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ARCHIVÉ - Défense nationale

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Section V : Services exécutifs et ministériels

Les Services exécutifs et ministériels ne constituent pas une activité de programme dans la structure de l'AAP. Ils comprennent toutefois les activités de gestion ministérielle menées par les organisations de la Défense.

Programmes de sécurité

Programme de sécurité générale
Le Programme de sécurité générale (PSG) a été mis au point au MDN pour que les questions relatives à la sécurité soient intégrées à tous les aspects des opérations, de l’instruction et des activités de soutien de la Défense. En plus d’assurer la sécurité du personnel civil et militaire au travail, le PSG comprend le Programme de sécurité et de santé au travail et le Programme de retour au travail destinés aux employés civils. Il est conçu pour satisfaire aux prescriptions de la Partie II du Code canadien du travail (Partie II, CCT) et est complété par dix autres programmes de sécurité spécialisés qui visent les régimes de réglementation, comme la sécurité nucléaire et des vols, et certains domaines fonctionnels, comme la plongée sous‑marine et le travail avec des explosifs.

Durant la période visée par le rapport, la Défense a mis sur pied l’autorité ministérielle de coordination de la sécurité en tant que structure unifiée de gouvernance de la santé et la sécurité sous la direction du Vice‑chef d’état‑major de la Défense. Le chef de cette organisation préside le Conseil de santé et de sécurité de la Défense nationale à titre d’office.

Suite à la promulgation de la Partie XIX du Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail (Prévention des risques), et sous la direction du Conseil de santé et de sécurité de la Défense nationale, la Défense a publié une nouvelle politique et une nouvelle directive concernant l’identification des dangers et la gestion des risques, a fourni à Ressources humaines et Développement social Canada un rapport d’étape sur l’état de la santé et la sécurité au travail au Ministère et a promulgué un plan de mise en œuvre pour satisfaire aux prescriptions du nouveau règlement.

Sécurité nucléaire
La Défense a continué à satisfaire aux exigences du décret en conseil qui exclut le MDN et les FC de la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires ou de tout autre règlement établi en vertu de cette loi. Les exigences établies pour le MDN et les FC au nom du ministre de la Défense nationale en ce qui concerne la gestion des activités nucléaires étaient conformes aux exigences en matière de santé, de sécurité, de sûreté et de protection de l’environnement établies en vertu de la Loi, et ont permis d’atteindre l’efficacité opérationnelle au Canada et à l’étranger.

La gestion des activités nucléaires à la Défense est évaluée chaque année pour s’assurer qu’elle est menée de façon sécuritaire et efficace conformément aux critères du  programme d’évaluation. Les niveaux d’observation étaient satisfaisants au cours de l’année financière 2006–2007.

Les exigences en matière de sécurité nucléaire du MDN/des FC sont énoncées dans les Directives et ordres en matière de sûreté nucléaire et sont disponibles en ligne ainsi que les rapports annuels sur la sécurité nucléaire à l’adresse http://www.nuclearsafety.forces.gc.ca/Dgns_Docs_f.htm

Améliorer la gestion moderne

Dans le cadre des efforts qu’elle déploie pour améliorer la gestion moderne, la Défense appuie les pratiques de gestion efficaces et efficientes qui respectent les normes du gouvernement du Canada. La Défense surveille le rendement dans ce domaine à l’aide du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG).

Gouvernance et orientation stratégique
La Défense a mis en œuvre une nouvelle structure de gouvernance stratégique pour le MDN et les FC afin de combler les lacunes signalées par la vérificatrice générale et d’améliorer le processus décisionnel dans la nouvelle chaîne de commandement et de contrôle au sein des FC. De nombreuses composantes qui existaient dans l’ancienne structure sont restées telles quelles dans la nouvelle structure, comme le Comité de gestion de la Défense, mais de nouveaux organismes ont été ajoutés comme le Conseil des commandants chargé de régler certaines questions stratégiques qui ont une incidence sur l’exécution des opérations. Dans la nouvelle structure, le Comité des capacités interarmées requises a été remplacé par le Conseil de planification de la Défense et le Conseil de développement des capacités qui en relève. Ce dernier et le Conseil de gestion du programme conseilleront le Conseil de planification de la Défense sur l’élaboration de programmes de défense efficaces et réalisables.

Les changements philosophiques apportés à la structure du comité de gouvernance sont tout aussi important que les changements de structure, étant donné qu’ils ont une incidence sur le fonctionnement des divers conseils et comités. Le rôle premier d’un comité consiste non pas à prendre des décisions, mais à conseiller le président, qui est le décideur responsable. Même si ce changement libère le comité de l’obligation de venir à un consensus, il permet aux membres du comité de continuer à se consulter de façon efficace, ce qui constitue un trait saillant des procédures suivies par les conseils. Suite au changement de structure, de nouveaux membres se sont joints aux divers conseils et comités. Les autorités de N1, à savoir les chefs de groupe et les chefs d’état‑major des armées, ne siègent plus d’office au sein de tous les comités de la structure de gouvernance stratégique. Le Comité de surveillance de la gestion de la défense, le Conseil de développement des capacités et le Conseil de gestion du programme sont composés de représentants au niveau du Sous‑ministre. Ces changements ont été apportés pour libérer les autorités de N1 des travaux de comité et pour leur permettre de se concentrer sur des préoccupations stratégiques.

La nouvelle structure de gouvernance stratégique est la première d’une série d’améliorations importantes apportées aux processus décisionnels du MDN et des FC. D’autres améliorations suivront en temps voulu.

Gestion du risque
En janvier 2007, le Vice‑chef d’état‑major de la Défense a publié une nouvelle version de la politique et des directives du MDN/des FC concernant la gestion intégrée du risque et approuvé le 1er volet du profil de risque ministériel. Le 2e volet du profil de risque ministériel, qui devrait se terminer d’ici la fin de 2007, énoncera en détail les risques stratégiques de haut niveau au sein de la Défense, ainsi que les stratégies du Ministère en matière de tolérance du risque et d’atténuation du risque. L’assimilation de la gestion intégrée du risque dans le cadre de gestion du rendement a commencé au début de 2007; Le plan de mise en œuvre de la gestion intégrée du risque du MDN et des FC est terminé, mais le Vice‑chef d’état-major de la Défense ne l’a pas encore signé. Ce document décrit en détail les étapes de l’intégration de la gestion du risque aux fonctions de planification et de gestion de la Défense. La lettre d’appel à la planification des activités pour l’année financière 2008‑2009 exige, pour la première fois, que l’on procède à une évaluation des risques liée aux objectifs stratégiques ministériels. Un cours en ligne intitulé « Introduction à la gestion du risque » est offert maintenant au personnel militaire et civil de la Défense.

Gérance et contrôle
En réponse au plan d'action du gouvernement visant à améliorer la gestion du secteur public, le MDN a travaillé à de nombreuses initiatives en vue de renforcer la responsabilisation et la fonction de contrôleur. En voici quelques‑unes.

  • Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP) – Le MDN a continué à améliorer son cadre de contrôle financier pour voir au respect de la LGFP dans le cas de plus d’un million de paiements d’une valeur de 14,4 milliards de dollars effectués au cours de l’année financière 2006–2007. Le Ministère a procédé à une vérification avant paiement rigoureuse visant 4 609 paiements d’une valeur de plus de 250 000 $ (totalisant plus de 7,6 milliards de dollars). Il a également effectué un examen périodique, représentatif et permanent de paiements de moins de 250 000 $. La rétroaction reçue suite aux vérifications internes et aux vérifications du BVG a permis d’améliorer les évaluations ministérielles basées sur le risque des activités relevant du cadre de contrôle financier. Les rapports trimestriels de conformité à la LGFP présentés aux dirigeants soulignent les résultats des divers examens de conformité effectués dans leurs zones de responsabilité. Un comité supérieur de la haute direction a surveillé régulièrement tous les aspects des cadres de contrôle financier et contractuel au nom du Sous‑ministre.

  • Comptabilité d’engagement – Durant la période visée par le rapport, la comptabilité d’engagement utilisée pour le traitement des factures, y compris les activités associées à l’enveloppe des traitements et salaires, à l’approvisionnement national et à la structure de répartition du travail, ainsi que le paiement de factures au fournisseur/à l’entrepreneur, sont devenus une exigence obligatoire dans le SCFG du MDN.

  • Mise en œuvre de la comptabilité d’exercice – Le MDN a travaillé à plusieurs dossiers liés aux biens et aux stocks pour s’assurer que ceux‑ci sont enregistrés adéquatement dans les SCFG du MDN et représentés correctement dans les états financiers du MDN. Un comité de direction interministériel des sous‑ministres adjoints chargé de se pencher sur la valeur des biens et des stocks a adopté un plan d’action, de trois ans, visant à orienter la mise en œuvre de la comptabilité d’exercice et en a assuré le suivi. Dans le cadre du Projet des états financiers vérifiés du MDN, un examen complet et des documents concernant le contrôle interne (automatisé et manuel) des biens et stocks, sont préparés, et dès qu’ils seront terminés, ils devront donner lieu à des changements de procédure visant à améliorer la façon dont le MDN rend des comptes dans ce domaine.

Responsabilisation
En juin 2004, le SM a publié une directive intitulée Renforcer la responsabilisation et la fonction de contrôleur. Celle‑ci présentait aux gestionnaires et aux dirigeants à tous les niveaux des directives claires sur les pratiques de gestion et le contrôle, la gérance des ressources, la probité et les responsabilités fiduciaires. En novembre 2004, 2005 et 2006, les contrôleurs de niveau supérieur ont fourni des mises à jour concernant l’application de la directive dans leurs organisations respectives. La dernière mise à jour officielle a été faite en novembre 2006; toutefois les suivis non officiels se poursuivront.

Cadre de responsabilisation de gestion
Chaque année, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada effectue une analyse en se servant des 10 éléments du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) pour évaluer la gestion à la Défense. Cette évaluation constitue non seulement une source d’information pertinente pour le Conseil du Trésor, le Parlement, le Bureau de la vérificatrice générale et le public canadien, mais aussi une excellente occasion pour la Défense de voir où il faut améliorer les pratiques et processus de gestion et rechercher l’excellence. Au cours de l’année financière 2006–2007, le MDN a mené une évaluation interne couvrant les 10 éléments du CRG en se fondant sur 20 indicateurs du CRG et des mesures connexes. En général, le rendement du Ministère était satisfaisant, mais les observations suivantes ont été faites : mettre sur pied d’un effectif performant, doté de principes, durable et capable de s’adapter; se doter d’une technologie efficace de gestion de l’information; offrir des services axés sur les citoyens. Les domaines devant être améliorés comprenaient celui de la gestion du risque ainsi que celui de la gestion et du contrôle financiers. Les trois priorités de gestion suivantes ont été établies pour l’année financière 2007-2008 :

À cette fin, le MDN a établi un plan de mise en œuvre pour intégrer aux opérations de la Défense les processus et les recommandations ayant trait au CRG. Les indicateurs et les mesures du CRG seront entrés dans le système stratégique de mesure du rendement du Ministère à l’appui du tableau de bord prospectif, et pour chaque indicateur et mesure du CRG des BPR seront officiellement nommés pour veiller au respect des recommandations découlant de l’évaluation et pour appuyer l’intégration de ces mesures au tableau de bord équilibré et la présentation de celles‑ci de façon régulière.

Cadre de gouvernance
La société PricewaterhouseCoopers LLP a effectué une évaluation de l’état d’avancement afin de déterminer les étapes que le Ministère doit suivre pour documenter, évaluer, mettre en œuvre et améliorer les divers mécanismes de contrôle liés à tous les aspects des activités signalées dans les états financiers ministériels. À cette fin, un cadre de gouvernance a été mis en place pour surveiller ces activités. Le MDN a lancé un projet visant à adopter une stratégie d’appui sur les contrôles[6] en ce qui concerne ses états financiers et a pris des mesures réfléchies et méthodiques pour aller de l’avant avec ce projet.

Résultats et rendement
Le système du Cadre de gestion du rendement (CGR) a atteint la maturité au MDN, et les cadres supérieurs étudient les questions soulevées à l’aide du système CGR dans le cadre de discussions structurées entreprises grâce au tableau de bord équilibré. Cependant, le CGR du MDN et des FC doit être muni d’indicateurs et de mesures pertinents pour des objectifs stratégiques difficiles à quantifier. Certains objectifs stratégiques faisant partie du cadre stratégique ministériel constituent une combinaison d’objectifs ministériels connexes ou de programmes prévus par la loi qui ne sont pas faciles à mesurer. Les hauts dirigeants ont déterminé le besoin d’examiner la pertinence de certains objectifs stratégiques et d’améliorer les indicateurs et les mesures ayant trait à l’efficacité de ceux‑ci.

Des examens stratégiques ont lieu deux fois par année. Tout récemment, les cadres supérieurs ont constaté qu’il était nécessaire de définir la stratégie à suivre entre deux examens officiels, possiblement sur une base trimestrielle, ou plus souvent si cela est nécessaire. On s’est également dit qu’on devrait établir des jalons pour les décisions prises dans le cadre des examens officiels et nommer un cadre supérieur chargé de surveiller et de présenter les résultats au comité de la haute direction.

Le rapport semestriel de gestion du rendement a évolué pour devenir un document de travail que les cadres supérieurs consultent pour se tenir au courant de la situation dans tous les domaines figurant dans le cadre stratégique. Il continue d’être un élément central de la communication entre les hauts dirigeants et force les décideurs à se consulter; une telle communication est nécessaire si des mesures appropriées doivent être prises. La gestion du risque a elle aussi été intégrée au CGR et fera partie intégrante de la surveillance des objectifs stratégiques dans l’avenir. La Défense envisage d’avoir une structure en cascade aux fins d’une communication vers des niveaux inférieurs au sein du MDN et des FC. Alors que bon nombre d’organisations de niveau de la haute direction au sein du MDN ont un cadre stratégique et un tableau de bord équilibré, seulement quelques‑unes des unités subordonnées en possèdent pour mesurer leurs propres objectifs. Même si la Défense a encore du pain sur la planche si elle veut atteindre un CGR tout à fait en cascade, certaines de ces organisations de niveau supérieur réalisent des succès dans ce cadre.

Par exemple, le CGR stratégique continue d’évoluer au sein du Commandement maritime grâce à la production de rapports de mesure du rendement mettant l’accent sur le plan de capacités visant à comparer les dépenses réelles aux dépenses prévues. Des rapports non financiers ont porté sur la mise sur pied d’une force et sur le nombre de jours de mer devant être financés pour que la flotte atteigne l’état de préparation souhaité et pour répondre aux besoins en matière d’emploi d’une force.

Le Commandement de la Force terrestre continue à ettre l’accent sur son programme de mesure du rendement grâce à l’élaboration d’une directive d’exécution de l’Armée de terre concernant les exigences du programme. Les commandements des secteurs font grand usage du programme pour surveiller les secteurs d’activité; ils fournissent ainsi aux commandants des données précises aux fins de prise de décisions. Le personnel du  programme appuie les exigences en matière de déclaration du Comité de gestion de la Défense (CGD) et participe à l’élaboration de mesures du rendement pour le Rapport ministériel sur le rendement. À l’heure actuelle, le programme de mesure du rendement du CFT est en période de régénération, durant laquelle ont met à jour ou on automatise les sources de mesures et de données pour qu’on puisse répondre aux exigences en matière de déclaration et utiliser les systèmes de dossiers ministériels de façon plus efficace en recueillant des données de qualité supérieure.

Le Commandement aérien se sert du tableau de bord équilibré comme outil principal de gestion du rendement et ses objectifs stratégiques jouent un rôle clé dans la mise en œuvre générale de la stratégie dans la Force aérienne. Étant donné que l’amélioration continue de la gérance des ressources est un objectif principal, le Commandement aérien continuera à améliorer sa façon de veiller à l’utilisation efficace des ressources, en tâchant d’assigner des ressources aux tâches et priorités et en alignant de plus près le processus de planification des activités sur le processus parallèle de gestion du rendement. Au niveau stratégique, le Commandement aérien mettra en œuvre le Plan d’action de la fonction de contrôleur pour continuer à élaborer et à renforcer ses processus et outils de gestion. Le plan comprend les améliorations concernant le Cadre de gestion du rendement du Commandement aérien (y compris le tableau de bord équilibré), le rapport trimestriel sur le plan d’activités, le transfert des affectations dans le cadre du plan d’activité vers l’architecture des activités du programme et l’élaboration initiale d’un cadre officiel d’évaluation des risques pour le Commandement aérien.

Le Groupe de la Sous‑ministre adjointe (Ressources humaines – Civils) a conservé son cadre de gestion du rendement en existence depuis quatre ans. Les mesures portaient sur la rétention, la santé et la croissance de la main d’œuvre. Le cadre a aidé à déterminer les domaines où les processus des ressources humaines civiles doivent être améliorés. Le CGR sera combiné au cadre de gestion du risque et bonifié principalement pour couvrir autres aspects du tableau de bord équilibré et pour évaluer la qualité des programmes et services. Le CGR comprendra également des outils servant à aider la haute direction au sein du Groupe de la Sous‑ministre adjointe (Ressources humaines – Civils) à aligner son CGR sur le cadre gestion du rendement stratégique de la Défense.

Une mesure du rendement efficace permettra d'avoir des renseignements utiles concernant la planification et le contrôle au sein de la Défense et de s’assurer que l’orientation, les efforts et les résultats sont bien alignés. La Défense a encore du travail à faire si elle veut faire en sorte qu’une structure pertinente pour le CGR soit disséminée à l’échelle de l’organisation. Les priorités ministérielles qu’on élaborait par le passé séparément du cadre stratégique ministériel sont rédigées maintenant de façon à tenir compte à la fois des objectifs stratégiques et du CGR du Ministère. Un lien doit être établi entre la réalisation du programme de défense et le cadre stratégique ministériel. À cette fin, il faut se reporter à la planification des activités et à la nouvelle structure de gouvernance.

Vérifications et évaluations

Vérifications internes

L’un des principaux objectifs de la fonction de vérification interne durant l’année financière 2006–2007 était son expansion pour satisfaire aux exigences de la nouvelle politique du Conseil du Trésor concernant les vérifications internes. Plusieurs facteurs ont limité le travail d’expansion, y compris la croissance continue des vérifications internes tant dans le secteur public que dans le secteur privé. Cela a donné lieu à une forte concurrence en vue de l’obtention de personnel possédant les compétences et les qualifications appropriées et dont le nombre était limité. Par conséquent, même si le Chef – Service d’examen (CS Ex) a lancé un concours pour combler des postes de vérificateur de niveau supérieur et malgré le fait qu’il a continué de mettre à profit le Programme de recrutement et de perfectionnement de vérificateurs internes, l’expansion a été plus lente que prévu.

En dépit d’un manque de personnel dans le domaine des vérifications, le CS Ex a lancé tous les projets de vérification prévus à l’exception d’un seul durant l’année financière 2006–2007 et a répondu à plusieurs demandes non prévues de services de vérification. Les vérifications visaient les grands projets d’acquisition d’immobilisations; les systèmes de gestion de l’information et de la technologie de l’information; la gestion des ressources humaines et financières. Une liste des vérifications internes qui ont été faites en 2006–2007 fait l’objet du tableau 13, et les rapports de vérification sont disponibles à l’adresse http://www.forces.gc.ca/crs/rpt/reports_f.htm.

Évaluation des programmes
Au cours de l’année financière 2006–2007, la fonction liée à l’évaluation des programmes a continué à jouer un rôle important en permettant de conseiller la haute direction au sujet de l’optimisation des ressources ainsi que de la raison d’être et de l’efficacité des programmes au sein du MDN et des FC. La Transformation des FC et d’autres aspects essentiels des opérations des FC sont devenus eux aussi plus importants pour le travail d’évaluation, tout particulièrement celui qui a trait aux gens, à la technologie, à la façon d’exécuter les opérations et à la façon de penser.

Une liste des évaluations qui ont été terminées au cours de l’année financière 2006–2007 fait l’objet du tableau 13, et les rapports des évaluations des programmes sont disponibles à l’adresse http://www.forces.gc.ca/crs/rpt/reports_f.htm.

Relations de travail

La Défense a continué à favoriser le recours au mode alternatif de règlement des conflits (MARC) pour régler les plaintes en : incitant les cadres supérieurs à proposer ou à choisir le MARC comme première option; appuyant les centres pour la résolution des disputes à l’échelle du pays; intégrant les principes du MARC à la formation des superviseurs; faisant connaître le MARC; en travaillant avec les agents négociateurs à l’appui des processus du MARC. Lorsqu’il est offert, le MARC est accepté comme un outil de résolution des disputes dans 20 p. 100 des cas.

Le MDN s’est préparé en vue de la négociation d’ententes sur les services essentiels (ESE) en : demandant à la haute direction de préciser les services essentiels que la Défense fournit et le niveau de service qu’il faut conserver; préparant des moyens d’action et de communication pour les gestionnaires; travaillant avec l’Union des employés de la Défense nationale (une composante de l’Alliance de la fonction publique du Canada) afin d’élaborer des processus de négociation pour la ronde de négociation collective qui doit avoir lieu durant l’année financière 2007-2008.

Afin de mettre en œuvre les dispositions de la nouvelle Loi sur l’emploi dans la fonction publique portant sur l’activité politique, la Défense a fourni à ses employés et gestionnaires des conseils sur les changements apportés au processus de la Commission de la fonction publique (CFP) pour obtenir l’approbation de se porter candidats et a travaillé avec la CFP pour accélérer les demandes des employés voulant se porter candidats et pour veiller au respect des décisions de la CFP.

Registre des recours civils
Le Registre des recours civils est l’outil qui permet de recevoir, de suivre et d’administrer de façon intégrée les griefs relatifs aux relations de travail et à la classification, les plaintes sur la dotation et les plaintes afférentes aux droits de la personne.

Durant la période visée par le rapport, le personnel du registre a élaboré, mis à l’épreuve, mis au point et distribué des procédures de traitement des plaintes sur la dotation présentées au Tribunal de la dotation de la fonction publique (TDFP) en vertu de la nouvelle Loi sur l’emploi dans la fonction publique. Les procédures relatives à la réception et au traitement des griefs sur la classification ont été rédigées, et le processus national normalisé concernant les griefs relatifs aux relations de travail a été modifié.

Le système de suivi des griefs (connu maintenant sous le nom de Système de suivi des recours) a été modifié de manière qu’on puisse y entrer les plaintes sur la dotation portées au TDFP ou à la CFP ainsi que les griefs relatifs à la classification et aux relations de travail. Même si le nombres des griefs relatifs à la classification demeure constant, la proportion des griefs accueillis a diminué.

Grâce à des activités de réseautage, des ateliers, des conférences et des journées d’apprentissage, le personnel du registre a créé des possibilités de parler à des intervenants en ressources humaines, des gestionnaires et des représentants syndicaux pour communiquer de nouvelles façons de traiter les plaintes et les griefs. Un site Web est en cours d’élaboration pour promouvoir le registre et informer les employés de la Défense au sujet des recours.

Juridictions concurrentes
En raison du fait que des projets législatifs sont devenus prioritaires au Cabinet du Juge‑avocat général durant la période visée par le rapport (y compris le projet de loi C‑7, Loi modifiant la Loi sur la Défense nationale, le projet de loi S-3, Loi modifiant la Loi sur la Défense nationale, le Code criminel, la Loi sur l’enregistrement de renseignements sur les délinquants sexuels et la Loi sur le casier judiciaire et le projet de loi C-18, Loi modifiant certaines lois en matière d’identification par les empreintes génétiques), aucun progrès n’a été réalisé à l’égard du projet des juridictions concurrentes en 2006–2007.

Bureau de l’Ombudsman de la Défense nationale et des Forces canadiennes 
Le Bureau de l’Ombudsman contribue aux améliorations importantes et durables apportées au sein du MDN et des FC. L’Ombudsman relève directement du ministre de la Défense et non pas de la chaîne de commandement ou de la direction civile et fait en sorte que tous les membres de la collectivité de la Défense soient traités de façon équitable.

Le Bureau de l'Ombudsman est une source directe d'information, d'orientation et d'éducation pour le personnel civil de la Défense et les membres des FC. Il aide les personnes qui ont un motif de plainte ou des préoccupations à obtenir un recours. De plus, le bureau fait enquête sur les plaintes et agit à titre de tierce partie neutre pour les questions liées au MDN et aux FC et, s’il y a lieu, publie des rapports sur certaines questions à l’intention du public.

Pendant l’année financière 2006–2007, le bureau a traité 1 821 cas (nouveaux ou reportés d’années antérieures), dont 1 514 cas ont été officiellement réglés. Depuis la mise sur pied du bureau en 1998, environ 12 000 membres des FC, employés civils de la Défense, membres de leurs familles et autres mandants ont entré en contact avec lui.

Le bureau a terminé deux enquêtes et publié deux rapports spéciaux en 2006–2007. En juillet 2006, l’Ombudsman a publié un rapport sur le système de recrutement des FC intitulé Objectifs de recrutement : réalités canadiennes. En plus de faire ressortir plusieurs aspects problématiques dans le système de recrutement actuel des FC, le rapport renfermait 18 recommandations visant principalement à améliorer la qualité du service offert aux candidats.

En octobre 2006, l’Ombudsman a publié un rapport spécial intitulé L’héroïsme exposé : Une enquête sur le traitement des anciens combattants du 1er Régiment du génie de combat déployés au Koweït en 1991. Ce rapport examine le traitement reçu par les membres des FC qui ont été exposés à des substances toxiques il y a plus de 15 ans. Il renferme 9 recommandations visant surtout à améliorer la façon dont les FC communiquent et documentent leurs préoccupations, réelles, perçues ou possibles, concernant les dangers de l’environnement dans le cadre des opérations militaires internationales.

En juin 2006, le Bureau de l’Ombudsman (BO) a lancé également sa première enquête systémique visant les réservistes des FC. L’enquête portait sur la qualité des soins que les réservistes en activité de service ou anciens avaient reçus des FC au cours des trois dernières années. Le BO devrait achever l’enquête et publier un rapport spécial à l’automne 2007.

Au cours de la dernière année, le Bureau de l’Ombudsman a commencé à réorganiser son groupe des opérations afin d’améliorer la qualité et la rapidité de prestation de ses services. Trois petites équipes d’enquête capables de gérer à la fois les plaintes individuelles et les enquêtes systémiques ont remplacé la Section des enquêtes générales et l’Équipe d’intervention spéciale de l’Ombudsman. La section des préposés à l’accueil a été élargie pour accroître la rapidité des interventions et permettre la résolution informelle des plaintes et préoccupations. La réorganisation du groupe des opérations comprendra également la révision des instructions permanentes d’opération ainsi que la mise en place d’un système plus robuste de suivi et de gestion des cas et d’une fonction plus solide de recherche et d’élaboration de politiques.

Pendant l’année financière 2006–2007, le Bureau de l’Ombudsman a cherché également à établir des mesures pour qu’il soit plus ouvert, plus transparent et plus responsable dans ses activités et opérations. Il a lancé notamment un nouveau site Internet qui permettra au public d’accéder à de l’information sur le déroulement des enquêtes spéciales et sur la situation concernant toutes les recommandations présentées par l’Ombudsman au ministre de la Défense nationale, au ministère de la Défense nationale et aux Forces canadiennes depuis 1998, quand le premier Bureau a été établi.

Directeur – Accès à l'information et protection des renseignements personnels

En 2006–2007, le nombre de dossiers reçus en vertu de la Loi sur l’accès à l’information a augmenté de 60 p. 100 au MDN. D’après le rapport du Commissaire à l’information, le rendement du MDN s’est amélioré en passant de la cote « C » qu’il a obtenu l’an dernier à la cote « B ». L’organisation du Directeur – Accès à l’information et protection des renseignements personnels (DAIPRP) a effectué un examen organisationnel et mis en œuvre un certain nombre de modifications pour renforcer sa capacité.

Affaires publiques de la Défense

Pendant toute l'année, les Affaires publiques de la Défense ont fourni sans retard des produits et des avis professionnels en matière de communication dans le but :

  • de faire mieux connaître les Forces canadiennes à la population canadienne;

  • de favoriser, d'élargir et de renforcer l'engagement de la population canadienne envers les FC;

  • de préserver et d'accroître la confiance de la population dans les FC.

Les Affaires publiques ont appuyé des annonces d'acquisition, des opérations en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde, le ministre de la Défense nationale, le Chef d'état-major de la Défense et toutes les organisations du Ministère. Elles ont en outre continué de suivre la situation au jour le jour, de faire face à des crises et d'orchestrer des activités au pays et à l'étranger.

Les moyens déployés par les AP au Canada, aux États-Unis, en Europe et ailleurs dans le monde ont produit des résultats appréciables pour la Défense.

Pendant l’année financière 2006–2007, les médias et la population se sont montrés avides de nouvelles sur les FC. Le Sous-ministre adjoint (Affaires publiques) a reçu plus de 6 400 demandes de renseignements des médias, soit presque deux fois plus que l'an dernier, et 16 679 demandes de renseignements du public.

Par ailleurs, le Groupe du Sous-ministre adjoint (Affaires publiques) a :

  • fourni des images fixes et des vidéos des principales opérations des FC;

  • produit des reportages vidéo sur 16 opérations des FC et les a affichés sur des sites Web comme la banque d'images des FC, YouTube et ITunes;

  • continué à assurer une forte présence des FC à d'importants événements régionaux et nationaux;

  • fait un important sondage d'opinion pour analyser l'attitude de la population canadienne envers les Forces canadiennes et leurs opérations en Afghanistan;

  • préparé des milliers de produits de communication comme de la documentation sur diverses questions et opérations, des avis aux médias, des communiqués, des répertoires d’allocution, des déclarations ministérielles, des analyses à l'intention des médias, des brochures, des dépliants et des toiles de fond pour des expositions.

Le Centre d'apprentissage des Affaires publiques de la Défense (CAAPD) a ouvert ses portes en mai 2006. Il a comme mission de donner au personnel de la Défense, et tout particulièrement aux membres des FC,  la formation et les connaissances dont ils ont besoin pour mieux communiquer avec la population canadienne, et de créer au sein des Forces canadiennes un cadre d'officiers des affaires publiques (OAP) professionnels.

Tandis que le CAAPD formait directement des centaines de membres des FC, des milliers d'autres ont bénéficié d'une formation de sensibilisation aux médias et aux affaires publiques grâce aux trousses fournies aux OAP de tout le pays. Par conséquent, les membres des FC font autorité, sont professionnels et s’expriment clairement dans une large gamme de situations devant le public. Le CAAPD a également appuyé des opérations des FC à l'étranger en fournissant, par exemple, quatre séances de formation de porte-parole à des commandants et du personnel du Quartier général avant leur départ pour l’Afghanistan.

Pour remplir sa mission, la Défense doit compter en partie sur les perceptions, le niveau de connaissance et le soutien de ses intervenants et clients. Atteindre les intervenants suppose une approche concertée, des messages cohérents destinés au public approprié et des communications qui répondent aux besoins des intervenants. Pendant la période visée par le rapport, les intervenants des Affaires publiques de la Défense au Canada ont tendu la main à des milliers de Canadiens et Canadiennes grâce à des rencontres et à des visites, des tables rondes, des discours et des activités de liaison. Tous ces efforts ont permis à la Défense d’établir des liens solides avec des intervenants dont les connaissances, l’expertise et la vision s’avèrent inestimables quand des problèmes émergent.

En plus de sensibiliser les intervenants au sein de la Défense, ces rencontres et activités visant un public et des objectifs stratégiques ont eu un effet multiplicateur quand les intervenants ont fait état de leurs contacts avec les FC à leurs amis, des collègues et des représentants des collectivités à l’occasion de diverses activités et avec l’aide des médias.

Les Affaires publiques de la Défense ont été présentes à chacune des étapes de la Transformation des FC et des opérations aux États-Unis et en Afghanistan, offrant des programmes, des activités, des produits, des avis et, par-dessus tout, une expertise issue de l'expérience.

Grâce aux efforts incessants du personnel des Affaires publiques de la Défense, les membres des forces terrestres, maritimes et aériennes sont devenues un élément du tissu social canadien. La population canadienne a entendu et vu les hommes et les femmes qui défendent le Canada et qui œuvrent pour la paix et la sécurité dans le monde. Dans bien des cas, ils ont pu se parler face à face. « Appuyons nos troupes » constitue un appel à l’action devenu réalité.