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ARCHIVÉ - Agriculture et Agroalimentaire Canada

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2007-2008
Rapport ministériel sur le rendement



Agriculture et Agroalimentaire Canada






Renseignements supplémentaires (Tableaux)






Table des matières




Tableau 3: Sources des revenus disponibles et non disponibles


Revenus disponibles
(en millions de dollars) 2005-2006 2006-2007 2007-2008
  Revenus réels Revenus réels Budget principal des dépenses Revenus prévus Autorisations Revenus réels
Gestion des risques de l'entreprise
Accords de recherche concertée et services de recherche - 0,0 - - - -
Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA) - Frais d'administration 4,7 4,4 5,5 5,5 5,5 3,8
Total - Gestion des risques de l'entreprise 4,7 4,4 5,5 5,5 5,5 3,8
Salubrité et qualité des aliments
Accords de recherche concertée et services de recherche 0,0 1,0 1,5 1,5 1,5 0,1
Total - Salubrité et qualité des aliments 0,0 1,0 1,5 1,5 1,5 0,1
Marchés et international
Accords de recherche concertée et services de recherche - 0,0 - - - -
Total - Marchés et international - 0,0 - - - -
Environnement
Accords de recherche concertée et services de recherche - 0,7 5,5 5,5 5,5 0,1
Pâturages communautaires 12,9 17,0 18,0 18,0 18,0 18,0
Total - Environnement 12,9 17,7 23,5 23,5 23,5 18,1
Innovation et renouveau
Accords de recherche concertée et services de recherche 2,6 5,1 15,0 15,0 15,0 9,8
Total - Innovation et renouveau 2,6 5,1 15,0 15,0 15,0 9,8
Agence canadienne du pari mutuel
Fonds renouvelable de l'Agence canadienne du pari mutuel 13,8 14,0 15,0 15,0 15,0 13,9
Total - Agence canadienne du pari mutuel 13,8 14,0 15,0 15,0 15,0 13,9
Montant total des revenus disponibles 34,1 42,1 60,5 60,5 60,5 45,7

 


Revenus non disponibles
(en millions de dollars) 2005-2006 2006-2007 2007-2008
  Revenus réels Revenus réels Budget principal des dépenses Revenus prévus Autorisations Revenus réels
Gestion des risques de l'entreprise
Remboursement des dépenses d'exercices précédents 3,7 0,9 s/o 1,3 s/o 0,4
Services et droits d'utilisation 1,0 0,9 s/o 0,8 s/o 0,9
Privilèges, licenses et permis 0,4 0,5 s/o 0,4 s/o 0,3
Rendement des investissements 1,4 1,5 s/o 0,4 s/o 1,0
Produit de la vente de biens de l'État 0,6 0,3 s/o 0,0 s/o 0,5
Autres revenus non fiscaux 29,1 47,9 s/o 1,9 s/o 14,3
Total - Gestion des risques de l'entreprise 36,2 52,0 s/o 4,9 s/o 17,4
Salubrité et qualité des aliments
Remboursement des dépenses d'exercices précédents 0,1 0,0 s/o 0,3 s/o 0,0
Services et droits d'utilisation 0,3 0,0 s/o 0,3 s/o 0,0
Privilèges, licenses et permis 0,3 0,3 s/o 0,4 s/o 0,4
Rendement des investissements 0,5 0,6 s/o 0,2 s/o 0,5
Produit de la vente de biens de l'État 0,2 0,1 s/o 0,1 s/o 0,2
Autres revenus non fiscaux 0,0 0,7 s/o 0,3 s/o 0,7
Total - Salubrité et qualité des aliments 1,3 1,7 s/o 1,6 s/o 1,9
Marchés et international
Remboursement de dépenses d'exercices précédents 0,3 0,0 s/o 0,5 s/o 0,4
Services et droits d'utilisation 0,0 0,0 s/o 0,0 s/o 0,0
Privilèges, licenses et permis 0,2 0,2 s/o 0,2 s/o 0,2
Rendement des investissements 0,8 1,1 s/o 0,5 s/o 1,0
Produit de la vente de biens de l'État 0,0 0,0 s/o 0,0 s/o 0,0
Autres revenus non fiscaux 0,0 0,9 s/o 0,5 s/o 2,9
Total - Marchés et international 1,4 2,3 s/o 1,7 s/o 4,5
Environnement
Remboursement des dépenses d'exercices précédents 0,3 0,2 s/o 1,4 s/o 0,3
Services et droits d'utilisation (0,0) 0,0 s/o 0,0 s/o 0,0
Privilèges, licenses et permis 0,5 0,9 s/o 0,9 s/o 0,8
Rendement des investissements 2,0 3,0 s/o 1,2 s/o 2,6
Produit de la vente de biens de l'État 0,6 0,5 s/o 0,6 s/o 0,6
Autres revenus non fiscaux 0,1 2,2 s/o 1,3 s/o 3,2
Total - Environnement 3,4 6,9 s/o 5,3 s/o 7,7
Innovation et renouveau
Remboursement des dépenses d'exercices précédents 0,4 0,1 s/o 1,2 s/o 0,4
Services et droits d'utilisation 0,0 0,0 s/o 0,0 s/o 0,0
Privilèges, licenses et permis 0,6 5,1 s/o 4,6 s/o 4,5
Rendement des investissements 2,3 2,6 s/o 1,1 s/o 2,3
Produit de la vente de biens de l'État 6,1 1,8 s/o 1,7 s/o 2,0
Autres revenus non fiscaux 0,1 2,0 s/o 1,1 s/o 2,9
Total - Innovation et renouveau 9,4 11,7 s/o 9,8 s/o 12,1
Secrétariat rural et Secrétariat aux coopératives
Remboursement des dépenses d'exercices précédents 0,0 0,0 s/o 0,1 s/o 0,0
Services et droits d'utilisation 0,0 - s/o 0,0 s/o 0,0
Privilèges, licenses et permis - - s/o 0,0 s/o 0,0
Rendement des investissements - - s/o 0,1 s/o 0,2
Produit de la vente de biens de l'État - - s/o 0,0 s/o 0,0
Autres revenus non fiscaux 0,0 0,1 s/o 0,1 s/o 0,3
Total - Secrétariat rural et Secrétariat aux coopératives 0,0 0,1 s/o 0,3 s/o 0,6
Conseil national des produits agricoles
Remboursement des dépenses d'exercices précédents - 0,0 s/o 0,0 s/o 0,0
Services et droits d'utilisation - - s/o 0,0 s/o 0,0
Privilèges, licenses et permis - - s/o 0,0 s/o 0,0
Rendement des investissements - - s/o 0,0 s/o 0,0
Produit de la vente de biens de l'État - - s/o 0,0 s/o 0,0
Autres revenus non fiscaux - - s/o 0,0 s/o 0,0
Total - Conseil national des produits agricoles - 0,0 s/o 0,1 s/o 0,1
Montant total des revenus non disponibles 51,7 74,7 s/o 23,7 s/o 44,3
Montant total des revenus disponibles et non disponibles 85,7 116,8 60,5 84,2 60,5 89,9

Remarques :
Les revenus disponibles proviennent du Programme de pâturages communautaires, des accords de recherche concertée et des services de recherche, des frais d'administration liés au Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA) et du Fonds renouvelable de l'Agence canadienne du pari mutuel. Conformément à la politique du Conseil du Trésor, le Ministère peut engendrer et dépenser jusqu'à 125 p. cent de ses recettes nettes autorisées en vertu d'un crédit. L'augmentation des revenus disponibles est principalement due aux revenus découlant des accords de recherche concertée et des services de recherche.

Les revenus non disponibles comprennent notamment le remboursement des dépenses d'exercices précédentes, le produit de la vente de biens de l'État ainsi que les sommes associées aux privilèges, licences et permis. Les revenus non disponibles ont diminué cette année, principalement en raison de rajustements to prior year's payable were less in 2007-08 than in 2008-09.

Les montants ont été arrondis au million de dollars le plus près. Pour cette raison, on a attribué la valeur 0,0 aux montants qui ne peuvent être arrondis à un million de dollars.

Les montants ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.



Tableau 4 : Fonds renouvelable de l'Agence canadienne du pari mutuel


État des résultats
  2005-2006 2006-2007 2007-2008
(en millions de dollars) Dépenses réelles Dépenses réelles Budget principal des dépenses Dépenses prévues Montant autorisées Dépenses réelles
Revenus disponibles 13,9 13,8 15,0 15,0 15,0 13,9
Dépenses        
Fonctionnement :            
Salaires et avantages sociaux des employées 5,9 5,6 5,9 5,9 5,9 4,6
Amortissement 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1 0,2
Administration et services de soutien 8,7 8,1 8,4 8,4 8,4 8,1
Services publics, matériel et fourniture 0,2 0,2 0,6 0,6 0,6 0,2
Total des dépenses de fonctionnement 15,0 14,0 15,0 15,0 15,0 13,0
Excédent (déficit) (1,1) (0,3) - - - 0,8


État de l'évolution de la situation financière
  2005-2006 2006-2007 2007-2008
(en millions de dollars) Dépenses réelles Dépenses réelles Budget principal
des dépenses
Dépenses prévues Montant autorisées Dépenses
réelles
Excédent (déficit) (1,1) (0,3) - - - 0,8
Ajout des postes hors trésorie :            
Amortissement / dépréciation 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1 0,2
Divers (0,1) 0,9 - - - (0,0)
Investissement :            
Acquisition de biens amortissables (0,1) (0,0) (0,1) (0,1) (0,1) (0,0)
Excédent de trésorerie (besoin) (1,2) 0,8 - - - 0,9

 


Utilisation prévue des autorisations
  2005-2006 2006-2007 2007-2008
(en millions de dollars) Données réelles Données réelles Budget principal
des dépenses
Dépenses prévues Montant autorisé Données réelles
Autorisation(1) 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0
Prélèvement :            
Solde au 1er avril 1,1 (0,1) - - 0,7 0,7
Surplus prévu (prélèvement) (1,2) 0,8 - - - 0,9
Montant total des prélèvements (0,1) 0,7 - - 0,7 1,6
Solde prévu au 31 mars 1,9 2,7 2,0 2,0 2,7 3,6

Remarques :

(1) 2 millions de dollars est le montant maximal qui peut être prélevé du Trésor en tout temps.

Les chiffres indiqués dans les tableaux ci-dessus ont été arrondis au million de dollars le plus près. Pour cette raison, on a attribué la valeur 0,0 aux montants qui ne peuvent être arrondis à un million de dollars.

Les montants ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.



Tableau 5-A : Loi sur les frais d'utilisation (1)


A.         2007-08   Années de planification
Frais d'utilisation Type de frais Autorité qui établit les frais Date de la dernière modification (B) Revenus prévus (000 $) Revenus réels (000 $) Coût total (000 $) Norme de rendement Résultats liés au rendement Exercice Revenus prévus (000 $) Coût total approximatif (000 $)
Frais d'enregistrement en vertu de la Loi sur les prêts destinés aux améliorations agricoles et à la commercialisation selon la formule coopérative (LPAACFC) R Règlements apparentés à la LPAACFC 31 mai 1999 495,0 602,0 1 496,0 Les prêts soumis par les prêteurs ont été enregistrés dans les 15 jours ouvrables suivant leur réception. L'objectif est de 90 %. 100 % des prêts ont été enregistrés dans les 15 jours ouvrables suivant leur réception. 2008-2009 671,0 1 652,0
2009-2010 s.o. s.o.
2010-2011 s.o. s.o.
Frais chargés pour le traitement des demandes d'accès à l'information en vertu de la Loi sur l'accès à l'information (LAI)(2) O Loi sur l'accès à l'information 1992 2,5 2,5 738,4 Réponse fournie dans les 30 jours suivant la réception de la demande; le délai peut être prorogé en vertu de l'article 9 de la LAI. Un avis de prorogation de délai doit être envoyé dans les 30 jours suivant la réception de la demande.

Pour plus de détails, consultez la Loi sur l'accès à l'information.

Les délais légaux sont respectés dans 94,3 % des cas 2007-2008 2,5 950,0
2008-2009 2,5 950,0
2009-2010 2,5 950,0
2007-2008 Sous-total (R) Service réglementaire 495,0 602,0 1 496,0          
Sous-total (O) Autres biens et services 2,5 2,5 738,4          
Total 497,5 604,5 2 234,4          
2008-2009 Sous-total (R) Service réglementaire             671,0 1 652,0
Sous-total (O) Autres biens et services             2,5 950,0
Total             673,5 2 602,0
2009-2010 Sous-total (R) Service réglementaire             s.o. s.o.
Sous-total (O) Autres biens et services             2,5 950,0
Total             2,5 950,0
2010-2011 Sous-total (R) Service réglementaire             s.o. s.o
Sous-total (O) Autres biens et services             2,5 950,0
Total             2,5 950,0
B. Date de la dernière modification : s.o.
C. Divers :
(1) Selon les directives du rapport ministériel sur le rendement (RMR), ce tableau ne s'applique qu'aux revenus perçus en vertu de la Loi sur les frais d'utilisation. Selon l'avis préliminaire de notre conseiller juridique, seuls le programme de la LPAACFC et les frais chargés en vertu de la LAI sont visés par la Loi sur les frais d'utilisation.
(2) La pratique au Ministère est de dispenser des frais lorsque le total du montant réclamé est inférieur à 25 $.
Remarques :
Selon les avis juridiques, lorsque l'introduction ou la plus récente modification des frais visés est antérieure au 31 mars 2004 :
  • la norme de rendement, si elle est donnée, n'a peut-être pas fait l'objet d'un examen parlementaire;
  • la norme de rendement, si elle est donnée, ne respecte peut-être pas toutes les exigences d'application de la LFU (par ex.:comparaison internationale, plainte indépendante);
  • le résultat de rendement, s'il est donné, n'est pas visé par l'article 5.1 de la LFU en ce qui concerne la réduction des frais advenant un rendement inadéquat.

Tableau 5-B: Politique sur les normes de service pour les frais d'utilisation

A.


Frais d'utilisation Norme de service Résultats liés au rendement Consultation auprès des intervenants
Frais d'inscription - Loi sur les prêts destinés aux améliorations agricoles et à la commercialisation selon la formule coopérative (LPAACFC). Les prêts soumis par les prêteurs ont été enregistrés dans les 15 jours ouvrables suivant leur réception. L'objectif est de 90 p. 100. 100 p. 100 des prêts ont été enregistrés dans les 15 jours ouvrables suivant leur réception. Auparavant, les intervenants n'étaient pas consultés. Pour l'exercice 2008-2009, nous ferons cependant appel à eux pour établir la norme de rendement et pour connaître leur degré de satisfaction par rapport aux résultats de rendement.
Frais de traitement des demandes d'accès à l'information en vertu de la Loi sur l'accès à l'information (LAI). Une réponse est donnée dans les 30 jours suivant la réception de la demande; le délai de réponse peut toutefois être prolongé selon l'article 9 de la LAI. L'avis de prolongation est alors envoyé dans les 30 jours après réception de la demande. Les délais prévus par la loi sont respectés dans 94,3 p. 100 des cas. La norme de service est établie par la Loi sur l'accès à l'information et par son règlement d'application. Pour les modifications apportées en 1986 et en 1992, ce sont le ministère de la Justice et le Secrétariat du Conseil du Trésor qui ont mené les consultations auprès des intervenants.
Pour en savoir plus, consultez la Loi sur l'accès à l'informationhttp://laws.justice.gc.ca/fr/A-1/index.html  
Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA) - Part des frais d'administrations (PFA) Les demandes de paiement provisoire ont été traitées dans un délai de 30 jours dans tous les cas (à 100 p. 100 des cas).

Les demandes de paiement final ont été traitées dans un délai de 75 jours dans 75 p. 100 des cas.

La mise en oeuvre du programme survient dans l'année suivant un événement économique. Les résultats définitifs en ce qui a trait au rendement lié aux paiements aux producteurs pour l'année de programme/d'imposition 2007 ne seront pas connus avant l'exercice 2008-2009; l'année de programme/d'imposition 2007 sera alors terminée et les demandes auront été reçues. Ce sont donc les résultats pour l'année de programme 2006 qui sont consignés.

En date du 30 juillet 2007, toutes les demandes de paiement provisoire pour l'année de programme 2006 avaient été traitées dans les provinces où la mise en oeuvre relève du Canada; 77,5 p. 100 des demandes reçues ont été traitées dans le délai prévu de 30 jours.

En date du 31 mars 2008, 91,76 p. 100 des demandes de paiement final pour l'année de programme 2006 avaient été traitées dans les provinces où la mise en œuvre relève du Canada; 47 p. 100 des demandes reçues ont été traitées dans le délai prévu de 75 jours.

Les autres agents d'exécution n'ont pas fourni de données complètes nous permettant d'établir une norme nationale précise.

L'Administration a amélioré graduellement la norme de rendement entre 2004 et 2005 (celle-ci est passée de 26 p. 100 à 38 p. 100) et cette tendance s'est poursuivie dans le cas du PCSRA pour 2006.

L'Administration prévoit maintenir cette tendance dans le cas des demandes présentées en 2007, dont le traitement est en cours.

La part des frais d'administration (PFA) est établie par voie d'entente fédérale-provinciale-territoriale (FPT).

Les normes de service pour le programme PCSRA sont communiquées aux producteurs au moyen d'avis à l'industrie et d'aide-mémoire gratuits. L'Administration collabore avec ses partenaires provinciaux en vue d'assurer le respect de la norme de 75 jours dans 75 p. 100 des cas dans le cas des demandes de paiement présentées en 2007. Cette norme n'a pas été respectée par le passé, mais la diffusion hâtive du système et la préparation en vue du traitement pour 2007 devraient permettre d'améliorer le rendement pour l'année de programme 2007.


B. Divers :

Le Ministère renonce habituellement aux frais d'inscription lorsque le total dû pour une demande est inférieur à 25 $.

Remarques :

Conformément à la Politique sur les normes de service pour les frais d'utilisation :

  • les normes de service peuvent ne pas avoir fait l'objet d'un examen parlementaire;
  • les normes de service peuvent ne pas respecter toutes les exigences d'application de la Loi sur les frais d'utilisation (LFU) (par exemple, comparaison internationale, plainte indépendante);
  • les résultats de rendement ne sont pas visés par l'article 5.1 de la LFU en ce qui concerne la réduction des frais en raison d'un rendement inadéquat.


Tableau 6 : Renseignements sur les dépenses liées aux projets 1


Projets de plus de 5 millions de dollars Coût total estimatif actuel2 2005-2006 2006-2007 2007-2008
Dépenses réelles Dépenses réelles Budget
principal des dépenses
Dépenses
prévues
Autorités Dépenses réelles
Ontario (Ottawa), complexe Skyline3 (étape de clôture du projet) 14,1 1,7 1,4 1,9 1,9 1,1 1,1
Projets comprenant des activités de programme précises :  
Gestion des risques de l'entreprise  
Améliorations des systèmes de prestation des programmes de gestion des risques de l'entreprise (GRE) associés au Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA) (phase de définition du projet)4 125,0 6,5 3,8 - - 16,2 5,0
Total pour la gestion des risques de l'entreprise 125,0 6,5 3,8 - - 16,2 5,0
   
Environnement  
Saskatchewan (Swift Current), modernisation du barrage Duncairn, amélioration des infrastructures hydrauliques (phase de clôture du projet)5 10,0 1,0 0,1 - - 0,0 0,0
Service national d'information sur les terres et les eaux (SNITE) (phase de définition du projet) 100,1 14,9 21,3 28,3 28,3 25,3 25,3
Saskatchewan (Maple Creek), travaux de remise en état du barrage Junction (phase de construction du projet) 7,3 0,6 0,1 6,0 6,0 3,9 3,9
Manitoba (Winnipeg), Hôpital général Saint-Boniface (phase de clôture du projet) 5,7 1,4 2,9 0,9 0,9 0,6 0,6
Total Environnement 123,1 17,9 24,4 35,2 35,2 29,8 29,8
         
Innovation et renouveau        
Québec (Lennoxville), centre de recherches laitières (première phase de définition et de planification)6 10,0 0,2 0,3 5,2 5,2 0,5 0,5
Ontario (Ottawa), serres et chambres de croissance (première étape de définition et de planification) 10,9 0,7 2,1 7,3 7,3 7,6 7,6
Total pour l'innovation et le renouveau 20,9 0,9 2,4 12,5 12,5 8,1 8,1
         
Total pour les projets de plus de 5 millions de dollars 283,1 27,0 32,0 49,6 49,6 55,2 44,1

Remarques ::

1 Tous les projets actuellement approuvés ayant une valeur estimative de plus de 5 millions de dollars sont présentés dans ce tableau.

2 Les coûts totaux approximatifs actuels comprennent les dépenses engagées lors des années précédentes ainsi que les dépenses pour l'exercice 2007-2008 et au-delà.

3  Les données pour le complexe Skyline correspondent uniquement aux coûts inclus dans les niveaux de références d'AAC. Il s'agit d'un projet ministériel qui se rapporte à toutes les activités de programmes.

4 Project work for the Business Risk Management Program Delivery System was delayed due to uncertainty surrounding the approval of funding.

5 Le nettoyage final au barrage Duncairn a été achevé en 2007-2008.

6 Les dépenses réelles pour le centre de recherches laitières sont moins importantes que prévu en raison d'un retard des travaux de construction en 2007-2008. Des coûts réels ont été engagés pour la planification et les estimations.

Les montants figurant sur le tableau ci-dessus ont été arrondis au million de dollars le plus près. Pour cette raison, on a attribué la valeur 0,0 aux montants qui ne peuvent être arrondis à un million de dollars.

L'arrondissement pourra donc fausser le total qui ne correspondra pas nécessairement à la somme des montants indiqués.



Tableau 7 : Rapport d'étape sur les grands projets de l'État

Description:

Le Service national d'information sur les terres et les eaux (SNITE) est une initiative d'Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) qui relève du Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA). Le SNITE projette d'offrir aux décideurs en aménagement du territoire des outils d'aide à la prise de décision et des données environnementales pour les éclairer dans l'aménagement et la gestion du territoire à l'échelle locale et régionale. Cette initiative va dans le sens des objectifs du gouvernement qui visent à faire de l'agriculture un secteur durable du point de vue de l'environnement.

Le SNITE améliorera le processus décisionnel en agriculture en rendant rapidement accessibles des données géospatiales pertinentes aux décideurs en aménagement du territoire de partout au Canada. L'approche stratégique du Service sera de coordonner la gestion, l'interprétation et la diffusion d'information à l'échelle nationale en établissant des liens stratégiques entre les capacités s'occupant du territoire, des sols, de l'eau, de l'air, de la climatologie et de la biodiversité au sein des ministères fédéraux et provinciaux, des administrations municipales et des organismes non gouvernementaux. La volonté du gouvernement fédéral de promouvoir la technologie au moyen de l'initiative Le gouvernement en direct renforce l'objectif du SNITE de fournir de l'information.

Phases du projet :

Définition du projet (2004-2005);
Mise en oeuvre du projet (2005-2009): Phase 1 (2005-2006), Phase 2 (2005-2007), Phase 3 (2006-2008), Phase 4 (2008-2009)

Ministères et organismes responsable et participants :


Ministère ou organisme responsable AAC
Autorité contractante AAC, TPSGC
Ministères et organismes participants : RNCan, EC, Service Canada, MPO, Santé Canada, TPSGC, ASC, AINC, SCT, SP, IC, PC, Archives

Principaux entrepreneur et sous-traitants


Principal entrepreneur  
Principaux sous-traitants The Halifax Group; Fujitsu Consulting Canada

Compte tenu des capacités en technologies géomatiques qu'AAC dispose, celui-ci conserve la responsabilité globale de la conception, du développement, de la réalisation et de la mise à jour continue du SNITE. Au besoin, le Ministère fera appel au secteur privé pour combler certaines lacunes de ses capacités ou ressources internes.

Afin de respecter l'échéancier du projet et de minimiser les frais de transaction et d'administration, les instruments d'approvisionnement en vigueur au gouvernement du Canada (GC) et à AAC (accords d'approvisionnement, offres permanentes, etc.) seront utilisés au besoin.

Les services spécialisés en TI et autres services professionnels acquis seront structurés de manière à optimiser le transfert de connaissances à AAC pour que les activités de mise à jour du SNITE soient efficientes.

Principales étapes


Principales étapes Date
Étape  
Approbation préliminaire du projet 10-avril-03
Création du Bureau de la gestion du projet 30-juin-03
Modification de l'approbation préliminaire du projet 08-avril-04
Validation de principe terminée 31-janvier-05
Document sur l'approbation définitive du projet 31-janvier-05
Approbation définitive du projet 02-mai-05
Fin de la phase 1 (guichet unique) 31-mars-06
Début de la phase 2 (environnement géospatial) 01-septembre-05
Fin de la phase 2 (environnement géospatial) 30-novembre-07
Début de la phase 3 (source nationale de données géospatiales agro-environnementales) 01-janvier-06

Rapport d'avancement et explications des écarts :

Le Conseil du Trésor a approuvé le projet du SNITE dont les coûts prévisionnels se chiffrent à 100,1 M $. L'approbation préliminaire du projet, désigné grand projet d'État, a été obtenue le 10 avril 2003. L'approbation définitive du projet par le Conseil du Trésor a été obtenue en mai 2005. La phase 1 (guichet unique) s'est terminée en mars 2006. La phase 2 (environnement géospatial) a été lancée en septembre 2005 et s'est terminée en novembre 2007. La phase 3 (source nationale de données géospatiales agro-environnementales) a été lancée en janvier 2006. Avec la phase 3, des utilisateurs de partout au Canada auront accès aux nouveaux services et applications du SIG. Ils pourront accéder directement aux données, aux cartes et aux outils géospatiaux offerts dans les deux langues officielles et en formats standards.

Aucuns fonds additionnels n'ont été consentis par le Conseil du Trésor ou le Ministère. Le SNITE fonctionne actuellement dans les limites de son budget et sa mise en oeuvre est toujours prévue se terminer en mars 2009.

Retombées positives pour les industries

Le Service national d'information sur les terres et les eaux est un programme national qui utilisera et fournira des données de toutes les provinces. Les ressources nécessaires pour appuyer sa mise en oeuvre se trouveront partout au Canada.



Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

Programme pour l'avancement du secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire (PASCAA) (postes votés)
Programme de démarrage d'Agri-investissement (postes législatifs)
Programme Agri-investissement (poste législatif)
Paiements au titre de la Loi sur les programmes de commercialisation agricole (postes législatifs) - Programme de paiements anticipés
Programme de réforme des porcs reproducteurs (postes législatifs)
Lutte contre les maladies dans l'industrie du porc - Initiative de lutte contre le circovirus (poste voté) - phase I - Stratégie d'inoculation contre le circovirus
Facilitation de l'élimination des matières à risque spécifiées (postes votés)
Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB)/vache de réforme (en vertu des modalités du Programme de redressement de l'industrie bovine dans le sillage de l'ESB - postes législatifs et votés)
Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA)/Agri-stabilité et Initiative de transition du PCSRA pour l'évaluation des stocks (ITES) (programmes législatifs)
Programme de cultures de couverture (postes votés)
Fonds spécial de la Canadian Cattlemen’s Association (poste législatif)
Programme canadien d'options pour les familles agricoles (programme Options) (postes votés)
Paiement au titre des coûts de production (postes législatifs)
Contributions pour l'aide au secteur agricole et agroalimentaire - Environnement (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture - modalités des activités non liées à la gestion des risques de l'entreprise - (postes votés))
Contributions pour l'aide au secteur agricole et agroalimentaire - Salubrité et qualité des aliments (SQA) (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture - modalités des activités non liées à la gestion des risques de l'entreprise - postes votés)
Contributions pour l'aide au secteur agricole et agroalimentaire - Science et innovation (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture - modalités des activités non liées à la gestion des risques de l'entreprise - postes votés)
Assurance-production (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA) - modalités des activités liées à la gestion des risques de l'entreprise - programme législatif)
Programme d'éradication du virus de la sharka du prunier (PEVSP) (postes votés)
Contributions pour l'aide au secteur agricole et agroalimentaire - Renouveau (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture - modalités des activités non liées à la gestion des risques de l'entreprise - postes votés)
Contributions pour l'aide au secteur agricole et agroalimentaire - International (Programme international du Canada pour l'agriculture et l'alimentation) (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture - modalités des activités non liées à la gestion des risques de l'entreprise - poste voté)
Contributions à l'appui du Canada rural et du développement du secteur des coopératives (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture - modalités des activités non liées à la gestion des risques de l'entreprise - postes votés)
Programme d'avances printanières (PAP) et Programmes d'avances printanières bonifié (PAPB) (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA) - modalités des activités liées à la gestion des risques de l'entreprise - postes votés et législatifs)

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Programme pour l'avancement du secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire (PASCAA) (postes votés)

Date de mise en oeuvre : 1er avril 2004
Date de clôture : 31 mars 2009

Description : Le PASCAA vise à permettre au secteur agricole et agroalimentaire du Canada d'être à la fine pointe pour saisir de nouveaux débouchés. Il est fondé sur une approche à trois piliers :
Pilier I : « Solutions de l'industrie aux enjeux en émergence »
Pilier II : « Saisir les possibilités du marché en tirant parti des résultats de recherche »
Pilier III : « Partager l'information pour favoriser l'avancement du secteur »

En juillet 2006, l'Initiative des marchés de biocarburants pour les producteurs (IMBP), une initiative de deux ans dotée de 20 millions de dollars au titre du PASCAA a été lancée. Elle visait à aider les agriculteurs et les collectivités rurales à mener des études de faisabilité et à élaborer des propositions d'affaires solides et viables pour créer et augmenter la capacité de production de biocarburants comportant une participation importante des producteurs agricoles à la propriété. L'IMBP est exécutée par les conseils de l'industrie régionaux du PASCAA. L'initiative a pris fin en mars 2008.

Le PASCAA avait été mis au point à titre de successeur du Fonds canadien d'adaptation et de développement rural (FCADR) - Fonds II.

Résultat stratégique : Innovations propices à la croissance

Résultats obtenus :
En 2007-2008, le programme a approuvé 376 nouveaux projets. De ce nombre, 29 nouveaux projets nationaux, 300 nouveaux projets de conseils régionaux de l'industrie et 47 projets axés sur des résultats collectifs multirégionaux ont été financés. L'augmentation la plus forte a été notée à l'égard des projets s'inscrivant dans le pilier II, qui ont augmenté de 40 p. cent par rapport à l'année précédente. Dans le cadre de l'IMBP, 36 projets ont reçu des fonds en 2007-2008. À la fin de l'IMBP en mars 2008, 90 p. cent des fonds avaient été affectés à des projets. Des efforts accrus visant le respect des normes de service ont réduit les délais d'examen des projets de 5 p. cent.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Innovations et Renouveau            
Total des subventions 30,3 44,3 35,0 37,7 37,7 (2,7)
Total des contributions 7,1 6,2 3,1 10,5 10,5 (7,4)
Total du programme de paiements de transfert 37,4 50,5 38,1 48,2 48,2 (10,1)

Remarques sur les écarts :
À la rédaction du Rapport sur les plans et les priorités 2007-2008, le Conseil du Trésor n'avait pas encore approuvé l'Initiative des marchés de biocarburants pour les producteurs et à ce titre, les dépenses prévues ne comprennent pas ces fonds.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Une évaluation du PASCAA a été amorcée en 2007-2008 et sera achevée à l'automne 2008.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Aucune vérification du programme n'a été exécutée ou aucune n'est prévue.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Programme de démarrage d'Agri-investissement (postes législatifs)

Date de mise en oeuvre : 25 octobre 2007
Date de clôture : 31 mars 2009

Description : L'enveloppe de démarrage de 600 millions de dollars était une initiative fédérale ponctuelle destinée à garnir les comptes d'Agri-investissement jusqu'à ce que les producteurs puissent accumuler un solde dans leurs comptes.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résultats obtenus :
Le Programme de démarrage d'Agri-investissement avait pour objectif d'encourager les producteurs à participer à Agri-investissement. Au 30 mars 2008, 154 731 lettres indiquant le montant auquel les producteurs avaient droit ont été envoyées aux producteurs, 75 030 réponses ont été reçues et la valeur totale des prestations versées par suite des réponses reçues s'élèvent à 254,8 millions de dollars.

Exécution du programme par le Canada : 48 277 paiements versés à des producteurs, 180,8 millions comme valeur totale des paiements versés aux producteurs, 74 millions de dollars de valeur totale des dépôts dans les comptes de producteurs.

Québec : Le nombre de paiements versés aux producteurs n'est pas disponible. La valeur totale des paiements versés aux producteurs s'élève à 22,8 millions de dollars et la valeur totale des dépôts dans les comptes de producteurs s'élève à 27,9 millions de dollars.

Les paiements de démarrage continueront d'être versés au cours de l'exercice 2008-2009 puisque la date limite de demande pour les nouveaux participants est le 14 avril 2008 et le délai de réception des réponses aux lettres indiquant le montant du paiement potentiel est le 30 juin 2008.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Gestion des risques de l'entreprise            
Total des subventions - - - 484,4 484,4 (484,4)
Total des contributions - - - 95,8 95,8 (95,8)
Total du programme de paiements de transfert - - - 580,1 580,1 (580,1)

Remarques sur les écarts :
À la rédaction du Rapport sur les plans et les priorités 2007-2008, le Conseil du Trésor n'avait pas encore approuvé ce programme. C'est pourquoi les dépenses prévues sont nulles.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Il n'y a actuellement aucune évaluation de ce programme et aucune évaluation n'est prévue.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Il n'y a actuellement aucune vérification de ce programme et aucune vérification n'est prévue.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Programme Agri-investissement (poste législatif)

Date de mise en oeuvre : 19 décembre 2007
Date de clôture : 31 mars 2012

Description : Le Programme Agri-investissement est destiné à aider les producteurs à stabiliser leur revenu agricole à titre individuel en leur offrant la possibilité de faire des dépôts annuels dans leur compte d'épargne du programme et de recevoir des contributions gouvernementales de contrepartie. Agri-investissement remplace la couverture que le PCSRA offrait pour les premiers 15 p. cent de baisse de la marge (premier niveau). Agri-investissement jouera un rôle important dans la nouvelle série de programmes de GRE en offrant aux producteurs un accès moins complexe, plus prévisible et plus rapide aux fonds du programme pour des baisses légères ce qui améliorera la prévisibilité, la souplesse et le caractère négociable de l'ensemble des programmes de GRE.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résultats obtenus :
Les subventions et contributions du programme sont comptabilisées ici au cours de l'exercice où l'événement économique connexe survient (c.-à-d. l'année de programme/fiscale 2007). Toutefois, les résultats sur le rendement liés au versement des paiements connexes aux producteurs ne seront disponibles qu'à la fin de l'exercice 2008-2009, quand l'année de programme/fiscale 2007 sera terminée et que les demandes ont été reçues.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Gestion des risques de l'entreprise            
Total des subventions - - - 165,6 165,6 (165,6)
Total des contributions - - - 1,7 1,7 (1,7)
Total du programme de paiements de transfert - - - 167,3 167,3 (167,3)

Remarques sur les écarts :
À la rédaction du Rapport sur les plans et les priorités 2007-2008, le Conseil du Trésor n'avait pas encore approuvé ce programme. C'est pourquoi les dépenses prévues sont nulles.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Il n'y a actuellement aucune évaluation de ce programme et aucune évaluation n'est prévue.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Il n'y a actuellement aucune vérification de ce programme et aucune vérification n'est prévue.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Paiements au titre de la Loi sur les programmes de commercialisation agricole (postes législatifs) - Programme de paiements anticipés

Date de mise en oeuvre : 1997
Date de clôture : Permanent sous le régime de la LPCA

Description : Les garanties du Programme de paiements anticipés (PPA) offre des avances aux producteurs admissibles (les modifications récentes à la LPCA ont augmenté la partie sans intérêts des avances en la faisant passer de 50 000 $ à 100 000 $, et l'avance maximale, de 250 000 $ à 400 000 $) pour leur permettre de produire et de commercialiser leurs produits agricoles lorsque les conditions du marché s'y prêtent le mieux. De plus, les modifications permettent désormais aux producteurs de bétail de recevoir une avance en vertu de la LCPA.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résultats obtenus :
Des modifications à la LCPA ont été présentées au Parlement en mai 2006 et le Programme d'avances printanières bonifié a été annoncé à titre de mesure provisoire. La LCPA a reçu la sanction royale en juin 2006 et elle est entrée en vigueur en novembre 2006.

Le 28 février 2006, Agriculture et Agroalimentaire Canada a lancé le Système de prestation électronique du Programme de paiements anticipés (PPA) et du PAPB qui permet aux associations de producteurs de soumettre leurs données de production par voie électronique. AAC peut désormais bénéficier d'un accès amélioré à des données plus exactes sur les avances et les remboursements dans l'ensemble des provinces et des associations de producteurs.

Le 1er avril 2007, la première période de production complète du nouveau PPA a été lancée (période de production 2007-2008 du nouveau PPA). Au cours de la période de production 2007-2008, les avances versées à 36 653 producteurs ont représenté 1,581 milliard de dollars. La période de production de 18 mois a permis de verser des avances et des remboursements au cours des 12 premiers mois et des remboursements seulement au cours des six derniers mois de la période de production.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Gestion des risques de l'entreprise            
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 9,2 10,6 138,7 44,1 44,1 94,6
Total du programme de paiements de transfert 9,2 10,6 138,7 44,1 44,1 94,6

Remarques sur les écarts :
À cause du chevauchement de l'ancien PPA et du nouveau PPA, le poste législatif a augmenté de 138,7 M$ pour l'exercice 2007-2008 seulement. Les dépenses réelles du nouveau PPA pour l'exercice 2007-2008 ont été inférieures aux prévisions parce qu'il a été mis en oeuvre en parallèle de l'ancien PPA qui était encore en vigueur et nous offrions aussi simultanément le PAPB provisoire. Cela a permis aux producteurs de choisir entre trois programmes différents pour toucher une avance, puisque les programmes étaient en vigueur simultanément. La participation aux trois programmes a été inférieure aux prévisions, mais seulement parce qu'un troisième programme était offert pendant la même période.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Aucune évaluation du nouveau PPA n'a été exécutée au cours de l'exercice 2007-2008. En accord avec les dispositions de la LPCA, une évaluation complète doit être exécutée aux cinq ans. Comme les plus récentes modifications ont été apportées à la LPCA en 2007-2008, la prochaine évaluation est prévue pour 2012-2013.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Aucune vérification du PPA n'a été exécutée au cours de l'exercice 2007-2008.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert :Programme de réforme des porcs reproducteurs (postes législatifs)

Date de mise en oeuvre : 6 mars 2008
Date de clôture : 31 mars 2012

Description : Le Programme de réforme des porcs reproducteurs vise à aider à restructurer le secteur du porc canadien en facilitant la réduction du cheptel reproducteur. Cette initiative dotée de 50 millions de dollars prend la forme d'une subvention au Conseil canadien du porc (CCP). L'objectif est de réduire d'au plus 10 % le cheptel des porcs reproducteurs à l'échelle nationale, au-delà des réductions annuelles habituelles.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résultats obtenus :
Une aide financière est accordée à l'industrie du porc pour aider les producteurs qui veulent réduire leurs activités ou quitter l'industrie. En 2007-2008, un montant de 38 millions de dollars a été transféré au CCP pour rembourser les coûts d'abattage et d'élimination et le paiement de 225 $ par animal reproducteur. Au 13 juin 2008, le programme avait reçu 477 demandes visant en tout 105 292 animaux.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Gestion des risques de l'entreprise            
Total des subventions - - - 38.0 38.0 (38.0)
Total des contributions - - - - - -
Total du programme de paiements de transfert - - - 38.0 38.0 (38.0)

Remarques sur les écarts :
À la rédaction du Rapport sur les plans et les priorités 2007-2008, le Conseil du Trésor n'avait pas encore approuvé ce programme. C'est pourquoi les dépenses prévues sont nulles.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Il n'y a actuellement aucune évaluation de ce programme et aucune évaluation n'est prévue.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Il n'y a actuellement aucune vérification de ce programme et aucune vérification n'est prévue.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Lutte contre les maladies dans l'industrie du porc - Initiative de lutte contre le circovirus (poste voté) - phase I - Stratégie d'inoculation contre le circovirus

Date de mise en oeuvre : 27 septembre 2007
Date de clôture : 31 mars 2009

Description : La Stratégie d'innoculation contre le circovirus (SIC) est une initiative d'Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) visant à aider à réduire les répercussions potentielles globales des maladies associées au circovirus porcin (MACVP) sur le cheptel porcin canadien. AAC accorde une aide financière pour le dépistage et la réduction de la propagation du virus.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résultats obtenus :
L'exécution de ce programme a désormais été entièrement automatisée afin d'assurer le versement opportun des paiements. Nous avons traité plus de 1 000 demandes et distribué plus de 11,5 M$ aux producteurs pour inoculer le cheptel porcin contre les MACVP. En collectant les données au moyen du processus de demande, nous avons pu cartographier et montrer l'apparition du circovirus au Canada ce qui renforcera notre capacité d'administrer d'autres initiatives sanitaires dans le secteur du porc.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Gestion des risques de l'entreprise            
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions - - - 14,3 14,3 (14,3)
Total du programme de paiements de transfert - - - 14,3 14,3 (14,3)

Remarques sur les écarts :
À la rédaction du Rapport sur les plans et les priorités 2007-2008, le Conseil du Trésor n'avait pas encore approuvé ce programme. C'est pourquoi les dépenses prévues sont nulles.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Il n'y a actuellement aucune évaluation de ce programme et aucune évaluation n'est prévue.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Il n'y a actuellement aucune vérification de ce programme et aucune vérification n'est prévue.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Facilitation de l'élimination des matières à risque spécifiées (postes votés)

Date de mise en oeuvre : 14 décembre 2006
Date de clôture : 31 mars 2009

Description:
Le gouvernement fédéral continue de fournir à l'industrie canadienne de l'élevage une aide à l'égard de l'ESB pour se remettre des répercussions de la découverte de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) au Canada en mai 2003. L'Agence canadienne d'inspection des aliments a renforcé l'interdiction visant les aliments du bétail, une mesure importante pour éliminer l'ESB du cheptel bovin national.

Ce programme aidera l'industrie du bœuf à atténuer les coûts d'adaptation au resserrement le 12 juillet 2007 de l'interdiction visant les aliments du bétail imposée par l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Les resserrements réglementent l'élimination des matières à risque spécifiées (MRS) pour lesquelles une infrastructure d'élimination convenable est nécessaire.

Des programmes de partage des coûts entre le gouvernement fédéral et les provinces sont en œuvre et offrent 127,5 millions de dollars d'aide à l'industrie (fédéral : 76,5 millions de dollars; provinces : 51 millions de dollars. Le programme est administré par les provinces et les fonds fédéraux servent à financer des projets qui ont été approuvés par l'intermédiaire du processus provincial.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résultats obtenus : Au mois de mars 2008, environ 216 projets d'infrastructure et de recherche avaient été approuvés pour un engagement total de 91 millions de dollars afin d'aider l'industrie du bœuf à s'adapter au renforcement de l'interdiction frappant les aliments du bétail. Des établissements, comme des abattoirs sous réglementation fédérale et provinciale, des usines d'équarrissage des MRS et des institutions de recherche participent au programme. Par ailleurs, différentes technologies sont envisagées pour trouver des options à valeur ajoutée pour les MRS.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Gestion des risques de l'entreprise            
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions - 4,4 - 22,8 22,8 (22,8)
Total du programme de paiements de transfert - 4,4 - 22,8 22,8 (22,8)

Remarques sur les écarts :
Au moment de la préparation du Budget principal des dépenses 2007-2008, le Conseil du Trésor n'avait pas encore approuvé ce programme. C'est pourquoi les dépenses prévues sont nulles.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Ce programme n'a pas fait l'objet d'une évaluation et aucune évaluation n'est prévue.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Ce programme n'a pas fait l'objet d'une vérification et aucune vérification n'est prévue.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB)/vache de réforme (en vertu des modalités du Programme de redressement de l'industrie bovine dans le sillage de l'ESB - postes législatifs et votés)

Date de mise en oeuvre : Juin 2003
Date de clôture : 31 mars 2008

Description :
Objet du Programme de paiements de transfert : Ce programme vise à composer avec les répercussions soudaines de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) sur le secteur de l'élevage. Le Programme avait pour but de relancer le marché intérieur et d'améliorer le rendement des producteurs après la fermeture de la frontière aux bovins et aux boeufs canadiens.

Les anciens programmes comprenaient le Programme de redressement de l'industrie dans le sillage de l'ESB, en vigueur en 2003-2004, qui offrait plusieurs incitatifs axés sur les prix pour que le marché intérieur demeure actif. Il a également permis d'augmenter le rendement des exploitants de parcs d'engraissement et des transformateurs de manière à assurer l'approvisionnement de la chaîne de production malgré la chute vertigineuse des prix causée par la fermeture de la frontière américaine;

le Programme relatif aux animaux de réforme, en vigueur en 2003-2004, qui versait un paiement aux producteurs pour chaque animal âgé admissible, vendu pour l'abattage; le Programme de retrait des bovins gras, le Programme de retrait des veaux d'engraissement et le Programme de gestion des animaux âgés, en vigueur de 2004-2005 à 2005-2006, qui ont aidé à équilibrer l'offre et la demande d'animaux jusqu'à ce que les échanges commerciaux reviennent à la normale et que la capacité d'abattage ait augmenté.

Pour assurer l'avenir de l'industrie, on a versé d'autres fonds pour soutenir la mise en marché, augmenter la capacité d'abattage et améliorer la traçabilité.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résultats obtenus :
Programme de réserve pour pertes sur prêts relatifs à l'abattage de ruminants :

En 2007-2008, quatre projets ont été approuvés dans le cadre du Programme de réserve pour pertes sur prêts relatifs à l'abattage de ruminants, pour un engagement total de 29,1 millions de dollars par rapport aux 41,7 millions de dollars disponibles dans le cadre du Programme. De ce total, 24,9 millions de dollars ont été versés à des institutions prêteuses participant aux projets.

Agence canadienne d'identification du bétail (ACIB) :

Dans l'exercice 2007-2008, l'ACIB a intégré son ancien système de retraçage du bétail (SRB) avec un nouveau système sur Internet, le Système canadien de suivi du bétail (SCSB) qui suit la vérification de l'âge, l'identification des lieux, les mouvements et les repérages. Il permet d'offrir de nouveaux services à valeur ajoutée afin de bonifier le programme de traçabilité de l'ACIB. Depuis sa mise en oeuvre, le SCSB a fourni au secteur de l'élevage un moyen fiable et intégré de consigner l'information, ce qui a permis de rouvrir des marchés intérieurs et internationaux aux exportations de boeuf canadien ou de maintenir l'accès à ces marchés.

L'ACIB a achevé la mise au point d'un projet de 3,7 millions de dollars - le Système canadien de traçabilité du bétail - et elle l'a mis en oeuvre intégralement. Elle a ainsi continué d'être reconnue, au pays et à l'étranger, comme un chef de file de l'identification et de la traçabilité pour plusieurs espèces. L'ACIB a rapporté que le programme jouit de l'appui de l'industrie, qu'il est durable et qu'il s'est révélé d'une utilité inestimable dans le cadre d'enquêtes en matière de santé animale liée à l'ESB et à la tuberculose.

Programme canadien intégré de traçabilité (PCIT) :

17 projets pilotes ont contribué à l'identification des animaux, au suivi des mouvements d'animaux et au suivi des produits de la viande dans l'ensemble de la chaîne de valeur des aliments. Un aspect clé du PCIT consistait en la communication des résultats de ces 17 projets par les bénéficiaires aux intervenants publics intéressés. Ces projets aideront à améliorer le système de traçabilité pour différents secteurs de production.

Agence canadienne d'identification des animaux d'élevage (ACIAE) :

L'ACIAE avait à l'origine pour mandat d'assumer le rôle d'administrateur responsable de la mise au point, de l'administration et de l'entretien d'un système national de traçabilité pour le secteur de l'élevage au Canada. Toutefois, à l'automne 2007, l'ACIAE a modifié son orientation stratégique comme suit :
- Redéfinir la mission à long terme de l'ACIAE et assurer le leadership qui permettra d'arriver à un consensus dans l'ensemble des secteurs de l'élevage et de la volaille sur les besoins de l'industrie et du gouvernement à l'égard de l'identification individuelle et collective des animaux.
- Établir deux divisions distinctes : (i) les Services techniques, qui tirent parti des investissements et des capacités déjà établis par l'ACIAE pour assurer à leur tour des services de traçabilité aux autres secteurs de l'élevage et de la volaille; (ii) le Forum de l'industrie qui facilite l'élaboration de politiques visant directement les nouvelles exigences en matière de traçabilité (tant dans les secteurs public que privé) et qui encourage tous les secteurs de l'élevage et de la volaille à se réunir pour le faire.

Le financement total accordé au projet de l'ACIAE était de 1,1 million de dollars mais compte tenu des modifications apportées à son mandat, le montant versé a été de 765 000 $.

Programme canadien de lecteurs d'étiquettes d'identification par radiofréquence (PCIRF) :

Le PCIRF avait pour objectif de subventionner l'achat de lecteurs d'étiquettes d'identification par radiofréquence. Ces lecteurs servent à saisir les données de suivi et de retraçage pour faciliter les rappels et les quarantaines dans l'éventualité d'une éclosion de maladies et pour réduire les répercussions économiques et sanitaires négatives qui en découlent. Étaient admissibles les abattoirs et les usines de transformation, les vétérinaires et les parcs d'engraissement commerciaux travaillant dans les secteurs de l'élevage de bovins ou de bisons au-delà de la ferme. Ce programme avait été établi en avril 2005 et a pris fin en février 2008. Au cours de la durée du programme, 460 demandeurs ont obtenu des remboursements s'élevant à 738 162 $.

Aide à la mise en marché :

Dans la dernière année du Programme de développement des marchés pour le matériel génétique (PDMMG) et du Programme de développement des marchés pour les produits d'autres ruminants, 219 390 $ ont été versés pour financer des projets d'association de l'industrie pour mettre en œuvre des stratégies de mise en marché ciblant des marchés traditionnels et non traditionnels.
Le Programme de développement des marchés pour les produits d'autres ruminants a été très efficace pour l'industrie du bison pour laquelle de nouveaux marchés ont été ouverts. Il faut désormais trouver des façons d'améliorer les rendements tirés des carcasses de bisons et de déterminer des stratégies de production et de gestion des risques qui contribueront à augmenter les rendements de l'industrie afin d'encourager les investissements qui lui permettront de s'épanouir. Les obstacles au développement des marchés internationaux comprennent la conclusion de protocoles relatifs aux exigences sanitaires d'autres pays, des modalités de transport aérien adapté vers les pays de destination et le coût du fret aérien.
Des expéditions de chèvres et de lapins ont été envoyées à Trinidad et Tobago à l'automne 2007. Antigua a passé des commandes de chèvres Boer et on s'est enquis aux Açores de renseignements pour plus de 100 chèvres Boer.

Dans la dernière année (2007-2008) du Programme de maintien de la qualité génétique des ruminants, on a versé 56 926 $ à l'appui de projets d'associations de l'industrie afin de maintenir la réputation du Canada sur les plans de la génétique et de la qualité marchande des produits de ruminants. Plusieurs troupeaux ont été inscrits au Programme d'inscription des nouveaux troupeaux. Une évaluation visant à déterminer des stratégies pour renforcer les activités de développement commercial a été entreprise dans le cadre du Programme d'harmonisation de la classification. Des travaux préliminaires ont été menés à bien dans le cadre du Programme de transfert électronique de la propriété d'animaux. Le personnel responsable de la mise en marché et des ressources commerciales a procédé à une analyse en vue de remanier le site Internet.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Gestion des risques de l'entreprise            
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 59,5 23,1 12,4 (6,6) (6.6) 19,0
Total du programme de paiements de transfert 59,5 23,1 12,4 (6,6) (6,6) 19,0

Remarques sur les écarts :
En 2007-2008, il était prévu que 12,4 millions de dollars seraient nécessaires pour financer les différents programmes relatifs à l'ESB. Au départ, ces programmes devaient prendre fin dans l'exercice 2006-2007, mais ils ont été prorogés jusqu'à l'exercice 2007-2008. Environ 3,4 millions de dollars ont été dépensés. Le solde n'a pas été dépensé surtout parce que certains projets qui devaient être financés au départ dans le cadre du Programme de réserve pour pertes sur prêts relatifs à l'abattage de ruminants ne se sont pas concrétisés ou ont été financés par un programme différent.

De plus, la contrepassation des accumulations des anciens programmes de redressement de l'industrie dans le sillage de l'ESB, au montant de 9,7 millions de dollars, explique le montant de dépenses négatif. Ces accumulations concernaient des programmes qui sont terminés. Par conséquent, les accumulations estimatives en suspens ne sont plus nécessaires. Par ailleurs, les résultats de vérification de la conformité provinciale ont révélé que le Canada avait droit à un léger remboursement d'environ 220 000 $.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Une évaluation a été exécutée mais le rapport final n'est pas encore disponible.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Une vérification des trois premières phases du Programme a été exécutée, mais le rapport final n'est pas encore disponible.

Renseignements sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA)/Agri-stabilité et Initiative de transition du PCSRA pour l'évaluation des stocks (ITES) (programmes législatifs)

Date de mise en oeuvre : PCSRA/Agri-stabilité (1er avril 2003) ITES (18 mai 2006 )
Date de clôture : PCSRA/Agri-stabilité (31 mars 2012) ITES (30 septembre 2008 )

Description:
Le PCSRA était un programme fondé sur la marge qui combinait la stabilisation du revenu et la protection contre les catastrophes dans un seul programme sous l'ancien Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA, 2003-2004 à 2006-2007). Le Programme aidait les producteurs à prémunir leurs exploitations contre les petits et gros manques à gagner. Il s'agissait d'un programme visant l'ensemble de l'exploitation agricole auquel les agriculteurs étaient admissibles peu importe leur type de production. Les producteurs étaient admissibles s'ils avaient déclaré un revenu ou une perte agricole à l'Agence du revenu Canada (ARC), pratiqué l'agriculture pendant au moins six mois et terminé un cycle de production dans l'année de programme. Les marges des producteurs étaient calculées comme suit : revenus admissibles moins dépenses admissibles pour une année de programme. Les paiements étaient versés dans le cadre du programme lorsque la marge d'un producteur pour une année de programme tombait sous sa marge historique moyenne des cinq dernières années (en excluant la meilleure année et l'année la moins bonne).

Les préoccupations exprimées à répétition par des producteurs et l'industrie ont incité le gouvernement à s'engager, dans le Discours du Trône et dans le Budget 2006, à remplacer le PCSRA par des programmes plus souples, prévisibles et négociables. Par conséquent, les administrations fédérales, provinciales et territoriales ont convenu de remplacer le PCSRA par une nouvelle série de programmes de gestion des risques de l'entreprise (GRE). En décembre 2007, le gouvernement a annoncé la mise en œuvre d'Agri-investissement (stabilisation du revenu) qui remplace le volet supérieur (premiers 15 p. cent de baisse de la marge) du PCSRA et d'Agri-stabilité pour l'année d'exécution du programme 2007. Agri-stabilité est un programme basé sur la marge amélioré qui offre aux producteurs une aide financière pour combler des manques à gagner plus importants. Le programme indemnise les producteurs lorsque leur marge au cours de l'année du programme est inférieure de plus de 15 p. cent à leur marge de référence des années précédentes (les deuxième et troisième volets du PCSRA couvrant l'élément « aide en cas de catastrophe » du programme). Agri-stabilité comporte plusieurs améliorations pour répondre aux préoccupations de l'industrie, notamment une meilleure méthode d'évaluation des stocks des producteurs, l'élargissement des critères relatifs à la couverture de la marge négative pour permettre une meilleure couverture en cas de catastrophes consécutives et un paiement provisoire ciblé automatique lorsqu'une catastrophe survient. En plus des modifications de ces paramètres, les gouvernements se sont aussi employés à améliorer l'exécution du programme en instaurant l'inscription automatique des anciens participants, des dates limites plus souples, des formulaires simplifiés et le dépôt électronique, des calculateurs en ligne, des normes de service nationales et des énoncés de programme plus clairs.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résultats obtenus :
PCSRA (année de programme 2006 - voir la remarque ci-dessous)
Des 92,7 % des demandes traitées pour l'année de programme 2006, le taux d'exactitude estimatif est de 98,13 % à la fin de mars 2008.
Exécution fédérale : 47 281 demandes reçues. La valeur totale des paiements versés aux producteurs était de 353 875 438 $ à la fin de mars 2008.
Exécution nationale : 125 092 demandes reçues. La valeur totale des paiements versés aux producteurs était de 822 655 450 $ à la fin de mars 2008.
Agri-stabilité : l'établissement de rapports pour l'année de programme 2007 n'était pas commencé à la fin de mars 2008.
ITES
Exécution nationale : en tout, 147 463 paiements ont été versés à des producteurs pour toutes les années de programme, pour une valeur totale de 856,2 millions de dollars à la fin de mars 2008.
Année de programme 2003 - Exécution fédérale : la valeur totale des paiements versés à des producteurs était de 214,1 millions de dollars à la fin de mars 2008.
Année de programme 2004 - Exécution fédérale : la valeur totale des paiements versés à des producteurs était de 128,6 millions de dollars à la fin de mars 2008.
Année de programme 2005 - Exécution fédérale : la valeur totale des paiements versés à des producteurs était de 59,9 millions de dollars à la fin de mars 2008.

Des améliorations ont été apportées au programme Agri-stabilité, notamment une meilleure méthode d'évaluation des stocks des producteurs (ITES), l'élargissement des critères relatifs à la couverture de la marge négative pour permettre une meilleure couverture en cas de catastrophes consécutives et un paiement provisoire ciblé automatique lorsqu'une catastrophe survient. De plus, des travaux ont été faits pour améliorer la prestation des services du programme en instaurant, par exemple, l'inscription automatique des anciens participants, des dates limites plus souples, des formulaires simplifiés et le dépôt électronique, des calculateurs en ligne, des normes de service nationales et des énoncés de programme plus clairs.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Gestion des risques de l'entreprise            
Total des subventions (ITES) - 431,0 - (0,7) (0,7) 0,7
Total des contributions (ITES) - 442,0 - - - -
Total des contributions (PCSRA/Agri-stabilité) 1 068,7 933,3 570,5 377,3 377,3 193,2
Total du programme de paiements de transfert 1 068,7 1 806,3 570,5 376,6 376,6 193,9

Remarques sur les écarts
Les paiements de S et C d'une année à une autre sont directement liés aux besoins du secteur agricole puisque le PCSRA/Agri-stabilité est déterminé par la demande au lieu d'être financé à même une enveloppe établie pour chaque exercice financier. À ce titre, dans les bonnes années, le programme coûte moins cher aux gouvernements tandis que dans les mauvaises années (c.-à-d. des années où les prix des denrées baissent, où des catastrophes surviennent, etc.), les coûts du programme sont plus élevés. Cependant, le programme comporte un plafond de 3 millions de dollars de paiements par participant par année de programme afin de limiter les coûts pour les gouvernements et d'éviter que de grandes exploitations s'accaparent une grande part des prestations du programme.

Fait à noter, les dépenses de S et C pour 2007-2008 ont beaucoup varié par rapports aux années précédentes, en grande partie à cause des prix records du marché dans les secteurs des grains et oléagineux au cours de l'année de programme 2006.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Le chapitre « Évaluation des programmes de GRE » a été rédigé pour satisfaire aux exigences en matière d'établissement de rapports stipulées dans l'Accord de mise en œuvre. Comme le rapport ne renfermait pas de cibles, le BVG a recommandé d'établir des cibles au plus tard le 31 décembre 2007, ce qui a été fait.

Le Bureau de la vérification et de l'évaluation s'est entendu avec le SMA, Direction générale des programmes, pour reporter l'évaluation du PCSRA à 2010. Le délai devrait permettre aux responsables du programme de donner suite aux recommandations formulées par le BVG et de produire des renseignements sur le rendement en plus d'établir des données de base.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
The Bureau de la vérificatrice générale a publié son rapport sur le PCSRA en mai 2007. On peut consulter le rapport et ses conclusions à l'adresse suivante : http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/francais/aud_parl_oag_200705_f_18289.html

Remarque :
Les dépenses de subventions et contributions du programme sont constatées ici dans l'année où l'événement économique connexe se produit (c.-à-d. l'année de programme/année fiscale 2007). Toutefois, les données sur le rendement liées au versement des paiements connexes aux producteurs ne seront pas disponibles avant l'exercice 2008-2009, une fois que l'année fiscale/de programme 2007 sera terminée et que les demandes auront été présentées. Par conséquent, les résultats obtenus sont communiqués pour l'année de programme 2006.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(millions $)

Nom du programme de paiements de transfert : Programme de cultures de couverture (postes votés)

Date de mise en oeuvre : 8 juin 2006
Date de clôture : 31 mars 2011

Description : Le Programme de cultures de couverture (PCC) est un programme fédéral visant à aider les producteurs dont les terres sont détériorées par un excès d'eau et l'inondation et à couvrir les coûts additionnels liés à l'amendement et à la protection des sols jusqu'à ce qu'il soit possible d'y ensemencer une culture commerciale. Dans le cadre de ce programme, un montant fixe à l'acre est accordé pour aider à ensemencer et maintenir une culture de couverture (une culture non destinée à la vente commerciale qui stabilise le sol et aide à limiter les mauvaises herbes et la détérioration de l'environnement). Les clients cibles sont les producteurs des régions touchées.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résultats obtenus : 6 909 paiements ont été versés à des producteurs touchés par un excès d'eau ou l'inondation couvrant 852 031 acres en 2007­2008. De tous les bénéficiaires admissibles connus, ceux qui n'avaient pas présenté de demande ont été contactés et encouragés à le faire, d'où un taux de participation de 95,5 % des demandeurs admissibles ayant touché un paiement. Même si aucun atelier ni séance d'information n'a eu lieu en 2007-2008, 100 % des demandeurs admissibles ont reçu l'information décrivant les pratiques de gestion exemplaires à l'égard des sols ayant un excès d'eau ou des sols inondés.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Gestion des risques de l'entreprise            
Total des subventions - 78.0 - 22.1 13.2 (13.2)
Total des contributions - - - - - -
Total du programme de paiements de transfert - 78.0 - 22.1 13.2 (13.2)

Remarques sur les écarts :
À la rédaction du Rapport sur les plans et les priorités 2007-2008, le Conseil du Trésor n'avait pas encore approuvé ce programme. C'est pourquoi les dépenses prévues sont nulles. Quant aux écarts entre les dépenses réelles et les autorisations, les critères de la zone désignée a limité les acres admissibles et par conséquent, les dépenses globales et les engagements du programme ont été réduits à 13,2 M$ par rapport aux crédits de 22,1 M$ prévus dans la présentation au CT. L'effet des zones désignées était inconnu au moment où les autorisations ont été obtenues. De plus, le temps a été plus sec en 2007-2008 que dans les années précédentes.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Le Bureau de la vérification et de l'évaluation prévoit entreprendre une évaluation du PCC en juillet 2008 pour les années de programme 2005, 2006 et 2007. L'évaluation devrait être terminée d'ici décembre 2008.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Ce programme n'a pas fait l'objet d'une vérification et aucune vérification n'est prévue.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Fonds spécial de la Canadian Cattlemen’s Association (poste législatif)

Date de mise en oeuvre : 27 juin 2005
Date de clôture : 31 mars 2015

Description : Le Fonds spécial a pour but d'aider le secteur bovin canadien à créer des marchés pour les bovins de boucherie, pour le matériel génétique des bovins de boucherie et pour le boeuf et ses produits dans le contexte de l'après ESB. Une subvention totale de 50 millions de dollars sur dix ans sera versée à la Canadian Cattlemen's Association au nom du secteur bovin.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résultats obtenus :
Le secteur a de la difficulté à gérer les répercussions persistantes de l'ESB et à récupérer en même temps sa position concurrentielle compte tenu de la valorisation rapide du dollar canadien, de l'augmentation des prix des aliments du bétail de la sous-utilisation de la capacité d'abattage. Malgré ces défis, le Fonds spécial a permis au Centre d'information sur le boeuf, à la Canada Beef Export Federation et au Canadian Beef Breeds Council de mettre en oeuvre d'importants programmes de développement des marchés axés sur les principaux marchés du boeuf au Canada, aux États-Unis et en Asie. En 2007, les exportations de boeuf ont atteint 1,2 milliard de dollars, une légère baisse par rapport à 1,3 milliard de dollars en 2006. Les ventes de matériel génétique de bovins en 2007 ont représenté 7,2 millions de dollars contre zéro dollar en 2006.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Gestion des risques de l'entreprise            
Total des subventions 0.1 4.9 5.0 7.0 7.0 (2.0)
Total des contributions - - - - - -
Total du programme de paiements de transfert 0.1 4.9 5.0 7.0 7.0 (2.0)

Remarques sur les écarts : En élaborant le profil des dépenses du Fonds spécial, nous avions estimé les dépenses annuelles en répartissant les fonds disponibles sur l'échéancier de dix ans en tranches annuelles égales. Toutefois, les fonds sont attribués selon les besoins exposés dans un plan d'activités annuel en fonction des priorités de trois groupes de mise en marché. À ce titre, les fonds nécessaires dans une année donnée varieront selon le programme de commercialisation mis au point cette année-là. Les défis inhérents à la tâche de prédire à quel moment un marché pourrait effectivement s'ouvrir aux importations de boeuf canadien rendent ces prévisions encore plus difficiles à établir.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Une évaluation provisoire devrait être terminée d'ici août 2008 et une évaluation finale sera exécutée au plus tard le 30 juin 2015.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
La CCA a récemment exécuté une vérification qui n'a produit aucune conclusion importante. Il n'y a actuellement pas d'adresse électronique pour cette vérification.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Programme canadien d'options pour les familles agricoles (programme Options) (postes votés)

Date de mise en oeuvre : 23 juin 2006
Date de clôture : 31 mars 2010

Description: Le programme Options est un projet pilote de deux ans qui offre de l'aide financière à court terme aux familles agricoles à faible revenu et qui donne accès, aux clients admissibles, à une évaluation de leur exploitation agricole et à des services de formation qui pourraient les aider à augmenter à long terme leurs revenus agricoles et non agricoles. Des paiements sont versés aux demandeurs admissibles selon les renseignements obtenus pour les années d'imposition 2005 et 2006. Les demandeurs admissibles s'engagent à réaliser une activité du volet Renouveau, soit une évaluation de l'exploitation agricole ou l'utilisation du Service canadien de développement des compétences en agriculture, ou une activité équivalente approuvée avant le 20 novembre 2008.

Résultat stratégique : Innovations propices à la croissance

Résultats obtenus : Au 31 mars 2008, 205,7 millions de dollars avaient été distribués à des agriculteurs et à des familles agricoles, y compris les paiements pour l'année de programme 2005 et les paiements initiaux pour l'année de programme 2006. En comptant le paiement final pour l'année de programme 2006, le total des paiements augmentera à 221 millions de dollars pour les deux années de programme. Des 15 278 particuliers et familles agricoles qui ont touché un paiement pour l'an 1 un programme Options, 9 019 des participants à la première année du programme ont présenté une nouvelle demande de fonds dans l'an 2. Environ 80 p. cent des demandeurs du programme Options 2005 qui ont touché un paiement ont exécuté ou sont en voie d'exécuter des activités de planification de l'entreprise ou de développement des compétences. En 2007-2008, 9 101 agriculteurs ou familles agricoles ont participé à de telles activités. De ce nombre, 5 759 ont participé à une évaluation de l'exploitation agricole (EEA) et 2 951 au Service canadien de développement des compétences en agriculture (SCDCA).

Les résultats des formulaires de rétroaction des clients du programme Options reçus entre le 1er juillet 2007 et le 28 février 2008 montrent que 73,4 p. cent des répondants étaient satisfaits du paiement qu'ils ont reçu; 48 p. cent ont déclaré que le paiement avait réduit leurs pressions financières dans une grande ou très grande mesure; et 88,3 p. cent ont rapporté que le paiement touché avait facilité leur participation à un programme du volet Renouveau.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Innovations et renouveau            
Total des subventions - 145,0 157,5 76,0 76,0 81,5
Total des Contributions - - 86,0 11,2 11,2 74,8
Total du programme de paiements de transfert - 145,0 243,5 87,2 87,2 156,3

Remarques sur les écarts :
À la rédaction du Rapport sur les plans et les priorités 2007-2008, le montant affecté au programme Options n'était pas arrêté. Le 31 mai 2007, le Conseil du Trésor a approuvé des changements au programme qui ont fait passer le budget initial de 550 millions de dollars à 304 millions de dollars. La réaffectation des fonds inutilisés à d'autres initiatives a été approuvée.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Les résultats du PCOFA (programme canadien d'options pour les familles agricoles) ont été inclus à l'évaluation du volet Renouveau, car le programme n'a pas été suffisamment longtemps en place pour fournir assez de données permettant d'avoir une base d'évaluation. Le rapport sur l'évaluation du volet Renouveau sera terminé d'ici octobre 2008.

Aucune évaluation sommaire des programmes de renouveau ou du PCOFA n'est prévu d'ici le 31 mars 2008. Entre les mois de novembre 2007 et mars 2008, deux études de planification ont été menées en vue des prochaines évaluations. Chaque étude s'intéresse à différents programmes de renouveau. Aucune décision n'a encore été prise quant à la date à laquelle ces évaluations auront lieu, étant donné qu'un nouveau plan quinquennal est en cours d'élaboration et n'a pas encore été approuvé.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Aucune vérification du programme n'a été exécutée en 2007-2008 et aucune n'est prévue pour 2008-2009.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Paiement au titre des coûts de production (postes législatifs)

Date de mise en oeuvre : 1er avril 2008
Date de clôture : 31 mars 2012

Description : Le paiement direct au titre des coûts de production visait à indemniser partiellement les producteurs de la baisse de revenu subie au cours des quatre dernières années à cause de l'augmentation plus rapide des coûts de production par rapport au prix des extrants. Le paiement était fondé sur un pourcentage de leurs ventes nettes moyennes historiques pour les produits admissibles.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résultats obtenus :
Réduction de la perte de revenu des producteurs grâce à leur participation à des programmes de gestion des risques de l'entreprise. Au mois de mars 2008 :

demandes reçues : 165 413
nombre de paiements nuls : 3 591
nombre de paiements : 160 689
demandes à traiter : 1 133

La valeur totale des paiements était de 343 857 477 $, exclusion faite des 44,4 millions de dollars transférés au Québec.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Gestion des risques de l'entreprise            
Total des subventions - - - 353,5 353,5 (353,5)
Total des contributions - - - 44,7 44,7 (44,7)
Total du programme de paiements de transfert - - - 398,3 398,3 (398,3)

Remarques sur les écarts : À la rédaction du Rapport sur les plans et les priorités 2007-2008, le Conseil du Trésor n'avait pas encore approuvé ce programme. C'est pourquoi les dépenses prévues sont nulles.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Il n'y a actuellement aucune évaluation de ce programme et aucune évaluation n'est prévue.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Il n'y a actuellement aucune vérification de ce programme et aucune vérification n'est prévue.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Contributions pour l'aide au secteur agricole et agroalimentaire - Environnement (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture - modalités des activités non liées à la gestion des risques de l'entreprise - (postes votés))

Date de mise en oeuvre : 1er avril 2003
Date de clôture : 31 mars 2008 (prorogation au 31 mars 2009)

Description : Les programmes pour l'environnement ont pour objet de favoriser l'adoption, dans les fermes au Canada, de pratiques de gestion bénéfiques pour l'environnement et durables sur le plan économique.

Résultat stratégique : Santé de l'environnement

Résultats obtenus :

  • PEF - Au 31 mars 2008, plus de 56 700 plans environnementaux de la ferme (PEF) ou de plans agroenvironnementaux équivalents (PAE) ont été faits sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA), soit 25 p. cent des exploitations agricoles au Canada et environ 34 p. cent des terres agricoles, comparativement à plus de 45 600 PEF/PAE examinés sous le régime du CSA en date du 31 mars 2007.
  • PNGA - Programme national de gérance agroenvironnementale - environ 35 000 projets de pratiques de gestion bénéfiques réalisés au 31 mars 2008.
  • Programme de couverture végétale du Canada - Au 31 mars 2008, environ 7 000 projets de pratiques de gestion bénéfiques réalisés, 572 393 acres convertis à une couverture vivace à long terme et 230 projets d'assistance technique réalisés.
  • Programme national d'approvisionnement en eau (PNAE) - Environ 6 200 projets du volet 1 réalisés; 240 projets du volet 2 réalisés; 430 projets du volet 3 réalisés.
  • Normes agroenvironnementales - Normes élaborées dans les domaines de la qualité de l'air et de l'eau, de la biodiversité et des pesticides.
  • Programme de surveillance de la qualité de l'eau (PSQE) - Études pilotes réalisées dans plusieurs sites d'essai.
  • Lacunes en matière d'information sur la qualité de l'eau et les nutriments (LACUNES) Étude de la réglementation - 11 projets de R et D financés.
  • Étude de la réglementation - Publication du rapport de la phase 1 en février 2006.
  • Programme national d'analyse et de rapport en matière de santé agroenvironnementale (PNARSA) - Publication d'un rapport des indicateurs agroenvironnementaux.

  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Environnement            
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 48,6 97,0 111,0 198,8 198,8 (87,8)
Total du programme de paiements de transfert 48,6 97,0 111,0 198,8 198,8 (87,8)

Remarques sur les écarts :
Les retards initiaux dans la signature des accords de mise en œuvre avec les provinces ont retardé la mise en œuvre de projets et se sont répercutés sur les besoins en ressources et il a donc fallu reporter des fonds sur les cinq années du programme ce qui a entraîné un écart considérable dans la dernière année tandis que les projets prenaient fin.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Une évaluation du chapitre « Environnement » a été exécutée en 2007-2008 et sera officialisée au cours de l'exercice 2008-2009.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Une vérification interne du Programme de couverture végétale du Canada a été exécutée en 2007-2008 et a été ratifiée officiellement le 10 juin 2008 par le Comité de la vérification d'AAC. Le rapport n'est pas encore versé en ligne.

Le Bureau de la vérificatrice générale mène une vérification des programmes du chapitre « Environnement ». Les travaux ont commencé en 2007-2008 et se poursuivront tout au long de l'exercice 2008-2009.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Contributions pour l'aide au secteur agricole et agroalimentaire - Salubrité et qualité des aliments (SQA) (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture - modalités des activités non liées à la gestion des risques de l'entreprise - postes votés)

Date de mise en oeuvre : 1er avril 2003
Date de clôture : 31 mars 2008 (prorogation au 31 mars 2009)

Description : Ce programme a pour objectif d'aider l'industrie à concevoir et à mettre en oeuvre des systèmes de salubrité, de traçabilité et de qualité des aliments reconnus par le gouvernement :

  • pour protéger la santé des êtres humains en réduisant les risques d'exposition aux dangers alimentaires;
  • pour accroître la confiance des consommateurs dans la salubrité et la qualité des aliments produits au Canada;
  • pour augmenter la capacité de l'industrie de satisfaire ou de dépasser les exigences des marchés en matière de salubrité et de qualité des aliments;
  • pour offrir des possibilités à valeur ajoutée par l'adoption de systèmes d'assurance de la salubrité et de la qualité des aliments.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résultats obtenus :
Le Programme canadien de salubrité et de qualité des aliments compte trois volets : 1) élaboration de systèmes; 2) mise en place de systèmes à la ferme et 3) assurance de la salubrité de l'initiative.

Le volet Élaboration de systèmes compte trois éléments : 1) élaboration de systèmes (à la ferme et en aval de la ferme), 2) traçabilité et 3) qualité des aliments.

En 2007-2008 :

  • Dans l'élément Élaboration de systèmes : 16 des 19 organismes admissibles du secteur en étaient à différentes étapes de l'élaboration de systèmes. De ces 16 organisations, 12 ont terminé la première partie d'un processus de reconnaissance en trois volets de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA); trois ont terminé la deuxième partie du processus. En tout, quatre projets d'une valeur de 186 128 $ ont été approuvés.
  • 13 des 28 organisations admissibles ont participé au PCSQA et en sont à différentes étapes d'élaboration. Quatre projets ont été approuvés pour un total de 182 982 $;
  • L'élément de la Traçabilité : trois projets ont été approuvés pour un total de 235 060 $.
  • Qualité des aliments : un projet d'une valeur de 155 806,67 $ a été approuvé. Une politique sur la qualité des aliments est encore en voie d'élaboration.

Dans le volet Mise en place de systèmes à la ferme, sept organisations nationales de producteurs offrent directement à leurs membres des ateliers et un soutien technique pour les aider à mettre en oeuvre des systèmes de salubrité des aliments. Trois nouveaux projets d'une valeur de 4,42 M$ ont été approuvés.

Dans le volet Assurance de la salubrité des aliments, l'IPE a adhéré à l'initiative ce qui porte le financement approuvé dans le cadre de ce volet à 50,4 M$ pour les sept provinces participantes (CB. AB., SK., MB, ON, NE et IPE). Les sept provinces ont participé à des activités de sensibilisation, de mise en oeuvre et(ou) de recherche et développement (R et D).

Au 31 mars 2008, 89,9 M$ (46,8 % d'un total de 190 M$) des fonds disponibles au titre du Cadre stratégique pour l'agriculture pour le PCSQA avaient été approuvés pour des projets et 67 M$ (74,5 % des 89,9 M$) ont été dépensés.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Salubrité et qualité des aliments            
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 6,1 10,5 71,4 45,9 45,9 25,5
Total du programme de paiements de transfert 6,1 10,5 71,4 45,9 45,9 25,5

Remarques sur les écarts :
Les dépenses « prévues » pour 2007-2008 étaient de 71,4 M$, dont 22,8M $ de fonds reportés de l'exercice 2006-2007 et la réaffectation de 16M $ du Programme canadien d'options pour les familles agricoles. Le montant prévu dans la présentation au CT pour 2007-2008 était de 36,08M $. Les dépenses réelles pour l'exercice ont totalisé 45,9M $.

L'augmentation globale des dépenses réelles de 35,4 M$ en 2007-2008 par rapport à 2006-2007 était due à l'investissement de 28 M$ dans le volet Initiative d'assurance de la salubrité des aliments.

Sous le volet Mise en place de systèmes à la ferme, sept organisations nationales ont augmenté leurs dépenses de 2,2M $ en 2006-2007 à 6 M$ en 2007-2008, une augmentation d'environ 276 % pour offrir des ateliers et du soutien technique (achat de services ou d'équipement) à des agriculteurs.

Le volet Élaboration de systèmes est une approche en quatre phases. La plupart des organisations qui élaborent des systèmes de salubrité des aliments en aval de la ferme en étaient aux dernières étapes de l'élaboration des systèmes ou fournissaient de la formation ce qui est plus coûteux que le début de l'élaboration de systèmes. Ces dépenses de projets en aval de la ferme représentaient environ 2 M$ (responsables de plus de 200 % de l'augmentation dans le volet Élaboration de systèmes) en 2007-2008 comparativement à 0,6 M$ en 2006-2007. Pour l'élément Salubrité des aliments à la ferme, 2,7 M$ de dépenses ont été rapportés en 2007-2008 comparativement à 1,9 M$ en 2006-2007, une augmentation d'environ 45 % dans cet élément.

Le PCSQA est un programme lié à la demande et les projets s'inscrivant dans le PCSQA se déroulent habituellement sur une période de 3 à 6 ans, soit le temps qu'il faut d'habitude à la plupart des organisations pour mettre au point leur système de salubrité ou de traçabilité des aliments. Contrairement aux projets à court terme (moins de 12 mois, p.ex. des projets pilotes, les dépenses peuvent souvent varier beaucoup d'un exercice à un autre, ce qui complique grandement la tâche de prévoir les dépenses du programme.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Selon l'évaluation des progrès à l'égard des résultats escomptés du chapitre sur la SQA, exécutée en 2007, la salubrité des aliments est demeurée très pertinente et elle l'est peut-être encore plus aujourd'hui qu'au début, au moment où on a fait de la SQA une priorité. Au niveau des projets, des études de cas ont montré que certaines réalisations et succès importants ont été obtenus dans des projets particuliers financés par l'élément SQA mais que dans l'ensemble, les progrès dans ce chapitre étaient limités et avaient ralenti par rapport aux objectifs de résultats initiaux et aux nouvelles exigences du marché.

Les leçons à retenir de l'évaluation comprennent :

  1. Les résultats énoncés dans le chapitre sur la SQA n'étaient pas réalistes compte tenu de la situation et du niveau de préparation de l'industrie ainsi que du temps nécessaire (10 à 15 ans) pour réaliser les objectifs.
  2. Une approche volontaire a ses limites parce que les associations n'ont pas le mandat d'imposer l'utilisation des systèmes de salubrité des aliments à leurs membres et ne couvrent pas tous les secteurs de production.
  3. Sous le régime du CSA, quelques indicateurs de rendement se sont révélés difficiles à mesurer. Sous le régime de Cultivons l'avenir, AAC a pris grand soin de garantir que nous établissons des mesures valables comportant des données de base convenables et viables.
  4. Quelques associations nationales n'ont pas les capacités nécessaires pour mettre en oeuvre de façon efficace et efficiente des systèmes de salubrité des aliments.
  5. L'intérêt demeure soutenu à l'égard de l'élaboration et de la mise en place de systèmes basés sur le HACCP, à la ferme et en aval de la ferme, est reconnu par le gouvernement.
  6. Des partenaires provinciaux ont souligné le début tardif des ententes sur les initiatives de salubrité des aliments et la lourdeur de l'infrastructure d'exécution des programmes d'AAC. L'exécution par les provinces de ce volet a été efficace et efficiente.

Il n'y a pas d'adresse électronique pour cette évaluation à ce moment.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Aucune vérification du programme n'a été exécutée en 2007-2008 et aucune n'est prévue pour 2008-2009.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Contributions pour l'aide au secteur agricole et agroalimentaire - Science et innovation (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture - modalités des activités non liées à la gestion des risques de l'entreprise - postes votés)

Date de mise en oeuvre : 1er avril 2003
Date de clôture : 31 mars 2008 (prorogation au 31 mars 2009)

Description : Le Programme de paiements de transfert (PPT) du volet Science et innovation a pour objectif d'accélérer l'adoption d'innovations en agriculture. La science et l'innovation constituent les pierres angulaires des initiatives destinées à faire du secteur agricole et agroalimentaire canadien le chef de file dans les domaines de la salubrité des aliments, de l'innovation et de la production respectueuse de l'environnement ainsi qu'à contribuer à sa réussite et à sa prospérité pour l'avenir. Les programmes sont destinés à réunir une gamme complète d'organisations pour trouver des idées qui accéléreront l'adoption d'innovations et la commercialisation de produits. Les trois grands objectifs du programme sont les suivants : réorienter les ressources publiques en science; coordonner l'ensemble de la chaîne de valeur; créer un climat propice à l'innovation. Les percées en science et en technologie agroalimentaires accélèrent le développement d'un vaste éventail de nouveaux produits industriels, nutritionnels et de santé dérivés de végétaux, d'animaux et de microorganismes.

Résultat stratégique : Innovations propices à la croissance

Résultats obtenus :

  • À la fin de 2007-2008, 29 accords de contribution étaient en place pour des programmes de courtage et d'agroinnovation de même que quatre accords collatéraux sous la responsabilité de la Division de la science et de l'innovation, qui utilise le reste des fonds disponibles. Plusieurs « leçons à retenir » sont ressorties et seront prises en compte dans l'élaboration des programmes futurs.
  • À la fin de 2007-2008, 23 contrats ont été accordés pour appuyer la réorientation des ressources publiques consacrées aux travaux scientifiques dans le secteur agroalimentaire, coordonner les activités dans l'ensemble de la chaîne de valeur agroalimentaire, créer un climat propice à l'innovation dans ce secteur et contribuer à l'élaboration de projets de courtage et d'agroinnovation.

Les projets sectoriels financés pour mettre en oeuvre des stratégies à valeur ajoutée différentes pour les secteurs de production actuels et pour de nouveaux produits et marchés.

  • En 2007-2008, les programmes du volet Science et innovation ont fourni des fonds qui ont permis à neuf associations de production d'élaborer et de mettre en oeuvre des stratégies/plans à valeur ajoutée pour augmenter la rentabilité des producteurs et des transformateurs canadiens et d'autres membres de la chaîne de valeur. Il s'agit d'une augmentation considérable par rapport à l'exercice 2006-2007 au cours duquel une stratégie avait été élaborée et mise en oeuvre pour augmenter la valeur d'une production existante.

Amélioration de la collaboration entre les chaînes de valeur pour déterminer les risques, les possibilités et les nouveaux marchés.

  • En 2007-2008, les programmes du volet Science et innovation ont financé des projets qui ont créé 42 réseaux, ateliers et forums pour l'innovation qui ont recensé les risques, les possibilités et les nouveaux marchés afin d'améliorer la rentabilité du secteur. Il s'agit d'une augmentation modeste par rapport aux quelques 30 activités de collaboration tenues dans l'exercice 2006-2007.

Contribution financière aux coûts de développement et de lancement de centres pour l'innovation et(ou) d'incubateurs ou de programmes de mentorat en affaires.

  • Les programmes du volet Science et innovation ont fourni des fonds pour contribuer à l'accélération du développement et du succès commercial d'entreprises basées sur la production biologique, à la commercialisation, à l'officialisation de plans stratégiques et à l'établissement de réseaux de connaissances. 26 possibilités de mentorat d'affaires avec des sociétés canadiennes privées ont été créés et elles ont abouti à la création de six sociétés qui ont lancé avec succès de nouveaux produits d'origine biologique.

Nombre de possibilités de recherches agroalimentaires créées au Canada et à l'échelle mondiale.

  • 763 nouvelles possibilités de recherches ont été créées en 2007-2008 dans le cadre d'accords de contributions ou d'accords collatéraux dans le volet Science et innovation. En 2006-2007, 323 possibilités avaient été créées. Les projets financés ont aidé à augmenter la valeur des investissements en recherche en concentrant les efforts sur des possibilités dirigées par l'industrie. De plus, le financement a augmenté la capacité de recherche de manière à exploiter l'avantage naturel dont le Canada dispose en matière de biomasse en permettant de conjuguer les efforts des chercheurs des secteurs public et privé pour examiner de nouveaux débouchés économiques.

  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Innovations et Renouveau            
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 3,1 54,0 48,8 73,5 73,5 (24,7)
Total du programme de paiements de transfert 3,1 54,0 48,8 73,5 73,5 (24,7)

Remarques sur les écarts :
Au cours des deux derniers exercices (2006-2007 et 2007-2008), les fonds inutilisés d'autres programmes ont été réaffectés à l'appui the demand under the de programmes du volet Science et innovation.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :

  • La Division de la science et de l'innovation ne possédait pas les ressources humaines suffisantes, surtout au début, pour mettre au point une structure d'exécution transparente et homogène afin de faciliter un processus de demande, de sélection et d'approbation rationnalisé ainsi que des systèmes d'établissement de rapports simplifiés.
  • Le Programme de courtage est considéré comme un programme à la fine pointe. Il n'existe aucun autre programme du genre au sein d'AAC et il a la faveur de l'industrie.
  • Le cadre réglementaire actuel visant les mécanismes de présentation de produits agroalimentaires constitue un obstacle majeur au développement et à l'entrée sur le marché de nouveaux bioproduits et bioprocédés.
  • L'innovation est un enjeu horizontal qui touche l'ensemble du Ministère et qui se répercute sur les activités d'un nombre considérable de directions générales.

Remarque : L'évaluation n'a pas été versée à ce jour.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Aucune vérification du programme n'a été exécutée ou aucune n'est prévue.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Assurance-production (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA) - modalités des activités liées à la gestion des risques de l'entreprise - programme législatif)

Date de mise en oeuvre : 1er avril 2003 pour le volet Gestion des risques de l'entreprise (GRE) - CSA
Date de clôture : 31 mars 2008 pour le financement du volet Gestion des risques de l'entreprise (GRE) - CSA

Description : Le programme vise à stabiliser le revenu agricole en amortissant pour le producteur le choc financier causé par des pertes de production découlant de risques naturels, comme la sécheresse, la grêle, le gel et les maladies.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résultats obtenus :
Le programme d'A.-P. avait un taux de participation ciblé de 70 % des producteurs, et pour les fourrages, de 50 %, tel que mesuré en comparant les cultures produites et les cultures assurées. Pour les principaux groupes de cultures (fourrages exclus), le Manitoba affichait le taux de participation le plus élevé, soit 80 %, suivi du Québec, 71,2 %. La moyenne nationale était de 57,9 %, ce qui est moins que la cible fixée mais quand même jugé bon compte tenu de la grande variabilité de la participation d'une province à une autre. Le Québec affichait le taux de participation le plus élevé pour les fourrages, soit 79 %, tandis que dans les autres provinces, les taux variaient de 0 % à 20 % ce qui porte le taux de participation moyen à l'échelle nationale pour les programmes destinés aux fourrages à environ 19 %. Dans l'ensemble, de nombreuses améliorations ont été apportées cette année et continueront d'être apportées au programme d'A.-P. notamment des améliorations pour les fourrages, l'horticulture, l'entreposage de pommes de terre, les nouvelles cultures et les niveaux de protection disponibles.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Gestion des risques de l'entreprise            
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 345,9 343,1 407,0 416,4 416,4 (9,4)
Total du programme de paiements de transfert 345,9 343,1 407,0 416,4 416,4 (9,4)

Remarques sur les écarts :
Les dépenses réelles pour 2007-2008 sont plus élevées que ce qui était prévu à l'origine en raison de la hausse des prix des grains et des oléagineux qui ont augmenté le coût total des primes. Par ailleurs, la contribution fédérale globale plus élevée a aussi contribué à l'augmentation des coûts des primes.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Une évaluation a porté sur la pertinence, la mise en oeuvre, le succès et la rentabilité du programme d'A.-P. de 2003-2004 à 2005-2006. Les recommandations suivantes sont formulées dans le rapport d'évaluation pour chaque point évalué :

1) Pertinence : que le gouvernement fédéral continue de financer le programme.
2) Mise en oeuvre : qu'AAC collabore avec les associations de production et les organismes provinciaux pour améliorer la communication de l'information sur l'A.-P. pour tous les producteurs, en particulier sur les récents changements et les options qui ont été mis en oeuvre.
3) Succès : qu'on revoie l'intention de placer l'assurance-bétail sous le giron de l'A.-P. compte tenu des fondements différents sur lesquels le risque est évalué.
4) Rentabilité : qu'on revoie le modèle de gouvernance de l'A.-P. dans le contexte des systèmes de gouvernance de la GRE de manière à garantir que l'exécution future de l'A.-P. s'améliore aux plans de l'homogénéité, de l'équité, de la communication de l'information et des pratiques exemplaires.

Il n'y a pas d'adresse électronique pour cette évaluation.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
La direction a donné suite aux recommandations formulées dans la vérification de l'A.-P. achevée en 2004. Adresse électronique: http://www4.agr.gc.ca/AAFC-AAC/display-afficher.do?id=1206034086372&lang=fra

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Programme d'éradication du virus de la sharka du prunier (PEVSP) (postes votés)

Date de mise en oeuvre : Septembre 2004
Date de clôture : 31 mars 2011

Description : Ce programme d'une durée de sept ans (2004-2005 à 2010-2011) vise à éradiquer la sharka du prunier au Canada tout en assurant la viabilité du secteur. Il fait suite au programme de trois ans maintenant terminé (2001-2002 à 2003-2004) qui avait prouvé qu'il est possible d'éradiquer ce virus. 2007-2008 est l'année quatre du programme de sept ans. Le Conseil du Trésor a approuvé l'octroi de 5,811 M$ de plus au PEVSP en septembre 2007. Ces fonds additionnels serviront à poursuivre les activités d'échantillonnage intensif des arbres et à indemniser les producteurs du retrait des arbres infectés dans la zone de quarantaine. Ces crédits additionnels ont fait passer les contributions prévues pour 2007-2008 de 3,1 M$ à 8,9 M$.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire/Innovations propices à la croissance

Résultats obtenus :
2007-2008 était l'année quatre du programme de sept ans. La surveillance du virus par échantillonnage d'arbres dans la zone de quarantaine s'est poursuivie. On a enlevé les arbres infectés et les arbres dans les parcelles infectées qui répondaient aux critères du seuil d'enlèvement. Les producteurs ont été indemnisés financièrement pour la perte des arbres.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Gestion des risques de l'entreprise            
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions - - - 6,9 6,9 (6,9)
Total du programme de paiements de transfert - - - 6,9 6,9 (6,9)
Activité de programmes : Innovations propices à la croissance            
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 8,1 5,5 3,1 - - 3,1
Total Innovation and Renewal 8,1 5,5 3,1 - - 3,1
Total du programme de paiements de transfert 8,1 5,5 3,1 6,9 6,9 (3,8)

Remarques sur les écarts :
À la rédaction du Rapport sur les plans et priorités 2007-2008, le Conseil du Trésor n'avait pas encore approuvé l'octroi de crédits additionnels pour ce programme et à ce titre, les dépenses prévues ne prennent pas en compte ces crédits.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Le PEVSP n'a pas fait l'objet d'une évaluation et aucune évaluation n'est prévue.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Le PEVSP n'a pas fait l'objet d'une vérification et aucune vérification n'est prévue.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Contributions pour l'aide au secteur agricole et agroalimentaire - Renouveau (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture - modalités des activités non liées à la gestion des risques de l'entreprise - postes votés)

Date de mise en oeuvre : 1er avril 2003
Date de clôture : 31 mars 2008 (prorogation au 31 mars 2009)

Description : Par ses programmes de renouveau, AAC vise à mettre à la disposition des producteurs les outils et les compétences dont ils ont besoin pour prendre des décisions commerciales éclairées. Les programmes de renouveau misent sur le concept de l'apprentissage continu et ils sont destinés à aider les producteurs à évaluer leur situation et à préparer leur avenir pendant les périodes de transition cruciales. Les programmes de renouveau aident les producteurs à obtenir de l'information, des conseils et de la formation et leur permet d'exploiter des possibilités de revenu agricole et non agricole.

Résultat stratégique : Innovations propices à la croissance

Résultats obtenus :
Services canadiens de développement des compétences en agriculture (SCDCA) - Trois indicateurs du renouveau ont été mis au point pour mesurer les résultats des programmes du volet Renouveau. À l'aide des données de base tirées de l'Enquête nationale sur le renouveau (ENR) 2004, des groupes de travail provinciaux ont établi des cibles pour chacun des trois indicateurs du renouveau. L'ENR 2007 a servi à déterminer si les producteurs avaient amélioré leur niveau de connaissances et l'utilisation des pratiques de gestion bénéfiques et si les cibles avaient été atteintes.

  1. Le pourcentage d'agriculteurs et de familles agricoles qui connaissent et comprennent les pratique de gestion bénéfiques a augmenté de 52 p. cent en 2004 à 59 p. cent en 2007 (la cible était fixée à 65 p. cent).
  2. Le pourcentage des agriculteurs et des familles agricoles qui utilisent des outils, des services, des pratiques et(ou) des compétences améliorées en matière de gestion de l'entreprise a augmenté de 66 p. cent en 2004 à 69 p. cent en 2007 (la cible était fixée à 74 p. cent).
  3. Le pourcentage des agriculteurs et des familles agricoles qui réalisent leurs objectifs professionnels et personnels a augmenté de 37 p. cent en 2004 à 41 p. cent en 2007 (la cible était fixée à 48 p. cent).

Par ailleurs, le SCDCA a reçu 4 638 demandes en 2007-2008 (1 687 demandeurs du volet Renouveau et 2  951 clients du programme Options). 80 p. cent des répondants clients du SCDCA à une évaluation de l'incidence sur le client (EIC) menée en 2007 ont rapporté que les compétences ou les connaissances qu'ils avaient acquises en participant au SCDCA les avaient aidés à réaliser leur objectif commercial le plus important. En 2007-2008, 8 757 producteurs dans l'ensemble du Canada ont présenté une demande aux Services-conseils aux exploitations agricoles canadiennes (SCEAC) et au Programme de planification et d'évaluation pour les entreprises de produits à valeur ajoutée (PEEPVA). De ce nombre, 8 086 désiraient obtenir une Évaluation de l'exploitation agricole (EEA), 643 avaient besoin de services spécialisés de planification d'entreprise et 28 se sont adressés au PEEPVA (6 150 des 8 086 demandeurs d'EEA étaient des clients du programme Options). 55 p. cent des répondants à l'EIC utilisateurs de l'EEA et 71 p. cent des répondants à l'EIC utilisateurs des SSPE ont indiqué que le programme avait été utile pour les aider à réaliser l'objectif commercial le plus important de leur exploitation agricole.

Trois indicateurs du renouveau ont été mis au point pour mesurer les résultats des programmes du volet Renouveau. À l'aide des données de base tirées de l'Enquête nationale sur le renouveau (ENR) 2004, des groupes de travail provinciaux ont établi des cibles pour chacun des trois indicateurs du renouveau. L'ENR 2007 a servi à déterminer si les producteurs avaient amélioré leur niveau de connaissances et l'utilisation des pratiques de gestion bénéfiques et si les cibles avaient été atteintes.

En moyenne, 70 p. cent convenaient que ces programmes étaient bénéfiques pour améliorer la compréhension des facteurs les plus cruciaux pour le succès de l'entreprise et pour créer le potentiel de rentabilité accrue. Pour aider les producteurs à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour s'adapter à l'évolution rapide de l'industrie, AAC a continué de travailler de façon stratégique avec le secteur agricole et agroalimentaire en 2007-2008 afin de repérer les nouvelles possibilités d'apprentissage et de perfectionnement requises dans une économie fondée sur le savoir.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Innovations et Renouveau            
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 15,3 31,6 5,6 55,0 55,0 (49,4)
Total du programme de paiements de transfert 15,3 31,6 5,6 55,0 55,0 (49,4)

Remarques sur les écarts :
Les dépenses réelles sont supérieures aux dépenses prévues pour les raisons suivantes :
1) Un nombre substantiel de demandes reçues à la fin de 2006-2007 ont été payées en 2007-2008.
2) Les pressions exercées par des experts-conseils pour terminer les travaux au plus tard en mars 2008 à cause de l'incertitude concernant la disponibilité du programme et le financement pour l'exercice 2008-2009.
3) Le volet Renouveau du CSA reçoit la plus grande partie de son financement sous la forme de fonds de fonctionnement et par conséquent, des fonds de contribution sont réaffectés d'autres initiatives du CSA au cours de l'exercice financier pour satisfaire aux besoins.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Une évaluation du chapitre Renouveau du CSA a été exécutée. Cette évaluation est terminée et un rapport provisoire fait actuellement l'objet d'un examen interne au Bureau de la vérification et de l'évaluation. Le rapport d'évaluation final devrait être prêt d'ici le 31 septembre 2008. L'évaluation sommative qui doit être terminée au plus tard le 31 mars 2010 est à l'étude. Les décisions concernant les évaluations seront prises lorsque les programmes de Cultivons l'avenir aurons été arrêtés.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
5 vérifications de la conformité ont été exécutées en 2007-2008, notamment :

  1. Le Service canadien de développement des compétences en agriculture dans le cadre de l'Accord de mise en oeuvre Canada-Alberta. Le vérificateur a déclaré qu'au 31 mars 2008, le Programme respectait, à tous égards importants, les critères établis dans l'Accord. Grâce à la vérification de la conformité, il a été déterminé que l'Accord avait été administré conformément aux objectifs du SCDCA pour les activités admissibles; que le groupe de travail fédéral-provincial avait été formé conformément à l'Accord et possédait des systèmes de contrôle et de rapport adéquats pour lui permettre de suivre et contrôler les activités et les objectifs; que les politiques et procédures administratives mises au point étaient appropriées et efficaces pour le programme; que les rôles et responsabilités de l'agent responsable étaient clairement définis; que les renseignements sur le rendement étaient consignés par écrit; et que les dépenses administratives étaient conformes à l'Accord.
  2. L'exécution du Service canadien de développement de compétences en agriculture dans le cadre de l'Accord de mise en oeuvre Canada-Saskatchewan. Le vérificateur a déclaré qu'au 31 mars 2007, le programme respecte, à tous égards importants, les critères établis dans l'Accord. Selon le vérificateur, les procédures et systèmes en place et employés par l'agent responsable de la province étaient appropriés et bien consignés par écrit; et que les procédures utilisées par l'agent d'exécution pour garantir que les collèges appliquaient les modalités de l'Accord à l'aide qu'ils offrent en matière d'évaluation et d'élaboration de plans d'apprentissage individuels semblaient appropriées, consignées par écrit et efficaces.
  3. L'Accord collatéral pour le renouveau en vertu de l'Accord de mise en oeuvre Canada-Alberta. Le vérificateur a signalé qu'à l'exception de la non-conformité aux paragraphes 4.14, 6.1 et A.1 et à l'article 9 de l'Accord, en date du 31 mars 2007 et pour les exercices s'étant terminés le 31 mars 2006 et le 31 mars 2007, la province de l'Alberta, représentée par le ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural, respecte à tous égards importants les critères établis par les procédures administratives décrites dans l'Accord. Les vérificateurs ont déclaré qu'au cours de la vérification, ils ont constaté l'existence de contrôles internes, financiers et administratifs convenables qui satisfont aux besoins du programme. De plus, des contrôles adéquats étaient exercés sur le calcul, la perception, le paiement et l'enregistrement des contributions fédérales par la province.
  4. L'élément Renouveau de l'Accord collatéral Canada-Québec au titre du Cadre stratégique pour l'agriculture sur la gestion des mesures de mise en oeuvre fédérales-provinciales. Le vérificateur a déclaré qu'au 31 mars 2007, la province de Québec respectait, à tous égards importants, les modalités stipulées par AAC. Les vérificateurs ont rapporté qu'au cours de la vérification, ils ont constaté que les dépenses approuvées sont soumises à des contrôles, que les responsabilités sont précisées, que les affectations sont adéquates et que les calculs sont bien appliqués aux activités admissibles prévues dans l'Accord; que les fonds font l'objet d'un suivi et d'une vérification convenables; que les systèmes de rapport de la gestion sont suffisants pour l'administration du programme; que le Canada et la province semblent avoir une visibilité égale dans les documents publics; et que les dépenses d'administration sont conformes à l'Accord.
  5. L'exécution du Service canadien de développement des compétences en agriculture dans le cadre de l'accord de mise en oeuvre Canada-Manitoba. La version provisoire du rapport de vérification et le rapport détaillé aux fins de la discussion avec le responsable du projet devraient être prêts au plus tard le 18 juillet 2008 et le rapport final sera présenté le 31 juillet 2008.

La vérification de la conformité du Service canadien de développement de compétences en agriculture dans le cadre de l'accord de mise en oeuvre Canada-Ontario se poursuit et les vérifications de la conformité pour le SCDCA à l'I.-P.-E. et le groupe 4H ont été reportées.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Contributions pour l'aide au secteur agricole et agroalimentaire - International (Programme international du Canada pour l'agriculture et l'alimentation) (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture - modalités des activités non liées à la gestion des risques de l'entreprise - poste voté)

Date de mise en oeuvre : 1er avril 2003
Date de clôture : 31 mars 2008 (prorogation au 31 mars 2009)

Description: Le PICAA a pour objectif d'aider l'industrie à mieux faire connaître le Canada à l'échelle internationale et à améliorer les débouchés des produits agricoles et agroalimentaires canadiens. Le programme remplace le Programme du commerce agroalimentaire d'AAC (PCAA) en l'améliorant.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire/Innovations propices à la croissance

Résultats obtenus :
En 2007-2008, le PICAA a financé des initiatives du secteur dans des marchés ciblés afin d'obtenir la reconnaissance internationale des produits canadiens dans les secteurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire, des boissons et des produits de la mer.

Le PICAA finance des initiatives du secteur destinées à augmenter les ventes internationales de produits agricoles et agroalimentaires canadiens en tirant parti de la réputation du Canada comme fournisseur de produits sûrs, innovateurs et d'excellente qualité dans les secteurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire, des boissons et des produits de la mer.

Par exemple en 2007-2008, grâce aux initiatives financées dans le cadre du PICAA : en 2007, les premières expéditions importantes de bovins de race du Canada depuis la découverte de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en 2003 ont été livrées à la Russie qui a importé plus de 5 000 têtes de bétail canadien. Deux autres expéditions, représentant 3 800 têtes en tout, ont eu lieu dans le premier semestre de 2008 et d'autres commandes sont en voie de négociation. Les exportateurs de porcs canadiens connaissent aussi le succès sur le marché russe. En 2006, plus de 2 000 sujets reproducteurs ont été exportés vers la Russie pour une valeur de 1,8 million de dollars tandis que 10 447 sujets reproducteurs ont été exportés en 2007 pour une valeur de 9,1 millions de dollars ce qui fait de la Russie le plus grand marché outremer pour les porcs de reproduction canadiens en 2006 et 2007.

Les mesures que Pulse Canada a prises pour réduire les risques d'obstacles aux marchés ont permis la transition à un environnement sans tarif et sans contingent et l'ouverture du marché mexicain des haricots en janvier 2008.

Une partie de la stratégie a consisté à travailler avec le secteur mexicain des haricots dans des domaines d'intérêt mutuels, notamment la collaboration en recherche et les initiatives visant à augmenter la demande. Même s'il est nécessaire de continuer de surveiller l'accès au marché, Pulse Canada est prêt à mettre désormais l'accent sur les initiatives visant à augmenter la demande en 2008-2009. Les partenariats établis avec le secteur et le gouvernement mexicain grâce à des activités d'ouverture des marchés ont pavé la voie à la transition.

L'objectif principal de la stratégie de développement des marchés d'exportation de la Canadian Special Crops Association consistait à créer un contexte commercial dynamique qui favorise et facilite le succès des exportateurs canadiens de légumineuses à grains et de cultures spéciales. La valeur totale des exportations de graines de moutarde et de tournesol, de graines à canaris et de sarrasin a augmenté de 80 p. cent, d'environ 147M $ en 2005 à près de 264M $ en 2007.

Le message présentant le bleuet comme un superfruit antioxydant ayant des effets salutaires continue de mousser la demande de bleuets et de bleuets sauvages dans le monde entier, mais les dommages subis pendant l'hiver et le mauvais temps au cours de la pollinisation ont réduit la production par rapport aux attentes. L'industrie aura besoin de 50 à 60 millions de livres de bleuets sauvages pour satisfaire à la forte demande mondiale. Les transformateurs obtiennent d'excellents rendement pour leurs fruits ce qui les a placés dans une meilleure position pour investir dans l'essor de l'industrie.

La stratégie internationale à long terme de l'Alliance de l'industrie canadienne de l'aquiculture a offert la chance aux membres du secteur de créer des réseaux et d'établir des rapports précieux avec tous les secteurs de l'aquiculture et des produits de la mer dans le marché des États-Unis et d'autres marchés internationaux. Les contacts établis lors d'une activité de commercialisation financée par le PICAA ont abouti à la sélection de l'omble chevalier d'élevage du Canada parmi les espèces provenant d'un élevage durable qui ont été mises en vedette au sixième gala Cooking for Solutions Gala tenu à l'aquarium de Monterrey Bay.

Reconnaissance accrue des produits et des capacités du Canada

AAC continue de travailler en 2007-2008 à augmenter la reconnaissance du Canada en faisant la promotion de ses réalisations en matière de salubrité et de traçabilité, de santé des animaux et de viabilité environnementale de manière à maximiser les exportations et à augmenter les ventes de produits agricoles et agroalimentaires canadiens. Le PICAA aide des associations de l'industrie à exécuter des activités en ce sens.

Canada Porc International est l'agence de promotion des exportations pour le secteur du porc canadien. Elle représente les producteurs, les transformateurs et les négociants. En 2007, malgré les défis, les exportations de porcs sont restées solides. Les campagnes de promotion (y compris au détail) ont presque doublé les ventes de porc réfrigéré au cours des dernières années grâce à une distribution plus étendue dans plus de 20 p. cent des supermarchés japonais. Les exportations de porc réfrigéré représentent 30 p. cent de toutes les exportations de porcs vers le Japon et une augmentation de 225 p. cent des exportations du même produit vers la Corée. Le lancement d'une campagne de promotion à Singapour a contribué à l'augmentation de 250 p. cent des exportations de porc réfrigéré au cours de la dernière année et représentait 7 p. cent des exportations vers Singapour en 2007 contre 2 p. cent en 2006.

Le PICAA est aussi déterminé à améliorer la reconnaissance internationale des capacités du Canada comme exportateur de produits agricoles et agroalimentaires et de produits de la mer. À cette fin, le PICAA a financé la venue de plusieurs délégations internationales intéressées à se renseigner de première main sur les capacités supérieures de l'industrie canadienne. Pour l'Association canadienne des exportateurs de porcs, la venue de missions est un élément important des mesures qu'elle prend pour augmenter les ventes et développer des marchés. En 2007, plus de 300 000 porcs reproducteurs ont été exportés vers 26 pays.

Le secteur du porc a été confronté à plusieurs défis : la concurrence grandissante sur les marchés d'exportation, le nombre grandissant d'obstacles non tarifaires à l'accès au marché, la force du dollar canadien qui rend les produits canadiens plus chers sur les marchés internationaux et particulièrement moins compétitifs par rapport aux produits du porc des États-Unis, l'augmentation des coûts de production qui contribuent à l'incertitude et à la rationalisation dans le secteur et les défis relatifs à la compétitivité dans le secteur de la transformation (coût et disponibilité de la main-d'œuvre, échelle des usines) contribuent à la rationalisation de la transformation du porc.

En août 2006, deux inspecteurs vétérinaires chiliens sont venus en mission au Canada pour inspecter environ 20 fermes dans quatre provinces. Par suite des inspections, plusieurs centaines de porcs reproducteurs ont été expédiés vers le Chili.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Marchés et international            
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 24.2 22.1 24.7 17.9 17.9 6.8
Total du programme de paiements de transfert 24.2 22.1 24.7 17.9 17.9 6.8

Remarques sur les écarts :
L'écart entre les dépenses réelles et prévues pour 2007-2008 est dû en partie au retrait ou au rejet de trois propositions consécutif à des retards liés à la mise en oeuvre.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Une évaluation avait été commandée dans l'exercice 2006-2007 mais n'a pu être incorporée dans le plan d'évaluation. Le programme s'inspire actuellement d'une évaluation du programme qui l'a précédé et des observations tirées de l'évaluation du chapitre International du CSA. Les associations du secteur bénéficient du financement accordé par le PICAA et cela se traduit par des incidences positives sur le rendement de leurs membres à l'exportation.

Par suite des consultations étroites et nombreuses qui se déroulent aussi avec le secteur, de nombreux rajustements ont été apportés au programme.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Aucune vérification n'a été exécutée et aucune vérification n'est prévue.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Contributions à l'appui du Canada rural et du développement du secteur des coopératives (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture - modalités des activités non liées à la gestion des risques de l'entreprise - postes votés)

Date de mise en oeuvre : 1er avril 2003
Date de clôture : 31 mars 2008 (prorogation au 31 mars 2009)

Description: Le programme a pour objectif d'exécuter des projets de développement rural et de création de coopératives. Il comprend les trois initiatives suivantes :

  • Renouvellement et renforcement du Partenariat rural canadien, qui comprend le Programme de paiements de transfert « Modèles de développement rural » et le Programme de développement du Partenariat rural (anciennement l'Initiative de réseautage), tous deux axés sur des approches du développement rural et l'établissement de partenariats.
  • Programme de renforcement des capacités des collectivités rurales, qui met l'accent sur les outils, les services, les connaissances et les processus.
  • Initiative de développement coopératif (IDC) (12,4 millions de dollars de 2003-2004 à 2007-2008). En 2006, des fonds supplémentaires ont été accordés à l'IDC pour financer des projets de développement coopératif afin de permettre à des agriculteurs de saisir de nouveaux débouchés sur les marchés des biocarburants et d'autres débouchés à valeur ajoutée - financement de l'IDC - agriculture (S et C) : 3,75 millions de dollars pour 2006-2007 à 2008-2009.

Résultat stratégique : Innovations propices à la croissance

Résultats obtenus :
Modèles de développement rural : En 2007-2008, les 23 modèles ont pu être reproduits dans plus de 60 endroits à travers le Canada rural, avec la participation de plus de 270 collectivités. La présentation des rapports finaux de l'évaluation participative est en cours. Ces rapports serviront de base de la somme des connaissances concernant le développement rural. Les projets relatifs à la plupart des modèles ont pris fin le 31 mars 2008 mais en raison de facteurs externes échappant à leur contrôle, certains modèles et(ou) endroits n'ont pas eu la possibilité de donner leur pleine mesure. Un financement additionnel à court terme en 2008-2009 leur permettra d'obtenir les meilleurs résultats possibles. L'initiative de réseautage a financé plus de 253 projets dans des collectivités rurales.

Secrétariat aux coopératives - En 2007-2008, un réseau de 20 partenaires provinciaux, régionaux et sectoriels a exécuté le volet Services-conseils partout au pays. À la fin du troisième trimestre, les services-conseils avaient aidé trois nouvelles coopératives à se constituer en société. Ils ont aussi fourni de l'aide technique à 76 coopératives en place pour régler des problèmes internes ou contribuer à leur expansion. Dans le volet Innovation et recherche, le Secrétariat a approuvé 41 nouveaux projets pour une total de 1,4 millions de dollars, répartis entre les six priorités du programme. De plus, l'Initiative de développement coopératif en agriculture (IDC-Ag) a été reconduite pour deux ans et en 2007-2008, 28 projets de coopératives de production de biocarburants et de produits à valeur ajoutée et d'autres activités destinées à renforcer la capacité de développement du secteur coopératif ont été financés pour une valeur totale de un million de dollars.

Tant dans l'IDC que l'IDC-Ag, le résultat escompté, c'est-à-dire d'engager 100 p. cent de notre budget de S et C, a été atteint. En 2007-2008, le budget total accordé à l'IDC a été utilisé.
Pour l'IDC-Ag, 90,4 p. cent du budget a été dépensé. le début tardif du programme (septembre 2007) explique l'écart des résultats.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Secrétariat rural et Secrétariat aux coopératives            
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 8,6 9,1 7,8 10,6 10,6 (2,8)
Total du programme de paiements de transfert 8,6 9,1 7,8 10,6 10,6 (2,8)

Remarques sur les écarts
L'écart entre les dépenses réelles et prévues est dû en partie aux fonds additionnels reçus par suite de la publication du RPP 2007-2008, en particulier pour l'IDC-Ag. Deuxièmement, à cause des retards d'élaboration des Modèles de développement rural en 2006-2007, les fonds avaient été réaffectés à d'autres initiatives. Ces fonds ont ensuite été réaffectés de nouveau au développement rural en 2007-2008.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Le Programme des modèles de développement rural reçoit encore les rapports d'évaluation finaux et est donc incapable de fournir des conclusions importantes pour le moment. Par ailleurs, les promoteurs doivent aussi déposer leurs états financiers vérifiés cette année ce qui facilitera la conclusion de l'initiative.

En 2006, l'Initiative de développement coopératif a exécuté une évaluation à mi-période et constaté que le programme respectait son mandat et était accueilli favorablement dans les collectivités puisque la demande d'aide a dépassé le niveau des ressources disponibles. On trouvera plus de détails à http://www.agr.gc.ca/info/audit-exam/pdf/cdi_idc_f.pdf ou à http://www.agr.gc.ca/info/audit-exam/index_f.php?page=cdi_idcc

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Modèles de développement rural et initiative de réseautage : aucune évaluation n'est prévue pour le moment mais la décision pourrait être reconsidérée si des écarts apparaissent dans les états financiers vérifiés reçus.

Secrétariat aux coopératives : l'IDC et l'IDC-Ag ne faisaient pas partie du plan de vérification du Ministère pour 2007-2008 et ne sont pas mentionnés dans le plan 2008-2009. Une évaluation interne sera exécutée à la fin des programmes mais une vérification ne sera exécutée que si les conclusions de l'évaluation révèlent la nécessité d'un examen plus approfondi.

Détails sur les programmes de paiements de transfert pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

(en millions de dollars)

Nom du programme de paiements de transfert : Programme d'avances printanières (PAP) et Programmes d'avances printanières bonifié (PAPB) (sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA) - modalités des activités liées à la gestion des risques de l'entreprise - postes votés et législatifs)

Date de mise en oeuvre : 1 avril 2003 pour le CAS - Gestion des risques de l'entreprise (GRE)
Date de clôture : 2007-2008 - coïncide avec la fin du CSA

Description : Le PAP est en place depuis 2000. Il offre aux organisations de producteurs et à leurs prêteurs une garantie de remboursement pour des avances d'au plus 50 000 $, qui sont versées aux producteurs au printemps. Le Programme a pour objectif d'aider les producteurs à acquitter le coût des intrants de production au printemps.

Le PAPB a été mis en place en 2006 à titre de programme de transition destiné à majorer le montant des prestations sans intérêts à 100 000 $ pendant qu'on modifiait la Loi sur les programmes de commercialisation agricoles (LCPA). Il a pour but de permettre aux producteurs de prendre des décisions éclairées qui se fondent sur des principes valables de production ou de commercialisation et non sur les liquidités à leur disposition. Ces objectifs contribueront à l'objectif général du CSA.

Les avantages du PAPB :
- réduire la distorsion des décisions des producteurs en matière de commercialisation et de production;
- améliorer les liquidités à court terme et la planification à long terme des producteurs.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résultats obtenus :
Des modifications à la LCPA ont été présentées au Parlement en mai 2006 et le Programme d'avances printanières bonifié a été annoncé à titre de mesure provisoire. La LCPA a reçu la sanction royale en juin 2006 et elle est entrée en vigueur en novembre 2006.

Le 28 février 2006, Agriculture et Agroalimentaire Canada a lancé le Système de prestation électronique du Programme de paiements anticipés (PPA) et du PAPB qui permet aux associations de producteurs de soumettre leurs données de production par voie électronique. AAC peut désormais bénéficier d'un accès amélioré à des données plus exactes sur les avances et les remboursements dans l'ensemble des provinces et des associations de producteurs.

La période de production du PAPB a pris fin le 30 septembre 2007. Il s'agissait d'un programme de transition tandis que des modifications étaient apportées à la LCPA à l'égard du PPA. En tout, les avances versées à 29 625 producteurs dans le cadre du PAPB ont représenté 1,021 milliard de dollars. L'avance moyenne était de 34 494 $ par producteur, pour une économie moyenne de 915,41 $ en intérêts par producteur. En assurant un tel accès à des capitaux et des économies d'intérêts, le PAPB a obtenu les résultats escomptés, c'est-à-dire offrir aux producteurs un meilleur accès à du crédit au printemps pour les aider à acquitter le coût des intrants de production; améliorer leurs liquidités; et améliorer les pratiques agricoles en assurant un meilleur accès à des fonds de roulement.


  2005-06 2006-07 2007-08
  Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programmes : Gestion des risques de l'entreprise            
Total des subventions - - - - - -
Total des contributions 15,3 27,4 26,1 26,7 15,7 10,4
Total du programme de paiements de transfert 15,3 27,4 26,1 26,7 15,7 10,4

Remarques sur les écarts :
Les coûts réels du PAPB pour 2007-2008 ont été inférieurs aux prévisions compte tenu de la mise en oeuvre du nouveau PPA alors que l'ancien PPA était encore en vigueur. Cela a permis aux producteurs de choisir entre trois programmes différents pour toucher une avance, puisque les programmes étaient en vigueur simultanément. La participation aux trois programmes a été inférieure aux prévisions, mais seulement parce qu'un troisième programme était offert pendant la même période.

Résultats d'évaluation importants et adresse électronique des dernières évaluations :
Aucune évaluation du PAPB n'a été exécutée au cours de l'exercice 2007-2008. Comme le PAPB est maintenant terminé, aucune évaluation du programme ne sera faite.

Résultats de vérification importants et adresse électronique des dernières vérifications :
Aucune vérification du PAPB n'a été exécutée au cours de l'exercice 2007-2008. Comme le PAPB est maintenant terminé, aucune vérification du programme ne sera faite.



Tableau 9 : Fondations (subventions conditionnelles)

Nom du récipiendaire : Institut canadien des politiques agroalimentaires (ICPA)

Date de mise en oeuvre : le 14 décembre 2006

Date de clôture  : le 31 mars 2022

Total des fonds affectés : 15 M$

Description: Encourager la recherche stratégique indépendante au bénéfice du secteur agricole canadien. La subvention conditionnelle versée à l'ICPA permettra de poursuivre l'établissement d'un dialogue ouvert à tous et axé sur l'avenir de l'agriculture au Canada. Il fournira de plus une tribune stable et soutenue permettant de débattre des dossiers importants pour l'industrie.

Résultat stratégique : Sécurité du système alimentaire

Résumé des résultats obtenus par le bénéficiaire : L'ICPA a présenté son plan d'affaires et son plan de recherche en 2007-2008, mais le rapport annuel contenant l'information sur les résultats pour ces plans doit être déposé au plus tard le 31 juillet 2008 selon l'entente.


  2005-2006 2006-2007 2007-2008
millions de dollars Dépenses réelles Dépenses réelles Dépenses prévues Autorités Dépenses réelles Écart entre les dépenses réelles et prévues
Activité de programme :
Gestion des risques de l'entreprise
0,0 15,0 0,0 0,0 0,0 -

Remarques sur les écarts : L'entente de l'ICPA a été conclue le 31 mars 2007 et le montant total a été versé au client durant l'exercice 2006-2007 sous la forme d'un fonds dont un montant d'un million de dollars sera retiré chaque année pendant 15 ans.

Résultats importants de l'évaluation et adresse URL de la dernière évaluation : On procédera à une évaluation du rendement en 2010.

Résultat importants de la vérification et adresse URL de la dernière vérification : La vérification annuelle nous sera présentée d'ici au 31 juillet 2008.

Adresse URL du site Web du récipiendaire : http://www.capi-icpa.ca/index_f.html

Adresse URL du rapport annuel du récipiendaire : Le rapport pourra être consulté en ligne après le 31 juillet 2008.



Tableau 10 : Initiative horizontale d'AAC

« Initiative horizontale » s'entend d'une initiative où les partenaires venant d'un organisme ou plus ont convenu, en vertu d'un accord de financement officiel (p. ex., un mémoire au Cabinet, une présentation au Conseil du Trésor, un accord fédéral-provincial) de collaborer pour atteindre des résultats communs.

L'objectif des rapports sur les initiatives horizontales est de renseigner de manière générale le Parlement, le public canadien et le gouvernement sur les dépenses publiques et les résultats obtenus par les ministères qui travaillent en concertation.

AAC a dirigé les initiatives horizontales indiquées ci après, qui ont reçu des fonds fédéraux de plus de 100 millions de dollars (si l'on compte tous les partenaires fédéraux) pour la durée du programme ou moins de 100 millions de dollars en fonds fédéraux, mais qui sont toujours considérés comme cruciales pour la réalisation des priorités gouvernementales ou encore qui sont très médiatisées.

La liste sommaire des initiatives horizontales pour 2007 2008 suit. Pour obtenir un complément d'information sur chaque initiative, y compris les dépenses et les résultats, veuillez consulter la Base de données sur les résultats horizontaux du Secrétariat du Conseil du Trésor.

  1. Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA)
  2. Service canadien de développement des compétences en agriculture (SCDCA)
  3. Secrétariat aux coopératives
  4. Services-conseils aux exploitations agricoles
  5. PE sur la salubrité et la qualité des aliments avec l'ACIA
  6. PE entre AAC et le MAECI sur l'Initiative des spécialistes de l'alimentaire à l'étranger
  7. PE avec Environnement Canada (EC) sur l'Initiative sur les normes agroenvironnementales nationales (INAN)
  8. PE sur la salubrité et la qualité des aliments et l'environnement avec Santé Canada (SC)
  9. Assurance-production
  10. Développement rural

Modèle d'initiative horizontale

1. Titre de l'initiative horizontale :
Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA) (transition vers Agri-stabilité/Agri-investissement)

2. Ministère responsable :
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :
Gestion des risques de l'entreprise

4. Date de début de l'initiative horizontale :
1er avril 2003
Dans le cas du Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA) - financement de la gestion des risques de l'entreprise, qui englobe le PCSRA.

5. Date de fin de l'initiative horizontale :
31 mars 2008
Dans le cas du CSA - financement de la gestion des risques de l'entreprise, qui englobe le PCSRA.

6. Total des fonds fédéraux répartis (du début à la fin) :
2,4 milliards de dollars sur cinq ans.

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :
Le PCSRA était l'un des deux principaux programmes de gestion des risques de l'entreprise (GRE) prévus dans le Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA) pour la période allant de 2003-2004 à 2007-2008; l'autre était le programme d'assurance-production. Le PCSRA était un programme fondé sur les marges offrant une stabilisation des revenus et une protection en cas de catastrophe, de façon à aider les producteurs à protéger leur exploitation agricole contre les baisses de revenu. Il s'agissait là d'un programme visant l'ensemble de l'exploitation agricole et offert à tous les agriculteurs, quel que soit leur domaine d'activité.

En raison des préoccupations soulevées par les producteurs et par l'industrie en ce qui a trait à l'utilité et à la prévisibilité de ce programme, ainsi qu'au moment choisi pour verser les paiements, le gouvernement s'est engagé, dans son discours du Trône et son budget de 2006, à remplacer le PCSRA par une série de programmes plus prévisibles et plus utiles se prêtant à un concours bancaire. Après avoir consulté l'industrie, les provinces et les territoires, le gouvernement fédéral s'est entendu avec les provinces et territoires pour remplacer le PCSRA par une nouvelle série de programmes de GRE incluant les programmes Agri-stabilité, Agri-investissement, Agri-protection et Agri-relance. La transition a débuté en 2007-2008 et les agriculteurs ont jusqu'à l'automne 2008 pour présenter une demande de participation pour l'année de programme 2007.

Le programme Agri-stabilité est un programme amélioré fondé sur les marges, qui vient en aide aux agriculteurs en cas de fortes baisses de revenu, en leur versant une indemnité lorsque leur marge pour une année de programme diminue de plus de 15 p. 100 par rapport à leur marge de référence pour les années précédentes (les deuxième et troisième niveaux prévus dans le cas du PCSRA). Le programme Agri-stabilité ressemble au PCSRA, mais il prévoit un certain nombre d'améliorations réclamées depuis longtemps par les dirigeants de l'industrie, notamment une méthode plus appropriée pour l'évaluation des stocks, l'élargissement des critères de protection contre les marges négatives de façon à permettre une aide accrue en cas de catastrophes consécutives et une avance ciblée versée automatiquement en cas de catastrophe. Outre ces modifications, les différents ordres de gouvernement ont également essayé d'améliorer la prestation du programme en apportant des améliorations comme l'adhésion automatique des producteurs ayant déjà participé au programme, l'établissement d'une date limite plus souple, l'élaboration de formulaires simplifiés et la transmission électronique, des calculateurs en ligne, des normes nationales en matière de service, ainsi que des énoncés de programme plus clairs.

Le nouveau programme Agri-investissement permettra aux producteurs d'assurer eux mêmes la gestion des pertes inférieures à 15 p. 100 (le premier niveau dans le cadre du PCSRA), grâce à des comptes d'épargne établis conjointement par les producteurs et par l'État. Les dépôts annuels effectués par les producteurs donneront lieu à un dépôt de contrepartie de la part du gouvernement (partage des coûts selon la formule 60:40 par les gouvernements fédéral et provinciaux). Les producteurs pourront utiliser leurs comptes d'épargne pour éponger leurs pertes de revenus agricoles ou pour effectuer des investissements permettant d'atténuer les risques à la ferme ou d'améliorer par ailleurs leur rentabilité. En outre, pour assurer l'utilité immédiate des comptes Agri-investissement, avant même que les producteurs aient eu la chance d'y contribuer, le gouvernement fédéral y a versé une contribution de « démarrage » unique (qui n'exige pas un dépôt correspondant de la part des producteurs).

Les coûts du programme, y compris les paiements de programme et les frais d'administration, sont partagés par le gouvernement fédéral et les provinces selon la formule 60:40 respectivement, conformément aux autorisations suivantes :

  • Loi sur la protection du revenu agricole (LPRA) : article 4
  • plan d'action pour le secteur de l'agriculture : partie II (juin 2006)
  • plan d'action pour le secteur de l'agriculture : partie III (octobre 2006)
  • modifications apportées aux programmes de stabilisation du revenu agricole (mars 2007)

Le programme établit un lien avec l'objectif stratégique « sécurité du système alimentaire ».

8. Résultat(s) partagé(s) :
Aider les producteurs à protéger leurs exploitations agricoles en cas de pertes de revenu attribuables à des circonstances indépendantes de leur volonté.

Les critères de mesure du rendement sont les suivants :

  1. Objectif de 80 p. 100 de la marge de programme moyenne pour une période de cinq ans grâce aux paiements de programme.
  2. Objectif de 80 p. 100 des recettes monétaires agricoles visées par le programme.

9. Structure de gouvernance :
Le PCSRA faisait partie du CSA élaboré par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l'Agriculture et respectait la priorité de la gestion des risques de l'entreprise. Le financement était assuré à raison de 60 p. 100 par le gouvernement fédéral et de 40 p. 100 par les provinces et territoires.

La mise en oeuvre du PCSRA relevait du gouvernement fédéral en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, à Terre-Neuve et-Labrador et au Yukon et de la province en Alberta, en Ontario, au Québec et à l'Île-du-Prince-Édouard.

La structure de gouvernance comporte les éléments suivants :

  1. Un Comité d'exécution de cadres supérieurs, formé de quelques SMA et d'administrateurs principaux des provinces responsables de la mise en oeuvre du PCSRA (Canada, Alberta, Ontario et Île-du-Prince-Édouard) et ayant comme mandat d'examiner d'un point de vue stratégique de quelle façon les différentes administrations peuvent collaborer entre elles en vue d'assurer l'efficience à l'échelle nationale et la prise de décisions stratégiques relativement à la mise en oeuvre.
  2. Le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial (FPT) sur les politiques liées à la gestion des risques de l'entreprise (GRE), qui examine les questions stratégiques globales liées à la GRE, y compris l'évaluation du rendement et l'orientation future. Ce groupe compte deux représentants du gouvernement fédéral ayant droit de vote et un représentant de chaque province-territoire ayant droit de vote. Le Groupe de travail FPT sur les politiques liées à la gestion des risques de l'entreprise est coprésidé par un représentant du gouvernement fédéral nommé par Agriculture et Agroalimentaire Canada et un représentant provincial territorial élu par les membres du Groupe de travail FPT sur les politiques liées à la gestion des risques de l'entreprise pour un mandat d'un an.
  3. Le Groupe de travail FPT des administrateurs du PCSRA, formé de représentants des gouvernements fédéral-provinciaux-territoriaux spécialistes des politiques ou d'un domaine lié aux programmes de gestion des risques de l'entreprise et qui relèvent du Groupe de travail FPT sur les politiques liées à la gestion des risques de l'entreprise par l'intermédiaire du président. Le Groupe de travail a comme mandat d'élaborer les lignes directrices du programme et d'évaluer les paramètres et les problèmes de traitement. Les membres discutent des questions liées à l'administration du programme, au traitement des dossiers, à la politique administrative, aux finances, aux communications et à toute autre question liée au programme.
  4. Le Comité national du PCSRA contribue à l'administration du programme conformément au paragraphe 5(3) de la Loi sur la protection du revenu agricole (LPRA). Les provinces et territoires participants nomment un représentant de la province ou du territoire et un représentant des producteurs (pour un mandat maximal de trois ans). Le ministre nomme 10 représentants des producteurs, dont un producteur autochtone et quatre représentants du gouvernement fédéral. Le président est choisi par le Canada parmi les quatre représentants du gouvernement fédéral. Le Comité contrôle le fonctionnement du PCSRA et assure la cohérence de la prestation du programme à l'échelle nationale. Le Comité national du PCSRA a été remplacé par le Comité consultatif national sur les programmes (CCNP) en décembre 2007. Le mandat et la composition du CCNP sont identiques à ceux du Comité national du PCSRA.

La structure utilisée pour les nouveaux programmes de GRE Agri-stabilité et Agri-investissement est la même.


10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des affectations (du début à la fin) 14. Dépenses prévues en 2007-2008 15. Dépenses réelles en 2007-2008 16. Résultats prévus en 2007-2008 17. Résultats obtenus en 2007-2008
1. AAC (responsable) Gestion des risques de l'entreprise PCSRA/Agri-stabilité 2,4 milliards de dollars (pour les exercices 2003-2004 à 2007-2008) 610,5 millions de dollars 433,6 millions de dollars Les producteurs reçoivent une aide plus appropriée et sont en mesure de gérer les risques de leur entreprise

Viabilité et rentabilité accrues du secteur

Un certain nombre d'améliorations ont été apportées au programme afin de mieux servir les producteurs : méthode améliorée d'évaluation des stocks, élargissement des critères de protection contre les marges négatives de façon à assurer une protection accrue en cas de catastrophes consécutives et avance ciblée versée automatiquement en cas de catastrophe. Par ailleurs, la prestation a été améliorée en prévoyant l'adhésion automatique des producteurs ayant déjà participé au programme, l'établissement de dates limites plus souples, l'élaboration de formulaires simplifiés et la transmission électronique, des calculateurs en ligne, des normes nationales en matière de service, ainsi qu'un énoncé de programme plus clair.
Agri-investissement 172,5 millions de dollars pour l'exercice 2007-2008 (ce montant provient du montant de 2,4 milliards de dollars affecté au PCSRA étant donné que le programme à 15 p. 100 couvertes antérieurement par le PCSRA)   168,3 millions de dollars Les producteurs reçoivent une aide plus appropriée et sont en mesure de gérer les risques de leur entreprise

Viabilité et rentabilité accrues du secteur

L'exercice 2007-2008 était une année de transition pour le programme Agri-investissement. On s'est donc attardé à l'élaboration du programme et il n'y a pas eu de paiement de programme. Cependant, les subventions et contributions liées au programme se rapportent à l'année durant laquelle l'événement se produit (c.-à-d. l'année de programme ou l'année d'imposition 2007). Les paiements seront versés aux producteurs durant l'année suivant l'année de programme ou l'année d'imposition (2008-2009).

Afin d'aider les producteurs à bâtir leurs comptes Agri-investissement, le gouvernement fédéral leur a versé une contribution unique de démarrage en 2007-2008, soit un montant total de 600 millions de dollars (non inclus dans les chiffres sur les dépenses).

Total 2,4 milliards de dollars 610,5 millions de dollars 601,9 millions de dollars    

18. Remarques sur les écarts :
Les frais d'administration sont demeurés relativement stables, mais ce n'est pas le cas des subventions et contributions, dont la variation annuelle est directement tributaire des besoins du secteur de l'agriculture. Le PCSRA Agri-stabilité est un programme axé sur la demande et non pas un programme financé à partir d'un montant fixe chaque année. Ainsi, le programme coûtera moins cher au gouvernement au cours des bonnes années mais plus cher au cours des moins bonnes années (c.-à-d. les années de diminution du prix des produits, de catastrophes, etc.). Cependant, le programme prévoit un plafond de 3 millions de dollars par participant par année de programme afin de contrôler les coûts pour l'État et d'éviter que les grosses exploitations agricoles obtiennent une part plus élevée des paiements.

L'écart entre les dépenses réelles et les dépenses prévues dans le cas du programme Agri-investissement est attribuable à la date d'approbation du programme, qui est survenue après l'élaboration du RPP pour 2007-2008.

19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Planification et exécution conjointes (par le gouvernement fédéral et les provinces), ce qui fait que les résultats provinciaux ne sont pas différents.

Le Groupe de travail sur les politiques liées à la GRE essaie d'élaborer des indicateurs nationaux en matière de rendement pour la mise en oeuvre du programme. Il a été convenu d'une norme nationale en matière de service pour l'année de programme 2006 du PCSRA. Il s'agissait là d'une réalisation majeure tenant compte de la politique du Conseil du Trésor obligeant les ministères à établir des normes de service et à surveiller l'application de celles ci. Il y aura des discussions continues au sujet des attentes des administrations en matière de normes de service.

20. Personne ressource :
Michele Taylor
Directrice générale, Direction des programmes du revenu agricole
Direction générale des programmes financiers pour l'agriculture
204-984-5647

Remarque : Les chiffres pour les dépenses prévues et les affectations totales représentent les montants inclus dans le Budget des dépenses.

Modèle d'initiative horizontale

1. Titre de l'initiative horizontale :
Service canadien de développement des compétences en agriculture (SCDCA)

2. Ministère responsable :
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :
Innovation et renouveau

4. Date de début de l'initiative horizontale :
1er avril 2003

5. Date de fin de l'initiative horizontale :
31 mars 2008 (prolongation jusqu'au 31 mars 2009)

6. Total des fonds fédéraux répartis (du début à la fin) :
74,58 millions de dollars sur six ans.

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :
Les agriculteurs et/ou leurs conjoints reçoivent une aide leur permettant d'acquérir des compétences et de recevoir une formation en vue de l'augmentation éventuelle de leurs revenus (agricoles et autres). La formation visée porte sur l'amélioration des pratiques agricoles et la gestion d'une entreprise agricole (comptabilité, finances et gestion des ressources humaines), la formation relative à un autre type d'emploi, ainsi que la formation requise pour lancer une nouvelle entreprise. À cet égard, les agriculteurs reçoivent une aide financière leur permettant de payer les frais de scolarité pour les cours et les fournitures, ainsi que les déplacements et le logement. En offrant une aide pour le développement des compétences et la formation, cette initiative horizontale contribue à l'objectif stratégique « innovations propices à la croissance ». Pour plus de détails, on peut cliquer sur le lien suivant : http://www4.agr.gc.ca/AAC-AAC/display-afficher.do?id=1176222540186&lang=f

8. Résultat(s) partagé(s) :
a) Amélioration de la rentabilité des agriculteurs;
b) Plus grand choix de sources de revenus;
c) Une production agricole qui est fonction de ce qu'exigent le marché et le consommateur en matière de salubrité et de qualité des aliments et de respect de l'environnement, et mise à profit des débouchés découlant d'activités scientifiques et de l'innovation.

9. Structure de gouvernance :
Élaboration de programmes de concert avec le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur le renouveau. Mise en oeuvre des programmes par Service Canada (Ressources humaines et développement social Canada (RHDSC)), par les gouvernements provinciaux et par des agents de programme indépendants.


10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des affectations (du début à la fin) 14. Dépenses prévues en 2007 2008 15. Dépenses réelles en 2007 2008 16. Résultats prévus en 2007 2008 17. Résultats obtenus en 2007 2008
            Il convient de signaler que les résultats prévus sont différents des résultats prévus dans le Rapport sur les plans et les priorités pour 2007-2008. Les résultats indiqués dans la présente colonne correspondent à ceux des programmes de renouveau selon le Cadre de mesure du rendement récemment approuvé en ce qui a trait à la Structure de gestion des ressources et des résultats. Par ailleurs, ils reflètent mieux les résultats du programme.
1. AAC, Ressources humaines et Développement social Canada (RHDSC) Innovation et renouveau a. Service canadien de développement des compétences en agriculture 74,58 millions de dollars (pour les exercices 2003-2004 à 2008-2009) 29,4 millions de dollars 40,8 millions de dollars Les agriculteurs et les familles agricoles atteignent leurs objectifs financiers. En 2007-2008, 4 638 producteurs ont participé au programme (2 951 d'entre eux dans le cadre du Programme canadien d'options pour les familles agricoles), pour un total cumulatif de 13 807 participants; 80 p. 100 des répondants au sondage sur l'évaluation des répercussions estiment que les compétences ou les connaissances acquises grâce à la participation au programme SCDCA les ont aidé à atteindre leur principal objectif professionnel (dans 60 p. 100 des cas, les principaux objectifs poursuivis par les répondants étaient des objectifs financiers).
Total 74.58 millions de dollars 29,4 millions de dollars 40,8 millions de dollars Les agriculteurs et les familles agricoles atteignent leurs objectifs financiers. 30 p. 100 des répondants au sondage de 2007 sur l'évaluation des répercussions ont indiqué que leur principal objectif professionnel consistait à maximiser le rendement, comparativement à 26 p. 100 en 2004; 96 p. 100 des répondants estiment avoir atteint cet objectif dans une certaine mesure en 2007.

18. Remarques sur les écarts :
Le SCDCA en était à sa troisième année en 2007-2008. La connaissance accrue du programme, ainsi que l'exigence d'observance intégrale associée au programme Options, ont entraîné un taux de participation plus élevé que prévu en 2007-2008.

19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :
Le SCDCA est offert en vertu d'accords conclus avec cinq provinces (l'Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan, l'Alberta et l'Île-du-Prince-Édouard) et par l'intermédiaire de Service Canada dans les quatre autres provinces et au Yukon (le SCDCA n'est pas offert au Québec et il est offert sur demande seulement au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest). Au total, 4 449 des 4 638 producteurs ayant participé au programme en 2007-2008 provenaient de provinces ayant conclu un accord de mise en oeuvre et 189 producteurs provenaient de provinces et territoires desservis par Service Canada. Dans le premier cas, le taux de participation était le suivant : Ontario (841), Manitoba (739), Saskatchewan (2 070), Alberta (764) et Î. P. É. (35). Dans le deuxième cas, il était le suivant : Colombie-Britannique (125), Nouveau-Brunswick (25), Nouvelle-Écosse (37) et Yukon (2). De façon générale, 79 p. 100 des participants au SCDCA provenant des provinces responsables de la mise en oeuvre étaient satisfaits ou très satisfaits des services offerts en vue de l'élaboration de leur plan d'apprentissage individuel.

20. Personne ressource :
Johanne Métayer, directrice
Division du renouveau, Direction générale des programmes financiers pour l'agriculture
Agriculture et Agroalimentaire Canada
613-759-6689

Remarque : Les chiffres pour les dépenses prévues et les affectations totales représentent les montants inclus dans le Budget des dépenses.

Modèle d'initiative horizontale

1. Titre de l'initiative horizontale :
Secrétariat aux coopératives

2. Ministère responsable :
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :
Secrétariat rural et Secrétariat aux coopératives

4. Date de début de l'initiative horizontale :
1er avril 2003

5. Date de fin de l'initiative horizontale :
31 mars 2008 (prolongation jusqu'au 31 mars 2009)

6. Total des fonds fédéraux répartis (du début à la fin) :
22 millions de dollars sur six ans.

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :
Le Secrétariat aux coopératives a été créé en 1987, afin d'aider le gouvernement du Canada à apaiser les préoccupations des coopératives canadiennes et à répondre plus efficacement aux besoins de ces dernières. Il conseille le gouvernement en ce qui a trait aux politiques touchant les coopératives, coordonne la mise en œuvre de ces politiques, fait la promotion des coopératives au sein du gouvernement fédéral et assure la liaison entre les coopératives et les nombreux ministères et organismes fédéraux avec lesquels elles ont des contacts.

8. Résultat(s) partagé(s) :
Le résultat ultime visé par le gouvernement du Canada en ce qui a trait aux coopératives est l'utilisation accrue du modèle coopératif pour améliorer la croissance économique et le développement social dans les régions rurales et urbaines du Canada. Les objectifs poursuivis sont les suivants :

  • faire connaître le modèle coopératif et le rôle que les coopératives peuvent jouer en matière de développement social et économique;
  • promouvoir des politiques, programmes et textes de loi qui appuient la création de coopératives pour assurer l'atteinte des objectifs poursuivis par les politiques fédérales, ainsi que l'harmonisation accrue des efforts déployés;
  • encourager la croissance des coopératives existantes et la création de nouvelles coopératives afin de répondre aux besoins sociaux et économiques des Canadiens.

9. Structure de gouvernance :
Le Secrétariat aux coopératives a été créé en vue d'améliorer les relations entre les coopératives canadiennes et les 17 ministères et organismes fédéraux ayant adopté des lois, des politiques ou des programmes touchant les coopératives. Les mécanismes officiels de collaboration prévoient notamment le dialogue entre le Comité interministériel des coopératives, ses collaborateurs provinciaux et les groupes de travail du sectoriels. Le Secrétariat aux coopératives collabore étroitement avec le ministre responsable des coopératives et coordonne la liaison entre l'État et le secteur coopératif. Le Secrétariat est dirigé par une directrice exécutive et le soutien administratif est assuré par AAC. Pour plus de détails à propos des fonctions du Secrétariat, voir le site Web: http://www.coop.gc.ca.


10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des affectations (du début à la fin) 14. Dépenses prévues en 2007-2008 15. Dépenses réelles en 2007-2008 16. Résultats prévus en 2007-2008 17. Résultats obtenus en 2007 2008
Secrétariat aux coopératives/AAC

Pour obtenir une liste des 17 ministères et organismes fédéraux ayant adopté des lois, des politiques et des programmes touchant les coopératives, voir le site Web: http://www.agr.gc.ca/rcs-src/coop/index_f.php?s1=leg&page=intro#CIC.

Secrétariat rural et Secrétariat aux coopératives Initiative de développe-ment coopératif (IDC) :

- services conseils
- Innovation et recherche

22,0 millions de dollars

(pour les exercices 2003-2004 à 2008-2009)

4,1 millions de dollars 9,3 millions de dollars Capacité accrue de développement coopératif. Réseau de 20 partenaires provinciaux, régionaux et sectoriels participant à la mise en œuvre du volet IDC - Services conseils.
Amélioration des possibilités, atténuation des obstacles et amélioration de la capacité de développement coopératif grâce aux politiques, programmes et services gouvernementaux. En 2007 2008, l'initiative IDC Agriculture a été prolongée de deux ans, ce qui permettra d'établir un partenariat avec le secteur coopératif afin d'aider les agriculteurs qui envisagent la création d'une coopérative pour tirer profit des nouvelles possibilités à valeur ajoutée dans le secteur de l'agriculture, notamment en ce qui a trait aux biocarburants.
Total 22,0 millions de dollars 4,1 millions de dollars 9,3 millions de dollars    

18. Remarques sur les écart :
Le renouvellement du financement de l'initiative IDC Agriculture durant l'année a entraîné une augmentation du financement de l'ordre de 1 million de dollars et ce financement a presque entièrement été utilisé.

19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :
S.O.

20. Personne-ressource :
Donna Mitchell
Directrice exécutive
Secrétariat rural et Secrétariat aux coopératives
613-759-7113

Remarque : Les chiffres pour les dépenses prévues et les affectations totales représentent les montants inclus dans le Budget des dépenses.

Modèle d'initiative horizontale

1. Titre de l'initiative horizontale :
Protocole d'entente (PE) au sujet de postes de spécialistes à l'étranger en matière d'agroalimentaire entre AAC et le ministère des Affaires étrangères et du commerce international (MAECI).

2. Ministère responsable :
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :
Marchés et international

4. Date de début de l'initiative horizontale :
Exercice financier 2003-2004

5. Date de fin de l'initiative horizontale :
Exercice financier 2007-2008 (prolongation jusqu'au 31 mars 2009)

6. Total des fonds fédéraux répartis (du début à la fin) :
$44,4 millions de dollars sur six ans.

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :
Ce PE a été conclu en vertu du Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA) quinquennal, en vigueur jusqu'en 2007-2008. La durée du CSA a été prolongée d'un an afin de faciliter la transition en vue de l'adoption de l'initiative Cultivons l'avenir, le nouveau cadre stratégique d'AAC. Le PE établit les principes opérationnels, les pratiques de gestion et les critères de mesure du rendement qui régissent les 34 postes de spécialistes de l'agriculture et de l'agroalimentaire à l'étranger. Il vise à améliorer la prestation de services aux exportateurs canadiens dans des domaines comme la mise en valeur des entreprises agricoles et agroalimentaires, la promotion des investissements, ainsi que la protection des marchés et de l'accès à ceux ci, grâce aux ambassades et aux hauts commissariats canadiens dans les pays où se trouvent des marchés d'exportation clés.

8. Résultat(s) partagé(s) :
a) Améliorer la capacité du Service des délégués commerciaux (SDC) du MAECI d'assurer un soutien sur place aux exportateurs canadiens de produits du secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire.
b) Faire reconnaître davantage, sur les marchés ciblés, la capacité du Canada de fournir des produits agricoles et alimentaires de première qualité, sains, innovateurs et écologiques.
c) Améliorer l'accès des produits agricoles et alimentaires canadiens aux marchés clés.

9. Structure de gouvernance :
Le modèle de gouvernance du PE comporte trois niveaux :
1) le Comité de gestion mixte (CGM), qui approuve les plans de travail dont les coûts ont été établis, ainsi que leurs étapes clés, leurs objectifs et leurs indicateurs, examine les dépenses et rend compte deux fois par année de ses résultats au Comité des sous ministres;
2) le Comité des sous ministres, qui examine et recommande le versement annuel des fonds qui sont conservés dans une affectation bloquée par le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) et qui recommande aux ministres d'approuver les changements lorsque les objectifs du PE changent considérablement;
3) les ministres, qui approuvent les changements lorsque les objectifs du PE changent considérablement et qui constituent le dernier recours pour la résolution des conflits.

Un représentant du SCT siège au CGM à titre de membre d'office.
La structure de gouvernance de ce PE était appuyée, en 2007-2008, par la Section de la coordination des marchés internationaux d'AAC, qui deviendra en 2008-2009 le Service des délégués commerciaux du secteur agroalimentaire, qui relève des directeurs généraux compétents d'AAC et du MAECI et d'un directeur principal du SCT et qui consulte les représentants concernés d'AAC et du MAECI faisant partie des diverses équipes : secteurs géographiques concernés, politique commerciale, investissements, mesure du rendement et ressources humaines.


10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des affectations (du début à la fin) 14. Dépenses prévues en 2007-2008 15. Dépenses réelles en 2007-2008 16. Résultats prévus en 2007-2008 17. Résultats obtenus en 2007-2008
1. AAC Marchés et international a. Équipe des questions internationales – prestation des programmes 13,8 millions de dollars 2,5 millions de dollars 1,7 million de dollars 1. Reconnaissance et accès à des marchés grâce à la mise en œuvre de la stratégie de promotion de l'image de marque du Canada. Les spécialistes du secteur de l'agroalimentaire contribuent à la promotion de l'image de marque du Canada à l'étranger en offrant des renseignements opportuns à des clients potentiels, en participant à des foires commerciales, des missions à l'étranger, à l'accueil de missions d'acheteurs, etc. Exemples : participation à cinq salons internationaux de l'alimentation en Russie, notamment la International VIV Show à Moscow; Foodex au Japon; le Salon européen des produits de la mer à Bruxelles; HoFex à Hong Kong; la mission des acheteurs mexicains au Boston Seafood Show.
2. Amélioration de l'accès aux marchés Amélioration de l'accès aux marchés grâce à plusieurs postes à l'étranger. Principales réalisations : accès partiel au marché du bœuf en Indonésie; rétablissement de l'accès total au marché du bœuf aux Philippines; maintien de l'accès au marché du bœuf dans le cas de la viande désossée provenant d'animaux âgés de moins de 30 mois à Hong Kong et ce, malgré d'autres cas d'ESB au Canada; réouverture, en juin 2007, du marché du bœuf canadien à Taipei, sous réserve de certaines conditions (viande désossée provenant d'animaux de plus de 30 mois).
3. Les obstacles techniques ont été surmontés On a réussi à surmonter des obstacles techniques pour certains des principaux produits agroalimentaires. Exemples de réalisations : la Korean Food and Drug Administration a ajouté des spécifications pour les produits oxygénés dans sa réglementation. Cette mesure a eu pour effet de permettre l'accès à l'eau oxygénée provenant du Canada; dans le cas du caviar de saumon, Taipei n'exige plus de certificats d'exportation prouvant que le poisson sauvage qui en découle est exempt d'un certain nombre de maladies endémiques propres à l'espèce; l'UE a réduit la restriction concernant l'utilisation ultime pour ce qui est des crevettes cuites et décortiquées, faisant passer le quota à 20 000 tonnes. Cette modification a eu pour effet d'ouvrir considérablement le marché à un plus grand volume de crevettes canadiennes
  b. Cadre stratégique pour l'agriculture (ajout de 10 postes supplémentaires et régularisation des 6,5 postes existants qui ont été tranférés) 15,8 millions de dollars (Ce montant inclut les fonds transférés d'AAC au MAECI pour les activités qui appuient les objectifs stratégiques d'AAC et du MAECI) 3,2 millions de dollars (Ce montant inclut les fonds transférés d'AAC au MAECI pour les activités qui appuient les objectifs stratégiques d'AAC et du MAECI) 3,2 millions de dollars 1. Élaboration de plans de travail pour tous les postes de spécialistes de l'agroalimentaire à l'étranger et harmonisation, dans la mesure du possible, en fonction des exigences du MAECI en matière de planification et d'établissement de rapports. Élaboration de plans de travail et de rapports. Ces documents continueront d'être révisés et mis à jour au fur et à mesure que les travaux avanceront.

Des progrès ont été réalisés en vue de l'intégration des processus des deux ministères.

2. Dotation des postes vacants. Choix de candidats pour combler des postes à New Delhi, Dubai et Singapour. Affectation temporaire à Moscou, New York et Miami.
3. Formation et visite préparatoire des nouveaux spécialistes de l'agroalimentaire Organisation de séances de sensibilisation et de formation à l'intention des délégués commerciaux de l'Inde et de Moscou.
4. Examen des postes de spécialistes de l'agriculture et de l'agroalimentaire à l'étranger, dans le cas des marchés prioritaires. Examen terminé.
5. Élaboration d'une stratégie de réintégration dans le cas des spécialistes agroalimentaires qui reviennent. Les agents qui reviennent ont été réintégrés avec succès, conformément au nouveau processus. Cependant, il faudra élaborer une stratégie officielle.
  c. Mise à jour annuelle des niveaux de référence (MJANR) (dans le cas des postes initiaux) 9,5 millions de dollars (Ce montant inclut les fonds transférés d'AAC au MAECI pour les activités qui appuient les objectifs stratégiques d'AAC et du MAECI) 1,9 million de dollars 1,9 million de dollars    
2. MAECI Investissements, innovation et secteurs a. Fonds pour services aux clients (pour les dépenses générales relatives aux postes) 5,3 millions de dollars 1,1 million de dollars 1,1 million de dollars    
Total 44,4 millions de dollars (pour les exercices 2003-2004 à 2008-2009) 8,7 millions de dollars 7,9 millions de dollars    

18. Remarques sur les écarts :
S.O.

19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

20. Personne ressource :
Bruce Howard, Directeur – Service des délégués commerciaux du secteur agroalimentaire
935, avenue Carling, bureau 1059A
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
Tél. : 613 759 6284
howardb@agr.gc.ca

Rermarque : Les chiffres pour les dépenses prévues et les affectations totales représentent les montants inclus dans le Budget des dépenses.

Modèle d'initiative horizontale

1. Titre de l'initiative horizontale :
Services conseils aux exploitations agricoles canadiennes

2. Ministère responsable :
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :
Innovation et renouveau

4. Date de début de l'initiative horizontale :
1er avril 2003

5. Date de fin de l'initiative horizontale :
31 mars 2008 (prolongation jusqu'au 31 mars 2009)

6. Total des fonds fédéraux répartis (du début à la fin) :
109,0 millions de dollars sur six ans

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :
Les agriculteurs admissibles ont accès aux services de conseillers financiers capables de les aider à évaluer leur situation financière et à élaborer des plans de relève, des plans d'action et des plans d'activités (finances, commercialisation, valeur ajoutée). En offrant de tels services, cette initiative horizontale contribue au résultat stratégique « innovations propices à la croissance ». Pour plus de détails, on peut cliquer sur le lien suivant : http://www4.agr.gc.ca/AAFC-AAC/display-afficher.do?id=1177623682220&lang=f

8. Résultat(s) partagé(s) :
a) Amélioration de la rentabilité des agriculteurs
b) Augmentation des sources de revenu possibles
c) Production agricole en fonction des exigences du marché et des consommateurs, tout en assurant la salubrité et la qualité des aliments, ainsi que la protection de l'environnement, et en tirant profit des possibilités en matière de science et d'innovation.

9. Structure de gouvernance :
Élaboration du programme et mesure du rendement par le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur le renouveau.


10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des affectations (du début à la fin) 14. Dépenses prévues en 2007-2008 15. Dépenses réelles en 2007-2008 16. Résultats prévus en 2007-2008 17. Résultats obtenus en 2007 2008
            Il convient de signaler que les résultats prévus sont différents des résultats prévus dans le Rapport sur les plans et priorités pour 2007 2008. Les résultats indiqués dans la présente colonne correspondent à ceux des programmes de renouveau selon le Cadre de mesure du rendement récemment approuvé en ce qui a trait à la Structure de gestion des ressources et des résultats. Par ailleurs, ils reflètent mieux les résultats du programme.  
1. AAC Innovation et Renouveau a. Évaluation de l'exploitation agricole (EEA). Cette activité incluait, pour la période initiale du programme, le Programme de consultation agricole (PCA) (un programme semblable au programme EEA) dans les provinces n'ayant pas encore signé leurs propres accords de mise en œuvre du CSA. Le coût de la mise en œuvre du PCA était inclus dans les affectations liées au programme EEA. 55,8 millions de dollars 15,3 millions de dollars 14,3 millions de dollars Les agriculteurs et les familles agricoles atteignent leurs objectifs financiers. En 2007-2008, 8 086 producteurs ont participé au programme EEA et 5 759 d'entre eux l'ont fait par l'intermédiaire du programme Options.

55 p. 100 des répondants au sondage sur l'évaluation des répercussions estiment que le programme EEA les a aidé à atteindre leur principal objectif. Environ 77 p. 100 des répondants ont indiqué que leurs principaux objectifs étaient des objectifs financiers.

b. Services spécialisés de planification d'entreprise (SSPE) 26,5 millions de dollars 5,5 millions de dollars 7,2 millions de dollars Les agriculteurs et les familles agricoles atteignent leurs objectifs financiers. 643 producteurs ont participé au programme SSPE en 2007 2008, pour un total cumulatif de 1 817. Au total, 71 p. 100 des répondants au sondage sur l'évaluation des répercussions estiment que le programme SSPE les a aidé à atteindre leur principal objectif et 49 p. 100 des répondants ont indiqué que leurs principaux objectifs étaient des objectifs financiers.
c. Programme de planification et d'évaluation pour les entreprises de produits à valeur ajoutée (PEEPVA) 26,7 millions de dollars 1,5 million de dollars 0,6 million de dollars Les agriculteurs et les familles agricoles atteignent leurs objectifs financiers. 28 producteurs ont participé au PEEPVA en 2007 2008, pour un total cumulatif de 161.
Total 109,0 millions de dollars (exercices 2003 2004 à 2007 2008) 22,3 millions de dollars 22,1 millions de dollars Les agriculteurs et les familles agricoles atteignent leurs objectifs financiers. D'après l'Enquête nationale sur le renouveau réalisée en 2007, 41 p. 100 des agriculteurs et des familles agricoles atteignent leurs objectifs personnels et professionnels, comparativement à 37 p. 100 en 2004.

Par ailleurs, 30 p. 100 des répondants ont indiqué que leur principal objectif professionnel consiste à maximiser le rendement, comparativement à 26 p. 100 en 2004.

Entre 2003 et 2008, 21 144 producteurs ont participé aux programmes EEA, SSPE et PEEPVA.


18. Remarques sur les écart :
La connaissance accrue du programme EEA, ainsi que l’exigence d’observance intégrale associée au programme Options, ont entraîné un taux de participation plus élevé que prévu en 2007-2008. Par ailleurs, le taux de participation au programme SSPE était à peu près identique à celui de 2006-2007 et le taux de participation au programme PEEPVA a légèrement diminué en 2007-2008.

19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :
Planification et exécution conjointes (par le gouvernement fédéral et les provinces), ce qui fait que les résultats provinciaux ne sont pas différents.

20. Personne-ressource :
Johanne Métayer, directrice
Division du renouveau, Direction générale des programmes financiers pour l’agriculture
Agriculture et Agroalimentaire Canada
613-759 6689

Remarque : Les chiffres pour les dépenses prévues et les affectations totales représentent les montants inclus dans le budget des dépenses.

Modèle d'initiative horizontale

1. Titre de l'initiative horizontale :
Protocole d'entente (PE) avec l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) au sujet de la salubrité et de la qualité des aliments

2. Ministère responsable :
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :
Salubrité et qualité des aliments

4. Date de début de l'initiative horizontale :
1er avril 2003 pour les deux initiatives

5. Date de fin de l'initiative horizontale :
31 mars 2008 pour l'initiative des aliments médicamenteux
31 mars 2009 pour le Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme

6. Total des fonds fédéraux répartis (du début à la fin) :
29,4 millions de dollars sur six ans.

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :
Établissement de normes minimales, ainsi que de stratégies d'inspection et d'application de la loi à l'intention des fabricants d'aliments médicamenteux pour les animaux destinés à la consommation. Mise en oeuvre du Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme (PRSAF), qui assure la reconnaissance, par l'État, de systèmes de salubrité des aliments fondés sur les principes HACCP élaborés et mis en oeuvre par des associations nationales de producteurs.

Exemples d'activités particulières prévues dans le cadre de l'initiative des aliments médicamenteux :
- adoption et application des règlements sur les aliments médicamenteux afin d'établir des normes minimales à l'intention des fabricants d'aliments médicamenteux dans le cas des animaux destinés à la consommation;
- établissement de normes et élaboration de politiques à l'appui de la conception et de la mise en oeuvre d'un système d'inspection et d'homologation dans le cas des usines d'aliments et des fermes visées, grâce à l'évaluation des procédures de fabrication et de leurs dossiers.

Activité particulière prévue dans le cadre du Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme :
- Mise sur pied d'un système de reconnaissance des programmes de salubrité des aliments à la ferme, afin de veiller à ce qu'il y ait des mécanismes de surveillance gouvernementaux appropriés pour garder la confiance des partenaires commerciaux du Canada et pour faciliter le libre accès aux marchés.

8. Résultat(s) partagé(s) : (PE, article 1.2)
a) protéger la santé humaine en réduisant l'exposition aux risques;
b) accroître la confiance des consommateurs à l'égard de la salubrité et de la qualité des aliments produits au Canada.

9. Structure de gouvernance :
Le modèle de gouvernance du PE comporte trois niveaux :
1) le Comité de gestion mixte (CGM), qui approuve les plans de travail dont les coûts ont été établis, ainsi que leurs étapes-clés, leurs objectifs et leurs indicateurs, examine les dépenses et rend compte deux fois par année de ses résultats au Comité des sous-ministres;
2) le Comité des sous-ministres, qui examine et recommande le versement annuel des fonds qui sont conservés dans une affectation bloquée par le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) et qui recommande aux ministres d'approuver les changements lorsque les objectifs du PE changent considérablement;
3) les ministres, qui approuvent les changements lorsque les objectifs du PE changent considérablement et qui constituent le dernier recours pour la résolution de conflits.
Un représentant du SCT siège au CGM à titre de membre d'office.


10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des affectations (du début à la fin) 14. Dépenses prévues en 2007-2008 15. Dépenses réelles en 2007-2008 16. Résultats prévus en
2007-2008
17. Résultats obtenus en 2007-2008
1. AAC (travaux réalisés par l'ACIA) Salubrité et qualité des aliments (AAC)

2007-2008 Salubrité des aliments et santé publique (ACIA)

Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme (PRSAF) 10 millions de dollars pour la période allant de 2003-2004 à 2007-2008, plus 2,4 millions de dollars pour 2008-2009, pour un total de 12,4 millions de dollars sur six ans (CSA plus la première année de l'initiative Cultivons l'avenir) 1,98 million de dollars 1,5 million de dollars Élaboration du PRSAF
- Élaboration et mise au point des exigences, critères et procédures applicables pour la vérification par une tierce partie dans le cadre du processus d'accréditation
- Mise au point de la procédure de vérification par une tierce partie dans le cadre du processus d'accréditation.
- Mise en oeuvre du processus d'évaluation (système de gestion industrielle) - Processus de surveillance continue
- Réalisation de projets pilotes sur l'accréditation et évaluation de la mise en oeuvre
- Formation des partenaires de l'industrie et des représentants de l'État en ce qui a trait aux détails liés aux processus ci dessus
- Mise au point des dernières étapes du PRSAF, de concert avec l'industrie et les gouvernements FPT
Mise en oeuvre du PRSAF
- Examen technique continu des modèles génériques fondés sur les normes HACCP et des manuels des producteurs

- Mise à l'essai du système de gestion

- Réalisation d'examens techniques en ce qui a trait à deux autres modèles génériques de l'industrie et manuels des producteurs fondés sur les principes HACCP et début de l'examen de quatre autres
- Mise à l'essai du système de gestion industrielle
- Examen technique continu du manuel des procédures de l'industrie, ainsi que des documents et manuels du système de gestion

Activités élargies (grâce au financement ayant fait l'objet d'un nouveau ciblage)
Base de données sur les risques (BDR) - Mise à jour et examen des renseignements existants et des renseignements supplémentaires se rapportant à la base de données sur les risques (BDR)

- Aucun autre système de gestion industrielle n'a été proposé

- Examen et mise à jour des renseignements existants et des renseignements supplémentaires se rapportant à la BDR.

- Conception et mise en oeuvre de l'application en ligne pour la prestation de renseignements techniques se rapportant à la BDR à l'intention des intervenants - Élaboration et mise en oeuvre de l'application en ligne
Modèles génériques
- Élaboration de modèles génériques fondés sur les normes HACCP (à la ferme et en aval) pour les produits visés

Lignes directrices
- Élaboration d'un document de référence qui servira d'outil à l'industrie en ce qui a trait à la salubrité des fruits et légumes frais

- Élaboration de modèles génériques fondés sur les principes HACCP et de documents d'orientation sur la salubrité des aliments pour les pousses, les légumes frais prêts à manger, ainsi que les épices, et distribution aux intervenants
- Élaboration et mise en oeuvre d'un module de formation associé au document de référence

Amélioration des connaissances - La collaboration avec les provinces et les intervenants se poursuit en vue de la détermination des lacunes en matière de connaissances et d'information et de l'intégration à des plans génériques et à une base de données sur les risques, le cas échéant.

Programme de reconnaissance en aval de la production agricole primaire - Prise en compte des besoins des intervenants et intégration des outils et de la méthodologie du PRSAF aux fins du Programme de reconnaissance en aval de la production agricole primaire (PRAPAP).

- Réalisation de ces travaux dans le cadre d'autres activités - Réalisation de ces travaux dans le cadre d'autres activités

- Analyse des besoins des intervenants et du PRSAF. Activités préliminaires liées à la conversion des manuels du PRSAF en vue de l'utilisation avec le PRAPAP

- Élaboration d'une stratégie de mise en oeuvre - Élaboration du programme et d'un plan de mise en oeuvre
- Mise à l'essai du processus d'examen technique des plans fondés sur les principes HACCP et des manuels des participants - Le projet pilote sera réalisé après la sélection des représentants de l'industrie et de l'État
- Élaboration du processus d'examen technique associé au système de gestion - Réalisation d'activités préliminaires liées à la conversion des manuels du PRSAF en vue de l'utilisation pour le PRAPAP proposé
Conseils techniques
- Prestation de conseils scientifiques et techniques en temps opportun à l'intention d'AAC et de ses intervenants
- Prestation de conseils scientifiques et techniques en temps opportun à l'intention d'AAC et de ses intervenants
Collecte et échange de renseignements
- Organisation d'un atelier avec des partenaires provinciaux afin de déterminer les besoins en matière de renseignements, les objectifs et les options en matière de gestion de l'information
- Réalisation de ces travaux dans le cadre d'autres activités
Surveillance
- Connaissances actuelles en ce qui a trait à la prévalence du virus E. coli 0157 :H7, de la salmonellose et de la campylobactérie chez les animaux destinés à la consommation humaine et dans les produits de la viande commercialisés au Canada.

- Détermination des lacunes critiques devant être comblées en ce qui a trait aux plans de salubrité des aliments.

Renforcement des programmes de salubrité des aliments

- Élaboration des principales stratégies de salubrité des aliments, de traçabilité et de qualité, en collaboration avec des collègues d'autres ministères et des représentants des gouvernements PT et des intervenants externes

- Élaboration d'un outil d'établissement de modèles de risques pour évaluer les profils de risque

Conception d'un sondage pour l'étude de surveillance.

- Participation et contribution de l'ACIA aux délibérations de différents comités et groupes de travail intraministériels et interministériels – p. ex., le Comité FPT sur la salubrité des aliments et le sous comité de reconnaissance de l'analyse des risques de la maîtrise des points critiques (HACCP). Élaboration de l'initiative Cultivons l'avenir et proposition de programmes en matière d'agriculture et de santé.

ACIA Protection des ressources animales et végétales Règlement sur les aliments médicamenteux 17 millions de dollars pour la période allant de 2003-2004 à 2007-2008. 3,36 millions de dollars 2,6 millions de dollars Élaboration des règlements proposés

- Élaboration et mise au point de la réglementation, y compris le résumé de l'étude d'impact de la réglementation et d'autres documents; publication de la réglementation proposée dans les parties I et II de la Gazette

Élaboration des règlements proposés

Élaboration de la réglementation après consultation des intervenants. Le ministère de la Justice est en train de l'examiner. On s'attend à ce que la réglementation soit publiée dans la partie 1 de la Gazette à la fin de 2008.

Examen et révision du résumé de l'étude d'impact de la réglementation.

-Poursuite de la participation à des réunions bilatérales et multilatérales avec les intervenants et à des conférences afin de discuter de la réglementation proposée Organisation de réunions avec les intervenants afin de déterminer les mesures de contrôle nécessaires pour obtenir des résultats et élaboration du manuel de procédures pour indiquer de quelle façon on doit procéder pour mettre en oeuvre et évaluer les contrôles proposés.

Organisation de douze séances d'information à l'échelle nationale afin d'informer les intervenants quant à la réglementation proposée.

- Analyse de la conjoncture en ce qui a trait aux options en matière d'homologation

- Ouverture d'un bureau fonctionnel responsable de l'homologation

Élaboration d'un modèle de classement des risques afin de déterminer le risque que présentent les résidus de médicaments pour la santé des humains et des animaux. Présentation de l'ébauche du modèle aux intervenants, à la USFDA et au gFARAD. Les travaux se poursuivent.

On a décidé de ne pas consacrer trop d'argent à l'évaluation des options et à l'ouverture d'un bureau tant que la réglementation n'aura pas été approuvée

Accréditation d'un laboratoire

- Les travaux se poursuivent en vue de l'élaboration d'un système d'accréditation d'un laboratoire pour les garanties et les résidus de médicaments

Accréditation d'un laboratoire

Les travaux se poursuivent en vue de l'accréditation ISO 97025 par l'intermédiaire du CSC.

Élaboration de nouvelles méthodes pour déceler les traces d'ingrédients médicamenteux.

Élaboration d'un programme de formation/d'accréditation des inspecteurs

- Élaboration d'un programme national de formation et d'évaluation à l'intention des employés affectés à l'inspection des aliments

Élaboration d'un programme de formation/d'accréditation des inspecteurs

Élaboration d'une série de manuels de formation, de cours en ligne et de modèles d'ateliers. Le lancement du programme de formation est prévu pour juillet 2008.

Mise au point et mise à l'essai de protocoles en matière d'installations d'inspection en fonction de la réglementation.

Applications informatisées

- Amélioration du système de la TI pour assurer la disponibilité de renseignements exacts et exhaustifs sur la conformité

Élaboration d'un système de vérification de la conformité dans le cas d'installations d'inspection.

Applications informatisées

Les membres de l'équipe des aliments médicamenteux ont coordonné la présentation du programme en vue de l'amélioration du programme d'activités multi sectorielles (PAM), notamment en vue de l'établissement de rapports.

Total 29,4 millions de dollars (pour la période
allant de
2003-2004 à 2008-2009; fonds transférés d'AAC à l'ACIA)
5,34 millions de dollars 4,1 millions de dollars    

18. Remarques sur les écarts :
L'élaboration du PRSAF se poursuit étant donné que d'autres discussions avec l'industrie et les gouvernements FPT s'imposent quant à la nécessité et à l'ampleur des dernières étapes du processus de reconnaissance. Dans le cadre du processus de l'assurance de la qualité, l'application en ligne et la mise à l'essai par les utilisateurs visent la base de données sur les risques. L'élaboration du PRSAF se poursuivra en 2008-2009 en vertu d'un protocole d'entente. Conformément aux règlements sur les aliments médicamenteux, on a décidé de ne pas consacrer beaucoup d'argent à l'évaluation des options en matière d'octroi de permis et à l'ouverture d'un bureau tant que la version définitive du règlement n'aura pas été approuvée.

19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :
Sans objet

20. Contact Information
Anita Stanger
Director
Food Safety and Quality Programs Division
613-759-6054

Remarque : Les chiffres pour les dépenses prévues et les affectations totales représentent les montants inclus dans le Budget des dépenses.

Modèle d'initiative horizontale

1. Titre de l'initiative horizontale :
Protocole d'entente (PE) avec Santé Canada (SC) sur la salubrité et à la qualité des aliments et sur l'environnement

2.Ministère responsable :
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :
Salubrité et qualité des aliments

4. Date de début de l'initiative horizontale :
1er avril 2003

5. Date de fin de l'initiative horizontale :
31 mars 2008 (prolongation jusqu'au 31 mars 2009)

6. Total des fonds fédéraux répartis (du début à la fin) :
56,5 millions de dollars sur six ans.

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :
Effectuer des travaux de recherche à l'appui de projets de normalisation, de l'établissement de normes, de normes en matière de salubrité des aliments à la ferme, de la surveillance nationale intégrée des agents pathogènes entériques et de la détermination de l'impact des antimicrobiens utilisés à la ferme sur la santé humaine.

Exemples d'activités particulières :

  • concevoir des activités de normalisation de la salubrité des aliments à la ferme qui appuient les programmes de salubrité des aliments élaborés par l'industrie (c'est-à-dire la collecte et l'analyse de données; l'exécution d'évaluations des risques; les consultations des collègues de l'industrie, des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et d'autres parties intéressées; la prise de décisions; et les communications, la diffusion de l'information);
  • mener des recherches sur les dangers importants pour la santé publique et appuyer la normalisation de la salubrité des aliments à la ferme;
  • élaborer un programme national intégré de surveillance des pathogènes qui permettra de relier l'exposition des humains aux pathogènes de sources animales et d'autres sources alimentaires à l'occurrence de maladies entériques dans la population;
  • élaborer un programme intégré de résistance aux antimicrobiens qui permettra de mesurer l'incidence de l'utilisation des antimicrobiens dans le secteur de l'agroalimentaire et de l'aquaculture et celle d'autres facteurs de gestion sur le développement de la résistance des pathogènes humains aux antimicrobiens à la ferme;
  • mieux faire comprendre les effets de l'agriculture sur la prévalence, les niveaux et les sources de contamination microbiologique (matières fécales) aux points d'approvisionnement en eau potable et aux plages récréatives; au moyen d'une approche intégrée de la ferme au consommateur, détecter, caractériser et maîtriser les risques liés aux microbes et aux produits chimiques dans l'ensemble de la chaîne alimentaire, afin de garantir la salubrité des aliments aux étapes de la production, de la transformation, de l'entreposage et de la distribution.

8. Résultat(s) partagé(s) :
a) Protéger la santé humaine en réduisant l'exposition aux risques.
b) Accroître la confiance des consommateurs à l'égard de la salubrité et de la qualité des aliments produits au Canada.
c) Réduire les risques que présente l'agriculture pour l'environnement et prendre des mesures bénéfiques pour la qualité de l'eau et son approvisionnement, les grandes priorités étant les nutriments, les agents pathogènes chez l'humain, les pesticides et la conservation de l'eau. [PE, article 1.2]

9. Structure de gouvernance :
Le modèle de gouvernance du PE comporte trois niveaux :
1) le Comité de gestion mixte (CGM), qui approuve les plans de travail dont les coûts ont été établis, ainsi que leurs étapes-clés, leurs objectifs et leurs indicateurs, examine les dépenses et rend compte deux fois par année de ses résultats au Comité des sous-ministres;
2) le Comité des sous-ministres, qui examine et recommande le versement annuel des fonds qui sont conservés dans une affectation bloquée par le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) et qui recommande aux ministres d'approuver les changements lorsque les objectifs du PE changent considérablement;
3) les ministres, qui approuvent les changements lorsque les objectifs du PE changent considérablement et qui constituent le dernier recours pour la résolution de conflits. Un représentant du SCT siège au CGM à titre de membre d'office. Cette structure de gouvernance du PE est appuyée par le Groupe de travail interministériel des directeurs généraux, qui est formé des directeurs généraux appropriés d'AAC, de SC et de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), ainsi que d'un directeur principal du SCT.


10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des affectations (du début à la fin) 14. Dépenses prévues en 2007-2008 15. Dépenses réelles en 2007-2008 16. Résultats prévus en
2007-2008
17. Résultats obtenus en 2007-2008
1. Salubrité et qualité des aliments a. SC - Normes de salubrité des aliments à la ferme 11,9 millions de dollars 2,5 millions de dollars 2,5 millions de dollars Amélioration de la qualité, de la quantité et de la disponibilité des renseignements pertinents en ce qui a trait à la salubrité des aliments à la ferme.
Politiques et stratégies en matière de gestion des risques applicables à la ferme.
- Élaboration du Réseau canadien d'information entre laboratoires (RCIL), une base de données centrale consultable renfermant des renseignements sur les différents niveaux de contaminants chimiques contenus dans les aliments : les données produites par SC et par le CNRC seront facilement accessibles en vue de l'évaluation des risques pour la santé et des activités d'élaboration de politiques du Ministère.
L'industrie a élaboré des programmes de salubrité des aliments à la ferme reconnus par les programmes de salubrité des aliments à la ferme.

Collaboration entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux en ce qui a trait à la définition des enjeux, à l'analyse des écarts et à la collecte de données à l'appui de la recherche et de l'élaboration de politiques. (Travaux devant être exécutés par SC en vue d'obtenir les résultats stratégiques d'AAC, de SC et de l'ASPC)

- Élaboration d'une stratégie en matière de salubrité des aliments et obtention d'un accord de principe de la part du Comité FPT sur la salubrité des aliments en vue de l'utilisation de cette stratégie pour déterminer les principales activités et priorités devant être examinées par les SMA FPT de l'Agriculture et de la Santé.
b. SC - Recherche à l'appui de l'établisse-ment de normes 9,2 millions de dollars 2,0 millions de dollars 2,0 millions de dollars Capacité accrue de déceler et de contrôler les principaux pathogènes d'origine alimentaire et contaminants chimiques contenus dans les aliments et les intrants alimentaires à la ferme.

Connaissance scientifique accrue des principaux pathogènes et contaminants chimiques contenus dans les aliments et les intrants alimentaires à la ferme.

Contribution scientifique accrue à l'élaboration de stratégies d'intervention fondées sur les résultats en ce qui a trait à la salubrité des aliments à la ferme.

Établissement ou renforcement de partenariats entre les décideurs et les chercheurs de l'État, les universitaires et les associations industrielles, afin d'optimiser la recherche coordonnée sur la salubrité des aliments à la ferme.

(Travaux devant être exécutés par SC en vue d'obtenir les résultats stratégiques d'AAC et de SC)

- Surveillance de produits agricoles à l'état brut, d'aliments pour animaux et de fumier de compost des fermes, afin de mieux comprendre la transmission des virus Shigella et Salmonella, de virus tels que les norovirus et d'autres pathogènes clés du système alimentaire. Ces mesures permettront de déterminer les principaux secteurs d'intervention pour gérer les risques microbiologiques et pour établir des codes de déontologie et des documents d'information.
- On a découvert notamment une souche humaine de norovirus chez les animaux pouvant être transmise à des humains par le biais de la chaîne alimentaire. Cette découverte pourrait avoir de vastes répercussions sur les politiques.
- Découverte d'un taux de prévalence élevé de Giardia et de Cryptospridium (parasites de souche humaine) sur les fermes et de la transmission zoonotique de ces pathogènes par voie de contact direct, dans l'eau ou dans les aliments. Cette découverte pourrait avoir de vastes répercussions sur les politiques.
- Détermination des niveaux de résidus contenus dans les portions individuelles de produits à la ferme, afin d'établir l'incidence du compostage. Ces données permettent de déterminer les traces de contamination chimique et de résidus dans une exploitation en pleine expansion, ainsi que l'exposition à ces contaminants en milieu de travail.
- Vaste examen des allergènes et élaboration d'un document de mise à jour sur les risques associés à l'inclusion de quantités restreintes d'avoine pur dans l'alimentation des patients atteints de la maladie caeliaque.
- Examen de l'évaluation des risques associés aux dioxines, aux furans et aux BPC. La dose journalière admissible (DJA) selon SC dans le cas des dioxines (et des BPC) a été révisée et elle est maintenant presque cinq fois moins élevée qu'auparavant.
c. ASPC - Surveillance nationale intégrée des maladies entériques 3,3 millions de dollars 0,7 million de dollars 0,7 million de dollars Un programme de surveillance nationale intégrée des maladies entériques est opérationnel dans une unité sentinelle (humains, aliments, aliments pour animaux, eau) Synthèse et analyse des données en ce qui a trait aux tendances/nouveaux enjeux.

(Travaux devant être exécutés par l'ASPC en vue d'obtenir les résultats stratégiques d'AAC, de SC et de l'ASPC)

- Établissement d'un cadre pour la surveillance nationale intégrée des unités sentinelles
- Consultation des intervenants à l'échelle nationale et internationale
- Élaboration et signature de PE et d'accords
- Mise en oeuvre et mise à l'essai d'une unité sentinelle dans la région de Kitchener-Waterloo.
- Rapports, publications, exposés
d. ASPC - Réper-cussions humaines de l'utilisation d'agents antimicro-biens dans les exploitations agricoles 3,3 millions de dollars 0,7 million de dollars 0,7 million de dollars Études à la ferme sur l'utilisation d'agents antimicrobiens et la mise au point de pathogènes résistants.
Synthèse et analyse des données en ce qui a trait aux tendances/nouveaux enjeux.

(Travaux devant être exécutés par l'ASPC en vue d'obtenir les résultats stratégiques d'AAC, de SC et de l'ASPC)

- Le consensus entre les intervenants a contribué à l'établissement d'un cadre axé sur les unités sentinelles (vétérinaires/exploitants agricoles) permettant d'assurer la biosécurité des troupeaux et la confidentialité des données.
- Ce programme national est opérationnel dans les cinq grandes provinces productrices de porc et il vise 28 vétérinaires et 108 unités sentinelles.
- L'aide supplémentaire offerte par la Colombie Britannique, l'Alberta et la Saskatchewan, sous forme de contributions en espèces et de contributions en nature, a permis d'améliorer les données dans ces provinces.
- La surveillance à la ferme permet d'obtenir les seules données utiles sur l'utilisation d'agents antimicrobiens chez les animaux au Canada.
- Les organismes de financement des provinces, du gouvernement fédéral et de l'industrie ont financé la recherche à la ferme en vue de l'élargissement de la portée de ce programme de surveillance de façon à inclure d'autres produits.
- Cette infrastructure offre une plate forme permettant de régler les problèmes au fur et à mesure qu'ils surviennent (p. ex., le staphylocoque doré résistant à la méthicilline (SARM) chez les agriculteurs).
e. SC - surveillance de la qualité de l'eau 4,8 millions de dollars (4,0 millions de dollars pour SC et 0,8 million de dollars pour AAC) 0,7 million de dollars 0,7 million de dollars Déterminer si l'agriculture contribue à la contamination microbiologique (coliformes fécaux) de l'eau potable dans le cas de trois bassins hydrographiques distincts, ce qui permettra de contribuer à l'élaboration de politiques et stratégies permettant de réduire l'exposition des humains aux coliformes fécaux (voir le modèle logique et l'AAP de SC).

(Travaux devant être exécutés par SC et par AAC en vue d'obtenir les résultats stratégiques d'AAC et de SC)

- Réunions annuelles de planification stratégique; mise au point des activités liées à l'étude pour chacune des cinq premières années.
- Prélèvement d'un échantillon à l'aide des méthodes optimisées de détermination de l'origine des agents antimicrobiens (eau et coliformes fécaux) dans le cas du bassin hydrographique de la rivière South Nation, entre 2004 et novembre 2007.
- Rédaction de rapports scientifiques exhaustifs annuels.
- Présentation des résultats dans le cadre de tribunes nationales et internationales, contribuant ainsi à la promotion des méthodes de détermination de l'origine des agents antimicrobiens.
- L'exploration des données se poursuit.
AAC - Recherche à l'appui des priorités du CSA 24,0 millions de dollars 4,0 millions de dollars 4,0 millions de dollars Connaissances scientifiques et données sur la salubrité des aliments. Réalisations de recherches en vue de déterminer l'incidence de l'utilisation d'agents antimicrobiens dans le cadre des stratégies de rechange de production alimentaire, afin de réduire l'utilisation d'antibiotiques chez les animaux, d'améliorer la détection et le contrôle des virus contenus dans les aliments, ainsi que les bactéries et les produits chimiques, notamment les mycotoxines, d'améliorer les connaissances en ce qui a trait aux mécanismes biochimiques et aux processus et à leur incidence sur la sensibilité aux allergènes et de mieux comprendre les interactions d'agents microbiens dans le contexte de la production alimentaire, de la ferme à l'assiette, et l'incidence de ces interactions sur la salubrité des aliments.
Élaboration de méthodes permettant de déceler et de quantifier les virus contenus dans les aliments, les pathogènes d'origine alimentaire, ainsi que les allergènes et les mycotoxines contenus dans les aliments. - Il semble que les réactions allergiques soient à la hausse au Canada. Voici des exemples de répercussions des recherches d'AAC dans ce domaine :
Les scientifiques d'AAC ont produit du matériel de référence en ce qui a trait au contrôle
- des allergènes, en vue de l'élaboration d'une méthode, de l'évaluation et de la validation à l'appui de la politique de Santé Canada en matière d'allergènes pour la détection des allergènes associés aux arachides contenues dans le chocolat. Détermination des sources possibles d'allergènes et de contaminants durant la transformation des aliments afin d'offrir des produits hypoallergéniques aux consommateurs à risque.
- On a fourni des échantillons d'allergènes à des scientifiques européens en vue d'une épreuve à double insu portant sur les allergies alimentaires réalisée par Europrevall.
- Réalisation d'une étude nord américaine (26 Canadiens et Américains) et identification de 13 allergènes (dont cinq nouveaux) et établissement de la prévalence de l'allergie aux fèves de soya chez la population en général. Par ailleurs, on a examiné plus de 2 500 types de soya pour déterminer s'ils renferment des aliments hypoallergéniques et des anticorps ont été développés dans un cas. Le classement détaillé des protéines allergéniques se poursuit alors que les fèves de soya sont considérées comme l'une des dix principales sources d'allergies alimentaires.
Poursuite de la conception et de l'évaluation des stratégies en vue du contrôle des agents pathogènes contenus dans les aliments, aux étapes de production, de transformation, de distribution, etc. - Grâce à des partenariats établis avec l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), Santé Canada et des organismes provinciaux, le groupe responsable de la virologie alimentaire a effectué des percées en ce qui a trait à la méthode permettant de déceler et de quantifier les virus pathogènes d'origine alimentaire dans le cas de produits alimentaires complexes.
- AAC, SC, l'ACIA et l'ASPC ont entrepris conjointement la réalisation d'un projet de surveillance nationale intégrée d'une durée de quatre ans afin de trouver des solutions aux problèmes récurrents de contamination de produits horticoles frais, notamment la détection et le contrôle de la bactérie E. coli (ECPV; y compris E. coli O157 :H7 et les souches semblables). Il convient de signaler que les recherches portant sur l'incidence de bactéries bénéfiques - les probiotiques - sur la virulence de la bactérie E. coli O157 :H7 (bactérie responsable de la « maladie du hamburger ») a permis de constater que les probiotiques pourraient jouer un rôle dans le traitement des infections attribuables à la bactérie E. coli O157 :H7.
- Une étude intégrée de l'incidence des agents pathogènes et de l'utilisation des antibiotiques chez le boeuf et le porc sur la salubrité des aliments se poursuit. Les résultats permettront de déterminer s'il est possible de diminuer l'utilisation d'antibiotiques chez les animaux, diminuant ainsi le taux de résistance aux antibiotiques.
Total 56,5 millions de dollars (les activités pour lesquelles AAC est considéré comme un partenaire, mais les travaux sont effectués par SC et par l'ASPC donnent lieu au transfert de fonds d'AAC à SC) - voir le remarque 10,6 millions de dollars (les activités pour lesquelles AAC est considéré comme un partenaire, mais les travaux sont effectués par SC et par l'ASPC donnent lieu au transfert de fonds d'AAC à SC) 10,6 millions de dollars    

18. Remarques sur les écarts :
Le PE n'est plus en vigueur depuis le 31 mars 2008. Tous les fonds ont été utilisés. SC et l'ASPC aimeraient bien collaborer à nouveau.

19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :
S.O.

20. Personne ressource :
Maria Nazarowec White, Ph.D
Coordonnatrice du programme
Direction générale de la recherche
Salubrité et qualité des aliments
613-759-6378

Remarque : Les chiffres pour les dépenses prévues et les affectations totales représentent les montants inclus dans le Budget des dépenses.

Modèle d'initiative horizontale

1. Titre de l'initiative horizontale :
Protocole d'entente (PE) avec Environnement Canada (EC) concernant l'Initiative sur les normes agroenvironnementales nationales (INAN)

2. Ministère responsable :
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Environnement Canada

3. Activité de programme du ministère responsable :
AAC : Environnement
EC : Programme des paysages durables sur le plan agricole

4. Date de début de l'initiative horizontale :
1er avril 2004

5. Date de fin de l'initiative horizontale :
31 mars 2008

6. Total des fonds fédéraux répartis (du début à la fin) :
25 millions de dollars sur quatre ans.

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :
Cette initiative vise l'élaboration de « normes de rendement » agroenvironnementales non réglementaires (c.-à-d. des normes fondées sur les résultats) pour obtenir les niveaux souhaités de qualité environnementale et les niveaux jugés atteignables grâce aux technologies et pratiques connues. Ces normes serviront de points de repère et d'objectifs pour évaluer la performance environnementale. Elles pourront également contribuer à orienter l'élaboration de pratiques adoptées par les producteurs et par l'industrie pour contribuer à réduire les risques pour l'environnement et assurer la santé et l'approvisionnement en eau, ainsi que la qualité de l'eau, des sols, de l'air et de l'atmosphère, assurant ainsi la compatibilité entre la biodiversité et l'agriculture. Les normes seront élaborées en fonction de quatre thèmes, soit : l'air, l'eau, la biodiversité et les pesticides.

Le financement de l'INAN a été attribué à EC en vertu du CSA et les affectations sont attribuées à EC une fois par année par suite de la décision du Comité des sous ministres, en fonction de la recommandation du Comité de gestion mixte.

8. Résultat(s) partagé(s) :
a) On a établi des normes agroenvironnementales nationales uniformes qui concourent à l'objectif d'une agriculture respectueuse de l'environnement au Canada, et qui permettent d'évaluer les progrès accomplis en ce sens et de prouver que ces progrès sont réels.
b) Le Canada se fait de plus en plus reconnaître comme chef de file mondial en production agricole respectueuse de l'environnement.
c) On soutient la planification environnementale à la ferme, de même que le cheminement vers la certification agroenvironnementale.
d) L'adhésion aux normes nationales permet de renforcer la qualité de l'eau et l'alimentation en eau, ainsi que la santé des sols, de l'air et de l'atmosphère.
e) On assure la compatibilité entre l'agriculture et la biodiversité.

9. Structure de gouvernance :
Le modèle de gouvernance du PE comporte trois niveaux :
1) le Comité de gestion mixte (CGM), qui approuve les plans de travail dont les coûts ont été établis, ainsi que leurs étapes-clés, leurs objectifs et leurs indicateurs; il examine les dépenses et rend compte deux fois par année de ses résultats au Comité des sous-ministres;
2) le Comité des sous-ministres, qui examine et recommande le versement annuel des fonds qui sont conservés dans une affectation bloquée par le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) et qui recommande aux ministres d'approuver les changements lorsque les objectifs du PE changent considérablement;
3) les ministres, qui approuvent les changements lorsque les objectifs du PE changent considérablement et qui constituent le dernier recours pour la résolution de conflits.

Un représentant du SCT siège au CGM à titre de membre d'office.

Cette structure de gouvernance du PE est appuyée par le Groupe de travail interministériel des directeurs généraux, qui est formé des directeurs généraux appropriés d'AAC, de SC et de l'Agence de santé publique du Canada (ASPC), ainsi que d'un directeur principal du SCT.


10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des affectations (du début à la fin) 14. Dépenses prévues en 2007-2008 15. Dépenses réelles en 2007-2008 16. Résultats prévus en 2007-2008 17. Résultats obtenus en 2007 2008
AAC Environnement PE avec EC concernant l'INAN 25,0 millions de dollars (pour les exercices 2004-2005 à 2007-2008) 4,3 millions de dollars 4,3 millions de dollars - Établissement de protocoles et de normes pour l'eau, la biodiversité, l'air et les pesticides
- Évaluation scientifique de la qualité de l'air
- Recommandation de normes et élaboration d'une ébauche de plan de mise en oeuvre
- Élaboration de matériel de communication et organisation d'un atelier à l'intention des intervenants
- EC a établi environ 90 normes en matière de performance environnementale en ce qui a trait à l'eau (éléments nutritifs, pathogènes, sédiments, débit d'entrée, alimentation), à la biodiversité (habitat), aux pesticides (normes idéales et atteignables pour les pesticides présentant des risques élevés, normes fondées sur les risques, normes météorologiques pour la vaporisation, normes en matière de mélange fondées sur les denrées) et de l'air (émission d'ammoniac dans le secteur de l'agriculture et rôle pour ce qui est de la formation de particules)
- Évaluation scientifique de la teneur en ammoniac.
- L'analyse de la maturité des normes applicables aura lieu au cours du présent exercice.
- Publication de deux bulletins d'information et de rapports techniques pour 2007.
EC Programme des paysages durables sur le plan agricole PE avec AAC concernant l'INAN       Les mêmes que ci dessus Les mêmes que ci dessus
Total 25,0 millions de dollars (travaux à être effectués par EC pour contribuer à l'obtention des résultats stratégiques conjoints d'EC et d'AAC) 4,3 millions de dollars 4,3 millions de dollars    

18. Remarques sur les écarts :

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :
Il n'y a pas de partenaires non fédéraux.

20. Personne-ressource :
Sarah Kalff
Gestionnaire, Service de l'analyse et de l'information
Bureau des politiques agroenvironnementales
613-715-5195

Remarque : Les chiffres pour les dépenses prevues et les affectations totales représentent les montants inclus dans le Budget des dépenses.

Modèle d'initiative horizontale

1. Titre de l'initiative horizontale :
Assurance-production (AP)

2. Ministère responsable :
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :
Gestion des risques de l'entreprise (GRE)

4. Date de début de l'initiative horizontale :
1er avril 2003

5. Date de fin de l'initiative horizontale :
31 mars 2008

6. Total des fonds fédéraux répartis (du début à la fin) :
2 milliards de dollars sur cinq ans (estimation).

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :
L'AP est l'un des deux principaux programmes fédéraux-provinciaux-territoriaux de GRE offerts aux producteurs canadiens sous le régime du Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA). Le programme d'AP est conçu de façon à assurer la stabilisation du revenu des producteurs en minimisant les répercussions économiques des pertes de production découlant de catastrophes naturelles comme la sécheresse, la grêle, le gel et l'humidité excessive, ainsi que les ravageurs et les maladies incontrôlables. Les producteurs et l'État se partagent les coûts du programme. La mise en oeuvre du programme relève des provinces et le gouvernement fédéral contribue à une partie des primes totales et des frais d'administration. En assurant la stabilisation du revenu des producteurs, cette initiative horizontale contribue à l'objectif stratégique « sécurité du système alimentaire » d'AAC.

8. Résultat(s) partagé(s) :
Élargir la protection contre les pertes de production de façon à inclure une plus vaste gamme de produits agricoles et réduire ainsi la nécessité d'indemnités spéciales.

9. Structure de gouvernance :
Le programme d'AP est un programme provincial-territorial auquel le gouvernement fédéral contribue financièrement en vertu des accords fédéraux provinciaux-territoriaux de mise en oeuvre du CSA. La structure de gouvernance inclut diverses normes nationales prévues dans la réglementation fédérale sur l'assurance-production, ainsi que des comités fédéraux-provinciaux (Groupe de travail sur l'assurance-production et Groupe de travail de la GRE et des sous ministres adjoints responsables des politiques).


10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des affectations (du début à la fin) 14. Dépenses prévues en 2007-2008 15. Dépenses réelles en 2007-2008 16. Résultats prévus en 2007-2008 17. Résultats obtenus en 2007 2008
1. AAC Gestion des risques de l'entreprise Assurance-production 2 milliards de dollars (pour les exercices 2003-2004 à 2007-2008) 407,2 millions de dollars 422,1 millions de dollars 1. Augmentation des nouveaux programmes et options offerts aux agriculteurs, y compris de nouveaux plans pour les secteurs de l'horticulture, des cultures fourragères et du bétail. 12 nouveaux plans, programmes et options.
Participation accrue des provinces et des territoires à l'application des nouvelles options de programme 2. Participation accrue des producteurs dans les provinces et territoires qui ont modifié les plans existants et qui sont en train de mettre en oeuvre de nouveaux plans et de nouvelles options. 2 047 nouveaux contrats
Total 2 milliards de dollars (voir remarque) 407,2 millions de dollars (voir remarque) 422,1 millions de dollars    

18. Remarques sur les écarts :
En 2007-2008, les dépenses totales étaient supérieures aux dépenses prévues en raison de l'augmentation du prix des céréales et des oléagineux, qui a entraîné une augmentation du prix total des primes.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :
S.O.

20. Personne-ressource :
Michel Massé
Directeur intérimaire
Division de l'assurance-production et de la gestion des risques
Direction générale des programmes financiers pour l'agriculture
613-759-6179

Remarque : les chiffres relatifs aux dépenses planifiées et aux allocations totales correspondent aux montants inclus dans le Budget. Les dépenses planifiées comprennent les primes de l'assurance-production, les frais d'administration de l'assurance-production, l'indemnisation pour les dommages causés par la faune et les frais d'administration de ladite indemnisation.

Consulter aussi l'initiative horizontale connexe : programme canadien de stabilisation du revenu agricole.

Modèle d'initiative horizontale

1. Titre de l'initiative horizontale :
Développement rural

2. Ministère responsable :
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :
Secrétariat rural et Secrétariat aux coopératives

4. Date de début de l'initiative horizontale :
1er avril 2003

5. Date de fin de l'initiative horizontale :
31 mars 2008 (prolongation jusqu'au 31 mars 2009)

6. Total des fonds fédéraux répartis (du début à la fin) :
69,4 millions de dollars sur six ans.

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :
Le gouvernement du Canada a confié au Secrétariat rural le mandat d'élaborer, de coordonner et d'adopter une approche nationale coordonnée d'envergure gouvernementale pour mieux comprendre les préoccupations et les enjeux dans les régions rurales du Canada et pour encourager les ministères et organismes fédéraux à modifier leurs politiques, programmes et services en fonction des besoins uniques des collectivités rurales. Le partenariat rural canadien a été établi en collaboration avec 34 ministères et organismes fédéraux et il devrait permettre au gouvernement du Canada d'intégrer ses politiques économiques, sociales, environnementales et culturelles pour améliorer la qualité de vie des Canadiens en milieu rural.

8. Résultat(s) partagé(s) :
Le résultat visé est l'amélioration de l'accès des Canadiens ruraux aux possibilités qui leur permettront à la fois de contribuer à la prospérité et à la réussite du Canada et d'en bénéficier.

Cet objectif se fonde sur les six principes directeurs suivants :

  • la collectivité est la pierre angulaire du développement rural;
  • il existe une collaboration inter- et intra-gouvernementale;
  • le gouvernement adopte une approche souple pour tenir compte de la diversité rurale;
  • une approche à facettes multiples ou une approche intégrée qui permet à une collectivité de réaliser son potentiel;
  • le leadership au niveau local renforce la capacité des collectivités;
  • les entreprises et l'esprit d'entreprise sont des éléments essentiels à l'édification de collectivités rurales dynamiques.

9. Structure de gouvernance :
Le partenariat fédéral, appelé le Partenariat rural canadien, est administré par le Secrétariat rural d'AAC en collaboration avec le Comité directeur des sous-ministres adjoints et un groupe de travail interministériel composé de représentants des 34 ministères et organismes fédéraux qui participent au plan d'action dans le domaine rural. Le Secrétariat rural, sous la direction du ministre, assure la coordination, et le leadership horizontal. Ce travail de collaboration est renforcé par des équipes rurales dans chaque province et chaque territoire, équipes formées de représentants du gouvernement fédéral en poste dans la région; la plupart des équipes englobent également des membres du gouvernement provincial ou territorial et/ou des intervenants du secteur. À l'échelle fédérale-provinciale-territoriale (FPT), on retrouve un comité de sous-ministres adjoints ainsi qu'un groupe de travail qui rendent des comptes aux ministres FPT responsables du dossier rural.


10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des affectations (du début à la fin) 14. Dépenses prévues en 2007 2008 15. Dépenses réelles en 2007 2008 16. Résultats prévus en 2007 2008 17. Résultats obtenus en 2007 2008
Secrétariat rural

On peut obtenir une liste des 34 ministères et organismes membres du Partenariat rural canadien à l'adresse: http://www.rural.gc.ca/part_f.phtml

Secrétariat rural et Secrétariat aux Coopératives 1. Dialogue rural
2. Lentille rurale
3. Recherche et analyse rurales
4. Sensibilisation
5. Programmes ruraux
69,4 millions de dollars (pour les exercices 2003-2004 à 2008-2009) 11,3 millions de dollars (pour tous les éléments de programme) 18,2 millions de dollars (pour tous les éléments de programme) Renforcement de la voix rurale Réalisation de plus de 300 initiatives régionales (notamment des activités d'apprentissage, des ateliers, des dialogues et des projets de recherche).
Capacité accrue de développement des communautés rurales La base de données sur les collectivités (BDC) est utilisée sur une vaste échelle (entre 800 et 1 000 consultations par mois – taux comparable à l'année dernière)
Amélioration des possibilités, atténuation des obstacles et amélioration de la capacité de développement rural grâce aux politiques, programmes et services gouvernementaux. Le Réseau de développement rural (RDR) est formé de membres provenant de 29 ministères – et il a organisé 18 activités interministérielles. Consolidation des membres (24 ministères l'année dernière)
Total 69,4 millions de dollars 11,3 millions de dollars 18,2 millions de dollars    

18. Remarques sur les écarts :
Les modèles du programme de développement rural n'ont pas utilisé tout le financement disponible en 2006 2007 et celui ci a donc été reporté à l'exercice 2007 2008.

19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :
Sans objet

20. Personne ressource :
Donna Mitchell
Directrice exécutive
Secrétariat rural et Secrétariat aux coopératives
613-759-7113

Remarque : Les chiffres pour les dépenses prévues et les affectations totales représentents les montants inclus dans le Budget des dépenses.



Tableau 11 : Stratégie de développement durable (SDD)

Vous pouvez consulter la quatrième stratégie de développement durable d'AAC, intitulée Progresser ensemble, à la page Web suivante : http://www.agr.gc.ca/sdd

1. Objectifs du Ministère en matière de SDD: La quatrième SDD d'AAC fait état des huit résultats (objectifs) que le Ministère prévoit atteindre d'ici 2009.

2.Objectif(s) du gouvernement fédéral en matière de DD, dont les objectifs d'écologisation des opérations gouvernementales (ÉOG) (s'il y a lieu) : AAC appuie ces priorités et contribue à l'atteinte des objectifs à long terme du gouvernement du Canada en matière de développement durable. On établit des liens dans la section des détails ci-après.


3: Résultats prévus du Ministère pour 2007-2008 (les engagements en matière de SDD se poursuivent jusqu'en 2009) 4. Mesures du rendement 5. Résultats obtenus par le Ministère en matière de SDD en 2007-2008
1. La nouvelle politique agricole et agroalimentaire est en place et opérationnelle. Le nombre de nouvelles politiques, de nouveaux programmes et des nouvelles initiatives de recherche qui tiennent compte des trois piliers du développement durable déterminés par l'application du questionnaire sur le DD. Le questionnaire sur le DD, qu'on appelle maintenant le questionnaire sur la durabilité, n'est pas toujours rempli. Le taux de participation global depuis 2006 est de 26 p. 100. On a élaboré une approche afin de remédier au faible taux de réponse aux questions.
Une série de politiques, de programmes et d'initiatives de recherche en place pour appuyer les objectifs de la nouvelle politique agricole. On a élaboré un nouveau cadre stratégique, intitulé Cultivons l'avenir, et la composante de GRE était prête en vue de la mise en oeuvre à la fin de l'exercice. Par ailleurs, on a pris des mesures pour faire en sorte que 2008-2009 soit un exercice de transition au cours duquel toutes les autres initiatives liées à la politique Cultivons l'avenir seront mises en oeuvre et l'accord-cadre FPT sera signé.
Nombre d'intervenants (internes et externes) spécialisés dans diverses disciplines et participant à l'élaboration de la nouvelle politique agricole. Les consultations ont donné lieu à des réunions avec une vaste gamme d'intervenants externes à l'échelle du pays, en mai 2007 et en février 2008. Au total, 41 organismes étaient représentés lors de la réunion de mai et 59 organismes étaient représentés lors de la réunion de février. Par ailleurs, des discussions exhaustives ont été organisées de façon continue avec des intervenants externes, notamment grâce à des comités internes de différents niveaux.
2. Accroissement des débouchés et réductions des obstacles pour le développement durable des collectivités rurales grâce aux politiques, aux programmes et aux services du gouvernement. Sur le plan des extrants (produits livrables) : Lien avec les objectifs de DD du gouvernement fédéral -
4.1.1 « Les collectivités sont en mesure d'assurer un développement social durable ».
4.2.1 « Les collectivités sont en mesure de s'adapter et de maintenir ou générer des activités économiques durables ».
Pourcentage des politiques et des programmes fédéraux qui tiennent compte de la perspective rurale. Les employés du Secrétariat rural ont assisté aux réunions de 17 comités interministériels, analysé 96 mémoires au Cabinet (MC) et contribué à l'élaboration de 48 notes d'information ou MC aux fins de l'application de la lentille rurale aux politiques et programmes fédéraux.
Nombre de plans de partenariat avec des partenaires clés fédéraux, provinciaux et territoriaux et des Premières nations. Mise sur pied du groupe de travail interministériel sur les collectivités tributaires des ressources, en collaboration avec RNCan et le MPO.

Collaboration continue avec des organismes de développement régional et Métropolis en vue de recherches sur les politiques stratégiques, y compris la publication d'un article sur la régionalisation de l'immigration.

Coordination des activités de 10 autres ministères en vue de la contribution du Canada au 16e rapport de la Commission des Nations Unies sur le développement durable - développement rural.

Élaboration d'un plan d'action sur la bioéconomie en collaboration avec d'autres ministères fédéraux.

Réalisation de 345 initiatives de partenariat avec les équipes rurales en 2007-2008. Exemples :

  • forum « Opération grande séduction rurale », avril 2007, Québec;
  • Nova Scotia Food Forum, 16 novembre 2007, Nouvelle-Écosse;
  • « Communities Achieving Responsive Services national Conference », février 2008, Manitoba;
  • séminaire de la série d'apprentissage dans les Territoires du Nord-Ouest - les équipes rurales des Territoires du Nord-Ouest, de la Saskatchewan et du Yukon, en collaboration avec Statistique Canada, ont organisé conjointement leur premier séminaire en 2008 - Saskatchewan (Sask.), le 28 janvier 2008; Whitehorse (Yk), 1er février 2008; Yellowknife (T.N.-O.), le 30 janvier 2008)
  • Learning Initiatives for Rural and Northern B.C. (du 15 août 2007 au 7 avril 2008)
Pourcentage de ministères et d'organismes qui seront touchés dans le cadre d'activités stratégiques de participation du fédéral, notamment : les équipes rurales, le Réseau de recherche sur les questions rurales et le Réseau de développement rural. Le Secrétariat rural assure l'engagement des ministères et organismes fédéraux appropriés grâce :
  • au Réseau de développement rural : 168 membres provenant de 29 ministères et organismes; 18 activités interministérielles.
  • les équipes rurales collaborent avec 23 ministères et organismes;
  • le Secrétariat rural joue le rôle de comité directeur au sein du Réseau national de la recherche sur les questions rurales auprès d'autres ministères et organismes et auprès d'intervenants dans le domaine de la recherche rurale.
3. Accroître les possibilités d'activités à valeur ajoutée pour le secteur agroalimentaire grâce à l'utilisation innovatrice des bioressources agricoles découlant de la R-D, au transfert de la technologie et aux activités du réseau de commercialisation.

Sur le plan des extrants (produits livrables) : Lien avec les objectifs de DD du gouvernement fédéral - 3.2.2 « Promotion d'une énergie propre et renouvelable ».

3.2.1 « Soutien aux technologies propres (notamment dans les domaines de la construction, des transports et des procédés industriels. »

Connaissances accrues et avancées technologiques produites par les réseaux du Programme d'innovations en matière de bioproduits agricoles (PIBA), avec la possibilité de renforcer la base industrielle du Canada et de générer de la richesse. Il n'y a pas eu d'amélioration des connaissances ou d'innovations technologiques étant donné que les réseaux du PIBA n'ont pas encore entrepris leurs activités de R-D.
Nombre accru des réseaux et des grappes efficaces auxquels participent des chercheurs canadiens. Au total, 78 des 100 des propositions sommaires soumises initialement à AAC ont donné lieu à l'élaboration de propositions complètes. Un comité d'examen formé d'experts internationaux externes a recommandé le financement de 15 de ces propositions et les réseaux visés ont été priés de soumettre des plans réduits afin de respecter une allocation théorique des fonds du PIBA qui devraient être disponibles. Les 15 réseaux en question ont reçu une ébauche de modèle d'entente à la fin de l'exercice financier et celle-ci devait être utilisée pour négocier les contributions.
Amélioration du transfert des connaissances, des technologies et de l'expertise aux organismes en mesure de commercialiser ces innovations. Aucun plan de gestion de la technologie n'a été adopté étant donné que les réseaux du PIBA n'avaient pas encore entrepris d'activités de R-D.
Un PIBA qui tient compte de chacun des trois piliers du DD. Le programme est conçu spécifiquement en fonction des trois piliers du DD.
4. Le Ministère intègre le développement durable (DD) dans son processus décisionnel et ses employés ainsi que les intervenants de l'extérieur mettent en application la quatrième SDD d'AAC.

Sur le plan des extrants (produits livrables) : Lien avec les objectifs de DD du gouvernement fédéral
 4.3.1 « Application, dans les collectivités canadiennes, de saines pratiques de gestion des ressources naturelles, d'initiatives d'intendance et de conservation de la biodiversité. »
5.2.1 « Promotion de la consommation et de la production durables des ressources naturelles ».
6.1.2 « Mécanismes de gouvernance clairs et efficaces pour l'intégration du développement durable à la prise de décisions (p. ex. EES) ».
6.1.1 « Intégration des engagements des SDD aux processus principaux de planification et de production de rapports des ministères et des organismes. »

Sensibilisation accrue en matière de développement durable au sein du Ministère. Le questionnaire sur la DD est opérationnel.
La DD a fait l'objet d'activités de promotion lors de la Semaine de l'environnement.
On a conçu une séance d'information sur la DD à l'intention des employés d'AAC.
Les piliers du DD sont pris en compte ensemble et non individuellement dans le cadre de l'application du questionnaire sur le DD. Le questionnaire sur le DD demande aux décideurs d'indiquer de quelle façon leurs nouveaux programmes ou politiques contribuent à améliorer l'économie, l'environnement, la santé et le bien-être social. Le questionnaire n'est pas toujours rempli mais lorsqu'il est rempli, les réponses permettent de fournir aux décideurs des renseignements dont ils ont besoin en ce qui a trait aux trois piliers du DD en vue de leur processus décisionnel.

On a adopté une approche pour remédier au faible taux de réponse.

5. Renseignements et outils :

A. AAC tient compte des aspects environnementaux dans l'élaboration de ses politiques publiques, au même titre que les facteurs économiques et sociaux.

Sur le plan des extrants (produits livrables) : Lien avec l'objectif de DD du gouvernement fédéral -6.1.2 « Mécanismes de gouvernance clairs et efficaces pour l'intégration du développement durable à la prise de décisions (p. ex. EES) ».

Pourcentage des nouvelles politiques, de nouveaux plans et de nouveaux programmes qui sont passés par le processus de l'évaluation environnementale stratégique (EES). Au total, 76 p. 100 des nouvelles politiques, des nouveaux plans et des nouveaux programmes ont fait l'objet d'EES, ce qui représente 94 p. 100 des MC et 63 p. 100 des présentations au CT.
Les résultas des EES sont rapportés de manière précise dans tous les mémoires au Cabinet (MC) et dans toutes les présentations au Conseil du Trésor (CT). Seventy-six (76) percent of all new policies, plans and programs went through the SEA process and in all of these cases, les résultats des EES ont été dûment consignés dans les MC et les présentations au CT.
Connaissance accrue des exigences de l'EES et son application au sein du Ministère. Connaissance des exigences en matière d'EES et de l'application au sein du Ministère grâce :
  • à des exposés destinés aux membres de la haute direction et portant sur les EES et sur l'approche adoptée pour évaluer la politique Cultivons l'avenir;
  • l'expédition d'un message interne adressé à tous les employés et provenant du sous-ministre à propos des EES;
  • orientation et formation continues grâce à des rédacteurs individuels d'EES
B. Les modèles éclairent le processus en cours de prise de décisions stratégiques dans les dossiers agricoles prioritaires en fournissant des analyses quantitatives intégrées sur les répercussions économiques et environnementales.

Sur le plan des extrants (produits livrables) : Lien avec les objectifs de DD du gouvernement fédéral -4.2.1
« Les collectivités sont en mesure de s'adapter et de maintenir ou générer des activités économiques durables ».
6.1.2 « Mécanismes de gouvernance clairs et efficaces pour l'intégration du développement durable à la prise de décisions (p. ex. EES) ».

Une amélioration dans la capacité de prévoir les impacts environnementaux de l'agriculture menant à une prise de décisions éclairée en ce qui concerne les politiques et les programmes agricoles qui respectent les objectifs économiques et environnementaux. Quatre des indicateurs agro-environnementaux (IAE) initiaux utilisés aux fins de l'analyse des objectifs de résultats du CSA ont été attribués au système SNITE pour faciliter l'analyse intégrée. On a élaboré des méthodes permettant d'attribuer tous les nouveaux IAE au SNITE.
Nombre de demandes d'analyses intégrées et incorporation des résultats dans le processus décisionnel stratégique. On a terminé l'analyse de la phase I portant sur la production améliorée de bioénergie, l'évaluation des gaz à effet de serre et l'efficience énergétique. L'évaluation du PCSRA, de l'assurance-production et du CSA est en cours.
L'élaboration du système de modélisation intégré tient compte des trois piliers du DD (et plus particulièrement des piliers économiques et environnementaux). La portée du système de modélisation a été élargie de façon à inclure toutes les répercussions économiques en aval et en amont sur le plan de la bioéconomie, parallèlement aux répercussions environnementales.
C. Réalisation de recherches initiales et mise en place de mesures qui détermineront les valeurs économiques correspondant aux changements biophysiques de l'environnement qui découlent de l'agriculture.

Sur le plan des extrants (produits livrables) : Lien avec l'objectif de DD du gouvernement fédéral- 4.2.1 « Les collectivités sont en mesure de s'adapter et de maintenir ou générer des activités économiques durables ».

De nombreux intervenants (internes et externes) spécialisés dans diverses disciplines et participant à la tenue d'études d'évaluation économique d'AAC. Un comité formé d'universitaires et de représentants de l'État s'est réuni en août 2007 pour discuter de l'élaboration d'études d'évaluation à AAC.
Sensibilisation accrue de la population concernant le besoin d'évaluations environnementales et leurs applications pratiques. On a appliqué le cadre de capitalisation du coût entier établi par le International Institute for Sustainable Development pour le secteur de l'agriculture à un bassin hydrographique du Manitoba. Un rapport a été présenté en juin 2008.
De nombreuses valeurs économiques estimées attribuées aux effets environnementaux de certaines pratiques agricoles dans des régions précises du Canada. Deux projets pilotes d'évaluation d'AAC ont donné lieu à l'élaboration d'instruments d'enquête pour mesurer les avantages des biens et services écologiques dans le cas de certains bassins hydrographiques. Ces projets devraient se terminer en décembre 2008.
D. Une série d'indicateurs sociaux est en place pour aider à surveiller et à évaluer les tendances sociales qui influent sur le secteur agricole et pour permettre une prise de décisions éclairées.

Sur le plan des extrants (produits livrables) : Lien avec les objectifs de DD du gouvernement fédéral -
4.1.1 « Les collectivités sont en mesure d'assurer un développement social durable. »
6.1.2 « Mécanismes de gouvernance clairs et efficaces pour l'intégration du développement durable à la prise de décisions (p. ex. EES). »

L'élaboration d'une dimension sociale définie de l'agriculture durable. Étant donné qu'on met l'accent sur le rendement économique et environnemental, on a décidé de mettre l'accent sur d'autres facteurs allant au-delà des facteurs économiques, susceptibles d'influencer l'innovation. Publication d'un rapport par.
Nombre de liens établis entre les questions sociales qui touchent le secteur agricole et les questions économiques et environnementales connexes. Les possibilités de réseautage social sont jugées essentielles aux fins du processus d'apprentissage dans le secteur de l'agriculture. Cet aspect s'inscrit dans le cadre de mesures générales permettant d'établir un lien entre l'adoption de PGB et le rendement économique et environnemental.
De nombreuses méthodes disponibles pour la mise en commun de l'information sur les questions sociales qui touchent le secteur agricole. On a établi diverses possibilités de réseautage social et d'apprentissage se rapportant à l'innovation, ainsi qu'au rendement économique et environnemental.
6. Recherche :
Accroître la séquestration du carbone dans les sols agricoles, réduire les émissions de GES par unité de production et renforcer la synergie entre l'agriculture et l'environnement.

Sur le plan des extrants (produits livrables) : Lien avec l'objectif de DD du gouvernement fédéral  -
3.2.1 « Soutien aux technologies propres (notamment dans les domaines de la construction, des transports et des procédés industriels). »

Meilleure communication entre les chercheurs, les décideurs et les producteurs en démontrant une augmentation de l'utilisation du calculateur de GES d'AAC pour évaluer les technologies novatrices. La première phase d'élaboration du calculateur de GES a récemment pris fin et le logiciel utilisé, maintenant appelé Holos, a été diffusé en mars 2008. On peut télécharger le logiciel et les instructions relatives à l'installation gratuitement, à partir du site ftp.

Au cours de l'hiver et du printemps de 2008, le logiciel Holos a fait l'objet d'une démonstration à l'intention du Comité consultatif technique du groupe Renewables Integration and Assessment de RNCan, lors de l'AGA du Conseil canadien de conservation des sols et dans le cadre de la Semaine de l'environnement au sein d'AAC. Il est également question du logiciel Holos dans le site Web Intégration des énergies renouvelables à la ferme. Le logiciel Holos et la description de ses fonctions ont donc été récemment diffusés à un vase auditoire.

De nombreuses contributions confirmées du programme à divers projets pilotes de réduction de GES. Au total, sept protocoles associés au secteur de l'agriculture et permettant de quantifier les réductions possibles de GES dans le secteur de l'agriculture ont été approuvés dans la province de l'Alberta. Les scientifiques d'AAC ont participé à l'élaboration de la plupart de ces protocoles, soit en tant que membres de l'Équipe nationale de quantification des compensations, soit en tant que participants aux recherches initiales ayant donné lieu à l'élaboration de ces protocoles. Par ailleurs, l'Institut de recherche laitière et fourragère de l'Atlantique, based in New Brunswick, est en train d'élaborer un protocole permettant de quantifier les réductions possibles de GES dans l'industrie laitière et plusieurs employés d'AAC ont fait partie du Comité consultatif technique.
Plus grande intégration des trois piliers du DD en déterminant et favorisant les pratiques agricoles qui tiennent compte de ces piliers. Plusieurs pratiques de gestion ont été établies et promues en tant que pratiques de gestion bénéfiques permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d'accroître les possibilités de séquestration de carbone dans le cas des terres agricoles.
7.Collaborer avec le secteur à appliquer et à perfectionner des approches intégrées :

A. L'élaboration du Cadre stratégique national sur les biens et services écologiques (BSE) tire profit des résultats de recherches qu'ont permis d'obtenir les projets pilotes sur la politique en matière de BSE et d'autres initiatives de recherche.

Sur le plan des extrants (produits livrables) : Lien avec les objectifs de DD du gouvernement fédéral -
4.2.1 « Les collectivités sont en mesure de s'adapter et de maintenir ou générer des activités économiques durables. »
4.3.1 « Application, dans les collectivités canadiennes, de bonnes pratiques environnementales, d'initiatives d'intendance et de conservation de la biodiversité. »
5.2.1 « Promotion de la consommation et de la production durables des ressources naturelles. »
5.3.1 « Promotion de l'exploitation durable des ressources naturelles. »

Un cadre stratégique de BSE scientifique aura des résultats mesurables pour l'évaluation. Un cadre stratégique de BSE scientifique permettra d'obtenir plus de renseignements à propos des huit projets pilotes en cours au Canada. Une fois qu'ils seront terminés (en 2009), les projets pilotes offriront de nouveaux renseignements scientifiques mesurables pour le cadre.
Un cadre stratégique en matière de BSE qui tienne compte des trois piliers du DD par l'application du questionnaire sur le DD, est en place. Un cadre stratégique en matière de BSE tenant compte des trois piliers du DD est en place.
B. Accroître l'adoption de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) et favoriser son application pour les activités de planification et de gestion des bassins hydrographiques, ce qui contribuera à mieux protéger la qualité de l'eau contre les effets de l'agriculture, à assurer un approvisionnement en eau pour les besoins agricoles et à tenir compte des trois piliers du développement durable.

Sur le plan des extrants (produits livrables) : Lien avec les objectifs de DD du gouvernement fédéral -
1.3.2 « Accroissement des connaissances sur les ressources en eau ».
1.2.1 « Amélioration de l'économie des ressources en eau et de l'utilisation durable de l'eau. »

Pourcentage d'outils, d'activités du savoir et d'instruments transférables qui appuient la GIRE et la prise de décisions. Élaboration du système MAPS (Watershed Management And Planning System) - un système de gestion des données géospatiales (outil) permettant d'appuyer la prise de décisions en ce qui a trait aux bassins hydrographiques du Manitoba. (activité terminée à 90 p. 100).
Pourcentage des activités de planification et de gestion des bassins hydrographiques qui appliquent l'approche de la GIRE en matière de gestion des ressources des bassins hydrographiques. Adoption de la stratégie du Manitoba en matière de planification et de gestion des bassins hydrographiques en ce qui a trait à 10 bassins hydrographiques prioritaires dans les régions rurales du Manitoba et pour lesquels la DERAP a également offert du soutien technique.

Des progrès importants ont été réalisés en ce qui a trait à la stratégie de gestion intégrée des ressources en eau de la Saskatchewan. Un modèle de structure de gouvernance a été élaboré dans le contexte du cadre stratégique de GIRE en vue d'un examen par la province (Saskatchewan) au cours de l'automne 2008.

La Lake Winnipeg Stewardship Initiative tire profit de la capacité technique associée au service de planification environnementale de la ferme offert par AAC, en collaboration avec des partenaires fédéraux et provinciaux.

De façon générale, le nombre de demandes de soutien technique lié aux activités de GIRE provenant de responsables de bassins hydrographiques et de ministères provinciaux a augmenté.

Pourcentage des partenaires et des bassins hydrographiques qui possèdent des outils, des plans et des instruments pour le renforcement des capacités ou la prise de décisions qui tiennent compte des trois piliers du développement durable. Grâce à la structure de gouvernance prévue dans le cadre stratégique pour l'eau d'AAC, le Ministère a été en mesure de participer activement aux délibérations du Comité interministériel des SMA sur l'eau, en vertu de laquelle la GIRE était un modèle de gouvernance et un fil conducteur pour ce qui est des priorités en voie d'examen.

Des mesures de soutien technique et de prise de décisions ont été offertes dans le cadre de l'élaboration de 19 plans environnementaux de la ferme visant des bassins hydrographiques et des régions précises du Manitoba et de la Saskatchewan, afin d'appuyer les décisions liées aux activités agricoles et aux bassins hydrographiques en vue de l'amélioration de la gérance agroenvironnementale. On a accordé une aide financière en vue de l'adoption de 500 PGB dans le cadre du PNGA.

On a fourni des renseignements techniques et offert une aide financière à la Régie des eaux des provinces des Prairies, au Conseil international de la rivière Rouge, à la Commission mixte internationale et à la Commission du bassin de la rivière Rouge, afin d'améliorer les décisions liées aux bassins hydrographiques en cas d'inondations, d'évacuation et de sécheresse dans les régions agricoles.

8. Programmes:

A. Mettre sur pied de nouvelles coopératives qui répondront aux besoins des citoyens dans les domaines prioritaires du gouvernement fédéral.

Sur le plan des extrants (produits livrables) : Lien avec l'objectif de DD du gouvernement fédéral -
4.2.1 « Les collectivités sont en mesure de s'adapter et de maintenir ou générer des activités économiques durables. »

Pourcentage des coopératives mises sur pied dans les nouveaux secteurs de l'économie. Au total, 17 p. 100 des projets réalisés dans le cadre de l'Initiative de développement coopératif (IDC) en 2007-2008 visaient de nouveaux secteurs de l'économie.
Pourcentage des nouvelles coopératives qui font partie des priorités du gouvernement fédéral. Au total, 91 p. 100 des projets réalisés dans le cadre de l'IDC en 2007-2008 respectaient les priorités du gouvernement fédérales.
Pourcentage de nouveaux projets coopératifs financés qui font partie des secteurs prioritaires qui intègrent les trois piliers du DD. Tous les projets réalisés dans le cadre de l'IDC en 2007-2008 respectaient au moins un pilier du DD et 32 p. 100 d'entre eux respectaient les trois piliers du DD.
B. Les familles agricoles à faible revenu ont trouvé des façons d'accroître le revenu familial.

Sur le plan des extrants (produits livrables) : Lien avec l'objectif de DD du gouvernement fédéral -
4.2.1 « Les collectivités sont en mesure de s'adapter et de maintenir ou générer des activités économiques durables. »

Accroissement des revenus des familles agricoles tirés d'activités agricoles ou non agricoles. Les compétences des familles agricoles à faible revenu ont été améliorées en 2007-2008 grâce au programme du Service canadien de développement des compétences en agriculture (SCDCA), qui s'adresse aux fermes dont le revenu familial net est inférieur à 45 000 $ par année. Dans le cadre d'un sondage mené auprès des participants au programme SCDCA en 2007, 53 p. 100 des répondants ont indiqué que la formation reçue leur avait permis d'augmenter leurs revenus. Les raisons invoquées le plus souvent pour expliquer l'augmentation des revenus incluaient une augmentation des revenus non agricoles (46 p. 100), la réduction des dépenses agricoles, l'augmentation de la productivité agricole et l'amélioration des activités de commercialisation.
Augmentation des compétences des agriculteurs et des familles agricoles. Le programme d'évaluation de l'exploitation agricole a eu des répercussions positives sur le revenu pour 49 p. 100 des participants en 2007-2008, deux tiers des participants à ce programme avaient des revenus peu élevés. Le programme leur a permis surtout de mieux comprendre la situation financière de leurs fermes et d'améliorer la planification à la ferme.
Intégration accrue des trois piliers du DD (et particulièrement des piliers sociaux et économiques). Le programme pilote d'options pour les familles agricoles, d'une durée de deux ans, a permis d'offrir un soutien du revenu à court terme à 23 393 participants (8 655 en 2007-2008), c'est-à-dire des familles ayant un revenu inférieur à 25 000 $ et des particuliers ayant un revenu inférieur à 15 000 $, à condition qu'ils participent à une évaluation de leur exploitation agricole ou qu'ils reçoivent une formation. Les participants pouvaient également utiliser les services offerts pour adopter des stratégies leur permettant de faire face aux problèmes environnementaux.



Tableau 12 : Réponses aux comités parlementaires et aux vérificateurs externes

Réponses aux comités parlementaires

Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire

Le gouvernement a présenté en Chambre, le 16 avril 2007, une réponse au rapport du CPAA intitulé Rapport de l'examen de la Loi sur les grains du Canada et de la Commission canadienne des grains réalisé par COMPAS Inc. Un projet de loi a été déposé à la Chambre des communes le 13 décembre 2007 pour modifier la Loi sur les grains du Canada en fonction du rapport du CPAA axé sur l'étude de COMPAS Inc. et de l'orientation stratégique générale du gouvernement.

Un rapport du Comité intitulé « Cultivons l'avenir » a été déposé en février 2008 et une réponse du gouvernement demandée avant le 16 juillet 2008. Ce rapport faisait suite à de vastes consultations organisées à l'échelle du Canada, y compris à Ottawa, et à des recommandations formulées auprès du gouvernement en vue de mettre l'accent sur les activités de recherche et d'innovation dans le secteur de la production primaire.

Le Comité a également déposé un rapport intitulé « Étude sur l'effondrement des revenus dans les secteurs du bœuf et du porc » en décembre 2007. Le Comité a demandé une réponse exhaustive du gouvernement et celle­ci a été déposée le 10 avril 2008, sous forme de rapport unanime des membres du comité, élaboré en raison de la crise du revenu dans les secteurs du bœuf et du porc au Canada. Il faisait état de mesures nécessaires pour assurer des rentrées de fonds aux producteurs, de mesures permettant d'améliorer l'utilité des programmes de gestion des risques de l'entreprise et de recommandations formulées auprès d'Agriculture et Agroalimentaire Canada en vue de l'examen du financement des programmes en fonction des répercussions du matériel de risque visant les ruminants.

Le 27 février 2008, le Comité déposait un rapport en Chambre à propos du projet de loi C-33, Loi modifiant la Loi canadienne sur la protection de l'environnement. Ce projet de loi permettrait l'adoption de règlements en ce qui a trait au carburant renouvelable. Il prévoit également un examen périodique et exhaustif des aspects environnementaux et économiques de la production de biocarburant au Canada par un comité parlementaire et la présentation d'un rapport au Parlement.

Comité permanent des comptes publics

Le 16 juin 2008, le Comité permanent des comptes publics déposait son 18e rapport à la Chambre des communes, intitulé « Chapitre 4 – le Programme canadien de stabilisation du revenu agricole – Agriculture et Agroalimentaire Canada du rapport de mai 2007 du Vérificateur général du Canada ». Ce rapport, qui table sur une vérification du PCSRA réalisée par le Bureau du vérificateur général, renfermait cinq recommandations à l'intention du Ministère, y compris l'amélioration de la transparence du programme, l'évaluation du programme, le suivi et l'établissement de rapports. Une réponse du gouvernement, en voie d'élaboration, doit être déposée en Chambre d'ici le 14 octobre 2008.

Réponses au Vérificateur général (y compris au commissaire à l'environnement et au développement durable)

Bureau du vérificateur général (BVG)

Chapitre 4 du rapport de mai 2007 du BVG – Le Programme canadien de stabilisation du revenu agricole d'AAC.

Le BVG a réalisé une vérification à la demande du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire. Il a vérifié de quelle façon les processus ministériels en matière de soutien du revenu permettent de faire en sorte que tous les intervenants respectent les dispositions en matière de surveillance prévues dans les accords fédéraux­provinciaux­territoriaux, ainsi que les mesures et rapports sur le rendement destinés au Parlement.

AAC était d'accord avec les recommandations du Vérificateur général et il a décidé d'y donner suite dans le cadre des efforts continus déployés pour améliorer la prestation des programmes d'aide financière destinés au secteur de l'agriculture du Canada.

On peut obtenir le rapport détaillé de mai 2007 du Vérificateur général et une liste des recommandations, ainsi que les réponses ministérielles, dans le site Web du Bureau du vérificateur général.

Tableau 13A – Vérifications internes (2007-2008)


1. Nom de la vérification interne 2. Type de vérification 3. Statut 4. Date d'achèvement 5. Lien électronique au rapport
Gestion de l'utilisation des bons de taxi de l'ESI Contrôles de la gestion des finances Terminée Septembre 2007*  **

*On estime que les rapports sont complets lorsqu'ils sont approuvés par le Comité de la vérification et de l'évaluation du Ministère.

**En raison du retard dans la préparation des rapports destinés à l'affichage (traduction, etc.), le présent rapport n'a pas encore été affiché dans le site Web d'AAC. Le nouveau DG s'occupe actuellement de ce retard.

Tableau 13B – Évaluations (2007-2008)


1. Nom de l'évaluation 2. Activité de programme 3. Type d'évaluation 4. Statut 5. Date d'achèvement 6. Lien électronique au rapport
Programmes provinciaux Non lié à la GRE Sommative Terminée 2007-2008* **
Assurance-production Gestion des risques de l'entreprise Sommative Terminée 2007-2008* **
Évaluation du volet Salubrité et qualité des aliments Salubrité et qualité des aliments Formative Terminée 2007-2008* **
Évaluation du volet Environnement Environnement Formative Terminée 2007-2008* **
Évaluation du volet Programmes de gestion des risques de l'entreprise Gestion des risques de l'entreprise Formative Terminée 2007-2008* **
Évaluation du volet Science et innovation Innovation et renouveau Formative Terminée 2007-2008* **
Le plan d'évaluation du Ministère doit être approuvé à l'automne 2008 et n'a pas encore été affiché dans le site Web d'AAC.

* On estime que les rapports sont complets lorsqu'ils sont approuvés par le Comité de la vérification et de l'évaluation du Ministère.

** En raison du retard dans la préparation des rapports destinés à l'affichage (traduction, etc.), le présent rapport n'a pas encore été affiché dans le site Web d'AAC. Le nouveau DG s'occupe actuellement de ce retard.



Activité de programme : 2007-08

Business Risk Management
Environnement
Salubrité et qualité des aliments
Innovation et renouveau
Marchés et international 2007-2008 SO1
Marchés et international 2007-2008 SO3
Secrétariat rural et Secrétariat aux coopératives


Résultat attendu révisé Résultats attendus initiaux Indicateurs de rendement Inclus dans le modèle de RMR Justification
Capacité accrue des producteurs à gérer les risques

Viabilité et rentabilité accrues du secteur

Soutien accru aux producteurs, qui seront davantage capables de gérer les risques de l'entreprise

Viabilité et rentabilité accrues du secteur

Capacité accrue des producteurs de gérer leurs activités (liquidités) durant toute la campagne agricole

Degré de variation du revenu agricole au fil des ans Oui S.O.
Niveau du revenu agricole dans le secteur au fil des ans Oui S.O.
Niveau des dépenses en immobilisations dans le secteur agricole au fil des ans Oui S.O.
Programmes davantage sensibles aux besoins et plus prévisibles Réaction de l'industrie par rapport aux changements apportés aux programmes de GRE Non Le résultat attendu n'est pas clairement mesurable à l'aide de l'indicateur de rendement
Indemnités et régimes additionnels d'assurance production en place   Non  

Activité de programme : Environnement 2007-2008


Résultat attendu révisé Résultats attendus initiaux Indicateurs de rendement Inclus dans le modèle de RMR Justification
Amélioration de la viabilité écologique du secteur par la préservation de la qualité et de la disponibilité des ressources – air, eau, sol et biodiversité – pour les générations d'aujourd'hui et de demain Les composantes environnementales des nouvelles ententes sur la politique agricole ont été mises au point avec les provinces Composantes environnementales faisant partie des accords de mise en oeuvre avec toutes les provinces et tous les territoires Oui S.O.
Amélioration du rendement environnemental du système agricole canadien

On comprend mieux les bioressources canadiennes, leur protection et la conservation de leur diversité génétique

Nombre de publications scientifiques (nombre d'articles examinés par des pairs dans des publications scientifiques et techniques, etc.), recherche concertée (nombre d'accords conclus avec des partenaires de l'industrie, etc.), activités de transfert technologique (nombre de communications orales, affiches, rapports, articles de presse, etc.), innovations (nombre de permis, redevances, droits d'auteur, brevets, etc.), reconnaissance et influence (nombre de présentations invitées, prix, etc.) Oui S.O.
Accès accru à des données qui font autorité grâce au Service national d'information sur les terres et les eaux Achèvement de la phase 2 du projet de Service national d'information sur les terres et les eaux : Établir un environnement géospatial Oui S.O.
Plus grandes exactitude et actualité des données Mise en oeuvre de la phase 3 du projet de Service national d'information sur les terres et les eaux : Source nationale d'information géospatiale agroenvironnementale Oui S.O.
Plus grands contenu et champ d'application des données Utilisation accrue du Service national d'information sur les terres et les eaux Oui S.O.
Les producteurs ont un accès accru à de nouvelles technologies de lutte antiparasitaire, ce qui rehausse leur compétitivité au pays et à l'étranger Nombre de présentations de règlements sur les pesticides à usage limité et à risque réduit soumises à l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada Oui S.O.
Nombre de profils de cultures, de stratégies de réduction des risques, de projets de recherche et de nouveaux produits, pratiques ou technologies qui peuvent être utilisés par les producteurs Oui S.O.
Création d'une structure de gouvernance pour les activités d'AAC liées à l'eau La structure de gouvernance est opérationnelle Oui S.O.
Mise sur pied d'un forum annuel sur l'eau dans les paysages agricoles Réunion annuelle du forum sur l'eau dans les paysages agricoles Non Le résultat attendu n'est pas clairement mesurable à l'aide de l'indicateur de rendement; la contribution du résultat attendu au résultat stratégique n'est pas claire
Le personnel et les provinces comprennent mieux le rôle d'AAC en ce qui a trait à l'eau Le personnel d'AAC utilise le plan stratégique sur l'eau comme outil de planification du travail et d'élaboration des politiques Non Le résultat attendu n'est pas clairement mesurable à l'aide de l'indicateur de rendement; la contribution du résultat attendu au résultat stratégique n'est pas claire
Formation de partenariats plus ciblés avec les provinces Rétroaction des provinces Non Le résultat attendu n'est pas clairement mesurable à l'aide de l'indicateur de rendement;
AAC est mieux placé pour contribuer aux discussions sur la stratégie fédérale de l'eau Partenariat de gestion intégrée des ressources en eau avec le Manitoba et Environnement Canada à titre de projet pilote Oui S.O.
AAC en vient à jouer un rôle important dans les discussions fédérales relatives à la politique sur l'eau Oui S.O.
Accroissement du taux de participation aux PEF

Adoption accrue, par les producteurs agricoles, de pratiques bénéfiques à la ferme pour la gestion des terres, de l'eau, de l'air et de la biodiversité

Nombre de plans environnementaux en agriculture (c.-à-d. terminés) ou de plans agroenvironnementaux équivalents examinés Oui S.O.

Activité de programme : Salubrité et qualité des aliments 2007-2008


Résultat attendu révisé Résultats attendus initiaux Indicateurs de rendement Inclus dans le modèle de RMR Justification
Réduction des risques d'origine alimentaire et de leur incidence sur la santé humaine

Confiance accrue des consommateurs et capacité améliorée du secteur à répondre aux besoins du marché en produits alimentaires ou à les dépasser

Accroissement des possibilités à valeur ajoutée par l'adoption de systèmes de salubrité, de qualité et de traçabilité des aliments

Il est possible de retracer le parcours des animaux d'élevage dès leur naissance et pendant toute leur vie La stratégie réglementaire pour l'identification des animaux d'élevage prioritaires est au point, et les coûts et les avantages ont été établis Oui S.O.
Les stratégies de cheminement des bestiaux ont été établies pour les espèces prioritaires Oui S.O.
Nombre de projets de démonstration de la traçabilité qui ont été menés à bien Oui S.O.
Nombre de lecteurs du PCIRF adoptés par l'industrie (plus le nombre est élevé, plus grand est le succès) Oui S.O.
Achèvement des activités prioritaires, y compris un plan d'activités bien documenté Non Le résultat attendu n'est pas clairement mesurable à l'aide de l'indicateur de rendement
Infrastructure d'élimination des déchets en place Nombre de projets menés à bien qui accroissent la capacité d'élimination des matières à risque spécifiées (MRS) Oui S.O.
Développement et adoption, par tous les membres du secteur de la production primaire, de systèmes de contrôle des procédés de salubrité alimentaire à la ferme qu'aura pilotés l'industrie et reconnus le gouvernement Nombre de systèmes mis au point aux diverses étapes de la composante de l'ES (Élaboration de systèmes) Oui S.O.
Mise au point de systèmes de salubrité des aliments par l'industrie qui sont reconnus par le gouvernement et d'autres secteurs de la filière agroalimentaire, et participation à ces systèmes Nombre d'organismes participant aux systèmes de la MPSF (Mise en place de systèmes à la ferme) Oui S.O.
Mise au point et reconnaissance par le gouvernement de systèmes de contrôle des procédés de qualité des aliments au moins dans les secteurs dont les marchés sont visés par ces systèmes Progrès des provinces au chapitre de la mise en œuvre de l'ISA (Initiative de salubrité des aliments) Oui S.O.

Activité de programme : Innovation et renouveau 2007-2008


Résultat attendu révisé Résultats attendus initiaux Indicateurs de rendement Inclus dans le modèle de RMR Justification
Doter l'industrie de nouvelles compétences en affaires et en gestion, de bioproduits, de systèmes de production axés sur le savoir et de stratégies qui permettront de saisir les occasions et de gérer le changement Octroi de fonds à des organismes pour qu'ils élaborent des stratégies commerciales innovatrices de portée sectorielle qui utiliseront les connaissances scientifiques pour transformer des biens en nouveaux débouchés à valeur ajoutée ou en bioproduits pour les transformateurs, les producteurs et les collectivités rurales, et en nouveaux produits des sciences de la vie pour les consommateurs

Des débouchés accrus pour le secteur agricole et agroalimentaire sur les marchés existants et nouveaux

Projets financés, dirigés par le secteur, qui visent à mettre en oeuvre des stratégies de rechange à valeur ajoutée pour les produits de base existants et pour de nouveaux produits et marchés Oui S.O.
Collaboration accrue partout dans la chaîne de valeur pour la définition des risques et des débouchés et la prospection de nouveaux marchés Oui S.O.
Octroi de fonds au titre des coûts de développement et de démarrage de centres d'innovation ou d'incubateurs, ou des coûts du mentorat d'entreprise Oui S.O.
Des investissements accrus dans la recherche grâce à une meilleure harmonisation des ressources et des activités de recherche avec les priorités du Ministère, du gouvernement et du secteur

Capacité de recherche accrue permettant d'exploiter l'avantage naturel du Canada au chapitre de la biomasse et ainsi de développer de nouvelles possibilités économiques en agriculture dans les domaines des bioproduits et des bioprocédés

Mise en oeuvre de recherches dans le cadre de la Stratégie pour la science et l'innovation Oui S.O.
Nombre d'occasions de recherches créées sur les marchés agroalimentaires intérieurs et mondiaux Oui S.O.
Contribution accrue du secteur agricole en bioproduits et en produits agricoles à valeur ajoutée Oui S.O.
Utilisation des progrès de la recherche sur les produits à valeur ajoutée de façon à permettre aux agriculteurs, aux transformateurs, aux collectivités rurales et aux fournisseurs de services de différencier leurs produits et services Nombre de grappes et de réseaux en sciences et innovation établis pour regrouper des intervenants et former des chaînes d'innovation complètes Non Les résultats attendus ne sont pas clairement mesurables à l'aide des indicateurs de rendement
Coordination accrue des efforts nationaux de recherche et des ressources de la chaîne d'innovation dans les domaines prioritaires du secteur agricole et agroalimentaire

Collaboration accrue entre les ministères et organismes fédéraux et provinciaux, les universitaires, les institutions, les organismes sectoriels et les entités sans but lucratif vouées aux sciences et à la recherche

Collaboration en recherche adaptée aux marchés entre les intervenants nationaux afin d'accélérer la transition des connaissances du laboratoire au marché

Nombre d'accords de recherche conclus entre AAC et l'industrie Oui S.O.
Études de faisabilité et plans d'entreprise solides et bien documentés, ayant bénéficié d'une importante contribution des producteurs, qui favorisent la création d'une capacité de production de biocarburants et son élargissement Nombre de projets pilotes de biocarburants financés qui ont été fructueux et ont permis de réaliser les objectifs visés Oui S.O.
Le PASCAA est bien positionné pour intervenir face aux nouveaux enjeux, tout en favorisant l'adoption de technologies innovatrices

Le secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire est à l'avant-garde et à l'affût des nouveaux débouchés

Nombre accru de projets nationaux, multirégionaux (résultats collectifs) et régionaux des piliers I, II et III Non Les résultats attendus ne sont pas clairement mesurables à l'aide des indicateurs de rendement
Nombre de projets qui s'attaquent à des enjeux actuels et nouveaux; Non  
Nombre d'activités de précommercialisation Non  
Nombre d'activités du dialogue stratégique et d'études de marchés et de tendances Non  
Investissements accrus des agriculteurs dans des installations de production de carburants Nombre d'installations de production de biocarburants Oui S.O.
Plus grande sensibilisation des producteurs agricoles aux besoins des consommateurs en carburants renouvelables Valeur des investissements des producteurs dans des installations de production de biocarburants Oui S.O.
Lancement fructueux du Programme Agri-débouchés

Des débouchés accrus pour le secteur agricole et agroalimentaire qui bénéficient aux producteurs primaires

Prospérité et compétitivité accrues du secteur grâce à des débouchés pour des produits nouveaux et à valeur ajoutée

Nombre de nouveaux produits, procédés ou services ayant été commercialisés ou en train de l'être Oui S.O.

Activité de programme : Marchés et international 2007-2008 SO1


Résultat attendu révisé Résultats attendus initiaux Indicateurs de rendement Inclus dans le modèle de RMR Justification
Accroître les occasions du secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire canadien à l'échelle internationale Promotion stratégique des intérêts canadiens grâce à la participation au Comité de l'agriculture de l'OMC et aux négociations de l'OMC sur le commerce agricole et les adhésions Analyse des notifications de l'OMC, présentation de questions écrites aux membres pour fins de clarification, réponse aux questions des pays, participation aux travaux du Comité de l'agriculture de l'OMC Oui S.O.
Approches canadiennes entièrement définies grâce à des activités de consultation du secteur de l'agriculture et des administrations provinciales et à des activités de communications ces intervenants Consignation des réunions et des conférences téléphoniques avec les provinces, territoires et les intervenants du secteur Non Les résultats attendus ne sont pas clairement mesurables à l'aide des indicateurs de rendement
Promotion stratégique des intérêts canadiens dans le cadre de négociations sur le commerce régional/bilatéral

Approches canadiennes entièrement définies grâce à des activités de consultation du secteur de l'agriculture et des administrations provinciales et à des activités de communication avec ces intervenants

Promotion des intérêts canadiens par une participation stratégique au traitement de dossiers commerciaux irritants

Défense appropriée des politiques et des programmes canadiens au besoin

Participation aux réunions bilatérales de l'OMC sur l'adhésion afin de négocier un accès favorable aux marchés pour les exportations agricoles canadiennes; analyse de documents préparés par le Secrétariat, d'autres membres de l'OMC et les parties adhérentes sur les enjeux multilatéraux Oui N/A
Influence accrue du Canada dans l'élaboration et l'application des règles internationales, des normes techniques et des politiques régissant le commerce des produits agricoles

Ouverture graduelle des marchés internationaux aux bovins et aux produits d'élevage

Nombre d'initiatives dont les objectifs ont été réalisés en matière de prévention, de réduction ou de règlement des entraves au commerce international et d'autres irritants, et ce grâce à la défense des intérêts commerciaux, aux négociations bilatérales ou au règlement des différends Oui S.O.
Positions canadiennes bien définies et promotion des intérêts du secteur agroalimentaire canadien par l'influence exercée sur les discussions internationales concernant les aspects techniques du commerce; élaboration de politiques intérieures harmonisées avec les obligations internationales (en cours ou nouvelles) du Canada Participation à des forums internationaux concernant les aspects techniques du commerce multilatéral Non Les résultats attendus ne sont pas clairement mesurables à l'aide des indicateurs de rendement
Grâce à l'élaboration de normes de qualité et de recommandations axées sur l'analyse des enjeux techniques ou réglementaires de l'industrie alimentaire, adaptation de l'industrie aux exigences des consommateurs et des acheteurs pour une différenciation des produits fondée sur des attributs de qualité Nombre d'ententes consensuelles nouvelles ou actualisées ralliant l'ensemble de la chaîne de valeur qui ont débouché sur des lignes directrices/normes nationales, sur des programmes d'assurance, sur des règlements ou sur des dispositions sur la vérification ou l'application Oui S.O.
Nombre de rapports d'analyse, de séances d'information, d'ateliers ou de présentations préparés qui servent dans le cadre de processus décisionnels en matière de réglementation Non Les résultats attendus ne sont pas clairement mesurables à l'aide des indicateurs de rendement
Grâce à la communication efficace de données et à l'analyse des tendances nouvelles et émergentes, adaptation de l'industrie aux exigences des consommateurs pour des attributs particuliers Nombre de contrats nouveaux ou actualisés d'achat de données, de séances d'information, de rapports, d'articles dans les médias, de réunions, d'ateliers ou de présentations préparés pour le Ministère et l'industrie Non Les résultats attendus ne sont pas clairement mesurables à l'aide des indicateurs de rendement
Adaptation de l'industrie aux exigences du marché Nombre d'initiatives sectorielles de commercialisation de produits canadiens qui sont fondées sur des attributs de salubrité et de qualité Oui S.O.

Activité de programme : Marchés et activités internationales 2007-2008 SO3


Résultat attendu révisé Résultats attendus initiaux Indicateurs de rendement Inclus dans le modèle de RMR Justification
Accroître les débouchés pour le secteur agricole et agroalimentaire canadien à l'échelle internationale Exportations accrues de produits agricoles et alimentaires canadiens Évolution de la part du marché international détenue par les produits agricoles et alimentaires canadiens Oui S.O.
Reconnaissance accrue des produits et des capacités du Canada à long terme Nombre d'outils de communication et de commercialisation mis au point afin de faciliter l'intégration de la stratégie de l'image de marque aux activités et à la planification des intervenants Oui S.O.
Nombre de projets menés à bien pour faciliter l'intégration de la stratégie de l'image de marque aux activités et à la planification des intervenants Oui S.O.
Nombre de réunions de sensibilisation tenues et d'accords conclus pour faciliter l'intégration de la stratégie de l'image de marque aux activités et à la planification des intervenants Oui S.O.
Sensibilisation accrue aux possibilités et aux exigences des marchés mondiaux, élaboration et mise en œuvre de stratégies de chaîne de valeur pour chaque secteur déjà doté d'une table ronde, et participation de l'industrie à l'élaboration d'une stratégie de l'image de marque du Canada Degré de satisfaction de l'industrie à l'égard des réunions des TRCV Oui S.O.
Nombre de projets de recherche menés à bien de concert avec l'industrie à l'appui du développement stratégique Oui S.O.
Pénétration de marchés étrangers en mettant l'accent sur les perspectives d'investissement et les produits agricoles et alimentaires canadiens les plus prometteurs, de concert avec les partenaires du gouvernement et de l'industrie, l'objectif étant de développer ces marchés et d'accroître les investissements   Non Les résultats attendus ne sont pas clairement mesurables à l'aide des indicateurs de rendement
  Non  
  Non  
Perception accrue du Canada comme un chef de file du développement de certaines technologies alimentaires avancées et de biotechnologies liées à l'agriculture Nombre d'activités conjointes menées pour promouvoir le Canada comme chef de file du développement de technologies alimentaires avancées et de biotechnologies à caractère agricole Non Les résultats attendus ne sont pas clairement mesurables à l'aide des indicateurs de rendement
Accès accru des ruminants et de leurs produits aux marchés internationaux Des marchés clés reconnaissent le Canada comme fournisseur nord-américain de choix Oui S.O.
Des marchés clés (Corée/Taiwan) qui étaient auparavant fermés au Canada mais ouverts aux É.-U. s'ouvrent pour le Canada Oui S.O.
Élargissement de l'éventail de produits admissibles à l'exportation (suif exempt de MRS à la Chine, farines d'animaux d'équarrissage exemptes de MRS à l'Indonésie, boeuf de plus de 30 mois, bœuf non désossé de moins et de plus de 30 mois, bovins vivants) Oui  
Resserrement des relations du Canada avec des pays en développement, de manière à entretenir des rapports stratégiques et le commerce bilatéral et à les stimuler, l'accent étant mis sur les produits agricoles et alimentaires Nombre de modules de formation sur le renforcement des capacités en salubrité alimentaire, en gestion des risques de l'entreprise et en politique agroenvironnementale offerts dans les pays visés No Le résultat attendu n'est pas clairement mesurable à l'aide des indicateurs de rendement

Aucun lien mesurable entre le nombre de modules de formation sur le renforcement des capacités et le resserrement des relations avec les pays en développement

Stratégie de développement du marché et implication d'AAC auprès des secteurs Stratégies en place pour chaque groupe sectoriel d'AAC Oui S.O.

Activité de programme : Secrétariat rural et Secrétariat aux coopératives 2007-2008


Résultat attendu révisé Résultats attendus initiaux Indicateurs de rendement Inclus dans le modèle de RMR Justification
Une meilleure coordination des interventions stratégiques du gouvernement à l'égard des priorités des collectivités rurales

Les politiques, les programmes et les services gouvernementaux accroissent les occasions, éliminent les obstacles et renforcent les capacités de développement coopératif

Capacité accrue des coopératives à répondre aux besoins des Canadiens

Une meilleure coordination des interventions stratégiques du gouvernement face aux priorités des collectivités

Des décisions plus éclairées de la part des gouvernements et des collectivités rurales grâce à des recherches et à des analyses factuelles et à un meilleur accès à l'information

Stabilité économique Oui  
Compétitivité Oui  
Progrès social Oui  
Capacité institutionnelle locale Oui  
Des politiques, des programmes et des services gouvernementaux qui accroîtront les possibilités, atténueront les entraves et amélioreront la capacité de développement des coopératives

Capacité accrue des coopératives de répondre aux besoins des Canadiens

Nombre de partenariats formés et entretenus avec des organismes sectoriels, d'autres ministères fédéraux et les provinces Oui  
Évolution du nombre de projets de recherche pertinents sur les coopératives et le développement coopératif Oui  
Utilisation des recherches et des outils, ou renvois à ceux-ci Oui  
Nombre d'initiatives de développement des coopératives appuyées par l'IDC Oui  


Résultats attendus Indicateurs de rendement
Mener une approche intégrée et pangouvernementale, appelée le Partenariat rural canadien, dans le cadre de laquelle le gouvernement vise à coordonner ses politiques économique, sociale, environnementale et culturelle de manière à atteindre le renouveau économique et social des collectivités rurales du Canada.

Faciliter les relations entre les coopératives et les ministères et organismes fédéraux qui ont des lois et des politiques affectant les coopératives. Le Secrétariat fournit également des conseils à l'ensemble du gouvernement en ce qui a trait aux politiques affectant les coopératives, coordonne la mise en oeuvre de telles politiques, et agit à titre de centre d'expertise sur les coopératives au sein du gouvernement fédéral.

Meilleure coordination des interventions stratégiques du gouvernement aux coopératives à l'égard des priorités des collectivités rurales Stabilité économique

Compétitivité sur le plan économique

Progrès social

Capacité institutionnelle locale
Accroissement des possibilités, réduction des obstacles et renforcement des capacités dans le domaine du développement des coopératives grâce aux politiques, aux programmes et aux services du gouvernement

Accroissement des capacités des coopératives pour répondre aux besoins des Canadiens

Nombre de partenariats formés et entretenus avec des organismes sectoriels, d'autres ministères fédéraux et les provinces

Évolution du nombre de projets de recherche pertinents sur les coopératives et le développement coopératif

Utilisation des recherches et des outils, ou renvois à ceux-ci

Nombre d'initiatives de développement des coopératives appuyées par l'IDC


Rapport ministériel sur le rendement (RMR)

Activité de programme : Gestion des risques de l'entreprise

Résultats obtenus

AAC a obtenu des résultats pour les engagements clés suivants au cours de l'exercice 2007-2008 :

Continuer à collaborer avec les partenaires au remplacement du Programme canadien de stabilisation du revenu agricole par des programmes distincts de stabilisation du revenu agricole et d'aide en cas de catastrophe

La démarche que suit AAC pour faire en sorte que le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire soit viable et rentable repose sur l'assurance que les producteurs ont accès aux outils dont ils ont besoin pour réussir. Les accords conclus par les gouvernements en décembre 2007 en vue de lancer la nouvelle série de programmes de GRE pour l'année de programme 2007, conjointement avec la hausse du revenu agricole global en 2007 soutenu par d'importants paiements publics au secteur au cours de l'année, montre l'engagement des gouvernements et la contribution réussie à l'augmentation de la viabilité et de la rentabilité du secteur.

Le PCSRA a fait l'objet de nombreuses critiques depuis sa création en 2003. Les pressions financières extraordinaires sur le PCSRA exercées par des événements comme la fermeture des marchés par suite de l'ESB, l'influenza aviaire et la hausse rapide du coût des intrants ont donné lieu à la plainte selon laquelle le programme n'offre pas d'aide opportune ni prévisible.

Compte tenu des critiques continues et de l'occasion d'établir un nouveau cadre stratégique à la suite de l'expiration du CSA en mars 2008, des consultations avec les intervenants des gouvernements et du secteur ont eu lieu partout au Canada.

Dans la foulée des consultations, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont signé des accords en 2007-2008 visant le lancement de la nouvelle série de programmes de GRE pour l'année de programme 2007 en remplacement du PCSRA qui comprend des volets distincts de stabilisation du revenu et d'aide en cas de catastrophe. Les nouveaux programmes : Agri-investissement, Agri-stabilité, Agri-relance et Agri-protection, offrent un soutien plus prévisible, mieux adapté et qui se prête à un concours bancaire dans le cadre de Cultivons l'avenir, nouveau cadre stratégique pour le secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agroindustriels du Canada. Vous pouvez consulter d'autres renseignements sur les nouveaux programmes sur le site Web (insérer le lien Web).

Le gouvernement fédéral a aussi engagé le montant supplémentaire de 1 milliard de dollars pour aider les producteurs à faire la transition aux nouveaux programmes, dont la majorité des paiements ont été acheminés au plus tard le 31 mars 2008. Ce montant comprenait 600 millions de dollars pour mettre en place les nouveaux comptes Agri-investissement, qu'on a commencé à offrir aux producteurs en janvier 2008, et 400 millions de dollars sous forme de paiements ponctuels pour aider les producteurs à relever le défi posé par le coût croissant des intrants.

Élaborer et mettre en œuvre de nouveaux produits dans le cadre de l'assurance-production pour l'horticulture, les cultures fourragères et le bétail

  • La couverture de l'assurance-production a été élargie pour comprendre 45 autres produits horticoles frais dans le cadre d'un projet pilote en Ontario. D'autres provinces ont étendu la couverture pour intégrer d'autres cultures, et certaines provinces continuent d'examiner les moyens d'étendre la couverture pour les cultures fourragères. AAC a poursuivi sa collaboration avec les provinces à la conception de régimes d'assurance-bétail, qui permettront de réduire les demandes futures d'aide ponctuelle émanant du secteur du bétail.

Offrir un nouveau Programme de paiements anticipés à la suite de la modification de la Loi sur les programmes de commercialisation agricole

  • En raison des modifications apportées en 2006 à la Loi sur les programmes de commercialisation agricole, le Programme de paiements anticipés a été offert aux éleveurs à l'étendue du Canada en 2007-2008. Les modifications ont aussi haussé le montant maximal que les producteurs peuvent maintenant toucher en vertu du programme, qui est passé de 250 000 $ à 400 000 $, et la partie sans intérêt a été portée de 50 000 $ à 100 000 $.
  • La Loi sur les programmes de commercialisation agricole a fait l'objet d'autres modifications en février 2008 afin d'améliorer l'accès au Programme de paiements anticipés par les éleveurs. Les changements sont les suivants :
    • remplacer l'exigence qui consiste à garantir les avances pour le bétail au moyen des paiements d'un programme de GRE par l'exigence de les garantir au moyen des stocks d'animaux;
    • élargir les conditions des avances d'urgence pour inclure les cas de difficultés économiques graves lorsque le gouverneur en conseil l'estime raisonnable et à la recommandation des ministres de l'Agriculture et des Finances. Les avances d'urgence pour des difficultés économiques graves ont été autorisées par un décret du gouverneur en conseil le 29 février 2008 en réaction à la crise dans les secteurs des bovins et des porcs.

Apporter des améliorations à la Loi sur les prêts destinés aux améliorations agricoles et à la commercialisation selon la formule coopérative (LPAACFC) existante afin de soutenir les agriculteurs débutants et les successions agricoles entre générations

  • À la suite des consultations nationales en 2006, le Ministère a formulé des recommandations en 2007-2008 sur la façon d'adapter la Loi sur les prêts destinés aux améliorations agricoles et à la commercialisation selon la formule coopérative afin de mieux soutenir les agriculteurs débutants, les successions agricoles entre générations et les coopératives agricoles. On s'attend à ce que les recommandations entraînent des changements législatifs qui pourraient être entrepris au cours de l'exercice 2008-2009. Les recommandations comprennent également l'élaboration d'un système électronique de prestation pour améliorer et simplifier l'administration du programme en vertu de la LPAACFC.

Activité de programme : Salubrité et qualité des aliments

Résultats obtenus

AAC a obtenu des résultats par rapport aux engagements clés suivants pour 2007-2008 :

Élaboration et mise en place accélérées de systèmes complets et intégrés de traçabilité dans l'ensemble du secteur canadien de la viande et du bétail

  • Le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur la traçabilité et le Comité consultatif industrie-gouvernement qui comptent des représentants de 20 associations sectorielles nationales ont conclu qu'il fallait adopter un plan national pour poursuivre le développement du Système national de traçabilité pour le secteur agroalimentaire (SNTSA), en commençant par le bétail et la volaille. La Division de la traçabilité intégrée a dirigé les processus auprès de chacun de ces groupes, ce qui a donné lieu à l'élaboration d'un plan national de gestion stratégique pour le SNTSA, qu'ont approuvé les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, ainsi que d'une carte routière industrie-gouvernement pour la traçabilité du bétail et de la volaille. La mise en œuvre des plans accélérera la mise au point d'un système complet et intégré de traçabilité.
  • Dix-sept projets pilotes ont été lancés dans le cadre du Programme canadien intégré de traçabilité (PCIT) à l'appui de l'identification des animaux, du retraçage de leurs déplacements et des produits carnés dans la chaîne de valeur alimentaire. La communication des résultats provenant des 17 projets par les bénéficiaires aux intervenants publics concernés était un aspect clé du PCIT. Les projets contribueront à améliorer le système de traçabilité pour les divers produits agricoles.
  • L'Agence canadienne d'identification du bétail (ACIB) a mené à terme et mis en œuvre un projet de 3,7 millions de dollars, appelé Système canadien de traçabilité du bétail (SCTB), et l'Agence continue d'être reconnue, à la fois au pays et à l'étranger, comme chef de file multi-espèces de l'identification et de la traçabilité des animaux. Le SCTB comprend trois piliers de traçabilité clés : l'identification des animaux, l'identification des établissements et les déplacements des animaux, en plus de la valeur ajoutée, et continuera de satisfaire les exigences croissantes à la fois nationales et internationales relatives à la santé animale, à la salubrité des aliments et à l'accès aux marchés.
  • L'Agence canadienne d'identification des animaux d'élevage (ACIAE) assure le leadership en vue de dégager un consensus à l'étendue des secteurs du bétail et de la volaille particulièrement pour les besoins du secteur et du gouvernement associés à l'identification des animaux individuels et des groupes d'animaux ainsi que d'établir deux divisions distinctes : les services techniques, qui prennent appui sur les investissements et les capacités mis en place par l'ACIB qui en retour peuvent dispenser les services de traçabilité et à valeur ajoutée aux autres secteurs du bétail et de la volaille; et le forum sectoriel qui facilite et encourage les secteurs du bétail et de la volaille à se réunir et à formuler des politiques en réponse particulièrement aux nouvelles exigences de traçabilité (à la fois des secteurs privé et public).

    Le financement total du projet de l'ACIAE était de 1,1 million de dollars. Toutefois, en raison des changements dans le mandat, le montant avancé était de 765 000 $.

  • Douze associations sont à différents stades dans les projets de traçabilité, notamment le Conseil canadien du porc, l'Association canadienne du bison, la Fédération canadienne du mouton, Canada Hippique, le Conseil des grains du Canada, et Can-Trace, qui ont tous élaboré des normes sur les données de traçabilité pour la chaîne d'approvisionnement.
  • Le 31 décembre 2007, plus de 320 millions d'opérations et de 63 millions de numéros d'identification uniques avaient été attribués ou vendus aux fabricants d'étiquettes au Canada. Selon l'ACIB, il s'agit d'une réaction très favorable à l'initiative d'identification et de traçabilité des animaux du secteur. Parmi les étiquettes attribuées, plus de 48 millions ont été délivrées, 47 millions distribuées et 12,5 millions éliminées. De ce nombre, 92 p. 100 étaient destinées aux bovins de boucherie, 45 p. 100 aux bovins laitiers, 4 p. 100 au mouton et 1 p. 100 au bison.

Continuer d'appuyer les efforts du secteur afin d'élaborer des systèmes de salubrité, de qualité et de traçabilité des aliments

  • Le Programme canadien de salubrité et de qualité des aliments continue de contribuer à l'élaboration et à la mise en place de systèmes de contrôle et de processus de salubrité des aliments fondés sur HACCP qui sont reconnus par les gouvernements dans l'ensemble de la chaîne alimentaire. Dans le cadre du programme :
    • 16 des 19 associations sectorielles admissibles sont à différents stades de la démarche en quatre étapes en matière de salubrité des aliments et cinq avaient terminé le processus à l'expiration du CSA;
    • 13 des 28 organismes de production en aval sont à différents stades de la démarche en quatre étapes en matière de salubrité des aliments et cinq d'entre eux l'avaient terminé à la fin du CSA;
    • toutes les provinces qui participent (la Colombie-Britannique, l'Alberta, le Manitoba, l'Ontario, la Nouvelle-Écosse, la Saskatchewan, l'Île-du-Prince-Édouard et le Québec) au volet Initiative de salubrité des aliments entreprennent des activités de sensibilisation, plus de 250 fonctionnaires provinciaux et municipaux ont suivi la formation en salubrité des aliments et plus de 780 transformateurs d'aliments ont assisté aux ateliers ou bénéficié d'une consultation en personne;
    • 740 établissements de transformation non réglementés par le gouvernement fédéral en Ontario bénéficient d'une aide pour mettre en route les systèmes de salubrité et de traçabilité des aliments, et 39 projets pilotes sont en cours. Au Manitoba, 40 transformateurs bénéficient également d'une aide pour mettre en place les systèmes de salubrité des aliments, et trois projets pilotes sont en cours. En Alberta, 120 transformateurs bénéficient d'une aide pour mettre en service les systèmes de salubrité des aliments et un projet pilote a été exécuté.

Donner suite aux trois priorités scientifiques clés visant à améliorer la capacité du secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire à réagir aux questions de salubrité des aliments et de sécurité, tout en créant des occasions pour le secteur au moyen de l'innovation en alimentation

Le programme de la science de la salubrité et de la qualité des aliments, par ses trois priorités scientifiques clés, a contribué à améliorer la capacité du secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire à répondre aux questions de salubrité et d'innocuité des aliments tout en créant des occasions pour le secteur par l'entremise de l'innovation en alimentation. Les trois priorités sont les suivantes :

  • amélioration de la santé et du mieux-être humains grâce à l'alimentation, à la nutrition et à des produits novateurs;
  • amélioration de la qualité des aliments et de la sécurité du système alimentaire;
  • amélioration de la sécurité et de la protection de l'approvisionnement alimentaire.

Amélioration de la santé et du mieux-être humains grâce à l'alimentation, à la nutrition et à des produits novateurs

  • Les scientifiques d'AAC ont mis au point une nouvelle technologie qui améliore la fonctionnalité (les propriétés de gélification) des isolats et des concentrés provenant des légumineuses à grains tout en réduisant la teneur en acide phytique et en améliorant la valeur nutritive.
  • De nouvelles techniques ont été mises au point pour protéger les molécules bioactives de façon qu'elles ne soient pas détruites ou altérées et qu'elles demeurent actives tout au long de leur parcours dans la filière de la transformation.
  • Des méthodes améliorées ont été conçues pour estimer la biodisponibilité des composés antioxydants dans les fruits et les légumes. La méthode utilise des échantillons de plus petite taille. Celle-ci est très rapide et réduit ainsi les coûts de recherche. Les données produites au moyen de ce processus favorisent l'interprétation plus rapide des résultats par les chercheurs en nutrition et les cliniciens afin de déterminer les effets des composés sur la santé humaine.
  • Le béta-glucane est un constituant de l'avoine qui peut réduire le taux de lipides dans le sang (le cholestérol) et avoir un effet sur la glycémie chez les diabétiques. Un protocole a été élaboré que le secteur de l'alimentation et les laboratoires de nutrition peuvent utiliser pour estimer la bioactivité des béta-glucanes. La méthode est actuellement considérée comme une norme internationale.

Amélioration de la qualité des aliments et de la sécurité du système alimentaire

Les réactions allergiques semblent être en hausse au Canada. Les incidences de la recherche d'AAC à ce sujet sont les suivantes :

  • Les scientifiques d'AAC, en collaboration avec l'Association québécoise d'allergies alimentaires, ont relevé les sources possibles de la contamination croisée des allergènes durant la transformation des aliments, de façon que les transformateurs d'aliments puissent offrir des produits exempts d'allergènes aux consommateurs sensibles.
  • Des échantillons de matières allergènes ont été fournis aux scientifiques européens pour une étude critique à double insu sur les allergies alimentaires chez les humains entreprise par Europrevall.
  • Une étude afin de mieux comprendre l'allergie au soya chez les Nord-américains (à la fois les Canadiens et les Américains) est terminée et 13 allergènes (5 nouveaux) ont été relevés et la fréquence dans la population des patients atteints d'allergie au soya a été établie. En outre, plus de 2 500 souches de soya ont été examinées afin de relever les matières hypo-allergènes et les anticorps sécrétés en réaction à l'une d'elles. La caractérisation détaillée des protéines allergènes se poursuit car les allergènes du soya sont considérés comme l'un des dix allergènes qui touchent le plus fréquemment les personnes.

Dans le cadre de partenariats avec l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), Santé Canada (SC) et les organismes provinciaux, le groupe de la virologie alimentaire a réalisé des percées dans la méthode utilisée pour détecter et quantifier les virus pathogènes d'origine alimentaire dans les matrices alimentaires complexes.

  • Conjointement, AAC, SC, l'ACIA et l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) ont entrepris un projet intégré quadriennal national afin de trouver des solutions éventuelles des incidents récurrents de contamination par les produits horticoles frais, y compris la détection et la maîtrise d'E. coli vérotoxigène (VTEC, comprend E. coli O157:H7 et des souches similaires). La recherche à ce sujet dégagera une meilleure compréhension pour l'élaboration de stratégies d'atténuation afin de réduire les intoxications alimentaires causées par les fruits et légumes frais.
  • D'intérêt spécial, mentionnons la recherche sur les effets de bactéries bénéfiques - les probiotiques - sur la virulence d'E. coli O157:H7 (la bactérie à l'origine de la « maladie du hamburger » ) qui a produit des résultats indiquant un rôle pour les probiotiques dans le traitement des infections par E. coli O157:H7.
  • Une étude intégrée sur l'incidence des pathogènes et de l'utilisation d'antibiotiques chez les bovins de boucherie et les porcs sur l'innocuité dans l'ensemble de la filière alimentaire a progressé. Les résultats éclaireront la diminution possible de l'utilisation des antibiotiques chez les animaux et, partant, la réduction de la résistance aux antibiotiques.

La recherche en qualité des aliments est réalisée en étroite collaboration avec le secteur, et la recherche à AAC comporte des répercussions sur l'industrie alimentaire. Les progrès réalisés en 2007-2008 comprennent les suivants :

  • La mise au point d'un système de fluorescence de la chlorophylle HarvestWatch pour lutter contre la tache pâle superficielle de la pomme et pour maintenir la qualité optimale des fruits à l'entreposage. Il s'agit d'un système écologique et libre de substances chimiques.
  • L'industrie alimentaire produit et commercialise un tortilla à l'orge breveté, conçu par un chercheur d'AAC, qui a une teneur protéique plus élevée et qui est un produit plus sain que les croustilles au maïs.

Amélioration de la sécurité et de la protection de l'approvisionnement alimentaire

  • Un projet conjoint de l'Initiative de recherche et de technologie (IRTC) et du MDN a obtenu des fonds pour une recherche en vue de combler les lacunes critiques dans la capacité du Canada à réagir aux incidents de bioterrorisme ciblant l'approvisionnement alimentaire.
  • Le programme de la science de la salubrité et de la qualité des aliments a mis en place les réseaux requis entre les ministères et les tiers afin de diffuser l'information, la recherche et les technologies à l'appui des résultats en matière de salubrité et de qualité des aliments.
  • Le programme de la science de la salubrité et de la qualité des aliments est relativement petit mais très productif compte tenu de l'envergure et de la portée des objectifs. De concert avec d'autres ministères l'an dernier, AAC a contribué à améliorer la salubrité des aliments de l'étable à la table. De plus, il a élaboré un portefeuille d'activités dans le domaine de la qualité des aliments pour les bienfaits pour la santé.

Collaborer avec les partenaires provinciaux et territoriaux ainsi qu'avec le secteur pour formuler la prochaine politique agricole et agroalimentaire

  • AAC a tenu des réunions multilatérales et bilatérales avec les provinces et les territoires en commençant par l'élaboration de politiques pour la prochaine politique agricole et agroalimentaire, pour ensuite aborder les détails des programmes précis pour Cultivons l'avenir. Plusieurs rondes de consultations ont aussi eu lieu avec le secteur. La SQA a permis de préparer les positions initiales d'AAC sur la salubrité des aliments, la biosécurité et les programmes de traçabilité pour les réunions et, suivant les observations reçues à la fois des provinces et du secteur, AAC a continué de modifier et de préciser les détails des programmes. Lors de la dernière ronde de consultation avec le secteur, celui-ci s'est dit satisfait à la fois des programmes proposés de salubrité des aliments et des nouveaux programmes de biosécurité et de traçabilité.

Activité de programme : Marchés et questions internationales

Résultats obtenus

AAC a obtenu des résultats pour les engagements clés suivants pour l'exercice 2007-2008 :

Travailler à promouvoir et à défendre les intérêts du Canada dans le cadre des négociations sur l'agriculture et d'autres activités de l'OMC

  • AAC a fait preuve de leadership analytique aux négociations sur l'agriculture de l'OMC à l'égard d'un nombre de questions de négociation complexes. Les membres d'AAC de la délégation du Canada ont rédigé près du tiers des mémoires, des notes, des contributions et des autres notes informelles qui ont été distribuées aux membres de l'OMC lors des négociations.
  • L'équipe de négociation d'AAC a obtenu d'importants résultats en ce qui concerne la progression des intérêts en matière de négociation du Canada. La contribution du Canada à l'analyse a joué un rôle déterminant dans les progrès réalisés non seulement du point de vue canadien, mais aussi mondial. Le texte provisoire actuel des modalités pour les négociations sur l'agriculture (le plan directeur des négociations) reflète dans une large mesure les priorités et idées principales du Canada.
  • AAC a conclu les négociations bilatérales de l'OMC sur l'accès au marché du Kazakhstan. À l'accession du Kazakhstan à l'OMC, l'accord sera intégré à sa liste d'engagements, ce qui permettra d'améliorer l'accès à ce marché pour les exportations agroalimentaires canadiennes.
  • Les représentants d'AAC ont participé à un nombre de réunions bilatérales et multilatérales du groupe de travail de l'accession de la Russie à l'OMC. Durant les réunions, d'autres progrès ont été accomplis à l'égard d'un nombre de questions qui importent à AAC, notamment l'harmonisation des politiques agricoles et du régime d'importation intérieurs de la Russie avec les lignes directrices de l'OMC.

Gérer les accords commerciaux bilatéraux et régionaux et les négociations connexes

  • En novembre 2007, le Canada a obtenu l'accès pour les bovins âgés et le bœuf provenant d'animaux âgés et le report de la perception des frais d'utilisation par l'APHIS du département de l'Agriculture des États-Unis (USDA). La mise en train hâtive de l'étiquetage du pays d'origine a aussi été évitée malgré les pressions de certains intéressés américains.
  • L'accès assuré au marché américain en novembre 2007 pour les bovins destinés à un usage quelconque, y compris les stocks géniteurs nés le ou après le 1er mars 1999, et le bœuf provenant d'animaux de n'importe quel âge devrait rétablir les échanges bilatéraux annuels de bovins sur pied et de bœuf et le niveau préalable à la crise de l'ESB en 2002, soit de près de trois millions de dollars. Jusqu'à présent, en 2008, des bovins âgés, d'une valeur de plus de 75 millions de dollars, ont été exportés vers les États-Unis.
  • Le Canada et les États-Unis ont mis en œuvre un accord technique bilatéral visant le commerce de la pomme de terres afin de faciliter les échanges et d'accroître la certitude des intervenants.
  • AAC et le gouvernement du Canada ont conclu un accord de libre-échange entre le Canada et les membres de l'AELE (la Suisse, l'Islande, le Lietchenstein et la Norvège) qui comporte des avantages immédiats pour les exportateurs canadiens grâce aux économies annuelles de droits de douane de plus de 5,2 millions de dollars qu'ils peuvent réaliser. Les principaux produits bénéficiant d'une économie de droits de douane soit le blé dur et ordinaire, le maïs, la viande chevaline, les croustilles, et le jus de raisin. De plus, l'accord de libre-échange Canada-Pérou a été ratifié et comporte des économies estimatives de droits de douane de près de 20,5 millions de dollars par année pour les exportateurs canadiens. Les principaux produits visés par les économies de droits de douane sont le blé dur et ordinaire, les lentilles et le malt (céréales). AAC a aussi engagé des négociations actives avec la Colombie, le Pérou et la République dominicaine ainsi qu'avec la CARICOM et la Jordanie, et poursuit les négociations avec la Corée et d'autres partenaires.
  • Conjointement avec l'Office de la propriété intellectuelle du Canada, AAC a traité 100 demandes GI visant les boissons alcoolisées pour la protection de la propriété intellectuelle provenant de l'Union européenne, afin de protéger la propriété intellectuelle relative aux produits canadiens sur les marchés internationaux. Le Ministère a aussi travaillé avec l'Agence du revenu du Canada (ARC) et l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) afin de mettre au point un protocole d'entente pour la mise en œuvre au pays de la Loi sur le commerce des spiritueux, qui prescrit la protection des noms de boissons étrangères appartenant à l'UE, aux États-Unis, au Mexique et aux pays des Caraïbes. Le PE devrait être ratifié par toutes les parties et entrer en vigueur au cours du premier semestre de 2008-2009.
  • Lorsqu'un irritant commercial a menacé l'accès des pois et du porc canadiens au marché chinois, les efforts d'action revendicatrice qu'AAC a consentis auprès des représentants de la Chine ont incité ce pays à réévaluer les normes applicables et les autres mesures afin d'atténuer les effets sur le commerce. Il s'agit d'un succès crucial compte tenu du fait que 90 p. 100 des importations de pois de la Chine proviennent du Canada.
  • Parmi les produits agricoles que le Canada exporte vers la Chine, les semences de canola sont les plus importantes puisque les exportations se sont chiffrées à 330 millions de dollars en 2007. Ce produit présente un fort potentiel d'expansion en Chine, mais l'expansion est limitée en raison des tarifs imposés par la Chine. En 2007-2008, AAC a maintenu son action revendicatrice pour réduire le tarif afin d'élargir l'accès du Canada à ce marché.
  • Les efforts de défense des intérêts commerciaux à l'échelon international que consent AAC sont dictés par les besoins du secteur canadien de l'agriculture. Lorsque le secteur cherchait à exporter des bleuets frais en Corée, le gouvernement du Canada (par l'entremise d'AAC et de l'ACIA) a présenté une demande au gouvernement coréen pour qu'il procède à une évaluation des risques parasitaires. Lorsque l'évaluation sera terminée et que les partis conviennent d'un protocole d'importation, les importations de bleuets canadiens frais en Corée seront autorisées.
  • En décembre 2007, les autorités russes ont imposé des restrictions à l'importation aux produits carnés canadiens sur le territoire russe, après quoi l'ACIA a dû vérifier des centaines de certificats. La Russie est le troisième marché en importance du Canada pour les produits du porc (144 millions de dollars en 2007). À la suite du travail technique intensif accompli par l'ACIA ainsi que l'action revendicatrice interministérielle, les restrictions à l'importation ont été révoquées en janvier 2008, ce qui a permis d'éviter une importante diminution des exportations de porc canadien. Toutefois, la Russie a imposé une suspension temporaire des importations de porc canadien entre le 1er avril et le 1er juin 2008, ce qui a occasionné des pertes économiques pour le secteur canadien. La situation a été résolue grâce à l'élaboration par l'ACIA d'un nouveau certificat d'exportation de porc comportant des caractéristiques de sécurité accrues et à l'intervention d'un groupe de travail comptant des représentants d'AAC, de l'ACIA, du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) et de l'ambassade canadienne à Moscou.
  • En octobre 2007, l'Australie a annoncé qu'elle entreprendrait une enquête en matière de sauvegarde sur les répercussions économiques des importations de porc surgelé sur le secteur du porc de l'Australie. Le Canada, le Danemark et les États-Unis sont les principaux fournisseurs de l'Australie. Parce que le Canada est un fournisseur principal du marché australien (les exportations de porc surgelé du Canada ont totalisé 120,9 millions de dollars en 2007), le MAECI et AAC, en consultation avec le secteur, ont défendu la position du Canada en déposant plusieurs présentations à la Commission de la productivité de l'Australie. Par conséquent, le gouvernement australien a décidé de ne pas appliquer de mesure de sauvegarde.
  • Par suite des efforts par les représentants d'AAC, l'Égypte a rouvert son marché au bœuf désossé et aux bovins sur pied canadiens de moins 30 mois.
  • La première expédition de blé canadien vers la Grèce a eu lieu en décembre 2007 après que le Canada a réussi à surmonter certaines mesures commerciales restrictives imposées par les autorités grecques en 2004.
  • Même si l'Union européenne s'est beaucoup étendue en 2004, passant de 15 à 25 États membres, une hausse correspondante des contingents d'importation sur divers produits agricoles n'a pas suivi. Ainsi, le Canada a commencé à se concerter avec l'UE pour améliorer les niveaux de contingents d'importation sur divers produits agricoles. En 2007-2008, les efforts du Canada ont porté fruit, car il a obtenu une allocation-pays de 4 624 tonnes d'exportation de porc vers l'UE.

Travailler bilatéralement et multilatéralement à influencer l'élaboration de politiques, de mesures et de normes internationales concernant les obstacles techniques au commerce

  • AAC a maintenu ses efforts liés au travail qu'effectuent les organismes internationaux de normalisation qui, en 2007-2008, ont abouti aux réalisations suivantes :
    • l'élaboration de lignes directrices qui permettent la régionalisation des interventions relatives aux flambées de maladies telle l'influenza aviaire, principal facteur d'atténuation dans les interventions à l'échelon international;
    • l'opposition réussie aux pressions exercées par certains membres du Comité sur l'étiquetage du Codex en vue de légitimer l'étiquetage obligatoire des organismes génétiquement modifiés (OGM) au niveau international, ce qui comporterait des répercussions néfastes sur certains secteurs les plus innovateurs et de pointe du secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire.
  • AAC a continué de participer aux négociations commerciales nouvelles et en cours où sont abordées les questions relatives aux obstacles techniques au commerce et aux droits de propriété intellectuelle dans le commerce et aux mesures environnementales.
  • Le Ministère a intensifié sa participation aux négociations bilatérales alors que six nouvelles initiatives relatives aux accords de libre-échange (ALE) ont été lancées (auprès du Pérou, de la Colombie, de la Corée, de la République dominicaine, de CARICOM et de la Jordanie). En outre, l'envergure des questions abordées a été élargie afin d'inclure les obstacles techniques au commerce. Par le passé, ces questions n'étaient pas abordées lors des négociations d'ALE.
  • L'engagement et le leadership continus d'AAC dans les principaux forums multilatéraux et régionaux, notamment le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques des Nations Unies ou l'Organisation de coopération économique Asie-Pacifique, font en sorte que l'accès aux marchés pour les produits agricoles et agroalimentaires ne soit pas empêché inutilement par les obstacles réglementaires ou techniques au commerce. Particulièrement, le travail en ce sens focalise l'élaboration de politiques ou d'accords internationaux comportant des liens directs entre la réglementation, les obstacles techniques au commerce et les politiques environnementales qui influent directement ou indirectement sur le commerce agricole du Canada.
  • AAC a intensifié son dialogue avec les provinces dans le cadre de l'Accord sur le commerce intérieur, comparativement aux activités réalisées en 2006-2007. Même si la négociation du Chapitre sur l'agriculture (Chapitre 9) n'a pas abouti, des progrès ont été accomplis et, en raison des options formulées, une résolution est prévue à court terme au cours du prochain exercice.

Prendre part aux poursuites au besoin et accroître les efforts de défense des intérêts commerciaux du Canada à l'étranger au moyen d'initiatives ciblées

  • En 2007-2008, le gouvernement du Canada a engagé une procédure de règlement des différends à l'OMC visant les subventions agricoles américaines afin d'influencer le débat entourant le nouveau projet de loi agricole américain.
  • Des stratégies de défense et d'engagement nouvelles ou révisées, élaborées conjointement par AAC en consultation avec d'autres ministères fédéraux, les provinces et les intervenants clés, ont été mises en œuvre en 2007-2008 à l'égard des principales questions bilatérales avec les États-Unis.
  • Le 23 novembre, le Canada a déposé un mémoire d'amicus curiae (intervenant désintéressé) en opposition à la demande présentée par le Rancher and Cattlemen's Legal Fund des États-Unis pour obtenir une injonction préliminaire contre l'ouverture de la frontière canado-américaine prévue le 19 novembre pour les bovins âgés et leurs produits. Le dépôt du mémoire d'amucus curiae permet au Canada d'exercer un contrôle sur la manière dont l'information sur le système canadien est présentée. Il est improbable que les fonctionnaires canadiens soient contraints à déposer des éléments de preuve supplémentaires devant les tribunaux américains.

Agir pour faire en sorte que l'interprétation et l'exécution des obligations internationales existantes n'entravent pas inutilement le commerce, et continuer de travailler à la réouverture et à l'expansion des marchés pour le bœuf et les bovins canadiens qui ont été fermés à la suite de la découverte de l'ESB en 2003

  • Les efforts continus qu'ont livrés AAC et d'autres fonctionnaires ont permis de rouvrir les marchés taïwanais au bœuf désossé canadien provenant d'animaux de moins de 30 mois après la fermeture pendant quatre ans par suite de la crise de l'ESB.
  • Grâce à la démarche intégrée empruntée par l'équipe, qui comptait des fonctionnaires d'AAC et d'autres ministères fédéraux (l'ACIA, le MAECI, le personnel d'ambassade et les spécialistes agricoles à Denver et au Minnesota) travaillant en étroite collaboration avec les provinces et le secteur canadien pour mettre en action notre plan d'engagement et de défense des intérêts, le Canada a obtenu la réouverture du marché en novembre 2007 pour les bovins âgés et le bœuf provenant d'animaux âgés.
  • Le modèle a servi de fondement à la participation accrue du Mexique en 2007-2008.

Revoir le contexte de la réglementation afin d'accroître la compétitivité de l'agriculture canadienne

  • Les modifications des normes biologiques nationales et la mise à effet du Règlement sur les produits biologiques ont procédé tel que prévu en 2007-2008 et favoriseront la compétitivité du secteur canadien des produits biologiques grâce à l'accès amélioré aux marchés internationaux, à l'élimination des droits liés aux nombreuses accréditations du système de certification et à l'uniformisation des règles pour les producteurs canadiens sur le marché intérieur. Les modifications protégeront également les consommateurs canadiens contre les allégations frauduleuses.
  • Les questions réglementaires, stratégiques et techniques peuvent avoir des répercussions considérables sur l'innovation, l'investissement et la compétitivité de l'industrie alimentaire au Canada, d'où l'importance de dégager, d'analyser et de faciliter une compréhension élargie des questions et de favoriser leur résolution stratégique. Suivent des exemples de progrès accomplis à cet égard en 2007-2008 :
    • AAC est représenté au sein d'un comité interministériel chargé d'arrêter le cadre de réglementation pour les allégations santé ainsi qu'au Comité des organismes de réglementation fédéraux;
    • le suivi de la question des gras trans s'est poursuivi, et AAC était représenté au groupe de travail national dirigé par Santé Canada qui examinait la réduction possible du sodium dans l'approvisionnement alimentaire;
    • AAC était aussi représenté au comité interministériel dirigé par Santé Canada chargé de réviser les apports nutritionnels de référence, qui importent au secteur de l'alimentation à titre de normes sur l'étiquetage nutritionnel, des allégations de contenu nutritionnel et de santé;
    • les conseils communiqués au secteur par les tables rondes sur les chaînes de valeur (TRCV) au sujet du contexte de la réglementation des allégations santé;
    • les conseils prodigués à l'industrie alimentaire au sujet de démarches pour analyser les répercussions commerciales des questions réglementaires;
    • l'analyse terminée de la valeur commerciale et économique découlant des allégations santé dans l'ensemble de la chaîne de valeur;
    • la commande et l'achèvement de documents de prévisions sur la technologie alimentaire, et la planification d'un atelier sur les prévisions réglementaires;
    • la poursuite du travail lié à la proposition pour Cultivons l'avenir afin de faciliter les présentations réglementaires sur les aliments nouveaux et les allégations santé par l'entremise de la sensibilisation du secteur, de la corroboration scientifique, et du renforcement du processus et de la capacité de réglementation.

Continuer de soutenir les associations sectorielles pour qu'elles reconnaissent davantage la salubrité et la qualité des produits agricoles et alimentaires canadiens

  • AAC a maintenu ses efforts dans le cadre du Programme international du Canada pour l'agriculture et l'alimentation (PICAA) en vue d'accorder des fonds aux initiatives sectorielles visant à hausser les ventes internationales de produits agricoles et alimentaires canadiens en prenant appui sur la réputation du Canada à titre de fournisseur de produits agricoles, agroalimentaires, de boissons et de produits de la mer salubres, novateurs et de grande qualité. En 2007-2008, le PICAA a consenti 19,1 millions de dollars à 31 associations sectorielles à l'appui de l'exécution de stratégies internationales à long terme ainsi que 6,2 millions de dollars à 27 associations pour des projets à court terme. Le secteur a obtenu les résultats suivants grâce aux fonds du PICAA :
    • plus de 5 000 têtes de bétail ont été expédiés en Russie en 2007, premières expéditions importantes de bovins canadiens de race vers ce pays depuis la découverte de l'ESB en 2003. Deux autres expéditions, comptant 3 800 têtes, ont eu lieu au cours du premier semestre de 2008 et d'autres commandes sont en négociation;
    • 10 447 porcs reproducteurs d'une valeur de 9,1 millions de dollars ont été exportés vers la Russie, plus important marché étranger pour le porc reproducteur canadien en 2007-2008;
    • la Section des services intégrés de l'industrie alimentaire d'AAC, conjointement avec les Services juridiques, croit que la Loi sur le ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire représente la solution de rechange législative à court terme pour régler les questions posées par les règles de mélange et la certification de l'âge et du pays d'origine et pour éviter la cessation des exportations de spiritueux (surtout du whisky canadien).

Normes nationales sur le vin

Malgré les améliorations apportées au Manuel d'inspection des établissements vinicoles à la suite de la demande en ce sens et l'engagement du secteur à l'égard de la mise au point d'un logiciel pour faciliter l'introduction des normes nationales sur le vin, les efforts menés de concert avec l'ACIA et le secteur vinicole pour arrêter les normes n'ont pas progressé suffisamment en 2007-2008. Il y a une divergence d'opinion au sujet du contenu des normes et de leur valeur pour le secteur en général. AAC et le secteur poursuivent, au cours des prochains mois, l'élaboration des normes grandement simplifiées.

Soutenir les initiatives sectorielles visant la mise en marché des produits canadiens axés sur les attributs de santé et de qualité

  • En 2007-2008, AAC a participé sur plusieurs fronts à la promotion des produits canadiens axés sur les attributs de santé et de qualité, ce qui représente un domaine important en raison de l'augmentation de la demande nationale et internationale, notamment :
    • participation à la consultation à Santé Canada sur les allégations de santé nutritionnelle. Le processus se poursuit; toutefois, un processus rationalisé d'approbation des allégations en matière de santé et de nutrition (pour une gamme de produits agricoles) avantagera le secteur de l'agriculture en offrant des occasions de promouvoir les produits qui procurent des bienfaits précis pour la santé;
    • conjointement avec Pulse Canada, AAC a mené à terme la phase I du Pulse Innovation Project à l'appui de la mise en marché des légumineuses à grains, compte tenu de leurs bienfaits pour la santé. Le projet a connu tellement de succès que le gouvernement mexicain a lancé une campagne pour promouvoir la consommation des haricots en raison de leurs bienfaits pour la santé. On s'attend à ce que la campagne accroisse la demande de haricots en Amérique du Nord et que le secteur canadien des haricots soit en mesure de satisfaire la demande croissante;
    • dans le cadre du PICAA, AAC a soutenu l'initiative conçue pour mettre en marché les bleuets sauvages canadiens en se fondant sur leurs attributs de santé. Le secteur des bleuets doit produire de 50 à 60 millions de livres de bleuets sauvages pour répondre à la forte demande mondiale. Les transformateurs canadiens enregistrent un excellent rendement pour leurs fruits, d'où leur position enviable qui leur permet d'investir dans la croissance du secteur;
    • dans le cadre du PICAA, AAC a contribué aux efforts du secteur canadien du canola visant à promouvoir l'huile de canola à titre de substitut sain à faible teneur en gras trans et saturé. On s'attend à ce que les utilisateurs intérieurs et étrangers achètent plus d'huile de canola canadienne, ce qui se traduira par une hausse de 66 p. 100 de la production annuelle entre 2007 et 2015. En outre, les États-Unis ont approuvé une allégation santé conditionnelle relative à l'huile de canola, et l'approbation a constitué un élément important de la campagne de commercialisation du secteur.

Activité de programme : Environnement

Résultats obtenus

AAC a obtenu des résultats pour les engagements clés suivants pour 2007-2008 :

Élaborer et mettre en œuvre des options stratégiques afin d'atteindre les objectifs environnementaux aux termes de la prochaine politique agricole et agroalimentaire, y compris une stratégie sur les biocarburants

  • Cultivons l'avenir (la prochaine politique agricole et agroalimentaire) a fait l'objet d'évaluation et de consultations approfondies avec le secteur pendant plus de deux ans, et des efforts ont été déployés pour assurer la compétitivité, l'adaptabilité et la viabilité à long terme du secteur :
    • une série de programmes agrœnvironnementaux sont en voie d'élaboration en conformité avec les priorités stratégiques fédérales désignées, notamment l'eau (la qualité et l'utilisation) et le changement climatique (l'incidence, l'adaptation et la réduction des émissions ainsi que vulnérabilité aux incidents extrêmes).

La mise en place de Cultivons l'avenir de concert avec les provinces permettra d'instaurer un secteur de l'agriculture plus rentable et plus écologique.

  • Biens et services écologiques (BSE) :
    • AAC a continué de suivre les progrès dans huit projets pilotes de BSE qui mettent à l'essai de nouvelles démarches agrœnvironnementales à l'étendue du Canada. Les résultats finaux sont prévus en 2009.
    • Une analyse des coûts et des avantages liés aux options stratégiques éventuelles en matière de BSE (l'échange de crédits lié à la qualité de l'eau, les paiements annuels, les enchères et les paiements uniques) a été entreprise, dont les résultats seront diffusés au printemps de 2008.

Les BSE fourniront de nouveaux renseignements sur les options stratégiques éventuelles pour Cultivons l'avenir et les années ultérieures.

  • Changement climatique :
    • Le personnel d'AAC a consulté Environnement Canada (EC) et les groupes agricoles afin de clarifier les options et de dégager un consensus au sujet du cadre de réglementation des émissions de gaz à effet de serre (EGS) d'EC, comprenant certains paramètres du régime proposé de crédits compensatoires pour les GES.
    • Le travail lié à l'initiative d'adaptation aux incidences du changement climatique est en cours pour faire en sorte que le secteur anticipe les conséquences éventuelles des changements climatiques et s'y adapte en améliorant la compréhension des conséquences sur l'agriculture.
    • Le travail d'atténuation des changements climatiques a été engagé de façon que l'industrie comprenne la capacité du secteur de l'agriculture à atténuer les émissions de GES par l'élaboration et l'adoption de pratiques agricoles durables connexes.

Les efforts qu'AAC a déployés relativement aux changements climatiques en 2007-2008 ont contribué à l'engagement du gouvernement du Canada en vue de réduire les GES et de garantir la salubrité de l'air, de l'eau et des terres pour les Canadiens.

Acquérir des connaissances pour améliorer la performance environnementale du système agricole canadien, pour favoriser la collaboration scientifique accrue entre les partenaires et pour dégager une meilleure compréhension des bioressources du pays et de leur protection

  • En vertu du Programme national d'analyse et de rapport en matière de santé agroenvironnementale (PNARSA), AAC a poursuivi son travail conjointement avec l'équipe de la science de la santé de l'environnement afin de déterminer les répercussions des politiques agricoles sur l'environnement au moyen de l'élaboration et du suivi d'indicateurs agrœnvironnementaux qui indiquent comment les conditions environnementales en agriculture changent au fil du temps :
    • Indicateurs agrœnvironnementaux : Le troisième rapport sur les indicateurs est en voie de rédaction (données de 1981 à 2006), dont la diffusion est prévue entre janvier et mars 2009; le rapport renfermera les résultats les plus complets de tous les rapports sur les indicateurs jusqu'à présent;
    • deux projets pilotes d'évaluation de bassin hydrographique sont aux premières étapes de la collecte et l'analyse des données. Les résultats permettront de déterminer la volonté individuelle de payer en ce qui concerne les changements environnementaux en utilisant les techniques d'évaluation des valeurs non marchandes. Les résultats alimenteront l'initiative d'évaluation générale ciblant les valeurs des biens publics qui seront associées aux indicateurs du PNARSA.
  • La contribution d'AAC à l'Enquête sur la gestion agrœnvironnementale en 2007-2008 a découlé sur l'élaboration et l'utilisation d'une nouvelle information sur la performance environnementale dans le secteur de l'agriculture.

    Les résultats de 2006 sont utilisés pour formuler des politiques agrœnvironnementales qui contribueront à l'engagement d'AAC consistant à accroître la capacité du secteur à donner suite aux priorités environnementales tout en renforçant la rentabilité du secteur.

  • En 2007, le Programme de pâturages communautaires (PPC) administrait 2,2 millions d'acres de pâturage dans l'Ouest canadien et les protégeaient contre la détérioration ultérieure imputable à la sécheresse en utilisant les terres pour la reproduction et le pâturage du bétail. Le PPC est le plus important intendant de prairies indigènes au monde :
    • Les plus grandes zones de prairies indigènes continues administrées par le PPC sont protégées contre la culture et les menaces subséquentes de dégradation.
    • Les pâturages communautaires préservent l'habitat de plus de 20 espèces à risque inscrites, qui se trouvent en plus grande densité dans les pâturages que dans les terres avoisinantes.
    • 3 200 agriculteurs et éleveurs font paître plus de 220 000 têtes de bétail, ce qui représente 5 p. 100 du troupeau de bovins de boucherie total au Manitoba et en Saskatchewan.
  • Le programme de la science de la santé environnementale d'AAC a contribué à améliorer la performance environnementale de l'agriculture au Canada en 2007-2008 :
    • Concernant l'attribution du prix Nobel au Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), le travail de piégeage et de comptabilisation du carbone réalisé par les scientifiques d'AAC a été reconnu ainsi que leur contribution à la quantification des émissions de GES provenant de l'agriculture.
    • Les scientifiques d'AAC ont formulé des méthodes pour déterminer les sources diffuses de pollution fécale, qui peuvent poser un risque à la santé humaine et animale. Les méthodes servent à l'élaboration de stratégies visant à atténuer la charge environnementale de pathogènes et d'autres organismes vecteurs de maladie dans l'eau.
    • Le Réseau d'information sur les ressources génétiques du Canada (RIRGC), créé par le programme Ressources phytogénétiques du Canada d'AAC, met les renseignements sur le germoplasme à la disposition des clients nationaux et internationaux, essentiellement des scientifiques exécutant des programmes de sélection végétale et animale en vue d'atténuer les risques posés par les espèces étrangères envahissantes, la tolérance à la sécheresse, le changement climatique et la vulnérabilité génétique. En outre, le Réseau s'efforce d'améliorer la compréhension et la conservation de la biodiversité naturelle.
    • Les chercheurs d'AAC utilisent les méthodes de diagnostic rapide qui reposent sur les spécimens tirés des collections fongiques d'AAC afin de déterminer et de cerner rapidement la propagation de la gale verruqueuse de la pomme de terre à l'Île-du-Prince-Édouard. Ces méthodes ont joué un rôle capital dans la réouverture accélérée de la frontière canado-américaine et le recouvrement d'un marché d'exportation important pour les producteurs canadiens.
    • La recherche sur la reprise de la productivité des sols agricoles perturbés par l'activité industrielle, notamment les puits de pétrole et de gaz naturel abandonnés, a découlé sur des recommandations pour l'application de compost de fumier provenant des parcs d'engraissement de bovins ou de foin de luzerne afin de maximiser l'amélioration des propriétés du sol et les rendements en culture.
    • Les études ont montré que malgré les conditions de sécheresse, l'ensemencement des pâturages avec des mélanges d'espèces indigènes pour remplacer les espèces uniques les plus communes a contribué à améliorer la biodiversité, a favorisé le gain de poids des bovins plus tard au cours de la saison de pâturage, et a augmenté la fixation de carbone dans les sols, ce qui permet de réduire les émissions de GES.
    • Les scientifiques d'AAC qui ont mis à contribution leurs amples connaissances et leurs collections de ravageurs et de maladies végétales, ont reçu un prix de l'ACIA « Pour avoir dépassé les attentes, maintenu les normes les plus rigoureuses qui soient et assuré l'excellence scientifique en participant à la réaction diagnostique de l'encre des chênes rouges (Phytopthora ramorum) » .
    • Une technique utilisant les membranes de tests d'ADN conçues par les scientifiques d'AAC a été commercialisée comme produit pour détecter les champignons directement dans les racines ou les systèmes hydroponiques des serres, produisant d'importantes redevances pour AAC.
    • Les résultats de la recherche, qui montrent que les émissions de N2O et CO2 dans les champs agricoles sont influencées à la fois par les cultures actuelles et précédentes, produiront des estimations et des prévisions de GES plus exactes.

Poursuivre la mise en place du Service national d'information sur les terres et les eaux (SNITE)

  • En 2007-2008, le projet du SNITE a continué à améliorer la manière dont le gouvernement fédéral utilise et diffuse l'information et les connaissances agrœnvironnementales cohérentes, opportunes et de grande qualité pour appuyer la prise de décisions en gestion liées à l'utilisation durable des terres par les producteurs et d'autres propriétaires fonciers ainsi que pour favoriser la prestation des programmes agrœnvironnementaux (p. ex., la planification environnementale à la ferme).
    • À l'interne, le SNITE a mis en place un moyen plus efficace de conduire les affaires en rationalisant les dépenses en géomatique et en adoptant des démarches cohérentes à l'échelle nationale assorties de flexibilité régionale.
    • À l'externe, le SNITE a élargi l'accès à l'information agrœnvironnementale dans Internet, notamment par les agriculteurs qui utilisent Internet et le SNITE pour recueillir des renseignements afin de prendre des décisions relatives à leur entreprise agricole.
    • Le site Web du SNITE a reçu plus de 10 000 visiteurs uniques par mois, et plus de 900 000 pages vues chaque mois au cours de la saison des semis et de croissance, atteignant un sommet de plus de 1,5 million en mai 2007.

Vérifications du SNITE

Les vérifications et examens internes et externes ont permis au Service de réaliser pleinement son investissement en améliorant les domaines suivants : la promotion d'une vision commune, les résultats clairs et les pratiques exemplaires pour la gestion des besoins fonctionnels; la gouvernance renforcée assortie de rôles et de responsabilités bien définis et de processus à l'appui; et la gestion rigoureuse de projets comprenant le calcul et la déclaration mensuels de la valeur acquise.

Accroître la disponibilité des pesticides à usage limité, des produits à risque réduit et des pratiques de gestion bénéfiques pour améliorer la santé de l'environnement tout en contribuant à la position concurrentielle des agriculteurs canadiens

  • Le Programme des pesticides à usage limité a lancé 69 projets, présenté 45 dossiers de réglementation et poursuivi 309 projets en cours.
  • Le CLA continue de collaborer avec les États-Unis à des projets conjoints en vue de produire simultanément dans les deux pays de nouveaux usages homologués de pesticides.
  • Les efforts de sensibilisation des producteurs aux avantages des produits et technologies à risque réduit, par exemple, les biopesticides et les moyens mécaniques de lutte antiparasitaire, se sont poursuivis, ce qui a augmenté l'intérêt accordé à ces outils. L'accès amélioré aux produits antiparasitaires à risque réduit et au PGB contribue à la viabilité de l'agriculture en réduisant le potentiel de développement de résistance aux pesticides chez les populations de ravageurs et la dépendance aux produits chimiques de lutte antiparasitaire. Conjointement, ces avantages contribuent à réduire les risques posés à l'environnement découlant de l'utilisation des pesticides en agriculture.
  • On a déterminé les stratégies prioritaires d'atténuation des risques liés aux pesticides en se fondant sur les données nationales tirées de 25 profils de culture et les commentaires des intervenants (l'industrie, les spécialistes en vulgarisation et en recherche, les autres ministères et les ONG). L'ensemble initial de stratégies a progressé à un point tel que les producteurs intéressés commencent à adopter les nouveaux outils et démarches présentés dans les stratégies. Les projets menés à terme ont fait état de nouvelles PGB, notamment les systèmes de soutien des prévisions et des décisions, les pratiques culturales, et les produits de lutte parasitaire à risque réduit. De plus, la collaboration avec le secteur privé a produit dix nouveaux dossiers d'homologation de biopesticides présentés à l'ARLA. Conjointement, ces activités ont enrichi la trousse d'outils disponibles pour mettre à exécution les stratégies d'atténuation des risques posés par les pesticides.
  • Par l'accès amélioré à plus de technologies de lutte antiparasitaire, AAC a renouvelé ses efforts pour améliorer la viabilité environnementale du secteur en réduisant le développement potentiel de résistance aux pesticides chez les populations de ravageurs ainsi que la dépendance du secteur aux produits chimiques de lutte antiparasitaire. Conjointement, ces accomplissements ont contribué à réduire les risques pour l'environnement imputables à l'utilisation des pesticides dans l'agriculture.

Élaborer la stratégie relative à l'eau d'AAC qui soit liée à la viabilité de l'agriculture, par l'entremise de l'Administration du rétablissement agricole des Prairies

  • En 2007-2008, le travail lié à la stratégie relative à l'eau s'est poursuivi pour assurer le leadership requis pour relever les défis émergents en matière d'approvisionnement en eau et de qualité de l'eau touchant le secteur de l'agriculture du Canada. Le travail en cours à AAC concernant la stratégie relative à l'eau contribuera à la viabilité et à la rentabilité continues du secteur de l'agriculture malgré un climat changeant et un marché mondial en évolution. En outre, en répondant aux attentes de la société en matière de gérance de l'environnement, le secteur de l'agriculture peut être mieux en mesure de gérer et de conserver les ressources en eau.
  • À la suite du premier Forum sur la gestion de l'eau en agriculture, le Comité directeur sur l'eau d'AAC a été établi pour diriger la formulation du cadre stratégique pour l'eau ainsi que pour poursuivre les consultations avec le secteur de l'agriculture. Le cadre a été mis au point au printemps de 2007.
  • Le Comité directeur sur l'eau d'AAC a présenté les observations ministérielles aux discussions sur la Politique fédérale relative à l'eau.

Continuer de soutenir les plans environnementaux de la ferme ainsi que l'élaboration et l'adoption de pratiques de gestion bénéfiques à la ferme en offrant une aide financière et technique

  • Depuis la création du programme des plans environnementaux de la ferme (PEF), 56 700 producteurs (25 p. 100) ont dressé un plan individuel ou collectif, qui a ensuite fait l'objet d'un examen, où sont énoncées des mesures précises pour relever les risques liés à l'air, à l'eau, au sol et à la biodiversité.
  • La participation au PEF et au Programme national de gérance agrœnvironnementale s'est accrue substantiellement : plus de 11 000 producteurs ont mené à terme un PEF en 2007-2008 et plus de 25 000 nouveaux projets liés aux PGB ont été appuyés, pour des paiements fédéraux de plus de 100 millions de dollars en 2007-2008. Cela montre les efforts continus que déploient les producteurs du Canada pour tirer parti des programmes offrant une aide technique et financière afin de réduire leurs risques environnementaux en ce qui concerne les ressources en air, en sol, en eau, et en biodiversité.
  • Deux volets du Programme de couverture végétale du Canada : Zones critiques et Brise-vent étaient compris dans l'exécution du PNGA pour offrir un soutien technique et financier supplémentaire afin de favoriser l'adoption de PGB.

Activité de programme : Innovation et renouveau

Résultats obtenus

AAC a obtenu des résultats pour les engagements clés suivants pour 2007-2008 :

Accroître la capacité d'innovation du secteur grâce au soutien de l'élaboration de stratégies et de meilleures occasions de concrétiser les avantages de la science et de l'innovation

  • Les percées dans la science et la technologie offrent des occasions d'accroître la prospérité et la sécurité dans le secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire. Les progrès réalisés dans la science des systèmes de production durable contribuent au revenu agricole stable, soutiennent le secteur élargi de l'agriculture et de l'agroalimentaire pour tous les Canadiens et offrent un contexte sûr et rentable pour les investissements étrangers et les partenariats avec les Canadiens.

    En 2007-2008, le programme des systèmes de production durable d'AAC a accompli des progrès considérables dans l'adoption accrue de produits et de technologies innovateurs qui fourniront au secteur des bioproduits, des systèmes de production axés sur le savoir et des stratégies en vue de saisir les occasions et de gérer le changement :

    • Les scientifiques du Ministère ont mis au point 10 licences, homologué 58 nouvelles variétés de culture et obtenu 12 brevets.
    • Les programmes de sélection de céréales continuent d'enregistrer un taux de rendement supérieur de 1 p. 100 environ par année en ce qui concerne le blé. Une hausse de 1 p. 100 du rendement du blé équivaut à 75 millions de dollars pour le secteur.
    • De nouvelles variétés sont adoptées plus rapidement comme le montre l'adoption de la nouvelle variété d'AAC : blé roux de printemps de l'Ouest canadien (CWRS), plus importante catégorie de blé cultivé dans les Prairies. Lillian, l'une des dernières variétés de CWRS mises au point par AAC, a affiché un taux de rendement élevé en 2006, occupant 3 p. 100 de la superficie des prairies. La production de ce type de blé a quadruplé en 2007, ce qui en fait la principale variété dans les Prairies.
    • En 2006, les agriculteurs ont essuyé une perte de 40 millions de dollars en raison de la cécidomyie du blé. Quatre variétés de blé tolérantes à la cécidomyie ont été homologuées en 2007; ce sont les premières variétés de blé de printemps qui ont développé une défense contre la cécidomyie. Ces variétés ont été mises au point au Centre de recherches d'AAC de Winnipeg et de Swift Current en collaboration avec le secteur ainsi qu'avec l'appui des agriculteurs par l'entremise de la Fondation de recherche sur les grains de l'Ouest.
    • En tant que membres du CIEGC, la contribution des scientifiques des équipes Systèmes de production durable et Santé de l'environnement dans les Centres d'AAC en Alberta, en Saskatchewan, en Ontario et au Québec a été exceptionnellement reconnue par les coprésidents du CIEGC et ils se sont mérités les honneurs de l'organisme en leur qualité de lauréats du prix Nobel. En effet, le prix Nobel de la paix a été décerné en 2007 à l'ancien vice-président américain Al Gore et au CIEGC. Les scientifiques d'AAC ont contribué aux divers rapports sur le changement climatique du GIEC qui ont eu un effet direct sur la sensibilisation du public. Leurs contributions ont été à l'origine de la reconnaissance actuelle du GIEC en tant qu'autorité du système climatique, des incidences du changement climatique et des méthodes pour l'éviter.
  • Les bioproduits sont de plus en plus importants dans l'économie mondiale. Ils représentent une occasion considérable de positionner le Canada aux premiers rangs des développements importants qui procurent des avantages économiques. Les occasions découlant de la recherche sur les bioressources aideront le secteur de l'agriculture à se transformer en fournisseur fiable et polyvalent de biomasse, de technologie et de processus agricoles de façon à occuper ce créneau dans la bioéconomie. Les exemples ci-après démontrent la contribution d'AAC :
    • Le blé est la plus importante culture au Canada, occupant environ neuf millions d'hectares. La rouille brune, causée par Puccinia triticina, entraîne des pertes annuelles de rendement entre 5 et 20 p. 100. Il s'agit de la maladie du blé la plus commune au monde. AAC jouit d'une réputation extraordinaire et d'antécédents comme chef de file mondial de la recherche sur le contrôle génétique de la rouille brune, du fait que ces chercheurs ont découvert 30 des 59 gènes résistants à la rouille brune.
    • Les chercheurs d'AAC ont identifié un gène clé permettant aux légumineuses d'accueillir les bactéries fixatrices d'azote. Grâce à cette découverte, les chercheurs d'AAC espèrent trouver un moyen de transférer la capacité de fixation de l'azote aux cultures non légumineuses.
    • Pour ce qui est du travail lié au virus de la sharka du prunier à AAC, la maladie a été enrayée au Niagara et des progrès vers l'éradication ont été réalisés dans d'autres régions de l'Ontario et en Nouvelle-Écosse. Au cours des trois dernières années, la capacité à détecter le virus s'est améliorée grâce aux dépistages meilleurs et plus intensifs. Les études ont montré que le virus est confiné aux arbres fruitiers en Ontario et en Nouvelle-Écosse et il n'a pas été relevé dans les plantes indigènes, dans les espèces ornementales de pruniers dans les pépinières ni hors de ces provinces. Les secteurs touchés ont maintenu la production et mettent en place un programme d'homologation afin de prévenir la propagation du virus de la sharka et d'autres virus.
    • Les scientifiques de la Direction générale de la recherche ont collaboré avec l'ARAP et la Direction générale de l'environnement d'AAC, le SNITE, le Service canadien des forêts et d'autres partenaires fédéraux pour concevoir un outil Internet servant à identifier les résidus agricoles ainsi qu'à la biomasse forestière et ligneuse urbaine susceptible de conversion en énergie et bioproduits. L'Outil de visualisation cartographique et d'analyse de l'inventaire de la biomasse permet aux utilisateurs d'interroger la base de données du SIG pour obtenir des renseignements sur la production selon l'endroit et en fonction de l'infrastructure des transports et de l'énergie, tout en appliquant un critère de durabilité, tel la protection contre l'érosion, le genre de système de travail du sol et le bilan des éléments nutritifs. Le perfectionnement de l'outil crée des fonctions d'analyse supplémentaires, y compris les coûts économiques et en matière de carbone de la production, de la récolte et du transport de la biomasse. En agençant les matières qui conviennent à la prochaine génération de technologie et les renseignements sur la qualité des semences afin de cibler les matières de qualité inférieure, on encouragera les investissements appropriés afin d'atténuer les effets négatifs des aliments par rapport à ceux des carburants.
  • Le PASCAA a ajouté à la capacité innovatrice du secteur en réduisant les risques pour les innovateurs et en facilitant les essais et les projets pilotes coûteux liés aux nouveaux produits, processus et technologies qui devraient accroître l'efficacité et la rentabilité du secteur. Le programme a aidé le secteur à mettre à l'essai des produits, procédés et technologies canadiens novateurs ainsi qu'à mener des projets pilotes où sont abordées des questions comme les aliments plus salubres, plus sains et plus commodes, la conservation des ressources naturelles, la protection de l'environnement ainsi que la santé et le bien-être des animaux.

Mise en œuvre de la Stratégie pour la science et l'innovation d'AAC

  • En 2007-2008, AAC a poursuivi la mise en œuvre de sa Stratégie pour la science et l'innovation et a recentré ses efforts scientifiques sur les sept priorités nationales décrites dans la Stratégie afin de constituer un avantage concurrentiel pour le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire et de saisir les occasions considérables de croissance que présentent les produits non alimentaires dans la bioéconomie. Les résultats précis comprennent les suivants :
    • nouveaux partenariats avec les universités et les organismes publics afin de mieux intégrer la capacité et d'améliorer les incidences, y compris un partenariat avec l'Hôpital de recherche de Saint-Boniface et l'Université du Manitoba dans les domaines de l'alimentation, de la nutrition, de la santé et du mieux-être, de même qu'un établissement de recherche en nutrisciences et en santé en partenariat avec l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard et le Conseil national de recherches;
    • la capacité accrue sous forme d'un complément de chercheurs, d'installations, de matériel et de ressources financières appliqués à la recherche en science de la bioéconomie, dans le cadre du Programme d'innovation en matière de bioproduits agricoles, qui consent des fonds pour mettre en place des réseaux de recherche axés sur la bioéconomie regroupant des fournisseurs de recherche publics, universitaires et privés;
    • taux accéléré d'adoption des innovations et commercialisation des produits par le truchement des programmes de courtage et d'innovation en agriculture. Du fait que l'ensemble de la chaîne de valeur des produits agricoles se concerte pour identifier une gamme de produits novateurs de grande valeur, de nouveaux marchés peuvent être percés, où les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, etc. peuvent obtenir un meilleur rendement. Vingt-trois projets pluriannuels ont été approuvés, représentant un investissement total de 22 millions de dollars pour la création de nouvelles initiatives de la chaîne de valeur, notamment Soya 2020 et Lin 2015;
    • exploration d'options pour concevoir un mécanisme national de coordination des innovations dans le cadre de discussions avec les intervenants du secteur, du milieu universitaire et des gouvernements. Le résultat pour les participants serait une stratégie visant à maximiser le rendement des intervenants dans la chaîne de valeur et à mettre au point des produits novateurs qui assureraient le succès à long terme du marché.

Mettre en place le nouveau processus d'examen externe par les pairs pour choisir les projets de recherche ministériels et attribuer les ressources

  • Pour que la recherche à AAC réponde aux critères d'excellence et s'harmonise aux priorités du gouvernement du Canada ainsi qu'aux sept objectifs de gestion décrits dans la Stratégie pour la science et l'innovation d'AAC, le Ministère a appliqué une évaluation en deux étapes à tous les projets de recherche. L'évaluation est conçue pour garantir l'affectation optimale des fonds publics, l'excellence scientifique grâce à l'opposition des idées et la prestation d'une science de calibre international dans le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire. L'exercice a aussi comporté une évaluation de gestion interne par les cadres des directions générales pour faire en sorte que les investissements d'AAC dans la recherche scientifique s'alignent sur les priorités ministérielles et pangouvernementales.

    Le processus d'évaluation met l'accent sur les activités de recherche d'AAC; et il s'agit du premier processus en son genre à être mis en place dans la recherche à l'initiative du gouvernement.

    En 2007-2008, 254 projets ont été examinés, dont 233 financés. La majorité des projets ont une cible à long terme, soit de trois ans ou plus. Il sera important pour AAC d'obtenir des fonds chaque année afin de mener à terme les projets approuvés et d'obtenir les résultats attendus. Ce risque sera atténué par la planification efficace des ressources et la communication des priorités.

Mettre en œuvre le nouveau Programme d'innovation en matière de bioproduits agricoles

  • Le Programme d'innovation en matière de bioproduits agricoles (PIBA) a été lancé en 2007-2008.
  • Des propositions visant la création de nouveaux réseaux dans les domaines de recherche scientifique ciblés ont été reçues et examinées par un comité d'experts internationaux externes. Les réseaux pour lesquels le comité a recommandé un financement devaient présenter des plans financiers plus sommaires afin de correspondre à l'attribution théorique des fonds qui seraient disponibles. Des discussions sont actuellement en cours au sujet de la répartition des fonds du PIBA entre les divers réseaux.

Mettre en œuvre l'Initiative des marchés de biocarburants pour les producteurs

  • La mise en œuvre de l'Initiative des marchés de biocarburants pour les producteurs, dotée de 20 millions de dollars, a pris fin en 2007-2008. Le programme a expiré le 31 mars 2008. Il s'agit de l'une des initiatives mises en place à la suite de l'annonce du gouvernement du Canada au sujet de l'établissement d'objectifs pour le contenu de carburant renouvelable de 5 p. 100 dans l'essence et de 2 p. 100 dans le diesel et le mazout de chauffage.
  • L'IMBP a été conçue en partie parce que le milieu agricole souhaitait participer au secteur des biocarburants afin d'augmenter le revenu agricole, à la fois en obtenant un prix supérieur pour les produits de base, et en tant que propriétaire d'établissement de production de biocarburants, en offrant un financement pour l'élaboration de plans d'activités ou d'études de faisabilité. L'IMBP a fourni des fonds au secteur et aux producteurs pour dresser leurs plans d'activités et pour concevoir des études de faisabilité et, par conséquent, ces derniers reçoivent ou recevront l'information dont ils ont besoin afin de déterminer s'ils peuvent ou devraient procéder à la prochaine étape, c'est-à-dire mettre en place un établissement de production. Les objectifs de l'initiative ont été atteints, c'est-à-dire procurer au secteur les outils dont il a besoin pour prendre des décisions éclairées. En outre, la demande rlative à ce genre d'aide a été satisfaite, car celle-ci était plus élevée au cours de la première année et a diminué au cours de la seconde.
  • Les cadres de gestion et de rendement étaient en place afin d'exécuter efficacement l'initiative et de mesurer le rendement associé. Offerte en partenariat avec les mêmes conseils sectoriels que ceux qui assurent la prestation du PASCAA, les conseils devaient respecter les mêmes exigences de déclaration que celles du PASCAA, notamment les rapports financiers mensuels, les rapports de rendement annuels pour l'IMBP (afin de communiquer des renseignements sur les progrès et les répercussions des projets de l'IMBP), et transmettre les renseignements sur les projets (en conformité avec le cadre de rendement) au système extranet du PASCAA.

Mettre en œuvre le Programme Agri-débouchés

  • Le Programme Agri-débouchés a été lancé en 2007-2008 afin d'accélérer la commercialisation de produits, services et procédés agricoles, agroalimentaires et agroindustriels novateurs et à valeur ajoutée qui ne sont actuellement pas produits ou disponibles à l'échelle commerciale au Canada et qui sont prêts à être écoulés sur le marché. Il y a eu un intérêt considérable envers le programme, et AAC a reçu des propositions dans lesquelles on demandait des fonds d'environ 800 millions de dollars. Des contributions remboursables de près de 12,5 millions de dollars ont été accordées à cinq projets, qui ont ensuite touché le montant supplémentaire de 15 millions auprès du secteur privé ainsi que d'autres contributions gouvernementales de 21,25 millions de dollars.
  • Une stratégie complète de gestion des risques a été mise en œuvre pour le Programme Agri-débouchés. De plus, les risques ont été déterminés et évalués et les mesures d'atténuation choisies et appliquées avant le lancement du programme. Une réévaluation des risques a aussi été terminée six mois après la mise en œuvre afin de vérifier la justesse des mesures d'atténuation existantes et de produire de nouvelles mesures.
  • Selon l'expérience acquise au cour des huit premiers mois où le programme était offert, le processus de demande a été modifié de façon que le personnel du programme puisse éliminer les projets non viables plus tôt au cours du processus d'évaluation. Ainsi, les clients dont les projets étaient inadmissibles ont été avisés plus tôt, ce qui leur a permis de sauver du temps et de réduire les tâches administratives. En outre, les ressources du programme sont mieux en mesure de cibler les projets admissibles car les projets non admissibles sont éliminés plus tôt au cours du processus. AAC continue d'examiner ses processus de demande et d'évaluation ainsi que ses procédures afin de réduire le temps requis pour évaluer et approuver les projets qui répondent mieux aux besoins du secteur en ce qui concerne les décisions opportunes.

Collaborer de manière stratégique avec le secteur pour cerner et rehausser les compétences et les occasions d'apprentissage requises pour réussir dans l'économie de plus en plus axée sur le savoir

Le modèle de prestation du PASCAA est conçu pour que le secteur cerne les questions et décide des interventions requises compte tenu des paramètres du programme, à la fois au niveau national et régional. La structure de prestation offre une souplesse à l'échelle nationale et régionale, la responsabilisation accrue, la rentabilité continue, et favorise la collaboration et la diffusion des idées entre les régions ainsi que la capacité à saisir les occasions à valeur ajoutée et à faciliter le transfert de la recherche appliquée et de la technologie.

L'IMBP a été lancée, mise en œuvre et offerte de manière opportune dans le secteur par l'entremise des conseils sectoriels du PASCAA. Les conseils étaient bien placés pour administrer et assurer la prestation de l'IMBP, car celle-ci est conforme à leur mandat, qui consiste à positionner le secteur au premier plan afin de saisir les nouvelles occasions. Cette situation a favorisé la prestation rapide du programme et des coûts administratifs minimes ont été engagés.

Élaborer et mettre en œuvre un mécanisme national de coordination des innovations

  • Le travail lié à cet engagement devait améliorer la coordination des efforts et des ressources nationaux liés à la recherche le long de la chaîne de l'innovation dans les secteurs prioritaires que cible le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire. Pour ce faire, un groupe de travail formé d'intervenants fédéraux, provinciaux, territoriaux et sectoriels a été mis sur pied en 2007-2008.
  • Le groupe de travail a précisé le concept et le processus liés au mécanisme national de coordination des innovations. Un petit exercice pilote de prévisions a été conduit pour explorer les processus et techniques prévisionnels compte tenu des priorités de recherche pour le secteur. Un important forum pilote d'innovation sur les biofibres s'est tenu afin de dresser des plans de travail en concertation, qui seraient mis en œuvre en 2008-2009. À la suite du travail des forums de prévisions et d'innovation, d'autres activités dans ce domaine sont proposées dans le cadre stratégique de Cultivons l'avenir pour l'agriculture et l'agroalimentaire.

Élaborer et mettre en œuvre un nouveau modèle d'investissement pour l'innovation

  • L'élaboration d'un nouveau modèle d'investissement pour l'innovation est l'une des initiatives en cours envisagées dans le nouveau cadre stratégique de Cultivons l'avenir.

Doter l'industrie de nouvelles compétences en affaires et en gestion, de bioproduits, de systèmes de production axés sur le savoir et de stratégies qui permettront de saisir les occasions et de gérer le changement

  • En 2007-2008, AAC s'est employé à accroître la capacité innovatrice du secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire en appuyant les meilleures occasions d'exploiter les avantages de la science et de l'innovation. Des exemples de l'incidence de la recherche à AAC suivent :
    • Les scientifiques d'AAC et de la Commission canadienne des grains ont amélioré une procédure d'analyse pour identifier l'orge présentant un faible potentiel de stockage en ce qui concerne la perte de la capacité germinative. L'orge est normalement éliminée pour le maltage et représente un ingrédient important dans le brassage de la bière une fois que la capacité germinative passe à moins de 95 p. 100. Certains lots d'orge se détériorent rapidement en entreposage et peuvent ne pas convenir à l'exportation. La nouvelle méthode identifie de manière fiable l'orge de ce genre et est plus rapide et moins coûteuse que la seule méthode existante. La procédure est convenable pour l'utilisation dans les applications commerciales ainsi que pour la recherche en sélection d'orge brassicole.
    • Le Centre de recherches sur les céréales de Winnipeg a dirigé l'effort visant à caractériser la virulence d'une nouvelle souche de la rouille brune du blé et trouver de nouvelles sources de résistance à celle-ci, repérée à l'origine en Ouganda en 1999. Elle constitue une grave menace à la production mondiale de blé. L'Initiative mondiale contre la rouille, mise sur pied et administrée par le Centre international d'amélioration du maïs et du blé, a emprunté une démarche stratégique pour combattre cette nouvelle souche virulente et les scientifiques d'AAC jouent un rôle prépondérant.
    • Essentiellement grâce aux ajustements des rations alimentaires pour le bétail mis au point par les scientifiques d'AAC, les produits présentant des caractéristiques propices à la santé particulières (p. ex., les œufs, les produits laitiers et la viande renfermant des oméga-3) sont disponibles dans le commerce et achetés par les consommateurs.
    • Les chercheurs d'AAC, en collaboration avec les pharmacologues, ont découvert que la teneur et la biodisponibilité de phénol dans les cerises rouges blettes étaient comparables à celles des fruits mûrs. Parce que ces composés comportent plusieurs effets favorables sur la santé humaine, les fruits blets peuvent être une source valable d'anthocyanines pour les nutraceutiques ou les colorants alimentaires naturels.

Activité de programme : Marchés et questions internationales

Résultats obtenus

AAC a obtenu des résultats pour les engagements clés suivants pour 2007-2008 :

Continuer de soutenir les efforts consentis par les associations sectorielles de l'agriculture, de l'alimentation et des produits de la mer du Canada pour recueillir et élargir la reconnaissance internationale pour les produits agricoles et agroalimentaires canadiens

  • Canada Porc International, agence de promotion des exportations du secteur canadien du porc, s'est servi des fonds du PICAA pour entreprendre des campagnes de promotion sur les marchés étrangers. Au Japon, la promotion du commerce de détail a entraîné une hausse de 20 p. 100 de la distribution du porc canadien réfrigéré, et une campagne à Singapour a fait hausser de 207 p. 100 ces exportations par rapport au taux de 2006, ce qui compte pour 1,44 p. 100 des exportations agricoles vers Singapour en 2007, comparativement à 0,92 p. 100 en 2006.
  • La valeur totale des exportations de graines de moutarde, de tournesol et de l'alpiste des Canaries ainsi que du sarrasin a haussé de 80 p. 100, totalisant 264 millions de dollars en 2007 comparativement à 147 millions en 2005.
  • Les efforts de Pulse Canada pour réduire les obstacles à l'accès aux marchés ont favorisé la transition à un contexte libre de tarif et de contingent et l'écoulement de haricots sur le marché du Mexique en janvier 2008.
  • Le PICAA a soutenu les missions de délégations étrangères venues pour se renseigner de première main sur les capacités supérieures du secteur canadien. La Canadian Swine Exporters Association croit que les missions étrangères constituent un important tremplin pour les efforts pour augmenter les ventes et pour percer de nouveaux marchés. En 2007, plus de 18 860 porcs reproducteurs ont été exportés vers 20 pays.

Continuer de soutenir les efforts consentis par les associations sectorielles de l'agriculture, de l'alimentation et des produits de la mer du Canada pour recueillir et élargir la reconnaissance internationale pour les produits agricoles et agroalimentaires canadiens

  • La participation à l'initiative de promotion de l'image de marque du Canada continue sa progression et, à la fin de 2007-2008, 160 membres issus de nombreux secteurs et provinces y participaient, et la première entente de co-marquage a été conclue avec une entreprise malaisienne. De plus, la sensibilisation et la mise en œuvre de la marque auprès des ambassades et des consulats canadiens à l'étranger se sont intensifiées. Ces percées ont permis de rendre la marque plus visible sur nos marchés principaux : les États-Unis, le Mexique, le Japon, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Chine ainsi que sur de nombreux autres marchés clés, à la fois sous l'angle des activités de développement des marchés et de la couverture médiatique des événements. Il s'agit d'un effort à long terme et il faudra du temps pour constituer un capital marque considérable, mais les progrès jusqu'à présent sont prometteurs.
  • À l'automne de 2007, une enquête auprès des membres de la marque a été menée pour déterminer l'efficacité du programme et pour apporter des améliorations. Les résultats ont révélé la satisfaction générale à l'égard du programme, mais ont laissé entendre qu'il faut des communications plus poussées avec les membres et une formation individuelle pour favoriser l'intégration de l'image de marque dans les plans d'activités des membres.

    Par conséquent, AAC a immédiatement décidé de publier plus fréquemment son bulletin d'information électronique L'image de marque avant tout!, c'est-à-dire cinq fois par année au lieu de trois, et de prévoir des séances de formation individuelles et des séminaires collectifs sur l'intégration de l'image de marque à l'automne de 2008. Les autres améliorations apportées à la suite des recommandations formulées lors de l'enquête comprennent l'amélioration des conventions de dénomination dans les sites Web afin de faciliter le repérage des outils ainsi que l'ajout de photos à la bibliothèque de photos à l'intention des membres sur les sites.

Continuer de promouvoir les tables rondes sur les chaînes de valeur et les autres mécanismes de collaboration

  • En 2007-2008, les ministères et les organismes ont activement participé aux TRCV à la fois au niveau des tables rondes et des groupes de travail. La communication bilatérale sur un nombre de sujets liés à la réglementation, aux programmes et aux investissements stratégiques a aidé les membres des tables rondes à mieux comprendre les positions du gouvernement et les processus décisionnels et a favorisé la communication directe des priorités sectorielles.
  • De plus, la représentation des gouvernements provinciaux aux tables rondes, qui sont coordonnées par le Conseil fédéral-provincial de développement des marchés (CFPDM), a contribué à communiquer les percées réalisées aux tables rondes aux fonctionnaires provinciaux chargés des questions agricoles ainsi que de la promotion et de la mise en marché.

Élaborer une stratégie d'investissement pour l'innovation

  • Le Secrétariat de l'investissement d'AAC a amélioré son cadre stratégique pour l'investissement afin de tirer parti des nouvelles occasions, de relever les défis économiques difficiles, et de s'aligner sur l'objectif en matière d'investissement mondial et de réseaux d'innovation d'Avantage Canada ainsi que sur le nouveau modèle intégré du MAECI où sont combinés les efforts liés au commerce, à l'investissement, à l'innovation et à la promotion de l'image de marque. Le processus de dégagement de vision et de consultation à l'étendue du Ministère ainsi qu'auprès d'intervenants d'autres ministères et du secteur privé a découlé sur une démarche d'investissement plus ciblée, plus proactive et plus coopérative à AAC. Le Secrétariat a recentré son rôle de pionnier et de défenseur des intérêts des entreprises pouvant innover et investir dans le secteur de l'agroalimentaire du Canada. On met également l'accent sur l'intégration des perspectives d'investissement et des priorités dans les décisions relatives aux politiques, aux programmes, à la recherche et à la mise en marché sur la résolution des questions de réglementation qui touchent le secteur et sur le resserrement des liens et les partenariats avec les intervenants (les régions, les provinces, les autres ministères, le secteur, etc.).

Activité de programme : Agence canadienne du pari mutuel

Résultats obtenus

AAC a atteint les résultats pour les engagements clés suivants pour 2007-2008 :

Assurer la surveillance efficace du pari mutuel

L'ACPM affecte des agents à la supervision et à la déclaration du fonctionnement de tous les systèmes de pari mutuel au Canada. Par le passé, on a accordé la première priorité aux courses de chevaux en direct. Toutefois, les amateurs canadiens de courses de chevaux se sont récemment montrés plus intéressés à parier sur les produits de courses étrangers ou diffusés simultanément.

Par conséquent, en 2007-2008, l'ACPM a commencé à envisager une démarche complète pour s'acquitter de ses responsabilités de surveillance, démarche qui assure une surveillance plus serrée des paris de diffusion simultanée et à distance (c.-à-d. les paris en salle). Il est prévu qu'il faudra faire la transition à la démarche de surveillance du pari mutuel de l'ACPM afin de maintenir le niveau de surveillance auquel les parieurs canadiens s'attendent.

Stratégie de développement durable (SDD)

Le développement durable tient compte de facteurs environnementaux, économiques et sociaux afin de satisfaire les besoins actuels sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. En ce qui concerne la production agricole et agroalimentaire au Canada, le développement durable sous-entend la production, la transformation et la distribution de produits agricoles de manière à soutenir ou à favoriser la qualité de vie supérieure que nous connaissons au Canada, à la fois aujourd'hui et à l'avenir.

L'objectif de la quatrième Stratégie de développement durable (SDD IV) d'AAC, « Progresser ensemble » , est de favoriser l'intégration des trois piliers du développement durable (DD) : économiques, environnemental et social. Dans le cadre de diverses initiatives, AAC s'emploie à resserrer les liens entre les trois piliers afin d'assurer une démarche homogène de développement durable. Les efforts continus d'AAC pour intégrer ses activités liées aux trois piliers de DD favoriseront une agriculture réellement durable au Canada, soit qui répond aux besoins des personnes, protège l'environnement et utilise de manière judicieuse les ressources, en plus de garantir la viabilité économique des exploitations agricoles et des autres éléments de la chaîne de production, de transformation et de distribution des aliments.

La SDD IV met l'accent sur la mise en oeuvre continue du CSA et s'attarde aux progrès réalisés touchant l'agriculture durable au Canada. La SDD contribue également à préparer le terrain pour la prochaine génération de politiques et de programmes agricoles.

Pour se préparer à la quatrième ronde de SDD, les ministères se sont concertés pour améliorer la coordination et favoriser la cohérence des stratégies en établissant un ensemble de buts fédéraux communs. Ces buts regroupent les trois objectifs en matière de qualité environnementale : la salubrité de l'eau et de l'air et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de même que les trois objectifs de gestion du DD : les collectivités viables, le développement durable et l'utilisation des ressources naturelles, et la gouvernance du DD. Les ministères empruntent aussi une démarche coordonnée pour écologiser leurs activités. AAC a fait état de la manière dont il contribue aux buts fédéraux de la SDD IV.

Pour obtenir un complément d'information sur les mesures que prend AAC pour remplir les engagements énoncés dans la SDD IV, veuillez consulter le tableau en ligne à <veuillez insérer le lien>.

Écologisation des activités d'AAC

En plus de favoriser le développement durable sur les plans économique, social et environnemental dans le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire, AAC s'est engagé à écologiser ses propres activités en élaborant et en mettant en oeuvre des programmes qui permettent de réduire notre dépendance aux ressources naturelles (notre empreinte écologique) et de limiter les dommages éventuels à l'environnement causés par les activités en cours.

Le rapport de 2008 au commissaire à l'environnement et au développement durable renfermait un chapitre sur l'écologisation des activités, qui examinait comment les ministères s'étaient inspirés des orientations diffusées par le Bureau de l'écologisation des opérations gouvernementales (BEOG) pour établir les objectifs de la SDD. Dans une étude de cas sur les diverses démarches ministérielles, AAC a été choisi à titre d'exemple qui a respecté les orientations et intégré toutes les cibles suggérées. Dans certains secteurs cibles, AAC a recueilli des données de base pour contribuer aux rapports d'étape futurs. Dans l'ensemble, les progrès réalisés pour remplir les engagements de la SDD IV semblent être opportuns et réalisables.

Un nombre de nouvelles initiatives ont été entreprises au cours de l'exercice 2007-2008 à AAC. Un Groupe de travail sur les technologies de l'information (TI) écologiques a été mis sur pied pour poursuivre l'écologisation de l'environnement de la TI du Ministère. Le groupe a convenu d'un ensemble de questions à examiner et à régler, commençant par la mise à exécution d'un plan pour modifier les paramètres par défaut de toutes les imprimantes dotées de la capacité duplex pour la photocopie recto-verso, ce qui permettra de réaliser des économies de papier considérables et de contribuer substantiellement aux objectifs d'AAC énoncés dans la SDD. On fera rapport des progrès dans cette initiative l'an prochain. Un nombre d'autres initiatives éconergétiques et de réduction des déchets ont été mises en oeuvre, et d'autres sont envisagées pour 2008-2009.

En outre, AAC commence à réfléchir à l'horizon qui déborde l'actuelle SDD. Un exercice de planification stratégique sera entrepris en 2008 pour formuler une vision commune pour les prochaines étapes du programme d'écologisation des activités d'AAC.

Les rapports sur les objectifs de l'écologisation des activités d'AAC sont consultables à <veuillez insérer le lien>.