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L’abondance des ressources naturelles de l’Ouest canadien a permis � cette r�gion de contribuer de fa�on appr�ciable � la r�ussite �conomique du Canada, mais ce sont les grappes d’entreprises �mergentes, leur croissance et l’esprit
d’initiative des entrepreneurs qui pr�serveront la durabilit� et la viabilit� de cette �conomie � long terme.
Le principal r�le de Diversification de l’�conomie de l’Ouest Canada (DEO) est de d�velopper ces forces en tenant compte des besoins et des d�fis particuliers que doit relever l’Ouest et en misant sur ses possibilit�s uniques. Nous travaillons fort pour demeurer un porte-parole utile et efficace des int�r�ts de l’Ouest. Nous avons consult� les intervenants d’un peu partout dans la r�gion et � Ottawa en 2006 pour voir si DEO pourrait mieux servir les int�r�ts de l’Ouest canadien. Ces consultations ont men� � l’�laboration d’un nouveau cadre strat�gique qui renvoie DEO au fondement �conomique de son mandat, soit soutenir les initiatives et les projets ayant de fortes r�percussions sur la croissance �conomique et la capacit� concurrentielle de l’Ouest canadien � long terme.
La nouvelle vision d’avenir du Minist�re refl�te aussi les quatre principes cl�s suivants du plan du gouvernement f�d�ral appel� Avantage Canada :
Leurs commentaires ont montr� une fois de plus que DEO est reconnu pour l’engagement et le professionnalisme de son personnel, ses connaissances des questions propres � l’Ouest canadien qui enrichissent les d�bats et aident � �laborer les politiques publiques, sa capacit� de cr�er des r�seaux et des partenariats efficaces et sa voix forte dans la d�fense des int�r�ts des Canadiens
et des Canadiennes de l’Ouest.
Le Minist�re est fier de cette �valuation et d�termin� � poursuivre sur sa lanc�e en continuant de cr�er des avantages �conomiques tangibles qui am�liorent la viabilit� �conomique de l’Ouest.
L'honourable Rona Ambrose, c.p., d�put�e
Je soumets, en vue de son d�p�t au Parlement, le Rapport sur le rendement de Diversification de l'�conomie de l'Ouest Canada pour 2006-2007.
Ce document a �t� pr�par� en fonction des principes de la reddition de comptes contenus dans le Guide pour la pr�paration de la partie III du Budget des d�penses de 2006-2007 : Rapports sur les plans et les priorit�s et Rapports minist�riels sur le rendement.
Oryssia J. Lennie
Sous-ministre
Diversification de l'�conomie de l'Ouest Canada
Raison d'�tre du Minist�re - Diversification de l'�conomie de l'Ouest Canada (DEO) a �t� cr�� en 1987 pour diminuer la d�pendance de l'Ouest (Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan et Manitoba) � l'�gard de ses ressources naturelles. En vertu de la Loi sur la diversification de l'�conomie de l'Ouest canadien, promulgu�e en 1988, le Minist�re a pour mandat :
� de promouvoir le d�veloppement et la diversification de l'�conomie de l'Ouest canadien et de faire valoir les int�r�ts de l'Ouest dans l'�laboration et la mise en œuvre des politiques, des programmes et des projets �conomiques nationaux �.
Les politiques et les programmes de d�veloppement r�gional constituent une partie importante de la strat�gie g�n�rale �labor�e pour veiller � ce que les r�gions du Canada profitent des possibilit�s de la nouvelle �conomie mondiale. DEO continuera de collaborer �troitement avec de nombreux partenaires pour aider les petites et moyennes entreprises (PME) � faire face � la concurrence et � prosp�rer sur le march� mondial.
DEO compte sur ses relations �troites avec les gouvernements provinciaux, les municipalit�s, les universit�s, les entreprises locales et les organisations vou�es au d�veloppement �conomique des collectivit�s pour arriver � progresser dans ses trois volets strat�giques distincts mais interreli�s —l’entrepreneuriat et l’innovation; le d�veloppement �conomique des collectivit�s; la politique, la repr�sentation et la coordination.
D�penses pr�vues |
Autorisations totales1 |
D�penses r�elles2 |
---|---|---|
354 236 |
373 960 |
339 009 |
Nombre pr�vu (ETP) |
Nombre r�el |
Diff�rence |
---|---|---|
390 |
392 |
+2 |
Sommaire du rendement |
2006–2007 |
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Les deux priorit�s de gestion suivantes soutiennent tous les r�sultats strat�giques de DEO |
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Priorit� |
R�sultat escompt� |
Sommaire du rendement |
D�penses pr�vues * |
D�penses r�elles * |
Mise en œuvre d’un programme de gestion moderne ax� sur l’am�lioration des pratiques de gestion du Minist�re, qui comprend notamment le renforcement de la responsabilisation � l’�gard des Canadiens et des Canadiennes, l’int�gration de la planification des ressources humaines � celle des activit�s, le suivi du sondage aupr�s des employ�s et l’am�lioration de la gestion de l’information. |
Conformit� aux lois et aux politiques applicables, responsabilit�s claires, planification int�gr�e et accroissement de l’efficience et de l’efficacit�. |
Progr�s accomplis et en cours. |
S/O |
S/O |
Mise en œuvre des changements apport�s au cadre strat�gique de DEO, � la suite des consultations avec les intervenants de l’Ouest. |
R�sultats strat�giques r�vis�s de DEO, ax�s sur le soutien des activit�s �conomiques et des entreprises qui pr�sentent clairement des avantages �conomiques pour les Canadiens et les Canadiennes de l’Ouest. |
Progr�s accomplis et en cours –DEO a �labor� un nouveau cadre strat�gique qui donne une orientation � l’architecture des activit�s de programme existante. |
S/O |
S/O |
* Les co�ts associ�s � ces priorit�s �taient des co�ts de fonctionnement et d'entretien (F et E) et principalement li�s au temps consacr� par les repr�sentants minist�riels
Pour 2006-2007, le Minist�re a �tabli les deux priorit�s de gestion suivantes, qui soutiennent tous les r�sultats strat�giques de DEO :
DEO a entrepris les activit�s suivantes pour am�liorer ses pratiques de gestion :
En outre, en 2006-2007, environ 170 agents et gestionnaires de DEO ont particip� � un programme de formation des agents de projet offert dans chaque r�gion, ce qui a am�lior� la qualit� de l’analyse des projets de financement entreprise par le Minist�re. Des membres du personnel de tous les secteurs minist�riels ont re�u une formation sur les mani�res de donner et de recevoir des r�troactions. De plus, 98 p. 100 des gestionnaires subd�l�gataires de DEO ont termin� la formation en ligne sur l’�valuation relative � la d�l�gation des pouvoirs. DEO a renforc� son Programme de gestion du rendement en y incluant la d�monstration des comp�tences de base du Minist�re. Finalement, il a mis � l’essai dans les r�gions de nombreux projets qui ont trait�, entres autres, des valeurs et de l’�thique, en Colombie-Britannique, et de la planification de la rel�ve, au Manitoba.
Pendant l'exercice 2006-2007, DEO a renforc� son dialogue avec les collectivit�s qu'il sert. Les consultations avec une centaine de dirigeants canadiens de l'Ouest et plus du secteur des affaires, des gouvernements, de la recherche et du d�veloppement, du milieu universitaire et des collectivit�s ont men� � l'�laboration et � l'approbation du nouveau cadre strat�gique. Tout le personnel de DEO a appuy� cette participation des intervenants, reconnue comme un processus de consultation mod�le par l'ensemble de la fonction publique f�d�rale. Le nouveau cadre strat�gique se traduit par les priorit�s d�crites dans le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2007‑2008 de DEO, notamment : le soutien de la capacit� concurrentielle et de la croissance des entreprises; l'�tablissement de liens entre les investissements strat�giques dans l'infrastructure et le d�veloppement �conomique; la commercialisation et la production de la valeur ajout�e; le renforcement de la responsabilisation, de la transparence et de la pr�sentation des rapports sur le rendement; et la mise en œuvre d'un programme de gestion moderne. Le personnel de DEO continue de d�finir plus pr�cis�ment et de mettre en œuvre son nouveau cadre strat�gique.
Comme l'indique son Rapport sur les plans et les priorit�s de 2006‑2007, DEO obtient les r�sultats escompt�s pour ses r�sultats strat�giques.
L’exercice 2006-2007 a �t� notable pour le Minist�re qui a g�r� un large �ventail d’activit�s, dont les suivantes : l’application d’un Fonds sur l’infrastructure municipale rurale; la promotion de l’engagement f�d�ral � l’�gard de l’expansion du canal d’�vacuation des crues du Manitoba; l’Initiative de la porte d’entr�e et du corridor de l’Asie-Pacifique; le laboratoire de fabrication de vaccins de renomm�e mondiale (InterVac) � Saskatoon; la lutte contre le dendroctone du pin ponderosa; et l’approbation d’un soutien financier de 177,8 millions de dollars � 182 projets3, notamment le dragage du port de la rivi�re Fraser (4 millions de dollars); le technocentre TEC Edmonton (15 millions de dollars); le projet de d�veloppement �conomique du Polygone de tir a�rien de Primrose Lake (15 millions de dollars). DEO a aussi relev� le d�fi que repr�sentait le transfert de la responsabilit� de la Strat�gie pour les Autochtones vivant en milieu urbain au minist�re des Affaires indiennes et du Nord canadien.
Pendant l’exercice 2006-2007, DEO a renouvel� le programme de pr�ts et d’investissements pour cinq ann�es suppl�mentaires � la suite de leur impact depuis leur mise en oeuvre en 1995, soit l’approbation de 3 100 pr�ts totalisant 234 millions de dollars de financement pour la petite entreprise. La prolongation du programme a permis au Minist�re de renouveler ou de remplacer plusieurs accords de pr�t de longue date gr�ce � une injection de 12,2 millions de dollars. Ces ententes soutiennent les entreprises fond�es sur le savoir et ax�es sur la croissance, et permettent aux petites et jeunes entreprises d’obtenir des micro-pr�ts.
Gr�ce � l'investissement de 320 000 dollars de DEO dans des achats d'�quipement pour le Neeginan Institute of Applied Technology, les �tudiants autochtones obtiendront une meilleure formation dans des sp�cialit�s tr�s en demande des industries de l'a�rospatiale, de la fabrication et de la construction au Manitoba.
En Saskatchewan, DEO est fier de contribuer au succ�s du Centre du patrimoine de la Gendarmerie royale du Canada (18,0 millions de dollars) et du technocentre de la SpringBoard West Innovations inc. (2,2 millions de dollars).
En plus de lancer de nombreux projets importants en Alberta, notamment le TEC Edmonton, DEO a approuv� 43 projets du Fonds sur l'infrastructure municipale rurale de l'Alberta, d'une valeur de 65 millions de dollars.
En Colombie-Britannique, DEO a mis en œuvre de nombreux importants projets, allant du financement (350 000 $) de la cr�ation du terminal pour paquebots de croisi�re de Campbell River, pour faire de Campbell River un port d'escale pour les paquebots de croisi�re internationaux et le seul terminal maritime en Am�rique du Nord am�nag� sur le th�me des Premi�res nations, au soutien � diverses initiatives du Forum urbain mondial.
Cette liste des r�alisations de DEO n'est pas exhaustive, mais elle donne une bonne id�e de l'�tendue des travaux du Minist�re et de leur incidence sur l'Ouest canadien et ses habitants. Ces r�alisations de DEO sont rendues possibles par son engagement � l'�gard d'une saine gestion des ressources humaines et financi�res dans un cadre bien �tabli de valeurs et d'�thique.
Le diagramme pr�sent� � la page suivante r�sume l'architecture des activit�s de programme de DEO, qui consiste en trois volets strat�giques li�s � sept secteurs d'activit�s de programme.
Voici comment les r�sultats strat�giques et les activit�s de DEO sont align�s sur l’ensemble du cadre de travail du gouvernement du Canada :
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Le contexte dans lequel DEO g�re ses activit�s quotidiennes d�pend de quatre facteurs principaux :
Le Programme de diversification de l’�conomie de l’Ouest (PDEO) est le principal programme de Subventions et de contributions (S et C) du Minist�re. Il lui permet de former des partenariats avec des groupes vari�s de l’industrie ou des collectivit�s pour r�aliser des projets ax�s sur la production des r�sultats strat�giques. Il peut s’agir de partenariats officieux avec des universit�s ou des organisations de recherche, ou de partenariats officialis�s par des ententes �crites comme l’Entente de partenariat pour le d�veloppement �conomique de l’Ouest (EPDEO) avec chacune des quatre provinces de l’Ouest, ou les Ententes sur le d�veloppement urbain (EDU) auxquelles participent plusieurs grandes r�gions m�tropolitaines de l’Ouest canadien.
Pour fournir des services aux collectivit�s et aux PME, DEO compte beaucoup sur le R�seau de services aux entreprises de l'Ouest canadien (RSEOC), qui comprend 90 Soci�t�s d'aide au d�veloppement des collectivit�s (SADC), quatre Centres de services aux entreprises du Canada (CSEC), quatre organisations des Initiatives pour les femmes entrepreneures (IFE) et quatre Organisations francophones � vocation �conomique (OFVE). Les SADC encouragent le d�veloppement �conomique des collectivit�s dans tout l'Ouest rural, o� les Centres de services aux entreprises du Canada ont pour mandat d'informer les PME, quelle que soit leur situation g�ographique. Les IFE offrent des services aux femmes entrepreneures, tandis que les OFVE viennent en aide aux entrepreneurs francophones. DEO collabore continuellement avec les membres du R�seau pour cr�er des liens et clarifier les attentes relatives, entre autres, au rendement et � la pr�sentation de rapports.
DEO dispose des moyens n�cessaires pour contribuer � la r�alisation des programmes nationaux dans l'Ouest et pour s'associer � d'autres minist�res f�d�raux afin de mettre en œuvre de nouveaux programmes. Par exemple, DEO travaille en partenariat avec Infrastructure Canada pour mettre en œuvre le Programme infrastructures Canada (PIC), le Fonds sur l'infrastructure municipale rurale et le Fonds canadien sur l'infrastructure strat�gique (FCIS).
Le Minist�re peut arriver � son objectif strat�gique de Politique, repr�sentation et coordination gr�ce aux efforts de ses employ�s, plut�t qu’en finan�ant de projets de S et C. Les sous-ministres r�gionaux de DEO continuent de pr�sider les Conseils f�d�raux r�gionaux (comit�s de hauts fonctionnaires f�d�raux �tablis dans chaque r�gion pour �changer de l’information et discuter de questions d’int�r�t commun) dans chaque province de l’Ouest, et jouent un r�le actif dans le commerce f�d�ral-provincial-r�gional et les �quipes rurales, dans le cadre du mandat de coordination et de collaboration. DEO participe aussi quotidiennement aux activit�s de repr�sentation, pour veiller � ce que les int�r�ts des Canadiens et des Canadiennes de l’Ouest soient pris en compte dans les politiques et les programmes nationaux. Pour cela, ses repr�sentants doivent participer � des r�unions interminist�rielles � Ottawa et assurer la liaison avec les gouvernements provinciaux et d’autres intervenants dans les r�gions pour s’occuper de questions comme la lutte contre le dendroctone du pin ponderosa en Colombie-Britannique ou l’Initiative de la Porte d’entr�e et du Corridor de l’Asie-Pacifique.
Enfin, DEO a construit sa capacit� d’ex�cution de programme en �tablissant un cadre pr�cis de diligence raisonnable pour les projets, soutenu par une formation continue des agents de projet et par des outils comme le Portail de projet, un outil d’�valuation, de suivi et de pr�sentation de rapports. La capacit� strat�gique de DEO est �galement soutenue par le programme de formation continue des agents de projet et des syst�mes internes, comme l’Entrep�t du savoir, un service intranet d’archives sur les politiques du Minist�re (WDNet).
DEO continue d’am�liorer sa pr�sentation des rapports sur le rendement, avec la mise en place de la Structure de gestion des ressources et des r�sultats (SGRR). Le Minist�re rend compte des r�sultats escompt�s pour chaque r�sultat strat�gique �nonc� dans le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2006-2007. Pour la premi�re fois, DEO pr�sente un rapport sur les r�sultats escompt�s regroup�s des projets dont le financement a �t� approuv� en 2006-2007. Dans le Rapport minist�riel sur le rendement de 2007-2008, DEO commencera � rendre compte des r�sultats regroup�s r�els des projets dont le financement a �t� approuv� depuis le 1er avril 2005, date � partir de laquelle les projets, pour �tre approuv�s, devaient pour la premi�re fois �tre align�s sur au moins une des activit�s de programme de DEO. L’�laboration d’un module de pr�sentation de rapports sur le rendement dans le Projet de Passerelle soutiendra grandement ces efforts.
Le travail de la Direction g�n�rale de la v�rification et de l'�valuation de DEO continue de soutenir la capacit� du Minist�re de rendre compte de son rendement et de l'am�liorer en tirant parti des le�ons apprises. En 2006-2007, plusieurs v�rifications internes importantes ont �t� effectu�es, notamment celles du Programme infrastructures Canada, de l'administration des S et C, et de l'information sur la gestion. L'Entente Canada-Saskatchewan pour le d�veloppement du Nord a aussi �t� �valu�e. De plus, deux �tudes d'impact de projets autochtones et de projets en sciences de la vie ont �t� effectu�es. La Direction g�n�rale de la v�rification et de l'�valuation de DEO a �galement particip� � l'�valuation horizontale de l'Initiative d'adaptation �conomique de l'industrie et des collectivit�s touch�es par le diff�rend sur le bois d'œuvre et du Forum urbain mondial. Les conclusions de ces v�rifications et �valuations, dans la mesure o� elles concernent le rendement pass� de DEO ou des am�liorations qui pourraient �tre apport�es dans l'avenir, sont pr�sent�es � la section II.
Plusieurs facteurs internes et externes ont eu un effet sur le rendement de DEO et la mise en œuvre de ses programmes et services. Par exemple, les vastes consultations tenues en 2006-2007 concernant son nouveau cadre strat�gique ont men� � des directives plus cibl�es pour mieux soutenir et am�liorer la croissance et la capacit� concurrentielle � long terme dans l'Ouest.
Le processus d’examen des d�penses pangouvernemental, qui a d�but� en 2005, a aussi eu une incidence sur DEO en 2006‑2007 car le Minist�re a cess� la mise en oeuvre des projets d’�conomie sociale. L’application de la Loi sur la modernisation de la fonction publique a �galement influenc� les priorit�s minist�rielles, car tous les gestionnaires ont re�u la formation en ligne sur la d�l�gation des pouvoirs. � long terme, cette formation aura pour effet d’am�liorer la capacit� g�n�rale, gr�ce � une meilleure compr�hension des responsabilit�s de gestion li�es � la dotation, � la passation de march�s et � la gestion de l’information. Les �conomies provinciales de l’Ouest en pleine effervescence ont eu une incidence sur les efforts de recrutement, car plus de candidats du niveau d’entr�e optent pour des carri�res dans le secteur priv�. Cette tendance obligera le secteur public � �tre plus proactif dans la planification de ses ressources humaines. L’excellent rendement �conomique de la r�gion a aussi eu un effet sur les projets comportant de la construction, � la fois li�s au PDEO et � l’infrastructure municipale, en raison de l’escalade des co�ts de la main-d’œuvre et des mat�riaux. De plus amples renseignements sur l’�conomie de l’Ouest canadien et chaque �conomie provinciale sont pr�sent�s ci-dessous.
La r�gion de l'Ouest canadien, qui compte 30,2 p. 100 de la population canadienne, est demeur�e un moteur cl� de l'�conomie du pays en 2006. Le produit int�rieur brut (PIB) r�el de l'ensemble des quatre provinces a affich� une croissance annuelle impressionnante de 4,6 p. 100, beaucoup plus �lev�e que la moyenne nationale de 2,7 p. 100. L'Ouest, qui repr�sente maintenant 35 p. 100 du PIB global du Canada, en comparaison de 31 p. 100 en 2002, est en train de restructurer la g�ographie �conomique du pays.
Stimul�s par la rapide expansion industrielle, la demande accrue d'�nergie des march�s �mergents (notamment la Chine) et l'approvisionnement restreint et les tensions politiques, les prix de l'�nergie du march� mondial ont plus que doubl� pendant les cinq derni�res ann�es. Depuis longtemps une �conomie
de ressources, qui g�n�re maintenant plus des deux tiers de la production des industries de l'agriculture, de la foresterie et de l'exploitation mini�re, l'Ouest canadien a grandement profit� de l'explosion des cours des produits de base et de la croissance de la demande mondiale. En 2006, le secteur des ressources a constitu� 12,3 p. 100 du PIB r�el de l'Ouest, en comparaison
de 5,8 p. 100 dans le reste du Canada, illustrant ainsi la forte d�pendance de cette r�gion � l'�gard des ressources. Cependant, ces dix derni�res ann�es, ce pourcentage a diminu� progressivement (graphique 2), ce qui montre le progr�s accompli dans l'Ouest en mati�re de diversification �conomique. Le rendement �conomique �lev� de l'Ouest se refl�te dans de nombreux
indicateurs cl�s, pr�sent�s au tableau 1. Les taux de ch�mage des quatre provinces de l'Ouest, allant de 3,4 p. 100, en Alberta, � 4,8 p. 100, en Colombie-Britannique, ont �t� sensiblement plus bas que ceux du reste du Canada en 2006. Par ailleurs, la participation au march� du travail a atteint un niveau jamais �gal�. La faible croissance de la population
et les p�nuries de main-d'œuvre, en particulier de travailleurs qualifi�s, sont les deux principaux d�fis auxquels fait face l'�conomie de l'Ouest canadien. En 2006, la croissance d�mographique en Alberta et en Colombie-Britannique a d�pass� la moyenne nationale en raison de la migration interprovinciale et de l'immigration internationale. Le gain net de l'Alberta et de la
Colombie-Britannique tir� de la migration interprovinciale s'est fait au d�triment des autres provinces, y compris le Manitoba et la Saskatchewan. La solution � long terme � la p�nurie de main-d'œuvre r�side dans une croissance durable de la productivit�.
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Le secteur de l'�nergie en plein essor a aussi cr�� de vastes possibilit�s de croissance pour d'autres industries de produits et services dans l'Ouest canadien. En 2006, les rythmes de croissance r�elle des secteurs de la fabrication, de la construction, du commerce de d�tail, de la vente en gros et des services de la r�gion ont tous surclass� ceux du reste du Canada. De plus, l'�conomie de la r�gion est caract�ris�e par un rendement �lev� aux chapitres du revenu des particuliers, des d�penses int�rieures, des exportations de marchandises, de l'investissement des entreprises et des mises en chantier de logements. N�anmoins, l'�conomie de l'Ouest continue d'�tre entrav�e par de nombreux facteurs, entre autres, la croissance an�mique de la productivit�, les changements d�mographiques, la forte hausse des co�ts de production et du co�t de la vie, les questions li�es � la durabilit� �cologique et les grands risques pos�s par la volatilit� des march�s des produits de base.
En 2006, le Manitoba a connu une croissance �conomique relativement �lev�e. La croissance du PIB r�el a �t� de 3,3 p. 100, sup�rieure au taux national de 2,7 p. 100. Le rendement �lev� dans le secteur des biens, en particulier l'agriculture, l'exploitation mini�re et la construction, a soutenu l'expansion �conomique du Manitoba.
En 2006, le secteur de l'agriculture du Manitoba s'est redress� � la suite du d�clin important de l'ann�e pr�c�dente caus� par des pluies torrentielles et la fermeture de la fronti�re am�ricaine aux exportations de bovins en 2005. De meilleures conditions de croissance en 2006 ont aid� � augmenter de plus de 30 p. 100 la production des cultures de c�r�ales et de plantes ol�agineuses. La production de porcs a atteint des niveaux records, pendant que les producteurs de bovins ont profit� de la lev�e de l'interdiction des exp�ditions aux �.‑U.
Les sommets atteints par les cours des m�taux et du p�trole brut ont entra�n� une forte croissance dans les industries mini�re et p�troli�re du Manitoba. La valeur de la production min�rale et p�troli�re a grimp� � plus de 2,5 milliards de dollars en 2006, une hausse de 60 p. 100 par rapport � 2005. Les perspectives de cette industrie sont extr�mement positives, car de nouvelles mines ont vu le jour et un nombre record de puits ont �t� for�s en 2006.
Les mises en chantier ont augment� de 6,3 p. 100 en 2006. La valeur des permis non r�sidentiels s'est accrue de 26,8 p. 100, stimul�e par les grands projets comme l'expansion du canal de d�rivation des crues de la rivi�re Rouge, la construction du nouvel �difice du si�ge social d'Hydro Manitoba et le terminal de l'a�rogare de Winnipeg.
La croissance du secteur des services du Manitoba a �t� modeste en 2006, � 1,8 p. 100. La hausse des ventes au d�tail a �t� de 5,9 p. 100, inf�rieure � la moyenne nationale de 6,4 p. 100.
L'an dernier, le Manitoba a connu une croissance de l'emploi mod�r�e, � 1,2 p. 100, de beaucoup inf�rieure � la croissance nationale de 1,9 p. 100. Son taux de ch�mage en 2006 a �t� de 4,3 p. 100, bien en dessous de la moyenne nationale de 6,3 p. 100. La tendance des Manitobains � d�m�nager en Alberta, en Colombie-Britannique et en Ontario, o� le rythme de la cr�ation d'emplois est beaucoup plus rapide, a aid� � maintenir le taux de ch�mage de la province � un niveau relativement bas.
Apr�s avoir affich� une forte croissance pendant trois ann�es cons�cutives, le PIB r�el de la Saskatchewan n'a augment� que de 0,4 p. 100 en 2006. Ce ralentissement a �t� caus� en grande partie par la maigre production des cultures agricoles, les difficult�s des industries foresti�res et de la production de bois et de papier, et la diminution des ventes de potasse r�sultant de la stagnation des n�gociations des contrats avec la Chine. Cependant, le rendement est demeur� �lev� dans les secteurs de la fabrication (3,9 p. 100), des services (2,9 p. 100), de la construction (5,4 p. 100), du commerce de d�tail (5,6 p. 100) et les valeurs des exportations (11,1 p. 100). Selon les pr�visions, le PIB r�el augmentera de 2,6 p. 100 en 2007, gr�ce � la reprise des ventes de potasse et � l'am�lioration des cultures agricoles. La contribution directe de l'agriculture � l'�conomie provinciale totale repr�sente moins de 7 p. 100, mais ses r�percussions secondaires dans les secteurs de la fabrication et des services sont beaucoup plus importantes. En 2006, les r�coltes des agriculteurs de la Saskatchewan ont diminu� de 16,5 p. 100 par rapport � 2005. En d�pit de cette diminution, la qualit� des cultures a �t� excellente en 2006.
La croissance des mises en chantier a �t� de 8,1 p. 100, la deuxi�me en importance au Canada. Bien qu'inf�rieure � la moyenne nationale en 2006, la croissance de l'investissement a �t� de 8,7 p. 100, soit 9,7 milliards de dollars, le niveau le plus �lev� jamais enregistr� en Saskatchewan et le double de celui de 1991.
Entre 1997 et 2005, la croissance moyenne annuelle de la productivit� du march� du travail a �t� la deuxi�me en importance au pays et sup�rieure � la moyenne nationale. En 2005, la productivit� du travail a �t� de 38,60 dollars (PIB r�el par heure de travail, en dollars de 1997), une valeur inf�rieure � la moyenne nationale. La cr�ation d'emplois a atteint un sommet, pour devenir la troisi�me en importance au Canada, tandis que le taux de ch�mage est � son plus bas niveau depuis 1981, � 4,7 p. 100.
La vigoureuse croissance �conomique de l'Alberta en 2006 a entra�n� une progression de 6,8 p. 100 du PIB r�el, la plus haute de toutes les provinces canadiennes. Cette progression a surtout �t� d�termin�e par le secteur �nerg�tique, le cours du p�trole ayant augment� de 17 p. 100 par rapport � l'ann�e pr�c�dente. La production de p�trole brut s'est accrue de 6,5 p. 100 et l'investissement dans l'industrie �nerg�tique a aussi augment�, de 14,4 p. 100 par rapport � l'ann�e pr�c�dente. Le secteur manufacturier a connu une forte croissance, de 7,6 p. 100, en 2006. L'activit� dans les industries p�trochimiques, de l'�quipement et de l'�quipement lourd, qui soutiennent le secteur p�trolier, est � l'origine de la plupart de ces gains.
En 2006, les taux de ch�mage de la province ont continu� � chuter, pour atteindre 3,4 p. 100 (le plus bas niveau en 30 ans), avec 85 000 nouveaux emplois. La population de la province s'est accrue de 3 p. 100, avec presque 3,4 millions d'habitants. Par cons�quent, les mises en chantier se sont acc�l�r�es de 8,1 p. 100, car tant la demande de logements que leurs prix ont mont� en fl�che dans les centres urbains. Cette expansion, conjugu�e � la construction de projets majeurs g�n�r�s par les investissements du secteur �nerg�tique, a entra�n� la moiti� des gains du secteur de la construction � l'�chelle nationale.
Le revenu disponible a augment� de 11,8 p. 100 en raison des tensions salariales, ce qui a eu pour effet d'augmenter les ventes au d�tail de 16,7 p. 100 et les d�penses � la consommation pour une troisi�me ann�e cons�cutive et de 7,9 p. 100 par rapport � l'an dernier. L'inflation a suscit� des inqui�tudes, car le niveau provincial est presque le double de la moyenne nationale.
Le secteur de l'agriculture a �t� l'un des rares maillons faibles de l'�conomie de l'Alberta en 2006, avec un d�clin de 10 p. 100 des principales cultures de grande production. Des conditions m�t�orologiques particuli�rement mauvaises caract�ris�es par des temp�ratures �lev�es et des temp�tes de gr�le expliquent principalement cette premi�re r�gression de l'industrie en quatre ans. Le secteur forestier a aussi continu� d'�tre aux prises avec des difficult�s : la demande de bois de construction et ses prix sont bas � cause du r�tr�cissement du march� de l'habitation aux �.‑U.; les co�ts et les pressions de la main-d'œuvre sont �lev�s en raison du secteur p�trolier et gazier en plein essor; et la multiplication rapide des dendroctones du pin ponderosa devient de plus en plus mena�ante.
En 2006, des d�penses de consommation en pleine croissance ont permis � la Colombie-Britannique d'afficher une respectable croissance de 3,6 p. 100 du PIB r�el. Les d�penses de consommation ont profit� d'une inflation faible, de l'escalade de la valeur des propri�t�s et de la baisse des prix � l'importation r�sultant de la hausse du dollar canadien. En outre, l'accroissement de l'immigration nette, les taux d'emploi �lev�s et un bond de 6,2 p. 100 des revenus ont contribu� � la hausse des d�penses.
En janvier 2007, � 4,3 p. 100, la Colombie-Britannique a enregistr� le taux de ch�mage le plus bas de son histoire gr�ce en partie � la croissance du secteur minier. Craignant une p�nurie de main-d'œuvre, la province utilise mieux les programmes existants pour attirer des travailleurs �trangers et elle a r�cemment annonc� des modifications aux lois sur la retraite obligatoire. Fid�les � cette politique d'ouverture des march�s, les provinces de l'Alberta et de la Colombie-Britannique ont sign� un accord pour �liminer les obstacles � la mobilit� de la main-d'œuvre et au commerce interprovincial.
Toute la Colombie-Britannique profite actuellement d'une phase d'expansion de la construction r�sidentielle et non r�sidentielle. Les grands projets d'infrastructure de transport comprennent l'expansion du r�seau de transport rapide de Vancouver et divers projets relatifs � la Porte d'entr�e (et Corridor) de l'Asie-Pacifique. Mentionnons �galement d'autres projets d'infrastructure importants comme l'expansion du Centre du commerce et des congr�s de Vancouver et l'am�nagement des sites des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010.
En 2006, l'industrie touristique de la Colombie-Britannique a g�n�r� des revenus de 9,8 milliards de dollars. Avec 117 900 emplois directs, elle figure parmi les plus importantes industries de la province. Il est int�ressant de noter, dans ce secteur, le travail des collectivit�s rurales pour se d�velopper et tirer parti de l'int�r�t grandissant pour les croisi�res. Avec 520 navires qui am�nent 1,3 million de passagers dans les ports c�tiers de la Colombie-Britannique, l'impact �conomique total de ce secteur est estim� � 1,25 milliard de dollars et � pr�s de 90 millions de dollars en imp�ts directs et indirects. Le secteur du tourisme fait de plus en plus face � des p�nuries de main-d'œuvre et, entre 2007 et 2015, il devra combler au moins 54 000 nouveaux emplois. En outre, la diminution constante du nombre de touristes am�ricains en raison du prix �lev� de l'essence, de la vigueur du dollar canadien et des nouvelles initiatives de s�curit� ont forc� l'industrie � s'adapter � une hausse du tourisme int�rieur.
Malgr� la bonne performance de l'�conomie de la Colombie-Britannique, il subsiste un grand nombre de sujets de pr�occupation. Les exportations ont chut� en 2006, principalement en raison du ralentissement des mises en chantier dans le secteur domiciliaire aux �tats-Unis et de la vigueur du dollar canadien. De plus, la propagation rapide du dendroctone du pin ponderosa a eu de graves r�percussions dans 180 collectivit�s de l'int�rieur de la Colombie-Britannique dont l'�conomie d�pend des ressources foresti�res. La baisse de la demande aux �tats-Unis co�ncide avec une hausse des quotas de coupe et les scieries de la Colombie-Britannique se retrouvent avec un surplus de stock et une diminution de leurs revenus. Les collectivit�s et les r�gions touch�es sont interpell�es et doivent identifier et stimuler les nouvelles sources de croissance en s'appuyant sur les nouvelles possibilit�s de diversification des �conomies locales.