Cette page a été archivée.
Information archivée dans le Web à des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Cette dernière n’a aucunement été modifiée ni mise à jour depuis sa date de mise en archive. Les pages archivées dans le Web ne sont pas assujetties aux normes qui s’appliquent aux sites Web du gouvernement du Canada. Conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette information dans tout autre format de rechange à la page « Contactez-nous ».
Depuis quarante ans, l'Agence canadienne de d�veloppement international (ACDI) dirige les efforts d�ploy�s par le
Canada pour r�duire la pauvret� dans le monde. De v�ritables progr�s ont �t� effectu�s pour am�liorer les conditions de vie de millions de personnes gr�ce � un meilleur acc�s aux soins de sant�, � une �ducation de qualit�, � un revenu plus �lev�, � un environnement plus salubre, de m�me qu'� la protection des droits de la personne et � la promotion de l'�galit� entre les femmes et les
hommes. Toutefois, nous pouvons faire plus, et nous pouvons le faire plus efficacement. Le gouvernement a la ferme volont� de rendre les programmes de d�veloppement du Canada plus efficaces en les ciblant davantage, en accroissant leur efficience et en am�liorant la reddition de comptes.
� cet �gard, le pr�sent rapport montre comment l'argent des contribuables est d�pens�.
En 2007-2008, l'ACDI a centr� son attention sur les priorit�s du gouvernement et a travaill� sans rel�che � donner suite aux engagements qu'il a pris. En Afghanistan, l'Agence a mis en œuvre le plus vaste programme d'aide bilat�rale jamais entrepris par le Canada. Le Canada fait partie des partenaires du gouvernement afghan dans le cadre du Pacte pour l'Afghanistan, une entente quinquennale sign�e en 2006. Il est l'un des cinq principaux donateurs parmi la cinquantaine de pays qui appuient le peuple afghan.
Le Canada a aussi r�pondu � l'appel face � la r�cente crise alimentaire. En 2007, ses contributions au Programme alimentaire mondial et � la Banque de c�r�ales vivri�res du Canada aident � nourrir plus de cinq millions de personnes vuln�rables. Le Canada est le deuxi�me plus grand donateur au Programme alimentaire mondial.
Le Canada a une longue tradition d'aide aux populations moins fortun�es. Nous devons nous assurer que notre aide contribue � am�liorer les conditions de vie des personnes d�munies. C'est avec plaisir que je soumets le pr�sent rapport, qui rend compte du rendement de l'ACDI.
Original sign� par
L'honorable Beverley J. Oda, C.P., d�put�e
Ministre de la Coop�ration internationale
Je soumets, aux fins de d�p�t au Parlement, le Rapport minist�riel sur le rendement de 2007-2008 de l'Agence canadienne de d�veloppement international. Le pr�sent document a �t� pr�par� conform�ment aux principes de pr�paration des rapports �nonc�s dans le Guide de pr�paration de la Partie III du Budget des d�penses 2008-2009 et, en particulier, les volets Rapports sur les plans et les priorit�s et Rapports minist�riels sur le rendement.
Original sign� par |
Le programme d'aide du Canada vise d'abord et avant tout � r�duire la pauvret�. Depuis le tout d�but, l'aide canadienne au d�veloppement est ax�e sur les pays pauvres et marginalis�s. Au fil des ans, l'approche du Canada en mati�re de d�veloppement international a �volu� de pair avec les grandes r�formes internationales dans la pratique du d�veloppement. Elle vise � refl�ter les le�ons tir�es et les nouvelles approches dans le domaine de la coop�ration pour le d�veloppement.
Les Canadiens sont fiers de leur programme d'aide, ce qui ne les emp�che pas pour autant de remettre en question son efficacit�. Dans le budget de 2007, le gouvernement du Canada a annonc� qu'il s'engageait pleinement � assurer l'efficacit� de l'aide par un programme en trois volets destin� � mieux cibler le programme d'aide canadien, � en accro�tre l'efficacit� et � mieux en rendre compte. Conform�ment � cette orientation, l'ACDI axe ses efforts sur quatre priorit�s : la concentration strat�gique accrue des programmes, une meilleure prestation des programmes, l'utilisation efficace des ressources de l'Agence et une responsabilisation claire quant aux r�sultats. Reconnaissant qu'il y a des limites � ce qu'il peut faire isol�ment pour atteindre ses objectifs de concentration et d'efficacit� accrues, le Canada prend part au dialogue international issu de la D�claration de Paris sur l'efficacit� de l'aide au d�veloppement de 2005 afin d'accro�tre la responsabilisation, la coh�sion, la coordination et la concentration.
Dans l'ensemble, les progr�s r�alis�s dans le domaine du d�veloppement international sont encourageants. Des millions de vies sont sauv�es. Par exemple plus d'enfants sont maintenant prot�g�s contre des maladies �vitables ou traitables. Un plus grand nombre d'autres personnes b�n�ficient d'une meilleure qualit� de vie, non seulement gr�ce � l'augmentation de leurs revenus, mais aussi par la promotion et la protection des droits de la personne. En outre, beaucoup de gens b�n�ficient d�sormais d'un meilleur acc�s � une eau salubre ainsi qu'� une �ducation et � des services de sant� de base. Cela a entra�n� une am�lioration de nombreux indicateurs du d�veloppement, ayant trait entre autres aux taux de mortalit� infantile et d'alphab�tisation, ce qui consolide l'assise d'un avenir meilleur. Par son apport, l'ACDI contribue grandement � l'obtention de tels r�sultats.
Les programmes d'aide de l'ACDI sont centr�s sur les besoins et les secteurs � l'�gard desquels le Canada peut ajouter de la valeur. L'Agence continue � faire b�n�ficier le monde en d�veloppement du savoir-faire canadien dans les domaines de la gouvernance d�mocratique, de l'�galit� entre les femmes et les hommes, du d�veloppement du secteur priv�, de l'environnement, de la sant� et de l'�ducation de base. Cette approche aide les pays en d�veloppement � devenir autosuffisants et � mieux �tre en mesure de fournir les services de base � leur population.
L'ACDI travaille dans certains milieux parmi les plus risqu�s du monde. Dans ces endroits, la population est aux prises avec une pauvret� extr�me, la guerre et les conflits, la d�gradation de l'environnement, l'instabilit� sociale et �conomique, la famine, les maladies infectieuses ou les catastrophes naturelles. Les activit�s de l'Agence sont fond�es sur une solide strat�gie visant � r�duire les risques op�rationnels et financiers, propres au d�veloppement et pouvant compromettre sa r�putation. Cette strat�gie repose sur des orientations, une formation et des outils qui permettent d'�valuer et de g�rer les risques pour assurer la bonne marche des activit�s de l'aide canadienne. Ce soutien contribue � r�duire l'incertitude pour les gestionnaires des programmes. Ceux-ci peuvent alors prendre des d�cisions �clair�es et assumer des risques responsables et appropri�s afin d'obtenir les meilleurs r�sultats possibles en mati�re de d�veloppement. Cela contribue �galement � une plus grande responsabilisation.
En 2007-2008, la difficult� � apporter la paix et la stabilit� aux �tats fragiles (par exemple l'Afghanistan, Ha�ti, le Soudan, la Cisjordanie et la bande de Gaza) a continu� d'�tre un important facteur influant sur les activit�s de d�veloppement. La r�duction des risques de catastrophe a �galement �t� au premier plan des programmes de d�veloppement. Par exemple le Canada aide les gouvernements des Cara�bes � faire face aux catastrophes naturelles. En f�vrier 2007, il a apport� une contribution de 20 millions de dollars au M�canisme d'assurance contre les risques de catastrophe dans les Cara�bes. Ce programme de la Banque mondiale fournit aux gouvernements une assurance contre les pertes gouvernementales (ayant trait par exemple aux services publics essentiels) caus�es par les s�ismes et les ouragans catastrophiques. En juillet 2007, le Canada a commenc� � financer un programme r�gional de gestion des risques de catastrophe dans les Cara�bes, dont le budget s'�l�ve � 20 millions de dollars.
En 2007-2008, l'ACDI a �galement renforc� sa capacit� � g�rer les risques financiers. � cette fin, des outils de premi�re importance ont �t� mis au point. Mentionnons notamment la politique d'�valuation des risques financiers, particuli�rement lorsqu'on utilise les syst�mes, les mod�les de pr�sentation de rapports et la formation propres � un pays en d�veloppement.
R�le du Canada en Afghanistan - La transformation de la participation du Canada en Afghanistan est amorc�e. Elle repose sur l'avis du Groupe d'experts ind�pendant sur le r�le futur du Canada en Afghanistan et sur la motion adopt�e par la Chambre des communes le 13 mars 2008, pr�voyant une harmonisation accrue entre les activit�s diplomatiques, civiles et militaires des partenaires gouvernementaux. Cette nouvelle phase sera ax�e sur les efforts de stabilisation et de consolidation de l'�tat dans la province de Kandahar. Le gouvernement du Canada a annonc� six priorit�s le 10 juin 20081. L'ACDI participe � la mise en œuvre de trois d'entre elles :
Pour leur part, nos partenaires travaillent entre-temps � la mise en œuvre des trois priorit�s suivantes :
La fiche de rendement sur les activit�s en Afghanistan, � la section 2, donne plus de d�tails � ce sujet.
Examen par les pairs du programme de d�veloppement du Canada - Tous les cinq ans, l'Organisation de coop�ration et de d�veloppement �conomiques (OCDE) examine le programme d'aide du Canada. L'examen d'octobre 20072 a donn� lieu � une conclusion favorable et � des orientations utiles en vue d'am�liorer davantage ce programme canadien. � bien des �gards, il a confirm� le bien-fond� de la voie dans laquelle le gouvernement du Canada avait choisi de s'engager.
Le rapport d'examen reconna�t les progr�s accomplis dans plusieurs domaines, par exemple l'approche pangouvernementale pour l'intervention dans les �tats fragiles, l'action humanitaire, l'attention accrue port�e � l'Afrique et l'augmentation du budget de l'aide. L'OCDE a recommand� que le Canada :
Le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2008-2009 de l'ACDI donne suite � ces recommandations.
Enqu�te de suivi de la mise en œuvre de la D�claration de Paris - L'OCDE a publi� son rapport de 2008 sur l'enqu�te de suivi de la mise en œuvre de la D�claration de Paris sur l'efficacit� de l'aide au d�veloppement. L'enqu�te d�montre que l'ACDI maintient son engagement � l'�gard de l'efficacit� de l'aide :
Parmi les domaines o� l'ACDI peut am�liorer son rendement, on compte les suivants :
Puisque bon nombre des conditions pr�alables � la mise en œuvre int�grale de la D�claration de Paris sont maintenant en place, l'ACDI et les autres donateurs peuvent d�ployer des efforts v�ritables et concrets en vue de progresser en ce sens � moyen terme.
V�rifications et �valuations - Les v�rifications effectu�es en 2007-20084 ont montr� que les agents de l'ACDI appliquent les contr�les financiers requis et proc�dent � des �valuations minutieuses (avec une diligence raisonnable) lors du choix et de l'approbation des subventions, des contributions ou des contrats. Selon les conclusions des v�rifications, l'ACDI utilise ses ressources efficacement et se conforme aux lois ainsi qu'aux politiques et proc�dures du gouvernement. Les cas de non-conformit� d�cel�s �taient habituellement mineurs et locaux. Des mesures ont �t� prises dans chaque cas pour corriger la situation, par exemple celles indiqu�es dans l'exemple ci-dessous portant sur le programme du Mozambique.
La v�rification du Programme du Mozambique a permis d'�tablir que des contr�les financiers et de gestion essentiels fonctionnent g�n�ralement de mani�re efficace. Ce programme respecte les lois et les politiques applicables. Un cadre de reddition de comptes clairement d�fini est en place. Il existe des processus de d�finition, de mise � jour et de gestion des risques op�rationnels ainsi que d'�laboration de strat�gies appropri�es d'att�nuation des effets pr�judiciables. Les r�sultats du programme et des projets sont suivis, mesur�s et communiqu�s � la direction afin qu'elle puisse prendre des d�cisions �clair�es. Les proc�dures �crites de v�rification des comptes doivent �tre am�lior�es. En outre, la Politique sur les paiements de transfert du Conseil du Tr�sor concernant les d�penses admissibles au titre de l'aide doit �tre clairement interpr�t�e. |
Notre programme d'aide sert les int�r�ts des Canadiens de quatre grandes mani�res : il contribue grandement � accro�tre le rayonnement et l'influence du Canada � l'�chelle internationale, il est l'expression concr�te des valeurs ch�res � la population canadienne, il permet d'�tablir des relations � long terme avec des �conomies choisies partout dans le monde, et il contribue � une plus grande s�curit� dans le monde pour le b�n�fice de la population canadienne.
Le but du programme d'aide du Canada est de r�duire la pauvret�, de promouvoir les droits de la personne et d'accro�tre le d�veloppement durable dans les pays en d�veloppement. Il d�coule des deux r�sultats � long terme, ou r�sultats strat�giques (voir ci-dessous), auxquels l'Agence contribue en g�rant le programme d'aide en fonction de cinq principales activit�s de programme (voir ci-dessous). Chaque activit� de programme est d�finie � la section 2.
L'exercice financier 2007-2008 a �t� marqu� par la mise en œuvre de la nouvelle architecture des activit�s de programme de l'ACDI, pr�sent�e ci-dessus. En raison de cette modification des cadres de pr�sentation de rapports, toutefois, il est difficile de fournir une analyse comparative des d�penses entre 2006-2007 et 2007-2008. Par exemple, nous avions planifi� 75 millions de dollars pour le d�veloppement du secteur priv� en 2007-2008 sous l'activit� de programme Pays et r�gions s�lectionn�s; cependant, les d�penses connexes sont pr�sent�es sous l'activit� de programme Institutions multilat�rales, internationales et canadiennes. N�anmoins, parmi les facteurs cl�s expliquant les �carts, on compte la priorit� accrue accord�e au programme de l'Afghanistan et le report de d�penses entra�n� par le r�alignement des programmes dans les activit�s de programme Pays de concentration et Pays et r�gions s�lectionn�s. Des reports de d�penses ont �galement donn� lieu � des d�penses plus �lev�es que pr�vu dans l'activit� de programme Institutions multilat�rales, internationales et canadiennes.
L'augmentation des ressources humaines (en �quivalents temps plein) est attribuable aux facteurs suivants : l'affectation de ressources additionnelles au programme de l'Afghanistan; l'embauche de personnel au lieu de la conclusion de contrats avec des consultants pour des services de gestion et de technologie de l'information; enfin, l'augmentation des ressources affect�es � la gestion des ressources humaines, ainsi que des ressources financi�res et contractuelles, afin de renforcer la capacit� de gestion.
Ressources financi�res |
||
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
3 069 354 000 $ |
3 326 658 788 $ |
3 254 420 910 $ |
Ressources humaines (en �quivalents temps plein) |
||
Pr�vues |
R�elles |
�cart |
1 676 |
1 791 |
115 |
|
2007 - 2008 |
||
Activit� de programme |
R�sultats escompt�s |
D�penses pr�vues |
D�penses r�elles |
R�sultat strat�gique : Accroissement de l'atteinte des objectifs de d�veloppement coh�rents avec les objectifs de la politique internationale canadienne |
|||
Pays de concentration |
Capacit� accrue des pays de concentration d'atteindre les objectifs de d�veloppement |
826 205 000 $ |
758 885 648 $ |
�tats fragiles et pays frapp�s par une crise humanitaire |
R�duction de la vuln�rabilit� des personnes touch�es par les crises |
618 242 000 $ |
716 436 642 $ |
R�tablissement de la capacit� des institutions publiques et de la soci�t� civile |
|||
Pays et r�gions s�lectionn�s |
Capacit� accrue des pays et des r�gions s�lectionn�s d'atteindre la stabilit� ou les objectifs de d�veloppement |
631 244 000 $ |
490 116 537 $ |
Contribution aux int�r�ts internationaux du gouvernement du Canada |
|||
Institutions multilat�rales, internationales et canadiennes |
Capacit� et efficacit� accrues des institutions multilat�rales et des organisations canadiennes et internationales d'atteindre les objectifs de d�veloppement |
919 004 000 $ |
1 235 072 645 $ |
R�sultat strat�gique : Appui durable et action �clair�e des Canadiennes et Canadiens envers le d�veloppement international |
|||
Engagement des citoyens canadiens |
Sensibilisation accrue, meilleure compr�hension et engagement plus grand des Canadiens � l’�gard des enjeux du d�veloppement international |
74 659 000 $* |
53 909 438 $ |
* De ce montant, 40 millions de dollars �taient affect�s au renforcement des capacit�s des institutions en mati�re de gouvernance d�mocratique.
Affectations � l’ensemble des activit�s de programme |
|
Services corporatifs* |
Fournir des services de soutien aux programmes de l'ACDI |
* Les ressources financi�res et les co�ts rattach�s aux ressources humaines pour les services corporatifs sont r�partis parmi les autres activit�s de programme, comme l’exige le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor.
Les progr�s r�alis�s par l'ACDI dans l'atteinte de ses deux r�sultats strat�giques et la mise en œuvre de ses quatre priorit�s sont examin�s ci-dessous.
R�SULTAT STRAT�GIQUE |
INDICATEURS DE RENDEMENT S�LECTIONN�S |
|
---|---|---|
Accroissement de l’atteinte des objectifs de d�veloppement coh�rents avec les objectifs de la politique internationale canadienne |
|
|
Priorit�s de l'Agence |
Type |
�tat du rendement5 |
Concentration strat�gique accrue des programmes |
Permanente |
Good progress made |
|
|
Accomplie |
|
Accomplie |
|
Meilleure prestation des programmes |
Permanente |
Progress made |
|
|
Accomplie |
|
Accomplie | |
|
Partiellement accomplie | |
Utilisation efficace des ressources de l'Agence |
Permanente |
Good progress made |
|
|
Accomplie |
Responsabilisation claire quant aux r�sultats |
Permanente |
Good progress made |
|
|
Accomplie |
Dans le contexte actuel du d�veloppement, l'atteinte de ce r�sultat strat�gique n�cessite des approches complexes et multidimensionnelles. Par exemple l'ACDI partage la responsabilisation avec ses partenaires et, dans une plus large mesure, avec les b�n�ficiaires eux-m�mes. Les partenaires comprennent : les organisations et les institutions des pays en d�veloppement; les institutions multilat�rales, canadiennes et internationales; le secteur priv�; les organisations non gouvernementales (ONG); le milieu universitaire; et les autres minist�res f�d�raux. En raison de cette responsabilit� partag�e, il est difficile de d�montrer la contribution directe de l'ACDI aux r�sultats en mati�re de d�veloppement et il est impossible d'attribuer une part pr�cise des r�sultats � cette contribution. En outre, beaucoup d'activit�s et de programmes sont requis pour favoriser l'�tablissement de conditions propices � l'obtention de r�sultats par les pays partenaires. Par exemple de plus en plus de donateurs, dont le Canada, axent leurs efforts sur le renforcement des capacit�s, afin que les pays et les collectivit�s puissent maintenir � long terme des r�sultats qu'ils obtiennent.
Les progr�s d�crits ci-dessous sont regroup�s dans trois domaines strat�giques : A) les progr�s dans l'atteinte des objectifs de d�veloppement; b) les progr�s vers la gouvernance d�mocratique; et c) les progr�s dans la mise en œuvre des priorit�s de l'Agence.
Les OMD visent � :
|
Les OMD sont un ensemble d'objectifs internationaux � atteindre d'ici 2015. Des institutions fiables assurent le suivi des indicateurs connexes sur l'atteinte de ces objectifs dans le monde entier. Elles fournissent en grande partie les rares donn�es mondiales disponibles sur les progr�s en mati�re de d�veloppement.
Nous sommes environ � mi-parcours par rapport � l'�ch�ance de 2015; il se peut toutefois que certains pays en d�veloppement n'atteignent pas les objectifs. N�anmoins, des progr�s d'une importance majeure ont �t� r�alis�s depuis 2000, comme l'indique la pr�sente section.
Le Canada se concentre sur des secteurs cl�s qui contribuent � l'atteinte des OMD, mais il reconna�t par ailleurs que la libert� et la d�mocratie, les droits de la personne, la primaut� du droit et des institutions efficaces sont les bases indispensables pour qu'un d�veloppement v�ritable se produise.
L'ACDI surveille les progr�s r�alis�s dans l'atteinte de r�sultats de d�veloppement � long terme qui comprennent les OMD; cependant, l'information pr�sent�e � la section 2 est ax�e sur les r�sultats plus imm�diats obtenus dans le cadre de ses programmes.
Pourcentage de la population vivant avec moins de 1 $ par jour - 2000 et 2005
Information non disponible pour les �tats fragiles
Source : indicateurs de la Banque mondiale
R�duction de la pauvret� - L'�conomie mondiale subit des transformations profondes. Ces changements sont en partie attribuables � la forte croissance dans un certain nombre de grandes �conomies �mergentes et � l'int�gration �conomique accrue � l'�chelle mondiale. La forte croissance �conomique a �t� un facteur cl� dans la r�alisation de progr�s � l'�gard de la r�duction globale de la pauvret�; toutefois, les progr�s ont �t� in�gaux � l'int�rieur de chaque r�gion et pays et d'une r�gion ou pays � l'autre. De plus, la r�cente hausse consid�rable du prix de l'�nergie et des aliments a illustr� comment un certain nombre de pays en d�veloppement pauvres sont facilement affect�s par la conjoncture mondiale. Elle a aussi mis en �vidence la n�cessit� d'adopter une vaste approche pour s'attaquer aux d�fis mondiaux.
Taux de mortalit� des enfants de moins de cinq ans - 2000 et 2005
Source : indicateurs de la Banque mondiale
Sant� - Il y a eu d'importants progr�s dans la r�alisation des OMD li�s � la sant�. Le taux mondial de mortalit� des enfants �g�s de moins de cinq ans a diminu�, passant de 91 naissances d'enfants vivants sur 1 000 en 1990 � 71 sur 1 000 en 2006. Cela signifie des millions de vies d'enfants sauv�es. L'ACDI a jou� un r�le de chef de file dans les efforts qui ont conduit � l'obtention de ce r�sultat gr�ce � ses activit�s dans les domaines de la vaccination, de la nutrition et de la lutte contre les maladies transmissibles. Toutefois, il reste encore beaucoup � faire. Depuis 1990, 12 pays africains ont enregistr� une hausse de la mortalit� juv�nile. On estime que pr�s de 10 millions d'enfants meurent chaque ann�e.
En 2007, le nombre de personnes vivant avec le VIH/sida s'�levait � 33,2 millions, dont 15,4 millions de femmes. De ce nombre total, plus de 90 % habitent dans des pays en d�veloppement, et les deux tiers vivent en Afrique subsaharienne. Le nombre de personnes atteintes du VIH semble �tre demeur� le m�me dans certains des pays les plus touch�s; toutefois, 2,5 millions de nouvelles infections et 2,1 millions de morts attribuables au sida ont �t� enregistr�es en 2007. En Afrique subsaharienne, le nombre estimatif d'enfants de moins de 18 ans devenus orphelins � cause du sida a plus que doubl� entre 2000 et 2007, pour atteindre 12,1 millions. Les r�percussions du VIH/sida sont les plus profondes dans le cas des femmes et des filles. Celles-ci pr�sentent un risque accru de contamination par le VIH, elles assument habituellement l'essentiel des soins prodigu�s dans les familles touch�es et elles sont souvent victimes de discrimination et abandonn�es si leur conjoint meurt du sida.
L'ACDI s'est engag�e � atteindre des r�sultats mesurables � l'�gard des OMD li�s � la sant�. Par exemple depuis 2000, l'Agence a �largi l'acc�s au traitement de la tuberculose, ce qui a conduit au traitement r�ussi d'un nombre additionnel de quatre millions de personnes. Ces derni�res ann�es, elle a soutenu les pays en d�veloppement afin qu'ils renforcent leur syst�me de sant� de mani�re � :
Dans le cadre de cet engagement, le Canada a �t�, en septembre 2007, l'un des premiers pays � signer le Partenariat international pour la sant�. Il s'agit d'un accord conclu entre des donateurs, des organisations internationales de la sant� et des pays en d�veloppement pour �laborer des strat�gies concr�tes de mise en œuvre des principes de l'efficacit� de l'aide dans le secteur de la sant�. En novembre 2007, le premier ministre a annonc� l'Initiative pour sauver un million de vies, dirig�e par le Canada. Ce programme fournit des services de sant� de base, rentables et susceptibles de sauver des vies, aux m�res et aux enfants dans les pays africains o� les besoins sont les plus pressants.
R�ponse aux besoins des pays en d�veloppement en mati�re de sant�
|
L'investissement de l'ACDI dans le secteur de la sant� s'est �lev� � pr�s de 667 millions de dollars, soit 23 % de ses d�penses totales d'aide en 2007-2008. Ce montant se r�partissait comme suit : environ 222 millions de dollars pour la lutte contre les maladies transmissibles, 135 millions pour la nutrition, 258 millions pour le renforcement des syst�mes de sant� et 52 millions pour la sant� g�n�sique.
Changement dans la part de l’�conomie mondiale (entre 2000 et 2006)
Changement en % de la part de l’�conomie mondiale totale entre 2000 et 2006 d’apr�s le RNB (en PPA) des r�gions en d�veloppement par rapport au RNB mondial total
D�veloppement du secteur priv� - La croissance �conomique est une condition n�cessaire � la r�duction durable de la pauvret� et de la faim, en plus d'y contribuer de fa�on importante. Une croissance �conomique soutenue d�pend, quant � elle, de l'�nergie du secteur priv�. Un secteur priv� dynamique est vital pour permettre aux pays de tirer parti des occasions qu'offre la mondialisation, de cr�er des emplois et des possibilit�s de revenus pour la population et de g�n�rer des recettes fiscales pour les gouvernements. De nombreux pays en d�veloppement ont fait des progr�s constants pour stimuler une forte croissance ax�e sur le secteur priv� au cours des derni�res ann�es, ce qui leur a permis d'accro�tre leur part de l'�conomie mondiale (voir le graphique).
Cependant, les progr�s sont in�gaux au sein d'une r�gion et d'une r�gion � l'autre; de plus, l'in�galit� des revenus ne cesse d'augmenter dans de nombreux pays, soulignant ainsi l'importance de consacrer des efforts soutenus pour �liminer les obstacles � une croissance favorable aux pauvres, ax�e sur le secteur priv�, dans les pays en d�veloppement. Il s'agit d'une priorit� importante pour l'ACDI.
Contribution de l'ACDI pour stimuler l'esprit d'entreprise
|
Les investissements de l'ACDI dans le d�veloppement du secteur priv� s'�levaient � 545 millions de dollars en 2007-2008, soit 19 % des d�penses totales d'aide de l'ACDI et une hausse de 69 millions par rapport � l'exercice pr�c�dent. Le secteur agricole est demeur� celui dans lequel l'Agence a effectu� les investissements les plus importants : 193 millions de dollars en 2007-2008.
Taux d’ach�vement des �tudes primaires - 2000 et 2005
Source : indicateurs de la Banque mondiale
�ducation - Au cours des six derni�res ann�es, les pays en d�veloppement ont r�alis� des progr�s en vue d'atteindre les OMD li�s � l'�ducation. Les taux d'inscriptions dans les �coles primaires ont augment� et des progr�s spectaculaires ont �t� accomplis dans les r�gions o� les taux �taient les plus bas (en particulier en Afrique subsaharienne). En outre, le nombre de filles qui fr�quentent l'�cole est plus �lev� que jamais auparavant. Depuis 2000, le nombre d'enfants ne fr�quentant pas l'�cole a diminu� de plus de 25 millions. De m�me, les d�penses tant �trang�res que nationales se sont accrues dans le domaine de l'�ducation de base.
Cependant, il reste des d�fis � surmonter sur le plan de la qualit� et de la quantit�. � l'�chelle mondiale, quelque 72 millions d'enfants ne fr�quentent pas l'�cole primaire et 774 millions d'adultes sont analphab�tes. Les enfants qui ne vont pas � l'�cole ou qui cessent d'y aller sont plus susceptibles de provenir de m�nages pauvres. Les filles continuent d'�tre exclues du syst�me scolaire en plus grand nombre que les gar�ons, tendance qui est particuli�rement manifeste en Asie de l'Ouest et du Sud.
Am�lioration de la qualit� et de l'accessibilit� de l'�ducation
|
L'ACDI a vers� plus de 290 millions de dollars, soit 10 % de ses d�penses totales d'aide, dans le secteur de l'�ducation de base en 2007-2008; cela repr�sentait une augmentation de plus de 30 millions par rapport � l'exercice pr�c�dent. Dans le cadre du G8 , le Canada s'est engag� � accro�tre le financement de l'�ducation de base en Afrique, pour le faire passer de 100 � 150 millions de dollars par ann�e d'ici 2010-2011. La somme de 150 millions de dollars �tant affect�e � l'Afrique pour l'exercice 2007-2008, le Canada est en bonne voie de remplir l'engagement qu'il a contract� au Sommet du G8.
Durabilit� de l'environnement - Une r�duction durable de la pauvret� est tributaire d'un environnement salubre. La croissance d�mographique, les changements climatiques, la pollution, les ph�nom�nes m�t�orologiques extr�mes et la mauvaise gestion des ressources naturelles mettent en p�ril les populations, les biens productifs et l'infrastructure physique des pays en d�veloppement. La qualit� et l'int�grit� de l'environnement et de la base de ressources naturelles dans les pays en d�veloppement sont des �l�ments sous-jacents de tous les OMD; c'est pourquoi la durabilit� de l'environnement est � la fois un secteur prioritaire et un th�me � int�grer � tous les secteurs d'activit� de l'ACDI.
En d�pit de leur importance, les progr�s vers la durabilit� de l'environnement ont �t� in�gaux. Il y a eu une am�lioration de l'acc�s � l'eau en Am�rique latine et en Asie, mais peu de progr�s ont �t� enregistr�s en vue d'inverser la tendance au d�boisement � l'�chelle mondiale, voire la situation s'est m�me aggrav�e dans bon nombre des r�gions qui poss�dent la plus grande biodiversit�. La d�gradation de l'environnement et des ressources se poursuit sensiblement au m�me rythme en Oc�anie, en Am�rique latine et en Afrique subsaharienne.
L'ACDI vise � am�liorer la gestion de l'environnement et des ressources naturelles dans les pays en d�veloppement et � contribuer � des solutions mondiales. L'Agence a recours � l'�valuation environnementale afin d'int�grer les consid�rations environnementales � tous ses programmes. Elle finance aussi des projets environnementaux tels que des projets de reboisement et de r�tablissement de la biodiversit�.
Contribution � des solutions mondiales
|
En 2007-2008, l'ACDI a investi 134 millions de dollars dans des programmes environnementaux, soit une hausse de pr�s de 10 millions par rapport � l'exercice pr�c�dent.
�galit� entre les femmes et les hommes - Les progr�s accomplis en mati�re d'�galit� entre les femmes et les hommes sont variables dans les pays en d�veloppement. En 2007, le nombre de femmes si�geant aux parlements nationaux est pass� � 22 % dans les pays en d�veloppement, ce qui est sup�rieur � la moyenne mondiale de 18 %. La participation des femmes � des emplois r�mun�r�s dans des secteurs autres que l'agriculture augmente lentement dans les pays en d�veloppement; cependant, les femmes constituent encore 60 % des travailleurs non r�mun�r�s. Plus de filles fr�quentent l'�cole que jamais auparavant; toutefois, les filles repr�sentent toujours la majorit� (57 %) des enfants qui ne sont pas inscrits � l'�cole. L'�pid�mie de VIH/sida continue de frapper davantage de femmes que d'hommes. Outre les filles et les jeunes femmes, un nombre croissant de femmes mari�es sont infect�es. Une aide internationale plus consid�rable est requise pour am�liorer la situation.
Atteinte de r�sultats en mati�re d'�galit� entre les femmes et les hommes
|
La gouvernance d�mocratique est l'une des cl�s de l'�dification d'�tats efficaces et responsables, qui appliquent la primaut� du droit et permettent aux citoyens d'exercer leurs droits fondamentaux. Il est largement admis que la r�alisation de progr�s sur le plan de la gouvernance d�mocratique est essentielle � la cr�ation de conditions propices � la r�duction de la pauvret�, ainsi qu'� la mise en place des facteurs qui permettront d'atteindre les OMD. La promotion de la gouvernance d�mocratique aide � assurer la s�curit� et la prosp�rit� du Canada dans un monde de pays �troitement li�s.
Bien qu'il y ait eu une augmentation g�n�rale de la qualit� de la gouvernance entre 2000 et 2006, les progr�s relatifs � des aspects particuliers de la gouvernance ont �t� in�gaux � l'�chelle mondiale. Par exemple :
Promotion de la gouvernance d�mocratique par l'ACDI
|
La gouvernance d�mocratique est une pierre angulaire de l'aide internationale du Canada et une importante priorit� de sa politique �trang�re. Les d�penses � ce poste s'�l�vent � 600 millions de dollars, soit 21 % du financement total de l'ACDI pour 2007-2008, comparativement � 17 % l'exercice pr�c�dent. Cette somme se r�partit ainsi : 185 millions de dollars pour la d�mocratisation, 58 millions pour les droits de la personne, 324 millions pour le renforcement des capacit�s du secteur public et 34 millions pour la primaut� du droit.
Le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2007-2008 de l'ACDI pr�sentait huit r�alisations cl�s (d�crites ci-dessous) � l'appui de la mise en œuvre des quatre priorit�s de l'Agence suivantes :
Conform�ment aux exigences du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor, l'ACDI pr�sente son auto�valuation de chaque r�alisation.
Priorit� 1 : Concentration strat�gique accrue des programmes
R�alisation 1 - Centrer les ressources sur les pays et les r�gions prioritaires. |
Accomplie - L'ACDI a continu� de r�aliser des progr�s dans la concentration de son aide bilat�rale. Les d�penses dans les programmes bilat�raux ont continu� d'augmenter, passant de 78 % dans les 20 premiers pays en importance en 2006-2007 � 81 % en 2007-2008. Un consensus a �t� atteint au sujet de la concentration g�ographique. Cela permettra de prendre des engagements financiers � long terme. |
R�alisation 2 - Se concentrer sur les secteurs ayant des retomb�es importantes, en mettant davantage l'accent sur la gouvernance d�mocratique et les droits et l'�galit� des femmes. |
Accomplie - L'ACDI a continu� � mettre l'accent sur la gouvernance d�mocratique et l'�galit� entre les femmes et les hommes dans ses programmes, ses partenariats et ses politiques. Dans les programmes-pays de l'Agence et dans ses partenariats avec les organisations canadiennes, internationales et multilat�rales, la gouvernance d�mocratique est un secteur prioritaire et l'�galit� entre les sexes est un th�me transversal. |
Priorit� 2 : Renforcer la prestation des programmes
R�alisation 3 - Reconna�tre le r�le de la soci�t� civile dans l'efficacit� de l'aide. |
Accomplie - En assumant la pr�sidence du Groupe consultatif sur la soci�t� civile et l'efficacit� de l'aide du Comit� d'aide au d�veloppement (CAD) de l'Organisation de coop�ration et de d�veloppement �conomiques (OCDE), l'ACDI a dirig� un vaste processus de consultation qui a favoris� la reconnaissance accrue du r�le de la soci�t� civile dans l'efficacit� de l'aide. |
R�alisation 4 - Renouveler et renforcer les partenariats de l'ACDI avec les partenaires canadiens. |
Accomplie - En consultation avec ses principaux partenaires canadiens, l'ACDI a poursuivi son examen visant � accro�tre l'efficacit�, la responsabilit� et la transparence. |
R�alisation 5 - �valuer l'efficacit� et la pertinence des principales institutions multilat�rales et �laborer une strat�gie d'investissement. |
Partiellement accomplie - En 2007-2008, l'ACDI a continu� � am�liorer ses �valuations de ses principaux partenaires multilat�raux; cependant, les efforts en vue d'�laborer une strat�gie d'investissement se poursuivent, en raison notamment des d�fis attribuables au nombre et � la diversit� des organisations multilat�rales. |
Priorit� 3 : Utilisation efficace des ressources de l’Agence
R�alisations 6 et 7 - Investir dans un effectif durable; soutenir le renouvellement de la fonction publique. |
Accomplie - L'ACDI a continu� � mettre en œuvre la Loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP). L'Agence a rempli ses engagements dans les quatre secteurs prioritaires du Plan d'action pour le renouvellement de la fonction publique : planification, recrutement, perfectionnement des employ�s et infrastructure habilitante. |
En outre, l'examen strat�gique effectu� en 2007-2008 a permis � l'ACDI de poursuivre le travail sur l'efficacit� de l'aide, ainsi que sur la concentration accrue et l'am�lioration de l'efficacit� et des r�sultats, en cernant les occasions de r�affecter 5 % du budget de l'Agence, des programmes et pays � priorit� moindre aux initiatives � priorit� �lev�e. Les r�affectations seront effectu�es sur trois ans.
Priorit� 4 : Responsabilisation claire quant aux r�sultats
R�alisation 8 - Mettre en œuvre le Plan d'action de la Loi f�d�rale sur la responsabilit�. |
Accomplie - L'ACDI a particip� activement au plan du gouvernement d�coulant du rapport du Groupe d'experts sur les programmes de subventions et de contributions du gouvernement f�d�ral. L'Agence a aussi travaill� � renforcer les fonctions li�es � la responsabilit�, tel qu'indiqu� ci-dessous. |
R�SULTAT STRAT�GIQUE |
INDICATEURS DE RENDEMENT S�LECTIONN�S |
Appui durable et action �clair�e des Canadiennes et Canadiens envers le d�veloppement international |
|
Ce r�sultat refl�te l'intention de l'Agence de promouvoir un r�le plus actif et participatif des Canadiens au d�veloppement international. Le soutien du public est crucial pour l'ex�cution du programme canadien d'aide au d�veloppement et ce soutien est tributaire de la compr�hension des probl�mes de d�veloppement qui persistent dans de nombreux pays. En cons�quence, les activit�s de communication et d'engagement de l'ACDI sont ax�es sur l'information, l'�ducation et l'engagement des Canadiens � l'�gard d'une vaste gamme d'enjeux li�s au d�veloppement international. En 2007-2008, l'ACDI a sensibilis� 52 000 Canadiens gr�ce au Fonds d'engagement du public. Ce nombre d�passait largement l'objectif initial, qui consistait � atteindre au moins 10 000 Canadiens.
De plus, l'Agence co-investit dans les activit�s de sensibilisation et de diffusion de ses partenaires canadiens, ainsi que dans les programmes de ces derniers qui offrent aux Canadiens des possibilit�s de participer au d�veloppement international. Les programmes du Bureau de la gouvernance d�mocratique ont pour but d'am�liorer l'efficacit� de l'aide du Canada en �tablissant des partenariats avec des sp�cialistes, des organisations, des institutions et d'autres minist�res cl�s au Canada, dont le travail est ax� sur la gouvernance d�mocratique. � ce titre, en 2007-2008, le Canada a fait b�n�ficier d'autres pays de son expertise dans ce domaine par l'entremise de 84 observateurs �lectoraux canadiens. Une nouvelle m�thode a �t� lanc�e afin de fournir une aide technique en temps opportun en gouvernance d�mocratique.
Groupe de travail de l'ACDI sur l'Afghanistan : communication de la mission
|