incapacité grave ou prolongée ont économisé afin d’assurer leur sécurité financière à long terme au moyen d’un REEI, de la subvention et du bon. De décembre 2008, lorsque le REEI a été offert pour la première fois aux Canadiens, au 31 mars 2011, 43 864 régimes ont été enregistrés, et les cotisations privées des Canadiens dans leur REEI ont totalisé 149,2 millions de dollars.
  • De décembre 2008 au 31 mars 2011, le gouvernement a versé 79,3 millions de dollars sous forme de bons canadiens pour l’épargne-invalidité aux bénéficiaires admissibles.
  • De décembre 2008 au 31 mars 2011, le gouvernement a versé 175,9 millions de dollars sous forme de subventions canadiennes pour l’épargne-invalidité aux bénéficiaires admissibles.
Activité de programme : Sécurité du revenu
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions 0,1 83,9 10,2 91,9 91,9 (81,7)
Total des contributions - 42,9 5,7 36,4 36,4 (30,7)
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 0,1 126,8 15,9 128,3 128,3 (112,4)

Commentaires sur les écarts : Initialement, les estimations relatives aux subventions et aux bons canadiens pour l’épargne-invalidité étaient basées sur l’hypothèse selon laquelle 11 500 REEI seraient ouverts en 2010 2011 (hypothèse formulée à partir des résultats du Programme canadien pour l’épargne-études, un programme similaire). Le modèle cible initial prévoyait 10,2 millions de dollars pour les subventions canadiennes pour l’épargne-invalidité et 5,7 millions de dollars pour les bons canadiens pour l’épargne-invalidité, ce qui totalisait 15,9 millions de dollars pour l’exercice 2010 2011. Comme la participation initiale a été plus importante que prévu, le rendement du Programme canadien pour l’épargne-invalidité a surpassé les prévisions initiales.

De décembre 2008, lorsque le Programme canadien pour l’épargne-invalidité (PCEI) a été offert pour la première fois aux Canadiens, à mars 2011, 42 678 régimes ont été enregistrés. Durant la même période, le gouvernement du Canada a payé 79,3 millions de dollars en bons et 175,9 millions de dollars en subventions de contrepartie. Maintenant que le Programme canadien pour l’épargne-invalidité est offert depuis deux ans et demi, un plus grand nombre de données sur le Programme est disponible et peut être utilisé pour faire des prévisions de base. En ce qui concerne l’estimation des dépenses pour 2011 2012 et les exercices suivants, le modèle cible a été révisé.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation formative du Programme canadien pour l’épargne-invalidité doit être entreprise en 2011-2012.



Nom du programme de paiements de transfert : Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1er avril 2009

Date de clôture : 31 mars 2014

Description : La Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI) permet de trouver des solutions efficaces et durables à l’itinérance et de veiller à ce que les collectivités comprennent mieux l’itinérance et la préviennent et la réduisent plus efficacement. Elle met l’accent sur les logements de transition et les logements supervisés afin de sortir les gens de l’itinérance en favorisant les partenariats et les structures, y compris les solutions de logement à long terme, et d’aider les sans-abris à devenir plus autonomes. Le gouvernement fédéral verse des subventions et des contributions à d’autres ordres de gouvernement, à des organismes à but non lucratif, à des collectivités, à des chercheurs, à des organisations autochtones et à des établissements de santé publique et d’enseignement, et travaille avec d’autres ministères et organismes fédéraux ainsi qu’avec les provinces et les territoires pour offrir des services qui aident à prévenir et à réduire l’itinérance des citoyens canadiens les plus vulnérables, notamment les Autochtones et les personnes vivant dans les grands centres urbains, les collectivités rurales et dans le Nord.

Résultats stratégiques : Sécurité du revenu, accès aux possibilités et bien-être des particuliers, des familles et des collectivités

Résultats escomptés :

  • Prévention et réduction de l’itinérance.
  • Continuum complet de mesures de soutien pour aider les sans-abri et les personnes à risque de l’être à devenir autonomes.
  • Solutions de logement à long terme pour les sans-abris et ceux à risque de l’être grâce à des investissements dans le cadre de la SPLI.
  • Participation et investissements stratégiques des partenaires et coordination et prestation de services.
  • Acquisition de connaissances afin d’appuyer l’élaboration de politiques, la prise de décisions en matière d’investissement et la prestation de services.

Résultats obtenus : Grâce à ses divers programmes de financement, services et installations qui permettent aux collectivités d’aider les personnes et les familles sans abri à atteindre une plus grande autonomie, la SPLI contribue à prévenir et à réduire l’itinérance. Ces objectifs sont réalisés, entre autres, en fournissant un logement et des refuges aux personnes dans le besoin à l’aide du financement accordé dans le cadre de l’Initiative visant à mettre des biens immobiliers excédentaires fédéraux à la disposition des sans-abris (IBIEF), qui permet aux organismes communautaires, au secteur sans but lucratif et à d’autres paliers de gouvernement d’utiliser les biens immobiliers excédentaires afin de réaliser des projets visant à prévenir et à réduire l’itinérance. En 2010 2011, sept propriétés au total ont été transférées, résultant en la création de 189 logements.

De plus, 71,8 % des investissements de la SPLI consentis pour des projets mis en œuvre à l’échelle régionale ciblaient des logements supervisés et de transition à long terme et des services connexes, ce qui dépassait l’objectif établi de 65 %. Également, pour chaque dollar investi par la SPLI dans les projets communautaires, le montant investi dans les collectivités par les partenaires externes (groupes sans but lucratif, organismes du secteur privé et autres ministères gouvernementaux) était de 2,48 dollars, ce qui, encore une fois, dépassait l’objectif établi de 1,50 dollar.

En 2010–2011, six projets pilotes horizontaux ont été lancés avec d’autres ministères et organismes fédéraux pour se pencher sur les facteurs qui pourraient entraîner l’itinérance, notamment l’incarcération, l’emploi, la santé mentale, la violence familiale et l’immigration.

Activité de programme : Développement social
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions 0,9 - 2,5 2,7 0,5 2,0
Total des contributions 117,7 92,3 124,1 150,1 127,1 (3,0)
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 118,6 92,3 126,6 152,8 127,6 (1,0)

Commentaires sur les écarts : Le financement sous forme de subvention prévu pour l’exercice 2010-2011 n’a pas été entièrement dépensé; ceci est principalement dû au fait que la SPLI a seulement été renouvelée en novembre 2010, huit mois après le début de l’exercice financier. Il restait alors seulement quatre mois pour fournir des subventions, ce qui a fait en sorte que le financement attribué sous forme de subvention n’a pas été entièrement utilisé. L’écart observé dans le financement attribué pourrait être reporté à l’exercice 2011-2012.

Les fonds de contribution engagés n’ont pas été entièrement dépensés en raison des délais occasionnés par la complexité de certains projets d’immobilisations et de rénovation (p. ex. attribution de permis de construction, conditions météorologiques, zonage et questions juridiques et délais administratifs); ces fonds doivent être reportés afin de permettre aux promoteurs de projet de payer les dépenses encourues.

Les projets d’immobilisation qui ont accusé des retards en raison de circonstances imprévisibles ont été prolongés jusqu’à un maximum de six mois durant l’exercice 2011-2012 sans que des montants additionnels leur soient attribués dans le cadre des mesures de transition liées au renouvellement de la SPLI. Même si les négociations avec les partenaires externes, qui sont longues pour veiller à ce que la conception et la gestion de projet soient efficaces, s’effectuent tranquillement, elles ont bien progressé.

Vérification effectuée ou prévue : La vérification de l’Initiative de partenariats de lutte contre l’itinérance a été terminée en mars 2011.
http://www.rhdcc.gc.ca/fra/publications_ressources/verification/2011/17017/
page00.shtml

Évaluation réalisée ou prévue : L’évaluation de la SPLI sera entreprise en 2011-2012.



Nom du programme de paiements de transfert : Programme de partenariats pour le développement social (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1er avril 2009

Date de clôture : En cours

Description : Le Programme de partenariats pour le développement social (PPDS) offre un financement sous forme de subventions et de contributions aux organismes sans but lucratif. Conformes aux priorités gouvernementales, ces investissements répondent aux besoins des enfants, des familles, des personnes handicapées, du secteur bénévole, des communautés de langue officielle en situation minoritaire et d’autres populations vulnérables en jouant un rôle unique dans la concrétisation des grands objectifs sociaux.

Le volet « Comprendre la petite enfance », qui se termine en mars 2011, offre du financement sous forme de subventions et de contributions aux organisations communautaires afin d’aider les collectivités dans l’ensemble du Canada à mieux comprendre les besoins et à accroître le bien-être de leurs jeunes enfants et de leurs familles. Il fournit aux membres des collectivités participantes de l’information de qualité sur la capacité d’apprentissage de leurs enfants en maternelle, sur les facteurs familiaux et communautaires qui influent sur le développement de leurs enfants et sur l’accessibilité des ressources locales pour appuyer les jeunes enfants et les familles.

Le volet « Enfants et familles » appuie la création de programmes, de services et d’outils adaptés pour mieux répondre aux divers besoins des enfants et de leur famille, surtout ceux qui vivent dans des conditions défavorables.

Le volet « Personnes handicapées » offre du financement sous forme de subventions et de contributions aux organisations sans but lucratif admissibles dont les activités visent à appuyer des projets conçus pour accroître la participation et l’intégration des personnes handicapées à tous les aspects de la société canadienne. Ce volet appuie une grande variété d’initiatives communautaires qui offrent des approches efficaces pour aborder des enjeux sociaux auxquels sont confrontées les personnes handicapées. Plus particulièrement, il appuie des projets conçus pour : établir et maintenir des partenariats, des alliances, des réseaux et des ententes de collaboration avec les collectivités, les intervenants et les particuliers; explorer, mettre à l’essai et élaborer des solutions novatrices, des pratiques exemplaires et des outils liés au développement social; accroître la capacité des organisations sans but lucratif dans les secteurs de la gouvernance, de l’élaboration de politiques et de programmes et de la sensibilisation communautaire et acquérir et transmettre des connaissances sur les enjeux sociaux actuels et nouveaux.

Le volet « Prix du premier ministre pour le bénévolat » a été créé pour reconnaître la contribution exceptionnelle des bénévoles, des entreprises locales et des organismes sans but lucratif novateurs qui améliorent le bien-être des familles et de leurs collectivités dans l’ensemble du pays. Le programme des Prix du premier ministre pour le bénévolat permet d’offrir 17 prix au total : 15 prix au niveau régional, soit trois dans les cinq régions couvrant l’ensemble du Canada, et deux prix au niveau national. Les lauréats au niveau régional pourront choisir une organisation à but non lucratif qui recevra une subvention de 5 000 dollars. Les lauréats au niveau national pourraient quant à eux choisir une organisation à but non lucratif qui recevra une subvention de 10 000 dollars.

Résultats stratégiques : Sécurité du revenu, accès aux possibilités et bien-être des particuliers, des familles et des collectivités

Résultats escomptés :

  • Le secteur sans but lucratif et les partenaires ont la capacité de répondre aux enjeux sociaux actuels et émergents des populations cibles.

Résultats obtenus : En 2010-2011, le volet « Enfants et familles » du PPDS a versé des fonds en vertu de 37 ententes de contribution pluriannuelles ainsi que huit subventions à des organisations communautaires nationales sans but lucratif venant en aide aux enfants et aux familles. Les réseaux en place et en évolution permettent une plus grande transmission des connaissances, et les organisations développent une plus grande capacité comme le prouvent les types de projets suivants :

  • élaboration d’une trousse d’outils en ligne permettant de planifier et de mettre en œuvre des programmes pour les jeunes sans-abris à laquelle les autres organisations peuvent accéder;
  • élaboration de réseaux d’aidants naturels (formels et informels) pour accroître l’échange de connaissances et répondre aux besoins des aidants naturels;
  • élaboration d’un guichet unique d’offre et de demande de services de bénévolat;
  • mise en œuvre d’une méthodologie novatrice éprouvée pour une alphabétisation des jeunes enfants de familles de langue officielle en situation minoritaire fréquentant une école en milieu urbain (de la maternelle à la troisième année) en vue de renforcer leur confiance dans leur réussite scolaire, d’améliorer leurs compétences sociales et de commencer tôt l’apprentissage de la lecture et l’écriture;
  • amélioration de la capacité organisationnelle des organismes à but non lucratif dans le Nord et en milieu rural grâce à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un système de gestion de l’échange des connaissances et de l’apprentissage sur le Web, qui offre des possibilités d’apprentissage, de formation et de perfectionnement professionnels dont ont grandement besoin les travailleurs et les organismes sociaux et communautaires des collectivités plus éloignées.

En 2010-2011, le volet « Personnes handicapées » du PPDS a continué de verser les fonds pluriannuels suivants :

  • 19 subventions à des organismes nationaux œuvrant pour les personnes handicapées afin de renforcer leur capacité organisationnelle et leur efficacité en ce qui concerne l’élimination des problèmes sociaux et des obstacles auxquels les personnes handicapées sont confrontées;
  • 14 contributions ont été offertes dans le cadre de l’Initiative pour l’intégration communautaire pour promouvoir la pleine participation des personnes ayant une déficience intellectuelle dans tous les aspects de la société et de la vie communautaire;
  • 16 contributions ont été offertes pour la mise en œuvre de projets de portée ou d’importance nationale à l’intention des personnes handicapées, qui mettent l’accent sur l’élaboration et la promotion des pratiques exemplaires et des modèles de prestation de services au Canada.

De plus, 12 projets d’aménagement visant à permettre aux personnes handicapées de pleinement participer aux conférences et à d’autres activités semblables ont été approuvés par suite d’un appel de propositions.

Activité de programme : Développement social
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions 8,7 9,1 14,3 16,6 14,2 0,1
Total des contributions 16,3 10,1 6,3 12,7 12,7 0,1
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 25,0 19,2 20,6 29,3 26,9 (6,3)

Commentaires sur les écarts : Le montant affiché dans la colonne « Dépenses prévues » correspond au montant prévu dans le Budget principal des dépenses, et ne comprend pas les transferts provenant des surplus internes qui visent à financer les projets additionnels.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : L’évaluation sommative du volet « Comprendre la petite enfance » (phase 1) doit être approuvée le 20 septembre 2011.



Nom du programme de paiements de transfert : Programme Nouveaux Horizons pour les aînés (paiements votés)

Date de mise en œuvre : Programme original : 1er octobre 2004
Programme élargi : 27 septembre 2007
Programme amélioré : 30 septembre 2010

Date de clôture : En cours

Description : Le Programme Nouveaux Horizons pour les aînés (PNHA) offre un financement sous forme de subventions et de contributions afin d’appuyer des projets dans l’ensemble du Canada qui incitent les aînés à titrer parti de leurs compétences, de leur expérience et de leur sagesse pour le mieux-être social des collectivités et qui favorisent l’intégration continue des aînés à la vie communautaire afin de réduire le risque d’isolement social. L’hypothèse à la base du PNHA est qu’il est préférable de s’attaquer aux problèmes sociaux complexes à l’échelle communautaire, en établissant des partenariats entre les secteurs. Par conséquent, le Programme vise également à renforcer les réseaux et les associations entre les membres des collectivités, les organisations communautaires et les gouvernements et à multiplier les occasions de renforcer la capacité communautaire et les partenariats afin de relever les défis sociaux actuels ou émergents. Le programme est exécuté par l’entremise des volets présentés ci dessous.

L’activité « Participation et leadership communautaires » offre un financement sous forme de subventions pouvant aller jusqu’à 25 000 dollars aux organismes à but non lucratif pour des projets qui incitent les aînés à contribuer à leur collectivité en faisant profiter les autres de leurs compétences, de leur sagesse et de leur expérience et qui aident à réduire l’isolement chez les aînés.

L’activité « Aide à l’immobilisation » offre un financement sous forme de subventions pouvant aller jusqu’à 25 000 dollars pour aider les organisations à but non lucratif à améliorer leurs installations et leur équipement servant aux activités et aux programmes actuellement offerts aux ainés. De cette façon, les aînés peuvent continuer à participer aux programmes dans leur collectivité et à mener une vie active.

L’activité « Sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés » un financement sous forme de contributions pouvant aller jusqu’à 25 000 dollars par année pour un maximum de trois ans afin d’aider les organisations à but non lucratif à mettre sur pied, à l’échelle nationale ou régionale, des activités d’éducation et de sensibilisation qui visent à réduire l’incidence de mauvais traitements envers les aînés et à ainsi améliorer leur qualité de vie et leur sécurité.

De modestes améliorations ont été apportées au PNHA afin de pleinement appuyer les engagements pris dans le budget de 2010 qui visaient à de mettre en œuvre des projets ciblant le bénévolat chez les aînés et à faire en sorte que ces derniers encadrent la prochaine génération de bénévoles en leur transmettant de précieuses compétences. Ces améliorations appuieront également les projets qui visent à sensibiliser davantage la population à l’exploitation financière des aînés.

Résultats stratégiques : Sécurité du revenu, accès aux possibilités et bien-être des particuliers, des familles et des collectivités

Résultats escomptés :

  • L’expérience et les compétences des aînés sont mises à profit dans leur collectivité.
  • Les organismes sans but lucratif sont en mesure d’améliorer l’infrastructure de manière à continuer d’offrir les activités et les programmes existants aux aînés.
  • La société canadienne est sensibilisée au problème de mauvais traitements envers les aînés.

Résultats obtenus : En 2010-2011, le volet « Sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés » du PNHA a continué de verser des fonds en vertu de 35 ententes de contribution pluriannuelles.

Exemples de projets

  • L’élaboration et la distribution de documents de sensibilisation sur les mauvais traitements envers les aînés adaptés sur le plan culturel aux membres et aux fournisseurs de services des communautés linguistiques en situation minoritaire.
  • L’élaboration d’outils et de ressources portant sur la prévention et la détection des mauvais traitements envers les aînés et sur les mesures d’intervention connexes. Les outils sont destinés aux aînés, aux personnes soignantes, aux médecins et à d’autres fournisseurs de services, incluant les services de police.
  • La création de nouveaux partenariats et la collaboration entre les comités communautaires régionaux dans le but de mieux lutter contre les cas de mauvais traitements envers les aînés et les prévenir.

Dans le cadre du volet « Participation communautaire et leadership », 1 078 projets ont obtenu un financement d’un an sous forme de subvention. De la même manière, 810 projets ont obtenu un financement sous forme de subvention dans le cadre du volet « Aide à l’immobilisation ».

Activité de programme : Développement social
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions 26,3 24,4 26,3 31,3 31,3 (5,0)
Total des contributions 0,5 1,6 1,8 2,5 2,5 (0,7)
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 26,8 26,0 28,1 33,8 33,8 (5,7)

Commentaires sur les écarts : Le montant affiché dans la colonne « Dépenses prévues » correspond au montant prévu dans le Budget principal des dépenses, et ne comprend pas les transferts provenant des surplus internes. Les surplus internes ont été utilisés pour appuyer les projets de l’activité « Sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés » du PNHA.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : L’évaluation formative et sommative du PNHA a été approuvée le 20 décembre 2010.

Les responsables du Programme examinent la stratégie de mesure du rendement, et les progrès seront vérifiés au moyen d’une évaluation de l’évaluabilité prévue pour 2011-2012.



Nom du programme de paiements de transfert : Fonds pour l’accessibilité (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 6 décembre 2007

Date de clôture : 31 mars 2013

Description : Le Fonds pour l’accessibilité (FA) contribue à l’amélioration de l’accessibilité pour les personnes handicapées dans leur collectivité. Des fonds sont versés aux bénéficiaires admissibles sous la forme de subventions et de contributions afin d’appuyer des projets communautaires dans l’ensemble du Canada qui améliorent l’accessibilité, éliminent les obstacles et permettent aux personnes handicapées canadiennes de participer et de contribuer à la vie de leur collectivité.

Le programme comporte les volets qui suivent.

  • Le volet « Projets de petite envergure » finance des projets qui améliorent l’environnement bâti grâce à la rénovation, à la construction et au réaménagement d’immeubles, à la modification de véhicules à l’usage de la collectivité et à la mise en place de technologies de l’information ou de communication accessibles.
  • Le volet « Projets de moyenne envergure » finance des travaux de réaménagement, de rénovation ou de construction d’installations au Canada où des services et des programmes préconisant une approche holistique axée sur les besoins d’intégration dans la société et sur le marché du travail des personnes handicapées sont offerts.
  • Le volet « Projets de grande envergure » finance la construction de centres pour aider les personnes handicapées à bénéficier d’un accès accru aux occasions de participer à la vie sociale et économique de leur collectivité.

Résultats stratégiques : Sécurité du revenu, accès aux possibilités et bien-être des particuliers, des familles et des collectivités

Résultats escomptés : Éliminer les obstacles afin d’aider les personnes handicapées à avoir accès aux occasions de participation dans leur collectivité.

Résultats obtenus : En 2010-2011, le programme a obtenu les résultats qui suivent.

  • Des fonds ont été versés pour la construction de deux centres qui aident les personnes handicapées à bénéficier d’un accès accru aux occasions de participer à la vie sociale et économique de leur pays.
  • Au total, 196 ententes de subventions ont été conclues dans le cadre du volet « Projets de petite envergure » qui améliore l’accessibilité partout au Canada.
  • Un appel de propositions a été lancé dans le cadre du volet « Projets de moyenne envergure » dans le but de financer des projets durant l’exercice 2011-2012.
Activité de programme : Développement social
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions 5,3 5,7 - 9,4 9,4 (9,4)
Total des contributions - 7,5 15,0 22,5 16,0 (1,0)
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 5,3 13,2 15,0 31,9 25,4 (10,4)

Commentaires sur les écarts : L’approbation pour le renouvellement du programme n’a pas été reçue avant juin 2010. Pour cette raison, les dépenses prévues dans le cadre du volet « Projets de petite envergure » (subventions) n’ont pas été incluses dans les dépenses prévues pour 2010-2011.

Le renouvellement a été précisé que le centre pour personnes handicapées de Durham (Abilities Centre Durham) devrait montrer, avant de recevoir du financement, que sa capacité organisationnelle lui permettait d’entreprendre un projet plusieurs millions de dollars. Ainsi, diverses conditions préalables ont été soulignées dans l’entente de contribution et ont dû être respectées avant qu’un financement soit accordé au centre. Le bénéficiaire devait, entre autres, embaucher un gestionnaire de projet, présenter un plan de collecte de fonds, dresser un budget détaillé pour la construction, fixer un calendrier pour la construction et établir des liens avec une entreprise de construction. Toutes les conditions préalables avaient été respectées par le bénéficiaire en date d’août 2010, c’est à dire six mois après la date de début du projet.

Les 15 millions de dollars destinés au projet ont été reportés à l’exercice de 2010-2011. Toutefois, comme l’entente de contribution a seulement été signée en 2010-2011 et que le plan budgétaire détaillé a seulement été terminé en août 2010, la nécessité de reporter des fonds à l’exercice de 2011 2012 a seulement été confirmée à la fin de 2010-2011.

De plus, les calendriers du projet ont été affectés par les retards dans la construction, qui sont en partie dus à la livraison tardive, en raison de mauvaises conditions météorologiques, des poutres d’acier triangulées requises pour la construction du centre. En raison du temps requis pour satisfaire aux conditions et pour pallier les retards, les responsables du centre pour personnes handicapées de Durham ont confirmé, en février 2011, le besoin de reporter 6,5 millions de dollars à l’exercice de 2011-2012.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation de l’évaluabilité du FA a été menée en 2010-2011.



Nom du programme de paiements de transfert : Prestation universelle pour la garde d’enfants (paiements législatifs)

Date de mise en œuvre : 1er juillet 2006

Date de clôture : En cours

Description : La Prestation universelle pour la garde d’enfants (PUGE) a été conçue dans le but d’aider les familles à choisir la formule de garde qui répond le mieux à leurs besoins. Les familles reçoivent jusqu’à 1200 dollars par année pour chaque enfant de moins de six ans, montant imposable qui vient s’ajouter au revenu le plus faible de la famille. Depuis l’année d’imposition 2010, les parents seuls peuvent inclure tous les montants de la PUGE reçus pendant l’année au revenu de la personne à charge pour laquelle le montant pour une personne à charge admissible est réclamé. En cas de non-réclamation du montant pour une personne à charge admissible, les parents peuvent choisir d’inclure les montants de la PUGE aux revenus de l’enfant pour lequel ils ont reçu la PUGE.

Les familles peuvent utiliser cette prestation mensuelle pour choisir la formule de garde qui répond le mieux à leur besoin. La PUGE s’ajoute à d’autres programmes fédéraux en place, notamment la Prestation fiscale canadienne pour enfants, le Supplément de la prestation nationale pour enfants et la déduction pour frais de garde d’enfants. Le budget fédéral de 2010 permet aux parents seuls admissibles qui ont conclu un accord de garde partagée de recevoir 50 % du montant de prestation annuel durant douze mois (plutôt que 100 % du montant pendant six mois consécutifs).

Résultats stratégiques : Sécurité du revenu, accès aux possibilités et bien-être des particuliers, des familles et des collectivités

Résultats escomptés : Les parents de la totalité des enfants de moins de six ans reçoivent la prestation universelle pour la garde d’enfants.

Résultats obtenus : On estime que, en 2010-2011, les parents admissibles de 94,5 % des enfants de moins de six ans reçoivent la PUGE. À compter de 2010-2011, le taux de participation est calculé en fonction du nombre d’enfants (et non pas en fonction du nombre de familles, comme c’était le cas les années précédentes). Le nouvel indicateur fournit un taux de participation plus exacte entre les périodes de recensement, puisqu’il est calculé sur la base des estimations post censitaires de la population d’enfants.

Dans le but de simplifier les processus de demande et d’augmenter la participation aux prestations fédérales à l’intention des enfants, y compris la PUGE, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a mis en œuvre l’initiative Demande de prestations automatisée (DPA). La DPA est le fruit d’un partenariat entre l’ARC et les bureaux de l’état civil des provinces et territoires. Grâce à cette initiative, les parents de nouveau-nés ont la possibilité de cocher une case sur le formulaire d’enregistrement de la naissance afin de faire automatiquement une demande pour les prestations fédérales à l’intention des enfants, pour les programmes connexes des provinces et des territoires et pour le crédit de TPS/TVH. La DPA est maintenant en vigueur en Ontario, au Québec, à l’Île-du-Prince-Édouard, en Colombie-Britannique et en Nouvelle-Écosse. D’autres provinces et territoires ont convenu de fournir le service une fois leurs systèmes informatiques à jour.

Activité de programme : Développement social
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions 2 547,8 2 593,6 2 594,0 2 651,2 2 651,2 (57,2)
Total des contributions - - - - - -
Total des autres types de paiements de transfert - - - - - -
Total des activités de programme 2 547,8 2 593,6 2 594,0 2 651,2 2 651,2 (57,2)

Commentaires sur les écarts : Les paiements législatifs actuels de la PUGE sont plus élevés que prévu, puisque le nombre de bénéficiaires admissibles s’est accru en raison de l’accroissement de la population et de légères variations dans le taux de participation.

Vérification effectuée ou prévue :

Évaluation réalisée ou prévue : Une évaluation formative de la PUGE a été effectuée d’août 2009 à janvier 2011 pour évaluer l’efficacité et l’efficience des procédures et des processus établis pour administrer la PUGE. Le rapport de l’évaluation sera terminé au début de l’automne 2011. Une évaluation sommative sera terminée en 2014-2015.