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Section 2 Analyse des activit�s de programme par r�sultat strat�gique

Statistique Canada cherche, comme r�sultat strat�gique, � faire en sorte que les Canadiens aient acc�s � des statistiques, produits statistiques, services et analyses objectifs, impartiaux et de haute qualit� sur l’�conomie et la soci�t� canadiennes, qui remplissent les exigences l�gales, sont pertinents � la formulation de politiques et � la prise de d�cisions, et r�pondent aux questions d’actualit�.

Pour atteindre ce r�sultat, Statistique Canada m�ne trois activit�s de programme, qui sont ventil�es en sous‑activit�s.


Encadr� 2.1 Activit�s de programme et sous activit�s
Activit�s de programme Sous-activit�s (niveau le plus d�taill�)
Statistique �conomique ----> Agriculture
Sciences, innovation et information �lectronique
Petites entreprises et enqu�tes sp�ciales
Transport
Fabrication, construction et �nergie
Statistique du commerce
Industries de service
Prix
Commerce international
Investissement et stock de capital
Organisation et finances de l’industrie
Comptes des revenus et des d�penses
Mesures des industries
Balance des paiements
Institutions publiques
Entr�es‑sorties
Comptes et statistique de l’environnement
�tudes analytiques
Statistique sociale ----> Culture, tourisme et centre de la statistique de l’�ducation
Statistique de la sant�
Enqu�tes sp�ciales
Statistique du revenu
Analyse des enqu�tes aupr�s des m�nages et sur le travail
Statistique du travail
Donn�es r�gionales1
Centre canadien de la statistique juridique
Analyse socio�conomique et commerciale
Statistique du recensement ----> Recensement de l’agriculture
D�mographie
Donn�es r�gionales1
Statistique sociale, du logement et des familles
Op�rations et gestion du recensement
Statistiques autochtones
1. La sous‑activit� des donn�es r�gionales est li�e � la fois aux activit�s de programmes de la statistique sociale et de la statistique du recensement.

Statistique �conomique (activit� de programme 1)

Le programme de la statistique �conomique brosse un portrait de la structure �conomique (en montrant quels secteurs sont importants pour l’�conomie canadienne) et des tendances (en indiquant quels secteurs sont en croissance ou en d�clin au Canada). Ce portrait est l’un des plus exhaustifs au monde et sert de mod�le � d’autres pays lorsqu’ils �laborent leurs propres programmes de statistique �conomique. Il comprend des indicateurs comme l’Indice des prix � la consommation et le produit int�rieur brut, ainsi que des statistiques sur les importations et les exportations, l’investissement �tranger, l’investissement en usines et en mat�riel, les ventes au d�tail, les livraisons manufacturi�res et les r�sultats financiers des entreprises, pour ne nommer que ceux‑l�. Une description plus d�taill�e de ces activit�s se trouve � l’adresse suivante : http://www.statcan.gc.ca/about-apercu/structure/paa-aap-fra.htm.

Les statistiques structurelles (publi�es annuellement) servent � contr�ler les tendances �conomiques � plus long terme et les enjeux comme la productivit�, le rendement financier et la structure industrielle. Ces statistiques sont reconnues comme �tant de grande qualit� et elles sont utilis�es constamment pour administrer des programmes cl�s, comme la p�r�quation et la r�partition de la taxe de vente harmonis�e. Enfin, ces statistiques annuelles servent � d�terminer la contribution du Canada aux engagements internationaux des Nations Unies et de l’Organisation de coop�ration et de d�veloppement �conomiques, ainsi qu’� contr�ler le rendement du Canada comme membre en r�gle du Fonds mon�taire international. L’engagement permanent � l’�gard de l’utilisation de ces statistiques dans le cadre de ces fonctions importantes rend compte de l’excellence du rendement des programmes de Statistique Canada qui servent � les produire.

Les donn�es mensuelles et trimestrielles servent � contr�ler les tendances � court terme de l’�conomie canadienne et de ses composantes. Elles sont couramment utilis�es dans les domaines de la politique mon�taire et des pr�visions financi�res, afin de suivre l’�volution des tendances de l’inflation ou de la croissance �conomique et leurs r�percussions sur l’�conomie canadienne. Il faut faire un compromis entre l’actualit� et l’exactitude des statistiques � court terme. Afin de produire des estimations fiables, selon des �ch�ances qui respectent les besoins des d�cideurs et des analystes, on doit utiliser des �chantillons plus petits et on doit les traiter au moyen de techniques statistiques �prouv�es. Les intervenants cl�s qui utilisent ces donn�es (comme Finances Canada, Banque du Canada, Industrie Canada) indiquent qu’ils ont grande confiance en la qualit� de ces indicateurs et qu’ils sont satisfaits des compromis qui sont faits entre l’actualit� et l’exactitude. Les programmes sont continuellement pass�s en revue et rajust�s pour assurer qu’ils sont pertinents et adapt�s � leur utilisation.

De nombreuses initiatives cl�s qui servent � rajuster le programme, en vue d’en am�liorer la pertinence ou l’exactitude, sont mentionn�es ici. Une initiative cl�, qui n’a pas �t� mentionn�e dans les plans et les priorit�s, mais dont on a d�termin� l’importance au cours de l’exercice, est la production d’une nouvelle base de donn�es d�taill�es servant � l’�tude de la productivit� au Canada. Cette base de donn�es, appel�e KLEMS (capital, travail, �nergie, mat�riaux et services), est conforme � une base de donn�es de recherche internationale appel�e EU KLEMS, qui permet aux chercheurs d’examiner la productivit� au Canada en comparaison avec celle d’autres pays, y compris les �tats‑Unis, l’Australie et tous les pays de l’Union europ�enne. Il s’agit d’un exemple de la fa�on dont Statistique Canada r�agit aux initiatives et aux enjeux strat�giques courants, en vue de fournir les donn�es appropri�es au bon moment.

En 2007‑2008, les indicateurs structuraux ont tous �t� produits au moment opportun � l’intention des clients et � des fins administratives, comme le calcul de la p�r�quation ou de la r�partition de la taxe de vente harmonis�e. Par souci de contr�le de la qualit�, ils ont �t� confirm�s par le statisticien en chef. Les donn�es sur les indicateurs � court terme ont �t� produites � temps, selon un calendrier d�termin� au pr�alable (les retards de diffusion figurent dans le tableau 2.4), et le faible niveau de r�vision (tableau 2.3) montre que les indicateurs rendent compte pr�cis�ment des tendances de l’�conomie canadienne.

Encadr� 2.2 D�finitions des mesures du rendement

Exactitude des donn�es

L’exactitude des donn�es statistiques correspond � la mesure avec laquelle l’information d�crit bien le ph�nom�ne qu’elle doit mesurer. Elle est habituellement caract�ris�e par l’erreur d’�chantillonnage, mesur�e au moyen du coefficient de variation, lorsque les r�sultats d’une enqu�te sont fond�s sur un �chantillon plut�t que sur l’ensemble de la population. On peut aussi d�finir l’exactitude par rapport aux sources principales d’erreurs susceptibles de mener � des donn�es impr�cises, comme les taux de r�ponse et la taille moyenne des r�visions.

Coefficient de variation

Le coefficient de variation est utilis� comme mesure de l’erreur d’�chantillonnage. La plupart des enqu�tes portent sur un �chantillon de la population cible. L’�chantillonnage est un moyen important de r�partir efficacement les ressources, d’assurer la pertinence des programmes, de produire des r�sultats plus actuels et d’am�liorer par d’autres moyens l’exactitude des donn�es.

On peut s’attendre � ce que les estimations fond�es sur un �chantillon varient d’un �chantillon � l’autre et diff�rent de celles qui proviendraient d’un recensement complet. La taille pr�vue de ces variations d�pend d’un certain nombre de facteurs, comme la taille de l’�chantillon et la m�thode utilis�e pour le s�lectionner. L’optimisation de ces facteurs permet une plus grande fiabilit�.
 
La mesure de la fiabilit� la plus fr�quemment offerte aux utilisateurs est le coefficient de variation. Ce coefficient donne une indication de l’erreur d’�chantillonnage par rapport � la taille de l’estimation. Un faible coefficient de variation signifie un faible niveau d’erreur d’�chantillonnage et un degr� �lev� de confiance en la fiabilit� statistique de l’estimation associ�e � ce coefficient de variation. Inversement, un coefficient de variation  plus �lev� signifie un plus faible degr� de confiance en sa fiabilit�. En outre, plus les estimations sont d�sagr�g�es, plus le coefficient de variation a tendance � �tre �lev� �tant donn� que, g�n�ralement, au fur et � mesure que la taille du sous‑groupe d’int�r�t diminue, le coefficient de variation des estimations connexes augmente.

Taux de r�ponse

L’exactitude des donn�es diffus�es par Statistique Canada d�coule directement de l’exactitude des donn�es que lui fournissent les r�pondants dans le cadre de ses enqu�tes et recensements. Il s’ensuit que le pourcentage de r�pondants � qui l’on demande de fournir des donn�es et qui en fournissent effectivement repr�sente un volet important de l’exactitude. G�n�ralement, plus le taux de r�ponse est �lev�, plus les r�sultats d’enqu�te sont exacts. On convient g�n�ralement qu’il est impossible d’obtenir un taux de r�ponse de 100 % pour la plupart des enqu�tes. Statistique Canada veille � ce que des efforts raisonnables soient d�ploy�s pour obtenir un taux de r�ponse acceptable (ainsi que des r�ponses pr�cises), tout en produisant des donn�es actuelles, sans imposer un fardeau et des co�ts excessifs aux r�pondants.

Taille moyenne des r�visions

La taille moyenne des r�visions se d�finit comme la r�vision absolue en pourcentage dont on a fait la moyenne pour les 12 diffusions (dans le cas des enqu�tes mensuelles) ou les quatre diffusions (dans le cas des enqu�tes trimestrielles) qui ont eu lieu au cours de l’ann�e.

Les s�ries chronologiques �conomiques et socio�conomiques sont des comptes rendus statistiques de l’�volution des processus �conomiques au fil du temps, �tablis habituellement selon une certaine p�riodicit�, comme les mois, les trimestres et les ann�es. � ce titre, les s�ries chronologiques contribuent grandement � la compr�hension des tendances et des causes sous-jacentes des ph�nom�nes sociaux et �conomiques. M�me si des r�visions aux estimations statistiques sont souvent n�cessaires, ces r�visions touchent directement les utilisateurs de donn�es, car elles changent leur compr�hension du monde qui les entoure et, par le fait m�me, influent sur leurs d�cisions.

Statistique Canada s’efforce de r�duire autant que possible l’ampleur des r�visions apport�es aux estimations statistiques en facilitant le processus de d�claration, en s’assurant que les questionnaires sont faciles � comprendre, en utilisant de nouvelles technologies afin de mieux s’adapter aux capacit�s des r�pondants de d�clarer des donn�es, et en faisant des examens internes pour s’assurer que les proc�dures de collecte et de traitement des donn�es permettent d’obtenir de bons r�sultats. L’entr�e des donn�es apr�s la date de cl�ture du traitement constitue la principale raison des r�visions. D’autres activit�s pr�vues, comme des modifications aux syst�mes de classification ou des changements aux paniers de biens et services sur lesquels les indices sont fond�s, donnent aussi lieu � des r�visions. Des r�visions sont apport�es aux s�ries de Statistique Canada, afin d’�tablir un �quilibre entre les exigences concurrentes d’exactitude et d’actualit�.

Rendement du programme de la statistique �conomique

Le programme de la statistique �conomique a continu� � produire des donn�es de grande qualit� de mani�re efficiente. Des indicateurs de qualit� choisis sont fournis pour certaines des activit�s de ce programme : l’Enqu�te mensuelle sur les industries manufacturi�res, l’Enqu�te mensuelle sur le commerce de gros, l’Enqu�te mensuelle sur le commerce de d�tail, l’Indice des prix � la consommation, l’Indice des prix des produits industriels, le commerce international de marchandises du Canada, les Statistiques financi�res trimestrielles des entreprises et le produit int�rieur brut r�el. Trois mesures de l’exactitude et une mesure de l’actualit� sont pr�sent�es dans cette section.

Le coefficient de variation de ces programmes est demeur� faible et stable pendant de nombreuses ann�es et fait ressortir un degr� �lev� de confiance statistique � l’�gard de la fiabilit� de ces estimations.


Tableau 2.1 Mesure de l’exactitude : coefficient de variation1
  2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
%
Enqu�te mensuelle sur les industries manufacturi�res 0,6 0,6 0,6 0,6
Enqu�te mensuelle sur le commerce de gros 0,7 0,8 0,8 0,7
Enqu�te mensuelle sur le commerce de d�tail 0,6 0,6 0,6 0,7
Statistiques financi�res trimestrielles des entreprises 0,6 0,6 0,6 0,7
1. Ce tableau n’inclut pas l’Indice des prix � la consommation, l’Indice des prix des produits industriels, le commerce international de marchandises du Canada et le produit int�rieur brut r�el, dont les estimations ne sont pas produites au moyen d’un �chantillonnage al�atoire.

Les taux de r�ponse ont g�n�ralement �t� dans la fourchette d’acceptable � �lev�, m�me si des taux de r�ponse plus �lev�s seraient souhaitables.

Certains des taux de r�ponse ont chang� au fil du temps. Les taux de r�ponse de l’Enqu�te mensuelle sur les industries manufacturi�res sont pass�s de 92 % en 2004‑2005 � 96 % en 2007‑2008, tandis que ceux de l’Enqu�te mensuelle sur le commerce de gros et de l’Enqu�te mensuelle sur le commerce de d�tail ont diminu� dans une certaine mesure. Dans le cas de l’Enqu�te mensuelle sur le commerce de gros, la baisse a �t� plus prononc�e et r�sulte de l’abstention de certains r�pondants importants. Les taux de r�ponse pour les Statistiques financi�res trimestrielles ont aussi �t� relativement faibles. Ils sont toutefois tr�s �lev�s selon les normes du secteur priv� ou de la recherche universitaire.


Tableau 2.2 Mesure de l’exactitude : taux de r�ponse1
  2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
%
Enqu�te mensuelle sur les industries manufacturi�res 92 95 95 96
Enqu�te mensuelle sur le commerce de gros 94 92 89 88
Enqu�te mensuelle sur le commerce de d�tail 94 94 92 91
Indice des prix des produits industriels 87 86 84 86
Statistiques financi�res trimestrielles des entreprises2 84 84 82 73
1. Ce tableau ne comprend pas l’Indice des prix � la consommation, le commerce international de marchandises et le produit int�rieur brut r�el, pour lesquels on ne recueille pas de donn�es directement aupr�s des r�pondants.
2. Les donn�es pour 2005-2006 et 2006-2007 ont �t� r�vis�es par rapport � celles figurant dans le Rapport minist�riel sur le rendement de 2006-2007.

Le nombre moyen de r�visions a �t� faible selon les normes internationales.

Pour ce qui est du commerce international de marchandises du Canada, le nombre relativement �lev� de r�visions pour les importations et les exportations est surtout attribuable � la volatilit� accrue des prix de l’�nergie, qui rend les estimations provisoires plus difficiles � produire.


Tableau 2.3 Mesure de l’exactitude : taille moyenne des r�visions1
  2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
%
Enqu�te mensuelle sur les industries manufacturi�res 0,35 0,34 0,30 0,30
Enqu�te mensuelle sur le commerce de gros 0,39 0,34 0,30 0,20
Enqu�te mensuelle sur le commerce de d�tail 0,23 0,13 0,16 0,24
Indice des prix des produits industriels 0,46 0,20 0,13 0,13
Commerce international de marchandises du Canada
  • importations
1,10 0,50 0,39 0,53
  • exportations
0,35 1,23 0,77 0,89
Statistiques financi�res trimestrielles des entreprises 0,19 0,20 0,17 0,07
Produit int�rieur brut r�el2 0,05 0,15 0,08 0,05
1. Ce tableau ne comprend pas l’Indice des prix � la consommation, dont les estimations ne sont pas r�vis�es r�guli�rement.
2. La mesure pr�sent�e ici repr�sente la r�vision absolue moyenne des taux de croissance trimestriels du produit int�rieur brut r�el. Le produit int�rieur brut r�el est une statistique fond�e sur un indice, et les r�visions en pourcentage des niveaux ne s’appliquent pas. Les donn�es pour 2004-2005, 2005-2006 et 2006-2007 ont �t� r�vis�es par rapport � celles qui figuraient dans le Rapport minist�riel sur le rendement de 2006-2007.

Tous ces programmes infra‑annuels produisent des r�sultats tr�s rapidement. Les utilisateurs des donn�es souhaitent toujours que la production s’acc�l�re. Ils conviennent toutefois que Statistique Canada fait les compromis n�cessaires entre l’actualit� et l’exactitude, particuli�rement dans le cas des statistiques �conomiques, o� les estimations provisoires qui font ensuite l’objet de r�visions importantes peuvent donner de fausses indications, lesquelles peuvent avoir des effets importants dans l’ensemble de l’�conomie.


Tableau 2.4 Mesure de l’actualit� : d�lai �coul� entre la p�riode de r�f�rence et la date de diffusion
  Fr�quence D�lai �coul� 2007-2008
Enqu�te mensuelle sur les industries manufacturi�res Mensuelle 45 jours
Enqu�te mensuelle sur le commerce de gros Mensuelle 49 jours
Enqu�te mensuelle sur le commerce de d�tail Mensuelle 52 jours
Indice des prix � la consommation Mensuelle 21 jours
Indice des prix des produits industriels Mensuelle 30 jours
Commerce international de marchandises du Canada Mensuelle 42 jours
Statistiques financi�res trimestrielles des entreprises Trimestrielle 54 jours
Produit int�rieur brut (PIB) r�el Trimestrielle 61 jours

Rapport sur les plans et les priorit�s pour 2007 2008

Le Rapport sur les plans et les priorit�s pour 2007‑2008 �nonce quatre priorit�s du programme de la statistique �conomique :

  • �laboration d’un indice des prix des services;
  • nouvelles statistiques � l’appui de la formule r�vis�e de p�r�quation;
  • �tablissement des Indicateurs canadiens de durabilit� de l’environnement;
  • refonte du Registre des entreprises.

Indice des prix des services

L’initiative visait � am�liorer les statistiques sur le secteur des services, dont l’importance ne cesse d’augmenter, afin d’accro�tre la pertinence du programme statistique national.

Les services repr�sentent environ les deux tiers de l’�conomie canadienne. Les services aux entreprises constituent presque 40 % du produit int�rieur brut, comparativement � 17 % pour les services gouvernementaux et � 11 % pour les services personnels. Malgr� cette importance, les indices des prix du secteur des services aux entreprises n’existent pas, ce qui constitue une lacune consid�rable du syst�me statistique de l’�conomie canadienne. Cette lacune a des r�percussions graves sur la qualit� des estimations de la production r�elle et de la variation de la productivit� dans ce secteur.

En 2005, du financement de sources internes a �t� approuv� en vue d’�laborer l’Indice des prix � la production pour les services, sur une p�riode de cinq ans. � la fin de cette p�riode, des indices des prix � la production pour les services seront disponibles pour environ 30 grandes cat�gories de services aux entreprises qui sont � l’origine d’environ 80 % de la valeur ajout�e du secteur des services aux entreprises.

Des progr�s importants ont �t� r�alis�s en 2007‑2008. Des enqu�tes pilotes ont �t� lanc�es dans plusieurs industries de service et la diffusion de la nouvelle s�rie d’indices des prix � la production pour les services est pr�vue � l’hiver 2008. L’�laboration des indices constitue une r�alisation majeure, �tant donn� qu’elle fournira de nouveaux d�flateurs pour une s�rie d’industries, qui repr�sentent 37,5 % du total des services aux entreprises. Ces indices des prix � la production pour les services fourniront une meilleure mesure du produit int�rieur brut en dollars constants et permettront des comparaisons internationales plus appropri�es dans les domaines de la productivit�, de l’inflation et du commerce. Des progr�s majeurs ont aussi �t� accomplis dans plusieurs autres industries de service.

Nouvelles statistiques � l’appui de la formule r�vis�e de p�r�quation

Chaque ann�e, le gouvernement f�d�ral transf�re des fonds aux administrations publiques provinciales et territoriales afin de contribuer � la prestation de programmes et de services au public. Ces transferts permettent aux provinces et aux territoires d’assurer des niveaux de services publics comparables pour des montants d’imposition similaires. Les modifications apport�es � la Loi sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement f�d�ral et les provinces, en juin 2007, ont ent�rin� les changements au programme de p�r�quation annonc�s dans le budget f�d�ral de mars 2007. Par exemple, l’assiette de l’imp�t foncier sera modifi�e pour mieux rendre compte de la valeur marchande actuelle dans le secteur de la propri�t� r�sidentielle. Le R�glement sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement f�d�ral et les provinces de 2007, n�cessaire � l’application de la loi, est entr� en vigueur en d�cembre 2007. Le projet comporte trois �tapes et deviendra un programme permanent en 2010-2011.

En 2007‑2008, Statistique Canada a entrepris la premi�re �tape du Projet de l’assiette fiscale des imp�ts fonciers, consacr� � la collecte de donn�es sur la valeur des propri�t�s et les revenus de l’imp�t foncier, � partir de sources administratives centralis�es aux niveaux provincial et territorial. Les questions de comparabilit� interprovinciale en ce qui a trait � la classification des propri�t�s et aux m�thodes d’�valuation ont �t� abord�es. Le travail de conception et de mise en œuvre d’une liste commune de municipalit�s progresse bien.

Indicateurs canadiens de durabilit� de l’environnement

En 2004, le gouvernement du Canada s’est engag� � �tablir des indicateurs nationaux des �missions de gaz � effet de serre ainsi que de la qualit� de l’air et de l’eau. L’objectif �tait de fournir aux Canadiens de l’information plus fiable et de fa�on plus r�guli�re sur l’�tat de l’environnement et sur les liens entre cet �tat et l’activit� humaine.

Quatre enqu�tes sont financ�es gr�ce au programme. L’Enqu�te sur l’utilisation de l’eau � des fins agricoles comporte des estimations plus pr�cises de l’utilisation de l’eau � des fins agricoles et contribue � mieux faire comprendre les pratiques d’irrigation et les probl�mes d’eau qui se posent pour les irrigants. L’Enqu�te sur l’eau dans les industries fournit des donn�es sur les quantit�s d’eau pr�lev�e, recycl�e et consomm�e, ainsi que sur les co�ts, les sources, les traitements et le volume de l’eau utilis�e dans divers secteurs �conomiques. L’Enqu�te sur les usines de traitement d’eau potable produira des donn�es d�taill�es sur les types de traitement et leurs co�ts, et alimentera une base de donn�es nationale sur la qualit� de l’eau brute et de l’eau trait�e. L’Enqu�te sur les m�nages et l’environnement mesure le comportement et les pratiques des m�nages en ce qui a trait � l’environnement. Elle fournit des donn�es contextuelles socio�conomique importantes, selon la province, sur le traitement de l’eau potable, l’�pandage d’engrais et de pesticides, la possession d’�quipement domestique � moteur � essence, l’influence que peuvent avoir sur le comportement les avis de mauvaise qualit� de l’air, ainsi que sur les personnes qui se rendent au travail en v�hicule � moteur.

En plus de tenir ces enqu�tes, Statistique Canada a am�lior� la m�thode utilis�e pour le calcul et la d�claration des indicateurs de la qualit� de l’air et de l’eau.

Dans le cadre du projet, des rapports d’indicateurs ont �t� diffus�s en d�cembre 2005
(http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/051214/dq051214c-fra.htm), en novembre 2006
(http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/061123/dq061123c-fra.htm), et en d�cembre 2007
(http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/071206/dq071206d-fra.htm). Chaque rapport faisait �tat de progr�s au chapitre du contr�le, de l’analyse et de l’interpr�tation des indicateurs, ainsi que de l’int�gration des donn�es sur les activit�s socio�conomiques qui les influencent.

Refonte du Registre des entreprises

Le Registre des entreprises est un r�pertoire central renfermant des donn�es sur les personnes‑ressources et la classification de toutes les entreprises dont le niveau d’activit� �conomique au Canada est significatif. Le Registre est utilis� dans le cadre de la majorit� des enqu�tes �conomiques de Statistique Canada pour appuyer leurs activit�s, notamment en ce qui concerne l’�chantillonnage, la collecte des donn�es et la production des estimations. Le Registre des entreprises est un �l�ment cl� du programme de la statistique �conomique de Statistique Canada.

En 2005‑2006, Statistique Canada a entrepris une refonte compl�te du Registre des entreprises, afin de s’assurer que celui-ci puisse continuer � remplir ad�quatement son r�le dans les ann�es � venir. Ce remaniement visait principalement � simplifier et � actualiser les concepts, ainsi que les processus op�rationnels (qui avaient plus de 20 ans), � faciliter l’utilisation du Registre, gr�ce � une technologie plus moderne et conviviale, et � am�liorer l’actualit� de l’information qu’il contient.

Le projet de refonte du Registre des entreprises s’�talait sur trois ans. Il a pris fin avec succ�s en janvier 2008, trois mois plus t�t que pr�vu. Un plan de transition a �t� �labor� et mis en œuvre, et permet aux responsables des enqu�tes de proc�der au rajustement n�cessaire de leurs activit�s et de passer de l’ancien au nouveau registre rapidement. En outre, afin d’assurer l’utilisation efficace du nouveau registre, un programme de formation a �t� �labor� au sujet de la nouvelle proc�dure et des outils technologiques et est offert � plus d’un millier d’employ�s de Statistique Canada.

Le nouveau Registre des entreprises int�gre un certain nombre de caract�ristiques qui contribueront � am�liorer la couverture des enqu�tes aupr�s des entreprises, comme des concepts et des processus op�rationnels simplifi�s, la pr�sentation int�gr�e de toutes les donn�es disponibles pour toutes les entreprises figurant dans le registre, ainsi que des outils puissants et faciles � utiliser pour mettre � jour et analyser les donn�es. En outre, la modernisation du Registre des entreprises a contribu� � r�duire de fa�on significative les co�ts d’exploitation et � augmenter la capacit� de Statistique Canada � g�rer efficacement le fardeau de r�ponse des entreprises, ce qui est une priorit� permanente de Statistique Canada.

Statistique sociale (activit� de programme 2)

Le programme de la statistique sociale fournit de l’information sur les caract�ristiques �conomiques et sociales des particuliers, des familles et des m�nages au Canada, ainsi que sur les principaux facteurs qui peuvent contribuer � leur bien‑�tre. Il s’agit de mesures des revenus et des d�penses des m�nages, de l’emploi, du ch�mage, des revenus du travail et des facteurs influant sur la disponibilit� de la main‑d’œuvre, de la sant� et des facteurs qui l’influencent, ainsi que des donn�es sur des sujets qui suscitent des pr�occupations particuli�res au niveau de la politique sociale. Ce programme produit �galement des donn�es et des analyses sur les installations, les organismes et les syst�mes qui sont financ�s par l’�tat, et qui visent � satisfaire les besoins physiques et socio�conomiques des Canadiens, ainsi que sur les r�sultats des services fournis. Il s’agit notamment de la justice, des soins de sant� et des syst�mes d’�ducation, ainsi que des institutions et des industries culturelles, du point de vue de la nature et de la port�e de leurs services et de leurs activit�s, des caract�ristiques des particuliers et des familles au Canada qu’ils servent et de leurs r�percussions sur la soci�t� canadienne.

Une description plus d�taill�e de ces activit�s se trouve � l’adresse suivante : http://www.statcan.gc.ca/about-apercu/structure/paa-aap-fra.htm.

Rendement du programme de la statistique sociale

Le programme de la statistique sociale a continu� de produire des donn�es de qualit� de mani�re efficiente. Certains indicateurs de qualit� sont pr�sent�s pour deux enqu�tes cl�s qui font partie du programme de la statistique sociale, l’Enqu�te sur la population active et l’Enqu�te sur l’emploi, la r�mun�ration et les heures de travail.

Les coefficients de variation de l’Enqu�te sur l’emploi, la r�mun�ration et les heures de travail et de l’estimation de l’emploi � partir de l’Enqu�te sur la population active sont demeur�s tr�s faibles et stables pendant plusieurs ann�es, ce qui illustre le degr� �lev� de fiabilit� des estimations produites.

Le coefficient de variation de l’estimation du ch�mage d�coulant de l’Enqu�te sur la population active est aussi tr�s faible et stable, mais est l�g�rement sup�rieur � celui de l’estimation de l’emploi, puisque l’estimation du ch�mage se rapporte � une population cible plus petite.

Dans le cas de l’Enqu�te sur l’emploi, la r�mun�ration et les heures de travail, la fiabilit� aux niveaux plus faibles de d�sagr�gation a fait l’objet d’une recherche approfondie en 2007 et a �t� consid�r�e comme inacceptable selon les normes de Statistique Canada. Par cons�quent, des changements sont apport�s afin de restreindre la publication aux cellules qui respectent les seuils de qualit� de base de Statistique Canada.


Tableau 2.5 Mesure de l’exactitude : coefficient de variation
  2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
%
Enqu�te sur la population active
  • Emploi1
0,3 0,3 0,3 0,3
  • Chom�ge2
2,0 2,0 2,0 2,1
Enqu�te sur l’emploi, la r�mun�ration et les heures de travail 0,1 0,1 0,1 0,1
1. Les donn�es pour 2004-2005, 2005-2006 et 2006-2007 ont �t� r�vis�es par rapport � celles figurant dans le Rapport minist�riel sur le rendement de 2006-2007.
2. Les donn�es pour 2004-2005 ont �t� r�vis�es par rapport � celles figurant dans le Rapport minist�riel sur le rendement de 2006-2007.

Dans le cas de l’Enqu�te sur la population active et de l’Enqu�te sur l’emploi, la r�mun�ration et les heures de travail, les taux de r�ponse demeurent �lev�s.


Tableau 2.6 Mesure de l’exactitude : taux de r�ponse
  2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
%
Enqu�te sur la population active 92 91 93 92
Enqu�te sur l’emploi, la r�mun�ration et les heures de travail 88 89 89 90

Les donn�es sur l’Enqu�te sur l’emploi, la r�mun�ration et les heures de travail ont �t� r�vis�es afin de rendre compte des donn�es soumises en retard et des erreurs de d�claration et de traitement d�cel�es. Ces derni�res ann�es, en pr�vision de la r�ception de d�clarations tardives, moins d’ajustements �taient apport�s aux donn�es initiales, ce qui explique la taille plus importante des r�visions en 2006‑2007 et 2007‑2008.


Tableau 2.7 Mesure de l’exactitude : taille moyenne des r�visions1
  2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
%
Enqu�te sur l’emploi, la r�mun�ration et les heures de travail 0,04 0,03 0,16 0,11
1. Ce tableau ne comprend pas l’Enqu�te sur la population active, dont les estimations ne sont pas r�vis�es r�guli�rement.

Le d�lai �coul� entre la p�riode de r�f�rence et la date de diffusion correspond � celui pour des enqu�tes similaires effectu�es dans d’autres pays.


Tableau 2.8 Mesure de l’actualit� : d�lai �coul� entre la p�riode de r�f�rence et la date de diffusion
  Fr�quence D�lai �coul�
2007-2008
Enqu�te sur la population active Mensuelle 20 jours
Enqu�te sur l’emploi, la r�mun�ration et les heures de travail Mensuelle 59 jours

Rapport sur les plans et les priorit�s pour 2007-2008

Le Rapport sur les plans et les priorit�s pour 2007‑2008 �nonce deux priorit�s du programme de la statistique sociale :

  • Programme de la statistique de la sant�;
  • Strat�gie du droit de la famille ax�e sur l’enfant.

Programme de la statistique de la sant�

Un certain nombre de progr�s majeurs ont �t� r�alis�s en vue d’atteindre cette priorit�.

Tout d’abord, la nouvelle Enqu�te canadienne sur les mesures de la sant�, lanc�e en mars 2007, permet de recueillir des renseignements cl�s concernant la sant� des Canadiens, sous forme de mesures physiques directes, comme la pression art�rielle, la taille, le poids et la condition physique. En outre, l’Enqu�te permet de recueillir des �chantillons de sang et d’urine pour le d�pistage de maladies infectieuses, de probl�mes de nutrition et de marqueurs environnementaux. L’enqu�te vise � recueillir des donn�es et des mesures physiques de la sant� aupr�s de 5 000 Canadiens de 6 � 79 ans, dans 15 collectivit�s au Canada. La collecte a commenc� en 2007‑2008 et se poursuivra jusqu’en mars 2009. Les Canadiens de tous les groupes d’�ge s�lectionn�s r�agissent positivement � cette nouvelle initiative. Il est encore plus encourageant de constater que les personnes participent � tous les tests cliniques; les taux de r�ponse pour la collecte des �chantillons de sang et d’urine sont aussi �lev�s que pour les tests moins intrusifs, comme ceux de la pression art�rielle.

L’information recueillie dans le cadre de l’Enqu�te canadienne sur les mesures de la sant� servira � cr�er des donn�es de base nationales sur la port�e de probl�mes de sant� majeurs, comme l’ob�sit�, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, l’exposition aux maladies infectieuses et l’exposition aux contaminants pr�sents dans l’environnement. De plus, les r�sultats de l’enqu�te fourniront des indices sur de  nombreuses maladies qui ne sont pas toujours diagnostiqu�es chez les Canadiens, l’hypertension par exemple. Une enqu�te semblable men�e en Australie de 1999 � 2001 a montr� qu’il y avait un cas non diagnostiqu� de diab�te pour chaque cas qui l’�tait. La diffusion des donn�es commencera par une diffusion provisoire de donn�es environnementales, en novembre 2008, suivie par la diffusion de r�sultats exhaustifs au d�but de 2010. Du financement en vue de faire de l’Enqu�te canadienne sur les mesures de la sant� une enqu�te permanente a �t� obtenu dans le Budget de 2008 par les partenaires de Statistique Canada : Sant� Canada et l’Agence de la sant� publique du Canada.

Par ailleurs, l’Enqu�te sur la sant� dans les collectivit�s canadiennes sera am�lior�e. On est pass� d’un mod�le dans lequel les donn�es �taient recueillies aupr�s d’un vaste �chantillon de m�nages (130 000 r�pondants) tous les deux ans, � un mode de collecte continue, qui permet d’interviewer environ 65 000 r�pondants chaque ann�e. Cela permettra � Statistique Canada de diffuser les donn�es de l’enqu�te plus souvent et de r�agir plus rapidement aux questions d’actualit�. Le remaniement de l’Enqu�te canadienne sur les mesures de la sant� a permis d’en accro�tre la souplesse, et le questionnaire comprend maintenant une option de r�ponse rapide. Cela permet aux clients qui ont des exigences particuli�res de donn�es � dur�e de vie critique d’inclure de deux � trois minutes de questions dans l’enqu�te principale pendant au moins deux mois (contre recouvrement des co�ts).

En troisi�me lieu, l’initiative des donn�es longitudinales administratives et sur la sant� fait en sorte que Statistique Canada collabore �troitement avec les minist�res provinciaux et territoriaux responsables des soins de sant� et de la sant� publique, en vue d’�tablir un partenariat pour entreprendre des recherches n�cessitant la collecte et le couplage des donn�es administratives recueillies couramment par le syst�me de sant� et des donn�es recueillies dans le cadre des enqu�tes de Statistique Canada. Les partenaires de l’initiative ont d�termin� le programme de recherche pour 2008‑2009, qui permettra de produire des donn�es pancanadiennes et comparatives entre les provinces et les territoires, afin d’am�liorer la compr�hension des rapports entre les facteurs de risque, les caract�ristiques socio�conomiques, les d�terminants de la sant�, les mesures de l’�tat de sant� et l’utilisation des soins de sant�.

Strat�gie du droit de la famille ax�e sur l’enfant

En 2003‑2004, le Centre canadien de la statistique juridique a entrepris un projet sur cinq ans en vue d’�laborer et de mettre en œuvre l’Enqu�te sur les programmes d’ex�cution des ordonnances alimentaires et l’Enqu�te sur les tribunaux civils.

En mars 2008, six provinces et territoires participaient � l’Enqu�te sur les programmes d’ex�cution des ordonnances alimentaires et sept, � l’Enqu�te sur les tribunaux civils. En 2008, les donn�es de la premi�re ann�e de l’Enqu�te sur les tribunaux civils ont �t� diffus�es, tandis que la port�e et l’�tendue de l’analyse des donn�es pour l’Enqu�te sur les programmes d’ex�cution des ordonnances alimentaires ont continu� d’augmenter, avec une troisi�me diffusion annuelle. L’�laboration, la programmation et la mise � l’essai de tableaux standards de r�sultats pour l’Enqu�te sur les programmes d’ex�cution des ordonnances alimentaires ont �t� effectu�es pendant l’ann�e. En d�pit de l’int�r�t � l’�gard de ce programme et de son niveau �lev� de pertinence, son financement cessera en 2007‑2008.

Statistique du recensement (activit� de programme 3)

Le recensement dresse un portrait statistique du Canada et de sa population. La grande majorit� des pays effectuent des recensements � intervalles r�guliers, en vue de recueillir des donn�es importantes concernant la situation sociale et �conomique des personnes qui vivent dans les diverses r�gions.

Au Canada, le recensement est la seule source fiable de donn�es d�taill�es pour une grande gamme de petits groupes (comme les familles monoparentales, les groupes ethniques, et les cat�gories d’industries et de professions) et pour des r�gions aussi petites que le quartier d’une ville, ou aussi grandes que le pays en entier. Comme les donn�es du recensement sont recueillies tous les cinq ans et que les questions sont similaires d’un recensement � l’autre, il est possible de comparer les changements qui se sont produits au sein de la population canadienne au fil du temps.

Les produits du recensement comprennent :

  • les donn�es n�cessaires sur la langue minoritaire en vertu de la Charte canadienne des droits et libert�s;
  • les donn�es d�mographiques de base pour les programmes sociaux, comme la pension de s�curit� de la vieillesse et le programme de la prestation fiscale pour enfants;
  • le lieu de naissance des personnes, le statut de citoyennet� aux fins de la planification �lectorale et de l’administration des programmes d’�change des pensions entre le Canada et d’autres pays, le nombre d’immigrants et de r�sidents non permanents au Canada, et l’ann�e o� les personnes ont immigr� au Canada. Ces donn�es sont utilis�es pour examiner les politiques et les programmes d’immigration et d’emploi, ainsi que pour planifier les services d’�ducation, de sant� et les autres services;
  • les donn�es sur la diversit� ethnique et culturelle de la population du Canada utilis�es largement par les associations ethniques et culturelles, les minist�res comme Patrimoine canadien, Ressources humaines et D�veloppement social Canada et Citoyennet� et Immigration Canada, ainsi que par des organismes et des chercheurs, pour une gamme vari�e d’activit�s, comme la promotion de la sant�, les communications et le marketing;
  • les donn�es sur les populations autochtones ou des Premi�res nations, qui sont utilis�es pour administrer les dispositions l�gislatives et les programmes d’emploi en vertu de la Loi sur les Indiens et de la Loi sur l’�quit� en mati�re d’emploi;
  • les donn�es sur la population de minorit� visible requises en vertu de la Loi sur l’�quit� en mati�re d’emploi;
  • l’�ducation, la formation et les comp�tences en emploi particuli�res n�cessaires pour r�pondre � l’�volution des besoins de la main-d’œuvre;
  • le travail r�mun�r� effectu� par des personnes de 15 ans et plus, en vue de la planification des programmes d’�ducation et de formation n�cessaires pour r�pondre aux besoins de main‑d’œuvre;
  • les donn�es sur le revenu pour �laborer des programmes de soutien du revenu et des services sociaux, comme le Suppl�ment de revenu garanti, les suppl�ments des revenu provinciaux et territoriaux, l’assistance sociale et l’aide sociale.

Une description plus d�taill�e de ces activit�s se trouve � l’adresse suivante : http://www.statcan.gc.ca/about-apercu/structure/paa-aap-fra.htm.

Rendement du programme de la statistique du recensement

Parmi les faits saillants du programme de la statistique du recensement pour l’exercice 2007‑2008 figurent la diffusion des donn�es du Recensement de la population de 2006 et du Recensement de l’agriculture de 2006 ainsi que des enqu�tes postcensitaires, comme l’Enqu�te sur la participation et les limitations d’activit�s et l’Enqu�te sur la vitalit� des minorit�s de langues officielles. Des donn�es ont aussi �t� recueillies pour l’Enqu�te aupr�s des peuples autochtones, en vue de leur diffusion � l’automne 2008.

Au cours du m�me exercice, le Bureau du v�rificateur g�n�ral a men� une v�rification, en vue de d�terminer si Statistique Canada appliquait ses syst�mes et pratiques d’assurance de la qualit� � la gestion du Recensement de la population de 2006. Le Bureau du v�rificateur g�n�ral a aussi tent� de d�terminer dans quelle mesure le programme du Recensement de 2006 g�rait le risque associ� au respect de la vie priv�e et se conformait � la politique de gestion du risque du gouvernement, particuli�rement du point de vue de sa capacit� � recruter et � maintenir en poste le personnel sur le terrain temporaire n�cessaire, ainsi qu’� g�rer les risques relatifs � la protection des renseignements personnels des r�pondants. Le rapport soumis � la Chambre des communes le 30 octobre 2007 a permis de d�terminer que Statistique Canada respectait des normes �prouv�es d’assurance de la qualit� pour la gestion du Recensement de 2006. La v�rification a en outre permis de d�terminer que Statistique Canada prend les mesures n�cessaires pour comprendre et combler les besoins de ses clients, au chapitre des donn�es du recensement, ainsi que pour am�liorer la qualit� de l’information sur les groupes de population difficiles � d�nombrer. En outre, la v�rification a permis de d�terminer que Statistique Canada a d�ploy� des efforts consid�rables pour assurer la protection des renseignements personnels fournis par les r�pondants. Par exemple, des options d’envoi et de retour par la poste des questionnaires et de r�ponse par Internet ont �t� offertes aux Canadiens, afin qu’ils puissent r�pondre en priv�, sans que soit pr�sent un recenseur local.

Le rapport comportait un petit nombre de recommandations, particuli�rement dans les domaines de la documentation des risques ayant des r�percussions et des probabilit�s �lev�es, ainsi que des mesures d’assurance de la qualit� en place aux diverses �tapes du processus de recensement. Ces recommandations seront suivies lors du Recensement de 2011.

En 2007‑2008, un certain nombre d’�tudes d’�valuation ont �t� men�es relativement � la r�ponse au Recensement de 2006 sur Internet. Les r�sultats montrent que les donn�es recueillies par Internet �taient plus compl�tes que les donn�es recueillies au moyen des questionnaires sur papier. Par cons�quent, il a fallu assurer beaucoup moins de suivi aupr�s des r�pondants par Internet. Le d�fi pour le Recensement de 2011 consiste � accro�tre la r�ponse par Internet. � partir des recherches effectu�es en 2006, il est pr�vu d’envoyer une lettre d’invitation aux r�pondants, dans certaines r�gions du pays, afin de leur demander de r�pondre au recensement en ligne, plut�t que de leur fournir un questionnaire sur papier. En ce qui a trait au Recensement de l’agriculture, la r�ponse par Internet devrait doubler en 2011 pour atteindre 10 % (comparativement � 5 % en 2006). L’acc�s plus limit� � des connexions Internet haute vitesse dans les r�gions rurales, ainsi que la longueur du questionnaire (16 pages), sont des facteurs importants qui font en sorte que le taux de r�ponse par Internet au Recensement de l’agriculture est beaucoup plus faible que le taux correspondant pour le Recensement de la population.

Des �valuations ont aussi permis de d�terminer que l’un des principaux d�fis auxquels il a fallu faire face dans le cadre du dernier recensement a �t� d’attirer et de maintenir en poste suffisamment de personnel sur le terrain dans les diverses r�gions du pays, et il est pr�vu que ce d�fi se posera � nouveau pour le prochain recensement. Il est essentiel d’�laborer et de mettre � l’essai des strat�gies efficaces de recrutement, de maintien en poste et de r�mun�ration, afin d’attirer et de maintenir en poste du personnel productif sur le terrain pour 2011. Pour le Recensement de l’agriculture de 2011, la n�cessit� d’avoir des employ�s sur le terrain sera r�duite consid�rablement, compte tenu de la transition vers l’envoi et le retour complets par la poste des formulaires ainsi que du suivi centralis� de la non‑r�ponse par t�l�phone.

Rapport sur les plans et les priorit�s pour 2007-2008

On a not� trois priorit�s : la diffusion des donn�es du Recensement de la population de 2006, la diffusion des donn�es du Recensement de l’agriculture de 2006, et la tenue de l’Enqu�te aupr�s des peuples autochtones. Outre ces priorit�s, on a repris l’Enqu�te sur la participation et les limitations d’activit�, et une nouvelle enqu�te sur la vitalit� des minorit�s de langues officielles a �t� lanc�e.

Recensement de la population de 2006

Dans le Rapport sur les plans et les priorit�s pour 2007‑2008, la diffusion des donn�es du Recensement de la population de 2006 figurait parmi les initiatives prioritaires, et visait � am�liorer la pertinence du programme statistique national. Le recensement est une source essentielle de donn�es statistiques pour une gamme vari�e d’utilisateurs au pays.

Dans le cadre du Recensement de la population, on a diffus� les ensembles suivants de r�sultats. Ils ont tous �t� diffus�s � temps, conform�ment au calendrier annonc� au pr�alable et disponible � l’adresse suivante : http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2006/rt-td/index-fra.cfm.


Tableau 2.9 Dates de diffusion, titres et adresses de sites Web du Recensement
Diffusion 1 : 13 mars 2007 Chiffres de la population et nombre de logements http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/070313/tdq070313-fra.htm
Diffusion 2 : 17 juillet 2007 �ge et sexe http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/070717/dq070717a-fra.htm
Diffusion 3 : 12 septembre 2007 Familles et m�nages
�tat matrimonial (y compris union libre)
Caract�ristiques des logements
http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/070912/dq070912a-fra.htm
Diffusion 4 : 4 d�cembre 2007 Langue
Immigration et citoyennet�
Mobilit� et migration
http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/071204/dq071204a-fra.htm
Diffusion 5 : 15 janvier 2008 Peuples autochtones http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/080115/dq080115a-fra.htm
Diffusion 6 : 4 mars 2008 Travail (y compris activit� sur le march� du travail, industrie et profession)
Lieu de travail et mode de transport
Scolarit�
Langue de travail
http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/080304/dq080304a-fra.htm
Diffusion 7 : 2 avril 2008 Origine ethnique et minorit�s visibles http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/080402/dq080402a-fra.htm
Diffusion 8 : 1er mai 2008 Revenus et gains
Co�ts d’application
http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/080501/dq080501a-fra.htm

De plus amples d�tails concernant les r�sultats du Recensement de 2006 se trouvent � l’adresse suivante : http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/index-fra.cfm.

Le succ�s du recensement peut �tre �valu� selon l’ampleur de la couverture m�diatique qu’obtiennent ses chiffres. Celle du Recensement de 2006 a repr�sent� presque le double de celle du Recensement de 2001. L’augmentation de l’achalandage le site Web de Statistique Canada — pr�s de 3 millions de visiteurs pour le site du recensement et plus de 25 millions de consultations de pages concernant le recensement — combin�e � la r�troaction positive des utilisateurs de donn�es t�moigne de la r�action extr�mement favorable des Canadiens. Les donn�es du recensement sont de plus en plus accessibles et font l’objet de niveaux de couverture sans pr�c�dent, ce qui sert � en accro�tre la pertinence pour les Canadiens.

M�me si plusieurs facteurs peuvent influer sur l’exactitude des donn�es du recensement, celle‑ci est tout d’abord tributaire du nombre de personnes qui sont laiss�es de c�t� dans le cadre du recensement (sous‑d�nombrement), ou qui sont compt�es plus d’une fois (surd�nombrement). Statistique Canada a termin� les activit�s de certification pr�liminaire des �tudes de la couverture du recensement au cours de l’hiver 2007‑2008. Il s’agit de la contre‑v�rification des dossiers, une enqu�te sur �chantillon aupr�s d’environ 70 000 personnes, en vue de mesurer le sous‑d�nombrement, et de l’�tude sur le surd�nombrement du recensement, qui consiste � rechercher les paires de personnes comportant des caract�ristiques identiques dans la base de donn�es du recensement. Des estimations provisoires du sous‑d�nombrement et du surd�nombrement ont �t� diffus�es au printemps 2008. Au niveau national, le taux provisoire net de sous‑d�nombrement pour le Recensement de 2006 a �t� estim� � 2,8 %. Une fois que l’on aura mis la derni�re main aux estimations de la couverture, une nouvelle s�rie d’estimations d�mographiques postcensitaires sera produite et diffus�e. Ces estimations jouent un r�le essentiel et sont utilis�es pour l’affectation annuelle de milliards de dollars en transferts sociaux et pour la sant� et en paiements de p�r�quation vers�s aux provinces et aux territoires. Au cours de l’exercice 2007‑2008, environ 67 milliards de dollars ont �t� affect�s � partir de ces estimations d�mographiques.

Lorsque Statistique Canada diffuse les chiffres de population et des logements du recensement, les utilisateurs des donn�es remettent parfois en question leur exactitude pour une r�gion g�ographique particuli�re, comme une municipalit�. Statistique Canada examine chaque demande dans le cadre d’un examen formel des chiffres du Recensement de 2006. Lorsqu’aucune erreur significative dans les chiffres de population et des logements n’est d�cel�e, Statistique Canada confirme les chiffres publi�s du recensement avec une explication �crite. Dans un tr�s petit nombre de cas, les erreurs sont confirm�es et des chiffres de population r�vis�s sont fournis.

Recensement de l’agriculture de 2006

Cette initiative visait � am�liorer la pertinence du programme statistique national, gr�ce � la diffusion des donn�es recueillies.

Le recensement est une source essentielle de donn�es statistiques pour une gamme vari�e d’utilisateurs au pays. Dans le cadre du Recensement de l’agriculture, on a diffus� les ensembles suivants de r�sultats. Tous ces r�sultats ont �t� publi�s � temps, conform�ment au calendrier annonc� au pr�alable et disponible � l’adresse suivante : http://www.statcan.gc.ca/ca-ra2006/release-diffusion-fra.htm.


Tableau 2.10 Dates de diffusion, titres et adresses de sites Web du Recensement de l’agriculture
Diffusion 1 : 16 mai 2007 Exploitations et exploitants agricoles (donn�es exhaustives sur les exploitations agricoles au Canada et les personnes qui g�rent ces exploitations) http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/070516/dq070516a-fra.htm
Diffusion 2 : 26 octobre 2007 �tude : Le soya, une r�ussite agricole canadienne (diffusion inaugurale de l’�dition de 2006 de la s�rie Un coup d’œil sur l’agriculture canadienne, qui comprend des articles analytiques) http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/071026/dq071026b-fra.htm
Diffusion 3 : 11 d�cembre 2007 Certaines donn�es chronologiques du Recensement de l’agriculture (la plupart des donn�es portent sur la p�riode de 1976 � 2006; certaines variables remontent � 1921) http://www.statcan.gc.ca/pub/95-632-x/95-632-x2007000-fra.htm
Diffusion 4 : 25 janvier 2008 �tude : L’industrie du bison au Canada (fait partie de la s�rie Un coup d’œil sur l’agriculture canadienne) http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/080125/dq080125b-fra.htm
Diffusion 5 : 5 f�vrier 2008 Profils des communaut�s agricoles de 2006 (disponible en ligne dans le site Web de Statistique Canada; pr�sente des donn�es au niveau des collectivit�s, � partir du Recensement de l’agriculture de 2006) http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/080205/be080205a-fra.htm
Diffusion 6 : 28 mars 2008 �tude : Le bio : l’�volution d’un cr�neau (fait partie de la s�rie Un coup d’œil sur l’agriculture canadienne) http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/080328/dq080328a-fra.htm
Diffusion 7 : 23 mai 2008 �tude : La betterave � sucre au Canada (fait partie de la s�rie Un coup d’œil sur l’agriculture canadienne) http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/080523/dq080523a-fra.htm

De plus amples d�tails sur les r�sultats du Recensement de l’agriculture de 2006 se trouvent � l’adresse suivante : http://www.statcan.gc.ca/ca-ra2006/index-fra.htm.

Une strat�gie de diffusion am�lior�e a permis d’accro�tre l’acc�s du public et des m�dias aux donn�es du Recensement de l’agriculture. On a d�nombr� plus de 619 000 t�l�chargements des produits du Recensement de l’agriculture de 2006 en 2007‑2008. Comme par le pass�, la diffusion initiale des donn�es, une ann�e apr�s le jour du recensement, a suscit� une couverture abondante dans les m�dias. Afin de maintenir cette couverture et de permettre un examen plus approfondi des donn�es du Recensement de l’agriculture, une s�rie de produits �ducatifs descriptifs est diffus�e environ tous les deux mois, sous forme �lectronique. Cette publication conviviale s’est r�v�l�e tr�s attrayante pour les m�dias, le grand public et les enseignants, et a suscit� des commentaires positifs, ainsi qu’une couverture approfondie des donn�es dans les m�dias imprim�s, � la radio et � la t�l�vision.

Dans le cas du Recensement de l’agriculture, des erreurs de couverture se produisent lorsque des exploitations agricoles sont laiss�es de c�t�, incluses de fa�on erron�e ou d�nombr�es en double. Des estimations de la couverture ont �t� publi�es au moment de la diffusion initiale des donn�es du Recensement de l’agriculture de 2006, en mai 2007. Elles montrent qu’au niveau national, le taux de sous‑d�nombrement en ce qui a trait aux exploitations agricoles s’est �tabli � 3,3 %. Le taux de sous‑d�nombrement a �t� de 1,3 % pour la superficie agricole totale, et de 0,9 % pour les revenus agricoles bruts, ce qui confirme que le sous‑d�nombrement dans le cadre du Recensement de l’agriculture a tendance � toucher les exploitations agricoles plus petites.

Enqu�te aupr�s des peuples autochtones

La composante de l’Enqu�te aupr�s des peuples autochtones men�e � l’ext�rieur des r�serves s’est d�roul�e avec succ�s en 2006‑2007. Les donn�es seront diffus�es � l’automne 2008. L’Enqu�te aupr�s des peuples autochtones fournit des donn�es sur la situation sociale et �conomique des membres des Premi�res nations qui vivent � l’ext�rieur des r�serves, ainsi que sur celle des M�tis et des Inuits.

� l’�t� 2007, on a int�gr� l’Enqu�te sur les enfants autochtones au programme de la statistique autochtone. La composante de l’Enqu�te sur les enfants autochtones men�e � l’ext�rieur des r�serves s’est d�roul�e avec succ�s en 2006‑2007. Les donn�es seront diffus�es � l’automne 2008, et elles parteront sur le d�veloppement et le bien‑�tre des enfants de moins de six ans des Premi�res nations vivant � l’ext�rieur des r�serves, ainsi que de ceux qui sont M�tis et Inuits. L’int�gration de cette enqu�te, qui �tait auparavant men�e � l’ext�rieur du programme de la statistique autochtone, permet une approche plus coordonn�e pour la collecte et la diffusion des donn�es � partir de ces deux enqu�tes postcensitaires aupr�s des peuples autochtones.

Des discussions sont actuellement en cours avec les minist�res f�d�raux pour mener une autre composante � l’int�rieur des r�serves de l’Enqu�te aupr�s des peuples autochtones et de l’Enqu�te sur les enfants autochtones. Les travaux progressent lentement. Le plan en vue de la tenue de ces enqu�tes continue de cheminer pas � pas, en collaboration avec les collectivit�s des Premi�res nations qui souhaitent participer � l’enqu�te au cours des prochaines ann�es.

Des mesures ont aussi �t� prises en vue de rendre op�rationnel l’Institut de la statistique des Premi�res nations. Lorsque cela sera fait, ce nouvel organisme d’�tat aidera les Premi�res nations � r�pondre � leurs besoins d’information et collaborera avec Statistique Canada pour mieux repr�senter les Premi�res nations dans le syst�me statistique national.

Enqu�te sur la participation et les limitations d’activit�

En 2007‑2008, dans le cadre du programme de la statistique du recensement, on a men� l’Enqu�te sur la participation et les limitations d’activit� et recueilli des donn�es pour 2006. Il s’agit d’une enqu�te sur les Canadiens (adultes et enfants) dont les activit�s au quotidien peuvent �tre limit�es en raison d’un probl�me de sant�. Les r�sultats de l’enqu�te contribueront � d�terminer les difficult�s et les obstacles auxquels les Canadiens font face.

Les premiers r�sultats ont �t� diffus�s en d�cembre 2007 � l’adresse suivante : http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/071203/dq071203a-fra.htm.

Un communiqu� ax� sur l’�ducation sp�cialis�e des enfants est paru en mai 2008 et se retrouve � l’adresse suivante : http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/080527/dq080527a-fra.htm.

Un communiqu� ax� sur les aides et appareils sp�cialis�s est paru en juin 2008 et se retrouve � l’adresse suivante : http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/080603/dq080603b-fra.htm.

L’Enqu�te sur la participation et les limitations d’activit� a �t� tr�s bien re�ue par les participants et les m�dias. En fait, Statistique Canada a �t� contact� r�guli�rement par des personnes handicap�es qui souhaitaient participer � la prochaine enqu�te. Le taux de r�ponse global a �t� de 75 %.

Enqu�te sur la vitalit� des minorit�s de langues officielles

En 2007‑2008, dans le cadre du programme de la statistique du recensement, on a men� l’Enqu�te sur la vitalit� des minorit�s de langues officielles et recueilli des donn�es pour 2006. Cette enqu�te a trait � la vitalit� des minorit�s de langues officielles au Canada, � savoir les anglophones au Qu�bec et les francophones � l’ext�rieur du Qu�bec. Les donn�es recueillies permettent de mieux comprendre la situation actuelle des personnes qui appartiennent � ces groupes, pour des sujets aussi divers que l’enseignement dans la langue de la minorit� ou l’acc�s � diff�rents services dans la langue de la minorit� (p. ex., soins de sant�), ainsi que les pratiques linguistiques � la maison et � l’ext�rieur de la maison.

Les premiers r�sultats ont �t� publi�s en d�cembre 2007 � l’adresse suivante : http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/071211/dq071211a-fra.htm.

Cette enqu�te a �t� bien re�ue par le public et les r�sultats ont suscit� une couverture consid�rable dans les m�dias. Le taux de r�ponse global a �t� de 73 %.

Le�ons apprises

Statistique Canada a besoin d’un syst�me d’assurance de la qualit� efficace et permanent afin de maintenir et d’am�liorer la qualit� de ses donn�es, et a mis en place un tel syst�me.

Statistique Canada a toujours su que la confiance des Canadiens � l’�gard de ses donn�es d�pend essentiellement de leur qualit�. La mise en place du syst�me d’assurance de la qualit� en 2006, qui comporte des investissements significatifs dans plusieurs domaines, a entra�n� une r�duction de la fr�quence des erreurs qui peuvent se produire et se produisent in�vitablement lorsque des milliers de personnes traitent des millions d’�l�ments de donn�es.

La diffusion efficace des statistiques aux Canadiens et aux d�cideurs permet aux donn�es d’influencer le processus de d�cision au niveau national.

Statistique Canada diffuse les donn�es au moyen d’une gamme vari�e de supports, comme Le Quotidien, Internet et des publications. Statistique Canada a appris que la diffusion des donn�es ne peut �tre statique, mais doit �tre dynamique et �voluer, au fur et � mesure que l’�conomie et la soci�t� changent et �voluent. Les produits de Statistique Canada doivent �voluer et changer, afin de fournir aux Canadiens l’aper�u le plus pr�cis de l’�conomie, de la soci�t� et de la population du pays.

Statistique Canada doit constamment �tre au fait des besoins de donn�es au pays, afin que ces derni�res rendent compte des progr�s �conomiques et sociaux.

La mondialisation et l’importance accrue du secteur des services font ici cas de figure. Statistique Canada axe ses efforts sur l’am�lioration de la pertinence des donn�es dans ces domaines.

La structure organisationnelle de Statistique Canada, un facteur important de sa r�putation internationale d’organisme statistique � imiter, doit �tre sauvegard�e.

Statistique Canada a appris au fil des ans que tous les employ�s doivent collaborer en tant que groupe, afin de produire les meilleures donn�es possibles. Cette coll�gialit� se refl�te dans la structure organisationnelle de l’organisation, o� toutes les d�cisions cl�s sont prises en coll�gialit� et collectivement, une strat�gie qui a bien servi Statistique Canada et qui doit �tre conserv�e.

Les gens sont � la base de la r�putation d’excellence de Statistique Canada. Les syst�mes en place pour recruter et perfectionner les employ�s, leur fournir des occasions d’apprentissage et s’occuper de leur bien‑�tre sont essentiels et doivent �tre raffermis, compte tenu des d�fis d�mographiques auxquels la fonction publique fait face.

Les syst�mes de ressources humaines de Statistique Canada sont des mod�les pour d’autres organismes du secteur public. Il existe un lien clair entre ces syst�mes et la qualit� des produits de Statistique Canada, qui sont reconnus au niveau international. Les pressions d�mographiques auxquelles fait face la fonction publique ont incit� l’organisation � se rendre compte de la valeur du maintien et du raffermissement de ces syst�mes.

Internet devient un mode de r�ponse de plus en plus important et Statistique Canada a appris qu’il doit adapter ses programmes pour tenir compte de l’�volution des technologies.

Comme le sondage d’Environics Research Group l’a d�montr� (voir la section 1), de plus en plus de Canadiens souhaitent r�pondre aux enqu�tes de Statistique Canada par Internet. L’organisme doit �voluer au fil du temps, afin de tenir compte de cela. Dans ce contexte, Statistique Canada met en place des syst�mes permettant de s’assurer que le Recensement de 2011 d�passera les attentes des Canadiens � ce chapitre.