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Les enqu�teurs hautement qualifi�s et d�vou�s du Bureau de la s�curit� des transports du Canada (BST) sont constamment appel�s � mener des enqu�tes exhaustives et ind�pendantes sur des accidents a�ronautiques, maritimes, ferroviaires et de pipeline. Ils examinent minutieusement les d�bris, interrogent les survivants, r�unissent des renseignements techniques d�taill�s aupr�s d'entreprises et de fabricants, et analysent les donn�es pour d�terminer ce qui s'est pass� et pourquoi, et ce qui doit �tre fait pour r�duire les risques.
Encore une fois cette ann�e, nos enqu�tes nous ont permis de d�gager d'importantes le�ons pour la s�curit� comme en fait foi notre rapport annuel d�pos� au Parlement en juin dernier. Nous avons communiqu� ces le�ons efficacement afin que nos messages soient bien compris par les organismes de r�glementation, l'industrie et les Canadiens et Canadiennes et que nos recommandations soient plus largement adopt�es.
Cette ann�e, le programme de sensibilisation du Bureau a mis l'accent sur le 10e anniversaire de l'accident de Swissair. Nos membres ont prononc� des allocutions dans le cadre d'�v�nements au Canada, aux �tats-Unis, au Royaume-Uni et en Russie, faisant le point sur ce qui a �t� accompli et ce qui reste � faire. Nous avons aussi pris la parole lors d'�v�nements consacr�s � la s�curit� ferroviaire au Canada pour souligner certaines lacunes persistantes. Nos messages ont �t� bien accueillis, et nous esp�rons qu'ils inciteront les intervenants � mieux faire suite � nos recommandations.
Nous n'avons pas atteint tous les objectifs prioritaires qui �taient mentionn�s dans notre Rapport sur les plans et les priorit�s. Nous avons toutefois accompli des progr�s notables dans tous les domaines. Nous avons am�lior� la productivit�. Nous avons travaill� � l'am�lioration de nos processus d'enqu�tes et de production des rapports. Notre site Web a �t� modifi� afin d'am�liorer l'acc�s � nos communications de s�curit� et de rehausser la visibilit� de nos recommandations et de nos �valuations des r�ponses. Nous avons continu� �galement � consolider nos acquis au niveau de notre syst�me de gestion de l'information et des enqu�tes afin d'en am�liorer le rendement et d'en maintenir la viabilit� � long terme. Nous avons aussi poursuivi nos travaux en vue d'am�liorer la gestion de l'information et des ressources financi�res et mat�rielles. Nous avons enfin continu� nos efforts au chapitre de la planification des ressources humaines.
Le BST tient fermement � apporter une importante contribution � la s�curit� des transports au Canada et � l'�tranger. Les efforts continus de l'organisation garantiront que ses produits et services, ainsi que ses activit�s, contribuent de fa�on efficace et efficiente � la r�alisation de son mandat.
Je demeure convaincue que le BST a jou� encore cette ann�e un r�le de premier plan afin de s'assurer que les Canadiens et Canadiennes continuent de profiter d'un r�seau de transport parmi les plus s�rs au monde.
Le Bureau de la s�curit� des transports du Canada (BST) est un organisme ind�pendant qui a �t� cr�� en 1990 par une loi du Parlement (Loi sur le Bureau canadien d'enqu�te sur les accidents de transport et de la s�curit� des transports). Le BST fonctionne de mani�re ind�pendante des autres minist�res et organismes du gouvernement afin d'�viter tout conflit d'int�r�t r�el ou per�u. Le seul objectif du BST consiste � promouvoir la s�curit� des transports. Le Bureau s'acquitte de sa mission en proc�dant � des enqu�tes ind�pendantes sur les �v�nements de transport choisis afin de constater les causes et les facteurs contributifs des �v�nements et les lacunes de s�curit� sous-jacentes. Le BST fait ensuite des recommandations visant � am�liorer la s�curit� et � r�duire ou �liminer les dangers auxquels sont expos�s les personnes, les biens et l'environnement.
La comp�tence du BST s'�tend � tous les �v�nements1 de transport qui surviennent dans le r�seau de transport a�rien, maritime, ferroviaire et par pipeline de comp�tence f�d�rale et qui se produisent au Canada et dans l'espace a�rien canadien. Le BST peut �galement repr�senter les int�r�ts canadiens dans le cadre d'enqu�tes � l'�tranger sur des accidents de transport mettant en cause des a�ronefs, des navires ou du mat�riel roulant de chemin de fer immatricul�s ou construits au Canada ou pour lesquels une licence a �t� d�livr�e au Canada. De plus, le BST s'acquitte de certaines obligations du Canada dans le domaine de la s�curit� des transports au sein de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et de l'Organisation maritime internationale (OMI).
Le BST est principalement financ� par le Parlement au moyen d'un cr�dit pour d�penses de programme et, en tant qu'�tablissement public, il est autoris� � d�penser les sommes re�ues pendant l'ann�e.
Pour plus de d�tails sur le BST et son processus d'enqu�te, consultez le site Web du BST � l'adresse http://www.bst-tsb.gc.ca/fra/index.asp.
Le BST est expos� � de nombreuses situations, tant externes qu'internes, qui peuvent avoir des r�percussions importantes sur sa capacit� d'ex�cuter son mandat. Les plus grands d�fis auxquels il a fait face en 2008-2009 sont d�crits dans les paragraphes suivants.
Contrairement � ce qui avait �t� envisag�, la croissance �conomique a diminu� au cours des cinq derniers mois de 2008, sous l'effet de la tourmente sur les march�s financiers mondiaux. � l'�chelle nationale, le produit int�rieur brut r�el (PIB) a augment� de 0,5 % en 2008 apr�s avoir progress� de 2,7 % en 2007.
L'industrie du transport a�rien dans le monde a �t� durement touch�e par une baisse de la demande, l'augmentation sans pr�c�dent du prix des carburants au cours du premier semestre et la diminution de l'ordre de 20 % et plus du transport du fret au cours des quatre derniers mois de l'ann�e2. Le nombre de voyages en avion au Canada en provenance des �tats-Unis et le nombre de ceux en provenance des pays d'outre-mer ont recul� au quatri�me trimestre de 2008 respectivement de 4,6 % et de 3,4 % par rapport au dernier trimestre de 2007. Les Canadiens et Canadiennes ont aussi effectu� 0,8 % moins de voyages par avion � destination des �tats-Unis au cours de la m�me p�riode. Les voyages vers les pays autres que les �tats-Unis ont toutefois augment� de 9,1 %. Cette progression poursuit la tendance � la hausse amorc�e en 20013. Les �changes commerciaux de services de fret a�rien du Canada ont eux aussi connu une augmentation de 4,6 %. Parmi les trois plus importants produits export�s par la voie des airs, on trouvait les a�ronefs et le mat�riel a�rien (turbopropulseurs, turbor�acteurs et autres turbines) et parmi ceux import�s, les a�ronefs.4.
Les compagnies ferroviaires ont continu� � voir leurs chargements de marchandises diminu�s. Entre mars 2008 et 2009, leurs chargements de type non intermodal ont fl�chi de 14,1 % et ceux de type intermodal, c'est-� -dire le fret conteneuris� et les remorques sur wagon plat, ont fl�chi de 11,7 %. Le transport ferroviaire du fret en provenance des �tats-Unis a �galement connu une baisse de 15,4 % au cours de cette p�riode5.
Si l'industrie du transport maritime a explos� au d�but des ann�es 2000, elle affronte aussi aujourd'hui des vents contraires. � l'automne 2008, Drewry Shipping Consultants, experts britanniques en transport maritime, pr�voyaient qu'en 2010 la circulation de conteneurs allait augmenter de 19,4 % par rapport � 2007. Ces chiffres ont �t� revus � la baisse en raison de la crise �conomique. � la fin de mars, 453 porte-conteneurs mouillaient l'ancre, paralys�s par l'absence de cargaison. C'est plus de 10 % de la flotte mondiale6. Le port de Montr�al semble bien s'en sortir pour l'instant. Par contre, en milieu d'ann�e, le port de Vancouver avait d�j� vu le volume total des marchandises manutentionn�es reculer de 5 % par rapport � l'ann�e pr�c�dente7.
Les chefs de file dans les diff�rents secteurs de transport ont commenc� � rajuster l'offre de services de m�me que leurs infrastructures pour faire face � cette crise mondiale. Par exemple, selon l'Association internationale du transport a�rien (AITA), les compagnies ont r�duit leurs capacit�s en faisant voler des avions plus petits sur certaines destinations ou en r�duisant les fr�quences de certaines dessertes ou m�me en supprimant certaines liaisons8. Selon Drewry Shipping Consultants, de grands armateurs tentent �galement de n�gocier avec les chantiers navals le report de la construction de leurs nouveaux navires.
L'ann�e 2008 a donc pos� de nombreux d�fis aux intervenants du r�seau des transports. Le nombre d'accidents qui ont �t� signal�s au BST a diminu� dans tous les secteurs, mais le nombre d'incidents qui lui ont �t� signal�s a continu� l�g�rement d'augmenter. Le BST a donc �t� oblig� de maintenir un haut niveau d'activit�s et de surveiller la situation de pr�s afin d'y d�celer toute tendance qui pourrait compromettre la s�curit�.
Afin de maintenir le r�seau de transport national s�r, s�curitaire, efficace et respectueux de l'environnement, le gouvernement canadien a apport� des modifications aux r�gles concernant la s�curit� a�rienne, maritime et ferroviaire du Canada. Il a �galement adopt� une nouvelle approche pour am�liorer la s�curit� des transports � long terme dont la mise en place progressive de syst�mes de gestion de la s�curit� dans tous les secteurs du r�seau de transport canadien. Ces modifications, combin�es � la rapidit� des changements technologiques, rendent l'industrie des transports de plus en plus complexe et exercent des pressions sur le BST qui doit non seulement avoir de plus en plus recours � de l'expertise externe, mais qui doit aussi combler les besoins accrus en formation de son personnel, afin de permettre � ses employ�s de maintenir leurs connaissances � jour et d'acqu�rir l'expertise technique dont ils ont besoin pour bien s'acquitter de leurs fonctions.
La d�cision prise cette ann�e de mettre en place une unit� d�di�e � la formation et aux normes et de mettre � jour le curriculum des enqu�teurs contribuera largement � nous aider � r�aliser notre mission.
Le nombre total d'accidents signal�s au BST a diminu� au cours du pr�sent exercice, mais le nombre d'incidents a continu� d'augmenter. La demande, tant au Canada qu'� l'�tranger, pour que le BST entreprenne des enqu�tes est donc demeur�e �lev�e. De plus, de nombreuses pressions internes et externes ont continu� � �tre exerc�es sur les ressources limit�es disponibles.
Le succ�s du BST et sa cr�dibilit� d�pendent en grande partie de l'expertise, du professionnalisme et des comp�tences de ses employ�s. Le BST fait cependant face � des d�fis en ce qui concerne son effectif. De nombreux postes sont uniques � une seule personne est responsable d'une t�che ou fonction pr�cise.
Au cours des trois derni�res ann�es, m�me si l'embauche a augment� au sein du BST, l'organisation n'a pas �t� capable de combler tous les postes laiss�s vacants. Les Services int�gr�s et les Services op�rationnels sont les plus touch�s. Le renouvellement de l'effectif demeure une priorit� et l'organisation devra continuer � mettre en �uvre et mettre � jour les plans dont elle s'est dot�e pour g�rer de fa�on plus strat�gique ses ressources humaines afin de s'assurer que la base de connaissances et l'expertise technique du BST sont maintenus.
Le BST s'est engag� � renforcer et � am�liorer continuellement sa capacit� op�rationnelle � mettre en �vidence les lacunes de s�curit� et � produire des rapports catalyseurs de changements visant � am�liorer la s�curit�. On avait d�cid� � la fin de 2007-2008 d'effectuer une �tude visant � maximiser le rendement de la Division des publications et des services linguistiques et � s'assurer que les t�ches �taient bien ax�es sur les objectifs de l'organisation. On a commenc� � mettre en �uvre les recommandations �manant de cette �tude au cours du pr�sent exercice et pr�voyons continuer ce travail l'an prochain.
Le graphique ci-dessous illustre les activit�s de programme du BST qui contribuent � l'atteinte du r�sultat strat�gique du BST.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
31 434 | 32 117 | 31 604 |
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
235 | 221 | 14 |
* �quivalents temps plein
R�sultat strat�gique du BST : L'att�nuation des risques li�s � la s�curit� des transports par l'entremise d'enqu�tes ind�pendantes sur les accidents |
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Concordance des activit�s de programme avec les r�sultats du gouvernement du Canada : Des collectivit�s s�curitaires et s�curis�es9 |
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Activit�s de programme | 2007-2008 D�penses r�elles | 2008-2009 Budget principal des d�penses | 2008-2009 D�penses pr�vues | 2008-2009 Total des autorisations | 2008-2009 D�penses r�elles |
---|---|---|---|---|---|
Enqu�tes � Transport maritime | 6 661 | 6 376 | 6 947 | 7 066 | 6 957 |
Enqu�tes � Transport par pipeline | 540 | 580 | 586 | 642 | 574 |
Enqu�tes � Transport ferroviaire | 6 313 | 6 086 | 6 321 | 6 745 | 6 408 |
Enqu�tes � Transport a�rien | 16 926 | 15 941 | 17 580 | 17 664 | 17 665 |
Total | 30 440 | 28 983 | 31 434 | 32 117 | 31 604 |
En 2008, 1865 accidents et 1459 incidents ont �t� signal�s conform�ment � la r�glementation du BST sur la d�claration obligatoire des �v�nements10. Le nombre d'accidents a diminu� de 12 % en 2008 par rapport au nombre d'accidents signal�s en 2007 (2109) et de 16 % par rapport � la moyenne annuelle entre 2003 et 2007 (2211). Le nombre d'incidents signal�s a augment� en 2008 (1459) par rapport � 2007 (1410) et � la moyenne annuelle entre 2003 et 2007 (1398). Il y a �galement eu 742 rapports volontaires sur des incidents. Le nombre total de morts est de 161 en 2008, 8 de plus qu'en 2007, mais 12 de moins que la moyenne entre 2003 et 2007.
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Figure 1 : �v�nements signal�s au BST
Le BST a entrepris des enqu�tes sur 61 des �v�nements qui lui ont �t� signal�s au cours de l'exercice 2008-2009. Pendant cet exercice, 88 enqu�tes ont �t� termin�es comparativement � 82 pendant l'exercice pr�c�dent11. Le nombre d'enqu�tes en cours a diminu� � 81 � la fin de l'exercice par rapport � 108 au d�but. La dur�e moyenne d'une enqu�te a diminu� � 534 jours en 2008-2009 au lieu de 630 jours dans l'exercice pr�c�dent.
[D]
Figure 2 : Enqu�tes entreprises, en cours et termin�es
Dans l'ensemble, le BST a connu beaucoup de succ�s au chapitre des lacunes de s�curit� relev�es et de la r�duction des risques dans le r�seau de transport. Les enqu�tes du BST donnent lieu � des rapports dans lesquels il pr�sente les lacunes relev�es et formule, s'il y a lieu, des recommandations visant � r�duire les risques. L'ann�e derni�re, toutes les enqu�tes entreprises par le BST ont permis de cerner des lacunes de s�curit� ou des facteurs contributifs et d'en faire �tat. Ces r�sultats r�v�lent une application rigoureuse de la Politique de classification des �v�nements du BST qui a �t� �tablie pour permettre au BST de d�terminer s'il y a lieu d'ouvrir une enqu�te, ainsi qu'une mise en �uvre rigoureuse de la m�thode d'enqu�te. Cette d�marche syst�matique garantit que les ressources du BST sont investies dans les domaines susceptibles de donner les meilleurs r�sultats sur le plan de la s�curit�.
En 2008-2009, outre les rapports d'enqu�te, le BST a produit 68 communications de s�curit�, soit 5 recommandations, 31 avis de s�curit� et 32 lettres d'information. De l'information sur la s�curit� est �galement communiqu�e officieusement aux principaux intervenants tout au long du processus d'enqu�te, ce qui leur permet de prendre imm�diatement des mesures de s�curit�, s'il y a lieu. Il arrive souvent que l'industrie et le gouvernement prennent des mesures de s�curit� dans le cadre d'une enqu�te du BST. La port�e et l'importance de ces mesures de s�curit� varient consid�rablement. Les exploitants prennent souvent des mesures correctives imm�diates apr�s en avoir discut� avec les enqu�teurs du BST. Les organismes de r�glementation comme Transports Canada et la Federal Aviation Administration des �tats-Unis �mettent r�guli�rement des directives exigeant des inspections ou le remplacement de composants sur la foi des conclusions pr�liminaires du BST. Le cas �ch�ant, plut�t que de formuler des recommandations, le BST peut faire �tat des mesures correctives d�j� prises par l'industrie et les organismes gouvernementaux.
En vertu de la Loi sur le Bureau canadien d'enqu�te sur les accidents de transport et de la s�curit� des transports, tout ministre f�d�ral qui prend connaissance d'une recommandation du BST est tenu, dans les 90 jours, d'informer le Bureau par �crit de toute mesure prise ou envisag�e pour corriger la situation ou de pr�ciser les raisons motivant l'absence de mesures correctives. Le Bureau examine chaque r�ponse afin de d�terminer � quel point la lacune de s�curit� a �t� corrig�e. Lorsqu'une recommandation suscite des r�ponses � la fois au Canada et � l'�tranger, l'�valuation du Bureau se fonde principalement sur la r�ponse canadienne. Cette ann�e, le BST a continu� � publier sur son site Web (http://www.bst-tsb.gc.ca/fra/index.asp) son �valuation des r�ponses de l'industrie et des organismes gouvernementaux aux recommandations qu'il a formul�es apr�s le 1er janvier 2005.
Entre le 1er janvier 1999 et le 31 d�cembre 2008, le Bureau a �valu� 155 recommandations et a jug� que la r�ponse d�notait une attention enti�rement satisfaisante ou que le dossier �tait actif (intention satisfaisante, attention en partie satisfaisante ou attention non satisfaisante). En outre, 7 recommandations doivent �tre �valu�es par le Bureau, portant le nombre total � 162.
Dans les 10 ans de 1999 � 2008, la plupart des recommandations du Bureau ont �t� suivies de changements positifs. Comme l'indique la figure 3, les agents de changement ont pris ou ont l'intention de prendre des mesures qui r�duiront consid�rablement la lacune d�crite dans la recommandation dans 79 % des recommandations (attention enti�rement satisfaisante dans 57 % des recommandations et intention satisfaisante dans 22 % des recommandations). Dans 14 % des recommandations, les agents de changement ont pris ou ont l'intention de prendre des mesures qui ne pallieront qu'en partie la lacune d�crite dans la recommandation (attention en partie satisfaisante). Dans 7 % des recommandations, les agents de changement n'ont pas pris et n'ont pas l'intention de prendre des mesures qui pallieront la lacune d�crite dans la recommandation (attention non satisfaisante).
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Figure 3 : Cat�gories des �valuations des r�ponses, 1999-2008
Pour am�liorer la s�curit� des transports, il est essentiel de communiquer aux Canadiens et Canadiennes ce que nous avons appris en menant des enqu�tes sur les accidents. Le BST s'efforce constamment de faire mieux conna�tre son travail d'enqu�te et de publier des communications de s�curit� opportunes et exactes qui expliquent ce qui s'est pass� et pourquoi, et ce qui doit �tre fait pour am�liorer la s�curit� des transports et pr�venir les accidents.
Dans cette optique, le BST communique ses conclusions aux Canadiens et Canadiennes en mettant � jour r�guli�rement son site Web, en diffusant des communications de s�curit� ainsi que des rapports finaux, et en organisant des �v�nements m�dias partout au pays.
En 2008-2009, les membres du Bureau ont aussi prononc� des allocutions lors d'�v�nements importants afin de toucher les intervenants de l'industrie des transports et de favoriser l'adoption des recommandations du BST. En particulier, ils ont soulign� le 10e anniversaire de l'�crasement du vol 111 de Swissair au large des c�tes de Peggy's Cove (Nouvelle-�cosse) en prenant la parole lors de cinq �v�nements au Canada, aux �tats-Unis, au Royaume-Uni et en Russie. Leurs allocutions ont mis en lumi�re les progr�s accomplis en mati�re de s�curit� et les lacunes de s�curit� qui subsistent � la suite de notre enqu�te sur ce tragique accident.
Bien qu'il soit difficile de mesurer les r�sultats de nos efforts en vue d'�largir la port�e de nos activit�s de communication et en repousser les limites, des signes tangibles pointent vers un degr� d'efficacit� relativement � l'obtention des r�sultats escompt�s. Les intervenants et les m�dias font usage dans leurs activit�s des messages de s�curit� du BST. Les techniques et m�thodes du BST suscitent un int�r�t soutenu au Canada et de par le monde.
Le tableau suivant fait �tat des progr�s accomplis � l'�gard des priorit�s en mati�re de gestion qui avaient �t� identifi�es dans notre Rapport sur les plans et priorit�s de 2008-2009. Nous avons consacr� 734 925 $ � nos projets prioritaires alors que nos pr�visions initiales se chiffraient � 691 000 $. Cet �cart est le r�sultat d'une gestion serr�e de nos plans d'activit�s qui nous a permis de r�allouer les sommes non utilis�es entre les projets ou d'�largir l'ampleur de certains d'entre eux.
Priorit�s | Type | Progr�s accompli | D�penses pr�vues (en dollars) |
D�penses r�elles (en dollars) |
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Mise en �uvre des recommandations retenues dans le cadre de l'examen du budget de base et des projets connexes | D�j� �tablie | Satisfait � presque toutes les attentes. En raison de notre capacit� limit�e et le besoin d'effectuer des analyses plus pouss�es dans certains domaines, le travail n'a pas �t� enti�rement termin�. Ces projets seront enti�rement termin�s au cours du prochain exercice financier. | 100 000 | 149 562 |
Maintien d'un effectif bien inform� et comp�tent | Permanente | Satisfait � presque toutes les attentes. On a �labor� un plan int�gr� des ressources humaines et on a entam� sa mise en �uvre. On a termin� les projets pour assurer le transfert des connaissances. On a effectu� des progr�s significatifs dans la revue et la mise � jour des descriptions de travail des employ�s. Nous avons toutefois report� la mise � jour du curriculum de formation des enqu�teurs au prochain exercice une fois que la Division de la formation et des normes sera enti�rement op�rationnelle. | 250 000 | 226 659 |
Production des rapports | D�j� �tablie | Satisfait dans une certaine mesure aux attentes. On a accompli un peu de progr�s dans ce domaine. On renouvellera les efforts au cours du prochain exercice financier. | 100 000 | 0 |
Continuation des travaux r�siduels en mati�re de gestion de l'information | Permanente | Satisfait � presque toutes les attentes. On a encore du travail � effectuer pour mettre en �uvre un syst�me complet de gestion des dossiers. | 241 000 | 358 704 |
Total | 691 000 | 734 925 |
Comme le d�montre le tableau suivant, les d�penses de 2008-2009 sont presque identiques � celles des ann�es pr�c�dentes. La seule augmentation significative se trouve au niveau des salaires et des gains r�sultant de la mise en �uvre de nouvelles conventions collectives.
Cr�dit vot� ou legislatif (L) | Libell� | 2006-2007 D�penses r�elles | 2007-2008 D�penses r�elles | 2008-2009 Budget principal des d�penses | 2008-2009 D�penses r�elles |
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Bureau canadien d'enqu�te sur les accidents de transport et de la s�curit� des transports | |||||
10 | D�penses de programmes | 27 473 | 27 104 | 25 589 | 28 251 |
(L) | Contributions aux r�gimes d'avantages sociaux des employ�s | 3 403 | 3 287 | 3 394 | 3 319 |
(L) | D�penses du produit de l'ali�nation de biens exc�dentaires de l'�tat | 4 | 39 | 15 | |
(L) | D�penses en vertu de l'article 29.1(1) de la Loi sur la gestion financi�re | 4 | 10 | 19 | |
Total | 30 884 | 30 440 | 28 983 | 31 604 |
Le graphique ci-apr�s illustre la tendance des d�penses du BST sur une p�riode de trois ans. Les niveaux de r�f�rence sont demeur�s stables au cours des trois derni�res ann�es. Toutefois, l'organisation a obtenu des autorisations suppl�mentaires par le biais du Budget suppl�mentaire des d�penses et des cr�dits du Conseil du Tr�sor. Ces autorisations avaient principalement pour but de d�frayer les co�ts d�coulant des augmentations accord�es en vertu des conventions collectives et d'obtenir les reports de fonds des ann�es pr�c�dentes.
Les d�penses r�elles de 2008-2009 correspondent presque aux plans de d�penses de la gestion. Une gestion financi�re plus serr�e tout au cours de l'ann�e a aid� l'organisation � assurer une meilleure utilisation de ses ressources et � r�duire son report de fonds de fin d'ann�e � environ 500 000 $.
[D]
Figure 4 : Tendance des d�penses