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SECTION II : ANALYSE DES ACTIVITÉS DE PROGRAMME PAR RÉSULTAT STRATÉGIQUE ET PAR PRIORITÉ STRATÉGIQUE

La sécurité des foyers et des collectivités transparaît dans nos résultats stratégiques fixés dans l’architecture des activités de programme (AAP). En se concentrant sur les Services de police fédéraux de qualité, les Services de police contractuels de qualité et les Services de soutien de qualité, nos cinq priorités stratégiques liées au crime organisé, au terrorisme, à la jeunesse, à l’intégrité économique et aux communautés autochtones permettent d’appuyer la réalisation des buts stratégiques de l’organisation.

La section suivante offre un résumé de notre rendement par rapport aux engagements énoncés dans notre Rapport sur les plans et les priorités de 2007-2008.


Résultat stratégique : Services de police fédéraux de qualité

Sommaire des résultats stratégiques de la GRC selon l’architecture des activités de programme 1


Résultat stratégique :
Services de police fédéraux de qualité
Énoncé du résultat :
Assurer la sécurité et la protection des Canadiens et des Canadiennes, et de leurs institutions à l’échelle nationale et internationale ainsi que celle des personnes jouissant d’une protection internationale (PPI) et des autres dignitaires étrangers, et ce, par des mesures de prévention, de détection, d’enquête et d’application de la loi basées sur le renseignement et prises contre les terroristes, les organisations criminelles et toute autre activité criminelle.
Principaux objectifs de rendement
Rendement
Activités de programme impliquées (AAP) *
  • Maintenir le taux de consensus de 84 % chez les Canadiens et les Canadiennes sur le fait que la GRC atteint son objectif stratégique de réduire la menace du terrorisme et y contribue de façon significative.
2007: 84%
2008: 84%
1 – Opérations fédérales et internationales

2 – Services de police de protection

  • Maintenir le taux de consensus de 89 % chez les Canadiennes et les Canadiens sur le fait que la GRC atteint son objectif stratégique de réduire la menace et l’incidence du crime organisé et y contribue de façon significative.
2007: 89%
2008: 89%
  • Obtenir un taux de consensus de 86 % chez les Canadiennes et les Canadiens sur le fait que la GRC atteint son objectif stratégique de favoriser la confiance envers l’intégrité économique et y contribue de façon significative.
2007: 86%
2008: 84%

1 Le Sondage d’opinion sur les services de police de la GRC a été mené à la mi-février 2007. Les résultats du sondage sont fondés sur un échantillon aléatoire de 7 000 Canadiens et Canadiennes de toutes les provinces et de tous les territoires.

Progrès des principaux résultats escomptés en ce qui concerne les services de police fédéraux de qualité

1. Réduction de l’incidence du crime organisé

Les détails concernant le rendement des interventions axées sur le crime organisé sont fournis dans la section consacrée à cette priorité stratégique.

2. Réduction de la menace terroriste

Les détails concernant le rendement des interventions axées sur le terrorisme sont fournis dans la section consacrée à cette priorité stratégique.

3. Protection et sécurité de la société et de l’économie

Les Services de police de protection veillent à la protection et à la sécurité de la société canadienne en assurant la sécurité des gens haut placés et des lieux importants. Les intérêts en matière de sécurité nationale, les gestionnaires supérieurs du gouvernement canadien, la communauté diplomatique étrangère en poste au Canada et le grand public sont tous protégés par les Services de police de protection de la GRC.

Une équipe intégrée composée de représentants de la GRC, du Service de sécurité de la Chambre des communes et du Service de sécurité du Sénat effectue une analyse des mesures de sécurité et des technologies pour veiller à ce qu’une approche uniforme soit adoptée afin de renforcer la sécurité et la protection de la colline du Parlement et des parlementaires, ainsi que du nombre important de personnes qui visitent ce site national. Les parlementaires et les hauts fonctionnaires appuient cette approche, et des progrès ont été réalisés en matière d’amélioration des mesures de sécurité.

Pour en savoir davantage sur les Services de police de protection, voir www.rcmp-grc.gc.ca/prot_ops/index_f.htm.

Résultat stratégique : Services de police contractuels de qualité

Sommaire des résultats stratégiques de la GRC selon l’Architecture des activités de programme 2


Résultat stratégique :
Services de police contractuels de qualité
Énoncé du résultat :
Des collectivités canadiennes plus saines et plus sûres grâce aux résultats de la prévention criminelle, de l’éducation, de l’application de la loi et des
Principaux objectifs de rendement
Rendement
Activités de programme impliquées (AAP) *
  • Obtenir un taux de consensus de 80 % chez les Canadiens et les Canadiennes sur le fait que la GRC atteint son objectif stratégique de rendre les communautés autochtones plus saines et plus sûres et y contribue de façon significative.
2007: 80%
2008: 80%
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones
  • Obtenir un taux de consensus de 84 % chez les Canadiens et les Canadiennes sur le fait que la GRC atteint son objectif stratégique de prévenir et de réduire la criminalité chez les jeunes, qu’ils soient victimes ou contrevenants, et y contribue de façon significative.
2007: 83%
2008: 82%

2 Le Sondage d’opinion sur les services de police de la GRC a été mené à la mi-février 2007. Les résultats du sondage sont fondés sur un échantillon aléatoire de 7 000 Canadiens et Canadiennes de toutes les provinces et de tous les territoires.

Progrès réalisés à l’égard des principaux résultats escomptés en ce qui concerne les services de police contractuels de qualité

1. Des programmes et des services de police de la plus haute qualité

En 2007-2008, la Police contractuelle a fourni des services de police contractuels à huit provinces, trois territoires, environ 200 municipalités et plus de 635 communautés autochtones (membres des Premières nations, Métis et Inuits). Dans le cadre du mandat de la GRC – prévention et enquêtes du crime, application de la loi ainsi que protection de la vie et de la propriété – les policiers contractuels ont répondu à environ trois millions de demandes de service.

La valeur du modèle de police contractuelle de la GRC réside dans notre capacité à offrir des services efficaces à ce large éventail, répondant aux circonstances uniques de collectivités diverses. La GRC continue d’échanger des renseignements avec les services de police et les organismes d’application de la loi du Canada par le biais de ses systèmes de gestion des dossiers opérationnels. De cette façon, les renseignements sont à la disposition de tous ceux qui en ont besoin, au moment opportun.

En 2007, la GRC a travaillé de façon stratégique avec les services provinciaux d’aide aux victimes pour :

  • les renseigner davantage sur les exigences législatives concernant les victimes;
  • offrir de la formation au personnel de première ligne;
  • augmenter les taux d’aiguillage des les services provinciaux d’aide aux victimes et la sensibilisation connexe.

En septembre 2007, la GRC a offert, à l’échelle du Canada, le Plan d’action pour les situations d’urgence en milieu scolaire (Plan SAFE), un outil de soutien opérationnel contenant des informations pertinentes pour les employés de première ligne qui interviennent lors d’urgences en milieu scolaire. En ce moment, 1 500 plans d’action pour les situations d’urgence en milieu scolaire sont déjà mis en œuvre ou en cours d’élaboration.

En décembre 2007, un centre de documentation sur la prévention de la criminalité et la sensibilisation aux problèmes de la criminalité a été mis sur pied. Ainsi, les policiers de première ligne peuvent avoir accès à des ressources faciles à utiliser, y compris des présentations, des publications, des plans de leçon et des ressources sur Internet.

Le rapport annuel de Pipeline/Convoy/Jetway 3 pour 2007 indique :

  • qu’au Canada, 1 463 agents chargés de l’application de la loi ont reçu la formation liée au Programme Pipeline/Convoy. Cette formation a été offerte dans toutes les provinces et tous les territoires, sauf au Yukon et au Nunavut;
  • qu’on a saisi des drogues et des produits de la contrebande valant plus de 270 millions de dollars, ainsi que plus de 6,9 millions de dollars en argent en raison de ce programme d’interdiction.

Les ressources de la GRC se sont rendues à l’étranger pour donner des conseils et fournir de l’aide dans des domaines comme l’échec au crime, les négociations en cas de crise, l’éducation communautaire et la sensibilisation connexe. Notamment, on a assisté au déploiement de membres à l’étranger pour offrir l’expertise de la GRC dans la reconstruction des pays et de leur infrastructure.

3 Le Programme Pipeline/Convoy/Jetway est une approche de répression criminelle qui vise à détecter et à intercepter des criminels ou des terroristes en transit, ainsi qu’à enrayer la circulation de produits de contrebande.

2. Prévenir et réduire la criminalité chez les jeunes, qu’ils soient victimes ou contrevenants

La priorité stratégique Jeunesse de la GRC est axée sur le développement positif des jeunes, et la GRC travaille en collaboration avec ses partenaires communautaires pour offrir des programmes d’éducation selon l’âge et de prévention de la criminalité. Par des pratiques de justice réparatrice, la Stratégie nationale de la GRC sur la jeunesse vise à créer un environnement d’apprentissage positif qui favorise la prise de décisions par les jeunes.

Services nationaux à la jeunesse

Les Services nationaux à la jeunesse continuent d’offrir aux employés de première ligne les outils et les ressources permettant de travailler avec les jeunes.

Le site choix.org, notre outil pour l’engagement des jeunes, offre un forum qui permet aux jeunes de s’exprimer, encourage leur leadership et les incite à prendre position et à participer aux activités de leur école et de leur collectivité. Ce site reçoit plus de 1,4 million de visites par mois.

Pour en savoir davantage sur cet outil, voir www.choix.org.

Par son site Web interne, le Centre de ressources pour les policiers éducateurs, la GRC offre aux membres des plans de leçon mensuels sur la prévention de la criminalité qui abordent des sujets tels que les gangs de rue, la contrefaçon, la sécurité nationale et l’intimidation. Les Services nationaux à la jeunesse participent activement à l’examen de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents et recommandent des modifications.

3. Des communautés autochtones plus sûres et plus saines

Les détails concernant le rendement des interventions axées sur les communautés sont fournis au chapitre consacré à cette priorité stratégique.

Résultat stratégique : Services de soutien de qualité

Sommaire des résultats stratégiques de la GRC selon l’Architecture des activités de programme 4


Résultat stratégique :
Services de soutien de qualité
Énoncé du résultat :
Soutien aux enquêtes des services de police et aux organismes canadiens d’application de la loi en fournissant des renseignements, du matériel, des outils, des systèmes, de la technologie et de la formation afin d’optimiser la prestation proactive de programmes et de services basés sur le renseignement.
Principaux objectifs de rendement
Rendement
Activités de programme impliquées (AAP) *
  • Obtenir un taux de satisfaction de 75 % chez les partenaires concernant la contribution et la collaboration de la GRC.
2007: 90%
2008: 75%
4 – Opérations de renseignements criminels

5 – Opérations relatives à la police technique

6 – Services de soutien

7 – Services nationaux de police

  • Obtenir un taux de satisfaction de 75 % chez les intervenants concernant le caractère opportun et la qualité des interventions de la GRC.
2007: 63%
2008: 65%
  • Obtenir un taux de satisfaction de 75 % chez les partenaires sur le fait que la GRC établit des protocoles appropriés pour assurer une intervention intégrée et rapide dans les situations en évolution.
2007: 69%
2008: 59%
  • Obtenir un taux de satisfaction de 75 % chez les intervenants concernant l’exactitude et le caractère exhaustif de l’information et des renseignements de la GRC.
2007 :
exactitude : 61 %
caractère exhaustif : 66 %
2008 :
exactitude : 65 %
caractère exhaustif : 68 %
  • Obtenir un taux de satisfaction de 75 % chez les partenaires concernant l’efficacité de la technologie et des techniques d’enquête de la GRC.
2007: 82%
2008: 78%
  • Obtenir un taux de satisfaction de 75 % chez les intervenants concernant le soutien et les services fournis par la GRC aux clients de la GI-TI.
2007: 50%
2008: 51%
  • Obtenir un taux de satisfaction de 75 % chez les intervenants sur le fait que la GRC est un chef de file dans l’élaboration de solutions de GI-TI aux fins d’interopérabilité.
2007: 47%
2008: 44%

4 Un total de 1 131 partenaires et intervenants ont été interrogés en février 2008, et le taux de réponse était de 25 %.

Progrès réalisés à l’égard des principaux résultats escomptés en ce qui concerne les services de soutien de qualité

1. Technologie de pointe en matière de services de police et de sécurité

Les Services nationaux de police (SNP) lancent des initiatives avant-gardistes au profit des organismes canadiens et étrangers d’application de la loi.

La nature de plus en plus violente des images d’enfants victimes d’exploitation sexuelle, le fait que ces enfants soient de plus en plus jeunes et les graves violences qu’ils subissent exigent non seulement que ceux qui les commettent soient traduits en justice, mais que les victimes soient identifiées afin que l’exploitation qu’elles subissent cesse. En mars 2008, environ 231 enfants canadiens victimes de ce type d’exploitation sexuelle et de nombreux autres à l’étranger avaient été identifiés par des organismes canadiens d’application de la loi, souvent en collaboration avec le Centre national de coordination contre l’exploitation des enfants (CNCEE).

Le CNCEE renouvèle son partenariat public-privé avec Microsoft Canada par l’intégration d’une base de données d’identification des victimes dans la version 2.1 du Système d’analyse contre la pornographie juvénile (SAPJ). En 2007-2008, le CNCEE a également élargi l’application du SAPJ, qui a été utilisé dans plus de 5 000 enquêtes canadiennes (en date du 31 mars 2008). Les 39 services de police participants peuvent désormais chercher et mettre en commun des renseignements concernant l’exploitation d’enfants en ligne quel que soit le territoire, de façon opportune et sécuritaire. Le CNCEE a également établi des partenariats avec les pays du G8 et Interpol pour la création de la base de données internationale de l’exploitation sexuelle d’enfants.

Le Système d’analyse des liens entre les crimes de violence (SALCV) est un système mis au point par la GRC qui permet d’établir des liens entre certains comportements criminels dans les cas de crimes sexuels, d’homicides, de voies de fait, de disparitions, d’enlèvements perpétrés par quelqu’un d’autre qu’un parent, de leurre d’enfant et de pornographie juvénile, en vue d’identifier des suspects. Le livret électronique SALCV, qui permet l’entrée directe de données dans le système, a été mis en œuvre à l’échelle de la GRC. L’élaboration d’un plan stratégique ou d’action est en cours pour intégrer le livret électronique SALCV au Système d’incidents et de rapports de police (SIRP), dans le but de réduire le double emploi tout en assurant la qualité des données.

Établi en vertu de la Loi sur l’enregistrement de renseignements sur les délinquants sexuels, le Registre national des délinquants sexuels (RNDS) est une base de données nationale mise au point et tenue à jour par la GRC. Au cours de la dernière année, presque 300 demandes de renseignements ont été déposées dans le système, étayant des enquêtes dans l’ensemble du pays.

En 2007-2008, 3 500 candidats à des postes à la GRC ont été soumis à un test polygraphique préalable à l’emploi, et environ 1 500 d’entre eux l’ont échoué, mettant fin à leur participation au processus de sélection. En plus d’effectuer des tests préalables à l’emploi, la GRC a aussi fait passer 1 600 tests polygraphiques à des suspects potentiels et à des témoins lors d’enquêtes criminelles graves.

La GRC, en collaboration avec la Police provinciale de l’Ontario (PPO) et plusieurs services policiers canadiens, a formé le Comité consultatif national sur la criminalité technologique (CCNCT), qui travaillera en étroite collaboration avec le Comité de lutte contre le crime électronique de l’Association canadienne des chefs de police (ACCP). Ce groupe de travail poursuivra ses efforts en 2008-2009 en vue de l’élaboration d’un sondage concernant les réseaux d’ordinateurs zombies 5 que le Sous-groupe du G8 sur la criminalité technologique communiquera à 50 pays. Les résultats attendus devraient présenter une évaluation du problème mondial associé aux réseaux d’ordinateurs zombies dans le but de produire un énoncé de pratiques recommandées.

2. Évaluations exhaustives et en temps réel des renseignements et des menaces

Il y a une augmentation de la demande de produits et services qui peuvent aider les responsables de l’application de la loi et les chefs d’État dans la prise de décisions fondées sur les renseignements. En 2007-2008, le Service canadien de renseignements criminels (SCRC), qui transmet des renseignements à environ 380 organismes canadiens d’application de la loi pour soutenir leurs initiatives destinées à contrer la menace du crime organisé et du crime grave, a lancé plusieurs initiatives pour répondre à ces demandes plus nombreuses.

L’Évaluation nationale de la menace présentée par le crime organisé et les autres crimes graves a été réalisée, de même que de nombreuses évaluations des renseignements, pour des responsables de l’application de la loi et des agents gouvernementaux, à l’échelle municipale, provinciale et fédérale. Des progrès ont été réalisés en matière de mise en œuvre du modèle canadien de collecte de renseignements criminels, processus opérationnel visant l’intégration de tous les éléments du processus du renseignement criminel dans l’application de la loi au Canada. En 2007-2008, le SCRC a fourni 21 évaluations du renseignement aux dirigeants et aux administrateurs gouvernementaux chargés de l’application de la loi aux niveaux municipal, provincial et fédéral afin de les aider à prendre des décisions éclairées lorsqu’ils élaborent des politiques et des stratégies visant à traiter ce type d’activité criminelle.

Le SCRC a établi le comité de gouvernance du Système automatisé de renseignements criminels (SARC) pour faciliter l’échange d’information et de renseignements et pour s’assurer que le SARC continue de répondre aux besoins des organismes canadiens d’application de la loi. Le comité constitue la base de plus grands efforts intégrés permettant l’élaboration de politiques, l’identification des besoins de l’utilisateur et la conception des outils nécessaires pour combler ces besoins.

Pour en savoir davantage sur le SCRC et le SARC, voir www.scrc.gc.ca/aciis/aciis_f.html.

Le Programme des renseignements criminels appuie les efforts de la GRC et d’autres organismes d’application de la loi en vue de détecter les personnes impliquées dans des activités du crime organisé et d’intenter des poursuites. Le Programme collecte et analyse des renseignements dans le but de déterminer les comportements criminels futurs et de freiner les tendances frauduleuses. Ainsi, la GRC ainsi que ses partenaires fédéraux et provinciaux sont en mesure d’élaborer des stratégies proactives permettant de contrôler et de réduire les activités criminelles au Canada.

Parmi les nombreuses évaluations de la menace produites, des évaluations du renseignement et de la menace sont aussi fournies par le biais du programme de sciences du comportement dans lequel les profileurs préparent des évaluations exhaustives des menaces qui pèsent contre des organismes, des personnes ou des biens (par exemple, les menaces concernant le terrorisme, les harceleurs criminels et la violence en milieu scolaire ou de travail). En 2007-2008, les profileurs ont procédé ou contribué à 53 évaluations des menaces, une augmentation de 60 % comparativement à l’année précédente. En plus, le programme de sciences du comportement a offert 26 conférences ou séances de formation à d’autres groupes policiers ou professionnels sur les évaluations des risques et des menaces.

La GRC a aussi mis au point le Programme de stagiaires en évaluation et gestion des menaces (PSEGM) qui répond plus formellement aux besoins en formation et établit les normes pour les experts de la GRC en évaluation des menaces lors de cas présentant des risques élevés. D’autres services de police, y compris ceux de Calgary et d’Edmonton, ont reconnu l’importance du programme et y ont inscrit leurs employés sous le mentorat des experts en évaluation et gestion des menaces de la GRC.

3. Rentabilité et efficacité accrues des services de police

Les SNP contrôlent, évaluent et améliorent constamment leurs activités en regard des besoins de leurs clients et intervenants. En 2007-2008, la GRC a optimisé son modèle de prestation de services de laboratoire judiciaire au moyen des nombreuses initiatives mentionnées ci-dessous.

Un nouveau système de gestion des cas a été établi, comprenant la mise en place d’un gestionnaire national des cas et la mise en œuvre d’un Système de priorisation des dossiers opérationnels (SPDO). Le Système classe les cas courants en accordant une priorité aux crimes les plus graves et les plus violents contre la personne. Dès janvier 2008, il était mis en œuvre partout au Canada. Tous les cas urgents d’éléments de preuve fondés sur les données génétiques relevés sur les lieux du crime ont été traités dans le délai de 15 jours établi par la GRC, le délai moyen s’élevant à 13 jours. De plus, la Banque Nationale de données génétiques (BNDG) a fourni une plus grande part des pistes d’enquête pour les cas d’introduction par effraction et autres crimes semblables qu’au cours des années précédentes.

D’autres gains d’efficience en 2007-2008 comprennent les améliorations apportées aux fonctions d’établissement de liens grâce à l’ADN de la BNDG au moyen du système CODIS (« Combined DNA Index System »), l’échange international de profils génétiques pour la recherche ainsi que les améliorations apportées au système STaCS (« Sample Tracking and Control System »), le système de suivi et de contrôle des échantillons de la BNDG.

En 2007-2008, les SNP ont poursuivi leurs efforts pour réduire le nombre de casiers judiciaires et de fichiers d’empreintes digitales en attente de traitement en vue de l’implantation complète du projet d’Identification en temps réel (ITR). Au lieu de prendre des semaines et des mois, les processus pour le traitement des empreintes digitales ne prendront que quelques heures ou, au pire, quelques jours.

5 Réseau d’ordinateurs zombies. Il s’agit d’un grand nombre d’ordinateurs compromis qui sont utilisés pour créer et envoyer des pourriels ou des virus, ou pour lancer des attaques par saturation entraînant un déni de service. L’ordinateur est compromis par un cheval de Troie fonctionnant en général par l’ouverture d’un canal de bavardage IRC qui attend les commandes de la personne en contrôle du réseau d’ordinateurs zombies. Le marché de la vente de listes d’ordinateurs zombies aux pirates et aux publiposteurs est florissant. http://encyclopedia2.thefreedictionary.com


  • Le dépôt central des casiers judiciaires contient 4 millions de dossiers, étayés par 36 millions de documents complémentaires.
  • Environ 500 000 soumissions d’empreintes digitales au criminel sont reçues chaque année, dont 112 000 mènent à l’ouverture d’un nouveau casier.
  • Environ 248 000 demandes de triage sécuritaire à des fins civiles sont reçues chaque année.

Au 31 mars 2008, le nombre de dossiers en souffrance à traiter par le dépôt national de casiers judiciaires et d’empreintes digitales était d’environ 283 000. L’augmentation du nombre de dossiers en souffrance est attribuable aux problèmes de transition liés à la phase I du projet d’ITR et à une hausse importante du nombre de dossiers.

Les réalisations du programme au sein de l’initiative d’ITR en 2007-2008 comprennent :

  • la mise en œuvre continue de la phase I du projet d’ITR pour la mise à jour du Système automatisé d’identification dactyloscopique (SAID);
  • le remaniement continu des travaux liés aux vérifications dactyloscopiques à des fins civiles;
  • le lancement de la phase II du projet d’ITR;
  • l’élaboration de plans pour lier les résultats provenant du SAID à des casiers judiciaires (phase II du projet d’ITR);
  • l’offre de formation des utilisateurs finaux en matière d’ITR;
  • l’augmentation de la capacité de traitement des empreintes digitales versées aux casiers judiciaires (projet de rattrapage du retard);
  • l’amélioration de l’interopérabilité par le développement du serveur NIST (National Institute for Standards and Technology) des SNP qui transforme les demandes d’identification dactyloscopique sur support papier en format électronique;
  • le lancement du système Cogent Automated Fingerprint Identification System (CAFISMD) en ligne et l’amélioration de la stabilité grâce aux mises à jour de logiciels et de systèmes. Pour en savoir davantage sur le système CAFISMD, voir www.rcmp.ca/factsheets/fact_ccrtis_f.htm.

  • Les analyses urgentes d’empreintes latentes ont été effectuées immédiatement, et les autres, en moins d’une semaine, ce qui représente une amélioration comparativement au délai de deux semaines de l’année précédente.
  • En date du 31 mars 2008, le Réseau canadien intégré d’identification balistique (RCIIB) avait accumulé un total de 723 entrées depuis sa création, permettant toutes de lier des armes à feu à des crimes ou à des scènes de crime. Le système contient actuellement les renseignements afférents à plus de 26 300 balles et cartouches.

Bureau du vérificateur général du Canada, Chapitre 7,
La gestion des Services de laboratoire judiciaire (mai 2007)


En 2007-2008, les Services de laboratoire judiciaire (SLJ) ont élaboré un plan d’action pour répondre aux préoccupations exprimées dans le Rapport du Bureau du vérificateur général du Canada. Au 31 mars 2008, 23 des 46 mesures recommandées dans le Rapport ont été complétées, et les autres mesures à prendre sont actuellement envisagées.

Services de laboratoire judiciaire (SLJ) – Demandes de service (de 2004-2005 à 2007-2008)

Dans le chapitre 7 de son rapport de mai 2007, La gestion des Services de laboratoire judiciaire, le Bureau du vérificateur général du Canada a recommandé à la GRC de veiller à ce que les parlementaires reçoivent l’information requise sur le rendement de toutes les activités liées aux SLJ.

L’information sur le rendement ayant trait aux délais d’exécution dans le cas des diverses disciplines est fournie dans le tableau suivant « Services de laboratoire judiciaire (SLJ) – Demandes de service (de 2004-2005 à 2007-2008) » :

www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/aud_ch_oag_200705 _7_f_17482.html

Demandes de service reçues (demandes non urgentes)

Demandes de service traitées (demandes non urgentes)

Délais d'exécution en 2007-2008 (demandes non urgentes)

Services de biologie (ADN) Demandes de service urgentes en biologie reçues

Services de biologie (ADN) Demandes de service urgentes en biologie traitées

Services de biologie (ADN) en 2007-2008 (Délais d'exécution pour les demandes de service urgentes)

Arriéré des demandes en biologie (ADN) (demandes de service courantes non traitées 30 jours après leur réception)

Note :

* Date d'exécution du dossier de plus de 30 jours qui répond aux exigences de l'enquêteur.

** Diminution en raison de la fermeture de l’unité de traitement au milieu de 2007-2008. Demandes dorénavant traitées par les Services de biologie.

*** Diminution de la contrefaçon notamment grâce à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la contrefaçon et à de meilleurs dispositifs de sécurité sur les billets de banque.

**** La cueillette de données exhaustives a débuté en août 2006.

***** L'augmentation découle d'une accumulation de cas non traités.

4. Outils scientifiques, techniques et technologie de gestion de l’information de haute qualité, disponibles en temps opportun

Nombre des initiatives et des services des SNP décrits plus tôt, notamment la BNDG, le SAPJ et le RNDS, constituent également des outils scientifiques, des techniques et des technologies de gestion de l’information disponibles en temps utile et de grande qualité.

La GRC et le ministère de la Justice ont augmenté la sensibilisation parmi les membres du corps judiciaire et les procureurs de la Couronne quant à l’importance d’augmenter le nombre d’échantillons d’ADN de condamnés pour la BNDG. Le nombre de profils contenus dans le fichier de criminalistique continue à augmenter, le nombre de profils transmis s’élevant à près de 41 000.

En 2007-2008, les données génétiques ont été transférées par voie électronique au moyen du réseau international de recherche de profils d’ADN et du système I-24/7 d’Interpol 6 entre le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni.

Des progrès ont également été accomplis en 2007-2008 dans le domaine de l’examen des documents contrefaits. Le Bureau d’expertise des contrefaçons et des documents (BECD) examine les titres de voyage suspects afin de les classer comme authentiques, falsifiés ou contrefaits. Les réalisations du programme comprennent :

  • le réseautage avec d’autres organismes canadiens et internationaux s’intéressant à la production ou la falsification de documents de voyage;
  • l’entretien de relations internationales et l’augmentation de l’échange d’expertise en matière de sécurité des documents par le biais de la participation à des conférences et à des groupes de travail;
  • la formation de fonctionnaires, d’enquêteurs et de formateurs du gouvernement dans le repérage des faux documents de voyage et d’identification.

Les Services nationaux de police ont fait des progrès considérables en ce qui a trait aux initiatives relatives à la technologie de gestion de l’information dans le but d’accentuer leur interopérabilité et l’échange de renseignements entre les organismes d’application de la loi par des initiatives, comme le projet du Système national intégré d’information inter organismes (N-III). En 2007-2008, tous les organismes fédéraux ciblés se sont engagés à utiliser l’Outil de recherche intégré (ORI) 7 . Les SNP ont aussi obtenu l’engagement de 99,5 % des services de police canadiens à mettre en œuvre une autre solution technique du N-III, le Portail d’informations policières. Le Portail permet aux policiers de faire appel aux portails de chaque organisme pour rechercher des données sur les incidents.

5. Possibilités de formation et d’apprentissage, appuyées par un soutien de haute qualité

En tant qu’institut national de police du Canada, le Collège canadien de police (CCP) appuie l’intégration des activités policières en perfectionnant les compétences en leadership et en gestion des policiers, ainsi qu’en offrant chaque année une formation avancée et spécialisée à 3 700 agents d’application de la loi et cadres de la police provenant de l’ensemble du Canada et du monde. En 2007-2008, 93 agents de police internationaux originaires de 20 pays différents ont participé aux cours du CCP. De plus, le CCP offre une formation avancée par l’entremise de sept cours dans onze pays différents. Le Collège offre également un forum dans lequel les policiers forment des réseaux informels dans le but de faire progresser les pratiques et processus d’enquête communs.

Pour en savoir davantage sur le CCP, voir www.cpc.gc.ca/home_f.htm.

6 Système I-24/7 d’Interpol – système mondial de communication policière qui met en contact les organismes d’application de la loi et leur permet d’échanger des renseignements vitaux. Pour en savoir davantage sur le système I-24/7 d’Interpol, voir : www.interpol.int/Public/NCB/I247/default.asp.

7 L’Outil de recherche intégré est la solution mise au point par la GRC pour mettre en place un outil intégré et synchronisé d’interrogation dans lequel l’information primaire provient du dépôt de données de l’ORI, tandis que l’information détaillée peut être obtenue de chaque système source respectif de la GRC. L’ORI ne fait pas double emploi avec les bases de données du Système de récupération de renseignements judiciaires (SRRJ) et du Système d’incidents et de rapports de police (SIRP), mais est plutôt un système où les renseignements clés sur une personne, un véhicule, un bien, une entreprise et une organisation sont regroupés à des fins d’interrogation.


Priorité stratégique : Crime organisé

Réduire la menace et l’incidence du crime organisé

Aperçu

Le crime organisé constitue une menace grave à long terme pour nos institutions, notre société, notre économie et notre qualité de vie. La priorité stratégique de la GRC à cet égard consiste à « réduire la menace et l’incidence du crime organisé ». Pour combattre la prolifération des organisations criminelles et démanteler ou perturber leurs structures et sous-groupes, il faut absolument améliorer la coordination, l’échange et l’utilisation des renseignements criminels.

Ces renseignements appuient l’intégration des services de police, l’élaboration de plans et de stratégies en matière d’application de la loi ainsi que le lancement d’initiatives pour faire connaître les répercussions et l’ampleur du crime organisé.

La GRC a joué un rôle directeur, en plus de fournir des ressources, en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre de plans opérationnels tactiques fondés sur le renseignement, en partenariat avec d’autres services de police et d’application de la loi, afin de produire le résultat stratégique visé, à savoir la réduction de la menace et de l’incidence du crime organisé. Le Programme des renseignements criminels appuie les services de police axés sur le renseignement en fournissant des renseignements criminels qui orientent les opérations et améliorent la capacité de la GRC à protéger les Canadiennes et les Canadiens contre les activités criminelles actuelles et émergentes.

Priorité stratégique : Crime organisé – aperçu du rendement à l’égard de l’atteinte du résultat stratégique 8


Résultat stratégique
Réduire la menace et l’incidence du crime organisé
Objectifs stratégiques
  • Communiquer efficacement
  • Intenter des poursuites efficaces
  • Accroître la collecte et l’échange d’information et de renseignements
  • Réduire le crime par la sensibilisation et l’éducation
  • Exécuter la loi avec efficacité
  • Donner des avis éclairés en matière de politiques publiques
  • Permettre le renforcement des partenariats actuels et la création de nouveaux partenariats
  • Assurer une gestion saine et rigoureuse des ressources
  • Renforcer les capacités d’analyse et de recherche pour soutenir les opérations
  • Attirer, perfectionner, conserver et soutenir nos employés
  • Optimiser le recours aux sciences et aux technologies habilitantes
Principaux objectifs de rendement
Rendement
Activités de programme impliquées (AAP)*
  • Augmenter de 10 % le taux de partenaires et d’intervenants qui estiment que la GRC communique efficacement ce qu’elle fait et pourquoi elle le fait.
Partenaires :
de 2006 à 2007 : +24 %
de 2007 à 2008 : -14 %
Intervenants :
de 2006 à 2007 : +4 %
de 2007 à 2008 : -3 %
1 – Opérations fédérales et internationales
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones
4 – Opérations de renseignements criminels
5 – Opérations relatives à la police technique
7 – Services nationaux de police
  • Maintenir le consensus chez les partenaires (86 %) et les intervenants (91 %) étant d’avis que la GRC est un précieux allié dans la réduction de la menace et de l’incidence du crime organisé.
Partenaires :
2007 – 92 %
2008 – 84 %
Intervenants :
2007 – 93 %
2008 – 90 %
  • Accroître de 10 % le taux d’intervenants qui estiment que la GRC fournit des renseignements exacts et complets sur ses programmes et services.
Intervenants :
de 2006 à 2007 : +1 %
de 2007 à 2008 : -4 %
  • Tripler le nombre de partenaires externes qui participent aux travaux du Groupe de travail sur la priorité stratégique (GTPS).
Trois partenaires externes :
– Service des poursuites pénales du Canada
– Sécurité publique Canada
– Service correctionnel du Canada
  • Obtenir un taux de consensus de 85 % chez les intervenants sur le fait que la GRC fournit des avis éclairés pour l’élaboration de politiques publiques sur le crime organisé.
Intervenants :
2007 – 75 %
2008 – 93 %
  • Nombre de comités directeurs provinciaux en place pour mettre en œuvre les évaluations intégrées des menaces provinciales.
13 divisions
  • Nombre de divisions ayant intégré le concept d’équipe de reconnaissance 9 .
7 divisions
  • Pourcentage de services de collecte de renseignements criminels de la GRC au pays dans lesquels le SARC est mis en place.
2008 – 77%

8 Un total de 2 470 clients, partenaires et intervenants ont été interrogés, et le taux de réponse moyen était de 30 %. Les résultats sont issus des réponses des clients, des partenaires et des intervenants directement concernés par la lutte contre le crime organisé.
9 Équipes responsables de mener des analyses de renseignements sur des cibles d’importance du crime organisé.

Progrès réalisés à l’égard des priorités présentées dans le RPP de 2007-2008 portant sur les efforts de la GRC pour réduire la menace et l’incidence du crime organisé au Canada.

Priorités clés

1. Réduire l’offre et la demande de drogues illicites au Canada.

2. Diminuer l’approvisionnement en drogues là où les efforts de réduction de la demande ont le plus de chances de succès.

Progrès réalisés

  • La Sous-direction de la police des drogues et du crime organisé de la GRC a augmenté son efficacité opérationnelle en ciblant stratégiquement des groupes du crime organisé régionaux, nationaux et internationaux dont la base de financement de leurs activités est l’importation, l’exportation, le trafic et la fabrication de drogues illicites. La GRC a diminué l’approvisionnement en drogues illicites et en substances dangereuses grâce au renforcement des équipes financées dans le cadre de la Stratégie nationale antidrogue (SNA), ce qui a permis la conduite de davantage d’enquêtes. De plus, la GRC continue de former des partenariats clés, de mettre en place des équipes intégrées d’application de la loi, de collaborer avec les législateurs, de simplifier les activités et d’en faire rapport de manière efficace ainsi que d’offrir des séances de formation au pays et à l’étranger. Grâce à ces efforts concertés, le nombre total de saisies de substances illicites a augmenté, ce qui s’inscrit dans nos efforts pour traduire les responsables en justice. Pour en savoir davantage sur la Sous-direction de la police des drogues de la GRC, voir www.rcmp-grc.gc.ca/drugenf/drugs_f.htm.
  • Le Service de sensibilisation aux drogues et au crime organisé (SSDCO) de la GRC a poursuivi ses activités axées sur la priorité de la prévention de la Stratégie nationale antidrogue (SNA). Afin d’accroître la capacité des programmes de prévention, et la durabilité des communautés, le SSDCO s’est engagé à veiller à ce que les programmes n’émanent pas exclusivement de la police. Ces activités incluent :
Programme de sensibilisation aux dangers de la drogue (DARE)

En 2007, 45 000 étudiants ont participé au programme DARE au Canada. Le programme a été bien accueilli par les étudiants, les parents, les enseignants, les directeurs et les représentants des services policiers.

Programme Bouclier autochtone

Le programme Bouclier autochtone est une initiative de prévention de la toxicomanie conçue pour aider les jeunes autochtones à faire des choix éclairés concernant l’alcool, les drogues et les options positives qui s’offrent à eux. Voici les progrès réalisés jusqu’à maintenant :

  • Un programme pilote a été lancé dans huit collectivités autochtones.
  • Le Dr Cameron Wild (professeur agrégé de l’École de la santé publique de l’Université d’Alberta) a terminé son examen critique du programme Bouclier autochtone en novembre 2007. Son examen a permis de cibler pour le SSDCO neuf secteurs clés dans lesquels les recommandations permettront de renforcer le programme et d’en augmenter le taux de réussite. Le SSDCO révise actuellement le programme et élabore un plan d’action pour s’assurer que toutes les recommandations du Dr Wild seront mises en œuvre. Ces efforts résulteront en un programme de prévention culturellement pertinent et crédible pour les enfants et les jeunes autochtones.
  • Le programme Bouclier autochtone jouit d’un tel succès que plus de 80 collectivités autochtones au pays en ont fait la demande.

Pour en savoir davantage sur le programme Bouclier autochtone, voir www.rcmp.ca/corpman/audit_f.htm.

Priorité clé

3. Mener des enquêtes efficaces – accroître notre potentiel et notre capacité à enquêter efficacement sur le crime organisé.

Progrès réalisés

  • Un cours divisionnaire de gestion des sources humaines a été offert en 2007-2008. L’unité d’initiative en matière de sources humaines a également offert une formation des formateurs.
  • La Sous-direction de la police des drogues et du crime organisé a aidé le Centre de perfectionnement pour les services policiers aux Autochtones du CCP à organiser un atelier complet de gestion des sources humaines qui sera intégré dans le cours sur le crime organisé destiné aux agents des services policiers autochtones.
  • Le Service canadien de renseignements criminels (SCRC) a présenté son document d’Exigences nationales en matière de renseignements criminels de 2007 visant à élargir sa base de connaissances sur les groupes du crime organisé et les marchés criminels.

Pour en savoir davantage sur les Exigences nationales en matière de renseignements criminels, voir www.cisc.gc.ca/about_cisc/service_lines/service_lines_f.html.

Priorité clé

4. Réduire le crime par la sensibilisation et l’information.

Progrès réalisés

  • Le SCRC a produit son Rapport annuel de 2007 sur le crime organisé au Canada, qui propose une vue d’ensemble des tendances et des enjeux importants. Pour en savoir davantage sur le rapport annuel, voir www.cisc.gc.ca/products_services/products_services_f.html.
  • Le Collège canadien de police (CCP) a dispensé le cours de gestion des cas graves pour les gestionnaires d’équipe, qui est une norme nationale, à environ 200 policiers supérieurs.
  • Le 14 mai 2007, Sécurité publique Canada (SP), en partenariat avec la GRC et l’Association canadienne des chefs de police (ACCP), a lancé le site www.organizedcrime.ca/index_f.asp. Ce site Web vise à sensibiliser le public aux impacts du crime organisé sur la vie des Canadiens et des Canadiennes.

Priorité

5. S’appuyer sur les renseignements pour établir des priorités et prendre des décisions efficaces.

Progrès réalisés

L’objectif du programme des renseignements criminels est de permettre aux services de police fondés sur le renseignement organisationnel de soutenir la prise de décision tactique et stratégique en fournissant des renseignements criminels, en guidant les opérations et en améliorant la capacité de la GRC de protéger les Canadiennes et les Canadiens des menaces criminelles actuelles et émergentes. La GRC a fourni des services de police multijuridictionnels immédiats aux paliers municipal, provincial, fédéral et international, ce qui permet une meilleure interaction ainsi que le partage de ressources et de renseignements.

  • Le SCRC a envoyé 21 évaluations des renseignements aux responsables des forces de l’ordre et aux agents gouvernementaux, aux échelons municipal, provincial et fédéral, dont :
    • Les évaluations intégrées des menaces provinciales (10).
    • L’évaluation nationale de la menace présentée par le crime organisé et les autres crimes graves de 2007.
    • Le Bilan national des renseignements criminels sur le crime organisé et d’autres crimes graves au Canada pour l’année 2007.
    • Le rapport annuel sur le crime organisé au Canada pour l’année 2007.
    • L’évaluation nationale stratégique sur les armes à feu pour l’année 2007.
    • Les évaluations du système d’alerte stratégique Sentinel et les listes de surveillance (3).
    • Les bulletins de renseignements stratégiques (3).

Les évaluations des renseignements servent à informer, à sensibiliser et à avertir en cas de menace liée au crime organisé et aux autres crimes graves au Canada. Les intervenants sont ainsi plus aptes à prendre des décisions éclairées lorsqu’ils élaborent des politiques et des stratégies pour faire face aux menaces. Les partenaires et parties intéressées sont satisfaits de ces évaluations à 80 pour cent en moyenne.

  • Le SCRC aide les forces de l’ordre du Canada à opérationnaliser davantage les renseignements criminels grâce aux évaluations intégrées des menaces nationales et provinciales. Ces évaluations alimentent la nouvelle Stratégie canadienne d’application de la loi pour lutter contre le crime organisé de l’ACCP. En 2007, dans le cadre de la stratégie de lutte contre le crime organisé de l’ACCP, sous la bannière du Conseil sur la sécurité publique, les comités de coordination de l’application de la loi fédéraux et provinciaux ont déterminé des priorités en matière d’application de la loi en se fondant sur des renseignements obtenus par l’intermédiaire des comités national et provinciaux de coordination de l’application de la loi.
  • Trois examens des Unités mixtes d’enquête sur le crime organisé (UMECO) étaient prévus en 2007 pour s’assurer que les enquêtes concordent avec les priorités tactiques nationales (ou avec les plus grandes menaces divisionnaires). L’objectif de cette initiative est d’évaluer et de déterminer les meilleures pratiques opérationnelles et administratives ainsi que la conformité au mandat.
    • Deux examens ont été effectués en 2007 par la Sous-direction des drogues et du crime de l’AC de la GRC. L’objectif global était d’évaluer la surveillance, la coordination, l’utilisation et l’efficacité de la Réponse intégrée au crime organisé (RICO). L’équipe d’examen s’est aussi penchée sur l’efficacité des services de police intégrés du point de vue des partenaires.

Priorité clé

6. De concert avec des partenaires, faire une analyse globale des menaces et des risques.

Progrès réalisés

  • En 2007-2008, la GRC et le ministère de la Défense nationale (MDN) ont mis au point, pour le gouvernement fédéral, une évaluation des risques selon l’approche tous risques. Cette initiative a été coordonnée par le Centre des sciences pour la sécurité (CSS) de Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC). La GRC a participé à ces initiatives et a fourni des exemples des processus d’analyse de renseignements, d’information et de risques dont il faut tenir compte dans l’élaboration d’une méthodologie plus large d’évaluation des risques selon l’approche tous risques.

Priorité clé

7. Augmenter la collecte et l’échange d’information et de renseignements; favoriser une meilleure contribution; trouver de nouvelles sources d’information; recueillir des données sur les nouveaux secteurs d’intérêt; assurer l’échange de données balistiques sur les armes à feu entre le Canada et les États-Unis.

Progrès réalisés

  • La Direction des renseignements criminels continue de déployer ses ressources de façon stratégique partout au pays, afin de soutenir l’initiative Investissements pour combattre l’utilisation des armes à feu dans la collecte, l’élaboration et l’échange d’information et de renseignements sur les armes à feu.
  • Le Service canadien de renseignements criminels (SCRC) a publié son évaluation stratégique nationale des armes à feu de 2007.
  • Pour réduire le nombre de crimes par armes à feu au Canada, l’Équipe nationale de soutien à l’application de la Loi sur les armes à feu (ENSALA) de la GRC fournit aux forces de l’ordre canadiennes un soutien pour l’application de la loi concernant l’utilisation criminelle des armes à feu (dépistage, identification et formation). Pour en savoir davantage, voir www.rcmp.gc.ca/nwest/nwest_f.htm.
  • Le Centre national de dépistage des armes à feu (CNDAF) fournit à tous les services policiers canadiens un service complet de dépistage d’armes à feu. Le Centre utilise une connexion Web appelée E-Trace, qui permet d’envoyer directement les demandes de dépistage à l’ATF. En 2006-2007, le système a permis de faire environ 2 800 dépistages.
  • Le Centre national de dépistage des armes à feu a amélioré la capacité du Canada à établir des liens entre les divers crimes commis à l’aide d’armes à feu et entre ces crimes et les armes à feu en soi, grâce à un protocole d’entente avec les États-Unis autorisant l’échange d’information balistique dans le réseau américain. En date du 31 mars 2008, le Centre national de dépistage des armes à feu avait accumulé un total de 723 entrées depuis sa création, permettant toutes de lier des armes à feu à des enquêtes criminelles. Le système contient actuellement les renseignements relatifs à plus de 26 300 balles et cartouches.
  • L’unité d’analyse tactique a fourni des renseignements pouvant mener à des poursuites aux unités chargées de l’application de la loi partout au Canada, dans le but de les aider autant dans les enquêtes sur les agissements des gens impliqués dans le trafic d’armes à feu illicites que lors des poursuites contre ces personnes. L’unité a également offert de l’information au SCRC à des fins stratégiques et pour la rédaction du rapport sur l’évaluation stratégique nationale des armes à feu de 2007.
  • Les employés qui œuvrent au Programme des renseignements criminels partagent activement leurs évaluations criminelles avec des partenaires de l’interne et de l’externe. De plus, les participants au Forum annuel sur la criminalité transfrontalière 10 ont effectué une évaluation canadienne et américaine de la menace liée au crime organisé. Cette évaluation a mis en lumière les groupes du crime organisé qui sont jugés prioritaires et qui devraient faire l’objet d’enquêtes communes.

Priorité clé

8. Renforcer les partenariats actuels et en établir de nouveaux, au Canada comme à l’étranger.

Progrès réalisés

  • Pour soutenir l’engagement de l’organisation à favoriser un esprit de partenariat et à assurer la pertinence et l’actualité des cours offerts, le Collège canadien de police (CCP) accueille une personne en détachement du Programme de renseignements criminels de la GRC pour concevoir et dispenser le cours d’analyse de renseignements stratégiques. En outre, le cours d’analyse de renseignements tactiques du CCP a été offert en Indonésie et aux Philippines, ce qui a permis la création de nouveaux partenariats, l’échange de connaissances et la coordination des efforts déployés pour contrer le crime organisé transnational.
  • La GRC est un participant actif du Five Eyes Cyber Crime Work Group (Australie, Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Nouvelle-Zélande), dont le nom a été changé pour Strategic Alliance Cyber Crime Work Group. Elle a élaboré un guide du premier intervenant qui s’inspire des meilleures pratiques de nos partenaires internationaux. Ce guide a été transmis au Comité de lutte contre le crime électronique de l’Association canadienne des chefs de police.
  • De nombreux rapports ont été produits sur les drogues et la criminalité dans le cadre du Programme des renseignements criminels, qui a également contribué au rapport annuel de l’Office contre la drogue et le crime des Nations Unies : www.unodc.org/unodc/en/about-unodc/annual-report.html. L’Office œuvre en étroite collaboration avec des gouvernements, des organismes internationaux et diverses associations pour renforcer la coopération afin de contrer l’influence envahissante du crime organisé et du trafic de drogues.

Priorité clé

9. Contribuer à l’élaboration des politiques publiques dès les premières étapes.

Progrès réalisés

  • Un membre de la GRC a été nommé à un groupe d’experts internationaux chargé d’étudier plus à fond les obligations relatives au commerce illicite des produits du tabac dont traite l’article 15 de la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLAT) de l’Organisation mondiale de la santé.
  • La GRC participe activement au groupe de travail interministériel constitué de la GRC, de Sécurité publique Canada, de l’ASFC, du ministère de la Justice et d’autres ministères. Ce groupe de travail se penche sur les questions de réforme législative et de ressources afin de créer un programme national efficace en matière d’application de la loi pour les crimes contre la propriété intellectuelle.

Priorité clé

10. Appuyer les organismes d’application de la loi et les tribunaux canadiens dans la lutte contre le crime organisé en fournissant des renseignements à jour sur les antécédents criminels tout en prenant en considération la loi et la protection des renseignements personnels.

Progrès réalisés

  • La GRC et le ministère de la Justice ont tenu des consultations sur le manque de politique nationale sur la divulgation. Conséquemment, la GRC a fait une ébauche de politique nationale sur la divulgation qui sera présentée au comité de travail conjoint de la GRC et de la Section de l’exécution des lois fédérales (SELF) sur la divulgation
  • Les Services canadiens d’identification criminelle en temps réel (SCICTR) ont contribué à l’initiative sur le crime organisé grâce à sa gestion des dossiers criminels et des fichiers d’empreintes digitales ainsi que grâce à l’échange d’information avec les agences d’application de la loi canadiennes et internationales. La base de données des SCICTR est la seule base de données prévue par la loi à aider la police et les organismes gouvernementaux partout au Canada à contrer la nature transitoire du crime organisé.
  • L’International Association of Law Enforcement Intelligence Analysts (IALEIA – la plus grande organisation professionnelle d’analystes en matière d’application de la loi au monde) a souligné les efforts du CCP qui ont mené à l’élaboration de normes pour les analystes du renseignement. Grâce au programme unique d’analyse des renseignements et aux cours spécialisés du CCP, l’IALEIA peut maintenant encourager le respect de normes d’excellence en matière d’analyse de l’application de la loi dans le cadre du soutien des services de police axés sur le renseignement.

Priorité clé

11. Contribuer à la lutte contre le crime organisé en offrant des cours avancés, des séminaires spécialisés et d’autres possibilités d’apprentissage aux membres de la GRC, à d’autres services de police canadiens ou internationaux et aux organismes partenaires.

Progrès réalisés

  • Le Collège canadien de police (CCP) a offert plusieurs sessions de cours sur le crime financier à l’intention des enquêteurs de police. Environ 37 % des gens qui ont assisté au cours étaient des agents de la GRC, 54 % provenaient d’autres services de police provinciaux et municipaux et 9 % de services de police internationaux.
  • Le CCP continue de faire appel à de nombreuses communautés de pratiques d’enquête pour mettre à jour d’autres cours qui ciblent le crime organisé, notamment le cours d’analyse de renseignements tactiques et le cours d’analyse de renseignements stratégiques.
  • Le CCP enseigne aux enquêteurs de la GRC et à d’autres services de police canadiens des techniques pour prohiber et appréhender les organisations impliquées dans le vol d’identité sur Internet.

Priorité clé

12. Faire de la recherche appliquée et théorique, contribuer à l’analyse de l’environnement, élaborer des politiques et donner des conseils en la matière, concevoir des programmes, surveiller et évaluer les politiques et les programmes.

Progrès réalisés

  • Un mémoire de recherche intitulé « Organized Crime Legislation in Canada: An Assessment of Implementation and Guideline for the Future », a été présenté dans le cadre du programme de bourses d’études du CCP. Ce mémoire traite de l’article 467.1 du Code criminel. Il en résume l’utilisation, explore les raisons pour lesquelles l’article 467.1 est apparemment sous-utilisé et propose un modèle opérationnel réaliste pour en faciliter l’utilisation.
  • Dans le contexte actuel, l’élaboration de nouveaux outils et processus pour renforcer et améliorer la production de renseignements criminels doit être une priorité. Le modèle d’évaluation des menaces de la GRC, SLEIPNIR 11 , créé dans le cadre du Programme des renseignements criminels, est en cours de révision dans le but d’améliorer l’évaluation des activités du crime organisé et de son impact sur le Canada.

Priorité clé

13. Renforcer la communauté canadienne du renseignement en appuyant le Système automatisé de renseignements criminels (SARC) du SCRC, base de données d’échange de renseignements sur le crime organisé et les autres formes de criminalité au Canada.

Progrès réalisés

  • Suite à l’approbation d’une nouvelle politique concernant le SARC par le comité exécutif du Service Canadien de renseignements criminels (SCRC), les services de renseignements criminels ont permis d’accroître l’utilisation du SARC par les quatre paliers de services de police (municipal, provincial, national et international) afin d’élargir et de consolider les bases de connaissance actuelles au sein des forces de l’ordre.

Priorité clé

14. Soutenir les forces policières canadiennes en participant au plan de collecte nationale intégrée du SCRC et en contribuant à la préparation de l’évaluation nationale de la menace présentée par le crime organisé et les autres crimes graves au Canada.

Progrès réalisés

  • Le plan de collecte nationale intégrée du SCRC a été amélioré grâce à l’arrivée d’un nouveau logiciel qui permet aux organismes membres du SCRC et au Système national d’évaluation des menaces de fournir des rapports considérablement plus détaillés sur les marchés criminels au Canada.
  • Le Conseil de la sécurité publique (CSP), dans le cadre de la Stratégie canadienne d’application de la loi pour lutter contre le crime organisé de l’ACCP, a entrepris des démarches pour utiliser les évaluations intégrées nationales et provinciales sur le crime organisé du SCRC afin d’établir des priorités d’application de la loi en s’appuyant sur le renseignement.
  • Le Programme des renseignements criminels a contribué à la production des évaluations des menaces provinciales et de l’évaluation annuelle des menaces nationales. Cette évaluation est un aperçu de l’environnement du crime utilisé pour faciliter l’établissement des priorités stratégiques de la GRC et la prise de décision subséquente en matière de répartition des ressources.

10 Le Forum annuel sur la criminalité transfrontalière regroupe le Programme des renseignements criminels de la GRC, le Federal Bureau of Investigation (FBI) et la Drug Enforcement Administration (DEA).

11 SLEIPNIR est une technique analytique pour déterminer les niveaux de menace que posent les différents groupes criminels organisés.


Priorité stratégique : Terrorisme

Réduire la menace d’activité terroriste au Canada et à l’étranger

Aperçu

La capacité d’action à l’échelle internationale des groupes terroristes fait ressortir l’importance d’adopter une stratégie de police intégrée permettant la mondialisation des échanges de renseignements criminels.

La GRC a à cœur de collaborer avec les organismes canadiens et étrangers pour resserrer les mesures de prévention du terrorisme en Amérique du Nord et ailleurs.

Grâce à une approche intégrée fondée sur le renseignement, la GRC concentre ses activités sur l’atteinte de cet objectif. Notre participation à des groupes de travail et des comités interministériels nationaux et internationaux ayant pour but d’améliorer la sécurité des transports, l’intégrité des frontières et l’échange d’information et de renseignements dans une optique de sécurité nationale, est un exemple de cette approche. À l’échelle internationale, nous avons cherché à connaître les pratiques exemplaires en usage et à améliorer l’échange de renseignements en participant activement au groupe Lyon-Rome de lutte contre le crime et le terrorisme du G8.

Priorité stratégique : Terrorisme – aperçu du rendement à l’égard des résultats stratégiques 12


Résultat stratégique
Réduire la menace d’activité terroriste au Canada et à l’étranger
Objectifs stratégiques
  • Communiquer efficacement
  • Donner des avis éclairés en matière de politiques publiques
  • Renforcer les partenariats existants et en établir de nouveaux
  • Accroître la collecte et l’échange d’information et de renseignements
  • Fournir des renseignements criminels de qualité
  • Assurer l’intégrité des frontières
  • Déceler, prévenir et perturber les activités terroristes et mener des enquêtes connexes
  • Attribuer les ressources de manière stratégique
  • Assurer une gestion saine et rigoureuse des ressources
  • Améliorer la gestion centrale du Programme de sécurité nationale
  • Attirer, perfectionner, conserver et soutenir nos employés
  • Optimiser le recours aux sciences et aux technologies habilitantes
Principaux objectifs de rendement
Rendement
Activités de programme impliquées (AAP)*
  • Perturber les activités du nombre prévu de cibles terroristes importantes en 2007-2008
Perturbations enregistrées :
- Divisions : 7
- Échelle nationale : 6
1 – Opérations fédérales et internationales
2 – Services de police de protection
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones
4 – Opérations de renseignements criminels
5 – Opérations relatives à la police technique
6 – Services de soutien
7 – Services nationaux de police
  • Constituer cinq nouveaux groupes ou organismes avec lesquels échanger de l’information
Objectif : 5
Réalisé : 0
  • Mener à bien 100 % des projets ou enquêtes visant des cibles terroristes clés
Réalisé : 100 %
  • Maintenir le pourcentage d’intervenants ou de partenaires qui considèrent la GRC comme un précieux allié dans la réduction de la menace et de l’incidence du terrorisme
Partenaires :
2007 – 84 %
2008 – 92 %
Intervenants :
2007 – 80 %
2008 – 84 %
  • Porter à 80 % le pourcentage d’intervenants qui estiment que la GRC fournit des avis éclairés pour l’élaboration de politiques publiques en matière de terrorisme
Intervenants :
2007 –  72 %
2008 –  90 %

12 Un total de 2 470 clients, partenaires et intervenants ont été interrogés et le taux de réponse moyen était de 30 %. Les résultats sont fondés sur les réponses des clients, des partenaires et des intervenants qui participent directement à la lutte contre le terrorisme.

Progrès réalisés à l’égard des priorités présentées dans le RPP de 2007-2008 portant sur les efforts de la GRC pour réduire la menace d’activités terroristes en empêchant les groupes terroristes de sévir au Canada et à l’étranger.

Priorité clé

1. Exercer une surveillance centralisée des enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale

Cette surveillance centralisée vise à créer une structure de gouvernance des enquêtes criminelles sur la sécurité nationale qui tient compte du contexte actuel. Pour paraphraser le juge O’Connor dans son Rapport sur les événements concernant Maher Arar (Partie I), la centralisation sera utile pour assurer l’efficacité et le bien-fondé des enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale. La centralisation permettra de s’assurer que l’information pertinente s’échange à l’interne, aidera à cerner les tendances et facilitera la communication d’information au ministre de la Sécurité publique, au besoin. Elle permettra également de s’assurer que le personnel qui participe aux enquêtes criminelles relatives à la sécurité publique se conforme au mandat de la GRC, suit les directives et politiques ministérielles, respecte les libertés individuelles et partage l’information de façon appropriée.

Progrès réalisés

  • Cinquante-sept employés ont été réaffectés aux enquêtes criminelles sur la sécurité nationale afin d’atteindre l’objectif de centralisation du contrôle de ces enquêtes.
  • Une réunion tripartite de ministres du Canada, du Mexique et des États-Unis s’est tenue le 23 février 2007 à Ottawa afin d’évaluer le rendement du partenariat pour la sécurité et la prospérité (PSP). Les principales initiatives d’application de la loi comprennent : la création d’une stratégie d’application de la loi pour contrer le terrorisme, l’augmentation du nombre d’agents de liaison de la GRC aux États-Unis et au Mexique, l’interopérabilité radio entre le Canada et les États-Unis afin d’assurer l’application de la loi aux frontières et l’élaboration d’une politique réciproque et d’un cadre juridique pour gouverner les activités intégrées canadiennes et américaines d’application de la loi.
  • Le niveau de protection accordé à toutes les personnes sous notre responsabilité demeure fondé sur le renseignement. La GRC a dirigé une approche intégrée qui vise la collaboration entre les organismes partenaires nationaux ainsi que les forces policières provinciales et fédérale dans le but de former une équipe qui offrira une plus grande protection à l’occasion des visites des personnes qui sont sous notre protection (p. ex., la sécurité était assurée conjointement par la GRC et le ministère de la Défense nationale à l’occasion des visites du Premier ministre et d’autres ministres aux troupes militaires déployées en Afghanistan).

Priorité clé

2. Améliorer la formation en matière de sécurité nationale pour assurer la conformité aux normes d’enquête (gestion des cas graves) et satisfaire aux exigences du rapport du juge O’Connor sur les événements concernant Maher Arar (Partie I).

Progrès réalisés

  • Le cours sur les enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale a été mis à jour à la suite des observations du juge O’Connor relativement à la Commission d’enquête sur les actions des responsables canadiens relativement à Maher Arar.
  • Le Bureau des normes et pratiques d’enquête (BNPE) a embauché les ressources appropriées pour mettre en place un mécanisme de révision indépendante des dossiers pour la gestion des cas graves et des normes d’enquête.

Priorité clé

3. Continuer à mettre en œuvre et à améliorer le Programme de sensibilisation sur la sécurité nationale et à améliorer les relations avec la Table ronde transculturelle sur la sécurité.

Progrès réalisés

  • La Direction des enquêtes relatives à la sécurité nationale (ECSN) a créé le Programme d’approche communautaire pour encourager et améliorer la sensibilisation en ce qui a trait à la sécurité nationale. Les Équipes intégrées de sécurité nationale (EISN) et la Section de la sécurité nationale ont participé conjointement à des réunions dans leurs collectivités avec les membres de la Table ronde transculturelle sur la sécurité locale.
  • Diverses provinces ont instauré des programmes d’approche communautaire personnalisés au sein de leurs divisions et collectivités. Pour en savoir davantage sur ces programmes, voir www.rcmp.gc.ca//nationalsecurity/community_f.htm.

Priorité clé

4. Contribuer collectivement à la sécurité nationale en protégeant les Canadiennes et les Canadiens contre le terrorisme, le crime organisé et toute autre forme de criminalité à la frontière tout en assurant la circulation sûre et efficace des personnes et des marchandises à l’échelle internationale.

Progrès réalisés

  • La GRC s’assure qu’elle peut répondre aux menaces et incidents chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN) grâce à l’éducation, à des outils et la formation. Pour en savoir davantage sur les menaces CBRN, voir www.rcmp.gc.ca//firs/cbrn_f.htm.
  • Le cadre de travail sur le Signalement des incidents suspects (SIS) a été mis sur pied par la Section des renseignements relatifs à l’infrastructure critique (SRRIC) pour soutenir les priorités communes en ce qui concerne les menaces et les enquêtes antiterroristes.

Priorité clé

5. Participer, avec les partenaires, à une évaluation de la menace et du risque.

Progrès réalisés

  • En 2007-2008, la GRC et le ministère de la Défense nationale (MDN) ont mis en œuvre une évaluation du risque selon l’approche tous risques pour le gouvernement fédéral. Cette initiative a été coordonnée par le Centre des sciences pour la sécurité (CSS) de Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC). Nous avons tenté d’élaborer une méthodologie plus large d’évaluation du risque selon l’approche tous risques en utilisant des exemples de renseignements et d’information actuels pour effectuer des recherches concernant la méthodologie, la rédaction de propositions et les rencontres avec les partenaires. Cette méthodologie est toujours en cours d’élaboration.

Priorité clé

6. Élaborer des plans de préparation en cas d’urgence et des plans de continuité des opérations qui sont efficaces grâce à la recherche sur les infrastructures critiques et à la sensibilisation.

Progrès réalisés

  • Douze divisions de la GRC ont terminé leurs plans d’opérations en cas d’urgence. Ces plans tiennent compte des risques inhérents à la division, y compris l’existence de cibles précises et les faiblesses des infrastructures critiques. Dans la plupart des divisions, plus de 60 % des plans d’opérations en cas d’urgence des régions et des détachements sont également terminés. Les divisions ont aussi élaboré des plans de continuité des opérations (PCO) et ces plans sont maintenant en mode mise à jour.

Priorité clé

7. Moderniser le Centre national des opérations afin d’assurer un soutien efficace aux enquêtes criminelles sur les activités terroristes au Canada et à l’étranger.

Progrès réalisés

  • La modernisation du Centre national des opérations s’effectue en même temps que le déménagement au 3000 Merivale, Ottawa, Ontario.

Priorité clé

8. Aider les enquêtes relatives à la sécurité nationale en offrant une formation de direction en cas d’incidents et un soutien efficace à partir du Centre national des opérations.

Progrès réalisés

  • La question de la formation de direction en cas d’incidents n’a pas encore été abordée adéquatement en raison des nombreuses priorités à la Sous-direction de l’apprentissage et du perfectionnement de la GRC quant à la conception des cours.

Priorité clé

9. Assurer l’intégrité des frontières – collaborer avec des partenaires pour créer des « frontières intelligentes » et empêcher l’entrée de personnes qui présentent une menace terroriste.

Progrès réalisés

  • En 2007, après de longues discussions avec le United States Customs and Border Protection (CBP) et la Garde côtière des États-Unis, des ententes ont été conclues relativement à l’adoption d’une approche transparente, intégrée et à niveaux multiples comprenant les priorités stratégiques communes et qui prévoient des ressources pour atteindre les objectifs communs.
  • La GRC et la Garde côtière des États-Unis ont conjointement participé au projet pilote Shiprider 13 en août et en septembre 2007. Le projet pilote Shiprider a mis en lumière les défis et les obstacles liés à l’application de la loi aux frontières. Après son évaluation, les responsables gouvernementaux examineront les résultats pour déterminer la pertinence d’élaborer un programme conjoint d’application de la loi maritime Canada/États-Unis à plus long terme.
  • En 2007, la Sous-direction de l’intégrité des frontières a mis en œuvre une initiative nationale visant à améliorer la reconnaissance des activités suspectes aux frontières. Cette initiative comprenait la distribution à l’échelle nationale de documents de sensibilisation aux divisions, l’élargissement des programmes existants aux collectivités frontalières ainsi que l’offre de formation, d’ateliers et de présentations aux intervenants à l’interne et à l’externe. Pour en savoir davantage, voir www.rcmp-grc.gc.ca/fio/border_integrity_f.htm#dg.
  • La Sous-direction de l’intégrité des frontières a également mis en œuvre un programme de sensibilisation visant à accentuer l’intégration des partenaires et des intervenants des Équipes intégrées de sécurité nationale (EISN) de la GRC, tant à l’interne qu’à l’externe.

Priorité clé

10. Mettre en œuvre des programmes nationaux pour la détection, la prévention et la perturbation des activités terroristes ainsi que pour effectuer les enquêtes connexes.

Progrès réalisés

  • La Section des renseignements et analyses criminels (SRAC) a fourni plusieurs stratégies d’enquête, d’entrevue et d’interrogatoire aux sections opérationnelles dont le mandat principal est la sécurité nationale. Cette initiative a servi au cours de nombreuses enquêtes de la Section des enquêtes relatives à la sécurité nationale (SERSN), au Canada et à l’étranger. La CIAS élabore présentement un dossier d’analyse sur la nécessité de faire intervenir de façon proactive un spécialiste d’évaluation des menaces à temps plein dans tous les dossiers d’évaluation des menaces, y compris le terrorisme.
  • Le Collège canadien de police (CCP) a offert des cours avancés et spécialisés à la GRC et à tous les services de police canadiens qui contribuent directement aux enquêtes sur les activités terroristes et à la répression. Ces cours portaient sur les enquêtes post explosions (enlèvement des explosifs), les renseignements tactiques et stratégiques, les examens de polygraphie, les examens en informatique judiciaire et la gestion des cas graves, à savoir le rôle de gestionnaire d’équipe.

Priorité clé

11. Renforcer les partenariats actuels et en créer de nouveaux, à l’échelle nationale et internationale.

Progrès réalisés

  • Les installations permettant de trouver les éléments de preuve dans les explosifs ont fourni des renseignements scientifiques aux organismes de sécurité et de justice criminelle canadiens qui ont formé des partenariats nationaux et internationaux d’échange d’information, pour se coordonner et, lorsque possible, intégrer les capacités du système.
  • Afin de tirer profit de nouveaux partenariats, le Collège canadien de police (CCP) a conclu un contrat de licence avec une entreprise du secteur privé (société de formation en ligne) qui devra développer, puis lui livrer un didacticiel. Ce didacticiel servira de matériel préparatoire pour le cours de technicien des explosifs du CCP. D’autres services de police et corps militaires pourront avoir accès aux produits et services visés offerts grâce à ce contrat de licence.
  • Le CCP a collaboré avec des services de police internationaux et a entretenu des partenariats en offrant de la formation à des agents de police supérieurs d’Europe, d’Asie et des Caraïbes. Environ 93 agents de police de plus de 20 pays ont assisté aux cours du CCP.
  • Le CCP a aussi offert un atelier sur l’après-détonation à la réunion de la Coopération économique de la zone Asie-Pacifique (APEC) tenue en Thaïlande, atelier qui s’est concentré sur les enquêtes contre le terrorisme dans les zones de transport en commun.
  • Le Programme de la police de protection a effectué la mise sur pied d’un partenariat solide grâce au projet INTERSECT (Modèle d’intervention intégrée en cas de menace à la sécurité nationale) avec les services d’urgence locaux, avec tous les paliers de gouvernement et avec le secteur privé. Ce partenariat permettra d’exploiter de façon optimale les ressources et les actifs collectifs dans un effort de fournir une réponse cohésive et intégrée face aux menaces qui risquent de nuire tant à nos clients qu’à nos infrastructures critiques.
  • La GRC a ensuite procédé au développement des Centres d’opérations de sécurité maritime (COSM) et sollicite l’avis du ministère de la Défense nationale (MDN). Les COSM contribuent à la sécurité nationale du Canada en se posant comme centres de liaison où les renseignements de sécurité marine de la région sont analysés, puis diffusés aux organismes et ministères municipaux, provinciaux et fédéraux mandatés du domaine marin. Pour en savoir davantage sur les COSM, voir www.rcmp.gc.ca/fio/marine_ports_f.htm.
  • En 2007-2008, la Sous-direction de l’intégrité des frontières a mis à jour trois protocoles d’entente (PE) portant sur des questions d’importation et d’exportation, et a rédigé une nouvelle entente avec la Direction des marchandises contrôlées (DMC) de TPSGC concernant l’application de la Loi sur la production de défense.

Priorité clé

12. Contribuer à l’élaboration de politiques publiques – accroître la participation de la GRC dès les premières étapes d’élaboration
Progrès réalisés

  • En 2007, l’initiative d’échange de personnel entre la Sous-direction de l’intégrité des frontières et des partenaires externes clés a permis d’approfondir la compréhension des responsabilités inter institutions, ce qui a résulté en une meilleure coordination bilatérale.
  • L’une des questions d’intérêt public sur lesquelles les Services de police de protection de la GRC se sont penchés concerne la politique canadienne sur la tenue d’événements sportifs importants et les protocoles relatifs à l’entrée au Canada d’agents de sécurité à bord des avions. Les Services de police de protection, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et Commerce international Canada (CICan), Sécurité publique Canada et Transport Canada, cherchent des solutions d’ordre législatif pour gérer la question des agents de sécurité étrangers à bord des avions en prévision des Jeux olympiques de 2010.

13 Shiprider : Projet pilote de la GRC et de la Garde côtière des États-Unis où les agents de ces organismes d’application de la loi ont le pouvoir de faire appliquer les lois canadiennes et américaines lors de patrouilles maritimes conjointes.


Priorité stratégique : Jeunesse

Prévenir et réduire la criminalité chez les jeunes, qu’ils soient victimes ou contrevenants

Aperçu

Adapter nos services pour refléter notre connaissance du développement social, des causes profondes, du mieux-être communautaire et de la résolution de problèmes nous permettra de nous attaquer efficacement au harcèlement et à la criminalité chez les jeunes. Des facteurs en constante évolution associés à la criminalité obligent la GRC à modifier ses services de police en incorporant des méthodes non traditionnelles.

Priorité stratégique : Jeunesse – aperçu du rendement à l’égard de l’atteinte du résultat stratégique 14


Résultat stratégique
Prévenir et réduire la criminalité chez les jeunes, qu’ils soient victimes ou contrevenants
Objectifs stratégiques
  • Communiquer efficacement
  • Donner des avis éclairés pour l’élaboration de politiques publiques
  • Renforcer les partenariats existants et en établir de nouveaux
  • Mettre l’accent sur l’intervention précoce, les causes profondes et l’intervention policière auprès des jeunes
  • Développer la capacité des communautés à prévenir la criminalité grâce au développement social
  • Optimiser le soutien et l’intervention auprès des jeunes victimes
  • Assurer une gestion saine et rigoureuse des ressources
  • Attirer, perfectionner, conserver et soutenir nos employés
  • Optimiser le recours aux sciences et aux technologies habilitantes
Principaux objectifs de rendement
Rendement
Activités de programme impliquées (AAP)*
  • Porter à 59 le pourcentage d’intervenants qui estiment que la GRC communique efficacement ce qu’elle fait et pourquoi elle le fait
Intervenants :
2007 – 52 %
2008 – 46 %
1 – Opérations fédérales et internationales
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones
5 – Opérations relatives à la police technique
7 – Services nationaux de police
  • Porter à 72 le pourcentage d’intervenants qui estiment que la GRC fournit des renseignements exacts et complets sur ses programmes et services
Intervenants :
2007 – 59 %
2008 – 56 %
  • Porter à 60 le pourcentage de clients, à 67 le pourcentage de partenaires et à 85 le pourcentage d’intervenants qui estiment que la GRC est un précieux allié dans la prévention et la réduction de la persécution et de la criminalité chez les jeunes
Clients :
2007 – 61 %
2008 – 62 %
Partenaires :
2007 – 81 %
2008 – 93 %
Intervenants :
2007 – 83 %
2008 – 85 %
  • Faire passer à quatre le nombre de partenaires externes qui participent au groupe de travail sur la priorité stratégique
2 partenaires
  • Porter à 80 le pourcentage d’intervenants qui estiment que la GRC fournit des avis éclairés pour l’élaboration de politiques publiques sur les questions qui concernent les jeunes
Intervenants :
2007 – 70 %
2008 – 68 %
  • Nombre de jeunes blessés gravement ou tués dans des accidents de véhicule automobile. Viser une réduction de 6 % par rapport au chiffre de référence de 96-01
Données
non disponibles*

14 Un total de 2 470 clients, partenaires et intervenants ont été interrogés. Le taux de réponse moyen a été de 30 %. Les résultats sont fondés sur les réponses des clients, des partenaires et des intervenants directement concernés par la jeunesse.
* La GRC n’est pas en mesure pour l’instant de récupérer ce type de données à partir des outils de collecte de données existants.

Progrès réalisés en vue de l’atteinte des priorités présentées dans le RPP de 2007-2008 et portant sur les efforts déployés par la GRC pour prévenir et réduire le harcèlement et la criminalité chez les jeunes.

Priorité clé

1. Prévenir la criminalité chez les jeunes en s’attaquant aux causes profondes et en répondant aux besoins des jeunes, particulièrement à ceux qui sont à risque.

Progrès réalisés

  • Grâce au travail du conseil de partenariat du Cadre d’action pour les jeunes du Nord et de la Northern Community Partnership Initiative (NCPI), un projet pilote a été mis en œuvre en 2007 à Pangnirtung, au Nunavut. Le projet était une initiative dirigée par la communauté, soutenue par les services de police et fondée sur le principe de la prévention de la criminalité par le développement social. Le projet vise à :
    • Améliorer la qualité de vie des enfants, des jeunes et de leur famille
    • Prévenir et réduire la criminalité et le harcèlement
    • Accroître les capacités des communautés

Priorité clé

2. Appuyer la priorité stratégique Jeunesse en élaborant des exercices génériques dans le cadre du Plan d’action pour les situations d’urgence en milieu scolaire (Plan SAFE) qui seront distribués à l’échelle du pays.

Progrès réalisés

  • Le Plan SAFE a été adopté par 1 500 écoles du Canada. Le Plan comporte des mesures d’intervention proactives en cas de situation tragique en milieu scolaire au Canada. Les services de police provinciaux et municipaux adoptent le Plan SAFE de la GRC. Pour en savoir davantage sur le Plan SAFE, voir le site www.rcmp.ca/factsheets/fact_safe_f.htm.

Priorité clé

3. Optimiser l’intervention auprès des jeunes contrevenants en mettant l’accent sur l’intervention précoce, les conséquences concrètes, la justice réparatrice et l’engagement communautaire.

Progrès réalisés

  • Dans le cadre du Plan d’action sur le traitement de la Stratégie nationale antidrogue (PATSNA), la Sous-direction des services nationaux de prévention criminelle élaborera et mettra en œuvre un Programme national d’intervention et de réorientation visant les jeunes (PNIRJ) au cours des cinq prochaines années. Cette approche générale quant à la prestation de services est conçue pour établir des partenariats entre les services de police et les communautés et pour aider les agents de première ligne de la GRC à diriger les jeunes toxicomanes vers le processus d’évaluation et de traitement. Cette aide proactive contribuera ultimement à la réintégration des jeunes toxicomanes dans la communauté.

Priorité clé

4. Miser sur la capacité de la communauté à prévenir la criminalité et à recourir à la justice réparatrice en faisant participer les communautés, particulièrement les jeunes et les organismes au service des jeunes, et en offrant une expertise et un leadership qui faciliteront la résolution des problèmes par la communauté, ainsi qu’en offrant des stratégies de prévention et d’intervention.

Progrès réalisés

  • Des consultations auprès de jeunes des communautés ont récemment été menées partout au Canada dans le cadre du programme « choix.org » de la GRC. Elles ont été créées dans le but d’engager un dialogue avec les jeunes pour mieux comprendre comment rapprocher les policiers et les jeunes.

Priorité clé

5. Mieux protéger les enfants qui utilisent Internet et améliorer la recherche des personnes qui utilisent la technologie aux fins de l’exploitation sexuelle des enfants.

Progrès réalisés

  • Le site du programme « choix.org » de la GRC publie le Compte rendu trimestriel des tendances jeunesse, qui vise à aider le Centre national de coordination contre l’exploitation des enfants (CNCEE) et les agents qui enquêtent sur l’exploitation des enfants sur Internet.
  • Le CNCEE a obtenu un taux de conformité de 80 % relativement à l’acheminement de dossiers et de renseignements aux services de police dans les sept jours suivant la date de réception des plaintes. Tous les dossiers prioritaires où un enfant courait un risque imminent ont été acheminés vers des services de police dans le même jour ouvrable.
  • Le Groupe de l’identification des victimes du CNCEE a été mis sur pied pour inventer des méthodes efficaces d’identification et de localisation des jeunes victimes d’exploitation sexuelle sur Internet. Des enquêteurs canadiens ont identifié, souvent en collaboration avec le CNCEE, environ 231 enfants canadiens et de nombreux enfants étrangers victimes d’exploitation sexuelle sur Internet.
  • Le Collège canadien de police (CCP) a offert son premier cours d’analyse sur la preuve par Internet. Ce nouveau cours offre aux nouveaux enquêteurs en informatique judiciaire de solides bases pour retrouver, examiner et interpréter les artéfacts Internet que créent les clients et qui sont courants dans le cadre des analyses en informatique judiciaire.
  • Le CCP a tenu un cours sur l’exploitation des enfants sur Internet au Canada (CEEIC) et un cours avancé sur l’exploitation des enfants sur Internet qui fournissent aux enquêteurs les outils pour poursuivre ceux qui exploitent de jeunes enfants par Internet.

Priorité clé

6. Donner des avis éclairés pour l’élaboration de politiques publiques.

Progrès réalisés

  • Les Services nationaux de prévention criminelle ont participé au groupe de travail interministériel sur la justice pour les jeunes, aux sous-comités de la Stratégie nationale antidrogue (SNA), au Comité de coordination des hauts fonctionnaires (CCHF) de la justice pour les jeunes ainsi qu’aux téléconférences sur la détention avant le procès.
  • Les Services nationaux de prévention criminelle ont aussi représenté la GRC à l’occasion d’une discussion sur le financement d’un centre d’excellence pour le bien-être des enfants. La participation des jeunes était l’un des éléments centraux de la discussion.
  • Les Services nationaux pour les jeunes ont participé au CCHF. Ils ont commenté la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA). L’engagement à l’échelle nationale de Santé Canada, du ministère de la Justice et d’autres partenaires a fourni l’impulsion nécessaire pour promouvoir une approche holistique de la question des jeunes.

Priorité clé

7. Prévenir la criminalité chez les jeunes Canadiens en offrant aux policiers des cours pertinents et d’autres occasions d’apprentissage.

Progrès réalisés

  • Le Centre de ressources pour les policiers éducateurs est un site Web interne qui fournit aux membres de première ligne des outils, des conseils et des plans de leçon sur des sujets d’intérêt pour les jeunes. À l’heure actuelle, 70 présentations bilingues y sont offertes et le site est consulté en moyenne plus de 1 000 fois par mois par les membres.
  • Le Centre travaille actuellement avec le CCP à offrir l’accès à son site Web aux services de police externes.
  • Le Programme national des policiers éducateurs a mis au point une politique sur le rôle des policiers dans les écoles.
  • Les Services nationaux à la jeunesse ont contribué à la création et à la distribution d’une trousse de formation pour les agents de police qui travaillent auprès des jeunes. Le premier projet pilote a été mis en œuvre au Nouveau-Brunswick, en novembre 2007. Les commentaires et les changements recommandés ont été intégrés à l’ensemble de formation avant le lancement du second projet pilote à Terre-Neuve-et-Labrador en février 2008.

Priorité clé

8. Diffuser à l’interne et à l’externe de l’information sur les bonnes pratiques policières auprès des jeunes et sur les avantages de la prévention de la criminalité par le développement social.

Progrès réalisés

  • Le site Web choix.org, une initiative dirigée par des jeunes, pour les jeunes, devient un moyen de plus en plus important pour atteindre les jeunes, grâce à la diffusion d’information sur des sujets qui les touchent. Il leur offre aussi les outils nécessaires pour faire de bons choix de vie et surmonter les obstacles qui surviennent dans leur vie personnelle, familiale et communautaire. La dernière année a été couronnée de succès. En effet, le site choix.org a été visité plus de 1,4 million de fois, ce qui constitue une augmentation de près de 500 000 visites par rapport à l’année précédente, et le nombre de visites continue d’augmenter. Pour en savoir davantage sur le programme « choix.org », voir le site www.choix.org.

Priorité stratégique : Intégrité économique

Favoriser l’intégrité économique du Canada en réduisant la criminalité

Aperçu

L’intégrité économique renvoie à la confiance qu’accordent les consommateurs et les investisseurs aux systèmes financiers, monétaires et commerciaux du Canada. Une économie sûre encourage les consommateurs et les investisseurs à transiger, à investir et à épargner. La GRC favorise l’intégrité économique du Canada en réduisant la criminalité, dans l’optique de favoriser le bien-être économique et social de tous les Canadiens et toutes les Canadiennes.

Les questions d’intégrité économique s’étendent au-delà de la criminalité financière et touchent de nombreux domaines : la contrefaçon de marchandises et d’argent, la fraude industrielle, le vol de propriété intellectuelle et l’usurpation d’identité. Ces problèmes peuvent avoir une incidence sur l’économie globale du Canada en compromettant la confiance, au pays comme à l’étranger, à l’égard des marchés et des institutions de notre pays.

Priorité stratégique : Intégrité économique – aperçu du rendement à l’égard des résultats stratégiques 15


Résultat stratégique
Renforcer la confiance dans l’intégrité économique du Canada en réduisant la criminalité
Objectifs stratégiques
  • Communiquer efficacement
  • Donner des avis éclairés en matière de politiques publiques
  • Renforcer les partenariats existants et en établir de nouveaux
  • Mettre l’accent sur l’intervention précoce, les causes profondes et l’intervention policière auprès des jeunes
  • Développer la capacité des communautés à prévenir la criminalité grâce au développement social
  • Optimiser le soutien et l’intervention auprès des jeunes victimes
  • Assurer une gestion saine et rigoureuse des ressources
  • Attirer, perfectionner, conserver et soutenir nos employés
  • Optimiser le recours aux sciences et aux technologies habilitantes
Principaux objectifs de rendement
Rendement
Activités de programme impliquées (AAP)*
  • Porter à 85 le pourcentage des particuliers qui auront reçu de l’information et qui auront modifié leur comportement ou sont disposés à le faire
2007 – 74%
2008 – 70%
1 – Opérations fédérales et internationales
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones
4 – Opérations de renseignements criminels
5 – Opérations relatives à la police technique
7 – Services nationaux de police
  • Porter à 85 le pourcentage des entreprises privées et des organismes publics qui auront reçu de l’information et qui auront modifié leurs politiques ou sont disposés à le faire
2007 – 62%
2008 – 64%
  • Porter à 15 le pourcentage de saisie de fausse monnaie
2007 – 12%
2008 – 20%
  • Améliorer le taux d’affaires classées dans le cas des infractions liées à la fraude (établir des chiffres de référence)
2007 – 39.4%
2008 – 36.9%
  • Accroître le nombre d’accusations portées à la suite d’enquêtes menées par les EIPMF (équipes intégrées de la police des marchés financiers)
2008 – 0

15 Les résultats sont fondés sur les réponses des clients, des partenaires et des intervenants directement concernés par l’intégrité économique.

Progrès réalisés en vue de l’atteinte des priorités présentées dans le RPP de 2007-2008 portant sur les efforts de la GRC pour assurer l’intégrité économique.

Priorité clé

1. Prévenir, déceler et décourager l’activité criminelle qui porte atteinte à l’économie du Canada.

Progrès réalisés

  • Un nouvel atelier du CCP, intitulé « Cours destiné aux enquêteurs des marchés financiers », était offert en 2007-2008. Il est conçu pour fournir aux avocats de la Couronne et aux policiers enquêteurs les outils nécessaires pour mener à terme des enquêtes et la mise en accusation de criminels en col blanc.
  • Le CCP a également offert plusieurs séances du cours sur les enquêtes financières au Canada et à l’étranger. Pour en savoir davantage sur le cours, voir le site www.cpc.gc.ca/courses/descript/financ_f.htm.
  • Le Bureau national de lutte contre la contrefaçon (BNLC) a continué d’élaborer des stratégies pour prévenir la contrefaçon de documents de voyage et de monnaie canadienne. Il a notamment participé à des groupes de travail pour l’étude et la sélection de normes de sécurité, la réalisation d’analyses contradictoires de divers produits de sécurité et l’aide aux organismes gouvernementaux pour la conception et la prestation de programmes de formation appropriés.
  • Un système national de réception et de renvoi a été conçu par les membres des équipes intégrées de la police des marchés financiers (EIPMF). Il permet de s’assurer que le Centre d’information sur les fraudes en valeurs mobilières (CIFVM) et les unités mixtes de renseignements en valeurs mobilières (UMRVM) travaillent de concert avec nos partenaires pour répondre adéquatement aux plaintes et aux demandes d’entreprises et de particuliers qui concernent les infractions liées aux marchés, comme le blanchiment d’argent sur les marchés financiers, les infractions aux lois sur les valeurs mobilières et les autres infractions au Code criminel.
  • La Sous-division des infractions commerciales a commencé la mise en œuvre de deux équipes régionales anticorruption chargées d’enquêter sur la corruption de fonctionnaires aux échelles nationale et internationale dans le cadre de la Convention des Nations Unies contre la corruption.
  • En 2007, le gouvernement du Canada a nommé un conseiller haut placé pour évaluer et développer le programme des EIPMF. Cette refonte comprend des mesures concrètes pour attirer et maintenir en poste les policiers et autres ressources spécialisées les mieux qualifiés, pour renforcer la coordination du programme à l’échelle nationale et pour améliorer la collaboration avec les autorités provinciales. Pour en savoir davantage sur le plan, voir le site www.rcmp.gc.ca/imets/report_lepan2007_f.htm.
  • Les EIPMF, en collaboration avec la Sous-direction de l’apprentissage et du perfectionnement, ont élaboré un cours avancé sur le système d’analyse informatique de la légalité des transactions boursières (MICA).
    Priorités clés :

2. Faire mieux connaître les crimes qui touchent l’économie canadienne.

3. Sensibiliser les Canadiennes et les Canadiens aux différentes formes de criminalité économique et aux mesures qu’ils peuvent prendre pour se protéger.

Progrès réalisés

  • La GRC a produit et distribué une vidéo sur l’équipe intégrée - police des marchés financiers de la GRC, accompagnée de matériel de communication pour favoriser une meilleure compréhension des questions d’intégrité économique et répondre aux attentes du public et des partenaires stratégiques.
  • Le Programme des renseignements criminels a fourni des renseignements au gouvernement fédéral qui révèlent que de nombreux groupes criminels au Canada participent toujours à la contrebande et à la production illicite de médicaments contrefaits au pays. Cette intervention a mené à des lois plus sévères sur la sécurité des aliments et des produits de consommation.
  • Afin de prévenir les cas de violence, de fraude et d’escroquerie envers les aînés en ce qui a trait à la réception des paiements d’expérience commune (PEC), la GRC a élaboré un programme de sensibilisation intitulé « Sagesse suprême », qui fournit des conseils de sécurité à l’intention des aînés. Le programme a été adopté partout au pays et a été adapté spécifiquement pour répondre aux besoins des Premières nations, des Métis et des Inuits.
  • Un feuillet postal a été créé par la GRC et Échec au crime pour mettre les survivants des pensionnats indiens en garde contre certaines escroqueries. Il a été distribué avec le chèque de PEC à plus de 80 000 survivants et organismes autochtones.

Priorité stratégique : Services aux communautés autochtones

Contribuer au bien-être et à la sécurité à long terme des communautés autochtones grâce à une approche holistique et adaptée à la culture

Aperçu

Dans un effort soutenu de contribuer à la priorité stratégique qui vise le bien-être et la sécurité des communautés autochtones, la GRC continue d’améliorer ses relations avec les communautés autochtones du Canada et de tisser de nouveaux liens avec elles, notamment en offrant des programmes adaptés à leur culture.

L’organisation offre actuellement des services essentiels et des services de police à plus de 635 communautés autochtones au pays. Les questions d’offre de services de police aux Autochtones et à leurs communautés touchent tous les secteurs d’activités internes, toutes les divisions et toutes les administrations policières.

Priorité stratégique : Communautés autochtones – aperçu du rendement à l’égard des résultats stratégiques 16


Résultat stratégique
Contribuer au bien-être et à la sécurité des communautés autochtones
Objectifs stratégiques
  • Communiquer efficacement
  • Contribuer à l’élaboration de politiques générales et assurer l’élaboration de politiques rigoureuses
  • Renforcer les partenariats existants et en établir de nouveaux
  • Développer la capacité des communautés à prévenir la criminalité grâce au développement social
  • Fournir des services de police adaptés à la culture
  • Accroître la collecte et l’échange d’information et de renseignements
  • Assurer une gestion saine et rigoureuse des ressources
  • Attirer, perfectionner, conserver et soutenir nos employés
  • Optimiser le recours aux sciences et aux technologies habilitantes
Principaux objectifs de rendement
Rendement
Activités de programme impliquées (AAP)*
  • Porter à 82 le pourcentage de clients de la Police contractuelle qui estiment que leur organisation/communauté entretient de bonnes relations de travail avec la GRC.
Clients :
2007 – 79 %
2008 – 76 %
1 – Opérations fédérales et internationales
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones
7 – Services nationaux de police
  • Porter à 75 le pourcentage de clients de la Police contractuelle qui considèrent que la GRC contribue de façon significative au développement durable de leur communauté.
Clients :
2007 – 63 %
2008 – 58 %
  • Porter à 55 le pourcentage de clients qui estiment que la GRC traite adéquatement les priorités de la police locale.
Clients :
2007 – 60 %
2008 – 57 %
  • Porter à 59 le pourcentage de partenaires et à 66 le pourcentage d’intervenants qui estiment que la GRC communique efficacement ce qu’elle fait et pourquoi elle le fait.
Partenaires :
2007 – 61 %
2008 – 55 %
Intervenants :
2007 – 54 %
2008 – 56 %
  • Porter à 72 le pourcentage d’intervenants qui conviennent que la GRC fournit des renseignements exacts et complets sur ses programmes et ses services.
Intervenants :
2007 – 60 %
2008 – 62 %
  • Porter à 80 le pourcentage d’intervenants/de partenaires qui conviennent que la GRC contribue à faire en sorte que les communautés autochtones soient plus saines et plus sûres.
Partenaires :
2007 – 94 %
2008 – 82 %
Intervenants :
2007 – 72 %
2008 – 81 %
  • Augmenter le nombre de partenaires externes qui participent au Groupe de travail sur la priorité stratégique.
Objectif : 1
Résultat : 0
  • Porter à 80 le pourcentage d’intervenants qui conviennent que la GRC contribue de façon significative à l’élaboration de politiques générales sur les questions touchant les communautés autochtones.
Intervenants :
2007 – 63 %
2008 – 65 %

16 Un total de 2 470 clients, partenaires et intervenants ont été interrogés. Le taux de réponse moyen a été de 30 %. Les résultats sont fondés sur les réponses des clients, des partenaires et des intervenants directement concernés par la jeunesse.

Progrès réalisés en vue de l’atteinte des priorités présentées dans le RPP de 2007-2008 portant sur les efforts de la GRC pour contribuer au bien-être et à la sécurité des communautés autochtones

Priorités clés :

1. Fournir des services de police adaptés à la culture.

2. Développer la capacité des communautés à prévenir la criminalité grâce au développement social.

Progrès réalisés

  • La question des pensionnats indiens demeure une priorité pour la GRC en ce qui a trait à la prévention, à l’application de la loi et à la réconciliation. Des initiatives et des programmes précis ont été élaborés pour réduire les risques de harcèlement qui pourraient suivre les paiements d’expérience commune qui ont été envoyés par la poste aux survivants en novembre 2007.
  • La GRC a continué de collaborer avec des conseillers autochtones indépendants pour élaborer et dispenser sa Formation sur les perceptions autochtones et sa Formation sur les perceptions des Métis aux employés dans l’ensemble du Canada. Dans un même temps, une analyse a été réalisée pour déterminer si la formation actuelle doit être modifiée ou si des programmes de formation existants, comme ceux de l’École de la fonction publique du Canada, devraient être utilisés.
  • Des programmes communautaires ont été conçus pour améliorer les capacités, offrir des modèles positifs pour les jeunes et résoudre les questions socio-économiques (comme la toxicomanie et le suicide) qui prévalent dans les communautés autochtones, notamment :
    • Programme de modèles pour les jeunes Métis
    • Elder Speak
    • Programme Bouclier autochtone
    • Programme de Whitestone

Priorité clé

3. Dresser un plan de résilience, qui complètera le plan en cas de pandémie, afin de s’assurer que les agents de police seront en mesure de respecter les engagements des services policiers dans le contexte d’une pandémie (Centre de coordination des préparatifs et des interventions opérationnelles).

Progrès réalisés

  • La Sous-direction de la santé et de la sécurité au travail de la GRC supervisera la création d’une équipe pandémie et tous risques qui devra offrir les services essentiels que prévoit le programme de résilience des employés. La Sous-direction de la santé et de la sécurité au travail a effectué une analyse de rentabilisation qui détaillait le plan en cas de pandémie et les exigences en ce qui a trait à l’équipement de protection personnel, aux médicaments antiviraux pour les employés, au traitement pour les membres de la famille (aide de dernier recours) et aux mesures de mise en œuvre. La proposition a été approuvée en principe et la demande de financement est à l’étude.

Priorité clé

4. Contribuer à l’élaboration de politiques gouvernementales et assurer l’élaboration de politiques rigoureuses.

Progrès réalisés

  • Les Services nationaux de police autochtones (SNPA), Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) et Sécurité publique Canada (SPC) collaborent afin d’obtenir du financement pour traiter les questions de biens immobiliers matrimoniaux et les modifications législatives connexes.

Priorité clé

5. Renforcer les partenariats existants et en établir de nouveaux.

Progrès réalisés

  • Les projets de modernisation du Programme des gendarmes de bande actuel se poursuivent avec la Direction des services de police autochtones de SPC.
  • Les SNPA ont fait équipe avec la Police provinciale de l’Ontario (PPO) et la Sûreté du Québec (SQ) pour formuler une réponse cohérente aux défis auxquels les policiers font face en ce qui concerne les questions autochtones passées et actuelles. Le renouvellement du protocole sur la sécurité publique de l’APN avec la GRC a renforcé le lien avec les collectivités autochtones.
  • Les SNPA ont collaboré avec SPC et AINC sur les questions de biens immobiliers matrimoniaux. Ce faisant, ils ont obtenu un financement de cinq ans pour créer et offrir de la formation sur le sujet dès l’approbation de la Loi sur le partage des biens immobiliers matrimoniaux.

Priorité clé

6. Communiquer efficacement avec les partenaires et les intervenants internes/externes.

Progrès réalisés

  • Les SNPA ont transmis des renseignements sur les Autochtones destinés à être utilisés dans le cours Lutte contre le crime organisé dans la communauté autochtone, offert au CCP. Pendant le cours, des représentants des Services nationaux de police (SNP) ont aussi présenté de l’information sur les pensionnats indiens et les biens immobiliers matrimoniaux.
  • Un conseiller en stratégies de communication a été chargé de gérer la question de la priorité liée aux Autochtones et a su communiquer de l’information à l’interne et à l’externe sur les diverses initiatives destinées aux Autochtones.

Priorité clé

7. Développer les capacités en matière d’expertise et de ressources tout en appuyant les employés

Progrès réalisés

  • Une évaluation des risques des services de police autochtones aux niveaux national et divisionnaire a permis de cerner les principaux secteurs de risques qui sont en cours d’atténuation pour s’assurer que la Sous-direction dispose des capacités et des compétences nécessaires pour soutenir l’objectif de la priorité liée aux Autochtones.
  • Le Programme des renseignements criminels a permis de produire des évaluations de la menace qui ont contribué à la réussite de la Journée nationale de protestation des Autochtones.

Le Centre de perfectionnement pour les services de police autochtone (CPSPA) du CCP a pris de l’ampleur en 2007-2008. Il offrait quatre cours ou ateliers, dont les cours Lutte contre le crime organisé dans la communauté autochtone et Approches intégrées à la violence domestique dans la communauté autochtone. Pour en savoir davantage sur le CPSPA et les cours offerts, voir le site www.cpc.gc.ca/courses/alphac_f.htm#o.