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DEO �labore pr�sentement des indicateurs pour cet objectif strat�gique. Les statistiques qui suivent repr�sentent un effort pr�liminaire pour �valuer l'�tat de l'entrepreneuriat et de l'innovation dans l'Ouest canadien :
D�penses pr�vues | Autorisations4 | D�penses r�elles |
---|---|---|
59 611 |
77 779 |
75 181 |
Pr�vues |
R�elles |
Diff�rence |
---|---|---|
108 |
110 |
+2 |
En mati�re de productivit� des entreprises, les petites entreprises (d�finies comme �tant des organisations employant moins de 50 personnes) sont la source de presque 80 p. 100 des nouveaux emplois dans l'Ouest canadien, et sont � ce titre le moteur de l'emploi dans la r�gion. D'apr�s le Western Centre for Economic Research (www.bus.ualberta.ca/wcer/pdf/86eng.pdf), le nombre de petites entreprises par habitant dans l'Ouest canadien d�passait, en 2006, de 40 p. 100 celui du reste du pays.
Reconnaissant l'importance de la prestation de services ax�s sur les besoins de la collectivit� et du soutien communautaire au d�veloppement des PME, DEO finance des organismes tiers, comme les associations industrielles et ceux qui forment le R�seau de services aux entreprises de l'Ouest canadien (RSEOC), qui, � leur tour, fournissent des services aux entreprises et soutiennent les entrepreneurs. Le soutien de DEO au R�seau pour le d�veloppement des entreprises et l'entrepreneuriat a permis d'am�liorer l'acc�s � l'information commerciale, � la formation, � des services consultatifs et au capital pour tous les Canadiens de l'Ouest, y compris les femmes, les entrepreneurs francophones, les entrepreneurs ayant une incapacit� et les habitants des collectivit�s rurales.
Sur les plans du commerce et de l'investissement, le Canada vient au cinqui�me rang des exportateurs et des importateurs. Les exportations, principalement ax�es sur les produits de base, repr�sentent pr�s de 40 p. 100 de notre �conomie, et sont li�es � un quart de tous les emplois au pays. Les investissements �trangers directs (IED) au Canada calcul�s en proportion du PIB le placent au deuxi�me rang des pays du G7. Bien que le Canada affiche un bon rendement commercial par rapport aux autres pays du G7, comparativement au reste du monde, sa situation laisse davantage � d�sirer. Il se classe au 16e rang � l'indice de comp�titivit� mondiale de 2006‑2007 du Forum �conomique mondial, au lieu du 13e rang l'ann�e pr�c�dente. Dans son classement annuel de la comp�titivit� mondiale, l'International Institute for Management Development a fait passer le Canada de la 5e � la 7e position. Et, selon le Projet Canada de 2007 du Conference Board du Canada, en tout juste deux ans, le Canada a gliss� de la 3e � la 12e place.
En tant que minist�re f�d�ral responsable de d�veloppement �conomique de l'Ouest canadien, DEO a un r�le important � jouer dans l'am�lioration de la comp�titivit� de l'Ouest canadien sur les march�s mondiaux et le renforcement de sa contribution aux objectifs f�d�raux prioritaires en mati�re de commerce, d'investissement et de comp�titivit�.
Pour ce qui est de l'acc�s aux financement, une enqu�te de Statistique Canada men�e en 2004 sur le financement des PME a r�v�l� que 20 p. 100 des PME citaient la difficult� d'obtention du financement au nombre des obstacles � leur croissance. Celles qui �taient le plus susceptibles d'�prouver des difficult�s � ce chapitre �taient les entreprises novatrices (40 p. 100), les jeunes entreprises, c'est-�-dire celles qui avaient �t� lanc�es depuis 2002 (34 p. 100), les exportateurs (29 p. 100) et les fabricants (27 p. 100).
En collaboration avec les institutions financi�res, les membres du RSEOC et d'autres organisations, DEO a contribu� � accro�tre les investissements dans des entreprises cibles de l'Ouest canadien. En particulier, DEO a �labor� deux types de programmes de pr�t � l'intention des PME : le Programme de pr�ts et d'investissements et le programme des pr�ts de d�veloppement accord�s par l'entremise du RSEOC et des agents en milieu urbain du Programme d'aide aux entrepreneurs ayant une incapacit� (PAEI).
Dans son soutien au d�veloppement des entreprises et de l'entrepreneuriat, DEO a obtenu les r�sultats suivants en 2006-2007 :
Au Manitoba, une contribution de 139 738 $ de DEO a permis aux membres du RSEOC de collaborer au d�veloppement d’un r�seau de vid�oconf�rence pour donner de la formation, faire des activit�s de diffusion et faciliter la communication dans des r�gions rurales et �loign�es. Entre octobre 2006 et mars 2007, 53 s�minaires ont �t� offerts par vid�oconf�rence dans toute la province. Ils ont �t� suivis par quelque 453 participants.
Ce syst�me s’inspirait de l’Entrepreneurship Learning Centre (ELC) Network de l’Alberta qui a ajout� quatre nouveaux sites en 2006-2007 pour en porter le total � 29. Depuis 2004, les vid�oconf�rences de l’ELC ont rejoint 13 860 personnes.
De plus, en 2006-2007, DEO a approuv� des contributions de financement dans les quatre sous-secteurs d'activit� suivants :
Le Conseil de la Coop�ration de la Saskatchewan a lanc� Francoboutique.ca, un site Web o� les entrepreneurs peuvent vendre leurs produits en fran�ais, en anglais ou en espagnol, apr�s que plusieurs entrepreneurs eurent demand� des conseils sur le commerce �lectronique. Francoboutique.ca offre un portail o� s’effectue la vente de produits partout dans le monde.
Les petites entreprises rurales ont le plus � gagner des services du portail parce qu’il leur permet de trouver d’autres march�s. � Nous n’�tions pas connus ailleurs qu’en Saskatchewan avant Francoboutique.ca �, d’indiquer Pauline V�zina, propri�taire de la Bouquinerie Gravel, � Gravelbourg. En tant que seule librairie fran�aise de la province, le
chiffre d’affaires �tait limit� avant l’av�nement du commerce �lectronique.
DEO am�liore la productivit� des entreprises en r�pondant aux besoins des PME et des entrepreneurs gr�ce � un �ventail de m�canismes de prestation des services et de partenariats dont font partie les 100 bureaux et plus du RSEOC. Les membres du RSEOC comprennent 90 Soci�t�s d'aide au d�veloppement des collectivit�s (SADC), quatre bureaux de l'Initiative pour les femmes entrepreneures (IFE), quatre Organisations francophones � vocation �conomique (OFVE) et quatre Centres de services aux entreprises du Canada (CSEC).
1. Soci�t�s d'aide au d�veloppement des collectivit�s (SADC)
Les SADC sont des soci�t�s sans but lucratif autonomes, administr�es par des conseils d'administration locaux. DEO leur accorde une aide financi�re depuis 1995 pour les aider � fournir localement des services de planification �conomique, des conseils et des pr�ts aux petites entreprises des collectivit�s rurales.
En 2006-2007, DEO a apport� un soutien financier de 25,6 millions de dollars aux 90 SADC de l'Ouest qui ont d�clar� avoir fourni 335 000 services de renseignements g�n�raux, organis� 35 000 s�ances approfondies de conseils aux entreprises et offert 23 000 services de formation. Parmi leur client�le ont figur� 9 750 Autochtones.
2. Initiative pour les femmes entrepreneures (IFE)
L'IFE comprend quatre soci�t�s sans but lucratif, situ�es � Kelowna, � Calgary, � Saskatoon et � Winnipeg. Autonomes, elles sont g�r�es par des conseils d'administration locaux. Les soci�t�s de l'IFE aident les femmes entrepreneures � relever des d�fis et � r�ussir en leur fournissant des services sur mesure comme l'acc�s au financement, l'�ducation et la formation, les conseils d'entreprise, la gestion des pr�ts, l'information, le r�seautage et le mentorat.
En 2006-2007, DEO a accord� un soutien de 3,9 millions de dollars au fonctionnement des quatre organismes de l'IFE, qui ont r�pondu � plus de 51 000 demandes d'information d'entreprises, donn� pr�s de 10 000 entrevues de consultation � des entreprises et des services de formation � plus de 3 600 clients.
Une �valuation de l'IFE r�alis�e en 2004 a r�v�l� qu'au 31 mai 2004, les services et les pr�ts de l'IFE avaient produit un effet de levier de 33,1 millions de dollars suppl�mentaires � l'appui des femmes entrepreneures. Les participantes au groupe de discussion se sont dites tr�s satisfaites de la prestation de services de l'IFE. Une �tude d'impact entreprise en 2002 a signal� des impacts �conomiques de 9 pour 1, c'est-�-dire que les pr�ts de 22,4 millions de dollars ont g�n�r� un chiffre d'affaires suppl�mentaire d'environ 200 millions de dollars.
Les auteurs de l'�valuation ont recommand� que DEO et les organismes de l'IFE �valuent les exigences de reddition de comptes, discutent des attentes et des moyens de mesurer le d�veloppement et le maintien des partenariats. Dans le cadre du processus de renouvellement du financement de l'IFE, DEO a travaill� avec les organismes de l'IFE pour �laborer des indicateurs du rendement qui montrent avec exactitude les r�sultats obtenus, dont un qui se rapporte aux partenariats, ainsi qu'un nouvel outil de mesure de la reddition de comptes. Le plan d'action de la direction et le rapport d'�valuation se trouvent au site Web de DEO � l'adresse http://www.deo.gc.ca/rpts/audit/wei/default_f.asp.
3. Organisations francophones � vocation �conomique (OFVE)
Les quatre OFVE, situ�es � Winnipeg, � Regina, � Edmonton et � Vancouver, sont des organismes sans but lucratif autonomes constitu�s en soci�t� administr�es par des conseils d'administration locaux. Les OFVE ouvrent des d�bouch�s �conomiques aux entreprises francophones et am�liorent la vitalit� des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) dans l'Ouest canadien en fournissant des services de formation, de d�veloppement des entreprises et de d�veloppement �conomique communautaire, d'acc�s au financement, d'information, de consultation en marketing, de r�seautage et de mentorat.
En 2006-2007, DEO a accord� 2,2 millions de dollars pour financer le fonctionnement de base des OFVE qui ont d�clar� avoir fourni plus de 3 100 services d'information, 1 900 services de consultation technique et 875 services de formation.
Le rapport d'�valuation des OFVE, termin� en septembre 2004, recommandait que DEO am�liore les modalit�s de reddition de comptes et, si n�cessaire, les processus de collecte de l'information pour produire les rapports. Dans le cadre du processus de renouvellement du financement des OFVE, DEO a travaill� avec les OFVE � l'�laboration des mesures de rendement qui montrent avec exactitude les r�sultats atteints, ainsi qu'� l'application d'un nouvel outil de mesure du rendement et de reddition de comptes ax� sur le Web appel� The Exceptional Assistant.
Le rapport d'�valuation et le plan d'action de la direction se trouvent sur le site Web de DEO � l'adresse http://www.deo.gc.ca/rpts/audit/default_f.asp.
4. Centres de services aux entreprises du Canada (CSEC)
Le r�seau des CSEC fournit un portail unique d'acc�s � l'information pour les entreprises et maintient une base de donn�es compl�te sur les affaires et le commerce o� on retrouve de l'information des administrations f�d�rale, provinciales, municipales et d'organismes non gouvernementaux. Dans l'Ouest, les CSEC ont des bureaux � Vancouver, � Edmonton, � Saskatoon et � Winnipeg. Leurs services sont aussi offerts par le r�seau des bureaux r�gionaux du CBSC et des services aux autochtones.
En 2006-2007, DEO a consacr� 3,9 millions de dollars au fonctionnement de base des quatre CSEC qui ont d�clar� avoir organis� environ 145 000 interactions avec un agent (par t�l�phone, en personne, par t�l�copieur, par courrier ou par courriel) et 3 millions d'interactions libre-service (services t�l�phoniques automatis�s et visites du site Web des CSEC). Les CSEC de l'Ouest sont � l'origine de plus de 60 p. 100 des transactions assist�es par un agent fournies par le R�seau Entreprises Canada dans l'ensemble du pays. Sur le plan national, les CSEC ont atteint un taux de satisfaction de la client�le de 83 p. 100 en 2006-2007.7
5. Autres initiatives
Outre le soutien accord� par l'entremise du RSEOC, DEO a lanc� un certain nombre d'initiatives pour encourager les PME et les organismes de recherche et d�veloppement � innover pour am�liorer leur productivit� et leur comp�titivit�. Cela comprend les pratiques de fabrication all�g�e (identification des nouvelles tendances, �laboration de strat�gies novatrices et mise en œuvre de nouvelles m�thodes), la formation technique et en gestion, ainsi que les stages et �changes universitaires et professionnels.
Ouvert en octobre 2006, le Centre for Innovative Information Technology Solutions (CIITS) du Southern Alberta Institute of Technology (SAIT) s'adresse d'abord au secteur de l'�nergie et de la fabrication de l'Alberta pour simplifier les processus op�rationnels. Pour faciliter l'apprentissage, la d�couverte et le prototypage, le CIITS r�unit deux composantes : la grappe de formation et la nacelle de simulation des solutions. La grappe de formation comprend diverses technologies de l'information dans chacun des postes d'apprentissage individuel. La nacelle de simulation des solutions permet aux PME d'�valuer leurs m�thodes et d'acc�l�rer l'adoption de technologies nouvelles. Une troisi�me composante, l’atelier du futur , sera ajout� � l’avenir et offrira un milieu de production informatis� compl�tement int�gr� qui simule diverses industries de la fabrication. En 2006-2007, le CIITS a soutenu 20 interactions avec des clients qui ont permis la cr�ation, le maintien ou l’expansion de quatre entreprises. Le CIITS recevra une contribution de 2,5 millions de dollars de DEO.
En partenariat avec le consulat g�n�ral du Canada � Seattle, DEO a parrain� le Pacific Northwest Aerospace Alliance Cluster Initiative and Networking Event � Abbotsford, en Colombie-Britannique, par l’entremise de l’IRA pour cr�er un lieu de r�seautage pour les PME de l’industrie a�rospatiale de l’�tat de Washington, de la Colombie-Britannique et de l’Alberta. En outre, l’activit� a permis aux PME de la Colombie-Britannique de rencontrer des repr�sentants de l’a�rospatiale et de la d�fense pour rep�rer les ouvertures r�gionales et industrielles.
En 2006-2007, DEO a fourni 450 000 $ � un projet de 1 350 000 $ de la Winnipeg Foundation, en collaboration avec le Business Council of Manitoba (BCM). Les Bourses pour �tudiants autochtones sont offertes aux �tudiants autochtones qui poursuivent des �tudes postsecondaires au Manitoba. Le montant maximum d'une bourse est de 3 000 $ pour les �tudiants de niveau universitaire et de 1 500 $ pour les �tudiants de niveau coll�gial. Elle les aide � payer les frais de scolarit�, les livres et les fournitures scolaires. On pr�voit que 10 � 15 �tudiants profiteront d'un emploi d'�t� ou d'un emploi temporaire dans des entreprises membres du BCM. Auparavant, DEO soutenait cette initiative par l'entremise de l'Entente de partenariat de Winnipeg dans le cadre de la Strat�gie pour les Autochtones vivant en milieu urbain. Depuis le lancement du programme, en 2001, 700 bourses totalisant 1,8 million de dollars, ont �t� accord�es.
Gateway to Asia (GTA) est une initiative financ�e par DEO et par S.U.C.C.E.S.S. pour mettre en contact les entreprises de l’Ouest canadien avec les entrepreneurs asiatiques nouvellement arriv�s au pays et cr�er des possibilit�s d’exportations conjointes et attirer de nouveaux investissements dans l’Ouest canadien. Les efforts de GTA ont g�n�r� de nouveaux investissements de plus de 2 000 000 $ ainsi qu’un accroissement des ventes � l’exportation, en particulier dans le secteur de la transformation du bois. Une �valuation ind�pendante du projet, termin�e en mars 2007, a conclu que S.U.C.C.E.S.S. est singuli�rement bien �quip� pour traiter les aspects transculturels des relations entre les Canadiens de l’Ouest et les immigrants asiatiques afin de faciliter le commerce sur les march�s asiatiques et permettre aux entreprises de l’Ouest canadien d’am�liorer leur comp�titivit� dans un contexte de mondialisation croissante. En 2006-2007, GTA a d�clar� 31 nouvelles adh�sions et a lanc� des campagnes de diffusion � Edmonton et � Winnipeg qui ont eu pour r�sultat l’�tablissement d’une liaison permanente avec Winnipeg. En avril 2006, DEO a accept� de continuer d’apporter au projet une aide financi�re allant jusqu’� 938 516 $ pour encore trois ans sur un total de 1 303 494 $.
Afin de conserver au Canada sa position concurrentielle dans l'�conomie mondiale, le gouvernement du Canada a adopt� une approche qui touche l'ensemble de l'administration f�d�rale. Le minist�re des Affaires �trang�res et du Commerce international Canada (MAECI) en assume la direction avec l'aide des Organismes de d�veloppement r�gional (ODR), y compris DEO, qui jouent �galement un r�le cl�. Celui-ci consiste � cr�er une capacit� �conomique dans les grappes, les collectivit�s et les industries pour r�pondre de fa�on plus adapt�e aux besoins locaux que ne le permettent les programmes nationaux.
Comme l'�conomie de l'Ouest d�pend fortement du commerce, un des r�les de DEO est de faire en sorte que les entreprises et les �tablissements de recherche de l'Ouest canadien demeurent comp�titifs. DEO pr�sente �galement le point de vue r�gional de l'Ouest sur les questions de comp�titivit�, encourage la coop�ration et assure la d�fense des int�r�ts r�gionaux. DEO peut optimiser ses ressources et jouer un r�le strat�gique par des interventions cl�s aupr�s de ses partenaires et des intervenants.
1. Renforcement des relations canado-am�ricaines
DEO est l'un des sept minist�res f�d�raux qui ont mis en œuvre l'Initiative de repr�sentation accrue (IRA), un projet quinquennal qui vise � renforcer la pr�sence des entreprises canadiennes sur le march� am�ricain par des activit�s de d�veloppement commercial. Dans le cadre de l'IRA, DEO travaille en �troite collaboration avec des partenaires f�d�raux, les provinces de l'Ouest, le milieu des affaires et les intervenants en R-D pour d�finir les priorit�s et entreprendre des projets con�us pour am�liorer la position concurrentielle de l'Ouest canadien sur des march�s cl�s des �tats-Unis.
Depuis la cr�ation de l'IRA en 2003-2004, DEO a collabor� avec le MAECI et d'autres partenaires f�d�raux pour g�rer environ 600 000 $ accord�s � pr�s de 50 projets de l'IRA. Les fonds fournis par DEO (5 millions de dollars sur cinq ans) et d'autres partenaires f�d�raux aux initiatives de l'IRA ont permis d'augmenter de fa�on notable la pr�sence canadienne aux �tats-Unis, particuli�rement sur plusieurs march�s de l'Ouest am�ricain tr�s importants pour l'Ouest canadien. Six des neuf consulats ou bureaux commerciaux, nouveaux ou �largis du Canada, se trouvent dans l'Ouest des �tats-Unis.
� ce jour, l'IRA a augment� le nombre d'ententes avec des intervenants cl�s am�ricains et mobilis� des alli�s dans des dossiers cl�s comme le bois d'œuvre, l'enc�phalopathie spongiforme bovine (ESB) et l'Initiative relative aux voyages dans l'h�misph�re occidental. On a aussi mis fortement l'accent sur l'expansion des entreprises et les r�sultats de tous ces efforts continueront de se faire sentir dans les prochaines ann�es.
Avec l’aide d’un pr�t de 25 000 $ de la Caisse populaire d’Assiniboine, et garanti par le Programme de pr�ts et d’investissement de DEO, Jason Wagner a d�marr� Trackitback � Winnipeg vers la fin de 2003. Son site Web ( http://www.trackitback.com) et un num�ro sans frais permettent � Trackitback de remettre � leurs propri�taires des objets perdus dot�s au pr�alable d’�tiquettes d’identit� ayant un code d’enregistrement unique et d’offrir des r�compenses � ceux qui les retrouvent.
De ce simple point de d�part, Trackitback a grandi pour r�aliser chaque ann�e des ventes d’un million de dollars et vendre ses produits par l’interm�diaire de d�taillants comme Staples, Future Shop et London Drugs ici m�me au Canada. Trackitback exporte aussi ses produits et services aux �tats-Unis, au Royaume-Uni, en Irlande, en Australie et, depuis peu, au Mexique. Ses efforts d’exportation lui ont aussi permis de conclure des partenariats avec des grandes soci�t�s comme Sprint-Nextel, Sony et PC City. Ce succ�s et cette s�curit� financi�re ont permis � l’entreprise d’aller maintenant s’adresser aux �tablissements financiers conventionnels pour ses pr�ts commerciaux.2. Soutien � la comp�titivit� internationale des entreprises
DEO travaille avec d'autres minist�res f�d�raux pour offrir de la formation sur les march�s et l'exportation et des services de pr�paration � l'exportation aux PME de l'Ouest canadien. Dans cette r�gion, ces services sont essentiellement fournis par les CSEC dont DEO est le principal partenaire et bailleur de fonds f�d�ral. Outre l'information sur l'exportation, certains centres peuvent fournir des services d'exportation � valeur ajout�e. Le CSEC du Manitoba a pr�par� et anim� onze ateliers sur l'exportation pour 458 PME, tandis que Petite entreprise C.-B. a offert 94 s�ances individuelles de planification � l'exportation et des ateliers � tous les trois mois auxquels participaient en moyenne 26 personnes.
3. La promotion des int�r�ts des Canadiens de l'Ouest en Asie-Pacifique
L’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique (IPCAP) sert � renforcer la position du Canada dans l’�conomie mondiale �mergente en s’attaquant aux questions d’infrastructure, de politiques, de gouvernance et de fonctionnement au moyen d’une strat�gie unique et int�gr�e. Les budgets f�d�raux de 2006 et de 2007 pr�voyaient un nouveau financement d’un milliard de dollars � l’IPCAP. Une proportion de 80 p. 100 ou 800 milliards de dollars de ce total sera investie en Colombie-Britannique. Le reste ira aux trois autres provinces de l’Ouest. DEO est responable de la r�alisation de projets de recherche et d'autres initiatives totaliant 400 000 dollars sur une p�riode couvrant deux exercices, soit ceux de 2006-2007 et de 2007-2008.
Des repr�sentants de DEO ont particip� � diverses activit�s au Canada et dans des pays d’Asie en 2006 pour promouvoir les int�r�ts de l’Ouest canadien et trouver des d�bouch�s dans la r�gion de l’Asie-Pacifique, y compris la Global Buyers Mission de 2006 (GBM) qui a eu lieu du 7 au 9 septembre 2006 � Whistler, en Colombie-Britannique pour trouver des acheteurs asiatiques pour les produits du bois � valeur ajout�e, ainsi que Globe 2006, du 29 au 31 mars 2006, � Vancouver, en Colombie-Britannique pour pr�senter les entreprises de technologies environnementales. La GBM de 2006 a attir� 477 participants, y compris 208 entreprises canadiennes, 190 acheteurs internationaux (dont 70 p. 100 �taient nouveaux � la rencontre), ainsi que des architectes et des constructeurs de partout au Canada. La mission a g�n�r� des contrats �valu�s � 12 millions de dollars pour les entreprises de transformation des produits de bois de la Colombie-Britannique. Fort de ce succ�s, DEO a approuv� le financement de 136 160 $ pour soutenir la GBM de 2007 qui a eu lieu du 13 au 15 septembre 2007 en Colombie-Britannique.
Vector Geomatics Land Surveying Ltd. fournit un large �ventail de solutions d'arpentage, de dessin technique et de cartographie pour les municipalit�s et le secteur gazier et p�trolier de la Colombie-Britannique. � sa capacit� maximale, l'entreprise emploie 40 personnes. En f�vrier 2006, Peter Stringer et Jason Whale, propri�taires de Vector Geomatics, avaient �puis� la majeure partie de leurs ressources financi�res pour d�marrer leur entreprise et n'avaient plus de fonds pour terminer la r�novation de leur bureau lou� sur la route de l'Alaska. Ils se sont d'abord adress�s aux banques, mais celles-ci avaient d�j� accord� le maximum possible � Vector Geomatics. Peter s'est alors tourn� vers la SADC de Peace Liard qui a accept� ce client qui avait �puis� tous les autres recours et qui pr�sentait un risque un peu plus �lev�. Peter vient de finir de rembourser le pr�t obtenu.
Quand Andrew McCully, d'East Vancouver, a perdu la vue, cela a mis fin � sa carri�re d'animateur-concepteur. Aujourd'hui, il tire parti de ses mains habiles et de sa connaissance de l'anatomie pour faire de la massoth�rapie. Avec un actif r�duit et peu d'exp�rience pr�alable, le dipl�m� de l'Emily Carr Institute of Art and Design de Vancouver avait pr�vu la difficult� qu'il �prouverait � emprunter l'argent n�cessaire � l'achat de tables de massage et d'autres �quipements. McCully a emprunt� 10 000 $ en septembre 2006 dans le cadre du programme ABLED (Advice and Business Loans for Entrepreneurs with Disabilities) de la Caisse populaire VanCity avec une �ch�ance de remboursement de quatre ans. En louant des bureaux dans des cliniques d'East Vancouver et de Burnaby, il a termin� de rembourser son pr�t en janvier 2007.
DEO a contribu� � accro�tre les investissements dans des entreprises cibl�es de l’Ouest canadien gr�ce � la cr�ation de deux types de programmes de pr�ts aux PME.
1. Programme de pr�ts et d'investissements de DEO
En vertu du Programme de pr�ts et d’investissements, les ententes de soutien en cas de perte sur pr�t conclues avec des institutions financi�res comme des banques et des caisses populaires sont con�ues pour fournir du � capital patient � aux entreprises incapables d’obtenir un financement traditionnel. Ces ententes vont de la couverture des pr�ts allant jusqu’� un million de dollars aux PME sur un grand territoire g�ographique � une couverture plus locale de micro-pr�ts de 35 000 $ maximum pour des micro-entreprises ou des entreprises � l’�tape du d�marrage dans de grands centres urbains. Des ententes ont �galement �t� n�goci�es pour b�n�ficier d’un effet de levier et obtenir des pr�ts suppl�mentaires des caisses populaires de la Colombie-Britannique aux entreprises rurales par l’entremise des SADC.
Une �valuation du Programme de pr�ts et d'investissements, men�e par Ference Weicker and Company en 2002, se trouve sur le site Web de DEO � l'adresse http://www.deo.gc.ca/rpts/audit/lifp/ic_f.asp.
En 2006-2007, le Programme de pr�ts et d'investissements a �t� renouvel� pour encore cinq ans. Cette d�cision a �t� justifi�e par l'impact qu'il a eu depuis sa cr�ation en 1995. Il a permis l'approbation de 3 100 pr�ts totalisant 234 millions de dollars pour un total annuel de 19 millions de dollars en financement � la petite entreprise.
Par exemple, avec les deux ententes de micro-pr�ts de la caisse populaire Assiniboine (l'originale, conclue en 1998, et la nouvelle entente de quatre ans, qui l'a remplac�e en juin 2006), l'objectif �tait de cr�er un effet de levier pour obtenir un financement total de 7,8 millions de dollars d'ici mars 2010 pour les entreprises tr�s petites ou en d�marrage de Winnipeg. En mars 2007, 524 pr�ts totalisant 6,4 millions de dollars avaient �t� accord�s et avaient permis de cr�er quelque 507 emplois avec une contribution de DEO d'� peine 977 000 $.
2. Pr�ts de d�veloppement accord�s par le R�seau de services aux entreprises de l'Ouest canadien
Dans le but de stimuler la croissance et de renforcer la comp�titivit� des PME, DEO a facilit� l’acc�s au financement de risque aux membres du RSEOC pour accorder des pr�ts remboursables aux PME de l’Ouest canadien. Les membres du R�seau de DEO fournissent �galement aux PME des services d’orientation et d’aiguillage vers d’autres sources de financement alternatives.
En 2006-2007, les 90 SADC ont approuv� 1 350 pr�ts totalisant 60 millions de dollars � des entrepreneurs ruraux. Ces pr�ts ont permis d'obtenir encore 62 millions de dollars et on estime qu'ils ont cr�� ou maintenu plus de 4 400 emplois. 8
En 2006-2007, les IFE ont approuv� 96 pr�ts totalisant 3,9 millions de dollars � des femmes entrepreneures. Ces pr�ts ont g�n�r� des fonds de contrepartie de 4,2 millions de dollars et on estime qu'ils ont cr�� ou maintenu plus de 330 emplois.
Les �valuateurs de l'IFE ont recommand� que son fonds de pr�ts soit renouvel�. DEO a entrepris une analyse du fonds d'investissement de l'IFE et prendra tr�s bient�t les mesures appropri�es.
En 2006-2007, on a �valu� � 200 000 $ le financement total externe obtenu par effet de levier par les OFVE sur les fonds de pr�ts en partenariat avec DEO. Ce montant repr�sente les pr�ts approuv�s aux termes du Programme de pr�ts et d'investissements de DEO, avec le Conseil de d�veloppement �conomique des municipalit�s bilingues du Manitoba (CDEM), l'OFVE en place au Manitoba, et le bureau du Manitoba de la Banque de d�veloppement du Canada. Ce programme qui se terminait en juin 2006 a �t� renouvel� en avril 2007. Le CDEM est la seule OFVE qui a choisi de renouveler ce fonds de pr�ts destin� aux clients francophones.
En 2006-2007, le Programme d'aide aux entrepreneurs ayant une incapacit� (PAEI) a permis d'approuver 69 pr�ts totalisant 2,3 millions de dollars. Ces pr�ts ont g�n�r� des fonds de contrepartie de 3,4 millions de dollars et on estime qu'ils ont permis de cr�er ou de maintenir plus de 360 emplois.
Les �valuateurs des programmes ayant pr�c�d� le PAEI ont estim� en 2005 qu'un pr�t accord� g�n�rait en moyenne des revenus de 260 000 $ et six ann�es-personnes d'emploi pendant cinq ans apr�s la r�ception de l'aide. Les �valuateurs ont recommand� qu'une strat�gie officielle soit pr�par�e pour en d�finir les �l�ments cl�s et trouver l'approche la plus fructueuse � l'avenir. Ils ont aussi recommand� � DEO d'�tablir des indicateurs cl�s et la m�thode de collecte des donn�es n�cessaires � une gestion efficace des programmes et la reddition de comptes sur les progr�s r�alis�s. DEO a r�agi en d�finissant un cadre de travail commun, un plan d'action et des indicateurs de rendement pour le PAEI. DEO a ensuite int�gr� ces changements dans ses nouvelles ententes de contribution � long terme avec les organismes de prestation des services.
L'�valuation des programmes ayant pr�c�d� le PAEI se trouve sur le site Web de DEO � l'adresse http://www.deo.gc.ca/rpts/audit/edp-uedi/default_f.asp.
D�penses pr�vues |
Autorisations |
D�penses r�elles |
---|---|---|
53 627 |
60 893 |
58 329 |
Pr�vues |
R�elles |
Diff�rence |
---|---|---|
78 |
78 |
0 |
L'innovation, qui transforme la connaissance en nouveaux produits et proc�d�s qui stimulent l'�conomie, est un des principaux outils de diversification de l'�conomie de l'Ouest canadien. Durant 2006-2007, DEO a continu� de diversifier l'�conomie en soutenant la cr�ation, le d�veloppement et la croissance de grappes technologiques dans les sciences de la vie (technologies de la sant�), les technologies de l'information et des communications (sans fil) et d'autres technologies comme les technologies environnementales. Le tableau ci-dessous donne le montant par secteur des fonds accord�s par DEO en 2006-2007 � des projets novateurs. Pr�s de la moiti� des nouvelles approbations concernaient des projets � port�e horizontale et touchant plusieurs secteurs.
Pour renforcer le syst�me d'innovation de l'Ouest, DEO travaille avec de nombreux partenaires pour trouver, d�velopper et soutenir des initiatives divers. Sa contribution de 43 millions de dollars � l'innovation a g�n�r� des fonds de contrepartie de 41 millions de dollars des provinces et pr�s de 80 millions de dollars d'autres sources comprenant des organismes non gouvernementaux et des industries. Pour chaque dollar accord� par DEO, d'autres acteurs du syst�me de l'innovation ont investi 2,88 $.
En 2007, DEO a demand� � des consultants ind�pendants d'�valuer l'investissement de DEO dans le secteur des sciences de la vie d'avril 2000 � mars 2006. La m�thode comprenait des entrevues avec des r�cipiendaires de l'aide et des informateurs cl�s du secteur des sciences de la vie, des �tudes de cas, des conclusions d'examen de projets et l'analyse des impacts �conomiques. Les consultants ont trouv� que les investissements de 130,8 millions de dollars de DEO avaient cr�� un effet de levier qui avait permis d'obtenir 344,2 millions de dollars d'autres bailleurs de fonds. Les investissements de DEO ont eu des retomb�es �conomiques directes et indirectes de 189 millions de dollars, une contribution au PIB de 88,9 millions de dollars et la cr�ation de 1 654 emplois.
Pour soutenir l'innovation, en 2006-2007, DEO a accept� de contribuer au financement de projets dans les cinq secteurs de sous-activit�s suivants :
DEO n’a pas financ� de projets de d�veloppement des comp�tences en technologie en 2006-2007, mais pourrait participer � nouveau � des projets de cette sous-activit� visant � stimuler la croissance et la cr�ation de grappes d’entreprises de R et D ax�es sur la savoir. Le Minist�re a continu� de soutenir des activit�s dans ce domaine comme le WestLink Innovation Network, tel qu’on le rapportait dans le Rapport sur le rendement de 2005-2006.
DEO soutient un �ventail d'activit�s qui favorisent l'adoption et la commercialisation des technologies et contribuent de ce fait � cr�er de la richesse ou � accro�tre la productivit�. Comme DEO ne fournit plus d'aide directe � l'industrie, il accorde surtout son aide � des organismes qui r�pondent aux besoins des industries par des activit�s de formation, des services d'�valuation et des d�monstrations dans l'espoir d'am�liorer la productivit� et de cr�er de nouveaux produits � valeur ajout�e. Le Minist�re soutient �galement des organismes qui s'occupent de transfert de technologies, de l'identification et de la protection de la propri�t� intellectuelle, de l'obtention de licences pour des technologies et de la cr�ation de nouvelles entreprises.
En 2006-2007, 67 p. 100 de l’aide accord�e par DEO est all�e � l’adoption et � la commercialisation de la technologie. Ce financement a �t� allou� � deux grandes initiatives : TEC Edmonton, un incubateur d’entreprises r�gional, qui r�unit en un lieu central des services � l’intention des entrepreneurs en technologie . Ses services comprennent la consultation, l’incubation et la propri�t� intellectuelle . La deuxi�me de ces grandes initiatives est Springboard West Innovation Inc., qui apporte un soutien semblable aux entrepreneurs de Regina. Les r�sultats pr�vus de ces deux investissements comprennent cinq d�monstrations de technologie, l’ex�cution de 75 licences suppl�mentaires et la cr�ation de 15 entreprises d�riv�es, ainsi que des investissements suppl�mentaires de capitaux de risque de 5,5 millions de dollars.
Les exemples suivants montrent les r�sultats des investissements de DEO. Un grand nombre de ces investissements ont �t� faits aux cours des derni�res ann�es. Certains remontent m�me � une quinzaine d'ann�es et rapportent aujourd'hui des avantages �conomiques � long terme.
1. Le R�seau des cellules souches - Aggregate Therapeutics
�tabli en 2001, le R�seau des cellules souches (RCS) est l'un des R�seaux de centres d'excellence du Canada et le seul r�seau au pays qui rassemble plus de 70 scientifiques, cliniciens, ing�nieurs et �thiciens r�put�s pour �tudier le potentiel th�rapeutique des cellules souches adultes dans le traitement de maladies incurables par la m�decine conventionnelle.
Le RCS se concentre sp�cifiquement sur plusieurs secteurs cl�s : les applications des cellules souches et la th�rapie cellulaire, la d�couverte de traitements et de m�dicaments, la cr�ation d’outils, de r�actifs et de diagnostics, et la politique publique. En 2005-2006, 16 des 43 univerit�s et 74 des 303 travailleurs hautement qualifi�s du RCS se trouvaient en Alberta et en Colombie-Britannique .
En 2005, DEO a consacr� 500 000 $ au RCS pour soutenir un projet de 3 millions de dollars visant � concevoir un nouveau mod�le de commercialisation des recherches sur les cellules souches en milieu universitaire et hospitalier qui a men� � la cr�ation d'une entreprise sans but lucratif, Aggregate Therapeutics Inc. (ATI). ATI a n�goci� et mis en œuvre une entente collaborative de propri�t� intellectuelle et une trousse d'outils avec 16 �tablissements importants et 37 chercheurs. Gr�ce � ce mod�le d'entente, ATI a pu annoncer 50 publications, 12 n�gociations d'options, deux n�gociations de licence, deux n�gociations de transfert de mat�riel et six n�gociations de recherche commandit�e. ATI d�tient un premier droit de n�gociation exclusif sur la commercialisation de technologies de cellules souches avec les laboratoires de 37 importants scientifiques canadiens. ATI n�gocie actuellement le financement de sa premi�re entreprise d�riv�e et a r�cemment fait l'objet d'une importante annonce de partenariat entre le RCS et le centre MaRS (important centre de convergence des innovations dans le � district des d�couvertes � de Toronto) en vertu duquel les deux organismes se sont engag�s � apporter un financement � long terme des activit�s de conversion d'ATI, � �tendre son mod�le � d'autres secteurs de la m�decine r�g�n�rative et � l'appliquer � d'autres secteurs technologiques qui n'y sont pas li�s.
Par son soutien au RCS, DEO a jou� un r�le dans une initiative nationale de soutien � la commercialisation des technologies relatives aux cellules souches adultes.
2. Le Network for Emerging Wireless Technology (NEWT)
Le NEWT est une division de TRLabs qui s’adresse aux entreprises de t�l�communication sans fil. Il les aide � tester et � d�velopper des produits au stade qui pr�c�de la mise en march�. Le mandat du NEWT est de promouvoir l’innovation et le d�veloppement des comp�tences dans le secteur des communications sans fil dans l’Ouest canadien. Pour ce faire, il fournit une installation de testage, des programmes d’�ducation et de mentorat, un soutien strat�gique op�rationnel et commercial, et des ressources techniques. Le projet de 4,9 millions de dollars �tait appuy� par DEO (2 millions de dollars), la province de l’Alberta et d’importants partenaires industriels comme Sun Microsystems, IBM, Hewlett-Packard, Nortel et Telus.
En cinq ans d’activit�, le NEWT s’est affirm� comme agent important de commercialisation des technologies de communication sans fil. En 2006, il comptait 66 membres industriels qui utilisaient son laboratoire en moyenne pendant 14 jours. Depuis l’ouverture du laboratoire, en 2002, celui-ci a �t� utilis� pendant 750 jours et a permis de r�aliser 150 projets, dont 99 externes (profitant directement � une entreprise) et 47 internes (profitant � l’industrie dans son ensemble).
Un des clients du NEWT, Wireless Edge de Calgary, est un innovateur et un fournisseur important de solutions mobiles de r�seautage de donn�es pour les fournisseurs de services de t�l�communication. C’est dans les installations du NEWT qu’il a test� son produit, SecFi. [traduction] � Les tests ont montr� que SecFi fonctionne bien dans les r�seaux de t�l�phonie cellulaire pour y d�tecter et �liminer les messages infect�s �, a d�clar� M. Husam Kinawi, chef de la direction de Wireless Edge.
Une autre entreprise, SMART Technologies, a utilis� les installations du NEWT pour tester son logiciel d’enseignement en laboratoire informatique SynchronEyes, un produit qui permet � des �tudiants en r�seau de b�n�ficier de la surveillance et des interventions d’un enseignant dans un environnement d’apprentissage assist� par ordinateur.
3. La Canadian Environmental Technology Advancement Corporation (CETAC-WEST)
La CETAC-WEST est une soci�t� sans but lucratif qui a pour mandat de soutenir le d�veloppement et la commercialisation de nouvelles technologies environnementales dans l'Ouest canadien. En mars 2003, DEO a approuv� l'octroi de 421 000 $ � un projet de 1,48 million de dollars visant � mettre au point des technologies op�rationnelles am�lior�es pour le secteur gazier et p�trolier, en particulier dans les raffineries de gaz. Les autres partenaires �taient le Programme de mesures d'actions pr�coces en mati�re de technologie du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) (460 000 $) et des partenaires industriels (600 000 $).
La CETAC a entrepris la v�rification de divers processus et syst�mes dans 18 raffineries de gaz de l'Alberta, bien plus que les six v�rifications pr�vues � l'origine. Les v�rifications ont r�v�l� une diminution importante des �missions nocives qui entra�naient �galement des pertes de revenus par suite du gaspillage des produits. En se basant sur la demande de l'industrie, la CETAC a pu obtenir un financement de contrepartie des industries participantes. Les v�rifications ont permis de d�gager 191 recommandations pour r�duire les �missions et am�liorer l'ensemble des processus. Cela repr�sente des r�ductions annuelles potentielles des �missions de plus de 240 000 tonnes d'�quivalent de dioxyde de carbone et des �conomies d'�lectricit� de plus de 14 millions de dollars. Des v�rifications de suivi dans six raffineries ont confirm� l'impact de la mise en œuvre des premi�res recommandations. La CETAC a �galement organis� et anim� quatre ateliers sur l'efficacit� �nerg�tique auxquels ont particip� 270 personnes. Les ateliers ont permis � la CETAC-West de diffuser les r�sultats de ses programmes et de demander les commentaires de l'industrie pour mieux se faire accepter et encourager la participation.
4. L'autoroute de l'hydrog�ne
En 2002, DEO a investi des fonds aux premiers stades de la mise en place d'une infrastructure des technologies de l'hydrog�ne et des piles � combustible. Bien que les r�sultats puissent mettre un certain temps � se concr�tiser, l'investissement en vaut la peine, car ces technologies propres sont durables, n'�mettent aucun gaz � effet de serre (GES) et r�duisent l'impact des changements climatiques. Outre l'appui initial accord� � Ballard Power Systems Inc. et � plusieurs autres entreprises du secteur de l'hydrog�ne et des piles � combustible, DEO a engag� plus de 2 millions de dollars dans trois projets de recherche et de d�monstration d'une valeur totale de 6,7 millions de dollars qui ont aid� � cr�er l'Autoroute de l'hydrog�ne en Colombie-Britannique. Dans le cadre de l'Entente de partenariat Canada-Colombie-Britannique pour le d�veloppement �conomique de l'Ouest (EPDEO), DEO a soutenu le d�veloppement du premier �l�ment de l'Autoroute de l'hydrog�ne de la Colombie-Britannique. Il s'agit d'un poste de ravitaillement en hydrog�ne situ�e � l'installation des BC Hydro Powertech Labs � Surrey. De plus, DEO a soutenu le d�veloppement du prototype de l'appareil de micro-ravitaillement et de recherche � la station Pacific Spirit, qui a contribu� � la cr�ation de l'Autoroute de l'hydrog�ne de la Colombie-Britannique et qui d�veloppe d'autres postes de ravitaillement.
En avril 2007, la Colombie-Britannique a annonc� qu'elle s'engageait � consacrer 89 millions de dollars � la constitution du premier parc d'autobus � hydrog�ne au monde en installant 20 autobus � pile � combustible � Whistler � temps pour les Jeux Olympiques de 2010 et en construisant des postes de ravitaillement � Whistler et � Victoria d'ici 2009. Le soutien initial de DEO, de l'Institut d'innovation en piles � combustible du Centre national de recherches du Canada, de Ressources naturelles Canada (Programme de l'Alliance canadienne sur les piles � combustible dans les transports), de la Colombie-Britannique et de Hydrogen & Fuel Cells Canada, a contribu� � faire du Canada un chef de file des technologies des piles � combustible � hydrog�ne. Ce secteur emploie actuellement quelque 1 900 personnes au Canada dont la majorit� se trouvent dans la r�gion m�tropolitaine de Vancouver.
5. Springboard West Innovations Inc.
En vertu de l'EPDEO, DEO a accord� 2,2 millions de dollars � un projet de 3,385 millions de dollars pour cr�er Springboard West Innovations Inc. au parc de recherche de l'Universit� de Regina. Le but vis� est d'accro�tre la commercialisation de technologies dans la collectivit�. Outre la formation, la promotion et l'incubation d'entreprises, Springboard West servira de point de focalisation pour commercialiser les technologies d�velopp�es � l'Universit� de Regina et permettre � l'industrie et aux entrepreneurs d'avoir acc�s aux ressources de l'Universit� en recherche, en technologie et en commerce. En r�unissant les universitaires, les entreprises, les chercheurs et les entrepreneurs, Springboard West contribuera � cr�er une culture interdisciplinaire de collaboration, d'innovation et d'entrepreneuriat.
En se concentrant principalement sur l'�nergie, l'environnement et l'informatique, Springboard West compl�tera les centres d'excellence de l'Universit� de Regina dans ces secteurs. L'�tablissement de Springboard West Innovations Inc. au parc de recherche cr�era de nouvelles relations de travail et une masse critique. Au cours des prochaines ann�es, Springboard West pr�voit cr�er cinq d�monstrations de technologies et 15 entreprises d�riv�es d'ici mars 2010. Les commandites des entreprises et les recettes devraient d�passer les 900 000 $ d'ici 2010.
6. Robotic Intra Venous Automation (RIVA)
L'historique de l'appareil RIVA montre que les r�sultats des investissements de DEO ne sont pas toujours imm�diats, mais que la pers�v�rance des inventeurs et des concepteurs de produits peut apporter des dividendes consid�rables. Il a fallu 15 ans, de l'�tape de la conception � celle de la commercialisation, en passant par celles du d�veloppement et du testage du produit, avant que l'�conomie locale puisse retirer de ce projet des avantages significatifs. En 1992, DEO a fourni 522 000 $ � une entreprise de d�veloppement de produit situ�e au Centre de recherche de l'H�pital g�n�ral de Saint-Boniface, qui mettait au point un syst�me robotis� pour administrer des m�dicaments par voie intraveineuse dans des sacs � solut�. Le produit �tait destin� aux grands h�pitaux et devait �tre plus efficace, s�curitaire et �conomique que les syst�mes traditionnels.
Une entreprise de Winnipeg, Intelligent Hospital Systems, a fait une d�monstration de RIVA couronn�e de succ�s au Centre de recherche de l'H�pital g�n�ral de Saint-Boniface. Deux unit�s de RIVA ont �t� vendues � l'Universit� de la Californie et six autres unit�s, � un million de dollars chacune, devraient �tre bient�t vendues. Avec des investissements suppl�mentaires du secteur priv�, une usine de 15 000 pieds carr�s employant 60 personnes ouvrira bient�t ses portes � Winnipeg pour r�pondre � la demande pr�vue du march�.
7. Les Manufacturiers et exportateurs du Canada (MEC)
En vertu de l'Entente de partenariat Canada-Manitoba pour le d�veloppement �conomique de l'Ouest (EPDEO), DEO a fourni 992 600 $ � une initiative de 4 millions de dollars pour permettre aux MEC de g�rer le projet d'intervention rapide de l'Initiative de fabrication avanc�e (IFA), qui met l'accent sur les processus � valeur ajout�e et sur les ressources humaines. L'IFA offre des services d'�ducation et de sensibilisation, de diagnostic, d'analyse comparative, de mentorat, et des outils pour encourager les entreprises du Manitoba � adopter des processus de fabrication all�g�s. Compte tenu de l'importance vitale du personnel hautement qualifi�, la composante des ressources humaines repose sur l'accr�ditation, la pr�paration de curriculum vitae et le d�veloppement de comp�tences strat�giques.
Ce projet reste ax� sur l'industrie. Les fabricants attribuent aux techniques de fabrication all�g�e des gains de qualit� et de productivit�, ainsi qu'une meilleure capacit� de travailler en �quipe. Ils affirment �galement qu'ils sont mieux capables de supporter les ralentissements de l'�conomie et de soutenir la vive concurrence. Par exemple, les programmes de l'IFA ont permis � un fabricant de cl�tures en PVC de r�duire de 86 p. 100 le temps de pr�paration des cha�nes de production de certains produits pour une �conomie annuelle de 20 000 $. Une fonderie locale peut �conomiser jusqu'� 300 000 $ par ann�e et g�n�rer aux moins deux nouvelles id�es par employ�.
Le projet, qui se poursuit jusqu'en 2008, a d�pass� de nombreux objectifs de rendement : deux nouveaux programmes d'accr�ditation, 1 500 personnes form�es, huit activit�s de groupe d'int�r�ts sp�ciaux, 100 formateurs dipl�m�s et 26 programmes de sensibilisation aux m�thodes de fabrication all�g�e. Cette initiative a donn� lieu � un plan de d�veloppement �conomique pour le secteur manufacturier cr�� gr�ce � une consultation directe de l'industrie. Le plan est une strat�gie coh�rente pour l'avenir de l'industrie manufacturi�re du Manitoba et identifie quatre secteurs cl�s : vision de l'avenir et leadership, ressources humaines, environnement commercial et strat�gies � long terme.
La cr�ation de liens entre les membres du syst�me d'innovation a des r�sultats vari�s. Des relations de travail positives peuvent faciliter le partage des apprentissages et des meilleures pratiques, obtention de ressources d'autre sources et le renforcement des capacit�s et des grappes. Voici des exemples d'initiatives qui ont am�lior� les liens � l'�chelon local et dans tout l'Ouest.
1. New Media BC (NMBC)
DEO a fourni 195 000 $ � NMBC pour soutenir le projet Digital Coast, dont le financement total est de 663 500 $. New Media BC est une association industrielle sans but lucratif qui s'occupe de la promotion, de l'unification et de l'�ducation de l'industrie des m�dias num�riques de la Colombie-Britannique. NMBC aide environ 200 entreprises du secteur des nouveaux m�dias qui œuvrent dans les domaines de l'apprentissage �lectronique, du d�veloppement de sites Web, de la conception de jeux vid�o ou d'autres types de logiciels, du traitement du contenu num�rique, de l'animation, des effets visuels et de la post-production.
Avec le projet de Digital Coast, NMBC a d�velopp� une � infrastructure d'�cosyst�me en r�seau �, c'est-�-dire une vision strat�gique unifi�e et une strat�gie de d�veloppement coh�rente chez les intervenants cl�s de la cha�ne de valeur des nouveaux m�dias. Un plan d'affaires quinquennal a permis � NMBC de passer � la phase deux du projet, soit la conception et la mise en œuvre d'une strat�gie de marque pour repositionner l'industrie des nouveaux m�dias de la Colombie-Britannique aux premiers rangs mondiaux dans son domaine. NMBC et ses partenaires de l'industrie et d'ailleurs ont obtenu un engagement de 40,5 millions de dollars de la province de la Colombie-Britannique pour r�aliser le projet d'un centre mondial des m�dias num�riques et pour le nouveau programme du niveau de la ma�trise en m�dias num�riques au campus Great Northern Way, qui commencera en septembre 2007.
2. Wellness West
Wellness West a pour mission le d�veloppement et la croissance de l'industrie des produits de sant� naturels et des aliments fonctionnels et nutraceutiques dans l'Ouest canadien. En vertu d'un protocole d'entente, les quatre provinces de l'Ouest, le Conseil national de recherches du Canada et DEO collaborent pour r�gler des questions qui concernent l'industrie et la technologie et l'innovation dans ce secteur. Un conseil consultatif de l'industrie fournit des commentaires pr�cieux � DEO et lui permet de s'assurer que ses activit�s r�pondent aux besoins de l'industrie. Les parties ont investi 1,2 million de dollars en argent et en nature pour soutenir Wellness West. On a �labor� et mis en place un ensemble de produits destin�s � assurer la croissance de l'industrie, comme un guide de commercialisation, une base de donn�es sur l'infrastructure technologique et des renseignements sur la comp�titivit� et le marketing international.
En collaborant, les int�ress�s ont tir� le meilleur parti possible de leurs ressources pour faciliter la croissance du secteur dans l'Ouest canadien. Certains des avantages pr�vus du protocole d'entente sont une plus grande collaboration entre les entreprises et les chercheurs, le d�veloppement du soutien d'infrastructure n�cessaire aux entreprises, ainsi que la diversification du secteur agricole.
La R-D appliqu�e m�ne � de nouvelles d�couvertes qui finissent par �tre commercialis�es sous forme de nouveaux produits et services ou par �tre int�gr�es � une organisation existante pour en am�liorer l'efficacit� ou cr�er des produits � valeur ajout�e. Les nouvelles d�couvertes, souvent appel�es technologies perturbatrices, peuvent mener � des approches enti�rement nouvelles. D'autres travaux de R-D peuvent permettre � un secteur traditionnel d'�laborer de nouveaux produits ou processus.
1. Le NeuroBras de l'Universit� de Calgary
En janvier 2002, DEO a accord� une aide financi�re de 3 millions de dollars � l'Universit� de Calgary pour un projet de R-D de 27 millions de dollars en collaboration avec la Fondation canadienne pour l'innovation, les Instituts de recherche en sant� du Canada, le Conseil national de recherches du Canada, l'Alberta Advanced Education and Technology, l'Alberta Heritage Foundation for Medical Research, la famille Seaman et d'autres philanthropes.
Le NeuroBras de l’Universit� de Calgary, qui a n�cessit� plus de six ans de recherche et d�veloppement, et est le premier robot chirurgical ax� sur l’imagerie par r�sonnance magn�tique au monde. Il utilise un aimant IMRIS fabriqu� � Winnipeg et d�velopp� � l’Institut du biodiagnostic. DEO a soutenu l’installation de l’aimant IMRIS � l’h�pital Foothills de Calgary. Le bras chirurgical s’inspire des deux bras fabriqu�s au Canada pour les navettes spatiales de la NASA et a �t� construit en collaboration avec MacDonald, Dettwiler and Associates, l’entreprise qui a fabriqu� les bras de la navette. Le NeuroBras, qui comporte deux bras et deux cam�ras, fonctionne en conjonction avec un syst�me d’imagerie par r�sonance magn�tique en temps r�el qui permet aux chirurgiens de manipuler des outils � une �chelle microscopique et fournit une r�troaction sensible qui rend les chirurgies c�r�brales plus s�curitaires et moins traumatisantes. La technologie am�liore l’efficacit� des humains. Elle ne vise pas � les remplacer et pourrait prolonger la carri�re des chirurgiens.
Le NeuroBras devrait changer � jamais le travail des chirurgiens. Il leur permet d'intervenir au niveau mol�culaire avec une pr�cision sans pr�c�dent, de faire des chirurgies � distance et d'am�liorer dans l'ensemble les r�sultats des interventions. L'�tape du d�veloppement du NeuroBras est maintenant achev�e et le premier test sur des humains est pr�vu pour 2007. Une fois approuv� par Sant� Canada, le NeuroBras sera commercialis� � l'�chelle mondiale. La technologie sera probablement applicable � diverses formes de chirurgie.
2. Forintek Canada Corp
Forintek est un consortium priv� sans but lucratif qui fait de la recherche sur les produits du bois. C'est le plus important institut de recherche appliqu�e au pays de l'industrie des produits solides du bois, qui fabrique du bois d'œuvre, du contre-plaqu�, des panneaux � copeaux orient�, des panneaux de fibres � densit� moyenne, des panneaux de particule et des produits � valeur ajout�e. Forintek d�veloppe des connaissances scientifiques et techniques et les applique ensuite au secteur canadien des produits du bois. Forintek accro�t la comp�titivit� des entreprises membres en les incitant � optimiser les processus de fabrication et en encourageant l'adoption des produits qui pr�sentent la meilleure valeur. Forintek compte 190 entreprises membres dans le secteur du bois de partout au pays et travaille actuellement dans huit provinces.
DEO a financ� un certain nombre de projets de Forintek dans toutes les provinces de l'Ouest pour soutenir le transfert et l'adoption de technologies dans l'industrie de la foresterie. En vertu de l'Entente de partenariat �conomique Canada-Alberta, DEO et l'Alberta Sustainable Resource Development ont fourni chacun plus de 1,8 million de dollars. L'industrie a fourni 675 000 $ � une initiative de 4,43 millions de dollars. Durant 2005-2006, Forintek a r�pondu � 92 demandes de renseignements techniques de l'industrie albertaine, a visit� des usines ou rencontr� des repr�sentants de l'industrie albertaine 183 fois, a tenu six ateliers et ex�cut� �valuations techniques avec des entreprises. Quatre de ces projets, et un investissement initial de 35 000 $ des entreprises concern�es, ont eu pour r�sultat une r�duction des co�ts ou une hausse des recettes de 2,1 millions de dollars.
DEO a apport� une aide financi�re de 133 500 $ � l'initiative de Forintek, qui fournit des conseils technologiques et de fabrication aux secteurs primaire et � valeur ajout�e des produits du bois de l'industrie foresti�re de la Saskatchewan.
Pour r�aliser cet objectif, Forintek a organis� des visites d'usines par des conseillers techniques et scientifiques de l'industrie. Il a tenu des s�minaires, des conf�rences et des ateliers r�guliers qui ont encourag� le transfert des connaissances sur la fabrication et la commercialisation des produits du bois � l'industrie de la Saskatchewan.
Les sujets pertinents comprennent la fabrication et la commercialisation de produits � valeur ajout�e � base de peuplier, les renseignements sur la commercialisation dans le secteur des b�timents pr�fabriqu�s et les produits du bois usin�s, la technique optimale de r�cup�ration des mat�riaux, l'accroissement de la productivit� par la mise en œuvre de principes de fabrication all�g�e et l'utilisation de la biomasse comme combustible.
� ce jour, Forintek, conjointement avec le Saskatchewan Forestry Centre, a anim� cinq d�monstrations de technologie, r�pondu � 40 demandes d'information technique et organis� et anim� 14 ateliers et s�minaires et fait plus de 100 visites d'usines. En outre, Forintek a produit et diffus� cinq articles techniques aupr�s de l'industrie provinciale ainsi que des fiches techniques trimestrielles sur l'industrie des produits du bois de la Saskatchewan.
Dans l’ensemble, l’impact du projet a �t� un accroissement de l’efficacit� et de la productivit� des usines, des produits de haute qualit� et l’expansion dans de nouveaux march�s. Par exemple, un fabricant de Regina a d�clar� une hausse de production de 50 p. 100 gr�ce � la r�duction des pertes et � l’am�lioration du rythme de production, tandis qu’une autre entreprise situ�e dans le nord-est de la Saskatchewan am�liorait son processus de fabrication gr�ce � des renseignements techniques fournis par Forintek.
3. Le Centre for Drug Research & Development (CDRD)
L’investissement de 400 000 $ de DEO, ainsi qu’un apport de 300 000 $ de la Colombie-Britannique et d’environ 1,4 million de dollars de l’industrie, de l’Universit� Simon Fraser et de l’Universit� de la Colombie-Britannique et d’autres sources � ce projet a men� � la cr�ation du CDRD � l’Universit� de la Colombie-Britannique (UBC) et au soutien pendant 18 mois des activit�s de d�marrage. Le mandat du CRDC est de faire passer de nouveaux traitements et m�dicaments du stade de la d�couverte � la commercialisation. Cet investissement initial a permis au CDRD d’obtenir des engagements financiers de plus de 50 millions de dollars d’autres sources, dont l’industrie, la Colombie-Britannique et la Fondation canadienne pour l’innovation.
R�cemment, � une importante annonce � Vancouver � laquelle a particip� la ministre Ambrose, Mme Natalie Dakers, PDG du CDRD, a soulign� le r�le important du Minist�re dans le projet et d�clar� : [TRADUCTION]� DEO a jou� un r�le critique dans le succ�s du CDRD en lui apportant un financement de d�marrage essentiel qui l’a aid� � entretenir son r�ve pendant que l’�quipe s’occupait d’obtenir des fonds � plus long terme �.
L'innovation � l'�chelle des collectivit�s peut contribuer � la prosp�rit� d'une r�gion et concentrer leurs ressources. Cela peut prendre une forme horizontale ou g�ographique, comme l'indiquent les exemples suivants.
1. Formation des Autochtones pour le secteur de l'a�rospatiale
Les �tudiants autochtones seront mieux outill�s pour des emplois en forte demande dans les secteurs de l'a�rospatiale, de la fabrication et de la construction du Manitoba gr�ce � un investissement de 320 000 $ de DEO en 2006-2007 pour l'achat de nouveaux �quipements pour l'Institut de technologie appliqu�e de Neeginan.
Une formation sera donn�e pour divers m�tiers dans les secteurs en pleine croissance de l'a�rospatiale, de la fabrication et de la construction de la province. Le but du projet est de rem�dier � la p�nurie de main-d'œuvre sp�cialis�e du Manitoba et de produire des dipl�m�s dans des m�tiers tr�s en demande de mani�re � ce qu'ils soient suffisamment souples pour r�pondre aux besoins des employeurs. Les programmes accr�dit�s de l'Institut sont offerts seulement quand un employeur s'engage � donner un emploi aux dipl�m�s et les �tudiants sont choisis conjointement par avec les employeurs. D'ici un an, l'Institut pr�voit dipl�mer un total de 156 �tudiants autochtones. Border Glass, Standard Aero, Boeing, Custom Steel et Carlson Composites se sont toutes engag�es � donner des emplois aux dipl�m�s.
2. Le Saskatchewan Research Network (SRnet)
L'innovation dans les collectivit�s est favoris�e par les r�seaux de communication � haute vitesse. DEO a investi 187 200 $ dans un projet de 1 225 000 $ pour �tendre le SRnet � Prince Albert et LaRonge en achetant et en installant l'�quipement n�cessaire. Cette extension de l'infrastructure du r�seau de SRnet permettra un service � tr�s haute vitesse capable de soutenir l'utilisation de syst�mes de vid�oconf�rences multipoints de qualit� sup�rieure et la transmission de donn�es et d'images volumineuses n�cessaires aux activit�s de collaboration interprovinciales et internationales des secteurs public et priv� dans les domaines de la recherche, des soins de sant� et de l'�ducation. Le SRNet compte maintenant 14 membres, y compris quatre membres de Prince Albert et trois membres de La Ronge. Cet investissement dans l'infrastructure technique cr�era des d�bouch�s dans le Nord de la Saskatchewan pour les entreprises et les institutions ax�es sur la recherche, ainsi que la collaboration avec les �tablissements d'enseignement.
3. L'Innovation and Development Corporation de l'Universit� de Victoria
En mars 2006, DEO a accord� 185 600 $ � l'Innovation and Development Corporation (IDC) de l'Universit� de Victoria pour contribuer � la viabilit� � long terme de la commercialisation des technologies sur l'�le de Vancouver. Le but de ce projet de deux ans totalisant 1,1 million de dollars �tait d'�tablir des pratiques efficaces de transfert de technologie aux �tablissements de l'�le de Vancouver qui avaient �prouv� des difficult�s � commercialiser leurs propri�t�s intellectuelles.
L'IDC a �t� cr��e en 1991 pour servir de bureau de transfert de technologie � l'Universit� de Victoria. En offrant un large �ventail de services de transfert de technologie aux professeurs, au personnel et aux �tudiants, l'IDC a servi d'interm�diaire entre les chercheurs universitaires et le milieu externe des affaires. Le financement de la derni�re phase de ce projet a servi � fournir un ensemble complet de services de commercialisation de la technologie dans quatre �tablissements d'enseignement postsecondaire de l'�le de Vancouver et � cr�er un r�seau efficace de commercialisation des technologies. De plus, l'IDC visait � conclure des ententes de commercialisation des technologies avec huit laboratoires de recherche f�d�raux et la Western Canadian Universities Marine Biological Station de l'�le de Vancouver. D'ici mars 2008, l'IDC devrait d�velopper huit prototypes, d�poser 10 demandes de brevet, favoriser la cr�ation de huit entreprises d�riv�es et conclure six ententes de service.
4. Le Light House Sustainable Building Centre (SBC)
DEO a apport� 200 000 $ � un projet de 401 000 $ au Centre for Sustainable Community Development de l'Universit� Simon Fraser pour �tablir un centre de construction durable afin de soutenir le d�veloppement de ce march� et de cette grappe en Colombie-Britannique. Le Light House SBC fournit un point de service central qui donne des renseignements pr�cis sur des produits, des technologies et des services r�gionaux. Ax� sur les �difices nouveaux et r�nov�s de tous genres, le Light House SBC est le � cha�non manquant � entre les fournisseurs de services d'information (comme les programmes gouvernementaux, les services publics, les concepteurs de technologies, les associations industrielles, etc.) et l'ensemble du march�. Le Light House SBC est soutenu par le milieu des affaires, les universit�s et le gouvernement.
Ce projet a d�pass� toutes les attentes. Le Centre a attir� 4 300 visiteurs du public et a � son actif 2 800 interactions avec l'industrie. Il a contribu� � la r�alisation de 15 projets de d�veloppement et donn� 97 s�ances de formation sessions au lieu des 15 esp�r�es au d�part.
Jorge Marques, directeur int�rimaire du SBC � UBC, a r�cemment louang� le SBC (maintenant appel� Light House SBC) : [TRADUCTION] � Depuis sa cr�ation, Light House a combl� un besoin critique en facilitant la transition � des pratiques de construction durables. Selon les normes actuelles, l'industrie de la construction est responsable de 30 p. 100 de la consommation d'�nergie du monde entier et de 40 p. 100 des �missions des gaz � effet de serre dans la r�gion du delta du Fraser. En permettant � des personnes d'adopter des pratiques de construction durable, Light House nous permet de mieux r�pondre aux besoins sociaux, �conomiques et �cologiques des g�n�rations futures �.
La nanotechnologie est une technologie cl� qui a un impact profond sur les secteurs des ressources traditionnels et sur les nouveaux secteurs de l'�conomie. DEO a accord� 14,5 millions de dollars � des projets totalisant 30 millions de dollars pour renforcer la capacit� des provinces de l'Ouest canadien dans ce secteur. L'effort a �t� concentr� en Alberta.
1. Le laboratoire NanoFab (Universit� de l'Alberta)
Depuis 2000, DEO a vers� plus de 3 millions de dollars pour l’achat de micro-�quipement et l’am�nagement d’un laboratoire ad�quat � l’Universit� de l’Alberta. � ce jour, 782 utilisateurs, 12 universit�s canadiennes, des groupes de six provinces, 108 groupes de recherche universitaires et 32 entreprises ont utilis� les installations du laboratoire NanoFab . DEO a fait d’autres investissements importants qui tirent parti de ceux d�j� faits dans le laboratoire NanoFab. Ces investissements comprennent des projets de d�monstration et de recherche pr�commerciales de 4 millions de dollars par l’entremise de la Micro Systems Technology Research Initiative; 3,8 millions de dollars pour cr�er des bureaux d’incubation et de commercialisation � l’Institut national de nanotechnologie et 1,8 million de dollars pour d�velopper des outils de d�pistage du cancer avec l’Alberta Cancer Diagnostic Consortium. Dans chacun de ces cas, ces autres projets ont utilis� le laboratoire NanoFab ou comptent le faire.
On trouve maintenant en Alberta une grappe d'entreprises d�riv�es directement ou indirectement des travaux de recherche men�s � l'Universit� de l'Alberta. La plupart de ces entreprises œuvrent dans le domaine des syst�mes micro�lectrom�caniques qui est directement li� aux travaux r�alis�s au laboratoire NanoFab. Actuellement, le domaine des syst�mes micro�lectrom�caniques est celui qui promet les plus importantes retomb�es commerciales locales � court terme.
2. Nano-System Fabrication Lab (NSFL - Universit� du Manitoba)
DEO a accord� 1,24 million de dollars � un projet de 4 millions de dollars du NSFL de l'Universit� du Manitoba. L'int�r�t grandissant pour la nanofabrication exigeait de nouveaux investissements dans l'infrastructure pour am�liorer la capacit� d'innovation et favoriser la collaboration commerciale. L'expansion du NSFL permet aux chercheurs de produire des prototypes dans les secteurs des syst�mes micro�lectrom�caniques en t�l�communication, de la fabrication de pointe, du stockage d'�nergie, de la nano�lectronique, de la surveillance des infrastructures de g�nie civil, de l'a�rospatiale, des micro-senseurs et des sciences de la vie.
En 2007, le NSFL a d�pass� ses objectifs de rendement avec des projets de R-D totalisant quelque 1,5 million de dollars, le d�p�t de six brevets, et l'identification de 23 produits ou processus pour des travaux suppl�mentaires de R-D. Les autres objectifs progressent bien, comme le nombre annuel de projets entrepris et d'utilisateurs du laboratoire.
Le NSFL est utilis� par des organisations hors de l'Universit�, y compris le Centre de recherches sur les communications, l'Agence spatiale canadienne, InfoMagnetics, Intelligent Sensing for Innovative Structures, Iders, Manitoba Hydro et le Manitoba HVDC Research Centre. L'aide du NSFL � la recherche dans les �coles secondaires a permis � un projet de recherche en microfluidique de remporter un prix.
Objectif strat�gique : Soutenir des collectivit�s �conomiquement viables jouissant d'une qualit� de vie �lev�e dans l'Ouest canadien
DEO �labore pr�sentement des indicateurs de rendement pour cet objectif strat�gique. Les statistiques qui suivent repr�sentent un effort pr�liminaire d'�valuation du stade de d�veloppement �conomique des collectivit�s de l'Ouest canadien :
D�penses pr�vues |
Autorisations9 |
D�penses r�elles |
---|---|---|
137 212 |
123 478 |
108 407 |
Pr�vues |
R�elles |
Diff�rence |
---|---|---|
99 |
99 |
0 |
Malgr� le solide rendement �conomique global de l’Ouest, de nombreuses collectivit�s et r�gions �prouvent encore des difficult�s � attirer les investisseurs et � trouver des d�bouch�s. D’autres ont du mal � g�rer la rapide croissance pour en tirer des avantages durables. En m�me temps, il existe des groupes qui ne peuvent participer pleinement � l’�conomie g�n�rale. L’Ouest canadien ne peut r�aliser son potentiel �conomique sans veiller � ce que tous les Canadiens de l’Ouest soient inclus . Cela est particuli�rement vrai des Autochtones de l’Ouest qui repr�sentent 62 p. 100 de la population autochtone totale du pays (800 000 personnes). La Chambre de commerce du Canada estime que la faible participation des Autochtones � l’�conomie co�te au pays environ 1,5 p. 100 de son PIB, ou la moiti� de sa croissance pr�vue pour 200810. Dans certaines r�gions de l’Ouest, l’impact est particuli�rement dur en raison des fortes populations autochtones11 et des effets d�favorables de la p�nurie de main-d’œuvre sur la croissance et le d�veloppement �conomiques.
DEO joue un r�le cl� pour r�gler ces probl�mes dans l’Ouest en forgeant des partenariats entre les gouvernements, les organismes communautaires et d’autres intervenants . Le Minist�re administre des programmes f�d�raux qui s’adressent aux collectivit�s dont l’�conomie repose essentiellement sur la p�che au saumon ou l’exploitation foresti�re et menac�es par des changements qui exigent une adaptation en profondeur. DEO facilite la relance �conomique de ces collectivit�s en collaborant avec les membres du RSEOC pour mettre en œuvre des initiatives de d�veloppement �conomique des collectivit�s, autochtones et autres. DEO aide aussi les centres urbains par la voie d’ententes de d�veloppement �conomique en milieu urbain , d’ententes f�d�rales-provinciales, comme l’EPDEO et l’Entente Canada-Saskatchewan pour le d�veloppement du Nord et les ententes dans le cadre du Programme infrastructures Canada.
Le but de toutes ces initiatives est d'�laborer des partenariats significatifs avec d'autres gouvernements et des groupes locaux pour soutenir la croissance des collectivit�s de l'Ouest canadien de fa�on � leur permettre de prosp�rer malgr� les pressions �conomiques mondiales. La diversification de la structure industrielle de l'Ouest, fortement ax�e sur les ressources naturelles, et l'accroissement de la valeur ajout�e de sa production actuelle sont indispensables � la stabilit� de la productivit� et de la croissance �conomique � long terme des entreprises, � la cr�ation d'emplois sp�cialis�s et � l'adoption de technologies qui seront le moteur des �conomies de demain. En fin de compte, il s'agit de faire en sorte que les collectivit�s de l'Ouest canadien demeurent �conomiquement viables et conservent une qualit� de vie �lev�e.
Au chapitre de la planification, du d�veloppement et de l'adaptation �conomiques des collectivit�s, DEO a obtenu les r�sultats suivants en 2006-2007 :
Les SADC et les OFVE ont indiqu� que leurs efforts avaient accru la capacit� d’organismes communautaires dans 952 cas, am�lior� les services ou les installations communautaires � 337 reprises et augment� la stabilit� des collectivit�s dans 235 cas.
En outre, un consultant externe a effectu� une �valuation d'impact des activit�s de DEO � l'intention des Autochtones de 1999 � 2005 et a conclu que les projets soutenus par DEO ont un impact important. L'�valuation a indiqu� que le soutien accord� par DEO � des initiatives � l'intention des Autochtones a g�n�r� 5,11 $ en investissements suppl�mentaires pour chaque dollar investi par DEO, soit un total de 270 millions de dollars sur cinq ans et plus de 4 200 emplois � temps plein et partiel. Le r�sultat pr�vu de l'investissement initial est de 70 millions en investissements suppl�mentaires et un total de 9 500 emplois futurs, ainsi que des services de formation et d'�ducation pour 12 900 participants, et de l'aide au d�marrage et � l'expansion pour 3 500 entreprises.
De par leur nature, les projets de d�veloppement �conomique des collectivit�s prennent du temps avant de donner des r�sultats. Pourtant, le manque de capacit� des collectivit�s a �t� identifi� comme un obstacle important � la participation � l'�conomie et � la cr�ation de relations entre les entreprises. L'�tude d'impact des activit�s du Minist�re visant les Autochtones a permis de conclure que le succ�s ne d�pend pas tellement du type de projet, mais :
En outre, en 2006-2007, DEO a accord� des fonds � des projets dans les trois secteurs de sous-activit� suivants :
Un des �l�ments d'un bon mod�le de d�veloppement �conomique des collectivit�s est la planification de leur bien-�tre �conomique futur. Voici certains exemples de projets soutenus par DEO qui visent � promouvoir la planification communautaire :
1. D�veloppement �conomique des collectivit�s rurales
DEO investit 2,9 millions de dollars sur une p�riode de trois ans dans le cadre de l'EPDEO dans ce projet pilote qui vise � accro�tre la coordination rurale et la collaboration f�d�rale-provinciale. Le r�seau des SADC de l'Alberta g�re des fonds pour financer des projets qui soutiennent les activit�s de d�veloppement �conomique des collectivit�s par l'entremise des 27 SADC de l'Alberta. Le gouvernement de l'Alberta fournit une aide semblable � ses Regional Economic Development Alliances (REDA). En outre, le r�seau des SADC de l'Alberta a engag� trois experts en d�veloppement �conomique des collectivit�s pour aider les SADC et les REDA de l'Alberta � accro�tre leurs capacit�s organisationnelle et communautaire. Les REDA et les SADC se trouvent dans le m�me secteur g�ographique et travaillent ensemble pour cr�er des activit�s avantageuses pour tous et pour partager leurs connaissances et leurs comp�tences afin de soutenir la cr�ation de collectivit�s durables et d'am�liorer la capacit� de d�veloppement �conomique des collectivit�s rurales. � ce jour, 58 projets ont re�u une aide financi�re totalisant 1,76 million de dollars dans le cadre du d�veloppement �conomique des collectivit�s rurales.
Le but du projet Defence Industry Development in Eastern Alberta (2006) �tait d'am�liorer les occasions d'approvisionnement des entreprises rurales situ�es pr�s des bases des Forces arm�es canadiennes de Suffield, de Cold Lake et de Wainwright en Alberta. Ce projet a permis d'initier 113 entrepreneurs, repr�sentants municipaux et agents de d�veloppement �conomique de l'Est de l'Alberta au syst�me MERX. En outre, le projet a rassembl� des donn�es de base sur l'approvisionnement local qui permettront de mesurer les progr�s futurs. Le projet Crowsnest Development Constraints and Conservation Priorities (2006) pr�voyait la cr�ation d'un outil de cartographie num�rique bas� sur un syst�me d'information g�ographique pour r�pondre de fa�on plus proactive aux besoins de d�veloppement. Cet outil sert � �valuer les contraintes de d�veloppement et les valeurs de conservation et s'av�re utile pour identifier les habitats fauniques critiques au moyen de crit�res scientifiques. Il a aussi permis de recueillir des renseignements compil�s par le gouvernement, des organismes environnementaux et des industries dont la municipalit� n'avait pas connaissance.
Le r�seau des SADC de l'Alberta tient un inventaire des � meilleures pratiques � des projets de d�veloppement �conomique des collectivit�s sur son site Web � l'adresse http://www.cfnsa.ca/cfna/public/rced_introduction.html.
2. La Premi�re nation Whitecap Dakota et l'�laboration du plan touristique de la route 219
En juillet 2005, DEO a accord� 116 800 $ � Dakota Land Holdings Ltd. sur une p�riode de deux ans pour engager un coordonnateur du d�veloppement touristique dont le travail serait de concevoir des activit�s de d�veloppement du tourisme dans la r�gion de la Premi�re nation Whitecap Dakota et le corridor touristique de la route 219. Les objectifs du projet sont les suivants :
Les deux premiers objectifs ont �t� atteints et le plan touristique r�gional en est au premier stade d’�laboration.
3. La North Eastman Regional Economic Development Strategy (NEREDS)
La SADC de Winnipeg River a jou� un r�le important dans la direction de la NEREDS, une initiative r�gionale pour renforcer la capacit� de la collectivit�, trouver et saisir les occasions de tirer parti des forces de la r�gion, et �laborer des solutions pour relever les d�fis du d�veloppement �conomique de la r�gion. Des rencontres et des s�ances de planification multiples ont permis aux repr�sentants de la collectivit� d'�laborer une strat�gie r�gionale de d�veloppement �conomique qui t�moigne d'un engagement r�gional plus pouss�, d'une prise en charge collective et du d�veloppement de partenariats. La coop�ration et la coordination entre les collectivit�s et les intervenants de la r�gion ont augment� consid�rablement. Dans l'ensemble, la NEREDS a contribu� au d�veloppement �conomique des collectivit�s :
Derni�res nouvelles des centenaires de l'Alberta et de la Saskatchewan
Con�u par l'architecte canadien de r�putation mondiale Arthur Erickson, le Centre du patrimoine de la GRC, qui a co�t� 29 millions de dollars et qui s'�tend sur 67 000 pieds carr�s, a �t� inaugur� le 23 mai 2007. Ce centre d'interpr�tation de classe mondiale sera une destination touristique pour les Canadiens et pour les visiteurs de l'�tranger. Des expositions, des pr�sentations et une salle multim�dias permettront d'explorer le patrimoine, le fonctionnement et la formation de la GRC. Le Centre pr�voit recevoir une moyenne annuelle de 450 000 visiteurs pendant les trois premi�res ann�es, par rapport � 53 000 par ann�e � l'actuel Mus�e du centenaire de la GRC. DEO y a investi 18 millions de dollars dans le cadre de l'initiative du centenaire de la Saskatchewan, la GRC 5 millions de dollars, la Saskatchewan 3,5 millions de dollars et le Centre a obtenu des fonds suppl�mentaires de 2 millions de dollars.
L'Initiative du centenaire a �galement permis de soutenir un certain nombre de projets en Alberta qui ont maintenant pris fin, comme la galerie Maverick's au mus�e Glenbow de Calgary et les Healing Gardens de l'Alberta Children Hospital. D'autres importants projets du centenaire sont en cours, notamment le Royal Alberta Museum et l'Alberta Gallery of Art � Edmonton, et l'expansion du Heritage Park � Calgary.
Le second �l�ment d'un bon mod�le de d�veloppement �conomique des collectivit�s consiste � trouver et � lancer des initiatives qui assurent l'avenir �conomique de la collectivit�. Voici des exemples de projets soutenus par DEO qui contribueront � promouvoir le d�veloppement des collectivit�s, la viabilit� et la diversification de l'�conomie locale :
1. Women Building Futures (WBF)
WBF est un organisme sans but lucratif qui aide les femmes � am�liorer leur vie par la formation et le mentorat. Au 31 mars 2007, WBF avait form� plus de 240 femmes � faible revenu dont 95 p. 100 ont obtenu un dipl�me. Toutes ces dipl�m�es ont trouv� un emploi dans le secteur gazier et p�trolier et le secteur de la construction de l’Alberta. Une proportion de 60 p. 100 des femmes qui ont particip� � WBF sont autochtones. L’investissement de 1,2 million de dollars de DEO a aid� WBF � �tendre ses activit�s �ducatives et administratives . L’installation r�nov�e permettra � l’organisation d’accro�tre le nombre de dipl�m�es de son programme de formation de pr�-apprenties de 16 semaines pour accueillir jusqu’� 400 �tudiantes par an plut�t que 60 comme c’est le cas actuellement. Gr�ce � d’autres sources de financement, WBF est aussi en train de r�am�nager l’�tage sup�rieur de l’entrep�t et d’ajouter deux �tages pour cr�er 42 logements � prix modiques que l’organisation mettrait � la disposition des femmes accept�es dans son programme.
2. Film Training Manitoba
DEO a fourni 130 000 $ � un projet pilote de 735 000 $ qui encadrera et formera 24 recrues � des postes de direction dans des �quipes de tournage du Manitoba afin de r�duire la d�pendance du milieu du cin�ma de la province envers les travailleurs de l'ext�rieur. Un processus de s�lection par concours aidera les employeurs � combler des postes d�sign�s pour lesquels Film Training Manitoba paiera 33 p. 100 du salaire jusqu'� un maximum de 3 000 $ par personne. L'entreprise de production cin�matographique paiera le reste. Depuis le lancement officiel de l'initiative, en avril 2006, 19 participants se sont joints au programme, 11 participants se sont perfectionn�s et ont �t� promus dans des postes prioritaires et 4 dipl�m�s ont d�croch� des postes permanents dans la production cin�matographique.
3. L'Immigrant Access Fund
L’Immigrant Access Fund Society of Alberta fournit des pr�ts allant jusqu’� 5 000 $ pour l’accr�ditation, la formation et le perfectionnement d’immigrants qui ont exerc� une profession ou un m�tier dans un autre pays et qui n’ont pas acc�s � d’autres ressources financi�res. Le fonds aide ces immigrants � s’int�grer � l’�conomie. Le Fonds de pr�ts de la Soci�t� est soutenu par des lev�es de fonds ainsi qu’une marge de cr�dit renouvelable. L’investissement de 400 000 $ de DEO aide � couvrir une partie des frais associ�s � l’administration des pr�ts et des co�ts de fonctionnement du Fonds, administr� par la Calgary Foundation.
Au 31 mars 2007, la Fondation avait accord� 44 micro-pr�ts, dont 31 � des hommes et 13 � des femmes. Cinq b�n�ficiaires de pr�ts ont re�u leur accr�ditation ou termin� leurs activit�s de perfectionnement, et quatre ont trouv� des emplois dans leur domaine. Quatre ont enti�rement rembours� leur pr�t. On n’a enregistr� aucune perte sur pr�t, car les participants sont tr�s soucieux de les rembourser. Ils ont deux ans pour terminer leur programme d’accr�ditation. Comme le programme a commenc� � accorder des pr�ts au d�but du deuxi�me semestre de 2005, la plupart des b�n�ficiaires n’ont pas encore termin� le programme.4. Entente Canada-Saskatchewan pour le d�veloppement du Nord
Au cours de l’automne 2002, les gouvernements du Canada et de la Saskatchewan ont sign� l’Entente pour le d�veloppement du Nord avec les citoyens du Nord de la Saskatchewan, qui sont aussi des partenaires du programme. L’Entente quinquennale avait pour but d’am�liorer les perspectives �conomiques offertes � la population du Nord en favorisant la formation, l’emploi, l’innovation, la cr�ation d’entreprises, la modernisation des infrastructures et l’investissement dans les collectivit�s du Nord. L’Entente a b�n�fici� d’un montant total de 20 millions de dollars investi � parts �gales par les gouvernements provincial et f�d�ral.
Conclusions d’une �valuation des r�sultats effectu�e en 2006-2007 :
Pour assurer que le Nord de la Saskatchewan b�n�ficie de l’ensemble des ressources engag�es, l’Entente pour le d�veloppement du Nord a �t� prolong�e jusqu’au 31 mars 2008. Conform�ment aux priorit�s du Minist�re , le programme sera ax� au cours de sa derni�re ann�e d’approbation sur les projets d’investissement strat�gique susceptibles de produire des retomb�es �conomiques consid�rables.
Le troisi�me �l�ment d'un bon mod�le de d�veloppement �conomique des collectivit�s est l'att�nuation des impacts n�gatifs d'une crise �conomique, comme il s'en produit � la fermeture d'une industrie. Voici des exemples de projets financ�s par DEO qui ont facilit� l'adaptation �conomique des collectivit�s :
1. L'Initiative d'adaptation �conomique de l'industrie et des collectivit�s touch�es par le diff�rend sur le bois d'œuvre
En 2003, le gouvernement f�d�ral a lanc� l'Initiative d'ajustement �conomique de l'industrie et des collectivit�s touch�es par le diff�rend sur le bois d'œuvre sous la direction d'Industrie Canada. Le programme s'adressait aux collectivit�s du Canada dont l'�conomie reposait sur le secteur forestier et qui avaient subi des pertes d'emplois permanentes par suite de l'imposition d'un droit tarifaire sur les exportations canadiennes de bois d'œuvre aux �tats-Unis. En Colombie-Britannique, quelque 5 000 travailleurs ont perdu leur emploi quand les scieries o� ils travaillaient ont ferm� d�finitivement.
Dans le cadre de l'Initiative, DEO a accord� un total de 50 millions de dollars � 145 projets dans les r�gions rurales de la Colombie-Britannique. L'Initiative a eu les r�sultats suivants12 :
Une �valuation nationale effectu�e en 2006 a permis de conclure que l'Initiative a fait beaucoup pour aider les collectivit�s � s'adapter, � diversifier leur �conomie, � cr�er des emplois et � am�liorer leur capacit� de r�pondre aux changements futurs. Le m�canisme de prestation, qui reposait sur la consultation et la participation d'intervenants locaux, a �t� g�n�ralement efficace. Toutefois, on a observ� les probl�mes suivants :
Les le�ons tir�es de l'Initiative auront permis � DEO de mieux se positionner � l'avenir pour administrer de fa�on efficace les programmes d'adaptation des collectivit�s, comme le programme f�d�ral d'aide aux collectivit�s victimes du dendroctone du pin ponderosa.
2. L'Eastside Movement for Business and Economic Renewal (EMBERS)
En f�vrier 2006, DEO a accord� 200 000 $ � l’EMBERS pour qu’il travaille avec les organisations locales afin d’aider les r�sidants du Vancouver Eastside � lancer leur propre entreprise. Constitu� en soci�t� en 2001, l’EMBERS a �labor� un programme de cours comprenant cinq sous-programmes qui soutiennent les micro‑entreprises de diff�rentes fa�ons. Ce soutien prend la forme d’ateliers et de coaching pour ceux qui veulent travailler de fa�on autonome ainsi que pour les entreprises existantes qui peuvent �prouver des difficult�s ou avoir besoin de certaines comp�tences pr�cises en affaires. La formation peut porter sur les comp�tences de base en affaires, sur l’�laboration d’un plan d’affaires, sur les demandes de pr�ts aux entreprises et sur le travail de bureau de base pour ceux qui ne sont pas admissibles � de la formation dans le cadre d’autres programmes gouvernementaux. En 2006‑2007, l’initiative Build a Business Program, qui s’adressait aux micro-entreprises, a form� plus de 50 personnes en d�veloppement de l’entrepreneuriat et a eu pour r�sultat le d�veloppement ou l’expansion d’au moins 29 entreprises.
D�penses pr�vues |
Autorisations |
D�penses r�elles14 |
---|---|---|
91 750 |
99 131 |
86 417 |
Pr�vues |
R�elles |
Diff�rence |
---|---|---|
16 |
16 |
0 |
En 2006-2007, DEO a continu� de g�rer le Programme infrastructures Canada (PIC) dans chacune des quatre provinces de l'Ouest. Le PIC a �t� cr�� en 2000 pour am�liorer l'infrastructure urbaine et rurale du Canada et pour rehausser la qualit� de vie en investissant dans des projets qui prot�gent l'environnement et soutiennent la croissance �conomique � long terme des collectivit�s. Au 31 mars 2007, environ 98 p. 100 des fonds f�d�raux de 545, 6 millions de dollars avaient �t� accord�s � 1 627 projets d'infrastructure de l'Ouest. Malgr� que le processus d'approbation des projets a pris fin en juin 2005, le programme a �t� prolong� jusqu'au 31 mars 2008 pour permettre l'ach�vement de tous les projets.
Note : Les activit�s du Programme infrastructures sont r�parties selon les sous-cat�gories suivantes : infrastructure verte, infrastructure de transport local, et autres priorit�s d'infrastructure. Cette derni�re est subdivis�e selon l'infrastructure de soutien au tourisme, le logement abordable, les installations culturelles et r�cr�atives, et les t�l�communications.
DEO administre �galement le Fonds sur l'infrastructure municipale rurale (FIMR) dans chacune des provinces de l'Ouest au nom d'Infrastructure Canada. Le FIMR, qui s'adresse principalement aux municipalit�s rurales, contribuera � donner une meilleure qualit� de vie aux Canadiens de l'Ouest en aidant les collectivit�s � am�liorer les routes locales, les syst�mes d'eau potable et les autres infrastructures municipales. Au 31 mars 2007, la situation du FIMR dans chacune des quatre provinces de l'Ouest �tait la suivante :
En outre, DEO administre un certain nombre de projets du Fonds canadien sur l'infrastructure strat�gique (FCIS) au nom d'Infrastructure Canada, y compris les projets de revitalisation urbaine de Regina (creusement du lac Wascana et r�am�nagement du parc Exhibition), de r�am�nagement du quartier South Downtown de Saskatoon, d'expansion du canal de d�rivation de la rivi�re Rouge � Winnipeg, et d'expansion du Centre des congr�s de Vancouver. Les subventions et contributions au FIMR et au FCIS sont accord�es � partir de cr�dits d'Infrastructure Canada et les d�tails sur les r�sultats des programmes se trouvent dans le rapport sur le rendement de cette organisation.
L'objectif des projets du PIC �tait d'am�liorer et d'�tendre l'infrastructure publique durable pour am�liorer la qualit� de l'environnement et permettre la croissance �conomique � long terme. Depuis sa cr�ation en 2000, le PIC a contribu� aux r�alisations suivantes dans l'Ouest15 :
Une des priorit�s du PIC est la cr�ation d'infrastructures municipales vertes par des projets qui am�liorent la qualit� de l'environnement et contribuent � l'atteinte des objectifs nationaux d'assainissement de l'air et de l'eau. Les projets verts ont permis d'am�liorer la gestion et le recyclage des d�chets solides, l'efficacit� �nerg�tique et, en particulier, les syst�mes d'aqueduc et de traitement des eaux us�es. Les Canadiens de l'Ouest reconnaissent la valeur d'un approvisionnement fiable en eau potable, compte tenu des r�centes inqui�tudes pour la sant� humaine caus�es dans la contamination des eaux potables � North Battleford, en Saskatchewan, ainsi que par l'obligation de faire bouillir l'eau dans des collectivit�s comme Cochrane, en Alberta. Voici des exemples sp�cifiques de projets du PIC qui ont am�lior� la qualit� de l'eau potable dans l'Ouest canadien :
1. Projet de traitement de l'eau � Norrish Creek
En Colombie-Britannique, DEO a accord� 3,3 millions de dollars au projet de traitement de l'eau � Norrish Creek, qui pr�voyait la conception et la construction de la deuxi�me phase d'installation d'une nouvelle technologie de filtration d'eau. Les travaux effectu�s � l'usine de traitement de l'eau, termin�s le 31 mars 2007, ont am�lior� la qualit� de l'eau potable de 150 000 foyers des collectivit�s de Mission et de Matsqui.
2. Projet r�gional de canalisations d'eau de Kneehill
En Alberta, DEO a accord� 9,5 millions de dollars au projet r�gional de canalisations d'eau de Kneehill. Ce projet pr�voit la construction de canalisations d'eau de 16 pouces pour amener l'eau potable � Acme, � Carbon, � Linden, � Beiseker, � Irricana, au comt� de Kneehill, au comt� de Mountainview et au district municipal de Rocky View. Le projet, termin� le 31 d�cembre 2005, a permis de relier 1 600 foyers au service d'aqueduc municipal.
3. Projet d'am�lioration de l'usine de traitement de l'eau de la municipalit� de Lanigan
En Saskatchewan, DEO a accord� 418 000 $ � un projet d'am�lioration de l'usine de traitement de l'eau de la municipalit� de Lanigan. Cela comprenait l'installation de nouveaux clarificateur, filtre, appareil de d�sinfection par rayons ultraviolets, moniteur de turbidit�, a�rateur et pompe � incendie. Le projet, termin� en avril 2006, a donn� � 600 r�sidences un acc�s � une eau potable de meilleure qualit� et � de meilleurs services de protection contre les incendies.
4. Projet de syst�me d'aqueduc de Ritchot
Au Manitoba, DEO a accord� 2 millions de dollars au projet de syst�me d'aqueduc de Ritchot en r�action � l'avis recommandant de faire bouillir l'eau aux r�sidants dans les collectivit�s de l'�le-des-Ch�nes et de St. Adolphe, dans la municipalit� rurale de Ritchot. Le projet pr�voyait la construction d'une canalisation d'approvisionnement en eau en milieu rural, d'un syst�me de distribution de l'eau dans les deux collectivit�s et d'un r�servoir et d'installations de pompage connexes. Ce projet, termin� en novembre 2006, a permis � 700 r�sidences d'acc�der � des services municipaux d'approvisionnement en eau potable et a augment� de 232 300 m3 la production annuelle d'eau potable.
Dans le cadre du PIC, la rubrique � Autres priorit�s d'infrastructure � comprend les sous-cat�gories suivantes : les infrastructures reli�es au tourisme, le logement abordable, les installations culturelles et r�cr�atives, et les t�l�communications. Voici quelques exemples d'installations culturelles et r�cr�atives appuy�es par le PIC avec leurs avantages.
1. Centre d'information pour les visiteurs - Municipalit� de Golden
En Colombie-Britannique, DEO a investi 663 333 $ dans la construction du Centre d'information pour les visiteurs de la municipalit� de Golden. Le financement a �t� utilis� pour construire une installation de 5 600 pi2 qui comprend des pr�sentations d'information et d'interpr�tation, des toilettes publiques et un centre d'information avec personnel ainsi qu'un stationnement, une aire de pique-nique avec un terrain de jeux pour les enfants, des sentiers et des espaces de stationnement. Le projet, termin� le 31 mars 2007, permettra d'augmenter les visites touristiques de 20 000 � 150 000 par ann�e, avec des retomb�es �conomiques annuelles de 2 millions de dollars.
2. Centre des arts d'interpr�tation de l'Esplanade - Ville de Medicine Hat
En Alberta, DEO a fourni 1,8 million de dollars au Centre des arts d’interpr�tation de l’Esplanade de Medicine Hat. Ce centre occupe la moiti� d’un nouvel �difice de 110 000 pi2 sur trois �tages, termin� le 31 mai 2006. Ce projet a permis de cr�er six nouveaux emplois permanents et de g�n�rer 10 000 visites par ann�e, avec des retomb�es �conomiques pr�vues de 1,5 million de dollars par ann�e pour l’�conomie locale.
3. Projet de Centre culturel et de loisirs - Municipalit� d'Aberdeen
En Saskatchewan, DEO a vers� une contribution de 125 000 $ au projet de Centre culturel et r�cr�atif d'Aberdeen. Le centre multifonctionnel abrite une biblioth�que, une garderie, une patinoire, quatre pistes de curling, une salle de quilles, des salles pour les personnes �g�es, des bureaux et des salles de classe. L'installation, termin�e en juillet 2006, est accessible � 5 000 membres de la collectivit� et a permis de cr�er plusieurs emplois permanents et � temps partiel.
4. Le Projet True North Entertainment Centre (MTS Centre) - Ville de Winnipeg
Au Manitoba, DEO a vers� une contribution de 12 millions de dollars au Projet True North Entertainment Centre (MTS Centre). Ce projet a permis de remplacer l'ancienne patinoire de Winnipeg par une installation r�cr�ative au design et aux commodit�s ultra-modernes pour les manifestations sportives, les spectacles, les arts d'interpr�tation et les �v�nements communautaires. Le Centre, qui a officiellement ouvert ses portes en novembre 2004, entra�nera une augmentation annuelle de 13,6 millions de dollars de l'activit� �conomique de la Ville de Winnipeg et a permis de cr�er 374 emplois permanents.
Pour conclure, la fourniture d'eau potable de qualit� et le soutien aux projets r�cr�atifs, culturels et touristiques gr�ce � un programme conjoint d'infrastructure par les administrations f�d�rales, provinciales et municipales contribuent � la viabilit� �conomique des collectivit�s de l'Ouest canadien et am�liorent la qualit� de vie dans cette r�gion.
R�sultats strat�gique : Des politiques et des programmes qui soutiennent le d�veloppement de l'Ouest canadien.
DEO poursuit l'�tude d'indicateurs de rendement qui permettront d'�valuer ce r�sultat strat�gique. Le Minist�re examine entre autres :
Au cours du prochain exercice, le Minist�re �tblira des cibles de base pour ce type d'indicateurs afin de mesurer le progr�s.
Dans le but de r�pondre aux besoins des Canadiens de l’Ouest, le Minist�re maintient son administration centrale et une capacit� importante d’�laboration de la politique dans l’Ouest. DEO s’assure �galement de servir tous les Canadiens en agissant comme porte-parole pour l’Ouest dans le cadre des discussions de la politique d’un bout � l’autre du pays
La fonction Politique, repr�sentation et coordination de DEO englobe toute une gamme d’activit�s con�ues pour arriver � des strat�gies, � des politiques et � des programmes qui satisfont efficacement les besoins de d�veloppement �conomique, donnent des moyens de tirer profit des possibilit�s et r�pondent aux aspirations de l’Ouest canadien. Le Minist�re agit � titre de champion et de d�fenseur des int�r�ts de l’Ouest dans les activit�s de collaboration f�d�rales et intergouvernementales visant � surmonter les principaux obstacles � la croissance et � la diversification � long terme. Il encourage �galement une approche coordonn�e dans les dossiers de responsabilit� f�d�rale et intergouvernementale, comme la p�nurie de main-d’œuvre, l’acc�s frontalier, l’harmonisation de la r�glementation et le commerce interprovincial et intergouvernemental.Afin d'atteindre ce r�sultat strat�gique, le minist�re a trois volets d'activit�s distincts mais interreli�s :
D�penses pr�vues |
Autorisations |
D�penses r�elles |
---|---|---|
5 242 | 5 740 |
4 645 |
Pr�vues |
R�elles |
Diff�rence |
35 |
35 |
0 |
DEO joue un r�le de direction et de coordination dans la d�termination des d�fis et des possibilit�s �conomiques de l'Ouest, et l'�laboration de la r�ponse f�d�rale, soit en investissant ses propres ressources ou en collaborant avec les minist�res et les organismes f�d�raux appropri�s.
En ce qui concerne le financement de projets, DEO a approuv� en 2006-2007 le financement de trois projets, pour un total de 71 699 dollars, en vue de rehausser la coordination des activit�s et des programmes de d�veloppement �conomique dans l'Ouest canadien. DEO pr�voit que ce financement m�nera � 16 am�liorations dans la couverture des programmes pour des groupes cibles ou des r�gions g�ographiques ainsi qu'� la prestation d'un service coordonn�.
En outre, la coordination et la collaboration sont des �l�ments essentiels de la plupart des activit�s du Minist�re. En 2006-2007, DEO a poursuivi son travail avec d'autres minist�res f�d�raux sur un certains nombre d'enjeux cl�s ainsi que sur plusieurs dossiers courants.
1. Dendroctone du pin ponderosa
Comme DEO travaille avec ses partenaires de r�seau et ses contacts communautaires, il est tr�s conscient des r�percussions que peut avoir l'infestation du dendroctone du pin ponderosa dans l'int�rieur de la Colombie-Britannique et les juridictions avoisinantes. DEO fournit des renseignements importants au gouvernement f�d�ral pour le guider dans sa mani�re de r�agir � cette crise. Dans le cadre de la strat�gie f�d�rale adopt�e � cet �gard, les repr�sentants de Ressources naturelles Canada (RNCan) ont demand� la participation de DEO en raison de l'exp�rience qu'a acquise le Minist�re dans la mise en œuvre de programmes de diversification communautaire tr�s vastes (dans l'industrie du bois d'œuvre et le secteur de la p�che au saumon) en Colombie-Britannique et son expertise dans l'administration de grands projets d'infrastructures. En collaboration avec RNCan et Transports Canada, DEO �labore diverses options en vue d'appuyer la diversification communautaire afin d'att�nuer les effets du dendroctone du pin ponderosa.
2. Banff Innovation Summit (sommet de l’innovation de Banff)
DEO a vers� 22 000 dollars � l’appui du Centre for Innovation Studies (The) (THECIS), de l’Universit� de Calgary et de Calgary Technologies Inc. afin qu’ils travaillent en partenariat pour accueillir le Banff Innovation Summit en septembre 2006. Le Sommet a r�uni des intervenants de l’industrie, des politiques et des universit�s qui participent � la diversification de l’�conomie et � l’innovation, et un groupe d’experts internationaux des politiques et des strat�gies d’innovation. Les participants se sont pench�s sur les meilleurs moyens de transformer l’Ouest canadien en une �conomie fond�e sur le savoir dynamique, diversifi�e et concurrentielle � l’�chelle internationale qui serait appuy�e par des politiques et des strat�gies qui tiendraient compte des id�es de pointe et du savoir local sur les moyens d’�valuer et d’am�liorer le rendement en mati�re d’innovation.
Le Sommet a donn� lieu � la cr�ation d’un document intitul� The Banff Consensus Report qui pr�sente douze principes pour l’int�gration de l’Ouest canadien dans un syst�me mondial d’innovation (http://www.thecis.ca/). Le rapport dresse un portrait exact de l’innovation dans l’Ouest canadien. Les principaux th�mes cern�s dans le rapport s’harmonisent tr�s bien avec l’accent que met DEO sur le d�veloppement et la commercialisation de technologies, surtout dans les domaines suivants :
Les conclusions du rapport ont aussi servi � alimenter une discussion post�rieure � Calgary, en avril 2007, sur les fa�ons de cr�er une culture de l’innovation � Calgary.
3. Forum urbain mondial
Le Forum urbain mondial (FUM) est une initiative du Programme sur les �tablissements humains des Nations Unies. Organis� tous les deux ans, le Forum est une occasion de discuter des d�fis que pose l’urbanisation. Pendant cinq jours, du 19 au 23 juin 2006, 10 000 participants de plus de 100 pays diff�rents se sont rencontr�s � Vancouver pour discuter et d�battre des fa�ons de faire de nos villes de meilleurs endroits o� vivre et pour partager les exp�riences dans ce domaine.
DEO a jou� un r�le important dans le choix de Vancouver comme ville h�tesse du FUM 2006 et a pr�sid� le Groupe de travail de Vancouver qui a conseill� le gouvernement f�d�ral pour la pr�paration de ce Forum. DEO a financ� 43 projets connexes au FUM, pour un financement total de 2,9 millions de dollars. Ces projets visaient � augmenter la capacit� et � intensifier la recherche afin de se pr�parer au FUM de 2006. DEO a utilis� son kiosque au Pavillon du Canada pour pr�senter des projets du Minist�re reli�s au MUF et pour inviter des promoteurs de projets � faire conna�tre leurs succ�s au chapitre de la durabilit� urbaine.
En outre, DEO a continu� de favoriser un certain nombre de collaborations courantes dont les suivantes :
1. R�gion �conomique du Nord-Ouest du Pacifique (PNWER)
DEO collabore avec la PNWER, une organisation de planification et de facilitation r�gionale �tablie par r�glement par les �tats am�ricains de la r�gion du Nord-Ouest du Pacifique (Alaska, Idaho, Montana, Oregon et Washington) et les provinces de l'Ouest canadien (Alberta, Colombie-Britannique et Yukon), en vue de promouvoir la coop�ration r�gionale et de rehausser la comp�titivit� mondiale de la r�gion tout en s'effor�ant de pr�server ou d'am�liorer son environnement. En mai 2006, DEO a organis� des r�unions � Ottawa afin que les dirigeants de la PNWER rencontrent un certain nombre de ministres du Cabinet f�d�ral. Le travail qu'a ensuite effectu� DEO avec la PNWER et Citoyennet� et Immigration Canada en vue de cr�er un groupe de travail sur les questions de main-d'œuvre de l'Ouest canadien est un exemple des activit�s du travail de coordination que fait le Minist�re pour r�pondre � des besoins � court terme de mani�re opportune.
2. �quipes r�gionales
Le Minist�re joue aussi un r�le actif aupr�s d'un certain nombre d'�quipes, notamment les �quipes de commerce r�gionales et l'�quipe rurale de l'Alberta. Les �quipes de commerce r�gionales offrent aux minist�res f�d�raux et provinciaux une tribune o� ils peuvent coordonner la planification et la prestation de services aux entreprises et aux collectivit�s. Au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta, les ministres des Affaires �trang�res et du Commerce international, d'Agriculture et Agroalimentaire Canada et de DEO sont signataires du protocole de coop�ration pour l'expansion du commerce international entre le Canada et ces provinces; les ententes avec la Colombie-Britannique n'ont pas encore �t� officialis�es par un protocole d'entente. En vertu de ces protocoles, les minist�res conviennent de travailler ensemble � la prestation de services dans six grands secteurs : l'information g�n�rale, le d�veloppement des comp�tences, les services-conseils sur l'exportation, le soutien de l'acc�s aux march�s, le financement du commerce international et le soutien pour attirer les investissements. Les R�seaux commerciaux r�gionaux des diff�rentes provinces sont guid�s par le protocole d'entente et d�ploient d'importants efforts pour partager l'information de mani�re plus strat�gique, pour travailler collectivement aux dossiers importants et pour �viter les lacunes ou les chevauchements dans la mise en œuvre des programmes et la prestation des services.
DEO joue un r�le continu dans les �quipes r�gionales rurales de l'Ouest canadien en favorisant le dialogue parmi les principaux intervenants du d�veloppement �conomique rural. L'augmentation de la production � valeur ajout�e dans les secteurs des ressources et de la fabrication, et la promotion de la diversification rurale sont les �l�ments fondamentaux du cadre strat�gique de DEO et sont appuy�s par la participation de DEO aux �quipes r�gionales rurales. Au Manitoba, en Alberta et en Colombie-Britannique, DEO co-pr�side ces �quipes; en Saskatchewan, la pr�sidence f�d�rale de l'�quipe est confi�e au Secr�tariat rural.
3. Conseils f�d�raux r�gionaux
Un important �l�ment du travail et de direction assum� par DEO dans le secteur de la collaboration et de la coordination est son engagement � l'�gard des Conseils f�d�raux r�gionaux. Un sous-ministre adjoint de DEO pr�side ou co-pr�side les diff�rents Conseils �tablis dans chaque province de l'Ouest en vue d'am�liorer la coordination et la collaboration parmi les minist�res f�d�raux. Les Conseils contribuent � r�duire le chevauchement des d�penses et des efforts f�d�raux; � am�liorer l'efficacit�; � mieux faire circuler l'information parmi les minist�res; � encourager l'apprentissage des fonctionnaires f�d�raux; et � aider tous les minist�res f�d�raux � r�aliser leurs mandats respectifs et � mieux servir les Canadiens.
D�penses pr�vues | Autorisations | D�penses r�elles16 |
---|---|---|
2 650 | 2 670 | 3 272 |
Pr�vues | R�elles | Diff�rence |
---|---|---|
22 | 22 | 0 |
Dans le cadre de son mandat visant � promouvoir le d�veloppement et la diversification de l'�conomie de l'Ouest ainsi qu'� faire valoir les int�r�ts de cette r�gion dans les programmes et les politiques �conomiques nationaux, DEO incite ses partenaires f�d�raux, provinciaux, communautaires et industriels � lancer ou � influencer des initiatives qui entra�nent des avantages pour l'Ouest canadien.
En ce qui concerne le financement de projets en 2006-2007, DEO a approuv� un projet de repr�sentation d'une valeur de 25 653 $ visant � am�liorer la compr�hension et la sensibilisation relativement aux enjeux de l'Ouest et � augmenter l'acc�s et la participation de la r�gion aux programmes f�d�raux. Gr�ce � cet investissement, DEO pr�voit que 120 entreprises seront invit�es � participer � de grands projets de l'�tat ou � d'autres possibilit�s d'approvisionnement.
En 2006-2007, DEO a �galement cibl� ses efforts de repr�sentation dans les secteurs suivants, identifi�s dans son Rapport sur les plans et les priorit�s :
1. Commerce et investissement
2. Forum des politiques publiques
3. Recherche et d�veloppement, et commercialisation de technologies
4. D�veloppement �conomique des Autochtones
DEO �value continuellement ses priorit�s en mati�re de repr�sentation et, s'il y a lieu, mettra � jour et raffinera sa strat�gie de repr�sentation en fonction de ses priorit�s.
D�penses pr�vues |
Autorisations |
D�penses r�elles |
---|---|---|
4 144 | 4 269 | 2 758 |
Pr�vues |
R�elles |
Diff�rence |
---|---|---|
32 |
32 |
0 |
L'activit� de recherche et d'analyse am�liore les �changes sur les enjeux, les d�fis, les possibilit�s et les priorit�s de l'Ouest, et rehausse la compr�hension et la connaissance de ces questions. Fort de cet enrichissement, DEO peut �laborer des politiques qui am�liorent la comp�titivit� de l'Ouest canadien.
En 2006-2007, DEO a lanc� un certain nombre de projets de recherche internes et externes. Ces projets visaient soit l'ensemble de l'Ouest ou des enjeux touchant l'une ou l'autre des provinces de l'Ouest.
Du c�t� des recherches externes, DEO a approuv� en 2006-2007 des contributions financi�res � quatre projets de recherche totalisant 481 466 $. Avec cet investissement, DEO pr�voit que six porte-paroles ou repr�sentants m�diatiques mentionneront les rapports r�alis�s et que quatre �ditoriaux porteront sur ces documents; en outre, la recherche devrait influencer sept d�cisions en mati�re de programme ou de politique.
Voici quelques exemples de projets pr�cis lanc�s en 2006-2007 :
1. �tude sur les activit�s d'exportation des entreprises de l'Ouest canadien
DEO a approuv� l'octroi de 119 300 $ au Western Centre for Economic Research de l'Universit� de l'Alberta pour �tudier les activit�s d'exportation des petites et moyennes entreprises (PME) de l'Ouest canadien. Ce projet de recherche et d'analyse �chelonn� sur deux ans permettra de mieux comprendre quatre grandes questions : les obstacles per�us � l'exportation; les voies de marketing utilis�es dans les march�s d'exportation par les entreprises de l'Ouest canadien; l'ampleur de la participation des PME de l'Ouest � la cha�ne d'approvisionnement d'exportation; la relation entre les activit�s d'exportation et les strat�gies de croissance des PME. Les r�sultats de cette recherche seront compil�s dans un rapport exhaustif et les membres de l'�quipe de recherche participeront � des activit�s m�diatiques, gouvernementales ou universitaires en vue de faire conna�tre ces r�sultats.
2. Recherche de la Fondation Asie Pacifique
DEO a investi 139 166 $17 dans la Fondation Asie Pacifique du Canada (FAPC) en vue d'int�resser des intervenants de partout au Canada dans la recherche sur les possibilit�s de d�veloppement �conomique de la r�gion de l'Asie Pacifique et de rehausser la sensibilisation � ce sujet. Le projet ciblait les relations commerciales diversifi�es qu'entretient l'ensemble du Canada et qui stimulent les �changes commerciaux de biens et de services financiers, culturels et �lectroniques de m�me que le transport entre le Canada et l'Asie. L'�tude a permis de rassembler des renseignements de base sur les possibilit�s de d�veloppement �conomique et de contribuer pr�cieusement � l'�laboration de strat�gies commerciales pour bien tirer avantage de la Porte d'entr�e de l'Asie‑Pacifique.
Gr�ce � ce projet, plus de 300 intervenants d'organismes f�d�raux et provinciaux, d'associations publiques et � but non lucratif, d'entreprises priv�es et de groupes syndicaux du Canada (surtout de l'Ouest canadien) ont particip� � des tribunes un peu partout au pays pour discuter des implications de la Porte d'entr�e de l'Asie-Pacifique, et plus de 500 personnes ont particip� au Sommet de l'Asie-Pacifique en octobre 2006. En outre, le projet a engendr� quatre m�moires de recherche et fait l'objet de nombreuses indications dans les m�dias.Enfin, une ressource mutliservice en direct a �t� mise en ligne pour l'Initiative de la Porte et du Corridor de l'Asie-Pacifique (http://www.asiapacificgateway.net/index.cfm). Elle regroupe les �tudes et les statistiques les plus r�centes, les �v�nements et les discours aisi que des liens vers d'autres sites utiles. Au cours des trois premiers mois depuis sa mise en ligne en mars 2007, le portail a re�u 100 000 visites et environ 34 000 documents ont �t� t�l�charg�s. Dans l'ensemble, la sensibilisation des Canadiens et Canadiennes sur l'importance que repr�sente l'Asie pour le Canada (fond�e sur les r�sultats de sondages d'opinion nationaux) est pass� de 51 � 70 p. 100, soit le niveau cibl� par DEO pour le projet avec la FAPC.
3. �laboration d’une strat�gie sur les sciences de la vie
DEO a investi 38 000 $ dans une �tude d’AgWest sur les sciences de la vie co�tant 120 000 $ en vue de cerner les priorit�s strat�giques du secteur des sciences de la vie en Saskatchewan. L’�tude diffus�e en mai 2007 permettra d’articuler les avantages comparatifs de la Saskatchewan dans le secteur des sciences de la vie ainsi que les possibilit�s d’investissement strat�gique, au Canada et � l’�tranger, dans la province en vue d’attirer de nouvelles entreprises en Saskatchewan et de tirer profit de ses avantages comparatifs. DEO, la province de la Saskatchewan et Industrie Canada ont financ� ce projet conjointement. Le secteur des sciences de la vie en Saskatchewan compte 57 entreprises, plusieurs installations de recherche et fournit de l’emploi � plus de 770 personnes.
Au cours des exercices pr�c�dents, DEO a aussi appuy� des projets de recherche qui donnent maintenant des renseignements int�ressants et utiles sur l'Ouest canadien.
1. Nouveau portrait de la croissance des petites entreprises et de l'emploi dans l'Ouest canadien
Nouveau portrait est le quatri�me d'une s�rie de rapports pr�par�s par le Western Centre for Economic Research de l'Universit� de l'Alberta. Les �tudes pr�c�dentes ont fait ressortir les d�fis et les besoins des petites entreprises. Ce nouveau rapport quantifie l'incidence des petites entreprises sur l'�conomie de l'Ouest canadien en donnant un aper�u de leur croissance par secteur et par province, et en pr�tant une attention particuli�re au secteur de la haute technologie. Le rapport examine �galement la r�partition des travailleurs autonomes en fonction du sexe, du niveau d'�ducation et de l'�ge. Le rapport a fait l'objet d'une vaste distribution partout au Canada afin de promouvoir une meilleure compr�hension du r�le des petites entreprises dans l'Ouest canadien.
2. L'Ouest canadien - L� o� l'esprit d'innovation rencontre un monde de possibilit�s
DEO a �labor� une brochure promotionnelle en s'inspirant de l'�dition 2006 de Choix concurrentiels - Le guide de KPMG sur le co�t des entreprises � l'�chelle internationale qui indique que le Canada figure parmi les r�gions du monde o� les co�ts d'exploitation d'une entreprise sont les plus bas. La brochure met l'accent sur ces r�sultats et les activit�s de six secteurs �conomiques pr�sents dans l'Ouest : l'a�rospatiale, l'agroalimentaire, la biotechnologie, les technologies environnementales, les technologies de l'information et des communications, et les instruments m�dicaux. DEO a produit cette brochure en collaboration avec Commerce international Canada, les provinces de l'Ouest et les missions du Canada aux �tats-Unis. La brochure a �t� utilis�e pour tirer avantage du potentiel commercial et d'investissement de l'Ouest canadien en sciences et en technologie.
3. Profil de la petite entreprise : Profil de la petite entreprise en Colombie-Britannique
Cette publication est pr�par�e annuellement en collaboration avec la British Columbia STATS, au minist�re du Travail et des Services aux citoyens. Par un examen des tendances de croissance de la derni�re d�cennie, cette publication tente de r�pondre � quelques-unes des questions courantes sur le r�le des petites entreprises en Colombie-Britannique. Les renseignements cl�s comprennent le nombre d'entreprises, la croissance de l'emploi, la contribution � l'�conomie, la r�partition des petites entreprises par industrie, l'incidence sur les �conomies r�gionales et le r�le des petites entreprises exportatrices.
4. Chambre de commerce de la Saskatchewan
En 2005-2006, DEO a vers� 108 000 $ � la Saskatchewan Chamber of Commerce Foundation afin qu'elle m�ne une �tude socio-�conomique et comportementale sur les moteurs de l'�conomie de la Saskatchewan. L'Action Saskatchewan Report Card a �t� pr�sent� dans le cadre de la conf�rence Action Saskatchewan en octobre 2005 et a aid� la chambre de commerce � cerner ses priorit�s strat�giques pour l'avenir. Depuis, la chambre de commerce a lanc� des initiatives dans des domaines comme le d�veloppement de l'industrie de l'uranium et le perfectionnement des comp�tences de la main-d'œuvre afin de faciliter la discussion et la participation de l'industrie aux grands dossiers d'int�r�t provincial.