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Dans un environnement correctionnel, il est difficile d’obtenir une surveillance externe et ind�pendante; ce type de surveillance y est toutefois essentiel � la reddition de comptes. Depuis 1973, le Bureau de l’enqu�teur correctionnel (BEC) a contribu� de fa�on importante � garantir que le syst�me correctionnel du Canada est g�r� de mani�re non seulement juste et humaine, mais �galement conforme aux attentes et aux valeurs de la population canadienne. Nous estimons que les recommandations que nous avons faites au Service correctionnel du Canada (SCC) ont entra�n� des changements positifs.
En offrant aux Canadiens et aux Canadiennes un degr� d’assurance que le SCC s’acquitte de sa charge conform�ment � ses obligations l�gales et en mati�re de droits de la personne, le travail de mon Bureau contribue � renforcer la confiance de la population envers le SCC et le syst�me correctionnel. Le travail accompli par le personnel charg� des enqu�tes, conjugu� � leur engagement soutenu � obtenir des r�sultats justes et licites pour les d�linquants, est profond�ment enracin� dans le principe voulant que les d�linquants soient trait�s avec dignit�, au m�me titre que tous les autres citoyens du pays. � cet �gard, le travail du personnel charg� des enqu�tes du BEC am�liore les services correctionnels f�d�raux et contribue � la s�curit� publique au pays.
Au cours de l’exercice 2010-2011, les �quipes d’enqu�teurs du Bureau ont pass� 341 jours dans des �tablissements f�d�raux, ont discut� avec plus de 2 100 d�linquants et ont men� 844 enqu�tes officielles. Nous avons re�u plus de 5 700 plaintes et demandes des d�linquants sous responsabilit� f�d�rale et 20 011 appels sur notre ligne t�l�phonique sans frais, et plus de 1,7 million de visites ont �t� enregistr�es sur notre site Web. De plus, notre �quipe sur les cas de recours � la force a examin� plus de 1 000 dossiers. Nous avons �galement �tudi� plus de 100 cas de d�c�s ou de blessures graves de d�tenus ayant exig� une enqu�te en vertu de l’article 19 de la Loi sur le syst�me correctionnel et la mise en libert� sous condition. Ces r�alisations sont importantes pour un petit organisme comprenant 30 employ�s � temps plein.
Le pr�sent Rapport minist�riel sur le rendement d�crit les r�alisations d�coulant des six grandes priorit�s auxquelles s’int�resse le dernier Rapport sur les plans et les priorit�s : l’acc�s � des services de sant� mentale; la pr�vention des d�c�s en �tablissement; les conditions de d�tention; les questions touchant les d�linquants autochtones; l’acc�s aux programmes correctionnels; et les questions touchant les d�linquantes sous responsabilit� f�d�rale. Ces priorit�s aident les enqu�teurs � structurer leurs visites dans les �tablissements de correction et servent de fondement aux interactions et aux discussions entre notre Bureau et le SCC. � mesure que la population carc�rale augmente, nous nous attendons � ce que ces priorit�s gagnent en importance.
La gestion de l’information est devenue une grande source de pr�occupation et une priorit� au Bureau, et il en est de m�me � l’�chelle du gouvernement. En ce qui nous concerne, des investissements � cet �gard sont toujours n�cessaires afin de maintenir l’int�grit� op�rationnelle ainsi que la conformit� juridique et politique. Au cours de la p�riode vis�e par le rapport, le Bureau a combl� de fa�on ind�termin�e le poste de chef, Gestion de l’information, et a pr�par� un plan strat�gique triennal de gestion de l’information qui permettra de structurer et d’�tablir les priorit�s des investissements et des r�sultats attendus.
Comme nous l’avions mentionn� dans le pr�c�dent Rapport minist�riel sur le rendement, le renforcement de la capacit� � produire des rapports publics sur le rendement constitue toujours une priorit� de gestion. Au cours de la p�riode vis�e par le rapport, nous avons pris des mesures pour corriger des lacunes dans la gestion, le stockage et la r�cup�ration de l’information, notamment en ce qui a trait � la qualit� et � l’uniformit� des pratiques internes de saisie des donn�es. Nous avons ainsi augment� la pr�cision des donn�es et des rapports sur les priorit�s.
Il importe de noter qu’au cours de la p�riode vis�e, le Bureau a fait l’objet d’un important exercice externe de v�rification de la conformit� qui portait sur les contr�les de base des services internes. Les r�sultats ont permis de montrer que le Bureau respecte pleinement toutes les politiques et les lignes directrices, et qu’il y avait seulement quelques divergences mineures. Pour un petit bureau ayant des ressources limit�es en mati�re de services internes, il s’agit l� de r�alisations remarquables.
Pour conclure, je pr�sente ici un r�sum� des efforts importants de mon Bureau au cours de la p�riode vis�e par le rapport. Ces efforts sont le reflet de l’engagement permanent du personnel envers nos obligations organisationnelles et l’important mandat que nous nous effor�ons d’atteindre ann�e apr�s ann�e.
Version originale approuv�e par
Howard Sapers
Enqu�teur correctionnel
Au nom des Canadiens et Canadiennes, le Bureau de l’enqu�teur correctionnel (BEC) exerce en temps utile une surveillance ind�pendante, minutieuse et impartiale du syst�me correctionnel f�d�ral afin de veiller � ce qu’il demeure s�curitaire, juste, humain et efficace. Ce r�le de surveillance vise avant tout � faire en sorte que le Service correctionnel du Canada (SCC) s’acquitte du mandat que lui conf�re la loi tout en respectant ses obligations nationales et internationales l�gales et en mati�re de droits de la personne.
En vertu de la Loi sur le syst�me correctionnel et la mise en libert� sous condition, l’enqu�teur correctionnel a pour mandat d’exercer les fonctions d’ombudsman pour les d�linquants sous responsabilit� f�d�rale. Le BEC est ind�pendant du Service correctionnel du Canada, et il peut lancer une enqu�te par suite d’une plainte pr�sent�e par un d�linquant ou en son nom, � la demande du ministre ou de sa propre initiative. L’enqu�teur correctionnel est tenu par la loi de pr�senter un rapport annuel aux deux chambres du Parlement, par l’entremise du ministre de la S�curit� publique.
D�pass� : plus de 100 % du niveau de rendement attendu (comme le prouve l’indicateur et la cible ou les activit�s pr�vues et leurs r�sultats) pour les r�sultats ou les priorit�s d�finis dans le Rapport sur les plans et les priorit�s (RPP) correspondant a �t� atteint au cours de l’exercice.
Satisfait � toutes les attentes : 100 % du niveau de rendement attendu (comme le prouve l’indicateur et la cible ou les activit�s pr�vues et leurs r�sultats) pour les r�sultats ou les priorit�s d�finis dans le RPP correspondant a �t� atteint au cours de l’exercice.
Satisfait � presque toutes les attentes : de 80 � 99 % du niveau de rendement attendu (comme le prouve l’indicateur et la cible ou les activit�s pr�vues et leurs r�sultats) pour les r�sultats ou les priorit�s d�finis dans le RPP correspondant a �t� atteint au cours de l’exercice.
Satisfait dans une certaine mesure aux attentes : de 60 � 79 % du niveau de rendement attendu (comme le prouve l’indicateur et la cible ou les activit�s pr�vues et leurs r�sultats) pour les r�sultats ou les priorit�s d�finis dans le RPP correspondant a �t� atteint au cours de l’exercice.
Pas atteint : moins de 60 % du niveau de rendement attendu (comme le prouve l’indicateur et la cible ou les activit�s pr�vues et leurs r�sultats) pour les r�sultats ou les priorit�s d�finis dans le RPP correspondant a �t� atteint au cours de l’exercice.
Priorit� | Type1 | R�sultat strat�gique ou activit� de programme |
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Enqu�ter sur les plaintes individuelles des d�linquants et les r�soudre. | Priorit� permanente | R�le d’ombudsman aupr�s des d�linquants sous responsabilit� f�d�rale |
�tat | ||
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Priorit� | Type | R�sultat strat�gique ou activit� de programme |
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Surveiller et �valuer la gestion des questions li�es au mandat du Service et soumettre des observations � cet �gard (enqu�tes en vertu de l’article 19 et incidents de recours � la force) | Priorit� permanente | R�le d’ombudsman aupr�s des d�linquants sous responsabilit� f�d�rale |
�tat | ||
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Priorit� | Type | R�sultat strat�gique ou activit� de programme |
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Enqu�ter sur les pr�occupations syst�miques express�ment signal�es par les d�linquants, les r�gler et assurer un leadership � leur �gard (p. ex. probl�mes li�s � la sant� mentale, probl�mes des d�linquants autochtones; d�c�s �vitables en �tablissement; acc�s aux programmes; isolement et conditions de d�tention). | Priorit� permanente | R�le d’ombudsman aupr�s des d�linquants sous responsabilit� f�d�rale |
�tat | ||
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Priorit� | Type | R�sultat strat�gique ou activit� de programme |
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Gestion de l’information | Priorit� permanente | R�le d’ombudsman aupr�s des d�linquants sous responsabilit� f�d�rale; Services internes |
�tat | ||
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Le BEC �volue dans un milieu op�rationnel complexe. Comme ce fut le cas pr�c�demment, c’est dans le r�glement des probl�mes individuels des d�linquants dans les �tablissements que le BEC a obtenu le meilleur rendement sur le plan des r�sultats escompt�s et de son r�sultat strat�gique. Bien que le Bureau entende poursuivre dans cette voie, il a �largi son champ d’action pour inclure six priorit�s d’enqu�te qui seront examin�es dans une perspective syst�mique.
Les difficult�s op�rationnelles auxquelles est confront� le BEC sont toutes li�es au maintien d’un processus d’examen ind�pendant et objectif au sein du milieu correctionnel o� il n’exerce pratiquement aucun contr�le, ni sur le nombre de plaintes ni sur l’envergure de l’enqu�te requise.
En outre, les plaintes d�pos�es aupr�s du BEC se sont complexifi�es au cours des derni�res ann�es. Les pr�occupations syst�miques, telles que les d�c�s en �tablissement, les pratiques correctionnelles s’appliquant aux d�linquants souffrant de troubles mentaux, le recours � la force et les questions touchant les d�linquants autochtones, n�cessitent des enqu�tes plus pouss�es. La r�affectation des ressources, des activit�s quotidiennes aux examens sp�ciaux, influe �galement sur la capacit� du Bureau � remplir son mandat. C’est pourquoi six priorit�s d’enqu�te syst�mique ont �t� fix�es.
Pour terminer, en raison de la taille de son effectif charg� des enqu�tes, l’organisme doit demeurer attentif au roulement du personnel de mani�re � assurer la continuit� des services offerts aux Canadiens et Canadiennes et � r�duire au minimum les perturbations de son fonctionnement. L’organisme s’est bien pr�par� � cet �gard en menant un processus annuel de dotation anticip�e qui a permis de constituer un r�pertoire d’enqu�teurs qualifi�s � partir duquel il a pu doter des postes � dur�e ind�termin�e.
D�penses pr�vues | Autorisations totales | D�penses r�elles |
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3 569 $ | 4 117 $ | 4 033 $ |
Pr�vues | R�elles | �cart |
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28 | 30 | 2* |
*L’organisation a g�r� le risque en engageant deux ETP pour aider aux op�rations pendant que d’autres �taient en cong� parental.
Indicateur de rendement | Objectif | Rendement pour 2010-2011 |
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� la suite de l’�tablissement des priorit�s, pourcentage de plaintes d�pos�es par les d�linquants auxquelles le Bureau a r�pondu en temps opportun. | 100% | Gr�ce � un effectif complet d’enqu�teurs tout au long de la p�riode de r�f�rence, le Bureau a pu satisfaire aux attentes en ce qui concerne sa r�ponse aux plaintes des d�linquants. On a �tabli l’ordre de priorit� de toutes les plaintes re�ues et l’�quipe d’enqu�te les a trait�es. Les dossiers ont �t� ferm�s en cons�quence dans l’outil de gestion des cas (DATIS). |
Pourcentage de r�ponses aux plaintes individuelles des d�linquants par cat�gorie. | 100% | Les enqu�teurs du Bureau ont men� 2 100 entrevues avec des d�linquants au cours de la p�riode vis�e par le rapport. Les enqu�teurs ont pass� 341 jours dans les �tablissements, ce qui repr�sente une l�g�re augmentation par rapport � la p�riode vis�e par le rapport pr�c�dent. Le Bureau a �galement men� 844 enqu�tes au cours de la p�riode vis�e par ce rapport. Voir l’annexe sur les plaintes par cat�gorie. |
Pourcentage de r�ponse et de recommandations visant des pr�occupations syst�miques cl�s des d�linquants d�finies et assujetties � des recommandations du Bureau.* | 100% | Le Service correctionnel du Canada a r�pondu � 100 % des recommandations du BEC visant les pr�occupations syst�miques cl�s des d�linquants. Ce r�sultat est mis en �vidence dans la r�ponse du SCC au Rapport annuel du BEC. |
*De plus amples renseignements sur les six grandes priorit�s se trouvent dans le Rapport annuel de 2010-2011 du BEC au www.oci-bec.gc.ca.
Activit� de programme | 2009-2010 D�penses r�elles (en milliers de dollars) |
2010-20112 (en milliers de dollars) | Harmonisation avec le r�sultat attendu du gouvernement du Canada | |||
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Budget principal |
D�penses projet�es |
Autorisations totales |
D�penses r�elles |
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R�le d’ombudsman aupr�s des d�linquants sous responsabilit� f�d�rale | 3 306 $ | 2 785 $ | 2 785 $ | 3 345 $ | 3 263 $ | Collectivit�s s�res et s�curitaires* |
Services internes | 696 $ | 772 $ | 772 $ | 772 $ | 770 $ | |
Total | 4 002 $ | 3 557 $ | 3 557 $ | 4 117 $ | 4 033 $ |
* La principale activit� de programme du BEC est de surveiller de fa�on ind�pendante les services correctionnels f�d�raux et de contribuer � la s�curit� publique en examinant rapidement les plaintes des d�linquants. De plus, il renforce la confiance de la population et s’assure que le SCC remplit ses obligations dans le respect de la loi et des droits de la personne.
Tendance du Bureau de l’enqu�teur correctionnel au chapitre des d�penses
(en milliers de dollars)
Au cours des trois derniers exercices, de 2008-2009 � 2010-2011, les d�penses du BEC sont demeur�es stables, avec un budget annuel moyen de 3,7 millions de dollars. Pour l’exercice 2010-2011, le BEC est parvenu � obtenir un financement permanent par reconduction lui permettant d’all�ger les pressions li�es � la charge de travail tant des services des enqu�tes que des services administratifs ainsi que de remplir son mandat l�gislatif. Apr�s trois ans, le Bureau verra ces cr�dits augmenter de fa�on permanente de 999 000 $.
Pour obtenir des renseignements sur les cr�dits et les d�penses l�gislatives du BEC, veuillez consulter la publication Comptes publics du Canada (Volume II). Une version �lectronique de cette publication est disponible sur le site Web de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.3