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L'ACDI proc�de, pour la premi�re fois, � une reddition de comptes selon l'architecture des activit�s de programme approuv�e par le Conseil du Tr�sor pour 2007-2008.
Lors du cinqui�me cycle d'�valuation du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) pour 2007-2008, il a �t� recommand� que l'ACDI intensifie les discussions sur les plans et sur le rendement au niveau des activit�s de programme. L'application de cette recommandation permettra d'associer plus �troitement les ressources et les r�sultats et favorisera une reddition de comptes fond�e sur une structure de gestion, de ressources et de r�sultats (SGRR). Par cons�quent, notre but dans la pr�sente section est d'aborder les progr�s r�alis�s pour chacune des activit�s de programme en regard de leurs r�sultats escompt�s, tels que les �noncent la SGRR et le Rapport sur les plans et les priorit�s (RPP) pour 2008-2009. On trouvera en outre, dans la pr�sente section, une s�rie de fiches de rendement qui constituent un �chantillon repr�sentatif de notre programmation et qui renseignent sur les progr�s accomplis.
Veuillez noter que la reddition de comptes relative aux engagements prioritaires �nonc�s � la section 2 du RPP pour 2007-2008 appara�t � la section 1, 1.5.
Description de l’activit� de programme | |
This program activity involves engaging in long-term development assistance programming in countries of concentration to enhance their capacity to achieve development goals. Such programming involves direct contact between CIDA and recipient countries. It is developed through consultation and cooperation with partners internationally, in Canada, and in these countries. Initiatives include various country programs, projects, development activities as well as policy dialogue. | |
�quivalents temps plein r�els pour 2007-2008 | D�penses r�elles pour 2007-2008 |
283 | 758 885 648 $ |
Information financi�re : En 2007-2008, les d�penses relatives � cette activit� de programme se sont �lev�es � 758,9 millions de dollars, soit 23,6 % des d�penses totales de l'Agence. De ce montant, les d�penses nettes de programme ont repr�sent� 718,2 millions de dollars et les services corporatifs connexes, 40,7 millions.
Conclusion en regard du r�sultat escompt� : Le gouvernement du Canada s'est engag� � rendre l'aide au d�veloppement international plus cibl�e et plus efficace. Pour concourir � cet objectif, l'ACDI a entrepris de concentrer son action dans un nombre restreint de pays, en priorit� ceux o� les efforts canadiens sont susceptibles d'avoir le plus grand impact. Les pays de concentration de l'ACDI pr�sentent des capacit�s nationales et des besoins en mati�re de d�veloppement qui sont tr�s divers. Bien que l'atteinte des OMD d'ici 2015 constitue un but commun, force est de reconna�tre qu'ils ne seront pas tous enti�rement r�alis�s. Cela dit, on continue d'enregistrer des progr�s dans les pays de concentration � l'�gard de plusieurs OMD 7.
R�sultat escompt� : Capacit� accrue des pays de concentration d'atteindre les objectifs de d�veloppement |
Indicateurs de rendement s�lectionn�s
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Les pays en d�veloppement �tablissent souvent leurs objectifs de d�veloppement dans le droit fil des OMD. Conform�ment � son mandat, l'ACDI s'efforce d'aider ces pays � r�aliser les objectifs de d�veloppement qu'ils se sont eux-m�mes fix�s.
Au cours des derni�res ann�es, y compris en 2007-2008, les pays de concentration ont fait des progr�s notables dans le domaine de l'�ducation. Plusieurs seront en mesure d'assurer l'�ducation primaire pour tous et la parit� entre les sexes � l'�cole. Leur r�ussite vient de ce qu'ils ont mis au point et coordonn� des strat�gies efficaces sur le plan de l'aide, qui ont accru leur capacit� d'offrir une �ducation pertinente et de qualit�. Ces strat�gies comprennent le recours � des approches globales en mati�re d'�ducation au niveau du pays, chapeaut�es par des strat�gies nationales uniques. Ainsi, l'appui de l'ACDI au secteur de l'�ducation au S�n�gal a contribu� � la hausse remarquable du taux brut d'inscription � l'�cole primaire, lequel est pass� de 64 % en 2001 � plus de 80 % en 2006. L'appui de l'ACDI a �galement permis que la proportion de filles fr�quentant l'�cole connaisse en parall�le une progression importante - de 64 % en 2001 � 79 % en 2006. L'ACDI a consacr� 20 millions de dollars � ces initiatives en 2007.
Au Honduras, l'ACDI contribue au fonds commun du projet multidonateurs l'�ducation pour tous, qui a produit ces r�sultats :
L'ACDI versera 20 millions de dollars � ce fonds entre 2005 et 2011.
Malgr� ces r�ussites, le secteur de l'�ducation dans les pays de concentration reste aux prises avec des difficult�s courantes. Il faut notamment r�pondre aux besoins de nombreux enfants non scolaris�s et d'adultes analphab�tes, parfois touch�s et marginalis�s par le VIH/sida. L'acc�s � l'�ducation, la qualit� de l'enseignement et le taux de pers�v�rance scolaire, particuli�rement des filles, posent aussi probl�me. L'ACDI s'efforce de relever ces d�fis au moyen de divers programmes et activit�s. Ainsi, au Vietnam, le Canada fournit un appui au minist�re de l'�ducation et de la Formation, l'aidant � mettre en œuvre le plan d'action national d'�ducation pour tous, qui favorise la scolarisation des enfants d�favoris�s.
La sant� compte �galement parmi les secteurs d'intervention prioritaires de l'ACDI dans les pays de concentration. Il y a eu des progr�s sur plusieurs fronts dans ce secteur. Une bonne partie des pays de concentration ont vu leur taux de mortalit� infantile diminuer. L'am�lioration � cet �gard d�pend, entre autres facteurs, de la qualit� et de l'accessibilit� de la formation des travailleurs de la sant�. Consciente de ce fait, l'ACDI a financ� entre autres le Projet de mise en œuvre zonale des interventions essentielles en sant� en Tanzanie. Gr�ce � ce projet, on a pu offrir, dans l'ensemble du territoire, une formation sur les interventions essentielles et la gestion de la sant� � des professionnels de la sant� ainsi qu'� plusieurs �quipes de gestion de la sant� relevant des r�gions et des conseils de district. Les syst�mes de gestion de la sant�, de m�me que le suivi des patients, ont par ailleurs �t� am�lior�s, avec pour r�sultante que les femmes enceintes et les nourrissons ont plus facilement acc�s � des soins de qualit� en Tanzanie.
En revanche, les taux de mortalit� maternelle sont g�n�ralement rest�s inchang�s dans la plupart des pays de concentration. Il faut esp�rer que des efforts accrus, men�s dans le cadre de programmes plus efficaces, produiront de meilleurs r�sultats � l'avenir. � cette fin, l'ACDI soutient l'International Centre for Diarrhoeal Diseases Research du Bangladesh, qui effectue des travaux de recherche sur des questions de sant� publique et dispense des soins de sant� aux pauvres. En 2007-2008, 15 nouveaux r�sultats de recherche ont trouv� leur application dans le programme de prestation de services du Centre. L'une de ces applications consiste � utiliser un m�dicament appel� Misoprostol pour pr�venir les h�morragies du post-partum chez les femmes qui accouchent � la maison. Les accouchements au foyer comptent pour 85 % des accouchements au Bangladesh.
La bonne gouvernance favorise l'�mergence d'un environnement propice � la r�duction de la pauvret� ainsi que la prestation d'une aide au d�veloppement efficace. C'est pourquoi l'ACDI contribue par divers moyens � promouvoir la gouvernance d�mocratique dans l'ensemble de ses pays de concentration. L'ampleur des progr�s r�alis�s est variable. La plupart de ces pays se sont dot�s de strat�gies nationales de r�duction de la pauvret� et cherchent � parfaire leurs cadres institutionnels avec l'aide de donateurs comme le Canada. En �thiopie, l'ACDI et d'autres bailleurs de fonds appuient le vaste Programme de renforcement des capacit�s du secteur public. � mi-parcours du programme, c'est-�-dire en 2007-2008, le secteur public est d�j� mieux en mesure de planifier et d'ex�cuter des projets de d�veloppement, de produire et de g�rer des ressources publiques, et d'encourager les collectivit�s � participer au financement de la construction d'�coles ou de centres de sant�, par exemple.
Un environnement sain est un facteur cl� � l'origine de retomb�es globales favorables au d�veloppement des pays de concentration de l'ACDI. L'ACDI a financ�, � raison de 10 millions de dollars, l'�laboration de plans int�gr�s de gestion des ressources en eau pour cinq pays de concentration africains, plans qui orienteront les initiatives nationales de ces pays en mati�re de d�veloppement durable et de r�duction de la pauvret�. En Indon�sie, le projet de l'ACDI visant le renforcement du r�seau de sensibilisation et d'�ducation sur la gouvernance des ressources naturelles contribue � mettre en place les conditions n�cessaires � un dialogue ouvert entre les parties prenantes et � l'adoption de processus d�mocratiques pour l'�tablissement de politiques et de pratiques de gestion durable des ressources naturelles. Gr�ce � ce travail, une centaine d'institutions, d'agences et d'organismes communautaires ainsi que 22 entreprises m�diatiques ont radicalement accru la quantit� et la qualit� des renseignements diffus�s sur la gouvernance des ressources naturelles, les partageant avec des centaines de milliers de personnes.
Les pays de concentration sont aux prises avec plusieurs difficult�s communes. � un niveau tr�s g�n�ral, le fait que les capacit�s des institutions et des syst�mes nationaux soient faibles, voire inexistantes, constitue un lourd handicap qui transpara�t souvent lors de la mise en œuvre des strat�gies de d�veloppement. Cette situation touche d'autant plus les ordres de gouvernement inf�rieurs dans les nombreux pays o� une d�centralisation des pouvoirs est en cours. Parall�lement, les organisations de la soci�t� civile des pays partenaires ne poss�dent que rarement les capacit�s, l'exp�rience et l'assise financi�re dont elles auraient besoin pour collaborer efficacement avec les institutions gouvernementales. Enfin, une autre facette du probl�me est la difficult� qu'il y a, au sein de ces pays, � identifier les principaux partenaires (gouvernementaux et non gouvernementaux) qui ont r�ellement la volont� et la capacit� de promouvoir le changement.
Une deuxi�me difficult� � laquelle se heurtent les pays de concentration dans leurs efforts pour r�duire la pauvret� tient � la fragilit� de leurs acquis. La hausse des prix des denr�es et du carburant de m�me que la pand�mie de VIH/sida menacent de replonger beaucoup de gens dans une pauvret� absolue.
Pour s'attaquer � ces difficult�s, le Canada apporte une aide � valeur ajout�e � ses pays de concentration. Le Canada est reconnu pour ses comp�tences en mati�re de gestion ax�e sur les r�sultats et d'�galit� entre les sexes, et pour son action en faveur de la participation active de la soci�t� civile au dialogue sur les politiques et au travail de d�veloppement lui-m�me. L'ACDI fait en outre appel � des approches-programmes, � des fonds communs et � des strat�gies d'aide commune en vue de rendre son aide plus efficace dans les pays de concentration. R�sultat, le Canada a souvent une place � la table de discussion de plusieurs de ces pays, ce qui lui permet d'influencer et d'encourager la poursuite de leurs progr�s et de leur d�veloppement.
Suivent trois fiches de rendement (Mali, Pakistan, Ukraine) qui illustrent plus avant la contribution de cette activit� de programme aux objectifs du programme d'aide canadien.
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Mali |
Aper�u… | |
Population | 12 million |
Superficie (km2) | 1 220 190 |
Densit� de population (2004) | 9,91 / km2 |
RNB par habitant (selon l'Atlas) | 460 $US |
Esp�rance de vie (2006) | 54 ans |
Aide par habitant | 69 $US |
Indice du d�veloppement humain (2007) | 173e (sur 177) |
Rang : perceptions de la corruption (2007) | 118e (sur 179) |
Les donn�es sont de 2005, � moins d'indication contraire. Sources : Banque mondiale, indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne, ao�t 2008) et Indice des perceptions de la corruption 2007 de Transparency International. |
Contexte
Le Mali est l'un des 10 pays les plus pauvres du monde. Le Rapport mondial sur le d�veloppement humain 2007, publi� par le PNUD, classe le Mali au 173e rang sur 177 pays. Pr�s de 91 % de la population du Mali vit avec moins de 2 dollars par jour, 81 % de la population adulte est illettr�e, et l'esp�rance de vie en 2006 �tait de 54 ans. Le Mali a accompli des progr�s certains en mati�re de sant� et d'�ducation. Le taux de pauvret� a diminu� de 8 % en cinq ans (sauf dans les r�gions rurales, qui accusent un retard). Avec un des taux de croissance d�mographique les plus �lev�s de l'Afrique subsaharienne (3 %), le Mali continue de faire face au d�fi qui consiste � stimuler la croissance �conomique tout en encourageant une distribution �quitable.
Indicateurs cl�s de la pauvret� | ||
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Pr�c�dents | R�cents | |
Pourcentage de la population vivant avec moins de 1 $ par jour | 72,3 (1994) | 36,1 (2003) |
Mortalit� chez les enfants de moins de 5 ans pour 1 000 naissances vivantes | 224 (2000) | 217 (2006) |
Pourcentage des enfants inscrits � l'�cole primaire | 46 (2001) | 61 (2006) |
Proportion des si�ges occup�s par des femmes au Parlement national | 2 (1997) | 10 (2007) |
Pourcentage de la population ayant acc�s � une eau potable de meilleure qualit� | 34 (1990) | 50 (2004) |
Pourcentage de malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans | 38 (1996) | 30 (2001) |
Ratio de mortalit� maternelle pour 100 000 naissances vivantes | - | 970 (2005) |
Sources : Banque mondiale, indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne) et statistiques de l'ONU. |
Aide du Canada au d�veloppement du Mali
Le Mali et le Canada entretiennent des relations bilat�rales depuis 1972. Le programme de l'ACDI y a augment� ses d�penses, qui sont pass�es de 20 millions de dollars en 2002-2003 � pr�s de 60 millions en 2007-2008.
Aide de l'ACDI au Mali |
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Nota : L'aide exclut l'activit� du programme r�gional, du FCIL et des programmes ex�cut�s par la DGPC, la DGPM et d'autres directions g�n�rales. |
Engagement � l'�gard de l'efficacit� de l'aide
Conform�ment � l'esprit de la D�claration de Paris sur l'efficacit� de l'aide au d�veloppement, et � la demande du gouvernement du Mali, les partenaires techniques et financiers ont redoubl� d'efforts pour coordonner l'aide et harmoniser le processus. L'�laboration d'une strat�gie commune pour venir en aide � ce pays a d�but� en 2007-2008 et le Canada prend activement part � sa mise en œuvre. Il souhaite aussi que chaque partenaire mette l'accent sur un secteur o� son savoir-faire particulier et certaines des autres qualit�s qui lui sont propres seront les plus utiles. La strat�gie commune sera mise en œuvre progressivement d'ici 2011.
Accent plac� sur les r�sultats
Sant� : Le soutien financier, g�r� par l'entremise du Programme de d�veloppement sanitaire et social du Mali, met l'accent sur les directions r�gionales de la sant� dans les r�gions les plus pauvres du Mali (Kayes et Nord-Mali). Dans la r�gion de Kayes par exemple entre 2006 et 2007, la proportion des consultations pr�natales est pass�e de 75 � 80 %. La proportion des accouchements supervis�s par des professionnels de la sant� est pass�e de 43 � 50 %. L'aide technique du Canada a permis de renforcer les institutions locales et de faire intervenir plus de particuliers et de groupes sur la sc�ne locale, en particulier des femmes, pour �laborer un plan op�rationnel de sant� r�gional.
�ducation : Le Canada a jet� les bases pour l'�tablissement de principes de gestion scolaire locale (d�centralis�e). Le Canada a �galement contribu� � d�finir et � appliquer une politique innovatrice pour l'acquisition et la gestion de manuels scolaires au Mali. En 2007-2008, on a constat� que le ratio manuel scolaire/�l�ve dans les �coles primaires, pour le fran�ais et les math�matiques, �tait pass� de 1,2 en 2002-2003 � 1,7 en 2006-2007.
D�veloppement du secteur priv� : Pendant de nombreuses ann�es, le Canada s'est efforc� d'am�liorer la s�curit� alimentaire au Mali. En 2007-2008, sa contribution a permis de regarnir les stocks nationaux de s�curit� alimentaire. La contribution du Canada a dans une large mesure permis d'am�liorer les proc�dures d'approvisionnement en c�r�ales de l'Office des produits agricoles du Mali (OPAM). Le Canada a �galement aid� l'OPAM � mieux g�rer ses r�serves de c�r�ales en automatisant ses pratiques de gestion. Il est maintenant possible de consulter de l'information en temps r�el sur toutes les r�serves centrales et r�gionales.
Cette ann�e, la restructuration de la mise en march� des c�r�ales en fonction des petits producteurs a donn� de bons r�sultats. Cette initiative a notamment permis d'accro�tre la part du syst�me de marketing collectif dont les membres de la coop�rative agricole sont propri�taires. � cette �volution s'ajoute une plus grande int�gration des femmes. Gr�ce entre autres � l'appui qui leur �tait accord�, les femmes membres de la coop�rative agricole ont pu accro�tre leur revenu parce qu'elles ont appris � utiliser de meilleures techniques pour produire et conserver l'�chalote.
Gouvernance : Le Canada a la r�putation d'appuyer solidement la primaut� du droit et la lutte contre la corruption au Mali. Il a �t� le premier parmi tous ses partenaires � y soutenir la r�forme de la justice. Le Canada a aussi attir� d'autres intervenants dans ce secteur. Gr�ce � un fonds d'appui pour les femmes, l'ACDI a contribu� � l'augmentation du nombre de candidates aux �lections l�gislatives, qui est pass� de 100 en 2002 � 200 en 2007. Le Canada a �galement dispens� des conseils � la Direction g�n�rale de l'imp�t, pour lui permettre de d�passer de plus de 6 % ses pr�visions de recettes. Une �valuation interne8 a r�v�l� que, dans une large mesure gr�ce � l'appui du Canada au gouvernement du Mali, les recettes internes �taient pass�es de 61 % du total des recettes en 1996 � 72 % en 2005.
�galit� entre les sexes : L'ACDI a jou� un r�le essentiel en mati�re d'�galit� entre les hommes et les femmes en encourageant le Mali � int�grer sans �quivoque les questions d'�galit� entre les sexes dans son nouveau Cadre strat�gique de croissance et de r�duction de la pauvret� (2007-2011).
Exemple de r�ussite Quel outil peut favoriser l'apprentissage � l'�cole, jeter les bases d'une industrie nationale et stimuler l'�volution des mentalit�s… et tout cela en m�me temps ? Un manuel scolaire. Depuis 1999, le Canada appuie la strat�gie du gouvernement du Mali qui consiste � distribuer des manuels scolaires aux �l�ves des �coles primaires tout en stimulant le d�veloppement d'une industrie nationale du manuel scolaire. Gr�ce � l'aide du Canada, le ratio manuel scolaire/�l�ve dans les �coles primaires est pass� de un manuel pour deux �l�ves en 2002 � deux manuels par �l�ve en 2006. L'appui du Canada a �galement encourag� la formation et la professionnalisation des participants des secteurs public et priv� qui s'int�ressent � l'industrie du manuel scolaire. Il a aussi facilit� la cr�ation de centaines d'emplois. Gr�ce � un organisme d'aide canadien, le contenu des manuels scolaires a �t� r�vis�. Des auteurs, des illustrateurs, des graphistes, des infographistes, des imprimeurs et des �diteurs ont �t� form�s. Des distributeurs ont aussi mis l'�paule � la roue. Parce que le Mali poss�de maintenant sa propre industrie du manuel scolaire, le co�t des manuels a diminu�, et les ouvrages sont maintenant � la port�e des enfants des collectivit�s pauvres. Gr�ce � l'aide du Canada, les �coliers du Mali ont des manuels de qualit�, qui refl�tent leur r�alit� et leur culture. Ces manuels traitent aussi de l'�galit� entre les sexes, de l'�galit� entre tous les citoyens, de l'int�gration des personnes handicap�es, du respect des droits de la personne et de la paix. Ces ouvrages refl�tent des valeurs sociales plus justes et plus �quitables et constituent un important agent de changement social. |
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Pakistan |
Aper�u… | |
Population | 159 million |
Superficie (km2) (2005) | 770 880 km2 |
RNB par habitant | 800 $US |
Densit� de population | 206 / km2 |
Esp�rance de vie | 65 ans |
Aide par habitant | 14 $US |
Indice du d�veloppement humain (2007) | 136e (sur 177) |
Rang : perceptions de la corruption | 138e (sur 179) |
Les donn�es sont de 2006, � moins d'indication contraire. Sources : Banque mondiale, indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne, ao�t 2008) et Indice des perceptions de la corruption 2007 de Transparency International |
Contexte
Les d�fis auxquels le Pakistan est confront� en mati�re de d�veloppement - d�fis sociaux, �conomiques et politiques - sont immenses. Les effets d�stabilisants de l'ins�curit� dans de nombreux autres pays ont intensifi� les pressions � l'int�rieur du Pakistan. Ce pays conna�t encore des taux de mortalit� �lev�s chez les nouveau-n�s, les enfants et les m�res. En tout, 46 millions de personnes, c'est-�-dire 29 % de la population, vivent sous le seuil officiel de la pauvret�, et 17 % de la population vit avec moins de 1 dollar par jour. Seulement 52 % de la population adulte sait lire. Les taux d'abandon � l'�cole primaire sont de 44 % pour les gar�ons et de 65 % pour les filles. Peu d'enfants poursuivent leurs �tudes au niveau secondaire. Depuis quelque temps, une croissance �conomique solide donne au Pakistan l'occasion de r�duire la pauvret� et d'am�liorer les indicateurs de d�veloppement social.
Indicateurs cl�s de la pauvret� | ||
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Pr�c�dents | R�cents | |
Pourcentage de la population vivant avec moins de 1 $ par jour | 13 (1999) | 17 (2002) |
Mortalit� chez les enfants de moins de 5 ans pour 1 000 naissances vivantes | 130 (1990) | 97 (2006) |
Pourcentage des enfants inscrits � l'�cole primaire | 33 (1991) | 66 (2006) |
Proportion des si�ges occup�s par des femmes au Parlement national | 10 (1990) | 21 (2006) |
Pourcentage de la population ayant acc�s � une eau potable de meilleure qualit� | 83 (1990) | 91 (2005) |
Pourcentage de malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans | 39 (1991) | 31 (2001) |
Ratio de mortalit� maternelle pour 100 000 naissances vivantes | - | 320 (2005) |
Sources : Banque mondiale, indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne) et statistiques de l'ONU. |
Aide du Canada au d�veloppement du Pakistan
L'aide du Canada au Pakistan remonte au Plan Colombo, dans les ann�es 1950. Au d�but, l'ACDI a contribu� � �tablir les fondements de l'�conomie et � stimuler la production agricole. Au cours de la derni�re d�cennie, le programme d'aide a mis l'accent sur le renforcement de la gouvernance, l'am�lioration de l'�galit� entre les sexes et la cr�ation de partenariats dans des secteurs cl�s comme le d�veloppement humain et social. Ces derni�res ann�es, l'ACDI a �galement collabor� � la reconstruction dans des r�gions du nord du Pakistan qui ont �t� d�vast�es par le s�isme catastrophique d'octobre 2005 (un total de 29,2 millions de dollars calcul� en mars 2008). Le Canada a �galement investi dans le d�veloppement communautaire des districts situ�s � la fronti�re du Pakistan et de l'Afghanistan.
Aide de l'ACDI au Pakistan |
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Nota : � l'exclusion des programmes r�gionaux. |
Engagement � l'�gard de l'efficacit� de l'aide
L'approche de l'ACDI au Pakistan fait ressortir l'engagement de l'Agence en mati�re d'efficacit� de l'aide. Une importance accrue est, entre autres, accord�e aux activit�s de l'ACDI dans un nombre restreint de secteurs, � un dialogue strat�gique plus dynamique et � une meilleure coordination avec d'autres donateurs afin d'appuyer les besoins et les priorit�s de d�veloppement du Pakistan. Les investissements de l'Agence sont directement harmonis�s avec la derni�re version de la Strat�gie de r�duction de la pauvret� (2003) du Pakistan.
Accent plac� sur les r�sultats
Gouvernance locale : Depuis 2001, le Canada appuie les r�formes du Pakistan en mati�re de gouvernance locale en encourageant l'adoption de pratiques d�mocratiques plus efficaces. Entre autres r�sultats obtenus en 2007-2008, mentionnons l'�laboration d'un programme de formation professionnelle pour les repr�sentants du gouvernement local dans la province du Punjab, dont ont b�n�fici� 28 566 hommes et 14 803 femmes dans toute la province. En outre, des commissions d'information publique ont �t� cr��es dans la province de la Fronti�re du Nord-Ouest, ce qui a permis aux hommes et aux femmes d'�valuer l'attitude de leurs repr�sentants �lus � l'�gard des priorit�s de d�veloppement. Par ailleurs, les efforts du Canada ont permis � plus de femmes de participer aux activit�s du gouvernement local et de la soci�t� civile.
�ducation de base : L'appui du Canada � l'�ducation de base au Pakistan vise � am�liorer le syst�me d'�ducation en favorisant la formation des enseignants et l'�ducation des filles. Une dette de 117 millions de dollars est en cours de conversion. Dans le cadre de cette initiative, le gouvernement du Pakistan consacrera annuellement 25 millions de dollars pendant cinq ans pour am�liorer le r�seau des �coles normales du pays. En 2007-2008, les efforts de l'ACDI ont donn� les r�sultats suivants : renforcement des syst�mes de gestion de l'�ducation pour suivre et �valuer la formation et le perfectionnement professionnel des enseignants dans la province du Punjab et acc�s am�lior� � l'�ducation primaire pour les filles au Baloutchistan et dans la province de la Fronti�re du Nord-Ouest.
Soins de sant� primaires : L'investissement de l'ACDI dans le secteur de la sant� comprend des programmes qui mettent l'accent sur le VIH/sida, la poliomy�lite et l'am�lioration de la gestion des soins de sant� au niveau du district. Gr�ce aux outils mis en place dans le cadre du Projet de surveillance du VIH/sida, les gouvernements au Pakistan sont pour la premi�re fois en mesure de d�terminer la population touch�e par le VIH, de se concentrer sur des programmes de sant� et de suivre l'effet de ces programmes sur les taux de pr�valence du VIH/sida.
�galit� entre les sexes : L'ACDI est le principal donateur pour les programmes qui touchent l'�galit� entre les femmes et les hommes au Pakistan. L'Agence appuie fermement le mouvement des femmes pakistanaises depuis plus d'une quinzaine d'ann�es. En 2007-2008, le Canada a aid� de nombreux petits programmes ciblant des questions comme la violence familiale, l'autonomisation �conomique, la traite de personnes et les droits de la personne. L'aide canadienne a �galement permis d'int�grer l'aspect de l'�galit� entre les sexes dans tous les programmes de reconstruction apr�s s�isme, en fournissant une aide technique en mati�re de planification et d'analyse pour l'Autorit� pakistanaise charg�e du rel�vement et de la reconstruction apr�s le s�isme (Earthquake Reconstruction and Rehabilitation Authority).
Exemple de r�ussite Le Programme de soutien � l'�ducation primaire de l'ACDI appuie l'UNICEF et contribue directement � l'am�lioration de l'�ducation des filles dans deux provinces du Pakistan. Le projet appuie actuellement 922 �coles primaires pour filles dans six districts du Baloutchistan, et 82 353 �l�ves y sont inscrites. Dans cinq districts de la province de la Fronti�re du Nord-Ouest, 270 000 jeunes filles qui �tudient dans 1 425 �coles b�n�ficient �galement de divers programmes r�pondant � la demande accrue d'�ducation pour les filles. Dans cette province, 416 enseignants qui travaillent dans 200 �coles r�parties dans quatre districts ont eu droit � des services de transport entre leur domicile et l'�cole. Cela a permis de rouvrir 34 �coles pour filles qui avaient �t� ferm�es. En outre, le projet a appuy� la cr�ation de 281 �coles pr�paratoires dans des collectivit�s o� il n'y avait pas d'�coles publiques. Les nouvelles �coles accueillent maintenant 22 000 filles qui ne fr�quentaient auparavant aucun �tablissement d'enseignement. En outre, 221 jeunes filles et 175 gar�ons sont inscrits dans 14 �coles interm�diaires nouvellement cr��es. Les am�liorations mat�rielles et structurelles apport�es � la plupart des �coles du projet les ont rendues plus s�res et ont permis aux filles de les fr�quenter. Parmi ces am�liorations, mentionnons l'am�nagement de latrines, l'approvisionnement en eau potable, la construction de murs d'enceinte et la r�paration ou la construction de salles de classe. Ce projet a permis de r�aliser des progr�s consid�rables en vue d'inscrire plus de filles dans les �coles primaires pour leur offrir une �ducation. Des efforts continus garantiront que les efforts de l'ACDI et de l'UNICEF en vue de r�duire l'�cart entre les gar�ons et les filles dans le domaine de l'�ducation primaire au Pakistan portent fruit. |
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Ukraine |
Aper�u… | |
Population | 46,7 million |
Superficie | 579 380 km2 |
Densit� de population | 81 / km2 |
RNB par habitant | 1 940 $US |
Esp�rance de vie | 68 ans |
PIB par habitant (en $US constants de 2000) | 1 037 $US |
Aide par habitant (2005) | 10 $US |
Indice du d�veloppement humain (2007) | 76e (sur 177) |
Rang : perceptions de la corruption | 118e (sur 180) |
Les donn�es sont de 2006, sauf indication contraire. Sources : Banque mondiale, indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne, ao�t 2008) et Indice des perceptions de la corruption 2007 de Transparency International |
Contexte
Strat�giquement situ�e entre la Russie et l'Occident, l'Ukraine est le deuxi�me pays d'Europe par sa superficie et poss�de certaines des terres arables les plus riches du monde. La rapide croissance �conomique a entra�n� un d�clin marqu� du niveau de pauvret� absolue, qui est pass� de 32 % en 2001 � 8 % en 2005. Toutefois, l'�cart entre les plus riches et les plus pauvres s'�largit, en particulier dans les r�gions rurales o� 40 % de la population est en ch�mage. Malgr� des changements de gouvernement fr�quents et une instabilit� politique consid�rable, une int�gration accrue avec l'Europe et l'�conomie mondiale constitue encore une priorit� pour tous les partis politiques. C'est ainsi que l'Ukraine a fait son entr�e � l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en avril 2008. Pour adh�rer � l'Union europ�enne, mettre en œuvre l'Accord de l'OMC et soutenir la croissance, l'Ukraine doit r�former ses institutions publiques, faire profiter tous ses citoyens de la croissance, renforcer sa gouvernance et am�liorer sa comp�titivit�. En 2007, l'Ukraine venait au 139e rang sur 178 pays pour ce qui est de la facilit� avec laquelle on peut y faire des affaires. Pour r�pondre � ces d�fis, l'ACDI a mis l'accent sur l'am�lioration de l'efficacit� et de la responsabilit� des institutions publiques, y compris le syst�me judiciaire. L'Agence axe �galement ses activit�s sur le renforcement de la comp�titivit� des entreprises ukrainiennes dans les r�gions rurales, en particulier dans le secteur de l'agriculture, consid�r� comme un moteur de croissance �conomique.
Indicateurs cl�s de la pauvret� | ||
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Pr�c�dents | R�cents | |
Pourcentage de la population vivant avec moins de 2 $ par jour | 2 (1992) | 5 (2003) |
Esp�rance de vie � la naissance (en ann�es, pour les femmes et les hommes) |
75 (femmes) 66 (hommes) (1990) |
74 (femmes) 62 (hommes) (2006) |
Survie jusqu'� l'�ge de 65 ans (pourcentage de la cohorte) |
79 (femmes) 51 (hommes) (1997) |
80 (femmes) 51 (hommes) (2006) |
Croissance d�mographique annuelle moyenne |
-0,6 (2000-2006) |
-0,8 (2006 et ann�es suivantes) |
Pourcentage de la population totale vivant en milieu urbain | 67 (1990) | 68 (2006) |
Proportion des si�ges occup�s par des femmes au Parlement national | 4 (1997) | 9 (2006) |
Temps n�cessaire pour lancer une entreprise (en jours) | 40 (2003) | 27 (2007) |
Pourcentage de l'emploi dans le secteur agricole | 23(2000) | 19 (2005) |
Sources : Banque mondiale, indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne), �valuation de la pauvret� en Ukraine (Banque mondiale, 2005) et statistiques de l'ONU. |
Aide du Canada au d�veloppement de l'Ukraine
Depuis 1991, le Canada a fourni � l'Ukraine plus de 350 millions de dollars au titre de l'aide publique au d�veloppement, devenant ainsi le quatri�me pays donateur parmi les membres du CAD. Au fil des ans, le programme a �t� ax� plus �troitement sur un nombre r�duit de projets plus vastes, visant � apporter des changements institutionnels fondamentaux dans les secteurs de la gouvernance et du d�veloppement du secteur priv�. Ces derni�res ann�es, les investissements se sont �tablis en moyenne � environ 20 millions de dollars annuellement, sauf une l�g�re augmentation, en 2004-2005, directement li�e au fait que l'ACDI a appuy� et surveill� les �lections pr�sidentielles � la suite de la R�volution orange, qui s'�tait d�roul�e de fa�on pacifique.
Aide de l'ACDI au � l’Ukraine |
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Nota : � l'exclusion des programmes r�gionaux. |
Engagement � l'�gard de l'efficacit� de l'aide
Conform�ment � l'esprit de la D�claration de Paris, l'ACDI s'est efforc�e de r�duire la quantit� d'aide li�e et de renforcer sa pr�sence sur le terrain. Depuis 2006, l'ACDI participe activement aux efforts d'un groupe de travail mixte form� des pays donateurs et du gouvernement pour aider le minist�re de l'�conomie � collaborer plus �troitement avec les donateurs et � coordonner leurs investissements en Ukraine, en particulier dans le domaine de l'administration publique. L'ACDI a financ� en partie un examen de ce groupe de travail, qui a r�v�l� la n�cessit� de renforcer la capacit� du minist�re de l'�conomie en mati�re de coordination des donateurs. L'ACDI participe �galement au dialogue strat�gique entre les donateurs et le gouvernement de l'Ukraine. Pour obtenir des r�sultats plus facilement mesurables, l'ACDI fait porter ses efforts sur cinq r�gions de l'Ukraine qui sont parmi les plus pauvres des 27 r�gions du pays et o� l'agriculture constitue la principale force �conomique.
Accent plac� sur les r�sultats
L'ACDI appuie l'objectif de l'Ukraine qui consiste � devenir membre de l'Union europ�enne. L'Ukraine est �galement d�termin�e � atteindre ses OMD. Elle reconna�t que pour r�aliser ces deux buts, il lui faut adopter des mesures efficaces de cr�ation d'emplois et de r�duction de la pauvret�.
Gouvernance : L'ACDI a appuy� la marche de l'Ukraine vers la d�mocratie depuis son accession � l'ind�pendance. Gr�ce au soutien r�cent accord� par l'ACDI � l'am�lioration de l'efficacit� des institutions publiques au niveau local, six municipalit�s ukrainiennes sont maintenant mieux en mesure de r�pondre aux besoins de leurs citoyens. Des fiches de rendement ont �t� utilis�es pour la premi�re fois pour �valuer le degr� de satisfaction des citoyens � l'�gard des services gouvernementaux et d�terminer les priorit�s d'intervention. Des r�formes ont ensuite pu �tre men�es dans le secteur du logement communautaire et pour moderniser le syst�me d'aide sociale dans ces municipalit�s. Dans les institutions du gouvernement central �galement, la capacit� de planification strat�gique en vue d'une efficacit� accrue fait d�faut. Pour faciliter l'�tablissement de priorit�s aux fins d'interventions strat�giques efficaces et de planification strat�gique, il a fallu �valuer le rendement socio�conomique et les possibilit�s �conomiques de l'Ukraine. Cet examen a fait ressortir des obstacles au d�veloppement �conomique � long terme de l'Ukraine, notamment un ralentissement marqu� de la croissance d�mographique. Cette �valuation aide les d�cideurs � concevoir des mesures appropri�es pour emp�cher l'apparition de probl�mes ou en att�nuer les effets.
D�veloppement du secteur priv� : L'ACDI accorde beaucoup d'importance � l'am�lioration du climat des affaires. La r�daction d'un nouveau projet de loi r�gissant l'assurance-r�colte �tait consid�r�e comme une activit� cl�. Ce type de filet de s�curit�, inexistant en Ukraine jusqu'� maintenant, prot�gera au moins 50 000 agriculteurs en cas de catastrophe environnementale. L'ACDI a �galement contribu� � am�liorer les contr�les de qualit� des c�r�ales, en fonction de normes mondiales reconnues. Cette am�lioration facilitera l'exportation des produits c�r�aliers et contribuera � la hausse des prix que les c�r�aliculteurs re�oivent pour leurs produits. Pour accro�tre la comp�titivit�, l'ACDI a contribu� � �tablir 19 bureaux locaux de vulgarisation agricole dans quatre r�gions de l'Ukraine. Jusqu'� maintenant, les travailleurs de ces bureaux locaux ont aid� plus de 18 000 agriculteurs � d�terminer l'utilisation la plus opportune des engrais et des produits de protection des cultures, � choisir les semences et les plants de semis, � moderniser les techniques de production et � diagnostiquer les maladies de plantes. L'ACDI a aussi appuy� la renaissance des mouvements de mutuelles de cr�dit en Ukraine afin d'aider la petite et moyenne entreprise. Aujourd'hui, il y a 798 caisses de cr�dit enregistr�es en Ukraine, dont 400 ont �t� cr��es directement gr�ce � l'aide canadienne.
Exemple de r�ussite Au cours des dix derni�res ann�es, le Canada a envoy� des missions d'observation des �lections en Ukraine. Le Canada a �galement aid� l'Ukraine en accordant � l'Organisation pour la s�curit� et la coop�ration en Europe un financement qui lui a permis de revoir enti�rement les pratiques et les proc�dures �lectorales. Ces pratiques et proc�dures ont �t� rapidement �tablies lorsque le pays a quitt� l'Union sovi�tique, en 1991. Gr�ce � l'appui du Canada, un plus grand nombre de citoyens ont pris conscience de leurs droits et responsabilit�s en mati�re �lectorale, des listes �lectroniques d'�lecteurs ont �t� dress�es dans tout le pays, et 90 000 fonctionnaires �lectoraux ont suivi une formation. En outre, des lignes directrices ont �t� �labor�es pour encourager une couverture m�diatique �quitable et impartiale et �largir l'acc�s aux m�dias; 15 000 exemplaires ont �t� distribu�s aux m�dias et aux d�partements de journalisme des universit�s nationales. |
Description de l’activit� de programme | |
Cette activit� de programme englobe les programmes d'aide au d�veloppement ou d'assistance humanitaire dans les �tats fragiles et les pays frapp�s par une crise humanitaire afin de r�duire la vuln�rabilit� des populations touch�es et de r�tablir les capacit�s des institutions publiques et de la soci�t� par diff�rents moyens : soit par des actions pangouvernementales faisant appel � une vari�t� de m�canismes pour r�pondre au nombre consid�rable de besoins et de risques particuliers, soit par une intervention opportune et efficace. Dans les deux cas, les partenariats avec des organismes institutionnels offrent la souplesse et l'expertise n�cessaires pour faire face � la situation. | |
�quivalents temps plein r�els pour 2007-2008 | D�penses r�elles pour 2007-2008 |
183 | 716 436 642 $ |
Information financi�re : En 2007-2008, les d�penses relatives � cette activit� de programme se sont �lev�es � 716,4 millions de dollars, soit 22,3 % des d�penses totales de l’Agence. Sur ce montant, les d�penses nettes de programme ont repr�sent� 694,2 millions de dollars et les services corporatifs, 22,2 millions.
Conclusion en regard du r�sultat escompt� : En 2007-2008, le Canada a men� � bien des activit�s d'aide humanitaire, des programmes � impact rapide ainsi que des projets qui favorisent le d�veloppement �conomique et social et renforcent les institutions. En plus de donner aux populations les moyens de faire face aux crises, l'aide humanitaire et les programmes qui ont une efficacit� imm�diate (ce que nous entendons par programmes � � impact rapide �) cr�ent un environnement plus stable et plus s�curitaire, propice � la programmation � long terme. Malgr� certaines difficult�s au chapitre de la durabilit� et de la mesure des r�sultats, le travail de l'ACDI en 2007-2008, d�crit ci-apr�s, illustre le leadership dont continue � faire preuve le Canada lorsqu'il s'agit de reb�tir et de consolider les �tats fragiles, ou de venir en aide aux pays qui traversent une crise humanitaire.
R�sultat escompt� : R�duction de la vuln�rabilit� des personnes touch�es par les crises |
Indicateurs de rendement s�lectionn�s
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Ex�cut� en collaboration avec le minist�re des Affaires �trang�res et du Commerce international (MAECI), le programme d'aide humanitaire de l'ACDI a pour mandat de sauver des vies et de soulager les souffrances des populations touch�es par les crises, de fa�on opportune, efficace et concert�e. En 2007-2008, l'ACDI a financ� une s�rie d'organisations dignes de confiance comprenant des organismes onusiens, la F�d�ration internationale des Soci�t�s de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et des ONG, en r�action � plusieurs situations d'urgence impr�vues : la temp�te tropicale survenue en juillet 2007 au Pakistan; le s�isme d'ao�t 2007 au P�rou; l'ouragan Dean qui a frapp� les Cara�bes en ao�t 2007; les inondations de septembre 2007 en Afrique orientale et occidentale; et le cyclone Sidr au Bangladesh en novembre 2007. Les fonds vers�s par l'ACDI ont permis aux organismes partenaires de r�pondre aux besoins des populations touch�es. Les secours comprenaient :
Le Canada a �galement fait appel � la capacit� de transport a�rien des Forces canadiennes pour acheminer du mat�riel de secours d'urgence directement en Jama�que apr�s le passage de l'ouragan Dean, et au Nicaragua apr�s l'ouragan F�lix.
L'assistance humanitaire, y compris l'aide alimentaire, compte pour beaucoup dans l'att�nuation des souffrances qui r�sultent de conflits et de crises prolong�es (par exemple des p�riodes de s�cheresse). En 2007, les contributions financi�res du Canada au Programme alimentaire mondial (PAM) et � la Banque de c�r�ales vivri�res du Canada ont aid� � nourrir plus de cinq millions de personnes vuln�rables. Le Canada s'est class� au troisi�me rang des bailleurs du PAM en 2007 (derri�re les �tats-Unis et la Commission europ�enne). � l'�chelle mondiale, le PAM comble les besoins alimentaires de 86,1 millions de personnes dans 80 pays. L'Afghanistan notamment a re�u plus de 219 000 tonnes m�triques de vivres destin�s � 6,5 millions de personnes. Par l'interm�diaire du PAM, l'ACDI a contribu� � nourrir 5,7 millions de Soudanais, dont trois millions sont au Darfour.
Dans les �tats fragiles, il importe dans un premier temps d'allier l'aide humanitaire � des programmes de d�veloppement de courte dur�e et � impact rapide. Bien que ce type d'engagement ne se veuille pas permanent, il favorise une relative stabilit� qui, elle, est indispensable � l'�laboration et � la mise en œuvre de programmes �chelonn�s sur une p�riode plus longue et ayant des effets plus durables. � Kaboul, l'ACDI finance depuis 1997 un projet de formation professionnelle pour les Afghanes, qui a b�n�fici� � 21 000 veuves. En 2007-2008, ce nombre comptait quelque 3 000 veuves sans emploi et vivant dans des conditions d'extr�me pauvret�. Le projet met l'accent sur l'acquisition de comp�tences dans le cadre d'une formation professionnelle, notamment dans le secteur agricole et des m�tiers. En Ha�ti, l'ACDI a g�n�r� plus de 150 000 jours de travail gr�ce au financement de plusieurs programmes de d�veloppement communautaire qui cr�ent une source de revenu pour les familles. En am�liorant les conditions de vie et le revenu des familles, cet appui a directement contribu� � la stabilit� sociale du pays. Au Soudan, des espaces accueillants ont �t� am�nag�s pour les enfants dans des camps de personnes d�plac�es � l'int�rieur du pays. Par ailleurs, des mesures de s�curit� accrues ont �t� appliqu�es dans les �coles afin de prot�ger 21 000 enfants soudanais et d'autres membres de la collectivit�.
Les activit�s d'assistance humanitaire comportent plein de d�fis. L'un d'eux tient au fait que le rythme et la gravit� des catastrophes naturelles vont croissant partout dans le monde. C'est pourquoi l'ACDI, ses partenaires et les gouvernements des pays expos�s aux catastrophes naturelles ont accord� beaucoup d'attention aux programmes de r�duction des risques de catastrophe. Il s'agit de programmes visant la planification pr�alable et la pr�vention des catastrophes, leur gestion, l'att�nuation des effets nuisibles et la reconstruction. Un r�cent examen par les pairs men� par le CAD de l'OCDE a conclu que l'ACDI devrait maintenir la r�duction des risques de catastrophe dans sa programmation.
R�sultat escompt� : R�tablissement de la capacit� des institutions publiques et de la soci�t� civile |
Indicateurs de rendement s�lectionn�s
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En 2007-2008, l'ACDI a consenti des ressources et jou� un r�le �minent dans le cadre du dialogue sur les politiques pour promouvoir la coordination entre les donateurs et l'adoption de strat�gies nationales de r�duction de la pauvret�. Elle s'est charg�e de d�finir la position du Canada � l'�gard de la Strat�gie de d�veloppement national de l'Afghanistan (SDNA) et, par l'entremise d'un projet sp�cial, a contribu� � renforcer la capacit� institutionnelle du Secr�tariat de la SDNA. Le gouvernement de l'Afghanistan a formul� sa vision du d�veloppement dans sa Strat�gie de d�veloppement national, qui a �t� ent�rin�e � Paris en juin 2008 et qui d�crit les priorit�s sectorielles et les m�canismes devant lui permettre de respecter ses objectifs strat�giques et ses engagements pluriannuels relatifs aux OMD. Par sa contribution au projet Assurer l'�quilibre des budgets et l'efficacit� de l'aide, l'ACDI a aid� le minist�re afghan des Finances � �tablir un budget fond� sur ces priorit�s pour dix provinces, dont le Kandahar. En Ha�ti, avec l'assistance technique de l'ACDI et d'autres donateurs, le gouvernement a pu �laborer une Strat�gie nationale pour la croissance et la r�duction de la pauvret�. Achev�e en novembre 2007, cette strat�gie �nonce les priorit�s de d�veloppement du gouvernement ha�tien pour 2008-2010. Les donateurs seront dor�navant en mesure de fournir une aide plus efficace, conforme aux besoins et aux priorit�s du gouvernement. En outre, il leur sera possible de mieux coordonner leur aide, un aspect qui laissait � d�sirer ces derni�res ann�es en l'absence de m�canismes de coordination ad�quats. Au Soudan, il n'existe aucune strat�gie de r�duction de la pauvret�. L'ACDI et d'autres donateurs ont donc appris � coordonner leurs programmes en recourant aux grands cadres de d�veloppement soudanais et internationaux comme la Mission d'�valuation conjointe et le Consortium Soudan. � l'heure actuelle, la coordination des donateurs avec les syst�mes gouvernementaux soudanais est relativement limit�e. En 2007, l'ACDI s'est jointe � l'�quipe mixte des donateurs, seul bureau d'aide au monde � �tre g�r� par six pays. Cette �quipe est responsable de la coop�ration au d�veloppement dans le Sud-Soudan. Ses membres comptent pour environ 35 % de l'aide octroy�e � la r�gion. Gr�ce � l'approche concert�e de l'�quipe, la contribution du Canada � la r�gion du Sud-Soudan gagne en efficacit�.
L'ACDI encourage le renforcement des institutions publiques dans les �tats fragiles afin d'amorcer des changements durables. Par exemple en 2007-2008, l'ACDI a fait la compilation de toutes les lois ha�tiennes entr�es en vigueur depuis 1804, ce qui permet maintenant aux juges, aux parlementaires, aux minist�res et aux �tudiants de rendre plus efficacement justice et de consolider la primaut� du droit en Ha�ti. Un autre exemple se rapporte aux Fonds fiduciaires multidonateurs pour le Soudan, qui d'entr�e de jeu ont rencontr� des difficult�s au chapitre des r�sultats. Si ces difficult�s se rattachent g�n�ralement au processus de d�marrage, d'autres, en revanche, sont de nature syst�mique, � savoir : capacit�s techniques et de gestion insuffisantes du gouvernement du Sud-Soudan et du gouvernement d'unit� nationale, manque de familiarit� de ces instances avec les proc�dures et les pratiques de la Banque mondiale, particuli�rement en mati�re d'approvisionnement. Le rapport des Fonds fiduciaires multidonateurs de 2007 fait �tat d'am�liorations r�centes qui concernent notamment la capacit� d'assurer la bonne marche du programme.
La promotion des droits de la personne rev�t une importance capitale pour renforcer le r�le des organisations de la soci�t� civile � changer pour le mieux les attitudes et les comportements des personnes et des institutions. En Afghanistan, les atteintes aux droits de la personne sont monnaie courante et touchent aussi bien les femmes que les hommes. Appuy�e par l'ACDI, la Commission ind�pendante des droits de la personne en Afghanistan a milit� en faveur du respect des droits de la personne et a men� des activit�s de sensibilisation aupr�s des repr�sentants et du personnel de plusieurs institutions gouvernementales, de sept minist�res, de l'arm�e et de la police nationale afghanes. Au cours de la derni�re ann�e, la Commission a renseign� des milliers de citoyens sur les principes relatifs aux droits de la personne au moyen d'ateliers, de reportages et de rencontres. Elle a �galement fait circuler 153 000 exemplaires d'une revue consacr�e aux droits de la personne en Afghanistan.
Les investissements dans les institutions publiques profitent non seulement aux citoyens d'un territoire donn�, mais ont des r�percussions positives sur les �tats voisins. En Cisjordanie et dans la bande de Gaza, l'ACDI a adapt� sa programmation en fonction de la conjoncture, notamment les efforts renouvel�s pour la paix au Moyen-Orient. En 2007-2008, l'Agence a financ� l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour offrir des services d'�ducation, de sant� et d'aide sociale � pr�s de 4,5 millions de r�fugi�s palestiniens au Moyen-Orient. L'ACDI a mis l'accent sur la justice et sur les questions de s�curit�. Ce faisant, elle s'appuie sur les bases solides de son partenariat avec l'Universit� de Windsor pour fa�onner le plan de r�forme judiciaire de l'Autorit� palestinienne. Le plan �nonce les orientations qui guideront l'Autorit� palestinienne dans l'�tablissement de la primaut� du droit. Ces orientations comprennent l'am�lioration et la modernisation du syst�me judiciaire, des services des poursuites et des organismes d'enqu�te.
Suivent deux fiches de rendement (Afghanistan, Ha�ti) qui illustrent plus avant la contribution de cette activit� de programme aux objectifs du programme d'aide canadien.
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Afghanistan |
Aper�u… | |
Population | 25 million |
Superficie (2005) | 652,1 km2 |
Esp�rance de vie | 43 ans |
PIB par habitant (2006) *** | 264 $US / ans |
Aide par habitant (2005) | 110,7 $US |
Indice du d�veloppement humain (2007) |
174e (sur 178) 4e plus bas au monde |
Taux de mortalit� des enfants de moins de 5 ans | 191/1 000 parmi les dix plus �lev�s au monde* |
Taux d'alphab�tisation | hommes : 36 %, femmes : 18 %** |
Sources : Rapport mondial sur le d�veloppement humain 2007 pour l'Afghanistan, PNUD * John Hopkins Bloomberg School of Public Health, 2006 **Bureau central de la statistique d'Afghanistan *** Perspectives de l'�conomie mondiale 2008, FMI |
Contexte
L'Afghanistan est le principal b�n�ficiaire de l'aide bilat�rale du Canada. En 2007-2008, dans le cadre d'un investissement canadien de 349 millions de dollars, l'ACDI a offert une aide d'environ 280 millions pour la reconstruction et le d�veloppement en Afghanistan. Cette aide regroupe les ressources et le savoir-faire de sp�cialistes du d�veloppement, de diplomates, de personnel militaire, d'agents de police et de sp�cialistes des services correctionnels. Les autres 69 millions de dollars en aide � la reconstruction ont �t� fournis par l'entremise du MAECI.
Aide de l'ACDI � l’Afghanistan |
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Nota : � l'exclusion des programmes r�gionaux. |
Engagement � l'�gard de l'efficacit� de l'aide
L'aide au d�veloppement fournie par le Canada a �t� coordonn�e en 2007-2008 avec la Strat�gie provisoire de d�veloppement national de l'Afghanistan, � partir de laquelle l'ACDI a �labor� ses nouvelles priorit�s en conformit� avec une strat�gie pangouvernementale renouvel�e pour l'Afghanistan. Le Canada a �galement appuy� d'importants programmes nationaux visant � renforcer la capacit� de l'Afghanistan, tout en veillant � ce que ces programmes nationaux et le processus budg�taire tiennent pleinement compte de cette aide.
� Le Canada est un des pays qui sait le mieux utiliser les fonds et renforcer les capacit�s afghanes. � -- Kai Eide, repr�sentant sp�cial de l'ONU en Afghanistan et chef de la mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan |
Par ailleurs, le Canada a coordonn� les activit�s des donateurs et harmonis� les initiatives d'aide afin de favoriser un partenariat concret avec le gouvernement de l'Afghanistan. Le Canada est notamment membre de plusieurs groupes de travail de donateurs internationaux, dont le Conseil de coordination et de surveillance conjoint et des groupes sectoriels qui s'int�ressent, entre autres, � l'�galit� entre les sexes et � la gouvernance. Ces derniers mois, le Canada a assum� un r�le de premier plan dans le secteur de l'�ducation en Afghanistan.
R�sultats et responsabilit�s
Les syst�mes de surveillance et de contr�le du programme de l'Afghanistan ont �t� progressivement am�lior�s au cours des trois derni�res ann�es. L'ACDI surveille et analyse le rendement, les r�sultats et les risques de ce programme, favorise la prise de d�cisions �clair�es et produit les documents n�cessaires pour montrer qu'elle atteint ses objectifs et respecte les normes de reddition de comptes du Conseil du Tr�sor.
L'engagement accru du Canada en Afghanistan s'est accompagn� d'une expansion marqu�e des programmes et de l'effectif, y compris l'�tablissement d'une Unit� de l'examen des r�sultats et de la reddition de comptes. L'ACDI a �galement accru sa capacit� de planifier, d'ex�cuter et de surveiller ses programmes en Afghanistan. Entre autres am�liorations, mentionnons les suivantes : pr�sence renforc�e sur le terrain; qualit� am�lior�e des rapports � l'administration centrale; coop�ration interminist�rielle resserr�e pour la planification int�gr�e, la surveillance et la mesure du rendement du programme. La participation de l'ACDI � des �valuations, � des missions et � des examens conjoints a �galement renforc� sa capacit� de surveiller les programmes � financement commun. L'Agence a �galement am�lior� sa capacit� de reddition de comptes pour certaines utilisations des contributions de l'ACDI � des fonds d'affectation sp�ciale qui appuient les budgets nationaux afghans.
Accent plac� sur les r�sultats
Le Canada fait partie des partenaires du gouvernement afghan dans le cadre du Pacte pour l'Afghanistan, une entente quinquennale entr�e en vigueur en 2006. Il est l'un des cinq principaux donateurs parmi la cinquantaine de pays qui contribuent au d�veloppement en Afghanistan. La situation en Afghanistan demeure tr�s instable, en particulier dans le Sud, mais on constate des progr�s dans plusieurs domaines :
Indicateurs cl�s en �ducation 2001 : 700 000 enfants sont inscrits � l'�cole, mais aucune fille. 2007 : Pr�s de six millions d'enfants fr�quentent l'�cole, dont un tiers sont des filles. Dans la province de Kandahar, plus de 134 000 enfants fr�quentent l'�cole, dont 17 % de filles. Source : Minist�re de l'�ducation, 2007 |
�ducation : Sous le r�gime taliban, les filles n'avaient pas le droit de recevoir une �ducation. La r�int�gration des jeunes filles et le r�tablissement d'un syst�me scolaire officiel contribueront � briser le cycle de l'analphab�tisme chez les femmes afghanes. Ainsi, gr�ce au programme d'alphab�tisation dans la province de Kandahar, plus de 170 cours d'alphab�tisation ont �t� �tablis, plus de 170 enseignants en alphab�tisation ont �t� form�s, et plus de 5 000 �l�ves, en majorit� de sexe f�minin, ont suivi des cours d'alphab�tisation.
En 2007, le Canada s'est engag� � appuyer le minist�re de l'�ducation et a consenti la plus importante des contributions au Programme d'am�lioration de la qualit� de l'�ducation (PAQE) . Il s'agit du principal programme d'�ducation de l'Afghanistan et d'un �l�ment cl� de la mise en œuvre du Plan strat�gique d'�ducation nationale.
Indicateurs cl�s en sant� 2004 : Seulement 9 % de la population a acc�s � des services de soins de sant� primaires. 2007 : Plus de 80 % de la population a acc�s � des services de soins de sant� primaires. Source : Rapport sur le pays, FMI , 2008 |
Aide humanitaire : L'Afghanistan continue de subir les cons�quences de catastrophes naturelles et de conflits qui touchent des millions de personnes, en particulier dans la province de Kandahar. Ici, les r�fugi�s de retour et les personnes d�plac�es � l'int�rieur du pays voient leur vie menac�e chaque jour. Il est essentiel d'aider les gens � apprendre � mieux supporter les chocs et les crises afin de pr�server les progr�s durement acquis au chapitre de la stabilisation et du d�veloppement.
Avec l'aide du Canada, le Programme alimentaire mondial a distribu� plus de 219 000 tonnes m�triques d'aide alimentaire � plus de 6,5 millions de personnes dans tout l'Afghanistan. Dans la seule province de Kandahar, plus de 15 000 tonnes de nourriture ont �t� distribu�es � plus de 550 000 personnes. Plus de 30 000 personnes ont suivi des cours d'alphab�tisation fonctionnelle dans le cadre des programmes Vivres contre formation.
Cette ann�e, le Canada s'est engag� � appuyer davantage les efforts du gouvernement de l'Afghanistan en vue d'�liminer la poliomy�lite dans ce pays d'ici 2009. Des progr�s constants ont �t� enregistr�s au cours de la derni�re ann�e. Le nombre de cas de poliomy�lite d�clar�s est pass� de 31 en 2006 � 17 en 2007. La contribution du Canada � l'Initiative mondiale pour l'�radication de la poliomy�lite a permis de vacciner plus de sept millions d'enfants de moins de cinq ans � l'occasion de chaque campagne nationale contre la poliomy�lite. Pr�s de 350 000 enfants dans la seule province de Kandahar ont �t� vaccin�s au cours de chacune des 10 campagnes de lutte contre la poliomy�lite men�es en 2007.
Croissance �conomique : L'�conomie afghane affiche une croissance remarquable, et le produit national brut a plus que doubl� en six ans, mais il faudra des d�cennies de croissance soutenue pour parvenir � des niveaux raisonnables.
Indicateur �conomique cl� Le PIB par habitant (en $US) est pass� de 176 $ (en 2002) � 264 $ (en 2006). Source : Perspectives de l'�conomie mondiale, FMI, 2008 |
Les efforts du Canada amplifient l'incidence �conomique locale des participants �trangers et appuient directement les entreprises et les entrepreneurs afghans. Citons � titre d'exemple le projet de March� de l'approvisionnement � Kaboul, d�sign� comme une pratique exemplaire par la Banque mondiale. Le projet a �galement permis d'am�liorer l'acc�s des entreprises afghanes aux occasions de march�s avec des organismes internationaux et d'importants acheteurs en Afghanistan. Ces efforts ont men� � la conclusion de nouveaux contrats d'une valeur de plus de 65 millions de dollars am�ricains, accord�s � des entreprises afghanes des secteurs de l'agriculture, du b�timent et de la fabrication.
La voie de l'avenir : un Kandahar solide, un Afghanistan fort
En 2007-2008, le programme d'aide de l'ACDI s'est inscrit dans une approche pangouvernementale. Il a �t� coordonn� en partenariat avec le MAECI, le MDN et d'autres minist�res, pour r�pondre aux besoins d�finis par le gouvernement de l'Afghanistan. Le rapport publi� en janvier 2008 par le Groupe d'experts ind�pendant sur le r�le futur du Canada en Afghanistan, que pr�sidait l'honorable John Manley, ainsi que la motion sur l'orientation future de la mission, adopt�e le 13 mars � la Chambre des communes, constituaient des contributions essentielles pour le gouvernement, qui pr�cisait alors ses priorit�s pour l'Afghanistan. Le gouvernement a �galement cr�� un groupe de travail � temps plein, qui rel�ve directement du premier ministre, et un comit� du Cabinet sur l'Afghanistan, afin d'am�liorer la coh�rence et la coordination entre les minist�res.
L'ACDI participe aux efforts visant l'atteinte de trois des six objectifs prioritaires du Canada en Afghanistan, soit :
En r�ponse au rapport du groupe d'experts Manley et compte tenu de ces priorit�s, le Canada a �galement annonc� la mise sur pied de trois projets particuli�rement importants :
Le Canada a annonc� une augmentation de l'aide, qui passera pour la p�riode 2001-2011 de 1,3 � 1,9 milliard de dollars. En outre, le Canada veut concentrer davantage son aide dans la province de Kandahar, dont la part qui �tait de 17 % du total de l'aide s'�tablira maintenant � 50 %, sous r�serve des changements qui pourraient survenir dans l'environnement complexe de l'Afghanistan. Par ailleurs, le Canada accro�tra sa pr�sence civile dans la r�gion de Kandahar � la fin de sa mission militaire, en 2011. Pour atteindre son objectif global et aider l'Afghanistan � devenir un �tat viable, le Canada doit faire de la province de Kandahar une r�gion plus s�re. On trouvera plus de renseignements au sujet de l'Afghanistan dans le site www.Afghanistan.gc.ca.
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Haiti |
Aper�u… | |
Population | 9,4 million |
Superficie | 27 562 km2 |
RNB par habitant | 430 $US |
Esp�rance de vie | 60 ans |
Aide par habitant | 62 $US |
Indice du d�veloppement humain (2007) | 146e (sur 177) |
Rang : perceptions de la corruption | 177e (sur 179) |
Aide bilat�rale de l'ACDI (2007-2008) | 93,1 M$ |
Rang du Canada parmi les donateurs du CAD | 2e |
Toutes les donn�es sont de 2006, sauf indication contraire. Sources : Banque mondiale, indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne, ao�t 2008) et Indice des perceptions de la corruption 2007 de Transparency International. |
Contexte
Malgr� les �v�nements r�cents li�s � la crise alimentaire mondiale, l'ins�curit� � Ha�ti a diminu� en 2007 sous la direction du pr�sident Pr�val et gr�ce � l'apport de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Ha�ti (MINUSTAH). Le gouvernement s'est engag� � renforcer ses institutions et � servir plus efficacement les Ha�tiens. En d�pit de la l�gitimit� et de la bonne volont� du gouvernement, et malgr� la contribution des partenaires internationaux, Ha�ti demeure un �tat fragile. C'est le pays le plus pauvre des Am�riques. La soci�t� ha�tienne vit en situation de crise �conomique depuis plus de vingt ans. Parmi les autres d�fis de taille, mentionnons le co�t de la vie �lev� et l'environnement, en particulier la d�forestation qui fait de Ha�ti un territoire tr�s vuln�rable aux catastrophes naturelles.
Pour r�pondre ad�quatement aux aspirations de sa population, le gouvernement de Ha�ti a d�fini une vision et �tabli des objectifs dans son Document de strat�gie nationale pour la croissance et pour la r�duction de la pauvret� (2008-2010). D�pos� en novembre 2007 � la suite de consultations, ce document s'appuie sur trois piliers : la croissance �conomique, le d�veloppement humain et la gouvernance d�mocratique. Il est maintenant temps que la communaut� internationale et les donateurs des pays �mergents d'Am�rique latine offrent un soutien concert� et coordonn� au gouvernement et � la population de Ha�ti.
Indicateurs cl�s de la pauvret� | ||
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Pr�c�dents | R�cents | |
Pourcentage de la population vivant avec moins de 1 $US par jour | - | 54 (2001) |
Pourcentage de la population vivant avec moins de 2 $US par jour | - | 78 (2001) |
Densit� de population (par km2) | 258 (1990) | 343 (2006) |
Pourcentage d'enfants inscrits � l'�cole primaire | 21 (1991) | - |
Mortalit� chez les enfants de moins de cinq ans (d�c�s pour 1 000 naissances vivantes) | 152 (1990) | 80 (2006) |
Pourcentage de malnutrition (enfants de moins de cinq ans) | 24 (1995) | 19 (2006) |
Taux de mortalit� maternelle (d�c�s pour 100 000 naissances vivantes) | - | 670 (2005) |
Pourcentage de la population ayant acc�s une eau potable de meilleure qualit� | 47 (1990) | 54 (2004) |
Sources : Banque mondiale, indicateurs du d�veloppement dans le monde (donn�es en ligne) et statistiques des Nations Unies |
Aide du Canada au d�veloppement � Haiti
L'ACDI œuvre en Ha�ti depuis 1968. Son soutien a fluctu� en fonction de la situation politique et de s�curit� dans le pays. Comme l'indique la tendance de l'aide, le Canada a accru ses d�penses de pr�s de 600 % depuis 2000. En juillet 2007, le premier ministre a port� l'engagement du Canada � 555 millions de dollars sur cinq ans (2006-2011), pour reconstruire et d�velopper Ha�ti en fonction de quatre grandes priorit�s : une saine gouvernance, l'�tablissement d'un gouvernement ouvert et responsable, la lutte contre la corruption et la primaut� du droit. Suivant une approche pangouvernementale, le Canada est maintenant le deuxi�me donateur bilat�ral en importance � Ha�ti. Le programme bilat�ral de Ha�ti est le deuxi�me plus important de l'ACDI.
Aide de l'ACDI � Haiti |
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Nota : � l'exclusion des programmes r�gionaux. |
Efficacit� de l'aide et priorit�s de l'ACDI
La strat�gie provisoire actuelle de l'ACDI repose sur une approche �quilibr�e (� court, moyen et long terme; diversit� des partenaires). Elle applique les principes de l'efficacit� de l'aide dans un �tat fragile et repose sur trois priorit�s : le renforcement des institutions gouvernementales et de la gouvernance; l'acc�s � des services de base et la satisfaction des besoins essentiels; la conciliation sociale. � compter de 2008-2009, l'ACDI projette de r�am�nager son programme d'aide pour offrir un soutien complet au gouvernement de Ha�ti et aux priorit�s qu'il a �nonc�es dans son Document de strat�gie nationale pour la croissance et pour la r�duction de la pauvret� ainsi que dans le plan qu'il a dress� pour mieux appliquer les principes de l'efficacit� de l'aide formul�s dans la D�claration de Paris. Par ailleurs, le Canada intervient �nergiquement pour accro�tre la coordination entre les donateurs.
Accent plac� sur les r�sultats
Gouvernance : Le soutien de l'ACDI aux institutions d�mocratiques centrales du gouvernement de Ha�ti a favoris� l'ouverture de ces institutions gr�ce � la diffusion des s�ances du Parlement ainsi qu'� la r��dition, � la publication et � la distribution du Code p�nal. En outre, 560 000 personnes ont �t� inscrites aux listes d'�lecteurs, qui couvrent maintenant 92 % de la population adulte. Dans le secteur de la justice, l'ACDI a appuy� la cr�ation d'une �cole pour les juges, et 70 juges de paix y ont d�j� suivi une formation.
Acc�s aux services de base : Dans le domaine de la sant�, l'ACDI a renforc� les capacit�s des ressources humaines en offrant de la formation, ce qui a men� 24 �tudiants � un dipl�me avanc� et 16 �tudiants � une ma�trise en administration des services de sant�. Par ailleurs, pr�s de 220 000 personnes ont �t� sensibilis�es aux dangers des infections transmises sexuellement et du VIH/sida. Dans le domaine de l'�ducation, l'ACDI a pay� les frais d'inscription de 13 415 �l�ves. L'ACDI a �galement contribu� au Programme d'alimentation scolaire, qui fournit un repas par jour � quelque 290 000 enfants pour chaque journ�e � l'�cole.
Am�liorations socio�conomiques et conciliation sociale : Pour r�pondre aux besoins fondamentaux urgents de la population, l'ACDI a appuy� des programmes � � impact rapide �, qui ont cr�� plus de 160 000 jours de travail. Gr�ce � des projets de d�veloppement locaux, les producteurs ont vu leur production agricole doubler et parfois m�me tripler. En outre, les efforts de l'ACDI ont rendu possible l'�tablissement de services financiers continus pour plus de 212 000 personnes membres de l'une ou l'autre des 56 caisses d'�pargne et de cr�dit du pays, dont 14 ont conjugu� leurs efforts pour am�liorer la qualit� des services.
Le Canada accorde une attention particuli�re � Ha�ti dans sa Strat�gie pour les Am�riques. Il demeure d�termin� � aider Ha�ti � long terme. L'ACDI projette de continuer � jouer un r�le de premier plan dans la coordination de l'aide en fonction des priorit�s de Ha�ti. L'ACDI veut aussi accro�tre l'efficacit� de ses activit�s et obtenir des r�sultats encore plus durables.
Exemple de r�ussite Les efforts de l'ACDI pour renforcer le syst�me de sant� gr�ce � la mise en œuvre d'un certain nombre de projets �l�mentaires ont donn� de bons r�sultats. L'ACDI am�liore notamment la quantit� et la qualit� des soins offerts � 2,2 millions de femmes et d'hommes dans quatre d�partements. L'Agence renforce actuellement la gouvernance du syst�me de sant� et finance la vaccination de 620 000 personnes de moins de 20 ans pour les prot�ger contre la poliomy�lite ou la rougeole et la rub�ole. |
Description de l'activit� de programme | |
Le but du programme d'aide au d�veloppement de l'ACDI dans des pays et r�gions s�lectionn�s qui sont admissibles � l'aide internationale canadienne consiste � accro�tre leur capacit� d'atteindre la stabilit� ou leurs objectifs de d�veloppement ainsi qu'� contribuer aux int�r�ts internationaux du Canada. � ces fins, comp�tences, dialogue et ressources seront mobilis�s. Cette programmation peut inclure la cr�ation de liens ou d'ententes entre des partenaires canadiens et leurs partenaires locaux. | |
�quivalents temps plein r�els pour 2007-2008 | D�penses r�elles pour 2007-2008 |
849 | 490 116 537 $ |
Information financi�re : En 2007-2008, les d�penses relatives � cette activit� de programme se sont �lev�es � 449,8 millions de dollars, soit 14 % des d�penses totales de l'Agence. Sur ce montant, les d�penses nettes de programme ont repr�sent� 419 millions de dollars et les services corporatifs, 30,8 millions. Les d�penses non budg�taires ont totalis� 40,3 millions de dollars pour le Fonds d'investissement canadien pour l'Afrique.
Conclusion en regard des r�sultats escompt�s : Tout compte fait, de r�els progr�s ont �t� accomplis en ce qui concerne l'obtention du premier r�sultat escompt�, qui consiste � accro�tre dans les pays et r�gions s�lectionn�s la capacit� de parvenir � la stabilit� ou de r�aliser les objectifs de d�veloppement. Il faut cependant tenir compte, en faisant cette affirmation, des diff�rents stades de d�veloppement et des diff�rentes capacit�s nationales des pays et r�gions vis�s par cette activit� de programme. Comme nous le verrons un peu plus loin, nous avons aussi contribu� aux int�r�ts internationaux du gouvernement du Canada par l'entremise d'une s�rie d'initiatives men�es en collaboration avec d'autres minist�res.
R�sultat escompt� : Capacit� accrue des pays et des r�gions s�lectionn�s d'atteindre la stabilit� ou leurs objectifs de d�veloppement |
Indicateurs de rendement s�lectionn�s
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Malgr� certains d�fis, comme le climat d'instabilit� �conomique, la faiblesse des capacit�s institutionnelles, les conflits politiques et ethniques et la prise en charge insuffisante des enjeux cl�s du d�veloppement par les instances locales, la plupart des pays et r�gions s�lectionn�s se sont rapproch�s de leurs objectifs en mati�re de stabilit� et de d�veloppement. Des progr�s ont �t� faits � l'�gard des OMD, notamment dans les secteurs de la sant� et de l'�ducation. Les Am�riques ont r�ussi, avec l'aide de l'ACDI, � endiguer � l'�chelle r�gionale des maladies transmissibles comme la fi�vre jaune, la rougeole et la rub�ole, en proc�dant � des campagnes de vaccination syst�matique. L'�radication de la rub�ole dans les Am�riques para�t d'ailleurs � port�e de main, puisque le nombre de cas confirm�s a chut� pour passer de 135 000 en 1998 � moins de 5 000 en 2006. En �gypte, l'ACDI a inject� des fonds dans 200 �coles communautaires et en a inaugur� une centaine de plus. Voil� qui a permis � 7 500 enfants, dont 75 % de filles, d'avoir acc�s � une �ducation primaire de qualit� dans des �coles communautaires. Bon nombre de ces �coles sont situ�es dans des r�gions �loign�es de la Haute-�gypte, o� les filles n'avaient pas acc�s � l'instruction et � l'apprentissage en classe.
Plusieurs des pays s�lectionn�s ont adopt� des strat�gies de r�duction de la pauvret� qui orientent les d�cisions relatives aux investissements � long terme, tant au niveau national que r�gional. La Communaut� de d�veloppement de l'Afrique australe a dress� un plan r�gional strat�gique indicatif de d�veloppement auquel ont souscrit tous les �tats membres et donateurs, de fa�on � assurer, de fa�on plus rapide et durable, l'int�gration �conomique et la r�duction de la pauvret� dans la r�gion.
La gouvernance d�mocratique, mesur�e d'apr�s la stabilit� politique, l'efficacit� du gouvernement, la primaut� du droit et la lutte � la corruption, a connu un essor dans la plupart des pays s�lectionn�s. La programmation de l'ACDI a permis :
Toutes les strat�gies de l'ACDI pour les pays et les r�gions s�lectionn�s s'harmonisent avec les priorit�s d�finies � l'�chelle nationale ou r�gionale. En guise d'exemple les programmes de l'ACDI au Maroc, en Alg�rie et en Tunisie visent � accro�tre les capacit�s des institutions gouvernementales de telle fa�on que celles-ci puissent mener � bien le plan national de d�veloppement du pays, sp�cialement dans le domaine de l'�ducation et en ce qui touche la prise en charge locale des programmes (processus de � d�centralisation �). Par ailleurs, ces programmes ont pour but de r�pondre � l'�volution des besoins du march� du travail par la formation d'une main-d'œuvre qualifi�e . Pareille d�marche a pour effet d'accro�tre l'emploi, la productivit� et la capacit� concurrentielle du secteur priv� ainsi que de r�duire la pauvret�. L'efficacit� de l'aide se trouve donc rehauss�e lorsqu'on cible l'�ducation et la d�centralisation. Elle est �galement accrue lorsqu'on �labore des programmes qui r�pondent � des demandes pr�cises des gouvernements, dans des secteurs o� le Canada poss�de un savoir-faire reconnu mondialement. La programmation � l'�chelle r�gionale de m�me que l'appui offert aux organisations r�gionales nous ont appris l'importance de promouvoir une plus grande coh�rence entre les engagements au niveau r�gional et les politiques nationales. Une autre le�on tir�e de l'exp�rience a trait au resserrement des liens entre les entit�s r�gionales et nationales et les organisations de la soci�t� civile.
Certains des pays s�lectionn�s qui n'ont pas enregistr� de progr�s � la lumi�re des indicateurs cl�s affichent un profil de risque particuli�rement �lev�. En cons�quence, ces pays n�cessitent des strat�gies de gestion des risques plus �tudi�es, qui prennent en compte les d�fis mentionn�s pr�c�demment (c'est notamment le cas du Zimbabwe). La programmation de l'ACDI aide le gouvernement ou la soci�t� civile � formuler des strat�gies qui s'attaquent aux causes profondes du conflit. Ainsi, alors que l'ACDI s'abstient de financer directement le gouvernement du Zimbabwe depuis 2002, un Fonds pour la soci�t� civile (d'une valeur de 7,5 millions de dollars sur quatre ans) permet aux organisations de la soci�t� civile de mieux contrer les atteintes aux droits de la personne, de participer � des activit�s de surveillance �lectorale et de promouvoir l'�galit� entre les sexes dans un environnement �conomique et politique peu favorable. Au N�pal, l'accent a �t� mis sur l'�ducation civique, les �lections et le travail des m�dias, favorisant ainsi une transition plus paisible vers la d�mocratie.
R�sultat escompt� : Contribution aux int�r�ts internationaux du gouvernement du Canada |
Indicateurs de rendement s�lectionn�s
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L'ACDI contribue aux int�r�ts internationaux du Canada en amenant les pays partenaires et les institutions r�gionales � am�liorer leur capacit� de promouvoir ou de soutenir la d�mocratie, la libert�, les droits de la personne, la primaut� du droit, la s�curit� et le commerce international. En outre, le Canada pr�te main-forte aux pays qui font face � des probl�mes transr�gionaux ou transnationaux tels que l'endiguement des maladies transmissibles ou la gestion des ressources naturelles (par exemple des bassins hydrographiques). C'est ainsi que l'ACDI soutient plusieurs institutions r�gionales des Am�riques, d'Afrique et d'Asie qui aident leurs �tats membres � n�gocier avec l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur un pied d'�galit� avec les pays d�velopp�s et � �laborer des strat�gies de lutte contre les maladies infectieuses. Signe de l'approche pangouvernementale pr�conis�e ici, de nombreux autres minist�res s'associent au travail de l'ACDI :
La coop�ration avec d'autres minist�res a �t� riche de le�ons. L'une d'elles touche � l'importance d'assurer un suivi et une certaine continuit� aux projets une fois que le financement de l'ACDI prend fin. Une autre des le�ons apprises renvoie � l'importance de produire en temps utile des rapports narratifs ax�s sur les r�sultats et des rapports financiers.
Suivent deux fiches de rendement (Fonds canadien pour l'Afrique, programme des Cara�bes) qui illustrent plus avant la contribution de cette activit� de programme aux objectifs du programme d'aide canadien.
Contexte
Lanc� lors du Sommet du G8 � Kananaskis, en juin 2002, le Fonds canadien pour l'Afrique (FCA), un fonds de 500 millions de dollars, a �t� �tabli en r�ponse au Nouveau partenariat pour le d�veloppement de l'Afrique (NEPAD). Le NEPAD est un plan proprement africain devant guider le continent vers une croissance et un d�veloppement durables et faisant �cho au Plan d'action du G8 pour l'Afrique. Le FCA appuyait de nouvelles initiatives audacieuses et des programmes � grande �chelle qui pourraient avoir une incidence sur le d�veloppement durable en Afrique. Il comprenait 33 initiatives distinctes qui s'harmonisaient avec les priorit�s du NEPAD et il favorisait le d�veloppement de l'Afrique dans les domaines de la gouvernance, de la paix et de la s�curit� (15 %); de la sant� (22 %); de la croissance �conomique ax�e sur le commerce et l'investissement (24 %); de l'agriculture, de l'environnement et de l'eau (28 %); des technologies de l'information et des communications (7 %). Le FCA a jou� un r�le essentiel pour aider le Canada � respecter sa promesse de doubler l'aide � l'Afrique et de la faire passer de 1,05 milliard de dollars en 2003-2004 � 2,1 milliards en 2008-2009.
Engagement � l'�gard de l'efficacit� de l'aide
Le CFA servait de compl�ment aux programmes de l'ACDI tout en faisant progresser les principes de l'efficacit� de l'aide.
Accent sur les r�sultats
De 2002 � 2008, le soutien financier et technique du FCA a permis d'obtenir des r�sultats remarquables. Entre autres projets, mentionnons (par ordre de priorit� du NEPAD) :
Gouvernance : Le Programme Afrique-Canada de soutien aux parlements a permis de restaurer le R�seau des parlementaires africains contre la corruption. Ce r�seau est intervenu de fa�on d�terminante pour faire adopter dans quatre pays huit lois favorisant la transparence et la reddition de comptes au sein des gouvernements et de la fonction publique.
Paix et s�curit� : Le programme sous-r�gional sur les armes l�g�res et de petit calibre a mis l'accent sur les collectivit�s du S�n�gal, de la Gambie, de la Guin�e-Bissau et de la Guin�e. Dans le cadre de ce programme, des centaines d'armes l�g�res et de petit calibre ont �t� remises aux autorit�s. Des projets de d�veloppement communautaire allant de l'horticulture � la radio communautaire, en passant par la fabrication de briques, ont assur� des revenus � plus de 980 personnes, dont 664 femmes.
Eau et environnement : Le soutien au Fonds d'affectation sp�ciale pour l'eau et l'assainissement d'ONU-HABITAT a fait participer 17 villes de 14 pays africains � des projets d'approvisionnement en eau et d'assainissement, ce qui a permis d'am�liorer les services pour plus de 100 000 personnes. En �thiopie, huit installations publiques de traitement des eaux ont �t� construites et desservent maintenant 5 000 personnes. Ce sont des femmes de ces collectivit�s qui assurent aujourd'hui la gestion et l'exploitation de ces installations.
Sant� : L'appui � la Coalition canadienne pour la jeunesse et contre le VIH/sida a permis de renforcer pr�s de 400 organisations de la soci�t� civile et partenaires gouvernementaux afin d'offrir aux jeunes et aux femmes de meilleurs services de pr�vention du sida. Un soutien �conomique a en outre �t� accord� � des groupes communautaires, ce qui a augment� le revenu quotidien de 2 000 participants au projet. Par ailleurs, le soutien au Partenariat Afrique pour un vaccin contre le sida a �galement facilit� l'�laboration de strat�gies ou de plans nationaux de vaccin contre le sida au Cameroun, en Tanzanie, au Rwanda, au Kenya et en Ouganda.
Commerce et investissement : Le projet Enablis a donn� � de petites et moyennes entreprises d'Afrique du Sud un meilleur acc�s � des pr�ts, � de l'information et � des technologies des communications ainsi qu'� des services d'accompagnement dans le domaine des affaires et de soutien technique. Jusqu'� maintenant, le projet a cr�� pr�s de 1 800 emplois, appuy� 400 entrepreneurs (dont 30 % de femmes) et accord� des pr�ts totalisant plus de 7,5 millions de dollars. Compte tenu de la r�ussite du projet en Afrique du Sud, des plans en vue d'�tablir un mod�le similaire pour l'Afrique de l'Est ont �t� dress�s.
Le Fonds d'investissement canadien pour l'Afrique (FICA) fournit du capital de risque � investir dans des projets du secteur priv� susceptibles de favoriser le d�veloppement, de stimuler la croissance et de promouvoir les int�r�ts canadiens en Afrique. Le Canada a engag� 100 millions de dollars
pour encourager l'investissement de sources publiques et priv�es. Le Fonds, qui en est � sa troisi�me ann�e d'existence, est tr�s dynamique. Il est assujetti � des mesures de responsabilisation sociale et � des normes environnementales strictes et reconnues � l'�chelle internationale. Jusqu'� maintenant, les gestionnaires du Fonds ont investi 162 millions de dollars am�ricains dans les secteurs du p�trole et du gaz, de l'exploitation mini�re, des biens de consommation, des services financiers, de l'industrie agricole, de la fabrication et de la logistique. Des investissements ont �t� effectu�s en Angola, au Burkina Faso, en R�publique d�mocratique du Congo, en �gypte, au Ghana, � Madagascar, au Nigeria, au Rwanda, au S�n�gal, en Afrique du Sud, au Togo, en Tunisie et en Zambie. M�me si l'aide n'est pas li�e � des exigences d'achat, le FICA a grandement suscit� la participation d'entreprises du secteur priv� canadien en Afrique. Au 31 mars 2008, quatre des 14 investissements du FICA aidaient des entreprises canadiennes qui m�nent des activit�s en Afrique. Les investissements du FICA sont des outils de d�veloppement efficaces. Gr�ce au leadership du FICA, parfois en partenariat avec d'autres donateurs ou des ONG, des entreprises ont �t� cr��es et contribuent aujourd'hui au bien-�tre de leur milieu de diverses fa�ons : fourniture de mat�riel �ducatif et m�dical, programmes de reboisement, distribution de subventions � l'�ducation. Elles ont appuy� le d�veloppement d'infrastructures locales, notamment des routes et des ponts, l'alimentation �lectrique et l'approvisionnement en eau, et elles ont offert des services financiers dans les r�gions mal desservies. Ces entreprises ont �galement investi dans la formation et l'�ducation dans des secteurs comme la pr�vention du VIH/sida et le d�veloppement d'habilet�s techniques et professionnelles. |
Contexte
La Communaut� des Cara�bes (CARICOM) regroupe 12 �tats insulaires et trois pays continentaux qui ont une population totale d'environ 15,2 millions d'habitants. Ha�ti repr�sente plus de la moiti� (8,5 millions) de cette population. Le revenu national brut (RNB) combin� des 15 �tats membres de la CARICOM s'�l�ve � 36 milliards de dollars am�ricains. Il existe des diff�rences notables entre la taille des �conomies et le niveau de d�veloppement de ces pays. Environ la moiti� a un revenu qui se situe dans la moyenne inf�rieure, alors que les autres ont un revenu s'�tablissant dans la moyenne sup�rieure. Tous sont consid�r�s comme membres du groupe des petits �tats insulaires en d�veloppement qui �prouvent des difficult�s similaires en mati�re de d�veloppement durable. Ces difficult�s d�coulent notamment de la taille modeste des populations, des d�ficits au chapitre des ressources humaines, de l'exposition aux catastrophes naturelles, d'une diversification insuffisante qui cr�e une d�pendance envers les biens �chang�s et le tourisme, de la faiblesse des institutions r�gionales, nationales et locales, et de la vuln�rabilit� aux chocs ext�rieurs. Un niveau de dette �lev� est un autre probl�me commun � ces pays — 14 des 15 �tats de la CARICOM se classent parmi les 30 �conomies de march� �mergentes les plus endett�es au monde.
Aide du Canada au d�veloppement dans les Cara�bes
Le programme canadien d'aide au d�veloppement dans les Cara�bes est l'un des plus anciens programmes d'aide du Canada. Les pays antillais de langue anglaise ont re�u environ 2 milliards de dollars depuis 1963. R�cemment, les investissements dans la r�gion se sont �lev�s � 30 ou 35 millions de dollars par ann�e. Vu l'importance des Cara�bes dans la Strat�gie du Canada pour les Am�riques, un nouveau cadre de programme sur dix ans a �t� approuv� pour la Communaut� des Cara�bes en juin 2007. Ce cadre s'appuie sur nos r�sultats ant�rieurs et sur les le�ons apprises. Les programmes de l'ACDI seront maintenant de port�e r�gionale. En juill et 2007, le premier ministre a annonc� que le Canada allait fournir un nouveau soutien important (600 millions de dollars) � la r�gion au cours des dix prochaines ann�es. Cet engagement fera du Canada un des principaux donateurs de subventions dans la r�gion, avec l'Union europ�enne. Cette position nous assurera une efficacit�, une influence et une visibilit� accrues.
Aide de l'ACDI � la r�gion des Cara�bes |
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Nota : Les chiffres refl�tent l'aide pass�e accord�e � la r�gion et aux pays. |
Engagement � l'�gard de l'efficacit� de l'aide
L'approche de l'ACDI dans les Cara�bes traduit l'engagement de l'Agence � l'�gard de l'efficacit� de l'aide et r�pond aux besoins et aux priorit�s des pays de la r�gion. L'ACDI a tout mis en œuvre dans la r�gion pour faire adopter de nouvelles approches de coop�ration au d�veloppement. Son objectif consiste � accro�tre l'efficacit� du d�veloppement, notamment gr�ce � des programmes bien con�us et � des m�canismes de financement mixtes. L'Agence a donc appuy� des programmes comme le Centre r�gional d'assistance technique pour les Cara�bes, le M�canisme r�gional de n�gociation des Cara�bes et le Caribbean Epidemiology Centre, g�r� par l'Organisation panam�ricaine de la sant� (OPS).
L'ACDI participe � un dialogue strat�gique continu sur l'�ventail des questions de d�veloppement dans la r�gion. Dans les Cara�bes orientales notamment, le Canada fait partie de groupes de donateurs qui interviennent dans quatre secteurs. Le Canada est un chef de file dans le domaine de la r�duction des risques de catastrophe dans les Cara�bes et il a harmonis� son soutien � cet �gard avec celui d'autres donateurs. Il a encourag� et aid� la r�gion � se doter d'un cadre complet de gestion des catastrophes. En Jama�que, � la demande des donateurs et du gouvernement de la Jama�que, l'ACDI pilote une approche harmonis�e � l'appui de la r�forme de la justice.
Accent plac� sur les r�sultats
Au tout d�but, l'ACDI a financ� de grands projets d'infrastructure et elle a aussi accord� des bourses autonomes que nombre des dirigeants actuels de la r�gion ont utilis�es. � mesure que le programme a �volu�, l'accent a �t� mis sur d'autres secteurs. En 1993, aux termes du Cadre du Programme de d�veloppement r�gional, l'ACDI a entre autres investi dans le d�veloppement des ressources humaines, le d�veloppement du secteur priv�, la lutte contre le VIH/sida, l'environnement, le d�veloppement de la politique commerciale, l'infrastructure sociale, le d�veloppement de l'�ducation et du leadership, la gestion �conomique du secteur public, l'�galit� entre les sexes, et le renforcement institutionnel des secr�tariats de la CARICOM et de l'Organisation des �tats des Cara�bes orientales. Parmi les r�sultats r�cemment obtenus, mentionnons les suivants :
Gouvernance : Ces derni�res ann�es, l'ACDI a aid� les �tats des Cara�bes � accro�tre leur capacit� de faire face aux grandes catastrophes naturelles. En avril 2007, l'ACDI a vers� 20 millions de dollars (la plus importante contribution jusqu'ici, sur un total d'environ 50 millions de dollars am�ricains) pour financer en partie le M�canisme d'assurance contre les risques de catastrophe dans les Cara�bes (CCRIF). Le CCRIF est un m�canisme d'assurance qui aide les pays � maintenir les services publics essentiels tout de suite apr�s une catastrophe naturelle.
D�veloppement du secteur priv� : L'ACDI appuie l'un des principaux buts de la CARICOM, soit la cr�ation du March� et �conomie uniques des Cara�bes (CSME). Le CSME aiderait la CARICOM � consolider son �conomie et son syst�me politique gr�ce � l'int�gration r�gionale.
�galit� entre les sexes : Entre 2000 et 2007, environ 110 000 personnes dans 15 pays ont b�n�fici� directement ou indirectement du deuxi�me volet du Programme d'�galit� entre les sexes dans les Antilles, lequel a contribu� � diverses initiatives qui ont r�duit l'incidence de la violence envers les femmes. Il a par exemple encourag� une r�forme des lois sur la violence familiale et du droit familial dans les pays membres de l'Organisation des �tats des Cara�bes orientales (OECO), l'adoption de nouvelles lois pour prot�ger les familles, les femmes et les enfants dans cinq des huit pays de l'OECO, l'adoption d'une loi contre la violence familiale au Suriname, la cr�ation d'un programme de formation pour l'analyse de la violence envers les femmes dans les m�dias en Jama�que, et l'�tablissement d'une unit� de lutte contre la violence familiale au sein de l'organisation polici�re du Guyane. Toutes ces initiatives ont sensibilis� la population au probl�me et r�duit la tol�rance envers la violence familiale.
Exemple de r�ussite Le Centre r�gional d'assistance technique pour les Cara�bes (CARTAC) remplit une fonction essentielle pour att�nuer les difficult�s qu'�prouvent certains pays des Cara�bes � relever les d�fis de la politique macro�conomique et financi�re et de la gestion. Il appuie les r�formes nationales ainsi que l'harmonisation r�gionale, y compris en ce qui concerne les lois, les codes et les pratiques. Il s'efforce aussi de faire comprendre la n�cessit� des r�formes. L'effet le plus visible du travail du CARTAC se situe au niveau de l'administration des recettes. Ici, les syst�mes d'administration des douanes ont �t� modernis�s. Par ailleurs, l'administration des minist�res de l'imp�t a �t� am�lior�e. Avant tout, des syst�mes de taxe sur la valeur ajout�e ont �t� instaur�s pour remplacer des recettes qui dispara�tront probablement lorsque le CSME sera en place. Le rapport de surveillance sur la Phase II de 2005-2007 a confirm� que le CARTAC �tait une pr�cieuse ressource pour le renforcement des capacit�s dans la r�gion. Les progr�s y �taient qualifi�s d'excellents. L'auteur du rapport mentionnait en outre qu'il fallait poursuivre l'aide technique et validait le CARTAC comme m�canisme efficace d'ex�cution de programmes et recommandait la r�alisation d'une troisi�me phase (2008-2010). |
Description de l'activit� de programme | |
De par son engagement aupr�s d'institutions multilat�rales, canadiennes et internationales, l'ACDI tente d'influer sur les politiques et les pratiques institutionnelles de fa�on � renforcer les comp�tences des institutions et � maximiser l'efficacit� des programmes. Elle esp�re ainsi accro�tre l'efficacit� des institutions partenaires et leur capacit� � atteindre leurs objectifs de d�veloppement. L'ACDI concr�tise son engagement par l'apport d'un savoir-faire et d'un financement de base, ou encore par sa participation � des conseils consultatifs et � des comit�s d�cisionnels. | |
�quivalents temps plein r�els pour 2007-2008 | D�penses r�elles pour 2007-2008 |
401 | 1 235 072 645 $ |
Information financi�re : En 2007-2008, les d�penses relatives � cette activit� de programme se sont �lev�es � 1 235,1 millions de dollars, soit 38 % des d�penses totales de l'Agence. Sur ce montant, les d�penses nettes de programme ont repr�sent� 1 210,4 millions de dollars et les services corporatifs, 24,7 millions.
Conclusion en regard du r�sultat escompt� : Globalement, en continuant � renforcer ses partenariats avec des organisations multilat�rales, internationales et canadiennes, l'ACDI a pu atteindre le r�sultat escompt� pour cette activit� de programme. Forts du soutien d�j� re�u, les partenaires de l'ACDI obtiennent des r�sultats de d�veloppement dans un vaste �ventail de pays et de secteurs. Cette contribution sert de compl�ment � la programmation dans les pays o� l'ACDI n'assure qu'une modeste pr�sence bilat�rale. L'efficacit� de l'aide reste un th�me privil�gi� dans les rapports de l'ACDI avec ses partenaires.
R�sultat escompt� : Capacit� et efficacit� accrues des institutions multilat�rales et des organisations canadiennes et internationales d'atteindre les objectifs de d�veloppement |
Indicateurs de rendement s�lectionn�s
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L'ACDI tire parti de l'influence du Canada pour promouvoir l'efficacit� ainsi qu'am�liorer les politiques et les pratiques des organisations multilat�rales en vue d'arriver aux meilleurs r�sultats possibles. Au cours de l'exercice 2007-2008, l'ACDI a pouss� plus avant l'�valuation de ses principaux partenaires multilat�raux � l'aide d'outils tels que l'�valuation de l'efficacit� et de la pertinence des institutions multilat�rales (MERA), et dans le cadre de son travail avec le R�seau d'�valuation du rendement des organisations multilat�rales (MOPAN). Les conclusions de la MERA ont �clair� la prise de d�cisions de l'Agence en ce qui concerne ses partenaires multilat�raux (par exemple les strat�gies de l'ACDI appuyant l'accroissement de l'efficacit� de la gestion des organisations).
� titre de membre du MOPAN, le Canada a particip� au sondage de 2007, qui portait sur la Banque africaine de d�veloppement, le PNUD et l'Organisation mondiale de la Sant� (OMS). De l'aveu de ces trois organisations, les conclusions du sondage constituent une source d'information utile et constructive, qui leur permettra d'am�liorer l'impact de leurs activit�s au niveau des pays. Le Canada a aussi pris une part active, aux c�t�s d'autres membres du MOPAN, dans l'�laboration d'une approche plus rigoureuse pour �valuer l'efficacit� des organisations multilat�rales. Cette approche devrait accro�tre la port�e, la qualit� et la fiabilit� des renseignements, am�liorer l'harmonisation des donateurs, et r�duire le co�t des transactions entre les donateurs et les organisations multilat�rales.
L'ACDI examine attentivement chacun des projets de ses partenaires (c'est ce qu'on entend par � diligence raisonnable �), exigeant � cette fin qu'ils fassent �tat des r�sultats escompt�s de leurs programmes pour ensuite fournir des rapports sur les r�sultats obtenus. Les partenaires de l'ACDI doivent �galement attester que leurs programmes prennent suffisamment en compte les questions relatives � l'�galit� entre les femmes et les hommes et � la durabilit� de l'environnement. Pour veiller au respect de ces exigences, l'ACDI et ses partenaires n'ont cesse de contr�ler et de parfaire leurs capacit�s. � l'aide entre autres du Cadre d'�valuation des r�sultats de l'ACDI en mati�re d'�galit� entre les sexes9, l'Agence a r�alis� une s�rie d'�valuations pour d�terminer dans quelle mesure ses partenaires multilat�raux sont � m�me de planifier des r�sultats en mati�re d'�galit� entre les sexes, de les r�aliser, d'en faire le suivi et d'en rendre compte.
Dans le cadre d'un partenariat renouvel� avec la soci�t� civile canadienne, l'ACDI a financ� la tenue d'ateliers de renforcement des capacit�s qui s'adressent aux organismes du secteur b�n�vole. En 2007-2008, 140 organismes partenaires ont particip� � dix ateliers offerts d'un bout � l'autre du pays en collaboration avec les Conseils provinciaux de coop�ration internationale. Les ateliers ont port� sur l'Agence dans son ensemble et sur la Direction g�n�rale du partenariat canadien, sur les budgets des projets et des programmes, les exigences redditionnelles de l'ACDI, la gestion ax�e sur les r�sultats et l'engagement du public. Il a �galement �t� question de certains enjeux de d�veloppement comme l'�galit� entre les femmes et les hommes, et l'environnement (y compris les �valuations environnementales). � en juger par les commentaires des participants, l'information acquise au cours des ateliers a accru leur capacit� de concevoir et de mettre en œuvre des projets et programmes, plus particuli�rement au chapitre de la gestion ax�e sur les r�sultats, de l'�galit� entre les sexes et des �valuations environnementales.
De fa�on g�n�rale, on peut dire que les d�fis qui se posent dans ce secteur ont trait au nombre et � la diversit� des partenaires multilat�raux, internationaux et canadiens de l'ACDI. Par exemple la qualit� de la gestion ax�e sur les r�sultats varie d'une organisation � l'autre. Varie �galement la capacit� qu'ont les partenaires d'int�grer � leurs programmes les questions relatives � l'environnement ou � l'�galit� entre les femmes et les hommes. Il semble donc que l'ACDI doive continuer d'inciter ses partenaires � am�liorer leur gestion ax�e sur les r�sultats ainsi que leurs connaissances en mati�re de durabilit� environnementale et d'�galit� entre les femmes et les hommes. De plus, force est de constater que les processus de diligence raisonnable sont toujours de mise et que les ateliers de d�veloppement des capacit�s, les occasions de partage des connaissances ainsi que les outils de programmation offerts par l'ACDI n'ont rien perdu de leur pertinence.
En 2007, l'ACDI a fait �valuer le programme des Partenariats universitaires en coop�ration et d�veloppement (PUCD). L'�valuation a permis de conclure que les PUCD avaient sensiblement augment� la capacit� d'enseignement et de recherche des institutions de pays en d�veloppement. Le programme permet de renforcer les capacit�s de la soci�t� civile, l'encourageant � promouvoir la bonne gouvernance et � demander des comptes au gouvernement. Toutefois, il semble que l'�ventail de pays et de secteurs touch�s par le programme ne concorde pas toujours avec la programmation g�ographique de l'ACDI. L'�valuation attire �galement l'attention sur la durabilit� des r�sultats dans les pays les plus pauvres, o� les universit�s n'ont pas la capacit� institutionnelle ni les ressources qu'il faudrait pour conserver les acquis en mati�re de capacit� d'enseignement et de recherche. En conclusion, l'�valuation souligne l'importance de fournir un soutien ad�quat aux institutions des pays en d�veloppement. L'ACDI �tait d'accord avec l'�valuation. Elle examine actuellement le programme en vue d'accro�tre la concentration et l'efficacit� de l'aide. |
En 2007, l'ACDI a fait �valuer le Programme de coop�ration industrielle(PCI). Le PCI a �t� cr�� pour encourager les entreprises canadiennes � nouer des relations d'affaires � long terme avec des pays en d�veloppement. L'�valuation a mis en lumi�re diverses am�liorations souhaitables. Elle a �galement recommand� que l'ACDI continue de puiser dans l'exp�rience et l'esprit d'innovation du secteur priv� canadien dans le cadre d'un programme de partenariats commerciaux revitalis�. Il a �t� constat� qu'une s�rie de facteurs avaient eu pour effet de r�duire l'int�r�t du secteur priv� � l'�gard du programme. Il est recommand� � l'ACDI de proc�der � des consultations afin d'�valuer le bien-fond� des m�canismes du programme, de ses crit�res d'admissibilit� et de sa structure organisationnelle. Il est enfin sugg�r� que l'Agence consolide les fonctions de suivi et de reddition de comptes du programme. L'ACDI a accept� ces recommandations et amorc� des consultations au sujet de la revitalisation du programme aupr�s d'autres minist�res et participants int�ress�s. |
Suivent deux fiches de rendement (Banque asiatique de d�veloppement, Programme de coop�ration volontaire) qui illustrent plus avant la contribution de cette activit� de programme aux objectifs du programme d'aide canadien.
Contexte
Par l'entremise de l'ACDI, le Canada consent un financement aux banques de d�veloppement africaine, asiatique, interam�ricaine et des Cara�bes, pour les aider � s'acquitter de leurs mandats qui consistent � appuyer la r�duction de la pauvret� et l'atteinte des OMD. L'ACDI g�re la relation du Canada avec les banques, en collaboration avec le MAECI et le minist�re des Finances. Elle conseille les administrateurs canadiens des banques et influe sur l'orientation, les politiques et la gestion g�n�rale de ces derni�res.
R�sultats de d�veloppement
Le financement que le Canada accorde � la Banque asiatique de d�veloppement (BAD) a permis d'obtenir divers r�sultats dont : la r�paration et la construction de routes, d'ouvrages d'irrigation et de r�seaux �lectriques en Afghanistan; la reconstruction d'habitations, de routes, d'�coles et de r�seaux �lectriques dans les r�gions du Pakistan touch�es par le s�isme de 2005; l'am�lioration et l'entretien des routes au Bangladesh, pour faciliter l'acc�s des habitants de collectivit�s rurales pauvres aux march�s nationaux, aux �coles et aux services de sant�; et l'am�lioration du climat d'investissement et des programmes de r�forme gouvernementale en Indon�sie gr�ce � des pr�ts coordonn�s par la Banque mondiale au titre de la politique de d�veloppement. Dans ses relations avec la BAD, le Canada a mis l'accent sur la gestion ax�e sur les r�sultats de d�veloppement et sur l'int�gration des principes d'�galit� entre les femmes et les hommes.
Gestion ax�e sur les r�sultats
M�me si la BAD n'a officiellement reconnu l'importance de la gestion ax�e sur les r�sultats qu'en 2004, elle a certainement suivi l'exemple d'autres organisations et adopt� des pratiques exemplaires. L'ACDI (avec la Norv�ge et les Pays-Bas) a accord� � la BAD un financement de d�marrage en 2004. R�cemment, le personnel de l'ACDI a transmis des connaissances au personnel de la Banque au sujet des politiques, de la formation et des outils et lui a fait part de son exp�rience pratique de la mise en œuvre. En 2007, une �valuation10 des efforts de la BAD concluait que ses difficult�s et ses progr�s �taient comparables � ceux d'autres banques de d�veloppement multilat�rales. Toutefois, la BAD s'est distingu�e parmi les organismes donateurs pour ce qui est de l'importance qu'elle accorde � la clart� des r�sultats. Cette caract�ristique est d'autant plus �vidente que la Banque copr�side actuellement le Groupe sur la gestion ax�e sur les r�sultats de d�veloppement du CAD de l'OCDE (principale tribune internationale dans ce domaine).
�galit� entre les sexes
Depuis 2003, l'ACDI (de concert avec la Norv�ge, le Danemark et l'Irlande) octroie des fonds � la BAD pour acc�l�rer la mise en œuvre de sa politique et de son plan d'action sur l'�galit� entre les sexes. Ce financement a facilit� le recrutement et la fid�lisation de l'effectif de sp�cialistes locaux de la question aux bureaux de la BAD dans plusieurs pays. Ces sp�cialistes ont largement contribu� � int�grer les questions d'�galit� entre les sexes dans les programmes de la BAD. Un rapport de 200711 concluait que la BAD avait renforc� sa capacit�, et celle de ses partenaires, de syst�matiquement tenir compte des questions d'�galit� entre les sexes dans leurs politiques, programmes et projets afin de r�duire les disparit�s entre les sexes et de favoriser l'autonomisation des femmes. La Banque renforce maintenant son engagement en mettant en œuvre un plan d'action renouvel�.
Partenariat renouvel�
Compte tenu du rendement global de la BAD jusqu'� maintenant et d'un nouveau plan strat�gique pour 2009-2012, le Canada et d'autres pays membres ont d�cid� en mai 2008 de renouveler le Fonds de d�veloppement de l'Asie (y compris l'approbation d'une affectation sp�ciale pour l'Afghanistan). Le nouveau plan comprend l'engagement de renforcer le syst�me de gestion des r�sultats de la BAD et de normaliser la gestion ax�e sur les r�sultats du d�veloppement pour tous les programmes de la Banque. L'ACDI continuera de surveiller l'activit� de la BAD et d'influer sur son efficacit� en mati�re d'organisation et de d�veloppement.
Contexte
Depuis 1968, l'ACDI appuie les programmes r�alis�s � l'�tranger par plusieurs organismes canadiens de coop�ration volontaire (OCV) ainsi que les efforts qu'ils d�ploient pour mobiliser la population au Canada. Le Programme de coop�ration volontaire (PCV) de l'ACDI a deux objectifs : renforcer la capacit� de la soci�t� civile dans les pays en d�veloppement et faire participer la population canadienne � la coop�ration au d�veloppement international. Gr�ce � la coop�ration volontaire et parce qu'ils renforcent les capacit�s de leurs partenaires dans les pays en d�veloppement pour am�liorer le bien-�tre �conomique et social, les OCV contribuent au d�veloppement durable et � la r�duction de la pauvret�.
Engagement � l'�gard de l'efficacit� de l'aide
Le PCV a �t� officiellement cr�� en 2004 avec l'adoption, � l'ACDI, d'une approche de programme visant � appuyer les volontaires internationaux (conform�ment aux principes de l'efficacit� de l'aide et de la prise en charge locale, en particulier). Gr�ce � des programmes d'�change et de placement de volontaires qualifi�s, les OCV contribuent � combler de mani�re durable les besoins locaux. En faisant appel � des volontaires canadiens aux comp�tences largement diversifi�es, les OCV sensibilisent davantage la population canadienne aux questions du d�veloppement international. La contribution des volontaires demeure un �l�ment essentiel du programme d'aide du Canada.
Concentration g�ographique et sectorielle
Les programmes r�alis�s par les OCV conviennent bien aux priorit�s g�ographiques et sectorielles de l'ACDI. Les OCV ont d�ploy� des efforts consid�rables pour r�duire le nombre de pays dans lequel ils œuvrent. Ils ont aussi continu� � axer une importante proportion de leurs programmes sur l'Afrique (environ 50 %) et ils s'int�ressent de plus en plus aux Am�riques (environ 25 %). Depuis 2004, les d�penses consenties par l'ACDI par l'entremise des OCV s'�l�vent en moyenne � 44 millions de dollars par ann�e. Environ le tiers de ces fonds appuient les besoins humains fondamentaux (notamment la sant� et l'�ducation), alors que la gouvernance d�mocratique et le d�veloppement du secteur priv� repr�sentent chacun environ le quart des d�penses.
R�sultats de d�veloppement
En 2005, un examen du PCV12 a r�v�l� que celui-ci avait contribu� � l'obtention de r�sultats importants dans les pays en d�veloppement. Le PCV a permis d'aider consid�rablement des organisations de pays en d�veloppement, en particulier dans les domaines de la formation et du d�veloppement des capacit�s techniques, de la gestion administrative et de programmes, et des communications externes. Les OCV favorisent nettement la prise en charge locale des programmes de d�veloppement. En outre, ils accroissent la capacit� de leurs partenaires de r�pondre aux besoins de leurs b�n�ficiaires. Les OCV appuient les efforts de renforcement de la capacit� de leurs partenaires de diverses fa�ons, notamment par la conclusion d'alliances strat�giques, la concentration dans des secteurs ou r�gions g�ographiques, la port�e accrue de l'incidence de leur travail, ainsi que la promotion de programmes de b�n�volat nationaux et de liens entre pays de l'h�misph�re sud.
�galit� entre les sexes
Tous les OCV int�grent des consid�rations d'�galit� entre les sexes � leurs programmes et strat�gies. Certains programmes mettent l'accent sur les droits fondamentaux des femmes, et d'autres contribuent � am�liorer la situation �conomique des femmes. Des femmes sont � la t�te d'un grand nombre d'organisations partenaires des OCV.
Partenariats renforc�s
Les OCV contribuent efficacement � l'obtention de r�sultats de d�veloppement, de fa�on � tirer le meilleur parti des ressources fournies par l'ACDI. L'Agence et les OCV continueront de miser sur les points forts et la valeur ajout�e du PCV.Description de l'activit� de programme | |
Cette activit� de programme fournit diverses occasions aux Canadiens d'approfondir leurs connaissances et leur compr�hension du d�veloppement international, et d'y prendre une part active. La participation des citoyens est essentielle � l'efficacit� du programme d'aide canadien. Elle permet � l'ACDI et � ses partenaires de puiser dans une vaste gamme de comp�tences et de ressources financi�res � l'�chelle du pays pour mettre en œuvre des initiatives d'aide, tout en cautionnant l'engagement du gouvernement canadien en mati�re de coop�ration internationale. | |
�quivalents temps plein r�els pour 2007-2008 | D�penses r�elles pour 2007-2008 |
75 | 53 909 438 $ |
Information financi�re : En 2007-2008, les d�penses relatives � cette activit� de programme se sont �lev�es � 53,9 millions de dollars, soit 1,7 % des d�penses totales de l'Agence. Sur ce montant, les d�penses nettes de programme ont repr�sent� 49 millions de dollars et les services corporatifs, 4,9 millions.
Conclusion en regard du r�sultat escompt� : L'ACDI parvient de mieux en mieux � �valuer l'impact de ses activit�s. Ainsi, alors que le Fonds d'engagement du public avait pour objectif en 2007 de rejoindre 10 000 Canadiens, ce nombre s'est �lev� de fait � 52 000. On a mis � profit les comp�tences canadiennes en mati�re de gouvernance d�mocratique de fa�on judicieuse : 84 observateurs �lectoraux canadiens ont �t� d�ploy�s � l'�tranger et un nouveau m�canisme de gouvernance d�mocratique a permis de fournir � point nomm� une assistance technique � neuf pays partenaires et programmes r�gionaux de l'ACDI.
R�sultat escompt� : Sensibilisation accrue, meilleure compr�hension et engagement plus grand des Canadiens � l'�gard des enjeux du d�veloppement international |
Indicateur de rendement s�lectionn�
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La participation du public au programme d'aide canadien est �troitement li�e � sa compr�hension des enjeux du d�veloppement international. L'ACDI a suscit� la participation des citoyens de plusieurs mani�res en 2007-2008. Par exemple le Fonds d'engagement du public (FEP) et le Programme d'information sur le d�veloppement (PID) financent des programmes canadiens destin�s � sensibiliser et � renseigner le public sur des questions de d�veloppement international. Ces programmes proposent �galement diff�rents moyens d'y prendre activement part. Afin d'am�liorer les connaissances du public au sujet du d�veloppement international, l'ACDI appuie les Conseils provinciaux et r�gionaux de coop�ration internationale, ainsi que divers �v�nements et kiosques partout au pays. Par ailleurs, l'ACDI poursuit son travail de sensibilisation au sujet de la gouvernance d�mocratique et encourage les Canadiens � se mobiliser en faveur de cette question.
En 2007-2008, les organismes b�n�ficiaires du FEP ont rapport� avoir directement rejoint plus de 52 000 personnes par des activit�s tr�s diverses : ateliers, tourn�es de conf�rences, th��tre participatif, formation de jeunes leaders, concours de cr�ations artistiques et multim�dias, d�veloppement du leadership, conf�rences et films. Ce r�sultat d�passe largement l'objectif fix� en 2007, qui �tait de joindre au moins 10 000 Canadiens.
D'apr�s les cotes d'�coute fournies par les Sondages BBM et les donn�es de tirage provenant de l'Association canadienne des journaux et de l'Office canadien de v�rification de la diffusion, les produits d'information financ�s par le PID en 2006-2007 (articles imprim�s, sites Web, etc.) ont pu atteindre un auditoire d'environ 27 millions de personnes. Le public canadien a eu acc�s � ces produits par des �missions radiot�l�vis�es, des articles parus dans des revues et des quotidiens, des publications en ligne, des ressources didactiques et des activit�s de d�veloppement pour les �l�ves et les enseignants. Selon une �valuation interne men�e en 2007, les partenaires du PID estiment que le programme a permis � la population canadienne de mieux comprendre les enjeux du d�veloppement international et favoris� l'enseignement des enjeux mondiaux dans les �coles. Cette m�me �valuation r�v�le cependant que le PID n'a pas tir� pleinement parti des nouveaux m�dias � des fins de publicit� crois�e, ce qui lui aurait permis d'�largir plus encore son auditoire. Le PID veillera � mieux exploiter les nouveaux m�dias et d'autres sources de diffusion � l'avenir.
Selon une �valuation interne men�e en 2006, les Conseils de coop�ration internationale ont obtenu leurs r�sultats escompt�s. Ces r�sultats comprennent la coordination d'activit�s d'engagement du public � l'�chelle de leur province ou r�gion, et le renforcement de la capacit� d'engagement du public chez leurs organismes membres. L'�valuation montre �galement que ces r�sultats ont �t� obtenus avec efficience. En 2007-2008, les Conseils ont continu� d'organiser des activit�s � l'intention de leurs membres et en collaboration avec eux, activit�s qui ont eu pour effet d'accro�tre la capacit� des organismes membres en mati�re d'engagement du public. � titre d'exemple au cours de la Semaine du d�veloppement international en f�vrier 2007, les Conseils ont organis� des �v�nements qui ont touch� quelque 250 000 Canadiens.
L'ACDI a trois bureaux r�gionaux (Vancouver, Edmonton et Moncton) ainsi que quatre bureaux � satellites � (Calgary, Saskatoon, Winnipeg et Halifax). Par l'interm�diaire de ces bureaux, les citoyens de l'ext�rieur de la r�gion de la capitale nationale ont directement acc�s � :
Les bureaux r�gionaux communiquent chaque mois avec 4 400 Canadiens au moyen de bulletins �lectroniques.
L'ACDI appuie aussi d'autres initiatives qui favorisent la participation du public aux activit�s de d�veloppement international. En 2007-2008, des �v�nements et des kiosques organis�s par l'Agence un peu partout sur le territoire canadien ont rejoint environ 20 000 personnes. Un bulletin d'information, diffus� dans le site Web de l'ACDI, a �t� envoy� chaque mois � 1 271 abonn�s.
Engagement des Canadiens en faveur de la gouvernance d�mocratique
L'ACDI fait avancer le dossier de la gouvernance d�mocratique en recourant � une diversit� de sp�cialistes pour �tablir la programmation dans ce domaine. Par exemple :