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Les rapports sur le rendement tendent � mettre l’accent sur les r�alisations nouvelles et inhabituelles et � passer rapidement sur l’�tat d’avancement des projets en cours. Or le Bureau du registraire, dont la mission reste stable d’une ann�e � l’autre, estime primordial, d’une part, de souligner le travail remarquable accompli en vue d’atteindre ses objectifs permanents et, d’autre part, d’attirer l’attention sur les progr�s r�alis�s en vue de relever les grands d�fis qui se posent.
Comme le montrent les donn�es sur la charge de travail et les commentaires sur la qualit� du service, les r�sultats pr�vus en ce qui a trait aux objectifs strat�giques continus ont �t� atteints ou d�pass�s.
S’agissant des projets sp�ciaux, c’est le rapport d�coulant du sondage sur la satisfaction des clients du Greffe qui a retenu l’attention cette ann�e. Il indiquait clairement que les services offerts aux parties satisfont � leurs besoins et que les employ�s sont courtois, d’un abord facile, bien renseign�s et efficaces et fournissent des renseignements de qualit� sup�rieure. Ces r�sultats refl�tent le niveau d’excellence de tous les employ�s de la Cour supr�me et leur d�vouement � l’�gard de cette institution d’envergure nationale.
Le sondage a �galement port� sur les exigences des parties et leurs pr�f�rences concernant les modes de prestation de services, et les r�sultats ont confirm� qu’ils s’attendent � un service en personne, par t�l�phone, par courrier et en ligne. Voil� l’indication claire du d�fi que doit constamment relever le Bureau du registraire tant du point de vue humain que financier, soit d’offrir de nombreuses voies de communication. De toute �vidence, il faudra maintenir ce cap dans un avenir pr�visible pour bien servir les usagers de la Cour, � l’interne et � l’externe. Le Bureau du registraire poursuivra dans la foul�e des r�alisations de cette ann�e, dont le nouveau syst�me de gestion de biblioth�que, en vue d’assurer la r�ussite des projets de l’ann�e � venir, comme l’affichage des m�moires sur le site Web de la Cour.
Le Bureau du registraire attribue ses r�ussites � la pr�voyance et � la motivation de son personnel, qui s’emploie � exploiter de nouveaux modes de prestation de services tout en maintenant la tr�s grande fiabilit� des processus et syst�mes. Les d�fis seront de taille l’an prochain puisque, apr�s des ann�es de planification, nous passerons � l’�tape de la mise en œuvre du programme de modernisation de la Cour, lequel regroupe quatre projets d’envergure : l’installation audiovisuelle et la technologie de gestion de l’information dans la salle d’audience, le syst�me de gestion des documents et des dossiers �lectroniques, le d�p�t �lectronique et le traitement de textes. Ce projet de modernisation transformera en profondeur les processus internes et am�liorera la prestation de services.
La comp�tence et le d�vouement du personnel sont la cl� du succ�s, et le sondage aupr�s des fonctionnaires f�d�raux confirme que la Cour peut compter sur ses employ�s. Toutefois, pour ne pas que sa situation change, nous devons faire des efforts pour maintenir en fonction et recruter des employ�s qui lui permettront de r�pondre aux besoins de l’heure. Nous comptons que la mise en œuvre l’an prochain d’un plan int�gr� des ressources humaines et des activit�s, d�j� en pr�paration, contribuera aux efforts du Bureau du registraire � cet �gard.
Je ne doute pas que le personnel tr�s d�vou� et fier de servir les Canadiens et Canadiennes saura se montrer � la hauteur de la situation.
D�claration de la direction Je soumets, en vue de son d�p�t au Parlement, le Rapport minist�riel sur le rendement (RMR) de 2006-2007 de la Cour supr�me du Canada. Le document a �t� pr�par� en fonction des principes de reddition de comptes contenus dans le Guide de pr�paration de la Partie III du Budget des d�penses 2006-2007 : Rapports sur les plans et les priorit�s et Rapports minist�riels sur le rendement :
Nom : _____________________ Titre : Registraire Date: _____________________
|
Par ses d�cisions sur des questions qui sont d’importance pour le public, la Cour supr�me du Canada, � titre de juridiction d’appel de dernier ressort, sert les Canadiens en assurant l’�volution de la common law et du droit civil. La Cour supr�me du Canada a pour mandat d’exercer au Canada la juridiction d’appel de dernier ressort en mati�re civile et p�nale, et elle r�alise ce mandat lorsqu’elle entend et tranche les litiges d’importance pour le public. Selon la Loi sur la Cour supr�me, la Cour supr�me du Canada s’entend du Juge en chef et de huit juges pu�n�s. Le Bureau du registraire de la Cour supr�me du Canada est charg� de fournir � la Cour la gamme compl�te des services dont elle a besoin pour entendre les causes et rendre ses d�cisions, et il est l’interm�diaire entre les parties en litige et la Cour. Le pr�sent rapport traite essentiellement du Bureau du Registraire de la Cour supr�me du Canada. Vous trouverez de plus amples renseignements sur les responsabilit�s de la Cour, le processus d’audience et les jugements sur Internet (http://www.scc-csc.gc.ca). |
D�penses pr�vues | Total des Autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
27,8
|
31,0
|
29,5 |
Ressources humaines (�quivalents temps plein)
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
190
|
192
|
2
|
Objectif strat�gique : Fournir � la Cour supr�me du Canada le cadre le plus favorable possible � la prise de d�cision.
2006-2007
Priorit� et type
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Activit� de programme - r�sultat pr�vu | Sommaire du rendement |
D�penses pr�vues
(en millions de dollars) |
D�penses r�elles
(en millions de dollars) |
---|---|---|---|---|
1. Traitement des dossiers avec c�l�rit� (continu) |
Traitement des audiences et des d�cisions - • Ind�pendance de la Cour |
D�passe toutes les attentes |
21,0
|
22,9
|
2. Information (continu) |
Traitement des audiences et des d�cisions - • Acc�s aux services de la Cour • Acc�s � l’information |
Satisfait � toutes les attentes |
3,1
|
2,6
|
3. Gestion des risques (engagement pris en 2004-2005) |
Traitement des audiences et des d�cisions - • Saine gestion |
Satisfait � toutes les attentes |
0,9
|
0,5
|
4. Accro�tre les capacit�s (engagement pris en 2004-2005) |
Traitement des audiences et des d�cisions - • Productivit� de l’effectif |
Satisfait � toutes les attentes |
2,8
|
2,7
|
Environnement op�rationnel et contexte
Le Bureau du registraire doit exercer ses activit�s dans un milieu en constante �volution. La complexit� du milieu juridique ne cesse de cro�tre, et les avanc�es technologiques exigent de la Cour qu’elle actualise ses installations et ses services. En outre, le public s’attend � de plus en plus de renseignements et de services du Bureau du registraire et ce, dans un contexte d’�volution et de complexit� croissante dans le milieu judiciaire. Du fait de la mondialisation du droit, de la d�mocratisation, des questions de d�fense des droits de la personne et de la Charte canadienne des droits et libert�s, la Cour est r�guli�rement saisie de questions largement m�diatis�es. La Cour est sans cesse mise au d�fi de � bien faire les choses �, ce qui exige beaucoup des employ�s du Bureau du registraire, qui doivent effectuer des recherches et analyses approfondies, r�pondre aux demandes de renseignements que lui adressent les membres du public et les m�dias et pr�ter assistance aux parties et aux avocats.
Parmi les tendances et changements influant sur l’administration de la Cour, mentionnons les facteurs suivants :
• Diminution du nombre des affaires soumises � la Cour. Au cours des dix derni�res ann�es, la charge de travail du Bureau du registraire pour ce qui est des affaires soumises � la Cour est demeur�e tr�s stable (environ 90 appels et 600 demandes d’autorisation par ann�e). En 2006 cependant, on a observ� une baisse, le nombre d’appels entendus passant � environ 80 et le nombre de demandes s’�tablissant � 506. L’incidence de la diminution des demandes d’autorisation se r�percutera sur le nombre d’appels entendus en 2007. Il est peu probable que cette r�duction de la charge de travail soit permanente. En g�n�ral, les affaires sont d’une plus grande complexit�.
• Maintien du cap sur l’�change d’information par voie �lectronique. Le recours aux moyens �lectroniques continue de se g�n�raliser dans les communications des tribunaux avec les membres du public et dans l’�change d’informations entre les tribunaux. Les parties prenantes s’attendent toujours � un acc�s accru par voie �lectronique (p. ex. dans la salle d’audience, � la biblioth�que). Les modes de d�p�t �lectronique des documents varient d’un tribunal � l’autre en fonction de la nature de leurs travaux, et le nombre de dossiers transmis par voie �lectronique en provenance des tribunaux inf�rieurs augmente. Ces facteurs font ressortir le besoin d’une interop�rabilit� accrue avec les usagers des tribunaux et entre les tribunaux eux-m�mes; ils ont des cons�quences importantes en ce qui concerne l’acc�s aux dossiers judiciaires, l’�laboration de normes pour le d�p�t �lectronique des documents et la fa�on de cr�er, de tenir et de faire circuler l’information dans le syst�me judiciaire.
• Changements concernant l’acc�s aux dossiers judiciaires. Au mois d’ao�t 2006, le Conseil canadien de la magistrature a publi� une politique type sur l’acc�s aux dossiers judiciaires au Canada. En outre, les modifications l�gislatives r�centes et notamment la nouvelle l�gislation sur la protection des renseignements personnels ont une incidence sur la protection de la vie priv�e et l’acc�s en ligne � l’information judiciaire. Le Bureau du registraire a lanc� un projet visant l’adaptation de la politique type et l’�laboration d’une politique sur l’acc�s �lectronique aux m�moires d’appel qui saura r�pondre aux besoins de la Cour. La politique est � l’�tat d’�bauche et sera mise en œuvre au cours du prochain exercice.
• Augmentation du nombre de dossiers soulevant des pr�occupations li�es au secret, � la protection des renseignements personnels et � la s�curit�. Il arrive plus fr�quemment que des documents soient mis sous scell�s. Les pratiques et les politiques relatives � la fa�on de traiter ces documents diff�rent d’une province � l’autre et d’un tribunal � l’autre, et la CSC doit pouvoir s’adapter � ces diff�rences. Les cons�quences sont nombreuses, car la Cour doit notamment �tre en mesure d’identifier et de traiter les dossiers de nature d�licate. Il lui faut aussi appliquer des proc�dures mieux int�gr�es, accro�tre sa capacit� d’adaptation, resserrer ses processus et renforcer les mesures de protection du syst�me de gestion des dossiers. En outre, le personnel doit se montrer plus vigilant. La Cour a mis en œuvre des politiques et proc�dures pour le traitement des renseignements de nature d�licate.
• Intensification de l’�change entre tribunaux d’information sur les proc�dures et ratiques. De plus en plus, les tribunaux mettent en commun leurs exp�riences sur des questions telles le d�p�t �lectronique des documents et la mesure du rendement. Ce partage se fait de fa�on plus honn�te, ouverte et spontan�e, et vise notamment les succ�s, les �checs et les le�ons tir�es de l’exp�rience. Par exemple, le Bureau du registraire collabore de plus en plus �troitement avec les autres collectivit�s juridiques en mati�re de d�p�t �lectronique des documents et de gestion de l’information et des donn�es. Ces �changes sont mieux structur�s gr�ce aux travaux de l’Association des administrateurs judiciaires du Canada (l’AAJC) et � la cr�ation d’autres tribunes d’�change, comme le Centre canadien de technologie judiciaire (CCTJ).
Avantages pour les Canadiens
L’importance des arr�ts de la Cour pour la soci�t� canadienne est bien connue. La Cour assure uniformit�, coh�rence et justesse dans la d�finition, l’�laboration et l’interpr�tation des principes juridiques dans l’ensemble du syst�me judiciaire canadien. Elle tire sa comp�tence de la Loi sur la Cour supr�me et d’autres lois f�d�rales comme le Code criminel.
En 2006, la Cour a examin� pr�s de 500 demandes d’autorisation d’appel, a entendu 80 appels et a rendu une d�cision dans 79 affaires. Les statistiques sur la charge de travail de la Cour au cours des dix derni�res ann�es sont expos�es dans le tableau qui suit.
Charge de travail 1996 � 2006
1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | |
Dossiers d�pos�s | |||||||||||
Demandes d’autorisation d’appel compl�tes | 561 | 637 | 604 | 585 | 642 | 621 | 523 | 550 | 568 | 544 | 506 |
Avis d’appel de plein droit | 43 | 34 | 30 | 15 | 17 | 21 | 13 | 12 | 12 | 16 | 7 |
Demandes d’autorisation | |||||||||||
Soumises � la Cour | 573 | 615 | 572 | 458 | 640 | 668 | 498 | 609 | 559 | 575 | 477 |
Accueillies (en d�lib�r�) | 67 | 68 | 70 | 60 | 84 | 79 | 53 | 75 | 83 | 65 | 55 |
En pourcentage | 12 | 11 | 12 | 13 | 13 | 12 | 11 | 12 | 15 | 11 | 12 |
Appels entendus | |||||||||||
Nombre total | 118 | 104 | 106 | 75 | 78 | 96 | 72 | 82 | 83 | 93 | 80 |
De plein droit | 49 | 37 | 30 | 19 | 14 | 17 | 16 | 16 | 13 | 13 | 13 |
Sur autorisation | 69 | 67 | 76 | 56 | 64 | 79 | 56 | 66 | 70 | 80 | 67 |
Jours d’audience | 82 | 76 | 71 | 55 | 57 | 62 | 51 | 56 | 61 | 62 | 56 |
Jugements sur appels | |||||||||||
Nombre total | 124 | 107 | 92 | 73 | 72 | 91 | 88 | 81 | 78 | 89 | 79 |
Le Bureau du registraire de la Cour supr�me du Canada sert tous les Canadiens en fournissant � la Cour les services dont elle a besoin pour instruire les causes et rendre ses d�cisions, en fournissant des renseignements et en donnant acc�s � la Cour et � ses services, en traitant rapidement les audiences et les d�cisions et en jouant un r�le de premier plan au sein de la communaut� juridique.
En fournissant des renseignements et en facilitant l’acc�s aux renseignements sur la Cour, le Bureau du registraire fait en sorte que :
En offrant aux parties et � la communaut� juridique des services efficaces, le Bureau du registraire assure un meilleur d�roulement des proc�dures judiciaires et un meilleur emploi des fonds publics et diminue le stress des parties et des employ�s.
La Cour supr�me du Canada est la plus haute instance judiciaire au pays et ses arr�ts constituent des pr�c�dents pour les autres tribunaux judiciaires et administratifs. Le Bureau du registraire joue un r�le de premier plan dans la gestion des affaires de la Cour. Il sert la communaut� juridique aux paliers f�d�ral, provincial et international en participant � la mise en commun de renseignements et de pratiques exemplaires sur des sujets divers comme la gestion des dossiers, le d�p�t �lectronique et la publication des d�cisions.
R�sultats globaux du Bureau du registraire
Dans l’ensemble, le Bureau du registraire a satisfait aux attentes �nonc�es dans son Rapport sur les plans et les priorit�s de 2006-2007. De plus amples pr�cisions sur les r�sultats sont donn�es dans la Partie II, mais les points saillants sont expos�s ci-apr�s :
1. Traitement des dossiers avec c�l�rit�. Le Bureau du registraire a continu� de r�duire les temps de traitement, soit le d�lai entre le d�p�t de la demande d’autorisation d’appel et la d�cision relative � cette demande ainsi qu’entre la date de l’autorisation (ou la date du d�p�t d’un avis d’appel de plein droit) et l’audition. Toutefois, le d�lai entre l’audition et le jugement a augment� pour la deuxi�me ann�e cons�cutive. La r�troaction concernant la qualit� du service sert aussi de mesure � cet �gard. Le Bureau du registraire a confi� � une entreprise priv�e en 2006-2007 le mandat de mener un sondage sur la satisfaction des clients r�cents de la Direction g�n�rale du greffe, soit les avocats, les correspondants et les plaideurs non repr�sent�s par un avocat. Dans l’ensemble, les commentaires des clients �taient tr�s positifs; en effet, trois r�pondants sur quatre se sont dits � tr�s satisfaits � des services re�us, et la quasi-totalit� des r�pondants (99 p. 100) se sont dits � satisfaits � ou � tr�s satisfaits �.
2. Information. Cette priorit� vise essentiellement la diffusion de renseignements aux parties prenantes de l’ext�rieur du Bureau du registraire (par ex. les membres du public, les m�dias et la communaut� juridique) ainsi qu’aux usagers � l’interne, et ainsi porte sur toute une gamme d’activit�s. Dans l’ensemble, d’�normes progr�s ont �t� r�alis�s � cet �gard. Les r�sultats du sondage men� aupr�s des clients de la Direction g�n�rale du greffe (voir le paragraphe qui pr�c�de) montrent sous un jour favorable les efforts faits par la Direction g�n�rale du greffe � cet �gard. Le projet de politique concernant l’acc�s �lectronique aux m�moires a �t� �labor�, le portail � l’intention tout particuli�rement des plaideurs non repr�sent�s est presque termin� et les modalit�s d’acc�s aux dossiers �lectroniques dans la salle d’audience pendant l’audition d’un appel ont �t� finalis�es. � l’interne, des progr�s ont �t� r�alis�s en vue de l’amorce des travaux de cr�ation d’une infrastructure am�lior�e de gestion de l’information. Enfin, le Bureau du registraire a jou� un r�le pr�pond�rant dans la planification et l’organisation des r�unions g�n�rales annuelles tenues en 2006 par l’Association des administrateurs judiciaires du Canada et l’Association of Reporters of Judicial Decisions, qui constituaient d’autres moyens spontan�s de fournir des renseignements sur la Cour.
Il importe tout particuli�rement de souligner l’�laboration du plan de classification des dossiers, un �l�ment important du syst�me de gestion des documents et des dossiers �lectroniques projet� par le Bureau du registraire.
3. Gestion des risques. Le Bureau du registraire a fait des progr�s � cet �gard gr�ce � la mise en œuvre d’une approche int�gr�e lui permettant d’identifier, d’�valuer et de g�rer tous les risques auxquels la Cour et le Bureau du registraire sont expos�s. En mati�re de gestion des risques, la s�curit� demeure une pr�occupation cl� et le Bureau du registraire revoit et r�vise r�guli�rement les mesures de s�curit�. Les principales activit�s suivantes ont �t� entreprises pendant l’exercice 2006-2007 :
Au cours des derni�res ann�es, l’�ge et l’�tat du mat�riel audiovisuel dans la salle d’audience ainsi que l’absence d’appareils de pointe pour le traitement de l’information ont constitu� un risque important. Le mat�riel audiovisuel, m�me s’il a �t� bien entretenu, est vieux et il y a eu des d�faillances qui ont entra�n� des difficult�s � quelques reprises. Parce qu’elle n’avait pas acc�s � la technologie de l’information, la Cour a pris du retard par rapport aux tribunaux d’instance inf�rieure et a d� continuer de recourir aux moyens traditionnels de d�p�t de documents. Ces deux probl�mes �taient bien connus et, une fois qu’il a obtenu l’approbation d�finitive de projet, le Bureau du registraire a amorc�, en octobre 2006, le projet de modernisation du mat�riel audiovisuel et de la technologie de l’information dans la salle d’audience dans le but de rem�dier � cette situation.
4. Accroissement de la capacit�. Cette priorit� comporte plusieurs facettes, et les progr�s suivants ont �t� r�alis�s pour chacune :
a. Le personnel : Le personnel du Bureau du registraire est motiv� et d�vou�, comme en t�moignent les r�sultats toujours positifs du sondage aupr�s des fonctionnaires f�d�raux. Toutefois, le recrutement et le maintien en fonction d’employ�s poss�dant les comp�tences requises continuent de poser probl�me.
b. La gestion de l’information et la technologie : De nombreuses am�liorations ont �t� apport�es � l’infrastructure de technologie de l’information du Bureau du registraire dans le but d’en accro�tre la capacit� et de mieux l’adapter aux exigences du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor et aux normes de l’industrie. Le processus de sauvegarde et les outils connexes ont �t� mis � niveau et am�lior�s, un nouveau r�seau de stockage a �t� achet� en vue de la mise en œuvre du syst�me de gestion des documents et des dossiers �lectroniques (SGDDE) de la Cour, des am�liorations au service d’annuaire Active Directory ont �t� pr�vues et les plans de reprise et de continuit� des activit�s ont �t� revus en profondeur et mis � jour. Bon nombre des versions am�lior�es ont �t� mises en œuvres en conformit� avec la norme de Gestion de la s�curit� des technologies de l’information (GSTI), et la disponibilit� et la fiabilit� des syst�mes de technologie de l’information sont demeur�es �lev�es. Le SGDDE permet l’�laboration d’une interface entre le nouveau produit et le syst�me existant de gestion des dossiers au moyen d’un nouveau cadre de d�veloppement (.net) et cadre avec l’�laboration des normes de m�tadonn�es, l’am�lioration du plan de classification et des calendriers de conservation et d’�limination des donn�es du Bureau du registraire et le r�am�nagement de certains processus op�rationnels visant � optimiser l’efficacit� sur le plan �lectronique. Par suite de la mise en place d’un grand nombre de nouvelles techniques et de nouveaux produits, il est devenu n�cessaire de revoir les processus de gestion de l’information et de technologie de l’information, ce qui a �t� fait en fonction des normes de la Biblioth�que d’information relative aux technologies de l’information, ainsi que des pratiques exemplaires. Enfin, l’installation dans la salle d’audience de la technologie audionum�rique a permis au Bureau du registraire d’am�liorer l’int�gration de son infrastructure de technologie de l’information et de ses produits audiovisuels, de mani�re � en faciliter la gestion et � en favoriser la durabilit�. L’accroissement de la capacit� a notamment pour objectif cl� l’actualisation continue du syst�me de gestion de biblioth�que, dans le but de permettre � la Cour et aux employ�s du Bureau du registraire de faire des recherches dans les collections hybrides de documents juridiques imprim�s et �lectroniques. Un nouveau catalogue en ligne a �t� lanc�, en version intranet et internet (� laquelle a acc�s le grand public) en mai 2006. De plus, en d�cembre 2006 et en janvier 2007, il y a eu int�gration d’un logiciel URL ouvert et d’un moteur de recherche f�d�r� afin de permettre la recherche en continu ind�pendamment des formats.
c. Traitement : Le Bureau du registraire a continu� de concentrer ses efforts sur l’am�lioration du service et la mesure du rendement en 2006-2007. Afin d’accro�tre l’efficacit� et la fonctionnalit�, notamment en ce qui concerne l’acheminement des documents �lectroniques, le Bureau du registraire a entrepris � l’hiver 2006-2007 un vaste projet de modernisation de la Cour regroupant le projet de modernisation du mat�riel audiovisuel et de la technologie de l’information dans la salle d’audience, le projet concernant le d�p�t �lectronique et le projet d’actualisation des logiciels de traitement de textes. � la Biblioth�que, du fait de la mise en application du nouveau syst�me de gestion de biblioth�que, il a fallu restructurer un certain nombre de produits distribu�s ant�rieurement sur support papier afin d’en permettre l’acheminement par voie �lectronique aux juges et aux employ�s du Bureau du registraire. Les tables des mati�res jointes aux fichiers sont plus d�taill�es afin de faciliter la recherche, et les sommaires des p�riodiques sont fournis par voie �lectronique avec lien au texte int�gral en ligne.
d. Installations : Des progr�s relatifs ont �t� r�alis�s en vue de l’ach�vement des deux projets �num�r�s dans le Rapport sur les plans et les priorit�s 2006-2007. Ont �t� obtenus l’approbation d�finitive de projet et le financement pour le projet de modernisation du mat�riel audiovisuel et de la technologie de l’information dans la salle d’audience. L’�tape de l’�laboration des exigences et de la conception a �t� men�e � bien, tout comme la � validation de principe � ou le projet pilote servant � en d�montrer la faisabilit�. � la fin de l’ann�e, l’achat de l’�quipement, des meubles et des logiciels n�cessaires �tait en cours. Le projet de r�am�nagement de l’entr�e Est �tait en cours lorsque des probl�mes de service sont survenus en novembre 2006, ce qui a finalement entra�n� la suspension des travaux en janvier 2007. Le projet a �t� confi� � un nouvel entrepreneur et les travaux devraient �tre termin�s � l’automne 2007.
La Cour supr�me du Canada est au sommet du pouvoir judiciaire du gouvernement du Canada et constitue un organisme fondamental � la d�mocratie canadienne. Ses r�sultats et programmes s’harmonisent avec le secteur de r�sultat Affaires gouvernementales figurant dans le Cadre pangouvernemental, qui appuie tous les autres secteurs de r�sultats.