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La D�fense a su s’acquitter avec succ�s de sa mission en assurant la d�fense du Canada et des int�r�ts et des valeurs des Canadiens en plus de contribuer � la paix et � la s�curit� au pays et � l’�tranger. Apr�s avoir travers� une ann�e marqu�e par les op�rations complexes et les incertitudes sur le plan mondial, la D�fense a continu� de maintenir et de mettre sur pied des forces int�gr�es, pertinentes, souples, efficaces et aptes au combat. Les Canadiens sont toujours confiants que la D�fense prend les mesures n�cessaires pour demeurer pertinente et qu’elle poss�de une capacit� cr�dible et efficace lui permettant de respecter ses engagements en mati�re de d�fense et de s�curit�.
Voici les principales r�alisations de la D�fense dans le cadre de l’activit� de programme � Mettre sur pied et maintenir en puissance des forces int�gr�es pertinentes, souples, efficaces et aptes au combat � au cours de l’ann�e financi�re 2007‑2008.
Pour assurer le succ�s � long terme des op�rations des FC, il faut comprendre le futur contexte de s�curit� et les conditions dans lesquelles les militaires devront mener leurs op�rations – tant au pays, � l’appui des besoins nationaux, qu’� l’�tranger, � l’appui des op�rations internationales.
La D�fense a adopt� la planification ax�e sur les capacit�s et la gestion des capacit�s, deux processus qui constituent les meilleurs moyens d’accro�tre la coh�rence � long terme des efforts de d�veloppement des forces. Au minist�re de la D�fense nationale, les �quipes multidisciplinaires ont poursuivi leur analyse du futur contexte de s�curit� tandis que d’autres ont effectu� des �tudes et entrepris les travaux complexes qui consistent � d�crire les concepts d’op�ration que les FC sont les plus susceptibles d’utiliser au cours des vingt prochaines ann�es.
De plus, au cours de l’ann�e financi�re 2007‑2008, le Commandement du Soutien op�rationnel des Forces canadiennes (COMSOCAN) s’est inspir� de recherches effectu�es ant�rieurement pour lancer un examen des avantages et des inconv�nients qu’entra�ne l’�tablissement de centres permanents de distribution du soutien op�rationnel dans divers endroits cl�s du globe qui permettraient aux FC d’�largir leur port�e strat�gique. Un premier rapport d’�tude a �t� compl�t� en juin 2008 et fait actuellement l’objet d’un examen. On a �galement entrepris l’examen de la soutenabilit� des groupes professionnels militaires du soutien op�rationnel affect�s � la Force op�rationnelle en Afghanistan.
Bien que le rythme op�rationnel soit demeur� �lev� l’an dernier et que les op�rations soient demeur�es ax�es sur l’Afghanistan et sur le Canada, la transformation des FC s’est poursuivie comme pr�vu. L’objectif vis� par les FC dans le cadre de leur transformation, c’est-�-dire s�parer les aspects strat�gique et op�rationnel du quartier g�n�ral et du commandement, a �t� atteint. La MDN a ainsi pu am�liorer sa capacit� de respecter ses engagements en mati�re de d�fense et de s�curit�. De plus, on a introduit de nouvelles capacit�s et annonc� la cr�ation de nouvelles unit�s comme l'Escadre exp�ditionnaire de la Force a�rienne, � Bagotville.
Les Canadiens ont continu� de d�montrer qu’ils appr�cient et respectent les efforts d�ploy�s par les FC au pays et � l’�tranger et d’exprimer la confiance qu’ils �prouvent � l’�gard de la capacit� des FC de prot�ger les int�r�ts du Canada et des Canadiens.
2007-2008 | |||
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(en milliers de dollars) |
D�penses pr�vues |
Total des autorisations1 |
D�penses r�elles |
D�penses du Minist�re |
14 611 027 |
15 355 776 |
13 574 751 |
D�penses d’immobilisations |
3 685 877 |
3 719 441 |
2 814 708 |
Nota : La colonne consacr�e au total des autorisations s’applique � la ventilation des cr�dits approuv�s au Minist�re dans les cat�gories de l’AAP vis�es par le rapport. Elle ne repr�sente pas les autorisations vot�es approuv�es par le Parlement.
La D�fense a continu� d’assurer la s�curit� maritime au pays et � l’�tranger en plus de promouvoir et de d�fendre les int�r�ts du Canada sur la sc�ne internationale en faisant la projection de l’influence et de la puissance du pays en mer. La Force maritime a continu� de fournir les capacit�s et de s’acquitter des missions et des t�ches.
La Force maritime a r�alis� d’importants progr�s dans le cadre de l’approche pangouvernementale adopt�e � l’�gard des op�rations men�es au pays. Citons particuli�rement ses contributions � l’Op Nanook et sa participation constante au d�veloppement des Centres des op�rations de s�curit� maritime. De plus, les Forces maritimes du Pacifique (FMAR (P)) ont coordonn� l’Op Pontoon, la plus importante initiative de planification d’urgence nationale depuis le d�but de la transformation des FC. Elles ont ainsi pu acqu�rir une exp�rience qu’elles ont d�j� pu mettre � profit dans la mise sur pied de la Force op�rationnelle Jeux en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2010.
Dans le cadre de ces d�ploiements et activit�s, les deux flottes ont accompli un travail extraordinaire, veillant � doter leurs membres des comp�tences et de l’exp�rience n�cessaires pour s’acquitter des t�ches complexes qui incombent aux forces maritimes en mer, pendant des exercices tels que Noble Mariner, qui s’est d�roul� dans la mer de Norv�ge et Trident, dans les eaux du Pacifique entourant le Canada, ainsi que l’Op Nanook dans le Grand Nord canadien.
La D�fense a mis sur pied des forces terrestres multifonctionnelles et aptes au combat qui ont atteint les objectifs du Canada en mati�re de d�fense, ont contr� les menaces conventionnelles et asym�triques au Canada et � l’�tranger en plus de demeurer une des principales forces contribuant aux op�rations de l’OTAN en Afghanistan.
Au cours de l’ann�e 2007-2008, le Commandement de la Force terrestre (CFT) a fourni en moyenne 2 300 soldats � chaque rotation de la mission de la Force op�rationnelle interarm�es en Afghanistan (FOI-AFG). Il a jou� un r�le crucial sur la sc�ne internationale en assurant la direction de la Force op�rationnelle interarm�es de l’OTAN dans le sud de l’Afghanistan dans le cadre d’une mission autoris�e par l’ONU et men�e � la demande du gouvernement afghan. Cette mission est men�e principalement par les forces terrestres, avec la participation de membres des forces maritimes et a�riennes gr�ce � la mise sur pied semi-annuelle de forces op�rationnelles � haut niveau de pr�paration op�rationnelle.
Cet engagement exceptionnel de ressources du CFT envers la mission, a impliqu� environ 13 800 soldats ayant atteint divers niveaux de pr�paration, d�ploiement et rapatriement. La FOI-AFG a permis au CFT de projeter ses forces dans deux th��tres distincts. Outre la Force r�guli�re, le CFT n’aurait pu atteindre ses objectifs sans la participation de la Force de r�serve, qui a fourni 20 p. 100 des participants � la mission de la FOI- AFG.
Le tableau ci-dessous illustre un cycle �l�mentaire de mise sur pied de la force.
Engagements en personnel au cours des ann�es financi�res |
||||
Activit� |
2006-2007 |
2007-2008 |
2007-2008 |
2008-2009 |
Participants � une rotation future en entra�nement pr�paratoire |
2 100 |
2 300 |
2 300 |
Besoins |
Participants � la prochaine rotation en entra�nement de haut niveau de pr�paration |
2 100 |
2 300 |
2 300 |
|
Forces en place en Afghanistan |
2 100 |
2 300 |
2 300 |
|
Sous total |
6 300 |
6 900 |
6 900 |
6 900 |
Total |
|
13 800 |
|
Dans le cadre de l’expansion actuelle des FC, le CFT a travaill� activement � la r�alisation de ses objectifs d’expansion dans le but d’am�liorer sa base de mise sur pied de la force, de sorte que celle-ci puisse produire des soldats hautement qualifi�s et aptes au combat. M�me si la Force r�guli�re compte maintenant 20 266 membres d’effectifs qualifi�s en activit� (selon un tableau d’effectifs de 21 193 personnes), l’ajout de ces effectifs suppl�mentaires au niveau de l’enr�lement de base ne comble en rien la p�nurie actuelle qui s�vit au niveau du cadre de direction, notamment dans les grades de caporal‑chef � adjudant et de capitaine � major. S’ajoutent �galement les 19 groupes professionnels g�r�s par le CFT, dont 12 sont actuellement sous-dot�s et quatre autres qui se retrouveront bient�t dans la m�me situation. Le CFT, conjointement avec le Chef du Personnel militaire (CPM), travaille � l’�laboration d’un plan � long terme qui permettra de r�duire le nombre de groupes professionnels sous-dot�s d’ici l’ann�e financi�re 2012-2013.
La Premi�re r�serve du CFT a atteint son objectif d’expansion, soit un effectif moyen r�mun�r� de 17 300 personnes. La soutenabilit� de l’ensemble de la R�serve demeure un probl�me et le CFT et les FC, en ayant recours actuellement � des renforts de la R�serve � temps plein pour les d�ploiements et les activit�s courantes, ont exerc� des pressions sur les unit�s de la R�serve. En effet, plus de 40 p. 100 des chefs d�tenant les grades cl�s de capitaine � major et de caporal-chef � adjudant-ma�tre sont en service � temps plein.
Le CFT sert de centre d’excellence des FC tant pour les concepts, la doctrine et les capacit�s d’ordre op�rationnel que tactique ax�e sur les op�rations terrestres, et il continue de modeler le d�veloppement de la force � l’appui des op�rations des FC. Le CFT doit par cons�quent faire preuve d’innovation, faire face aux d�fis et r�pondre aux besoins en mati�re d’instruction. Par exemple, dans le cadre du Projet d’am�lioration de la capacit� d’instruction, des instructeurs civils sont charg�s de dispenser de la formation, ce qui lib�re des militaires pour les op�rations.
De plus, au moyen du processus d’apprentissage de l’Arm�e de terre, qui int�gre une culture d’apprentissage actif dans l’ensemble de l’Arm�e de terre, le CFT a fait en sorte que les modifications institutionnelles soient fond�es sur des observations et des recommandations significatives venant du milieu op�rationnel.
Gr�ce aux initiatives que le CFT a lanc�es en vue d’assurer la protection de ses forces, qui sont adapt�es sp�cifiquement � la guerre en Afghanistan, ses capacit�s demeureront pertinentes pendant longtemps. Par exemple, l’utilisation des dispositifs explosifs de circonstance (IED) par les insurg�s constitue un d�fi de taille pour les FC bas�es en Afghanistan. Dans le but de relever ce d�fi, les FC ont pris les mesures suivantes :
Toutes ces initiatives donnent lieu � un meilleur entra�nement pour tous les soldats. Veuillez noter que ces initiatives n’en sont encore qu’� leurs premiers balbutiements et donc que les param�tres connexes ne sont pas encore tout � fait au point. On s’est fix� pour objectif pour le prochain cycle de rapport de faire �voluer ce processus de mani�re � d�terminer des r�sultats concrets.
La force a�rienne continue d’avoir pour mission de mettre sur pied et de fournir une puissance a�rospatiale aux FC. Les membres de la force a�rienne sont essentiels � la mise sur pied et � l’emploi de forces a�rospatiales efficaces en appui aux op�rations des FC. Au cours de la derni�re ann�e, la force a�rienne a travaill� en �troite collaboration avec les recruteurs des FC en vue d’attirer et de trouver des candidats poss�dant les connaissances et l’exp�rience n�cessaires. En outre, une petite �quipe constitu�e d’un officier et d’un sous-officier sup�rieur de la force a�rienne est disponible pour faciliter le r�-enr�lement d’anciens militaires et le transfert de militaires actifs de la R�serve � la Force r�guli�re. Cette �valuation de la formation ant�rieure et cette aide � l’enr�lement ont pour effet d’accro�tre l’effectif qualifi� sans exiger davantage des organisations d’instruction. Plus de 30 officiers et militaires du rang appartenant � onze groupes professionnels militaires ont �t� r�-enr�l�s au cours de l’ann�e qui vient de s’�couler.
La force a�rienne a parrain� le d�veloppement d’outils de gestion du personnel permettant de pr�dire avec plus d’exactitude les besoins en personnel � court et � long terme et aidant � l’�laboration de plans de production pr�cis pour chaque groupe professionnel. � ce jour, deux de ces plans ont �t� �labor�s, pour les groupes professionnels des pilotes et des techniciens d’a�ronef. Le plan visant � produire des pilotes assurera des augmentations de production progressives de 90 pilotes par an. De plus, on vise � enr�ler chaque ann�e par la suite 105 nouveaux pilotes en 2009 et faire grimper ce chiffre � 125 � compter de 2011. On a �galement entrepris d’�largir le bassin de candidats admissibles par la cr�ation de normes anthropom�triques, c’est-�-dire des normes de mesure corporelles pr�cises pour le personnel navigant, et par l’optimisation de la structure des cours en regroupant les �l�ves par type d’a�ronef, en plus de reconna�tre davantage l’exp�rience de vol acquis dans le civil.
Au cours de la derni�re ann�e, la force a�rienne a continu� de former le personnel navigant et les pr�pos�s � la maintenance de mani�re � cr�er une puissance a�rospatiale. Le projet de renouvellement de l’instruction des techniciens d’a�ronef, qui fait l’objet d’un investissement d’environ 32 millions de dollars et qui n�cessite l’emploi � temps plein � titre temporaire de 44 membres de la R�serve a�rienne, a remport� un succ�s remarquable, enregistrant une augmentation de capacit� de 50 p. 100, ainsi qu’une r�duction du d�lai de formation de 42 p. 100. En bout de ligne, les nouveaux techniciens d’a�ronef sont maintenant mieux qualifi�s et disponibles plus rapidement que ceux qui se sont enr�l�s il y a deux ans seulement.
La force a�rienne a poursuivi sa transformation en vue de devenir une force a�rienne exp�ditionnaire. Elle a, entre autres, continu� d’am�liorer la composition de leur contribution aux d�ploiements. En juillet 2007, le ministre de la D�fense nationale a annonc� que la 3e Escadre Bagotville accueillera la 2e Escadre exp�ditionnaire de la Force a�rienne (EEFA), dont le premier sous-ensemble, le 2e Escadron de soutien exp�ditionnaire a�rien (ESEA), devrait �tre en place d’ici 2010. Les �l�ments de t�te de cette capacit� seront mis en place de fa�on progressive et un premier cadre, de faible envergure, devrait arriver � l’�t� 2008.
Le premier des quatre avions de transport strat�gique CC-177 Globemaster III a �t� livr� le 11 ao�t 2007 et, moins de deux semaines plus tard, l’appareil s’envolait � destination de la Jama�que pour livrer des approvisionnements de secours aux victimes de l’ouragan Dean. Gr�ce � cet avion, la force a�rienne et les FC disposent dor�navant d’une meilleure capacit� de transport a�rien strat�gique qu’elles peuvent utiliser au pays et � l’�tranger. Les trois autres appareils ont �t� livr�s entre octobre 2007 et avril 2008. Les chasseurs CF-18 Hornet subissent la phase II de leur processus de modernisation � mi-vie visant � ce que les FC soient dot�es d’une flotte de chasseurs moderne et interop�rable pouvant assurer la protection du Canada jusqu’� ce qu’elles aient fait l’acquisition du chasseur de la prochaine g�n�ration.
Le projet de modernisation de l’avion CP-140 Aurora, qui a �t� confi� � un entrepreneur priv�, comporte de nouveaux �quipements qui accro�tront la capacit� de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR) de l’Aurora. Cette am�lioration permettra �galement d’augmenter le rendement de l’avion lors de missions de guerre anti‑sous-marine et de patrouille maritime. De plus, en d�cembre 2007, le Ministre a annonc� que dix a�ronefs CP-140 feraient aussi l’objet d’am�liorations structurelles afin de pouvoir demeurer en service jusqu’en 2020. Conform�ment � la Strat�gie de d�fense Le Canada d’abord, le gouvernement devrait alors avoir commenc� � acheter un nouvel a�ronef de patrouille maritime.
Le 16 janvier 2008, le gouvernement du Canada a attribu� un contrat � la soci�t� Lockheed Martin en vue de l’acquisition des avions de transport tactique des FC, les CC‑130J Hercules. Le transport a�rien tactique est vital pour les FC. Il leur fournit des a�ronefs fiables assurant le transport des passagers, du mat�riel lourd et des approvisionnements dans les divers th��tres d’op�rations militaires, et ce, rapidement et en toute s�curit�. La force a�rienne a poursuivi ses d�marches en vue de se doter d’une capacit� d’h�licopt�re de transport moyen � lourd et de v�hicules a�riens sans pilote qui pourrait �tre d�ploy�e en Afghanistan au d�but de 2009 conform�ment aux recommandations du Groupe d’experts ind�pendant sur le r�le futur du Canada en Afghanistan. De m�me, elle continue de d�velopper les capacit�s de l’h�licopt�re CH-146 en vue de les d�ployer dans le cadre du projet du syst�me de surveillance (escorte et reconnaissance) pour le Griffon (INGRESS).
La force a�rienne a maintenu sa capacit� de d�ployer des d�tachements a�riens (auparavant appel�s unit�s tactiques autonomes (UTA)), qui ont contribu� aux lignes d’op�ration appropri�es. Les appareils de la force a�rienne, notamment les CC-130 et les CC-177 ont fourni un soutien constant aux op�rations men�es en Afghanistan. La force a�rienne est demeur�e pr�te � intervenir avec des ressources suppl�mentaires � l’appui des op�rations men�es au pays ou � l’�tranger, au besoin.
Le v�hicule a�rien sans pilote (UAV) Sperwer a assur� le soutien ISR dans le cadre des d�ploiements. En effet, l’UAV permet de recueillir des �l�ments de renseignement gr�ce � sa capacit� de reconnaissance et de surveillance. Comme cela se fait � distance, le personnel navigant demeure � l’abri des tirs surface-air. � long terme, la force a�rienne aspire � utiliser des a�ronefs avec et sans pilote pour assurer un soutien de renseignement, surveillance et reconnaissance de tr�s haute qualit�.
Le Centre de guerre a�rospatiale des Forces canadiennes, qui est l’organisation responsable de la doctrine de la force a�rienne, a poursuivi la r�alisation de son objectif, c’est-�-dire optimiser l’emploi des forces a�rospatiales dans les op�rations interarm�es. Au nombre de ses r�alisations de la derni�re ann�e, citons l’augmentation du nombre de ses experts en la mati�re sp�cialis�s dans toutes les facettes des op�rations a�riennes. � ce jour, environ 66 p. 100 des postes du Centre sont dot�s et les travaux pr�liminaires touchant certains domaines de son mandat sont d�j� commenc�s.
Le Commandement des Forces d’op�rations sp�ciales du Canada (COMFOSCAN) est une force permanente int�gr�e capable de mener des op�rations antiterroristes, des op�rations antiterroristes maritimes en plus d’ex�cuter des missions essentielles, notamment la reconnaissance sp�ciale de contre-prolif�ration, l’action directe, la d�fense, l’aide diplomatique et militaire et les op�rations d’�vacuation de non-combattants.
En raison de son �tat de pr�paration �lev� et du fait qu’il demeure au courant de la situation mondiale tout en travaillant en coordination avec des minist�res, des commandants d’op�rations et des forces alli�es et m�me en s’y int�grant, le COMFOSCAN est en mesure de fournir au gouvernement tout un �ventail d’options cin�tiques[5] ou non cin�tiques lui permettant de r�agir en cas de menaces contre le Canada ou les int�r�ts canadiens, au pays et � l’�tranger. Par cons�quent, les FC ont pu assurer au gouvernement une connaissance constante de la situation et mener des op�rations sp�ciales en vue de r�gler une foule de probl�mes de s�curit�.
Au d�but de 2007, on a reconnu l’importance d’institutionnaliser l’aspect collectif et orient� sur les op�rations de la gestion de l’�tat de pr�paration des FC. C’est pourquoi l’�tat-major interarm�es strat�gique (EMIS) a mis sur pied une Direction de l’�tat de pr�paration strat�gique, charg�e d’�laborer et de g�rer le Cadre de gestion de l’�tat de pr�paration des FC ax�es sur les op�rations. Les travaux se sont poursuivis, menant � la cr�ation d’outils automatis�s de surveillance de l’�tat de pr�paration sur le Web et de syst�mes de planification virtuels connexes.
Le Commandement du Soutien op�rationnel du Canada (COMSOCAN) a termin� la mise en œuvre du Groupe de la Police militaire – Soutien op�rationnel et il a continu� de mettre sur pied l’Unit� des Services de protection des Forces canadiennes (USPFC), dans le but d’assurer la protection rapproch�e du personnel des FC, au pays et � l’�tranger, et des dignitaires en visite au Canada. Afin de fournir cette capacit�, le COMSOCAN s’est vu attribuer au d�part 25 postes pour former l’USPFC. L’unit� devrait �tre mise sur pied au cours de l’�t� de 2008. Le recrutement, la s�lection et la formation du personnel assurant la protection rapproch�e demeure la responsabilit� du VCEMD/Grand Pr�v�t des Forces canadiennes.
En octobre 2007, dans le cadre des initiatives lanc�es en vue d’am�liorer le soutien de la distribution du mat�riel destin� aux op�rations des FC, la D�fense a obtenu un navire de transport strat�gique affr�t� � temps plein pour une p�riode d’un an. Ainsi, les FC disposent d’un acc�s assur� � une ressource de transport maritime mondial � une �poque o� la disponibilit� du transport maritime strat�gique � des fins militaires va en diminuant.
Dans le cadre de ses initiatives de partenariat de transport strat�gique et d’�vitement de co�ts, la D�fense demeure � la t�te d’un projet multinational visant � optimiser l’usage des ressources de transport a�rien qui se trouvent dans le th��tre et qui sont � la disposition de la mission de la Force internationale d’assistance � la s�curit� (FIAS) de l’OTAN dans le sud de l’Afghanistan. Ce projet aidera � rem�dier � la grave p�nurie de mat�riel de transport a�rien qui nuit au soutien op�rationnel de cette mission.
Au cours de la derni�re ann�e, le Chef d’�tat-major de la D�fense (CEMD) a publi� une orientation strat�gique et des priorit�s relatives � l’instruction. Le Groupe de travail sur le Plan d’instruction int�gr�e s’est inspir� de cette orientation pour �laborer le Plan d’instruction int�gr�e. Des fonds ont �t� attribu�s et l’�tat-major interarm�es strat�gique a �tabli un cadre am�liorant les contr�les de responsabilisation � l’int�rieur du cycle d’instruction collective des FC. Pendant l’ann�e financi�re 2007-2008, tous les objectifs fix�s pour le cycle d’instruction collective des FC ont �t� atteints.
En raison du contexte de s�curit� qui pr�vaut actuellement, les FC ont d� d�velopper et maintenir en puissance des forces de d�fense int�gr�es, plurifonctionnelles et aptes au combat qui sont de plus en plus en mesure d’interop�rer avec les pays alli�s et d’autres partenaires en mati�re de s�curit�. Les op�rations � interarm�es � prennent de l’importance � mesure que les FC se concentrent sur les questions de d�fense nationale, notamment en ce qui concerne la souverainet� dans l’Arctique et la surveillance de cette r�gion, la d�fense du continent et les op�rations internationales, en particulier dans le contexte des �tats non viables et des �tats en d�route.
L’expansion des FC demeure une priorit� nationale et constitue toujours une occasion excitante et un d�fi constant en mati�re de gestion du personnel militaire. En effet, l’expansion de la force a eu une incidence consid�rable sur la gestion du personnel militaire, � commencer par les difficult�s que pose le recrutement.
Le syst�me de recrutement a r�alis� d’importants gains d’efficacit� et il a continu� de s’am�liorer pendant l’ann�e financi�re 2007-2008.
Par la synchronisation des activit�s de recrutement avec l’instruction �l�mentaire, on a pu faire en sorte que des cours �l�mentaires d�butent chaque semaine et qu’un plus grand nombre de cours �l�mentaire d’officier aient lieu pendant l’�t�. Ce qui constitue une am�lioration par rapport aux ann�es ant�rieures. En attendant, les personnes en instance d’instruction sont affect�es dans des unit�s op�rationnelles pour y suivre une formation professionnelle ou y travailler. Cette mani�re de proc�der permet aux recrues d’am�liorer leurs comp�tences et d’accro�tre leur potentiel de r�ussite tout en augmentant les possibilit�s de maintien en poste de ces recrues en les tenants occup�es. La D�fense pr�voit qu’une meilleure synchronisation du recrutement, de la gestion de l’instruction �l�mentaire et du cycle de perfectionnement jusqu’� la fin de la formation professionnelle permettra de r�duire le temps d’attente et appuiera la nouvelle strat�gie de maintien en poste.
Au nombre des r�alisations de l’ann�e financi�re 2007-2008, citons entre autres :
Au cours de l’ann�e financi�re 2007-2008, 6 716 personnes se sont enr�l�es dans les FC et l’attrition totale a �t� de 6 088. La figure 5 illustre le nombre r�el de recrues des FC par rapport au nombre pr�vu pour les trois derni�res ann�es financi�res.
FIGURE 5 : RECRUTEMENT AU SEIN DES FC
Les campagnes d’attraction et de recrutement ont �t� modifi�es de mani�re � se concentrer sur les groupes professionnels sous dot�s. Bien que nouvelles, les initiatives de recrutement et de maintien en poste cibl�es ont port� fruit dans divers groupes professionnels techniques ainsi que dans le groupe professionnel des m�decins militaires.
Le recrutement dans quelque 22 groupes professionnels des FC, tels que technicien de marine et policier militaire, continue de poser un probl�me. Le bassin de candidats potentiels n’a pas augment�, en partie en raison de l’�ventail de possibilit�s d’emploi offertes aux gens qui constituent le bassin. La vive concurrence que se livrent les employeurs � la recherche de ressources humaines est exacerb�e dans certains groupes professionnels par les normes �lev�es exig�es sur le plan des �tudes et de la condition physique et par la p�nurie de certaines comp�tences dans la soci�t� canadienne. On pr�voit que la concurrence augmentera de fa�on constante � long terme.
Afin de faire correspondre les nouveaux besoins pr�vus avec le recrutement, on a �labor� des strat�gies, notamment modifier l’ordre de tous les emplois des FC affich�s en ligne de sorte que les quatre groupes professionnels prioritaires se retrouvent en haut de la liste, suivis par les 24 autres groupes.
Afin de renflouer les effectifs de ces groupes professionnels militaires critiques, les FC ont continu� d’offrir toute une gamme de programmes d’enr�lement, de possibilit�s d’�tudes subventionn�es, de primes � la signature et de possibilit�s de reclassification pour les militaires actifs. Le nombre de transferts de cat�gorie de service, soit de la R�serve � la Force r�guli�re, a augment� et un nombre accru d’aspirants-officiers ont �t� admis dans le cadre du programme d’enr�lement direct.
Le programme de conditionnement physique des recrues de l’�cole de leadership et de recrues des Forces canadiennes a �t� mis au point en vue de fournir aux recrues qui ne r�pondent pas aux normes de condition physique des FC l’occasion d’am�liorer leur condition physique. L’�cole offre aux recrues des cours d’�ducation physique, des exercices d’entra�nement et des conseils de nutrition dans le but de les aider � atteindre la norme minimale exig�e en mati�re de condition physique et � adopter un style de vie plus sain. Avant, les centres de recrutement des FC auraient rejet� les candidatures de ces recrues �ventuelles, qui n’auraient pas pu �tre enr�l�es dans les FC.
Depuis novembre 2006, le programme de conditionnement physique des recrues a offert � 254 recrues la possibilit� d’atteindre la norme de condition physique exig�e et de devenir membres des FC. En date du 31 mars 2008, 42 recrues avaient �t� admises dans le programme.
Il a fallu adapter les activit�s du Syst�me de l’instruction individuelle et de l’�ducation des Forces canadiennes (SIIEFC) en fonction des nouveaux d�fis d�coulant de la transformation des FC, de l’expansion de la force, ainsi que de la cadence op�rationnelle toujours aussi forte, en plus de veiller � ce que ces activit�s correspondent aux op�rations du XXIe si�cle. L’exp�rience a d�montr� que, pour le SIIEFC, il s’av�re essentiel d’aborder le changement de fa�on � syst�mique � afin d’�viter de ne faire que d�placer un probl�me en am�liorant une seule partie du syst�me au d�triment d’une autre. Au cours de l’ann�e financi�re 2007-2008, les FC ont :
Le taux d’attrition de la Force r�guli�re pour la derni�re ann�e financi�re est de 9 p. 100, un taux sup�rieur au taux pr�vu de 8,3 p. 100. L’attrition s’est av�r�e plus �lev�e que pr�vu au cours des deux derni�res ann�es, et les pr�visions ont �t� modifi�es en cons�quence.
FIGURE 6 : TAUX D'ATTRITION DE LA FORCE R�GULI�RE PAR ANN�ES DE SERVICE (ADS)
La plupart des personnes qui quittent les FC le font volontairement, et non pour des raisons m�dicales ou parce qu'elles ont atteint l’�ge de retraite obligatoire. Comme le montre la figure 6 des �tudes montrent que le nombre de lib�rations volontaires plafonne dans deux p�riodes : en d�but de carri�re, avant la fin de la premi�re ann�e de service, et plus tard, lorsque les militaires comptent suffisamment d’ann�es de service pour recevoir une pension. Des recherches indiquent que la condition physique, les probl�mes personnels et familiaux, un mauvais choix de groupe professionnel et l’incompatibilit� avec la vie au sein des FC font partie des principales raisons qui poussent les militaires � quitter les FC au cours des premi�res ann�es de leur service.
En ce qui concerne l’attrition � plus long terme, les FC sont confront�es � une � bulle � de baby boomers qui sont devenus admissibles � des prestations de retraite, comme dans le reste de la soci�t� canadienne. Dans la figure 6 cette r�alit� est repr�sent�e par une pointe en ce qui a trait aux lib�rations apr�s une vingtaine d’ann�es de service. Au moyen d’une strat�gie de maintien en poste d�taill�e et tr�s �tendue, les FC essaient de trouver des fa�ons de promouvoir une � culture de maintien en poste � dans l’ensemble des FC. Cette strat�gie fera en sorte que les nouvelles recrues entrent dans les FC en ayant des attentes plus r�alistes en ce qui a trait � leur d�but de carri�re, aient une transition � la vie militaire plus facile gr�ce � l’instruction �l�mentaire et soient en mesure de r�pondre aux exigences en mati�re de condition physique. En ce qui concerne les militaires ayant � leur actif un plus grand nombre d’ann�es de service, la strat�gie consiste � trouver des moyens d’am�liorer la qualit� de vie, notamment l’�quilibre entre la carri�re et la vie personnelle, la gestion de carri�re et le soutien aux familles de militaires.
L’�cole du renseignement militaire des Forces canadiennes a entrepris d’accro�tre ses effectifs et d’agrandir son infrastructure en vue de l’augmentation des besoins en formation et a �labor� une Strat�gie d’instruction en renseignement de la D�fense. Un plan � long terme a �t� �labor� dans le but d’�riger une toute nouvelle installation qui r�unira toutes les activit�s d’instruction dans un b�timent hautement s�curis� et qui englobera des ressources suppl�mentaires qui permettront de r�pondre aux besoins en mati�re d’instruction li�s aux nouvelles capacit�s de renseignement, par exemple, l’analyse des images vid�o prises par les v�hicules a�riens sans pilote (UAV).
On a r�alis� d’importants progr�s dans la cr�ation de groupes professionnels dans le domaine principal des carri�res en renseignement de d�fense au cours de l’ann�e. La m�thodologie permettant d’�valuer la contribution des autres groupes professionnels aux sous-fonctions/r�les du renseignement de d�fense a �t� �labor�e, et on est en train d’y apporter la touche finale.
Le Chef du renseignement de la D�fense (CRD) a pris contact avec un certain nombre de minist�res f�d�raux cl�s concernant la formation et l’�ducation interorganismes. On a examin� certaines options qui permettraient de tirer avantage des points forts des programmes de formation et d’�ducation dans le domaine du renseignement de chaque minist�re en vue de disposer de personnel du renseignement mieux form� � l’�chelle du gouvernement du Canada et de favoriser davantage la collaboration entre les organismes.
La Force de r�serve est constitu�e de membres des FC employ�s principalement � temps partiel, mais qui peuvent se porter volontaires pour effectuer du service � temps plein pendant des p�riodes d�termin�es, au Canada ou � l’�tranger. La Force de r�serve compte quatre sous composantes : la Premi�re r�serve, la R�serve suppl�mentaire, le Cadre des instructeurs de cadets et les Rangers canadiens.
La structure de la Premi�re r�serve englobe la R�serve navale, la R�serve de l’Arm�e de terre, la R�serve a�rienne et la R�serve des Services de sant�. Depuis avril 2008, la R�serve des communications a �t� int�gr�e � la R�serve de l’Arm�e de terre. Quelque 7 000 r�servistes sont employ�s � temps plein pour ex�cuter des t�ches d’�tat‑major dans les quartiers g�n�raux, les �coles et les unit�s, rendant de pr�cieux services aux FC. En outre, environ 1 500 r�servistes sont affect�s � des op�rations men�es � l’�tranger et ici m�me, au pays.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur la Force de r�serve, voir l’appendice D.
Co�t estimatif total de la Premi�re r�serve
La Premi�re r�serve utilise 7 p. 100 des fonds allou�s au Programme des services de la D�fense. Les co�ts sont r�partis sous quatre cat�gories : d�penses directes, d�penses indirectes, d�penses imput�es et d�penses d’immobilisations. Ce mode de pr�sentation des d�penses vise � clarifier la composition du co�t total de la Premi�re r�serve.
Les d�penses directes comprennent les fonds express�ment pr�vus au budget pour la Premi�re r�serve comme la solde, les d�placements ainsi que les biens et les services achet�s localement.
Les d�penses indirectes correspondent � la part des ressources minist�rielles g�r�es par l’administration centrale qui est affect�e � la Premi�re r�serve. Il s’agit notamment de d�penses au titre des munitions, de l’utilisation de l’�quipement, des v�tements et de l’entretien d’installations comme les man�ges militaires.
Les d�penses imput�es correspondent aux frais g�n�raux du Minist�re qui sont affect�s, pour fins de rapport, � l’ensemble des activit�s, Premi�re r�serve comprise. En r�alit�, ces d�penses ne varient pas directement en fonction de l’activit� et elles seraient en grande partie faites, m�me si la Premi�re r�serve n’existait pas.
Les d�penses d’immobilisations sont pr�sent�es pour l’ann�e o� les paiements ont �t� faits; elles ne correspondent pas � un amortissement des co�ts pendant la dur�e de vie des biens. Les d�penses d’immobilisations peuvent varier passablement d’une ann�e � l’autre, compte tenu des priorit�s du plan d’�quipement et des besoins de tr�sorerie des projets.
TABLEAU – D�PENSES PR�VUES DE LA PREMI�RE R�SERVE
(en milliers de dollars) | R�elles 2005-2006 |
R�elles 2006-2007 |
Pr�vues 2007-2008 |
R�elles 2007-2008 |
---|---|---|---|---|
Type de d�penses |
|
|
||
Solde de la R�serve 2 |
538 570 |
593 605 |
540 456 |
624 212 |
Personnel de soutien de la Force r�guli�re |
138 140 |
125 310 |
146 178 |
130 187 |
D�penses de fonctionnement |
82 757 |
92 719 |
84 440 |
95 451 |
Sous total - D�penses directes |
759 467 |
811 634 |
771 074 |
849 850 |
|
|
|
|
|
Munitions3 |
17 277 |
15 317 |
29 132 |
15 157 |
Utilisation d’�quipement |
64 799 |
62 570 |
67 262 |
57 619 |
Habillement |
12 625 |
14 899 |
14 683 |
15 398 |
Fonctionnement des installations4 |
29 166 |
28 453 |
30 376 |
41 454 |
Sous total – D�penses indirectes |
123 867 |
121 239 |
141 453 |
129 627 |
Soutien des bases |
191 294 |
220 131 |
221 287 |
221 577 |
Instruction |
7 853 |
4 109 |
8 238 |
6 334 |
Sous total – D�penses imput�es |
199 147 |
224 240 |
229 525 |
227 910 |
|
|
|
|
|
Sous total – Fonctionnement de la Premi�re r�serve |
1 082 481 |
1 157 113 |
1 142 052 |
1 207 387 |
Immobilisations propres5 |
18 408 |
6 024 |
30 676 |
897 |
Immobilisations partag�es6 |
58 094 |
29 923 |
31 219 |
11 092 |
Sous total des immobilisations |
76 502 |
35 947 |
61 895 |
11 989 |
|
|
|
|
|
Total des co�ts de la Premi�re r�serve |
1 158 983 |
1 193 060 |
1 203 947 |
1 219 376 |
Notas:
La R�serve suppl�mentaire, constitu�e d’anciens membres des Forces canadiennes, a �t� �tablie � titre de sous �l�ment de la R�serve capable de fournir des renforts individuels � la Force r�guli�re et aux autres sous �l�ments de la Force de r�serve. Les membres de la R�serve suppl�mentaire peuvent servir sur une base volontaire, mais ils ne sont pas tenus d’effectuer des t�ches militaires ou de suivre l’instruction, sauf s’ils sont plac�s en service actif. Ils peuvent pr�ter main-forte � la Force r�guli�re et aux autres sous �l�ments de la R�serve dans des situations normales en temps de paix (de leur plein gr�) et en cas d’urgence/de mobilisation, ils seront plac�s en service actif (obligatoirement).
Le Cadre des instructeurs de cadets (CIC) est une sous composante de la Force de r�serve constitu�e d’officiers qui ont entrepris, en vertu des conditions de leur enr�lement, de se pr�ter aux t�ches militaires et � l’instruction que l’on peut exiger d’eux, mais dont la fonction principale est la supervision, l’administration et l’instruction de jeunes �g�es entre 12 et 18 ans. Leur mandat est de veiller � la s�curit� et au bien-�tre des cadets tout en d�veloppant chez eux les qualit�s de leadership et de civisme ainsi que la forme physique et de stimuler leur int�r�t pour les activit�s maritimes, terrestres et a�riennes des FC.
Les Rangers canadiens ont satisfait � leur engagement de 12 jours d’instruction pour tous les membres des patrouilles de Rangers, et ils ont contribu� � manifester la pr�sence des FC dans les r�gions �loign�es et peu peupl�es du Canada. Plus particuli�rement :
Le 1er Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (1 GPRC) a atteint son objectif, c’est-�-dire qu’il a effectu� un maximum de trente patrouilles de souverainet� des Rangers au cours de l’ann�e, conform�ment au plan de surveillance �tabli par la Force op�rationnelle interarm�es – Nord (FOIN). Cela comprend l’op�ration Nunalivut 2008, une patrouille de souverainet� am�lior�e effectu�e � Eureka dans le Haut Arctique, une op�ration qui a �t� couronn�e de succ�s et fortement publicis�e.
Le 1 GPRC et le 5 GPRC ont ex�cut� les patrouilles de s�curit� pr�vues dans le Syst�me d’alerte du Nord, dans leurs r�gions respectives (Nord et Qu�bec).
Le nombre de patrouilles des Rangers canadiens n’a pas augment� au cours de la p�riode vis�e par le pr�sent rapport. Cependant, le Commandement de la Force terrestre a propos� un plan d’expansion �chelonn� sur cinq ans commen�ant au cours de l’ann�e financi�re 2008-2009. Ce plan vise � accro�tre les effectifs et les ressources au cours des prochaines ann�es. L’autorit� d’instruction de l’Arm�e de terre est en train d’�laborer une norme de qualification � l’appui des besoins en instruction, en pr�vision du transfert de l’autorit� de commandement des Rangers canadiens, qui rel�vent actuellement du Vice-chef d’�tat-major de la D�fense, le 1er d�cembre 2008. Le tableau ci-dessous illustre les effectifs pr�vus et r�els de la R�serve au cours des trois derni�res ann�es financi�res.
Sous composante | R�els 2005-2006 |
R�els 2006-2007 |
Pr�vus 2007-2008 |
R�els 2007-2008 |
---|---|---|---|---|
Premi�re r�serve |
23 902 |
25 231 |
24 750 |
25 640 |
R�serve suppl�mentaire |
35 312 |
27 734 |
S/O |
28 714 |
Cadre des instructeurs de cadets |
8 014 |
7 479 |
7 500 |
7 742 |
Rangers canadiens |
4 448 |
4 266 |
4 365 |
4 244 |
Total |
71 676 |
64 710 |
36 615 |
66 340 |
Source des donn�es : Rapport mensuel du Syst�me de solde r�vis� de la R�serve (SSRR) du Groupe du Sous-ministre adjoint (Finances et Services du Minist�re)/avril 2007 � mars 2008. Rapports sur les produits d’extrants du Sous-ministre adjoint (Gestion de l’information)/DIRHG.
Nota : L’effectif r�el de la Premi�re r�serve pour l’AF 2007-2008 repose sur la moyenne mensuelle de l’effectif r�mun�r� etcomprend 1472 r�servistes en service de classe C qui participent � des missions. Les effectifs r�els du Cadre des instructeurs de cadets, des Rangers et de la R�serve suppl�mentaire sont tir�s du rapport mensuel du DIRHG en date du 31 mars 2008.
Le Programme d’appui des employeurs � la Force de r�serve existe au Canada depuis 1978. Sa gestion est actuellement assur�e par le Conseil de liaison des Forces canadiennes (CLFC), un r�seau national de cadres sup�rieurs de l’entreprise et de l’�ducation, appuy�s par des militaires de la R�serve � temps partiel et � temps plein qui font volontairement la promotion de la Force de r�serve, avec l’aide d’une �quipe de militaires bas�s dans chaque province. Les programmes du CLFC visaient surtout � rendre les r�servistes disponibles pour participer aux op�rations des FC. � l’heure actuelle, 40 p. 100 des r�servistes canadiens sont des �tudiants. Le CLFC a lanc� un programme de sensibilisation en vue d’inviter les �tablissements d’enseignement � permettre aux �tudiants-r�servistes de prendre temporairement cong� de leurs �tudes pour l’instruction et les exercices militaires. Par cons�quent, le CLFC, qui s’�tait fix� un objectif annuel de 400 d�clarations d’appui, en a re�u 422, dont quatre venant d’�tablissements d’enseignement postsecondaire. En outre, huit employeurs ont consenti � �laborer des politiques de cong�s militaires.
Du point de vue des ressources humaines, le soutien op�rationnel direct comporte deux composantes : les services de sant�, soit du personnel et de l’�quipement m�dical, et le soutien du personnel, soit des programmes de contribution au moral et au bien-�tre des membres des unit�s d�ploy�es.
La p�nurie de personnel m�dical militaire influe directement sur la capacit� des FC de fournir des soins dans le th��tre pendant de longues p�riodes. Le Canada est actuellement responsable de l’h�pital de campagne de l’a�rodrome de Kandahar, en Afghanistan, et il doit pouvoir y d�ployer suffisamment de personnel afin de maintenir en puissance les �l�ments des services de sant� en Afghanistan � l’appui des membres des FC. L’initiative Rx 2000, qui vise � attirer du personnel et � le maintenir en poste s’est poursuivie dans le but de pallier la grave p�nurie de pharmaciens et de m�decins militaires. On pr�voit que le groupe professionnel des m�decins militaires comblera les effectifs pour la p�riode active d’affectation de 2009.
La D�fense nationale fournit aux militaires participant � des d�ploiements des commodit�s, c.-�-d. des revues, des films, des journaux et des produits disponibles uniquement au Canada. Dans le cas des missions de plus grande envergure, un plus grand nombre de services sont offerts, notamment l’exploitation de quatre stations de radio et de deux stations de t�l�vision des FC, l’organisation de dix tourn�es de spectacles destin�s aux membres des FC, la prestation de services de vente au d�tail, de plus de 5 000 services de voyages pour les cong�s au domicile, des services de conditionnement physique et de loisirs, ainsi que des salons de coiffure, qui contribuent tous au maintien et au rehaussement du moral et du bien-�tre des soldats et du personnel qui sont loin de leur foyer et de leur famille.
La D�fense a �galement coordonn� la livraison de 3 200 colis de No�l aux militaires participant � 17 missions dans le monde entier, dans le cadre de l’op�ration Santa Claus.
Les FC ont continu� de fournir davantage de soutien aux familles des bless�s et des militaires tomb�s au combat par les initiatives suivantes :
De plus, le Chef d’�tat-major de la D�fense a cr�� le Fonds pour les familles des militaires en r�ponse au soutien extraordinaire que manifestent les Canadiens aupr�s des militaires.
Le Centre D�fense nationale /Anciens combattants Canada (MDN/ACC) offre des services de soutien aux membres des FC bless�s, aux anciens combattants et � leurs familles et les aide � acqu�rir les comp�tences qui faciliteront le passage � la vie civile, en plus d’appuyer �galement leurs familles. Pendant l’ann�e financi�re 2007-2008, le Centre :
Le Programme des services aux familles des militaires (PSFM) a fourni des services communautaires destin�s aux familles qui contribuent � renforcer la confiance, la capacit� et la r�sistance des familles des membres des FC. Au cours de l’ann�e financi�re 2007-2008 :
Le Syst�me d’information sur la sant� des Forces canadiennes (SISFC) fournit des services des services de prise de rendez-vous des patients, d’admission et de suivi des immunisations dans 35 des 36 emplacements de services de sant� des FC. Les FC ont continu� de travailler � la prestation des applications cliniques dans l’ensemble du r�seau int�gr�. Citons notamment :
Les FC ont mis en place les examens m�dicaux p�riodiques (EMP) am�lior�s en vue d’am�liorer le syst�me de gestion des soins de sant� de tous les militaires et de rendre plus efficaces et efficientes les �valuations avant et apr�s d�ploiement. On a fait l’essai et distribu� de nouvelles formules d’�valuation plus exhaustives et on a commenc� � planifier la mise en œuvre d’EMP bisannuels pour tous les membres des FC.
Les ressources humaines affect�es aux services de sant� mentale ont pratiquement doubl�, passant de 229 � 447 personnes. Environ 320 fournisseurs de soins de sant� mentale sont en poste dans les cliniques des FC dans toutes les r�gions du pays. Les services de sant� mentale des FC ont continu� de travailler en partenariat avec d’autres organismes f�d�raux comme les Anciens Combattants Canada (ACC), le Partenariat f�d�ral pour les soins de sant�, de m�me que la GRC, en ce qui a trait � la prestation de soins de sant� mentale. Les programmes de sant� mentale ont assur� l’�valuation et le traitement des personnes touch�es par un large �ventail de probl�mes et leur ont fourni notamment du soutien pour traumatismes et stress op�rationnels. Les fournisseurs de soins de sant� mentale ont aid� les membres du personnel � maintenir et � recouvrer leur efficacit� op�rationnelle et leur capacit� de d�ploiement.
Au cours de l’ann�e financi�re 2007-2008, le gouvernement a pr�sent� plusieurs r�ponses au Comit� des comptes publics (PACP), au nom du minist�re de la D�fense nationale.
Le 7 d�cembre 2006, le PACP a d�pos� son 11e rapport de la 1re session de la 39e l�gislature fond� sur le chapitre 2 du Rapport de mai 2006 de la v�rificatrice g�n�rale du Canada sur le Recrutement et le maintien en poste du personnel militaire. Le gouvernement a pr�sent� sa r�ponse au nom du Minist�re le 16 avril 2007.
Le PACP a d�pos� son 15e rapport de la session fond� sur le chapitre 5 du Rapport de novembre 2006 de la v�rificatrice g�n�rale du Canada sur la R�installation des membres des Forces canadiennes, de la GRC et de la fonction publique f�d�rale, le 29 mai 2007. Le gouvernement a d�pos� sa r�ponse, qui englobait des commentaires du Minist�re, le 17 octobre 2007.
On peut se renseigner davantage sur le 11e et le 15e rapport du Comit� permanent susmentionn�s en consultant la Section III : Renseignements suppl�mentaires – Tableau 8b : R�ponse aux rapports des comit�s parlementaires et des v�rificateurs externes.
En avril 2008, le PACP a d�pos� son 12e rapport de la 2e session de la 39e l�gislature fond� sur le chapitre 4 du rapport d’octobre 2007 de la v�rificatrice g�n�rale du Canada, Les soins de sant� fournis aux militaires – D�fense nationale. L’approbation du gouvernement et la pr�sentation ult�rieure de la r�ponse au nom du Minist�re ont �t� retard�es en raison de l’�lection f�d�rale tenue � l’automne 2008. Conform�ment � la quatri�me recommandation du comit�, � [q]ue la D�fense nationale fasse rapport dans son Rapport minist�riel sur le rendement de la situation et de la mise en œuvre du Syst�me d’information sur la sant� des Forces canadiennes, et indique notamment si le budget et l’�ch�ancier sont respect�s �, la D�fense a entrepris une analyse en profondeur des d�fis et des risques du projet de SISFC. Le niveau de financement de la phase III allou� en 2002 a �t� consid�r� insuffisant pour atteindre les objectifs du projet. En juin 2008, une augmentation de 20 p. 100 du financement de la phase III a �t� demand�e et approuv�e par l’interm�diaire d’une demande d’approbation d�finitive du projet (ADP) adress�e au Secr�tariat du Conseil du Tr�sor. Le financement approuv� a �t� port� � 139 558 300 $, ce qui repr�sente une augmentation totale de 24 011 300 $. L’analyse initiale des risques d�montre que le projet sera r�alis� en respectant les limites budg�taires, mais qu’il est possible que sa mise en œuvre soit quelque peu retard�e par rapport � l’�ch�ancier original et qu’elle soit report�e vers la fin de 2011.
� la D�fense, les employ�s civils travaillent aux c�t�s de leurs coll�gues militaires. Les civils contribuent � toute la gamme des r�sultats. En effet, ils aident les groupements tactiques � se pr�parer en vue des d�ploiements ou encore ils aident le gouvernement � �laborer le cadre strat�gique � l’int�rieur duquel les FC s’acquittent de leurs responsabilit�s. L’int�gration de la main-d’œuvre est essentielle � la r�ussite de la mission. Le MDN doit donc continuer de recruter, perfectionner, maintenir en poste et appuyer efficacement les gens qui peuvent faire en sorte que la D�fense respecte ses engagements et atteigne ses objectifs strat�giques. Le MDN est toujours r�solu � r�aliser le Renouvellement de la fonction publique (FP) et � g�rer les ressources humaines selon les attentes fix�es dans le cadre connexe.
Le Quatorzi�me rapport annuel au Premier ministre sur la fonction publique du Canada, en date du 30 mars 2007 �nonce quatre priorit�s de renouvellement de la fonction publique pour l’ann�e financi�re 2007-2008 :
Pour modeler la main-d’œuvre civile, il faut que les gestionnaires de la D�fense nationale aient une tr�s bonne id�e des comp�tences et des connaissances requises pour r�aliser les objectifs op�rationnels actuels et futurs du Minist�re. Il est imp�ratif que la planification op�rationnelle et la planification des ressources humaines ne se fassent pas l’une sans l’autre. Sans cette int�gration, le recrutement et le perfectionnement des employ�s resteront majoritairement ponctuels et � court terme.
Le minist�re de la D�fense nationale a grandement am�lior� sa capacit� d’int�grer la planification dans l’ensemble du Minist�re. L’horizon des plans de RH a �t� prolong� d’un � trois ans de mani�re � co�ncider avec le cycle traditionnel de planification des activit�s. Le MDN a pu ainsi faciliter la mise en œuvre d’un processus de planification int�gr�e au sein du Minist�re. Les plans sont �galement �valu�s chaque ann�e et regroup�s sous forme d’�valuation fonctionnelle des ressources humaines – Groupe des employ�s civils. Cette �valuation cerne les questions et les priorit�s du Minist�re en mati�re de RH comme le renouvellement de l’effectif, l’apprentissage continu, le bien-�tre des employ�s, le leadership et l’inclusivit�. Cette ann�e, l’information est servi pour orienter l’affectation des ressources et les priorit�s. Pour faire avancer l’int�gration, on a r�vis� le Plan de recrutement strat�gique (PRS) de mani�re � permettre la correspondance entre les activit�s op�rationnelles et les besoins en mati�re de RH. On pourra se fonder sur cette information pour �laborer les strat�gies de renouvellement de l’effectif.
La strat�gie et le plan des RH civiles du Minist�re ont atteint leur derni�re ann�e de validit� et font actuellement l’objet d’une r�vision. Ce document cl� pr�sente le cadre et le contexte des tendances, des probl�mes, des d�fis et des possibilit�s en mati�re de ressources humaines, existant actuellement ou en devenir, ayant une incidence sur les effectifs civils du milieu de la D�fense et des FC. Dans l’ensemble, ce plan doit favoriser une compr�hension commune des capacit�s civiles dont on aura besoin au cours des prochaines ann�es � l’appui des FC, de l’�ventail de choix strat�giques et des investissements qui pourraient �tre faits. Ce document est la pierre angulaire de la planification des ressources humaines civiles, et il offre une direction quant � l’engagement du Minist�re en mati�re de recrutement, de maintien en poste et de perfectionnement des employ�s. C’est un outil utilis� par le Minist�re pour pr�parer ses plans de RH et il s’harmonise avec le Plan d’action sur le renouvellement de la FP.
� mesure que la population canadienne vieillit, le nombre de personnes entrant sur le march� du travail diminue. La D�fense nationale est donc appel�e � concurrencer avec d’autres organisations, des secteurs public et priv�, pour recruter et maintenir au sein de ses effectifs les personnes dont elle a besoin pour r�aliser les objectifs imm�diats et futurs en mati�re de d�fense. L’int�gration de la planification permet d’harmoniser les strat�gies et les pratiques en vue d’�tablir un programme national et une image solide pour le MDN.
Au printemps de 2007, le MDN a lanc� une strat�gie nationale de recrutement de personnel civil. Dans le cadre de cette strat�gie, un nouveau site Web de recrutement externe a �t� cr�� ainsi qu’une image de marque solide qui repose sur des instruments de promotion et de recrutement ainsi que sur une formation pour aider les recruteurs du Minist�re. De nombreux mat�riels et outils de communications ont �galement �t� cr��s pour appuyer les activit�s de recrutement et de prise de contact et on continue de les am�liorer. Ces outils sont utilis�s avec succ�s dans tout le Minist�re. Les cadres sup�rieurs du minist�re de la D�fense ont pris part � bon nombre d’activit�s de prise de contact avec des Canadiens de divers niveaux de scolarit� et continuent de le faire. La pr�sentation du mat�riel promotionnel et la participation des cadres a eu une incidence positive sur la capacit� du MDN d'attirer des candidats potentiels.
Suite aux nombreuses pressions subies au cours des derni�res d�cennies, qui ont entra�n� une p�nurie de personnel dans certains groupes professionnels (p. ex. achats et approvisionnements, finances, informatique, g�nie, r�paration des navires, officier du bord et manœuvres et hommes de m�tier), on a nomm� des champions minist�riels et (ou) mis sur pied des bureaux/centres de la gestion des communaut�s ax�s sur les initiatives de recrutement, de maintien en poste, d’apprentissage et de perfectionnement professionnel. De vastes campagnes de recrutement ont �t� men�es et elles ont �t� couronn�es de succ�s. Plus particuli�rement au cours de l’ann�e financi�re 2007-2008, le MDN a embauch� 396 nouveaux employ�s, ce qui repr�sente plus de 25 p. 100 de la croissance globale du MDN. On a �galement mis sur pied des programmes d’encadrement, de mentorat et (ou) de gestion de la rel�ve pour appuyer et perfectionner les nouveaux employ�s de ces groupes. En outre, le nombre de nouveaux participants aux Programmes de perfectionnement des agents des approvisionnements et des achats a augment�. On a aussi lanc� une initiative nationale de dotation collective pour le groupe du g�nie.
FIGURE 7 : GROUPES PROFESSIONNELS CRITIQUES
Le graphique suivant d�montre qu’en date du mois de mars 2008 le taux d’attrition annuel chez les employ�s civils embauch�s pour une p�riode ind�termin�e est pass� de 7,64 p. 100 (en mars 2007) � 6,39 p. 100. De ce taux, 2,72 p. 100 s’appliquent � des d�parts � la retraite et 3,7 p. 100 constituent en majeure partie des d�missions et des transferts dans d’autres minist�res.
FIGURE 8 : ATTRITION
Une strat�gie efficace en mati�re de maintien en poste est inextricablement li�e au rendement des importants investissements du MDN en fait de recrutement. On vient de terminer des �tudes sur le maintien des effectifs civils. On s’inspirera des r�sultats de ces �tudes pour �laborer et mettre en œuvre une strat�gie exhaustive de maintien en poste des employ�s civils au cours de l’ann�e financi�re 2008-2009.
Les programmes de perfectionnement des cadres sup�rieurs et de leadership ont �t� am�lior�s pendant l’ann�e financi�re 2007-2008. Une nouvelle entit� a �t� cr��e pour g�rer le perfectionnement des cadres au moyen de programmes externes comme le programme Cours et affectations de perfectionnement (CAP), le Programme de stagiaires en gestion (PSG), les Programmes de perfectionnement de la Gestion de l’information/gestion de la technologie de l’information (GI/TI) et les programmes internes comme le Programme de leadership (PDL).
� l’heure actuelle, 40 personnes participent � ces programmes de leadership : sept sont inscrites au CAP, six au PDL, trois au PPG GI/TI, et 24 prennent part au PSG. Huit participants ont obtenu leur dipl�me pendant la p�riode vis�e par le rapport, soit deux du CAP, trois du PDL et trois du PSG.
On a effectu� une �tude des activit�s et meilleures pratiques de planification de la rel�ve en cours au sein des organisations gouvernementales et non gouvernementales et on s’est fond� sur les donn�es recueillies pour �laborer l’�bauche d’un Cadre de planification de la rel�ve. Cette �bauche a �t� approuv�e par la haute direction et le cadre sera lanc� au cours de l’ann�e financi�re 2008‑2009.
Le MDN a adopt� une d�finition �largie concernant l’apprentissage, la formation et le perfectionnement professionnel des civils. Les plans d’apprentissage personnel (PAP) englobent la formation r�guli�re et l’apprentissage en milieu de travail, l’autoformation et l’apprentissage assist� par ordinateur, le tutorat, le mentorat et l’encadrement. La majeure partie de la formation est dispens�e dans le cadre des programmes d’accr�ditation �tablis. Pendant la p�riode vis�e par le pr�sent rapport, plus de 90 p. 100 des employ�s civils du MDN ont rempli un plan d’apprentissage.
�tant donn� que 35 p. 100 des effectifs civils sont affect�s � des groupes professionnels li�s aux op�rations, le MDN poursuivra le d�veloppement du projet national d’apprentissage et de perfectionnement op�rationnel des employ�s civils de sorte que des employ�s ayant la formation et l’exp�rience n�cessaires soient disponibles pour remplacer ceux qui prendront leur retraite. Ce programme a �galement eu des r�percussions sur le milieu de travail et sur le maintien des effectifs, car les employ�s accueillent les nouvelles recrues et les font profiter de leur exp�rience et de leurs connaissances. Actuellement, 244 apprentis participent � ce programme dans divers endroits au Canada. Le Minist�re a derni�rement engag� des fonds suppl�mentaires pour les cinq prochaines ann�es en vue d’appuyer davantage le programme d’apprentissage et de perfectionnement op�rationnel.
L’automne dernier, un sondage sur la satisfaction de la client�le a �t� effectu� par voie �lectronique afin de mesurer le degr� de satisfaction � l’�gard des services de RH civiles du Minist�re. Ce sondage s’adressait aux gestionnaires militaires et civils qui supervisent des employ�s civils. Parmi les points n�cessitant des am�liorations, les r�pondants ont soulign� qu’il faudrait faire davantage usage des nouveaux outils disponibles et ont indiqu� que les services n’�taient pas assez rapides.
On a lanc� avec succ�s une version mise � jour du Syst�me de gestion des ressources humaines (SGRH) au Minist�re le 31 octobre 2007. Ce syst�me d’enregistrement nous aidera � am�liorer la prestation des services de RH, � tirer avantage des gains d’efficacit� qu’il assure, et � r�pondre aux besoins des professionnels des RH, des employ�s civils et de leurs gestionnaires. Gr�ce � la modernisation du syst�me, environ 24 000 employ�s civils et leurs gestionnaires ont maintenant acc�s � une fonctionnalit� de libre-service et peuvent ainsi avoir acc�s � leurs renseignements personnels et peuvent dor�navant ex�cuter des transactions � partir de leur poste de travail. En outre, dans le cadre de cette am�lioration, la collectivit� des professionnels de RH civiles a pu b�n�ficier en temps opportun d’une formation en ligne et d’une capacit� d’int�gration avec le Syst�me de r�mun�ration du gouvernement du Canada.
Les activit�s ont chang� un peu au cours de l’ann�e financi�re 2007-2008 en r�ponse � des directives fournies par des cadres sup�rieurs et � de nouvelles demandes formul�es par les clients ayant recours aux services des Centres de r�glement des conflits. En particulier, la priorit� et la demande concernant la prestation d’une formation int�gr�e sur le mode alternatif de r�glement des conflits (MARC) ont augment�, de m�me qu’� l’�gard de certains cours pr�alables au d�ploiement pour des personnes et des unit�s s’appr�tant � partir en mission � l’�tranger. On a entrepris d’importants travaux de d�veloppement en vue d’incorporer le MARC � tous les niveaux de direction et � la formation de perfectionnement ainsi qu’en vue de trouver des possibilit�s d’incorporer le MARC dans les op�rations de soutien.
Voici certaines r�alisations de l’ann�e financi�re 2007-2008 :
En phase avec la Strat�gie de d�fense le Canada d’abord, au cours de l’ann�e financi�re 2007-2008, l’accent a �t� mis surtout sur les investissements au titre des capacit�s principales afin d’assurer que la transformation et la modernisation des FC se poursuivent � un rythme acc�l�r�. Voici les principaux projets dont nous avons poursuivi la r�alisation au cours de l’ann�e financi�re 2007-2008 et qui attestent de la direction que nous avons prise :
Le Projet du navire de soutien interarm�es (NSI) permettra le remplacement des p�troliers ravitailleurs d’escadres vieillissants par des navires capables d’assurer le ravitaillement en mer et le maintien en puissance du Groupe op�rationnel naval, d’offrir une capacit� de transport maritime strat�gique et d’am�liorer la capacit� des FC de soutenir et de maintenir en puissance les op�rations terrestres � terre. Le projet du NSI est en phase de d�finition. On a obtenu des offres chiffr�es de dessins de conception en mars 2008.
Le Projet de la capacit� de transport a�rien strat�gique dotera les FC des a�ronefs de transport strat�gique (c.-�-d. � long rayon d’action) dont elles ont besoin pour mener leurs op�rations nationales et internationales. Ces avions maximiseront la capacit� de transport a�rien strat�gique des FC et l’interop�rabilit� de celles‑ci avec les alli�s du Canada. Les quatre appareils CC-177 Globemaster III ont �t� livr�s au milieu de 2008. Comme le projet a progress� plus rapidement que pr�vu, les installations permanentes et l’�quipement de soutien ne seront pas en place � la 8e Escadre Trenton avant l’automne 2010, au plus t�t. Le Canada b�n�ficie d’installations de maintenance provisoires � la Jackson Mississippi Air National Guard base (services sont fournis par du personnel canadien) en attendant que les installations permanentes soient pr�tes � Trenton (Ontario).
Le Projet de la capacit� de transport a�rien tactique dotera les FC des a�ronefs de transport tactique dont elles ont besoin pour mener leurs op�rations nationales et internationales. Ces appareils seront capables de voler n’importe o� dans le monde, dans des conditions climatiques extr�mes � partir de terrains d’aviation non pav�s, aust�res, non �clair�s et d�pourvus d’installations d’appui, au-dessus de terrains hostiles o� le niveau de la menace est moyen. Le Projet de la capacit� de transport a�rien tactique en est � la phase de mise en œuvre. Le contrat a �t� attribu� � la soci�t� Lockheed Martin le 20 d�cembre 2007 et vise 17 avions C-130J Hercules.
Le Projet de l’h�licopt�re de transport moyen � lourd dotera les FC d’a�ronefs � voilure tournante capables de d�placer des soldats et de l’�quipement efficacement et en toute s�curit� dans des milieux o� la menace est faible ou moyenne, au Canada comme � l’�tranger. L’h�licopt�re pourra transporter jusqu’� 30 soldats et tout leur �quipement de combat ou une charge, par exemple, des obusiers l�gers tract�s de 155 mm et l’�quipement connexe. L’h�licopt�re CH-47 Chinook fabriqu� par la soci�t� Boeing Integrated Defense Systems s’est av�r� �tre le seul a�ronef capable de satisfaire aux crit�res obligatoires tr�s rigoureux du projet. Le projet en est � l’�tape de d�finition.
Le Projet du Syst�me de v�hicule de soutien moyen dotera les FC de la capacit� de transporter des combattants, des marchandises et de l’�quipement et d’accomplir diverses fonctions de soutien (p. ex. soins m�dicaux/dentaires, r�paration de moteurs, d’�quipement de communication, d’instruments optiques, d’armes, etc.). Ce projet assurera la modernisation du parc vieillissant de v�hicules logistiques moyens � roues. Les FC disposeront ainsi d’une plate-forme pour la logistique des unit�s int�gr�es (c.‑�‑d. pour l’ex�cution des fonctions de soutien mobile et la livraison efficace de renforts et d’approvisionnements).
L’approbation pr�liminaire du projet a �t� re�ue, et l’approbation d�finitive du projet relatif aux v�hicules de mod�le militaire normalis�, aux remorques et aux syst�mes de protection blind�s devrait �tre accord�e au cours de l’ann�e financi�re 2009-2010. En raison de l’augmentation du niveau de la menace en Afghanistan, on a d� r�examiner et accro�tre les niveaux de protection des v�hicules de mod�le militaire normalis� en vue d’assurer une meilleure protection contre les engins explosifs de circonstance. L’approbation d�finitive du projet a �t� retard�e encore jusqu’� l’ann�e financi�re 2009‑2010 en raison de certains autres facteurs.
Le Projet des obusiers l�gers tract�s permettra de combler une lacune importante dans la capacit� future de tir indirect de l’Arm�e de terre. Il est n�cessaire d’am�liorer la capacit� sur le plan de la l�talit�, de la port�e, de la pr�cision, de la mobilit� et de la num�risation pour soutenir les futures missions et t�ches susceptibles d’�tre assign�es aux Forces canadiennes. L’objectif du projet consiste � mettre en service 25 obusiers l�gers tract�s de 155mm dot�s d’un syst�me de gestion de canon num�rique int�gr�, les munitions de 155 mm connexes et des camions qui remorqueront les obusiers.
Le projet MCH/FELEX est le volet principal de l’initiative globale de modernisation des fr�gates de la classe Halifax. Il donnera lieu � la planification et � la gestion des car�nages de demi-vie des fr�gates de la classe Halifax, � l’acquisition des grands �l�ments du nouveau syst�me de combat ainsi qu’� l’ajout de renforcements de la stabilit�, d’am�liorations de la d�magn�tisation[6] et d’une fonction de commandant de groupe op�rationnel � bord de quatre navires.
L’autorisation de d�penser pour la 1re partie (�l�ments d’int�gration de syst�mes qui ne sont pas li�s au combat) du Projet de modernisation et de prolongation de la vie des fr�gates de la classe Halifax a �t� accord�e, et la phase de d�finition du projet tire � sa fin. La sp�cification fonctionnelle de l’int�gration des syst�mes de combat est termin�e, et les documents de demande de proposition relative � l’int�gration des syst�mes de combat ont �t� publi�s en f�vrier 2008.
La D�fense a am�lior� la protection offerte aux soldats participant aux op�rations gr�ce � des technologies de pointe, mettant en service d’un nouveau parc de v�hicules de patrouille blind�s et am�liorant la survivance des parcs d�ploy�s. Ce projet devait au d�part �tre un projet g�n�ral (un projet r�unissant plusieurs besoins �troitement li�s dans une seule proposition), mais la D�fense nationale a d�cid� de r�partir les divers besoins dans des projets distincts pour assurer une plus grande transparence et une meilleure surveillance.
Pendant l’ann�e financi�re 2007-2008, l’�quipe charg�e de la survivance a concentr� ses efforts sur l’acquisition des technologies suivantes :
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les grands projets de l’�tat, veuillez consulter le Tableau 5 – Rapport d’�tape sur les grands projets de l’�tat.
Les cr�dits minist�riels sont pr�sent�s selon la m�thode de comptabilit� de caisse modifi�e utilis�e pour l’�tablissement des rapports et la responsabilisation � l’�gard du Parlement. Toutefois, les derniers budgets f�d�raux ont institu� une deuxi�me base de contr�le des fonds allou�s appel�e comptabilit� d’exercice. Selon ce deuxi�me syst�me, le contr�le est effectu� au moyen d’un plafond des d�penses �tabli en fonction des d�penses d’exercice plut�t que les d�caissements. Les projets d’immobilisations financ�s � partir des Budgets de 2005, Budget de 2006 et Budget de 2007 sont assujettis � la fois au contr�le des cr�dits budg�taires et au contr�le de la comptabilit� d’exercice.
Conform�ment � la m�thode de contr�le et d’�tablissement de rapports selon la comptabilit� de caisse modifi�e et la comptabilit� d’exercice, ce rapport contient des renseignements sur les d�penses �tablies, pr�vues et r�elles dans le cadre des projets d’immobilisations selon la comptabilit� d’exercice pour l’ann�e financi�re 2007-2008 � la Section III : Renseignements suppl�mentaires.
Le tableau suivant r�sume les projets en phase de d�finition ou de mise en œuvre pendant l’ann�e financi�re 2007‑2008 qui sont financ�s et comptabilis�s selon les principes de la comptabilit� d’exercice.
D�PENSES LI�ES AUX PROJETS D’IMMOBILISATIONS
D�PENSES D’EXERCICE
En milliers de dollars | D�penses r�elles 2006-20071 |
D�penses pr�vues 2007-2008 |
Allocation de fonds finale (exercice) 2007-2008 |
D�penses r�elles 2007-2008 |
|
---|---|---|---|---|---|
Annonce du Budget de 2005 | |||||
H�licopt�res de transport moyen � lourd |
302 |
- |
90 |
579 |
|
Syst�me de v�hicules de soutien moyen |
316 |
3 000 |
523 |
580 |
|
Projet de la capacit� de transport a�rien tactique |
333 |
- |
821 |
437 |
|
Navire de soutien interarm�es |
- |
- |
- |
- |
|
Modernisation des fr�gates de la classe Halifax (MCH) |
- |
- |
1,315 |
973 |
|
Relocalisation de la FOI 2 |
- |
- |
- |
138 |
|
Total |
950 |
3 000 |
2 749 |
2 708 |
|
Annonce du Budget de 2006 | |||||
Projet de la capacit� de transport a�rien strat�gique |
260 |
123 000 |
92 159 |
58 122 |
|
Navire de patrouille extra c�tiers de l’Arctique |
- |
- |
132 |
144 |
|
Remplacement des chars |
- |
- |
11 289 |
10 482 |
|
Obusier M777 |
3 327 |
1 000 |
3 791 |
2 477 |
|
Aire de trafic – piste de Trenton |
- |
- |
- |
323 |
|
Total |
3 587 |
124 000 |
107 371 |
71 549 |
|
Annonce du Budget de 2007 | |||||
Financement de mi-parcours du CSTC |
- |
- |
42 |
238 |
|
Total |
- |
- |
42 |
238 |
|
Grand total |
4 537 |
127 000 |
110 161 |
74 495 |
* Les chiffres ayant �t� arrondis, leur somme ne correspond pas n�cessairement au total indiqu�.
Notas :
Le Groupe des mat�riels est le principal prestataire de services et le responsable de l’ensemble des programmes de la D�fense concernant l’acquisition et le soutien du mat�riel. Il g�re les programmes d’�quipement tout au long de leur cycle de vie, de la conception � l’acquisition et jusqu’� l’�limination. Le Minist�re est parvenu � r�unir plusieurs projets d’acquisition de biens d’�quipement complexes li�s � la transformation dans deux nouvelles divisions, augmentant ainsi le niveau de surveillance et att�nuant les risques financiers et li�s � la gestion qu’entra�ne la surveillance d’un nombre accru de projets complexes tr�s co�teux.
La D�fense nationale �labore actuellement un plan d’investissement pluriannuel exhaustif visant � mettre en œuvre la Strat�gie de d�fense Le Canada d’abord (SDCD). Gr�ce � ce plan, le Minist�re pourra faire d’importants investissements qui seront coh�rents, �quilibr�s et � la mesure de ses moyens au cours d’une p�riode de 20 ans. La D�fense nationale a continu� la mise sur pied d’�quipes de projet int�gr�es et occupant les m�mes locaux (D�fense nationale et Travaux publics et Services gouvernementaux Canada) et d’avoir recours � l’approche de � l’�quipe gouvernementale �, appuyant l’�quipe responsable des acquisitions au moyen de nouveaux instruments comme la demande d’expression d’int�r�t et de qualification avec d�monstration de rendement ainsi qu’une am�lioration de la formation et du perfectionnement professionnel. Le Minist�re a continu� de se concentrer sur des �nonc�s des besoins militaires simplifi�s exigeant des r�sultats de haut niveau/ax�s sur le rendement et il acquiert le plus possible, lorsque cela s’av�re appropri�, des �quipements et des technologies disponibles dans le commerce. Le Minist�re a aussi continu� � �tablir des centres de responsabilit� uniques pour l’acquisition et le soutien en service et le regroupement des contrats. Bien que ces initiatives aient r�duit les d�lais d’acquisition, les efforts se poursuivent en vue de rendre plus efficace le processus d’acquisition militaire.
En particulier, gr�ce � l’acquisition des a�ronefs CC-177 Globemaster III, le Canada est mieux en mesure d’appuyer les op�rations de la force de coalition multinationale et de l’ONU et d’y participer. Ainsi, seulement dix jours apr�s avoir accept� le premier appareil CC-177, cet appareil a accompli sa premi�re mission op�rationnelle dans le cadre des op�rations de secours aux victimes de l’ouragan qui a ravag� la Jama�que. Voil� qui donne une bonne id�e des capacit�s de planification et d’intervention de la D�fense. Depuis, le CC-177 a appuy� des missions men�es dans le Nord et est utilis� pour les vols de ravitaillement hebdomadaires de la force op�rationnelle en Afghanistan.
Le 7 f�vrier 2008, le Comit� permanent de la d�fense nationale (NDDN) a d�pos� son 2e rapport de la 2e session de la 39e l�gislature, sur les processus d’acquisition et processus associ�s.
Pour lire la r�ponse du Minist�re, cliquez sur l’hyperlien suivant : <http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Mode=1&Parl=39&Ses=2&Language=F&DocId=3546108&File=0>
L’approche de gestion de portefeuille de biens immobiliers adopt�e a �t� renforc�e au cours de l’ann�e financi�re 2007-2008 par l’ajout de deux composantes essentielles au cadre de gestion. En effet, en janvier 2008, le Minist�re a approuv� la Strat�gie relative aux biens immobiliers et le Plan national de gestion du portefeuille. Les travaux relatifs � la mise en œuvre de ces plans se poursuivent.
Le Minist�re a reconnu la n�cessit� de s’occuper du financement accru des biens immobiliers, et on demande aux gardiens des biens immobiliers de viser un investissement tenant compte de l’objectif qui figure dans la SDCD, qui est de 3,9 p. 100 (salaires en sus) du co�t de remplacement des biens immobiliers du portefeuille pour l’entretien et les r�parations et pour la r�fection. De plus, la transition vers la m�thode d’�tablissement des budgets par comptabilit� d’exercice, qui a commenc� au cours de l’ann�e financi�re 2007-2008, se poursuivra afin d’appuyer les initiatives d’infrastructure strat�gique on�reuses.
On a commenc� � travailler � l’�tablissement d’un processus d’entretien pr�ventif et proactif. Pour ce faire, on a d’abord examin� les pratiques en cours et vis� � mettre en place une orientation minist�rielle permettant de cr�er un programme d’entretien pr�ventif proactif �conomique et uniforme pendant l’ann�e financi�re 2007-2008. On a examin� les programmes d’entretien pr�ventif de deux bases et on est en train de d�terminer les options qui seront incluses dans l’orientation minist�rielle.
Le nombre de demandes adress�es � la D�fense nationale en vertu de la Loi sur l’acc�s � l’information a consid�rablement submerg� les ressources disponibles pour fournir des r�ponses, ce qui a fait en sorte que les dossiers se sont accumul�s et que les d�lais d’attente des demandeurs ont �t� prolong�s. En raison de la complexit� et de la nature d�licate de certaines demandes concernant les op�rations (par exemple celles men�es en Afghanistan) et du nombre limit� de pr�pos�s � l’Acc�s � l’information et protection des renseignements personnels (AIPRP) ayant le degr� d’exp�rience n�cessaire, il s’est av�r� beaucoup plus difficile de r�pondre dans les d�lais prescrits. On a embauch� du personnel suppl�mentaire et on a apport� des changements sur le plan de l’organisation au cours de l’ann�e qui vient de s’�couler, mais cela n’a pas �t� suffisant pour permettre de satisfaire � la demande.
La D�fense nationale est r�solue � reprendre sa place de chef de file dans le domaine de l’AIPRP en adoptant des strat�gies � court et � long terme visant � combler les lacunes actuelles. Au nombre de ces strat�gies, citons notamment l’embauche de sp�cialistes de l’AIPRP exp�riment�s suppl�mentaires et la cr�ation et la mise en œuvre d’un programme de perfectionnement professionnel � l’intention des nouveaux employ�s. On continue d’envisager et de mettre en œuvre de nouvelles strat�gies, mais il faudra quelques ann�es avant que l’on puisse constater une r�duction substantielle des d�lais de r�ponse et une diminution des arri�r�s.
Les rapports sur l’acc�s � l’information et la protection de la vie priv�e pr�sent�s par le MDN en 2007-2008 sont disponibles � l’adresse Internet suivante : <http://www.admfincs.forces.gc.ca/aip/index-fra.asp>
L’�tablissement d’un programme de planification de la poursuite des activit�s � la grandeur du MDN et des FC et l’�laboration d’un plan global de poursuite des activit�s du Minist�re sont des grandes priorit�s et le Minist�re a r�alis� des progr�s consid�rables � cet �gard au cours de la derni�re ann�e.
L’analyse des r�percussions sur les op�rations (ARO) du MDN a pris fin en mai 2007 et les gestionnaires de niveau 1 ont pr�sent� leurs ARO en octobre 2007. L’�bauche du Plan de poursuite des activit�s du MDN s’appliquant aux op�rations et aux services essentiels a �t� publi�e le 11 janvier 2008.
Le Canada a renforc� ses liens financiers internationaux et en a cr�� de nouveaux au cours de la derni�re ann�e. Le Sous-ministre adjoint (Finances et Services du Minist�re) a particip� en mars 2008 � la s�rie de colloques des agents financiers sup�rieurs, dont la Nouvelle-Z�lande et l’Australie �taient les h�tes. On a �galement �tabli des contacts avec de hauts repr�sentants de Singapour et du Danemark. On pr�voit que c’est dans ce pays que d�butera une s�rie de rencontres r�guli�res entre agents financiers sup�rieurs de haut niveau des pays de l’OTAN. Ces discussions ont surtout port� sur les normes comptables et les d�fis li�s � l’allocation des ressources dans le secteur public, ainsi que sur les structures de responsabilisation et de gouvernance en place dans ces organisations. Les pays participants continuent de partager les le�ons retenues et d’exploiter les contacts de plus en plus nombreux qui se sont �tablis entre les membres du personnel. Ce partage des le�ons retenues a donn� lieu � une importante am�lioration de nos pratiques de gestion financi�re respectives.
Le Minist�re a poursuivi le d�veloppement de son syst�me d’aide � la prise de d�cisions financi�res en vue de fournir aux gestionnaires du Minist�re des renseignements financiers plus � jour et plus pertinents. Le syst�me d’aide � la prise de d�cisions financi�res fournit actuellement des rapports financiers qui, auparavant, �taient pr�par�s manuellement, en ligne, sur demande, et quotidiennement. Les gestionnaires disposent donc de meilleurs renseignements financiers, peuvent prendre des d�cisions plus rapides et faire une meilleure utilisation de leur temps en analysant l’information plut�t qu’en la recueillant.
Le Groupe de Gestion de l’information (Gp GI) a continu� de contribuer consid�rablement � l’adoption de l’approche ax�e sur les capacit�s en vue de soutenir les op�rations et de fournir des capacit�s et des services de GI en fonction des priorit�s et des strat�gies de d�fense. Au cours de la p�riode vis�e par le rapport, le Gp GI a continu� de fournir l’infrastructure et les r�seaux qui sont essentiels au soutien des op�rations et des activit�s courantes du Minist�re.
En mettant l’accent clairement sur les besoins op�rationnels des FC, le groupe r�alise des progr�s dans l’�laboration d’une solution de commandement et contr�le (C2) d�ployable, s�re et interop�rable visant � r�pondre aux besoins en constante �volution li�s au soutien des op�rations en cours et des activit�s pr�vues, notamment l’appui aux Jeux olympiques de 2010. L’avancement de la mise en œuvre d’une capacit� de C2 int�gr�e fait l’objet de rapports trimestriels de sorte qu’on puisse assurer une surveillance et apporter des changements au besoin. On continue de progresser, malgr� certains retards imputables � des difficult�s techniques et � des probl�mes d’acquisition. Gr�ce � cette initiative, les commandants et les usagers ont maintenant acc�s � une capacit� op�rationnelle am�lior�e.
Citons �galement les avanc�es consid�rables constat�es au titre du regroupement � l’int�rieur d’un r�seau enti�rement int�gr� des architectures du Syst�me d’information de commandement et contr�les existantes, qui auparavant �taient constitu�es de plusieurs enclaves distinctes. L’int�gration de l’interop�rabilit� des r�seaux de syst�mes de communications et du Syst�me de soutien du Commandement de la Force terrestre a progress� et constitue une priorit� pour le soutien des d�ploiements. Les objectifs de la premi�re �tape — r�pondre aux besoins des commandants op�rationnels en comblant les lacunes sur le plan du commandement et contr�le — sont atteints. Les plus importants �taient la fusion du r�seau TITAN du Syst�me de commandement interarm�es des FC et du Syst�me d’exploitation des informations op�rationnelles du Commandement maritime (MCOIN) et le remplacement de l’�quipement et la stabilisation du syst�me d’exploitation de l’infrastructure classifi�e.
La fusion du renseignement et de l’information op�rationnelle est essentielle au succ�s de la mission, car elle facilite la planification et l’engagement des forces. Les plans sont d�j� bien amorc�s en vue de l’expansion et de l’am�lioration de la capacit� de fusion de l’information et du renseignement � l’appui de 50 000 usagers. Gr�ce � cette mise en service progressive, la capacit� sera disponible dans l’ensemble des FC et du MDN et ceux qui ont acc�s � ce syst�me ont d�j� commenc� � en tirer profit.
�tant conscient que la gestion de l’information et la technologie de l’information jouent un r�le important dans les divers minist�res, le Groupe GI a largement contribu� � assurer l’interop�rabilit� entre les r�seaux des minist�res f�d�raux. Par exemple, le Groupe GI a lanc� des projets visant � interconnecter les diff�rents syst�mes classifi�s des minist�res f�d�raux de mani�re � assurer une meilleure coordination et une plus grande interop�rabilit�. En 2007, la palme d’or de Conf�rence et exposition sur la technologie dans l’administration gouvernementale (GTEC) dans la cat�gorie Partenariats internationaux. Ce prix reconna�t et c�l�bre officiellement le leadership, l’innovation et l’excellence dans la r�alisation et la prestation de services dans le secteur public, a �t� attribu� au Groupe de Gestion de l’information pour ses contributions exceptionnelles dans le cadre de SARSAT – Syst�me de recherche et sauvetage assist� par satellite. Voil� qui prouve l’importance des contributions faites � l’�gard de la s�curit� de tous les Canadiens.
Au XXIe si�cle, les r�seaux politiques, �conomiques et sociaux du monde sont complexes et interd�pendants, mais ils sont loin d’�tre � l’abri des frictions. L’influence du Canada sur la sc�ne mondiale d�pend largement du succ�s remport� par les FC dans l’accomplissement des missions et des op�rations qui leur sont confi�es aux pays et � l’autre bout du monde pour assurer la d�fense des Canadiens, de leurs int�r�ts et de leurs valeurs. Les FC demeurent pr�tes et en mesure d’accomplir avec succ�s des missions de d�fense allant des secours en cas de catastrophe au conflit arm� total, en passant par les missions de souverainet� et de s�curit�.
Les FC sont de plus en plus actives, tant au pays qu’� l’�tranger, contribuant � la paix, la s�curit� et la stabilit� sur les plans national et international.
2007-2008 | |||
---|---|---|---|
(En milliers de dollars) |
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
D�penses du Minist�re |
2 286 490 |
2 460 429 |
2 912 828 |
D�penses d’immobilisations |
196 508 |
219 694 |
358 061 |
Nota : La colonne consacr�e au total des autorisations s’applique � la ventilation des cr�dits approuv�s au Minist�re dans les cat�gories de l’AAP vis�es par le rapport. Elle ne repr�sente pas les autorisations vot�es approuv�es par le Parlement.
Le programme de renseignement d’origine �lectromagn�tique (SIGINT) du Centre de la s�curit� des t�l�communications Canada (CSTC) a fourni en temps opportun des donn�es particuli�res de renseignement �tranger en fonction des besoins et des priorit�s du gouvernement canadien. L’information en question a servi � la pr�paration d’indices et crit�res d’alerte, � la formulation de politiques, � la prise de d�cisions et � l’�valuation au jour le jour des capacit�s et des intentions des pays �trangers. Pendant l’ann�e financi�re 2007-2008, les priorit�s du programme SIGINT consistaient notamment � am�liorer la qualit� des produits et services SIGINT, � continuer d’int�grer les capacit�s SIGINT au sein des FC afin d’assurer le meilleur soutien SIGINT possible aux op�rations des FC,et maintenir ses capacit�s techniques malgr� les d�fis extraordinaires que pr�sente l’infrastructure d’information mondiale. Le CTSC accorde une grande priorit� aux efforts de recherche et de production de renseignement visant � appuyer les op�rations des FC, en fournissant du renseignement en temps quasi-r�el aux commandants de tous les paliers.
Le Commandement maritime (COMAR) est charg� de surveiller 24 heures par jour, sept jours sur sept toutes les activit�s maritimes qui se d�roulent dans les eaux c�ti�res et int�rieures du Canada, de m�me que les approches oc�aniques du Canada – une zone dont la superficie totale est plus vaste que l’ensemble de la masse terrestre du Canada. Le COMAR est consid�r� comme un chef de file mondial en mati�re de surveillance maritime.
LE COMAR collabore �troitement avec ses partenaires des �.-U., de l’OTAN et du gouvernement du Canada en vue de cr�er un syst�me mondial de connaissance de la situation maritime. � l’automne de 2005, on a mis sur pied des Centres des op�rations de la s�curit� maritime (COSM) provisoires � Halifax, (Nouvelle-�cosse) et � Esquimalt, (Colombie-Britannique). Les COSM constituent un nouveau niveau d’int�gration et de coop�ration entre les minist�res et les organismes gouvernementaux qui s’occupent de s�curit� maritime. Ils permettent donc aux partenaires f�d�raux de partager de l’information plus facilement et plus efficacement et en soit, acc�l�rent la coordination de l’intervention gouvernementale en cas de menaces pesant sur la s�curit� maritime. Les COSM ont contribu� au succ�s de plusieurs op�rations de s�curit� maritime au cours de la derni�re ann�e. Gr�ce � la contribution des COSM et � la prestation de donn�es sur la situation maritime, les op�rations Heave-to et Hygrade ont �t� couronn�es de succ�s.
Les principaux partenaires en mati�re de s�curit�, notamment le Conseiller en mati�re de s�curit� nationale, ont reconnu la valeur des COSM. Le projet des COSM atteindra la capacit� op�rationnelle initiale en octobre 2009 et la capacit� op�rationnelle totale en septembre 2014.
� titre de commandement charg� de la conduite de toutes les op�rations d’urgence et courantes au Canada et d’autorit� op�rationnelle nationale pour la d�fense du Canada et de l’Am�rique du Nord, le Commandement Canada (COM Canada) a continu� de faire de progr�s notables dans plusieurs aspects de sa mission, notamment en ce qui a trait � la d�fense, les secours aux sinistr�s et les op�rations de recherche et de sauvetage.
Au pays, les FC ont d�ploy� des efforts consid�rables en vue d’assurer la surveillance, de manifester une pr�sence et d’offrir une capacit� d’intervention sur le territoire du Canada, dans ses eaux et dans son espace a�rien, y compris l’Arctique. Le Canada compte trois oc�ans contigus et sa masse terrestre s’�tend sur quatre fuseaux horaires (4,5 avec Terre‑Neuve). Plus de 600 000 a�ronefs entrent et sortent de l’espace a�rien canadien chaque ann�e. Le nombre total de vols effectu�s dans l’espace a�rien du Canada chaque ann�e est sup�rieur � 4,5 millions. En outre, le Canada poss�de la plus vaste zone maritime de comp�tence au monde et compte quelques fronti�res maritimes floues avec les �tats-Unis et le Danemark. Le pays s’�tendant sur 6 000 kilom�tres d’un oc�an � l’autre, il faut huit heures d’avion ou sept jours de voiture pour traverser le Canada de l’est � l’ouest. Pour traverser le pays du nord au sud, il faut parcourir 5 000 kilom�tres et de nombreuses r�gions du nord ne sont accessibles que par bateau ou par avion.
Le COM Canada a �tabli des relations de travail tr�s efficaces avec les autres minist�res et organismes f�d�raux, tandis que ses six Forces op�rationnelles interarm�es r�gionales (Atlantique, Est, Centre, Ouest, Pacifique et Nord) ont d�velopp� des rapports de coop�ration avec les organisations de gestion des urgences de leur province ou territoire et avec d’autres agences pertinentes. Chacune de ces forces op�rationnelles dispose des ressources navales et a�riennes appropri�es et, � l’exception des r�gions du Pacifique et du Nord, elles comptent chacune une unit� d’intervention imm�diate dot�e d’un effectif de 350 personnes. Pendant toute l’ann�e, les services de sant� de l’�quipe d’intervention en cas de catastrophe (EICC) sont demeur�s pr�ts � se d�ployer avec un pr�avis de 48 heures en r�ponse � des crises humanitaires.
Les relations qu’entretient le COM Canada avec ses partenaires gouvernementaux f�d�raux et provinciaux constituent un �l�ment essentiel de ses op�rations. Voici des exemples t�moignant des immenses progr�s r�alis�s par le COM Canada dans ce domaine :
Sur le plan continental, la D�fense a continu� de contribuer � l’obtention du r�sultat strat�gique vis� par le gouvernement du Canada, c’est-�-dire un partenariat nord‑am�ricain fort et mutuellement avantageux, par sa participation aux activit�s du Commandement de la d�fense a�rospatiale de l’Am�rique du Nord (NORAD), qui a c�l�br� son cinquanti�me anniversaire en 2007-2008, ainsi qu’� d’autres forums de coop�ration entre le Canada et les �tats-Unis. La D�fense a particip� aux exercices annuels du NORAD, notamment Ardent Sentry, en avril-mai 2007 et Amalgam Dart, en octobre 2007.
On poursuit l’�laboration de plans et de proc�dures pour la fonction d’alerte maritime du NORAD. Les relations entre le NORAD, le Northern Command am�ricain (USNORTHCOM) et le COM Canada �voluent au m�me rythme que le NORAD. L’an dernier, le COM Canada s’est efforc� de renforcer ce partenariat de concert avec le NORAD et le NORTHCOM et de clarifier les dispositions de commandement et contr�le.
En novembre 2007, respectant notre engagement binational en mati�re de d�fense a�rospatiale, les chasseurs CF‑18 canadiens ont, pendant plusieurs jours, pris en charge toutes les patrouilles de l’Arctique effectu�es � partir de l’Alaska parce que les F‑15 de la United States Air Force �taient clou�s au sol en raison de probl�mes techniques.
Dans diverses r�gions de l’Arctique, bon nombre d’activit�s ont eu lieu en appui � la souverainet� du Canada. On a entrepris la planification de la construction du Centre d’instruction de guerre dans l’Arctique (CIGA) � Resolute et d’une installation d’accostage et de ravitaillement en eau profonde � Nanisivik. Les avions de patrouille maritime CP-140 Aurora ont enregistr� 353 heures de vol dans le cadre de missions de surveillance de l’Arctique. La Force op�rationnelle interarm�es Nord a �galement men� des op�rations � l’appui de l’ann�e polaire internationale.
Les patrouilles de Rangers se sont poursuivies et l’Op Nunalivut et l’Op Nanook ont aid� � renforcer la capacit� du Canada de mener des op�rations de souverainet� dans l’Arctique. Les op�rations de s�curit� dans le Nord, Op�ration Nunalivut, se sont d�roul�es du 24 mars au 14 avril 2007 dans l’archipel Arctique. Une patrouille de 24 personnes, compos�e de membres de la Force r�guli�re et des Rangers canadiens, a parcouru environ 5 000 kilom�tres sur un des terrains les plus accident�s du monde afin d’affirmer la souverainet� du Canada.
Ce groupe de 24 personnes �tait constitu� de trois patrouilles des Rangers canadiens. Il est parti de la baie Resolute et s’est ensuite s�par� pour parcourir les trajets illustr�s � la figure 9.
FIGURE 9 : ITIN�RAIRES DE PATROUILLE DE L’OP NUNALIVUT
L’op�ration Narwhal s’est av�r� un exercice utile d�montrant la capacit� des FC de travailler avec d’autres minist�res et organismes dans l’Arctique. L’exercice a permis de renforcer la valeur de la coop�ration inter organismes et des partenariats civils en mati�re de planification et d’intervention en cas d’�v�nements survenant au pays. Nous avons pu d�montrer notre capacit� de collaborer avec d’autres minist�res en vue de prot�ger les ressources et les industries canadiennes dans le Nord et notre capacit� d’intervenir en cas de catastrophe a�rienne survenant dans le Nord en coordination avec nos partenaires f�d�raux et territoriaux.
Le COM Canada a augment� sa pr�sence en mer et consacr� 360 jours de mer aux patrouilles de s�curit� maritime financ�s au moyen de la r�serve de s�curit� publique et antiterrorisme. En poursuivant le travail, les FC finiront par afficher une pr�sence militaire dans toutes les eaux c�ti�res du Canada et elles se familiariseront davantage avec toutes les r�gions c�ti�res et les activit�s qui s’y d�roulent. Ce redoublement d’activit� a am�lior� la s�curit� nationale et assur� une connaissance constante de la situation en mer.
Le COM Canada a accompli des missions de surveillance et maintenu une pr�sence soutenue dans toute la zone de responsabilit� maritime du Canada. Notons l’op�ration Nanook dans les eaux de l’Arctique, qui a exig� au total 34 jours de mer, y compris un navire de d�fense c�ti�re (NCSM Summerside), une fr�gate (NCSM Fredericton) et le premier d�ploiement d’un sous-marin de la classe Victoria (NCSM Cornerbrook) dans l’Arctique canadien. � l’appui de l’op�ration Connection, une fr�gate, le NCSM Halifax, a navigu� vers les Grands Lacs, jusqu’� Thunder Bay (Ontario).
Le NCSM Fredericton a ex�cut� une mission dans les Cara�bes en juillet 2007 en appui aux efforts d�ploy�s dans la r�gion pour stopper le transport de drogues par voie maritime � destination de l’Am�rique du Nord et de l’Europe. Pour fournir le soutien de surveillance � l’op�ration alli�e contre le narco-terrorisme dans les Cara�bes, les avions CP‑140 Aurora ont ex�cut� 17 missions pour un total de 520 heures de vol et la Marine a enregistr� 21 jours‑navires.
En outre, le NCSM Regina a particip� � un exercice de s�curit� maritime de grande envergure avec la marine am�ricaine et des marines locales dans les approches du canal de Panama, c�t� Pacifique. Pendant ce d�ploiement de dix semaines, au cours desquelles il a fait escale au Panama, au Chili et au P�rou, le Regina a particip� � l’exercice PANAMEX, am�liorant ainsi la capacit� de la Marine � op�rer avec des marines d’autres pays am�ricains, et a contribu� � la r�alisation des objectifs de la politique �trang�re du Canada.
Le COM Canada a conserv� sa capacit� d’assurer une intervention de recherche et sauvetage (SAR) dans tout le pays et dans les zones reconnues internationalement comme �tant du ressort du Canada. Le r�seau SAR des FC a r�pondu � un total de 9 417 incidents en 2007. De ce nombre, 6 280 �taient des incidents maritimes, 930 des incidents a�ronautiques et 788 des incidents humanitaires que se sont partag�s les trois principaux centres conjoints de coordination des op�rations de sauvetage. Les effectifs de ces centres sont constitu�s de membres de la Force a�rienne et de la Garde c�ti�re. Les autres interventions SAR ont eu lieu � l’appui d’autres organismes. Le syst�me SAR demeure extr�mement efficace, sauvant de nombreuses vies et soulageant les souffrances d’un nombre incalculable de Canadiens.
Vous trouverez une description d�taill�e de ces op�rations et de bien d’autres, qui sont men�es par le COM Canada dans le site suivant : <http://www.forces.gc.ca/site/operations/current_ops_f.asp>
Les missions de la D�fense � l’�tranger englobent la gamme compl�te des op�rations, allant du combat au soutien de la paix en passant par les secours aux sinistr�s. La mission en Afghanistan est la plus importante et la plus complexe et elle se fonde sur une approche pangouvernementale qui assure que le Canada contribue efficacement � la reconstruction, au d�veloppement et � la s�curit�.
Depuis ao�t 2005, une �quipe de reconstruction provinciale (ERP) est en activit� � Kandahar. L’ERP rassemble des �l�ments des FC, d’Affaires �trang�res et Commerce international Canada (MAECI), de l’Agence canadienne de d�veloppement international (ACDI), de Services correctionnels Canada (SCC) et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et tous ces organismes canadiens conjuguent leurs efforts, ce qui constitue l’approche pangouvernementale. De plus, une �quipe de planificateurs strat�giques militaires, de concert avec des conseillers civils appartenant � d’autres minist�res ou organismes, ont appuy� le gouvernement de l’Afghanistan en �laborant des strat�gies, des politiques et des plans de premi�re importance visant � renforcer les institutions nationales et � am�liorer la gouvernance.
La D�fense a continu� de travailler en �troite collaboration avec l’OTAN dans le but de r�aliser les objectifs du Canada et de l’Alliance. Pendant l’ann�e financi�re 2007-2008, la quatri�me et la cinqui�me rotation de membres des FC se sont d�ploy�es en Afghanistan pour contribuer � la Force internationale d’assistance � la s�curit� (FIAS) de l’OTAN.
Voici les points saillants des op�rations de gouvernance, de d�veloppement et de s�curit� men�es par les FC en Afghanistan au cours de l’ann�e vis�e par le pr�sent rapport :
Le 18 juin 2007, le Comit� permanent de la d�fense nationale (NDDN) a d�pos� son premier rapport de la 1re session de la 39e l�gislature, sur les Forces canadiennes en Afghanistan. Le gouvernement a pr�sent� sa r�ponse, y compris les contributions du minist�re de la D�fense nationale, � la Chambre des communes le 17 octobre 2007.
On peut se renseigner davantage en consultant la Section III : Renseignements suppl�mentaires – Tableau 8b : R�ponse aux rapports des comit�s parlementaires et des v�rificateurs externes.
La participation de la D�fense nationale aux activit�s de l’OTAN ne s’est pas limit�e � l’Afghanistan. La quantit� de personnel fourni par le Canada pour combler des postes de l’OTAN est demeur�e la m�me, soit environ 335 personnes, dont environ 114 sont affect�es au Syst�me a�roport� d’alerte et de contr�le (AWACS) de l’OTAN, ce qui place le Canada au troisi�me rang des contributeurs � ce programme. La D�fense continue de fournir du personnel au quartier g�n�ral interarm�es de l’OTAN ainsi que des �quipages d’a�ronef pour faire voler les avions AWACS de l’OTAN.
En septembre 2007, la force a�rienne a proc�d� � l’�valuation des capacit�s de l’OTAN (CAPEVAL). Pendant trois semaines, des centaines de membres des escadrons de chasse des FC ont pris part � des exercices de simulation d’op�rations a�riennes � partir d’un emplacement rudimentaire. La force de chasse a �t� �valu�e dans l’accomplissement de ces r�les air-air et air-sol. L’OTAN a accord� la note de passage au groupe, lui attribuant la cote Excellent � 14 reprises au chapitre des op�rations. L’�valuation CAPEVAL a lieu � tous les quatre ans en vue d’assurer que les normes de la force a�rienne r�pondent aux exigences des missions de l’OTAN.
Les navires de guerre canadiens sont �galement tr�s occup�s depuis quelques ann�es. En effet, depuis les premiers grands d�ploiements navals dans la r�gion du golfe en 2001, 4 000 marins ont particip� � des missions dans ce secteur, comme c’est le cas pour 16 des 18 principaux navires de guerre du Canada. Certains sont m�me retourn�s � deux reprises. Par exemple :
De plus, la D�fense nationale a continu� d’affecter du personnel � la mission de l’OTAN en Bosnie-Herz�govine dans le cadre de l’op�ration Bronze. Elle a �galement continu� d’envoyer du personnel au Soudan � l’appui des efforts d�ploy�s par le Canada dans le but d’am�liorer la situation dans la r�gion du Darfour, dans l’ouest du Soudan. En effet, le Canada fournit de l’�quipement militaire ainsi qu’un certain nombre d’experts planificateurs et de conseillers militaires pour aider l’Union africaine en mati�re de planification et de logistique.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les op�rations internationales des FC, veuillez consulter la section III : Renseignements suppl�mentaires Tableau 10 – Co�t des op�rations internationales des FC.
Ce r�sultat strat�gique compte parmi les principales contributions de la D�fense � l’�gard de quatre secteurs de r�sultats vis�s par le gouvernement du Canada : une �conomie ax�e sur l’innovation et le savoir, une culture et un patrimoine canadiens dynamiques, un monde s�curitaire et s�curis� gr�ce � la coop�ration internationale et un partenariat nord‑am�ricain fort et mutuellement avantageux. Il constitue �galement une contribution secondaire aux objectifs suivants : collectivit�s s�curitaires et s�curis�es, une soci�t� diversifi�e qui favorise la dualit� linguistique et l’inclusion sociale et, enfin, des affaires gouvernementales saines et efficaces.
Tout au long de l’ann�e financi�re 2007-2008, la D�fense nationale a conseill� le gouvernement du Canada dans un large �ventail de domaines li�s � la s�curit� et � la d�fense, qu’il s’agisse d’�tablir la stabilit� � Kandahar ou de prot�ger la technologie de l’information du gouvernement du Canada. La D�fense a dirig� les op�rations de recherche et sauvetage nationales et a fourni les ressources n�cessaires. Le groupe de Recherche et d�veloppement pour la d�fense Canada a eu recours aux capacit�s d’innovation des secteurs public et priv� pour relever des d�fis d’ordre scientifique et technologique en mati�re de s�curit� et de d�fense, par exemple, la menace que repr�sentent les engins explosifs de circonstance en Afghanistan. Les programmes des cadets du Canada et des Rangers juniors canadiens ont offert � plus de 60 000 jeunes Canadiens l’occasion d’accro�tre leurs comp�tences et de prendre de l’assurance en tant que chefs et en tant qu’�quipiers. Le Minist�re et les FC figurent parmi les principaux employeurs du secteur public au Canada et, outre les avantages �conomiques qu’ils ont apport�s au Canada en 2007-2008, ils se sont �galement efforc�s de devenir un lieu de travail mod�le aux chapitres de la politique sur les langues officielles, de l’�quit� en mati�re d’emploi et de r�glement des griefs. Enfin, la D�fense a fait la promotion des int�r�ts du Canada et refl�t� les valeurs canadiennes sur la sc�ne mondiale en collaborant avec ses partenaires internationaux sur des questions concernant la d�fense, la s�curit�, l’industrie et la science.
2007-2008 | |||
---|---|---|---|
(en milliers de dollars) |
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
D�penses du Minist�re |
947 928 |
962 130 |
1 036 470 |
D�penses d’immobilisations |
26 231 |
24 874 |
30 880 |
Nota : La colonne consacr�e au total des autorisations s’applique � la ventilation des cr�dits approuv�s au Minist�re dans les cat�gories de l’AAP vis�es par le rapport. Elle ne repr�sente pas les autorisations vot�es approuv�es par le Parlement.
Le MDN et les FC ont conseill� le gouvernement du Canada sur une vaste gamme de questions au cours de l’ann�e financi�re 2007-2008, allant de la mission en Afghanistan � l’intervention en cas de catastrophe ici m�me, au pays. Le Minist�re a continu� de jouer un r�le de premier plan dans l’�laboration de la Strat�gie de d�fense Le Canada d’abord, dans la gestion des relations internationales du Canada en mati�re de d�fense, par l’entremise de l’ONU, de l’OTAN et du NORAD et dans la coordination des activit�s de la D�fense en fonction des priorit�s du Cabinet, du Parlement, des autres minist�res et organismes, du milieu universitaire (gr�ce au Forum sur la s�curit� et la d�fense), et du public canadien.
Les nouveaux commandements op�rationnels et l’�tat-major interarm�es strat�gique ont d�montr� qu’ils �taient en mesure de conseiller le gouvernement sur les questions militaires dans diverses situations. L’�tat-major interarm�es strat�gique a fourni un soutien en mati�re d’analyse militaire et d’aide � la d�cision au Chef d’�tat-major de la D�fense, qui agit � titre de conseiller militaire principal du gouvernement du Canada. Le Commandement Canada a �labor� des plans pour appuyer les op�rations de s�curit� de la GRC pendant les Jeux olympiques de 2010, � Vancouver, et il a conseill� r�guli�rement le gouvernement en mati�re de d�fense et de s�curit� nationales par le biais du Comit� interminist�riel de gestion des urgences des sous-ministres adjoints et du Comit� des sous-ministres adjoints sur la s�ret� maritime. Le Commandement de la Force exp�ditionnaire du Canada a pr�sent� le point de vue op�rationnel lors des discussions sur la politique �trang�re du Canada en Afghanistan, au Soudan, en Ha�ti et dans une foule d’autres r�gions du monde. Par exemple, le Rapport trimestriel d’�valuation de la campagne du Commandement de la Force exp�ditionnaire du Canada (COMFEC) a contribu� � tenir le gouvernement du Canada au courant des r�alisations et des progr�s enregistr�s dans le cadre des op�rations des FC en Afghanistan.
Une planification soign�e et des conseils avis�s s’imposent afin d’assurer que les FC continuent de disposer du personnel, des organisations, des comp�tences et de l’�quipement dont elles ont besoin pour atteindre les objectifs de la politique de d�fense du gouvernement du Canada. En s’inspirant des pr�misses de la Strat�gie de d�fense Le Canada d’abord du gouvernement, on a entam� les processus de planification ax� sur les capacit�s et de gestion des capacit�s, et on a poursuivi l’�laboration de la Feuille de route sur les capacit�s strat�giques, qui fournira des indications sur les capacit�s et les acquisitions dont les FC auront besoin au cours des vingt prochaines ann�es pour r�aliser les vis�es du gouvernement.
La D�fense a continu� � apporter une importante contribution au gouvernement du Canada et � la soci�t� en renfor�ant la s�curit� de la technologie d’information essentielle du gouvernement par l’entremise du Centre de la s�curit� des t�l�communications Canada, en assurant la direction des op�rations nationales de recherche et de sauvetage par le biais du Secr�tariat national de recherche et de sauvetage, en favorisant l’utilisation de solutions technologiques innovatrices pour r�gler des probl�mes de s�curit� et de d�fense par l’entremise de Recherche et d�veloppement pour la d�fense Canada, en offrant de la formation et des possibilit�s aux jeunes gr�ce aux programmes des cadets et des Rangers juniors, en faisant la promotion des langues officielles et de la diversit� en milieu de travail, en amenant les Canadiens � prendre conscience du patrimoine militaire de leur pays et, enfin, en veillant � ce que toutes les activit�s de la D�fense soient men�es en toute �quit� et justice et de mani�re responsable par l’entremise du Cabinet du Juge-avocat g�n�ral et du Bureau de l’Ombudsman du minist�re de la D�fense nationale et des Forces canadiennes.
Les collectivit�s urbaines et isol�es de tous les coins du Canada, en particulier les communaut�s autochtones, peuvent tirer profit des 1 139 unit�s des cadets et des 113 patrouilles des Rangers juniors canadiens qui dispensent de l’instruction � quelque 54 159 cadets et 3 347 Rangers juniors canadiens.
Les objectifs du Programme des cadets du Canada sont les suivants : d�velopper les qualit�s de civisme et de leadership chez les gar�ons et les filles, les encourager � se tenir en bonne condition physique et stimuler leur int�r�t pour les activit�s maritimes, terrestres et a�riennes des FC. Il s’agit d’un programme national d’instruction parrain� par le gouvernement f�d�ral destin� aux jeunes de 12 � 18 ans. Il est offert par le MDN et les FC en collaboration avec la Ligue navale, la Ligue des cadets de l’arm�e et la Ligue des cadets de l’air.
Les d�penses du Programme des cadets du Canada s’�l�vent � 190,7 M$ pour l’ann�e financi�re 2007-2008. Le tableau ci-dessous pr�sente la r�partition des d�penses pour les trois derni�res ann�es :
Programme des cadets du Canada - Ressources financi�res par ann�e financi�re | ||||
(en milliers de dollars) |
D�penses |
D�penses |
D�penses |
D�penses |
Cr�dit no 1 – Personnel |
102 519 |
106 913 |
108 524 |
107 140 |
Cr�dit no 1 – Fonctionnement et entretien |
70 133 |
74 400 |
78 678 |
79 188 |
Sous total |
172 652 $ |
181 313 $ |
187 202 $ |
186 328 $ |
Cr�dit no 10 – Subventions et contributions |
1 140 |
1 140 |
1 140 |
1 140 |
Cr�dit no 5 – Immobilisations |
3 485 |
3 344 |
3 717 |
3 275 |
Total |
177 277 $ |
185 797 $ |
192 059 $ |
190 743 $ |
Source des donn�es : Directeur des cadets – Rapport de fin d’exercice du Programme pour les jeunes – ann�e financi�re 2007-2008
Activit�s des cadets
De nombreux jeunes Canadiens ont profit� de l’instruction offerte aux cadets de septembre � juin, sous la supervision des Unit�s r�gionales de soutien aux cadets : Atlantique, Est, Centre, Prairies, Pacifique et Nord. Le tableau ci-dessous pr�sente des donn�es sur la participation et l’instruction :
Instruction | D�tails | Cadets | Jours d’instruction |
---|---|---|---|
Instruction sur place |
1 139unit�s |
54 159 |
1 494 274 |
Instruction d’�t� |
24 centres d’instruction des cadets |
21 096 |
487 108 |
Source des donn�es : Directeur des cadets - Rapport de fin d’exercice du Programme pour les jeunes – ann�e financi�re 2007-2008.
Activit�s nationales
Des activit�s nationales distinctes se sont d�roul�es, certaines s’adressant � un �l�ment particulier du Programme des cadets et d’autres, aux trois �l�ments, notamment : le Programme d’�change international des cadets, le championnat national d’adresse au tir des cadets et le championnat national de biathlon.
Le Programme des Rangers juniors canadiens (RJC) s’adresse aux jeunes de 12 � 18 ans. Il vise � fournir un programme jeunesse structur� comportant des activit�s li�es aux traditions, aux modes de vie et assurant le d�veloppement des comp�tences de Ranger. En tout, 3 347 Rangers juniors participent au programme et ils sont r�partis en 113 patrouilles. Les patrouilles des RJC sont situ�es dans des collectivit�s �loign�es et isol�es du Canada o� on trouve des Rangers canadiens.
Les d�penses du Programme des Rangers juniors canadiens s’�l�vent � 7 825,5 K$ pour l’ann�e financi�re 2007‑2008.Le tableau ci-dessous r�sume l’affectation des fonds pour les trois derni�res ann�es :
Programme des Rangers juniors canadiens – Ressources financi�res par ann�e financi�re | ||||
---|---|---|---|---|
(en milliers de dollars) |
D�penses |
D�penses |
D�penses |
D�penses |
Cr�dit no 1 – Personnel |
3 116 |
3 415 |
3 910 |
3 665 |
Cr�dit no 1 – Fonctionnement et entretien |
4 868 |
4 410 |
4 535 |
4 460 |
Sous total |
7 984 $ |
7 825 $ |
8 445 $ |
7 825 $ |
Cr�dit no 5 – Immobilisations |
0 |
0 |
0 |
0 |
Total |
7 984 $ |
7 825 $ |
8 445 $ |
7 825 $ |
Source des donn�es : Directeur des cadets – Rapport de fin d’exercice du Programme pour les jeunes – ann�e financi�re 2007-2008
La D�fense continue de s’efforcer de satisfaire aux exigences de la Loi sur les langues officielles et de la politique minist�rielle sur les langues officielles, notamment par la mise en œuvre des exigences et des priorit�s en la mati�re d�crites dans le Mod�le de transformation du Programme des langues officielles de la D�fense nationale 2007-2012. Les priorit�s comprennent la mise en place d’une d�marche fonctionnelle par laquelle les employ�s du MDN contribuent � l’augmentation de la capacit� de la D�fense nationale � accomplir ses fonctions dans les deux langues officielles lorsqu’il y a lieu; l’�laboration d’un programme de sensibilisation et d’�ducation accrues en ce qui a trait aux droits et aux obligations linguistiques du personnel; la mise en œuvre d’un syst�me complet de mesure du rendement. Cela garantira le plein respect des exigences d�crites dans la Loi sur les langues officielles. Par ailleurs, le financement pour l’enseignement linguistique a �t� accru et prolong�.
Bien que le Minist�re ait r�alis� d’importants progr�s au niveau du respect des exigences de la Loi sur les langues officielles et de ses politiques sur les langues officielles, il reste encore de la place pour l’am�lioration. L’�valuation du CRG du Minist�re pour l’ann�e financi�re 2007-2008 a indiqu� que le Minist�re devait poursuivre ses efforts afin d’am�liorer la capacit� de ses bureaux � offrir les services au public dans les deux langues officielles. Le Minist�re est d�termin� � am�liorer sa capacit� de prestation des services dans les deux langues officielles par la surveillance et les rapports sur les r�sultats de rendement d�sign�s dans le Mod�le de transformation du Programme des langues officielles de la D�fense nationale 2007-2012.
Le Conseil sur la diversit� de la D�fense (CDD) constitue le cadre strat�gique de gestion de l’�quit� en mati�re d’emploi et de la diversit� au sein de la D�fense nationale et des FC. Le MDN et les FC sont consid�r�s comme des employeurs distincts en vertu de la Loi sur l’�quit� en mati�re d’emploi, et le CDD donne aux cadres militaires et civils, de m�me qu’aux groupes consultatifs sur l’�quit� en mati�re d’emploi (EE) qui repr�sentent la base du Minist�re, l’occasion de se r�unir et d’�changer de l’information, d’exprimer leurs appr�hensions et de cerner les possibilit�s de coop�ration. La particularit� de la vie militaire, notamment le concept du � soldat avant tout �, pr�sente un certain nombre de d�fis propres aux FC lorsqu’il s’agit d’atteindre les objectifs de repr�sentativit�, tel qu’en t�moigne leur propre ensemble de r�glements sur l’EE. La question de la sous‑repr�sentation est encore compliqu�e par le fait que l’effectif est tr�s diversifi� et constitu� d’une composante op�rationnelle relativement imposante install�e surtout en r�gion et g�r�e entre divers services et organisations de la Force. Le Canada se diversifie et la D�fense nationale doit faire des efforts suppl�mentaires pour en tenir compte par le biais d’une planification int�gr�e des ressources humaines et des activit�s.
Les FC ont poursuivi la mise en œuvre du plan minist�riel d’�quit� en mati�re d’emploi par le truchement d’initiatives pr�cises, notamment la campagne � au‑del� de la conformit� � des FC, des d�marches de sensibilisation et la nomination d’un champion des FC pour les personnes handicap�es.
La Commission canadienne des droits de la personne a pr�sent� son premier rapport de v�rification de la conformit� des FC relativement � l’�quit� en mati�re d’emploi. Les FC se sont av�r�es conformes pour sept crit�res sur neuf. Les deux derni�res d�marches seront int�gr�es au Plan d’�quit� en mati�re d’emploi des FC, qui couvre les ann�es de 2007 � 2012.
Au cœur de la planification int�gr�e des ressources humaines et des activit�s ainsi que de tous les aspects du programme de renouvellement se trouve un effectif qui peut tirer parti d’une diversit� d’origines, de cultures, de points de vue, d’id�es, d’exp�riences et de perspectives de partout au Canada. Le fait de disposer d’effectifs capables provenant de tous les milieux et de toutes les r�gions du pays contribue � la cr�ativit� et � l’innovation, en plus de contribuer directement � l’excellence au niveau de la prestation des politiques et des services. Les activit�s principales � l’appui du Plan d’action sur l’�quit� en mati�re d’emploi des civils du MDN qui ont �t� men�es au cours de l’ann�e financi�re comprennent celles indiqu�es ci-apr�s.
Le MDN et les FC sont d�termin�s � faire en sorte que les questions de sant� et de s�curit� soient int�gr�es � tous les aspects de leurs op�rations, de l’instruction et des activit�s de soutien. Cette politique est men�e � bien gr�ce � des programmes de s�curit� efficaces, dont le Programme de s�curit� g�n�rale et dix programmes sp�cifiques : s�curit� en plong�e, s�curit� en campagne, navigabilit�, s�curit� laser, protection respiratoire, mat�riel mobile de soutien, munitions et explosifs, fr�quences radio�lectriques, protection contre les incendies et services d’urgence, s�ret� nucl�aire et protection contre les rayonnements ionisants. Ces programmes et les pouvoirs connexes sont d�crits dans la Directive et ordonnance administrative de la D�fense (DOAD) 2007‑0 – S�curit�, qui se trouve en ligne � l’adresse suivante : <http://www.admfincs-smafinsm.forces.gc.ca/dao-doa/index-fra.asp>.
Le Programme de s�curit� g�n�rale (PSG) a �t� mis au point au MDN pour que les questions relatives � la s�curit� soient int�gr�es � tous les aspects des op�rations, de l’instruction et des activit�s de soutien de la D�fense. En plus d’assurer la s�curit� du personnel civil et militaire au travail, le PSG comprend le Programme de s�curit� et de sant� au travail et le Programme de retour au travail destin�s aux employ�s civils. En outre, la Direction sert de secr�tariat pour le Conseil de sant� et de s�curit� (SST) au travail du MDN et des FC ainsi qu’au Comit� de politique de SST du MDN. L’an dernier, la sant� publique des civils de la D�fense a �t� ajout�e aux responsabilit�s du Programme de s�curit� g�n�rale. Ce dernier est con�u pour satisfaire aux dispositions de la Partie II du Code canadien du travail (Partie II, CCT) ainsi qu’� la Directive du Conseil du Tr�sor/Conseil national mixte sur la sant� et la s�curit� au travail.
Durant la p�riode faisant l’objet du pr�sent rapport, on a vu une am�lioration de la qualit� des rapports sur les situations dangereuses et, de ce fait, une am�lioration de la base de donn�es de la SST; une augmentation marqu�e du nombre de cours de la S�curit� g�n�rale qui ont �t� donn�s ainsi que du personnel form� en SST; un accroissement du nombre d’officiers de la s�curit� g�n�rale reconnus comme sp�cialistes accr�dit�s en s�curit� au Canada; la mise en œuvre d’un cadre exhaustif de perfectionnement professionnel des officiers de la s�curit� g�n�rale; ainsi qu’une diminution pr�sum�e des taux d’accident et d’absent�isme.
La D�fense a continu� de maintenir un programme de s�ret� nucl�aire robuste et compr�hensif pour assurer que la gestion de toutes activit�s nucl�aires satisfait compl�tement aux exigences du d�cret en conseil qui exclut le MDN et les FC — par rapport aux op�rations et aux �quipements militaires — de la Loi sur la s�ret� et la r�glementation nucl�aires ou de tout autre r�glement �tabli en vertu de cette loi. Les exigences fix�es pour le MDN et les FC au nom du ministre de la D�fense nationale en ce qui concerne la gestion des activit�s nucl�aires �taient conformes aux exigences en mati�re de sant�, de s�curit�, de s�ret� et de protection de l’environnement �tablies en vertu de la Loi, et ont assur� la flexibilit� permettant d’atteindre l’efficacit� op�rationnelle au Canada et � l’�tranger.
Gr�ce � son programme d’�valuation de la conformit�, le Directeur g�n�ral – S�ret� nucl�aire, v�rifie annuellement la s�ret� et l’efficacit� de la gestion des activit�s li�es au nucl�aire au sein des diverses organisations de la D�fense. L’�tat des programmes nucl�aires de la D�fense nationale pour l’ann�e financi�re 2007-2008 �tait jug� bon.
Les exigences en mati�re de s�curit� nucl�aire de la D�fense nationale sont �nonc�es dans les Directives et ordres en mati�re de s�ret� nucl�aire et sont disponibles en ligne, tout comme les rapports annuels sur la s�curit� nucl�aire.
L’histoire et l’identit� du Canada ont �t� clairement repr�sent�es lors de divers �v�nements et entreprises, notamment ceux indiqu�s ci-apr�s.
La D�fense a manifest� sa d�termination � r�gler les plaintes par l’am�lioration du Processus de r�glement des griefs des FC. L’on a apport� des am�liorations au Syst�me national d’enregistrement des griefs afin d’assurer un suivi plus efficace des griefs � tous les �chelons des FC. Bien que les donn�es fournies par le registre aient accru la visibilit� du portefeuille des griefs des FC, l’on a �galement d�ploy� des efforts pour am�liorer encore ce syst�me manuel gr�ce � la cr�ation d’une interface Web. Celle-ci permettra d’avoir un r�seau de communication de la gestion des cas fournissant des donn�es en temps r�el aux intervenants des griefs � tous les �chelons des FC. La r�alisation de cette capacit�, initialement pr�vue pour l’ann�e financi�re 2007-2008, a �t� report�e � 2009 en raison de priorit�s minist�rielles concurrentielles.
Durant la p�riode faisant l’objet du pr�sent rapport, la D�fense a publi� le nouveau Manuel des griefs des FC. Divers intervenants examinent les �bauches de modifications aux Ordonnances et r�glements royaux applicables aux Forces canadiennes (ORFC).
Pour de plus amples renseignements, visitez le site de l’Autorit� des griefs des Forces canadiennes et celui du Comit� des griefs des Forces canadiennes.
Les activit�s de la D�fense nationale, durant l’ann�e financi�re 2007-2008, ont t�moign� de l’engagement du Canada � am�liorer la stabilit� et la prosp�rit� mondiales. La D�fense a apport� une contribution � la collectivit� internationale, dans le respect des valeurs et des int�r�ts du Canada, par le truchement d’organisations internationales, de la coop�ration industrielle pour la d�fense, de la coop�ration scientifique et technologique ainsi que la prestation d’aide � l’instruction militaire.
� l’appui du r�sultat strat�gique pr�vu par le gouvernement du Canada qui consiste en un monde s�curitaire et prot�g� gr�ce � la coop�ration internationale, la D�fense nationale a contribu� � nombre d’organisations multilat�rales et bilat�rales qui correspondent aux valeurs canadiennes et qui constituent des m�canismes efficaces permettant de mettre de l’avant et de prot�ger les int�r�ts canadiens sur l’�chiquier mondial.
Le Canada est un membre fondateur des Nations Unies (ONU) et un pionnier des op�rations de soutien de la paix de cet organisme. La D�fense nationale a continu� de maintenir l’engagement de longue date du Canada � l’�gard de l’ONU et de ses principes. En juillet 2007, le Conseil de s�curit� des Nations Unies a autoris� la cr�ation de la mission hybride Union Africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), pour laquelle le Canada a apport� une contribution en argent, en personnel et en �quipement dans le cadre de l’op�ration Saturn, y compris un pr�t de 105 v�hicules blind�s polyvalents (VBP) aux trois pays de l’Union africaine (UA) qui ont envoy� des troupes. Par le biais du Programme d’aide � l’instruction militaire (PAIM), la D�fense nationale a �galement accru la capacit� de l’UA en mati�re d’op�rations de soutien de la paix en donnant de l’instruction au personnel militaire africain. En outre, la D�fense a conclu sa participation de trois ans � la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (op�ration Iolaus) en juillet 2007, mais a continu� � fournir du personnel et des ressources � d’autres missions de l’ONU en Afrique, dans les Cara�bes et au Moyen-Orient tout au long de l’ann�e financi�re.
La D�fense nationale c’est aussi activement pr�par�e � accueillir la Conf�rence des ministres de la D�fense des Am�riques, � Banff (Alberta) en septembre 2008, et ce sera la premi�re fois que cet �v�nement se tient au Canada. Deux conf�rences th�matiques ont eu lieu pendant l’ann�e financi�re 2007-2008, afin de consulter les intervenants gouvernementaux et non gouvernementaux en ce qui concerne la coop�ration h�misph�rique dans le cadre d’op�rations de soutien de la paix, de la s�curit� de grands �v�nements, de relations civil-militaires et d’intervention en cas de catastrophe. Ces �changes fa�onneront le programme final de la Conf�rence.
Le Canada a poursuivi sa coordination avec les �tats-Unis de la Commission permanente mixte de d�fense (CPMD), l’organisme supr�me de d�fense canado-am�ricain. Le Canada a accueilli les �.‑U. lors de la 220e r�union du CPMD tenue � Halifax en octobre 2007, tandis que les �.‑U. ont �t� les h�tes du Canada lors de la 221e r�union tenue � Key West (Floride) en mars 2008. En f�vrier 2008, le Commandement Canada et son �quivalent am�ricain, le Northern Command, ont convenu de coordonner des plans de collaboration entre arm�es � l’appui des pouvoirs civils lors d’urgences, en tirant parti de l’exp�rience acquise durant des interventions communes par suite de catastrophes comme l’ouragan Katrina.
En septembre 2007, le Canada a accueilli les chefs de la D�fense des 26 pays membres de l’OTAN lors d’une r�union du Comit� militaire de l’OTAN, pr�sid�e par le G�n�ral Raymond Henault, un Canadien. La D�fense a aussi travaill� � l’avancement de la coop�ration de d�fense bilat�rale aux niveaux militaire et politique avec certains des alli�s OTAN du Canada par le biais de discussions d’�tat-major, de l’�laboration de protocoles d’entente et de la tenue de visites fr�quentes des ministres de la D�fense alli�s et leurs hauts dirigeants.
Tout au long de la p�riode faisant l’objet du pr�sent rapport, la D�fense nationale a aussi contribu� aux pr�paratifs canadiens en vue du Sommet de l’OTAN � Bucarest au d�but d’avril 2008, lequel a donn� lieu � une vision strat�gique claire, �labor�e en collaboration entre partenaires canadiens, afghans et internationaux.
Dans la r�gion Asie-Pacifique, la D�fense a contribu� au maintien et au renforcement des diverses tribunes multilat�rales qui forment l’architecture de s�curit� se chevauchant de la r�gion. En 2007, le Sous-ministre a repr�sent� le Canada au 6e Sommet sur la s�curit� en Asie pour les ministres de la D�fense et les hauts dirigeants de la D�fense de l’Institut international d’�tudes strat�giques tenu � Singapour, tandis que le Vice-chef d’�tat-major de la D�fense a particip� � la conf�rence r�gionale des chefs de la D�fense tenue par le U.S. Pacific Command. La D�fense a aussi continu� de soutenir activement les d�marches du minist�re des Affaires �trang�res et du Commerce international visant � am�liorer le Forum r�gional ANASE, la principale institution de s�curit� multilat�rale de la r�gion, en �tant l’h�te conjoint d’un � Dialogue des repr�sentants de la D�fense � r�gional tenu au Brunei et en d�p�chant des repr�sentants � d’autres activit�s. La D�fense a �galement �t� active du c�t� du Symposium naval du Pacifique occidental, du Colloque des officiers sup�rieurs de la r�gion du Pacifique - Logistique et des Conf�rences des chefs des forces terrestres et a�riennes du Pacifique. La participation de la D�fense � tous ces organismes a aussi facilit� les d�marches d’am�lioration des contacts bilat�raux, ce qui comprend la toute premi�re visite en Inde d’un ministre de la D�fense nationale du Canada en f�vrier 2008.
Pendant l’ann�e financi�re 2007-2008, la D�fense a continu� d’am�liorer la coop�ration industrielle avec les alli�s du Canada, notamment par le biais d’activit�s associ�es au Programme d’avion d’attaque interarm�es, au Partenariat pour la s�curit� et la prosp�rit� avec les �tats-Unis et l’OTAN. Le programme d’avion d’attaque interarm�es est un effort multinational dirig� par les �tats-Unis visant � construire un a�ronef d’attaque furtif polyvalent et abordable. Le programme compte neuf pays, nomm�ment les �tats-Unis, l’Italie, le Royaume-Uni, la Norv�ge, le Danemark, l’Australie, les Pays-Bas, la Turquie et le Canada. Bien que le Canada participe � ce programme depuis 1997, l’initiative n’est pas consid�r�e comme un programme d’acquisition.
Les r�alisations particuli�res de l’ann�e financi�re 2007-2008 comprennent :
Pendant l’ann�e financi�re 2007-2008, Recherche et d�veloppement pour la d�fense Canada (RDDC) a particip� � un certain nombre d’�v�nements et de programmes scientifiques et technologiques internationaux pour la d�fense. Le Programme de coop�ration technique (TTCP) avec les �tats-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Z�lande demeure la plus importante activit� internationale en science et technologie du Canada. Depuis sa cr�ation, le TTCP a servi de tribune pour des �changes en collaboration et des essais conjoints, ce qui r�duit le doublement des travaux de recherche et de d�veloppement et am�liore l’interop�rabilit� entre les partenaires militaires. RDDC a particip� activement � tous les groupes du TTCP. L’an dernier, la collaboration entre le Canada, le Royaume-Uni et les �tats-Unis a commenc� � donner des r�sultats dans les th��tres d’op�rations. La � solution hypertonique en petit volume pour la r�animation liquidienne des victimes d’h�morragie massive � est une solution saline au moins 10 p. 100 plus efficace que celle qui est habituellement utilis�e pour r�tablir la pression art�rielle et r�duire les complications m�dicales li�es au choc. Un autre projet se penche sur le commandement et le contr�le dans une coalition. L’Australie, le Canada et les �tats-Unis ont conjugu� leurs efforts pour construire un centre des op�rations de r�seau distribu� afin de faciliter l’�change d’information, de renseignements et d’ordres entre la gamme de r�seaux.
RDDC a �t� l’h�te de l’exercice PRECISE RESPONSE 2007 de l’OTAN, un exercice d’entra�nement annuel interarm�es permettant d’�valuer les capacit�s militaires voulues pour dissuader et g�rer l’utilisation de dispositifs d’armement chimiques, biologiques, radiologiques et nucl�aires (CBRN). Des participants, au nombre de 180, issus de la Belgique, du Canada, du Danemark, de la France, de la Norv�ge, du Royaume-Uni et des �tats-Unis, ainsi que des observateurs d’Allemagne, d’Italie et d’Espagne se sont rassembl�s afin de mettre � l’�preuve leurs comp�tences et d’am�liorer l’interop�rabilit� multinationale dans un contexte CBRN r�aliste. � titre de membre cl� du Comit� pour la recherche et la technologie de l’OTAN (RTB), RDDC a fait la promotion d’une approche plus globale � la recherche et � la technologie interarm�es et d’un meilleur �quilibre entre les priorit�s de recherche nationales et de l’alliance.
Le Centre des sciences pour la s�curit� (CSS) de RDDC a renouvel� sa relation avec le d�partement am�ricain de la S�curit� int�rieure (DHS), sous la banni�re du Programme technique de s�curit� publique canado-am�ricain. Le CSS RDDC a coordonn� des travaux dans des domaines prioritaires qui ont men� RDDC et le DHS � signer cinq ententes bilat�rales d’activit�s coop�ratives. Deux autres font l’objet de discussions. Les ententes sign�es couvrent plus de 15 activit�s pr�cises int�ressant plus de huit minist�res et organismes du gouvernement du Canada. Le CSS RDDC a en outre entrepris avec le DHS une mise en commun de renseignements sur des rapports et des m�thodes d’�valuation des risques pour les menaces chimiques, biologiques, radiologiques, nucl�aires et explosives ainsi que la salubrit� alimentaire. Le r�le du CSS RDDC � l’appui de la collaboration scientifique et technologie canado-am�ricaine est d’�quilibrer et d’am�liorer les capacit�s du Canada tout en partageant ou en r�duisant les co�ts, l’objectif ultime �tant d’am�liorer la s�curit� des Canadiens ainsi que du commerce et des r�seaux de transport dont ils d�pendent.
Pendant l’ann�e financi�re 2007-2008, le Programme d’aide � l’instruction militaire (PAIM) a donn� de l’instruction � plus de 1 300 stagiaires issus de 62 pays. L’une des grandes r�alisations de l’ann�e a �t� la certification des FC de l’�cole d’aviation militaire de la Jama�que, qui a rapatri� l’instruction de vol en Jama�que apr�s 35 ann�es pendant lesquelles les pilotes jama�cains ont �t� form�s au Canada. Le PAIM a aussi intensifi� son engagement � l’�gard du Programme d’aide au renforcement des capacit�s antiterroristes du minist�re des Affaires �trang�res et du Commerce international.
Pour de plus amples renseignements sur le PAIM, consultez le Tableau 6c : Renseignements sur les programmes de paiements de transfert – Description.