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La version originale a été signée par
L'honorable Peter Van Loan, C.P., député
Ministre de la Sécurité publique
SECTION II : ANALYSE DES ACTIVITÉS DE PROGRAMME PAR RÉSULTAT STRATÉGIQUE ET PAR PRIORITÉ STRATÉGIQUE
SECTION III : RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
SECTION IV : AUTRES SUJETS D’INTÉRÊT
SECTION V : CHAPITRE SPÉCIAL – CENTRE DES ARMES À FEU CANADA
SECTION VI : SIGLES ET ACRONYMES
À titre de ministre de la Sécurité publique, je suis heureux de remettre au Parlement le Rapport ministériel sur le rendement (RMR) de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour la période se terminant le 31 mars 2008.
Le gouvernement du Canada a le devoir d’assurer la sécurité et la protection du Canada, des Canadiennes et des Canadiens. Nous assumons pleinement ce devoir, comme en témoigne notre programme complet de sécurité et de lutte contre la criminalité ainsi que le rôle prépondérant que joue Sécurité publique Canada dans la protection de notre pays et de nos citoyens.
Le gouvernement est passé de la politique à l’action en adoptant la Loi sur la lutte contre les crimes violents (Projet de loi C-2) en février 2008, en mettant sur pied la Stratégie nationale antidrogue et en annonçant la création du Fonds de recrutement des policiers. La sécurité de toutes les Canadiennes et de tous les Canadiens sera concrètement renforcée par l’embauche de 1000 agents de première ligne par la Gendarmerie royale du Canada et par l’adoption d’une méthode ciblée de lutte contre la criminalité en matière de prévention, de traitement et d’application de la loi. Ces efforts de recrutement sont également soutenus par la décision du gouvernement de la décision d’offrir un salaire de formation pour les Cadets de la Gendarmerie royale du Canada.
S’inscrivant dans le même axe que les priorités établies par le portefeuille de la Sécurité publique, les priorités stratégiques de la Gendarmerie royale du Canada sont les suivantes : combattre le crime organisé, réduire la menace terroriste, prévenir et réduire la criminalité chez les jeunes, améliorer l’intégrité économique du Canada et rendre les communautés autochtones plus saines. Le gouvernement est très favorable de la Gendarmerie royale du Canada dans ses efforts pour se concentrer sur les principales priorités stratégiques de police. Ceci est accompli grâce à de nouveaux investissements importants, ainsi que par la réaffectation des dépenses des domaines de moindre priorité où des économies peuvent être réalisées sans compromettre le public et la sécurité de la collectivité. Nous coordonnons nos efforts afin de nous adapter aux nouvelles formes de criminalité et d’assurer la sécurité et la protection des Canadiennes et des Canadiens de façon maximale.
Pour demeurer une force policière efficace et digne de confiance, la Gendarmerie royale du Canada s’est engagée à suivre les recommandations du Groupe de travail sur la gouvernance et le changement culturel à la GRC. Grâce aux changements qui en découleront, il sera possible d’améliorer l’organisme de façon continue, ce qui le rendra plus fort, plus responsable et plus transparent. La Gendarmerie royale du Canada offrira toujours des services policiers efficaces en s’appuyant sur les importantes réalisations décrites dans ce Rapport ministériel sur le rendement. Ce gouvernement du Canada continuera de soutenir les efforts que déploie la Gendarmerie royale du Canada pour assumer ses responsabilités et pour aider ses employés qui, aux quatre coins du pays, consacrent leur temps et leurs talents aux besoins des Canadiennes et des Canadiens.
L’honorable Peter Van Loan, C.P., député
Ministre de la Sécurité publique
Le Rapport ministériel sur le rendement (RMR) de la GRC pour l’exercice se terminant le 31 mars 2008 souligne les progrès que nous avons réalisés en 2007-2008 relativement à notre objectif stratégique, qui est d’assurer la sécurité des foyers et des collectivités. Le RMR est un des principaux outils de la GRC pour rendre des comtes au gouvernement du Canada, aux Canadiennes et aux Canadiens. Il permet de clarifier les liens entre les ressources et les résultats par rapport aux engagements pris par la GRC dans le Rapport sur les plans et les priorités.
Le présent rapport décrit le rendement de la GRC sous trois résultats stratégiques : des services de police fédéraux de qualité, des services de police contractuels de qualité et des services de soutien de qualité. Les programmes et les services de l’organisme sont orientés et évalués selon cinq priorités stratégiques, soit le crime organisé, le terrorisme, la jeunesse, les communautés autochtones et l’intégrité économique. Ces priorités font en sorte que la GRC se concentre sur son engagement envers la sécurité des foyers et des collectivités.
Je suis heureux des progrès réalisés en 2007-2008, surtout compte tenu du contexte très changeant dans lequel s’exercent les activités policières, un contexte marqué par les répercussions de la situation mondiale sur les services de police locaux, l’incidence des nouvelles technologies et des technologies émergentes ainsi que les bouleversements démographiques, qui font du maintien des niveaux de ressources un défi. Nous maintenons notre engagement envers l’excellence en ce qui a trait au leadership à tous les paliers de l’organisation, et aux services que nous fournissons aux Canadiennes et aux Canadiens.
La GRC entre par ailleurs dans une phase de transformation qui fait suite au rapport déposé par le Groupe de travail sur la gouvernance et le changement culturel à la GRC. Consolider la culture de responsabilisation à tous les paliers est une étape importante d’un projet plus vaste et plus ambitieux de transformation de l’organisme. Ce qui nous pousse à changer, c'est le désir d'être une organisation responsable, digne de confiance et souple, composée d'employés motivés faisant preuve d'un leadership exceptionnel et fournissant des services de police de toute première classe.
Si nous apportons une contribution importante aux collectivités du Canada, c’est grâce au dévouement et au professionnalisme de nos employés. Nous misons sur leur travail quotidien pour gagner la confiance et le respect des Canadiens et des Canadiennes.
William J. S. Elliott
Commissaire
Rapports ministériel sur le rendement 2007-2008
Je soumets, en vue de son dépôt au Parlement, le Rapport ministériel sur le rendement 2007-2008 de la Gendarmerie royale du Canada.
Ce document a été préparé conformément aux principes de présentation des rapports énoncés dans le Guide de préparation de la Partie III du Budget des dépenses 2007-2008 : Rapports sur les plans et les priorités et Rapports ministériels sur le rendement :
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) est le service de police national du Canada. Elle fait partie du portefeuille de la Sécurité publique et a pour mission d’assurer la sécurité des foyers et des collectivités au Canada.
Notre mandat, qui repose sur l’autorité et les responsabilités conférées par l’article 18 de la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada, est le suivant :
La vision de la GRC, c’est d’être reconnue dans le monde comme un « modèle d’excellence ». À cet égard, la GRC s’engage à :
Dans l’accomplissement de son mandat et la réalisation de sa vision, la GRC est guidée par les valeurs fondamentales que sont l’intégrité, l’honnêteté, le professionnalisme, la compassion, le respect et la responsabilité.
Pour en savoir davantage sur la mission, la vision et les valeurs de la GRC, voir www.rcmp-grc.gc.ca/about/mission_f.htm.
Survol du rendement par rapport aux engagements du Rapport sur les plans et les priorités (RPP) de 2007-2008
Les réalisations de la GRC, de même que les faiblesses où il y en a eu, sont présentées en détail à la Section II de ce rapport.
Ressources financières (en millions de dollars)
|
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Dépenses prévues
|
Total des autorisations
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Dépenses réelles
|
4 077,1
|
4 253,6
|
3 912,9 |
Ressources humaines (équivalents temps plein)
|
||
Prévues
|
Réelles
|
Écart
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27 669 | 26 299 |
1 370 |
Priorité
|
Sommaire du rendement
|
1. Services de police fédéraux de qualité Assurer la sécurité et la protection des Canadiennes et des Canadiens et de leurs institutions à l’échelle nationale et internationale ainsi que celle des personnes qui jouissent d’une protection internationale et des autres dignitaires étrangers, et ce, par des mesures de prévention, de détection, d’enquête et d’application de la loi fondées sur le renseignement, prises contre les terroristes, les organisations criminelles et toute autre activité criminelle |
En cours
|
2. Services de police contractuels de qualité Des collectivités canadiennes plus saines et plus sûres grâce à la prévention de la criminalité, à l’éducation, à l’intervention, à l’exécution de la loi et aux enquêtes |
En cours
|
3. Services de soutien à la qualité des services de police Soutien aux enquêtes des services de police et aux organismes canadiens d’application de la loi en fournissant des renseignements, du matériel, des outils, des systèmes, des technologies et de la formation afin d’optimiser la prestation proactive de programmes et de services fondés sur le renseignement |
En cours
|
Activités de programme par résultat stratégique
Résultat stratégique
|
Activité ou programme impliqué |
Résultats attendus |
Sommaire du rendement |
2007-2008 |
|
Dépenses prévues |
Dépenses réelle
|
||||
Priorité no 1 : Services de police fédéraux de qualité
|
Opérations fédérales et internationales |
|
La GRC a essentiellement atteint les cibles fixées dans son Rapport sur les plans et les priorités de 2007-2008 relativement aux Services de police fédéraux de qualité. Des sommaires du rendement sont présentés en détail à la Section II de ce rapport. |
796.5 | 659.5 |
Services de police de protection
|
129.0 | 140.1 | |||
Priorité no 2 :
Services de police contractuels de qualité |
Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
|
La GRC a atteint les cibles fixées dans son Rapport sur les plans et les priorités de 2007-2008 relativement aux Services de police contractuels de qualité. Des sommaires détaillés du rendement se trouvent à la Section II de ce rapport. |
2,378.7 | 2,289.0 |
Priorité no 3 : Services de soutien à la qualité des services de police |
Opérations de renseignements criminels |
|
La GRC n’a pas atteint toutes les cibles du Rapport sur les plans et les priorités de 2007-2008 relativement aux Services de soutien à la qualité des services de police. Les détails se trouvent à la Section II de ce Rapport sur le rendement. |
91.5 |
90.8 |
Services de soutien technique
|
198.8 | 212.5 | |||
Services de soutien des services de police |
72.1 | 91.4 | |||
Services nationaux de police
|
158.0 | 178.0 |
Lien entre l’Architecture des activités de programme (AAP) et le cadre stratégique de la GRC (y compris la gestion du rendement) La Politique sur la structure de gestion, des ressources et des résultats (SGRR) du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT), qui comprend la détermination d’une Architecture des activités des programmes, est entrée en vigueur le 1er avril 2005. Presque cinq ans auparavant, la GRC avait adopté un cadre de planification stratégique et de rendement reposant sur la méthode du tableau de bord prospectif (TBP), qu’elle a adaptée au secteur public en général, et à la GRC, en particulier. La GRC a perfectionné cette méthodologie d’année en année, de telle sorte que ce cadre permet à la GRC de prendre des décisions raisonnées au sujet des stratégies, des priorités, de la conception des programmes, de la gestion générale, de la gestion des ressources humaines et financières et du rendement, et d’obtenir les résultats attendus. Les mérites de ce régime de planification et de gestion du rendement ont été reconnus à l’échelle nationale et internationale. Sa boucle de rétroaction a facilité l’examen continu des priorités stratégiques, reflété dans les mises à jour annuelles des cadres stratégiques, des schémas stratégiques, des indicateurs, des initiatives, des activités et des affectations de ressources. L’harmonisation s’étend maintenant aux détachements et aux services, à la suite de la mise en œuvre des plans de rendement annuel (PRA) au cours de 2006-2007. Le processus connexe de planification des activités fournit la substance pour ce RPP. Les plans et les priorités sont constamment suivis de près tout au long de l’année (par exemple, grâce à la méthode du TBP, les cadres supérieurs sont appelés à faire rapport trimestriellement à l’État-major supérieur (EMS) sur la progression de leurs stratégies). Cela permet de réagir de façon appropriée aux mesures de correction requises, aux changements de cap, aux réaffectations de ressources, aux besoins non provisionnés, etc. Malgré l’efficacité du régime de gestion du rendement de la GRC, il y a place à une harmonisation plus poussée du processus de tableau de bord prospectif avec la SGRR. Au cours de la dernière année, la GRC a mis à jour les mesures de l’AAP dans le Système d’information sur la gestion des dépenses (SIGD), et elle continue de créer des occasions qui lui permettent de s’adapter davantage à la politique sur la SGRR. Nous croyons que 2008-2009 sera une année jalon pour ce processus d’harmonisation. (Il faut souligner que cette migration peut être influencée par une nouvelle orientation stratégique, un changement de gouvernance global ou d’autres directives suite au rapport du Groupe de travail sur la gouvernance et le changement culturel à la GRC.) Pour en savoir davantage, voir www.publicsafety.gc.ca/rcmp-grc/rcmp-tfr-fr.asp. |
Architecture des activités des programmes (AAP) de la GRC
Architecture des AAP de la GRC
Notre AAP prévoit trois résultats stratégiques, exposés dans le tableau ci-dessus, qui nous permettront d’atteindre notre objectif stratégique, qui est d’assurer la sécurité des foyers et des collectivités pour toutes les Canadiennes et tous les Canadiens :
Voici les dix principales activités de programme complémentaires :
1 – Opérations fédérales et internationales : Assurer la sécurité et la protection des Canadiennes et des Canadiens et de leurs institutions à l’échelle nationale et internationale grâce à des mesures de prévention, de détection, d’enquête et d’application de la loi fondées sur le renseignement et prises contre les terroristes, les organisations criminelles ou toute autre activité criminelle.
2 – Services de police de protection : Diriger la planification, la mise en œuvre, l’administration et le contrôle du Programme de sécurité préventive de la GRC, à l’intention de la Gouverneure générale, de sa famille et de ses résidences, du premier ministre, de sa famille et de ses résidences, des membres du Cabinet fédéral, des juges de la Cour suprême et de la Cour fédérale, des députés, des sénateurs et de leurs résidences, des chefs d’État et des diplomates en visite au Canada et de leurs résidences, des personnes jouissant d’une protection internationale (PPI), des personnes désignées par le ministre de la Sécurité publique et de certains vols nationaux et internationaux de transporteurs aériens canadiens.
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones : Fournir des services aux provinces, aux territoires et aux municipalités dans le cadre de contrats conclus avec le gouvernement du Canada, notamment :
4 – Opérations de renseignements criminels : Fournir de l’information et des renseignements pertinents et d’actualité sur la criminalité, car il s’agit du meilleur atout des responsables de l’application de loi pour dépister, prévenir et combattre le crime.
5 – Opérations relatives à la police technique : Fournir des services de soutien technique spécialisés, des services de sécurité physique et de technologies de l’information, de recherche et de développement en matière d’explosifs ainsi que d’analyse d’enquête du comportement criminel, en plus de préparer et de concevoir des outils techniques d’enquête.
6 – Services de soutien à la qualité des services de police : Un assemblage d’activités, de services et de systèmes distincts ayant des incidences sur divers aspects de l’orientation stratégique, du fonctionnement quotidien et de la visibilité de la GRC. Parmi les sous-activités figurent les centres hautement perfectionnés de transmission des rapports, les systèmes de gestion de l’information opérationnelle ainsi qu’une vision stratégique et une orientation fonctionnelle de haut niveau pour soutenir les opérations.
7 – Services nationaux de police : Offrir des analyses judiciaires des preuves criminelles, l’information contenue dans les casiers judiciaires, des services d’identité judiciaire, un soutien technologique, de meilleures possibilités d’apprentissage et la coordination de l’information et des renseignements criminels.
8 – Services de la structure organisationnelle/Services internes : Comprend des services internes tels que l’orientation stratégique, des conseils en matière d’éthique, des services juridiques, des services de ressources humaines, la gestion générale et le contrôle, de même que la vérification et l’évaluation.
9 – Enregistrement, permis et infrastructure de soutien : Ces activités sont soutenues par la formation au tir et les permis d’armes à feu offerts par le Centre des armes à feu Canada dans l’optique d’augmenter la sécurité publique, de réduire les décès et les blessures par balle ainsi que la menace que posent les armes à feu grâce à la possession responsable de ces armes.
10 – Intégration des politiques, des règlements, des communications et du portefeuille : Activités qui appuient la commissaire à titre de sous-ministre responsable du ministère, les activités du chef de l’exploitation qui appuient les contrôleurs des armes à feu fédéraux (CAF), la délivrance de permis, l’enregistrement des armes à feu, le soutien aux agences publiques et la gestion des rôles et des relations des CAF provinciaux. Gestion des ressources humaines du ministère conformément aux exigences des agences centrales, et des activités financières et administratives du ministère conformément aux enjeux financiers et administratifs des agences centrales.
Ces dix activités de programme se subdivisent en 52 sous-activités.
Le cadre stratégique de la GRC oriente les activités de tous les employés de manière à assurer la sécurité des foyers et des collectivités. Les composantes du cadre stratégique illustrent les priorités stratégiques, la philosophie du fonctionnement et les activités fondamentales qui permettent d’atteindre cet objectif.
Pour en savoir davantage sur le cadre stratégique de la GRC, voir www.rcmp.ca/corpman/audit_f.htm.
Les priorités stratégiques de la GRC sont établies après un examen attentif et une analyse rigoureuse de l’environnement externe, et elles sont réévaluées tous les ans. Chaque priorité est assortie d’une stratégie et d’un tableau de bord prospectif qui fournissent le résultat attendu, les objectifs à atteindre pour obtenir ce résultat, les indicateurs de rendement qui permettent à la GRC de mesurer et de surveiller les résultats, ainsi que le choix des initiatives/activités/projets précis favorisant directement la réalisation des objectifs.
Chaque priorité stratégique relève d’un sous-commissaire à la tête d’un Groupe de travail sur les priorités stratégiques (GTPS) qui se consacre à la réussite de la stratégie. Au sein de chaque GTPS siègent des représentants de haut niveau de diverses fonctions de la GRC, mais également de l’extérieur, c’est-à-dire d’autres ministères ou organismes qui partagent le même intérêt pour cette priorité. Jusqu’à maintenant, les principaux partenaires sont des représentants de Sécurité publique Canada, du Service correctionnel du Canada, du Service des poursuites pénales du Canada et du Centre national de prévention du crime.
Pour l’exercice 2007-2008, la GRC a confirmé les cinq priorités stratégiques suivantes :
Pour en savoir davantage sur les cinq priorités stratégiques de la GRC, voir www.rcmp.gc.ca/imets/report_lepan2007_f.htm.
Les plans et les priorités de la GRC sont élaborés à la suite d’un examen attentif du contexte stratégique et opérationnel de la GRC. Au cours de 2007-2008, les événements et les tendances suivants ont été considérés comme importants.
a) Budget 2007 1
Le gouvernement a déposé le Budget 2007 : Un Canada plus fort, plus sécuritaire et meilleur à la Chambre des communes le 19 mars 2007. Le chapitre 6, intitulé Un Canada plus sécuritaire : Bâtir un Canada plus fort dans un monde moderne, renfermait de nouvelles initiatives qui avaient une incidence directe sur la GRC, notamment :
1 Ces ressources additionnelles annoncées dans le Budget 2007 sont en sus des dépenses prévues apparaissant dans le Tableau 1 : Dépenses prévues du ministère et équivalents temps plein.
b) Discours du Trône
Pendant le discours du Trône du 16 octobre 2007, le gouvernement s’est engagé à déposer à nouveau le projet de loi sur la lutte contre les crimes violents (C-2) visant à protéger les Canadiennes et les Canadiens et leur communauté contre les criminels violents et les prédateurs. Ce projet de loi a reçu la sanction royale en février 2008, ce qui donne à la GRC des moyens supplémentaires pour protéger les Canadiennes et les Canadiens contre les personnes qui commettent des crimes graves et violents.
Pour en savoir davantage sur le discours du Trône, voir www.sft-ddt.gc.ca/fra/media.asp?id=1364.
c) Analyse de l’environnement
La GRC effectue une analyse rigoureuse de l’environnement afin de cerner les tendances et les nouveaux enjeux d’intérêt local, national et mondial. Cet examen aide nos cadres supérieurs à déterminer les principaux risques, défis et possibilités lors de l’établissement des priorités et de la planification des activités. Cette année encore, les éléments clés sont les suivants :
Tous les trois ans, la GRC effectue une analyse rigoureuse de l’environnement à l’échelle nationale. Elle prépare régulièrement un dossier spécial sur les nouveaux enjeux. La dernière analyse a été effectuée en février 2007.
Pour en savoir davantage sur l’analyse de l’environnement, voir www.rcmp-grc.gc.ca/enviro/2007/index_f.htm.
d) Événements majeurs à venir
La GRC est de plus en plus chargée d’adopter des mesures de sécurité renforcées pendant des événements majeurs d’envergure nationale et internationale au Canada, comme les suivants :
Voici les prochains événements majeurs qui auront une incidence sur l’utilisation de nos ressources en 2008-2010 :
Renouvellement des ressources humaines
En décembre 2007, le Groupe de travail sur la gouvernance et le changement culturel à la GRC a terminé son examen et a déposé des recommandations qui auront des répercussions importantes sur la gestion des ressources humaines (HR). Une équipe de gestion du changement a été créée depuis pour diriger et coordonner la réaction de la GRC à ces recommandations. Le Secteur des RH continue de jouer un rôle de premier plan dans la résolution des problèmes relevés dans les domaines du perfectionnement en leadership, des processus de dotation et de promotion, de la gestion du rendement des employés et de la discipline. En 2007-2008, le Secteur a fait des progrès dans plusieurs domaines clés, notamment :
Recrutement
Formation
Continuum du leadership de la GRC
La GRC veille à ce que les principes d’éthique soient intégrés à tous les aspects de ses engagements envers ses employés et à la prestation de services. À cet égard, la GRC a joué un rôle directeur dans le domaine des valeurs et de l’éthique grâce au développement et à la réalisation d’activités de formation sur l’éthique aux niveaux des superviseurs et des gestionnaires. La GRC a aussi fait d’importants progrès dans l’élaboration des politiques et des processus nécessaires à la mise en œuvre de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles. Le Bureau du conseiller en matière d’éthique travaille avec l’équipe de gestion du changement en réponse aux recommandations énoncées par le Groupe de travail sur la gouvernance et le changement culturel à la GRC. Grâce à ces mesures et à ses engagements, la GRC s’assure de travailler selon les normes les plus élevées en matière d’éthique et de valeurs.
En septembre 2006, la GRC a mis en place des Plans de rendement des détachements (PRD) à l’échelle du pays en tant qu’élément essentiel de l’ensemble de son cadre de gestion du rendement. Ils sont conçus pour accroître la capacité de chaque détachement de planifier, d’évaluer et de gérer ses activités. Les améliorations apportées aux PRD ont entraîné la création d’un nouveau processus : le Plan de rendement annuel (PRA). Les détachements ainsi que les unités provinciales, fédérales et administratives de l’organisation utilisent ce nouvel outil de planification et d’établissement de rapport sur le Web.
Concordance entre les résultats de la GRC et ceux du gouvernement du Canada
La GRC fait partie des 21 organisations fédérales qui contribuent à la réalisation de l’objectif du gouvernement du Canada d’assurer la sûreté et la sécurité des collectivités. Les résultats stratégiques, les activités de programme et les objectifs montrent bien l’importance de la contribution de la GRC, comme l’indique le tableau suivant.
Concordance avec le rendement du Canada |
Résultats stratégiques |
Activités de programme |
Objectifs
|
Protection et sécurité des collectivités |
Priorité no 1 : Services de police fédéraux de qualité |
|
Assurer la sécurité et la protection des Canadiennes et des Canadiens et de leurs institutions à l’échelle nationale et internationale ainsi que celle des personnes qui jouissent d’une protection internationale (PPI) et des autres dignitaires étrangers, et ce, par des mesures de prévention, de détection, d’enquête et d’application de la loi fondées sur le renseignement, prises contre les terroristes, les organisations criminelles et toute autre activité criminelle |
Priorité no 2 : Services de police contractuels de qualité |
|
Des collectivités canadiennes plus saines et plus sûres grâce aux résultats de la prévention criminelle, de l’éducation, de l’application de la loi et des enquêtes |
|
Priorité no 3 : Services de soutien à la qualité des services de police |
|
Soutien aux enquêtes des services de police et aux organismes canadiens d’application de la loi en fournissant des renseignements, du matériel, des outils, des systèmes, des technologies et de la formation afin d’optimiser la prestation proactive de programmes et de services fondés sur le renseignement |
La sécurité des foyers et des collectivités transparaît dans nos résultats stratégiques fixés dans l’architecture des activités de programme (AAP). En se concentrant sur les Services de police fédéraux de qualité, les Services de police contractuels de qualité et les Services de soutien de qualité, nos cinq priorités stratégiques liées au crime organisé, au terrorisme, à la jeunesse, à l’intégrité économique et aux communautés autochtones permettent d’appuyer la réalisation des buts stratégiques de l’organisation.
La section suivante offre un résumé de notre rendement par rapport aux engagements énoncés dans notre Rapport sur les plans et les priorités de 2007-2008.
Résultat stratégique : Services de police fédéraux de qualité
Sommaire des résultats stratégiques de la GRC selon l’architecture des activités de programme 1
Résultat stratégique : | ||
Services de police fédéraux de qualité | ||
Énoncé du résultat : | ||
Assurer la sécurité et la protection des Canadiens et des Canadiennes, et de leurs institutions à l’échelle nationale et internationale ainsi que celle des personnes jouissant d’une protection internationale (PPI) et des autres dignitaires étrangers, et ce, par des mesures de prévention, de détection, d’enquête et d’application de la loi basées sur le renseignement et prises contre les terroristes, les organisations criminelles et toute autre activité criminelle. | ||
Principaux objectifs de rendement
|
Rendement
|
Activités de programme impliquées (AAP) *
|
|
2007: 84% 2008: 84% |
1 – Opérations fédérales et internationales 2 – Services de police de protection |
|
2007: 89% 2008: 89% |
|
|
2007: 86% 2008: 84% |
1 Le Sondage d’opinion sur les services de police de la GRC a été mené à la mi-février 2007. Les résultats du sondage sont fondés sur un échantillon aléatoire de 7 000 Canadiens et Canadiennes de toutes les provinces et de tous les territoires.
Progrès des principaux résultats escomptés en ce qui concerne les services de police fédéraux de qualité
1. Réduction de l’incidence du crime organisé
Les détails concernant le rendement des interventions axées sur le crime organisé sont fournis dans la section consacrée à cette priorité stratégique.
2. Réduction de la menace terroriste
Les détails concernant le rendement des interventions axées sur le terrorisme sont fournis dans la section consacrée à cette priorité stratégique.
3. Protection et sécurité de la société et de l’économie
Les Services de police de protection veillent à la protection et à la sécurité de la société canadienne en assurant la sécurité des gens haut placés et des lieux importants. Les intérêts en matière de sécurité nationale, les gestionnaires supérieurs du gouvernement canadien, la communauté diplomatique étrangère en poste au Canada et le grand public sont tous protégés par les Services de police de protection de la GRC.
Une équipe intégrée composée de représentants de la GRC, du Service de sécurité de la Chambre des communes et du Service de sécurité du Sénat effectue une analyse des mesures de sécurité et des technologies pour veiller à ce qu’une approche uniforme soit adoptée afin de renforcer la sécurité et la protection de la colline du Parlement et des parlementaires, ainsi que du nombre important de personnes qui visitent ce site national. Les parlementaires et les hauts fonctionnaires appuient cette approche, et des progrès ont été réalisés en matière d’amélioration des mesures de sécurité.
Pour en savoir davantage sur les Services de police de protection, voir www.rcmp-grc.gc.ca/prot_ops/index_f.htm.
Résultat stratégique : Services de police contractuels de qualité
Sommaire des résultats stratégiques de la GRC selon l’Architecture des activités de programme 2
Résultat stratégique : | ||
Services de police contractuels de qualité | ||
Énoncé du résultat : | ||
Des collectivités canadiennes plus saines et plus sûres grâce aux résultats de la prévention criminelle, de l’éducation, de l’application de la loi et des | ||
Principaux objectifs de rendement
|
Rendement
|
Activités de programme impliquées (AAP) *
|
|
2007: 80% 2008: 80% |
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
|
2007: 83% 2008: 82% |
2 Le Sondage d’opinion sur les services de police de la GRC a été mené à la mi-février 2007. Les résultats du sondage sont fondés sur un échantillon aléatoire de 7 000 Canadiens et Canadiennes de toutes les provinces et de tous les territoires.
Progrès réalisés à l’égard des principaux résultats escomptés en ce qui concerne les services de police contractuels de qualité
1. Des programmes et des services de police de la plus haute qualité
En 2007-2008, la Police contractuelle a fourni des services de police contractuels à huit provinces, trois territoires, environ 200 municipalités et plus de 635 communautés autochtones (membres des Premières nations, Métis et Inuits). Dans le cadre du mandat de la GRC – prévention et enquêtes du crime, application de la loi ainsi que protection de la vie et de la propriété – les policiers contractuels ont répondu à environ trois millions de demandes de service.
La valeur du modèle de police contractuelle de la GRC réside dans notre capacité à offrir des services efficaces à ce large éventail, répondant aux circonstances uniques de collectivités diverses. La GRC continue d’échanger des renseignements avec les services de police et les organismes d’application de la loi du Canada par le biais de ses systèmes de gestion des dossiers opérationnels. De cette façon, les renseignements sont à la disposition de tous ceux qui en ont besoin, au moment opportun.
En 2007, la GRC a travaillé de façon stratégique avec les services provinciaux d’aide aux victimes pour :
En septembre 2007, la GRC a offert, à l’échelle du Canada, le Plan d’action pour les situations d’urgence en milieu scolaire (Plan SAFE), un outil de soutien opérationnel contenant des informations pertinentes pour les employés de première ligne qui interviennent lors d’urgences en milieu scolaire. En ce moment, 1 500 plans d’action pour les situations d’urgence en milieu scolaire sont déjà mis en œuvre ou en cours d’élaboration.
En décembre 2007, un centre de documentation sur la prévention de la criminalité et la sensibilisation aux problèmes de la criminalité a été mis sur pied. Ainsi, les policiers de première ligne peuvent avoir accès à des ressources faciles à utiliser, y compris des présentations, des publications, des plans de leçon et des ressources sur Internet.
Le rapport annuel de Pipeline/Convoy/Jetway 3 pour 2007 indique :
Les ressources de la GRC se sont rendues à l’étranger pour donner des conseils et fournir de l’aide dans des domaines comme l’échec au crime, les négociations en cas de crise, l’éducation communautaire et la sensibilisation connexe. Notamment, on a assisté au déploiement de membres à l’étranger pour offrir l’expertise de la GRC dans la reconstruction des pays et de leur infrastructure.
3 Le Programme Pipeline/Convoy/Jetway est une approche de répression criminelle qui vise à détecter et à intercepter des criminels ou des terroristes en transit, ainsi qu’à enrayer la circulation de produits de contrebande.
2. Prévenir et réduire la criminalité chez les jeunes, qu’ils soient victimes ou contrevenants
La priorité stratégique Jeunesse de la GRC est axée sur le développement positif des jeunes, et la GRC travaille en collaboration avec ses partenaires communautaires pour offrir des programmes d’éducation selon l’âge et de prévention de la criminalité. Par des pratiques de justice réparatrice, la Stratégie nationale de la GRC sur la jeunesse vise à créer un environnement d’apprentissage positif qui favorise la prise de décisions par les jeunes.
Services nationaux à la jeunesse
Les Services nationaux à la jeunesse continuent d’offrir aux employés de première ligne les outils et les ressources permettant de travailler avec les jeunes.
Le site choix.org, notre outil pour l’engagement des jeunes, offre un forum qui permet aux jeunes de s’exprimer, encourage leur leadership et les incite à prendre position et à participer aux activités de leur école et de leur collectivité. Ce site reçoit plus de 1,4 million de visites par mois.
Pour en savoir davantage sur cet outil, voir www.choix.org.
Par son site Web interne, le Centre de ressources pour les policiers éducateurs, la GRC offre aux membres des plans de leçon mensuels sur la prévention de la criminalité qui abordent des sujets tels que les gangs de rue, la contrefaçon, la sécurité nationale et l’intimidation. Les Services nationaux à la jeunesse participent activement à l’examen de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents et recommandent des modifications.
3. Des communautés autochtones plus sûres et plus saines
Les détails concernant le rendement des interventions axées sur les communautés sont fournis au chapitre consacré à cette priorité stratégique.
Résultat stratégique : Services de soutien de qualité
Sommaire des résultats stratégiques de la GRC selon l’Architecture des activités de programme 4
Résultat stratégique : | ||
Services de soutien de qualité | ||
Énoncé du résultat : | ||
Soutien aux enquêtes des services de police et aux organismes canadiens d’application de la loi en fournissant des renseignements, du matériel, des outils, des systèmes, de la technologie et de la formation afin d’optimiser la prestation proactive de programmes et de services basés sur le renseignement. | ||
Principaux objectifs de rendement
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Rendement
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Activités de programme impliquées (AAP) *
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2007: 90% 2008: 75% |
4 – Opérations de renseignements criminels 5 – Opérations relatives à la police technique 6 – Services de soutien 7 – Services nationaux de police |
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2007: 63% 2008: 65% |
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2007: 69% 2008: 59% |
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2007 : exactitude : 61 % caractère exhaustif : 66 % 2008 : exactitude : 65 % caractère exhaustif : 68 % |
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2007: 82% 2008: 78% |
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2007: 50% 2008: 51% |
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2007: 47% 2008: 44% |
4 Un total de 1 131 partenaires et intervenants ont été interrogés en février 2008, et le taux de réponse était de 25 %.
Progrès réalisés à l’égard des principaux résultats escomptés en ce qui concerne les services de soutien de qualité
1. Technologie de pointe en matière de services de police et de sécurité
Les Services nationaux de police (SNP) lancent des initiatives avant-gardistes au profit des organismes canadiens et étrangers d’application de la loi.
La nature de plus en plus violente des images d’enfants victimes d’exploitation sexuelle, le fait que ces enfants soient de plus en plus jeunes et les graves violences qu’ils subissent exigent non seulement que ceux qui les commettent soient traduits en justice, mais que les victimes soient identifiées afin que l’exploitation qu’elles subissent cesse. En mars 2008, environ 231 enfants canadiens victimes de ce type d’exploitation sexuelle et de nombreux autres à l’étranger avaient été identifiés par des organismes canadiens d’application de la loi, souvent en collaboration avec le Centre national de coordination contre l’exploitation des enfants (CNCEE).
Le CNCEE renouvèle son partenariat public-privé avec Microsoft Canada par l’intégration d’une base de données d’identification des victimes dans la version 2.1 du Système d’analyse contre la pornographie juvénile (SAPJ). En 2007-2008, le CNCEE a également élargi l’application du SAPJ, qui a été utilisé dans plus de 5 000 enquêtes canadiennes (en date du 31 mars 2008). Les 39 services de police participants peuvent désormais chercher et mettre en commun des renseignements concernant l’exploitation d’enfants en ligne quel que soit le territoire, de façon opportune et sécuritaire. Le CNCEE a également établi des partenariats avec les pays du G8 et Interpol pour la création de la base de données internationale de l’exploitation sexuelle d’enfants.
Le Système d’analyse des liens entre les crimes de violence (SALCV) est un système mis au point par la GRC qui permet d’établir des liens entre certains comportements criminels dans les cas de crimes sexuels, d’homicides, de voies de fait, de disparitions, d’enlèvements perpétrés par quelqu’un d’autre qu’un parent, de leurre d’enfant et de pornographie juvénile, en vue d’identifier des suspects. Le livret électronique SALCV, qui permet l’entrée directe de données dans le système, a été mis en œuvre à l’échelle de la GRC. L’élaboration d’un plan stratégique ou d’action est en cours pour intégrer le livret électronique SALCV au Système d’incidents et de rapports de police (SIRP), dans le but de réduire le double emploi tout en assurant la qualité des données.
Établi en vertu de la Loi sur l’enregistrement de renseignements sur les délinquants sexuels, le Registre national des délinquants sexuels (RNDS) est une base de données nationale mise au point et tenue à jour par la GRC. Au cours de la dernière année, presque 300 demandes de renseignements ont été déposées dans le système, étayant des enquêtes dans l’ensemble du pays.
En 2007-2008, 3 500 candidats à des postes à la GRC ont été soumis à un test polygraphique préalable à l’emploi, et environ 1 500 d’entre eux l’ont échoué, mettant fin à leur participation au processus de sélection. En plus d’effectuer des tests préalables à l’emploi, la GRC a aussi fait passer 1 600 tests polygraphiques à des suspects potentiels et à des témoins lors d’enquêtes criminelles graves.
La GRC, en collaboration avec la Police provinciale de l’Ontario (PPO) et plusieurs services policiers canadiens, a formé le Comité consultatif national sur la criminalité technologique (CCNCT), qui travaillera en étroite collaboration avec le Comité de lutte contre le crime électronique de l’Association canadienne des chefs de police (ACCP). Ce groupe de travail poursuivra ses efforts en 2008-2009 en vue de l’élaboration d’un sondage concernant les réseaux d’ordinateurs zombies 5 que le Sous-groupe du G8 sur la criminalité technologique communiquera à 50 pays. Les résultats attendus devraient présenter une évaluation du problème mondial associé aux réseaux d’ordinateurs zombies dans le but de produire un énoncé de pratiques recommandées.
2. Évaluations exhaustives et en temps réel des renseignements et des menaces
Il y a une augmentation de la demande de produits et services qui peuvent aider les responsables de l’application de la loi et les chefs d’État dans la prise de décisions fondées sur les renseignements. En 2007-2008, le Service canadien de renseignements criminels (SCRC), qui transmet des renseignements à environ 380 organismes canadiens d’application de la loi pour soutenir leurs initiatives destinées à contrer la menace du crime organisé et du crime grave, a lancé plusieurs initiatives pour répondre à ces demandes plus nombreuses.
L’Évaluation nationale de la menace présentée par le crime organisé et les autres crimes graves a été réalisée, de même que de nombreuses évaluations des renseignements, pour des responsables de l’application de la loi et des agents gouvernementaux, à l’échelle municipale, provinciale et fédérale. Des progrès ont été réalisés en matière de mise en œuvre du modèle canadien de collecte de renseignements criminels, processus opérationnel visant l’intégration de tous les éléments du processus du renseignement criminel dans l’application de la loi au Canada. En 2007-2008, le SCRC a fourni 21 évaluations du renseignement aux dirigeants et aux administrateurs gouvernementaux chargés de l’application de la loi aux niveaux municipal, provincial et fédéral afin de les aider à prendre des décisions éclairées lorsqu’ils élaborent des politiques et des stratégies visant à traiter ce type d’activité criminelle.
Le SCRC a établi le comité de gouvernance du Système automatisé de renseignements criminels (SARC) pour faciliter l’échange d’information et de renseignements et pour s’assurer que le SARC continue de répondre aux besoins des organismes canadiens d’application de la loi. Le comité constitue la base de plus grands efforts intégrés permettant l’élaboration de politiques, l’identification des besoins de l’utilisateur et la conception des outils nécessaires pour combler ces besoins.
Pour en savoir davantage sur le SCRC et le SARC, voir www.scrc.gc.ca/aciis/aciis_f.html.
Le Programme des renseignements criminels appuie les efforts de la GRC et d’autres organismes d’application de la loi en vue de détecter les personnes impliquées dans des activités du crime organisé et d’intenter des poursuites. Le Programme collecte et analyse des renseignements dans le but de déterminer les comportements criminels futurs et de freiner les tendances frauduleuses. Ainsi, la GRC ainsi que ses partenaires fédéraux et provinciaux sont en mesure d’élaborer des stratégies proactives permettant de contrôler et de réduire les activités criminelles au Canada.
Parmi les nombreuses évaluations de la menace produites, des évaluations du renseignement et de la menace sont aussi fournies par le biais du programme de sciences du comportement dans lequel les profileurs préparent des évaluations exhaustives des menaces qui pèsent contre des organismes, des personnes ou des biens (par exemple, les menaces concernant le terrorisme, les harceleurs criminels et la violence en milieu scolaire ou de travail). En 2007-2008, les profileurs ont procédé ou contribué à 53 évaluations des menaces, une augmentation de 60 % comparativement à l’année précédente. En plus, le programme de sciences du comportement a offert 26 conférences ou séances de formation à d’autres groupes policiers ou professionnels sur les évaluations des risques et des menaces.
La GRC a aussi mis au point le Programme de stagiaires en évaluation et gestion des menaces (PSEGM) qui répond plus formellement aux besoins en formation et établit les normes pour les experts de la GRC en évaluation des menaces lors de cas présentant des risques élevés. D’autres services de police, y compris ceux de Calgary et d’Edmonton, ont reconnu l’importance du programme et y ont inscrit leurs employés sous le mentorat des experts en évaluation et gestion des menaces de la GRC.
3. Rentabilité et efficacité accrues des services de police
Les SNP contrôlent, évaluent et améliorent constamment leurs activités en regard des besoins de leurs clients et intervenants. En 2007-2008, la GRC a optimisé son modèle de prestation de services de laboratoire judiciaire au moyen des nombreuses initiatives mentionnées ci-dessous.
Un nouveau système de gestion des cas a été établi, comprenant la mise en place d’un gestionnaire national des cas et la mise en œuvre d’un Système de priorisation des dossiers opérationnels (SPDO). Le Système classe les cas courants en accordant une priorité aux crimes les plus graves et les plus violents contre la personne. Dès janvier 2008, il était mis en œuvre partout au Canada. Tous les cas urgents d’éléments de preuve fondés sur les données génétiques relevés sur les lieux du crime ont été traités dans le délai de 15 jours établi par la GRC, le délai moyen s’élevant à 13 jours. De plus, la Banque Nationale de données génétiques (BNDG) a fourni une plus grande part des pistes d’enquête pour les cas d’introduction par effraction et autres crimes semblables qu’au cours des années précédentes.
D’autres gains d’efficience en 2007-2008 comprennent les améliorations apportées aux fonctions d’établissement de liens grâce à l’ADN de la BNDG au moyen du système CODIS (« Combined DNA Index System »), l’échange international de profils génétiques pour la recherche ainsi que les améliorations apportées au système STaCS (« Sample Tracking and Control System »), le système de suivi et de contrôle des échantillons de la BNDG.
En 2007-2008, les SNP ont poursuivi leurs efforts pour réduire le nombre de casiers judiciaires et de fichiers d’empreintes digitales en attente de traitement en vue de l’implantation complète du projet d’Identification en temps réel (ITR). Au lieu de prendre des semaines et des mois, les processus pour le traitement des empreintes digitales ne prendront que quelques heures ou, au pire, quelques jours.
5 Réseau d’ordinateurs zombies. Il s’agit d’un grand nombre d’ordinateurs compromis qui sont utilisés pour créer et envoyer des pourriels ou des virus, ou pour lancer des attaques par saturation entraînant un déni de service. L’ordinateur est compromis par un cheval de Troie fonctionnant en général par l’ouverture d’un canal de bavardage IRC qui attend les commandes de la personne en contrôle du réseau d’ordinateurs zombies. Le marché de la vente de listes d’ordinateurs zombies aux pirates et aux publiposteurs est florissant. http://encyclopedia2.thefreedictionary.com
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Au 31 mars 2008, le nombre de dossiers en souffrance à traiter par le dépôt national de casiers judiciaires et d’empreintes digitales était d’environ 283 000. L’augmentation du nombre de dossiers en souffrance est attribuable aux problèmes de transition liés à la phase I du projet d’ITR et à une hausse importante du nombre de dossiers.
Les réalisations du programme au sein de l’initiative d’ITR en 2007-2008 comprennent :
Bureau du vérificateur général du Canada, Chapitre 7, |
En 2007-2008, les Services de laboratoire judiciaire (SLJ) ont élaboré un plan d’action pour répondre aux préoccupations exprimées dans le Rapport du Bureau du vérificateur général du Canada. Au 31 mars 2008, 23 des 46 mesures recommandées dans le Rapport ont été complétées, et les autres mesures à prendre sont actuellement envisagées.
Services de laboratoire judiciaire (SLJ) – Demandes de service (de 2004-2005 à 2007-2008)
Dans le chapitre 7 de son rapport de mai 2007, La gestion des Services de laboratoire judiciaire, le Bureau du vérificateur général du Canada a recommandé à la GRC de veiller à ce que les parlementaires reçoivent l’information requise sur le rendement de toutes les activités liées aux SLJ.
L’information sur le rendement ayant trait aux délais d’exécution dans le cas des diverses disciplines est fournie dans le tableau suivant « Services de laboratoire judiciaire (SLJ) – Demandes de service (de 2004-2005 à 2007-2008) » :
www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/aud_ch_oag_200705 _7_f_17482.html
Note :
* Date d'exécution du dossier de plus de 30 jours qui répond aux exigences de l'enquêteur.
** Diminution en raison de la fermeture de l’unité de traitement au milieu de 2007-2008. Demandes dorénavant traitées par les Services de biologie.
*** Diminution de la contrefaçon notamment grâce à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la contrefaçon et à de meilleurs dispositifs de sécurité sur les billets de banque.
**** La cueillette de données exhaustives a débuté en août 2006.
***** L'augmentation découle d'une accumulation de cas non traités.
4. Outils scientifiques, techniques et technologie de gestion de l’information de haute qualité, disponibles en temps opportun
Nombre des initiatives et des services des SNP décrits plus tôt, notamment la BNDG, le SAPJ et le RNDS, constituent également des outils scientifiques, des techniques et des technologies de gestion de l’information disponibles en temps utile et de grande qualité.
La GRC et le ministère de la Justice ont augmenté la sensibilisation parmi les membres du corps judiciaire et les procureurs de la Couronne quant à l’importance d’augmenter le nombre d’échantillons d’ADN de condamnés pour la BNDG. Le nombre de profils contenus dans le fichier de criminalistique continue à augmenter, le nombre de profils transmis s’élevant à près de 41 000.
En 2007-2008, les données génétiques ont été transférées par voie électronique au moyen du réseau international de recherche de profils d’ADN et du système I-24/7 d’Interpol 6 entre le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni.
Des progrès ont également été accomplis en 2007-2008 dans le domaine de l’examen des documents contrefaits. Le Bureau d’expertise des contrefaçons et des documents (BECD) examine les titres de voyage suspects afin de les classer comme authentiques, falsifiés ou contrefaits. Les réalisations du programme comprennent :
Les Services nationaux de police ont fait des progrès considérables en ce qui a trait aux initiatives relatives à la technologie de gestion de l’information dans le but d’accentuer leur interopérabilité et l’échange de renseignements entre les organismes d’application de la loi par des initiatives, comme le projet du Système national intégré d’information inter organismes (N-III). En 2007-2008, tous les organismes fédéraux ciblés se sont engagés à utiliser l’Outil de recherche intégré (ORI) 7 . Les SNP ont aussi obtenu l’engagement de 99,5 % des services de police canadiens à mettre en œuvre une autre solution technique du N-III, le Portail d’informations policières. Le Portail permet aux policiers de faire appel aux portails de chaque organisme pour rechercher des données sur les incidents.
5. Possibilités de formation et d’apprentissage, appuyées par un soutien de haute qualité
En tant qu’institut national de police du Canada, le Collège canadien de police (CCP) appuie l’intégration des activités policières en perfectionnant les compétences en leadership et en gestion des policiers, ainsi qu’en offrant chaque année une formation avancée et spécialisée à 3 700 agents d’application de la loi et cadres de la police provenant de l’ensemble du Canada et du monde. En 2007-2008, 93 agents de police internationaux originaires de 20 pays différents ont participé aux cours du CCP. De plus, le CCP offre une formation avancée par l’entremise de sept cours dans onze pays différents. Le Collège offre également un forum dans lequel les policiers forment des réseaux informels dans le but de faire progresser les pratiques et processus d’enquête communs.
Pour en savoir davantage sur le CCP, voir www.cpc.gc.ca/home_f.htm.
6 Système I-24/7 d’Interpol – système mondial de communication policière qui met en contact les organismes d’application de la loi et leur permet d’échanger des renseignements vitaux. Pour en savoir davantage sur le système I-24/7 d’Interpol, voir : www.interpol.int/Public/NCB/I247/default.asp.
7 L’Outil de recherche intégré est la solution mise au point par la GRC pour mettre en place un outil intégré et synchronisé d’interrogation dans lequel l’information primaire provient du dépôt de données de l’ORI, tandis que l’information détaillée peut être obtenue de chaque système source respectif de la GRC. L’ORI ne fait pas double emploi avec les bases de données du Système de récupération de renseignements judiciaires (SRRJ) et du Système d’incidents et de rapports de police (SIRP), mais est plutôt un système où les renseignements clés sur une personne, un véhicule, un bien, une entreprise et une organisation sont regroupés à des fins d’interrogation.
Réduire la menace et l’incidence du crime organisé
Aperçu
Le crime organisé constitue une menace grave à long terme pour nos institutions, notre société, notre économie et notre qualité de vie. La priorité stratégique de la GRC à cet égard consiste à « réduire la menace et l’incidence du crime organisé ». Pour combattre la prolifération des organisations criminelles et démanteler ou perturber leurs structures et sous-groupes, il faut absolument améliorer la coordination, l’échange et l’utilisation des renseignements criminels.
Ces renseignements appuient l’intégration des services de police, l’élaboration de plans et de stratégies en matière d’application de la loi ainsi que le lancement d’initiatives pour faire connaître les répercussions et l’ampleur du crime organisé.
La GRC a joué un rôle directeur, en plus de fournir des ressources, en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre de plans opérationnels tactiques fondés sur le renseignement, en partenariat avec d’autres services de police et d’application de la loi, afin de produire le résultat stratégique visé, à savoir la réduction de la menace et de l’incidence du crime organisé. Le Programme des renseignements criminels appuie les services de police axés sur le renseignement en fournissant des renseignements criminels qui orientent les opérations et améliorent la capacité de la GRC à protéger les Canadiennes et les Canadiens contre les activités criminelles actuelles et émergentes.
Priorité stratégique : Crime organisé – aperçu du rendement à l’égard de l’atteinte du résultat stratégique 8
Résultat stratégique | ||
Réduire la menace et l’incidence du crime organisé | ||
Objectifs stratégiques |
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Principaux objectifs de rendement
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Rendement
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Activités de programme impliquées (AAP)*
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Partenaires : de 2006 à 2007 : +24 % de 2007 à 2008 : -14 % Intervenants : de 2006 à 2007 : +4 % de 2007 à 2008 : -3 % |
1 – Opérations fédérales et internationales
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones 4 – Opérations de renseignements criminels 5 – Opérations relatives à la police technique 7 – Services nationaux de police |
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Partenaires : 2007 – 92 % 2008 – 84 % Intervenants : 2007 – 93 % 2008 – 90 % |
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Intervenants : de 2006 à 2007 : +1 % de 2007 à 2008 : -4 % |
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Trois partenaires externes : – Service des poursuites pénales du Canada – Sécurité publique Canada – Service correctionnel du Canada |
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Intervenants : 2007 – 75 % 2008 – 93 % |
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13 divisions | |
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7 divisions | |
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2008 – 77% |
8 Un total de 2 470 clients, partenaires et intervenants ont été interrogés, et le taux de réponse moyen était de 30 %. Les résultats sont issus des réponses des clients, des partenaires et des intervenants directement concernés par la lutte contre le crime organisé.
9 Équipes responsables de mener des analyses de renseignements sur des cibles d’importance du crime organisé.
Progrès réalisés à l’égard des priorités présentées dans le RPP de 2007-2008 portant sur les efforts de la GRC pour réduire la menace et l’incidence du crime organisé au Canada.
Priorités clés
1. Réduire l’offre et la demande de drogues illicites au Canada.
2. Diminuer l’approvisionnement en drogues là où les efforts de réduction de la demande ont le plus de chances de succès.
Progrès réalisés
En 2007, 45 000 étudiants ont participé au programme DARE au Canada. Le programme a été bien accueilli par les étudiants, les parents, les enseignants, les directeurs et les représentants des services policiers.
Programme Bouclier autochtone
Le programme Bouclier autochtone est une initiative de prévention de la toxicomanie conçue pour aider les jeunes autochtones à faire des choix éclairés concernant l’alcool, les drogues et les options positives qui s’offrent à eux. Voici les progrès réalisés jusqu’à maintenant :
Pour en savoir davantage sur le programme Bouclier autochtone, voir www.rcmp.ca/corpman/audit_f.htm.
Priorité clé
3. Mener des enquêtes efficaces – accroître notre potentiel et notre capacité à enquêter efficacement sur le crime organisé.
Progrès réalisés
Pour en savoir davantage sur les Exigences nationales en matière de renseignements criminels, voir www.cisc.gc.ca/about_cisc/service_lines/service_lines_f.html.
Priorité clé
4. Réduire le crime par la sensibilisation et l’information.
Progrès réalisés
Priorité
5. S’appuyer sur les renseignements pour établir des priorités et prendre des décisions efficaces.
Progrès réalisés
L’objectif du programme des renseignements criminels est de permettre aux services de police fondés sur le renseignement organisationnel de soutenir la prise de décision tactique et stratégique en fournissant des renseignements criminels, en guidant les opérations et en améliorant la capacité de la GRC de protéger les Canadiennes et les Canadiens des menaces criminelles actuelles et émergentes. La GRC a fourni des services de police multijuridictionnels immédiats aux paliers municipal, provincial, fédéral et international, ce qui permet une meilleure interaction ainsi que le partage de ressources et de renseignements.
Les évaluations des renseignements servent à informer, à sensibiliser et à avertir en cas de menace liée au crime organisé et aux autres crimes graves au Canada. Les intervenants sont ainsi plus aptes à prendre des décisions éclairées lorsqu’ils élaborent des politiques et des stratégies pour faire face aux menaces. Les partenaires et parties intéressées sont satisfaits de ces évaluations à 80 pour cent en moyenne.
Priorité clé
6. De concert avec des partenaires, faire une analyse globale des menaces et des risques.
Progrès réalisés
Priorité clé
7. Augmenter la collecte et l’échange d’information et de renseignements; favoriser une meilleure contribution; trouver de nouvelles sources d’information; recueillir des données sur les nouveaux secteurs d’intérêt; assurer l’échange de données balistiques sur les armes à feu entre le Canada et les États-Unis.
Progrès réalisés
Priorité clé
8. Renforcer les partenariats actuels et en établir de nouveaux, au Canada comme à l’étranger.
Progrès réalisés
Priorité clé
9. Contribuer à l’élaboration des politiques publiques dès les premières étapes.
Progrès réalisés
Priorité clé
10. Appuyer les organismes d’application de la loi et les tribunaux canadiens dans la lutte contre le crime organisé en fournissant des renseignements à jour sur les antécédents criminels tout en prenant en considération la loi et la protection des renseignements personnels.
Progrès réalisés
Priorité clé
11. Contribuer à la lutte contre le crime organisé en offrant des cours avancés, des séminaires spécialisés et d’autres possibilités d’apprentissage aux membres de la GRC, à d’autres services de police canadiens ou internationaux et aux organismes partenaires.
Progrès réalisés
Priorité clé
12. Faire de la recherche appliquée et théorique, contribuer à l’analyse de l’environnement, élaborer des politiques et donner des conseils en la matière, concevoir des programmes, surveiller et évaluer les politiques et les programmes.
Progrès réalisés
Priorité clé
13. Renforcer la communauté canadienne du renseignement en appuyant le Système automatisé de renseignements criminels (SARC) du SCRC, base de données d’échange de renseignements sur le crime organisé et les autres formes de criminalité au Canada.
Progrès réalisés
Priorité clé
14. Soutenir les forces policières canadiennes en participant au plan de collecte nationale intégrée du SCRC et en contribuant à la préparation de l’évaluation nationale de la menace présentée par le crime organisé et les autres crimes graves au Canada.
Progrès réalisés
10 Le Forum annuel sur la criminalité transfrontalière regroupe le Programme des renseignements criminels de la GRC, le Federal Bureau of Investigation (FBI) et la Drug Enforcement Administration (DEA).
11 SLEIPNIR est une technique analytique pour déterminer les niveaux de menace que posent les différents groupes criminels organisés.
Réduire la menace d’activité terroriste au Canada et à l’étranger
Aperçu
La capacité d’action à l’échelle internationale des groupes terroristes fait ressortir l’importance d’adopter une stratégie de police intégrée permettant la mondialisation des échanges de renseignements criminels.
La GRC a à cœur de collaborer avec les organismes canadiens et étrangers pour resserrer les mesures de prévention du terrorisme en Amérique du Nord et ailleurs.
Grâce à une approche intégrée fondée sur le renseignement, la GRC concentre ses activités sur l’atteinte de cet objectif. Notre participation à des groupes de travail et des comités interministériels nationaux et internationaux ayant pour but d’améliorer la sécurité des transports, l’intégrité des frontières et l’échange d’information et de renseignements dans une optique de sécurité nationale, est un exemple de cette approche. À l’échelle internationale, nous avons cherché à connaître les pratiques exemplaires en usage et à améliorer l’échange de renseignements en participant activement au groupe Lyon-Rome de lutte contre le crime et le terrorisme du G8.
Priorité stratégique : Terrorisme – aperçu du rendement à l’égard des résultats stratégiques 12
Résultat stratégique | ||
Réduire la menace d’activité terroriste au Canada et à l’étranger | ||
Objectifs stratégiques |
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Principaux objectifs de rendement
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Rendement
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Activités de programme impliquées (AAP)*
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Perturbations enregistrées : - Divisions : 7 - Échelle nationale : 6 |
1 – Opérations fédérales et internationales
2 – Services de police de protection 3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones 4 – Opérations de renseignements criminels 5 – Opérations relatives à la police technique 6 – Services de soutien 7 – Services nationaux de police |
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Objectif : 5 Réalisé : 0 |
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Réalisé : 100 % | |
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Partenaires : 2007 – 84 % 2008 – 92 % Intervenants : 2007 – 80 % 2008 – 84 % |
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Intervenants : 2007 – 72 % 2008 – 90 % |
12 Un total de 2 470 clients, partenaires et intervenants ont été interrogés et le taux de réponse moyen était de 30 %. Les résultats sont fondés sur les réponses des clients, des partenaires et des intervenants qui participent directement à la lutte contre le terrorisme.
Progrès réalisés à l’égard des priorités présentées dans le RPP de 2007-2008 portant sur les efforts de la GRC pour réduire la menace d’activités terroristes en empêchant les groupes terroristes de sévir au Canada et à l’étranger.
Priorité clé
1. Exercer une surveillance centralisée des enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale
Cette surveillance centralisée vise à créer une structure de gouvernance des enquêtes criminelles sur la sécurité nationale qui tient compte du contexte actuel. Pour paraphraser le juge O’Connor dans son Rapport sur les événements concernant Maher Arar (Partie I), la centralisation sera utile pour assurer l’efficacité et le bien-fondé des enquêtes criminelles relatives à la sécurité nationale. La centralisation permettra de s’assurer que l’information pertinente s’échange à l’interne, aidera à cerner les tendances et facilitera la communication d’information au ministre de la Sécurité publique, au besoin. Elle permettra également de s’assurer que le personnel qui participe aux enquêtes criminelles relatives à la sécurité publique se conforme au mandat de la GRC, suit les directives et politiques ministérielles, respecte les libertés individuelles et partage l’information de façon appropriée.
Progrès réalisés
Priorité clé
2. Améliorer la formation en matière de sécurité nationale pour assurer la conformité aux normes d’enquête (gestion des cas graves) et satisfaire aux exigences du rapport du juge O’Connor sur les événements concernant Maher Arar (Partie I).
Progrès réalisés
Priorité clé
3. Continuer à mettre en œuvre et à améliorer le Programme de sensibilisation sur la sécurité nationale et à améliorer les relations avec la Table ronde transculturelle sur la sécurité.
Progrès réalisés
Priorité clé
4. Contribuer collectivement à la sécurité nationale en protégeant les Canadiennes et les Canadiens contre le terrorisme, le crime organisé et toute autre forme de criminalité à la frontière tout en assurant la circulation sûre et efficace des personnes et des marchandises à l’échelle internationale.
Progrès réalisés
Priorité clé
5. Participer, avec les partenaires, à une évaluation de la menace et du risque.
Progrès réalisés
Priorité clé
6. Élaborer des plans de préparation en cas d’urgence et des plans de continuité des opérations qui sont efficaces grâce à la recherche sur les infrastructures critiques et à la sensibilisation.
Progrès réalisés
Priorité clé
7. Moderniser le Centre national des opérations afin d’assurer un soutien efficace aux enquêtes criminelles sur les activités terroristes au Canada et à l’étranger.
Progrès réalisés
Priorité clé
8. Aider les enquêtes relatives à la sécurité nationale en offrant une formation de direction en cas d’incidents et un soutien efficace à partir du Centre national des opérations.
Progrès réalisés
Priorité clé
9. Assurer l’intégrité des frontières – collaborer avec des partenaires pour créer des « frontières intelligentes » et empêcher l’entrée de personnes qui présentent une menace terroriste.
Progrès réalisés
Priorité clé
10. Mettre en œuvre des programmes nationaux pour la détection, la prévention et la perturbation des activités terroristes ainsi que pour effectuer les enquêtes connexes.
Progrès réalisés
Priorité clé
11. Renforcer les partenariats actuels et en créer de nouveaux, à l’échelle nationale et internationale.
Progrès réalisés
Priorité clé
12. Contribuer à l’élaboration de politiques publiques – accroître la participation de la GRC dès les premières étapes d’élaboration
Progrès réalisés
13 Shiprider : Projet pilote de la GRC et de la Garde côtière des États-Unis où les agents de ces organismes d’application de la loi ont le pouvoir de faire appliquer les lois canadiennes et américaines lors de patrouilles maritimes conjointes.
Prévenir et réduire la criminalité chez les jeunes, qu’ils soient victimes ou contrevenants
Aperçu
Adapter nos services pour refléter notre connaissance du développement social, des causes profondes, du mieux-être communautaire et de la résolution de problèmes nous permettra de nous attaquer efficacement au harcèlement et à la criminalité chez les jeunes. Des facteurs en constante évolution associés à la criminalité obligent la GRC à modifier ses services de police en incorporant des méthodes non traditionnelles.
Priorité stratégique : Jeunesse – aperçu du rendement à l’égard de l’atteinte du résultat stratégique 14
Résultat stratégique | ||
Prévenir et réduire la criminalité chez les jeunes, qu’ils soient victimes ou contrevenants | ||
Objectifs stratégiques |
||
|
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Principaux objectifs de rendement
|
Rendement
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Activités de programme impliquées (AAP)*
|
|
Intervenants : 2007 – 52 % 2008 – 46 % |
1 – Opérations fédérales et internationales
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones 5 – Opérations relatives à la police technique 7 – Services nationaux de police |
|
Intervenants : 2007 – 59 % 2008 – 56 % |
|
|
Clients : 2007 – 61 % 2008 – 62 % Partenaires : 2007 – 81 % 2008 – 93 % Intervenants : 2007 – 83 % 2008 – 85 % |
|
|
2 partenaires |
|
|
Intervenants : 2007 – 70 % 2008 – 68 % |
|
|
Données non disponibles* |
14 Un total de 2 470 clients, partenaires et intervenants ont été interrogés. Le taux de réponse moyen a été de 30 %. Les résultats sont fondés sur les réponses des clients, des partenaires et des intervenants directement concernés par la jeunesse.
* La GRC n’est pas en mesure pour l’instant de récupérer ce type de données à partir des outils de collecte de données existants.
Progrès réalisés en vue de l’atteinte des priorités présentées dans le RPP de 2007-2008 et portant sur les efforts déployés par la GRC pour prévenir et réduire le harcèlement et la criminalité chez les jeunes.
Priorité clé
1. Prévenir la criminalité chez les jeunes en s’attaquant aux causes profondes et en répondant aux besoins des jeunes, particulièrement à ceux qui sont à risque.
Progrès réalisés
Priorité clé
2. Appuyer la priorité stratégique Jeunesse en élaborant des exercices génériques dans le cadre du Plan d’action pour les situations d’urgence en milieu scolaire (Plan SAFE) qui seront distribués à l’échelle du pays.
Progrès réalisés
Priorité clé
3. Optimiser l’intervention auprès des jeunes contrevenants en mettant l’accent sur l’intervention précoce, les conséquences concrètes, la justice réparatrice et l’engagement communautaire.
Progrès réalisés
Priorité clé
4. Miser sur la capacité de la communauté à prévenir la criminalité et à recourir à la justice réparatrice en faisant participer les communautés, particulièrement les jeunes et les organismes au service des jeunes, et en offrant une expertise et un leadership qui faciliteront la résolution des problèmes par la communauté, ainsi qu’en offrant des stratégies de prévention et d’intervention.
Progrès réalisés
Priorité clé
5. Mieux protéger les enfants qui utilisent Internet et améliorer la recherche des personnes qui utilisent la technologie aux fins de l’exploitation sexuelle des enfants.
Progrès réalisés
Priorité clé
6. Donner des avis éclairés pour l’élaboration de politiques publiques.
Progrès réalisés
Priorité clé
7. Prévenir la criminalité chez les jeunes Canadiens en offrant aux policiers des cours pertinents et d’autres occasions d’apprentissage.
Progrès réalisés
Priorité clé
8. Diffuser à l’interne et à l’externe de l’information sur les bonnes pratiques policières auprès des jeunes et sur les avantages de la prévention de la criminalité par le développement social.
Progrès réalisés
Favoriser l’intégrité économique du Canada en réduisant la criminalité
Aperçu
L’intégrité économique renvoie à la confiance qu’accordent les consommateurs et les investisseurs aux systèmes financiers, monétaires et commerciaux du Canada. Une économie sûre encourage les consommateurs et les investisseurs à transiger, à investir et à épargner. La GRC favorise l’intégrité économique du Canada en réduisant la criminalité, dans l’optique de favoriser le bien-être économique et social de tous les Canadiens et toutes les Canadiennes.
Les questions d’intégrité économique s’étendent au-delà de la criminalité financière et touchent de nombreux domaines : la contrefaçon de marchandises et d’argent, la fraude industrielle, le vol de propriété intellectuelle et l’usurpation d’identité. Ces problèmes peuvent avoir une incidence sur l’économie globale du Canada en compromettant la confiance, au pays comme à l’étranger, à l’égard des marchés et des institutions de notre pays.
Priorité stratégique : Intégrité économique – aperçu du rendement à l’égard des résultats stratégiques 15
Résultat stratégique | ||
Renforcer la confiance dans l’intégrité économique du Canada en réduisant la criminalité | ||
Objectifs stratégiques |
||
|
||
Principaux objectifs de rendement
|
Rendement
|
Activités de programme impliquées (AAP)*
|
|
2007 – 74% 2008 – 70% |
1 – Opérations fédérales et internationales
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones 4 – Opérations de renseignements criminels 5 – Opérations relatives à la police technique 7 – Services nationaux de police |
|
2007 – 62% 2008 – 64% |
|
|
2007 – 12% 2008 – 20% |
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|
2007 – 39.4% 2008 – 36.9% |
|
|
2008 – 0 |
15 Les résultats sont fondés sur les réponses des clients, des partenaires et des intervenants directement concernés par l’intégrité économique.
Progrès réalisés en vue de l’atteinte des priorités présentées dans le RPP de 2007-2008 portant sur les efforts de la GRC pour assurer l’intégrité économique.
Priorité clé
1. Prévenir, déceler et décourager l’activité criminelle qui porte atteinte à l’économie du Canada.
Progrès réalisés
2. Faire mieux connaître les crimes qui touchent l’économie canadienne.
3. Sensibiliser les Canadiennes et les Canadiens aux différentes formes de criminalité économique et aux mesures qu’ils peuvent prendre pour se protéger.
Progrès réalisés
Contribuer au bien-être et à la sécurité à long terme des communautés autochtones grâce à une approche holistique et adaptée à la culture
Aperçu
Dans un effort soutenu de contribuer à la priorité stratégique qui vise le bien-être et la sécurité des communautés autochtones, la GRC continue d’améliorer ses relations avec les communautés autochtones du Canada et de tisser de nouveaux liens avec elles, notamment en offrant des programmes adaptés à leur culture.
L’organisation offre actuellement des services essentiels et des services de police à plus de 635 communautés autochtones au pays. Les questions d’offre de services de police aux Autochtones et à leurs communautés touchent tous les secteurs d’activités internes, toutes les divisions et toutes les administrations policières.
Priorité stratégique : Communautés autochtones – aperçu du rendement à l’égard des résultats stratégiques 16
Résultat stratégique | ||
Contribuer au bien-être et à la sécurité des communautés autochtones | ||
Objectifs stratégiques | ||
|
||
Principaux objectifs de rendement
|
Rendement
|
Activités de programme impliquées (AAP)*
|
|
Clients : 2007 – 79 % 2008 – 76 % |
1 – Opérations fédérales et internationales
3 – Services de police communautaires, contractuels et autochtones 7 – Services nationaux de police |
|
Clients : 2007 – 63 % 2008 – 58 % |
|
|
Clients : 2007 – 60 % 2008 – 57 % |
|
|
Partenaires : 2007 – 61 % 2008 – 55 % Intervenants : 2007 – 54 % 2008 – 56 % |
|
|
Intervenants : 2007 – 60 % 2008 – 62 % |
|
|
Partenaires : 2007 – 94 % 2008 – 82 % Intervenants : 2007 – 72 % 2008 – 81 % |
|
|
Objectif : 1 Résultat : 0 |
|
|
Intervenants : 2007 – 63 % 2008 – 65 % |
16 Un total de 2 470 clients, partenaires et intervenants ont été interrogés. Le taux de réponse moyen a été de 30 %. Les résultats sont fondés sur les réponses des clients, des partenaires et des intervenants directement concernés par la jeunesse.
Progrès réalisés en vue de l’atteinte des priorités présentées dans le RPP de 2007-2008 portant sur les efforts de la GRC pour contribuer au bien-être et à la sécurité des communautés autochtones
Priorités clés :
1. Fournir des services de police adaptés à la culture.
2. Développer la capacité des communautés à prévenir la criminalité grâce au développement social.
Progrès réalisés
Priorité clé
3. Dresser un plan de résilience, qui complètera le plan en cas de pandémie, afin de s’assurer que les agents de police seront en mesure de respecter les engagements des services policiers dans le contexte d’une pandémie (Centre de coordination des préparatifs et des interventions opérationnelles).
Progrès réalisés
Priorité clé
4. Contribuer à l’élaboration de politiques gouvernementales et assurer l’élaboration de politiques rigoureuses.
Progrès réalisés
Priorité clé
5. Renforcer les partenariats existants et en établir de nouveaux.
Progrès réalisés
Priorité clé
6. Communiquer efficacement avec les partenaires et les intervenants internes/externes.
Progrès réalisés
Priorité clé
7. Développer les capacités en matière d’expertise et de ressources tout en appuyant les employés
Progrès réalisés
Le Centre de perfectionnement pour les services de police autochtone (CPSPA) du CCP a pris de l’ampleur en 2007-2008. Il offrait quatre cours ou ateliers, dont les cours Lutte contre le crime organisé dans la communauté autochtone et Approches intégrées à la violence domestique dans la communauté autochtone. Pour en savoir davantage sur le CPSPA et les cours offerts, voir le site www.cpc.gc.ca/courses/alphac_f.htm#o.
TABLEAUX FINANCIERS – SOMMAIRE DES RÉSULTATS STRATÉGIQUES DE LA GRC EN FONCTION DE L’ARCHITECTURE DES ACTIVITÉS DE PROGRAMME
Tableau 1 : Comparaison des dépenses prévues et des dépenses réelles (ETP compris)
Activité de programme (en millions de dollars) |
Dépenses réelles 2005-2006 |
Dépenses réelles 2006-2007 |
2007-2008 | |||
Budget principal | Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | |||
Opérations fédérales et internationales | 579,7 | 626,0 | 685,5 | 796,5 | 834,4 | 659,5 |
Services de police de protection | 125,7 | 108,9 | 112,3 | 129,0 | 149,5 | 140,1 |
Services de police communautaires, contractuels et autochtones | 1 991,8 | 2 140,7 | 2 335,1 | 2 378,7 | 2 543,9 | 2 289,0 |
Opérations relatives aux renseignements criminels | 71,6 | 81,8 | 85,5 | 91,5 | 91,7 | 90,8 |
Opérations relatives à la police technique | 168,8 | 190,8 | 187,2 | 198,8 | 217,0 | 212,5 |
Soutien des services de police | 67,3 | 84,0 | 70,7 | 72,1 | 81,5 | 91,4 |
Services nationaux de police | 161,9 | 170,9 | 144,1 | 158,0 | 174,1 | 178,0 |
Enregistrement des armes à feu, délivrance des permis et infrastructure de soutien | 68,5 | 74,2 | 66,5 | 66,5 | 70,3 | 49,9 |
Politiques, règlements, communication et intégration du portefeuille | 2,4 |
3,9 | 3,9 | 4,5 | 12,4 | |
Pensions aux termes de la Loi sur la continuation des pensions de la GRC | 23,6 | 20,4 | 23,0 | 23,0 | 19,6 | 19,6 |
Indemnisation des membres de la GRC pour blessures subies dans l’exercice de leurs fonctions | 39,1 | 55,1 | 55,8 | 55,8 | 65,0 | 62,0 |
Paiements au titre d’indemnisation des accidentés du travail aux survivants des membres de la GRC | 1,4 | 2,0 | 1,5 | 1,5 | 2,1 | 2,1 |
Pensions aux familles des membres de la GRC qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
Total | 3 299,5 |
3 557,3 | 3 771,2 | 3 975,4 | 4 253,6 | 3 807,4 |
Moins : revenus non disponibles | 107,2 | 99,3 | N/A | 107,5 | N/A | 109,5 |
Plus : coût des services reçus à titre gracieux |
201,9 | 221,5 | N/A | 209,2 | N/A | 215,0 |
Coût net pour la GRC | 3 394,2 | 3 679,5 | 3 771,2 | 4 077,1 | 4 253,6 | 3 912,9 |
Équivalents temps plein (ETP) | 23 578,8 | 24 786,4 | N/A | 27 669,0 | N/A | 26 299,0 |
Note : Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.
Tableau 2 : Postes votés et postes législatifs
Besoins financiers par autorisation (en millions de dollars) | ||||
Crédit |
2007-2008 | |||
Budget principal des dépenses
|
Dépenses prévues
|
Autorisations totales
|
Dépenses réelles
|
|
Gendarmerie royale du Canada – Programme d’application de la loi
|
||||
45 Dépenses de fonctionnement
|
1 259,0 | 1 313,0 | 1 990,2 | 1 769,9 |
50 Dépenses en capital
|
197,9 | 217,0 | 328,5 | 233,7 |
55 Subventions et contributions
|
43,7 | 43,7 | 82,0 | 77,5 |
(S) Pensions et autres avantages sociaux des employés – membres de la GRC
|
288,6 | 288,6 | 283,2 | 283,2 |
(S) Contributions aux avantages sociaux des employés
|
51,1 | 51,1 | 63,3 | 63,3 |
(S) Pensions en vertu de la Loi sur la continuation des pensions de la GRC
|
23,0 | 23,0 | 19,6 | 19,6 |
Total pour la GRC | 1 863,3 | 1 936,4 | 2 766,8 | 2 447,2 |
Notes : Le total des autorisations équivaut à la somme des montants prévus dans le Budget principal des dépenses et dans le Budget supplémentaire des dépenses ainsi que des autres autorisations accordées à la GRC. Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués. De plus, 11,9 millions de dollars ont été obtenus de l'aliénation de biens excédentaires de l'État. De ce montant, une tranche de 7,9 millions de dollars a été dépensée. Le solde fera l'objet d'une autorisation de dépenser en 2008-2009. Les chiffres présentés ci-dessus ne comprennent pas les remboursements de montants portés aux recettes d'exercices précédents (662 092 $). |
Tableau 13 : États financiers
États Financiers
(non vérifiés)
de la
GENDARMERIE ROYALE DU CANADA
pour l’exercice terminé
le 31 mars 2008
Déclaration de responsabilité de la direction
La responsabilité de l’intégrité et de l’objectivité des états financiers ci-joints pour l’exercice terminé le 31 mars 2008 et toute l’information figurant dans ces états incombe à la direction de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC). Ces états financiers ont été préparés par la direction conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor, qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public.
La direction est responsable de l’intégrité et de l’objectivité de l’information présentée dans les états financiers. Certaines informations présentées dans les états financiers sont fondées sur les meilleures estimations et le jugement de la direction et tiennent compte de l’importance relative. Pour s’acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation des rapports, la direction tient des comptes qui permettent l’enregistrement centralisé des opérations financières du ministère. L’information financière soumise pour la préparation des Comptes publics du Canada et incluse dans le Rapport ministériel sur le rendement de la GRC concorde avec les états financiers ci-joints.
La direction possède un système de gestion financière et de contrôle interne conçu pour fournir une assurance raisonnable que l’information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont conformes à la Loi sur la gestion des finances publiques, qu’elles sont exécutées en conformité avec les règlements, qu’elles respectent les autorisations du Parlement et qu’elles sont comptabilisées de manière à rendre compte de l’utilisation des fonds du gouvernement. La direction veille également à l’objectivité et à l’intégrité des données de ses états financiers par la sélection appropriée, la formation et le perfectionnement d’employés qualifiés, par une organisation assurant une séparation appropriée des responsabilités et par des programmes de communication visant à assurer la compréhension des règlements, des politiques, des normes et des responsabilités de gestion dans l’ensemble de la GRC.
Les états financiers de la GRC n’ont pas fait l’objet d’une vérification.
Le Commissaire William J.S. Elliott | Alain P. Séguin, Dirigeant Principal des Finances et de l'Administration |
Ottawa, Canada
Le 5 août 2008
État des résultats (non vérifié)
Pour l’exercice terminé le 31 mars 2008
(en milliers de dollars)
2008 | 2007 | |
CHARGES (note 4) | ||
Services de police communautaires, contractuels et autochtones | 2 386 135 | 2 245 564 |
Opérations fédérales et internationales | 691 887 | 648 497 |
Opérations relatives à la police technique | 220 629 | 204 446 |
Services de police nationaux | 197 752 | 183 421 |
Services de police de protection | 146 484 | 116 024 |
Opérations relatives aux renseignements criminels | 94 573 | 85 920 |
Service de soutien aux services de police | 89 259 | 85 742 |
Infrastructure d’enregistrement et d’appui des armes à feu | 49 135 | 84 192 |
Intégration des politiques de la communication et du portefeuille des armes à feu | 13 009 | 2 604 |
Autres activités | 83 821 | 77 627 |
Total des charges | 3 972 684 | 3 734 037 |
REVENUES (note 5) | ||
Services de police communautaires, contractuels et autochtones |
1 386 391
|
1 347 642
|
Services de police nationaux |
14 688
|
15 545
|
Autres activités |
42 266
|
34 569
|
Total des revenus |
1 443 345
|
1 397 756
|
COÛT DE FONCTIONNEMENT NET |
2 529 339
|
2 336 281
|
Les notes font partie intégrante des états financiers. |
État de la situation financière (non vérifié)
Au 31 mars 2008
(en milliers de dollars)
2008 | 2007 | |
ACTIFS |
|
|
Actifs financier | ||
Débiteurs et avances (note 6) | 570 860 | 364 510 |
Total de l’actif financier
|
570 860 | 364 510 |
Actif non financier | ||
Stocks non destinés à la revente |
44 133 | 36 917 |
Immobilisations corporelles (note 7) | 1 160 654 | 1 103 518 |
1 204 787 | 1 140 435 | |
Total des actifs non financiers
|
1 775 647 | 1 504 945 |
Passifs et Avoir du Canada | ||
PASSIFS | ||
Créditeurs et charges à payer (note 8) |
364 199 | 307 983 |
Indemnités de vacances et congés compensatoires | 191 138 | 185 431 |
Compte de pension des membres de la GRC (note 9) | 12 052 621 | 11 703 416 |
Revenus reportés (note 10) | 110 350 | 103 753 |
Indemnités de départ (note 11) | 461 683 | 439 453 |
Autres éléments de passif (note 12) | 9 242 | 8 419 |
Total du passif
|
13 189 233 | 12 748 455 |
AVOIR DU CANADA | (11 413 586) | (11 243 510) |
Total | 1 775 647 | 1 504 945 |
Passifs éventuels (note 13) |
||
Obligations contractuelles (note 14) | ||
Les notes font partie intégrante des états financiers. |
État de l’avoir du Canada (non vérifié)
Pour l’exercice terminé le 31 mars 2008
(en milliers de dollars)
2008 | 2007 | |
Avoir du Canada, début de l’exercice | 11 243 510 | 10 693 793 |
Coût de fonctionnement net | 2 529 339 | 2 336 281 |
Crédits de l’exercice utilisés (note 3) | (2 455 813) | (2 297 710) |
Revenus non disponibles pour dépenser | 96 719 | 124 488 |
Remboursement de dépenses des exercices précédents | 8 531 | 7 737 |
Variation de la situation nette du Trésor (note 3) | 206 315 | 600 376 |
Services reçus gratuitement des autres ministères (note 15) | (215 015) | (221 455) |
Avoir du Canada, fin de l’exercice | 11 413 586 | 11 243 510 |
Les notes font partie intégrante des états financiers. |
État des flux de trésorerie (non vérifié)
Pour l’exercice terminé le 31 mars 2008
(en milliers de dollars)
2008 | 2007 | |
ACTIVITÉS DE FONCTIONNEMENT | ||
Coût de fonctionnement net | 2 529 339 | 2 336 281 |
Éléments n’affectant pas l’encaisse | ||
Amortissement d’immobilisations corporelles
|
(136 892) | (125 580) |
Pertes sur aliénation, radiation d’actifs et ajustements dans les immobilisations corporelles
|
(8 593) | (15 976) |
Services reçus gratuitement des autres ministères
|
(215 015) | (221 455) |
Variations de l’état de la situation financière: | ||
Augmentation (diminution) des actifs financiers
|
206 350 | (148 315) |
Augmentation (diminution) des stocks non destinés à la revente
|
7 216 | (1 010) |
Diminution des charges payées d’avance
|
– | (831) |
Augmentation du passif
|
(440 778) | (465 100) |
Encaisse utilisée par les activités de fonctionnement | 1 941 627 | 1 358 014 |
Activités d’investissement en immobilisations | ||
Acquisition d’immobilisations corporelles
|
206 853 | 211 174 |
Produits de l’aliénation ou de transferts d’immobilisations corporelles
|
(4 232) | (4 079) |
Encaisse utilisée par les activités d’investissement en immobilisation | 202 621 | 207 095 |
Activités de financement | ||
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | (2 144 248) | (1 565 109) |
Les notes font partie intégrante de ces états financiers |
GENDARMERIE ROYALE DU CANADA
Notes aux états financiers (non vérifiées)
Pour l’exercice terminé le 31 mars 2008
1. Mandat et objectifs
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) le service de police national du Canada est une agence relevant du ministère de la Sécurité publique et Protection civile.
Le mandat de la GRC est fondé sur l’autorité et les responsabilités qui lui sont conférées par l’article 18 de la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada. Son mandat est d’appliquer la loi, de prévenir le crime, de maintenir la paix, l’ordre et la sécurité. Notre architecture des activités de programme (AAP) met en évidence dix activités :
Ces services contribuent à assurer la sécurité des foyers et des communautés en offrant des services de police à diverses communautés dans huit provinces (exception faite du Québec et de l’Ontario) et dans trois territoires, par le truchement d’ententes de partage des coûts entre le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux et territoriaux et les administrations municipales et autochtones.
Les services de police fédérale offrent des services de protection, d’enquête, d’application de la loi et de police au gouvernement fédéral, à ses ministères et organismes et aux Canadiens.
L’établissement de politiques et prestation de conseils et de services de gestion afin de prévoir, de rechercher, de créer et d’assurer la disponibilité d’outils techniques et de connaissances spécialisées grâce auxquels les membres sur le terrain et les partenaires peuvent mieux exécuter leur devoir, soit prévenir et enquêter sur les actes criminels et appliquer la loi, assurer la protection contre le terrorisme et exercer leurs fonctions dans un milieu sûr et sécuritaire.
Ces services contribuent à la sécurité des foyers et des communautés, pour les Canadiens, par l’acquisition, l’analyse, la répartition et l’entreposage d’applications scientifiques et technologiques qui sont mises à la disposition de toutes les agences canadiennes accréditées d’application de la loi.
Les services de police de protection dirigent la planification, la mise en oeuvre, la gestion et le suivi du Programme national de protection de la sécurité de la GRC, incluant la protection des dignitaires, la sécurité lors d’événements majeurs et d’initiatives spéciales, dont les sommets dirigés par le premier ministre à caractère international.
Un programme national de gestion des informations et des renseignements pour dépister et prévenir les actes criminels de groupes organisés, de nature grave ou qui menacent la sécurité nationale au Canada ou à l’étranger et qui ont une incidence sur le Canada.
Les services de soutien appuient la GRC dans son rôle en tant que corps de police.
L’exécution d’activités relatives à la délivrance de permis à l’aide des activités des contrôleurs des armes à feu fédéraux (CAF), des ententes avec les autres ministères fédéraux et la gestion des rôles et des relations des CAF provinciaux; l’enregistrement des armes à feu dans le Registre canadien des armes à feu (RCAF) et l’appui aux agences publiques au moyen d’activités de délivrance de permis et d’enregistrement; l’exploitation du Bureau central du traitement et du centre d’appels 1 800; la tenue et l’analyse des données relatives au rendement du Programme, et la gestion de l’infrastructure technologique de l’information du Programme et de son interface avec d’autres bases de données.
Les activités visent à appuyer le développement et la recherche en matière de politiques stratégiques; coordonner l’évaluation et les propositions législatives ou réglementaires; l’intégration des initiatives de l’agence et du portefeuille; la planification et la mise en oeuvre de projets de consultation et de collaboration avec les partenaires du Programme, les collectivités autochtones et d’autres communautés, le secteur bénévole et communautaire, d’autres gouvernements, et les groupes professionnels;
la gestion ou la participation aux initiatives internationales; la production de matériel de communication visant à soutenir la conformité au programme; la réponse aux requêtes des clients et des parlementaires; les activités relatives à l’AIPRP et des services exécutifs; les services de traduction et de révision.
Cette activité comprend les services administratifs essentiels nécessaires au fonctionnement efficace de l’organisation. Les coûts liés à cette activité sont distribués parmi toutes les autres activités du programme.
2. Sommaire des principales conventions comptables
Les états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor, qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public.
(a) La GRC est principalement financée par le biais de crédits parlementaires du gouvernement du Canada. Les crédits consentis B la GRC ne correspondent pas B la présentation des rapports financiers prévus dans les principes comptables généralement reconnus, étant fondés dans une large mesure sur les besoins de trésorerie. Ainsi, les postes consignés dans l’état des résultats et dans l’état de la situation financière ne sont pas nécessairement les mLmes que ceux auxquels il est pourvu par les crédits parlementaires. La note 3 établit un rapprochement général entre les deux types de rapports financiers.
(b) Le ministère fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l’encaisse reçue par la GRC est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par la GRC sont prélevés sur le Trésor. L’encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les rentrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.
(c) La variation de la situation nette du Trésor correspond à la différence entre l’encaisse nette fournie par le gouvernement et les crédits utilisés au cours d’un exercice, à l’exclusion du montant des revenus non disponibles comptabilisés par le ministère. Il découle d’écarts temporaires entre le moment où une opération touche un crédit et le moment où elle est traitée par le Trésor.
(d) Les revenus sont comptabilisés dans la période au cours de laquelle l’opération ou l’événement sous-jacent est survenu. Les revenus déjà encaissés mais non réalisés, ou non dépensés conformément B des restrictions externes, sont enregistrés comme des revenus reportés.
(e) Les charges sont consignées lorsque l’opération ou l’événement sous-jacent a eu lieu, sous réserve de ce qui suit :
(f) Avantages sociaux futurs
(g) Les comptes débiteurs des entités externes sont présentés comme des montants qui devraient se réaliser. Une provision est créée pour les comptes débiteurs dont le recouvrement est jugé incertain.
(h) Passifs éventuels : Le passif éventuel représente des obligations possibles qui peuvent devenir des obligations réelles selon que certains événements futurs se produisent ou non. Dans la mesure où l’événement futur risque de se produire ou non et si l’on peut établir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge. Si la probabilité ne peut être déterminée ou s’il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, l’éventualité est présentée dans les notes complémentaires aux états financiers.
(i) Passifs environnementaux : Les passifs environnementaux reflètent les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés. À partir des meilleures estimations de la direction, on comptabilise un passif et une charge lorsque la contamination se produit ou lorsque le ministère est mis au courant de la contamination et est obligé ou probablement obligé d’assumer ces coûts. S’il n’est pas possible de déterminer la probabilité de l’obligation du ministère d’assumer ces coûts ou s’il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, les coûts sont présentés à titre de passif éventuel dans les notes complémentaires aux états financiers.
(j) Stocks non destinés à la revente : ces éléments comprennent des pièces de rechange et des fournitures détenues aux fins de la prestation future des programmes et ne sont pas destinés à la revente. Les stocks sont évalués au prix coûtant. Lorsqu’ils n’ont plus de potentiel d’utilisation, ils sont évalués soit au prix coûtant, soit à la valeur de réalisation nette, le montant le moins élevé étant retenu.
(k) Opérations en devise étrangère : Les opérations en devises sont converties en dollars canadiens aux taux de change en vigueur à la date de la transaction. Les actifs et les passifs en devises étrangères sont convertis selon les taux en vigueur au 31 mars. Les gains résultant de la conversion de devises sont présentés sous la rubrique « autres revenus » à la note 5. Les pertes sont présentées sous la rubrique « autres charges » à la note 4.
(l) Immobilisations corporelles: Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d’au moins 10 000 $ sont comptabilisées à leur coût d’achat. Les immobilisations corporelles n’incluent pas les biens incorporels, les œuvres d’art et les trésors historiques ayant une valeur culturelle, esthétique ou historique, les biens situés dans les réserves indiennes et les collections dans les musées.
L’amortissement de ces immobilisations se fait de façon linéaire sur la durée de vie utile estimative des immobilisations comme suit :
Classe d'immobilisation | Sous-classe d'immobilisation | Période d'amortissement |
Bâtiments | 20 à 30 ans | |
Ouvrages et infrastructures | 20 ans | |
Matériels et outillages | Matériels et outillages | 5 à 15 ans |
Informatique – Matériels | 4 à 7 ans | |
Informatique – Logiciels | 3 à 7 ans | |
Transport | Transport maritime | 10 à 15 ans |
Transport aérien | 10 ans | |
Transport routier (non-militaire) | 3 à 5 ans | |
Transport routier (militaire) | 10 ans | |
Améliorations locatives | Durée du bail |
Dans le cours normal de ses activités, la GRC construit des immeubles et autres immobilisations et développe des logiciels. Les coûts associés sont accumulés comme immobilisations en construction jusqu’au point de mise en service.
On ne prend aucun amortissement jusqu’à ce que l’immobilisation soit mise en service.
(m) Les dépenses pour les propriétés intellectuelles telles que licence, brevet, droits d’auteur sont passés à la charge dans la période où la dépense a lieu.
(n) Incertitude relative à la mesure : La préparation de ces états financiers conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor du Canada, qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public, exige de la direction qu’elle fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur les montants déclarés des actifs, des passifs, des revenus et des charges présentés dans les états financiers. Au moment de la préparation des présents états financiers, la direction considère que les estimations et les hypothèses sont raisonnables. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel, les passifs environnementaux, le passif pour les indemnités de départ et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Les résultats réels pourraient différer des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les rajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l’exercice où ils sont connus.
3. Crédits parlementaires
La GRC reçoit la plus grande partie de son financement au moyen de crédits parlementaires annuels. Les éléments comptabilisés dans l’état des résultats et l’état de la situation financière d’un exercice peuvent être financés au moyen de crédits parlementaires qui ont été autorisés dans des exercices précédents, pendant l’exercice en cours ou qui le seront dans des exercices futurs. En conséquence, les résultats de fonctionnement nets de la GRC diffèrent selon qu’ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d’exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :
(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des crédits parlementaires de l’exercice en cours :
|
2008 | 2007 |
(en milliers de dollars) |
||
Coût de fonctionnement net | 2,529,339 | 2,336,281 |
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui n’ont pas d’incidence sur les crédits : | ||
Ajouter (déduire) : | ||
Services reçus gratuitement des autres ministères
|
(215,015) | (221,455) |
Revenue non disponible pour dépenser
|
96,719 | 124,488 |
Amortissement des immobilisations corporelles
|
(136,892) | (125,580) |
Remboursements de dépenses des exercices précédents
|
8,531 | 7,737 |
Augmentation des indemnités de départ
|
(22,230) | (14,709) |
Transfert de coût des immobilisations en construction
|
122,808 | 128,072 |
Augmentation des indemnités de vacances et congés compensatoires
|
(9,916) | (2,043) |
Augmentation du passif pour les sites contaminés
|
(524) | (1,203) |
Perte nette sur aliénation et radiation des immobilisations corporelles
|
(12,249) | (15,921) |
Autres
|
(7,627) | (1,282) |
Sous-total
|
2,352,944 | 2,214,385 |
Rajustements pour les postes sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les crédits | ||
Ajouter (déduire) : |
||
Acquisition d’immobilisations corporelles
|
86 764 | 78 207 |
Avances
|
(8) | 173 |
Achat des stocks
|
16 113 | 5 776 |
Charges payées d’avance
|
– | (831) |
Crédits de l’exercice en cours utilisés | 2 455 813 | 2 297 710 |
(b) Crédits fournis et utilisés :
(b) Crédits fournis et utilisés : |
||
|
2008 | 2007 |
(en milliers de dollars) |
||
Dépenses de fonctionnement |
1 990 204 | 1 721 843 |
Dépenses en capital | 328 460 | 292 555 |
Subventions et contributions | 81 956 | 74 846 |
Montants statutaires | 378 782 | 374 004 |
Moins : | ||
Crédits disponibles pour emploi dans les exercices ultérieurs | (4 060) | (3 543) |
Crédits annulés – Fonctionnement | (319 529) | (161 995) |
Crédits de l’exercice en cours utilisés | 2 455 813 | 2 297 710 |
(c) Rapprochement de l’encaisse nette fournie par le gouvernement et des crédits
de l’exercice en cours utilisés :
|
2008 | 2007 |
(en milliers de dollars) |
||
Encaisse nette fournie par le gouvernement |
2 144 248
|
1 565 109 |
Revenu non disponible pour dépenser |
96 719
|
124 488 |
Remboursement de dépenses des exercices précédents | 8 531 | 7 737 |
2 249 498 | 1 697 334 | |
Variation de la situation nette du Trésor: | ||
Variation des débiteurs et avances
|
(206 350) | 148 315 |
Variation des stocks non destinés à la revente
|
(7 216) | 1 010 |
Variation des créditeurs et des charges à payer
|
56 216 | 37 681 |
Variation des charges payées d’avance
|
– | 831 |
Variation du passif découlant des régime de retraite
|
349 205 | 380 602 |
Variation des revenus reportés
|
6 597 | 28 225 |
Variation des autres éléments du passif
|
823 | 1 840 |
Autres ajustements
|
7 040 | 1 872 |
206 315 | 600 376 | |
Crédits de l'exercice en cours utilisés | 2 455 813 | 2 297 710 |
4. Dépenses
Le tableau suivant présente le détail des dépenses par catégorie :
|
2008 | 2007 | |
(en milliers de dollars) |
|||
Charges opérationnelles : | Salaires et avantages sociaux | 2 609 985 | 2 471 754 |
Services professionnels et spéciaux | 326 604 | 305 489 | |
Déplacement et réinstallation | 167 412 | 152 530 | |
Amortissement | 136 892 | 125 580 | |
Installations | 118 695 | 108 893 | |
Services publics, fournitures et approvisionnements |
115 521 | 105 260 | |
Frais de réparations et d’entretien | 99 639 | 88 732 | |
Communications | 46 926 | 44 457 | |
Locations | 27 028 | 26 013 | |
Provision pour indemnités de départ | 22 230 | 14 708 | |
Pertes sur l’aliénation et radiation | 12 779 | 16 157 | |
Information | 5 558 | 3 958 | |
Autres charges opérationnelles |
191 452 | 186 605 | |
Sous-total | 3 880 721 | 3 650 136 | |
Transferts :
|
Subventions compensatoires aux individus | 78 696 | 72 261 |
Paiement de transfert – Autres paliers gouvernementaux | 12 470 | 11 076 | |
Paiement de transfert – Groupes et organisations des Premières nations | 198 | 178 | |
Autres | 599 | 386 | |
Sous-total | 91 963 | 83 901 | |
Total des charges | 3 972 684 | 3 734 037 |
5. Revenus
Le tableau suivant présente le détail des dépenses par catégorie :
|
2008 | 2007 |
(en milliers de dollars) |
||
Services de police | 1 428 039 | 1 381 340 |
Enregistrement des armes à feu | 7 742 | 6 245 |
Autres revenus |
7 564 | 10 171 |
Total des revenus | 1 443 345 | 1 397 756 |
6. Débiteurs et Avances :
Le tableau suivant présente le détail des débiteurs et avances par catégorie :
|
2008 | 2007 |
(en milliers de dollars) |
||
Débiteurs reçus d’autres ministères et organismes fédéraux | 228 326 | 23 280 |
Débiteurs externes | 332 259 | 331 168 |
560 585 | 354 448 | |
Moins : provision pour créances douteuses sur les débiteurs externes | (293) | (293) |
Total net des débiteurs | 560 292 | 354 155 |
Avances temporaires | 8 062 | 7 815 |
Avances permanentes | 2 506 | 2 540 |
Total des avances | 10 568 | 10 355 |
Total des débiteurs et avances | 570 860 | 364 510 |
7. Immobilisations corporelles
Coût |
||||
Solde ouverture | Acquisition et ajustements | Aliénations et radiations | Solde clôture | |
Terrains | 42 537 | 1 696 | 45 | 44 188 |
Bâtiments | 763 950 | 30 773 | 1 783 | 792 940 |
Ouvrages et infrastructures | 13 247 | 23 280 | – | 36 527 |
Matériels et outillages |
524 861 | 20 968 | 466 | 545 363 |
Transport | 461 272 | 66 955 | 41 675 | 486 552 |
Améliorations locatives |
12 254 | 5 915 | – | 18 169 |
Actifs en construction |
185 029 | 57 266 | 3 740 | 238 555 |
Total | 2 003 150 | 206 853 | 47 709 | 2 162 294 |
Amortissements cumulés |
||||
Solde ouverture | Amortissement et ajustements |
Aliénations et radiations | Solde clôture | |
Terrains | ||||
Bâtiments | 352 842 | 32 029 | 1 407 | 383 464 |
Ouvrages et infrastructures | 1 330 | 1 574 | – | 2 904 |
Matériels et outillages |
309 510 | 50 108 | 452 | 359 166 |
Transport | 232 863 | 51 270 | 33 025 | 251 108 |
Améliorations locatives |
3 087 | 1 911 | – | 4 998 |
Actifs en construction |
– | – | – | – |
Total | 899 632 | 136 892 | 34 884 | 1 001 640 |
La charge d’amortissement pour l’exercice terminé le 31 mars 2008 s’élève à 136 892 $
(2007 – 125 580$)
Valeur comptable nette |
||
2008
|
2007
|
|
Terrains |
44 188
|
42 537
|
Bâtiments |
409 476
|
411 108
|
Ouvrages et infrastructures |
33 623
|
11 917
|
Matériels et outillages |
186 197
|
215 351
|
Transport |
235 444
|
228 409
|
Améliorations locatives |
13 171
|
9 167
|
Actifs en construction |
238 555
|
185 029
|
Total |
1 160 654
|
1 103 518
|
8. Créditeurs et charges à payer
Le tableau suivant présente les créditeurs et les autres charges à payer :
|
2008 | 2007 |
(en milliers de dollars) |
||
Créditeurs – ministères et organismes fédéraux | 29 241 | 21 769 |
Créditeurs – entités externes | 272 561 | 243 984 |
Salaires et traitements à payer |
27 893 | 20 444 |
Autres | 34 504 | 21 786 |
Total des créditeurs et charges à payer | 364 199 | 307 983 |
9. Compte de pension des membres de la GRC
Le ministère tient à jour les comptes afin d’enregistrer les transactions qui se rapportent au Régime de retraite de la GRC, lequel comporte le Compte du fonds de pension de la GRC, le Compte de la Caisse de retraite de la GRC, le Compte de convention de retraite et le Compte de pension à l’égard des personnes à charge. Ces comptes enregistrent des transactions comme les contributions, les paiements des prestations, les crédits d’intérêt, les impôts remboursables ainsi que les rajustements de débit et de crédit de la capitalisation actuarielle qui découlent de l’examen triennal et des transferts à l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public.
La valeur des éléments de passif déclarés dans les présents états financiers sur les comptes du Régime de retraite de la GRC ne tient pas compte de la valeur actuarielle de ces éléments de passif établie par l’actuaire en chef du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), ni des investissements détenus par l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public.
Le tableau suivant comprend les détails sur les comptes de pension des membres de la GRC :
2008 | 2007 | |
(en milliers de dollars) |
||
Compte du fonds de pension de la Gendarmerie royale du Canada |
11 989 180 | 11 640 609 |
Compte de la caisse de retraite de la Gendarmerie royale du Canada | 11 187 | 11 140 |
Compte de convention de retraite * | 23 717 | 22 258 |
Compte de pension à l’égard des personnes à charges | 28 537 | 29 409 |
Total |
12 052 621
|
11 703 416
|
* Le compte de convention de retraite (RC) comptabilise les transactions de prestations de retraite qui sont versées pour les sommes excédant les montants alloués par la Loi de l’impôt sur le revenu. Le RC est inscrit auprès de l’Agence du revenu du Canada (ACR) et un transfert est effectué annuellement entre le compte RC et ARC pour faire une remise d’un impôt remboursable de 50 p. 100 en ce qui concerne les contributions et les crédits d’intérêt ou pour obtenir un crédit de remboursement basé sur les paiements de prestations net. En date du 31 mars, 2008 le total d’impôt remboursable transféré se chiffre à 23 millions de dollars (22 millions de dollars en 2007).
10. Revenus reportés
Revenus reportés – accords des services de police à contrat sur les immobilisations corporelles
|
||
2008 | 2007 | |
(en milliers de dollars) |
||
Au début de l'exercice | 103 184 | 75 084 |
Plus-value de la valeur nette des immobilisations des accords de services de police à contrat | 6 275 | 28 100 |
Revenus constatés | – | – |
Revenus reportés – fin d’exercice | 109 459 | 103 184 |
Dons et legs
|
||
2008 | 2007 | |
(en milliers de dollars) |
||
Au début de l’exercice | 417 | 444 |
Contributions reçues | 396 | 128 |
Revenus constatés | (74) | (155) |
Revenus reportés – fin d’exercice | 739 | 417 |
Enregistrement des armes à feu
|
||
2008 | 2007 | |
(en milliers de dollars) |
||
Au début de l’exercice | 152 | – |
Frais d’enregistrement reçus sur les applications | – | 152 |
Revenus constatés | – | – |
Revenus reportés – fin d’exercice | 152 | 152 |
Total des revenus reportés | 110 350 | 103 753 |
Les revenus reportés tombent dans trois catégories : le revenu reporté lié aux accords des services de police à contrat sur les immobilisations corporelles, le revenu reporté lié aux dons et legs et le revenu reporté lié aux applications émanant du règlement sur les enregistrements des armes à feu. Le revenu reporté lié aux accords des services de police à contrat sur les immobilisations corporelles représente le solde des revenus reçus au moment de l’acquisition d’immobilisations corporelles appartenant à la GRC, et il est utilisé exclusivement pour répondre aux obligations contractuelles sur la durée de vie de l’immobilisation. Le revenu reporté est réalisé selon la même base que l’amortissement de l’immobilisation correspondante. Le revenu reporté lié aux dons et legs représente le solde des contributions reçues à des fins diverses. Le revenu reporté est constaté à titre de revenu lorsque les fonds sont dépensés à des fins précises. Le revenu reporté lié aux applications émanant du règlement sur les enregistrements des armes à feu représente les sommes reçues en provenance des applications n’ayant pas atteint le niveau nécessaire de traitement pour être reconnues comme revenus. Le revenu reporté est constaté à titre de revenu lorsque le point d’éligibilité dans le processus d’application a été atteint.
11. Avantages sociaux
(a) Prestations de retraite (fonctionnaires): Les employés fonctionnaires de la GRC participent au Régime de retraite de la fonction publique, qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s’accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de services donnant droit à une pension multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les prestations sont intégrées aux prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec et sont indexées à l’inflation.
Tant les employés que le ministère versent des cotisations couvrant le coût du régime. En 2007 08 les charges s’élèvent à 46 millions de dollars (44 millions de dollars en 2006 07), soit environ 2,1 fois les cotisations des employés (2,2 en 2006-07). La responsabilité du ministère relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.
(b) Prestations de retraite (membres de la GRC): Les membres réguliers et civils de la GRC participent au Régime de retraite de la GRC, qui est parrainé et administré par la GRC et dont le gouvernement du Canada est répondant. Les prestations de retraite s’accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de services donnant droit à une pension multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les prestations sont intégrées aux prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec et sont indexées à l’inflation.
Tant les employés que le ministère versent des cotisations couvrant le coût du régime. En 2007 08 les charges s’élèvent à 224 millions de dollars (213 millions de dollars en 2006 07), soit environ 2,4 fois les cotisations des membres (2,5 en 2006-07). La GRC est responsable de l’administration du régime, incluant la détermination de l’éligibilité aux prestations, le calcul et le paiement des prestations, le développement des lois et des politiques qui en découlent et la provision de l’information aux membres du régime. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.
(c) Indemnités de départ : Le ministère verse des indemnités de départ aux employés et aux membres de la GRC en fonction de l’admissibilité, des années de service et du salaire final. Ces indemnités ne sont pas capitalisées d’avance. Les prestations seront prélevées sur les crédits futurs. Voici quelles étaient les indemnités de départ au 31 mars :
2008 | 2007 | |
(en milliers de dollars) | ||
Obligations au titre des prestations constituées, début de l’exercice | 439 453 | 424 744 |
Charges pour l’exercice | 55 679 | 46 952 |
Prestations versées pendant l’exercice | (33 449) | (32 243) |
Obligations au titre des prestations constituées, fin de l’exercice | 461 683 | 439 453 |
12. Autres éléments de passif
2008 | 2007 | |
(en milliers de dollars) |
||
Caisse fiduciaire de bienfaisance | 2 401 | 2 312 |
Dépôt de sécurité | 406 | – |
Passif environnemental | 4 276 | 3 752 |
Autres | 2 159 | 2 355 |
Total | 9 242 | 8 419 |
Caisse fiduciaire de bienfaisance: Ce compte a été établi par l’article 23 de la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada, afin d’inscrire les sommes d’argent encaissées par les membres de la Gendarmerie royale du Canada, relativement à l’exécution de leurs fonctions, en sus de leur soldes et allocations. Lors de cet exercice, il y a eu des rentrées de fonds de 178 240 $ (219 719 $ pour l’exercice 2007) et 88 880 $ (136 650 $ pour l’exercice 2007) a été déboursé pour effectuer des paiements. La caisse est utilisée (i) au profit des membres et anciens membres et des personnes à leur charge; (ii) pour l'octroi de récompenses, subventions ou indemnités aux personnes qui aident la Gendarmerie dans l'accomplissement de sa mission, (iii) pour l'octroi de récompenses, pour bonne conduite ou services méritoires, aux personnes nommées ou employées sous le régime de la présente loi et (iv) à toute autre fin à l'avantage de la Gendarmerie, selon les instructions du ministre.
13. Passifs éventuels
(a) Sites contaminés
On comptabilise les éléments de passif afin d’inscrire les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés lorsque le ministère est obligé ou probablement obligé d’assumer ces coûts. Le ministère a identifié environ 21 sites (17 sites en 2007) où des mesures sont possibles et pour lesquels un passif de 4 275 715 $ (3 752 007 $ en 2007) a été constaté. Les efforts déployés par le ministère pour évaluer les sites contaminés peuvent entraîner des passifs environnementaux additionnels ayant trait aux sites récemment établis ou aux modifications apportées aux évaluations ou à l’utilisation prévue des sites existants. Ces éléments de passif seront comptabilisés par le ministère pendant l’exercice où ils seront connus.
(b) Réclamations et litiges
Des réclamations ont été faites auprès du ministère dans le cours normal de ses activités. Des poursuites pour les réclamations totalisant environ 74 millions de dollars (84 millions de dollars en 2007) étaient toujours en instance au 31 mars 2008. Certaines obligations éventuelles pourraient devenir des obligations réelles selon que certains événements futurs se produisent ou non. Dans la mesure où l’événement futur risque de se produire ou non et si l’on peut établir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge dans les états financiers.
(c) Litige découlant du régime de retraite
La Loi sur l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public qui a reçu la sanction royale en septembre 1999 a modifié la LPRGRC pour permettre au gouvernement fédéral de gérer les excédents du Compte de pension de retraite de la GRC et de la Caisse de retraite de la GRC. La validité légale de ces dispositions a été contestée devant les tribunaux. Le 20 novembre 2007, la cour a rendu sa décision et invalidé les revendications des codemandeurs. Ces derniers ont porté cette décision devant la Cour d’appel de l’Ontario.
14. Obligations contractuelles
De part leur nature, les activités de la GRC peuvent donner lieu à des contrats et des obligations en vertu desquels la GRC sera tenu d’effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour l’acquisition de biens ou services. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite :
(en milliers de dollars) |
2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 et exercices ultérieurs | Total |
Contrats de services | 64 000 | 41 000 | 9 000 | – | – | 114 000 |
Total | 64 000 | 41 000 | 9 000 | – | – | 114 000 |
15. Opérations entre apparentées
La GRC est une propriété commune du gouvernement du Canada comme tous les autres ministères et les sociétés d’État. La GRC conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon les modalités commerciales normales. De plus, au cours de l’exercice, la GRC reçoit gratuitement des services d’autres ministères (installations, services juridiques et cotisations de l’employeur au régime de soins de santé et au régime de soins dentaires). Ces services gratuits ont été constatés comme suit dans l’État des résultats du ministère :
Services reçus gratuitement des autres ministères |
2008 | 2007 |
(en milliers de dollars) |
||
Installations fournies par Travaux publics et services gouvernementaux Canada | 64 210 | 60 579 |
Cotisations de l’employeur au régime de soins de santé et au régime de soins dentaires défrayées par le Secrétariat du conseil du trésor | 147 525 | 158 070 |
Prestations en vertu des lois sur les accidents de travail défrayés par Développement des ressources humaines Canada | 378 | 381 |
Services juridiques dispensés par le ministère de la Justice | 2 902 | 2 425 |
Total | 215 015 | 221 455 |
Le gouvernement a structuré certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l’efficience et l’efficacité de sorte qu’un seul ministère mène sans frais certaines activités au nom de tous. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d’émission des chèques offerts par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, ne sont pas inclus à titre de charge dans l'état des résultats du ministère.
16. Chiffres correspondants
Les chiffres de l’exercice précédent ont été reclassés afin de les rendre conformes à la présentation adoptée pour l’exercice en cours.
Gestion générale et contrôle (GGC)
En qualité d’autorité fonctionnelle de la GRC en matière de ressources financières, d’actifs et d’acquisitions, la GGC offre un cadre de politiques, de procédures, de systèmes et de services qui assurent la responsabilisation quant aux ressources financières et aux actifs confiés aux gestionnaires dans l’ensemble de la GRC.
Durant l’exercice 2007-2008, on a continué de mettre l’accent sur l’éthique et les valeurs, de même que sur la transparence, l’ouverture, la responsabilisation et la solide gérance des ressources.
Cadre pour le contrôle des dépenses
Le modèle de réaffectation de la gestion a été élaboré en consultation avec le Sous-comité des finances de l’État-major supérieur dans le but de doter la GRC d’un programme de réaffectation de nature stratégique et de lui éviter de devoir compter sur le report de fonds pour faire face aux pressions internes. De plus, le processus de présentations au Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) a été consolidé et beaucoup de travail a été fait en vue de renforcer substantiellement la vérification des comptes par la mise en place d’un processus de vérification uniformisé, par le recours à la hiérarchie dans les cas d’inobservation et par la détermination des besoins informatiques à combler pour assurer la vérification des comptes. Le travail se poursuivra durant l’exercice 2008-2009.
Respect des règlements
Dans le cadre du Programme d’assurance de la qualité des contrats, 45 études préalables et 350 études après exécution ont été effectuées. Des examens des sections régionales d’approvisionnement (comprenant les fonctions d’assurance de la qualité des contrats) ont été faits dans les régions du Pacifique, du Nord-Ouest, de l’Atlantique et du Centre. Le mandat du Comité d’examen des marchés a été précisé et on a étendu la participation aux représentants des régions et des opérations. On a finalement entrepris de peaufiner le cadre de gestion de la qualité des actifs et des politiques connexes et de revoir les activités de gestion des finances et des contrats dans les sections désignées du Dirigeant principal de l’information.
Projets majeurs de la Couronne
Nous continuons d’assurer le leadership de la gestion et de la mise en œuvre progressive des grands projets de la Couronne touchant toute la force policière en collaboration avec TPSGC. Les réalisations de 2007-2008 sont les suivantes :
Liste des grands projets de la Couronne :
Aménagement d’installations permanentes et rénovation des installations de la Division Dépôt durant l’exercice 2007-2008 :
Les projets devant se réaliser à la Division Dépôt en 2008-2009 sont les suivants :
Architecture des activités de programme
L’Architecture des activités de programme de la GRC a été simplifiée en éliminant certains paliers inférieurs et en en reconfigurant certains autres pour les placer sous des activités de niveau supérieur plus appropriées. De plus, en collaboration avec la Direction des politiques et de la planification stratégique (DPPS), on a entrepris de redéfinir les résultats stratégiques attendus de la GRC et de définir une structure qui reflèterait mieux les retombées des programmes de l’organisation et servira à décrire le rendement et à colliger de l’information sur celui-ci à compter de l’exercice 2010-2011.
Intégration des systèmes généraux
La phase I du Projet d’intégration des systèmes généraux s’est terminée durant l’exercice 2007-2008. Les quatre points à travailler pour l’intégration de la gestion des ressources avec la prestation de services de soutien aux policiers sont :
Sites contaminés
Durant l’exercice, un plan national de décontamination des sites a été entrepris. Il devrait se terminer en 2010-2011. En 2007-2008 toujours, la GRC a reçu 5 millions de dollars du fédéral pour la décontamination. À ce jour, plus de 350 sites ont été évalués et des travaux complexes de remise en état ont été effectués dans 9 sites.
Vérification interne, évaluation et services d’examen nationaux
En vertu de sa structure de gouvernance, la GRC effectue une vérification interne stratégique et professionnelle de haut calibre, procède à l’évaluation des programmes et offre des services d’examen nationaux. L’élaboration et la mise en application de politiques, de normes, d’outils et de méthodes de même que les plans annuels et à long terme de vérification et d’évaluation fondées sur les risques font également partie de son arsenal pour matérialiser les priorités du gouvernement et des forces policières.
Progrès réalisés
Vérification interne
Le secteur de la vérification interne a continué d’offrir des assurances quant aux processus de gestion des risques, de contrôle et de gouvernance, conformément aux normes internationales sur la pratique de la vérification interne et à la politique du Conseil du Trésor.
La mise en œuvre de notre plan est tributaire de la présence d’une quantité suffisante de vérificateurs internes compétents et expérimentés. Or, nous avons été confrontés à de grands défis à cet égard, car nous sommes en concurrence avec les ministères pour l’accès à un bassin de candidats de moins en moins nombreux.
Une nouvelle politique du Conseil du Trésor sur la vérification interne est entrée en vigueur le 1er avril 2006. Son application s’étendra sur des années et nécessitera l’apport de ressources supplémentaires importantes. La période de transition devra être soigneusement planifiée et les résultats devront faire l’objet d’un suivi serré. Durant l’exercice 2007-2008, nous nous sommes penchés sur les éléments suivants de la nouvelle politique :
Évaluation
En juin 2007, le Comité de vérification et d’évaluation de la GRC a approuvé la mise à jour du plan d’évaluation des risques pour la période allant d’avril 2007 à mars 2009. Cette mise à jour portait principalement sur les évaluations nécessaires pour mettre en œuvre les décisions de financement du SCT.
Tout au long de l’exercice, la Direction de l’évaluation s’est attachée à augmenter sa capacité d’évaluation à l’interne et à mettre en application le plan d’évaluation. Au 31 mars 2008, 39 % des projets d’évaluation compris dans le plan respectaient à la fois le budget et l’échéancier. La pénurie d’évaluateurs d’expérience a empêché la totale réalisation des attentes.
Étant donné qu’une nouvelle politique du Conseil du Trésor sur l’évaluation devrait entrer en vigueur en 2008-2009, la Direction de l’évaluation de la GRC devrait connaître un accroissement important de ses activités au cours des trois prochaines années. Pour faire face à la pression, la Direction a continué d’augmenter son effectif en 2007-2008 si bien qu’elle compte maintenant huit évaluateurs. Elle a en outre demandé au Sous-comité des finances de l’État-major supérieur de la GRC de lui accorder les fonds pour faire face à l’augmentation de la demande. Une somme de 450 000 $ a ainsi été réaffectée à l’exercice 2008-2009 pour augmenter l’effectif.
En 2007-2008, la Direction de l’évaluation a entrepris et mené à terme l’évaluation du tableau de bord prospectif et des services d’imagerie judiciaire. Beaucoup d’autres évaluations commencées en 2006-2007 arrivent à leur terme et devraient être déposées au Comité de vérification et d’évaluation de la GRC le 12 juin 2008 : équipes intégrées de la sécurité nationale (EISN), groupes du recrutement des sources (GRS), Programme du plein potentiel et Shiprider II. Plusieurs autres évaluations ont commencé en 2007-2008, dont celles du programme canadien des armes à feu, du programme de réserve de la GRC et du programme de protection des infrastructures critiques.
La Direction de l’évaluation continuera d’offrir à la GRC des services d’évaluation indépendants et objectifs qui sont conformes aux normes du CT en matière d’évaluation.
Services d’examen nationaux
Les Services d’examen nationaux (anciennement Examen de la gestion et Assurance de la qualité) doivent permettre d’instaurer la responsabilisation et le professionnalisme partout à la GRC. À cette fin, les Services agissent comme un centre de politiques et sont responsables de deux programmes d’assurance de la qualité de la GRC : l’étude de gestion (EG) et l’assurance de la qualité au niveau des groupes (AQNG).
La gestion intégrée des risques (GIR) fait maintenant partie du volet AQNG du système de plans de rendement annuels (PRA). La GIR est une composante du cours de révision de la gestion et sera intégrée dans le système de contrôle des rapports d’EG.
Composante du PRS depuis deux ans, l’AQNG a permis d’augmenter la fonctionnalité et la fiabilité en plus de fournir des données pour alimenter l’analyse des tendances. À l’échelle nationale, les gestionnaires de groupe peuvent utiliser le système à toutes les étapes.
Les Services d’examen nationaux sont constamment engagés dans la mise en œuvre de l’AQNG et de l’EG à la Direction générale de la GRC.
Direction des politiques et de la planification stratégique (DPPS)
Politique stratégique
Le Groupe de la politique stratégique est responsable d’une foule d’activités :
Planification stratégique et gestion du rendement
La GRC considère toujours que la planification stratégique est essentielle. De ce fait, elle continue de travailler en suivant un cycle de planification ponctué de trois examens principaux. Le premier examen, à la fin du printemps, a réaffirmé nos cinq priorités stratégiques nationales de sorte que l’organisation a pu continuer de se concentrer sur elles. Le deuxième examen fournit l’occasion d’évaluer les progrès accomplis et de redresser la barre, si nécessaire. Le troisième et dernier examen, à la fin de l’hiver, indique à l’organisation si ses orientations opérationnelles et stratégiques vont dans le bon sens.
Gestion du rendement
À l’automne de 2006, la GRC mettait en application des plans de rendement annuel ou PRA (anciennement connus sous l’appellation de Plans de rendement des détachements ou des services (PRD/PRS)) partout dans la gendarmerie, dans les détachements et les groupes opérationnels, dans le but d’appliquer des principes de gestion du rendement uniformes à tous les paliers. Au cours de la dernière année, 1192 plans ont été créés pour régler des problèmes que les collectivités que nous servons, les détachements et les groupes considèrent comme prioritaires. Durant l’exercice 2007-2008, le Groupe de gestion du rendement de la DPPS a fait porter ses efforts sur la formation et l’amélioration de l’application électronique du PRA. Au cours de la dernière année, l’accent a été mis sur la formation des cadres intermédiaires et supérieurs des divisions et sur le soutien apporté aux utilisateurs des divisions. Les améliorations fonctionnelles de l’application se sont traduites par une plus grande satisfaction des utilisateurs sur le terrain et par l’amélioration de la saisie des données. Elles ont notamment contribué à augmenter la capacité d’évaluer les risques majeurs auxquels les détachements et les groupes ont à faire face, ce qui nous permettra de mieux planifier nos activités.
Pendant l’exercice 2008-2009, nous continuerons d’améliorer la formation et le perfectionnement de l’application électronique en ce qui a trait à la gestion du rendement. Nous nous efforcerons aussi d’intégrer le processus de planification annuelle du rendement au programme de perfectionnement des cadres pour que les nouveaux gestionnaires comprennent bien le processus et continuent de l’appliquer.
Gestion intégrée des risques
La gestion intégrée des risques continue de se situer à l’avant-plan de la philosophie de gestion du rendement de la GRC. La gendarmerie suit désormais des principes d’évaluation des risques intégrés lorsqu’elle vérifie la fiabilité des groupes selon la méthode des plans de rendement annuel.
La GRC a adopté le Registre des risques en juillet 2007. Celui-ci devrait aider les gestionnaires à comprendre, recenser et surveiller les risques les plus criants qui menacent leur zone de responsabilité et les objectifs qu’ils se sont fixés. Le Registre permettra d’uniformiser la façon de comprendre ce qu’est un risque organisationnel et aidera l’organisation à mieux colliger, analyser et appliquer l’information relative au risque.
Planification des activités
En 2007-2008, la section de la planification a rédigé des politiques pour la planification des activités et la gestion du rendement à la GRC. Pour compléter le tout, la section a produit un guide pour la planification et la gestion du rendement qu’on retrouve sur l’intranet. Ce guide offre à tous les groupes un outil leur permettant d’uniformiser la fonction de planification.
Sondages de base
Les Canadiens et les Canadiennes, les clients, les partenaires et les parties intéressées ont été sondés en février 2008. Les résultats de ces sondages sont utilisés par les gestionnaires pour évaluer les progrès réalisés par rapport aux objectifs. Ils permettent aussi de repérer les points à améliorer. On les retrouve sur les sites Internet interne et externe. Pour en savoir davantage, voir www.rcmp-grc.gc.ca/surveys/index-main_f.htm.
Soutien intégré aux opérations
Suivant les recommandations du Groupe de travail sur la gouvernance et le changement culturel à la GRC, la DPPS a demandé à l’Institut de la gouvernance de « donner un avis stratégique au commissaire et à l’État-major supérieur (EMS) » sur la gouvernance. Le rapport produit porte principalement sur les responsabilités de l’EMS et de son secrétariat.
Il contient des recommandations pour augmenter l’efficacité de l’EMS, notamment l’intégration du groupe de soutien intégré aux opérations (SIO) au secrétariat, en vue de simplifier le processus organisationnel et d’augmenter l’efficacité du secrétariat. Le SIO a engagé des discussions avec les Services d’état-major et les Liaisons ministérielles (SEM&LM) en vue d’une fusion des deux entités.
Sécurité publique et lutte contre le terrorisme
L’initiative de sécurité publique et de lutte contre le terrorisme est maintenant connue sous le vocable d’Initiatives de sécurité publique depuis la décision prise par le SCT en 2007-2008.
Au cours de cet exercice, la GRC a reçu quelque 151 millions de dollars pour la sécurité publique, somme qui est gérée par un coordonnateur national de la sécurité publique. Vingt-deux initiatives de la GRC sont financées en tout ou en partie à même cet argent. Un processus de réaffectation a été entrepris pour le transfert en cours d’exercice des surplus vers des initiatives subissant des pressions, comme l’initiative EISN. Ce processus a permis à la GRC de ne reporter qu’une part minime des fonds qui lui avaient été alloués pour l’exercice 2007-2008. Le rapport annuel obligatoire sur la sécurité publique a été soumis à temps au SCT.
Les résultats d’un sondage mené auprès des gestionnaires du programme de sécurité publique font ressortir la nécessité d’harmoniser les rapports trimestriels avec le processus du Plan de Rendement annuel (PRA) actuel. En 2007-2008, on a décidé d’analyser s’il était rentable de lier les rapports de sécurité publique au système actuel de rapports PRA qu’on trouve sur le Web. Un rapport de décision obtenu au début d’avril 2008 recommandait l’ajout de la fonctionnalité à la boîte à outils de gestion du rendement lors de la mise à jour prévue en 2008-2009.
Gestion de l’information et technologie de l’information (GI/TI)
Le Programme de TI est un instrument essentiel de l’approche intégrée de maintien de l’ordre de la GRC. Les organismes canadiens d’application de la loi utilisent de nombreux réseaux et systèmes de GI/TI fournis et gérés par le Secteur du dirigeant principal de l’information (DPI).
En décembre 2007, le Groupe de travail sur la gouvernance et le changement culturel à la GRC terminait son examen et déposait des recommandations ayant des répercussions importantes sur le plan des ressources humaines (RH). Une équipe de gestion du changement a été créée depuis pour diriger et coordonner la réaction de la GRC à ces recommandations. En attendant, le Secteur des RH continuera de jouer un rôle de premier plan dans la résolution des problèmes relevés dans les domaines du perfectionnement en leadership, des charges de travail, des processus de dotation et de promotion, de la gestion du rendement des employés et des mesures de discipline. En 2007-2008, le Secteur a fait des progrès dans plusieurs domaines clés, malgré la complexité et l’ambiguïté du contexte.
Stratégie de recrutement
Le recrutement d’agents compétents découle d’obligations législatives, contractuelles, politiques et de programmes qui permettent à la force policière de respecter l’engagement qu’elle a pris d’assurer la sécurité des foyers et des collectivités. Des progrès importants ont été enregistrés dans l’appui aux efforts des bureaux de recrutement régionaux pour attirer plus de candidats de groupes culturels variés et améliorer la rapidité et la réactivité du processus de sélection. Bien que les fruits des investissements et des efforts proactifs de recrutement consentis au cours des années passées se fassent déjà sentir, ils arriveront à leur pleine maturité d’ici deux à quatre ans seulement. Voici la liste des principales réalisations à ce jour :
Planification de la relève
Le Secteur des RH reconnaît l’importance d’améliorer constamment ses programmes de perfectionnement en leadership et ses processus de planification de la relève pour assurer un leadership constant et efficace compte tenu de l’arrivée en force de nouveaux membres et des nombreux départs à la retraite. Des progrès ont été réalisés, mais il reste beaucoup à faire. Le succès de la planification de la relève dépend de plusieurs facteurs, dont l’intégration des systèmes et des processus d’information pour recueillir et échanger les bons renseignements, de même que des processus de planification de la main-d’œuvre exigeant que tous les cadres hiérarchiques évaluent leurs besoins futurs en main-d’œuvre. Les lacunes sont en voie d’être comblées. Dans ce contexte, des améliorations concrètes ont été apportées en 2007-2008 :
Valorisation et fidélisation des employés de la GRC
Le Secteur des RH reconnaît l’importance de fidéliser les employés pour augmenter la productivité et a pris des mesures pour faire mieux comprendre la valeur d’un investissement dans le bien-être. Voici quelques-unes des réalisations de 2007-2008 dans le domaine de la valorisation et de la fidélisation des employés :
Santé et sécurité au travail
Le rôle des RH consiste en grande partie à s’assurer que le personnel est en santé et à faire en sorte que les membres réguliers et les agents spéciaux soient aptes au travail. La Sous-direction de la santé et de la sécurité au travail a lancé quelques initiatives ayant une incidence directe sur la main-d’œuvre :
Révision de la politique sur les droits et prestations de soins de santé en vue d’implanter un nouveau modèle de soins de santé au travail. Celui-ci comporte trois niveaux de soins (de base, complémentaire et au travail) et favorise une méthode plus systématique et une plus grande responsabilité en matière de décisions touchant les soins de san.
Le Centre des armes à feu Canada (CAFC) fait maintenant partie intégrante des Services nationaux de police (SNP) de la GRC. Sous la gouverne de la GRC, le CAFC a renforcé son appui direct à tous les organismes canadiens d’application de la loi, de même qu’à différents organismes internationaux, en fournissant des renseignements et de l’expertise en matière d’enregistrement des armes à feu et de délivrance de permis aux particuliers et aux entreprises. En sa qualité de corps policier national, la GRC continuera de veiller à la bonne application de la Loi sur les armes à feu et de la partie III du Code criminel.
La période de déclaration de 2007-2008 a été elle aussi marquée par des changements et des adaptations pour le CAFC. Depuis son transfert à la GRC en 2006, le Centre a connu un nombre important de changements d’ordre organisationnel et opérationnel. Même si ces changements ont permis au Programme de profiter d’une meilleure synergie, ils ont également présenté des défis tout au long de l’année. En plus des défis posés par son transfert, le CAFC a relogé le personnel de son administration centrale. Tout au long de ces ajustements, le CAFC a continué d’offrir à ses clients un service de qualité qu’il a rarement interrompu. Le Centre a mené à bien 76 des 84 initiatives présentées dans son plan de transition et est en voie de réaliser les 8 dernières conformément à son échéancier.
Pour en savoir davantage sur le Centre des armes à feu Canada, voir www.cfc-cafc.gc.ca/default_f.asp.
En 2007-2008, le directeur général du CAFC était responsable devant le sous-commissaire des Services nationaux de police. L’administration centrale du CAFC et le Registre canadien des armes à feu se trouvent dans la région de la capitale nationale. À l’échelle régionale, on retrouve des bureaux du contrôleur des armes à feu (CAF) dans chaque province; cinq d’entre eux sont administrés par des CAF nommés par le gouvernement fédéral, les cinq autres sont administrés par des CAF nommés par le gouvernement provincial concerné.
Dépenses prévues
|
Total des autorisations
|
Dépenses réelles
|
70,4 $
|
74,7 $
|
62,3 $ * |
Prévu
|
Réel
|
Écart
|
318 | 284 |
34 |
Note : * Est exclu un montant de 0,7 M$ de « Remboursements de montants portés aux recettes d’exercices antérieurs », qui figure dans les comptes publics de 2006-2007 du CAFC à titre de modification à l’autorisation du budget principal des dépenses de 74,7 M$ et au total des dépenses.Results and Performance Framework
Résultats et cadre de rendement
Objectif stratégique | |
Réduction des risques posés par la présence d’armes à feu au Canada et à l’étranger. | |
Résultats visés et indicateurs | |
Résultats attendus
|
Indicateurs de rendement
|
Accès réduit aux armes à feu pour les personnes qui constituent une menace à la sécurité publique | Révocations et refus de permis (particuliers et entreprises) et motifs invoqués |
Information utile pour le maintien de l’ordre et l’application de la loi | Demandes de renseignements au RCAFED et affidavits produits |
Utilisation et entreposage sécuritaires des armes à feu | Participation aux formations sur la sécurité |
Une compréhension et une connaissance améliorées de la part des clients, des communautés et du grand public au sujet des exigences du Programme | Taux de renouvellement des permis; nouveaux clients; cessions entre particuliers |
Activités et extrants | |
Enregistrement, permis, infrastructure de soutien : administration efficiente et efficace des activités d’enregistrement, de délivrance de permis et des activités non liées à l’enregistrement | Intégration des politiques, des règlements, des communications et du portefeuille : cadre législatif et stratégique efficace pour appuyer le Programme canadien des armes à feu |
Activités
|
Extrants
|
Activités
|
Extrants
|
La Loi est appliquée. |
|
La conformité du Programme est favorisée par des activités de sensibilisation du public. |
|
Des processus simplifiés ainsi que des services efficaces et axés sur les clients ont été mis en place. |
|
Les politiques et les programmes ont été améliorés grâce à des processus d’élaboration des politiques plus efficaces et mieux documentés. |
|
Le contrôle frontalier des armes à feu bénéficie de procédures de surveillance efficaces. |
|
Le Programme canadien des armes à feu est intégré à l’approche nationale pour la sécurité des foyers et des collectivités. |
|
Aux fins de ce rapport et par souci de conformité avec l’AAP, l’objectif stratégique du CAFC – Réduction des risques posés par la présence d’armes à feu au Canada et à l’étranger – doit être considéré comme son résultat stratégique.
Les activités de programme du CAFC sont les suivantes :
La liste des résultats prévus est faite d’un point de vue organisationnel, mais les résultats seront communiqués par activité de programme. Les activités présentées sous chaque activité de programme doivent être considérées comme des sous-activités.
Recommandations du Bureau du vérificateur général
Des mesures ont été prises et, au besoin, des initiatives ont été mises en place pour chacune des douze recommandations du rapport déposé en mai 2006 par le Bureau du vérificateur général du Canada. Quatre recommandations ont été mises en œuvre; le CAFC assure un suivi trimestriel des points en suspens. Pour en savoir davantage, voir:
www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_oag_200605_04_f_14961.html
Optimisation des avantages en matière de sécurité publique
Le CAFC a contribué à la sécurité publique en administrant les permis délivrés aux propriétaires et aux utilisateurs d’armes à feu ainsi que l’enregistrement des armes à feu. La sécurité publique a été renforcée par l’institution d’une formation obligatoire sur le maniement sécuritaire des armes à feu pour toute personne faisant une première demande de permis ainsi que par le refus des demandes de permis et la révocation des permis de personnes considérées comme une menace à la sécurité publique.
Promotion continue du respect de la loi
Le CAFC a encouragé le respect de la loi en fournissant de l’information utile aux services de police et aux organismes d’application de la loi, en encourageant le renouvellement des permis d’armes à feu et en offrant des renseignements au sujet de la Loi sur les armes à feu aux agences publiques, aux propriétaires et aux utilisateurs d’armes à feu ainsi qu’au grand public.
Mobilisation du public, des partenaires et des autres milieux
En 2007-2008, le directeur général du CAFC a mené une initiative stratégique de prise de contact, prononçant lui-même des allocutions à différents cadres de la police et du gouvernement. Le CAFC a également cherché à connaître les impressions de ses partenaires au moyen de l’enquête principale de la GRC. De plus, le CAFC a administré un programme de sensibilisation auprès des communautés autochtones.
En 2007-2008, le CAFC a effectué un examen de l’efficience pour régler des problèmes de service à la clientèle, notamment des dossiers d’enregistrement en souffrance. L’information sur le rendement du traitement des demandes de permis et d’enregistrement est présentée dans le tableau « Frais d’utilisation ». Pour de plus amples informations sur les programmes mentionnés ci-dessus, voyez: www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/estimf.asp
Amélioration de l’efficacité des activités internes
L’intégration du CAFC à la GRC a permis de réaliser des économies d’échelle à moyen et à long terme par la fusion de services généraux comme ceux des finances, des ressources humaines, des communications et de l’informatique. De façon générale, la plupart des gains d’efficience possibles pour le Programme ont été réalisés lors de l’intégration du CAFC à la GRC. Le budget du CAFC a diminué de 13 millions de dollars depuis 2006.
Rapport au Parlement et au public et intégration du Cadre de responsabilisation de gestion
Le rapport du CAFC a été entièrement intégré dans les rapports au Parlement de la GRC, notamment le Rapport ministériel sur le rendement, le Rapport sur les plans et les priorités et le Budget principal des dépenses.
Enregistrement, permis, infrastructure de soutien : administration efficiente et efficace des activités d’enregistrement, de délivrance de permis et des activités non liées à l’enregistrement
Ressources financières
Dépenses prévues
(en millions de dollars) |
Autorisations
|
Dépenses réelles
|
66,5
|
70,3
|
49,9* |
Prévu
|
Réel
|
Écart
|
297,4 | 227 |
70,4 |
* Note : Est exclu un montant de 0,7 M$ de « Remboursements de montants portés aux recettes d’exercices antérieurs » qui figure dans les comptes publics de 2006-2007 du CAFC à titre de modification à l’autorisation du budget principal des dépenses de 74,7 M$ et au total des dépenses.
Au Canada, pour posséder ou acquérir des armes à feu et des munitions, les particuliers de plus de 18 ans doivent être titulaires d’un permis de possession et d’acquisition (PPA) valide. Au Canada, il existe deux autres types de permis relatifs à la possession d’armes à feu pour les particuliers :
Au 31 mars 2008, on comptait 1 863 356 particuliers détenteurs de permis valides.
Tableau 1 : Permis valides au 31 mars 2008
Province/Territoire
|
PPS
|
PPA
|
Mineur
|
Total
|
Alberta |
98 579
|
111 966
|
779
|
211 324
|
Colombie-Britannique |
111 179
|
99 855
|
187
|
211 221
|
Manitoba |
43 104
|
39 404
|
214
|
82 722
|
Nouveau-Brunswick |
57 519
|
21 975
|
97
|
79 591
|
Terre-Neuve et Labrador |
36 083
|
34 222
|
148
|
70 453
|
Nouvelle-Écosse |
56 272
|
23 427
|
1 091
|
80 790
|
Territoires du Nord-Ouest |
1 303
|
3 856
|
31
|
5 190
|
Nunavut |
161
|
2 536
|
1
|
2 698
|
Ontario |
264 239
|
250 413
|
4 010
|
518 662
|
Île-du-Prince-Édouard |
4 933
|
2 285
|
2
|
7 220
|
Québec |
238 471
|
255 543
|
37
|
494 051
|
Saskatchewan |
49 007
|
44 593
|
114
|
93 714
|
Yukon |
1 852
|
3 817
|
51
|
5 720
|
Total |
962 702
|
893 892
|
6 762
|
1 863 356
|
Source des données : SCIRAF
Tableau 2 : Nombre de permis d’armes à feu délivrés en 2007-2008
Type de permis
|
Permis délivrés en 2007-2008
|
Permis de possession et d’acquisition
|
247 231
|
Permis de possession
|
139 609
|
Permis de mineur
|
3 348
|
Total des permis délivrés à des particuliers
|
390 188
|
Total des permis délivrés à des entreprises
|
402
|
Total des permis délivrés en 2007-2008
|
390 590
|
Source des données : SCIRAF
Comme le démontre le tableau 2, au cours de l’exercice 2007-2008, le CAFC a délivré 390 188 nouveaux permis d’armes à feu aux particuliers et 402 aux entreprises, pour un total de 390 590 permis.
Permis aux entreprises et inspections
Toutes les entreprises et organisations qui fabriquent, vendent, possèdent, manient, exposent ou entreposent des armes à feu ou des munitions doivent détenir un permis d’armes à feu pour entreprise valide. En outre, tous leurs employés qui doivent manier des armes à feu au travail doivent détenir un permis d’armes à feu valide. Toutes les armes à feu qu’une entreprise garde en stock doivent avoir été vérifiées par un contrôleur autorisé et être enregistrées. Les entreprises doivent se soumettre aux inspections régulières d’un contrôleur des armes à feu, afin que ce dernier s’assure qu’elles entreposent leurs armes à feu et mènent leurs activités de manière sécuritaire et conforme à la loi.
La Loi sur les armes à feu et ses Règlements présentent les normes de sécurité permettant aux clubs et aux champs de tir d’assurer la sécurité de leurs clients et du grand public. Ces clubs et ces champs de tir sont soumis à des inspections par les contrôleurs des armes à feu.
Résultat attendu : Utilisation et entreposage sécuritaires des armes à feu
La formation sur le maniement des armes à feu permet de s’assurer que les utilisateurs et les propriétaires d’armes à feu apprennent à utiliser, à manier et à entreposer les armes à feu de façon sécuritaire. Étant donné que tous les détenteurs de permis doivent réussir un cours de maniement d’armes à feu, le CAFC considère que le résultat attendu a été obtenu.
Formation sur le maniement sécuritaire des armes à feu
Élément essentiel du Programme canadien des armes à feu, l’éducation relative aux armes à feu permet de s’assurer que les utilisateurs ont reçu une formation de base sur le maniement sécuritaire des armes à feu. Pour obtenir un permis d’armes à feu, tout demandeur doit avoir satisfait aux exigences du Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu (CCSMAF) ou détenir une autre certification reconnue. Le cours veille à ce que tous les utilisateurs soient conscients de leurs responsabilités en ce qui concerne le maniement, le transport et l’entreposage sécuritaire d’armes à feu. Au cours de l’exercice 2007-2008, 84 918 personnes ont suivi le CCSMAF (70 293) ou le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu à autorisation restreinte (CCSMAFAR, 14 625). Remarque : le CCSMAF est un préalable au CCSMAFAR. Le tableau 3 fait état du nombre de personnes qui ont suivi ces cours au cours des six dernières années.
Tableau 3 : Nombre de personnes ayant suivi des cours sur le maniement d’armes à feu
Note : Les données sont établies par année civile; le tableau ne présente pas les données pour le Québec, sauf celles de l’année 2007.
Résultat attendu : Compréhension et connaissance approfondies des exigences du Programme par les clients, les communautés et les Canadiens
Le respect de la Loi sur les armes à feu signifie notamment que les détenteurs d’armes à feu doivent posséder des permis d’armes à feu et des certificats d’enregistrement valides, ce qui vient appuyer les efforts déployés sur le terrain en vue de l’application de la loi et de l’utilisation sécuritaire des armes à feu. Le CAFC estime que ce résultat est pratiquement obtenu.
Renouvellement des permis de particuliers
La période de validité du permis d’armes à feu d’un particulier est de cinq ans, après quoi celui-ci doit présenter une demande de renouvellement. Le CAFC a pris des mesures pour rationaliser le processus de renouvellement. Pour favoriser la conformité aux règles, des demandes de renouvellement partiellement remplies sont envoyées aux clients 90 jours avant la date d’expiration du permis. En 2007-2008, 386 270 permis de particuliers (PPS et PPA) devaient être renouvelés. Le taux de renouvellement était d’environ 71 % en 2007-2008. Les raisons expliquant le non-renouvellement comprenaient le fait de ne plus être en possession d’une arme, le décès, l’impossibilité de livrer l’avis de renouvellement et la non-conformité aux règles.
Résultat attendu : Accès restreint aux armes à feu pour les personnes qui constituent une menace à la sécurité publique
En révoquant et en refusant des permis, le CAFC restreint l’accès aux armes à feu pour les personnes qui constituent une menace à la sécurité publique. Le CAFC est d’avis que ce résultat attendu a été obtenu.
Tableau 4 : Nombre de permis renouvelés par des particuliers en 2007-2008
Source des données : SCIRAF
Refus et révocations de permis
Avant de délivrer un permis d’armes à feu à un particulier, on procède à diverses vérifications sur ses antécédents. Ces vérifications sont effectuées à l’occasion de la première demande afin de déceler d’éventuels risques pour la sécurité publique. L’admissibilité des détenteurs fait également l’objet d’une vérification continue pendant toute la durée du permis, afin de déceler tout risque pour la sécurité publique.
En 2007-2008, 465 demandes de permis ont été refusées et 1756 permis ont été révoqués.
Tableau 5 : Nombre de permis refusés et de révocations de permis
Exercice
|
Nombre de demandes refusées | Nombre de permis révoqués |
2004-2005
|
435
|
2 299
|
2005-2006
|
365
|
2 197
|
2006-2007
|
432
|
1 978
|
2007-2008
|
465
|
1 756
|
Source des données : SCIRAF
En vertu de la Loi sur les armes à feu, un contrôleur des armes à feu (CAF) est autorisé à refuser une demande de permis ou à révoquer un permis d’armes à feu. Les raisons les plus fréquentes de refus ou de révocation de permis sont les suivantes : interdiction ou période probatoire imposée par un tribunal, danger potentiel pour les autres et danger potentiel pour soi-même.
Interdiction de posséder une arme à feu
La Loi sur les armes à feu exige des tribunaux qu’ils informent le CAF de toute ordonnance d’interdiction visant les armes à feu. Pour chaque demandeur de permis de port d’arme, on procède à un examen attentif des ordonnances d’interdiction et de probation, et si cet examen révèle qu’une telle ordonnance vise le candidat, le permis lui est refusé. On fait alors parvenir au candidat un avis où figurent les détails de l’ordonnance de la cour. Si la personne visée par une ordonnance est déjà titulaire d’un permis, elle doit le rendre et se départir de ses armes à feu. Le CAF révoquera également le permis d’un particulier si un avis est émis à cet effet par un tribunal. De plus, le directeur de l’enregistrement des armes à feu révoquera les certificats d’enregistrement des particuliers, indiquera à ces derniers comment se départir de leurs armes à feu et rejettera leurs demandes d’enregistrement en cours de traitement. Les ordonnances d’interdiction et de probation relativement aux armes à feu sont saisies dans la base de données du Centre d’information de la police canadienne (CIPC), où elles serviront à la vérification des antécédents et à la vérification continue de l’admissibilité. En 2007, environ 208 581 particuliers étaient visés par une interdiction de posséder une arme à feu.
Le CAFC se fonde également sur les renseignements obtenus de tribunaux fédéraux, provinciaux et municipaux afin de déterminer si un individu peut représenter un risque pour la sécurité publique. En général, les ordonnances de ces tribunaux sont de nature civile. La mise en correspondance de ces ordonnances amène le contrôleur des armes à feu à mener une enquête, laquelle peut entraîner la révocation d’un permis ou la modification des conditions rattachées à un permis.
Tableau 6 : Particuliers visés par une interdiction de posséder une arme à feu
Notes : Les données sont disponibles par année civile seulement. Depuis 2006, c’est le système du CIPC qui fournit les données statistiques sur les particuliers visés par une interdiction de posséder une arme à feu; avant, c’était le SCIRAF qui les fournissait. Les écarts entre les deux banques de données s’expliquent par le fait que le CIPC se base sur les interdictions obligatoires imposées par un tribunal, tandis que le SCIRAF reflétait le nombre de dossiers de particuliers saisis par les CAF dans le SCIRAF. L’augmentation est également attribuable à l’interdiction obligatoire attachée à certaines accusations et déclarations de culpabilité pour infraction en matière de drogues.
L’enregistrement des armes à feu permet de relier chaque arme à feu à son propriétaire légitime. Le classement des renseignements sur les armes à feu aide la police et d’autres agents de sécurité publique à chercher rapidement le dernier propriétaire légitime d’une arme à feu, ce qui permet de retrouver les armes à feu perdues ou volées et de les restituer à leur propriétaire légitime.
Au 31 mars 2008, le nombre total d’armes à feu enregistrées au Canada au nom de particuliers et d’entreprises atteignait 7 235 699 (tableau 7).
Tableau 7 : Nombre d’armes à feu enregistrées pour chaque classe
En date du
|
Armes à feu sans restriction | Armes à feu à autorisation restreinte | Armes prohibées | Total |
31 mars 2006 | 6 454 316 | 406 319 | 225 038 | 7 085 673 |
31 mars 2007 | 6 499 428 | 430 610 | 226 540 | 7 156 578 |
31 mars 2008 | 6 549 670 | 457 414 | 228 615 | 7 235 699 |
Source des données : SCIRAF
Tableau 8 : Nombre d’armes à feu enregistrées, réparties par classe et par province ou territoire, au 31 mars 2008
Province/Territoire
|
Armes à feu sans restriction | Armes à feu à autorisation restreinte | Armes prohibées | Total |
Alberta |
780 027
|
74 390
|
24 717
|
879 134
|
Colombie-Britannique |
752 661
|
80 872
|
30 985
|
864 518
|
Manitoba |
315 298
|
15 574
|
6 602
|
337 474
|
Nouveau-Brunswick |
261 427
|
11 123
|
5 706
|
278 256
|
Terre-Neuve et Labrador |
180 048
|
3 971
|
1 618
|
185 637
|
Nouvelle-Écosse |
283 567
|
15 006
|
7 808
|
306 381
|
Territoires du Nord-Ouest |
17 478
|
1 064
|
352
|
18 894
|
Nunavut |
9 460
|
153
|
40
|
9 653
|
Ontario |
1 992 725
|
171 558
|
90 328
|
2 254 611
|
Île-du-Prince-Édouard |
21 396
|
1 538
|
806
|
23 740
|
Québec |
1 527 316
|
58 112
|
49 944
|
1 635 372
|
Saskatchewan |
365 599
|
22 222
|
9 162
|
396 983
|
Yukon |
20 046
|
1 447
|
431
|
21 924
|
Autre
|
22 622
|
384
|
116
|
23 122
|
Total
|
6 549 670
|
457 414
|
228 615
|
7 235 699
|
Source des données : SCIRAF
L’un des principaux objectifs stratégiques de la législation canadienne sur les armes à feu est la lutte contre le trafic et la contrebande illicites d’armes à feu. La Loi sur les armes à feu prévoit des normes de contrôle strictes en matière d’importation et d’exportation d’armes à feu. Le Code criminel prévoit des infractions distinctes de contrebande et de trafic d’armes à feu. Le CAFC a appuyé certaines mesures internationales qui cadrent avec l’objectif législatif du Canada en matière de contrôle de l’importation, de l’exportation et du transit d’armes à feu.
Le CAFC collabore étroitement avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pour assurer le respect de la Loi sur les armes à feu. L’ASFC cherche à établir un programme d’application tout en maintenant la qualité de ses services frontaliers. Les non-résidents sont autorisés à importer des armes à feu à condition de produire une déclaration d’armes à feu valide pour une durée de 60 jours. Toute déclaration d’armes à feu est contrôlée par les douaniers aux postes frontaliers. Par ailleurs, l’ASFC saisit les armes à feu non déclarées aux postes frontaliers. Le tableau 9 montre le nombre d’armes à feu saisies aux frontières, par classe, au cours de l’année 2007.
Tableau 9 : Armes à feu saisies par l’ASFC en 2007 (par classe)
Classe
|
Nombre d’armes à feu saisies
|
Sans restriction
|
148
|
À autorisation restreinte
|
180
|
Prohibées
|
334
|
Nombre total d’armes à feu
saisies aux frontières |
662
|
Note : Les données de l’ASFC sont disponibles par année civile seulement.
Intégration des politiques, des règlements, des communications et du portefeuille : Cadre législatif et stratégique efficace pour appuyer le Programme des armes à feu
Dépenses prévues
(en millions de dollars) |
Autorisations
|
Dépenses réelles
|
3,9
|
4,4
|
12,4* |
Planned
|
Actual
|
Difference
|
20,6 | 57,0 |
(36,4) |
Note : * Est exclu un montant de 0,7 M$ de « Remboursements de montants portés aux recettes d’exercices antérieurs » qui figure dans les comptes publics de 2006-2007 du CAFC à titre de modification à l’autorisation du budget principal des dépenses de 74,7 M$ et au total des dépenses.
L’engagement stratégique concernant l’application de la loi et l’amélioration continue de la qualité des données du Système canadien d’information relativement aux armes à feu (SCIRAF) sont les premières mesures visant la conformité à la loi. Cet engagement stratégique a été mené par le directeur général du CAFC, qui a lui-même réalisé plus de 20 présentations auprès de cadres de la police et du gouvernement un peu partout au pays; conséquences de ces démarches, le CAFC jouit d’une plus vaste reconnaissance et l’utilisation du RCAFED a grimpé de 50 % depuis janvier 2007. Des initiatives de communication ont été réalisées tout au long de l’année pour tenir les clients et le public informés au sujet de la loi et du programme. En plus de l’initiative participative stratégique, les initiatives de communication (dépliants, envois postaux, manuels, etc.) ont joué un rôle déterminant dans le respect de cette priorité.
En plus de l’engagement stratégique des partenaires, le CAFC a ajouté une section le concernant dans l’enquête principale de la GRC, qui est envoyée aux partenaires et aux intervenants. Cela a eu pour effet d’augmenter la participation et la visibilité du programme. Les résultats de l’enquête seront analysés pour appuyer les initiatives à venir au cours de l’année prochaine.
Résultat attendu : Information utile pour le maintien de l’ordre et l’application de la loi
Le CAFC fournit de l’information utile pour le maintien de l’ordre et l’application de la loi, et ce, de deux façons : d’une part, en offrant aux services de police un accès au Registre canadien des armes à feu en direct (RCAFED), et, d’autre part, en préparant des affidavits pour le milieu policier et les procureurs de la Couronne. Le CAFC estime que cet objectif est atteint.
Soutien au système juridique
Le RCAFED est une composante du SCIRAF. Par le truchement du CIPC, il fournit des renseignements utiles aux policiers canadiens appelés à répondre à une demande de service ou à mener une enquête. Comme il s’agit d’une application de recherche, les policiers peuvent y chercher le numéro de série ou de certificat d’enregistrement d’une arme à feu ou encore le nom, l’adresse ou le numéro de permis d’un particulier. Le RCAFED fournit à la police un accès immédiat à l’information nécessaire à ses enquêtes et à ses activités opérationnelles. Un soutien permanent et personnalisé est offert aux organismes d’application de la loi. Le tableau 10 à la prochaine page montre l’accroissement des consultations du RCAFED.
Tableau 10 : Consultations du Registre canadien des armes à feu en direct
Source des données : SCIRAF
Demandes d’affidavits
Le CAFC aide les services de police et les avocats de la Couronne en préparant des affidavits qui authentifient les renseignements relatifs à la délivrance de permis ou à l’enregistrement et se rapportant à des particuliers ou à des armes à feu. D’ordinaire, les affidavits visent à identifier les armes à feu qu’un particulier a fait enregistrer ou à déterminer si une arme à feu donnée est enregistrée ou non. Cette authentification repose sur des données mises à jour et contrôlées par les contrôleurs des armes à feu et le directeur de l’enregistrement. En 2007, 3 557 affidavits ont été préparés. Comme la montre le tableau 11, le nombre d’affidavits produits à des fins de poursuites judiciaires s’est accru au cours des cinq dernières années.
En soutien aux services de police, le CAFC exploite une ligne sans frais (1-800) qui permet aux organismes d’application de la loi d’obtenir des informations sur les armes à feu et les permis. De plus, il fournit, de façon ponctuelle, à l’ensemble des organismes canadiens d’application de la loi des renseignements statistiques et juridiques sur les armes à feu légales et illégales.
Tableau 11 : Nombre d’affidavits produits (par le Registre canadien des armes à feu seulement)
Note : Les données sont disponibles par année civile seulement.
Source des données : Registre canadien des armes à feu
Sensibilisation des Autochtones
Le gouvernement du Canada contribue directement à la sécurité des communautés autochtones en offrant des cours de sécurité dans le maniement des armes à feu. Ces cours sont adaptés aux réalités culturelles et aux contextes locaux particuliers, mais présentent le même contenu et respectent les mêmes normes d’évaluation que le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu.
Le tableau suivant présente les dépenses prévues pour le Programme des armes à feu Canada.
Tableau 1 : Comparaison des dépenses prévues et des dépenses réelles
Activité de programme ($ millions) |
2005-2006 Dépenses réelles |
2006-2007 Dépenses réelles |
2007-2008 | |||
Budget principal des dépenses | Dépenses prévues | Autorisations totales | Total des dépenses réelles | |||
Enregistrement, permis, infrastructure de soutien |
-
|
-
|
66.5
|
66.5
|
68.9
|
49.9
|
Intégration des politiques, des règlements, des communications et du portefeuille |
-
|
-
|
3.9
|
3.9
|
5.8
|
12.4
|
Total |
68.5
|
76.6
|
70.4
|
70.4
|
74.7
|
62.3
|
Moins : Revenus non disponibles |
(21.9)
|
(7.8)
|
s.o.
|
(4.3)
|
s.o.
|
(7.1)
|
Plus : Coût des services reçus sans frais |
3.6
|
4.2
|
s.o.
|
4.2
|
s.o.
|
3.4
|
Total des dépenses |
46.6 |
73.0 |
70.4 |
70.3 |
70.3 |
58.6 |
Équivalents temps plein |
371
|
357
|
342
|
318
|
361
|
284
|
Note :* Est exclu un montant de 0,7 M$ de « Remboursements de montants portés aux recettes d’exercices antérieurs » qui figure dans les comptes publics de 2006-2007 du CAFC à titre de modification à l’autorisation du budget principal des dépenses de 74,7 M$ et au total des dépenses.
Tableau 2 : Éléments du CAFC compris dans les postes votés et le budget principal des dépenses de la GRC
Poste voté ou poste législatif |
Libellé pour le poste voté ou le poste législatif
|
2007-2008 (en millions de dollars) | |||
Budget principal des dépenses
|
Dépenses prévues
|
Autorisations totales
|
Dépenses réelles
|
||
45 | Dépenses de fonctionnement – activités non liées à l’enregistrement | 43 ,1 | 43 ,1 | 45 ,8 | 36 ,4 |
45 | Dépenses de fonctionnement – activités liées à l’enregistrement | 10 ,7 | 10 ,7 | 10 ,7 | 9 ,1 |
50 | Capital | 0 ,0 | 0 ,0 | 0 ,0 | 0 ,7 |
55 | Contributions | 12 ,7 | 12 ,7 | 14 ,1 | 12 ,7 |
(S) | Contributions au régime d’avantages sociaux des employés | 3 ,9 | 3 ,9 | 4 ,1 | 3 ,4 |
(S) | Remboursements de montants portés aux recettes d’exercices antérieurs |
0 ,0 | 0 ,0 | 0 ,7 | 0 ,7 |
Total | 70 ,4 | 70 ,4 | 75 ,4 | 63 ,0 |
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R. Graham Muir – Commissaire-adjoint
Directeur général par intérim de la direction des
politiques et de la planification stratégique
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1200, promenade Vanier, Ottawa (Ontario) K1A 0R2
Téléphone : (613) 993-1294
Télécopieur : (613) 993-4453
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