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2006-2007
Rapport sur le rendement



Cour suprême du Canada






L'honorable R. Nicholson
Ministre de la Justice et Procureur général du Canada




Table des matières

Partie I : SURVOL DU MINISTÈRE

A. Message du registraire
B. Déclaration de la direction
C. Renseignements sommaires
D. Sommaire du rendement
E. Lien aux secteurs de résultats du gouvernement du Canada

Partie II : RENDEMENT PAR RÉSULTAT STRATÉGIQUE

A. Résultat prévu : Traitement des dossiers avec célérité
B. Résultat prévu : Indépendance de la Cour
C. Résultat prévu : Access aux services de la Cour
D. Résultat prévu : Accès à l’information
E. Résultat prévu : Productivité de l’effectif
F. Résultat prévu : Saine gestion

Partie III : RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES

A. Structure organisationnelle du Bureau du registraire
B. Tableaux financiers

Partie IV : AUTRES SUJETS D'INTÉRÊT

A. Pour en savoir plus
B. Liste des rapports prévus par la loi et rapports de l’organisme
C. Lois appliquées



I: Survol du ministère

A. Message de la registraire

Les rapports sur le rendement tendent à mettre l’accent sur les réalisations nouvelles et inhabituelles et à passer rapidement sur l’état d’avancement des projets en cours. Or le Bureau du registraire, dont la mission reste stable d’une année à l’autre, estime primordial, d’une part, de souligner le travail remarquable accompli en vue d’atteindre ses objectifs permanents et, d’autre part, d’attirer l’attention sur les progrès réalisés en vue de relever les grands défis qui se posent.

Comme le montrent les données sur la charge de travail et les commentaires sur la qualité du service, les résultats prévus en ce qui a trait aux objectifs stratégiques continus ont été atteints ou dépassés.

S’agissant des projets spéciaux, c’est le rapport découlant du sondage sur la satisfaction des clients du Greffe qui a retenu l’attention cette année. Il indiquait clairement que les services offerts aux parties satisfont à leurs besoins et que les employés sont courtois, d’un abord facile, bien renseignés et efficaces et fournissent des renseignements de qualité supérieure. Ces résultats reflètent le niveau d’excellence de tous les employés de la Cour suprême et leur dévouement à l’égard de cette institution d’envergure nationale.

Le sondage a également porté sur les exigences des parties et leurs préférences concernant les modes de prestation de services, et les résultats ont confirmé qu’ils s’attendent à un service en personne, par téléphone, par courrier et en ligne. Voilà l’indication claire du défi que doit constamment relever le Bureau du registraire tant du point de vue humain que financier, soit d’offrir de nombreuses voies de communication. De toute évidence, il faudra maintenir ce cap dans un avenir prévisible pour bien servir les usagers de la Cour, à l’interne et à l’externe. Le Bureau du registraire poursuivra dans la foulée des réalisations de cette année, dont le nouveau système de gestion de bibliothèque, en vue d’assurer la réussite des projets de l’année à venir, comme l’affichage des mémoires sur le site Web de la Cour.

Le Bureau du registraire attribue ses réussites à la prévoyance et à la motivation de son personnel, qui s’emploie à exploiter de nouveaux modes de prestation de services tout en maintenant la très grande fiabilité des processus et systèmes. Les défis seront de taille l’an prochain puisque, après des années de planification, nous passerons à l’étape de la mise en œuvre du programme de modernisation de la Cour, lequel regroupe quatre projets d’envergure : l’installation audiovisuelle et la technologie de gestion de l’information dans la salle d’audience, le système de gestion des documents et des dossiers électroniques, le dépôt électronique et le traitement de textes. Ce projet de modernisation transformera en profondeur les processus internes et améliorera la prestation de services.

La compétence et le dévouement du personnel sont la clé du succès, et le sondage auprès des fonctionnaires fédéraux confirme que la Cour peut compter sur ses employés. Toutefois, pour ne pas que sa situation change, nous devons faire des efforts pour maintenir en fonction et recruter des employés qui lui permettront de répondre aux besoins de l’heure. Nous comptons que la mise en œuvre l’an prochain d’un plan intégré des ressources humaines et des activités, déjà en préparation, contribuera aux efforts du Bureau du registraire à cet égard.

Je ne doute pas que le personnel très dévoué et fier de servir les Canadiens et Canadiennes saura se montrer à la hauteur de la situation.

B. Déclaration de la direction


 

Déclaration de la direction

Je soumets, en vue de son dépôt au Parlement, le Rapport ministériel sur le rendement (RMR) de 2006-2007 de la Cour suprême du Canada.

Le document a été préparé en fonction des principes de reddition de comptes contenus dans le Guide de préparation de la Partie III du Budget des dépenses 2006-2007 : Rapports sur les plans et les priorités et Rapports ministériels sur le rendement :

  • il est conforme aux exigences précises de déclaration figurant dans les lignes directrices du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT);
  • il repose sur les résultats stratégiques et l’architecture des activités de programme de la Cour suprême du Canada approuvés par le Conseil du Trésor;
  • il présente une information cohérente, complète, équilibrée et fiable;
  • il fournit une base pour la reddition de comptes à l’égard des résultats obtenus avec les ressources et les autorisations qui lui sont confiées;
  • il rend compte de la situation financière en fonction des montants approuvés des budgets des dépenses et des Comptes publics du Canada.

 

Nom : _____________________
Anne Roland

Titre : Registraire

Date: _____________________

 


C. Renseignements sommaires

Raison d'être


Par ses décisions sur des questions qui sont d’importance pour le public, la Cour suprême du Canada, à titre de juridiction d’appel de dernier ressort, sert les Canadiens en assurant l’évolution de la common law et du droit civil. La Cour suprême du Canada a pour mandat d’exercer au Canada la juridiction d’appel de dernier ressort en matière civile et pénale, et elle réalise ce mandat lorsqu’elle entend et tranche les litiges d’importance pour le public. Selon la Loi sur la Cour suprême, la Cour suprême du Canada s’entend du Juge en chef et de huit juges puînés.

Le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada est chargé de fournir à la Cour la gamme complète des services dont elle a besoin pour entendre les causes et rendre ses décisions, et il est l’intermédiaire entre les parties en litige et la Cour. Le présent rapport traite essentiellement du Bureau du Registraire de la Cour suprême du Canada.

Vous trouverez de plus amples renseignements sur les responsabilités de la Cour, le processus d’audience et les jugements sur Internet (http://www.scc-csc.gc.ca).


Ressources financières (en millions de dollars)


Dépenses prévues Total des Autorisations Dépenses réelles
27,8
31,0

29,5


Ressources humaines (équivalents temps plein)


Prévues Réelles Écart
190
192
2

Sommaire du rendement

Objectif stratégique : Fournir à la Cour suprême du Canada le cadre le plus favorable possible à la prise de décision.

2006-2007


Priorité et type
Activité de programme - résultat prévu Sommaire du rendement
Dépenses prévues
(en millions de dollars)
Dépenses réelles
(en millions de dollars)
1. Traitement des dossiers avec célérité (continu)

Traitement des audiences et des décisions -

• Indépendance de la Cour

• Traitement des audiences et des décisions avec célérité

Dépasse toutes les attentes
21,0

22,9

 

 

 

2. Information (continu)

Traitement des audiences et des décisions -

• Accès aux services de la Cour

• Accès à l’information

Satisfait à toutes les attentes
3,1
2,6
3. Gestion des risques (engagement pris en 2004-2005)

Traitement des audiences et des décisions -

• Saine gestion

Satisfait à toutes les attentes
0,9
0,5
4. Accroître les capacités (engagement pris en 2004-2005)

Traitement des audiences et des décisions -

• Productivité de l’effectif

Satisfait à toutes les attentes
2,8
2,7

D. Sommaire du rendement

Environnement opérationnel et contexte

Le Bureau du registraire doit exercer ses activités dans un milieu en constante évolution. La complexité du milieu juridique ne cesse de croître, et les avancées technologiques exigent de la Cour qu’elle actualise ses installations et ses services. En outre, le public s’attend à de plus en plus de renseignements et de services du Bureau du registraire et ce, dans un contexte d’évolution et de complexité croissante dans le milieu judiciaire. Du fait de la mondialisation du droit, de la démocratisation, des questions de défense des droits de la personne et de la Charte canadienne des droits et libertés, la Cour est régulièrement saisie de questions largement médiatisées. La Cour est sans cesse mise au défi de « bien faire les choses », ce qui exige beaucoup des employés du Bureau du registraire, qui doivent effectuer des recherches et analyses approfondies, répondre aux demandes de renseignements que lui adressent les membres du public et les médias et prêter assistance aux parties et aux avocats.

Parmi les tendances et changements influant sur l’administration de la Cour, mentionnons les facteurs suivants :

Diminution du nombre des affaires soumises à la Cour. Au cours des dix dernières années, la charge de travail du Bureau du registraire pour ce qui est des affaires soumises à la Cour est demeurée très stable (environ 90 appels et 600 demandes d’autorisation par année). En 2006 cependant, on a observé une baisse, le nombre d’appels entendus passant à environ 80 et le nombre de demandes s’établissant à 506. L’incidence de la diminution des demandes d’autorisation se répercutera sur le nombre d’appels entendus en 2007. Il est peu probable que cette réduction de la charge de travail soit permanente. En général, les affaires sont d’une plus grande complexité.

• Maintien du cap sur l’échange d’information par voie électronique. Le recours aux moyens électroniques continue de se généraliser dans les communications des tribunaux avec les membres du public et dans l’échange d’informations entre les tribunaux. Les parties prenantes s’attendent toujours à un accès accru par voie électronique (p. ex. dans la salle d’audience, à la bibliothèque). Les modes de dépôt électronique des documents varient d’un tribunal à l’autre en fonction de la nature de leurs travaux, et le nombre de dossiers transmis par voie électronique en provenance des tribunaux inférieurs augmente. Ces facteurs font ressortir le besoin d’une interopérabilité accrue avec les usagers des tribunaux et entre les tribunaux eux-mêmes; ils ont des conséquences importantes en ce qui concerne l’accès aux dossiers judiciaires, l’élaboration de normes pour le dépôt électronique des documents et la façon de créer, de tenir et de faire circuler l’information dans le système judiciaire.

Changements concernant l’accès aux dossiers judiciaires. Au mois d’août 2006, le Conseil canadien de la magistrature a publié une politique type sur l’accès aux dossiers judiciaires au Canada. En outre, les modifications législatives récentes et notamment la nouvelle législation sur la protection des renseignements personnels ont une incidence sur la protection de la vie privée et l’accès en ligne à l’information judiciaire. Le Bureau du registraire a lancé un projet visant l’adaptation de la politique type et l’élaboration d’une politique sur l’accès électronique aux mémoires d’appel qui saura répondre aux besoins de la Cour. La politique est à l’état d’ébauche et sera mise en œuvre au cours du prochain exercice.

Augmentation du nombre de dossiers soulevant des préoccupations liées au secret, à la protection des renseignements personnels et à la sécurité. Il arrive plus fréquemment que des documents soient mis sous scellés. Les pratiques et les politiques relatives à la façon de traiter ces documents diffèrent d’une province à l’autre et d’un tribunal à l’autre, et la CSC doit pouvoir s’adapter à ces différences. Les conséquences sont nombreuses, car la Cour doit notamment être en mesure d’identifier et de traiter les dossiers de nature délicate. Il lui faut aussi appliquer des procédures mieux intégrées, accroître sa capacité d’adaptation, resserrer ses processus et renforcer les mesures de protection du système de gestion des dossiers. En outre, le personnel doit se montrer plus vigilant. La Cour a mis en œuvre des politiques et procédures pour le traitement des renseignements de nature délicate.

Intensification de l’échange entre tribunaux d’information sur les procédures et ratiques. De plus en plus, les tribunaux mettent en commun leurs expériences sur des questions telles le dépôt électronique des documents et la mesure du rendement. Ce partage se fait de façon plus honnête, ouverte et spontanée, et vise notamment les succès, les échecs et les leçons tirées de l’expérience. Par exemple, le Bureau du registraire collabore de plus en plus étroitement avec les autres collectivités juridiques en matière de dépôt électronique des documents et de gestion de l’information et des données. Ces échanges sont mieux structurés grâce aux travaux de l’Association des administrateurs judiciaires du Canada (l’AAJC) et à la création d’autres tribunes d’échange, comme le Centre canadien de technologie judiciaire (CCTJ).

Avantages pour les Canadiens

L’importance des arrêts de la Cour pour la société canadienne est bien connue. La Cour assure uniformité, cohérence et justesse dans la définition, l’élaboration et l’interprétation des principes juridiques dans l’ensemble du système judiciaire canadien. Elle tire sa compétence de la Loi sur la Cour suprême et d’autres lois fédérales comme le Code criminel.

En 2006, la Cour a examiné près de 500 demandes d’autorisation d’appel, a entendu 80 appels et a rendu une décision dans 79 affaires. Les statistiques sur la charge de travail de la Cour au cours des dix dernières années sont exposées dans le tableau qui suit.

Charge de travail 1996 à 2006


  1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Dossiers déposés
Demandes d’autorisation d’appel complètes 561 637 604 585 642 621 523 550 568 544 506
Avis d’appel de plein droit 43 34 30 15 17 21 13 12 12 16 7
Demandes d’autorisation
Soumises à la Cour 573 615 572 458 640 668 498 609 559 575 477
Accueillies (en délibéré) 67 68 70 60 84 79 53 75 83 65 55
En pourcentage 12 11 12 13 13 12 11 12 15 11 12
Appels entendus
Nombre total 118 104 106 75 78 96 72 82 83 93 80
De plein droit 49 37 30 19 14 17 16 16 13 13 13
Sur autorisation 69 67 76 56 64 79 56 66 70 80 67
Jours d’audience 82 76 71 55 57 62 51 56 61 62 56
Jugements sur appels
Nombre total 124 107 92 73 72 91 88 81 78 89 79

Le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada sert tous les Canadiens en fournissant à la Cour les services dont elle a besoin pour instruire les causes et rendre ses décisions, en fournissant des renseignements et en donnant accès à la Cour et à ses services, en traitant rapidement les audiences et les décisions et en jouant un rôle de premier plan au sein de la communauté juridique.

En fournissant des renseignements et en facilitant l’accès aux renseignements sur la Cour, le Bureau du registraire fait en sorte que :

  • les parties et la communauté juridique bénéficient d’un service de qualité;
  • le grand public soit mieux renseigné sur les travaux et les décisions de la Cour;
  • les médias fassent état des décisions de la Cour et de leur incidence de façon juste et impartiale;
  • le travail de la Cour soit mieux compris au Canada aussi bien qu’à l’étranger.

En offrant aux parties et à la communauté juridique des services efficaces, le Bureau du registraire assure un meilleur déroulement des procédures judiciaires et un meilleur emploi des fonds publics et diminue le stress des parties et des employés.

La Cour suprême du Canada est la plus haute instance judiciaire au pays et ses arrêts constituent des précédents pour les autres tribunaux judiciaires et administratifs. Le Bureau du registraire joue un rôle de premier plan dans la gestion des affaires de la Cour. Il sert la communauté juridique aux paliers fédéral, provincial et international en participant à la mise en commun de renseignements et de pratiques exemplaires sur des sujets divers comme la gestion des dossiers, le dépôt électronique et la publication des décisions.

Résultats globaux du Bureau du registraire

Dans l’ensemble, le Bureau du registraire a satisfait aux attentes énoncées dans son Rapport sur les plans et les priorités de 2006-2007. De plus amples précisions sur les résultats sont données dans la Partie II, mais les points saillants sont exposés ci-après :

1. Traitement des dossiers avec célérité. Le Bureau du registraire a continué de réduire les temps de traitement, soit le délai entre le dépôt de la demande d’autorisation d’appel et la décision relative à cette demande ainsi qu’entre la date de l’autorisation (ou la date du dépôt d’un avis d’appel de plein droit) et l’audition. Toutefois, le délai entre l’audition et le jugement a augmenté pour la deuxième année consécutive. La rétroaction concernant la qualité du service sert aussi de mesure à cet égard. Le Bureau du registraire a confié à une entreprise privée en 2006-2007 le mandat de mener un sondage sur la satisfaction des clients récents de la Direction générale du greffe, soit les avocats, les correspondants et les plaideurs non représentés par un avocat. Dans l’ensemble, les commentaires des clients étaient très positifs; en effet, trois répondants sur quatre se sont dits « très satisfaits » des services reçus, et la quasi-totalité des répondants (99 p. 100) se sont dits « satisfaits » ou « très satisfaits ».

2. Information. Cette priorité vise essentiellement la diffusion de renseignements aux parties prenantes de l’extérieur du Bureau du registraire (par ex. les membres du public, les médias et la communauté juridique) ainsi qu’aux usagers à l’interne, et ainsi porte sur toute une gamme d’activités. Dans l’ensemble, d’énormes progrès ont été réalisés à cet égard. Les résultats du sondage mené auprès des clients de la Direction générale du greffe (voir le paragraphe qui précède) montrent sous un jour favorable les efforts faits par la Direction générale du greffe à cet égard. Le projet de politique concernant l’accès électronique aux mémoires a été élaboré, le portail à l’intention tout particulièrement des plaideurs non représentés est presque terminé et les modalités d’accès aux dossiers électroniques dans la salle d’audience pendant l’audition d’un appel ont été finalisées. À l’interne, des progrès ont été réalisés en vue de l’amorce des travaux de création d’une infrastructure améliorée de gestion de l’information. Enfin, le Bureau du registraire a joué un rôle prépondérant dans la planification et l’organisation des réunions générales annuelles tenues en 2006 par l’Association des administrateurs judiciaires du Canada et l’Association of Reporters of Judicial Decisions, qui constituaient d’autres moyens spontanés de fournir des renseignements sur la Cour.

Il importe tout particulièrement de souligner l’élaboration du plan de classification des dossiers, un élément important du système de gestion des documents et des dossiers électroniques projeté par le Bureau du registraire.

3. Gestion des risques. Le Bureau du registraire a fait des progrès à cet égard grâce à la mise en œuvre d’une approche intégrée lui permettant d’identifier, d’évaluer et de gérer tous les risques auxquels la Cour et le Bureau du registraire sont exposés. En matière de gestion des risques, la sécurité demeure une préoccupation clé et le Bureau du registraire revoit et révise régulièrement les mesures de sécurité. Les principales activités suivantes ont été entreprises pendant l’exercice 2006-2007 :

  • Une politique sur la sécurité a été élaborée et sera finalisée pendant la nouvelle année.
  • Le cadre du plan de continuité des activités et les plans de continuité ont été approuvés.
  • Le rapport sur la Gestion de la sécurité des technologies de l’information (GSTI) a été déposé.

Au cours des dernières années, l’âge et l’état du matériel audiovisuel dans la salle d’audience ainsi que l’absence d’appareils de pointe pour le traitement de l’information ont constitué un risque important. Le matériel audiovisuel, même s’il a été bien entretenu, est vieux et il y a eu des défaillances qui ont entraîné des difficultés à quelques reprises. Parce qu’elle n’avait pas accès à la technologie de l’information, la Cour a pris du retard par rapport aux tribunaux d’instance inférieure et a dû continuer de recourir aux moyens traditionnels de dépôt de documents. Ces deux problèmes étaient bien connus et, une fois qu’il a obtenu l’approbation définitive de projet, le Bureau du registraire a amorcé, en octobre 2006, le projet de modernisation du matériel audiovisuel et de la technologie de l’information dans la salle d’audience dans le but de remédier à cette situation.

4. Accroissement de la capacité. Cette priorité comporte plusieurs facettes, et les progrès suivants ont été réalisés pour chacune :

a. Le personnel : Le personnel du Bureau du registraire est motivé et dévoué, comme en témoignent les résultats toujours positifs du sondage auprès des fonctionnaires fédéraux. Toutefois, le recrutement et le maintien en fonction d’employés possédant les compétences requises continuent de poser problème.

b. La gestion de l’information et la technologie : De nombreuses améliorations ont été apportées à l’infrastructure de technologie de l’information du Bureau du registraire dans le but d’en accroître la capacité et de mieux l’adapter aux exigences du Secrétariat du Conseil du Trésor et aux normes de l’industrie. Le processus de sauvegarde et les outils connexes ont été mis à niveau et améliorés, un nouveau réseau de stockage a été acheté en vue de la mise en œuvre du système de gestion des documents et des dossiers électroniques (SGDDE) de la Cour, des améliorations au service d’annuaire Active Directory ont été prévues et les plans de reprise et de continuité des activités ont été revus en profondeur et mis à jour. Bon nombre des versions améliorées ont été mises en œuvres en conformité avec la norme de Gestion de la sécurité des technologies de l’information (GSTI), et la disponibilité et la fiabilité des systèmes de technologie de l’information sont demeurées élevées. Le SGDDE permet l’élaboration d’une interface entre le nouveau produit et le système existant de gestion des dossiers au moyen d’un nouveau cadre de développement (.net) et cadre avec l’élaboration des normes de métadonnées, l’amélioration du plan de classification et des calendriers de conservation et d’élimination des données du Bureau du registraire et le réaménagement de certains processus opérationnels visant à optimiser l’efficacité sur le plan électronique. Par suite de la mise en place d’un grand nombre de nouvelles techniques et de nouveaux produits, il est devenu nécessaire de revoir les processus de gestion de l’information et de technologie de l’information, ce qui a été fait en fonction des normes de la Bibliothèque d’information relative aux technologies de l’information, ainsi que des pratiques exemplaires. Enfin, l’installation dans la salle d’audience de la technologie audionumérique a permis au Bureau du registraire d’améliorer l’intégration de son infrastructure de technologie de l’information et de ses produits audiovisuels, de manière à en faciliter la gestion et à en favoriser la durabilité. L’accroissement de la capacité a notamment pour objectif clé l’actualisation continue du système de gestion de bibliothèque, dans le but de permettre à la Cour et aux employés du Bureau du registraire de faire des recherches dans les collections hybrides de documents juridiques imprimés et électroniques. Un nouveau catalogue en ligne a été lancé, en version intranet et internet (à laquelle a accès le grand public) en mai 2006. De plus, en décembre 2006 et en janvier 2007, il y a eu intégration d’un logiciel URL ouvert et d’un moteur de recherche fédéré afin de permettre la recherche en continu indépendamment des formats.

c. Traitement : Le Bureau du registraire a continué de concentrer ses efforts sur l’amélioration du service et la mesure du rendement en 2006-2007. Afin d’accroître l’efficacité et la fonctionnalité, notamment en ce qui concerne l’acheminement des documents électroniques, le Bureau du registraire a entrepris à l’hiver 2006-2007 un vaste projet de modernisation de la Cour regroupant le projet de modernisation du matériel audiovisuel et de la technologie de l’information dans la salle d’audience, le projet concernant le dépôt électronique et le projet d’actualisation des logiciels de traitement de textes. À la Bibliothèque, du fait de la mise en application du nouveau système de gestion de bibliothèque, il a fallu restructurer un certain nombre de produits distribués antérieurement sur support papier afin d’en permettre l’acheminement par voie électronique aux juges et aux employés du Bureau du registraire. Les tables des matières jointes aux fichiers sont plus détaillées afin de faciliter la recherche, et les sommaires des périodiques sont fournis par voie électronique avec lien au texte intégral en ligne.

d. Installations : Des progrès relatifs ont été réalisés en vue de l’achèvement des deux projets énumérés dans le Rapport sur les plans et les priorités 2006-2007. Ont été obtenus l’approbation définitive de projet et le financement pour le projet de modernisation du matériel audiovisuel et de la technologie de l’information dans la salle d’audience. L’étape de l’élaboration des exigences et de la conception a été menée à bien, tout comme la « validation de principe » ou le projet pilote servant à en démontrer la faisabilité. À la fin de l’année, l’achat de l’équipement, des meubles et des logiciels nécessaires était en cours. Le projet de réaménagement de l’entrée Est était en cours lorsque des problèmes de service sont survenus en novembre 2006, ce qui a finalement entraîné la suspension des travaux en janvier 2007. Le projet a été confié à un nouvel entrepreneur et les travaux devraient être terminés à l’automne 2007.

E. Lien aux secteurs de résultats du gouvernement du Canada

La Cour suprême du Canada est au sommet du pouvoir judiciaire du gouvernement du Canada et constitue un organisme fondamental à la démocratie canadienne. Ses résultats et programmes s’harmonisent avec le secteur de résultat Affaires gouvernementales figurant dans le Cadre pangouvernemental, qui appuie tous les autres secteurs de résultats.



II: Rendement par résultat stratégique

Le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada a un objectif stratégique unique : fournir à la Cour suprême du Canada le meilleur environnement décisionnel possible. Le programme a une activité centrale : traiter les audiences et les décisions, c’est-à-dire offrir à la Cour les services qui lui permettent de rendre ses décisions en tant que tribunal de dernier ressort. Les principales responsabilités du Bureau du registraire consistent à fournir tout un éventail de services administratifs et de services de soutien aux juges et à gérer les dossiers soumis à la Cour.

Les résultats prévus sont les suivants :

  • traiter les audiences et les décisions avec célérité;
  • assurer l’indépendance institutionnelle de la Cour dans le cadre d’une saine gestion publique;
  • améliorer l’accès à la Cour et à ses services;
  • fournir à la Cour le fonds documentaire dont elle a besoin pour remplir son mandat.

Le cadre de gestion du rendement du Bureau du registraire inclut également les indicateurs de rendement liés à la productivité de l’effectif et à la saine gestion. Le tableau qui suit fait état des indicateurs de rendement applicables à chaque résultat prévu.


Résultat prévu Indicateurs de rendement
Traiter les dossiers sans délai • Rétroaction sur la qualité du service
• Temps de traitement des dossiers
• Qualité de la technologie
• Qualité des services de bibliothèque
Indépendance de la Cour • Perception de l’indépendance institutionnelle
• Dépistage des conflits d’intérêts potentiels
Accès aux services de la Cour • Temps de réponse aux demandes de renseignements
• Efficacité des règles
• Qualité des services de protocole
• Qualité de l’accès aux services et à l’information par voie électronique
• Stabilité des systèmes
• Accès pour les médias
• Sécurité physique
Accès à l’information • Accès aux renseignements sur les dossiers
• Qualité de l’entreposage, de la conservation et de la préservation de l’information de la Cour
• Fonds documentaire de la bibliothèque
Personnel productif • Motivation et dévouement
• Compétences de la main-d’oeuvre
Saine gestion • Conformité au cadre de responsabilisation de gestion (CRG)

Le reste de cette partie porte sur le rendement du Bureau du registraire au regard de chaque indicateur.

A. Résultat prévu : Traitement des dossiers sans délai

L’audition des appels et le prononcé des jugements constituent la priorité essentielle et permanente de la Cour suprême; la priorité fondamentale du Bureau du registraire est donc de traiter les dossiers avec célérité. Les indicateurs de rendement clés sont les commentaires sur la qualité des services, le temps mis à traiter les dossiers, la qualité de la technologie utilisée et la qualité des services de bibliothèque.

Rétroaction sur la qualité du service

La surveillance qualitative de la satisfaction des parties prenantes repose sur la rétroaction des juges et des avocats. S’y est ajouté en 2006-2007 un sondage structuré sur la satisfaction des clients (avocats, correspondants et plaideurs non représentés par un avocat) portant sur divers services de la Direction générale du greffe, et notamment l’évaluation de la portée, de la qualité, de l’efficacité et de l’efficience des services et de l’information fournis.

Rétroaction des juges. La registraire discute régulièrement avec les juges de leur niveau de satisfaction quant à la qualité et à la rapidité des services professionnels et administratifs que leur fournit le personnel de la Cour. Les commentaires sont généralement très positifs. Les juges attendent avec impatience l’achèvement du projet de modernisation de la Cour.

Rétroaction de la communauté juridique. La registraire discute régulièrement avec des avocats de l’extérieur pour connaître leur opinion sur la prestation des services. Elle recueille par exemple des commentaires lors des réunions du Comité de liaison Association du Barreau canadien Cour suprême du Canada, du Comité des correspondants auprès de la Cour sur les règles de pratique et les procédures, ainsi qu’à l’occasion d’autres échanges à caractère moins officiel. Le niveau de satisfaction est en général élevé. Les principales attentes des avocats restent l’obtention d’un service adapté et efficace et l’accès par voie électronique à l’information.

Rétroaction des clients. Un sondage a été mené auprès des clients de la Direction générale du greffe du 1er au 23 février 2007. Le questionnaire du sondage a été transmis aux 299 personnes ayant comparu devant la Cour suprême en 2006, et 178 (soit 60 p. 100) l’ont rempli. Les questions portaient sur la qualité des services offerts par la Direction générale du greffe, les heures de bureau, les voies de communication, le personnel de la Direction générale du greffe et le site Web de la Cour suprême du Canada (CSC). Les commentaires des clients sont très positifs. Trois répondants sur quatre se sont dits « très satisfaits » des services reçus, et la quasi-totalité des répondants (99 p. 100) se sont dits « satisfaits » ou « très satisfaits ». Les heures de bureau ont été jugées acceptables, même si un petit nombre préférerait des heures prolongées. La plupart des clients utilisent le téléphone ou les services en ligne, mais le niveau de satisfaction est plus élevé eu égard aux services en personne, par télécopieur ou par courrier. Quant aux employés de la Direction générale du greffe, les répondants ont dit qu’ils sont courtois, d’un abord facile, bien renseignés et efficaces et qu’ils fournissent des renseignements de qualité supérieure. La quasi-totalité des répondants étaient « satisfaits » ou « très satisfaits » du niveau de compétence du personnel du Greffe. Les commentaires concernant le site Web de la Cour sont positifs, mais dans une moindre mesure que ceux portant sur les autres domaines de services. Les résultats du sondage indiquent que des améliorations pourraient être apportées aux Règles de la Cour suprême du Canada, lesquelles pourraient être plus complètes et plus claires, tout comme les directives portant sur la préparation de la version électronique du mémoire d’appel. Les résultats permettent également de conclure qu’il faut prendre des mesures pour veiller à ce que les services offerts par les voies de communication utilisées le plus couramment, notamment les services en ligne, soient de même qualité que les services dispensés par les voies plus traditionnelles, mais moins complexes.

• En 2006-2007, la bibliothèque figurait au nombre des quatre bibliothèques du gouvernement du Canada participant au sondage LibQual+ du Consortium canadien, vaste étude sur la qualité des services offerts par plus de 200 bibliothèques universitaires et bibliothèques de recherche. Le questionnaire-sondage SERVQUAL, un outil courant d’évaluation de la qualité des services dans le secteur privé, a été utilisé initialement comme modèle conceptuel du sondage LibQual+. Le questionnaire a été remis uniquement aux clients à l’interne. Les résultats feront l’objet d’une évaluation en 2007-2008 et serviront à élaborer des moyens novateurs d’améliorer les services de bibliothèque.

Le Bureau du registraire a amélioré certains aspects des processus administratifs en 2006-2007, dont les suivants :

  • Les modifications les plus récentes aux Règles de la Cour suprême du Canada ont été rédigées et adoptées, et des documents de formation ont été fournis aux juges, au personnel de la Cour et aux avocats de l’extérieur. Les modifications ont été mises en œuvre sans heurt.
  • Le manuel complet des procédures du Greffe a été finalisé.
  • Un guide complet sur la tenue des séances d’information à huis clos portant sur certaines décisions de la Cour a été rédigé et adopté.
  • La gestion des dossiers de la Cour et la gestion des dossiers administratifs relèvent désormais d’un seul gestionnaire.
  • Des améliorations ont été apportées à la production du Bulletin des procédures, dans sa nouvelle version bilingue.
  • Le bureau de gestion de projet a été mis sur pied pour coordonner les activités reliées à quatre projets importants, à savoir le projet de modernisation du matériel audiovisuel et de la technologie de l’information dans la salle d’audience, le SGDDE, le projet de dépôt électronique et le projet d’actualisation des logiciels de traitement de textes.
  • A été créée la fonction de services de communication regroupant les activités de communication et de reddition de comptes des diverses directions générales et servant de fondement à un centre d’expertise en communication.
  • Ont été mis en application un logiciel URL ouvert et un moteur de recherche fédéré permettant la recherche dans les collections hybrides de documents juridiques imprimés et électroniques de la bibliothèque.
  • Le site intranet de la bibliothèque a été réaménagé pour qu’il se conforme à la normalisation des sites.
  • La mise en service de guichets d’auto-emprunt et l’automatisation de services de prêts entre bibliothèques avec des organismes externes ont été intégrés au nouveau système de gestion de bibliothèque (SGB).

Temps de traitement des dossiers

Le Bureau du registraire compile des statistiques mensuelles sur la charge de travail et l’arriéré de la Cour, et produit et publie un rapport statistique annuel. Le site Web de la Cour (http://www.scc-csc.gc.ca) présente une information détaillée sur les dossiers. Le nombre de demandes d’autorisation d’appel en attente et prêtes pour examen est resté stable, à moins de 70. Pour plus de 90 p. 100 des demandes d’autorisation, la décision est rendue dans les six mois suivant le dépôt de la demande.

Les temps de traitement moyens observés au fil des ans jusqu’en 2006 figurent dans le tableau qui suit. Le délai moyen entre le dépôt de la demande d’autorisation d’appel et la décision a reculé légèrement en 2006, tandis que le délai moyen entre la date de l’autorisation et l’audition a connu une plus forte baisse. Le délai entre l’audition et le jugement a augmenté en 2006, et ce, pour la deuxième année consécutive.


Délais moyens
1996
1997
1998
1999
2000
(en mois)
Entre le dépôt de la demande d'autorisation et la décision sur la demande
4,4
3,5
3,9
5,2
5,4
Entre la date de l’autorisation (ou de l’avis d’appel de plein droit) et l’audience
11,8
10,9
12
11,1
12,5
Entre l’audience et le jugement
3
2,8
2,8
5,4
5,8

 


Délais moyen
2001
2002
2003
2004
2005
2006
(en mois)
Entre le dépôt de la demande d'autorisation et la décision sur la demande
4,3
5,7
3,9
3,7
3,7
3,4
Entre la date de l’autorisation (ou de l’avis d’appel de plein droit) et l’audience
11,4
12,2
10,5
9,4
9,1
7,7
Entre l’audience et le jugement
5,6
5,6
5,1
4
5,2
5,9

Qualité de la technologie

La technologie de l’information a retenu encore beaucoup l’attention en 2006-2007. Les groupes technologiques existants sont formés d’outils bureautiques standard, de l’équipement de la salle d’audience (p. ex. équipement audiovisuel), d’applications internes (p. ex. Système de gestion des dossiers), d’applications commerciales (p. ex. Système d’information des Ressources Humaines (SIRH), Free Balance, système de gestion de bibliothèque), de mesures de sécurité, d’applications Web ainsi que d’un matériel et d’une infrastructure de soutien. Des projets d’envergure ont été lancés en vue d’implanter dans l’ensemble de l’organisation un SGDDE, de soutenir le dépôt électronique des documents, d’actualiser les logiciels de traitement de textes de la Cour, de moderniser entièrement les systèmes audiovisuels de la salle d’audience et d’installer le matériel de gestion de la technologie de l’information dans la salle d’audience. S’y ajoutent les mises à niveau et améliorations régulières à l’infrastructure de la technologie de l’information et aux applications bureautiques.

Qualité des services de bibliothèque

La Bibliothèque offre ses services à la Cour suprême, mais aussi aux avocats qui comparaissent devant la Cour, aux cours fédérales (Cour d’appel fédérale, Cour fédérale, Cour canadienne de l’impôt), aux avocats et, sur autorisation spéciale, à d’autres juristes. Grâce à un ensemble d’ententes de partage des ressources avec les bibliothèques des barreaux et des tribunaux, ainsi qu’à des réseaux de prêts entre bibliothèques, le grand public a également accès aux fonds historiques et courants de documents juridiques en common law et en droit civil. En 2006-2007, la deuxième phase du renouvellement du Système de gestion de bibliothèque est devenue un objectif prioritaire afin que les usagers disposent d’un accès efficace aux collections hybrides de documents imprimés et électroniques. Une campagne de sensibilisation a été menée dans les bibliothèques de droit dans l’ensemble du pays pour faire connaître le système de prêts entre bibliothèques. Grâce au logiciel URL ouvert, il a été possible d’offrir un accès homogène aux périodiques électroniques et imprimés. De plus, le moteur de recherche fédéré donne aux usagers de la bibliothèque la possibilité de faire des recherches dans de multiples bases de données et dans Internet.

B. Résultat prévu : Indépendance de la Cour

Située au sommet de la hiérarchie judiciaire, la Cour statue sur des questions d’importance nationale qui touchent les citoyens et les administrations publiques au Canada. Dans ce contexte, le Bureau du registraire doit veiller à ce que l’indépendance de la Cour en tant qu’institution soit protégée dans le cadre d’une saine gestion publique.

Perception de l’indépendance institutionnelle

Il convient de maintenir une relation d’autonomie vis à vis du Parlement, du ministère de la Justice et des organismes centraux. La registraire consulte régulièrement les juges pour évaluer leur perception du maintien de l’indépendance institutionnelle. Le Bureau du registraire reçoit en outre des commentaires informels du fait de ses relations avec les juridictions aux niveaux international, fédéral et provincial et prend les mesures voulues au besoin.

La Cour enrichit indirectement son indépendance institutionnelle par une participation active à la communauté internationale des juges et juristes et l’accueil de visiteurs étrangers qui s’intéressent à l’administration de la justice au Canada. Les tribunaux d’autres pays en étudient d’ailleurs régulièrement les jugements. La Cour reçoit de nombreuses délégations de partout au monde qui veulent se renseigner sur la gestion judiciaire moderne (il y a eu 59 visites officielles en 2006). Le personnel du Bureau du registraire et les juges de la Cour participent activement à des associations internationales, en diffusant à leurs membres des arrêts tirés de la banque de données de la Cour et en participant aux réunions qu’elles organisent pour discuter de questions d’intérêt commun.

Dépistage des conflits d’intérêts potentiels

Le Bureau du registraire a institué des mesures visant à dépister les conflits d’intérêts pouvant toucher les juges, la registraire et la registraire adjointe. Des modifications ont été apportées aux Règles de la Cour suprême du Canada pour obliger les parties à signaler à la Cour toute perception de conflits d’intérêts potentiels lors du dépôt de documents. Un système de suivi automatisé permet de veiller à ce que les juges ne se retrouvent pas en situation de conflit d’intérêts potentiels.

C. Résultat prévu : Accès aux services de la Cour

Le Bureau du registraire doit faire en sorte que la Cour soit accessible et fournisse en temps opportun les services et les renseignements aux parties et aux avocats. Le sondage sur les services dispensés par la Direction générale du greffe (voir le résumé à la partie A ci-dessus) a fourni une rétroaction utile sur la perception qu’ont les clients de l’accès aux renseignements de la Cour.

Temps de réponse aux demandes de renseignements

Les demandes de renseignements ont reçu une réponse dans les délais prescrits par les normes de service dans la majorité des cas. Les commentaires des parties prenantes à cet égard sont positifs. Les plaintes ont été peu nombreuses. Le site Web a été amélioré afin que les utilisateurs aient plus facilement accès à l’information par leurs propres moyens. Parmi les améliorations apportées en 2006-2007, mentionnons le portail des médias, le portail et une vidéo éducatifs, des règles administratives de gestion de l’information pour les documents des juges et la réorganisation du site Web géré par l’Université de Montréal pour les décisions de la Cour (Lexum).

Les demandes d’ordre général et les demandes d’information de la part du public croissent en nombre, de sorte que le public est mieux informé et plus exigeant à l’égard des questions très intéressantes sur lesquelles se penche la Cour. Les appels téléphoniques du grand public ainsi que ses courriels et lettres exigent davantage. En 2006, le personnel de la Salle des dossiers judiciaires a répondu à 2 719 demandes de renseignements de clients internes et externes au sujet de dossiers ou de documents reliés aux travaux de la Cour et a fourni 7 125 extraits ou dossiers complets à ces clients. Grâce à des rapports statistiques améliorés, la Salle des dossiers judiciaires est désormais en mesure de faire le suivi des normes de service. En novembre 2006, plus de 95 p. 100 des demandes de renseignements avaient été traitées dans le délai de 48 heures prévu par les normes de service. En outre, la réceptionniste a répondu aux appels téléphoniques au Greffe dans les délais prévus par les normes de service. Pendant la période sélectionnée de huit semaines, seulement 6,7 p. 100 des appels ont été acheminés à la boîte vocale, mais tous les appels ont été retournés dans un délai d’un jour ouvrable. Qui plus est, le personnel des opérations de la Cour doit faire en sorte que l’information sur toutes les affaires dont la Cour est saisie, les parties, les avocats qui plaident, le rôle des audiences et toutes les décisions sur les requêtes, les demandes d’autorisation d’appel et les appels soit toujours complète et à jour sur son site Web public. Il doit aussi annoncer dans des communiqués de presse les principales étapes de la progression des affaires et le rôle. On publie aussi, à l’interne et sur le site Web, le Bulletin des procédures et le Recueil des arrêts de la Cour suprême.

Suivant la tendance observée par la plupart des tribunaux au pays, un nombre croissant de parties comparaissent devant la Cour sans être représentées par un avocat, comme le montre le tableau qui suit. Ces personnes ont besoin d’une plus grande aide que celles qui sont représentées, ce qui exige davantage du personnel. En 2006, 299 lettres ont été expédiées à des parties non représentées par un avocat et 50 trousses d’information leur ont été envoyées pour les aider à constituer leur demande d’autorisation d’appel.


Pourcentage de demandes d’autorisation d’appel déposées par des parties non représentées par un avocat


Année
Nombre total de demandes d’autorisation d’appel
Demandes d’autorisation d’appel déposées par les parties non représentées par un avocat
% de demandes déposées par des parties non représentées par un avocat
1999
585
111
19%
2000
642
117
18%
2001
621
117
19%
2002
523
106
20%
2003
550
92
17%
2004
568
114
20%
2005
544
103
19%
2006
506
115
23%

Efficacité des règles

Les règles de pratique de la Cour suprême du Canada font l’objet de modifications en permanence. Les révisions sont faites après consultation des avocats de l’extérieur membres du Comité des correspondants auprès de la Cour sur les règles de pratique et les procédures et du Comité de liaison Association du Barreau canadien - Cour suprême du Canada. Les règles ont été modifiées en profondeur en 2002. Depuis, des modifications mineures ont été proposées et sont entrées en vigueur en octobre 2006. Dans l’ensemble, les règles sont efficaces et à jour. Les commentaires des deux comités sont généralement positifs. Les améliorations proposées dans le rapport du sondage sur la Direction générale du greffe seront examinées au cours de l’année qui vient.

Qualité des services de protocole

Les services de protocole comprennent l’organisation d’activités spéciales à la Cour (réceptions, dîners, congrès, conférences et inaugurations), l’accueil de dignitaires et de visiteurs (canadiens et étrangers) officiellement invités par la Cour et l’aide aux juges qui se rendent à l’étranger et y représentent la Cour. Dans l’ensemble, la rétroaction à cet égard est positive. On estime que ces activités sont réussies. Aucune préoccupation majeure n’a été exprimée, et le service est constamment amélioré.

Qualité de l’accès aux services et à l’information par voie électronique

L’amélioration du site Web de la Cour suprême s’est poursuivie de manière à favoriser l’accès en temps opportun aux renseignements sur les dossiers et les audiences. Pour chaque demande d’autorisation, des sommaires bilingues sont préparés et affichés sur le site Web de la Cour, qui est mis à jour quotidiennement et offre les renseignements les plus récents. La création d’un portail destiné aux parties qui ne sont pas représentées par un avocat a été entreprise en 2006-2007 et sera complétée en 2007-2008. La documentation imprimée a également été mise à jour. Le Bureau du registraire entend toujours poursuivre la mise en œuvre progressive du dépôt électronique, son objectif étant le dépôt électronique de l’ensemble des documents se rapportant à tous les appels qui seront entendus à l’automne 2008.

Stabilité des systèmes

La fiabilité du matériel audiovisuel utilisé dans la salle d’audience constitue une source importante de préoccupations. Des solutions à court terme ont été appliquées en 2005-2006 et en 2006-2007 en attendant les améliorations à long terme qui découleront de la réalisation du projet relatif au matériel audiovisuel et à la technologie de gestion de l’information dans la salle d’audience. En outre, la Cour s’est dotée d’un système de secours pouvant assurer la continuité du service pendant une audience en cas de défaillance du système audiovisuel.

Accès pour les médias

Le système de séances d’information à huis clos tenues avant la diffusion publique des jugements importants est maintenant bien en place, et les propositions d’améliorations des relations avec les médias sont faites par le truchement du comité de la Cour chargé de cette question. L’un des principaux objectifs du projet de modernisation du système audiovisuel de la salle d’audience est l’amélioration de la qualité de la diffusion pour les médias.

Sécurité physique

Les mesures suivantes ont été prises pour maintenir et rehausser le niveau de sécurité :

Mise en œuvre des recommandations découlant de la vérification de sécurité effectuée en 2004-2005. Les politiques et les procédures en matière de sécurité du Bureau du registraire ont été élaborées ou actualisées selon les besoins et seront précisées au cours du prochain exercice. La mise à jour du cadre et du plan de continuité des opérations du Bureau du registraire a été menée à bien et testée en 2006-2007. Sa tenue à jour sera assurée grâce à des tests réguliers, et on fera les adaptations requises pour en assurer la conformité avec les pratiques exemplaires du gouvernement et l’orientation du programme de continuité d’un gouvernement constitutionnel.

Sensibilisation à la sécurité. Le calendrier des séances de sensibilisation à la sécurité a été établi. En outre, le Guide sur la sécurité à l’intention des juges de la Cour suprême du Canada a été mis à jour et distribué lors des séances d’information individuelles sur la sécurité offertes à chaque juge.

D. Résultat prévu : Accès à l’information

Le Bureau du registraire a pris un certain nombre de mesures visant l’élaboration et l’application d’une stratégie de gestion et de transmission de l’information. Le projet vise notamment les sites Intranet et Internet, les systèmes de communication et le dépôt d’information, la sauvegarde et le traitement des documents archivés et la préservation de l’information sur support électronique (VHS, DVD, microfiches). La mise en œuvre englobe l’infrastructure d’information (gouvernance, documentation et formation). Ces améliorations vont réduire le dédoublement de l’information, la rendre plus accessible, améliorer sa présentation et favoriser l’échange et le transfert de connaissances.

Accès aux renseignements sur les dossiers

Le Bureau du registraire doit faire en sorte que l’information, telle les décisions de la Cour, soit aisément à la portée du public et que l’historique des dossiers et les autres documents juridiques le soient facilement pour les juges et les employés. Les renseignements sur les dossiers de la Cour sont offerts sous forme électronique, sous réserve de quelques restrictions. Le Système de gestion des dossiers de la Cour, dont les usagers sont fortement tributaires, est l’objet d’améliorations constantes. Le Bureau du registraire offre actuellement un accès au Système de gestion des cas par le truchement du site Web et examine la possibilité d’étendre cet accès à d’autres renseignements et documents, y compris aux mémoires électroniques. Des rapports en ligne sont préparés pour répondre à la demande croissante d’information de la part des avocats. Un projet de politique relative à l’accès aux dossiers, y compris l’accès aux mémoires sur le site Web de la Cour, a été élaboré en 2006-2007; après consultation, cette politique a été approuvée en mai 2007 et sera mise en œuvre au cours de l’exercice 2007-2008.

Qualité de l’entreposage, de la conservation et de la préservation de l’information de la Cour

La fonction de gestion des dossiers est bien implantée au Bureau du registraire. Il y a eut une vérification de la fonction de gestion des dossiers en 2004-2005 qui visait tant les dossiers judiciaires que les dossiers administratifs. Le rapport contient un certain nombre de recommandations dont la mise en oeuvre est étalée sur quatre ans. Il s’agit d’améliorer les structures de gestion, les mécanismes de contrôle, les politiques et les pratiques, la gestion des risques et l’information destinée à la prise de décisions. On a amorcé la mise en œuvre de plusieurs recommandations, et notamment entrepris des préparatifs minutieux en vue de l’implantation du Système de gestion des documents et des dossiers électroniques (SGDDE) en 2007-2008. Au nombre des tâches déjà accomplies, mentionnons la définition des exigences, la sélection du système, l’élaboration de la stratégie de formation et de l’architecture des applications.

Les travaux préparatoires à la mise en œuvre du SGDDE ont débuté avec l’élaboration du plan de classification, du profil de métadonnées et du calendrier de conservation. Dans le cadre du processus d’élaboration de ces outils, il y a eu de vastes consultations des usagers de manière à ce que les employés se sentent concernés par les projets de gestion de l’information.

Fonds documentaire de la bibliothèque

Comptant environ 350 000 ouvrages, la bibliothèque de la Cour suprême constitue le fonds de recherche de la Cour. L’importante collection comprend des recueils de lois et de jurisprudence, des périodiques et des traités de droit des plus importants États de droit civil et de common law, dont le Canada, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la France et la Belgique. À ses fonds d’imprimés et de microfiches s’ajoute l’accès à un vaste éventail de ressources juridiques et de banques de données électroniques. La Bibliothèque possède aussi une riche collection de livres rares des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles traitant de la common law de l’Angleterre et du droit civil de la France.

En 2006-2007, la bibliothèque a complètement réaménagé son site Web dans le but d’exploiter pleinement tous les aspects de son système de gestion de bibliothèque mis à niveau et des logiciels de gestion de périphériques installés au cours de l’année, y compris la possibilité pour les usagers d’obtenir le meilleur exemplaire des périodiques, en version imprimée ou électronique. De plus, elle a ajouté à des centaines de fiches bibliographiques des tables des matières électroniques comportant des liens au texte intégral.

E. Résultat prévu : Personnel productif

Les principaux indicateurs sont la motivation, le dévouement et les compétences du personnel.

Motivation et dévouement

Il ressort du sondage le plus récent auprès des fonctionnaires fédéraux que les employés continuent d’être très dévoués à l’organisation. Les commentaires étaient positifs en ce qui concerne tous les sujets abordés dans le sondage. Il convient tout particulièrement de souligner que 99 p. 100 des répondants tiennent fermement à la réussite de leur organisation et estiment qu’il s’agit d’un bon lieu de travail. De plus, 97 p. 100 des répondants se sont dits fiers de leurs unités de travail. Toutefois, malgré les commentaires positifs dans l’ensemble, le Bureau du registraire a constaté que des améliorations pouvaient être apportées à certains égards. Il a cerné trois champs d’action prioritaires : apprentissage et perfectionnement professionnel, formation en matière de ressources humaines à l’intention des employés et des gestionnaires et communications entre les employés et leurs superviseurs et la haute direction.

Compétences de la main-d’œuvre

À l’instar de nombreux organismes de petite taille, le Bureau du registraire éprouve des difficultés à recruter du personnel et à le maintenir en fonction. Dans le passé, il a été difficile de pourvoir à des postes spécialisés, notamment les bibliothécaires et les jurilinguistes. Le maintien en fonction pose problème dans les services de soutien, puisque le Bureau du registraire ne peut offrir de nombreuses possibilités d’avancement professionnel et les employés quittent l’organisation afin d’obtenir des occasions d’avancement. Le projet de modernisation de la Cour ajoute à ce problème en raison de la création de nouvelles responsabilités et de nouveaux postes. Il est fait état de ces difficultés bien connues dans le plan de dotation ainsi que dans le plan des ressources humaines du Bureau du registraire.

F. Résultat prévu : Saine gestion

Le Bureau du registraire continue d’améliorer ses pratiques de gestion et procède chaque année à une évaluation de ses pratiques en regard du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) du gouvernement.

Conformité avec le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG)

Le Bureau du registraire a terminé en 2002 l’évaluation de sa capacité de gestion et a dressé en 2003 un plan d’action visant l’amélioration de ses pratiques. Ses initiatives en gestion ont été intégrées au plan d’activités de l’organisation. Les principaux domaines touchés par les initiatives d’amélioration des pratiques au cours de l’exercice 2006-2007 sont les suivants :

Gestion des risques. Le Bureau du registraire met à jour ses profils de risques de l’organisation dans le cadre de sa planification stratégique annuelle. Dans l’avenir, il veut mieux préciser les mesures à mettre en œuvre pour réduire les risques à priorité élevée (au moyen de plans plus détaillés d’atténuation des risques), offrir aux gestionnaires de la formation sur la gestion des risques et finaliser les plans de reprise et de continuité des activités.

Structure de gestion des ressources et des résultats (SGRR). Le Bureau du registraire a terminé la première étape de mise en application de la SGRR en mettant à jour l’architecture des activités de programme de manière à ce qu’elle reflète mieux les programmes et activités réalisés. Cette nouvelle architecture des activités de programme servira de fondement à la préparation des rapports en 2008-2009. Le Bureau du registraire s’est doté d’un cadre de mesure du rendement comportant 19 indicateurs, d’ordre qualitatif ou quantitatif. En outre, il mesure son rendement deux fois par année, d’abord lors de ses séances annuelles de planification stratégique tenues à l’automne, et ensuite à la fin de l’exercice. Les renseignements sur le rendement proviennent d’un certain nombre de sources, principalement du Système de gestion des dossiers. Une échelle à cinq niveaux sert à évaluer la mesure dans laquelle les objectifs de rendement ont été atteints, et le Bureau du registraire procède à une évaluation générale de ses points forts et de ses points faibles. Les résultats de ce suivi sont pris en compte dans l’établissement des priorités et des projets. Le Bureau du registraire espère examiner dans l’avenir la nécessité d’utiliser des cartes de pointage plus détaillées pour chaque indicateur de rendement.

Vérification interne. Les résultats des vérifications ont été très utiles à l’amélioration des services et au resserrement des contrôles. Les vérifications internes sont considérées comme un puissant instrument de gestion. Un processus efficace, déjà en place, permet de donner suite aux vérifications. En 2006-2007, on a entrepris la vérification interne des activités de passation de marchés et d’acquisition de biens et de services du Bureau du registraire. Les vérificateurs ont conclu que la direction avait pris des mesures constructives au cours de la période visée pour faire face aux risques connus et resserrer les contrôles relatifs aux marchés, qu’il y avait une meilleure connaissance dans l’ensemble de l’organisation des exigences en matière de marchés, que de nombreuses étapes de ce processus avaient été normalisées, que les rôles et les responsabilités à cet égard étaient bien définis et compris et que la direction recevait régulièrement des rapports précis et fiables sur les marchés. Les vérificateurs ont également signalé des améliorations à apporter et ont fait des recommandations visant les procédures du Bureau du registraire afin que :

  • les risques reliés aux activités d’acquisition de biens et de services et de passation de marchés soient régulièrement évalués;
  • l’accès soit plus facile et la concurrence soit encouragée, conformément à la politique du gouvernement en matière d’acquisition et de passation de marchés;
  • les procédures soient davantage normalisées et officialisées et que les processus soient rationalisés;
  • la piste de vérification des mesures prises et des approbations obtenues soit établie;
  • les connaissances des exigences en matière de passation de marchés dans la fonction publique soient tenues à jour à la Cour grâce à des séances périodiques de perfectionnement professionnel et à la consultation fréquente de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada;
  • les pouvoirs de passation de marchés soient délégués uniquement aux personnes ayant une connaissance approfondie des règles et des règlements fédéraux applicables en matière de passation de marchés; et
  • les résultats des vérifications sont présentés au Comité exécutif, puis au Comité de gestion.

Les principaux domaines suivants exigeront encore plus d’efforts pour en assurer la pleine conformité avec le CRG :

Cadre de planification efficace. Le Bureau du registraire adopte une démarche en plusieurs étapes en vue d’intégrer pleinement dans son processus de planification des activités la gestion des biens et la planification des ressources humaines. Les questions de ressources humaines faisaient partie intégrante du processus de planification de l’exercice 2006-2007 et la première ébauche du plan intégré des RH a été élaborée. Pour le prochain cycle de planification, d’autres améliorations seront apportées au processus en vue d’intégrer pleinement dans la planification des activités les éléments que sont la planification des RH et la gestion des biens.

Gestion du matériel. Le Bureau du registraire n’a pas de processus ou de système structuré de gestion des biens et du matériel. La mise en place d’un processus de planification intégré (ci-dessus) deviendra le catalyseur de l’amélioration dans ce domaine.



III: Renseignements supplémentaires

A. Structure organisationnelle du Bureau du registraire

Le diagramme ci-dessous représente l’organigramme du Bureau du registraire

 

Structure organisationnelle du Bureau du registraire

 

Registraire

Le registraire, nommé par le gouverneur en conseil, relève du Juge en chef et exerce des pouvoirs quasi judiciaires. Il est l’administrateur général de la Cour. Il en supervise tout le personnel. Le Bureau du registraire fournit la gestion et le soutien aux cabinets des neuf juges, au bureau de l’adjoint exécutif juridique et au programme des auxiliaires juridiques. Il appuie aussi les activités de la Cour liées aux relations avec la communauté internationale des juges et juristes et avec les autres tribunaux au Canada.

Registraire adjoint

Le registraire adjoint, aussi nommé par le gouverneur en conseil, supervise le travail du Secteur des opérations de la Cour, qui comprend la Direction générale du greffe, la Direction générale du droit, les Services d’information au public et le programme des visites guidées de la Cour.

Greffe

Le Greffe est la plaque tournante de toutes les activités procédurales et documentaires de la Cour. Il traite, enregistre et achemine tous les documents déposés par les parties et consigne tous les incidents d’instance. Il gère le dossier de chaque demande d’autorisation, appel ou requête, faisant en sorte que chaque affaire soit traitée efficacement et que les juges ne perdent pas de temps sur des questions de procédure ou des dossiers incomplets. Le Greffe assiste les parties en les renseignant sur les procédures et les activités de la Cour et établit le calendrier des séances de la Cour. Il fournit les services de soutien nécessaires en salle d’audience et s’occupe, une fois le jugement rendu, du traitement final de la documentation relative au dossier.

Direction générale du droit

La Direction générale du droit fournit des services juridiques aux juges et au personnel administratif de la Cour en plus de gérer la publication des arrêts de la Cour et la correspondance juridique du registraire. Les avocats de la Cour rédigent un avis à l’égard de chaque demande d’autorisation d’appel et assurent la révision technique des motifs de jugement. La Direction prépare et publie le Bulletin des procédures et les communiqués annonçant le calendrier des activités de la Cour et la liste des jugements rendus ou à rendre. Les services de traduction et de terminologie juridiques et générales sont assurés par les jurilinguistes de la Direction, appuyés par des services de traduction externes.

Services d’information au public et de visites guidées

Les activités de rayonnement et de sensibilisation du public s’effectuent de plusieurs façons, notamment : visites guidées de l’édifice de la Cour, trousses pédagogiques et, ce qui revêt de plus en plus d’importance, un large éventail de communications et de réponses aux demandes de renseignements au moyen du site Web public de la Cour.

Bibliothèque et Services d’information

La Bibliothèque et les services d’information se composent de la Bibliothèque, de la Direction générale de la gestion de l’information et de la technologie et du Bureau de gestion du projet de modernisation de la Cour. Son but premier est de servir la Cour, le Bureau du registraire et ses différentes unités opérationnelles et, ce faisant, les parties, les médias et le public. Ces responsabilités s’étendent à l’échelle de l’organisation, où ce centre d’expertise doit veiller à ce que la gestion de l’information au Bureau du registraire réponde aux exigences des usagers, de la communauté juridique et des organismes centraux.

Services intégrés

Les juges et les employés du Bureau du registraire bénéficient du soutien administratif et opérationnel du Secteur des services intégrés, qui est responsable de l’aménagement des locaux, des finances, de l’acquisition de biens et services, des ressources humaines, de l’administration, de la sécurité et de la planification stratégique.

B. Tableaux financiers

Cette section donne un aperçu du rendement financier au moyen de tableaux financiers dont la disposition et la numérotation sont les mêmes pour l’ensemble de l’administration fédérale. Tous les chiffres inscrits dans les colonnes « Total des dépenses prévues », « Total des autorisations » et « Total des dépenses réelles » correspondent aux chiffres publiés dans le Budget principal des dépenses de 2006-2007 et les Comptes publics de 2004-2005, 2005-2006 et 2006-2007.

En 2006-2007, seuls les tableaux financiers suivants s’appliquent au Bureau du registraire :

Tableau 1 : Comparaison des dépenses prévues et des dépenses réelles (y compris les équivalents temps plein)


      

2006-2007

(en millions de dollars)

2004-05
Dépenses
réelles

2005-06
Dépenses
réelles

Budget
principal
des
dépenses

Dépenses
prévues

Total des
Autorisa- sations

Dépenses
réelles
Traitement des audiences et des décisions

26,7

27,5

27,8

27,8

31,0

29,5

Total

26,7

27,5

27,8

27,8

31,0

29,5

Moins :
revenus non disponibles

0,2

0,3

S.O.

0,2

S.O.

0,3

Plus :
coût des services reçus à titre gracieux

5,2

5,5

S.O.

5,5

S.O.

9,0

Coût net pour l'organisme

31,7

32,7

S.O.

33,1

31,0

38,2


 

2004-05
Dépenses
réelles

2005-06
Dépenses
réelles

2006-2007

Dépenses
prévues

Dépenses
réelles

Équivalents temps plein

179

191

190

192


Tableau 2 : Ressources par activité de programme


 

2006-2007

 

Budgétaire

(en millions
de dollars)

Fonction-
nement

Total:
dépenses budgétaires brutes

Moins:
revenus disponibles

Total:
dépenses
budgétaires
nettes

Traitement des audiences et des décisions

Budget
principal

27,8

27,8

-

27,8

Dépenses prévues

27,8

27,8

-

27,8

Total des autori-sations

31,0

31,0

-

31,0

Dépenses réelles

29,5

29,5

-

29,5



 

2006-2007

 

Plus: non
budgétaire

 

(en millions de dollars)

Prêts,
investissements
et avances

Total

Traitement des audiences et des décisions

 

 

Budget principal

-

27,8

Dépenses prévues

-

27,8

Total des autori-sations

-

31,0

Dépenses réelles

-

29,5


 

Tableau 3: Postes votés et législatifs


   

(en millions de dollars)

2006-2007

Poste voté ou législatif

Cour suprême du Canada

Budget principal

Dépenses prévues

Total des autorisations

Dépenses réelles

 

Cour suprême du Canada

 

 

 

50

Dépenses de fonctionnement

20,8

20,8

23,5

22,0

(S)

Traitement, indemnités et pensions des juges, pensions aux conjoints et enfants des juges et montants forfaitaires versés aux conjoints des juges qui décèdent pendant leur mandat

 

4,6

 

4,6

 

5,4

 

5,4

(S)

Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés

2,4

2,4

2,1

2,1

 

Total

27,8

27,8

31,0

29,5


 

Tableau 4 : Services reçus à titre gracieux


(en millions de dollars)

2006-2007

Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

4,5

Services de sécurité assurés par la GRC

3,1

Contributions de l’employeur aux primes du régime d’assurance des employés et dépenses payées par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada

1,3

Services d’interprétation assurés par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

0,1

Total des services reçus à titre gracieux en 2006-2007

9,0


Tableau 6: Sources des revenus disponibles et non disponibles


     

2006-2007

(en millions de dollars)

Revenus
réels
2004-05

Revenus
réels
2005-06

Budget principal

Revenus prévus

Total des autorisations

Revenus
réels

Traitement des audiences et des décisions

 

 

 

 

 

 

 

Revenus non disponibles

 
 
 
 
 
 

Contributions des juges pour des rentes

0,1

0,1

-

0,1

-

0,1

Ventes de biens et de produits d’information

0,1

0,1

-

0,1

-

0,1

Autres

0,1

0,1

-

-

-

0,1

Total des revenus non disponibles

0,3

0,3

-

0,2

-

0,3

Total des revenus

0,3

0,3

-

0,2

-

0,3


La Cour suprême du Canada n’a pas de revenus disponibles.

Tableau 8 : Besoins en ressources par secteur


(en millions de dollars)

2006-2007

Secteur

Total
Traitement des audiences et des décisions

Services exécutifs

 

Dépenses prévues

5,2

Dépenses réelles

4,4

 

Opérations de la Cour

 

Dépenses prévues

7,0

Dépenses réelles

5,9

Secteur de la bibliothèque et des services d’information

 

Dépenses prévues

6,8

Dépenses réelles

5,3

Services intégrés

  

Dépenses prévues

4,2

Dépenses réelles

6,5


Tableau 9A : Frais d’utilisation pour 2006-2007


Frais
d'utilisation

Type de frais

Pouvoir d'établissement de frais

Date de la dernière modification

Revenus prévus (000 $)

Revenus réels
(000 $)

Vente du Bulletin des procédures

Autres produits et services

Loi sur la
Cour
Suprême

13 Octobre
2006

5,0

8,4

Vente de
jugements

Autres produits et services

Loi sur la
Cour
Suprême

13 Octobre
2006

10,0

12,5

Vente de
certificats

Autres produits et services

Loi sur la
Cour
Suprême

13 Octobre
2006

7,0

8,2

Photocopies

Autres produits et services

Loi sur la
Cour
Suprême

13 Octobre
2006

20,0

32,4

Autres frais

Autres produits et services

Loi sur la
Cour
Suprême

13 Octobre
2006

55,0

55,9

Total partiel

Total partiel

Total partiel

Total
2006-2007

 

 

 

97,0

117,4


 


 

2006-2007

Années de planification

Frais d'utilisation

Exercice

Revenus prévus
(000 $)

Vente du Bulletin des procédures

2007-2008
2008-2009
2009-2010

8,0
8,0
8,0

Vente de jugements

2007-2008
2008-2009
2009-2010

12,0
12,0
12,0

Vente de certificats

2007-2008
2008-2009
2009-2010

8,0
8,0
8,0

Photocopies

2007-2008
2008-2009
2009-2010

30,0
30,0
30,0

Autres frais

2007-2008
2008-2009
2009-2010

56,0
56,0
56,0

Total partiel

2007-2008

114,0

Total partiel

2008-2009

114,0

Total partiel

2009-2010

114,0

Total 2006-2007

 

 

Note : Les frais d’utilisation sont établis par la Loi sur la Cour suprême, et la Loi sur les frais d’utilisation n’impose par leur divulgation. Toutefois, puisqu’ils ont été donnés dans le passé, ces renseignements sont fournis ici à des fins de comparaison.

Tableau 11 : Renseignements sur les dépenses de projets

La Cour suprême du Canada a mis en œuvre ou amorcé les projets suivants au cours de la période visée :

  • entrée de l’est
  • modernisation de la salle d’audience (AV/GI/TI)

Information additionnelle sur les dépenses de projets : http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/dpr1/06-07/index_f.asp.

Tableau 15 : États financiers

Les états financiers ont été préparés conformément à la méthode de la comptabilité d’exercice. Les renseignements supplémentaires non vérifiés présentés dans les tableaux financiers du Rapport ministériel sur le rendement sont préparés selon la comptabilité de caisse modifiée et les états financiers rapprochant ces deux méthodes comptables. La note 3 des états financiers rapproche ces deux méthodes comptables.

Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada

Énoncé de la responsabilité de la direction

La responsabilité de l'intégrité et de l'objectivité des états financiers ci-joints pour l'exercice terminé le 31 mars 2007 et de toute l'information figurant dans le présent rapport incombe à la direction. Ces états financiers ont été préparés conformément aux normes comptables du Conseil du Trésor, lesquelles s'appuient sur les principes comptables généralement reconnus au Canada concernant le secteur public.

La direction est responsable de l'intégrité et de l'objectivité de l'information présentée dans ces états financiers. Une partie de cette information est fondée sur les meilleures estimations et le jugement de la direction et tient compte de l'importance relative. Pour s’acquitter de ses obligations sur le chapitre de la comptabilité et de la présentation des rapports, la direction tient des comptes qui permettent l’enregistrement centralisé des opérations financières de la Cour. L’information financière soumise pour la préparation des Comptes publics du Canada et incluse dans le Rapport ministériel sur le rendement de la Cour suprême du Canada concorde avec les états financiers ci-joints.

La direction possède un système de gestion financière et de contrôle interne conçu pour fournir une assurance raisonnable que l’information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont conformes à la Loi sur la gestion des finances publiques, qu’elles sont exécutées en conformité avec les règlements, qu’elles respectent les autorisations du Parlement et qu’elles sont comptabilisées de manière à rendre compte de l’utilisation des fonds du gouvernement. La direction veille également à l’objectivité et à l’intégrité des données de ses états financiers par la sélection appropriée, par la formation et le perfectionnement d’employés qualifiés, par une organisation assurant une séparation appropriée des responsabilités et par des programmes de communication visant à assurer la compréhension des règlements, des politiques, des normes et des responsabilités de gestion dans toute la Cour.

Les états financiers de la Cour suprême du Canada n'ont pas été l’objet d’une vérification.

 

__________________
Anne Roland
La registraire



____________________
Lynn Potter
La directrice générale intérimaire,
Secteur des services intégrés

Ottawa, Ontario
7 août 2007

 

Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada
État des résultats (non vérifié)
Pour l'exercice se terminant le 31 mars
(en dollars)


 

2007

 

2006

(redressé)

Charges

   

Salaires et avantages sociaux

21 656 104

20 670 443

Services professionnels

5 869 189

5 881 051

Installations

4 531 860

4 196 046

Amortissement d'immobilisations corporelles

1 168 011

989 603

Matériaux, fournitures de bureau et équipements

1 060 340

829 593

Matériel de la bibliothèque

1 023 089

1 098 495

Déplacements

766 991

907 374

Service de télécommunications

363 817

324 596

Locations d'équipements

207 999

204 788

Réparations et entretien

207 935

203 634

Services d'imprimerie

187 216

194 679

Frais postaux et de messageries

61 765

157 511

Autres

14 370

17 080

Total des charges

 

37 118 686

35 674 894

Revenus

261 250

219 676

 

Coût de fonctionnement net

36 857 436

35 455 218


Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

 

Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada
État de la situation financière (non vérifié)
Au 31 mars
(en dollars)


 

2007

2006

(redressé)

Actif

Actif financier

Débiteurs et avances (note 4)

349 647

197 764

 

Total de l'actif financier

349 647

197 764

Actif non financier

Frais payés d'avances

225 211

207 194

Immobilisations corporelles (note 5)

6 806 742

5 453 980

 

Total de l'actif financier

7 031 953

5 661 174

Total

7 381 600

5 858 938

Passif

Créditeurs et charges à payer

2 597 164

1 918 574

Indemnités de vacances et congés compensatoires

660 491

640 245

Indemnités de départ (note 6)

2 313 128

2 397 336

Autres éléments de passif (note 8)

1 615 120

1 517 230

Total du passif

7 185 903

6 473 385

Avoir du Canada

195 697

(614 447)

Total

7 381 600

5 858 938


Obligations contractuelles (note 9)
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada
État de l'avoir du Canada (non vérifié)
Au 31 mars
(en dollars)


 

2007

2006

(redressé)

Avoir du Canada, début de l'exercice

(614 447)

(1 360 664)

Ajustement en fonction des nouvelles conventions comptables

-

191 846

Coût de fonctionnement net

(36 857 436)

(35 455 218)

Crédits de l'exercice utilisés (note 3)

29 544 355

27 521 553

Revenu non disponibles pour dépenser

(251 641)

(200 023)

Revenu disponibles à être dépenser dans les années à venir

(9 610)

(19 651)

Remboursement des charges d’exercices antérieurs

(23 539)

(78 101)

Variation de la situation nette du Trésor (note 3)

(621 083)

333 389

Services fournis gratuitement par d’autres ministères (note 7a)

9 029 098

8 452 422

Avoir du Canada, fin de l'exercice

195 697
(614 447)

 

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

 

Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada
État des flux de trésorerie (non vérifié)
Pour l'exercice se terminant le 31 mars
(en dollars)


 

2007

2006

 

 

(redressé)

Activités de fonctionnement

 

 

Coût de fonctionnement net

36 857 436

35 455 218

Éléments n'affectant pas l'encaisse :

 
 

Amortissement des immobilisations corporelles

(1 168 011)

(989 603)

Gain sur l'aliénation des immobilisations corporelles

9 610

18 919

Radiation d'éléments d'actif

-

(1 738)

Services fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement (note 7)

(9 029 098)

(8 452 422)

 

26 669 936

26 030 373

 

 

 

Augmentation (diminution) des débiteurs et avances

151 883

(400 534)

Augmentation des frais payés d'avance

18 017

15 348

Diminution (augmentation) du passif

(712 518)

400 192

 

 
 

Encaisse utilisée par les activités d’exploitation

26 127 318

26 045 379

 

 
 

Activités d'investissement en immobilisations

 
 

 

 

 

Acquisition d'immobilisations corporelles

2 520 773

1 530 707

Produits de l'aliénation d'immobilisations corporelles

(9 610)

(18 919)

Encaisse utilisée par les activités d'investissement en immobilisations

2 511 318

1 511 788

 

 
 

Activités de financement

 
 

Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada

(28 638 482)

(27 557 167)


Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada
Notes complémentaires aux états financiers (non vérifiées)

1. Mandat et objectifs

La Cour suprême du Canada, constituée en 1875 par une loi du Parlement, est aujourd’hui régie par la Loi sur la Cour suprême. Elle se compose du juge en chef et de huit juges puînés, tous nommés par le gouverneur en conseil à titre inamovible, et comprend au moins trois juges venant du Québec.

La Cour suprême du Canada a pour mandat d’exercer sur l’ensemble du Canada sa compétence en tant que juridiction d’appel, en matière civile et pénale. Par ses décisions sur des questions qui sont d’importance pour le public, la Cour suprême du Canada, à titre de juridiction d’appel de dernier ressort, sert les Canadiens en assurant l’évolution de la common law et du droit civil.

La Cour suprême du Canada souscrit aux principes de la primauté du droit, de l’indépendance et de l’impartialité ainsi que de l’accessibilité à la justice. Le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada appuie la Cour suprême du Canada en fournissant des services administratifs adaptés, en entretenant le dévouement, la fierté et le professionnalisme des employés, en respectant la diversité et la dualité linguistique et en collaborant avec les autres tribunaux et organismes juridiques.

La Cour suprême du Canada est la plus haute instance judiciaire du pays et, à ce titre, l’une des institutions nationales les plus importantes au Canada. Elle a compétence pour entendre les appels des décisions des cours d’appel des provinces et territoires ainsi que de la Cour d’appel fédérale. Elle se prononce sur différentes questions à la demande du gouverneur en conseil.

L’importance des arrêts de la Cour suprême du Canada pour la société canadienne est bien connue. La Cour suprême du Canada assure uniformité, cohérence et justesse dans la définition, l’élaboration et l’interprétation des principes juridiques dans l’ensemble du système judiciaire canadien. Elle tire sa compétence de la Loi sur la Cour suprême et d’autres lois fédérales comme le Code criminel.

2. Sommaire des principales conventions comptables

Les états financiers ont été préparés conformément aux normes comptables du Conseil du Trésor, qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

a) Crédits parlementaires – Le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada est financé par le gouvernement du Canada au moyen de crédits parlementaires. Les crédits qui lui sont consentis ne correspondent pas en tous points aux données des états financiers préparés selon les principes comptables généralement établis, puisqu’ils sont calculés en grande partie en fonction des besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes présentés à l’état des résultats et à l’état de la situation financière ne sont pas nécessairement identiques aux postes que pourvoient les crédits parlementaires. La note 3 présente un rapprochement général entre les deux méthodes de rapports financiers.

b) Encaisse nette fournie par le gouvernement – Le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada est administré dans le cadre du Fonds consolidé du revenu (FCR), lui-même administré par le Receveur général du Canada. Tout l’argent reçu par le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada est déposé dans le FCR et tout débours effectué par le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada est tiré sur le FCR. L’encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les rentrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.

c) La variation de la situation nette du Trésor correspond à la différence entre l’encaisse nette fournie par le gouvernement et les crédits utilisés au cours d’un exercice, à l’exclusion du montant des revenus non disponibles comptabilisés par le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada. Elle découle d’écarts temporaires entre le moment où une opération touche un crédit et le moment où elle est traitée par le Trésor.

d) Recettes – Les ventes et autres recettes sont comptabilisées dans l’exercice où les opérations ou les faits sous-jacents surviennent.

e) Charges – Les charges sont comptabilisées selon la méthode de la comptabilité d’exercice.

  1. Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passées en charges au fur et à mesure que les employés en acquièrent le droit en vertu de leurs conditions d’emploi respectives.
  2. Les services fournis gratuitement par d’autres ministères pour les locaux, les cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires et les services juridiques sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement, à leur coût estimatif.

f) Avantages sociaux futurs

  1. Prestations de retraite : Les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, un régime multi-employeurs administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations du Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada sont passées en charge dans l’exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l’obligation totale de la Cour découlant du régime. En vertu des dispositions législatives en vigueur, la Cour n’est pas tenue de verser des cotisations au titre de l’insuffisance actuarielle du régime.
  2. Indemnités de départ : Les employés ont droit aux indemnités de départ prévues dans leurs conventions collectives ou dans les conditions d’emploi. Le coût de ces indemnités s’accumule à mesure que les employés effectuent les services nécessaires pour les gagner. Le coût des avantages sociaux gagnés par les employés est calculé à l’aide de l’information provenant des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle pour les prestations de départ pour l’ensemble du gouvernement.
  3. Prestations de retraite des juges nommés par le fédéral : Les juges nommés par le fédéral et leurs survivants admissibles ont droit à une rente pleinement indexée sous réserve de satisfaire aux conditions minimales d'âge et de durée de service. Les principales prestations versées par le régime sont inscrites selon la méthode de financement par répartition. Elles sont incluses dans l'état des opérations en tant qu'élément des salaires et avantages sociaux et les cotisations des juges sont créditées aux revenus. Les contributions du Bureau et les cotisations des juges pour la fraction du régime qui se rapporte à l'indexation sont inscrites à un Compte de prestations de retraite supplémentaires, présenté dans l'état de la situation financière. La contribution du Bureau destinée à l'indexation est dépensée au moment où elle est comptabilisée au Compte conformément à la législation. Le passif actuariel associé au régime de retraite des juges est inscrit aux états financiers du gouvernement du Canada, celui qui finance ultimement le régime.

g) Les débiteurs et les avances sont comptabilisés en fonction des montants que l’on prévoit réaliser. Des provisions sont établies pour les débiteurs dont le recouvrement est incertain.

(h) Passif éventuel – Le passif éventuel représente des obligations possibles qui peuvent devenir réelles selon que certains événements futurs se produisent ou non. Dans la mesure où l’événement futur risque de se produire ou non et si l’on peut établir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge. Si la probabilité ne peut être déterminée ou s’il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, l’éventualité est présentée dans les notes complémentaires aux états financiers.

(i) Immobilisations corporelles – Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d’au moins 5000 $ sont comptabilisées à leur coût d’achat. Le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada possède de nombreuses œuvres d’art et trésors historiques d’importance (livres rares, toiles, bustes, horloges et autres). En vertu de la norme établie par le Secrétariat du Conseil du Trésor, ces valeurs ne sont pas capitalisées puisqu’elles sont considérées comme des biens du patrimoine non exploitables. Les immobilisations incorporelles ne sont pas capitalisées non plus.

Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire, sur la durée de vie utile estimative, comme suit :


Catégorie d’immobilisation Période d’amortissement
Machines et équipement
5 à 10 ans
Autres équipements, y compris le mobilier
5 à 10 ans
Matériel et logiciels informatique
3 ans
Véhicules motorisés
3 ans
Améliorations locatives
5 ans
Éléments d’actif en construction
Une fois qu’ils sont en service, selon la catégorie d’immobilisations.

(j) Incertitude relative à la mesure –– La préparation de ces états financiers conformément aux normes comptables du Conseil du Trésor, eux-mêmes conformes aux principes comptables généralement reconnus au Canada pour le secteur public, exige de la direction qu’elle fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur les montants déclarés de l’actif, du passif, des recettes et des charges présentés dans les états financiers. Au moment de la préparation des présents états financiers, la direction considère que les estimations et les hypothèses sont raisonnables. Les principaux éléments visés estimés sont le passif au titre des indemnités de départ, les provisions pour vacances et congés compensatoires et la vie utile des immobilisations corporelles. Les résultats réels pourraient différer des estimations de manière substantielle. Les estimations de la direction sont revues périodiquement, à mesure que les rajustements deviennent nécessaires, et sont constatées dans les états financiers de l’exercice où les montants réels sont connus.

(k) Modification des conventions comptables - Dans ces états financiers, le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada a adopté pour la première fois la notion des frais payés d’avance. Les états financiers de la période qui précède ont été reformulés pour donner effet aux nouvelles conventions comptables, y compris un rajustement au solde d’ouverture de l’avoir au 1er avril 2005. La modification a été apportée afin de respecter les principes comptables généralement acceptés et les normes comptables du Conseil du Trésor. L’effet de la modification sur les états financiers se résume comme suit :


 

2007

 

2006

 

 

(en dollars)

Augmentation - Frais payés d'avances

225 211

  

207 194

Diminution - Dépenses de matériel de la bilbiothèque

(18 017)

 

(15 348)

Augmentation - Avoir du Canada, début de l'exercice

207 194

 

191 846


Notes complémentaires aux états financiers (non vérifiées)

3. Crédits parlementaires

Le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada est intégralement financé par les crédits parlementaires annuels. Les éléments comptabilisés dans les états des résultats et de la situation financière d'un exercice peuvent être financés au moyen de crédits parlementaires qui ont été autorisés au cours d'exercices précédents ou de l'exercice en cours ou qui le seront dans des exercices futurs. En conséquence, les résultats de fonctionnement nets diffèrent selon qu'ils sont présentés en fonction du financement octroyé par le gouvernement ou de la méthode de la comptabilité d'exercice. Ces différences sont rapprochées dans les tableaux ci-dessous :

a) Rapprochement du coût de fonctionnement net


 

2007

2006

(en dollars)

(en dollars)

Coût de fonctionnement net

36 857 436

35 455 218

Rajustements pour les postes qui ont une incidence sur le coût de
fonctionnement net mais non sur les crédits

Ajouter (Déduire) :

Services fournis gratuitement par d’autres ministères (note 7 )

(9 029 098)

(8 452 422)

Amortissement des immobilisations corporelles

(1 168 011)

(989 603)

Services juridiques fournis par le ministère de la Justice

(3 689)

(18 401)

Remboursement des charges des exercices antérieurs

23 539

78 101

Radiation d'immobilisation corporelle

-

(1 738)

Recettes non disponibles pour dépenser

251 641

200 023

Gains sur l'aliénation d'immobilisations corporelles

9 610

19 651

Augmentation - Indemnités de vacances et des congés compensatoires

(20 246)

(70 373)

Diminution (augmentation) - Indemnités de départ des employés

84 208

(244 195)

Autre

176

(762)

Rajustement pour les postes n’ayant pas d’incidence sur le coût net mais ayant une incidence sur les crédits

Ajouter :

Acquisitions d’immobilisations corporelles

2 520 773

1 530 707

Augmentation -Frais payés d'avance

18 017

15 348

Total des crédits utilisés

29 544 355

27 521 553


b) Crédits fournis et utilisés


 

2007

2006

 

(en dollars)

(en dollars)

Crédit 50 - Dépenses de fonctionnement

23 462 350

21 974 150

Contributions aux régimes de prestations des employés

2 159 231

2 264 789

Salaires, indemnités et rentes des juges

5 366 935

4 714 907

Dépenses des sommes équivalentes au produit de l’aliénation d’immobilisations corporelles

29 261

19 891

31 017 777

28 973 737

Déduire :

Crédits annulés :

fonctionnement

(1 451 930)

(1 432 293)

produit de l’aliénation d’immobilisations corporelles

(11 882)

(240)

Crédits disponibles pour emploi au cours des exercices ultérieurs

(9 610)

(19 651)

Total des crédits utilisés

29 544 355

27 521 553


 

c) Rapprochement de l’encaisse nette fournie par le gouvernement et des crédits de l’exercice en cours utilisés


 

2007

2006

(en dollars)

(en dollars)

Encaisse nette fournie par le gouvernement

28 638 482

27 557 167

Recettes non disponibles pour dépenser

 

251 641

200 023

Revenu disponible à être dépenser dans les années à venir

9 610

19 651

Remboursement des charges d'exercices antérieurs

23 539

78 101

28 923 271

27 854 942

Variation de la situation nette du Trésor

Variation des débiteurs et des avances

(151 883)

400 534

Variation des créditeurs et des charges à payer

678 590

(799 765)

Variation des autres éléments de passif

97 890

85 006

Services juridiques fournis par le ministère de la Justice

(3 689)

(18 401)

Autres rajustements

176

(763)

621 083

(333 389)

Total des crédits utilisés

 

29 544 354

27 521 553


4. Débiteurs et avances

Le tableau suivant donne le détail des débiteurs et des avances :


 

2007

2006

(en dollars)

(en dollars)

Débiteurs des autres ministères et organismes fédéraux

313 323

175 420

Débiteurs de l’extérieur

34 577

20 513

Avances permanentes

2 400

2 380

350 300

198 312

Déduire : provision pour créances douteuses sur les débiteurs de l ’extérieur

655

547

Total

349 646

197 765


5. Immobilisations corporelles

(en dollars)

Coût


Catégorie d'immobilisation

Solde d'ouverture

Acquisitions

Machines et équipement

414 312

154 033

Autres équipements, y compris le mobilier

1 345 101

65 293

Matériel informatique

361 645

-

Logiciels informatique

167 589

408 433

Véhicules motorisés

193 709

-

Améliorations locatives

3 765 869

917 250

Éléments d'actif en construction

1 837 459

975 764

Total

8 085 684

2 520 773


Coût


Catégorie d'immobilisation

Aliénations et radiations

Solde de clôture

Machines et équipement

-

568 345

Autres équipements, y compris le mobilier

(22 000)

1 388 394

Matériel informatique

(6 434)

355 211

Logiciels informatique

-

576 022

Véhicules motorisés

(29 480)

164 229

Améliorations locatives

-

4 683 119

Éléments d'actif en construction

-

2 813 223

Total

(57 914)

10 548 543


Amortissement cumulé


Catégorie d'immobilisation

Solde d'ouverture

Acquisitions

Machines et équipement

71 012

77 004

Autres équipements, y compris le mobilier

917 274

76 660

Matériel informatique

224 701

64 057

Logiciels informatique

138 898

37 307

Véhicules motorisés

116 534

40 773

Améliorations locatives

1 163 285

872 210

Éléments d'actif en construction

-

-

Total

2 631 704

1 168 011


Amortissement cumulé


Catégorie d'immobilisation
Aliénations et radiations
Solde de clôture
Machines et équipement - 148 016
Autres équipements, y compris le mobilier (22 000) 971 934
Matériel informatique (6 434) 282 324
Logiciels informatique - 176 205
Véhicules motorisés (29 480) 127 827
Améliorations locatives - 2 035 495
Éléments d'actif en construction - -
Total (57 914) 3 741 801

 


Catégorie d'immobilisation
2007
Valeur comptable
nette
2006
Valeur comptable nette
Machines et équipement 420 329 343 300
Autres équipements, y compris le mobilier 416 460 427 827
Matériel informatique 72 887 136 944
Logiciels informatique 399 817 28 691
Véhicules motorisés 36 402 77 175
Améliorations locatives 2 647 624 2 602 584
Éléments d'actif en construction 2 813 223 1 837 549
Total 6 806 742 5 453 980

La charge d’amortissement pour l’exercice terminé le 31 mars 2007 s’élève à 1 168 011 $ (2006 - 989 603$).

6. Avantages sociaux

(a) Prestations de retraite : Les employés du Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada participent au Régime de retraite de la fonction publique, qui est financé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s’accumulent sur une période maximale de 35 ans, à raison de 2 pour cent par année de services validables, multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les prestations sont intégrées aux prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec et sont indexées sur l’inflation.

Tant les employés que le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada versent des cotisations couvrant le coût du Régime. En 2006-2007, les charges à ce titre s’élèvent à 1 591 353 $ (2005-2006 : 1 675 944 $), soit environ 2,2 fois (2.6 en 2005-2006) les cotisations des employés.

La responsabilité du Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada relativement au régime de retraite se limite à ses propres cotisations. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada en sa qualité de répondant du régime.

(b) Indemnités de départ : Le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada verse des indemnités de départ aux employés en fonction de l’admissibilité, des années de service et du salaire final. Ces indemnités ne sont pas capitalisées d’avance. Les prestations seront prélevées sur les crédits futurs. Voici quelles étaient les indemnités de départ au 31 mars :


 

2007

2006

 

(en dollars)

Obligation au titre des prestations constituées, début de l’exercice

2 397 337

2 153 142

Charge pour l’exercice

75 837

357 518

Prestations versées pendant l’exercice

(160 046)

(113 323)

Obligation au titre des prestations constituées, fin de l’exercice

2 313 128

2 397 337


7. Opérations entre apparentés

En vertu du principe de propriété commune, le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d’État du gouvernement du Canada. Le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon les modalités commerciales normales. De plus, pendant l’exercice, il reçoit gratuitement des services d’autres ministères comme il est indiqué à la partie (a).

(a) Services fournis gratuitement

Pendant l’exercice, le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada reçoit gratuitement des services d’autres ministères. Ces services gratuits sont constatés comme suit dans l’état des résultats :


 

2007

2006

 

(en dollars)

Installations

4 531 860

4 196 046

Cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires

1 263 820

1 177 798

Services juridiques

12 458

64 001

Coût des indemnités aux accidentés du travail assumés par Ressources humaines et Développement des compétences Canada

41 935

35 227

Services d'interprétation assumés par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

83 025

109 350

Services de sécurité assumés par la Gendarmerie royale du Canada

3 096 000

2 870 000

Total

9 029 098

8 452 422


Le gouvernement a structuré certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l’efficience et l’efficacité, de sorte qu’un seul ministère mène certaines activités au nom de tous, sans frais. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d’émission des chèques offerts par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada ne sont pas inclus à titre de charge dans l’état des résultats du Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada.

b) Soldes des créditeurs et débiteurs entre apparentés à la fin de l’exercice


 
2007
2006
 

(en dollars)

Débiteurs – Autres ministères et organismes

313 323

175 420

Créditeurs – Autres ministères et organismes

512 786

224 000


8. Autres éléments de passifs

Le tableau ci-dessous présente le détail des autres éléments de passif :


 

2007

2006

 

(en dollars)

Compte de fiducie – Dépôt de garantie

Passif, début de l’exercice

394 091

394 391

Dépôts

3 000

8 000

Intérêts

2 854

2 311

Remboursements

(13 952)

(10 611)

Passif, fin de l’exercice

385 993

394 091

Compte de prestations de retraite supplémentaires (CPRS)

Passif, début de l’exercice

1 123 139

1 037 833

Dépots

58 953

47 118

Intérêts

47 034

38 188

Passif, fin de l’exercice

1 229 126

1 123 139

Total

1 615 119

1 517 230


Le compte de dépôt de garantie a été établi pour enregistrer les 500 $ déposés en garantie auprès du registraire de la Cour suprême du Canada par les parties appelantes en application de l’alinéa 60(1)b) de la Loi sur la Cour suprême. En vertu de l’article 87 des Règles de la Cour suprême du Canada, la Cour suprême du Canada verse de l’intérêt sur toute somme déposée en garantie.

Le compte de prestations de retraite supplémentaires (CPRS) enregistre les cotisations versées par les juges de la Cour suprême du Canada et les cotisations de contrepartie versées par l’employeur conformément à la Loi sur les prestations de retraite supplémentaires et à la Loi sur les juges.

9. Obligations contractuelles

Le programme de modernisation de la Cour a débuté en 2006-2007 et se poursuivra jusqu’en 2008-2009. Dans le cadre de ce programme, des contrats pour des services professionnels étalés sur plusieurs années ont été conclus. Le coût estimatif des obligations futures en vertu de ces contrats est le suivant :


 
2008
Total

 

(en dollars)

(en dollars)

Services professionnels

965 769

965 769


10. Chiffres correspondants

Les chiffres de l'exercice précédent ont été reclassés afin de les rendre conformes à la présentation adoptée pour l'exercice en cours.

Tableau 16 : Réponse aux comités parlementaires, aux vérifications et aux évaluations

La vérification interne des activités de passation de marchés et d’acquisition de biens et de services du Bureau du registraire a été effectuée en 2006-2007.

Cette vérification avait pour objectif d’évaluer les processus de gestion des risques, de suivi et de gouvernance de la Cour qui se rapportent à la passation de marchés et à l’acquisition de biens et de services et de déterminer s’ils étaient adéquats et efficaces. La vérification a été effectuée, en janvier et février 2007, par des vérificateurs indépendants qui ont appliqué les critères énoncés dans le Guide des gestionnaires et des vérificateurs internes pour la surveillance des acquisitions et de la passation des marchés du SCT, le Cadre de responsabilisation de gestion du SCT, le Règlement sur les marchés de l’État et la Politique sur les marchés du SCT. Le rapport de vérification a été finalisé en juin 2007.

Les vérificateurs ont conclu que la direction avait pris des mesures constructives au cours de la période visée pour faire face aux risques connus et resserrer les contrôles relatifs aux marchés, qu’il y avait une meilleure connaissance dans l’ensemble de l’organisation des exigences en matière de marchés, que de nombreuses étapes de ce processus avaient été normalisées, que les rôles et les responsabilités à cet égard étaient bien définis et compris et que la direction recevait régulièrement des rapports précis et fiables sur les marchés.

Néanmoins, il est possible d’améliorer les processus de passation de marchés de la Cour. D’ailleurs, les vérificateurs ont fait des recommandations de changement à apporter aux procédures de la Cour afin que :

  • les risques reliés aux activités d’acquisition de biens et de services et de passation de marchés soient régulièrement évalués;
  • l’accès soit plus facile et la concurrence soit encouragée, conformément à la politique du gouvernement en matière d’acquisition et de passation de marchés;
  • les procédures soient davantage normalisées et officialisées et que les processus soient rationalisés;
  • la piste de vérification des mesures prises et des approbations obtenues soit plus transparente;
  • les connaissances des exigences en matière de passation de marchés dans la fonction publique soient tenues à jour à la Cour grâce à des séances périodiques de perfectionnement professionnel et à la consultation fréquente de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada;
  • les pouvoirs de passation de marchés soient délégués uniquement aux personnes ayant une connaissance approfondie des règles et des règlements fédéraux applicables en matière de passation de marchés.

Il existe un excellent processus de suivi des vérifications. Les résultats des vérifications sont présentés au Comité exécutif, puis au Comité de gestion. Ces résultats sont également affichés sur le site intranet. En outre, les rapports de vérification font l’objet d’un examen lors des séances annuelles de réflexion des juges. Des plans des mesures de suivi sont élaborés pour chaque vérification.

À la Cour suprême du Canada, il n’y a pas de fonction d’évaluation de programme du fait de la nature de son mandat.

Tableau 21 : Politiques concernant les voyages

Le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada se conforme aux directives sur les voyages ainsi qu’aux taux et aux allocations de déplacement fixés par le SCT.



IV: Autres sujets d'intérêts

A. Pour en savoir plus


Édifice de la Cour suprême du Canada
301, rue Wellington
Ottawa (Ontario)
K1A 0J1

Site Web
http://www.scc-csc.gc.ca

Renseignements généraux
Téléphone : (613) 995-4330
Télécopieur : (613) 996-3063



Accès à Internet : reception@scc-csc.gc.ca

Anne Roland, registraire
Téléphone : (613) 996-9277
Courriel : reception@scc-csc.gc.ca
Louise Meagher, registraire adjointe
Téléphone : (613) 996-7521
Courriel : registry-greffe@scc-csc.gc.ca
Lynn Potter, directrice générale par intérim, Services intégrés
Téléphone : (613) 996-0429
Courriel : potterl@scc-csc.gc.ca

B. Liste des rapports prévus par la loi et des rapports de l’organisme


Recueil des arrêts de la Cour suprême

En vertu de l'art. 17 de la Loi sur la Cour suprême, le registraire ou le registraire adjoint, selon les instructions du juge en chef, est chargé de la publication des arrêts de la Cour dans le Recueil des arrêts de la Cour suprême, qui comprend tous les motifs de jugements rédigés par la Cour au cours d’une année civile.


C. Lois appliquées


Loi sur la Cour suprême

L.R.C., 1985, et ses modifications
Loi sur les juges L.R.C., 1985, et ses modifications




Tableau 11 : Renseignements sur les dépenses de projets

La Cour suprême du Canada a mis en oeuvre ou amorcé les projets suivants au cours de la période visée :

  • entrée de l’est
  • modernisation de la salle d’audience (AV/GI/TI)

Information additionnelle sur les dépenses de projets : http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/dpr1/06-07/index_f.asp.


(en millions de dollars)
Coût estimatif courant Coût Total
2004-05
Coût réel
2005-06
Coût réel
Traitement des audiences et des décisions      
Entrée Est - mise en œuvre
1.0
0.03
0.5
Modernisation de la salle d’audience (AV/TI/GI) - mise en œuvre
6.3
-
0.4

2006-2007


(en millions de dollars)
Budget principal
Dépenses prévues
Traitement des audiences et des décisions    
Entrée Est - mise en œuvre
-
0.5
Modernisation de la salle d’audience (AV/TI/GI) - mise en œuvre
-
4.3

2006-2007


(en millions de dollars)
Total des autorisations
Coût réel
Traitement des audiences et des décisions    
Entrée Est - mise en œuvre
-
0.5
Modernisation de la salle d’audience (AV/TI/GI) - mise en œuvre
-
1.9

En 2005-2006, le Conseil du Trésor a accordé le financement nécessaire à la réalisation du projet de réaménagement de l’entrée Est, l’entrée principale utilisée par les employés et les avocats, dans le but d’accroître l’accessibilité à la Cour et la sécurité de l’édifice. Une fois le projet approuvé, la GRC a examiné les composantes reliées à la sécurité des plans et il a été nécessaire d’y apporter des modifications. Les travaux ont donc été retardés; ils ont commencé en avril 2006 et devaient se terminer en novembre 2006. Toutefois, des problèmes importants sont survenus et en sa qualité de gestionaire du projet, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) a vainement tenté à plusieurs reprises de trouver une solution aux problèmes. En janvier 2007, le gestionnaire de projet de TPSGC a demandé la résiliation du contrat et a demandé à l’assureur de l’entrepreneur de trouver un autre entrepreneur général capable de terminer le projet. Les travaux ont repris en avril 2007 et, à la mi-mai 2007, le nouvel entrepreneur avait réglé tous les problèmes. La date prévue d’achèvement des travaux a été fixée à la mi-septembre 2007.

Le projet de modernisation du matériel audiovisuel et de la technologie de l’information dans la salle d’audience est en cours depuis plusieurs années, mais les travaux ont progressé lentement puisqu’ils étaient financés au moyen des niveaux de référence existants. En 2006-2007, la conception s’est poursuivie et cette étape a notamment comporté la « validation de principe » (projet pilote) servant à démontrer la faisabilité de la solution proposée et à mieux préciser les exigences. Le financement du projet a été obtenu en octobre 2006, ce qui a permis d’imposer un calendrier des travaux plus ambitieux. Il convient de signaler les principales réalisations au cours de l’année : la conception de la salle d’audience a été achevée, la liste des exigences en matière d’équipement et de meubles a été dressée, l’appel d’offres pour le matériel audiovisuel et informatique a été mené à bien, le logiciel de gestion de l’information a été acheté, les modèles de meubles anciens pouvant recevoir les appareils de traitement de l’information ont été préparés et certains de ces meubles ont été fabriqués.