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1. Objectif strat�gique et activit� de programme du Bureau du registraire
Le Bureau du registraire de la Cour supr�me du Canada a un objectif strat�gique unique : fournir � la Cour supr�me du Canada le cadre le plus favorable possible � la prise de d�cision. Le programme a une activit� centrale : traiter les audiences et les d�cisions, c’est-�-dire offrir � la Cour les services qui lui permettent de rendre ses d�cisions en tant que tribunal de dernier ressort. Les principales responsabilit�s du Bureau du registraire consistent � fournir aux juges tout un �ventail de services administratifs et de services de soutien et � g�rer les dossiers soumis � la Cour.
Les r�sultats pr�vus sont les suivants :
Le tableau qui suit fait �tat des ressources pr�vues et utilis�es dans l’ex�cution de cette activit� de programme.
Activit� de programme | Traitement des audiences et des d�cisions | |
Ressources pr�vues
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Ressources r�elles
|
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Ressources financi�res (en million de dollars) |
31,8
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30,7
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Ressources humaines (ETP) |
191
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194
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2. Rendement du Bureau du registraire
A. Traitement des audiences et des d�cisions avec c�l�rit�
Des indicateurs de rendement s’appliquent � chaque r�sultat pr�vu. Il est fait �tat dans cette partie du rendement du Bureau du registraire au regard de chaque indicateur et, par cons�quent, au regard de chaque r�sultat pr�vu.
Activit�
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R�sultat pr�vu
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Indicateurs de rendement
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Traitement des audiences et des d�cisions | Traiter les audiences et les d�cisions avec c�l�rit� |
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L’audition des appels et le prononc� des jugements constituent la priorit� essentielle et permanente de la Cour supr�me; la priorit� fondamentale du Bureau du registraire est donc de traiter les dossiers avec c�l�rit�. Les indicateurs de rendement cl�s sont les commentaires sur la qualit� des services, le temps mis � traiter les dossiers, la qualit� de la technologie utilis�e et la qualit� des services de biblioth�que.
R�troaction sur la qualit� du service. La surveillance qualitative de la satisfaction des parties prenantes repose sur la r�troaction des juges et des avocats. S’y est ajout� en 2006-2007 un sondage structur� sur la satisfaction des clients (avocats, correspondants et parties non repr�sent�es par un avocat) portant sur divers services de la Direction g�n�rale du greffe, et notamment l’�valuation de la port�e, de la qualit�, de l’efficacit� et de l’efficience des services et de l’information fournis.
La Cour a r�vis� les Instructions pour la pr�paration de la version �lectronique des documents, et une formation a �t� dispens�e � l’automne 2007 � l’intention des avocats et des correspondants. Des questions et r�ponses sur la pr�paration de la version �lectronique des documents relatifs aux appels ont �t� affich�es r�cemment sur notre site Web. Dans le but de continuer d’offrir le m�me niveau de service aux personnes qui se pr�sentent � ses bureaux, le Greffe continue de recueillir leurs commentaires en leur demandant de remplir un formulaire sur la satisfaction des clients.
En avril 2007, la biblioth�que figurait au nombre des quatre biblioth�ques du gouvernement du Canada participant au sondage LibQual+ du Consortium canadien, vaste �tude sur la qualit� des services offerts par plus de 200 biblioth�ques universitaires et biblioth�ques de recherche. Le questionnaire-sondage SERVQUAL, un outil courant d’�valuation de la qualit� des services dans le secteur priv�, a �t� utilis� initialement comme mod�le conceptuel du sondage LibQual+. Le questionnaire a �t� remis uniquement aux clients � l’interne. Le taux de participation, qui a atteint 26 p. 100, �tait largement sup�rieur au taux de 15 p. 100 seulement pour l’ensemble du consortium. Les commentaires �taient dans l’ensemble tr�s positifs, tous les services de biblioth�que �valu�s ayant d’ailleurs satisfait aux attentes des utilisateurs. Des am�liorations ont �t� apport�es � l’intranet de la biblioth�que et � la transmission de ressources �lectroniques dans le but de faciliter les recherches juridiques au moyen des ordinateurs personnels; ces am�liorations visaient � r�pondre aux besoins signal�s pendant le sondage.
Temps de traitement des dossiers. Le Bureau du registraire compile des statistiques mensuelles sur la charge de travail, l’arri�r� de la Cour et les d�lais moyens se rapportant � des �l�ments cl�s, et il produit un rapport statistique annuel, qui se trouve � l’adresse http://www.scc-csc.gc.ca.
Les d�lais de traitement moyens observ�s en 2007 et au fil des dix ann�es pr�c�dentes figurent dans le tableau qui suit. Malgr� l’augmentation importante du nombre de dossiers (qui est pass� de 506 en 2006 � 602 en 2007), le d�lai moyen entre le d�p�t de la demande d’autorisation d’appel et la d�cision n’a connu qu’une l�g�re hausse en 2007, atteignant 3,5 mois, ce qui est inf�rieur � la moyenne de 4,3 mois enregistr�e au cours des dix derni�res ann�es. Le d�lai moyen entre la date de l’autorisation et l’audition a connu une plus forte hausse, qui demeure toutefois inf�rieure � la moyenne de 10,5 mois observ�e au cours de la derni�re d�cennie. Le d�lai moyen entre l’audition et le jugement a augment� en 2007, et ce, pour la troisi�me ann�e cons�cutive. Cette augmentation peut �tre attribuable � divers facteurs, et notamment au faible nombre de jugements rendus � l’audience en 2007. Cette hausse pourrait aussi �tre attribuable � la complexit� des litiges dont la Cour est saisie. La Cour s’efforce de rendre ses jugements en temps utile, et le d�lai moyen devrait �tre inf�rieur � la norme de six mois en 2008.
D�lais moyens | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 |
(en mois) | ||||||
Entre le d�p�t de la demande d’autorisation et la d�cision sur la demande | 3.5 | 3.9 | 5.2 | 5.4 | 4.3 | 5.7 |
Entre la date de l’autorisation (ou de l’avis d’appel de plein droit) et l’audition | 10.9 | 12 | 11.1 | 12.5 | 11.4 | 12.2 |
Entre l’audition et le jugement | 2.8 | 2.8 | 5.4 | 5.8 | 5.6 | 5.6 |
D�lais moyens |
2003
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2004
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2005
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2006
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2007
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(en mois) | |||||
Entre le d�p�t de la demande d’autorisation et la d�cision sur la demande | 3.9 | 3.7 | 3.7 | 3.4 | 3.5 |
Entre la date de l’autorisation (ou de l’avis d’appel de plein droit) et l’audition | 10.5 | 9.4 | 9.1 | 7.7 | 9 |
Entre l’audition et le jugement | 5.1 | 4 | 5.2 | 5.9 | 6.6 |
Qualit� et disponibilit� de la technologie. La technologie de l’information a retenu encore beaucoup l’attention en 2007-2008. Les groupes technologiques existants sont form�s d’outils bureautiques standard, de l’�quipement de la salle d’audience (p. ex. �quipement audiovisuel), d’applications internes (p. ex. syst�me de gestion des dossiers), d’applications commerciales (p. ex. syst�me d’information des ressources humaines (SIRH), Free Balance, syst�me de gestion de biblioth�que), de mesures de s�curit�, d’applications Web ainsi que d’un mat�riel et d’une infrastructure de soutien. De vastes projets de modernisation ont �t� lanc�s. Au cours de cette p�riode, les syst�mes audiovisuels de la salle d’audience ont �t� remani�s et la technologie de l’information est maintenant accessible dans la salle d’audience. Les travaux se poursuivent en vue de compl�ter l’implantation dans l’ensemble de l’organisation d’un SGDDE, un outil � l’appui du d�p�t �lectronique des documents, l’actualisation des logiciels de traitement de textes de la Cour, les mises � niveau et am�liorations r�guli�res � l’infrastructure de la technologie de l’information et aux applications bureautiques. En 2007-2008, le Bureau du registraire a mis en œuvre de nouvelles m�thodes de gestion des technologies de l’information, comme la virtualisation, la transition vers la norme de d�veloppement .net ainsi que l’am�lioration de son syst�me de s�curit� informatique. Le serveur Microsoft Office Share Point Server 2007 a �t� install�, et une v�rification interne des technologies de l’information a �t� men�e � bien. Toutes ces mesures cadrent avec les efforts de modernisation faits par le Bureau du registraire et y contribuent.
Qualit� des services de biblioth�que. La Biblioth�que offre ses services � la Cour supr�me, mais aussi aux avocats qui comparaissent devant la Cour, aux cours f�d�rales (Cour d’appel f�d�rale, Cour f�d�rale, Cour canadienne de l’imp�t), aux avocats et, sur autorisation sp�ciale, � d’autres juristes. Gr�ce � un ensemble d’ententes de partage des ressources avec les biblioth�ques des barreaux et des tribunaux, ainsi qu’� des r�seaux de pr�ts entre biblioth�ques, le grand public a �galement acc�s aux fonds historiques et courants de documents juridiques en common law et en droit civil. En 2007-2008, la biblioth�que a r�vis� sa politique d’utilisation de la biblioth�que pour permettre aux �tudiants en droit d’y avoir acc�s. Des activit�s de sensibilisation aupr�s des associations d’avocats du comt� de Carleton et de Gatineau ont entra�n� une hausse importante du nombre d’utilisateurs qui se sont pr�sent�s � la biblioth�que. Une journ�e portes ouvertes a �t� organis�e en novembre, et une exposition portant sur l’�volution de la Cour a �t� organis�e en collaboration avec Biblioth�que et Archives Canada.
Activit�
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R�sultat pr�vu
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Indicateurs de rendement
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Traitement des audiences et des d�cisions | Assurer l'ind�pendance de la Cour |
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Situ�e au sommet de la hi�rarchie judiciaire, la Cour statue sur des questions d’importance nationale qui touchent les citoyens et les administrations publiques au Canada. Dans ce contexte, le Bureau du registraire doit veiller � ce que l’ind�pendance de la Cour en tant qu’institution soit prot�g�e dans le cadre d’une saine gestion publique.
Perception de l’ind�pendance institutionnelle. Il convient de maintenir une relation d’autonomie vis-�-vis du Parlement, du minist�re de la Justice et des organismes centraux. La registraire consulte r�guli�rement les juges pour �valuer leur perception du maintien de l’ind�pendance institutionnelle. Le Bureau du registraire re�oit en outre des commentaires informels du fait de ses relations avec les juridictions aux niveaux international, f�d�ral et provincial et prend les mesures voulues au besoin. L’importance de l’ind�pendance institutionnelle est g�n�ralement reconnue et respect�e.
La Cour enrichit indirectement son ind�pendance institutionnelle par une participation active � la communaut� internationale des juges et juristes et l’accueil de visiteurs �trangers qui s’int�ressent � l’administration de la justice au Canada. Les tribunaux d’autres pays en �tudient d’ailleurs r�guli�rement les jugements. La Cour re�oit de nombreuses d�l�gations de partout au monde qui veulent se renseigner sur la gestion judiciaire moderne (il y a eu 47 visites officielles en 2007). Le personnel du Bureau du registraire et les juges de la Cour participent activement � des associations internationales, en diffusant � leurs membres des arr�ts tir�s de la banque de donn�es de la Cour et en participant aux r�unions qu’elles organisent pour discuter de questions d’int�r�t commun.
D�pistage des conflits d’int�r�ts potentiels. Le Bureau du registraire a institu� des mesures visant � d�pister les conflits d’int�r�ts pouvant toucher les juges, la registraire et la registraire adjointe. Des modifications ont �t� apport�es aux R�gles de la Cour supr�me du Canada pour obliger les parties � signaler � la Cour toute perception de conflits d’int�r�ts potentiels lors du d�p�t de documents. Un syst�me de suivi automatis� permet de veiller � ce que les juges ne se retrouvent pas en situation de conflit d’int�r�ts potentiels.
Activit�
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R�sultat pr�vu
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Indicateurs de rendement
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Traitement des audiences et des d�cisions | Am�liorer l’acc�s aux services de la Cour |
|
Le Bureau du registraire doit faire en sorte que la Cour soit accessible et fournisse en temps opportun les services et les renseignements aux parties et aux avocats. Le sondage sur les services dispens�s par la Direction g�n�rale du greffe (voir le r�sum� � la partie A ci-dessus) a fourni une r�troaction utile sur la perception qu’ont les clients de l’acc�s aux renseignements de la Cour.
Temps de r�ponse aux demandes de renseignements. Les demandes de renseignements ont re�u une r�ponse dans les d�lais prescrits par les normes de service dans la majorit� des cas. Les commentaires des parties prenantes � cet �gard sont positifs. Les plaintes ont �t� peu nombreuses. Le site Web a �t� am�lior� afin que les utilisateurs aient plus facilement acc�s � l’information par leurs propres moyens. Parmi les am�liorations apport�es en 2007-2008, mentionnons le portail des m�dias, le portail et une vid�o �ducatifs, des r�gles administratives de gestion de l’information pour les documents des juges et la r�organisation du site Web g�r� par l’Universit� de Montr�al pour les d�cisions de la Cour (LexUM). En 2007-2008, gr�ce � la g�n�rosit� de la Fondation du droit de l’Ontario, la Biblioth�que, de concert avec LexUM, a am�lior� le site Web des d�cisions de la Cour en amor�ant la num�risation des Recueils des arr�ts de la Cour supr�me du Canada datant de 1967 � 1985. De plus, gr�ce � la g�n�rosit� de la Fondation du droit de l'Ontario et de l’Institut canadien d’information juridique (CanLII), la Biblioth�que a ajout� au site Web toutes les d�cisions provenant de l’Ontario depuis 1876.
Les demandes d’ordre g�n�ral et les demandes d’information de la part du public croissent en nombre, de sorte que le public est mieux inform� et plus exigeant � l’�gard des questions tr�s int�ressantes sur lesquelles se penche la Cour. En 2007, le personnel de la Salle des dossiers judiciaires a r�pondu � 2 637 demandes de renseignements de clients internes et externes au sujet de dossiers ou de documents reli�s aux travaux de la Cour et a fourni 7 413 extraits ou dossiers complets � ces clients. Gr�ce � des rapports statistiques am�lior�s, la Salle des dossiers judiciaires est d�sormais en mesure de faire le suivi des normes de service. Plus de 90 p. 100 des demandes de renseignements provenant de l’ext�rieur ont �t� trait�es dans le d�lai de 48 heures pr�vu par les normes de service. En outre, la r�ceptionniste a r�pondu aux appels t�l�phoniques au Greffe dans les d�lais pr�vus par les normes de service. Le personnel du Greffe a r�pondu � 413 courriels et a exp�di� au total 526 lettres, dont 386 � des parties non repr�sent�es par un avocat. Pendant la p�riode s�lectionn�e de huit semaines, seulement 5 � 6 p. 100 des appels ont �t� achemin�s � la bo�te vocale, mais tous les appels ont �t� retourn�s dans un d�lai d’un jour ouvrable.
Le site Web de la Cour offre aux m�dias et au public une information toujours compl�te et � jour sur toutes les affaires dont la Cour est saisie, les parties, les avocats qui plaident, le calendrier des audiences et toutes les d�cisions sur les requ�tes, les demandes d’autorisation d’appel et les appels. La Cour publie r�guli�rement des communiqu�s de presse annon�ant les principales �tapes de la progression des affaires et le r�le. Elle publie aussi chaque semaine du calendrier judiciaire un Bulletin des proc�dures, qui est post� aux abonn�s et qui est accessible en format �lectronique gr�ce � des liens sur le site Web de la Cour. Le Bureau du registraire publie �galement les Recueils des arr�ts de la Cour supr�me.
Suivant la tendance observ�e par la plupart des tribunaux au pays, un nombre croissant de parties comparaissent devant la Cour sans �tre repr�sent�es par un avocat, comme le montre le tableau qui suit. Ces personnes ont besoin d’une plus grande aide que celles qui sont repr�sent�es, ce qui exige davantage du personnel. Toutes les parties non repr�sent�es par un avocat qui communiquent avec la Cour re�oivent du Bureau du registraire un guide d’information et d’instructions. Le nouveau guide de 2007 comprend des recueils de mod�les de demandes d’autorisation et de r�pliques qui peuvent �tre compl�t�s et d�pos�s � la Cour. Les parties non repr�sent�es par un avocat qui ont acc�s � Internet sont invit�es � consulter le site Web de la Cour supr�me du Canada o� elles ont acc�s � un portail d’information qui leur permet de t�l�charger les versions pdf des recueils de mod�les. Les commentaires sont tr�s positifs et, jusqu’� pr�sent, 15 p. 100 des parties non repr�sent�es par un avocat ont utilis� ces recueils en 2007, depuis le lancement du portail et du nouveau guide en juin 2007. En 2007, 386 lettres ont �t� exp�di�es � des parties non repr�sent�es par un avocat et 137 trousses d’information leur ont �t� envoy�es pour les aider � constituer leur demande d’autorisation d’appel.
Pourcentage de demandes d’autorisation d’appel d�pos�es par des parties non repr�sent�es par un avocat | |||
Ann�e |
Nombre total de demandes d’autorisation d’appel
|
Demandes d’autorisation d’appel d�pos�es par les parties non repr�sent�es par un avocat
|
% de demandes d�pos�es par des parties non repr�sent�es par un avocat
|
1999 |
585
|
111
|
19%
|
2000 |
642
|
117
|
18%
|
2001 |
621
|
117
|
19%
|
2002 |
523
|
106
|
20%
|
2003 |
550
|
92
|
17%
|
2004 |
568
|
114
|
20%
|
2005 |
544
|
103
|
19%
|
2006 |
506
|
115
|
23%
|
2007 |
602
|
149
|
25%
|
Efficacit� des r�gles. Les R�gles de pratique de la Cour supr�me du Canada font p�riodiquement l’objet de modifications. Les r�visions sont faites apr�s consultation des avocats de l’ext�rieur membres du Comit� des correspondants aupr�s de la Cour sur les r�gles de pratique et les proc�dures et du Comit� de liaison Association du Barreau canadien - Cour supr�me du Canada. Dans l’ensemble, les r�gles sont efficaces et � jour. Des modifications aux r�gles seront propos�es l’an prochain. Elles tiendront compte des changements de processus r�sultant du d�p�t de la version �lectronique des documents relatifs aux appels et des changements propos�s comme suite au sondage men� par le Greffe.
Qualit� des services de protocole. Les services de protocole comprennent l’organisation d’activit�s sp�ciales � la Cour (r�ceptions, d�ners, congr�s, conf�rences et inaugurations), l’accueil de dignitaires et de visiteurs (canadiens et �trangers) officiellement invit�s par la Cour et l’aide aux juges qui se rendent � l’�tranger et y repr�sentent la Cour. Dans l’ensemble, la r�troaction � cet �gard est positive. Ces activit�s connaissent du succ�s. Aucune pr�occupation majeure n’a �t� exprim�e, et le service est constamment am�lior�.
Qualit� de l’acc�s aux services et � l’information par voie �lectronique. L’am�lioration du site Web de la Cour supr�me s’est poursuivie de mani�re � favoriser l’acc�s en temps opportun aux renseignements sur les dossiers et les audiences. Pour chaque demande d’autorisation, des sommaires bilingues sont pr�par�s et affich�s sur le site Web de la Cour, qui est mis � jour quotidiennement et offre les renseignements les plus r�cents. Le portail destin� aux parties qui ne sont pas repr�sent�es par un avocat a �t� lanc� en juin 2007. La documentation imprim�e a �galement �t� mise � jour. Le Bureau du registraire entend toujours poursuivre la mise en œuvre progressive du d�p�t �lectronique. �tant donn� l’actualisation du mat�riel dans la salle d’audience, la r�alisation du projet pilote relatif � l’audition d’appels dans lesquels il y a eu d�p�t �lectronique des documents et la mise en œuvre du d�p�t sur CD-Rom de tous les documents relatifs aux appels pour les affaires qui seront entendues � l’automne 2008, la prochaine �tape sera la cr�ation d’un portail pour le d�p�t �lectronique.
Stabilit� des syst�mes. La fiabilit� du mat�riel audiovisuel utilis� dans la salle d’audience a �t� une source importante de pr�occupations. Toutefois, les mises � niveau des syst�mes dans la salle d’audience et l’acquisition d’un syst�me de secours ont dissip� les inqui�tudes � cet �gard. Depuis l’installation des nouveaux syst�mes en octobre 2007, les cas de d�faillance sont virtuellement inexistants.
Acc�s pour les m�dias. Les s�ances d’information � huis clos tenues avant la diffusion publique des jugements importants sont maintenant bien en place, et les propositions d’am�liorations des relations avec les m�dias sont faites par le truchement du comit� de la Cour charg� de cette question. La mise � niveau des syst�mes audiovisuels de la salle d’audience a grandement am�lior� la qualit� de la diffusion des audiences.
S�curit� physique. Les mesures suivantes ont �t� prises pour maintenir et rehausser le niveau de s�curit� :
Activit�
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R�sultat pr�vu
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Indicateurs de rendement
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Traitement des audiences et des d�cisions | Assurer l'acc�s � l'information |
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Le Bureau du registraire a pris un certain nombre de mesures visant l’�laboration et l’application d’une strat�gie de gestion et de transmission de l’information. Le projet vise notamment les sites Intranet et Internet, les syst�mes de communication d’information, le d�p�t en vue de la sauvegarde et du traitement des documents archiv�s et la pr�servation de l’information sur support �lectronique (VHS, DVD, microfiches). La mise en œuvre englobe l’infrastructure d’information (gouvernance, documentation et formation). Ces am�liorations vont r�duire le d�doublement de l’information, la rendre plus accessible, am�liorer sa pr�sentation et favoriser l’�change et le transfert de connaissances.
Acc�s aux renseignements sur les dossiers. Le Bureau du registraire doit faire en sorte que l’information, telle les d�cisions de la Cour, soit ais�ment � la port�e du public et que l’historique des dossiers et les autres documents juridiques le soient facilement pour les juges et les employ�s. Les renseignements sur les dossiers de la Cour sont offerts sous forme �lectronique, sous r�serve de quelques restrictions. Le Syst�me de gestion des dossiers de la Cour, dont les usagers sont fortement tributaires, est l’objet d’am�liorations constantes. Le Bureau du registraire offre actuellement un acc�s � certains renseignements contenus dans la base de donn�es du Syst�me de gestion des dossiers par le truchement du site Web et examine la possibilit� d’�tendre cet acc�s � d’autres renseignements et documents, y compris aux m�moires �lectroniques. Des rapports en ligne sont pr�par�s pour r�pondre � la demande croissante d’information de la part des avocats. Le projet de politique relative � l’acc�s aux dossiers, y compris l’acc�s aux m�moires sur le site Web de la Cour, devait �tre mis en application en 2007-2008, mais sa mise en œuvre a �t� retard�e du fait des consultations men�es aupr�s des parties prenantes.
Qualit� de l’entreposage, de la conservation et de la pr�servation de l’information de la Cour. La fonction de gestion des dossiers judiciaires de la Cour supr�me du Canada est bien implant�e au Bureau du registraire. Une v�rification de la fonction de gestion des dossiers men�e en 2004-2005 visait tant les dossiers judiciaires que les dossiers administratifs. Le rapport de la v�rification contient un certain nombre de recommandations dont la mise en œuvre est �tal�e sur quatre ans. Il s’agit d’am�liorer les structures de gestion, les m�canismes de contr�le, les politiques et les pratiques, la gestion des risques et l’information destin�e � la prise de d�cisions. La mise en œuvre de la plupart des recommandations est compl�t�e, notamment les pr�paratifs minutieux en vue de l’implantation du Syst�me de gestion des documents et des dossiers �lectroniques (SGDDE) en 2007-2008. La mise en œuvre du SGDDE a �t� amorc�e, et certains utilisateurs peuvent s’en servir.
Fonds documentaire de la biblioth�que. Comptant environ 350 000 ouvrages, la biblioth�que de la Cour supr�me constitue le fonds de recherche de la Cour. L’importante collection comprend des recueils de lois et de jurisprudence, des p�riodiques et des trait�s de droit des plus importants �tats de droit civil et de common law, dont le Canada, le Royaume-Uni, les �tats-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Z�lande, la France et la Belgique. � ses fonds d’imprim�s et de microfiches s’ajoute l’acc�s � un vaste �ventail de ressources juridiques et de banques de donn�es �lectroniques. La Biblioth�que poss�de aussi une riche collection de livres rares des XVIe, XVIIe et XVIIIe si�cles traitant de la common law de l’Angleterre et du droit civil de la France.
En 2007-2008, la biblioth�que a amorc� la r�vision en profondeur de sa politique de d�veloppement des collections, un exercice qui devrait permettre de d�limiter les domaines dans lesquels il serait possible d’offrir l’acc�s � la version �lectronique sans devoir conserver ind�finiment la version imprim�e. � l’heure actuelle, plus de 93 p. 100 des ouvrages de r�f�rence cit�s dans les jugements de la Cour se trouvent dans la collection d’imprim�s de la biblioth�que. Gr�ce � ses nouvelles ressources �lectroniques, la biblioth�que pourra satisfaire aux besoins de la Cour dans une proportion de 98 p. 100.
Activit�
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R�sultat pr�vu
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Indicateurs de rendement
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Traitement des audiences et des d�cisions | Appliquer un processus fiable de traitement des paiements conform�ment � la Loi sur les juges |
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Traitement des paiements de fa�on exacte et en temps utile. La Loi sur les juges s’applique � tous les juges nomm�s par le f�d�ral et, partant, aux juges de la Cour supr�me du Canada. S’agissant du Bureau du registraire de la Cour supr�me, la Loi sur les juges fixe les traitements des juges de la Cour supr�me et pr�voit d’autres paiements auxquels ils ont droit, notamment en mati�re d’indemnit�s, d’allocations de d�m�nagement, de r�unions, de conf�rences et de colloques, ainsi que de pension, et tous ces paiements sont trait�s par le Bureau du registraire, comme l’exige la Loi sur les juges. Le d�p�t direct de ces paiements est offert pour en acc�l�rer le versement en temps utile. L’exactitude de ces paiements fait l’objet d’un suivi r�gulier.
Productivit� de l’effectif. Les principaux indicateurs sont la motivation, le d�vouement et les comp�tences du personnel.