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En offrant des services frontaliers int�gr�s, l'ASFC emp�che le passage � la fronti�re des marchandises illicites et des personnes contrevenant � la loi tout en facilitant la circulation des personnes l�gitimes et des marchandises qui sont conformes � la l�gislation et � la r�glementation frontali�res.
L'activit� de programme S�curit� englobe les fonctions de l'ASFC qui visent � assurer la s�curit� des Canadiens, c'est-�-dire la plupart des op�rations � l'�tranger de l'ASFC, certaines op�rations frontali�res, les services de l'Administration centrale et les services de soutien. Dans le cadre de cette activit� de programme, l'ASFC examine continuellement son environnement et ses processus op�rationnels afin de trouver de nouveaux moyens de renforcer la s�curit� � la fronti�re sans perturber la circulation transfrontali�re des personnes et des marchandises l�gitimes.
Ressources financi�res en 2008-2009 (en milliers de dollars) |
Ressources humaines en 2008-2009 (�quivalents temps plein) |
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D�penses pr�vues | Autorisations totales | D�penses r�elles | Pr�vues* | R�elles | �cart |
483 519 | 597 400 | 477 241 | 4 656 | 3 774 | 882 |
* Les �quivalents temps plein pr�vus pour l'activit� de programme S�curit� ont �t� rajust�s afin de concorder plus exactement avec la r�partition des �quivalents temps plein pr�vus de l'Agence.
Indicateur de programme | Rendement | Tendance en mati�re de rendement et r�sum� |
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Pourcentage de contr�les de personnes qui ont donn� lieu � une mesure d'ex�cution. | 2,25 % | Les contr�les de personnes qui ont donn� lieu � une mesure d'ex�cution ont augment� l�g�rement en 2008‑2009 par rapport � 2007‑2008 (2,09 %). |
Pourcentage de contr�les de marchandises (commerciales) qui ont donn� lieu � une mesure d'ex�cution. | 12,21 % | Les contr�les de marchandises (commerciales) qui ont donn� lieu � une mesure d'ex�cution ont augment� en 2008‑2009 par rapport � 2007‑2008 (11,05 %). |
Valeur des saisies* effectu�es par suite d'un indicateur du renseignement ou d'un avis de surveillance**. | 32,8 % | La valeur des saisies effectu�es par suite d'un indicateur du renseignement ou d'un avis de surveillance a augment� en 2008‑2009 par rapport � 2007‑2008 (31,5 %). En r�gle g�n�rale, la valeur des saisies li�es au renseignement ou � des avis de surveillance est plus importante que le pourcentage de saisies. |
Pourcentage de saisies effectu�es par suite d'un indicateur du renseignement ou d'un avis de surveillance. | 8,4 % | Le pourcentage de saisies effectu�es par suite d'un indicateur du renseignement ou d'un avis de surveillance a fl�chi en 2008‑2009 par rapport � 2007‑2008 (10,9 %). Cependant, tel qu'il est indiqu� ci‑dessus, la valeur de ces saisies a augment� par rapport � l'ann�e derni�re. |
* La valeur des saisies est libell�e en pourcentage de la valeur totale des saisies consign�es dans les syst�mes d'ex�cution de l'ASFC, qui comprennent les saisies d�coulant d'une inspection al�atoire ou du choix d'un agent.
** Les saisies importantes peuvent r�duire ou gonfler les r�sultats de cet indicateur d'un exercice � l'autre.
L'ASFC assure la s�curit� des Canadiens au moyen d'un processus d�cisionnel fond� sur le renseignement et ax� sur les risques pour d�celer les produits de contrebande et les personnes repr�sentant un risque �lev� en partance pour le Canada. En proc�dant le plus t�t possible au contr�le pr�liminaire des personnes et des marchandises � l'�tranger, en transit et � l'arriv�e � la fronti�re canadienne, l'Agence am�liore sa capacit� de cibler et d'intercepter les personnes et les marchandises non admissibles avant leur arriv�e au Canada.
Tout au long de l'exercice 2008-2009, l'ASFC a apport� des am�liorations importantes � son programme du renseignement. L'Agence a renforc� et rajust� ses activit�s du renseignement, mis en œuvre un nouveau mod�le organisationnel pour la Direction du renseignement de l'Agence et �tabli de nouvelles mesures du rendement. Ces mesures ont permis de renforcer les liens entre l'Administration centrale, les employ�s r�gionaux du renseignement et les employ�s du renseignement affect�s � l'�tranger, et de faciliter l'�change de renseignements avec les homologues nationaux et �trangers de l'Agence � travers des points de contact clairement identifi�s. Gr�ce � ces mesures, une plateforme modernis�e et efficace du renseignement verra le jour.
Dans le cadre des mesures prises pour � repousser la fronti�re �, l'ASFC d�ploie des agents � l'�tranger dans les emplacements cl�s pour recueillir du renseignement sur les personnes. Les agents d'int�grit� des mouvements migratoires sont la premi�re possibilit� pour l'Agence de cibler les personnes repr�sentant un risque �lev� qui se rendent au Canada et, dans de nombreux cas, de les intercepter avant qu'elles ne montent � bord d'un avion. Ces agents recueillent, analysent et communiquent les renseignements sur les cas de fraude li�s aux demandes de visa et d'immigration, aux migrations clandestines et aux autres pr�occupations li�es � la s�curit�. En 2008‑2009, plus de 1 900 documents frauduleux ont ainsi �t� d�tect�s lors de v�rifications anti-fraude.
Figure 2.1 : Taux d'interception � l'�tranger de passagers ne d�tenant pas de documents r�glementaires, 2005‑2006 � 2008‑2009
Le taux d'interception � l'�tranger par l'ASFC (c.-�-d. le pourcentage de personnes ne d�tenant pas de documents r�glementaires s'appr�tant � prendre un vol pour le Canada qui ont �t� intercept�es � l'�tranger) est demeur� relativement constant et �lev�.
Dans le secteur commercial, le Canada continue de collaborer avec les �tats-Unis dans le cadre de l'Initiative relative � la s�curit� des conteneurs. Cette initiative vise � prot�ger le transport par conteneurs, le syst�me de base du commerce mondial, contre toute exploitation ou perturbation par des terroristes. L'ASFC d�ploie des agents � l'�tranger dans le cadre d'un programme multinational destin� � prot�ger le commerce maritime mondial, tout en permettant aux conteneurs de fret de circuler plus rapidement et plus efficacement � travers la cha�ne d'approvisionnement dans les ports � l'�chelle mondiale.
L'ASFC a pris des mesures pour assurer la s�curit� des Canadiens, notamment le recours au ciblage et aux avis de surveillance qui font partie int�grante de la strat�gie d'ex�cution ax�e sur le renseignement de l'Agence. Le ciblage consiste � utiliser des techniques avanc�es et de la technologie de pointe de collecte de renseignements, y compris l'analyse et l'�change de renseignements avec les partenaires canadiens et �trangers de l'Agence.
L'ASFC contribue � la s�curit� des Canadiens en effectuant des enqu�tes, en arr�tant, en d�tenant et en renvoyant les personnes qui entrent ill�galement au Canada, qui n'ont pas le droit de demeurer au Canada en vertu de la loi ou qui constituent une menace pour les Canadiens. Afin de prot�ger l'int�grit� du programme d'immigration du Canada, l'ASFC est �galement charg�e de renvoyer les demandeurs d'asile dont la demande a �t� rejet�e par la Commission de l'immigration et du statut de r�fugi� du Canada.
Am�liorer nos politiques et pratiques en mati�re de mandat
Am�liorer nos politiques et pratiques en mati�re de d�tention et de renvoi
Figure 2.2 : Personnes interdites de territoire renvoy�es du Canada, 2006‑2007 � 2008‑2009
D�tection de documents frauduleux
Renforcer le pouvoir des agents et am�liorer l'�change d'informations
L'Initiative d'armement renforce la s�curit� � la fronti�re et celle des agents de l'ASFC lorsqu'ils ont affaire � des personnes li�es au crime organis� ou � des trafiquants d'armes, ou lorsqu'ils sont confront�s � d'autres situations dangereuses. En 2008‑2009, l'ASFC a poursuivi la mise en œuvre efficace de l'Initiative dont l'objectif est de former, sur une p�riode de 10 ans, 4 800 agents appel�s � porter une arme � feu de service.
En raison des exigences du calendrier de mise en œuvre, le recrutement et le maintien en poste de formateurs qualifi�s en maniement des armes � feu demeurent probl�matiques pour l'ASFC. Afin de maintenir le rythme de la formation, l'Agence examine diverses solutions, notamment le recrutement de formateurs r�gionaux et d'instructeurs en maniement de base des armes � feu. Les travaux d'agrandissement du centre national d'apprentissage de l'ASFC de Rigaud (Qu�bec) visant � r�pondre aux besoins de l'Agence en mati�re de formation sur l'armement ont �galement subi des retards. Devant � l'origine �tre pr�t en 2009‑2010, le projet d'agrandissement est maintenant sur la bonne voie d'�tre achev� d'ici 2011‑2012.
L'Initiative de jumelage permet de s'assurer que les agents ne travaillent pas seuls, et elle r�affirme l'engagement de l'ASFC envers la s�curit� des agents. En 2008‑2009, l'ASFC a engag� et d�ploy� 101 nouveaux agents des services frontaliers afin d'appuyer cette initiative. Cette mesure a port� le total des agents d�ploy�s jusqu'� pr�sent � 200 nouveaux agents dans 69 emplacements dans l'ensemble du Canada.
En d�pit des efforts d�ploy�s par l'ASFC pour la mise en œuvre de l'Initiative de jumelage, l'Agence continue d'�tre confront�e � des difficult�s importantes, notamment la n�cessit� de remplacer ou d'agrandir des bureaux pour accueillir des agents suppl�mentaires, le manque de locaux pour les nouveaux agents dans les emplacements isol�s, et le recrutement et le maintien en poste des agents dans les points d'entr�e en r�gion �loign�e. Afin de r�pondre � ces besoins, l'ASFC s'affaire � mettre la derni�re main � un calendrier pour r�gler les probl�mes d'infrastructure. En outre, le budget de 2009 pr�voit le financement des travaux de construction dans les bureaux �loign�s de Beaver Creek et de Little Gold (Yukon) et � Pleasant Camp (Colombie-Britannique). Une campagne de recrutement cibl�e a �galement �t� lanc�e pour recruter des agents dans les points d'entr�e en r�gion �loign�e.
En 2008‑2009, l'ASFC a pris des mesures pour accro�tre et renforcer la capacit� de ses agents � appliquer la l�gislation frontali�re en modifiant la Loi sur les douanes afin d'y inclure des zones de contr�le des douanes dans les points d'entr�e. Ces zones d�sign�es sont situ�es � proximit� des lieux o� on proc�de au contr�le douanier ou associ�es � ceux-ci. Par exemple, les tarmacs et les quais constituent des zones de contr�le des douanes o� les voyageurs int�rieurs ou les travailleurs peuvent entrer en contact avec les voyageurs et/ou les marchandises en provenance de l'�tranger qui n'ont pas encore fait l'objet d'un contr�le douanier.
Le projet de loi S-2, Loi modifiant la Loi sur les douanes, a obtenu la sanction royale en juin 2009 et octroie maintenant � l'Agence des autorisations �largies pour �tablir des zones de contr�le des douanes. Les modifications accordent �galement � l'ASFC les pouvoirs n�cessaires pour contr�ler la circulation des personnes, des marchandises et des moyens de transport qui entrent dans ces zones, y compris interroger et fouiller les personnes et inspecter les marchandises dans ces zones afin de mieux combattre les conspirations internes et le crime organis� dans les points d'entr�e.
Partenaires en protection est un programme de l'ASFC qui demande la collaboration du secteur priv� afin d'am�liorer la s�curit� frontali�re et la s�curit� de la cha�ne commerciale, de combattre le crime organis� et le terrorisme et d'aider � d�tecter et � pr�venir la contrebande et le passage de clandestins. Le programme a �t� r�cemment modifi� afin de renforcer le processus d'�valuation des risques pos�s par les demandeurs.
L'ASFC assure la s�curit� des Canadiens en d�celant et en interceptant les marchandises illicites ou dangereuses qui constituent une menace pour la sant� et la s�curit� des Canadiens. Des appareils de d�tection � la fine pointe de la technologie, tels que les appareils de d�tection des radiations pour prot�ger les infrastructures des postes frontaliers cruciaux susceptibles d'�tre la cible d'actes terroristes, permettent � l'Agence de demeurer au diapason des techniques de plus en plus perfectionn�es adopt�es par les criminels et les terroristes, afin de d�tecter et d'intercepter les marchandises prohib�es, restreintes ou contr�l�es, telles que les stup�fiants, les armes � feu, les explosifs, les menaces radioactives et les esp�ces et instruments mon�taires.
L'activit� de programme Acc�s contribue � l'atteinte du r�sultat strat�gique de l'Agence en assurant la libre circulation des personnes et des marchandises l�gitimes, en favorisant l'observation de la l�gislation frontali�re et en offrant des r�gles du jeu �quitables aux personnes et aux marchandises l�gitimes. Elle englobe les op�rations frontali�res des r�gions, les services de l'Administration centrale et les services de soutien associ�s � la gestion de l'acc�s des personnes et des marchandises au Canada. Par l'entremise de l'activit� de programme Acc�s, l'ASFC examine sans cesse son environnement et ses processus op�rationnels afin de trouver des fa�ons novatrices d'am�liorer le traitement des voyageurs et des marchandises sans compromettre la s�curit� nationale et publique.
Ressources financi�res en 2008‑2009 (en milliers de dollars) |
Ressources humaines en 2008‑2009 (�quivalents temps plein) |
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D�penses pr�vues | Autorisations totales | D�penses r�elles* | Pr�vues | R�elles | �cart |
666 575 | 771 482 | 860 164 | 8 135 | 9 579 | (1 444) |
*La r�partition des autorisations totales par activit� de programme est fond�e sur l'architecture des activit�s de programmes de l'ASFC de 2007‑2008, tandis que la r�partition des d�penses r�elles est fond�e sur l'architecture r�vis�e des activit�s de programmes de l'Agence de 2008-2009. Durant cette transition, une vaste partie des d�penses, mais non pas les autorisations, a �t� transf�r�e de l'activit� de programme Innovation fond�e sur les sciences et la technologie � l'activit� de programme Services internes. L'ASFC se sert d'une formule pour affecter les co�ts des Services internes � ses trois autres activit�s de programmes, entra�nant ainsi la r�affectation de la plus grande part des d�penses � l'activit� de programme Acc�s. Pour 2009‑2010, l'ASFC a rajust� les autorisations afin de mieux harmoniser les budgets avec les r�sultats escompt�s.
R�sultats escompt�s | Indicateur de programme | Norme | Tendance en mati�re de rendement et r�sum� |
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La circulation des personnes l�gitimes est facilit�e. | Le pourcentage des normes de temps d'attente � la fronti�re est atteint pour les personnes. | La norme de temps d'attente du lundi au jeudi pour les personnes est de 10 minutes et elle est de 20 minutes du vendredi au dimanche et les cong�s f�ri�s. | Les op�rations frontali�res visant les voyageurs se sont d�roul�es sans encombre tout au long de 2008‑2009. Dans l'ensemble, les normes en mati�re de temps d'attente pour les personnes ont �t� respect�es 90,3 % du temps. Dans certains cas, ces normes ont �t� d�pass�es. Il s'agit de cas isol�s survenus durant les longues fins de semaine et les cong�s f�ri�s dans les 22 postes frontaliers terrestres les plus achaland�s qui traitent le plus important volume de voyageurs. |
La circulation des marchandises l�gitimes (exp�ditions commerciales) est facilit�e. |
Le pourcentage des normes de temps d'attente � la fronti�re est atteint pour les marchandises (exp�ditions commerciales). | La norme de temps d'attente du lundi au jeudi pour les exp�ditions commerciales est de 10 minutes et elle est de 20 minutes du vendredi au dimanche et les cong�s f�ri�s. | Les op�rations frontali�res visant les exp�ditions commerciales se sont d�roul�es sans encombre tout au long de 2008‑2009. Dans l'ensemble, les normes en mati�re de temps d'attente pour les exp�ditions commerciales ont �t� respect�es 95,9 % du temps. Dans certains cas, ces normes ont �t� d�pass�es. Il s'agit de cas isol�s survenus dans les 19 postes frontaliers les plus achaland�s qui traitent le plus important volume de marchandises commerciales. |
Au cours des derni�res ann�es, l'ASFC a d� r�pondre � une demande accrue en mati�re de services frontaliers de la part des intervenants du secteur du transport a�rien. Parall�lement, l'Agence a �prouv� de plus en plus de difficult�s � maintenir les niveaux de services et des programmes en place avec des ressources restreintes. Aussi, l'un des plus grands d�fis de l'Agence a �t� de trouver un moyen de d�terminer de fa�on �quitable et transparente les demandes de niveaux de services de contr�le douanier suppl�mentaires qui devaient �tre prises en consid�ration dans les a�roports (c.-�-d. quels a�roports devraient recevoir des fonds pour l'affectation d'agents des services frontaliers suppl�mentaires ou des heures de service prolong�es).
L'ASFC a proc�d� � un examen des services de base en 2008-2009. Cet examen a men� � l'�laboration d'un cadre strat�gique pour les services a�riens qui est entr� en vigueur le 1er avril 2009. Le cadre �tablit une m�thode uniforme, ouverte et �quitable de traitement des demandes de services frontaliers nouveaux ou am�lior�s financ�s avec les deniers publics. Il offre �galement un moyen de comparer les a�roports de taille semblable afin d'assurer l'uniformit� de la prestation des programmes et des services rattach�s � la s�curit� frontali�re et aux services de contr�le des passagers. Gr�ce � ce cadre, l'ASFC sera en mesure de d�montrer qu'elle affecte les ressources de fa�on � appuyer le d�veloppement �conomique local, tout en assurant l'utilisation efficiente des fonds publics. Fond� sur le nouveau cadre, le budget de 2009 pr�voit des fonds pour des services suppl�mentaires dans six a�roports pour un an � compter du 1er avril 2009. L'ASFC �tablit actuellement des plans pour proc�der � des examens semblables des niveaux de services dans les modes ferroviaire et maritime.
L'ASFC est charg�e de d�terminer l'admissibilit� des personnes qui pr�sentent une demande d'asile dans un point d'entr�e et la recevabilit� de leur demande. Au cours des derni�res ann�es, le nombre des demandes d'asile a augment� r�guli�rement (voir la figure 2.3). �tant donn� qu'il faut faire face � ces contraintes � l'aide des ressources en place, la charge de travail accrue impose des pressions consid�rables sur les ressources de l'ASFC dans les points d'entr�e. En r�ponse au volume �lev� de demandeurs d'asile en provenance du Mexique et de la R�publique tch�que, l'ASFC a mis sur pied des unit�s sp�cialis�es d�di�es au traitement des demandes d'asile dans certains points d'entr�e, notamment � l'a�roport international Pearson de Toronto (Ontario) et � l'a�roport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montr�al (Qu�bec). Ainsi, les demandes d'asile ont �t� trait�es plus rapidement et moins de demandeurs ont �t� d�tenus en attendant l'examen de leur dossier.
Figure 2.3 : Demandes d'asile par mode, 2004‑2005 � 2008‑2009
En 2008-2009, l'ASFC a continu� d'aborder les questions d'observation en organisant des activit�s de sensibilisation pour informer le public sur les exigences dict�es par les lois r�gissant la fronti�re. Une meilleure connaissance des exigences en mati�re de l�gislation frontali�re entra�ne un nombre moins �lev� d'infractions de la part des personnes et un passage plus rapide � la fronti�re des personnes et des marchandises l�gitimes qui entrent au pays ou qui en sortent. En outre, une plus grande observation am�liore l'efficience en permettant � l'Agence de se concentrer sur les personnes et les marchandises repr�sentant un risque �lev�.
2006‑2007 | 2007‑2008 | 2008‑2009 | |
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Demandes de renseignements par t�l�phone au Service d'information sur la fronti�re | 1 001 493 | 1 353 573 | 899 093 |
Conseils transmis par �crit � la demande du client | 186 | 3 825 | 3 386 |
R�unions avec les clients | 1 077 | 2 209 | 1 487 |
S�ances d'information | 655 | 1 166 | 915 |
�v�nements promotionnels | 342 | 344 | 309 |
Demandes de renseignements g�n�raux | s.o. | s.o. | 4 063 |
�v�nements destin�s aux m�dias | s.o. | s.o. | 9 |
Nota : Les fluctuations dans les chiffres annuels sont en partie reli�es � la demande externe qui ne peut �tre contr�l�e par l'ASFC. Par exemple, le lancement d'une nouvelle initiative ou des facteurs �conomiques, tels qu'un dollar canadien �lev� qui stimule l'int�r�t pour les achats transfrontaliers, peuvent entra�ner une augmentation des demandes de renseignements.
Les activit�s d'observation des programmes commerciaux de l'ASFC permettent aux fabricants et aux exportateurs canadiens de b�n�ficier d'une �galit� des chances avec leurs concurrents sur les march�s mondiaux en assurant l'exactitude des donn�es sur les marchandises commerciales et l'�valuation, la perception, le d�gr�vement et le report en bonne et due forme des droits et des taxes. Pour assurer l'observation, l'ASFC a recours � un syst�me ax� sur les risques pour s�lectionner des cibles appropri�es afin de v�rifier que des importateurs donn�s de secteurs identifi�s respectent les lois et r�glements. L'Agence s'efforce �galement de d�celer et de corriger les erreurs de pr�cision dans l'application des exigences en mati�re d'importation et d'�valuer les droits et les taxes exigibles. Afin d'�viter la congestion et les retards dans le d�douanement du fret � la fronti�re et d'acc�l�rer la mainlev�e des marchandises ne constituant pas de menaces afin qu'elles entrent sur le march� canadien, les activit�s de v�rification de l'observation sont r�alis�es apr�s le processus de d�douanement � la fronti�re, �galement appel� la v�rification apr�s la mainlev�e.
Afin d'appuyer les activit�s de v�rification apr�s la mainlev�e de l'Agence, l'ASFC a mis en œuvre un cadre strat�gique de l'observation, qui �tablit les crit�res pour �valuer les risques et s�lectionner les priorit�s en mati�re de v�rification pour les programmes commerciaux. Gr�ce � ces crit�res am�lior�s, l'Agence a v�rifi� les livres et les dossiers de 2 443 importateurs et a, par ailleurs, permis d'�tablir un montant additionnel de 83 millions de dollars en recettes.
L'ASFC a collabor� avec les �tats-Unis pour assurer la mise en œuvre sans encombre de l'Initiative relative aux voyages dans l'h�misph�re occidental, fix�e au 1er juin 2009. Il s'agit d'une nouvelle loi des �tats-Unis qui exige que tous les voyageurs en provenance de l'h�misph�re occidental, y compris les citoyens am�ricains et canadiens, pr�sentent un passeport valide ou un autre document s�r approuv� lorsqu'ils entrent aux �tats-Unis. Alors que cette loi ne s'applique qu'aux personnes entrant aux �tats-Unis, l'ASFC collabore activement avec les �tats-Unis pour r�duire au minimum son incidence sur les op�rations frontali�res.
L'ASFC pr�te son concours aux n�gociations entourant les accords de libre-�change, qui permettent d'ouvrir de nouveaux march�s au Canada en augmentant les possibilit�s et la pr�visibilit� des ventes � l'exportation. Les entreprises canadiennes peuvent ainsi tirer pleinement parti des d�bouch�s offerts sur les march�s mondiaux, cr�er des nouveaux emplois li�s aux exportations au Canada et, par cons�quent, r�aliser des profits plus �lev�s.
L'ASFC a continu� d'aider le minist�re des Affaires �trang�res et du Commerce international en lui fournissant des renseignements cl�s sur les proc�dures douani�res dans la n�gociation des accords de libre-�change. L'Agence a �galement poursuivi les n�gociations de quatre accords de libre-�change :
L'ASFC offre aux Canadiens des m�canismes d'examen administratif qui sont opportuns, objectifs, uniformes et transparents pour d�terminer l'exactitude des mesures d'ex�cution de l'ASFC visant des personnes et des marchandises. Ces processus de contr�le encouragent le respect de la l�gislation frontali�re et assure l'application uniforme de la l�gislation.
Afin d'assurer le meilleur service possible aux Canadiens, l'ASFC a institu� une norme de service pour accuser r�ception, 85 % du temps, des nouveaux cas d'arbitrage et des appels visant des diff�rends commerciaux dans les 30 jours de r�ception. Le programme d'arbitrage de l'ASFC offre aux clients une r�vision administrative des sanctions de l'Agence li�es � l'ex�cution de la loi, tandis que le programme de r�glement des diff�rends commerciaux de l'ASFC offre aux clients une r�vision administrative des d�cisions de l'Agence li�es aux programmes commerciaux afin d'obtenir une nouvelle d�cision visant le classement tarifaire, la valeur en douane, l'origine et le marquage de marchandises.
Figure 2.4 : Cas d'arbitrage et diff�rends commerciaux – Rendement par rapport � la norme, 2006‑2007 � 2008‑2009
Nota : L'�cart de rendement du programme de r�glement des diff�rends commerciaux de l'ASFC est en partie attribuable � la Loi sur les douanes qui permet de d�poser un avis de diff�rend commercial dans n'importe quel bureau de l'ASFC. Compte tenu du d�lai suppl�mentaire n�cessaire pour transmettre le dossier au groupe charg� du r�glement des diff�rends commerciaux � l'Administration centrale, il arrive que l'ASFC effectue le premier contact avec le client plus de 30 jours apr�s le d�p�t du diff�rend.
L'activit� de programme Innovation fond�e sur les sciences et la technologie appuie l'atteinte du r�sultat strat�gique de l'Agence en utilisant les comp�tences scientifiques et technologiques de l'ASFC pour moderniser la gestion de la fronti�re et accro�tre l'efficacit� et l'efficience des op�rations frontali�res.
L'environnement op�rationnel de l'ASFC pr�sente � la fois des d�fis et des possibilit�s en �volution constante. Pour y faire face, l'Agence emploie des technologies novatrices de pointe pour faciliter la circulation des personnes et des marchandises l�gitimes � la fronti�re, tout en prot�geant le Canada des menaces terroristes, de l'immigration clandestine, du trafic de drogues ill�gales et d'autres activit�s de contrebande.
Ressources financi�res en 2008-2009 (en milliers de dollars) |
Ressources humaines en 2008‑2009 (�quivalents temps plein) |
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D�penses pr�vues | Autorisations totales | D�penses r�elles |
Pr�vues* | R�elles | �cart |
358 848 | 487 932 | 310 231 | 935 | 1 282 | (347) |
* Les �quivalents temps plein pr�vus pour l'activit� de programme Innovation fond�e sur les sciences et la technologie ont �t� rajust�s afin de concorder plus exactement avec la r�partition des �quivalents temps plein pr�vus de l'Agence.
Indicateur de rendement | Rendement | Performance Trend and Summary |
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Le pourcentage de temps qu'une application informatique efficace ou un syst�me op�rationnel � l’�chelle nationale* est disponible. | 99,35 % | Le pourcentage de temps o� les sept syst�mes ayant le plus d'incidences �taient disponibles est demeur� relativement stable en 2008-2009 par rapport � l'exercice 2007-2008 (99,85 %)**. |
* Cet indicateur mesure la disponibilit� des sept syst�mes informatiques essentiels � la gestion de la fronti�re.
** Aucune donn�e n'�tait disponible pour l'un des sept syst�mes en 2007‑2008.
Afin de s'assurer que les personnes constituant un risque �lev� font l'objet d'un contr�le et que les personnes � faible risque b�n�ficient d'un traitement facilit� � leur entr�e au Canada, l'ASFC s'est engag�e � am�liorer ses m�thodes d'�valuation des risques. En 2008‑2009, l'Agence a poursuivi un certain nombre de projets novateurs appuyant l'�valuation des risques pos�s par les personnes qui d�sirent entrer au Canada.
Le Syst�me int�gr� de gestion de la ligne d'inspection primaire permet aux agents de l'ASFC de r�aliser une �valuation automatis�e rapide et efficace des risques pr�sent�s par les personnes � l'aide des bases de donn�es de l'ex�cution de la loi de l'ASFC et de Citoyennet� et Immigration Canada. Le syst�me a d'abord �t� mis en œuvre dans les a�roports et, devant le succ�s remport�, il a
�t� approuv� pour �tre �largi aux autres modes de transport. Il est actuellement mis en service par �tapes dans les postes frontaliers terrestres, en partie pour remplacer le Syst�me automatis� de surveillance � la ligne d'inspection primaire.
Outre l'am�lioration de la capacit� d'�valuation des risques � la fronti�re terrestre, l'Agence a renforc� ses capacit�s dans le mode a�rien par des am�liorations continues de son programme Information pr�alable sur les voyageurs/Dossier passager. Gr�ce � ce programme, l'ASFC effectue une �valuation des risques avant l'arriv�e � partir des donn�es sur les passagers qui sont transmises par les
transporteurs a�riens commerciaux.
En 2008‑2009, l'ASFC s'est �galement engag�e � mettre en œuvre le projet pilote Passage automatis� � la fronti�re (appel� auparavant la Ligne d'inspection primaire �lectronique). Ce projet pilote permettra aux citoyens canadiens et aux r�sidents permanents du Canada d'utiliser des guichets automatis�s pour s'acquitter des formalit�s douani�res � leur retour au Canada. Parall�lement, l'ASFC pourra effectuer des v�rifications automatis�es des risques. Cependant, le projet pilote n'a pu �tre mis en œuvre � l'automne 2008 tel que pr�vu � l'origine en raison des retards dans l'officialisation des exigences du programme et des difficult�s techniques �prouv�es avec le mat�riel des gu�rites. L'Agence a toutefois r�alis� des progr�s importants dans l'�laboration et la conception du projet et dans la formation connexe; le projet pilote a entam� la phase des essais en avril 2009. L'Agence demeure engag�e � lancer officiellement cette initiative en 2009‑2010.
� l'instar des mesures prises pour am�liorer l'�valuation des risques pour les personnes, l'ASFC �labore et met en œuvre des technologies et des syst�mes afin d'�valuer plus efficacement les risques dans le secteur commercial.
Le Manifeste �lectronique, un grand projet de l'�tat, consiste � obtenir les bons renseignements au bon moment afin de permettre � l'ASFC de d�celer et d'att�nuer les menaces potentielles pour le Canada, tout en facilitant la circulation des exp�ditions � faible risque qui franchissent la fronti�re. Troisi�me phase du programme Information pr�alable sur les exp�ditions commerciales, le Manifeste �lectronique exige que toutes les entreprises de la cha�ne commerciale transmettent � l'ASFC, dans les d�lais prescrits, les donn�es �lectroniques sur les membres d'�quipage, le fret et les moyens de transport avant leur arriv�e au Canada. Alors que le programme Information pr�alable sur les exp�ditions commerciales a �tabli cette exigence dans les modes a�rien et maritime, le Manifeste �lectronique l'�largira aux modes routier et ferroviaire.
La Cotation des risques harmonis�e – Donn�es commerciales pr�alables est une initiative visant � am�liorer l'efficacit� des processus automatis�s d'�valuation des risques et de ciblage utilis�s actuellement par l'ASFC en int�grant un ensemble �largi d'indicateurs de risque, des donn�es suppl�mentaires sur les exp�ditions commerciales et une nouvelle m�thodologie de cotation. L'ASFC pourra ainsi combler les lacunes en mati�re de renseignements de la cha�ne d'approvisionnement commerciale dans le mode maritime en harmonisant ses processus d'�valuation avec ceux des �tats-Unis et, dans la mesure du possible, en s'alignant sur les normes internationales �tablies par l'Organisation mondiale des douanes.
En 2008‑2009, l'Agence a apport� des am�liorations � TITAN, le syst�me automatis� d'�valuation des risques utilis� actuellement par l'Agence, plus pr�cis�ment par l'�laboration d'un nouvel algorithme de cotation dans le mode maritime.
En vertu de sa politique de s�curit� nationale, le gouvernement du Canada a pris l'engagement d'�tudier les moyens d'utiliser la biom�trie dans ses syst�mes de traitement frontalier et d'immigration. � l'appui de la Politique de s�curit� nationale et de cet engagement, l'ASFC compte tirer parti de la technologie offerte par la biom�trie.
En 2008‑2009, l'Agence a �labor� des principes biom�triques concordant avec son engagement envers l'utilisation et l'expansion continues des technologies biom�triques dans ses op�rations. � ce titre, elle a fait le point sur les initiatives li�es � la biom�trie et a donn� une pr�sentation sur un projet conjoint de principes biom�triques avec ses homologues am�ricains � la Conf�rence des quatre nations (une rencontre de repr�sentants de l'Australie, du Royaume-Uni, des �tats-Unis et, � l'avenir, de la Nouvelle-Z�lande). L'ASFC a �galement continu� de collaborer avec ses partenaires �trangers afin d'�tablir un cadre d'�change syst�matique des donn�es biom�triques. Ce cadre englobe un syst�me d'�change de renseignements en � temps r�el � en vertu d'un protocole de mise en commun des donn�es de haute valeur, qui a �t� sign� en juin 2008 par les sous-ministres des quatre pays. Enfin, une analyse des facteurs relatifs � la vie priv�e a �t� r�alis�e pour conna�tre l'incidence des activit�s biom�triques � ce chapitre au Canada, qui a ensuite �t� pr�sent�e au Commissariat � la protection de la vie priv�e du Canada.
L'ASFC poss�de un laboratoire reconnu � l'�chelle internationale, qui offre un large �ventail de services de consultation, de recherche scientifique et d'analyse. L'Agence offre des services scientifiques et de laboratoire aux programmes internes et aux autres partenaires, minist�res et organismes de l'ext�rieur. Ses travaux de recherche visant les solutions et les produits scientifiques aident � moderniser davantage la gestion de la fronti�re et � accro�tre l'efficacit� et l'efficience des op�rations frontali�res, en particulier en ce qui a trait aux fonctions de s�curit� et d'ex�cution de la loi. L'Agence a �galement la capacit� de proc�der � l'analyse chimique et physique des produits industriels et � l'expertise judiciaire des documents.
L'Agence a poursuivi la mise � niveau et la refonte de ses programmes et syst�mes de gestion des recettes afin d'int�grer pleinement les recettes provenant de ses activit�s des douanes, de l'immigration et de l'inspection des aliments, des v�g�taux et des animaux. Cela contribue � la modernisation du r�gime de gestion et de comptabilisation des recettes.
En 2008‑2009, l'Agence a r�alis� une analyse et un examen de ses programmes et syst�mes de gestion des recettes, et elle �tudie maintenant comment elle pourra tirer le meilleur parti des recommandations formul�es dans le rapport dans le cadre d'initiatives et de projets futurs.