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Section II – Analyse des activités de programme          

Dans la présente section, on trouvera un aperçu des activités de programme du CNRC et de la manière dont celles-ci ont contribué aux progrès réalisés à l’égard de son résultat stratégique. Les activités de programme du CNRC offrent un équilibre entre les activités de recherche- développement et la prestation de services de soutien technique et d’innovation à l’industrie et au public.

Résultat stratégique
Une économie novatrice axée sur le savoir pour le Canada grâce à la recherche-développement, à la commercialisation de la technologie et à l’aide à l’industrie.

Activités de programme :  Recherche et développement

Cette activité de programme comprend les programmes de recherche, les initiatives de développement technologique et la gestion des installations scientifiques et techniques nationales. Ces efforts mettent tous l’accent sur des secteurs technologiques et industriels clés de l’économie canadienne où le CNRC joue un rôle précis et possède des compétences reconnues, et où ses activités peuvent avoir des retombées importantes.


Ressources financières (en millions de dollars)

Prévues

Autorisations

Réelles

493,1

636,4

549,5


 


Ressources humaines – Équivalent temps plein (ETP)

Prévues

Réelles

Différence

3 160

3 258

(98)


 


Aperçu du rendement

Indicateurs de rendement
(définis dans le RPP de 2007-2008)

Résultats

Transfert de technologies (brevets, licences)

  • 69 nouveaux brevets obtenus
  • 196 nouvelles demandes de brevets
  • 98 licences émises

Nombre d’entreprises dérivées (par essaimage et par transfert)

  • 68 entreprises créées depuis 1995

Articles publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture et dans des comptes rendus de conférence; et rapports techniques

  • 1 330 articles publiés dans des revues à comité de lecture
  • 1 541 rapports techniques produits

Subventions extérieures

  • 207 subventions versées à des chercheurs du CNRC et à leurs partenaires

Leadership et contribution aux initiatives horizontales fédérales

  • Initiative horizontale de R-D en génomique – Conclusion d’un accord d’octroi de licence avec une société canadienne du secteur de la biotechnologie cédant à cette entreprise les droits sur les applications diagnostiques et thérapeutiques des anticorps spécifiques de la clustérine au traitement du cancer

Réseaux de chercheurs et centres d’excellence

  • Participé aux activités de 118 réseaux de recherche
  • 217 postes détenus au sein de comités de rédaction de revues scientifiques
  • 473 employés nommés professeurs adjoints dans des universités canadiennes

Nombre et valeur des accords de collaboration internationaux

  • 118 nouveaux accords de collaboration internationale d’une valeur globale de 109 millions de dollars
  • 407 nouveaux accords de collaboration avec des partenaires canadiens, d’une valeur totale de 159 millions de dollars

Augmentation du nombre de projets de recherche conjoints, de licences accordées, de demandes de brevets conjoints, etc.

  • Augmentation de 42 % des redevances tirées des licences

 

La recherche et l’innovation sont essentielles à la croissance future de l’économie canadienne et à l’amélioration de la qualité de vie des Canadiens. En tant que principal organisme de R-D au Canada, le CNRC concentre ses efforts sur deux aspects essentiels de l’excellence en R-D : la qualité et la pertinence. En 2007-2008, le CNRC a joué un rôle clé en aidant le Canada à réaliser son plein potentiel dans les domaines d’importance pour l’économie actuelle et future du pays qui correspondent aux priorités de la population et du gouvernement. Pour y arriver, le CNRC a travaillé au Canada et à l’étranger en collaboration avec des entreprises, des universités et des partenaires du secteur public. La création de valeur par le savoir, la mise en place d’une infrastructure nationale de S-T, le maintien et l’élargissement des alliances internationales et le soutien aux activités de commercialisation des résultats de la R-D fédérale sont autant d’éléments qui font partie intégrante des activités du CNRC.

Figure 2-1: Portefeuille de la PI du CNRC
(de 2003 à 2008)

Figure 2-1: Portefeuille  de la PI du CNRC (de 2003 à 2008)
Source : Base de données sur le rendement du CNRC, 2008

L’obtention d’un brevet est une étape clé dans le continuum menant de la découverte à l’innovation. La gestion stratégique de la propriété intellectuelle (PI) contribue à accroître la capacité d’innovation des entreprises. En 2007-2008, le CNRC a demandé 196 nouveaux brevets et en a obtenu 69 à la suite de demandes antérieures. Quarante‑neuf pour cent de ces brevets ont été accordés aux États-Unis, un indicateur de compétitivité reconnu par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). S’appuyant sur les résultats d’une étude comparative effectuée à l’interne en 2003 et portant sur plusieurs pratiques exemplaires de gestion de la PI, le CNRC a modifié son approche et a pris des mesures pour éviter les divulgations trop hâtives, a commencé à effectuer des études de marché et des analyses de brevets et s’est mis à analyser régulièrement son portefeuille de PI afin d’en tirer le maximum de valeur commerciale et de mieux déceler et développer la propriété intellectuelle présentant « un potentiel commercial élevé ».

Le partenaire du CNRC qui négocie l’obtention d’une licence d’utilisation d’une des technologies de l’organisme confirme, ce faisant, le mérite de la recherche effectuée au CNRC. Ces contrats de licence contribuent directement à la transformation des innovations en applications commerciales. Le CNRC a conclu 98 nouveaux contrats de licence en 2007-2008 et les redevances touchées sur sa propriété intellectuelle en 2007-2008 se sont élevées à 9,47 millions de dollars (voir la figure 2‑1).

Un peu plus de 4,1 millions de dollars des revenus générés par la PI en 2007-2008 viennent directement du vaccin contre la méningite C développé par l’Institut des sciences biologiques du CNRC (ISB-CNRC). L’Institut de recherche en construction du CNRC (IRC-CNRC) a quant à lui reçu environ 2 millions de dollars pour l’utilisation, dans les codes provinciaux du bâtiment, de l’information publiée dans les codes nationaux du bâtiment et de prévention des incendies.

Voici quelques exemples des technologies du CNRC cédées sous licence à l’industrie en 2007-2008 :

  • L’Institut de recherche aérospatiale du CNRC (IRA-CNRC) a signé une entente de licence avec Standard Aero Limited pour des méthodes d’évaluation non destructives et des techniques connexes d’évaluation de la durée de vie des composants utilisés dans les turbines à gaz. Cette licence accroît les capacités d’une entreprise canadienne de taille moyenne à grande à fournir des services au marché international de la réparation des moteurs.
  • Le Centre d’essais dynamiques des toitures SIGDERS a été cédé sous licence par l’IRC-CNRC à l’entreprise Les Laboratoires Shermont en avril 2007.
  • L’Institut des matériaux industriels (IMI-CNRC) a cédé sous licence une technologie scanner basée sur l’interférométrie de lumière à basse cohérence à Biocad Inc., pour faciliter l’installation d’implants dentaires. Grâce à cette technologie les revenus et le nombre d’employés de Biocad se sont accrus et l’entreprise a récemment signé plusieurs ententes de commercialisation avec des partenaires américains et européens.
  • Tecnar Automation Ltd., l’une des premières entreprises dérivées de l’IMI-CNRC, s’est vu octroyer une licence de technologie pour effectuer des analyses en temps réel afin d’améliorer la qualité des plaques d’acier galvanisé utilisées dans l’industrie automobile. 
  • L’IRA-CNRC a transféré les capacités en matière de technologies de moulage par transfert de résine (RTM) à Delastek, une PME canadienne. Ce transfert a permis à Delastek de devenir le premier fabricant par RTM de pièces pour les entreprises aérospatiales au Canada, passant de la production de pièces de véhicules récréatifs à celle de composants aérospatiaux.

Les brevets, licences et accords de recherche conjointe peuvent être utilisés pour démontrer les résultats des efforts de commercialisation des fruits de la R-D du CNRC et de leur contribution à la création d’un avantage entrepreneurial pour le Canada.

Lorsque le CNRC développe une technologie ayant un potentiel commercial important sans qu’il y ait au Canada une entreprise capable d’absorber cette technologie, de nouvelles entreprises sont parfois créées afin de la commercialiser. Ces nouvelles entreprises génèrent des produits et services novateurs pour le marché mondial et créent des emplois pour les Canadiens. En 2007‑2008, le nombre total de nouvelles entreprises créées depuis 1995 s’élevait à 68, ce qui représente environ 552 emplois à temps plein et des investissements cumulatifs estimés à 470 millions de dollars – une augmentation de 8 % par rapport à l’an dernier. En 2007, les investissements de toutes provenances dans les nouvelles entreprises créées par le CNRC se sont élevés à 87 millions de dollars7.

Figure 2-2 : Nombre d’articles publiés
(de 2003 à 2008)

Figure  2-2 : Nombre d’articles publiés (de 2003 à 2008)
Source : Base de données sur le rendement du CNRC, 2008

Le nombre d’articles scientifiques publiés dans les grandes revues savantes à comité de lecture et dans les comptes rendus de conférences est une mesure traditionnelle reconnue à l’échelle internationale de la qualité et de la pertinence des recherches effectuées. Ces articles sont aussi un outil clé de diffusion du savoir et de création de richesses à long terme pour le Canada. Au cours des cinq dernières années, les chercheurs du CNRC ont constamment produit plus d’un millier d’articles dans des publications à comité de lecture. En 2007-2008, ils ont notamment publié 1 330 articles dans des revues à comité de lecture. Les chercheurs du CNRC ont par ailleurs présenté 821 communications dans le cadre de conférences scientifiques et technologiques et produit 1 541 rapports techniques pour le compte de clients (voir la figure 2-2).

La participation des chercheurs du CNRC aux activités de réseaux et de centres d’excellence regroupant de multiples chercheurs ainsi que le nombre de projets de recherche évalués par un comité et subventionnés par des organismes externes témoignent aussi de manière éloquente de l’excellence des recherches effectuées. En 2007-2008, les chercheurs du CNRC ont participé aux travaux de 118 réseaux de recherche, occupé 217 postes au sein de comités de rédaction de revues scientifiques et ont été nommés à 473 postes de professeur auxiliaire dans des universités canadiennes. En 2007-2008, les chercheurs du CNRC et leurs partenaires universitaires ont reçu 207 subventions des organismes subventionnaires (comme le CRSNG et Génome Canada) Au total, ces subventions se sont élevées à 29,3 millions de dollars pour la durée de vie des projets.

7 - Adventus Research Inc., Economic Impact of National Research Council Canada Spin-Off Companies 2008 Survey, 26 mars 2008.

Figure 2-3 : Collaborations canadiennes
(de 2003 à 2008)

Figure 2-3: Collaborations canadiennes (de 2003 à 2008)
Source : Base de données sur le rendement du CNRC, 2008

Figure 2-4 : Projets conjoints internationaux du CNRC
(de 2003 à 2008)

Figure 2-4 : Projets conjoints internationaux du CNRC (de 2003 à 2008)
Source : Base de données sur le rendement du CNRC, 2008

En plus de travailler avec ses partenaires universitaires, le CNRC a signé en 2007-2008 avec des partenaires canadiens 407 nouveaux accords de recherche conjointe officiels d’une valeur globale de 159 millions de dollars. La valeur totale des accords pendant toute leur durée prévue a grimpé à 493 millions de dollars (voir la figure 2-3). Le nombre et la valeur des accords de collaboration constituent des indicateurs permettant de prévoir l’intensité future des activités de recherche au Canada. Pour chaque dollar investi par le CNRC, ses partenaires canadiens investissent 3,10 $.

La participation à des projets et consortiums internationaux expose les étudiants, les chercheurs et les entreprises du Canada à ce qui se fait de mieux dans le monde. En 2007-2008, le CNRC a signé avec des partenaires internationaux 118 nouveaux accords formels de collaboration d’une valeur totale de 109 millions de dollars. Le nombre total d’accords de collaboration internationaux en vigueur est semblable à celui enregistré l’an dernier (voir la figure 2-4), leur valeur sur l’ensemble de leur durée atteignant presque 174 millions de dollars. Pour chaque dollar investi par le CNRC, ses partenaires internationaux investissent 3,41 $.

Obtenir les résultats attendus

Par l’entremise de ses 19 instituts de recherche et centres de technologie, le CNRC effectue de la recherche de longue haleine dans pratiquement tous les secteurs d’activité axés sur la S-T de l’économie canadienne. En 2007-2008, le CNRC s’est concentré sur les secteurs désignés d’importance économique et sociale pour le Canada et, à l’intérieur de ces secteurs, s’est concentré sur les quatre domaines de recherche prioritaires définis dans la stratégie fédérale en S-T soit, nommément, les sciences et technologies environnementales, les ressources naturelles et l’énergie, la santé et les sciences de la vie et technologies connexes, et les technologies de l’information et des communications (TIC). Conformément à l’un des principes de base de la stratégie – les partenariats – le CNRC a poursuivi certaines initiatives horizontales et projets conjoints en S-T avec des ministères et organismes fédéraux, avec des universités et avec des organismes sans but lucratif. Voici quels étaient les résultats attendus de cette activité de programme, tels qu’ils sont énoncés dans le Rapport sur les plans et priorités de 2007-2008 du CNRC :

Résultats attendus : 

  1. Contribution à la stratégie et aux initiatives fédérales en S-T
  2. Leadership dans des domaines de recherche nouveaux et émergents
  3. Excellence en R-D et en innovation
  4. Gérance des grandes infrastructures scientifiques et technologiques
  5. Recherches qui profitent aux Canadiens
  6. Harmonisation avec les normes internationales
  7. Création de nouvelles alliances internationales de S-T

Les résultats obtenus sont comparés aux résultats attendus ci-dessous. La description des résultats ci-dessous est structurée en fonction de la contribution qu’ils apportent dans les quatre secteurs prioritaires et au principe de base du partenariat énoncé dans la stratégie fédérale en S-T.

Sciences et technologies environnementales

Voici quelques faits saillants des recherches à composante environnementale effectuées dans des secteurs dont les activités ont des retombées économiques ou sociales favorables pour le Canada.

Procurer un avantage technologique à l’industrie aérospatiale de la prochaine génération – Résultats attendus 1 et 3. L’aérospatiale demeure l’un des secteurs technologiques de pointe les plus importants pour le Canada. La raison d’être du Centre des technologies de fabrication en aérospatiale (CTFA) de l’IRA-CNRC consiste à appuyer l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement du secteur de la fabrication aérospatiale, des petites et moyennes entreprises (PME) aux grandes sociétés, dans le développement et la mise en œuvre de méthodes de fabrication modernes susceptibles d’engendrer des économies de coûts. En 2007-2008, le CTFA a facilité le passage d’un fournisseur du groupe 3 au statut d’important intégrateur de système du groupe 2. Cette PME a utilisé la machine de positionnement automatique des fibres (PAF) du Centre pour faciliter la fabrication de pièces d’aéronef en matériaux composites de grande dimension. La machine PAF procure un avantage concurrentiel à l’industrie canadienne, car les nouvelles structures en matériaux composites écologiques et les autres composantes de grande dimension s’imposent rapidement dans la conception des nouveaux aéronefs. Le CTFA a également développé une technologie permettant de coordonner les opérations robotisées de rivetage et d’assemblage des pièces d’aéronef. Une technologie de meulage et d’enlèvement de matière à haute vitesse a aussi été développée et transférée avec succès à des entreprises du secteur canadien de l’automobile.

Au cours de 2007-2008, le Laboratoire de la performance des structures et des matériaux (LPSM) de l’IRA-CNRC a continué à faire progresser la recherche dans le domaine de la microdureté et du coefficient d’élasticité, ce qui a contribué à d’importants développements dans le domaine des matériaux covalents à nanocristaux. Ces nouveaux matériaux seront utilisés dans le secteur de l’aérospatiale, et notamment, dans un premier temps, à la fabrication de nouveaux revêtements pour les turbines à gaz. La fabrication de turbines à gaz est un créneau important du secteur canadien de l’aérospatiale. S’appuyant sur des modélisations et des simulations, le CNRC a répertorié et sélectionné de nouveaux matériaux qui n’existent pas encore. Cette démarche novatrice réduit considérablement la durée du développement de ces nouveaux matériaux et par conséquent, permet de les mettre sur le marché beaucoup plus rapidement et à un coût considérablement moindre que les méthodes traditionnelles. Le Laboratoire des turbines à gaz (LTG) de l’IRA-CNRC a également contribué à l’atteinte de cet objectif en construisant à l’aéroport de Mirabel une nouvelle installation d’essai de certification de vol dans des conditions givrantes pour les moteurs de grande dimension, l’une des trois plus importantes installations du genre dans le monde. Cette installation procure un avantage technologique aux fabricants canadiens de moteurs en leur donnant un accès élargi et plus rentable à une installation de calibre mondial au moment même où les installations comparables ailleurs dans le monde sont de plus en plus sollicitées et où leur utilisation est de plus en plus onéreuse.

Positionner l’industrie canadienne comme un acteur clé dans le secteur de la fabrication de pointe – Résultats attendus 1, 3 et 5. Les technologies de pointe sont essentielles à l’accroissement des capacités et des compétences de l’industrie manufacturière de pointe et, au bout du compte, au maintien au pays des emplois du secteur de la fabrication. Par ses activités de R-D, le CNRC a continué d’apporter sa contribution en ce domaine. L’IMI-CNRC a continué de concentrer ses recherches sur les nouveaux matériaux destinés à l’ingénierie et le secteur manufacturier. Il a appuyé la grappe des technologies de l’aluminium à Saguenay (Québec), l’installation de partenariat industriel de Boucherville (Québec) et l’ensemble de l’industrie de l’automobile canadienne à London (Ontario). À London, justement, dans le cadre de la première phase de l’élaboration de sa stratégie dans le secteur de l’automobile, le CNRC a procédé à l’automne de 2007 à une évaluation des possibilités. Les conclusions de l’étude pointent vers la création d’avantages environnementaux et énergétiques comme choix d’orientation proposée pour les activités clés du CNRC dans le secteur automobile, soit les matériaux structurels légers et les systèmes de propulsion automobile de rechange. Ces résultats ont été présentés au comité directeur du secteur de l’automobile et au Comité de la haute direction du CNRC, qui les ont avalisés. En 2007-2008, le CNRC a également permis à des fabricants d’utiliser ses laboratoires pour y mener des projets pilotes visant à tester et valider de nouvelles technologies de fabrication.

En mettant l’accent sur les processus centrés sur l’efficacité énergétique et sur les matériaux axés sur les solutions ayant des retombées favorables sur l’environnement, l’Institut de technologie des procédés chimiques et de l’environnement (ITPCE-CNRC) a pris la tête d’un projet de stockage perfectionné de l’électricité visant plus particulièrement quatre éléments technologiques à développer pour rendre possible la commercialisation d’un véhicule hybride rechargeable (pHEV) : le stockage de l’énergie, les composantes du système d’entraînement électrique, l’optimisation du groupe motopropulseur et l’élaboration d’une réglementation sur les émissions produites et le rendement du carburant. Ce programme est mené en collaboration avec une demi-douzaine d’entreprises canadiennes qui ont produit des prototypes et les nouvelles technologies sont mises à la disposition de l’industrie au fil de leur évolution. Neuf brevets ont à ce jour été obtenus dans le cadre de ce programme, et des licences ont été accordées à plus de 30 organisations, ce qui facilite le développement de piles à l’ion lithium à rendement élevé destinées aux véhicules hybrides rechargeables et à des applications connexes.

Continuer d’appuyer l’engagement du Canada de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et d’assainir l’environnement – Résultats attendus 1, 2 et 5. Conformément à la stratégie fédérale en S-T, un certain nombre d’instituts de recherche et de programmes du CNRC ont mis leur savoir et leurs compétences au service des recherches sur les changements climatiques, l’énergie, l’environnement et le développement durable. L’IRC-CNRC a notamment lancé une initiative de quatre ans sur la qualité de l’air intérieur dans le cadre du programme d’assainissement de l’air lancé par le gouvernement fédéral. À ce jour, les employés ont terminé la première phase de la construction de l’installation de ventilation, préparé l’ébauche des protocoles pour les expériences sur le terrain relatives à la qualité de l’air intérieur (QAI) et les mesures sanitaires, et ils ont obtenu le nouvel équipement nécessaire pour a) la détection efficace et complète de tous les contaminants, b) l’automatisation des mesures sur le terrain et c) l’évaluation des produits axés sur la QAI. En outre, un capteur fixé à une caméra capable de commander l’éclairage électrique et l’ouverture des stores a été développé afin de contribuer à la conservation de l’énergie lorsque la lumière naturelle suffit à l’éclairage ou qu’une pièce est inoccupée. De plus, un système de surveillance de longue durée du confort thermique aux postes de travail individuels a été développé, et a été initialement mis en œuvre dans un bureau de Toronto pour permettre la saisie de données pendant une période de trois mois. Un nouveau système de surveillance portatif a aussi été développé pour mesurer une foule de paramètres influant sur la qualité de l’environnement intérieur, sa première application devant être une évaluation après emménagement dans les immeubles « verts ». L’objectif à long terme de cet outil consiste à perfectionner les grilles d’évaluation des édifices « verts ».

Technologies environnementales pour la protection des ressources en eau – Résultats attendus 1, 5 et 7. L’eau douce est une ressource d’importance cruciale partout dans le monde. La protection des eaux souterraines et de surface et les mesures d’assainissement les visant constituent un élément important pour l’amélioration de la qualité de vie des gens, y compris de nombreux Canadiens. La technologie EMaMoc de l’IRB-CNRC servant à la biodégradation des TCE (une substance cancérigène chez l’humain) et d’autres substances toxiques présentes dans les eaux souterraines a été transférée à une entreprise canadienne en vertu d’un accord d’octroi de licences autorisant l’entreprise à la commercialiser au Canada et en Europe. Cette technologie peut contribuer à répondre aux principaux problèmes que pose la présence de TCE dans les eaux souterraines lorsque ceux-ci contaminent la nappe phréatique, une source importante d’eau potable pour les Canadiens. L’IRB-CNRC, en collaboration avec l’Université du Québec à Montréal, a également développé un nouvel outil de biosurveillance pour la détection des cyanobactéries dans les eaux de surface et les lacs. Les toxines produites par les cyanobactéries représentent un risque élevé pour la santé humaine. La prolifération d’algues productrices de cyanobactéries a touché plusieurs lacs au Québec, limitant l’utilisation des plans d’eau par les résidents locaux.

Ressources naturelles et énergie

Voici quelques faits saillants des recherches effectuées dans des secteurs liés aux ressources naturelles et à l’énergie et dont les activités ont des retombées économiques ou sociales favorables pour le Canada.

Appuyer le leadership du Canada dans le secteur des piles à combustible – Résultats attendus 1, 2, 3 et 5. La technologie des piles à combustible pourrait contribuer de manière importante à la réduction des incidences environnementales de l’activité humaine. Il s’agit d’une priorité internationale et le Canada a été un chef de file du développement de cette technologie. L’Institut d’innovation en piles à combustible (IIPC-CNRC) a aidé l’industrie canadienne à se maintenir à la fine pointe des technologies de piles à combustible. En 2007-2008, les recherches menées ont permis de réduire les coûts de fabrication des piles à combustible en minimisant la quantité de platine requise; d’augmenter le rendement grâce à une amélioration de la conception des couches de catalyseur; de rehausser l’intégrité du concept et de réduire globalement les délais de conception en utilisant des outils de modélisation informatique avancés pendant toute la phase de conception.

Le Centre de technologie de l’IIPC-CNRC et son installation d’incubation, d’accélération et de réseautage d’entreprises facilitent l’accélération du développement des technologies par les PME, l’intégration des démonstrations de fonctionnement des technologies et l’établissement de partenariats entre l’industrie, les universités et l’administration publique, contribuant ainsi à la création d’un avantage entrepreneurial pour le Canada. Au cours de 2007-2008, les scientifiques du CNRC ont aplani un certain nombre d’obstacles qui nuisaient au développement de la prochaine génération de piles à combustible à membrane échangeuse de protons (PCMEP) fonctionnant à des températures élevées et de piles à combustible à oxyde solide (PCOS) fonctionnant à basse température. Les PCOS à support en cermet développées par l’IIPC-CNRC sont en voie de devenir la référence à la base de toutes les nouvelles recherches au Canada et en Europe.

L’IIPC-CNRC a développé une nouvelle architecture pour régler le problème des combustibles « sales » utilisés dans les PCOS. Il a utilisé à cette fin une anode en étain qui a fait preuve d’un rendement supérieur par rapport à la technologie conventionnelle décrite dans la littérature. En élargissant l’éventail des combustibles utilisables par les piles à combustible, on contribue à répandre l’utilisation de cette technologie et, au bout du compte, à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

De plus, le Centre a développé des méthodes de fabrication en toute sécurité des piles à combustible à l’intention des laboratoires actifs en ce domaine et l’homologation de cette méthodologie par l’Organisation internationale de normalisation (ISO) est actuellement à l’étude. Par ailleurs, des normes applicables aux capteurs d’hydrogène ont été développées en collaboration avec des partenaires, à savoir Ballard et Ressources naturelles Canada. Elles ont été approuvées à l’échelle internationale et adoptées comme des normes de l’ISO, ce qui profite à l’ensemble de l’industrie canadienne de la fabrication avancée.

L’IIPC-CNRC de Vancouver assume la responsabilité du Programme de piles à combustible et d’hydrogène du CNRC. Ce programme a mobilisé les compétences et les capacités de recherche de tout un réseau d’instituts de recherche du CNRC partout au Canada. Au total, 6,2 millions de dollars ont été attribués sur cinq ans (de 2003-2004 à 2007-2008) au Programme de piles à combustible et d’hydrogène dans le cadre du Programme d’innovation pour les technologies du changement climatique – une initiative horizontale clé. Le CNRC a complété cet investissement en redistribuant 15 millions de dollars à même ses services votés existants. Ce programme a permis l’avènement d’une collaboration dans l’ensemble du CNRC et le développement de compétences clés dans ce domaine important. Le Programme a pris fin en mars 2008. En 2007-2008, le programme a généré 7 brevets ou demandes de brevets, la publication de 64 articles et la présentation de 51 allocutions dans le cadre de conférences. Au cours des cinq années qu’il a duré, le programme a globalement permis le dépôt de 31 demandes de brevets, la publication de 268 articles et la présentation de plus de 50 allocutions dans le cadre de conférences. Ces résultats constituent une base solide pour le programme conjoint que prévoient lancer le CNRC, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et Ressources naturelles Canada (RNCan) et qui se concentrera sur les technologies commercialisables à court terme. On entend ainsi amener le secteur public et les universités à travailler de concert avec l’industrie au développement de solutions dans le secteur des piles à combustible et des technologies de l’hydrogène.

Conformément à la stratégie fédérale en sciences et en technologie, le CNRC a continué de participer à des initiatives de recherche conjointes visant à améliorer la récupération de l’énergie de sources traditionnelles et à développer de nouvelles formes d’énergie de remplacement. Dans le cadre du programme sur les carburants de pointe et la réduction des émissions des véhicules de Ressources naturelles Canada, l’ITPCE-CNRC a pris la tête du développement d’une technologie optique nouvellement brevetée, connue sous le nom de « incandescence induite par laser ». Cette technologie contribue au respect de certaines des normes les plus strictes en matière d’émissions des véhicules à moteur, et des licences ont été accordées à un large éventail d’utilisateurs, allant des organismes de réglementation aux concepteurs de véhicules. Environnement Canada utilise l’incandescence induite par laser pour mesurer les particules émises par les activités de fabrication de véhicules avec les technologies les plus avancées afin d’avoir une vision claire des compromis nécessaires entre l’accroissement de l’efficacité énergétique et l’augmentation des émissions de particules, ces dernières contribuant de manière significative au changement climatique.

Assurer le développement durable grâce aux technologies océaniques – Résultats attendus 1, 2 et 5. Les océans du Canada constituent une ressource stratégique d’importance primordiale pour l’humanité, l’environnement et l’industrie. L’Institut des technologies océaniques du CNRC (ITO-CNRC) intègre des technologies de pointe à des solutions novatrices visant à régler les problèmes liés à la sécurité et à l’efficacité du transport maritime, aux activités d’exploration et d’extraction pétrolières, aux énergies de remplacement, à la navigation dans les eaux arctiques, à la cartographie des fonds marins et à la collecte d’information sur l’état des océans. Les véhicules sous-marins autonomes (AUV) représentent la technologie la plus avancée pour l’observation et la surveillance des océans. En 2007-2008, l’ITO-CNRC a procédé au déploiement d’AUV à l’extrémité du plateau continental terre-neuvien sous les glaces et au large des côtes du Groenland. L’Institut a répertorié de nouvelles applications pour les AUV et continue de travailler avec ses partenaires au développement et à l’intégration de cette technologie de manière à faire avancer les sciences océaniques.

Santé et sciences de la vie et technologies connexes

Voici quelques faits saillants des recherches effectuées dans des secteurs liés à la santé et aux sciences de la vie et dont les activités ont des retombées économiques ou sociales favorables pour le Canada.

Initiative en génomique et en santé du CNRC – Résultats attendus 1, 3 et 5. L’Initiative en génomique et en santé du Conseil national de recherches du Canada (IGS‑CNRC) a continué d’investir dans des programmes de recherche horizontaux de grande envergure ayant pour objet de permettre à différents secteurs de l’économie canadienne de profiter des avantages issus des progrès rapides de la recherche en génomique et en santé. En 2007-2008, dernière année de la troisième phase du programme de recherche, le CNRC a investi plus de 22 millions de dollars dans des programmes de recherche axés sur les méthodes de diagnostic, de traitement et de prévention des maladies humaines et animales, sur le développement de technologies pour la détection des pathogènes et sur l’avancement de nouvelles technologies en cardiologie et pour la production de cultures ayant une valeur commerciale attrayante. Au cours de l’année écoulée, on a procédé au lancement de la quatrième phase du programme de recherche en mettant l’accent sur les domaines de la recherche susceptibles d’engendrer des retombées socioéconomiques pour les Canadiens. Voici quelques exemples : systèmes de préparation des médecins aux opérations chirurgicales sur des tumeurs cérébrales, accroissement de la productivité des cultures de canola, dispositifs d’établissement des diagnostics aux points d’administration des soins, identification des cellules cancéreuses et outils diagnostiques pour les patients souffrant d’une crise cardiaque.

Produits de santé naturels et produits nutraceutiques – Résultats attendus 1, 2 et 5. L’Institut de biotechnologie des plantes du CNRC (IBP-CNRC) a continué de travailler à l’accroissement de la capacité d’innovation et de la compétitivité des produits de santé naturels canadiens à base de plantes afin d’améliorer la santé et le bien-être des Canadiens en orientant les efforts pour la création d’une industrie de produits naturels à base de plantes reconnus à l’échelle mondiale dans le secteur des aliments fonctionnels, des produits de santé naturels et de la nutraceutique. En 2007-2008, il a ouvert le Bioaccess Commercialization Centre, mettant ainsi à la disposition de 47 organisations clientes de l’Ouest du Canada ses compétences en recherche, des programmes d’aide au développement commercial, des connaissances spécialisées en affaires, des ressources et des conseils. Parmi les programmes offerts, mentionnons BioPitch, un programme très « pratique » et structuré qui apprend aux entrepreneurs comment convertir leurs idées en arguments de vente incontournables qui retiendront l’attention d’éventuels partenaires et investisseurs; BioMap, une ressource en ligne qui permet aux entrepreneurs de passer de l’étape des idées à celle du lancement d’un nouveau produit et BioFutures, un guide d’innovation sur les technologies d’avenir dans l’industrie. L’IBP-CNRC a aussi procédé sur des plantes à des essais en conditions réelles de production de deux composés commercialisables (acide nervonique pour la santé cérébrale et phytostérols pour la santé cardiaque). Ses chercheurs ont par ailleurs criblé des extraits végétaux venant de plus de 100 plantes de l’Ouest du Canada dans le but d’y trouver des antioxydants ayant des effets neurorégénératifs et anticancer. Ils ont évalué bleuets, canneberges et raisins à la recherche de composés bioactifs susceptibles d’avoir des effets bénéfiques sur la santé et ont caractérisé certains composés bioactifs présents dans le chanvre, les cônes de houblon et les fleurs de pavot.

Les scientifiques de l’Institut des sciences nutritionnelles et de la santé du CNRC (ISNS-CNRC) participent quant à eux au processus consistant à définir la manière dont les composés bioactifs trouvés dans la nature peuvent être utilisés pour améliorer la santé humaine et animale. Au cours de 2007-2008, les chercheurs du CNRC ont ainsi présenté des demandes de brevets pour des combinaisons d’extraits de plantes pouvant servir à la gestion du cholestérol, la régulation des lipides et la perte de poids. Un extrait de plantes permettant de contrôler les infections au virus Pox a été découvert et, en collaboration avec les chercheurs de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, un nouvel essai visant à répertorier des composés éventuellement capables d’offrir une protection contre les accidents vasculaires ou d’en limiter les dommages a été mis sur pied.

Vaccins et produits pharmaceutiques – Résultats attendus 1, 3 et 5. L’Institut de recherches en biotechnologie (IRB-CNRC) a continué de collaborer avec les acteurs de l’industrie pharmaceutique et biopharmaceutique et de rechercher des occasions d’appuyer la production de vaccins au Canada. Voici quelques exemples :

  • L’Institut a amorcé des négociations avec Alethia Biotherapeutics pour l’octroi d’une licence exclusive à l’égard de la clustérine mAbs. Les scientifiques du CNRC ont identifié des anticorps ciblant la clustérine, une découverte qui pourrait permettre de bloquer les métastases de certaines formes de cancer.
  • Il a aussi travaillé avec Chlorion Pharma Inc. afin de trouver de nouveaux composés capables de guider le développement de médicaments pour la gestion de la douleur. Les opérations de criblage ont été couronnées de succès, ce qui a mené à la conception d’un certain nombre de médicaments potentiels qui font actuellement l’objet d’essais. Grâce, dans une large mesure, au caractère prometteur du choix de l’entreprise de se concentrer sur un objectif unique et aux composés intéressants répertoriés avec l’aide du CNRC, Chlorion est parvenue à obtenir un financement par capital de risque de 6 millions de dollars, ce qui a permis à l’entreprise de recruter une équipe de chimistes médicaux et de pharmacologistes qu’elle a affectée au développement des principaux composés et à des études précliniques.
  • Il a aidé des PME canadiennes afin de faciliter le développement et la commercialisation de leurs technologies. Par exemple, le CNRC a produit du matériel pour Artemis Technologies (développement de vaccin contre la rage) et pour Oncolytics Biotech (la réolysine – un traitement expérimental contre les tumeurs cérébrales).
  • Il a fait plus que répondre à ses engagements auprès de Sanofi Pasteur puisqu’il a produit, purifié et livré un volume accru (plus de six fois plus élevé) des protéines bactériennes demandées pour le développement du nouveau vaccin de l’entreprise. Sanofi a indiqué que la qualité et le niveau du service offert par le CNRC en vertu de ce contrat avaient grandement contribué à la mise en production du vaccin, rehaussant d’autant la possibilité de contrats additionnels pendant la phase de développement et de mise à l’échelle.

L’Institut des sciences biologiques du CNRC (ISB-CNRC) a également appuyé cette stratégie de la manière suivante :

  • Formulation et administration de vaccins transformatifs : De concert avec Piramel Life Sciences Limited, l’une des plus importantes entreprises du secteur de la santé de l’Inde, le CNRC a fait passer la prometteuse technologie des archéosomes (un microbe) à la phase des évaluations précliniques et vise la production d’un premier vaccin en 2009. Afin de surmonter des problèmes complexes de production, les scientifiques du CNRC ont développé une méthode de production semi‑synthétique de vaccins à base d’archéosomes, d’où la conclusion d’un accord de collaboration entre le CNRC et une petite entreprise canadienne du secteur de la biotechnologie.
  • Nouvelles thérapies contre le cancer : Les compétences du CNRC dans l’imagerie moléculaire et les modèles animaux de tumeurs cérébrales ont été appliquées à l’évaluation de nouveaux agents pharmacologiques permettant aux traitements de chimiothérapie d’atteindre les tumeurs cérébrales, en collaboration avec une petite entreprise canadienne du secteur de la biotechnologie. Après avoir démontré avec succès qu’il était possible de cibler une tumeur cérébrale dans des modèles précliniques, le projet est entré vers la fin de 2007 dans les phases 1 et 2 des essais cliniques sur les tumeurs cérébrales les plus malignes.

Cancer du sein : technique de diagnostic moins invasive – Résultats attendus 3, 5 et 7. L’Institut du biodiagnostic du CNRC (IBD-CNRC) a poursuivi le développement de techniques d’examen non invasives s’appuyant sur la technologie d’IRM. L’Institut a continué de collaborer à l’échelle locale, nationale et internationale avec des chercheurs, des universitaires et des entreprises privées de pointe. En 2007-2008, des progrès significatifs ont été accomplis dans la mise à l’essai de techniques de spectroscopie par IRM spécialisées, le développement de protocoles d’analyse d’images obtenus au moyen de l’imagerie par résonance magnétique dynamique à contraste renforcé, et le développement d’un outil permettant d’établir les dimensions d’une masse présente dans un sein. Le développement d’un nouveau protocole clinique a été amorcé en collaboration avec un radiologue spécialisé dans les mammographies et une étude in vivo sur les patientes atteintes du cancer du sein a été lancée. Cette étude se poursuivra tout au long de l’année à venir.

Utilisation de neuropuces pour le dépistage des drogues et les tests diagnostiques –Résultats attendus 2 et 5. Les scientifiques du CNRC ont fait œuvre de pionniers dans le développement d’une « neuropuce », une interface complexe entre neurones vivants ou tissus cérébraux et des matériaux à patron et des réseaux d’électrodes multiples qui pourrait éventuellement être utilisée dans le dépistage des drogues et les tests diagnostiques. Le CNRC a amorcé des discussions approfondies avec un large éventail d’utilisateurs potentiels de cette technologie, notamment des laboratoires de recherche universitaires et des partenaires industriels, afin de prouver son efficacité dans l’étude des maladies neurologiques et le dépistage de nouveaux médicaments potentiels.

Révéler les secrets de l’adaptation et de la régénération du cerveau – Résultats attendus 3 et 5. Les scientifiques du CNRC ont découvert des molécules qui pourraient contribuer à réduire la gravité de la maladie d’Alzheimer ou de favoriser la guérison du cerveau (peptides modulant l’angiogénèse) après un accident vasculaire. L’ISB-CNRC a poursuivi le développement de nouveaux peptides et de nouvelles molécules permettant de détecter et de traiter précocement la maladie d’Alzheimer, et a notamment conclu un accord avec une entreprise biotechnologique canadienne de taille moyenne afin qu’elle évalue de nouveaux traitements empêchant la perte des neurones et atténuant les déficits cognitifs. L’ISB-CNRC et l’Institut des matériaux industriels (IMI-CNRC) ont conjointement développé de nouveaux matériaux de pointe qui pourront être utilisés en ingénierie tissulaire et permettre la remise en état des vaisseaux sanguins du cerveau. Ces recherches ont mené à la divulgation conjointe de propriétés intellectuelles dont on pense qu’elles stimuleront le développement de nouveaux biomatériaux possédant les caractéristiques des tissus naturels et permettant d’accélérer la guérison des blessures, la régénération des tissus et leur réparation.

Technologies de l’information et des communications

Voici quelques faits saillants des recherches effectuées dans des secteurs liés aux technologies de l’information et des communications et dont les activités ont des retombées économiques ou sociales favorables pour le Canada.

Réduire les risques et les coûts des entreprises qui travaillent au développement des technologies de l’information et des communications de la prochaine génération – Résultats attendus 1, 2 et 3. Partout dans le monde, le développement des technologies de l’information et des communications (TIC) se poursuit à un rythme effréné. L’Institut des sciences des microstructures du CNRC (ISM-CNRC) a poursuivi le développement de matériaux fonctionnels et de dispositifs quantiques, apportant ainsi sa contribution à la révolution de l’information prévue au cours des dix prochaines années. L’ISM-CNRC accomplit des progrès importants dans le développement de nanomatériaux et de dispositifs quantiques qui contribueront à la création de solutions dans plusieurs domaines : biocapteurs, détection des produits chimiques, et informatique quantique. L’ISM-CNRC est chargé d’appliquer la stratégie sectorielle du CNRC dans le domaine des TIC, et a mis à contribution l’ensemble des compétences du CNRC pour réaliser un projet de démonstration du fonctionnement d’un système de capteurs intelligents.

Sur le plan logiciel, l’Institut de la technologie de l’information (ITI-CNRC) a continué à développer des technologies qui facilitent l’extraction du savoir à même les données disponibles, permettent la mise en œuvre de systèmes axés sur l’humain et font progresser les protocoles dans le secteur des affaires électroniques. En 2007, les découvertes effectuées dans le cadre du projet de Réseautage social appliqué à la protection des renseignements personnels ont mené à la publication de treize articles dans des revues à comité de lecture, à des présentations par neuf chercheurs invités et à deux invitations à prononcer des conférences ainsi qu’à un accord de collaboration avec le Centre hospitalier pour enfants de l’Est de l’Ontario (CHEO) et l’Université d’Ottawa afin d’appliquer les découvertes en matière de renseignements personnels aux fichiers informatiques de manière à en accroître la sécurité.

Le Groupe des technologies langagières de l’ITI-CNRC, qui appartient au Centre de recherches sur les technologies langagières, a continué d’axer ses activités sur le développement de nouvelles technologies liées à la traduction, à la gestion des contenus multilingues, à la formation linguistique et au traitement de la voix. Le projet PORTAGE actuellement en cours demeure une activité clé. La technologie PORTAGE a fait l’objet d’un certain nombre d’améliorations au cours de 2007-2008, ses capacités de traduction ayant été améliorées et sa rapidité ayant été accrue. La technologie PORTAGE a été à la base de la publication de huit articles et a généré l’octroi de huit licences commerciales pendant l’exercice.

Appuyer les partenariats horizontaux multidisciplinaires en S-T avec d’autres ministères, des universités et des entreprises canadiennes

Contribution aux efforts interministériels à l’appui de la stratégie fédérale en S-T – Résultats attendus 1 et 2. Le CNRC participe activement à l’effort interministériel de mise en oeuvre de la nouvelle stratégie fédérale en S-T. Le CNRC continue de participer aux travaux du Comité des sous-ministres adjoints (SMA) sur les sciences et la technologie, qui s’occupe de coordonner dans l’ensemble de l’administration fédérale les activités scientifiques et technologiques, et à qui il incombe par ailleurs de coordonner la mise en oeuvre de la stratégie fédérale en S-T et d’en suivre les progrès. Le CNRC est aussi membre du sous-comité au niveau de directeur général que le Comité des SMA sur les sciences et la technologie et de la plupart des 11 groupes de travail créés pour s’attaquer à des engagements précis formulés dans la stratégie. Le CNRC accomplit des progrès intéressants dans la mise en œuvre d’un plan élaboré par le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et la Banque de développement du Canada (BDC) afin de donner suite à l’un des engagements de la stratégie fédérale en S-T, soit l’harmonisation des activités et des programmes des trois organisations. Parmi les initiatives de R-D découlant de ce plan, mentionnons le lancement d’un appel de propositions pour des projets de recherche sur les applications de la nanotechnologie dans les secteurs de l’énergie, de l’environnement et des TIC, et le début d’une série de consultations provinciales pour mieux harmoniser les programmes en question (ces consultations ont eu lieu dans quatre provinces jusqu’à maintenant).

L’Institut national de nanotechnologie (INN), issu d’un partenariat entre le CNRC, l’Université de l’Alberta et la province de l’Alberta, combine les atouts d’un laboratoire fédéral et d’une université pour placer le Canada à l’avant-garde des découvertes à l’échelle nanométrique susceptibles de générer des retombées importantes dans des domaines comme la santé et l’environnement – Résultats attendus 1, 3 et 5. L’INN a continué de resserrer ses liens avec l’industrie. Cette année, le Centre d’innovation de l’INN a été inauguré, les six premières entreprises locataires ont signé leur bail et occupent plus de 20 % de la superficie disponible. Cette inauguration a couronné des améliorations locatives importantes et suivi l’élaboration de politiques d’occupation et de fonctionnement qui offrent aux locataires la possibilité d’utiliser l’équipement, les méthodes et les procédures de l’INN dans leurs activités quotidiennes. L’inauguration a coïncidé avec le lancement de six projets conjoints en collaboration avec Xerox Canada, qui s’engageait ainsi pour la première fois avec un partenaire de l’extérieur dans la poursuite d’objectifs de recherche fondamentaux, ce qui démontre le statut de chef de file du CNRC en ce domaine. Ces projets porteront sur l’étude de la conception de matériaux, la caractérisation des matériaux ainsi que la modélisation et la simulation.

Intégrer la recherche en nanotechnologie pour promouvoir et faire progresser l’innovation –
Résultats attendus 1, 2 et 3.
La nanotechnologie est un domaine de recherche qui recoupe plusieurs disciplines. CNRC-Nano, une initiative transorganisationnelle du CNRC, a été lancé en juin 2007. Ce programme a pour objet d’accroître l’intégration des compétences en nanotechnologie à l’échelle du CNRC et à faciliter la collaboration avec des partenaires de l’extérieur (ministères fédéraux, universités, entreprises privées et centres de recherche internationaux).

La recherche en nanotechnologie du CNRC vise trois grands domaines d’application susceptibles d’avoir des retombées directes sur la compétitivité du Canada. Ces domaines sont les suivants : nouveaux matériaux et revêtements; dispositifs quantiques pour le matériel informatique et le matériel de communication de la prochaine génération; et nouveaux dispositifs à nanostructure dans le domaine de la photonique, de la détection et de la biologie. Ces recherches sont réparties dans 12 instituts du CNRC et font appel à un large éventail de compétences allant de la compréhension des propriétés fondamentales des nanostructures à la fabrication de nanomatériaux et de nanodispositifs, en passant par la collaboration indispensable à la création des applications dans le domaine de l’aérospatiale, de la construction, des communications et des sciences de la santé. Dans le domaine de la construction, par exemple, le CNRC a continué de développer de nouvelles substances susceptibles de prolonger la durée de vie utile du béton et de permettre la mise au point de nouvelles méthodes de nano-ingénierie des structures en béton. Il a développé de nouvelles formules de béton contenant des produits à l’échelle nanométrique afin de contrôler la libération des adjuvants chimiques dans le béton. Un brevet a été publié et les négociations visant à lancer la production et permettre la mise à l’essai de ce béton sont en cours avec une importante entreprise du secteur privé.

Deux concours de financement ont eu lieu au cours de la période de référence. Le premier a appuyé trois projets de recherche multidisciplinaires dans les domaines prioritaires que sont la thérapeutique et le diagnostic, la métrologie à l’échelle nanométrique et les nanomatériaux destinés à la production d’énergie solaire. Le deuxième concours est une initiative conjointe du CNRC, du CRSNG et de la Banque de développement du Canada (BDC) visant à financer cinq projets (à raison de 5 millions de dollars par année) dans les domaines prioritaires, conformément aux engagements énoncés dans la stratégie fédérale en S-T de faire en sorte que les organisations existantes collaborent efficacement pour appuyer la commercialisation des fruits de la recherche effectuée au Canada. Les projets retenus visent le développement de nanocomposites destinés à la production de semiconducteurs, de sources de photons pour les applications de traitement quantique de l’information, de nanocomposites de polyester et d’instruments pour la caractérisation physique des nano-aérosols, dans le but de générer des retombées dans le domaine de l’énergie, de la construction et des TIC. Un projet conjoint du CNRC, du CRSNG et de la BDC ayant pour objet l’utilisation de nanocomposites de polyester dans les secteurs du transport, de la construction et du conditionnement plus écologiques a été lancé afin de développer des méthodes perfectionnées d’intégration rentable de dispositifs nanométriques de renforcement et afin de transférer les technologies de fabrication améliorées à l’industrie canadienne. En 2007-2008, dans le cadre de cette initiative conjointe, on a également organisé une série de consultations partout au Canada afin de mieux harmoniser les programmes des organisations dans l’espoir d’obtenir de meilleurs résultats en matière de commercialisation.

Travailler avec des partenaires de l’industrie et du milieu universitaire pour permettre l’exécution de recherches de pointe – Résultats attendus 2, 4 et 7. Conformément au principe de base de la stratégie fédérale en S-T, qui consiste à favoriser les partenariats, le CNRC fait la promotion de partenariats avec des entreprises, des universités et d’autres organismes publics pour accélérer le rythme des découvertes scientifiques et de leur commercialisation au Canada. Le Centre canadien de faisceaux de neutrons (CCFN), qui fait partie de l’ISSM-CNRC, est une installation où on effectue des expériences avec des faisceaux de neutrons au nom des universités, de l’industrie et de chercheurs de l’administration publique de partout au Canada et à l’étranger. En 2007-2008, le CCFN a appliqué de nouvelles méthodes s’appuyant les faisceaux de neutrons à des matériaux mous et à des nanostructures et utilisé un nouveau spectromètre spécialisé pour analyser de nouveaux matériaux pouvant éventuellement servir au stockage de l’hydrogène, dans le cadre de sources d’énergie propre. La collaboration entre le CCFN d’une part et l’INN et l’Université de l’Alberta d’autre part a produit des retombées directes en confirmant que certains hybrides d’aluminium et de magnésium à nanostructure constituaient des candidats prometteurs pour le stockage de l’hydrogène en tant que carburant pour des automobiles, exploitant ainsi de façon efficace la nouvelle capacité du CNRC en matière d’analyse des neutrons des couches minces à nanostructure.

En 2007-2008, le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) a déménagé dans les locaux de l’IRB-CNRC deux de ses groupes de recherche affiliés afin de profiter des recherches cliniques et des activités de recherche-développement menées dans cet institut. Grâce à cette collaboration, des sommes venant d’autres organismes ont été investies pour appuyer le processus d’évaluation et de transfert; pour répertorier les meilleures innovations potentielles issues des travaux de l’IRB et du CUSM et pour établir les priorités entre les différentes innovations; pour offrir une capacité en gestion de projets pour des technologies sélectionnées; pour permettre l’incubation des technologies et l’accélération de leur développement; et pour faciliter le transfert des technologies vers le secteur privé ou faciliter la création d’entreprises dérivées capables d’exploiter cette propriété intellectuelle. Plus précisément, les deux organisations ont continué à travailler à des projets conjoints liés à la biologie structurelle et au criblage virtuel en plus de mettre sur pied un laboratoire commun de chimie médicale dans les locaux du CNRC.

L’ISB-CNRC a été désigné responsable d’une initiative réunissant de multiples intervenants et portant sur l’imagerie moléculaire de pathologies cardiovasculaires et cérébrales. Participent à cette initiative, l’IBD-CNRC, l’Institut Steacie des sciences moléculaires (ISSM-CNRC), l’IRB-CNRC, l’Institut des étalons nationaux de mesure du CNRC (IENM-CNRC), l’IMI-CNRC, l’Université de Calgary, l’Université de Victoria, l’Université McGill et une petite entreprise canadienne du secteur de la biotechnologie. Une initiative visant à développer des composés bioactifs extraits de produits naturels susceptibles d’améliorer la santé humaine a été lancée par l’Institut des biosciences marines du CNRC (IBM‑CNRC), l’Institut de biotechnologie des plantes du CNRC (IBP-CNRC), l’ISNS-CNRC et l’ISB‑CNRC.

Le développement des produits de canola a donné naissance au Canada à une industrie d’une valeur de 11 milliards de dollars. L’IBP-CNRC et Agriculture et Agroalimentaire Canada ont produit la collection la plus importante de séquences génomiques exprimées (EST) de Brassica, ce qui a contribué à la création d’un recueil de 437 000 EST de Brassica qui a facilité la conception et la construction d’une biopuce à oligonucléotide 94 000 de Brassica au moyen d’une technologie de CombiMatrix. Cette biopuce à haute densité facilitera l’orientation de la recherche sur les processus du développement qui contrôlent la croissance et la taille des semences et les processus métaboliques qui contrôlent la synthèse de l’huile.

L’IBP-CNRC a identifié dans l’huile de graines de canola un nouveau composant qui pourrait contribuer à un meilleur contrôle du niveau de cholestérol chez les humains. L’IBP-CNRC et l’ISNS‑CNRC ont donc poursuivi leur collaboration afin de tester les effets pharmaceutiques de l’huile de graines de canola, lorsqu’on augmente le niveau de cette composante, sur le traitement des problèmes de cholestérol sanguin total, de cholestérol à lipoprotéines de haute densité, de cholestérol de lipoprotéines de basse densité et de triacylglycérides.

Miser sur la collaboration entre les ministères et organismes fédéraux à vocation scientifique pour appuyer la sécurité nationale – Résultats attendus 3 et 5. Grâce au financement accordé à l’Initiative de recherche et de technologie chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN), l’IENM-CNRC a travaillé avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments, Recherche et développement pour la Défense Canada et Ionalytics Corporation au développement de méthodes analytiques pour la détection rapide et ultrasensible des agents de guerre chimiques, des produits agrochimiques toxiques et des toxines. Par ailleurs, une méthodologie de détection de simples traces de biotoxines dans toute une gamme de matrices alimentaires a été développée. Ces méthodes ont accru la capacité du Canada de réagir aux menaces liées aux produits chimiques en réduisant de quelques heures à quelques minutes les délais d’analyse et en améliorant d’un ordre de grandeur la capacité de détection.

Le Centre de technologie des transports de surface du CNRC (CTTS-CNRC) a collaboré étroitement avec le ministère de la Défense nationale (MDN) en lui offrant des services de conception technique et de prototypage pour l’intégration d’une gamme complète de dispositifs de communication et de contre-mesures de protection électronique. Ce système à trois véhicules est essentiel pour s’assurer que des routes éventuellement dangereuses sont libres de toute entrave et si elles ne le sont pas, de les dégager. Grâce à sa connaissance détaillée des véhicules blindés légers du MDN, le CNRC a été en mesure de concevoir et de fournir un certain nombre de véhicules équipés de dispositifs de guerre électroniques dotés de nouveaux capteurs électroniques complexes et de systèmes à bord dotés d’une capacité de traitement leur permettant de détecter les signaux électroniques hostiles ou ennemis.

L’IRC-CNRC a collaboré avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) à la réalisation de plusieurs projets de conception et d’évaluation de systèmes d’isolement acoustique dans les salles de réunion. L’idée consiste à établir si quelqu’un qui s’adonnerait à de l’écoute clandestine pourrait depuis une salle adjacente entendre ou comprendre des propos tenus dans une salle de réunion où il serait question de questions confidentielles. Les travaux supposent tant des mesures physiques que des tests d’écoute subjective de l’intelligibilité des propos tenus afin de produire un système d’évaluation précis. À ce jour, des méthodes de mesure ont été développées, des procédures pour la conception des immeubles ont été préparées afin d’être prises en considération avant la construction, et un guide de sécurité des conversations a été rédigé à l’intention des constructeurs. Les travaux se poursuivent afin d’élaborer une nouvelle norme de l’American Society for Testing and Materials (ASTM), ce qui permettra la mise à jour du document Confidentialité des entretiens : Guide des règles de l’art élaboré par TPSGC et l’élaboration d’une procédure de mesure rapide à utiliser pendant la construction d’un immeuble ou sa rénovation.

Appuyer la compétitivité à long terme du Canada par l’adoption et la reconnaissance mutuelle de normes internationales – Résultats attendus 1, 2, 6 et 7. Il est de plus en plus important pour le Canada de pouvoir soutenir la concurrence sur les marchés mondiaux. L’Institut des étalons nationaux de mesure (IENM-CNRC) est l’Institut national de métrologie du Canada (INM). À ce titre, il définit les étalons et les méthodes de mesure, ce qui a une incidence directe sur les échanges commerciaux internationaux des entreprises canadiennes. En 2007-2008, l’IENM-CNRC a poursuivi ses travaux à l’échelle internationale, représentant le Canada au sein d’organisations de métrologie comme le Comité international des poids et mesures (CIPM) et le Système interaméricain de métrologie (SIM). Le personnel de l’Institut a participé à 35 comparaisons clés du CIPM qui avaient pour objet de démontrer l’équivalence d’étalons de mesure nationaux distincts. Ces comparaisons élimineront ultimement plusieurs obstacles non tarifaires au commerce. Des employés ont également participé aux travaux de dix comités consultatifs internationaux du CIPM qui guident le développement d’étalons de mesure nationaux et supervisent les comparaisons internationales entre les organisations membres.

L’IENM-CNRC a analysé, dans une perspective canadienne, une étude internationale sur les besoins d’étalons de mesure dans une diversité de secteurs. Selon cette étude, on dénombrerait actuellement dans l’industrie plus de 700 problèmes d’étalons de mesure empêchant la commercialisation d’innovations. L’Institut a donc préparé une proposition pour le renouvellement de l’infrastructure canadienne de mesure dans le secteur des innovations en s’appuyant sur des entrevues menées auprès des acteurs de l’industrie et de chercheurs du CNRC. Dans le cadre de l’initiative CNRC‑Nano, du financement a été obtenu pour lancer un projet de métrologie à l’échelle nanométrique, les nanotechnologies figurant, selon les auteurs de l’étude internationale, au nombre des secteurs exigeant une nouvelle science des mesures.

Miser sur les partenariats pour la réalisation des grands projets scientifiques – Résultats attendus 3, 4 et 7. L’astronomie est une science qui se caractérise par des grands projets réalisables uniquement en collaboration. L’effet de levier obtenu grâce aux partenariats internationaux met ainsi à la portée de l’industrie canadienne des projets énormes et très stimulants. En 2007-2008, l’Institut Herzberg d’astrophysique du CNRC (IHA-CNRC) a activement sollicité la participation d’entreprises à ses projets et facilité leur engagement ci dans des projets et coentreprises connexes reposant sur les compétences techniques et scientifiques du CNRC. Ainsi, Nanowave Technologies d’Etobicoke (Ontario) a obtenu sous licence le droit d’utiliser une composante des récepteurs de la bande 3 développés par le CNRC pour le télescope Atacama Large Millimetre Array (ALMA). L’entreprise a fabriqué les 300 amplificateurs du télescope ALMA et commercialisé la technologie à l’échelle mondiale dans les universités, les laboratoires de recherche et les entreprises productrices de semiconducteurs qui l’utilisent dans leurs systèmes de télécommunications, leurs recherches en physique de l’état solide, leurs recherches sur les matériaux et leurs recherches en physique des basses températures. La Commission française de l’énergie atomique a déjà acheté deux amplificateurs qu’elle entend utiliser dans ses recherches de pointe sur les nanomatériaux tout comme l’a fait le Combined Array for Research in Millimeter-wave Astronomy de Californie.

Faciliter la mise en œuvre du Plan à long terme pour l’astronomie et l’astrophysique au Canada (PLT) – Résultats attendus 4 et 7. L’IHA-CNRC s’acquitte du mandat confié au CNRC « d’assurer le fonctionnement et la gestion des observatoires astronomiques mis sur pied ou exploités par l’État canadien ». Ce mandat englobe les activités des télescopes de Victoria et de Penticton, ainsi que celles d’installations internationales, dont le Télescope Canada-France-Hawaii (TCFH), le Télescope James Clerk Maxwell (TJCM) et les télescopes Gemini situés respectivement à Hawaii et au Chili. L’IHA‑CNRC joue un rôle unique dans l’exécution du Plan à long terme pour l’astronomie et l’astrophysique au Canada (PLT) participant à des projets internationaux clés dans le domaine de l’astronomie. En 2007-2008, l’IHA-CNRC a notamment continué de participer à la construction du télescope ALMA et aux travaux préparatoires préalables à la construction du télescope de trente mètres. Un prototype d’antenne de dix mètres en matériau composite a été fabriqué à l’interne par une équipe de l’IHA-CNRC dans le cadre du projet du Square Kilometre Array (SKA), ce qui a attiré l’attention de nombreux chercheurs partout dans le monde, car cette antenne pourrait fournir au télescope international SKA moyennant des coûts relativement faibles, une surface collectrice à rendement élevé. Parmi les autres succès dignes de mention issus des recherches de l’IHA-CNRC, mentionnons l’analyse de l’émission radio polarisée d’une zone de 1 200 degrés carrés de la Voie lactée. Cette analyse constitue une étape importante du processus qui mènera à la compréhension du rôle des champs magnétiques dans la Voie lactée et de leur influence sur la naissance et la mort des étoiles. Dans le cadre du programme de sensibilisation de l’Institut, le Centre des visiteurs de Victoria a attiré en cours d’année environ 10 000 enfants canadiens d’âge scolaire et un nombre comparable d’adultes.

Activité de programme : Soutien technologique et industriel

Cette activité de programme comprend la diffusion d’information technique, scientifique et médicale, la prestation de services d’aide à l’innovation, l’accès à des installations techniques et technologiques, la contribution au processus de commercialisation, la gestion de la propriété intellectuelle, la création d’entreprises et de partenariats stratégiques regroupant des PME canadiennes, les instituts du CNRC, la population et les autres organismes de recherche publics.


Ressources financières (en millions de dollars)

Prévues

Autorisations

Réelles

219,3

229,4

221,6


 


Ressources humaines – Équivalent temps plein (ETP)

Prévues

Réelles

Différence

884

1 022

(138)


 

Aperçu du rendement


 
Indicateurs de rendement
(définis dans le RPP de 2007-2008)

Résultats

Formation de nouvelles entreprises (entreprises qui gravitent autour de la grappe, entreprises en incubation et en co-occupation, etc.)

  • Augmentation de 14,8% des entreprises en incubation
  • 140 entreprises en incubation

nvestissements effectués dans la grappe

  • Mobilisation de plus de 155 millions de dollars des secteurs privé et public par le CNRC

Transferts de technologie

  • 98 licences émises

Diffusion de savoir

  • Aide technique et commerciale et aide à la recherche à 7 645 PME canadiennes
  • Plus de 2 900 services de VTC fournis, y compris des services d’aide à l’utilisateur, des consultations éclair, des recherches d’information et des rapports d’information, des documents de VTC, des alertes scientifiques, techniques et médicales, de la formation et des présentations

Personnel hautement qualifié au Canada

  • Augmentation du nombre de diplômés placés
  • 675 diplômés, dont 331 nouveaux, ont eu l’occasion de travailler au sein de 454 PME d’un peu partout au Canada.

Succès des clients

  • Le chiffre d’affaires des entreprises a affiché une croissance de 11 % leur effectif a crû de 14 % pour chaque augmentation de 1 % du financement accordé en vertu d’un accord de contribution et des services de consultation offerts.
  • 77 % des PME clientes ont affirmé que le PARI-CNRC avait « contribué à l’expansion de l’entreprise », 60 % d’entre elles indiquant que les retombées avaient été de « modérées » à « importantes ».
  • 75 % des PME ont indiqué que le Programme « avait accru la valeur nette de l’entreprise », 53 % d’entre elles indiquant qu’à cet égard, les retombées avaient été de « modérées » à « importantes »
  • La croissance moyenne du chiffre d’affaires des entreprises clientes a été de 28 %. Celle de l’effectif a été de 30 % et celle de l’actif de 15 %.

Retombées économiques, sociales et environnementales

  • De 2002 à 2007, la richesse totale créée par le Programme se situe dans une fourchette de 2,3 à 6,5 milliards de dollars.

Le secteur privé canadien est dominé par les PME, dont 98 % comptent moins de 100 employés. Dans ce contexte, les PME canadiennes n’ont souvent pas la capacité d’investir dans l’innovation et de profiter pleinement des nouvelles réalités amenées par la mondialisation comme l’impartition et la délocalisation, et n’ont donc pas accès aux débouchés qui pourraient en faire des acteurs internationaux importants. Le Canada doit créer un environnement dynamique où ces PME énergiques et dynamiques pourront croître et devenir de grandes entreprises concurrentielles sur les marchés mondiaux. Les grappes technologiques constituent un moyen approprié pour encourager les PME à investir conjointement et à partager les risques de la R-D préconcurrentielle.

Partout dans le monde, les pays reconnaissent le rôle central de la science et de la technologie pour relever les défis de la compétitivité et de la productivité amenés par la mondialisation. De nombreux pays ont reconnu à cet égard l’importance et le potentiel des grappes technologiques. Ces grappes sont des partenariats communautaires aux larges assises ayant comme principal objet de créer des avantages concurrentiels grâce à la recherche et à l’innovation. Des entreprises, des universités et des organismes publics créent des partenariats. Habituellement, ces partenaires élaborent conjointement une carte routière technologique afin de définir les principaux domaines de recherche et de technologie importants pour la collectivité.

La vie d’une grappe compte deux phases. La première, en gros les cinq premières années, se caractérise par l’accroissement de la capacité de recherche et d’innovation au sein de la collectivité. Au cours de la deuxième phase, on s’efforce surtout d’attirer de nouveaux partenaires du secteur privé, d’intégrer plus complètement les acteurs communautaires et d’assurer le fonctionnement de l’infrastructure ainsi que le transfert des technologies et leur commercialisation.

Les grappes technologiques du CNRC favorisent la création de partenariats de recherche entre les administrations fédérales, provinciales et municipales, l’industrie et les établissements d’enseignement supérieur. Les grappes technologiques stimulent la commercialisation des nouvelles technologies produites par les petites et moyennes entreprises et créent dans certaines régions une capacité scientifique et technologique dans des secteurs d’activité cruciaux comme les technologies océaniques (St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador), les technologies de l’aluminium (Saguenay-Lac St-Jean, Québec) et les piles à combustible et les technologies de l’hydrogène (Vancouver, Colombie-Britannique).

Le gouvernement du Canada a procédé à des investissements échelonnés de 554 millions de dollars dans les onze initiatives de développement de grappes technologiques du CNRC lancées depuis 1999-2000. À ce jour, toutes les initiatives de développement de grappes technologiques du CNRC ont eu droit à une deuxième vague de financement du gouvernement du Canada. Le tableau 2-1 donne des détails sur les crédits publics alloués à ce jour aux initiatives de développement des grappes technologiques dans le cadre de cette deuxième vague de financement.


Tableau 2-1 : Répartition des ressources pour le développement des initiatives de développement des grappes technologiques du CNRC
Emplacement

Domaine

Ressources

2005-2006 à 2009-2010

Halifax (N.- É.)

Sciences de la vie (IBM-CNRC et IBD-CNRC)

19,5 millions $

Fredericton et Moncton (N.-B.)

Technologie de l’information et affaires électroniques

48,0 millions $

St. John’s (T.-N.-L.)

Technologies océaniques

16,0 millions $

Canada atlantique

Coordination, administration, études spéciales, aide à l’innovation, diffusion d’information et de connaissances en S-T

26,5 millions $

2007-2008 à 2009-2010

Saguenay-Lac-Saint-Jean (QC)

Transformation de l’aluminium

25,4 millions $1, 2

Ottawa (ON)

Photonique

21,1 millions $

Winnipeg (MB)

Technologies biomédicales

4,0 millions $

Saskatoon (SK)

Plantes pour la santé et le mieux-être

3,2 millions $

Edmonton (AB)

Nanotechnologie

34,5 millions $3

Vancouver (C.-B.)

Technologies des piles à combustible et de l’hydrogène

11,5 millions $

2008-09 to 2009-10

Charlottetown (Î.-P.-É.)

Sciences nutritionnelles et santé

8,0 millions $

Regina (SK)

Infrastructures durables

4,0 millions $

1 - Une somme additionnelle de 5 millions de dollars a été reçue en 2001-2002.
2 - Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC) a versé 27 millions de dollars à cette initiative.
3 - La province de l’Alberta a également versé 60 millions de dollars de 2003-2004 à 2007-2008.


 

Obtenir les résultats attendus

Pour le CNRC, effectuer de la recherche de calibre mondial n’est qu’un des aspects de la mission consistant à assurer le succès du Canada sur les marchés intérieur et mondiaux. Le CNRC est aussi l’intermédiaire qui met en contact l’industrie et les principaux acteurs du secteur de l’innovation avec les fruits de la recherche effectuée et de la PI qui en découle, en appuyant le développement et la commercialisation de nouvelles technologies à l’intention des entreprises canadiennes, Les programmes du CNRC appuient un large éventail d’acteurs de l’industrie, des entreprises en démarrage ou en incubation, aux sociétés établies déjà actives sur les marchés mondiaux. Le CNRC privilégie la création au Canada de trois avantages distincts en S-T : l’avantage entrepreneurial, l’avantage du savoir et l’avantage humain. La diffusion des innovations scientifiques et techniques (avantage du savoir) dans les milieux industriels, universitaires et scientifiques canadiens (avantage humain) mène au bout du compte à une dynamisation de l’activité économique par la commercialisation de nouvelles technologies (avantage entrepreneurial). Voici quels étaient les résultats attendus de cette activité de programme, tels que décrits dans le Rapport sur les plans et priorités 2007-2008 du CNRC :

Résultats attendus :       

  1. Contribution à la stratégie et aux initiatives fédérales en S-T
  2. Progrès des nouvelles entreprises axées sur la technologie
  3. Accès à de nouvelles technologies pour les entreprises canadiennes grâce aux brevets et aux licences
  4. Accroissement de la capacité d’innovation des entreprises
  5. Diffusion accrue des connaissances
  6. Appui à l’industrie canadienne

Dans les paragraphes qui suivent, les résultats obtenus sont comparés à ceux qui étaient attendus. La description des résultats est structurée en fonction de leur contribution à la création des trois avantages recherchés dans le cadre de la stratégie fédérale en S-T.

Avantage du savoir

Rapprocher les groupes communautaires et faciliter leur engagement grâce à un soutien horizontal (PARI-CNRC et ICIST-CNRC) – Résultats attendus 1, 2, 4 et 6. En 2007-2008, le PARI-CNRC a continué à mobiliser les groupes régionaux et à les rapprocher les uns des autres afin de faciliter le développement des réseaux techniques, financiers et commerciaux essentiels au développement des grappes et à transformer un volume plus important des résultats de la recherche en produits commercialisables. En 2007-2008, le PARI-CNRC a versé à 45 organisations d’aide à l’innovation différentes à l’intérieur de six grappes technologiques des contributions totales de 1,55 million de dollars à l’appui du financement des grappes, ce qui a permis à des PME d’accéder à des services d’aide à la précommercialisation. Le PARI-CNRC a notamment apporté son soutien à des organisations industrielles qui se sont faites les promotrices de grappes technologiques régionales comme OceansAdvance à Terre-Neuve, BioAllliance à l’Île-du-Prince-Édouard, Biomedical Commercialization Canada en Saskatchewan et BioAccess Commercialization Centre au Manitoba.

Selon une étude effectuée en Colombie-Britannique, la croissance des revenus et de l’effectif des entreprises clientes du PARI-CNRC a été de 20 % à 30 % plus élevée que celle des entreprises non clientes. De plus, la masse salariale des entreprises clientes du PARI-CNRC était plus imposante d’environ 25 % par rapport à celle des entreprises non clientes. La croissance de la valeur détenue par les actionnaires des entreprises clientes était quant à elle presque sept fois supérieure à celle des autres.

Le PARI-CNRC a aussi contribué directement à la croissance de 30 entreprises appartenant aux grappes du CNRC en leur versant des contributions non remboursables totales de 1,28 million de dollars qui ont servi à financer, à coûts partagés, leurs projets de recherche technologique respectifs. Le PARI-CNRC a tiré le maximum des crédits ainsi versés aux grappes du CNRC en mobilisant des sommes additionnelles de 15 millions de dollars pour la R-D à l’intérieur des sept grappes technologiques auxquelles participe le CNRC.

En 2007-2008, les Services d’information et d’intelligence de l’ICIST-CNRC ont offert un large éventail de produits et services aux conseillers en technologie industrielle du PARI-CNRC et à leurs PME clientes par l’entremise d’un réseau de spécialistes répartis dans 17 collectivités d’un océan à l’autre. Les employés de l’ICIST-CNRC, qui partagent les locaux d’organismes dans neuf grappes technologiques régionales, ont ainsi diffusé de l’information scientifique, technique, médicale et commerciale, et offert des services d’analyse et de recherche aux chercheurs du CNRC, aux entreprises locataires des installations de partenariat industriel du CNRC et aux clients de l’extérieur dans leur région.

De plus, l’ICIST-CNRC a offert aux clients régionaux plus qu’un simple accès à de l’information scientifique, technique et médicale, elle leur a donné des réponses de nature à faciliter la prise des décisions commerciales. L’ICIST-CNRC a en effet fourni aux conseillers en technologie industrielle du PARI-CNRC des services de veille technologique concurrentielle (VTC) qui ont contribué aux succès des efforts de commercialisation des PME régionales clientes. Les services de VTC ont, de manière éloquente, entraîné une réduction des risques liés aux investissements du PARI-CNRC et facilité les succès commerciaux des PME. L’information et les analyses fournies ont contribué à établir la faisabilité technique des produits et leur marché potentiel, ont étayé les dossiers commerciaux et permis d’identifier des partenaires éventuels. Voici quelques témoignages de participants au programme en 2007-2008 sur l’efficacité des services de l’ICIST-CNRC :

  • « Sans l’opinion des services de VTC, le PARI[-CNRC] n’aurait jamais investi dans cette technologie. »
  • « La PME a retenu les suggestions de produits de remplacement de l’ICIST[-CNRC] en se mettant à la recherche d’autres applications pour sa technologie. »
  • « L’information de l’ICIST[-CNRC] nous a aidés à réorienter l’entreprise vers une nouvelle direction. »

Accroître le nombre de partenariats – Résultats attendus 2, 5 et 6. En 2007-2008, conformément à la stratégie fédérale en S-T, le CNRC a intensifié ses efforts de collaboration et de partenariat avec l’industrie et s’est efforcé de mobiliser les intervenants afin qu’ils contribuent davantage au développement de grappes technologiques partout au Canada et accélèrent le rythme des découvertes scientifiques et de leur commercialisation. Le PARI-CNRC est un intégrateur clé ayant la force d’attraction voulue pour assurer la croissance des grappes et créer des synergies. La démarche adoptée par le PARI‑CNRC pour assurer le développement des grappes technologiques et leur apporter une aide est différente de la méthode qu’il utilise habituellement pour répondre aux besoins des entreprises prises individuellement, même si elle s’en inspire. La méthode de développement des grappes est communautaire plutôt qu’axée sur une seule entreprise. Elle est proactive plutôt que réactive. Les avantages qu’on espère tirer de cet effort profiteront à tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement de la grappe plutôt qu’à une seule entreprise et l’aide est ciblée en fonction des besoins particuliers de la grappe selon son stade de développement plutôt qu’en fonction de l’état de préparation d’une seule organisation. À titre d’exemple, en 2007-2008, le PARI-CNRC a appuyé les PME néo-brunswickoises dans le domaine de la gestion du savoir et des techniques sémantiques Web, aidant ces entreprises à formuler conjointement des propositions dans le cadre d’appels d’offres nationaux afin de profiter des débouchés d’affaires existants dans le reste du Canada. De plus, au cours des trois dernières années, de nombreux petits contrats de création de sites Web, d’analyse des normes internationales relatives aux sites Web et de conception graphique ont amené les membres de ce réseau à collaborer. Celui-ci a permis à ses membres de mieux se connaître les uns les autres et de développer un intérêt pour la collaboration dans le cadre de leurs propres initiatives. Cette année, les membres du Centre international de développement de l’inforoute en français (CIDIF) ont ainsi découvert une occasion importante, ont préparé une proposition conjointe et obtenu un contrat d’une valeur approximative de 400 000 $ de Patrimoine canadien dans le cadre d’un projet baptisé « Toucher du bois ».

Se concentrer sur la croissance des grappes afin d’atteindre la masse critique nécessaire et de créer la capacité requise d’innovation dans la collectivité. – Résultats attendus 1, 2, 3, 4, 5 et 6. La croissance de grappes technologiques dynamiques n’est pas l’affaire d’une seule organisation. Le développement d’une grappe est un processus itératif fondé sur la collaboration qui exige une participation active de toutes les parties intéressées. Le CNRC a contribué à la croissance des grappes technologiques canadiennes de la manière suivante :

  • Il a assuré le leadership nécessaire pour unir les intervenants dans l’élaboration d’une vision collective.
  • Il a établi les liens de confiance nécessaires au sein de la grappe en favorisant l’éclosion de réseaux et de projets de recherche conjointe en R-D entre les entreprises.
  • Il a incité les autres paliers de l’administration publique à partager sa vision.
  • Il a maximisé l’utilisation de ressources rares grâce à l’effet de levier (par exemple, en investissant dans des infrastructures scientifiques dont le besoin est criant et en partageant le temps des experts entre les différentes universités et les laboratoires du CNRC).
  • Il a créé pour chaque grappe un noyau qui fait office de terrain neutre et où les entreprises du secteur privé unissent leurs efforts et attirent des investissements de l’extérieur.
  • Il a répertorié les obstacles à la croissance des PME et élaboré des solutions ciblées pour le transfert et la commercialisation des technologies.
  • Il a tissé des liens entre les entreprises et les chercheurs de partout au pays et d’ailleurs dans le monde grâce à son mandat national et à sa réputation internationale.

Voici quelques exemples d’initiatives de développement de grappes que le CNRC a fait progresser en 2007-2008 :

  • Nanotechnologie (Alberta) – Les nanotechnologies, qui supposent des recherches scientifiques à l’échelle nanométrique, devraient révolutionner la manière dont les gens vivent et travaillent et pourraient résoudre un certain nombre de problèmes énergétiques et environnementaux. Le CNRC aide le Canada à s’affirmer au sein du secteur de la nanotechnologie grâce au rôle qu’il joue au sein de l’INN, une institution multidisciplinaire financée par l’État canadien, l’Université de l’Alberta et le gouvernement de l’Alberta. L’INN a pour objectif de développer des applications de la nanotechnologie dans des domaines susceptibles de contribuer à la création et à la croissance de grappes viables d’entreprises technologiques de pointe, qui créeront à leur tour des retombées sociales et économiques en Alberta et au Canada. Ces objectifs sont conformes à la stratégie fédérale en S-T. Les recherches de l’INN portent surtout sur l’intégration de dispositifs et de matériaux nanométriques dans des nanosystèmes complexes capables d’interagir avec le monde extérieur. Au cours de la période de référence, des demandes de brevets ont été déposées pour des électrodes de grande superficie à nanostructure et pour des dispositifs optiques à couche mince poreuse, les deux technologies ayant des applications dans certains dispositifs de production d’énergie et les systèmes d’affichage à écran plat. Des négociations sont actuellement en cours avec le secteur privé afin de transférer ces technologies en vertu d’une licence.

    L’INN a continué de collaborer avec nanoMEMS Edmonton et Tec Edmonton afin d’unir les efforts des promoteurs locaux et d’accélérer la croissance du secteur de la nanotechnologie en attirant dans la région des entreprises et des investissements. Le Centre d’innovation de l’INN a ouvert ses portes en 2007-2008 après l’achèvement de rénovations importantes et l’élaboration des politiques d’occupation des locaux par des entreprises privées. Six locataires industriels ont signé un bail et occupent actuellement plus de 20 % de la superficie disponible.
     
  • Biosciences (Î.-P.-É. et Saskatchewan) – L’ISNS-CNRC a poursuivi ses travaux au sein de la grappe des biosciences de l’Île-du-Prince-Édouard dans le but d’appuyer son développement. L’ISNS-CNRC a joué un rôle clé, grâce à son IPI, dans la venue de six nouvelles entreprises au sein de la grappe, et deux autres sont actuellement en concurrence pour obtenir les derniers locaux disponibles dans l’IPI. En 2007-2008, l’ISNS-CNRC était partie à neuf accords de recherche conjointe avec des membres de la grappe pour une valeur totale de 4,9 millions de dollars et à 13 accords de service contre rémunération avec des partenaires industriels générant plus de 350 000 $ de revenus. L’ISNS-CNRC a aidé trois entreprises privées à bonifier leur portefeuille de propriétés intellectuelles, l’une des entreprises ayant déposé une demande de brevet conjointement avec le CNRC. En 2007-2008, l’IBP-CNRC a effectué des investissements appréciables dans son infrastructure de recherche et de développement afin d’appuyer la croissance de la grappe en biotechnologie des plantes de Saskatoon. Plus précisément, l’Institut a fait l’acquisition d’instruments qui permettront de rehausser la sensibilité du processus d’établissement du profil des hormones végétales, d’accroître sa portée et de réduire les délais d’analyse. Il a également procédé à l’acquisition d’un séquenceur d’ADN à la fine pointe de la technologie (dont il n’y a que trois exemplaires au Canada) afin de permettre aux participants de la grappe de trouver des centaines de séquences d’ADN en une seule analyse. Les activités de recherche, de développement et de commercialisation au sein de ces grappes ont été axées sur une des priorités énoncées dans la stratégie fédérale en S-T, en l’occurrence la santé et les sciences de la vie connexes.

Miser sur les succès de l’Initiative de l’Atlantique du CNRC, phase I – Résultats attendus 1, 2, 3, 4, 5 et 6.  Le CNRC a continué de favoriser la croissance des grappes technologiques au Canada atlantique en y maintenant des capacités de recherche de pointe (infrastructure et capital humain), en développant de manière concertée des projets avec les entreprises des grappes, en favorisant une intensification des activités de réseautage et de partage des connaissances et en appuyant la participation des entreprises et des autres partenaires aux activités de la grappe.

  • Technologie de l’information (Nouveau-Brunswick) – L’ITI-CNRC a continué d’être le principal fournisseur de l’infrastructure et des programmes d’innovation qui font le lien entre les activités de R-D et la fabrication de produits novateurs au Nouveau-Brunswick. Se posant en exemple de la démarche axée sur la collaboration et les résultats en S-T, l’ITI-CNRC a déposé, conjointement avec l’Institut atlantique de recherche sur le cancer, une demande de brevet portant sur le biomarqueur du cancer de la prostate. Cette technologie permet un tri et une analyse rentable et très précise des données d’expression génétique et a remporté en novembre 2007 la médaille d’or de l’innovation du Concours de l’informatique et de la productivité pour l’avenir. Des travaux de développement complémentaires en vue d’identifier les biomarqueurs du cancer du côlon ont pris fin et une demande de brevet est actuellement en instance pour cette technologie. Les activités de recherche, de développement et de commercialisation au sein de cette grappe ont été axées sur une des priorités énoncées dans la stratégie fédérale en S-T, en l’occurrence les technologies de l’information et des communications.
  • Technologies océaniques (Terre-Neuve-et-Labrador) – L’ITO-CNRC a continué de présider à la création et au développement d’une grappe en technologies océaniques en collaborant avec des entreprises, des organismes publics et des universités. La participation de l’industrie à la grappe n’a cessé de croître tout au long de l’année. La grappe compte désormais plus de 50 entreprises, une augmentation de 15 % par rapport à l’année précédente. Ces entreprises ont investi environ 17 millions de dollars dans des activités de R-D au cours de la période de référence et généré un chiffre d’affaires total de quelque 259 millions dollars. S’appuyant sur le Partenariat pour l’investissement au Canada atlantique (PICA), l’ITO-CNRC a ouvert le Centre des entreprises en technologies océaniques (CETO), qui a fonctionné à plein régime pendant la période de référence. OceansAdvance, une coentreprise publique-privée créée pour diriger le développement de la grappe, a mené à son terme un exercice de planification stratégique qui a résulté dans l’élaboration d’une stratégie de dix ans pour la croissance des technologies océaniques. OceansAdvance, le CNRC et les autorités provinciales ont également publié en cours d’année la première carte du savoir technologique de la grappe en technologies océaniques. Les activités de recherche, de développement et de commercialisation au sein de cette grappe ont été axées sur une des priorités énoncées dans la stratégie fédérale en S-T, en l’occurrence les ressources naturelles et l’énergie.
  • Sciences de la vie (Nouvelle-Écosse) – La grappe en sciences de la vie de la Nouvelle‑Écosse est un groupe bien établi et diversifié d’entreprises privées, d’établissements d’enseignement, de ministères et d’organisations industrielles. L’IBM-CNRC s’est attribué au sein de cette grappe le rôle d’organisme de soutien direct à la recherche et au développement pour l’industrie. Pendant la période de référence, l’IPI de l’IBM-CNRC a offert des services d’essai contre rémunération, de la formation à l’utilisation des instruments techniques, un accès à son matériel de laboratoire et des possibilités de réseautage aux membres de la grappe. Actuellement, l’IBM est partie à 29 accords d’une valeur de plus de 12 millions de dollars avec des partenaires. Le Laboratoire de recherche biomédicale de l’IBD‑CNRC, situé à l’Hôpital IWK d’Halifax, a été inauguré officiellement à l’automne 2007 et est prêt à collaborer avec ses partenaires comme l’Université Dalhousie. Les activités de recherche, de développement et de commercialisation au sein de cette grappe ont été axées sur une des priorités énoncées dans la stratégie fédérale en S-T, en l’occurrence la santé et les sciences de la vie connexes.

L’IBD-CNRC, de concert avec le PARI-CNRC et l’ICIST-CNRC, a collaboré directement avec des PME, mettant dans la balance ses atouts dans le domaine de la recherche et ses compétences commerciales pour les aider à relever les défis du marché, à saisir les occasions qui se présentent et à rehausser leur compétitivité. Ensemble, ces trois instituts ont mis sur pied le bulletin primé Veille sur la technologie médicale au Canada, qui accroît la sensibilisation au secteur canadien des dispositifs médicaux.

Miser sur le succès du programme des Services d’information et d’intelligence – Résultats attendus 1, 5 et 6. Le PARI‑CNRC et l’ICIST-CNRC ont continué d’accroître leur capacité (avantage humain) d’offrir des services de VTC et d’analyse de l’information afin d’offrir des conseils stratégiques de qualité supérieure aux participants des grappes technologiques de l’Atlantique et de maximiser le rendement des investissements du CNRC. Les Services d’information et d’intelligence de l’ICIST-CNRC ont offert un large éventail de produits et de services aux clients actifs dans le secteur de la R-D partout au pays : des analystes techniques commerciaux possédant une formation supérieure ont préparé des rapports pour que les clients puissent plus facilement prendre leurs décisions d’investir ou non dans certaines technologies et leurs décisions d’orientation de la recherche. Le PARI-CNRC s’est doté de capacités à l’interne pour recueillir des informations de VTC. Les CTI du PARI-CNRC ont ainsi misé sur les services de VTC pour appuyer leurs capacités d’offrir des services consultatifs aux entreprises clientes et pour les aider à effectuer les meilleurs investissements possible. Le degré de satisfaction de la clientèle est élevé, une enquête menée récemment dans la région de l’Atlantique ayant attribué aux conseillers en technologie industrielle du PARI-CNRC, région de l’Atlantique, une cote de 4,6 sur 5.

Diffuser de l’information scientifique et technologique et des renseignements concurrentiels (avantage du savoir) au sein de l’industrie – Résultats attendus 1, 5 et 6. L’ICIST-CNRC est la bibliothèque scientifique nationale du Canada et la plus importante source d’information scientifique, technique et médicale (STM) en Amérique du Nord. Par l’entremise des Presses scientifiques du CNRC, son organe d’édition, l’ICIST-CNRC est aussi le plus important éditeur d’ouvrages scientifiques au Canada. Les spécialistes en information, les analystes techniques commerciaux et les analystes d’information technique de l’ICIST-CNRC offrent des services d’information à valeur ajoutée et des rapports de veille technologique concurrentielle aux PME clientes du PARI-CNRC, aux chercheurs du CNRC et à d’autres clients par l’entremise des centres d’information du CNRC installés dans les locaux des instituts du CNRC un peu partout au Canada.

En 2007-2008, l’ICIST-CNRC a continué d’offrir au milieu canadien de la recherche et de l’innovation des outils et des services afin d’accélérer les découvertes, les innovations et la commercialisation des fruits de la recherche. Il a créé de la valeur pour les Canadiens en améliorant la diffusion de l’information scientifique, de trois manières :

  • il a collaboré avec des partenaires au développement d’une cyberinfrastructure réseautée visant à accroître l’accès à l’information et aux données scientifiques, techniques et médicales du monde entier sur support électronique, y compris des dépôts de contenu à accès libre, nouveaux ou existants, et des applications de recherche et d’analyse intelligentes;
  • il a développé et appuyé l’infrastructure d’édition scientifique électronique du Canada en intégrant des outils en ligne de révision par les pairs, de correction et d’édition et des fonctions du Web 2.0 afin de faciliter la diffusion des travaux de recherche canadiens partout dans le monde;
  • il a élargi la gamme de services offerts afin d’appuyer la commercialisation et d’aider les PME en offrant notamment des services de veille technologique concurrentielle et d’analyse d’information sur les brevets, pour en faire de l’information « utile ».

Le Service de livraison de documents de la Bibliothèque scientifique nationale de l’ICIST-CNRC a exécuté 485 000 commandes de documents en 2007-2008, dont la moitié venaient de Canadiens. Les principaux clients viennent des universités, du secteur de la santé, de l’administration et de l’industrie, et 29 d’entre eux se situent parmi les 60 organisations consacrant le plus de dépenses à la R-D au Canada. L’ICIST-CNRC a continué d’innover, en lançant une série de services sous la bannière Découvrir afin de donner aux Canadiens un accès plus rapide et plus simple aux 15 millions d’articles présents dans sa collection, service qui est renforcé dans le domaine de la santé, dans les neuf secteurs de R-D clés définis dans la stratégie du CNRC et lorsqu’il s’agit de ressources à l’appui de la commercialisation des fruits de la recherche. La Bibliothèque virtuelle du CNRC a fourni aux chercheurs des instituts du CNRC un accès depuis leur poste de travail à des périodiques et des bases de données électroniques pour lesquels le CNRC a obtenu une licence d’utilisation. Au cours de la dernière année, l’ICIST-CNRC a considérablement élargi l’accès de ces chercheurs aux publications sur la recherche scientifique, technique et médicale en s’abonnant à Scopus, une base de données interrogeable contenant des résumés d’articles et des citations extraites de quelque 15 000 revues à comité de lecture ainsi que de comptes rendus de conférences, et d’autres formes de contenu venant de partout dans le monde. Les professionnels du CNRC ont effectué 258 000 visites sur le site de la Bibliothèque virtuelle du CNRC en 2007‑2008, une augmentation de 12,5 % par rapport à l’année précédente.

En 2007-2008, le CNRC a octroyé des crédits au développement des Archives du CNRC, un site hébergé par l’ICIST-CNRC qui est un dépôt de documents de recherche et d’articles accessibles en toute liberté dont les auteurs sont des chercheurs d’un peu partout au CNRC, ceux-ci produisant collectivement plus de 3 500 articles par année. L’accès libre aux publications du CNRC a accru la visibilité et les retombées de la recherche financée par des fonds fédéraux au Canada et partout dans le monde. Le Laboratoire de l’ICIST, une plate-forme virtuelle ouverte servant à démontrer et à évaluer des prototypes d’applications de diffusion du savoir comme l’exploration de texte, les outils de visualisation et l’analyse des citations dans les documents de recherche, a été inauguré en 2007.

Les Presses scientifiques du CNRC publient 16 revues scientifiques comptant sur un lectorat de 13 900 abonnés répartis dans 101 pays. En 2007-2008, 6 192 auteurs ont été publiés dans ces revues à comité de lecture très respectées. Les Presses publient également 15 autres titres au nom de sociétés savantes clientes. Collectivement, ces 31 périodiques représentent 40 % des revues scientifiques, techniques et médicales publiées au Canada. Vingt-huit des 30 rédacteurs en chef sont canadiens et possèdent un doctorat. Neuf des bureaux de rédaction sont installés dans des universités canadiennes, ce qui accroît la renommée mondiale de ces professeurs et de leurs facultés et universités. Les Presses ont aussi publié cinq livres en 2007-2008 et neuf autres sont actuellement en production, la plupart étant offerts sur support papier ou sur support électronique.

Les Presses scientifiques du CNRC dominent en ce qui concerne l’innovation dans le secteur de l’édition électronique au Canada. Les 16 revues des Presses scientifiques sont en effet publiées sur support électronique, et 14 possèdent aujourd’hui une capacité d’édition multimédia et des fonctions de création de liens vers les ouvrages de référence. Le projet visant à numériser les anciens numéros des revues – un million de pages – a pris fin en 2007, ce qui rend du même coup des dizaines d’années de recherche effectuée au Canada accessibles en quelques clics de souris. Un projet visant à numériser les numéros des 75 dernières années de la revue The Forestry Chronicles a aussi pris fin récemment. Le Programme des services de dépôt du gouvernement fédéral finance l’accès gratuit pour les Canadiens à 15 des revues publiées par les Presses scientifiques du CNRC. Les quelque 600 000 articles téléchargés en 2007 confirment l’importance de cette ressource scientifique. Les Presses scientifiques continuent d’explorer les modèles d’affaires reposant sur un accès ouvert, et ont lancé l’option payante LibreArticle en janvier 2008 qui offre aux auteurs la possibilité de rendre leurs articles disponibles gratuitement dès leur publication.

Les spécialistes des Services d’information et d’intelligence trouvent, filtrent et analysent l’information, répondant ainsi à un besoin croissant et crucial des entrepreneurs canadiens en cette ère de surabondance de l’information où les innovations se succèdent à un rythme infernal et où la concurrence internationale est féroce. En 2007‑2008, 19 500 recherches de documentation, analyses de brevets, rapports et autres produits à livrer ont été fournis aux instituts du CNRC et aux clients participant aux activités des grappes et 2 900 produits à livrer de plus ont été acheminés aux CTI du PARI. En 2007-2008, le programme a poursuivi son expansion, afin d’offrir des services sur une base de recouvrement des coûts aux instituts du CNRC. Par exemple, ces services sont offerts à forfait au Centre québécois de valorisation des biotechnologies jusqu’en 2010. Il s’agit du premier contrat de ce genre conclu avec une organisation non gouvernementale.

Avantage humain

Recruter et conserver des personnes hautement qualifiées – Résultats attendus 1 et 4.  En janvier 2008, le Laboratoire biomédical d’imagerie par résonance magnétique (LBIRM), situé dans les locaux du Centre de soins de santé IWK à Halifax a été inauguré. Cette ouverture découle directement d’un partenariat particulièrement fertile entre le centre IWK et le Conseil national de recherches du Canada (CNRC). Ces installations de recherche à la fine pointe du progrès attireront dans la région des chercheurs et médecins appartenant à l’élite mondiale. Les méthodes d’évaluation axées sur les technologies de pointe appliquées dans ce nouveau laboratoire permettront d’obtenir de meilleurs résultats.

Permettre aux jeunes du Canada d’acquérir une expérience professionnelle – Résultats attendus 1 et 4.  Le renouvellement des modalités du PARI-CNRC permettra à ce programme de continuer d’offrir deux initiatives dans le cadre de la Stratégie Emploi Jeunesse (SEJ) fédérale. Grâce à ces initiatives, des diplômés réussissent à acquérir une précieuse expérience de travail tandis que des entreprises ont accès à des compétences et un savoir-faire de pointe. En 2007‑2008, environ 675 diplômés ont ainsi bénéficié de la possibilité de travailler au sein de 454 PME canadiennes et de ce nombre, 331 étaient de nouveaux diplômés (4,99 millions de dollars de Ressources humaines et Développement social Canada (RHDSC) et 1,15 million de dollars du PARI-CNRC).

Sensibilisation de la collectivité – Résultats attendus 1 et 4.   En 2007-2008, le CNRC a pris en main la direction du Programme Marsville canadien, un programme national de promotion des sciences auquel participent annuellement quelque 3 000 élèves de la 6e année du primaire à la 2e année du secondaire de partout au Canada. Ces jeunes travaillent en équipe à la résolution de problèmes et à la création d’une simulation de l’habitat sur la planète Mars. Ce programme a été élargi et englobe désormais d’autres régions, l’objectif étant d’assurer la présence du programme dans toutes les provinces et tous les territoires du pays. Le CNRC est aussi activement engagé dans l’initiative Science, culture et entrepreneuriat du CRSNG et d’Industrie Canada.

Ces activités s’ajoutent aux autres programmes de sensibilisation à la science du CNRC dont la Semaine nationale des sciences et de la technologie, la Semaine nationale du génie, le Défi BioTalent Sanofi Aventis, le Réseau de sensibilisation à la S-T ainsi qu’à la distribution nationale de centaines de milliers de documents éducatifs dans les écoles du Canada comme le tableau périodique des éléments, des fiches techniques en biotechnologie et l’affiche Le ciel au Canada. Soulignons que le centre des visiteurs de l’Institut Herzberg d’astrophysique du Canada à Victoria (Colombie-Britannique) a été sélectionné au cours des dernières années au nombre des 10 endroits les plus intéressants à visiter en famille par le guide vacances de Victoria.

Avantage entrepreneurial

Favoriser l’expansion du réseau d’installations de partenariat industriel (IPI) – Résultats attendus 1, 2 et 4. À l’appui de ses activités de développement de grappes technologiques, le CNRC a continué de développer, de construire et d’assurer le fonctionnement d’installations de partenariat industriel (IPI) partout au Canada. Ces installations uniques constituent un excellent terreau pour la recherche conjointe et l’incubation de nouvelles entreprises et d’entreprises dérivées. Elles servent également de ressources communautaires, permettant aux nouvelles entreprises d’accéder à des services de mentorat, de financement de l’innovation et de veille technologique concurrentielle et créant ainsi un avantage entrepreneurial et un avantage du savoir. En 2007-2008, le CNRC comptait sur un réseau de 15 IPI un peu partout au pays dans lesquelles étaient regroupées 140 entreprises en incubation. Avec l’ajout d’une nouvelle installation à Edmonton en 2007-2008, la superficie totale des locaux mis à la disposition des entreprises dans les IPI est maintenant de 30 458 mètres carrés.


Tableau 2-2 : Installations de partenariat industriel du CNRC – Ouvertes et planifiées

 

Emplacement

Superficie totale (en m2)

Statut

Date d’achèvement

Pourcentage de la superficie occupée

1

Institut des technologies océaniques (St. John’s, Terre-Neuve)

441

en exploitation

2003-04

100 %

2

Institut des biosciences marines (Halifax, Nouvelle-Écosse)

1 036

en exploitation

2004-05

85 %

3

Institut de technologie de l’information (Fredericton, Nouveau-Brunswick)

627

en exploitation

2002-03

88 %

4

Institut de recherche en biotechnologie (Montréal, Québec)

9 800

en exploitation

1997-98

92 %

5

Institut des matériaux industriels (Boucherville, Québec)

2 180

en exploitation

2003-04

61 %

6

Installation de partenariat industriel du CNRC, édifice M-50 (Ottawa, Ontario) (partagée par plusieurs instituts)

1 604

en exploitation

1998-99

96 %

7

Installation de partenariat industriel du CNRC, édifice M-23A (Ottawa, Ontario) (partagée par plusieurs instituts)

297

en exploitation

2004-05

63 %

8

Installation de partenariat industriel du 100, Sussex (Ottawa, Ontario), (partagée par plusieurs instituts))

509

en exploitation

2003-04

138 %1

9

Institut du biodiagnostic (Winnipeg, Manitoba)

1 194

en exploitation

2005-06

70 %

10

Institut de biotechnologie des plantes (Saskatoon, Saskatchewan)

7 314

en exploitation

2002-03

100 %

11

Institut d’innovation en piles à combustible (Vancouver, Colombie‑Britannique)

1 209

en exploitation

1999-2000

95 %

12

Institut Herzberg d’astrophysique (Penticton, Colombie-Britannique)2

1413

en exploitation

2001-02

59 %

13

Institut des sciences nutritionnelles et de la santé (Charlottetown, Île‑du‑Prince‑Édouard)

477

en exploitation

2006-07

83 %

14

Institut de recherche aérospatiale (Montréal, Québec)

929

en exploitation

2006-07

13 %

15

Centre d’innovation de l’INN (Edmonton, Alberta)

2 700

en exploitation

2007-08

23 %

 

Total

30 4584

 

1 - En raison de l’augmentation de la demande, l’Institut a mis des locaux additionnels à la disposition des entreprises.
2 - Les locaux précédemment désignés comme des locaux de l’IPI de Victoria ont été attribués à des équipes travaillant à la réalisation du PLT (IHA‑CNRC).
3 - Des locaux additionnels ont été attribués au Okanagan Research and Innovation Centre (ORIC) (IHA-CNRC).
4 - À la suite d’une erreur de calcul, la superficie totale des IPI avait été établie à 30 448 mètres carrés dans le Rapport sur le rendement 2006-2007. La superficie totale exacte aurait dû plutôt être de 30 458 mètres carrés.

Développer une plate-forme pour l‘application à l’échelle régionale des initiatives nationales – Résultats attendus 1, 3, 4 et 6.  En créant des réseaux régionaux qui unissent des grappes d’entreprises et d’autres intervenants, le CNRC s’assure que ses programmes nationaux de R-D et de commercialisation sont accessibles et demeurent pertinents à l’échelle régionale. Globalement, les initiatives de développement de grappes du CNRC procurent des avantages au Canada en fournissant à l’organisation la capacité :

  • de mieux comprendre les besoins des régions en matière d’innovation;
  • de convaincre les chefs de file de l’industrie de réfléchir aux meilleurs moyens d’offrir des services et un soutien à l’échelle nationale;
  • d’assurer concrètement la prestation de services de R-D et de commercialisation adaptés aux régions qui combleront les besoins du secteur privé.

Grâce à ce savoir, le CNRC est en mesure de cibler ses efforts de manière stratégique de manière à amplifier les retombées de ses investissements et à améliorer les résultats sur le plan de la commercialisation.

Favoriser une plus grande participation et un engagement plus marqué des partenaires au sein des grappes – Résultat attendus 1, 2, 3 et 5. En 2007-2008, le CNRC a effectué le suivi sur les résultats obtenus et sur les leçons tirées des évaluations de ses initiatives de développement de grappes.

  • Technologie des dispositifs médicaux (Manitoba) – La grappe biomédicale du Manitoba a réalisé un certain nombre d’accomplissements impressionnants au cours de la période de référence et a démontré la forte capacité des grappes d’accélérer et d’améliorer la commercialisation des fruits de la recherche scientifique. IMRIS, une entreprise dérivée de l’IBD-CNRC a lancé avec succès en novembre 2007 son premier appel public à l’épargne à la Bourse de Toronto (TSX), réussissant à lever 40 millions de dollars. Il s’agissait du plus important premier appel public à l’épargne de l’histoire canadienne dans le secteur des dispositifs médicaux. IMRIS a poursuivi sa forte croissance, gonflant son effectif de plus de 100 personnes et atteignant une capitalisation boursière de plus de 120 millions de dollars. Un autre membre de la grappe, la société Intelligent Hospital Systems, a également reçu 7,6 millions de dollars de financement de Capital de risque BDC, Wellington West et Western Life Sciences Fund. Une capacité d’incubation a été établie au sein de la grappe, ce qui a permis à des entreprises en démarrage et à des entreprises aux premières étapes de leur développement de s’installer dans un environnement d’incubation formel. Koven technologies Inc. (un partenaire de l’IPI de l’IBD-CNRC) a reçu la marque CE, la commercialisation de son dispositif de pontage in situ ayant été approuvé en Europe. Kent Imaging Inc. (une entreprise dérivée des activités de l’IBD-CNRC), qui produit un appareil de spectroscopie proche infrarouge (NIR) à des fins d’imagerie biomédicale, a été sélectionnée pour exposer son produit à la Minnesota Life Sciences Alley et a ainsi attiré l’intérêt des investisseurs. Fermion Inc. (un partenaire de l’IPI de l’IBD-CNRC), qui a produit un dispositif de détection, a gagné le prix du Business of Science Competition en octobre 2007 et pris la vedette à la foire World’s Best Technology 2008 au Texas.
  • Centre canadien de fabrication de dispositifs photoniques (Ontario) – Cet établissement issu d’un partenariat entre le CNRC, la province de l’Ontario et l’Université Carleton offre des services de fabrication et de prototypage en plus de mettre à la disposition des entreprises en photonique de l’ensemble du pays ses compétences et de leur offrir ses conseils, donnant ainsi un excellent exemple des moyens qui, concrètement, peuvent être mis en œuvre par les organismes relevant des différents ordres de l’administration publique et les universités pour favoriser le transfert et la commercialisation des technologies. Au cours de la période de référence, le Centre canadien de fabrication de dispositifs photoniques (CCFP) a terminé la mise à jour de son ébauche de carte routière technologique, définissant les matériaux et les genres de dispositifs nécessaires pour harmoniser ses activités à celles des cinq secteurs prioritaires pour le Canada (technologie de l’information et des communications, énergie et éclairage, biomédecine et santé, défense et sécurité, espace et environnement). Cinq ateliers réussis sur les activités du sous-secteur de la photonique ont été donnés un peu partout au pays. Ces ateliers portaient respectivement sur l’utilisation de la photonique en fabrication (Toronto), sur la photonique et les TIC (Ottawa), sur les applications de la photonique en matière de défense et de sécurité (Montréal), sur les applications de la photonique dans le secteur de l’énergie et de l’environnement (Edmonton) et sur la photonique dans les sciences de la vie et la biotechnologie (Toronto). Par ailleurs, le CCFP-CNRC a collaboré avec le Consortium photonique du Canada (CPC), amenant les entreprises canadiennes du secteur de la photonique à se pencher sur l’état actuel de la photonique au Canada, sur ses retombées économiques et sur sa place à l’intérieur de la communauté internationale de la photonique.

Un soutien industriel intégré qui engage les principaux intervenants – Résultats attendus 1, 2, 3, 4 et 6. À l’appui de la priorité accordée par le gouvernement du Canada aux efforts de commercialisation, le portefeuille du STI du CNRC a travaillé en étroite collaboration avec celui de la recherche et du développement du CNRC en vue d’améliorer les résultats des efforts de commercialisation. Ces efforts ont consisté à céder des technologies sous licences, à offrir des services d’aide à la précommercialisation, des services de mentorat et des services d’information et d’intelligence aux entreprises canadiennes, à donner aux entreprises canadiennes un accès aux réseaux nationaux et internationaux cruciaux, à diffuser le savoir et les compétences et à aider les entreprises à créer de nouveaux produits ou de nouvelles technologies, ou les deux. En outre, il a collaboré avec des partenaires clés à la mise en place d’initiatives stratégiques visant à accélérer et à accroître la compétitivité et la commercialisation des nouvelles technologies. Le portefeuille du STI a également contribué à alimenter la croissance et la capacité d’innovation des PME et a continué à rationaliser sa démarche en matière de gestion de la propriété intellectuelle et de transfert des technologies.

Bâtir la capacité d’innovation des PME – Résultats attendus 1, 4 et 5. Depuis sa création, il y a près de 60 ans, le PARI-CNRC offre une aide aux PME canadiennes. Il a élargi son objectif stratégique de départ, qui se limitait aux transferts de technologies, et qui consiste aujourd’hui à accroître la capacité d’innovation des PME canadiennes. Aujourd’hui, le PARI-CNRC offre aux PME axées sur la technologie des services complets d’aide à l’innovation dans pratiquement tous les secteurs essentiels au développement économique actuel et futur du Canada et contribue ainsi à la création d’un avantage entrepreneurial pour les entreprises canadiennes. Les PME qui s’engagent dans des activités de R-D hautement risquées et technologiquement avancées se heurtent à des difficultés dont la complexité va croissant. Le PARI-CNRC a aidé ces PME à vocation technologique à croître et à devenir plus concurrentielles. Il y arrive en accélérant leur croissance, en multipliant le nombre de PME capables de commercialiser leurs propres produits, services et méthodes, en aidant les PME à conclure des accords internationaux pour le développement conjoint de technologies et en offrant des débouchés internationaux aux clients qui sont à la recherche de savoir pour faire progresser leurs projets de R-D.

Dans le rapport de l’évaluation des retombées du Programme d’aide à la recherche industrielle du CNRC publié en 20078 on indiquait que : « Les entreprises clientes du PARI-CNRC ont affiché une croissance à la fois relative et réelle. Au cours de la période d’évaluation [les cinq années allant de 2002-2003 à 2006-2007], les entreprises clientes ont vu leurs ventes grimper de plus de 28 %, leurs effectifs augmenter de 30 % et la valeur de leurs actifs s’apprécier de 15 % en moyenne… En contribuant au renforcement de la capacité de recherche et de développement, à la croissance globale des PME, à la commercialisation de nouveaux produits, services et procédés, ainsi qu’à la création de nouvelles connaissances et de propriété intellectuelle, le PARI-CNRC a réussi à stimuler l’innovation au sein des PME canadiennes et dans tout le pays. »

Offrir une aide à la commercialisation complète, y compris des services de transfert de technologies et de gestion de la propriété intellectuelle Résultats attendus 1, 3 et 6.  En 2006-2007, le CNRC a entrepris un examen approfondi de l’ensemble de ses programmes, politiques et pratiques de soutien industriel dans le cadre du Projet d’examen des activités. Ce projet a été lancé pour s’assurer que le CNRC était bien placé et bien équipé pour mener auprès de sa clientèle les activités décrites dans la stratégie du CNRC, La Science à l’œuvre pour le Canada, ce qui est conforme à la stratégie fédérale en S-T. Voici quelques-unes des recommandations qui ont découlé du Projet d’examen des activités : travailler de plus en plus sur une base sectorielle; accroître la capacité du CNRC de développer des technologies pertinentes pour l’industrie et de les commercialiser; et s’assurer que les activités internes du CNRC facilitent la tâche des instituts et des programmes consistant à desservir la clientèle. Les recommandations prévoyaient également la création du Groupe central des activités commerciales.

Groupe central des activités commerciales Résultat attendus 1, 5 et 6.  Au début de 2007, le Comité de la haute direction du CNRC a approuvé les recommandations issues du Projet d’examen des activités, y compris l’élargissement expérimental pendant un an des activités du Groupe central des activités commerciales. Ce groupe élargi a offert un soutien aux secteurs industriels clés pour le CNRC, s’assurant que les activités de planification en 2007-2008 avaient reçu toute l’attention du secteur et du marché visés pour répondre de manière satisfaisante aux besoins des clients et pour saisir les débouchés. À la fin de la période de référence, le succès du projet pilote a été reconnu, ce qui a culminé par la création à titre permanent du Groupe central des activités commerciales (GCAC).

Améliorer la gestion de la propriété intellectuelle du CNRC – Résultats attendus 1, 3, 5 et 6. S’appuyant à la fois sur une étude comparative des pratiques exemplaires en matière de gestion de la propriété intellectuelle (PI) effectuée en 2003 et sur les résultats du Projet d’examen des activités (décrit précédemment), le CNRC a continué de renforcer la gestion de sa propriété intellectuelle. Cette tâche a été la priorité du GCAC créé dans le cadre d’un projet pilote. Il a lancé avec succès un projet d’examen des procédures de divulgation des inventions du CNRC, tant à des fins de protection de la PI que pour maintenir leur brevetabilité. Les instituts du CNRC ont utilisé les résultats de ce projet pour orienter leurs stratégies de recherche, de protection et de commercialisation. En outre, le GCAC a offert des services d’évaluation technologique et accru l’accès aux outils de recherche sur le marché à tous les instituts du CNRC. Des projets conjoints avec l’ICIST-CNRC ont été mis en œuvre afin d’aider les clients du CNRC à procéder à des études de marché et à des examens de brevets. Les activités ont plus précisément consisté à accorder une attention plus soutenue à la PI de grande valeur, à accroître le recours aux évaluations technologiques, à améliorer la qualité et le nombre des outils d’étude des marchés et à adopter les meilleures pratiques et outils utilisés dans le monde.

8 - http://www.nrc-cnrc.gc.ca/aboutUs/evaluation_f.html

Contribution aux efforts interministériels à l’appui de la stratégie fédérale en S-T – Résultats attendus 1, 4 et 6. Le CNRC participe activement à l’effort interministériel de mise en oeuvre de la nouvelle stratégie fédérale en S-T. Le CNRC participe aux travaux du Comité des sous-ministres adjoints (SMA) sur les sciences et la technologie, qui s’occupe de coordonner dans l’ensemble de l’administration fédérale les activités scientifiques et technologiques, et à qui il incombe par ailleurs de coordonner la mise en oeuvre de la stratégie fédérale en S-T et d’en suivre les progrès. Le CNRC est aussi membre du sous-comité au niveau de directeur général que le Comité des SMA sur les sciences et la technologie a créé et de la plupart des 11 groupes de travail établis pour s’attaquer à des engagements précis formulés dans la stratégie. Le CNRC dirige les travaux de deux de ces groupes de travail.

À la tête des deux groupes de travail en question, le CNRC accomplit des progrès intéressants dans la mise en œuvre d’un plan élaboré en collaboration avec le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et la Banque de développement du Canada (BDC) qui vise à concrétiser un des engagements de la stratégie fédérale en S-T, soit l’harmonisation des programmes et activités des trois organisations. Parmi les progrès cruciaux accomplis à ce jour, mentionnons que le CNRC a mis la dernière main au plan d’action, a créé une structure de gouvernance chapeautée par un comité directeur, a créé un groupe de travail et comités régionaux de « rayonnement », a regroupé dans des locaux communs des employés des trois organisations, a sensibilisé les employés de chaque organisation aux programmes des autres, et a lancé des projets pilotes de vérification préalable commune. Des travaux seront entrepris en 2008 pour réfléchir à la manière dont cet exercice d’harmonisation pourrait être élargi à d’autres organismes fédéraux.

Le CNRC dirige aussi conjointement avec Industrie Canada un effort interministériel visant à passer en revue les politiques fédérales de gestion de la propriété intellectuelle. Cette initiative avait été annoncée au moment du lancement de la stratégie fédérale en S-T. Deux études préliminaires, un examen de la documentation et un relevé des politiques et pratiques de gestion de la PI applicables à l’ensemble de l’administration fédérale et de celles particulières à certaines organisations ont pris fin en mars 2008. Le rapport final, qui comprendra des recommandations sur les enjeux clés et les possibilités, devrait être déposé à l’automne 2008.