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    Section 2 : Rendement selon les principaux résultats prévus

Le Plan d’entreprise 2006–2007 de l’Agence Parcs Canada présente le résultat stratégique suivant :


Protéger et mettre en valeur des exemples représentatifs du patrimoine naturel et culturel et en favoriser chez le public la connaissance, l’appréciation et la jouissance, de manière à en assurer l’intégrité écologique et commémorative pour les générations d’aujourd’hui et de demain.

À cet égard, le résultat prévu et l’attente en matière de rendement représentent la totalité des attentes relativement aux résultats prévus pour chaque activité de programme.

Les termes clés du mandat de l’Agence (inscrits en caractère gras dans le texte ci-dessus) sont :

  • Protéger;
  • Mettre en valeur;
  • Connaissance;
  • Jouissance;
  • Intégrité écologique; et
  • Intégrité commémorative.

Ces éléments clés font partie intégrante de quatre activités de programme de l’Agence. Il est impossible de protéger et de mettre en valeur les lieux patrimoniaux à moins que ces lieux aient été créés. Par ailleurs, on ne peut les protéger que si on en assure l’intégrité écologique et commémorative – l’utilisation viable dans le cas des aires marines. Enfin, l’appréciation et la compréhension du public, ainsi que les expériences offertes aux visiteurs, sont essentielles pour que les Canadiens et les Canadiennes puissent profiter de ces lieux patrimoniaux et contribuer à en garantir l’intégrité écologique et commémorative.

Concrètement, l’Agence réalise son mandat, communique avec les Canadiens et les Canadiennes et leur offre ce qui les intéresse le plus au moyen de ses principales activités de programme.

Le cadre de planification stratégique de l’Agence, énoncé dans son plan d’entreprise, comporte 14 résultats prévus et priorités. Un sommaire des renseignements relatifs à 12 de ces résultats prévus est exposé dans la Figure 1. Les dépenses et les recettes prévues et réelles2, les ressources humaines (c.-à-d. les ETP) et les progrès réalisés relativement aux attentes de chacune de ces activités de programme sont également présentés dans la Figure 1. Les deux autres résultats prévus, relatifs aux Activités de programme 7 et 8 – Gestion de Parcs Canada et Gestion des ressources humaines – peuvent être consultés dans le Contexte du Rapport sur le rendement dans le site Web de l’Agence (www.pc.gc.ca).

On y trouve également des renseignements plus précis en regard des six résultats prévus et des neuf attentes en matière de rendement les plus importants pour l’Agence dans le cadre de la période de déclaration 2006-2007 (en rouge dans la Figure 1 et énumérés dans la Figure 2). Ils ont été choisis pour les raisons suivantes :

  1. Ils sont plus étroitement liés, et de façon plus importante, aux éléments clés du mandat de l’Agence;
  2. Ensemble, ils entraînent la plupart des dépenses de l’Agence en matière de programmes et récoltent la part du lion des recettes (les dépenses que l’Agence engage pour les principales activités de programme ont un impact direct et important sur l’économie locale et régionale; l’Agence touche 469 collectivités, et on estime qu’elle génère 1,2 G$ du PIB);
  3. Les activités soutiennent les engagements du gouvernement du Canada (p. ex., la création de nouveaux parcs), contribuent à en atteindre la plupart des objectifs en matière de développement durable et reflètent ses conventions et accords internationaux; et
  4. Elles englobent les attentes de rendement du gouvernement de nature horizontale, comme l’initiative touchant les espèces en péril (Environnement Canada, Pêches et Océans Canada et l’Agence Parcs Canada).

Les renseignements sont classés selon les activités de programme, les résultats prévus et les attentes en matière de rendement qui sont numérotées comme dans la Figure 1.

Des renseignements supplémentaires relatifs aux résultats prévus et aux attentes en matière de rendement sont présentés dans le Contexte du Rapport sur le rendement, sous l’onglet Bibliothèque du site Web de Parcs Canada, à www.pc.gc.ca.

Figure 1 : Résumé des résultats par programme et sous-activité

Activité de programme 1 : Créer des lieux patrimoniaux

La création de lieux patrimoniaux englobe la planification des réseaux, la né gociation avec les intervenants aux fins d’inclusion dans les réseaux nationaux, l’obtention de l’approbation ministérielle et la création de parcs nationaux, d’aires marines nationales de conservation, de lieux historiques nationaux et autres lieux patrimoniaux.


 4 % des dépenses de programme
(en milliers de $) 2006-2007 2005-2006
Prévues Totales
autorisées
Réelles Réelles
Dépenses 26 285 30 881 22 716 23 017
ETP 150   129 131


Sous-activité Parcs nationaux et aires marines nationales de conservation Système national de désignation / Commémoration de lieux, de personnes et d’événements d’importance historique nationale Autres lieux patrimoniaux désignés
Résultats prévus Créer des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation dans des régions non représentées Achever ou agrandir certains parcs nationaux existants Désigner et commémorer des lieux, des personnes et des événements d’importance historique nationale, particulièrement dans les domaines prioritaires sous-représentés Désigner d’autres lieux patrimoniaux (p. ex., Initiative des endroits historiques, édifices fédéraux du patrimoine, rivières du patrimoine, gares ferroviaires, lieux de sépulture des premiers ministres, sites du patrimoine mondial, réserves de la biosphère)
Attentes en matière de rendement
1. Faire passer le nombre de régions terrestres représentées de 25, en mars 2003, à 34 sur 39, d’ici mars 2008, et le nombre de régions marines représentées de deux, en mars 2003, à huit sur 29 d’ici mars 2008.
2. Agrandir trois parcs nationaux d’ici mars 2008, et augmenter le pourcentage de territoire ciblé dans trois parcs nationaux inachevés.
3. Désigner, en moyenne, 24 nouveaux lieux, personnages et événements par année, dont environ 33 % ayant un lien avec l’une des priorités stratégiques (les Autochtones, les communautés ethnoculturelles et les femmes).

4.
Apposer en moyenne 30 plaques commémoratives par année.
5. Inscrire 10 000 lieux patrimoniaux désignés au Répertoire canadien des lieux patrimoniaux d’ici mars 2009, et 17 500 d’ici 2014.

6. Désigner, en collaboration avec des partenaires, d’autres lieux patrimoniaux (édifices fédéraux du patrimoine, rivières du patrimoine, gares ferroviaires patrimoniales, lieux de sépulture des premiers ministres), soumettre des candidatures de sites du patrimoine mondial et appuyer la candidature des réserves de la biosphère, si l'occasion se présente.
Statut 1. Mise en garde – nouveaux parcs : L’Agence ne pourra pas atteindre son objectif de 34 régions terrestres représentées sur 39 d’ici mars 2008. À l’heure actuelle, on compte au Canada 28 régions naturelles représentées par les parcs nationaux.

Des progrès ont été réalisés en regard de plusieurs candidats potentiels au statut de parc national, dont le bras est du Grand Lac des Esclaves (T.N.-O.), l’Okanagan-Sud – Basse-Similkameen (C.-B.) et les Monts-Mealy (Labrador).

Les contraintes de financement et la nature complexe du processus de création des parcs ont eu pour effet une modification des attentes en matière de rendement relativement à la représentation des régions naturelles, pour la prochaine période de planification. Ainsi, le nouvel objectif est de 30 sur 39 régions représentées d’ici mars 2008.

Mise en garde – aires marines nationales de conservation :
Parcs Canada ne pourra pas atteindre son objectif de huit régions marines représentées sur 29 d’ici mars 2008. À l’heure actuelle, deux régions sont représentées.

Peu de progrès ont été réalisés en raison des capacités financières de l’Agence. Résultat : l’objectif est passé à quatre sur 29 dans le Plan d’entreprise 2007-2008.

Des progrès ont été enregistrés à Gwaii Haanas et au sud du détroit de Georgia, tandis que d’autres propositions continuent d’être explorées dans les Îles-de-la-Madeleine (Québec) et dans les Fjords de la côte sud (Terre-Neuve-et-Labrador).

Puisque que l’Agence ne travaille pas seule en regard de la création de parcs et d’aires marines, et puisque l’environnement de création de parcs et d’aires marines est très complexe, atteindre les objectifs représentera un défi pour l’Agence.
2. Progrès raisonnables – agrandissement : Des progrès ont été réalisés en regard du projet d’agrandissement de la réserve du parc national Nahanni seulement.

2. Progrès raisonnables – achèvement: Des terres ont été ajoutées à la péninsule Bruce (57,4 hectares) et à la réserve du parc national des Îles-Gulf (7,567 hectares). Parcs Canada s’est porté acquéreur de chaque parcelle de terre mise en vente par des « vendeurs bien disposés ». Aucune terre n’a été mise en vente dans les limites déterminées du parc national des Prairies.
3. Mise en garde : En 2006-2007, 22 désignations ont été effectuées (12 découlant de la réunion de décembre 2004 de la CLMHC, et 10 de celle de juin 2005). Au cours des trois dernières années, on a procédé, en moyenne, chaque année, à 16 désignations. L’Agence Parcs Canada ne contrôle ni n’influence pleinement le processus de soumission ou le moment choisi pour la désignation.

4. Progrès raisonnables : Au total, 18 plaques ont été dévoilées en 2006-2007, portant la moyenne des plaques apposées à 28,3 par année au cours des trois dernières années, soit légèrement sous l’objectif fixé à 30. Il ne relève pas de l’Agence Parcs Canada de choisir la date des désignations, ni celle des cérémonies de dévoilement.

La CLMHC et Parcs Canada ont simplifié un certain nombre de procédures afin de gérer plus efficacement les retards accumulés au chapitre du dévoilement de plaques (418 désignations sont présentement en attente d’être apposées). Il est impossible pour Parcs Canada de supprimer tous les retards à court terme, mais l’Agence travaille à mettre en œuvre une stratégie à long terme pour remédier à ce problème.
5. Progrès raisonnables : En mars 2007, 1 941 lieux historiques désignés additionnels avaient été inscrits au Répertoire, pour un total de 5 244 (29,5 % de l’objectif de 2014 est atteint).

6. Progrès raisonnables : Aucun lieu n’a été désigné site du patrimoine mondial ou de la réserve de la biosphère en 2006-2007. Des mises en candidature, appuyées par Parcs Canada, ont été préparées pour la Commission canadienne pour l’UNESCO relativement à deux nouvelles réserves de la biosphère (la baie de Fundy, au Nouveau-Brunswick, et Manicouagan Uapishka, au Québec, ainsi que l’agrandissement de la région des Mille-Îles/Arche de Frontenac, en Ontario).

Onze sites figurent sur la Liste indicative des sites du patrimoine de l’UNESCO en vue d’être officiellement soumis à l’examen de l’UNESCO. La candidature des falaises fossilifères de Joggins, en Nouvelle-Écosse, soutenue par Parcs Canada, a été soumise au Comité du patrimoine mondial en janvier 2007. L’Agence appuie également la mise en candidature d’Aisinai’pi (Writing-on-Stone), en Alberta, Quttinrpaaq, au Nunavut, et Pimachiowin Aki/Woodland Caribou/Premières nations visées par l’Accord, Manitoba.


 


Activité de programme 2 : Préserver les ressources patrimoniales

Le maintien ou l’amélioration de l’intégrité écologique dans les parcs nationaux; l’utilisation viable des aires marines nationales de conservation et la protection de leurs écosystèmes uniques; ainsi que le maintien de l’intégrité commémorative des lieux historiques nationaux gérés par Parcs Canada, ou sur lesquels l’Agence a une influence; de même que la protection et la gestion des ressources culturelles relevant de Parcs Canada, qui ne sont pas rattachées aux lieux historiques nationaux.


34 % des dépenses de programme
(en milliers de $) 2006-2007 2005-2006
Prévues Totales
autorisées
Réelles Réelles
Dépenses 218 900 225 035 207 772 185 848
ETP 1 506   1 520 1 449


Sous-activité Parcs nationaux et aires marines nationales de conservation Lieux historiques nationaux et ressources culturelles Autres ressources patrimoniales
Résultats prévus Maintenir ou améliorer l’intégrité écologique des parcs nationaux et la viabilité des aires marines nationales de conservation Maintenir ou améliorer l’intégrité commémorative des lieux historiques nationaux et l’état des autres ressources culturelles administrées par Parcs Canada Encourager et appuyer l'intégrité commémorative des lieux historiques nationaux et contribuer au maintien ou à l'amélioration de l'état des ressources patrimoniales qui ne sont pas gérées par Parcs Canada
Attentes en matière de rendement 7. Les plans directeurs des parcs nationaux et des AMNC seront prêts à la date prévue, et conformes aux lignes directrices de planification de gestion d’ici mars 2010.

8. Élaborer, pour tous les parcs nationaux, des systèmes de surveillance et de rapports sur l’intégrité écologique entièrement fonctionnels d’ici mars 2008.

9. Élaborer des indicateurs et des protocoles choisis pour évaluer la viabilité écologique des AMNC d’ici mars 2009.

10. Améliorer certains aspects de l’intégrité écologique dans chacun des 42 parcs nationaux du Canada d’ici mars 2014.

11. Atteindre les objectifs liés aux cinq mesures des impacts écologiques des activités de Parcs Canada : émissions de gaz à effet de serre, réservoirs de stockage de produits pétroliers, sites contaminés, hydrocarbures halogénés et biphényles polychlorés (BPC).
12. Achever les plans directeurs des LHN en conformité avec les lignes directrices de planification de gestion d’ici décembre 2006.

13. Améliorer 80 % des éléments d’intégrité commémorative ayant obtenu la cote faible afin qu’ils obtiennent au moins la cote passable au cours des cinq années suivant l’évaluation initiale.

14. Améliorer l’état des autres ressources culturelles administrées par Parcs Canada d’ici mars 2014.
15. Les autres propriétaires de lieux historiques nationaux sont sensibilisés à l’intégrité commémorative (IC) et ont accès à l’information sur les pratiques exemplaires pour le maintien de l’IC.

16. Fournir des conseils et formuler des recommandations concernant les interventions portant sur le patrimoine culturel bâti ou délivrer la certification conformément aux Normes et lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux du Canada partout où cela est possible.
Statut 7. Progrès raisonnables : En mars 2007, 33 des 42 parcs nationaux avaient un plan directeur approuvé, conforme aux lignes directrices de 2000 sur la planification de gestion. Trois parcs nationaux suivent des lignes directrices provisoires de gestion et six participent à un processus de planification. En 2006-2007, une modification à un plan directeur a été déposée au Parlement.

Le plan directeur du parc marin national Fathom Five a été approuvé en 1998. L’examen du plan a été reporté à 2008. Le plan directeur du parc marin du Saguenay – Saint-Laurent a été déposé au Parlement en 2000. Son examen est prévu pour 2008. L’Agence considère ces deux aires patrimoniales protégées, établies avant l’adoption de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada, comme des aires marines nationales de conservation.

Le processus de planification de gestion relatif aux parcs nationaux et aux aires marines nationales de conservation peut être long et complexe. Une consultation approfondie auprès des collectivités locales, des partenaires et des Autochtones doit être menée. Cependant, l'Agence s'attend à respecter l'échéancier de 2010.

8. Mise en garde : Actuellement, deux parcs nationaux respectent les conditions initiales d’élaboration de systèmes de surveillance et de rapports relatifs à l’intégrité écologique entièrement fonctionnels. On s’attend à ce que les deux tiers des parcs y répondent d’ici mars 2008. Le tiers des parcs restants aura mis la plupart des éléments desdits systèmes en place d’ici mars 2008. Les parcs du Grand Nord accusent un plus grand recul étant donné les coûts d’accès et le roulement de leur personnel. Il faudra encore affronter des défis dans certains parcs, mais le programme continuera à progresser.

9. Mise en garde : Peu de progrès ont été réalisés en 2006-2007 en regard du résultat prévu visant à élaborer des indicateurs et des protocoles choisis pour évaluer la viabilité écologique des aires marines nationales de conservation d’ici mars 2009. Parcs Canada continue à travailler de concert avec des partenaires internationaux comme les États-Unis et le Mexique, en vue de réaliser des projets pilotes. Les trois pays étudient pour l’heure la possibilité de mettre ce concept en pratique.

10. Progrès raisonnables : Les projets de restauration de l’Agence ont connu un certain succès. Plus de 70 projets de restauration ont été mis en œuvre pour améliorer certains aspects de l’intégrité écologique dans les parcs nationaux.

11. Progrès raisonnables (sites contaminés) : L’Agence est en voie d’atteindre son objectif consistant à évaluer et à classer les sites contaminés dans les parcs nationaux ou les lieux/canaux historiques, ainsi que de mettre en œuvre des mesures correctives ou des plans de gestion des risques pour tous les sites d’ici mars 2009.

Respect des attentes (réduction des émissions de gaz à effet de serre) : Les objectifs de l’Agence à cet égard ont été atteints.

Information insuffisante (réservoirs de stockage de produits pétroliers) : On prévoit de nouveaux règlements sur les réservoirs de stockage à l’automne 2007. De nouveaux objectifs seront fixés en la matière.

Mise en garde (BPC et hydrocarbures halogénés) : L’Agence concentrera ses efforts sur la mise en œuvre et l’entière connaissance et la diffusion des règlements visant à garantir un stockage et une élimination adéquats. On ne continuera pas à dresser des inventaires élaborés des biens à faible risque. En 2006-2007, on a commencé à élaborer les principes directeurs du stockage et de l’élimination. On s’attend à terminer cette tâche en 2007-2008.
12. Progrès raisonnables : L’Agence a complété les plans directeurs de 131 des 151 sites qui en avaient besoin. Dix-sept des 20 plans restants touchent des sites du Canada Atlantique pour lesquels les ententes et les protocoles d’engagement et de consultation des Premières nations ont été jugés inadéquats à la suite des décisions judiciaires intervenues dans l’affaire des Premières nations Haida et de Taku River. Le KMK, l’aile consultative des Micmacs et autres groupes autochtones de l’Atlantique travaillent de concert avec l’Agence afin de déterminer la meilleure façon de procéder. Dans le Plan d’entreprise 2007-2008, l’échéance de décembre 2006 a été prolongée jusqu’en mars 2008. L’Agence ne détient pas le contrôle absolu sur le moment de l’approbation ou du dépôt des plans directeurs.

13. Mise en garde : Parcs Canada a atteint un taux d’auto-évaluation de 69,5 % (moyenne sur trois ans) pour ce qui est d’améliorer des éléments d’intégrité commémorative ayant obtenu la cote faible de façon à ce qu’ils obtiennent au moins la cote passable au cours des cinq années suivant l’évaluation initiale.

14. Information insuffisante : Parcs Canada ne dispose ni d’inventaires ni de barèmes d’évaluation pour plusieurs catégories de ressources. Par exemple, bien qu'il existe un inventaire national des objets historiques, et que 76 % de ces objets soient jugés en bon état, ces cotes d'évaluation ne sont pas à jour.
15. Progrès raisonnables : Tous les deux ou trois ans, Parcs Canada mène un sondage auprès d’autres propriétaires de lieux historiques nationaux. Selon le plus récent sondage (2004-2005), 46 % de ces propriétaires étaient sensibilisés à la notion d’« intégrité commémorative », et 64 % d’entre eux ont déclaré avoir accès à de l’information sur les pratiques exemplaires pour le maintien de l’intégrité commémorative. Parcs Canada s’affère à améliorer ses mesures et à établir ses objectifs en vue de mieux faire comprendre l’intégrité commémorative et de faciliter l’accès aux avis en la matière.

16. Progrès raisonnables : Dix-huit projets d’intervention visant des propriétés patrimoniales commerciales ont été certifiés en principe; des recommandations de projets ont été formulées pour 127 édifices fédéraux du patrimoine; et trois projets de transfert de propriété de 3 gares ferroviaires patrimoniales, ont été approuvés.


 


Activité de programme 3 : Favoriser l’appréciation et la compréhension du public

Favoriser la connaissance et l'appréciation du public comprend des programmes et des activités visant à joindre les Canadiens et les Canadiennes dans la collectivité où ils vivent, travaillent et apprennent, et à les inviter à s'engager davantage dans la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel et culturel du pays.


13 % des dépenses de programme et moins de 1 % des recettes
(en milliers de $) 2006-2007 2005-2006
Prévues Totales
autorisées
Réelles Réelles
Dépenses 70 739 82 188 78 120 70 259
Recettes 827   785 756
ETP 636   764 744


Résultats prévus Favoriser le soutien et l’engagement de la population canadienne et des intervenants, ainsi que leur connaissance et leur appréciation des lieux patrimoniaux du Canada
Attentes en matière de rendement
17. Élaborer des indicateurs, fixer des attentes et établir des protocoles permettant de mesurer l’appréciation et la compréhension des Canadiens, des Canadiennes et des intervenants d’ici mars 2007
Statut 17. Mise en garde : À la fin de l’exercice, les indicateurs, les protocoles et les attentes en matière de rendement étaient toujours en cours de mise au point.


 


Activité de programme 4 : Améliorer l’expérience du visiteur

L'Agence prépare le terrain pour que les visiteurs puissent vivre des expériences de qualité et enrichissantes en leur fournissant l'information, les infrastructures, les installations, les programmes, les services et le personnel nécessaires. Cela comprend l'information sur la planification d'excursions fournie avant la visite ou sur place, les services d'accueil et d'orientation, les programmes d'interprétation, les terrains de camping, les sentiers de randonnée pédestre et autres services récréatifs, les programmes de sécurité publique, ainsi que les renseignements de nature courante après la visite.


31 % des dépenses et 68 % des recettes
(en milliers de $) 2006-2007 2005-2006
Prévues Totales
autorisées
Réelles Réelles
Dépenses 199 589 202 819 189 598 194 415
Recettes 71 531   73 161 66 409
ETP 1 569   1 453 1 517


Sous-activité Parcs nationaux et aires marines nationales de conservation Lieux historiques nationaux
Résultats prévus Favoriser les expériences et l'attachement, répondre aux attentes des visiteurs et faciliter les occasions d'apprentissage
Attentes en matière de rendement   18. Accroître de 10 % le nombre de visiteurs dans des lieux historiques nationaux ciblés d’ici mars 2008.
19. a) Faire en sorte que 50 % des visiteurs des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation participent à des expériences d’apprentissage.
19 b) Faire en sorte que 80 % des visiteurs dans les lieux historiques nationaux participent à des expériences d’apprentissage.
20. a) Faire en sorte que 85 % des visiteurs soient satisfaits, et 50 %, très satisfaits de leur expérience dans les parcs nationaux ou les aires marines nationales de conservation.
20. b) Faire en sorte que 85 % des visiteurs soient satisfaits, et 50 %, très satisfaits de leur expérience dans les lieux historiques nationaux.
Statut   18. Mise en garde : Respecter cette attente en matière de rendement dans les quatre sites ne sera pas tâche facile. La Forteresse de Louisbourg, qui a connu une baisse de fréquentation au cours des trois dernières années, pose le défi le plus important. Ce lieu est le plus touché par la valeur du dollar, par les questions interfrontalières entre les États-Unis et le Canada, ainsi que par sa situation géographique (au bout de la route, à la pointe du pays). Par contre, les manifestations saisonnières, comme les reconstitutions historiques, peuvent attirer des nombres sans précédent de visiteurs.
19. a) Respect des attentes : Sur trois parcs sondés, 71 % des visiteurs en moyenne utilisent au moins un produit ou service axé sur la mise en valeur du patrimoine au cours de leur visite. Aucune AMNC n’a été sondée en 2006-2007. 19 b) Respect des attentes : Sur les onze sites sondés, 89 % des visiteurs en moyenne utilisent au moins un produit ou service axé sur la mise en valeur du patrimoine au cours de leur visite. Dix des onze lieux historiques sondés ont respecté cette attente en matière de rendement.
20. a) Respect des attentes : Les trois parcs sondés ont atteint les objectifs de 85 % de visiteurs satisfaits et de 50 %, très satisfaits de leur visite. 20. b) Respect des attentes : Les onze sites sondés ont respecté les objectifs de 85 % de visiteurs satisfaits et de 50 %, très satisfaits de leur visite.


 


Activité de programme 5 : Gérer les lotissements urbains

La gestion des lotissements urbains a trait à la gestion et à l'exploitation par Parcs Canada des collectivités situées dans les parcs nationaux du Canada et fournit des services municipaux tels que l'approvisionnement en eau potable, le déneigement, la collecte et l'élimination des ordures, le traitement des eaux usées, l'entretien des routes et des rues, et les services d'incendie.


2 % des dépenses et 2,5 % des recettes
(en milliers de $) 2006-2007 2005-2006
Prévues Totales
autorisées
Réelles Réelles
Dépenses 12 853 18 568 13 503 9 802
Recettes 2 676   2 716 2 663
ETP 51   88 94


Résultats prévus Assurer une intendance environnementale responsable, la conservation du patrimoine, ainsi qu'une administration efficace et abordable
Attentes en matière de rendement 21. Atteindre les objectifs en ce qui a trait à la qualité des effluents des eaux usées, la conservation des eaux, le recyclage des déchets solides, la gestion des sites contaminés et les limites prescrites par la loi relativement à la croissance.

22. Élaborer le répertoire des biens patrimoniaux, les cotes d’état et les cibles de rendement d’ici mars 2007.

23. Récupérer 100 % des coûts liés aux services municipaux (aqueduc, égout et collecte des ordures).

24. D’ici mars 2007, fixer des objectifs pour une administration efficace fondée sur des modèles municipaux normalisés.
Statut 21. Progrès raisonnables (qualité des effluents des eaux usées, sites contaminés et limites prescrites par la loi relativement à la croissance) : Six des sept collectivités ont respecté les Recommandations pour la qualité de l’eau potable et des eaux usées au Canada. Les quatre collectivités qui devaient atteindre les objectifs plus ambitieux établis pour les parcs des Rocheuses de Parcs Canada y sont arrivées en 2006-2007. Le pourcentage des mesures correctives ou des plans de gestion des risques pour les sites contaminés a augmenté, passant de 62 % (2005-2006) à 65 % (2006-2007). Dans toutes les collectivités de parcs, la croissance se fait dans les limites prescrites par la loi, avec une croissance moyenne de 6,4 % (exception faite de Banff) depuis 2005-2006.

Information insuffisante (conservation des eaux et recyclage des déchets solides) : Les objectifs visant la conservation des eaux et le recyclage des déchets solides n’ont pas encore été fixés.

22. Mise en garde : Bien que des progrès aient été réalisés, Parcs Canada n’a pas atteint son objectif à cet égard. Le 31 mars 2007, six des sept collectivités avaient complété un inventaire de leurs biens patrimoniaux, six sur sept avaient évalué l’état de ces biens, tandis que quatre sur sept avaient achevé des plans d’action, où figurent des objectifs de protection et de mise en valeur.

23. Respect des attentes : Recouvrement de 100 % des coûts liés aux services municipaux (aqueduc, égout et collecte des ordures), là où le permet la réglementation.

24. Information insuffisante : Les objectifs en regard d’une gestion efficace, fondée sur des modèles municipaux normalisés, n’ont pas été établis, puisqu’ils auraient recoupé ceux déjà mis en œuvre pour les attentes en matière de rendement 21, 22 et 23. Ces objectifs ont donc été supprimés du Plan d’entreprise 2007-2008.


 


Activité de programme 6 : Gérer les routes de transit

La gestion des routes de transit comprend l’exploitation, l’entretien et la réparation des routes locales, provinciales et interprovinciales, des ponts et des voies navigables qui relient les collectivités et traversent les parcs nationaux et les lieux historiques nationaux. Parcs Canada est aussi responsable de neuf canaux historiques nationaux et voies navigables nationales, dont la voie navigable Trent-Severn et les canaux Rideau, Lachine et de Chambly.


16 % des dépenses
(en milliers de $) 2006-2007 2005-2006
Prévues Totales
autorisées
Réelles Réelles
Dépenses 59 070 95 856 92 906 51 357
ETP 214   250 196


Sous-activité Routes Voies navigables
Résultats prévus Assurer des routes sécuritaires et ouvertes à la circulation de transit, et réduire au minimum leur incidence sur l’environnement Maintenir l’état des voies navigables au moyen des fonctions de régularisation des eaux, et remplir les obligations touchant le niveau d’eau
Attentes en matière de rendement 25. Les routes sont ouvertes à la circulation de transit.

26. Maintenir l’état des routes de façon à réduire au minimum les risques pour les usagers.

27. Réduire au minimum l’incidence environnementale des routes.
28. Conserver 75 % des voies navigables dans un état au moins passable.

29. Recenser les obligations, les cibles et les protocoles touchant à la régularisation des niveaux d’eau pour en évaluer la conformité d’ici mars 2007.
Statut 25. Respect des attentes : En 2006-2007 aucune route n’a été fermée en raison de problèmes liés à l’état des infrastructures.

26. Information insuffisante : L’Agence continue à investir dans la réfection et l’entretien des routes, mais la notation de l’état des routes n’est pas à jour.

27. Progrès raisonnables : Une stratégie faisant partie du système de surveillance et de rapports sur l’intégrité écologique pour tous les parcs ayant des routes de transit est actuellement mise en œuvre; des plans de gestion d’épandage de sel de voirie sont mis en place; et des mesures visant à réduire les collisions de la route et celles entre les véhicules et les animaux sont établies.
28. Mise en garde : Des progrès ont été réalisés au chapitre des inventaires et des évaluations techniques de l’état des routes. Des fonds ont été alloués aux projets de santé et de sécurité les plus urgents, tandis que d’autres ont été différés jusqu’à ce que le financement soit accessible pour une période de cinq ans. Résultat : 75 % des voies navigables n’obtiendront pas la cote passable.

29. Mise en garde : On a complété les recensements touchant aux obligations de la régularisation des niveaux d’eau pour tous les principaux réseaux de voies navigables gérés par Parcs Canada. Des objectifs ont été établis, mais les exigences en regard des protocoles de conformité ont été supprimées.


Figure 2 : Résultats prévus et attentes en matière de rendement mentionnés dans le rapport 2006-2007

Comme nous l’avons vu précédemment, le Rapport sur le rendement présente en détail le rendement de l’Agence relativement à six résultats prévus et neuf attentes en matière de rendement (en rouge dans la Figure 1) décrits ci-dessous :


Résultats prévus Attentes en matière de rendement
Créer des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation dans des régions non représentées. 1. Faire passer le nombre de régions terrestres représentées de 25, en mars 2003, à 34 sur 39 d’ici mars 2008, et le nombre de régions marines représentées de deux, en mars 2003, à huit sur 29 d’ici mars 2008.
Désigner et commémorer des lieux, des personnes et des événements d’importance historique nationale, particulièrement dans les domaines prioritaires sous-représentés. 3. Désigner, en moyenne, 24 nouveaux lieux, personnages et événements d’importance nationale par année, dont 33 % en moyenne ont un lien avec au moins l’une des priorités stratégiques (Autochtones, communautés ethnoculturelles et femmes).
Maintenir ou améliorer l'intégrité écologique des parcs nationaux et la viabilité des aires marines nationales de conservation. 8. Élaborer, pour tous les parcs nationaux, des systèmes de surveillance et de rapports sur l'intégrité écologique entièrement fonctionnels d'ici mars 2008.

9. Élaborer des indicateurs et des protocoles choisis pour évaluer la viabilité écologique des AMNC d'ici mars 2009.

10. Améliorer certains aspects de l'intégrité écologique dans chacun des 42 parcs nationaux du Canada d'ici mars 2014.
Maintenir ou améliorer l'intégrité commémorative des lieux historiques nationaux et l'état des autres ressources culturelles gérées par Parcs Canada. 13. Améliorer 80 % des éléments d'intégrité commémorative ayant obtenu la cote faible afin qu'ils obtiennent au moins la cote passable au cours des cinq années suivant l'évaluation initiale.
Favoriser le soutien et l'engagement de la population canadienne et des intervenants, ainsi que leur connaissance et leur appréciation des lieux patrimoniaux du Canada. 17. Élaborer des indicateurs, fixer des attentes et établir des protocoles permettant de mesurer l'appréciation et la compréhension de la population canadienne et des intervenants d'ici mars 2007.
Favoriser les expériences et l'attachement, répondre aux attentes des visiteurs et faciliter les occasions d'apprentissage. 19. Faire en sorte que 50 % des visiteurs de parcs nationaux et d'aires marines nationales de conservation, ainsi que 80 % des visiteurs de lieux historiques nationaux participent à des expériences d'apprentissage.

20. Faire en sorte que 85 % des visiteurs soient satisfaits et 50 %, très satisfaits de leur expérience dans les parcs nationaux, les aires marines nationales de conservation ou les lieux historiques nationaux.

Activité de programme 1 : Créer des lieux patrimoniaux

Créer des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation dans des régions non représentées

Faire passer le nombre de régions terrestres représentées de 25, en mars 2003, à 34 sur 39 d’ici mars 2008 (attente en matière de rendement no 1) :

Le Plan du réseau des parcs nationaux (1997) (www.pc.gc.ca) divise le Canada en 39 « régions naturelles de parcs nationaux » distinctes, l’objectif étant de représenter chacune des régions naturelles par au moins un parc national. Le processus de création d’un parc comporte les étapes suivantes : la détermination des superficies représentatives d’une région naturelle; le choix d’une proposition de parc éventuel; la réalisation d’une étude de faisabilité, incluant des consultations sur la proposition de parc; la négociation d’ententes de parc; et la protection officielle du parc en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada.

À la Figure 3, on peut observer le nombre de régions naturelles qui étaient représentées dans le réseau en mars 2007, ainsi que les progrès réalisés au cours des quatre années précédentes. Parcs Canada concentre ses efforts sur six des 11 régions non représentées actuellement. Ces régions retiennent l’attention puisqu’elles représentent des sites éventuels confirmés, que divers intervenants collaborent à des degrés variés, et que ces régions sont plus ou moins menacées par d’autres scénarios de développement. Sans intervention, elles pourraient être perdues. La vitesse à laquelle Parcs Canada arrivera à atteindre son objectif de mars 2008 dépendra grandement de sa capacité à obtenir l’appui des gouvernements provinciaux et territoriaux, des Autochtones et des collectivités locales, ainsi qu’à négocier les ententes et les accords de coopération nécessaires

D’importants progrès ont été réalisés dans plusieurs régions, en particulier dans les monts Mealy (Labrador) et dans le sud de l’Okanagan-Similkameen (Colombie-Britannique) où se sont tenues des consultations publiques en vue d’établir les limites territoriales possibles de ces sites et leur cadre de gestion. De plus, un important protocole d’entente a été signé entre le gouvernement et la Première nation des Dénés Lutsel K’e, qui a officiellement lancé une étude de faisabilité pour la région proposée du bras est du Grand Lac des Esclaves (Territoires du Nord-Ouest). On trouve de plus amples renseignements sous la rubrique Contexte du Rapport sur le rendement, dans le site Web de Parcs Canada (www.pc.gc.ca).

Figure 3 : Nombre de régions représentées dans le réseau parmi les 39 régions terrestres de Parcs Canada

  En mars
2007 2006 2005 2004 2003
Régions naturelles représentées dans le réseau (sur 39) 28 28 27 27 25
Nombre de parcs nationaux en exploitation 42 42 41 41 39
Superficie en km² des parcs nationaux en exploitation 274 700 274 700 265 000 265 000 244 540

Nota :

  • Une région peut être représentée par un parc national ou une réserve de parc national (lieu géré comme un parc national, mais dont les terres font l’objet d’une ou de plusieurs revendications territoriales autochtones qui ont été acceptées à des fins de négociation par le Canada).
  • Une région est considérée comme représentée lorsqu’un parc national ou une réserve de parc national est en exploitation (c.-à-d. lorsque le ministre, avec l’approbation du Cabinet, signe l’entente négociée relative à la création du parc; lorsque les terres ont été transférées au Canada; et lorsque la responsabilité de l’exploitation a été établie en vertu des différents règlements provinciaux, territoriaux et/ou fédéraux).

Faire passer le nombre de régions marines représentées de deux, en mars 2003, à huit sur 29 d’ici mars 2008 (attente en matière de rendement no 1) :

Un plan du réseau des aires marines nationales de conservation, intitulé D’un océan à l’autre (www.pc.gc.ca), divise les eaux océaniques et celles des Grands Lacs du Canada en 29 régions marines naturelles. L’objectif à long terme de l’Agence est de représenter chacune de ces régions par au moins une aire marine nationale de conservation (AMNC). Les aires marines nationales de conservation sont gérées en vue de leur utilisation durable, et elles englobent des zones hautement protégées, entourées de zones polyvalentes où des activités comme la pêche, l’aquaculture et le transport maritime sont autorisées. En vertu de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada de 2002, Parcs Canada a pour mandat de collaborer avec Pêches et Océans Canada et Transports Canada afin de gérer les aires marines nationales de conservation et de les protéger pour que les Canadiens, les Canadiennes et les visiteurs du monde entier puissent les connaître, les apprécier et en jouir.

Il existe actuellement deux aires marines en exploitation : la Région marine 5 – Atlantique, représentée par le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, au Québec (géré en vertu de sa propre loi), et la Région marine 2 – Grands Lacs, représentée par le parc marin national du Canada Fathom Five, en Ontario. Bien que les deux parcs aient été créés avant que ne soit adoptée la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada, l’Agence les gère au même titre que les aires marines nationales de conservation.

Étant donné que la loi sur les AMNC englobe de nouveaux concepts comme l’utilisation viable sur le plan écologique, l’obligation de mettre en œuvre des plans directeurs provisoires dans le cadre du processus de création et celle de partager ses responsabilités avec d’autres ministères fédéraux, comme Pêches et Océans Canada, Parcs Canada a dû raffiner ses protocoles pour les aires en voie de création. Il faudra du temps pour définir, de façon réalisable, certains concepts enchâssés dans la Loi. Si l’on tient également compte du temps qu’il faut, lorsqu’il s’agit d’un concept relativement nouveau, pour obtenir l’appui des autres gouvernements, des Autochtones et des intervenants, Parcs Canada devra relever tout un défi pour atteindre son objectif.

L’Agence Parcs Canada ne travaillera pas unilatéralement pour créer une aire marine nationale de conservation. Son succès dépendra du soutien et de l’approbation des collectivités, des communautés autochtones, des intervenants, ainsi que des provinces et des territoires visés.

Depuis mars 2003, Parcs Canada s’est concentré sur la création d’aires marines nationales de conservation dans six régions non représentées. On ne prévoit pas travailler à court terme sur les 21 autres régions. Bien qu’aucune autre aire marine de conservation n’ait été représentée, des progrès ont été réalisés, en particulier dans la région du lac Supérieur, où les négociations entamées au cours de l’exercice 2006–2007 pourraient conduire à la signature d’une entente d’établissement fédérale-provinciale en 2007–2008. De plus, des discussions avec la Nation Haïda relatives à l’AMNC proposée dans les eaux de Gwaii Haanas (Colombie-Britannique), ainsi qu’avec le gouvernement de la Colombie-Britannique et les autres intervenants relativement au projet du sud du détroit de Georgia, ont contribué à faire progresser les deux sites en 2006-2007. En 2006, Parcs Canada a revu son objectif à court terme, passant d’une représentation de huit régions d’ici mars 2008, à quatre régions, pour mieux répondre à la capacité et au rythme du processus de création.

Désigner et commémorer des lieux, des personnes et des événements d’importance historique nationale, particulièrement dans les domaines prioritaires sous-représentés

Désigner en moyenne 24 nouveaux lieux, personnages et événements par année, dont 33 % en moyenne ont un lien avec l’une des priorités stratégiques (attente en matière de rendement no 3) :

Le Plan du réseau des lieux historiques nationaux du Canada (www.pc.gc.ca), adopté en octobre 2000, présente une stratégie visant à commémorer des lieux, des personnes et des événements qui ont marqué notre histoire de façon notable. La mise en œuvre du Plan du réseau des lieux historiques du Canada incombe à plusieurs intervenants; le public, qui présente la plupart des mises en candidature aux fins de désignation; la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC), qui analyse toutes les propositions et recommande la désignation des lieux, des personnes et des événements représentant des aspects d’importance historique nationale; et le ministre de l’Environnement qui procède aux désignations définitives. Parcs Canada a notamment pour rôle de promouvoir le processus, de recevoir et de filtrer les désignations, de préparer les documents d’information pour la CLMHC, de remplir les fonctions de secrétariat de la Commission, et de préparer les soumissions, fondées sur les recommandations de la Commission, pour le ministre. Le nombre de désignations ministérielles au cours des trois dernières années est présenté dans la Figure 4, tandis que le nombre de désignations de lieux, de personnes et d’événements au Canada est présenté dans la Figure 5.

Figure 4 : Situation des désignations ministérielles de lieux, de personnes et d’événements

  2006-2007 2005-2006 2004-2005
T PS T PS T PS
Au début de l’exercice 1 875 373 1 859 363 1 849 355
  Nombre de désignations 22 11 19 10 6 3
  Rajustements nets -1 -1 -3   4 5
À la fin de l’exercice 1 896 383 1 875 373 1 859 363
Priorités stratégiques – pourcentage des nouvelles désignations pour l’année 50 52,6 50

Source : Base de données du Secrétariat de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada et Répertoire de la désignation patrimoniale fédérale

  • T = Toutes les désignations, PS = désignations liées aux priorités stratégiques
  • Les rajustements du nombre de désignations découlent de la destruction de biens inscrits sur la liste, de la découverte de désignations antérieures comptées deux fois ou non comptées, ou d’une réévaluation de l’état d’un bien inscrit sur la liste.

En 2006–2007, on a procédé à 22 nouvelles désignations : six relatives à l’histoire des femmes, deux à l’histoire des peuples autochtones, et trois à l’histoire des collectivités ethnoculturelles.

Cent cinquante-sept des 924 lieux historiques nationaux (lieux désignés) du Canada, soit environ un sur six, sont administrés directement par Parcs Canada.

Figure 5 : Situation des désignations par catégorie en mars 2007

Catégorie Toutes
Lieux 924
Personnes 597
Événements 375
Total 1 896
Source : Direction générale des lieux historiques nationaux

Activité de programme 2 : Préserver les ressources patrimoniales

Maintenir ou améliorer l’intégrité écologique des parcs nationaux et la viabilité des aires marines nationales de conservation

La Loi sur les parcs nationaux du Canada définit l’intégrité écologique de la façon suivante :


« L'état d'un parc jugé caractéristique de la région naturelle dont il fait partie et qui sera vraisemblablement maintenu, notamment les éléments abiotiques (dénués de vie), la composition et l'abondance des espèces indigènes et des communautés biologiques ainsi que le rythme des changements et le maintien des processus écologiques. » (Loi sur les parcs nationaux du Canada)

Le maintien ou l’amélioration de l’intégrité écologique d’un parc national représente un défi de taille. L’Agence n’a pas d’influence directe sur certains facteurs, comme la pollution atmosphérique à longue distance et les changements climatiques, qui ont une incidence sur l’état de l’intégrité écologique. Par ailleurs, d’autres facteurs tels que les désastres naturels (p. ex., incendies de forêt) peuvent aider Parcs Canada à améliorer l’intégrité écologique. Afin de préserver ou d’améliorer l’intégrité écologique, Parcs Canada collabore avec un certain nombre de partenaires, notamment les collectivités autochtones, les propriétaires de terres situées dans le voisinage immédiat des parcs, le secteur privé – dont l’industrie touristique – de même que les organismes environnementaux non gouvernementaux et les universités.

Nouveaux investissements : Le gouvernement du Canada a alloué des fonds à l’Agence pour le maintien et l’amélioration de l’intégrité écologique des parcs nationaux du Canada : une somme d’environ 135 M$ sur cinq ans, suivie d’un investissement annuel permanent par la suite. Parcs Canada s’est également vu attribuer des fonds consacrés à la protection des espèces en péril, une initiative menée par Environnement Canada à hauteur de 20,3 M$.

Dans le but d’accroître sa capacité à respecter ses promesses en matière d’intégrité écologique, Parcs Canada investit dans le recrutement de personnel dans les domaines de la conservation des ressources et de l’interprétation.

Améliorer certains aspects de l'intégrité écologique dans chacune des 42 parcs nationaux du Canada d'ici mars 2014 (attente en matière de rendement no 10):

Des résultats précis de gestion active et de projets de restauration démontrent que l’Agence réalise des progrès raisonnables pour atteindre son objectif en matière de rendement. Les rapports annuels antérieurs ne pouvaient faire la preuve des progrès réalisés, puisque les projets n’avaient pas été mis en œuvre intégralement. Bien que plusieurs projets de restauration soient pluriannuels, les quatre projets suivants illustrent le travail entrepris par l’Agence et les progrès réalisés en vue d’atteindre les résultats prévus.

Gestion du feu : l’incendie de forêt, source de vie

Le feu a toujours joué un rôle important dans le maintien des écosystèmes naturels sains. Cependant, la gestion active du feu par le biais des brûlages dirigés et le contrôle des incendies naturels sont des mesures courantes relativement récentes.

Correctement orchestré, le feu joue un rôle important dans la vie d’une forêt. Il défriche la forêt ancienne et transforme instantanément les branches, les feuilles et le bois mort en engrais. Chauffé par le soleil, le sol riche en nutriments favorise une repousse rapide des plantes, fournissant ainsi une nourriture abondante aux oiseaux et à la faune.

Les arbres brûlés, mais toujours debout, deviennent des refuges pour les insectes qui, à leur tour, nourrissent les pics et de nombreuses autres petites créatures. Ces chicots offrent également un abri, un lieu de nidification et un perchoir à une grande variété d’espèces sauvages.

Parcs Canada cherche à réduire le risque d’incendies incontrôlés et à estimer les effets écologiques du régime historique des incendies à long terme (le nombre moyen d’hectares brûlés chaque année) caractéristique de chaque parc ou lieu. Cela contribuera au maintien et à la restauration de l’intégrité écologique et à la réduction du risque écologique.

Environ 60 % des parcs gèrent les feux de façon active. Vingt-quatre pour cent des parcs et des lieux dont la végétation est dépendante des incendies ont des objectifs clairs de gestion du feu et de la végétation dans le cadre de leurs plans de gestion. En 2006–2007, 23 plans d’incendies (brûlages dirigés) couvrant 29 881 hectares ont été approuvés.

En 2006–2007, 11 brûlages dirigés couvrant 5 859 hectares ont été allumés. Ce nombre est sous la moyenne annuelle de 15, établie sur sept ans, bien que le nombre total d’hectares brûlés soit au-dessus de la moyenne de 44 000 hectares. Parcs Canada a répondu à 137 incendies naturels qui ont brûlé 27 210 hectares. Le nombre d’incendies naturels a dépassé la moyenne annuelle de 76, établie sur sept ans, mais s’est trouvé en retrait de la moyenne de la superficie brûlée.

Les feux, qu’ils soient dirigés ou naturels, contribueront à maintenir des écosystèmes sains et, alliés à d’autres éléments, pourront modifier l’évaluation du facteur de stress de certains parcs. L’utilisation appropriée des incendies dans nos parcs nationaux et lieux historiques nationaux a amélioré la santé écologique de ces lieux uniques.

Parc national du Canada de la Mauricie – Restauration des milieux aquatiques

Avant la création du parc national de la Mauricie, cette région du Québec était lourdement touchée par l’activité humaine. L’état naturel des lacs et des rivières a été altéré pour faciliter l’exploitation forestière et l’acheminement des billes de bois vers les scieries situées plus au sud. On a construit des barrages pour élever et maintenir artificiellement le niveau de l’eau, et plusieurs lacs de la région ont été ensemencés d’espèces étrangères de poissons pour répondre aux besoins de l’industrie de la pêche sportive.

Parcs Canada a lancé un projet de restauration visant l’élaboration d’un nouveau concept d’expérience récréative et de découverte des écosystèmes dulcicoles du parc. On a rétabli les niveaux d’eau et l’habitat riverain naturels en retirant les structures artificielles, les billes immergées et les arbres abattus, ainsi que les espèces de poissons étrangères. L’omble chevalier et l’omble de fontaine – des espèces indigènes confinées aux eaux intérieures – ont été réintroduits dans de nombreux lacs. Résultat : l’amélioration de l’intégrité écologique des écosystèmes dulcicoles du parc. Une campagne d’information ainsi qu’un programme de mobilisation destinés aux étudiants, à la population locale, aux peuples autochtones et aux visiteurs sont en cours pour favoriser une meilleure compréhension du projet.

Ces mesures auront un impact positif sur l’intégrité écologique du parc et se refléteront dans les améliorations des systèmes de surveillance et de rapports du parc.

Parc national des Prairies – Restauration de l’équilibre écologique

Les prairies comptent parmi les écosystèmes les plus menacés du Canada. Dans le parc national des Prairies, en Saskatchewan, on a réintroduit le bison, un des éléments clés de la restauration de l’écosystème des prairies.

Pendant plusieurs années, le pâturage de grands herbivores, un processus écologique important, a fait défaut au parc national des Prairies. La façon de brouter du bison est différente de celle du bétail domestique. En effet, il broute largement dans certaines zones et peu dans d’autres. Cette façon de faire crée un groupement végétal diversifié qui attire une variété d’espèces indigènes, absentes des pâturages environnants. Le bison qui broute répartit les graines, fertilise la terre et, par le biais d’habitudes comme celle de se rouler sur le sol, crée un habitat pour les oiseaux et des animaux tels que les spermophiles et les chevêches des terriers. L’utilisation de brûlages dirigés et de points d’eau pour faciliter les déplacements des bisons permet au parc de créer des lieux de pâturage déterminés qui visent le maintien de la biodiversité de la plaine.

Pendant deux ans, l’Agence a compilé des données sur le pâturage des bisons. De plus, elle dispose d’un modèle d’écosystème achevé, truffé de données de référence, qui permet une prise de décision éclairée pour l’ensemble du parc.

L’Agence croit que ces mesures contribueront à la restauration de l’écosystème des prairies. La réintroduction du bison ajoute également un élément important à l’expérience des visiteurs, en ce qu’il crée une occasion supplémentaire d’apprentissage lié à cet écosystème exceptionnel.

Stratégie de gestion du secteur de Lake Louise : Restauration des sentiers et de l’habitat

Cette initiative est conçue pour assurer la survie de la population de grizzlis dans la région de Lake Louise, tout en maintenant la qualité de l’expérience dans l’un des sites les plus visités du réseau des parcs nationaux canadiens. Le programme de restauration vise à réduire la mortalité des ours et leur accoutumance aux humains, ainsi qu’à offrir de meilleurs services et occasions d’apprentissage aux visiteurs. Ainsi, les déplacements et l’habitat de l’ours seront moins perturbés, et les possibilités offertes aux visiteurs s’en trouveront améliorées.

Ce projet pluriannuel progresse comme prévu. Les sentiers ont été réaménagés pour répondre aux besoins tant des ours que des randonneurs. Certains ont été fermés et d’autres, orientés différemment pour éviter, d’une part, les allées et venues dans des zones de ravitaillement clés, et, d’autre part, pour offrir aux ours un terrain d’évacuation efficace. En plus des projets de sentiers, on a évalué de nouvelles utilisations, ainsi que l’intégrité commémorative du pavillon historique Skoki Lodge et du refuge du col Abbot, en vue d’offrir d’autres découvertes aux visiteurs. Enfin, on a construit un coupe-feu autour du village de Lake Louise pour protéger les gens et les installations, tout en facilitant le déplacement de la faune.

Les résultats préliminaires démontrent une présence et un déplacement accrus des ours et des loups dans la région; une réaction positive des utilisateurs de sentiers; et une impression de moindre encombrement due à une meilleure gestion du stationnement. On se rapproche de la réduction ciblée en ce qui a trait à la mortalité des ours, décrite dans le plan directeur du parc. Avec le temps, l’Agence s’attend à ce que les résultats positifs de l’intendance environnementale soient de plus en plus apparents (grâce aux possibilités offertes et à la participation accrue des gens), de même qu’à obtenir un soutien plus important pour les volets de son mandat concernant l’expérience, la protection et les occasions d’apprentissage offertes aux visiteurs.

Autres projets

L’Agence a également entrepris d’autres projets relatifs à l’amélioration de l’intégrité écologique de parcs spécifiques. Le Fonds d’innovation de l’intégrité écologique soutient environ 70 projets dans le domaine de la recherche scientifique à l’appui de l’amélioration de la gestion des parcs, de la gestion active et de la restauration, des partenariats avec les Autochtones et les régions, ainsi que des initiatives visant à renseigner, influencer et faire intervenir les Canadiens et les Canadiennes. Des projets pluriannuels en lien avec l’intégrité écologique ont été établis dans 11 parcs nationaux. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ces projets, consultez le Contexte du Rapport sur le rendement de 2006-2007 à www.pc.gc.ca. Une publication de Parcs Canada intitulée Agir sur le terrain rend également compte des progrès réalisés en matière d’intégrité écologique dans les parcs nationaux (www.pc.gc.ca). On peut aussi consulter les stratégies de rétablissement des espèces en péril de Parcs Canada (www.sararegistry.gc.ca).

Un système est actuellement mis en œuvre pour mieux suivre l’efficacité des interventions importantes prises en vue d’améliorer certains aspects de l’intégrité écologique dans les parcs nationaux. Ces mesures sont soit celles planifiées dans le cadre de projets à grande échelle, y compris les projets prioritaires, les projets directeurs et innovateurs, et les projets de restauration, soit des actions clés déterminées dans le plan directeur du parc. Pour chaque initiative, les résultats et les objectifs qui y sont rattachés sont précisés. Ces résultats seront relatés tous les cinq ans dans le Rapport sur l’état du parc. On s’attend à obtenir des résultats concrets après un cycle de planification et de rapports pour chaque parc.

Élaborer des indicateurs et des protocoles choisis pour évaluer la viabilité écologique des AMNC d’ici mars 2009 (attente en matière de rendement no 9) :

Trois ateliers internationaux ont mené à l’élaboration d’un cadre commun d’indicateurs et de protocoles, actuellement à l’essai dans des sites pilotes mexicains, américains et canadiens, dont la zone marine de la réserve de parc national Pacific Rim. La capacité limitée de Parcs Canada constitue un défi dans la réalisation de cette priorité.

Élaborer, pour tous les parcs nationaux des systèmes de surveillance et de rapports relatifs à l’intégrité écologique entièrement fonctionnels d’ici mars 2008 (attente en matière de rendement no 8) :

Parcs Canada a procédé à des évaluations annuelles de tous les parcs pour mesurer, selon six critères, leur progrès dans la mise en œuvre des systèmes de surveillance et de rapports relatifs à l’intégrité écologique. Les résultats de ces évaluations sont détaillés à la Figure 6. Ces critères permettent de suivre les progrès vers un programme de surveillance évolué, statut qui ne sera pas atteint avant plusieurs années encore. On a réalisé des progrès sur le plan de la participation des intervenants (critère 4) et de la stratégie pour l’élaboration des programmes de surveillance (critère 6). Les critères de crédibilité scientifique, de gestion de données et de conception statistique constituent toujours un défi, étant donné le besoin de données additionnelles.

Dans l’intervalle, on tiendra compte d’un ensemble de cinq conditions supportant la production du Rapport sur l’état du parc. Ces conditions (voir Figure 7) saisissent les éléments essentiels des critères de la Figure 6. Bien qu’à l’heure actuelle, seuls deux parcs remplissent ces conditions, on s’attend à ce qu’un total de 28 y parviennent d’ici mars 2008.

Figure 6 : Critères des systèmes de surveillance et de rapports relatifs à l’intégrité écologique/succès des parcs à remplir ces critères

Critères Nombre de parcs répondant au critère (n=42)
2006-2007
1. Crédibilité scientifique : Les programmes de surveillance abordent des questions claires, établissent des objectifs valables, utilisent des méthodes justifiables sur le plan scientifique, qui peuvent faire l’objet d’un examen externe. Les programmes tiennent également compte d’avis scientifiques externes. 4
2. Gestion des données et conception statistique : Les données tirées des projets de surveillance sont accessibles et uniformes; et les concepts expérimentaux et l’échantillonnage sont pertinents sur le plan scientifique. 2
3. Collaboration biorégionale : Les projets de surveillance s’insèrent dans des approches et des initiatives biorégionales globales. 29
4. Participation des intervenants : En matière d’élaboration du programme de surveillance et de rapports relatifs à l’intégrité écologique du parc, les partenaires et les intervenants apportent leur participation pleine et entière. 25
5. Liens avec les plans de gestion des parcs : Les programmes de surveillance sont liés à la vision de l’intégrité écologique du plan directeur de chaque parc, ainsi qu’aux objectifs globaux de surveillance des écosystèmes du parc. 22
6. Stratégie pour l’élaboration des programmes de surveillance : Les parcs disposent de stratégies crédibles pour combler les lacunes de leurs programmes de surveillance. 29

Figure 7 : Conditions initiales d’un système de surveillance et de rapports entièrement fonctionnel

Figure 7 : Conditions initiales d’un système de surveillance et de rapports entièrement fonctionnel

Parcs Canada fait état de l’intégrité écologique des écosystèmes des parcs dans son Rapport sur l’état des aires patrimoniales protégées, publié tous les deux ans, et dans chaque rapport sur l’état des parcs produit dans le cadre du cycle de planification quinquennale de gestion. Les lignes directrices décrites dans la Figure 8 servent à aiguiller les rapports sur l’intégrité écologique dans la perspective de différents écosystèmes (p. ex., terrestres, aquatiques). Chaque parc additionnel a façonné le réseau national selon son profil unique (voir le Contexte du Rapport sur le rendement, Figure 7, pour consulter un exemple de système de surveillance et de rapports d’un parc).

Figure 8 : Lignes directrices pour établir un rapport sur l’intégrité écologique des parcs nationaux

Composante Définition et évaluations
Diversité biologique La variété naturelle des espèces végétales et animales ainsi que les variations génétiques de chaque espèce qui caractérisent les écosystèmes. On évalue notamment le maintien de la diversité des espèces indigènes et des relations prédateur-proie normales, ainsi que l’étendue de la disparition des espèces.
Fonctions des écosystèmes Les flux d’énergie et de matière qui façonnent les écosystèmes (la croissance et la décomposition des végétaux, les incendies, etc.). En temps normal, ces fonctions devraient se produire selon une variation acceptable. On évalue la croissance des plantes dans un parc et le cycle naturel des incendies.
Facteurs de stress Facteurs désignant les activités – tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du parc – qui ont une incidence négative sur la biodiversité et les fonctions des écosystèmes du parc. Il peut s'agir de facteurs globaux et de longue portée (changements climatiques, polluants transportés sur de grandes distances, etc.) ou de facteurs régionaux ou locaux (pratiques régionales de gestion du territoire entourant un parc et densité des routes). Certains facteurs (p. ex., des maladies présentes dans des populations animales voisines) sont propres à quelques parcs. On évalue le développement et la densité de la population autour d’un parc, l’étendue du circuit routier à l’intérieur du parc et la qualité de l’eau (p. ex., les écosystèmes aquatiques).

Dans une perspective à plus long terme, l’aperçu de l’intégrité écologique dans les parcs nationaux du Canada (Figure 9) est fondé sur les meilleures données disponibles pour illustrer l’état de l’intégrité écologique des écosystèmes terrestres et aquatiques. Ces données proviennent de sources variées : le système de surveillance et de rapports du parc, actuellement en développement l’imagerie satellitaire, le savoir traditionnel, les autres ministères et la documentation. Au fur et à mesure que l’on disposera davantage de données tirées des systèmes de surveillance et de rapports de chaque parc, il sera possible de présenter une meilleure vue d’ensemble de l’état de l’intégrité écologique des parcs nationaux du Canada.

Figure 9 : Aperçu de l’état de l’intégrité écologique dans les parcs nationaux du Canada

Figure 9 : Aperçu de l’état de l’intégrité écologique dans les parcs nationaux du Canada

Un projet (comme la réintroduction du bison dans le parc national des Prairies) peut améliorer un aspect de l’intégrité écologique d’un parc sans forcément en modifier l’indicateur. Chaque indicateur est composé de plusieurs éléments. La Figure 10 se fonde sur les données de la Figure 9 pour démontrer les variations en regard du Rapport sur le rendement de 2005–2006. Certains indicateurs, comme la diversité et les zones aménagées, n’ont pas été réévalués, faute de nouvelles données, tandis que d’autres, comme la disparition d’espèces, ont fait l’objet de nouvelles évaluations.

Figure 10 : Indicateurs d’intégrité écologique : variations par rapport à 2005–2006

Figure 10 : Indicateurs d’intégrité écologique : variations par rapport à 2005–2006

La plupart des résultats de l’évaluation de l’intégrité écologique sont demeurés stables par rapport à l’exercice 2005–2006. Sept parcs se sont améliorés en la matière, tandis que six parcs ont enregistré un recul. À la lumière de nouveaux renseignements, huit parcs ont montré des signes d’appauvrissement sur le plan de l’intégrité écologique, mais ces renseignements ne nous permettent de faire aucune prévision. On a également relevé dix cas où, contrairement à 2005–2006, on a obtenu de nouveaux renseignements relatifs à une mesure. La plupart d’entre eux étaient en bon état écologique. Les changements signalés comprennent les suivants :

  • L’amélioration de l’intégrité écologique découlant de la restauration du pâturage dans les prairies grâce à la réintroduction du bison dans le parc national des Prairies. Le pâturage est un processus écologique important pour l’écosystème des prairies, et le retour des gros herbivores dans le parc a eu un effet positif;
  • Un recul dans l’intégrité écologique de la croissance des plantes (productivité) pour la période allant de 1998 à 2006, dans six des onze parcs nationaux nordiques, tel qu’estimé par des images satellitaires. Aucune explication concluante relative à ce changement n’a été donnée, mais les changements climatiques sont une cause possible;
  • L’amélioration de l’évaluation de l’intégrité écologique relative aux incendies (brûlages dirigés et feux naturels) dans les parcs nationaux de Prince Albert, Kejimkujik et des Lacs-Waterton. Parcs Canada cherche à réduire le risque d’incendies de forêt et à estimer les effets écologiques de l’historique des incendies à long terme. Environ 60 % des parcs gèrent activement les feux. Près de 30 000 hectares de brûlages dirigés ont été approuvés en 2006–2007. C’est un processus écologique important utilisé pour améliorer l’intégrité écologique des parcs nationaux;
  • Un plus grand nombre de parcs affichent 1 % ou plus de disparition de leurs espèces indigènes. Au fur et à mesure que l’étude et la connaissance des espèces rares continueront d’avancer, on s’attend à ce que cette proportion augmente pendant un certain nombre d’années; et
  • L’acquisition de terres mènera à des changements dans la densité routière à l’intérieur des parcs, certains avec un impact favorable (Péninsule-Bruce) et d’autres, défavorable (Îles-du-Saint-Laurent).

On trouve, dans le Contexte du Rapport sur le rendement, un tableau énumérant les facteurs pris en compte pour assigner une classification verte, jaune ou rouge à un indicateur.

Chaque parc national comportera un système qui permettra d’analyser et de compiler les données sur l’état de son intégrité écologique.

Certains aspects de l’intégrité écologique, bien que relevés et signalés, ne sont ni sous le contrôle ni sous l’influence de l’Agence. Les systèmes de surveillance et de rapports seront utiles à l’Agence qui concentre ses efforts et ses investissements en vue d’améliorer de façon notable l’intégrité écologique des parcs.

Maintenir ou améliorer l’intégrité commémorative des lieux historiques nationaux administrés par Parcs Canada

Améliorer 80 % des éléments d’intégrité commémorative ayant obtenu la cote faible afin qu’ils obtiennent au moins la cote passable au cours des cinq années suivant l’évaluation initiale (attente en matière de rendement no 13) :

L’intégrité commémorative des lieux historiques nationaux est atteinte lorsque :

  • Les ressources directement liées aux motifs de la désignation en tant que lieu historique national sont intactes ou ne sont pas menacées;
  • Les motifs invoqués pour justifier sa désignation sont clairement expliqués au public; et
  • Toutes les décisions et mesures touchant le lieu respectent les valeurs patrimoniales qui lui sont associées.

Énoncés d’intégrité commémorative pour les lieux administrés par Parcs Canada

En mars 2007, 137 des 157 lieux historiques nationaux administrés par Parcs Canada étaient dotés d’énoncés d’intégrité commémorative; 134 étaient complétés et trois étaient sous forme de version préliminaire. Quatre-vingt-cinq pour cent des énoncés d’intégrité commémorative requis étaient achevés.

Les 20 énoncés d’intégrité commémorative restants seront terminés en 2007–2008, dans le cadre du processus d’élaboration des plans directeurs des lieux.

Parcs Canada a l’intention d’évaluer l’intégrité commémorative de tous les lieux administrés par l’Agence d’ici mars 2009. Au cours de l’exercice 2006–2007, on a augmenté la cadence des évaluations. Résultat : vingt évaluations complétées, un nombre plus important que les années précédentes.

Ce rythme accéléré permettra de compléter une base de données de référence pour les lieux historiques nationaux de l’Agence et laisse présager la conversion des évaluations de l’intégrité commémorative en rapports sur l’état des lieux. Les résultats des évaluations des cinq dernières années sont exposés dans la Figure 11.

Figure 11 : État de l’intégrité commémorative des lieux historiques nationaux administrés par Parcs Canada

  Nombre de lieux cotés % de variation des cinq dernières années
  2006-2007
(n=20)
2005-2006
(n=19)
2004-2005
(n=13)
2003-2004
(n=14)
2002-2003
(n=18)
ER EC PG ER EC PG ER EC PG ER EC PG ER EC PG ER EC PG
Bonne 8 6 4 5 6 6 5 3 2 6 2 5 4 1 0 33 22 20
Passable 11 7 12 10 7 9 6 5 8 8 9 7 9 10 13 53 45 58
Faible 1 7 4 4 6 4 2 5 3 0 3 2 5 7 5 14 33 22
Source : Base de données sur l’évaluation de l’intégrité commémorative
ER = état des ressources, EC = efficacité des communications, PG = pratiques de gestion choisies
• Les lieux choisis chaque année pour l’évaluation représentent une gamme de superficies et d’endroits, et ils varient au chapitre de la complexité de l’exploitation ainsi que des thèmes utilisés. Chaque année, on choisit de nouveaux lieux qui seront évalués. Aucun lieu n’a été évalué plus d’une fois. Tous les lieux évalués sont dotés d’un énoncé d’intégrité commémorative (EIC). On ne peut pas présumer que ces lieux sont représentatifs des autres lieux historiques nationaux administrés par Parcs Canada. Par conséquent, l’échantillonnage des lieux examinés chaque année ne permet pas de tirer des conclusions quant aux changements survenus au fil des ans relativement à l’état des ressources, à l’efficacité des communications ou aux pratiques de gestion des lieux historiques nationaux administrés par Parcs Canada.

Chaque lieu historique national qui a obtenu une cote faible relativement à un ou à plusieurs éléments de l’IC est examiné à nouveau, trois ans après l’évaluation initiale, de façon à déterminer s’il a réussi à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies visant à combler les lacunes cernées. Ce rapport d’évaluation est achevé par les directeurs qui doivent préciser les mesures prises au cours des trois dernières années (passées et en cours); déterminer les mesures à court terme mentionnées dans le plan d’affaires des unités de gestion; déterminer si, selon eux, le ou les problèmes qui ont donné lieu à la cote faible globale étaient complètement, partiellement ou pas du tout résolus. Les examens ne constituent pas une réévaluation officielle de l’un ou l’autre des éléments de l’intégrité commémorative d’un lieu; ils ne font qu’indiquer si des mesures ont été prises pour améliorer les éléments faibles relevés dans l’évaluation initiale. La Figure 12 présente les résultats des évaluations des trois dernières années.

Figure 12 : État des mesures prises pour remédier aux cotes d’IC faibles

  Sondage mené en 2006 – 2007
auprès de 4 lieux ayant reçu une
cote faible en 2003 – 2004
Sondage mené en 2005 – 2006
auprès de 12 lieux
ayant reçu une cote faible en
2002 – 2003
Sondage mené en 2004 – 2005
auprès de 6 lieux
ayant reçu une cote faible en
2001 – 2002
ER EC PG ER EC PG ER EC PG
Nombre de cotes faibles 0 3 2 5 7 5 1 5 1
Nombre de lieux ayant pris des mesures en vue d’une amélioration 0 3 0 5 4 4 1 3 1
Nombre et % de lieux à cote faible s’étant améliorés 3 sur 5 (60 %) 13 sur 17 (76 %) 5 sur 7 (71 %)
Source : Sondage d’auto-évaluation de Parcs Canada des lieux à cote faible
ER = état des ressources, EC = efficacité des communications, PG = pratiques de gestion choisies

Bien que Parcs Canada ait obtenu une moyenne de 69,5 % au cours des trois dernières années, l’Agence n’atteindra pas, dans le délai prévu, le taux d’amélioration fixé à 80 %. En outre, elle n’a pas procédé à des réévaluations de l’intégrité commémorative des lieux historiques, faute de ressources.

Depuis que l’Agence s’est vu allouer de nouveaux fonds en 2005, elle les a consacrés à des projets de santé et sécurité plus urgents. L’augmentation de la mise de fonds au cours des deux prochaines années permettra à l’Agence de commencer à engager les investissements nécessaires à la recapitalisation des biens culturels, mais pas au rythme prévu dans le plan d’immobilisations à long terme de l’Agence.

Activité de programme 3 : Favoriser l’appréciation et la compréhension du public

Favoriser le soutien et l’engagement de la population canadienne et des intervenants, ainsi que leur connaissance et leur appréciation des lieux patrimoniaux du Canada

Élaborer des indicateurs, fixer des attentes et établir des protocoles permettant de mesurer l'appréciation et la compréhension des Canadiens et des Canadiennes et des intervenants d'ici mars 2007 (attente en matière de rendement no 17) :

Pour favoriser la connaissance et l’appréciation du public, il faut pouvoir compter sur des programmes et des activités qui permettent de communiquer avec les Canadiens et les Canadiennes dans les collectivités où ils vivent, se divertissent et étudient, tout en leur offrant des occasions d’apprentissage et de participation pertinentes et efficaces qui répondent à leurs besoins et à leurs champs d’intérêt.

Lors de la Table ronde du ministre sur Parcs Canada de 2005, les participants ont formulé six recommandations relatives au thème Favoriser davantage d’expériences mémorables pour les visiteurs. En ce qui concerne le thème Vers une culture de la conservation, ils ont fait part de leurs recommandations en regard de l’éducation du public et de la diffusion externe, de la communication et des études de marché socioéconomiques (pour consulter la réponse intégrale de Parcs Canada aux recommandations de la Table ronde du ministre sur Parcs Canada de 2005, rendez-vous dans le site Web de l’Agence, sous la rubrique Bibliothèque).

Parcs Canada a créé la Direction des relations externes et de l’expérience du visiteur afin d’assurer un leadership national et une orientation dans ce domaine. L’appréciation, la connaissance et la participation du public constituent une activité de programme en évolution au sein de cette nouvelle direction. L’Agence a fixé des prévisions en matière de rendement visant à élaborer des indicateurs, à fixer des attentes et à établir des protocoles permettant de mesurer l'appréciation et la compréhension des visiteurs d’ici mars 2007. Bien que cet objectif n’ait pas encore été atteint, l’Agence a réalisé des progrès importants. Plusieurs exemples d’initiatives entreprises témoignent des progrès dans l’atteinte des résultats prévus et des attentes en matière de rendement.

En 2006–2007, une fois terminée l’analyse de la documentation d’entreprise visant à déterminer et à définir la portée, les thèmes et les domaines sur lesquels l’activité de programme 3 devait se pencher, on a isolé les concepts principaux de connaissance, d’appréciation, de soutien et de participation du public.

En se fondant sur les concepts principaux, on a établi, et présenté dans le Plan d’entreprise de l’Agence 2007–2008 à 2011–2012, une nouvelle prévision de résultats et d’attentes en matière de rendement en vue d’améliorer l’expérience des visiteurs. De plus, dans le cadre de l’exercice de révision de l’Architecture d’activités de programme (AAP) de l’Agence, on a ajouté deux sous-activités, soit le programme éducatif de diffusion externe et la participation. La nouvelle structure a été soumise au Conseil du Trésor et approuvée en 2007–2008.

On continue à déployer des efforts en vue de raffiner davantage les résultats prévus et les attentes en matière de rendement, ainsi qu’à établir des protocoles et des objectifs pour mesurer les résultats. Le nouveau cadre de vérification pour l’activité de programme 3 sera intégré au Plan d’entreprise de l’Agence 2008–2009 à 2011–2012.

Soutien et engagement

En 2002 et en 2005, Parcs Canada a mené des sondages téléphoniques nationaux pour évaluer le degré de connaissance des Canadiens à l’égard de Parcs Canada, de même que leurs attitudes vis-à-vis de la protection de l’environnement, de la conservation du patrimoine et des possibilités de loisirs. Aucun sondage n’a été mené en 2006–2007.

En 2005, plus de 6 000 Canadiens et Canadiennes choisis au hasard ont répondu au sondage, ce qui représente un taux de réponse de 10 %. En 2007–2008, Parcs Canada prévoit analyser ses techniques d’enquête de façon à améliorer son taux de réponse.

Dans le cadre de son plus récent sondage (2005), Parcs Canada s’est informé auprès des Canadiens et des Canadiennes de l’importance qu’avait pour eux le patrimoine naturel et culturel. La quasi-totalité des répondants (99 %) s’est dite d’accord avec le fait qu’il est important de protéger les aires naturelles et l’environnement du Canada. Les répondants ont indiqué, dans un pourcentage semblable, qu’il était aussi important de protéger les lieux historiques nationaux.

La cote de confiance des Canadiens et des Canadiennes à l’égard de Parcs Canada a également été mesurée. Un répondant sur deux a affirmé accorder une grande confiance à Parcs Canada en matière d’intendance du patrimoine naturel et culturel. Par ailleurs, seul un répondant sur huit (13 %) a dit partager le même niveau de confiance avec le gouvernement fédéral pour ce qui est de veiller aux ressources patrimoniales.

Au cours des 25 dernières années, Parcs Canada a eu, et continue d’entretenir, des liens solides avec les Canadiens et les Canadiennes par le biais des programmes de bénévolat et des associations coopérantes. Le bénévolat est une expression concrète de la confiance du public à l’égard de Parcs Canada et de ses objectifs.

Les Canadiens et les Canadiennes ont exprimé leur intérêt en matière d’engagement et de participation aux programmes de Parcs Canada qui, à son tour, s’efforce de créer les conditions qui lui permettront d’attirer un plus grand nombre de bénévoles. C’est ainsi qu’il est désormais possible de choisir le lieu où l’on désire participer bénévolement aux fouilles archéologiques.

Les bénévoles travaillent sous la supervision du personnel de l’Agence à des tâches qui mettent en valeur l’offre de services actuelle. Au fil des ans, le nombre de bénévoles est resté stable, oscillant entre 3 000 et 5 000 personnes travaillant volontairement 150 000 heures par année. Il arrive parfois que, d’une année à l’autre, on enregistre une importante fluctuation du nombre de bénévoles et du nombre d’heures de travail bénévole investies. Une reproduction de manœuvre militaire ou tout autre événement spécial peut faire intervenir à lui seul jusqu’à 2 500 bénévoles et beaucoup d’heures de travail.

Statistique Canada a publié des études relatives au travail bénévole. Au cours de la dernière décennie, le nombre de bénévoles a accusé un recul constant au Canada, mais le total d’heures de travail volontaire accompli par ceux et celles qui continuent à faire du bénévolat a augmenté. L’Agence n’a jamais mené ce type d’enquête, mais estime que la stabilité de son bassin de bénévoles traduit bien le soutien et l’engagement dont font preuve les Canadiens et les Canadiennes à son égard.

Les associations coopérantes (également connues sous le nom « d’amis ») sont des organismes sans but lucratif dont le mandat comprend un volet éducatif. Elles travaillent indépendamment, mais en partenariat avec l’Agence, fournissant un éventail de services, dont l’exploitation des boutiques de souvenirs. En 2006–2007, 54 associations coopérantes travaillaient dans 72 parcs et lieux. Certaines travaillaient sur plus d’un lieu à la fois.

Connaissance et appréciation

Les résultats du sondage national de 2005 révèlent, par rapport à celui de 2002, un léger recul du nombre de Canadiens et de Canadiennes qui connaissent3 tant les programmes des parcs nationaux que des lieux historiques nationaux. Les répondants ont une notion de ce que sont les lieux patrimoniaux, bien que cette conscience soit plus aiguisée pour les parcs nationaux (59 %) que pour les lieux historiques nationaux (46 %).

Création de liens avec les Canadiens et les Canadiennes en milieu urbain

Le Web est un outil de plus en plus utilisé par les visiteurs, les partenaires et les intervenants, ainsi que par les jeunes et les éducateurs en milieu urbain. Une étude menée par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) sur les nouveaux médias a révélé que près des deux tiers des foyers du pays étaient branchés en 2006 et que l’utilisation d’Internet pour rechercher des renseignements particuliers était la deuxième activité la plus populaire en ligne, la première étant l’envoi et la réception de courriels.

En 2004, on a analysé le site Web de Parcs Canada. Cette évaluation a révélé qu’une majorité d’utilisateurs (54 %) a consulté le site en prévision d’un voyage. Parcs Canada estime que la première étape d’un voyage est la planification, activité qui commence, en général, à la maison. Parcs Canada offre une multitude de services et de liens qui permettent de colliger tous les renseignements voulus avant un voyage : le Web, la ligne d’information nationale sans frais, le service de réservation d’emplacements de camping et les documents imprimés.

En 2006, Parcs Canada a revu la structure, la conception et les renseignements aux visiteurs de son site Web. Ce travail a été réalisé pour combler les lacunes décelées entre les besoins et les attentes des consommateurs et ce que le site Web offrait. Le nouveau portail du site, Planifiez votre visite, a été mis en ligne progressivement de février à mars 2007, au fur et à mesure que les renseignements étaient compilés pour chaque parc.

L’Agence croit que les changements apportés à la section du site Web relative à la planification de voyages augmenteront le degré de satisfaction des utilisateurs qui pourront accéder rapidement à des renseignements pertinents depuis leur ordinateur résidentiel. En 2006–2007, plus de 1,2 million d’utilisateurs du site Web se sont rendu sur la page Planifiez votre visite de Parcs Canada. Au fur et à mesure que l’utilisation des nouveaux médias augmente, l’Agence s’attend à ce qu’un nombre accru de personnes accèdent à son site Web et à ses éléments spécifiques pour trouver les renseignements recherchés.

On s’attend à ce que le temps moyen pour répondre à une demande de renseignements placée au centre d’appels diminue parce que les préposés utilisent le Web comme source première d’information. L’Agence pourra mesurer les fluctuations du nombre de visites (mesure de portée) et du temps mis à répondre aux demandes formulées par le biais du Web. Il n’existe actuellement aucun projet visant à faire le suivi des demandes des usagers ou à analyser le taux de satisfaction.

Parcs Canada dans les écoles – le Coin de l’enseignant

Dans le Plan d’entreprise de l’Agence 2006–2007, les jeunes Canadiens et Canadiennes représentent une clientèle cible à part entière. L’école constitue un excellent lieu pour tisser un lien avec ces décisionnaires de demain.

Le Programme Parcs Canada dans les écoles collabore avec les professeurs d’histoire/sciences sociales, de géographie et de sciences naturelles, de la 4e à la 12e année, dans toutes les provinces et tous les territoires du pays. Le Coin de l’enseignant du site de Parcs Canada fournit aux professeurs des ressources pédagogiques bilingues en harmonie avec le programme d’enseignement. Le site abrite plus de 100 ressources liées audit programme. Le taux de fréquentation du Coin de l’enseignant est passé de 378 079 visites en 2005–2006 à 834 369 en 2006–2007.

Pour s’assurer que le contenu du site satisfait aux besoins des professeurs, on a analysé la convivialité et l’efficacité du Coin de l’enseignant. On a réuni, dans cinq lieux du Canada, neuf groupes témoins de professeurs. Ces derniers se sont dits impressionnés par la grande qualité du contenu et ont exprimé le désir que soient ajoutées au site des ressources supplémentaires. On prendra ces suggestions et autres recommandations techniques en compte pour améliorer le Coin de l’enseignant en 2007.

À l’heure actuelle, Parcs Canada ne sonde ni n’analyse les élèves dont les cours comprennent du matériel conçu par l’Agence. De telles initiatives sont étudiées dans la mise en œuvre du cadre de rendement de l’activité de programme 3, présentement en cours.

Canadian Geographic Kids

Plusieurs jeunes des secteurs urbains ne se rendront ni dans un parc national ni dans un lieu historique national. L’une des priorités de l’Agence est d’atteindre ce segment de marché important par le biais de la télévision. En 2006–2007, Canadian Geographic (CG Kids) en était à sa sixième saison. CG Kids est une série télévisuelle conçue pour les enfants âgés de 8 à 12 ans. Les animateurs, Sid et Cat, voyagent aux quatre coins du Canada pour en explorer le patrimoine naturel et culturel. Onze des treize épisodes de la saison six ont mis en vedette les parcs nationaux, les lieux historiques nationaux et le personnel de Parcs Canada. Les émissions ont été mises en ondes en janvier 2007 sur l’Aboriginal Peoples Television Network (APTN) et ont continué d’être diffusées sur Discovery Kids. CG Kids découle d’une entente de partenariat, et le contenu de ses émissions n’est pas exclusif à l’Agence.

L’Agence n’a pas obtenu de bilan complet des résultats de rendement de l’initiative, exception faite d’une étude menée auprès d’un groupe témoin en 2005–2006. À l’intérieur de son programme-cadre de rendement, la Direction des relations externes et de l’expérience du visiteur évaluera des façons de mesurer, en 2007–2008, les résultats d’initiatives telles que CG Kids.

Connectivité

Au cours de la dernière décennie, on a assisté à l’explosion des communications numériques qui ont révolutionné la façon dont les gens vivent, travaillent, s’amusent, socialisent et font des apprentissages. Parcs Canada a lancé une initiative de connectivité pour joindre les Canadiens et les Canadiennes qui ne visitent pas les parcs ni les lieux sur une base régulière, mais qui ont tout de même le goût de découvrir leur patrimoine naturel et culturel.

En 2006, on a organisé des événements pilotes de vidéoconférences interactives au Centre des découvertes de Parcs Canada, à Hamilton, en Ontario, et au Centre des sciences de l’Ontario, à Toronto. Dans les deux villes, les auditoires étaient mis en contact avec le personnel de la réserve de parc national Pacific Rim, en Colombie-Britannique. Deux biologistes de la vie aquatique et un garde de parc ont décrit les écosystèmes marins du parc, ainsi que le travail de recherche et de surveillance entrepris, de façon à mieux comprendre et protéger la réserve. Les auditoires ont eu droit à des explications de première main et ont pu poser des questions aux spécialistes sur la faune et d’autres sujets, dont l’éthique environnementale. Une fois la vidéoconférence terminée, les participants ont pris part à un groupe de discussion qui a permis de produire une évaluation officielle de l’initiative. Parcs Canada a également mené une étude de marché et une analyse de la documentation pour évaluer le potentiel à plus grande échelle d’une initiative de connectivité avec ce type de programmation. Parcs Canada établira un cadre de rendement pour l’appréciation, la compréhension et l’engagement du public, qui comprendra une mesure de la « connectivité ».

Activité de programme 4 : Améliorer l’expérience du visiteur

Cette activité de programme est celle par le biais de laquelle l’Agence établit une relation étroite avec les visiteurs et donne un « visage public » à Parcs Canada. C’est ainsi que Parcs Canada, de concert avec ses partenaires et ses intervenants, offre les programmes, les services, les infrastructures, les installations et le personnel nécessaires pour que les visiteurs puissent vivre des expériences mémorables de grande qualité. L’expérience du visiteur est interreliée avec d’autres éléments clés du mandat de Parcs Canada que constituent les volets éducation et protection.

Les services de qualité offerts aux visiteurs englobent l’information sur la planification fournie avant la visite ou sur place, les services d’accueil et d’orientation des visiteurs, les terrains de camping, les sentiers de randonnée pédestre, les services récréatifs des canaux et autres services de loisirs, les programmes de sécurité publique ainsi que les services offerts après les visites en ce qui concerne l’information et l’engagement. Des partenaires tels que les associations d’Amis et la Canadian Avalanche Association offrent certains de ces services pour le compte de Parcs Canada.

En 2006–2007, l’activité de programme axée sur l’expérience du visiteur a été redéfinie. C’est ainsi que l’on propose dorénavant, sur les sites mêmes, des activités pédagogiques touchant à l’apprentissage et à l’interprétation.

Parcs Canada n’est que l’une des nombreuses organisations qui cherchent à favoriser les occasions offertes aux visiteurs. Les gouvernements provinciaux, territoriaux et municipaux, les associations touristiques ainsi que le secteur privé jouent tous un rôle pour ce qui est d’attirer les visiteurs. Si Parcs Canada peut influencer tous les aspects de l’activité, il ne peut toutefois pas les contrôler. Il existe également des enjeux de plus haut niveau, comme ceux de la sécurité et du taux de change, qui échappent au contrôle ou à l’influence de l’Agence.

Favoriser les expériences et l’attachement, répondre aux attentes des visiteurs et faciliter les occasions d’apprentissage

Dans le contexte général de l'engagement pris par le gouvernement en vue d'améliorer la qualité des services offerts aux Canadiens et aux Canadiennes, et de leur offrir ce qu’ils recherchent, Parcs Canada utilise divers mécanismes pour mesurer les attentes et la satisfaction des visiteurs à cet égard. Ces mécanismes comprennent la surveillance des tendances touristiques et de consommation, les séances de consultation organisées aux fins de l’élaboration des plans directeurs, l’évaluation des fiches de commentaires remplies par les visiteurs et le programme de sondages auprès des visiteurs.

À l’heure actuelle, l’Agence ne mesure pas l’attachement du visiteur à un lieu patrimonial visité en particulier. Grâce à l’initiative visant à mettre en œuvre un cadre de rendement exhaustif pour les activités de programme 3 et 4, on examinera les méthodes s’avérant les plus fiables pour mesurer cet aspect important de l’expérience du visiteur.

Reconnaissant le besoin d’améliorer ses normes de recherche et de se doter d’un programme de sciences sociales dirigé et coordonné lui permettant de prendre des décisions éclairées en matière de planification et d’investissement, l’Agence a engagé un chef des sciences sociales.

Au fil des ans, Parcs Canada a mené (et même participé à) des sondages nationaux. Si ces consultations publiques ont permis de colliger des données intéressantes, elles n’ont pu par ailleurs fournir des renseignements suffisants pour permettre à l’Agence de faire des choix éclairés sur tous les aspects de ses programmes. Parcs Canada déploie présentement des efforts pour combler les lacunes au chapitre des sciences sociales. On envisage de mettre en œuvre un réseau de surveillance pour réunir et distribuer des données permettant de comprendre, de suivre et de répondre aux tendances touristiques et de consommation. L’Agence aurait ainsi les outils nécessaires pour prendre des décisions mieux éclairées, fondées sur les sciences sociales, et pour mieux gérer les risques. L’Agence déterminera et choisira les approches qu’elle désire présenter dans son plan d’entreprise.

Nombre de visiteurs dans les lieux administrés par Parcs Canada

Parcs Canada compte ou estime le nombre de visites-personnes à 128 unités déclarantes (36 parcs nationaux, deux aires marines de conservation et 90 lieux historiques nationaux et expositions administrés par Parcs Canada). On définit une visite-personne comme suit :


« Une personne qui entre dans la partie terrestre ou marine d'une unité déclarante à des fins récréatives, éducatives ou culturelles pendant les heures d'ouverture représente une visite-personne. Le trafic de transit, la circulation commerciale, les personnes qui demeurent à l'intérieur d'une unité déclarante, le personnel, les activités de formation militaire et les activités autochtones de subsistance traditionnelles sont exclus du compte de visites-personnes. De plus, les personnes qui entrent plus d'une fois la même journée et celles qui passent la nuit dans une unité déclarante ne sont pas comptées comme de nouvelles visites-personnes. »

En 2006–2007, on a évalué à 21,7 millions le nombre de visites-personnes, dont environ 13 millions dans les parcs nationaux et 8,7 millions dans les lieux historiques nationaux. Des précisions sur le nombre estimatif de visites-personnes pendant une période de cinq ans dans chacun des lieux de Parcs Canada visés par le rapport sont accessibles dans le site Web de Parcs Canada (www.pc.gc.ca – Bibliothèque).

Évaluation de l’utilisation, de la satisfaction et de la compréhension

Parcs Canada utilise divers mécanismes pour mesurer les attentes et la satisfaction des visiteurs à l’égard des services offerts. Ces mécanismes comprennent la surveillance des tendances touristiques et de consommation, les séances de consultation organisées aux fins de l’élaboration des plans directeurs, l’évaluation des fiches de commentaires remplies par les visiteurs et le programme de sondages auprès des visiteurs.

Le Programme d’information sur les visiteurs (PIV) permet de recueillir des renseignements sur les visiteurs – utilisation de produits et de services, ainsi que leur taux de satisfaction des divers aspects de leur visite – grâce à un sondage effectué au moins tous les cinq ans dans 114 parcs nationaux, lieux historiques nationaux ou lieux patrimoniaux et expositions administrés par Parcs Canada. De ce nombre, 111 ont présenté un rapport sur le nombre de visites-personnes accueillies. Ils comptent pour 98 % des visites enregistrées dans les parcs nationaux et les lieux historiques nationaux. Certains parcs (6) et lieux historiques ne reçoivent pas assez de visiteurs pour être intégrés à ce cycle de cinq ans.

Le Programme d’information sur les visiteurs est une initiative nationale qui en est à son deuxième cycle de cinq ans. Les 114 lieux seront sondés dans le cadre de chaque cycle, mais pas chaque année du cycle, faute de fonds ou de moyens (incapacité d’engager du personnel qualifié pour mener les sondages).

Le PIV de Parcs Canada fournit des renseignements importants aux parcs et lieux au sujet de leurs visiteurs. Cependant, l’Agence reconnaît que, dans sa forme actuelle, le programme est incapable de fournir les renseignements courants et cohérents requis pour répondre aux besoins et aux attentes des Canadiens et des Canadiennes. En 2006–2007, on a commencé à travailler à l’élaboration d’un cadre de rendement révisé pour la nouvelle Direction des relations externes et de l’expérience du visiteur (à laquelle il est fait référence, ailleurs dans ce rapport). La révision du cadre de rendement touche le type de renseignements requis et recueillis pour le compte du PIV. Parcs Canada explore des options pour améliorer la structure et la livraison des sondages du PIV de façon à satisfaire aux demandes existantes et nouvelles concernant les renseignements sur les visiteurs. On prévoit effectuer ce travail en 2007–2008.

Au cours de l’exercice 2006–2007, on a mené des sondages auprès des visiteurs de 14 lieux (c.‑à‑d. 3 parcs nationaux et 11 lieux historiques nationaux, dont deux canaux et voies navigables). Au cours de cette même période, aucune enquête n’a été menée dans les aires marines nationales de conservation.

Les résultats des sondages effectués dans le cadre du PIV ne s’appliquent pas nécessairement à l’ensemble des visiteurs durant d’autres périodes de l’année, aux personnes qui n’ont pas visité les lieux sondés, ou encore aux autres parcs et lieux historiques du réseau qui n’ont pas participé au sondage.

Au total, 203 000 personnes ont visité les sites visés au cours de la période de pointe des sondages, soit de juin à septembre inclusivement. Aux trois parcs nationaux visés, on a demandé à 1 596 visiteurs de participer au sondage du PIV. De ce nombre, 1 397 ont consenti à participer (87 %), et 609 questionnaires ont été remplis et retournés. On tente d’obtenir 400 sondages remplis dans chaque lieu participant. Selon les experts, une taille d’échantillon efficace est logarithmique par rapport à la taille de l’ensemble statistique (quelle que soit la taille de cet ensemble, on atteint toujours un plateau; c’est pourquoi un plus gros échantillon ne change à peu près rien à la fiabilité des données). Pour obtenir une marge d’erreur de 5 % avec un taux de fiabilité de 95 % (norme de l’industrie) sur un ensemble statistique de 203 000, il faudrait recueillir un peu moins de 400 formulaires remplis (le plateau).

Dans les 11 lieux historiques nationaux visés, on a demandé à 10 348 visiteurs de participer au sondage du PIV. De ceux-là, 7 777 ont bien voulu participer (75 %), et 6 170 questionnaires ont été remplis et retournés.

En 2006–2007, le taux de réponse (c.-à-d. le pourcentage des visiteurs approchés pour participer au sondage qui ont retourné le questionnaire) pour les sites sondés a été de 59,6 % (moyenne globale). Le taux par site a varié de 32 % à 56 % dans les 3 parcs nationaux, et de 39 % à 86 % aux 11 lieux et canaux historiques nationaux.

Faire en sorte que 50 % des visiteurs des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation participent à des expériences d’apprentissage (attente en matière de rendement no 19) :

On demande aux visiteurs de s’identifier comme utilisateurs de produits ou services en particulier avant d’évaluer leur taux de satisfaction en regard de ces services. En moyenne, 71 % des visiteurs dans les trois parcs nationaux participants ont utilisé au moins un produit ou service de mise en valeur du patrimoine en 2006–2007. Pour cette même période, aucun sondage n’a été mené dans les aires marines nationales de conservation.

Faire en sorte que 80 % des visiteurs des lieux historiques nationaux participent à des expériences d’apprentissage (attente en matière de rendement no 19) :

En moyenne, 89 % des visiteurs dans les 11 sites sondés ont dit avoir utilisé au moins un produit ou service de mise en valeur du patrimoine.

Le degré de participation aux programmes et aux activités de mise en valeur du patrimoine est habituellement plus élevé aux lieux et aux canaux historiques nationaux que dans les parcs nationaux et les aires marines nationales de conservation, probablement parce que la mise en valeur du patrimoine constitue un élément essentiel de l'expérience des visiteurs dans les lieux historiques, alors que bon nombre de visiteurs se rendent dans les parcs nationaux essentiellement à des fins récréatives.

Faire en sorte que 85 % des visiteurs soient satisfaits et 50 %, très satisfaits de leur expérience dans les parcs nationaux ou les aires marines nationales de conservation (attente en matière de rendement no 20) :

Dans le cadre du programme d’information sur les visiteurs (PIV), on a demandé aux visiteurs de coter leur satisfaction relativement à plusieurs aspects de leur visite en fonction d’une échelle d’évaluation en cinq points, cinq correspondant à « très satisfait » et un à « pas du tout satisfait ». Les résultats de l’évaluation des quatre dernières années sont indiqués à la Figure 13. En 2006–2007, aucun sondage n’a été mené dans les aires marines nationales de conservation.

Figure 13 : Satisfaction des visiteurs relativement à l’ensemble de leur visite dans les parcs nationaux

Année 2006-2007 2005-2006 2004-2005 2003-2004
Nombre de lieux sondés 3 6 1 1
85 % de visiteurs satisfaits atteint atteint atteint atteint
50 % de visiteurs très satisfaits atteint atteint atteint atteint
Source : Programme de sondage auprès des visiteurs de Parcs Canada

Faire en sorte que 85 % des visiteurs soient satisfaits et 50 %, très satisfaits de leur expérience dans des lieux historiques nationaux (attente en matière de rendement no 20) :

On a demandé aux visiteurs de coter leur satisfaction relativement à plusieurs aspects de leur visite en fonction d’une échelle d’évaluation en cinq points, cinq correspondant à « très satisfait » et un à « pas du tout satisfait ». Les résultats de l’évaluation des quatre dernières années sont indiqués à la Figure 14.

Figure 14 : Satisfaction des visiteurs relativement à l’ensemble de leur visite dans les lieux historiques nationaux

Année 2006-2007 2005-2006 2004-2005 2003-2004
Nombre de lieux sondés 11 13 8 6
85 % de visiteurs satisfaits atteint atteint atteint atteint
50 % de visiteurs très satisfaits atteint atteint atteint atteint
Source : Programme de sondage auprès des visiteurs de Parcs Canada

Les résultats de la satisfaction des visiteurs pour l’ensemble de leur visite correspondent aux résultats des sondages nationaux portant sur la perception de la qualité des services gouvernementaux (p. ex., Les citoyens d’abord [1998 et 2000], Les citoyens d'abord 3 [2003] et Les citoyens d'abord 4 [2005]) selon lesquels les services offerts dans les parcs nationaux figuraient année après année parmi les meilleurs services offerts par le gouvernement fédéral. Des niveaux élevés de satisfaction des visiteurs sont représentatifs des services gouvernementaux ayant trait aux avantages directs et aux renseignements offerts au public, ainsi qu’à l'utilisation des terres à des fins récréatives (voir, par exemple, les sondages menés par le National Parks Service des États-Unis [www.nature.nps.gov/socialscience] et l'American Customer Satisfaction Index, Government Satisfaction Scores, du 16 décembre 2002 [www.theacsi.org]).