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ARCHIVÉ - Appendices - Examen des dépenses et comparabilité de la politique de rémunération dans le secteur public fédéral

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Appendices
Examen des dépenses et comparabilité de la
politique de rémunération dans le secteur public fédéral






Table des matières - Appendices

Appendices du Volume Un

A 

Note relative au mandat

B Politique sur la rémunération
  1. Politique sur la rémunération de l'Agence des douanes et du revenu du Canada, mars 2001
  2. Ébauche de politique du SCT - Vers l'adoption d'un cadre de politique sur la rémunération pour la fonction publique fédérale, avril 2003

C

Extraits pertinents sur la rémunération dans la fonction publique et la comparabilité, tirés de la section sur la Gestion du personnel du Rapport de la Commission royale d'enquête sur l'organisation du gouvernement, chapitres 7 et 8 du Rapport de la Commission Glassco
D Organisations par domaine, 2003
E Lexique des noms et des symboles de l'ancienne structure et de la structure actuelle des groupes professionnels pour le domaine du noyau de la fonction publique
F Liste des avantages financiers autres que les augmentations économiques négociés entre 1997 et 2003
G Analyse de la répartition des employés selon leur niveau de classification dans certains groupes de classification, 1991-2003
H Résumé des plaintes relatives à la parité salariale réglées qui se rapportent au domaine du noyau de la fonction publique jusqu'en 2003
I Coûts estimés des règlements de parité salariale, 1980 à 2003
J Données à l'appui des chiffres illustrant les tendances d'indicateurs économiques clés
K Répartition des employés par sexe dans la fonction publique fédérale, certaines années choisies, 1981 à 2005
 

Appendices du Volume Deux

L Sommaire de l'évolution de l'effectif depuis 1991 dans divers groupes de classification comptant au moins 2 000 membres en mars 2003
M Aperçu des reclassifications des groupes Commis aux écritures et règlements (CR) et Économie (ES), 2002 2003
N Sommaire de l'utilisation des congés dans le domaine du noyau de la fonction publique de 1991-1992 à 2002-2003 et graphique illustrant les changements dans les droits relatifs aux congés annuels du groupe Commis aux écritures et règlements (CR)
O Détails de l'utilisation des congés de maladie et des congés pour raisons familiales dans les dix groupes de classification ayant l'utilisation la plus élevée et les trois groupes de classification ayant l'utilisation la moins élevée, 1990-1991 à 2002-2003
P Historique des cotisations de l'employeur et de l'employé au Régime de pension de la fonction publique, 1924-1925 à 2002-2003
Q Historique des cotisations de l'employeur et de l'employé au Régime de pension des Forces Canadiennes, 1946-1947 à 2002-2003
R Historique des cotisations de l'employeur et de l'employé au Régime de pension de la Gendarmerie royale du Canada, 1949-1950 à 2002-2003

 




Appendice A - Mandat

Note relative au mandat

Examen des dépenses et comparabilité de la politique de rémunération dans le secteur public fédéral

Le mandat de l'examen portant sur la politique de rémunération du secteur public fédéral et sa comparabilité est énoncé dans le document du Secrétariat du Conseil du Trésor intitulé Le Comité d'examen des dépenses : le catalyseur de la modernisation des pratiques de gestion, qui date du 24 mars 2004. L'objectif de l'examen consiste à :

évalue[r] la rémunération au sein du gouvernement, ainsi que les tendances et les options pour gérer ces coûts à l'avenir. Des comparaisons seront effectuées avec d'autres ordres de gouvernement, le secteur public d'autres pays, ainsi que des organisations canadiennes du secteur privé de taille comparable.

***

Les dépenses engagées par l'administration fédérale au titre de la rémunération dépassent nettement les 25 milliards de dollars par année. La structure et les niveaux de rémunération actuels sont le fruit d'une succession de conventions collectives et de décisions stratégiques étalées sur de nombreuses années. Bien qu'on ait élaboré récemment une ébauche de cadre stratégique en matière de rémunération, cette question n'a fait l'objet d'aucun examen en profondeur depuis des dizaines d'années. Il a donc été jugé à propos de consacrer l'un des examens horizontaux des dépenses de gestion à la rémunération.

L'examen englobe les six « domaines » de la rémunération dans le secteur public fédéral, c'est‑à‑dire :

  • le noyau de la fonction publique, la partie de la fonction publique dont le Conseil du Trésor est l'employeur;
  • les employeurs distincts;
  • les Forces canadiennes;
  • les agents et le personnel civil de la GRC, qui sont assujettis à la Loi sur la GRC;
  • les entreprises publiques fédérales;
  • et certains autres groupes, par exemple les juges.

L'examen portera principalement sur les quatre premiers domaines, et plus particulièrement sur le noyau de la fonction publique et les employeurs distincts.

Les composantes de la rémunération totale qui sont prises en compte sont notamment : les traitements et salaires; les heures supplémentaires et les indemnités; les indemnités de recrutement et de maintien en poste (dites provisoires); les assurances et les autres avantages sociaux; les prestations de pension; la parité salariale; et différentes formes de congés.

Voici certains des points qui seront abordés :

  • Quelles sont les dépenses actuelles engagées au titre de la rémunération?
  • Quelles sont les tendances observées depuis 1990?
  • Comment ces tendances ainsi que les niveaux de rémunération actuels dans la fonction publique se comparent‑ils à ce que l'on observe sur le marché du travail externe? De quelle manière peut‑on évaluer la comparabilité?
  • Quelles sont les approches en matière de rémunération qui favoriseraient le plus l'instauration de la fonction publique qui est visée dans l'optique de la prochaine génération?
  • Quels sont les principaux enjeux liés à la rémunération dans le secteur public fédéral, et de quelle façon convient‑il de les aborder? Pensons notamment à la comparaison des taux salariaux régionaux et nationaux, à la réforme de la classification, à l'équité salariale (c'est‑à‑dire un salaire égal pour un travail d'égale valeur), à l'avenir des indemnités provisoires, aux moyens possibles de récompenser les compétences et le rendement ainsi qu'à l'incidence associée aux grands employeurs distincts.
  • Quelles sont les approches utilisées par d'autres grands employeurs (provinces clés, grandes sociétés privées, administrations publiques étrangères comparables) pour gérer et contrôler les dépenses de rémunération, et quelle expérience ont‑ils acquise à cet égard?
  • Comment pourrions‑nous modifier le régime de rémunération?

 




Appendice B - Politique sur la rémunération

Table des matières

1. Politique sur la rémunération de l'Agence des douanes et du revenu du Canada (ADRC), mars  2001

2. Ébauche de politique du SCT – Vers l'adoption d'un cadre de politique sur la rémunération pour la fonction publique fédérale, juillet 2003

Liste des figures

Figure 1 : Équilibre à atteindre pour respecter l'intérêt public : un sexemple


1. Politique sur la rémunération de l'Agence des douanes et du revenu du Canada (ADRC), mars  2001

Rémunération à l'ADRC

Nous sommes heureux d'annoncer que le Conseil de gestion a approuvé la Politique sur la rémunération qui suit à l'intention des employés de l'Agence des douanes et du revenu du Canada. Nous sommes fiers de cette politique parce qu'elle est unique en son genre et représente une première à la fonction publique du Canada. La politique fait montre de notre leadership dans le secteur public puisqu'elle nous engage à verser à nos employés une rémunération qui est conforme à celle versée sur le marché de l'emploi.

Les principes de la Politique de rémunération orientent notre approche en matière de négociations collectives. À titre d'exemple, ils ont influé sur la décision du Conseil de gestion concernant la convention des AU, qui prévoit un rajustement spécial à l'intention des vérificateurs de Toronto. Des études du marché de Toronto ont fait ressortir un écart entre le niveau de rémunération de l'ADRC et celui fourni ailleurs dans la région.

Ces principes guident en outre les décisions que nous prenons pour mettre en œuvre les recommandations du rapport Strong sur la rémunération des groupes des cadres de direction et de la haute direction à l'ADRC. Le rapport Strong fait état de vastes recherches sur le marché qui viennent étayer ses recommandations.

L'ADRC s'engage à travailler de concert avec tous ses syndicats pour savoir quelle rémunération est versée sur le marché extérieur et pour traiter de ces réalités.

Nous sommes résolus à utiliser cette politique pour appuyer le versement d'une rémunération juste et équitable à tous les groupes d'employés.

Rob Wright
Commissaire

Alain Jolicoeur
Commissaire adjoint

Politique sur la rémunération de l'ADRC

En sa qualité d'organisme, l'Agence des douanes et du revenu du Canada (ADRC) fournit un niveau de service exemplaire à l'échelle nationale et internationale. Ce niveau élevé de service repose sur l'assise d'un bon milieu de travail et d'un effectif productif et compétent qui est déterminé à améliorer le service.

L'ADRC doit veiller à se doter d'un effectif qui cherche constamment à améliorer le service. En versant à nos employés un taux de rémunération juste et raisonnable, nous nous assurerons que l'ADRC soit perçue comme un employeur attirant. Une telle rémunération devient donc une étape essentielle d'un environnement de travail meilleur. Or, la fourniture d'un milieu de travail amélioré nous permettra de perfectionner davantage notre niveau de service, qui est déjà élevé.

Pour assurer un milieu de travail meilleur, et pour maintenir nos normes élevées de service, l'ADRC doit donner suite aux réalités du marché du travail. La capacité d'attirer et de maintenir en poste des employés compétents dans un marché du travail concurrentiel est un défi que l'ADRC, à l'instar de toutes les autres entreprises, doit relever.

Le Conseil de gestion et l'équipe de gestion de l'ADRC sont déterminés à adopter une politique sur la rémunération qui reconnaît les réalités des forces du marché du travail concurrentielles et y donne suite. Si les études montrent qu'un écart appréciable existe entre la rémunération versée par l'ADRC et la rémunération sur le marché du travail concurrentiel, et qu'il peut être démontré que cet écart nuit à notre capacité d'attirer et de maintenir en poste des employés, l'ADRC s'engage à combler cet écart.

La présente politique sur la rémunération aidera l'ADRC à maintenir en poste, à motiver et à attirer les personnes appropriées possédant les habiletés requises pour offrir les niveaux de service qui sont attendus de l'ADRC.

ÉBAUCHE – 14 juillet 2003

2. Ébauche de politique du SCT – Vers l'adoption d'un cadre de politique sur la rémunération pour la fonction publique fédérale, juillet 2003

Document de travail

1. Message du secrétaire

La fonction publique du Canada est une institution nationale cruciale qui, depuis des générations, fournit d'excellents services aux Canadiens et Canadiennes. Quotidiennement, et dans différentes collectivités à travers le Canada, les employés de la fonction publique appliquent des lois et des règlements, veillent à la bonne gestion des ressources, conseillent les ministres et dispensent les programmes et services que les Canadiens souhaitent et dont ils ont besoin. En remplissant ces fonctions et d'autres devoirs critiques, les fonctionnaires jouent un rôle essentiel dans la préservation et la promotion de la qualité de vie élevée que nous partageons dans ce pays qui est le nôtre.

Mais fondamentalement parlant, l'efficacité de la fonction publique dépend de la qualité de ses effectifs. Il est essentiel que nous continuions d'attirer et de garder des employés talentueux, compétents et dévoués, c'est-à-dire des hommes et des femmes aux antécédents variés et possédant différentes aptitudes qui sont unis par leur engagement commun de bien servir les Canadiens et Canadiennes. Tout en gardant cela à l'esprit, nous allons de l'avant avec un programme ambitieux qui a pour but d'améliorer la façon dont nous gérons nos employés. La Loi sur la modernisation de la fonction publique, déposée en février 2003, propose les premières grandes modifications à être apportées en plus de 35 ans au cadre législatif qui régit les ressources humaines. Nous entamons également toute une gamme de réformes non législatives ayant pour objet de créer un milieu de travail plus positif et plus productif. La formulation d'un nouveau cadre de gestion de la rémunération constitue une importante partie de ces efforts.

La rémunération est une question complexe à facettes multiples, particulièrement dans le contexte de la fonction publique. Pour bien la gérer, il faut concilier de nombreux intérêts différents et opposés afin de reconnaître et récompenser comme il se doit le travail bien fait, tout en veillant à bien servir les intérêts du public. Souvent, il s'agit d'une tâche difficile qui exige l'atteinte d'un juste équilibre entre de multiples responsabilités.

Le présent document de travail propose un cadre de politique qui nous permettra de gérer la rémunération avec une plus grande efficacité. Le document donne un aperçu de nos objectifs clés et de l'approche générale que le gouvernement se propose de suivre dans la négociation ou la détermination de la rémunération. J'ai l'espoir que ces travaux agiront comme catalyseur et favoriseront un dialogue productif et continu sur le sujet.

2 . Raison d'être d'un cadre de politique sur la rémunération

Le gouvernement entreprend actuellement une variété de mesures pour moderniser la gestion de ses ressources humaines. Ces réformes législatives et non législatives ont pour objectif ultime de faire en sorte que la fonction publique puisse continuer d'être une institution vitale et productive, ayant les capacités voulues pour répondre aux attentes et aux besoins changeants des Canadiens et des Canadiennes.

Bien qu'aucun cadre de politique sur la rémunération ne puisse nous indiquer les décisions à prendre dans chaque cas, un cadre solide peut nous aider à prendre de meilleures décisions.

La rémunération est une composante centrale d'un système de gestion efficace. La capacité de la fonction publique fédérale d'attirer, de maintenir en poste et de motiver les personnes talentueuses dont nous avons besoin pour conseiller les ministres et servir les Canadiens dépend dans une large mesure de la rémunération que nous pouvons leur offrir. De nombreux facteurs divers et complexes doivent être pris en considération au moment de l'examen des questions de rémunération. Les tendances sur le marché du travail dans les secteurs public et privé, la relativité interne, les politiques sociales, la situation financière du gouvernement, l'opinion publique, les conditions économiques et le rôle des syndicats représentent quelques‑uns des plus importants éléments qu'il faut concilier pour adopter une approche appropriée en matière de rémunération. Au cours des quelques dernières décennies, le gouvernement a modifié la manière dont il concilie ces facteurs, dans une large mesure, pour répondre à l'évolution des besoins tout en s'efforçant de se conformer à ses obligations légales, notamment l'application du principe du salaire égal pour un travail égal. Or, durant cette période, aucun cadre de politique explicite et complet n'a guidé le processus décisionnel.

Le gouvernement a l'intention d'adopter un tel cadre, qui l'aidera à formuler et à mettre en œuvre des mandats de négociation. Il lui permettra en outre de clarifier sa position en ce qui concerne la rémunération des employés, des ministres, des partenaires syndicaux et du public en général.

Aucun cadre ne peut indiquer quelles décisions doivent être prises dans une situation donnée, mais un cadre de politique de rémunération de qualité peut contribuer à la prise de décisions meilleures. Le cadre définira les éléments à prendre en considération, décrira les risques à repérer, à évaluer et à gérer et fournira quelques lignes directrices qui aideront à créer un équilibre entre la multitude des forces qui entrent toujours en jeu. Le poids relatif de chaque facteur changera avec le temps, ce qui se traduira par des résultats variés mais, à la longue, l'application uniforme du cadre de politique assurera une certaine cohérence, une clarté stratégique et une plus grande efficacité du processus décisionnel lié à la rémunération dans la fonction publique.

3. Qu'entend-on par rémunération?

Aux fins du présent document de travail, le terme « rémunération » désigne la rémunération globale et inclut la rémunération en espèces et les autres formes de rémunération que reçoit un employé en contrepartie des services rendus, notamment :

  • les traitements et salaires et autres formes de rémunération en espèces comme les bonus;
  • les pensions et les assurances;
  • les congés payés;
  • les indemnités, comme l'indemnité de facteur pénologique;
  • les programmes en vertu desquels les employés reçoivent une indemnité pour défrayer les coûts liés à leur service dans des environnements difficiles (on pense, par exemple, aux Directives sur les postes isolés et aux Directives sur le service à l'extérieur).

Un cadre de politique sur la rémunération s'appliquera aux ministères et aux autres composantes de la fonction publique du Canada pour lesquels le Conseil du Trésor agit comme employeur (LRTFP, annexe I, partie I), ainsi qu'aux Forces armées canadiennes et à la Gendarmerie royale du Canada. Les employeurs distincts, comme l'agence Parcs Canada (LRTFP, annexe I, partie II) pourraient également trouver ce cadre de politique utile.

4. Objectifs et évaluation des résultats

Dans la fonction publique fédérale, la rémunération, à l'intérieur des politiques globales des RH, sert à attirer, à garder, à motiver et à renouveler les effectifs requis pour assurer des services de qualité aux Canadiens et Canadiennes.

L'élaboration d'un cadre de politique sur la rémunération doit se faire parallèlement à l'établissement d'indicateurs de rendement clairs. Une évaluation continue de la politique après sa mise en œuvre sera essentielle pour évaluer l'efficacité du cadre, pour cerner les secteurs où des améliorations s'imposent et pour assurer une innovation constante.

Pour mesurer le progrès, il ne suffit toutefois pas de se concentrer simplement sur ses activités – il faut en outre se doter d'indicateurs de rendement qui permettent d'évaluer l'incidence que l'on tente d'obtenir grâce à cette politique. Nous devons accorder une attention particulière à la mesure dans laquelle le cadre nous permet d'atteindre ces objectifs prévus consistant à attirer, à garder, à motiver et à renouveler les effectifs. Nous comparerons les résultats obtenus pour ces indicateurs de rendement à ceux obtenus dans des groupes externes afin d'être en mesure de déterminer notre position par rapport à ces derniers et d'établir des « zones de confort » connexes.

À titre d'exemple, voici un aperçu des indicateurs de rendement proposés qui pourraient être établis pour chacun des objectifs définis.

Éventuels indicateurs de rendement

Lorsque nous élaborerons le cadre de politique, il sera crucial d'établir des indicateurs de rendement clés pour chacun des objectifs définis qui serviraient de signal d'avertissement pointant vers les secteurs exigeant une analyse plus approfondie. Il y aurait lieu d'établir des données de base et de référence pour ces indicateurs de rendement. Au besoin, on pourrait analyser les indicateurs de façon plus détaillée en les décomposant, notamment en fonction des groupes professionnels, du mandat, du ministère ou des unités, de la durée de l'emploi. Les indicateurs de rendement suivants sont au nombre de ceux qui pourraient être établis pour les différents objectifs. Ils sont décrits avec plus de détails à l'annexe A :

Recrutement

  • Nombre de candidats qualifiés par offre d'emploi
  • Pourcentage de rejet des offres faites à des candidats
  • Nombre d'employés engagés à contrat
  • Efficacité du processus de recrutement : nombre de jours qu'un poste demeure ouvert et coûts de recrutement

Maintien en poste

  • Taux de roulement
  • Raisons des cessations d'emploi fournies durant les entrevues de fin d'emploi
  • Taux de cessation volontaire

Motivation

  • Nombres de journées perdues à cause d'activités syndicales
  • Taux d'absentéisme
  • Indicateurs attitudinaux : réponses aux questions du sondage de la FP concernant la satisfaction au travail, la motivation au travail et les attitudes à l'égard de la rémunération

Renouvellement

  • Pourcentage de décisions prises de plein gré de ne pas prendre sa retraite : total; un an après l'admissibilité à la retraite; cinq ans après l'admissibilité à la retraite
  • Retraite avec pénalité
  • Nombre de cessations d'emploi, selon le mandat et la durée de l'emploi

5. Les principes d'un système de rémunération efficace

Lorsqu'il élaborera son nouveau cadre de politique sur la rémunération, le gouvernement sera guidé par quatre grands principes. Dans la fonction publique, la rémunération devrait :

  • être comparable, mais non supérieure, à celle fournie pour un travail similaire sur les marchés du travail pertinents;
  • correspondre à la valeur relative attribuée par l'employeur au travail accompli;
  • récompenser le rendement, dans la mesure où il est approprié et pratique de le faire, en fonction des contributions individuelles ou collectives aux résultats opérationnels obtenus;
  • être abordable dans le contexte des engagements pris par le gouvernement de fournir des services à tous les Canadiens, et compte tenu de la situation financière du gouvernement et de l'état de l'économie canadienne.

Plusieurs forces influencent la nature du régime de rémunération auquel sont assujetties les entreprises, peu importe l'époque, le secteur économique ou la situation géographique de l'employeur. Ces forces se retrouvent dans les quatre principes décrits ci‑dessus. Quelle que soit la forme qu'a revêtue le cadre de politique sur la rémunération dans la fonction publique au cours du siècle dernier, on a toujours été en présence d'une quelconque variation de ces quatre principes. Un récent sondage du Conference Board du Canada mené auprès d'importants employeurs des secteurs privé et public au Canada et à l'étranger a révélé que ces quatre principes sont largement reconnus par les autres employeurs dans leurs politiques sur la rémunération. Chacun de ces principes est décrit ci‑après.

5.1 Comparabilité externe

Dans la fonction publique, la rémunération devrait être comparable, mais non supérieure, à celle fournie pour un travail similaire sur les marchés du travail pertinents.

Le gouvernement veut que, dans la fonction publique, la rémunération soit équitable lorsqu'elle est comparée au monde extérieur. Il s'agit d'un aspect crucial, puisque les recrues potentielles feront une telle comparaison lorsqu'elles évalueront l'attrait d'un emploi éventuel. De plus, les employés en poste (et leurs agents négociateurs) surveilleront la situation sur les marchés externes pour s'assurer qu'ils touchent un salaire comparable à celui de leurs homologues du secteur privé et d'autres secteurs publics. Finalement, les contribuables, en l'absence de mesures de rentabilité ou de tests de marché pour les services gouvernementaux, vérifieront si la rémunération dans la fonction publique est comparable à celle du secteur privé lorsque de tels tests ont été effectués.

Les décisions en matière de rémunération et les autres décisions économiques que prennent les organisations du secteur privé influent directement sur leur viabilité à long terme. Or, de telles décisions sont constamment mises à l'épreuve par les réalités économiques du marché dans lequel elles fonctionnent et doivent refléter étroitement la situation de l'économie canadienne. Cette réalité du marché est souvent éloignée de la fonction publique, qui peut toutefois en tenir compte en faisant des comparaisons avec le secteur privé. Il s'agit là de la façon la plus appropriée d'assurer un bon rapport coût‑qualité pour les contribuables qui financent les dépenses de la fonction publique.

Lorsque des données laissent supposer qu'un groupe touche une rémunération considérablement supérieure ou considérablement inférieure à celle du marché, il se peut que le taux des augmentations accordées dans la fonction publique doive dépasser le taux en vigueur dans le secteur privé ou accuser un retard par rapport à celui-ci jusqu'à ce que la comparabilité soit rétablie. Dans de telles circonstances, les ajustements pourraient être mal interprétés, à moins que l'on fasse tous les efforts possibles pour s'assurer que le public est bien informé des circonstances particulières entourant les ajustements.

5.1.1 Marchés du travail pertinents

La rémunération que la fonction publique offre doit être concurrentielle avec celle des différents marchés du travail externes où elle cherche à attirer des effectifs, sans toutefois y être supérieure. Selon l'occupation, ces marchés de comparaison peuvent inclure le secteur privé, les employeurs d'autres secteurs publics et le secteur bénévole. Souvent, il est même difficile de définir les « marchés du travail pertinents ». Le gouvernement fédéral a structuré sa main-d'œuvre en 29 groupes professionnels et, pour la majorité de ceux‑ci, les régimes de rémunération sont établis par voie de négociation collective[1]. Certains de ces groupes, comme celui du Service à l'extérieur (FS), n'ont pas leur pendant dans le secteur privé. Quelques groupes réunissent des catégories d'emplois spécialisés qui diffèrent de ceux que l'on trouve sur le marché du travail externe (par exemple, on retrouve à la fonction publique fédérale un seul groupe professionnel pour plusieurs catégories d'ingénieurs ayant chacune son propre marché du travail dans le monde extérieur). Certains des nouveaux regroupements, comme le groupe Services de santé (SH), réunissent des professions assez différentes en une seule entité qui ne trouve pas d'équivalent comparable à l'extérieur de la FP. Par conséquent, il est compliqué et souvent difficile de décider quels groupes ont des marchés du travail externes comparables, quelles organisations représentent le mieux ces marchés et quels emplois dans ces organisations se comparent le mieux aux activités accomplies dans la fonction publique. Dans de nombreux cas, les comparaisons externes relèvent davantage de l'art que de la science.

Après avoir cerné les marchés du travail pertinents, nous sélectionnerons les organisations qui sont les plus comparables à la nôtre. Nous examinerons d'abord les employeurs du secteur privé vu qu'ils font constamment face aux réalités économiques du marché, puis d'autres employeurs du secteur public en l'absence d'organisations comparables dans le secteur privé. Pour faire ces comparaisons avec des organisations externes, nous nous baserons sur les résultats d'enquêtes portant sur les emplois comparables dans ces organisations – nous nous fonderons sur les taux de rémunération de leur main‑d'œuvre pour représenter la valeur de leurs activités telle qu'elle a été établie sur les marchés externes. En l'absence d'un marché du travail externe pertinent pour un groupe particulier, nous pourrions nous fonder sur les résultats de comparaisons internes (voir le prochain principe) ou sur l'application de méthodes de comparaison indirecte avec des emplois dans le secteur privé (par la création de profils combinés, par exemple).

On peut se servir de marchés géographiques plus restreints pour faire les comparaisons lorsque les données sur la rémunération à l'externe révèlent un écart considérable par rapport à la moyenne nationale et que les possibilités de recrutement et de mobilité de la main-d'œuvre locale sont limitées, et lorsque l'adoption d'un cadre de politique aidera à créer des taux de rémunération concurrentiels sur le marché du travail régional auquel on se compare. Cependant, les agents négociateurs ont insisté vigoureusement par le passé sur la réduction des taux régionaux en vigueur, puisqu'ils estiment que des postes de valeur équivalente devraient être rémunérés au même taux dans tout le pays.

5.1.2 Rémunération concurrentielle

Le gouvernement cherche à offrir une rémunération « concurrentielle », ce qui a traditionnellement signifié pour lui une rémunération correspondant à la rémunération moyenne du marché. En d'autres termes, la fonction publique fédérale offre des taux de rémunération qui ne sont ni les plus élevés ni les moins élevés lorsqu'ils sont comparés à ceux du secteur privé. Cet objectif, comme tous les autres de cette nature, n'était pas très raffiné. Les experts de la rémunération sont généralement d'avis qu'une différence de 10 % avec le marché est insignifiante – si vous êtes à 10 % de votre critère de référence, vous atteignez « votre cible ».

Éventuels indicateurs

Lorsque nous élaborerons le cadre de politique, il sera crucial d'établir des indicateurs de rendement clés pour chacun des objectifs définis. Voici quelques indicateurs éventuels ayant trait tout particulièrement à l'abordabilité (annexe A) :

  • Comparaisons des taux de rémunération pour différentes professions basées sur les taux de rémunération provenant d'une variété d'enquêtes sur la rémunération sur les marchés externes pour des emplois similaires ou des emplois à valeur équivalente.
  • Indicateurs agrégés pour les traitements et salaires servant à définir les tendances en matière de rémunération et à établir des comparaisons entre les taux moyens (modèles du capital humain qui utilisent les données de l'Enquête sur la population active et du recensement de Statistique Canada, les statistiques fiscales, les gains hebdomadaires moyens, les indicateurs de roulement, telle une comparaison des taux de recrutement et d'attrition, des taux de cessation d'emploi volontaire et des taux de demandes d'emploi sur les marchés externes).
  • Comparaisons des niveaux de rémunération dans le cas des rémunérations non salariales, tels les pensions, les assurances, les congés payés et les autres avantages et la rémunération en espèces.

Les circonstances économiques et la situation des entreprises sur les marchés externes peuvent être assez instables (par exemple, compagnies aériennes et industrie de la haute technologie). Étant donné qu'il n'est pas facile pour la fonction publique de réduire les taux de rémunération lorsque la situation sur les marchés externes se détériore, il est logique de faire preuve de prudence dans le cas des « marchés chauds », éventuellement en utilisant des suppléments temporaires à titre de mesures partielles en réponse à des préoccupations de comparabilité jusqu'à ce qu'il soit clair si les augmentations externes seront temporaires ou si elles dureront.

5.1.3 Collecte de données

Toute comparaison externe doit se faire sur la base de données. À l'heure actuelle, on retrouve plusieurs sources de données publiées et on mène parfois des enquêtes conçues spécialement à cette fin. Aucune de ces sources n'est suffisante et ne répond entièrement aux besoins du gouvernement. Il y a lieu de développer davantage les sources de données, de même que la capacité analytique requise. Il faut définir et analyser davantage les marchés du travail pertinents, définir les échantillons appropriés aux fins des enquêtes et mettre au point des méthodes de comparaison des taux de rémunération.

La Loi sur la modernisation de la fonction publique, dont a été saisi le Parlement, propose l'instauration de nouveaux services d'analyse et de recherche sur la rémunération qui s'inscriront dans le cadre des fonctions de la Commission des relations de travail dans la fonction publique (CRTFP). En présumant de l'adoption du projet de loi, il faudra toutefois attendre plusieurs années avant que la CRTFP devienne une source de données fiable. Entre‑temps, la Division de la planification de la rémunération du Bureau de gestion des ressources humaines (BGR) se chargera à l'interne de produire des données pour la fonction publique et d'évaluer les sources de données externes existantes. Cette Division continuera de collaborer avec le Comité consultatif mixte sur la rémunération du Conseil national mixte pour s'entendre sur des façons de créer des sources de données définies d'un commun accord.

5.2 Relativité interne

Dans la fonction publique, la rémunération devrait correspondre à la valeur relative attribuée par l'employeur au travail accompli.

Le principe de la « comparabilité externe » vise à assurer l'équité du système de rémunération par rapport au monde extérieur. Le principe de la relativité interne, pour sa part, vise à assurer l'équité du système de rémunération parmi les groupes et niveaux au sein de la fonction publique. L'objectif de l'équité ou de la relativité interne est de clairement distinguer :

  1. les différences dans la valeur du travail, mesurées verticalement entre les différents niveaux faisant partie d'un groupe professionnel;
  2. les différences et les similarités dans la valeur du travail, mesurées horizontalement parmi des groupes professionnels qui travaillent ensemble.

Indicateurs éventuels

Voici certains des indicateurs éventuels ayant trait tout particulièrement à la relativité interne (annexe A) :

  • Comparaison des taux de rémunération dans le cas de niveaux de classification dans différents groupes professionnels pour repérer les écarts éventuels avec les emplois sur les marchés externes.
  • Mesures concernant la compression et l'inversion des niveaux pour mettre en lumière les problèmes de dotation éventuels dans le cas des postes de direction et de gestion.

Lorsque ces différences et similarités ont été déterminées, elles peuvent servir de moyen d'évaluation pour assurer une rémunération relative appropriée.

La valeur relative interne des emplois dans chaque groupe et niveau professionnels est établie par l'application de plans d'évaluation des emplois particuliers au groupe et non sexistes qui répondent aux besoins opérationnels des ministères, permettent de mesurer le travail tel qu'il est accompli à ce moment précis, traitent les hommes et les femmes équitablement et, le cas échéant, reflètent les pratiques de structuration du travail d'employeurs comparables afin de faciliter la comparaison avec les emplois sur les marchés du travail externes.

Les plans d'évaluation des emplois sont reliés, par l'intermédiaire de la structure des niveaux, à la structure de rémunération (ou courbe salariale), qui est censée soutenir les activités de la fonction publique. Lorsque les réformes auront permis d'établir une structure de rémunération adéquate en réponse aux besoins opérationnels des gestionnaires, l'employeur devra maintenir l'intégrité de cette dernière même durant les rondes successives de négociations collectives. Il faudra toutefois reconnaître que la relation entre les niveaux de la structure et entre ceux-ci et les opérations pourrait changer au fil des ans. Le maintien de l'intégrité du régime permet de préserver à la fois l'utilité opérationnelle et l'équité interne obtenue initialement au moment du remaniement du régime de rémunération et de classification.

Pour mesurer horizontalement les différences et similarités de la valeur des emplois parmi des groupes professionnels du point de vue de l'employeur, on peut définir les relations entre les groupes en se fondant sur des critères comme les jumelages historiques acceptés, les liens créés en raison de cheminements de carrière naturels et d'autres éléments opérationnels.

Dans le cas des groupes professionnels sans équivalent clair sur les marchés externes, ce processus permet d'établir des liens à des groupes connexes ayant un équivalent et ainsi d'appliquer à toute la fonction publique la discipline que l'on trouve sur le marché libre.

Ces comparaisons sont également utiles en ce sens qu'elles nous permettent de comprendre à l'avance les conséquences d'une augmentation de la rémunération dans un groupe particulier qui a de solides liens avec d'autres groupes et dont les membres s'attendront à ce qu'il y ait une certaine parité interne.

5.3 Rendement individuel ou de groupe

Dans la fonction publique, la rémunération devrait récompenser le rendement, dans la mesure où il est approprié et pratique de le faire, en fonction des contributions individuelles ou collectives aux résultats opérationnels obtenus.

Le gouvernement du Canada est résolu à assurer une solide gestion du rendement de chacun de ses employés. Pour ce faire, il devra fixer des objectifs clairs et acceptés et établir des indicateurs simples afin de mesurer les progrès réalisés par rapport à ces objectifs. Idéalement, la rémunération peut aider à encourager la création d'une main‑d'œuvre centrée davantage sur les résultats.

Il convient de noter que l'administration du système de mesure et de gestion du rendement et du système de récompense est souvent onéreuse – elle nécessite un leadership particulier, des systèmes de gestion des RH habilitants, de solides programmes de communication et un investissement considérable de temps de la part des gestionnaires. Par conséquent, la plupart des employeurs tendent à limiter ces pratiques aux segments de leurs effectifs où elles s'avèrent vraiment rentables au plan opérationnel – généralement aux cadres et aux professionnels qui occupent des postes supérieurs. De plus, les syndicats, y compris les agents négociateurs de la fonction publique, se sont opposés historiquement à cette approche de la rémunération, car ils estiment qu'elle déroge à leurs valeurs prévoyant l'égalité et l'équité dans les milieux de travail.

Dans certaines circonstances, une meilleure gestion du rendement devrait se traduire par l'octroi de récompenses en matière de rendement, pour souligner des contributions « individuelles » aux résultats opérationnels ou les contributions d'un ensemble de personnes, c'est-à-dire d'une « équipe » de travail. Dans ces cas-là, les récompenses en matière de rendement :

Indicateurs éventuels

Voici certains des indicateurs éventuels ayant trait tout particulièrement au rendement individuel ou de groupe (annexe A) :

  • Rémunération au rendement et rémunération variable en pourcentage des dépenses salariales et de rémunération.
  • Pourcentage d'employés recevant des primes au rendement, une rémunération au rendement, une rémunération variable et des bonus.
  • Répartition des récompenses – taux de rendement élevé et faible.
  • Pourcentage d'employés n'ayant pas droit à une augmentation d'échelle à cause de leur rendement insatisfaisant.
  • seront conçues pour encourager les employés à obtenir des résultats opérationnels définis liés aux priorités organisationnelles;
  • correspondront à la mesure dans laquelle la personne ou le groupe contribue à l'obtention des résultats opérationnels définis;
  • correspondront à la mesure dans laquelle les résultats opérationnels souhaités sont obtenus d'une manière conforme aux valeurs fondamentales de la fonction publique.

Évidemment, il n'est pas toujours indiqué ou pratique d'accorder des récompenses en matière de rendement et, de toute évidence, il faut en limiter l'application. De telles récompenses ne devraient pas être prévues lorsque le coût additionnel de la mesure et de la gestion du rendement dépasse la valeur potentielle créée par l'amélioration des résultats opérationnels et le respect uniforme des valeurs.

5.4 Abordabilité

Dans la fonction publique, la rémunération devrait être abordable dans le contexte des engagements pris par le gouvernement de fournir des services à tous les Canadiens, et compte tenu de la situation financière du gouvernement et de l'état de l'économie canadienne.


Indicateurs éventuels

Voici quelques‑uns des indicateurs éventuels ayant trait tout particulièrement à l'abordabilité (annexe A) :

  • Dette et déficit en pourcentage du PIB.
  • Dépenses liées à la rémunération en pourcentage du PIB, revenu du travail et dépenses liées aux programmes du gouvernement (à l'exclusion des frais de service de la dette).

La capacité d'un employeur du secteur privé de rémunérer ses effectifs dépend de sa solvabilité – s'il dépense trop pour ses effectifs, son entreprise risque de ne pas faire de profits et à la longue de faire faillite. Tandis que le gouvernement doit lui aussi s'assurer que la rémunération est abordable[2], la rentabilité n'est pas toujours aussi claire pour lui qu'elle ne l'est pour des organisations similaires dans le secteur privé. L'abordabilité tend plutôt à être mesurée par rapport à la perception qu'a le gouvernement du niveau d'imposition approprié pour assurer la bonne marche de l'économie (c'est‑à‑dire les montants qu'il peut obtenir raisonnablement au moyen de l'imposition et d'autres méthodes d'obtention de revenu) et répondre aux besoins des Canadiens qu'il doit servir pour assurer la bonne santé économique et sociale du pays (c'est‑à‑dire la proportion de ce qu'il obtient qui doit être retournée aux Canadiens et Canadiennes sous la forme de services). La responsabilité du gouvernement envers les Canadiens est de maximiser les résultats qu'il leur fournit en classant par ordre de priorité toutes ses dépenses, y compris la rémunération dans la fonction publique, dans les limites de sa capacité de défrayer ces coûts.

Comme nous l'avons indiqué au début, toute décision visant à définir l'« intérêt public » sera nécessairement influencée par des facteurs difficiles à cerner et changeants comme l'opinion publique. Il s'agit d'un défi particulier auquel font face les institutions du secteur public.

6. Le milieu d'élaboration de la politique : recoupement de la politique de l'employeur et de la politique gouvernementale générale

Le gouvernement a besoin d'être accepté par le public – il a besoin « du consentement des gouvernés ». Il doit tenir compte des attitudes, attentes et souhaits variés répandus parmi les citoyens afin de parvenir à créer ce qui a été décrit comme une « égalité dans l'insatisfaction ». L'acceptation du public n'est pas caractérisée par cette rationalité comparative qu'offrent les forces du marché aux entreprises en mettant à l'épreuve leurs opérations.

Facteurs externes influant sur la formulation d'une politique

Objectifs de la politique macroéconomique : toute politique doit respecter les tendances économiques et aider au respect de la politique financière du gouvernement.

Lois pertinentes : toute politique doit respecter les exigences législatives en vigueur.

Objectifs en matière de politique sociale : toute politique doit respecter les objectifs des politiques nationales du gouvernement dans le domaine social.

Attentes et pressions du public : le gouvernement doit tenir compte de la volonté du public.

Étant donné que le Conseil du Trésor est à la fois l'employeur du noyau de la fonction publique et partie intégrante du gouvernement élu du Canada, les décisions en matière de rémunération sont toujours prises là où se recoupent la politique de l'employeur et la politique gouvernementale générale. Nous devons veiller à ce que cette dualité soit bien équilibrée au moment d'élaborer le cadre de politique sur la rémunération.

Toutes sortes de pressions différentes s'exercent sur la capacité du gouvernement de formuler un cadre de politique sur la rémunération. Ces pressions peuvent à l'occasion limiter les paramètres à l'intérieur desquels les décisions sont prises. Il est important de cerner et de reconnaître la signification de ces facteurs économiques, législatifs et sociaux.

Objectifs des politiques macroéconomiques – La rémunération peut servir à atteindre des objectifs de politiques macroéconomiques. Parfois, dans le but de gérer l'économie nationale, le gouvernement fixera des niveaux de rémunération qui servent d'exemples au secteur privé et à d'autres secteurs publics pour appuyer ses objectifs en matière de politique économique. Il est important que le gouvernement s'assure à tout instant que les ententes de rémunération conclues sont conformes aux tendances économiques et aident à atteindre les objectifs en matière d'inflation fixés par la Banque du Canada.

Lois pertinentes – Souvent, le Conseil du Trésor et d'autres employeursfédéraux sont tenus, par des textes législatifs fédéraux, d'appliquer certaines pratiques. Cela a pour effet de circonscrire les options des décideurs. Des dispositions dans la Loi canadienne sur les droits de la personne, par exemple, exigent la parité salariale dans le cas de l'exécution de fonctions équivalentes (article 11) et des évaluations d'emploi libres de toute discrimination sexuelle (article 10). Le gouvernement fédéral est obligé de se conformer à ces exigences et de rémunérer les employés équitablement, sans discrimination fondée sur le sexe.

Objectifs en matière de politique sociale – Parfois, la conception du système de rémunération est influencée par le souhait du gouvernement de respecter ou de promouvoir les objectifs de son programme national en matière de politique sociale. Dans de tels cas, la politique sur la rémunération de la fonction publique devient un instrument de la politique nationale dans le domaine social (par exemple, utilisation des régimes de prestations supplémentaires de chômage pour compléter des prestations parentales supplémentaires accordées en vertu du programme d'assurance‑emploi).

Attentes et pressions du public – Le gouvernement doit tenir compte du point de vue du public lorsqu'il conçoit ses politiques et programmes. Cela ne signifie pas que le gouvernement devrait « gouverner sur la base de sondages », mais que les décideurs doivent être conscients des attentes et des susceptibilités du public et en tenir compte lorsqu'ils formulent des politiques.

Les attentes et pressions du public peuvent avoir un impact profond sur les décisions liées à la rémunération. D'un côté, il y a une tendance de ne pas vouloir être perçu comme offrant des salaires « trop élevés » aux fonctionnaires, afin d'éviter une réaction négative du public. Depuis plus de 50 ans, par exemple, la rémunération des cadres supérieurs est comparable à celle du secteur privé uniquement au niveau d'entrée. On n'a pas cherché à assurer une comparabilité avec la rémunération sur les marchés externes pour les niveaux plus élevés de la direction parce qu'on était d'avis que le public n'accepterait pas que les fonctionnaires soient payés aux taux de rémunération que l'on trouve couramment dans le secteur privé.

D'un autre côté, le public exige souvent que les services essentiels ou ceux perçus comme essentiels soient maintenus sans interruption. Cette exigence légitime d'une continuité dans la prestation des services publics, accompagnée de l'absence d'un « seuil de rentabilité » ou de l'impossibilité d'évaluer ce qui constituerait une rémunération appropriée sur le marché, font qu'il est parfois difficile pour les gouvernements de s'opposer à des ententes sur la rémunération qui, sinon, semblent injustifiées du point de vue de l'employeur.

7. Approche adoptée dans le contexte du cadre de politique sur la rémunération dans la fonction publique : création d'un équilibre dans l'intérêt public

Le gouvernement reconnaît que les dépenses au chapitre de la rémunération feront toujours l'objet des pressions concurrentes et opposées. Par exemple, il sera toujours clairement impérieux de maintenir les dépenses à un niveau prudent et abordable. Dans un même temps, nous devons prendre des mesures pour veiller à la bonne santé de la fonction publique et à sa capacité de fournir des résultats aux Canadiens et Canadiennes en ayant à sa disposition des effectifs motivés, qualifiés, efficients et efficaces. Tout cadre de politique sur la rémunération doit pouvoir bien tenir compte de ces priorités opposées.

Alors que nous entreprenons l'élaboration d'un cadre de rémunération, nous sommes poussés par notre engagement de veiller à ce que les décisions liées à la rémunération soient équitables et perçues ainsi aussi bien par les employés que par les contribuables. Tous les principes et les pressions politiques mentionnés jusqu'ici ont leur importance et seront pris en considération systématiquement.  Notre approche consiste à équilibrer les quatre principes. Nous ne permettrons pas à un seul principe de dominer. Ainsi, il sera plus facile pour le gouvernement de faire preuve de souplesse et de réagir à toutes les éventualités, telles que les flambées d'inflation. Cette approche réduira aussi la probabilité que le gouvernement soit tenu de décider unilatéralement de ne pas respecter un engagement pris envers ses employés. Finalement, les décisions de rémunération seront toujours prises dans l'« intérêt public » – c'est-à-dire que l'on tiendra compte de ce dont le public a besoin et de ce qu'il est prêt à accepter.

Pour assurer cet équilibre, l'employeur devra toujours être en mesure de cerner, d'évaluer et d'atténuer le risque pour l'institution à la fois dans un avenir immédiat et à plus long terme. Il s'agira pour lui d'étudier soigneusement les répercussions de tout compromis et d'utiliser des données fiables dans toute la mesure du possible. Une marche à suivre en cinq étapes permet de faire preuve de discernement à cet égard :

  1. L'analyse commence toujours par une détermination des exigences à satisfaire pour assurer la comparabilité avec la situation sur le marché externe – la discipline de la « rentabilité » inhérente à ce principe inspiré des pratiques du secteur privé est essentielle pour veiller à ce que les contribuables et les employés y trouvent leur compte.
  2. Il faut toujours assurer un équilibre optimal des quatre principes avant de prendre en considération les pressions gouvernementales et législatives. De cette façon, l'intérêt du gouvernement fédéral en tant qu'employeur sera clair et distinct.
  3. Aucun principe ni aucune pression politique ne domine automatiquement; chacun d'entre eux doit être évalué par rapport aux autres principes et pressions.
  4. Quel que soit l'équilibre atteint, chaque principe exercera toujours une certaine influence, même minime.
  5. Le processus décisionnel doit être bien géré dès le départ et tout au long de son application. Les questions de rémunération doivent être débattues par des hauts fonctionnaires du Secrétariat, des autres organismes centraux et des ministères hiérarchiques avant que des recommandations ne puissent être élaborées et présentées aux ministres du Conseil du Trésor.

La figure 1 est une représentation conceptuelle de la prise en considération de chacun des quatre principes, nommément la comparabilité avec les marchés externes, la relativité interne, l'abordabilité et le rendement individuel ou de groupe, au moment de l'établissement des taux de rémunération. Il convient de noter que l'influence exercée par chacun de ces principes peut changer avec le temps. On utilisera des indicateurs pour déterminer où placer chacun des principes dans le continuum d'importance et pour établir leurs seuils de tolérance. Comme nous l'avons mentionné, ce processus de mise en équilibre des principes subira les influences de pressions gouvernementales et législatives. La figure 1 illustre cette approche en donnant un exemple d'un choix particulier et de la place qu'occupent les différents principes sur les deux axes, ainsi que les seuils de tolérance connexes dans le contexte des objectifs en matière de politique sociale, de l'opinion et des pressions publiques, des objectifs de la politique macroéconomique et des lois pertinentes.

Figure 1 : Équilibre à atteindre pour respecter l'intérêt public : un exemple

Afficher le graphique pleine dimension

Équilibre à atteindre pour respecter l'intérêt public : un exemple
8. Approche de la gestion du cadre de politique

À son entrée en vigueur, la nouvelle politique fournira un cadre général à l'intérieur duquel il se prendront les décisions de rémunération et seront formulés les régimes de rémunération. Les paramètres devraient être suffisamment souples afin d'encourager l'innovation dans le contexte de la planification tout en établissant certains critères de base qui serviront à évaluer les décisions prises en vertu de la politique.

Par nécessité, la mise en œuvre du cadre de politique sur la rémunération est un processus de collaboration, et le Secrétariat du Conseil du Trésor est résolu à collaborer avec tout un éventail d'intervenants clés. Il est essentiel que des structures de gestion clairement définies et des processus appropriés soient en place avant l'entrée en vigueur du cadre. Ainsi, la mise en application du cadre se fera en temps opportun et avec efficacité.

9. Prochaines étapes : début des consultations

Manifestement, l'élaboration du cadre stratégique complet proposé dans le présent document tirera profit des commentaires que formuleront un vaste éventail d'intervenants au cours des prochains mois.

Le présent document suscite plusieurs questions clés, qui pourraient servir de point de départ aux discussions.

Premièrement, les objectifs fixés et les résultats prévus que nous avons définis sont‑ils appropriés?

  • Les objectifs que nous avons fixés nous permettront‑ils de créer un processus décisionnel plus clair, plus transparent et plus efficace?
  • Pouvons‑nous fixer des objectifs mesurables pour l'ensemble de nos efforts? Dans l'affirmative, en quoi devraient consister nos objectifs? Comment saurons‑nous que nous les avons atteints?

Deuxièmement, l'approche proposée dans le cadre de politique (c'est‑à‑dire établir un équilibre entre les quatre principes à l'endroit où se recoupent le rôle du gouvernement en tant qu'employeur et son rôle en tant qu'agent défendant l'intérêt public) peut‑elle être appliquée dans la pratique?

  • Avons‑nous bien défini les différents éléments qui devront être pris en considération durant le processus décisionnel? D'autres éléments devront‑ils être ajoutés?
  • Nous avons parlé de « zones de confort ». Comment les définirons‑nous? Étant donné que les gens auront des interprétations différentes de la notion de « confort », comment procéderons‑nous pour concilier des points de vue divergeants?
  • Avons‑nous choisi des indicateurs appropriés?

Finalement, avez‑vous des opinions sur la manière de bien gérer le cadre de politique?

Lorsque nous entreprendrons l'élaboration du cadre de la politique, il sera crucial pour nous d'être en mesure de bien répondre à ces questions et à d'autres encore.

Annexe A - Description des indicateurs de rendement

Indicateur

Mesure du rendement

Forces et faiblesses

Source ou disponibilité

Attraction

Nombre de candidats qualifiés par offre d'emploi

Nombre de candidats qualifiés par offre d'emploi

Faiblesses

  • Aucune collecte de données actuellement
  • La collecte constitue une tâche à forte intensité de main-d'œuvre pour les ministères

Non disponible

Pourcentage de rejet des offres faites à des candidats

Pourcentage de rejet des offres faites à des candidats

Faiblesses

  • Aucune collecte de données actuellement
  • La collecte constitue une tâche à forte intensité de main-d'œuvre pour les ministères

Non disponible

Nombre d'employés engagés à contrat

Pourcentage des effectifs totaux qui sont engagés à contrat

Faiblesses

  • Aucune collecte de données actuellement
  • La collecte constitue une tâche à forte intensité de main-d'œuvre pour les ministères

Non disponible

Efficacité du processus de recrutement : nombre de jours qu'un poste demeure ouvert et coûts de recrutement

Nombre de jours qu'un poste demeure ouvert, et coûts de recrutement

Faiblesses

  • Aucune collecte de données actuellement
  • La collecte constitue une tâche à forte intensité de main-d'œuvre pour les ministères

Non disponible

Maintien en poste

Taux de roulement

Taux de cessation d'emploi

Forces

  • Facile à obtenir
  • Mesure standard
  • Disponible par groupe, âge, sexe, ministère
  • Ces cessations d'emploi sont très souvent liées directement ou indirectement à la compétitivité de la rémunération

Faiblesses

  • Peuvent également dénoter un milieu de travail non approprié ou des attentes non satisfaites, surtout durant la première année d'emploi

Dossier sur la mobilité

Raisons des cessations d'emploi fournies durant les entrevues de fin d'emploi

Réponses qualitatives

Faiblesses

  • Aucune collecte de données actuellement
  • La collecte constitue une tâche à forte intensité de main-d'œuvre pour les ministères

Non disponible

Motivation

Nombre de journées perdues à cause d'activités syndicales

Nombre de journées perdues à cause d'activités syndicales

Faiblesses

  • Mesure pas très raffinée

SCT et DRHC

Taux d'absentéisme

Nombre total de jours utilisés pour des congés de maladie, des congés personnels, des congés pour obligations familiales ou autres congés payés.

 

Annuellement, du Système de rapports sur les congés

Indicateurs attitudinaux

Questions du sondage de la FP concernant la satisfaction au travail, la motivation au travail et les attitudes à l'égard de la rémunération –- Résultats pour certaines questions du sondage de la FP

Faiblesses

  • Aucun cycle régulier de collecte des données
  • La collecte constitue une tâche à forte intensité de main-d'œuvre pour les ministères 

À titre spécial uniquement

Renouvellement

Taux de non‑retraite volontaire

Nombre total et pourcentage d'employés admissibles à la retraite qui quittent leur emploi durant la première année et ceux qui quittent cinq années ou plus après leur date d'admissibilité à la retraite

Forces

  • Un certain lien avec les taux de rémunération relatifs et les changements dans l'IPC

Faiblesses

  • Peut être attribuable à des causes non liées à la rémunération (facteurs démographiques, restriction des emplois, satisfaction professionnelle ou promotion récente)
  • Forte influence d'événements survenus durant les années antérieures

Peut être obtenu du système des rapports sur la mobilité environ un mois après la fin de l'exercice.

Retraite avec pénalité

Pourcentage d'employés ayant de 50 à 59 ans qui ne peuvent prendre leur retraite sans subir des pénalités et qui la prennent de plein gré.

Forces

  • Un certain lien avec les taux de rémunération relatifs et les changements dans l'IPC

Faiblesses

  • Peut être attribuable à des causes non liées à la rémunération (facteurs démographiques, restriction des emplois, satisfaction professionnelle ou promotion récente)

Peut être obtenu du système des rapports sur la mobilité environ un mois après la fin de l'exercice.

Nombre de cessations d'emploi, selon le mandat et la durée de l'emploi

Taux de cessation d'emploi

Forces

  • Ces cessations d'emploi sont très souvent liées directement ou indirectement à la compétitivité de la rémunération

Faiblesses

  • Peuvent également dénoter un milieu de travail non approprié ou des attentes non satisfaites, surtout durant la première année d'emploi

Peut être obtenu du système des rapports sur la mobilité environ un mois après la fin de l'exercice.

Comparaisons avec le marché de travail extérieur

Comparaisons des taux de rémunération pour différentes professions basées sur les taux de rémunération

Comparaison des taux normaux et du salaire moyen avec les taux de traitement moyen, médian et Q3

Forces

  • Inclut les salaires de base et la rémunération en espèces
  • Inclut des emplois courants que l'on trouve à la fois dans les secteurs public et privé
  • Les appariements des emplois sont relativement proches de ceux dans la FP
  • Vaste comparaison avec le secteur industriel et des entreprises de taille relativement importante
  • Collectivement, crée un échantillon relativement important

Faiblesses

  • N'inclut pas les emplois que l'on trouve uniquement dans le secteur public ou les emplois spécialisés
  • Les résultats peuvent différer d'un sondage à un autre
  • Les petites et moyennes entreprises sont peu représentées
  • La composition de l'échantillon peut changer
  • Les mesures de comparaison ne sont pas toujours les mêmes
  • N'inclut pas une comparaison de la rémunération globale

L'enquête annuelle effectuée par Watson Wyatt, Morneau Sobeco, Mercer, Towers Perrin et le Economic Research Institute est généralement disponible à l'automne après une enquête menée au printemps. Les données de l'enquête sur « l'appariement des emplois » de Statistique Canada ne seront disponibles que dans deux ou trois ans.

Indicateurs combinés des traitements et salaires, c'est‑à‑dire données sur les traitements de l'Enquête sur la population active

Comparaison des salaires moyens de la FP avec ceux dans les autres secteurs

Comparaison du modèle du capital humain avec celui des autres secteurs

Forces

  • Inclut tous les employés dans tous les secteurs quelle que soit leur taille
  • Crée un échantillon relativement important
  • Porte sur toutes les professions
  • Inclut des données (études, sexe, etc.) qui peuvent être utilisées pour faire des comparaisons du capital humain

Faiblesses

  • Ne permet pas de faire des comparaisons d'emplois ou de niveaux de travail similaires
  • Inclut des comparaisons avec certaines organisations qui n'ont pas de régimes de rémunération définis
  • N'inclut pas les taux normaux, la rémunération en espèces ou la rémunération globale
  • Les participants définissent eux‑mêmes leur emploi
  • La classification des secteurs ne correspond pas toujours à celle du système d'emploi du gouvernement fédéral

Données mensuelles de Statistique Canada

Indicateurs combinés sur les traitements et les salaires, c'est‑à‑dire données sur les traitements et salaires provenant du recensement

Comparaison des salaires moyens de la FP avec ceux dans les autres secteurs

Comparaison du modèle du capital humain avec celui des autres secteurs

Forces

  • Inclut tous les employés dans tous les secteurs quelle que soit leur taille
  • Porte sur tous les employés (il ne s'agit pas d'un échantillon)
  • Porte sur toutes les professions
  • Les résultats sont très fiables
  • Inclut des données (études, sexe, etc.) qui peuvent être utilisées pour faire des comparaisons aléatoires du capital humain

Faiblesses

  • Ne permet pas de faire des comparaisons d'emplois ou de niveaux de travail similaires
  • Généralement, la comparaison n'est plus à jour
  • Inclut des comparaisons avec certaines organisations qui n'ont pas de régimes de rémunération définis
  • N'inclut pas les taux normaux, la rémunération en espèces ou la rémunération globale
  • Les participants définissent eux‑mêmes leur emploi
  • La classification des organisations de Statistique Canada ne correspond pas à celle du gouvernement fédéral

Données de Statistique Canada réunies tous les cinq ans et disponibles environ deux années plus tard

Comparaison de la rémunération en espèces et de la rémunération globale

Comparaison des salaires moyens de la FP avec le système Hay et la structure de rémunération

Forces

  • Inclut le salaire de base, la rémunération en espèces et la rémunération globale
  • Vaste comparaison du secteur industriel et du secteur public incluant des organisations de taille importante et quelques organisations de taille moyenne
  • Plus important échantillon parmi les enquêtes du secteur privé
  • Il n'est pas nécessaire d'apparier les emplois; il est possible de comparer des emplois différents

Faiblesses

  • Ne permet pas de comparer des emplois similaires
  • Ne tient pas vraiment compte des petites organisations
  • L'échantillon d'emplois dans la FP est actuellement très limité et peu représentatif
  • Il faudra attendre quelques années avant que l'échantillon soit suffisamment important pour être fiable

Enquête annuelle de Hay disponible à l'automne

Comparaisons des niveaux de rémunération

Comparaison de l'augmentation des salaires moyens au gouvernement fédéral à celle dans d'autres secteurs

Forces

  • Inclut les salaires de base et la rémunération en espèces
  • Porte sur une vaste gamme d'organisations syndiquées et non syndiquées
  • Possibilité d'utiliser la comparaison directement dans le cadre de l'élaboration du mandat de rémunération
  • Disponibilité de prévisions à court terme

Faiblesses

  • Aucune ventilation selon les professions
  • Les grosses organisations et les organisations syndiquées tendent à être surreprésentées
  • N'inclut pas la rémunération globale

Annuellement, du Conference Board et de Mercer et Watson Wyatt

Relativité interne

Comparaison de la rémunération à des niveaux de classification similaires dans différents groupes professionnels

Comparaison des structures de rémunération ou des taux normaux pour des groupes ou classifications professionnels dans la FP

Forces

  • Peut inclure les taux de rémunération, la rémunération en espèces ou la rémunération globale
  • Outil d'évaluation accepté de façon universelle
  • Peut servir à mesurer des emplois très différents

Faiblesses

  • L'échantillon d'emplois dans la FP est actuellement très limité et peu représentatif surtout au niveau des groupes professionnels
  • Il faudra attendre quelques années avant que l'échantillon soit suffisamment important pour être fiable
  • Il faudra attendre un certain nombre d'années avant qu'il soit possible de faire des comparaisons entre des groupes
  • Il faut vérifier régulièrement l'échantillon pour s'assurer que les emplois sont bien décrits et évalués et bien classifiés

À l'interne, une fois que l'évaluation Hay sera terminée. Mise à jour selon le besoin.

Comparaison de la rémunération à des niveaux de classification similaires dans différents groupes professionnels

Comparaison des structures de rémunération ou des taux normaux pour des groupes ou classifications professionnels dans la FP

Forces

  • Peut inclure les taux de rémunération, la rémunération en espèces ou la rémunération globale
  • Peut servir à mesurer des emplois très différents
  • Seul système d'évaluation qui a été appliqué à la plupart des postes dans la FP

Faiblesses

  • Les évaluations n'ont pas été vérifiées
  • Les données n'ont pas été mises à jour
  • Des données fiables ne seront vraisemblablement pas disponibles avec un bon bout de temps
  • La NGC n'a pas été acceptée en tant qu'outil d'évaluation légitime

NGC

Mesures concernant la compression et l'inversion des niveaux pour mettre en lumière les problèmes de dotation éventuels dans le cas des postes de direction et de gestion

Ratio des taux de rémunération maximums au sein d'un groupe professionnel

Forces

  • Permet de mesurer le degré de maturité au sein des effectifs
  • Méthodologie standard

Faiblesses

  • Nécessité d'une analyse très poussée

Dossiers internes sur la rémunération

Rémunération liée au rendement

Rémunération au rendement et rémunération variable en pourcentage des dépenses salariales et de rémunération

La rémunération au rendement et autres formes de rémunération au mérite en pourcentage de la rémunération au taux ordinaire et des dépenses de rémunération

Forces

  • Terminé dans le cas de la LRTFP, annexe I, partie I

Faiblesses

  • Pas de données disponibles pour les autres organisations du secteur public fédéral

Peut être obtenu du Système sur les versements et retenues à peu près un mois après la fin de l'exercice

Pourcentage d'employés visés par les mesures de prime au rendement et au mérite et autres mesures de rémunération variables

Nombre d'employés touchant des primes au rendement, une rémunération au mérite et d'autres formes de rémunération reposant sur le rendement, en pourcentage des effectifs de la FP

Forces

  • Terminé dans le cas de la LRTFP, annexe I, partie I

Faiblesses

  • Pas de données disponibles pour les autres organisations du secteur public fédéral
  • Difficile à déterminer lorsque de multiples augmentations annuelles sont possibles

Peut être obtenu du Système sur les versements et retenues à peu près un mois après la fin de l'exercice

Répartition des récompenses entre les taux de rendement élevé et faible

Fréquence d'attribution de mesures de rémunération basées sur le rendement, d'après les montants attribués aux employés

Forces

  • Non disponible actuellement
  • Il sera difficile de produire des valeurs réellement utiles

Non disponible actuellement

Pourcentage d'employés subissant des effets négatifs à cause d'un rendement insatisfaisant

Nombre d'employés n'ayant pas droit à une augmentation ou à une promotion en période de stage de probation

Faiblesses

  • Aucune donnée concernant les employés n'ayant pas droit à une augmentation

Non disponible actuellement

Abordabilité

Dette et déficit du gouvernement en pourcentage du PIB

Dette et déficit en pourcentage du PIB

Forces

  • Surveillé étroitement en tant qu'indicateur financier

Faiblesses

  • Subit très peu l'influence de changements dans les dépenses de rémunération

Ministère des Finances Canada

Dépenses liées à la rémunération en pourcentage du PIB, revenu du travail et dépenses liées aux programmes du gouvernement

Dépenses liées à la rémunération en pourcentage du PIB, revenu du travail et dépenses liées aux programmes du gouvernement

Forces

  • Porte sur tous les aspects de la rémunération
  • Porte sur tout un éventail d'organisations gouvernementales fédérales
  • Correspond à ce que le public considère comme l'impact de la rémunération de la FP
  • Données historiques remontant au moins à 1930

Faiblesses

  • Inclut des organisations à l'égard desquelles le SCT n'exerce aucun contrôle ou très peu
  • La composition organisationnelle change d'année en année
  • Rétroactivité et programmes spéciaux liés à la variabilité
  • Conflit éventuel avec la classification de Statistique Canada de ces organisations dans le secteur industriel

Compte publics du Canada et Statistique Canada

Notes


[1] À part quelques changements mineurs utiles à la fois pour l'employeur et les agents négociateurs, la structure actuelle des groupes professionnels sera probablement maintenue.

[2] La Loi sur la modernisation de la fonction publique, soumise à l'examen du Parlement, renferme un paragraphe 148e), qui enjoint tout conseil d'arbitrage, lorsqu'il rend une décision d'arbitrage, de prendre en considération « l'état de l'économie canadienne et la situation fiscale du gouvernement du Canada ».

 




Appendice C

Extraits pertinents sur la rémunération dans la fonction publique et la comparabilité, tirés de la section sur la Gestion du personnel du Rapport de la Commission royale d'enquête sur l'organisation du gouvernement, chapitres 7 et 8 du Rapport de la Commission Glassco, 1963

7

RÉMUNÉRATION DANS LA FONCTION PUBLIQUE:

COMPARAISONS AVEC LE SECTEUR PRIVÉ

COMPARAISON DES NIVEAUX DE RÉMUNÉRATION, RÉGIME, PRATIQUES, NORMES

1  On a comparé les traitements de la fonction publique avec ceux de l'extérieur au moyen d'une étude détaillée des niveaux des salaires et de leur structure dans la fonction publique, des données relatives à l'emploi à l'extérieur tirées des enquêtes du Bureau d'étude des traitements du ministère du Travail et publiées par le Bureau fédéral de la statistique, des enquêtes privées sur les traitements, des rapports et documents inédits, des enquêtes de la Commission royale et des résultats des entrevues. La plupart des comparaisons se fondent sur les traitements payés en septembre 1960 et les comparaisons citées dans le présent rapport se rapportent presque entièrement aux traitements des emplois classifiés en vertu de la Loi sur le service civil. Plus loin dans le rapport, on trouvera des observations au sujet des salaires afférents aux emplois à taux régnants, aux emplois dans les sociétés de la Couronne et à d'autres emplois exemptés.

2  Établir des comparaisons pertinentes n'a pas été tâche facile, à cause de la complexité des méthodes de classification de l'administration, qui compte 887 groupes et 1,827 catégories. Dans certains domaines, on disposait de peu d'informations statistiques précises permettant d'établir des comparaisons ; un exemple serait les taux de traitements versés au personnel administratif et exécutif.

Emplois de bureau (commis, secrétaire et occupations connexes)

3  Les salaires offerts pour la plupart des emplois de bureau au niveau du recrutement sont pour le moins comparables à ceux de l'extérieur.

4  Les comparaisons relatives aux situations de bureau au niveau supérieur sont moins sures, principalement à cause de la plus grande difficulté rencontrée dans l'évaluation des fonctions remplies. Cependant, les renseignements disponibles indiquent que les traitements dans l'administration sont inférieurs à ceux du secteur industriel pour ce qui est des emplois de bureau les plus élevés.

5  Une forte proportion des fonctionnaires des emplois de bureau travaille à Ottawa et dans quinze zones métropolitaines. Parce que les salaires de l'administration se comparent favorablement, dans l'ensemble, à ceux de l'industrie dans ces villes, les autres fonctionnaires travaillant dans des centres moins importants, sont favorisés par rapport à la moyenne locale généralement moins élevée. Cette prime est compensée en partie par la qualité, du personnel que l'administration réussit à y recruter.

Emplois de service et d'entretien

6  Les salaires payés par l'administration aux spécialistes, aux hommes de métier, aux emplois de service et autres connexes se comparent moins favorablement à ceux de l'industrie privée. Le barème national dans la fonction publique est inférieur aux taux moyens de l'endroit dans les grands centres, alors que dans les petits centres il équivaut à ceux de l'endroit ou il leur est supérieur. (Nota - plus de 60 p. 100 des employés de ces catégories travaillent dans des centres dont la population n'atteint pas 100,000, en comparaison de seulement un quart environ des employés de bureau.)

7  Bien que les salaires versés par l'administration pour certaines occupations de service (par exemple, le service de nettoyage) soient nettement inférieurs à ceux de l'industrie privée, ils sont conformes à ceux des organisations de service et des institutions publiques qui sont normalement les employeurs importants dans ce genre d'occupations.

Emplois aux postes, à la douane et à l'immigration

8  Un grand nombre d'emplois dans ce groupe important (plus de 20 p. 100 de tous les employés relevant de la Loi sur le service civil) n'ont pas d'homologues directs dans l'industrie.

9  Les comparaisons indirectes du Bureau d'étude des traitements (par exemple, facteur comparé avec chauffeur-livreur ou releveur de compteurs d'électricité; agent des douanes et de l'accise avec agent de police) portent à croire que les taux du Service civil pour les emplois modestes se rapprochent de ceux de l'extérieur.

10  Bien que des comparaisons indirectes de ce genre portent à croire que les traitements pour les emplois supérieurs de cette nature (par exemple, les catégories supérieures de douaniers) sont inférieurs à ceux de l'extérieur, plusieurs facteurs sont à l'avantage de l'administration. Par exemple, dans certains centres, la police travaille plus de 40 heures par semaine, limite normale dans la fonction publique; douaniers et fonctionnaires à l'Immigration se recrutent et travaillent souvent dans de petits centres où le revenu moyen est relativement bas.

11  Plus de 40 p. 100 de ceux qui remplissent des fonctions particulières aux services de la poste, de la douane et de l'immigration habitent des centres dont la population est inférieure à 100,000. En conséquence, même si les traitements correspondant à ces emplois nuisent quelque peu au recrutement et à la conservation du personnel dans les zones plus importantes où les traitements sont plus élevés, la majorité de ceux-ci équivaut ou est même supérieure aux taux pratiqués dans les petits centres.

Emplois techniques (semi professionnels)

12  À cause du caractère «fourre-tout» des classes et des catégories dans lesquelles entrent un grand nombre d'employés techniques, les données permettant de comparer les salaires sont maigres. Par exemple, la classe des agents techniques, réservée à l'origine aux occupations semi professionnelles de nature technique, englobe aujourd'hui une grande variété d'occupations, y compris des emplois d'un caractère professionnel et des emplois de bureau, dont beaucoup ne semblent pas avoir été classés judicieusement. Il faudrait reclasser ces groupes de façon appropriée et réorganiser comme il faut les classes techniques, parce que les besoins futurs d'agents techniques seront considérables.

Emplois professionnels

13  Les traitements des professionnels subissent moins de variations régionales que les salaires des employés de bureau et des préposés à (entretien ou au service. Le marché devient de plus en plus national et les traitements tendent à s'équilibrer.

14  Quant aux ingénieurs et, à un moindre degré, aux géologues, scientifiques, économistes et statisticiens, la vive concurrence de (industrie tend à fixer les niveaux de traitement. Dans ces domaines, le gouvernement fédéral est un employeur important; il a dû voir à ce que les traitements dans la fonction publique puissent soutenir la concurrence, afin de pouvoir recruter et retenir les employés qu'il lui faut.

15  En dehors de l'administration, les institutions, qui ont toujours pratiqué un niveau de rémunération peu élevé, emploient un fort groupe d'employés professionnels, dont les bibliothécaires, les travailleurs sociaux et les diététistes. Le gouvernement tend ici à donner l'exemple au point de vue du traitement, en partie pour ne pas manquer d'un personnel dont il a besoin et, aussi, afin de maintenir (équilibre qui s'impose entre les traitements de ces spécialistes et ceux des autres professionnels de la fonction publique.

16  Dans le cas d'un troisième groupe de professionnels, la demande extérieure n'existe pas ou est si faible que le marché se trouve dominé par le gouvernement fédéral. Certains agronomes entrent dans ce groupe. Les traitements de ces fonctionnaires spécialisés ont tendance à être en retard sur ceux des autres emplois de la fonction publique, tendance qui se manifeste moins dans les traitements initiaux que dans la lenteur relative des augmentations de traitement en cours d'emploi.

17  PROFESSIONS EN FORTE DEMANDE.A l'égard de ces professions, les traitements de la fonction publique aux stades du recrutement équivalent ou sont légèrement supérieurs à ceux de l'industrie privée. On obtient ainsi un nombre suffisant de recrues mais, contrairement à l'industrie, il manque la souplesse de traitement qui permet d'attirer les recrues de talent exceptionnel. Dans la fonction publique, la majorité des professionnels s'élèvent au «niveau normal» (ordinairement la classe 3), mais beaucoup pourront y rester toute leur carrière. C'est à ce palier que les traitements du gouvernement se comparent le moins favorablement à la moyenne de l'industrie, présentant d'ordinaire un recul de 3 à 6 p. 100 par rapport au secteur privé pour la plupart des occupations. L'avancement au niveau de surveillant et aux niveaux supérieurs dans les catégories professionnelles, où les taux sont à peu près ceux de la moyenne industrielle, n'est que pour le petit nombre. Le régime n'a pas la souplesse qu'il faudrait pour retenir les professionnels qui se classent au-dessus de la moyenne. Aux niveaux les plus élevés, les traitements du gouvernement ne permettent pas de tenir tête à la concurrence (par exemple, ceux des ingénieurs et des économistes); le Service civil éprouve ainsi de la difficulté à garder ses professionnels les plus compétents.

18  La concurrence provenant des autres paliers de gouvernement (la tendance dans les municipalités est d'accorder à ces groupes professionnels des traitements plus élevés), des universités et de (industrie privée, tend à restreindre le champ de recrutement pour le gouvernement fédéral dans le cas des meilleurs candidats. De plus, les fonctionnaires professionnels aux paliers supérieurs peuvent solliciter un emploi administratif afin d'obtenir un meilleur traitement, ce qui contribue encore à priver les groupes professionnels de leurs meilleurs hommes. Autre point intéressant: dans la fonction publique, la proportion d'ingénieurs qui accèdent au niveau le plus élevé (ingénieur, classe 7) est moins forte que dans l'industrie. Vingt et un ingénieurs seulement, soit 1.8 p. 100 du nombre total des ingénieurs du Service civil dans les classes 1 à 7 inclusivement, se situent au palier de la classe 7, ce qui se compare à 2.4 p. 100 dans l'industrie, selon le Bureau d'étude des traitements, ou à 3.7 p. 100, selon l'Association des ingénieurs.

19  En résumé, les fonctionnaires exerçant ces professions reçoivent, au début ou au niveau du recrutement, des émoluments égaux ou légèrement supérieurs à la moyenne de l'industrie, mais à mesure qu'ils s'élèvent dans le fonctionnarisme, ils tendent à se laisser devancer par leurs homologues de l'industrie.

20  PROFESSIONS MOINS EN DEMANDE.Au niveau du recrutement, les traitements que le Service civil attribue à ces professions sont parfois bien supérieurs à ceux qu'on attribue ailleurs à un grand nombre d'occupations professionnelles (par exemple, ceux des travailleurs sociaux). Par contre, lorsque ces professionnels atteignent le niveau «moyen» ou les niveaux de surveillance, leur rémunération est très inférieure à celle qui est versée ailleurs, même si la formation universitaire et les qualités requises sont analogues. Le gouvernement a pris quelque initiative en vue de relever les taux de ces catégories, mais il ne peut dépasser certaines limites sans nuire à la situation de certaines institutions publiques qui sont obligées de soutenir la concurrence fédérale dans le recrutement de leur personnel. D'autre part, les effectifs compétents dans cette sphère peuvent à la longue se restreindre si la rémunération et les perspectives de carrière ne peuvent raisonnablement se comparer à celles des professions plus recherchées.

21  PROFESSIONS PEU EN DEMANDE.Le traitement à partir du niveau d'engagement jusqu'au niveau normal est le même que celui des fonctions professionnelles les plus en demande.

22  Bien que les échelles de traitements se comparent favorablement, la plupart des fonctionnaires dans ces champs d'activité n'atteignent pas la limite correspondant à leurs capacités aussi rapidement que leurs collègues dans les professions plus en demande. Par exemple, les courbes de maturité (traitement moyen selon le nombre d'années depuis l'obtention d'un grade de bachelier) montrent que les agents forestiers et les chargés de recherches (agriculture) gagnent moins dans la fonction publique que leurs collègues du génie.

23  II importe que le revenu moyen dans ces professions se compare favorablement avec celui des professions les plus en demande afin que le gouvernement puisse toujours recruter un personnel dont une partie importante est souvent indispensable à la productivité de la nation.

Emplois administratifs

24  Les comparaisons dans ce domaine sont sujettes à certaines réserves, parce que la formule actuelle de classification ne permet pas un choix facile de situations clefs pour fins de comparaison et parce que les données fournies par les enquêtes conduites à l'extérieur sont limitées. Jusqu'au niveau de $12,500 par année, les traitements des fonctionnaires affectés à des emplois administratifs semblent conformes à ceux de l'industrie. La compression marquée des échelles de traitements au delà de $12,500 ne permet pas de douter que la plupart des fonctions administratives supérieures sont beaucoup moins rémunérées dans le secteur public que dans l'industrie.

25  La statistique de l'impôt sur le revenu, pour l'année fiscale 1958, permet de constater les différences qui existent entre les traitements des fonctionnaires supérieurs et les salaires versés à leurs homologues dans l'industrie privée:

 

Groupes de salariés en pourcentage du nombre total d'employés

Groupe de salariés

Fonctionnaires fédéraux sujets à l'impôt

Employés des entreprises commerciales sujets à l'impôt

($000)

%

%

10-14.9

0.7

1.2

15-19.9

0.1

0.4

20-24.9

0.03

0.1

25+

0.02

0.2

Total – Plus de 10,000 $

0.85%

1.9%

Remarques d'ordre général

26  Dans l'ensemble, les échelles de salaires pour les postes inférieurs de l'administration sont égales ou même supérieures à celles des emplois correspondants dans l'industrie privée. Les échelles de salaires pour les emplois supérieurs à ces niveaux accusent certaines différences, surtout dans les hauts postes administratifs ou professionnels où le gouvernement est nettement désavantagé, au point de vue financier, par rapport à l'industrie privée.

  • En général, le traitement de début pour chaque catégorie d'emplois de la fonction publique est à la hauteur de la concurrence du secteur privé et il en est de même jusqu'au niveau moyen. Cependant, dans bien des secteurs, les échelles de salaire du service public tendent à se laisser distancer par celles de l'industrie au-dessus de ce niveau.
  • Au cours de la dernière décennie, les relèvements de salaire des fonctionnaires ont été comparables à ceux du secteur privé, mais ils ont été apportés avec un décalage de deux ans environ.
  • D'autre part, entre 1939 et 1951, les relèvements de salaire des fonctionnaires ont été moindres que ceux des employés du secteur privé. Deux éléments importants ont joué en l'occurrence: a) le statut économique et social de l'ouvrier s'étant amélioré au cours de cette période, celui des fonctionnaires, groupe à prédominance de «collets blancs», devait inévitablement subir une baisse proportionnelle; b) au début de la guerre, les emplois de la fonction publique étaient proportionnellement bien rémunérés, les salaires n'ayant pas été réduits autant que ceux du secteur privé durant la crise économique. Ce n'est qu'au cours de la dernière décade qu'il a fallu accorder des relèvements comparables à ceux du secteur privé pour maintenir la parité avec le marché de l'extérieur.
  • Les employeurs de l'extérieur ont des programmes de rémunération plus souples et de meilleures méthodes d'administration des salaires que la fonction publique: ils sont donc mieux placés qu'elle pour attirer et conserver à leur service les employés de compétence supérieure.
  • La fonction publique applique pour chaque emploi une échelle de salaires uniforme dans tout le pays, tandis que les salaires versés par l'industrie privée accusent des différences considérables selon les diverses régions, notamment pour ce qui est des emplois de bureau et des autres emplois modestes. En raison de cette uniformité suivie à l'échelon national, nombreux sont les fonctionnaires (le nombre proportionnel varie d'un groupe à l'autre) qui sont mieux rémunérés que leurs homologues du secteur privé dans telle ou telle localité. C'est l'inverse dans le cas de quelques catégories de fonctionnaires employés dans les localités où les salaires sont élevés. Dépourvu de la souplesse requise pour adapter les traitements aux niveaux des salaires qui ont cours dans les diverses régions, le service public applique souvent des échelles de salaires supérieures à ces niveaux dans certains centres, inférieures dans certains autres.
  • En conséquence, d'une part, du plafonnement assez rigide imposé au niveau supérieur (en fonction, peut-être, du niveau de traitement des ministres) et, d'autre part, des relèvements de salaire aux paliers inférieurs, commandés par la concurrence au recrutement, l'écart entre le traitement des hauts fonctionnaires et celui des fonctionnaires des échelons moyens ou inférieurs s'est gravement rétréci. Dans le secteur privé, cet écart s'est au contraire amplifié, ce qui accentue le problème.
  • Les traitements de la fonction publique ont tendance à être plus stables que les salaires de l'industrie privée. Cependant, les salaires du secteur privé se sont stabilisés de plus en plus ces dernières années, ce qui a pour effet d'éliminer peu à peu un attrait que possédait autrefois la fonction publique.
  • Bien que les traitements des hauts postes administratifs soient habituellement plus élevés dans les sociétés de la Couronne, il y a peu de différence entre les traitements des fonctionnaires et ceux de leurs homologues des sociétés de la Couronne. Établissant leurs échelles de traitements et administrant les salaires avec plus d'élasticité, les organismes exemptés bénéficient de certains avantages pour-ce qui est d'obtenir et de conserver les employés particulièrement doués.
  • Les employés à taux régnants étant rémunérés en fonction des taux en cours dans les localités où ils travaillent, alors que les fonctionnaires sont rémunérés à des taux , uniformes pour tout le pays, il y a parfois des différences entre les traitements versés à des fonctionnaires qui font le même genre de travail dans une région donnée.

AVANTAGES SOCIAUX: COMPARAISONS AVEC L'EMPLOI DANS LE SECTEUR PRIVÉ

27  D'une façon générale, les régimes de prévoyance en vigueur dans la fonction publique sont plus favorables aux employés que ceux de la plupart des industries privées. Toutefois, il convient de ne pas oublier deux choses. Tout d'abord, le secteur privé de l'économie, au cours des deux dernières décennies, a rétréci l'écart qui existait auparavant. En second lieu, certains employeurs importants offrent maintenant un régime de prévoyance qui vaut presque celui du service du gouvernement, et quelques-uns offrent même des avantages plus attrayants que la fonction publique.

28  Le régime des pensions constitue le principal attrait des programmes de la fonction publique. En réalité, le plan de pension de retraite du service public est libéral au point de faire obstacle aux changements qu'il serait souhaitable d'apporter à l'ensemble des avantages prévus. L'importance qu'on accorde aux pensions est si exagérée qu'il convient de se demander si le programme global des avantages est approprié aux besoins de certains groupes d'employés, les jeunes fonctionnaires ayant des personnes à charge, par exemple.

29  Les avantages que la fonction publique offre à ses employés sont plus intéressants que ceux de l'industrie privée sous deux autres aspects importants. En général, on jouit au service du gouvernement d'une plus grande sécurité d'emploi. Toutefois, en ce qui concerne les techniciens, les professionnels et les autres groupes plutôt rares de main-d'oeuvre, cet avantage a de beaucoup diminué, car l'industrie en est venue à offrir à ces groupes d'employés un degré comparable de sécurité. Dans l'ensemble, le service du gouvernement accorde aussi avec plus de libéralité le droit aux divers genres de congés qu'on ne le fait habituellement dans le secteur privé. En ce qui a trait aux autres avantages et aux conditions de travail, la fonction publique et l'industrie privée en sont à peu près au même point.

30  Abstraction faite de certaines différences entre le Service civil et les divers groupes exemptés, les avantages offerts aux fonction­naires sont les mêmes à tous les paliers. Dans le secteur privé de l'économie, on constate, la plupart du temps, des différences considérables entre les avantages inhérents aux postes supérieurs et ceux dont jouissent les autres employés. En conséquence, l'ensemble des avantages accordés aux ouvriers et aux employés de bureau dans la fonction publique a tendance à être plus libéral que celui dont bénéficient les groupes correspondants dans l'industrie. Par contre, les avantages accordés aux fonctionnaires supérieurs dans les domaines professionnel et administratif n'égalent pas ceux que l'industrie offre à des employés de même niveau.

31  Si les importants programmes d'avantages offerts aux employés du gouvernement sont tellement supérieurs à ceux du secteur privé, c'est qu'on n'a pas, semble-t-il, une idée d'ensemble de la rémunération totale (traitements, plus avantages offerts aux em­ployés) qui puisse orienter la mise au point d'un programme d'avantages destiné à la fonction publique. Sans doute est-ce aussi parce qu'on n'évalue pas comme il le faudrait les frais occasionnés par ces programmes, et qu'on néglige de tenir compte d'une évaluation de ce genre quand on arrête des lignes de conduite intéressant les avantages accordés aux employés.

32  Les programmes d'avantages offerts aux employés du gouvernement sont si compliqués que nombre de fonctionnaires et de candidats éventuels n'en reconnaissent pas la valeur. On ne dispose d'aucun moyen efficace pour faire connaître aux fonctionnaires le caractère et la valeur de ces avantages.

Le Service civil et l'industrie*

*Le passage suivant se fonde sur les résultats d'une enquête sur les avantages sociaux qu'a menée le Bureau d'étude des traitements, ainsi que sur d'autres données, dont certaines sont inédites. En ce qui concerne la fonction publique, les avantages décrits tiennent compte du nouveau règlement édicté en vertu de la Loi sur le service civil, telle que modifiée en 1961.

33  RÉGLEMENTS RÉGISSANT LES CONGÉS:

  1. Congés statutaires. Les fonctionnaires jouissent de dix congés statutaires, ce qui constitue un avantage comparativement aux employés de l'industrie qui n'ont, pour la plupart, que huit ou neuf congés statutaires.
  2. Congés annuels (vacances). L'administration accorde trois semaines de congé (quinze jours ouvrables) dès la première année d'emploi, ce qui diffère de la pratique adoptée dans l'industrie, où la durée des vacances est proportionnée à la durée du service (une ou deux semaines après une année de service, trois semaines entre cinq et quinze années de service, et, dans quelques cas seulement, quatre semaines après vingt ou vingt-cinq ans de service). Le fonctionnaire bénéficie de vacances plus longues pendant les premières années qu'il passe au service du gouvernement mais l'ensemble des congés qu'on lui accorde pendant toute la durée de sa carrière correspond maintenant à ce que l'on donne dans l'industrie.

    On vient d'accorder aux fonctionnaires qui comptent vingt ou vingt-cinq années de service une semaine de vacances supplémentaire, ce qui remplace le congé d'ancienneté de vingt-cinq jours ouvrables que prenait d'un trait le fonctionnaire qui avait accompli vingt ans de service.
  3. Congés de maladie. Dans la fonction publique, les congés de maladie s'accumulent au même rythme que les congés annuels, soit à raison d'un jour et quart par mois (quinze jours ouvrables par année), mais ils commencent dès le premier mois, et non au septième mois comme les congés annuels. Les crédits de congé de maladie peuvent être reportés d'une année à l'autre et accumulés indéfiniment.

    Dans l'industrie, la protection contre la perte de salaire pour cause de maladie prend la forme de congés de maladie payés, de plans d'indemnités de maladie ou, pour certains employés de bureau, d'une combinaison d'indemnités et de congés de maladie payés. Les fonctionnaires ont des conditions meilleures que la plupart des employés de bureau de l'industrie et meilleures que la plupart des ouvriers du secteur privé qui sont protégés par des plans d'indemnités de maladie.

    La majorité des employés de bureau du secteur privé sont protégés par des plans de congés de maladie, mais le plan des fonctionnaires se caractérise par plusieurs éléments qui le rendent nettement plus avantageux que la formule générale. La reconnaissance formelle de droits, l'absence de délai et l'accumulation illimitée des congés de maladie en font un régime incontestablement plus généreux. Ces avantages sont moins manifestes sur de courtes périodes de service, étant donné que l'industrie accorde couramment, à titre non officiel, de courts congés de maladie. Le versement du plein traitement en cas de maladie dépasse ce qui est accordé à un grand nombre d'employés de bureau dans l'industrie; ces derniers ne touchent qu'une partie de leur traitement pour un pourcentage donné des jours d'absence. Dans l'industrie, les plans dont bénéficient les ouvriers prévoient généralement des jours d'attente suivis du versement de cinquante à soixante-quinze p. 100 du salaire; les périodes d'absence rémunérées sont considérablement plus courtes que le maximum des congés de maladies que les fonctionnaires sont en mesure d'accumuler. Là aussi, les fonctionnaires bénéficient de conditions beaucoup plus favorables.
  4. Congé de retraite. Quand les fonctionnaires quittent le Service civil pour une raison autre que le renvoi et la démission, ils peuvent obtenir un congé de retraite, pourvu qu'ils aient été employés depuis au moins quatre ans. La durée du congé de retraite est d'une semaine pour chaque année de travail, jusqu'à concurrence de 26 semaines. Les employés qui prennent leur retraite peuvent demander une gratification plutôt qu'un congé. Cette gratification est égale à la différence entre le taux de traitement hebdomadaire lors de la retraite et le montant de la pension payé pour le nombre de semaines de congé de retraite auxquelles ils ont droit. Les employés qui démissionnent après quatre ans de service peuvent recevoir une gratification dont le montant s'é1ève à la moitié du traitement hebdomadaire pour chaque année de service, jusqu'à concurrence d'un montant équivalant à treize semaines de traitement.

    Ces dispositions relatives au congé de retraite dépassent de beaucoup ce qui est accordé normalement dans le secteur privé. L'octroi officiel d'une indemnité de départ ou d'un congé de retraite comportant le versement du traitement pendant une période qui va jusqu'à six mois se retrouve très rarement dans l'industrie, quoique pareils régimes tendent à se répandre.

    Le congé de retraite que le Service civil accorde aux employés qui prennent leur retraite en raison de leur âge ou de leur mauvais état de santé n'a pour ainsi dire aucune contrepartie dans les indemnités de départ versées dans l'industrie.
  5. Congé d'ancienneté. Certains fonctionnaires qui avaient déjà acquis le droit au congé d'ancienneté avant que ne soit édicté le nouveau règlement pourront encore prendre leur vingt-cinq jours, mais ce genre de congé disparaîtra à mesure que les ayants droit prendront le congé en question ou leur retraite. Le congé d'ancienneté est rarement accordé dans l'industrie, qui tend de plus en plus à accorder des vacances allant progressivement jusqu'à quatre semaines après l'accomplissement d'âne période donnée de service (généralement vingt ou vingt-cinq ans). Si on le considère comme partie intégrante du régime de vacances, le congé d'ancienneté a pour effet d'avantager tant soit peu les fonctionnaires ayant à leur actif une longue période de service. Si on le considère comme un témoignage de reconnaissance de longues années d'emploi, plutôt que comme partie intégrante du régime de vacances, le congé d'ancienneté est un net avantage pour les fonctionnaires. Dans l'industrie, le petit nombre d'employés qui ont droit à un congé d'ancienneté comparable, accordé en vertu d'un plan officiel, ne l'ont habituellement qu'à l'expiration de vingt-cinq ans de service.
  6. Congé spécial (pour raisons personnelles). Ainsi que son nom l'indique, ce congé est accordé pour raisons spéciales, telles que décès ou maladie d'un proche parent, quarantaine, mariage et raisons semblables. Les fonctionnaires accumulent des congés spéciaux à raison d'un demi jour par mois d'emploi ininterrompu. Les jours de congé spécial qui n'ont pas été pris peuvent être reportés d'une année à l'autre jusqu'à concurrence de vingt-cinq jours. En général, les congés spéciaux ne peuvent être que de courte durée, lors même que l'employé en aurait accumulé le maximum. Un congé payé, qui n'est pas imputé sur les crédits de congé spécial, est accordé au fonctionnaire devant comparaître en justice en qualité de membre du jury ou de témoin.

    II est difficile de faire la comparaison entre les fonctionnaires et les employés de bureau de l'industrie au point de vue des congés spéciaux accordés pour raisons personnelles. Dans l'industrie, il est rare que des congés spéciaux soient accordés conformément à un plan officiel et que les employés puissent en accumuler. Les employés de bureau de l'industrie peuvent souvent prendre congé pour des raisons personnelles, que ces congés soient prévus de façon officielle ou non, mais cette pratique est très peu appliquée pour les ouvriers du secteur privé.

    Dans le secteur privé, les employés de bureau et les ouvriers obtiennent généralement un congé lors d'un décès dans la famille ou pour exercer les fonctions de juré. Ce congé, qu'il soit prévu officiellement ou non, est payé à la majorité des employés de bureau, mais généralement pas aux ouvriers. Un congé payé, souvent non officiel, est accordé pour le mariage à la majorité des employés de bureau dans l'industrie, ce qui est rarement le cas pour les ouvriers.
  7. Congé d'études. Le nouveau règlement a abandonné le congé d'études prévu dans l'ancien. Sous l'ancien régime un congé d'études pouvait être accordé à certains fonctionnaires lorsqu'il était possible d'assurer de façon satisfaisante l'exécution de leur travail durant leur absence. Fréquemment le congé d'études n'était pas payé. Dans certains cas, toutefois, l'employé obtenait un congé payé pour suivre un cours de courte durée qui lui aurait permis d'augmenter son rendement dans le service. Un congé à demi-solde pouvait être accordé à un employé diplômé afin de lui permettre de se perfectionner dans un domaine utile pour son ministère. Toutes les demandes de congé d'études devaient être recommandées par le sous-ministre intéressé et revues par la Commission du service civil.

    Le secteur privé n'a pas, d'une façon générale, de pratique bien déterminée en matière de congés d'études, mais dans l'ensemble, le service public paraît plus généreux.
  8. Congé d'accident du travail. Les fonctionnaire blessés au cours de leur travail sans qu'il y ait eu faute ou négligence de leur part peuvent, sur présentation d'un certificat médical satisfaisant, bénéficier d'un congé payé qui ne diminuera pas les congés de maladie qu'ils auraient accumulés. Le congé d'accident du travail a pour effet d'assurer aux fonctionnaires classifiés le plein traitement au lieu des pourcentages prévus par les lois provinciales sur l'indemnisation des accidentés du travail. Ces dispositions sont plus larges que celles qui sont généralement appliquées dans l'industrie.

    L'indemnité de traitement médical versée à l'employé, et la pension ou autre paiement faits aux personnes à sa charge au moment de son décès sont fixés par les dispositions de la Loi sur l'indemnisation des accidentés du travail en vigueur dans la province de son emploi habituel.
  9. Congé de grossesse. Les conditions prévues pour l'octroi du congé de grossesse dans l'industrie et la réadmissibilité de l'employée à son emploi sont comparables à la pratique suivie dans la fonction publique. Environ la moitié des employeurs de l'industrie accordent des congés de maternité non payés, souvent à titre officieux.

34  ASSURANCE

  1. Prestations supplémentaires de décès (assurance-vie collective). Les prestations supplémentaires de décès prévues dans la Loi sur la pension du service public peuvent parfaitement être assimilées aux plans d'assurance-vie collective courants dans l'industrie. La loi prévoit des prestations de décès proportionnelles aux traitements jusqu'à concurrence de $5,000. Les employés paient mensuellement 10 cents par tranche de $250 du montant assuré. Dès que l'employé atteint soixante ans, les prestations baissent de 10 p. 100 chaque année, et à l'âge de soixante-dix ans (sauf s'il est toujours à l'emploi du gouvernement) il n'est plus assuré (sauf dans certains cas où le fonctionnaire conserve une assurance de base de $500).

    Cette assurance-vie collective des fonctionnaires correspond à ce qui se fait dans l'industrie; mais tandis que dans l'industrie la cotisation de l'employeur est normalement de 50 p. 100 au moins, la participation du gouvernement est beaucoup plus faible. Le secteur privé offre nombre de formules diverses visant à accorder le maximum de protection à chaque assuré, mais bon nombre d'employés de bureau adhèrent à des plans les assurant pour au moins l'équivalent de leur traitement annuel. Dans l'industrie, beaucoup de plans d'assurance-vie collective s'étendent aux employés retraités et couvrent les cas d'invalidité totale et permanente. De façon générale, les prestations supplémentaires de décès des fonctionnaires sont moins avantageuses que les prestations équivalentes des plans d'assurance-vie collective de l'industrie.

    Tout examen des prestations supplémentaires de décès offertes aux fonctionnaires doit cependant tenir compte des dispositions de la Loi sur la pension du service civil touchant des survivants. La veuve de l'employé protégé par la loi et décédé avant ou après avoir pris sa retraite touche la moitié de la pension à laquelle celui-ci avait droit au moment de son décès. De plus, le montant versé à la veuve s'accroît selon le nombre des enfants à charge, jusqu'à concurrence de 90 p. 100 de la pension à laquelle l'employé avait droit lors de son décès. Les prestations aux survivants sont également versées aux orphelins. Ces dispositions sont beaucoup plus larges que tout ce qui est généralement offert aux employés en dehors du service public.
  2. Assurance-hospitalisation. La situation des fonctionnaires est la même que celle de la grande majorité des employés de l'industrie qui sont tenus de verser des cotisations aux plans provinciaux de base d'assurance hospitalisation. Les fonctionnaires sont moins bien partagés que la moitié environ des employés de l'industrie, qui sont protégés par des plans complémentaires d'assurance hospitalisation où l'employeur paie au moins la moitié des primes.
  3. Assurance chirurgicale-médicale collective. La situation des fonctionnaires est comparable à celle de la grande majorité des employés de l'industrie pouvant adhérer à des plans d'assurance chirurgicale-médicale collective qui englobent également les personnes à leur charge. En vertu de ces plans, l'employeur verse au moins la moitié des primes. Les modalités du plan du service public concernant les frais médicaux majeurs sont comparables à celles des plans qu'on trouve généralement dans l'industrie.

35  PLAN DE PENSION. Le plan de pension de l'administration est bien plus avantageux que les plans que l'on retrouve dans l'industrie. Sans doute, presque tous les employés de la grande et moyenne industrie sont protégés par des plans de pension, mais la Loi sur la pension du service civil présente plusieurs avantages:

  • La participation est automatique, alors que dans bien des plans du secteur privé, l'admissibilité dépend de l'âge ou de la durée du service.
  • Les cotisations ne sont plus exigées après trente-cinq ans de service, alors que dans la plupart des plans de l'industrie, les cotisations sont exigées jusqu'à la retraite.
  • La pension fournit à 2 p. 100 du traitement par année de service alors que la formule est moins généreuse dans la majorité des plans de l'industrie. Dans le plan du service public, on prend comme base de calcul la moyenne du traitement que l'employé a touché durant ses six meilleures années d'emploi, ce qui donne une pension bien supérieure à celle qui résulterait du même pourcentage appliqué au traitement moyen qu'il a touché durant toute sa carrière. Dans l'industrie, les pensions sont très rarement calculées d'après le traitement moyen des années les mieux rémunérées. La période de base fixée par la Loi sur la pension du service public a été abaissée récemment des «dix meilleures années» aux «six meilleures années»; le régime de pension s'en est trouvé sensiblement amélioré et les charges du gouvernement à ce titre, sensiblement accrues.
  • Les paiements faits aux survivants en vertu du plan du service public sont sensiblement plus généreux que ceux de la grande majorité des plans du secteur privé. A la mort de son mari, la veuve reçoit la moitié de la pension de son mari, plus 10 p. 100 par enfant, jusqu'à concurrence de 90 p. 100 de la pension. La pension ne lui est plus versée si elle se remarie; elle y a droit de nouveau si elle redevient veuve.
  • Les modalités du plan du service public concernant le versement immédiat de la pension en cas d'invalidité sont sensiblement plus larges que celles de la plupart des plans du secteur privé, quel que soit l'âge de l'intéressé.
  • Après cinq années d'emploi, les droits à la pension sont pleinement acquis et ils sont reconnus sous forme de pension différée.

36  La cotisation de l'employé au fonds de pension du service public (6 1/2 p. 100 du traitement pour les hommes et 5 p. 100 pour les femmes) est sensiblement plus élevée que la cotisation aux plans du secteur privé où la plus fréquente est de 5 p. 100. Ce désavantage est compensé du fait que les cotisations ne sont plus exigibles après trente-cinq ans de participation au fonds de pension. Pour l'employeur, le gouvernement, ce plan de pension est extrêmement coûteux. Le coût et les aspects actuariels du régime font l'objet d'un examen dans un autre rapport soumis par vos commissaires.

37  CONDITIONS DE TRAVAIL ET AUTRES AVANTAGES

  1. Journée de travail. Au Service civil, la semaine normale de travail des employés de bureau et des catégories administratives, professionnelles et techniques est de cinq jours ou de 37 1/2 heures par semaine. Dans les ministères qui ont à leur emploi un personnel de service et d'entretien, les employés de bureau travaillent également 5 jours ou 37 1/2 heures. Les préposés au service et à (entretien, le personnel hospitalier et les employés d'exploitation des services des postes, des douanes et de l'immigration ont la semaine de cinq jours, soit de 40 heures. Un nombre restreint d'employés pompiers et gardiens de phare travaillent plus de 40 heures par semaine. II peut être exigé de certains employés des douanes, de (immigration et d'autres services des heures de travail qui ne correspondent pas à la semaine de cinq jours ou de 40 heures.

    La semaine de travail au Service civil correspond à celle qui est généralement en vigueur dans le commerce et l'industrie. Par exemple, dans l'industrie de fabrication du pays, 70 p. 100 des employés de bureau travaillent 37 1/2 heures par semaine et 70 p. 100 des ouvriers d'usine, 40 heures par semaine.
  2. Rétribution des heures supplémentaires: Le Service civil a l'habitude de payer les heures supplémentaires des employés de bureau par l'octroi de congés équivalant aux heures ainsi accomplies, contrairement à ce qui se fait dans l'industrie où la majorité des employés de bureau touchent, pour leurs heures supplémentaires, une rémunération en espèces au taux normal ou à un taux moitié plus élevé. D'autre part, les heures supplémentaires des employés d'exécution du Service civil leur sont payées de la même façon que dans l'industrie.

    Le Service civil n'accorde pas d'allocation de repas. Les fonctionnaires tenus de faire des heures supplémentaires ne reçoivent pas d'allocations de déplacement. De telles allocations sont fréquemment accordées dans le secteur privé.
  3. Repos payé (collations). Il est difficile de dire exactement ce qu'il en est à ce propos, car le Service civil n'a pas de règle formelle, de sorte que la pratique varie d'un ministère à l'autre et même d'un service à l'autre au sein d'un même ministère. Néanmoins, l'octroi non officiel de périodes de repos payées (collations) aux fonctionnaires semble assez comparable à la pratique dont bénéficie environ la moitié des employés de bureau dans l'industrie. Les périodes de repos payées dont bénéficient les ouvriers de l'industrie sont davantage réglementées.

    Dans certains secteurs du Service civil, les fonctionnaires vont habituellement à la cafétéria pour la collation. Cette habitude prête à des abus et est difficile à réglementer, tant dans le service public que dans l'industrie. Nombre de grandes administrations préfèrent de plus en plus que le café soit apporté sur dessertes roulantes au bureau même de l'employé, L°adoption de cette pratique par les bureaux du gouvernement éviterait bien des pertes de temps.
  4. Assurance-chômage. Les fonctionnaires de l'État appartenant à des classes dont le traitement annuel excède $5,460 ne participent pas à la Caisse d'assurance-chômage. Après deux années de service, un employé peut cesser d'y participer si le ministère certifie qu'il sera vraisemblablement employé pendant une période indéfinie.
  5. Indemnisation des travailleurs. Les lois provinciales qui régissent le versement d'indemnités à des personnes qui sont tuées ou blessées ou qui contractent une maladie professionnelle pendant l'exercice de leurs fonctions ne s'appliquent pas aux fonctionnaires fédéraux. Toutefois, la Loi concernant l'indemnisation des employés de l'État assure une indemnisation analogue à l'échelle prévue par la Loi sur l'indemnisation des accidents du travail de la province dans laquelle la personne est ordinairement employée.
  6. Suppléments de traitement: travail de nuit. En règle générale, on ne paie pas de sur-salaire pour le travail de nuit dans la fonction publique. Cette règle, cependant, comporte deux exceptions. Les employés du ministère des Postes qui appartiennent à des équipes travaillant soit le soir, soit la nuit reçoivent un supplément de 15 c. l'heure pour le travail de nuit. Un certain nombre d'employés du Département des impressions et de la papeterie publiques qui travaillent avec du personnel rémunéré aux taux régnants des métiers de l'imprimerie touchent également un supplément de salaire s'ils travaillent régulièrement la nuit. Ce supplément est de 32 cents l'heure, montant égal à la différence établie pour les imprimeurs rémunérés aux taux régnants.

    Traitement d'encouragement. Dans la fonction publique, la catégorie de première sténodactylo représente une forme de salaire d'encouragement dans le domaine de la sténodactylographie. Les sténographes, les dactylographes et les copistes (surtout dans les centres de sténographie) touchent une prime à taux unique lorsqu'elles atteignent et maintiennent, pendant une période de temps fixée, des normes de productivité établies à l'égard des trois classes de premières sténo-dactylographes. Ces normes sont établies en fonction d'un régime de comptage des lignes.
  7. Indemnités. Dans un certain nombre de cas, on verse au fonctionnaire classifié une indemnité en rapport avec les fonctions que comporte son emploi pour un travail accompli hors du cadre de ses fonctions normales. A ce titre, l'indemnité fait partie du barème de traitement et n'est pas considérée comme un avantage social.

    Des indemnités de différentes sortes sont versées à des employés pour les indemniser des inconvénients d'ordre social et économique que comporte la vie dans des centres isolés. Le personnel des services extérieurs envoyé outre-mer a droit à des indemnités spéciales dont la plus importante est l'indemnité de logement et de représentation qui varie selon le grade, l'état civil et le poste. Les fonctionnaires d'administration envoyés outremer ne touchent pas d'indemnités de représentation et il y a eu du mécontentement au sujet de la disparité de traitement entre les deux groupes.
  8. Avantages divers et conditions de travail. Il y a dans la fonction publique un certain nombre d'avantages divers, et des conditions de travail qui s'appliquent d'une façon moins générale que la plupart de ceux qui viennent d'être énumérés.
    • Indemnité pour accident d'avion.
    • Congé pour formation extérieure (séances d'études, de discussions, etc.), entraînement des forces de réserve, entraînement de défense passive et assistance à des congrès professionnels ou scientifiques.
    • Indemnités versées dans des circonstances spéciales pour acquitter des frais de transport excessifs encourus pour se rendre au travail.
    • Service complet de santé dispensé aux fonctionnaires fédéraux à Ottawa. Un certain nombre de sociétés privées accordent toutefois des examens médicaux périodiques plus complets que ceux fournis par ce service de santé.
    • Fourniture de l'uniforme à l'employé s'il est nécessaire ou souhaitable de l'identifier par ce moyen dans l'accomplissement de son travail (ex. le ministère des Postes, les Douanes et l'Immigration).
    • Appartenance à des associations quand elle s'impose pour permettre à l'employé de s'acquitter de ses fonctions ou lorsqu'il y va de l'intérêt du ministère d'être représenté dans une association.
    • Une certaine subvention des services alimentaires dans les cafétérias des édifices du gouvernement et dans d'autres sortes de restaurants sans qu'elle atteigne toutefois la même importance que dans quelques grands établissements financiers et commerciaux.
    • Frais de voyage. Ils sont bien plus restreints et fouillés, et exigent bien plus de paperasserie que dans le secteur privé.
  9. Situation désavantageuse de certains hauts fonctionnaires du point de vue des avantages sociaux. Il n'y a aucune différence entre les avantages offerts aux fonctionnaires administratifs et professionnels des catégories supérieures et ceux accordés à tous les autres fonctionnaires. Par contre, bien des sociétés privées accordent des avantages supplémentaires et plus généreux à leur personnel de direction. Par conséquent, les programmes des avantages accordés aux hauts fonctionnaires soutiennent mal la comparaison, dans plusieurs domaines importants, avec ceux accordés au personnel de direction de bien des sociétés.

    Dans le secteur privé, le personnel de direction a souvent droit à une protection d'assurance-vie d'un montant égal à deux ou trois fois celui des émoluments; les allocations pour frais encourus et les indemnités en remboursement de tels frais sont moins restreintes. Les dirigeants dans l'industrie bénéficient aussi très souvent de certains avantages dont ne peuvent nullement jouir les hauts fonctionnaires du gouvernement. Entre autres :
    • Examens médicaux périodiques.
    • Boni, propriété d'actions et programmes d'épargne.
    • Compensation après déduction fiscale, comme par exemple les programmes différés de retraite ou de participation aux bénéfices.
    • Grande diversité d'avantages spéciaux en assurance qui ont pris la forme de suppléments à l'indemnisation accordée au personnel de direction.
    • Revenants-bons qui, du point de vue fiscal, ne sont pas considérés comme étant du revenu.
    • Possibilités de tirer un revenu d'autres domaines d'activité.

FONCTION PUBLIQUE ET ORGANISMES EXEMPTÉS – COMPARAISON DES AVANTAGES SOCIAUX.

38  Certains plans de prévoyance du Service civil s'appliquent aussi à la plupart des sociétés de la Couronne et autres organismes exemptés. D'autres programmes d'avantages de la fonction publique ne s'appliquent pas, du moins pas officiellement, aux employés des organismes exemptés. La Loi sur la pension du service civil (y compris le programme de prestations en cas de décès), le programme d'assurance des frais médicaux et chirurgicaux pour les membres de la. fonction publique et la Loi sur l'indemnisation des employés du gouvernement sont des programmes officiels d'avantages qui s'appliquent à un certain nombre d'organismes publics, de commissions et de sociétés, ainsi qu'à la fonction publique. En pratique sont exclus d'ordinaire de cette protection les employés de sociétés industrielles appartenant à l'État, comme 1a Polymer Corporation Limited, les chemins de fer Nationaux du Canada et Air-Canada. On trouvera ci-dessous quelques-uns des principaux organismes qui se trouvent exclus de la protection que procurent les programmes mentionnés plus haut:

Principaux organismes exclus de l'application de la Loi sur la pension du service public

La Société centrale d'hypothèques et de logement
Eldorado Mining and Refning Limited
La Banque du Canada
Radio-Canada
Polymer Corporation Limited
Les chemins de fer Nationaux du Canada Air-Canada

Principaux organismes exclus du programme de prestation en cas de décès

Canadian Arsenals Limited
Radio-Canada
Société canadienne des communications transmarines
Cornwall International Bridge Co., Ltd.
Corporation de disposition des biens de la Couronne
Defence Construction (1951) Limited
Eldorado Mining and Refining Limited
Eldorado Aviation Limited
Northern Transportation Company Limited
Polymer Corporation Limited
L'Administration de la voie maritime du Saint-Laurent

Principaux organismes exclus du programme d'assurance-groupe pour frais médicaux et chirurgicaux

La Société centrale d'hypothèques et de logement
Eldorado Mining and Refining Limited
L'Administration de la voie maritime du Saint-Laurent
Atomic Energy of Canada Limited
La Banque du Canada
Canadian Arsenals Limited
Radio-Canada
Polymer Corporation Limited
Les chemins de fer Nationaux du Canada
Air-Canada

Principaux organismes exclus de l'application de la Loi concernant l'indemnisation des employés de l'État

La Banque du Canada
Air-Canada
Les chemins de fer Nationaux du Canada

(Nota: La Polymer est assujettie à la loi.)

39  Plusieurs organismes mentionnés ci-dessus, qui ne sont pas officiellement visés par les plans précités, en appliquent néanmoins les dispositions principales. Dans d'autres domaines des avantages, nombre d'organismes, de commissions et de sociétés de la Couronne suivent de près la pratique établie dans le Service civil. Tout comme dans le cas des traitements, les organismes exemptés sont surtout avantagés parce qu'ils peuvent adapter librement avantages et conditions aux exigences du marché ou à des situations et besoins spéciaux.

Avantages accordés aux employés à taux régnants

40  Les employés à taux régnants sont un peu défavorisés par rapport aux fonctionnaires au point de vue des avantages sociaux. Toutefois, ils sont aussi bien sinon mieux traités que les ouvriers du secteur privé.

41  Les différences principales entre les avantages accordés aux fonctionnaires et ceux accordés aux employés à taux régnants sont les suivants :

Congés. Les congés annuels accordés aux em­ployés à taux régnants augmentent progressivement, passant de cinq jours pour ceux qui comptent moins de deux années de service, à dix jours pour ceux qui comptent de deux à quatorze ans de service, et à quinze jours pour ceux qui peuvent faire état de quinze ans de service et plus. Les fonctionnaires ont trois semaines (15 jours ouvrables) de congé à partir de la première année complète de service.

Neuf jours fériés payés sont accordés aux employés à taux régnants et dix aux fonctionnaires.

Les employés à taux régnants peuvent accumuler 7 ½ jours de congé de maladie par année et les fonctionnaires 15. D'après le règlement général s'appliquant aux premiers, le premier jour de maladie n'est pas payé alors que le plan du Service civil ne fixe pas de délai.

Le sous-ministre peut accorder des congés spéciaux pour des raisons déterminées d'ordre personnel, mais les employés à taux régnants, contrairement aux fonctionnaires, ne peuvent accumuler de congés spéciaux.

Les employés à taux régnants n'ont pas droit au congé d'ancienneté, au congé de retraite, ni à la gratification tenant lieu du congé de retraite. De même, aucune modalité ne prévoit l'octroi de congés payés aux employés à taux régnants pour les accidents de travail. L'indemnité pour perte de salaire est limitée par les dispositions de la Loi sur l'assurance contre les accidents du travail. Le gouvernement ne couvre pas la différence ni une partie de la différence entre l'indemnité prévue par cette loi et le salaire normal de l'employé. Celui-ci, s'il a droit à l'indemnité prévue par la Loi sur l'assurance contre les accidents du travail, n'a pas droit à un congé de maladie.

Assurances. Les employés à taux régnants adhèrent obligatoirement au plan de prestations supplémentaires de décès si, après deux ans de service, ils sont acceptés dans le plan de pension.

Il peut être versé à la veuve de l'employé à taux régnants décédé, après deux ans de service ou plus, sans que cet employé ait adhéré au plan de prestations supplémentaires de décès, une gratification représentant deux mois de salaire.

Les employés à taux régnants et les personnes à leur charge peuvent adhérer au plan d'assurance collective d'indemnités chirurgicales-médicales pour la fonction publique aux mêmes conditions que les fonctionnaires.

Plan de pension. Les employés à taux régnants participent au fonds de pension et aux autres avantages prévus par la Loi de la pension du service public, après avoir été acceptés individuellement. Les fonctionnaires y participent automatiquement dès leur nomination ou durant leur première année de service, mais quelle que soit leur ancienneté, les employés à taux régnants ne sont pas surs d'y être admis. Ils peuvent l'être à l'expiration de deux ans de service (ou 24 mois de travail au cours d'années consécutives), à condition que le ministère qui les emploie en fasse la recommandation au gouverneur en conseil après avoir pris en considération l'assiduité de l'employé, la qualité de son travail et certains autres facteurs.  Environ 55 p. 100 des employés à taux régnants ont été admis au fonds de pension. 

Conditions de travail et autres avantages. La majorité des employés;.à taux régnants qui sont engagés à plein temps travaillent 40 heures ou cinq jours par semaine; les samedis et dimanches sont considérés comme des jours normaux de repos non-payé.

Les heures supplémentaires des employés à taux régnants peuvent être payées en espèces ou sous forme de congé. Elles sont généralement rétribuées en espèces à un taux moitié plus élevé que le taux normal par quart d'heure complet de travail supplémentaire fait en sus de l'horaire quotidien normal. Lorsque le paiement prend la forme d'un congé, ce congé est aussi moitié plus long que les heures supplémentaires qui ont été faites. Des modalités spéciales s'appliquent au travail fait les jours de congé statutaire et le jour de repos normal de l'employé.

L'octroi de périodes de repos payées (collations) n'est pas réglementé. La situation varie d'un ministère à l'autre et dépend de la nature du travail. En général, les employés à taux régnants bénéficient moins que les fonctionnaires de ces périodes de repos; cela tient en partie à ce que beaucoup d'entre eux travaillent en dehors des ateliers et des bureaux.

Les employés à taux régnants doivent verser des cotisations à la Caisse d'assurance-chômage, sauf s'ils comptent deux ans de service et que le ministère qui les emploie confirme qu'il prévoit les garder pour une période indéterminée. Ceux qui gagnent plus de $5,460 par an sont tenus de verser des cotisations s'ils ne répondent pas aux conditions précitées. De façon générale, la proportion des cotisants à la Caisse d'assurance-chômage est plus forte chez les employés à taux régnants que chez les fonctionnaires.

La Loi concernant l'indemnisation des employés du gouvernement s'applique aussi bien aux employés à taux régnants qu'aux fonctionnaires. Toutefois, le règlement ne contient pas de disposition générale concernant l'octroi de congés pour accident du travail aux employés à taux régnants. Par conséquent, ils reçoivent seulement le pourcentage des salaires courants et les plafonds fixés par la Loi sur l'assurance contre les accidents du travail. Des congés de maladie payés ne peuvent être accordés que pour la période non couverte par l'indemnité pour perte de salaire versée en vertu de la Loi concernant l'indemnisation des employés du gouvernement. Il n'est pas versé de salaire pour compléter l'indemnité payable en vertu de la Loi sur l'assurance contre les accidents du travail lorsque le taux de cette indemnité est inférieur au salaire courant de l'employé ou lorsqu'il faut observer un certain délai en vertu de la loi provinciale sur l'assurance contre les accidents de travail. Les employés à taux régnants peuvent bénéficier de congés de maladie payés dans les cas où ils n'ont pas droit à une indemnité.

Des sursalaires de nuit, des sursalaires pour travail de surveillance ainsi qu'un salaire spécial de service sur appel sont accordés aux employés à taux régnants, mais non aux fonctionnaires. En général, toutefois, il n'y a pas d'équipes de nuit chez les employés à taux régnants. Quelques employés aux cales sèches et à l'imprimerie touchent un supplément pour le travail de nuit. Les ouvriers d'imprimerie qui travaillent de nuit reçoivent une majoration de 15 p. 100 de leur salaire normal jusqu'à concurrence de 32 cents par heure.

Dans certaines catégories d'emploi, les employés qui sont de service sur appel peuvent toucher 21 cents par heure de service accompli les jours de congé payé, et 15 cents l'heure les autres jours. Lorsque l'employé du service d'urgence est appelé, il reçoit au minimum le salaire normal de trois heures, quelle que soit la durée de son travail.

Les employés à taux régnants qui exercent une surveillance peuvent toucher un sursalaire calculé en multiples de 5 cents, jusqu'à concurrence de 30 cents par heure, en sus du salaire horaire autorisé pour leur métier. Toute proposition en vue du versement d'un sursalaire de plus de 15 cents l'heure pour un travail de surveillance doit être examinée par la Commission du service civil et approuvée par le conseil du Trésor.

REMARQUES GÉNÉRALES

42  Pris dans leur ensemble, les régimes de prestations et les autres avantages qu'on trouve dans l'administration sont si complexes, si mal compris (non seulement en général mais sur bien des points importants), et si notoirement différents de ceux qui sont pratiqués dans le secteur privé, que les mesures suivantes amélioreraient incontestablement la situation :

  • Suspendre provisoirement l'adoption de nouveaux avantages et toute modification importante de ceux qui existent déjà, afin qu'on puisse évaluer comme il convient l'ensemble des avantages dans la fonction publique.
  • Faire une étude approfondie des avantages offerts aux employés, tant par le secteur public que par le secteur privé, en tenant compte, en particulier, du genre de l'échelle des avantages, de leur portée, de leur coût et de la répartition de ce coût entre employés et employeurs. On pourrait ainsi mettre au point, dans la fonction publique un ensemble d'avantages correspondant aux besoins des employés et aux régimes pratiqués dans le secteur privé.
  • Arrêter comme objet à long terme de la politique de rémunération de la fonction publique que les traitements et les avantages sociaux se conformeront mieux à ceux qui sont pratiqués dans les secteurs correspondants du marché du travail.

43  La politique en matière d'avantages offerts aux employés dans la fonction publique pourrait utilement s'inspirer des principes suivants

  1. Acceptation des avantages comme partie intégrante de la rémunération totale, tant au point de vue des frais de main-d'œuvre du gouvernement qu'au point de vue de l'intérêt que ces avantages présentent pour les employés actuels et pour ceux qu'on veut attirer dans la fonction publique.
  2. Remise à une administration centrale de la direction et de la coordination des avantages intéressant tous les employés. Actuellement, (administration des régimes de prévoyance est éparpillée: le ministère des Finances est responsable des pensions et prestations de décès; la Commission du service civil, des congés; le conseil du Trésor et la Commission, du règlement concernant les heures supplémentaires, etc. Certaines conditions de travail (par exemple, les périodes de repos) ne sont pas régies par une administration centrale et varient souvent d'un ministère à l'autre.

    La remise à une administration centrale de cette direction et de cette coordination ferait ressortir le fait que les avantages et les conditions de travail sont des éléments de la politique en matière de personnel, éléments qui servent le même objectif général que la sélection, la formation, le classement et les pratiques de rémunération directe. Cela permettrait au gouvernement, en tant qu'employeur, d'avoir une vue d'ensemble de la question de la rémunération globale et de bien peser chacun des éléments du programme; les négociations officieuses pourraient même y trouver leur compte.
  3. Équilibre rationnel entre les avantages offerts et les charges financières qu'ils entraînent pour le gouvernement. Un avantage entraînant des frais excessifs complique la mise au point d'autres avantages qui peuvent mieux servir tant l'employeur que les employés. Le plan de pension est justement un programme qui colite tellement cher au gouvernement que celui-ci a de la peine à prendre en charge un accroissement de frais créés par d'autres catégories d'avantages, lors même qu'il serait souhaitable de le faire. Par exemple, les prestations de décès prévues par la Loi sur la pension pourraient être obtenues de façon moins coûteuse et plus utile (surtout pour les employés à peu d'années d'emploi et à lourdes charges de famille) au moyen d'une assurance-vie collective plus étendue.
  4. Maintien d'un rapport prédéterminé avec le niveau des avantages offerts aux employés du secteur privé. Dans les domaines où les avantages du service public sont de beaucoup supérieurs à ceux du secteur privé, il est extrêmement difficile de les réduire pour corriger l'écart. En pratique, il vaut peut-être mieux attendre que les avantages du secteur privé atteignent le niveau de ceux du service public, tout en prenant garde, dans l'intervalle, de ne pas éterniser le déséquilibre actuel.
  5. Mise au point d'un programme d'avantages offrant le plus grand intérêt au plus grand nombre. Pour ce faire, les hauts fonctionnaires responsables de ce domaine, qui comptent souvent de longues années de service, devraient se garder soigneusement d'envisager des programmes d'avantages en fonction de leur propre groupe d'âges et de traitements.
  6. Acceptation du fait que les programmes d'avantages ne doivent pas être nécessairement les mêmes pour toutes les catégories d'emplois. Dans l'industrie, les avantages, tout comme les salaires, varient suivant les catégories d'emplois. Si l'on décidait de retenir, dans l'administration, la formule des mêmes avantages pour toutes les catégories, il faudrait probablement modifier certaines échelles de traitements correspondant à des groupes d'emplois particuliers en compensation des avantages offerts dans le secteur privé.
  7. Reconnaissance de la valeur de la simplicité dans les régimes de prévoyance. Si le fonctionnaire n'arrive à comprendre ni l'ensemble du régime ni les détails de chaque avantage qu'il lui procure, ce régime aura moins de valeur au point de vue des relations avec le personnel qu'un autre plus simple et moins coûteux. Il est de tradition dans la fonction publique de compliquer règlements et instructions. Les programmes qui veulent prévoir toutes les éventualités deviennent si complexes que les fonctionnaires finissent par ne plus savoir à quels avantages ils ont droit. II serait tellement plus simple et tout aussi équitable de s'en remettre dans une certaine mesure à la discrétion des cadres de direction.
  8. Reconnaissance de la valeur d'un bon programme visant à instruire les fonctionnaires sur la valeur des avantages dont ils bénéficient. Les régimes de prévoyance ont pour but de faciliter la concurrence sur le marché de la main-d'œuvre et d'encourager le moral et le rendement. De nombreux employeurs du secteur privé se sont rendus compte qu'il colite peu de bien renseigner le personnel sur la valeur des avantages qui leur sont offerts, et que cette initiative est utile pour les relations avec leurs employés.

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LA RÉMUNÉRATION : PRINCIPES ET APPLICATION

1  Dans une institution publique tout comme dans une institution privée, la mise au point d'un bon régime de rémunération est loin d'être facile. La fixation du salaire n'est p'as réductible à des méthodes scientifiques ou mécaniques.  Les sont complexes, et leur importance ne cesse de varier selon les circonstances et les pressions émanant du marché. Les prix qui ont cours sur le marché dictent les limites de la rémunération, mais la fixation de telle ou telle échelle de salaires se ressent d'influences changeantes d'ordre politique, administratif et social.

HISTORIQUE DE LA RÉMUNÉRATION DANS LA FONCTION PUBLICQUE

2  Pour brosser l'historique du régime actuel des traitements dans l'administration fédérale, il faut remonter au rapport d'Arthur Young and Company qui date de 1919. Ce document visait surtout au classement et à la composition des salaires; toutefois, il énonçait les principes suivants au sujet du programme général de paie:

  • La rémunération, au même niveau, devrait être uniforme.
  • La rémunération prévue pour les différentes catégories doit être proportionnellement juste. Pour le même métier, la même profession ou le même genre d'emploi, le rapport proportionnel est établi d'après les différences relatives aux fonctions, aux responsabilités, à l'expérience, aux connaissances et à la compétence. Le rapport entre les échelles de traitements prévues pour les différents domaines des métiers, des professions et des divers genres d'emploi doit  être le même que celui qui existe dans le monde des affaires entre ces mêmes domaines.
  • Le traitement prévu pour chaque catégorie doit être équitable; c'est-à-dire juste envers le fonctionnaire et envers le contribuable.
    1. Pour être juste envers le fonctionnaire, le traitement qu'on lui verse doit lui permettre de maintenir un niveau de vie conforme au bien-être de la société présente et future. Aux paliers inférieurs, le traitement doit être assez élevé pour attirer dans la fonction publique des jeunes gens et des jeunes filles qui, sans .charge de famille, possèdent une formation et des aptitudes telles qu'ils puissent plus tard se perfectionner et fournir un précieux apport au service.
    2. Pour être juste envers le contribuable:
      1. Le traitement ne doit pas être nettement supérieur au salaire que des employeurs avisés accordent pour des services comparables dans le monde des affaires et de l'industrie. Tout excédent par rapport à la moyenne courante prend l'allure d'une subvention spéciale, et aucun groupe ne devrait être favorisé de cette façon.
      2. En outre, pour comparer la rémunération prévue pour des services analogues dans la fonction publique et le secteur privé, il faut tenir compte des avantages et des désavantages relatifs de l'emploi public et privé:
        • la permanence et la continuité de l'emploi
        • la semaine de travail
        • les vacances et les congés de maladie.

3  Ce sont les catégories d'emplois techniques et professionnels qui ont fait l'objet de l'énoncé de principe suivant sur le traitement. D'après les constatations de la Commission royale d'enquête sur le personnel technique et scientifique (1930), la rémunération aux paliers inférieurs se comparait favorablement à celle du marché de l'extérieur; mais le traitement prévu pour la plupart des catégories d'emplois scientifiques au gouvernement était nettement insuffisant.

4  Au cours de la crise économique, on a appliqué de nombreuses mesures destinées à restreindre la rémunération, tant dans l'administration que dans le secteur privé de l'économie. Dans la fonction publique, on a réduit les traitements de 10 p. 100 (Loi sur la déduction sur les traitements, 1932), restreint l'avancement, mis un terme aux relèvements statutaires et aboli les postes permanents qui devenaient vacants (C. P. 44 / 13 67 -14 juin 1932). Comme les réductions de salaire pratiquées dans le secteur privé avaient été bien plus considérables, comme on a rétabli, vers les années trente-cinq, la moitié de la réduction de 10 p. 100 qu'avaient subie les traitements des fonctionnaires, et, enfin:, comme on a procédé au rétablissement du plein traitement avant la fin de la décennie, les traitements en vigueur dans le service du gouvernement, au début de la guerre, étaient très avantageux, comparativement à ceux du secteur privé.

5  Dans ses grandes lignes, le programme de rémunération suivi pendant la seconde guerre mondiale tendait généralement à la restriction des augmentations, que tempéraient divers expédients destinés à empêcher l'injustice flagrante et à permettre au gouvernement de recruter, par des offres raisonnablement concurrentielles, le nombre supplémentaire d'employés dont il avait besoin en cette période de crise. Le régime de rémunération en vigueur dans la fonction publique pendant la guerre a été assoupli par l'indemnité de vie chère, l'avancement dans les unités militaires, les suppléments inhérents aux travaux de guerre et la dilution du régime de classement.

6  Dans la période qui a suivi immédiatement la guerre, c'est le traitement des échelons supérieurs de la fonction publique qui a d'abord été mis en question. Par suite de la recommandation de la Commission royale d'enquête sur le classement administratif dans la fonction publique (1946), on a accordé des augmentations à certains sous-ministres et à d'autres hauts fonctionnaires. C'est aussi à cette époque qu'on a incorporé au régime des traitements de la fonction publique l'indemnité de cherté de vie accordée pendant la guerre.

7  En présentant certains remaniements de traitement en 1948, le très honorable Louis Saint-Laurent, alors premier ministre, a énoncé de nouveau les principes dont s'inspire la politique de rémunération suivie par le gouvernement. C'était la première fois depuis 1919 qu'on énonçait l'ensemble des principes relatifs au traitement, mais ces principes ne différaient guère de ceux qu'on avait formulés en 1919. Les trois principaux peuvent se résumer comme suit :

  • Un traitement égal pour un travail égal, défini de façon à comporter les différences de salaire à l'échelle régionale et locale.
  • Des rapports équitables entre les catégories.
  • Des rapports équitables avec l'emploi dans l'entreprise privée, définis de façon à ce qu'on tienne compte du salaire moyen versé par «les employeurs avisés», ou par ceux qu'on appelle «les bons employeurs».

8  En 1958, lors du congrès de fondation de l'Association du service civil du Canada, le très honorable John Diefenbaker a formulé la déclaration suivante sur la rémunération au sein de la fonction publique:

Pendant de nombreuses années, on a généralement reconnu que la fixation des traitements, dans la fonction publique, doit se conformer à deux grands principes. Tout d'abord, les traitements doivent être assez élevés pour répondre à (objectif qui leur est propre: attirer et conserver dans le service du gouvernement ceux et celles qui possèdent les aptitudes requises. En second lieu, ils doivent être équitables, et pour les fonctionnaires et pour ceux qui ne sont pas au service du gouvernement, autrement dit, les contribuables; la rémunération que nous accordons pour tel ou tel genre d'emploi doit donc se comparer au salaire que versent les employeurs de l'entreprise privée pour un travail analogue, compte tenu des autres conditions d'emploi qui doivent entrer en ligne de compte si l'on veut établir une juste comparaison. A mon avis, ces principes devraient continuer à nous guider.

9  C'est l'article 10 de la nouvelle Loi sur le service civil qui constitue le plus récent énoncé des principes relatifs au traitement. Cet article est ainsi libellé:

En faisant des recommandations sur la rémunération, la Commission doit considérer les exigences du service civil et tenir compte également des traitements et autres modalités et conditions d'emploi qui règnent au Canada pour un travail similaire à l'extérieur du service civil, de même que du rapport qui existe entre les fonctions des diverses catégories dans le service civil ainsi que de toutes autres questions qu'elle estime être dans l'intérêt public.

10  Ces principes relatifs à la rémunération sont bien moins précis que ceux qu'on avait énoncés en 1919 et en 1947, même s'ils leur ressemblent; ils peuvent donc être diversement interprétés.

11  On n'a pas encore établi, jusqu'ici, l'ensemble des principes régissant la rémunération des fonctionnaires. Les déclarations qu'on a formulées dans le passé, parce qu'elles étaient trop générales, n'ont eu qu'une utilité très restreinte dans la pratique. En énonçant des principes bien précis qui régiraient la rémunération des fonctionnaires, le gouvernement répondrait à des besoins pressants. Cet énoncé

  • servirait de plan général à l'intérieur duquel on pourrait mettre au point des régimes de rémunération plus détaillés;
  • servirait d'indicateur au Bureau d'étude des traitements, lui permettant d'établir des comparaisons pertinentes avec le marché de l'extérieur;
  • aiderait la direction des ministères à administrer les traitements;
  • permettrait aux fonctionnaires et aux associations de fonctionnaires de mieux comprendre la ligne de conduite et les pratiques suivies par le gouvernement en matière de rémunération;
  • fournirait au Parlement et au grand public les données de base et la documentation dont ceux-ci ont besoin pour juger le programme de rémunération du gouvernement.

12  Autre constatation importante: ce n'est que ces dernières années qu'on a accordé une grande attention aux forces du marché pour la fixation des traitements des fonctionnaires. Même si le rapport Young, présenté en 1919, y voyait un des critères pour l'établissement des salaires, on s'est surtout préoccupé, au cours des années vingt et trente, d'assurer le maintien de l'équilibre à l'intérieur du service même en se contentant de respecter de vagues normes d'équité. La pratique suivie au chapitre de la rémunération pendant les années suivantes, montre qu'on tenait les échelles de salaires pour satisfaisantes dès qu'elles permettaient de recruter et de conserver le personnel requis. Durant la seconde Grande Guerre et les années suivantes,. on s'est surtout fondé sur les fluctuations du coût de la vie pour les rajustements de traitements. Ce n'est qu'à la fin des années quarante que l'on a commencé à tenir vraiment compte des pressions et des taux du marché de l'extérieur. En énonçant de nouveau les principes relatifs à la rémunération, en 1947, M. Saint-Laurent a compris davantage l'importance du marché qu'on ne l'avait fait jusque là. Depuis lors, on a accordé de plus en plus d'attention aux échelles de salaires en vigueur sur le marché de l'emploi; mais ce souci ne s'est concrétisé qu'en 1957 par l'établissement d'un programme et de pratiques assez bien adaptés au marché de l'emploi; c'est alors qu'on a créé le Bureau d'étude des traitements.

13  Deux facteurs ont contribué à ce que la fixation des traitements soit davantage conforme, ces dernières années, aux taux du marché. D'abord, en raison de l'emploi à peu près intégral réalisé depuis la seconde guerre mondiale, le marché est inévitablement devenu un facteur plus important en ce qui concerne la fixation des traitements; en deuxième lieu, l'administration, qui a de plus en plus besoin d'un personnel assez rare dans les domaines technique, professionnel et administratif, a été contrainte de faire une concurrence plus serrée aux employeurs de l'extérieur.

LA RÉMUNÉRATION DANS L'ADMINISTRATION FÉDÉRALE: CRTTÈRES EXTERNES

14  L'objectif général du programme des traitements dans la fonction publique devrait manifestement être le suivant: la création et le maintien d'un service efficace et dûment rémunéré. Ce programme devrait tendre vers trois objectifs précis: aider à remplir les cadres du service par un personnel compétent, en y attirant les candidats qui font l'affaire et en retenant les employés compétents; rémunérer équitablement les serviteurs du gouvernement; réaliser les deux objectifs précédents à des frais le moins élevé possible pour le contribuable.

15  Le gouvernement fait concurrence aux employeurs sur le marché du travail. Si d'une façon générale les traitements offerts dans le service public sont considérablement moindres que les salaires offerts pour des fonctions et des conditions de travail analogues dans l'industrie, le gouvernement aura de plus en plus de difficulté à recruter des employés possédant les aptitudes requises. Par contre, si le barème du service public est considérablement plus élevé que celui de l'entreprise privée, l'administration absorbera une part excessive de la main-d'œuvre la plus compétente de l'industrie, ce qui nuira à la productivité dans l'économie nationale.

16  En outre, il est manifeste que le gouvernement, s'il ne tient pas compte des taux régnants, aura très peu d'indications sur les principaux aspects économiques de la fixation des salaires. D'ordinaire, il n'existe dans la fonction publique aucun rapport direct entre la rémunération et la demande dont le produit fait l'objet, car la plupart des services du gouvernement ne sont pas offerts sur un marché libre; ils le sont encore moins sur un marché concurrentiel. Les conditions qui règnent sur le marché du travail constituent donc le seul indicateur économique à la disposition du gouvernement.

17  Mais en se fondant surtout sur les taux du marché de l'extérieur pour établir les barèmes de la rémunération dans la fonction publique, on ne fait que choisir un point de départ. Dans la pratique, bien des difficultés surgissent. Tout d'abord, l'échelle de traitements prévue pour tout poste de la fonction publique peut habituellement être comparée à un éventail de taux en vigueur sur le marché. Ensuite, nombre de fonctions du service public n'ont pas d'équivalents dans l'industrie privée; il est alors difficile, voire impossible de trouver un juste terme de comparaison dans les taux du marché.

18  La première difficulté signalée ci-dessus provient de ce que l'expression «taux du marché» ou «taux régnants» correspond à une entité abstraite. Dans la réalité, il n'y a pas de taux unique sur le marché. Il existe de nombreux taux régnants, et il ne suffit pas, pour résoudre le problème de la fixation des traitements, de relever les taux inhérents aux divers genres de travail dans les milieux privés; il faut encore choisir un bon échantillon d'entreprises et de taux afin d'orienter la fixation des traitements.

19  Règle générale, lès salaires versés dans tous les établissements (sauf les très petits) peuvent fort bien servir de moyen de comparaison pour la rémunération des postes d'employés de bureau et d'ouvriers, à condition qu'on tienne bien compte de la répartition géographique des fonctionnaires des catégories en cause. Mais dans le cas des postes techniques, professionnels et supérieurs, le gouvernement doit faire concurrence à un groupe choisi d'employeurs. Le gouvernement, qui est un important employeur, fait alors directement concurrence aux gros employeurs du secteur privé; il ne doit pas se laisser distancer par eux s'il veut recruter et conserver un effectif compétent.

20  Le Bureau d'étude des traitements fonde ses comparaisons de salaires à partir d'un «groupe choisi d'employeurs». Il ne faut pas entendre par là les meilleurs employeurs, mais plutôt un groupe représentatif des employeurs à qui le service public dispute des candidats. Le groupe de compagnies qui sert d'échantillon aux relevés du Bureau d'étude des traitements, même s'il n'est pas encore fixe, semble bien convenir à l'effectif professionnel et technique; mais pour bien des catégories inférieures d'emploi, peut-être ne serait-il pas nécessaire de recourir dans une même mesure à des entreprises choisies.

21  Le marché du travail ayant subi des transformations radicales, bien des groupes de main-d'œuvre hautement spécialisée pour qui le service du gouvernement fédéral constituait auparavant presque le seul débouché, sont maintenant très recherchés par l'industrie privée, les gouvernements provinciaux et municipaux, et les maisons d'enseignement. Les candidats qui, dans le passé, auraient considéré la fonction publique avant toute autre possibilité peuvent maintenant choisir entre un grand nombre de postes intéressants et lucratifs. Pour cette raison et pour d'autres encore, le service public doit appliquer des échelles de traitements telles qu'il soit de plus en plus à la hauteur de la concurrence. Il doit donc maintenir des normes élevées pour la sélection et le rendement de ses employés. Il doit s'appliquer davantage à maintenir l'efficacité, les normes de rendement, et la production en harmonie avec les niveaux de la rémunération. Le coût de la rémunération ne commence qu'avec les niveaux de traitement. Ce qui compte, en définitive, c'est la production qu'achètent les traitements.

22  On a déjà signalé que nombre de fonctions du service public trouvent difficilement des équivalents, pour fins de comparaison, dans le secteur privé de l'économie. Ainsi, peut-on utiliser les taux du marché de la concurrence pour établir la rémunération des astronomes, des météorologues, des contrôleurs de la circulation aux aéroports et d'autres pour qui le principal employeur est le gouvernement? Pour donner à ces emplois la place qui leur revient dans lé régime de traitements du gouvernement, on peut se servir d'emplois repères que l'on retrouve dans le secteur privé, faire la comparaison des fonctions et recourir à d'autres méthodes de ce genre.

23  II incombe au gouvernement de voir à ce que les employés dont la fonction n'a pas d'équivalent sur le marché reçoivent un traitement équitable par rapport à ceux dont le marché détermine le salaire. On a déjà constaté que l'augmentation de traitement des fonctionnaires qui n'ont pas d'homologues dans le secteur privé de l'économie est plus lent que celui des fonctionnaires occupant des emplois comparables mais dont les services font l'objet d'une certaine concurrence. Le gouvernement doit aussi poursuivre un autre objectif: assurer une réserve suffisante et durable d'effectifs pour occuper les emplois propres à la fonction publique. Ce besoin montre d'une façon plus convaincante encore que l'administration doit accorder une rémunération équitable et proportionnellement juste.

24  Le gouvernement devrait-il modifier sa politique en matière de rémunération des fonctionnaires pour tenir compte des attraits que constituent les avantages et autres modalités d'emploi inhérents à la fonction publique? Comme il est en bien meilleure posture que l'industrie privée pour ce qui est des avantages sociaux offerts aux employés de bureau et aux ouvriers, le gouvernement serait en quelque sorte justifié de réduire le traitement initial prévu pour ces catégories d'employés un peu en deçà de celui du secteur privé. Mais, du fait que la concurrence joue sur le marché du travail, il ne serait pas sage d'en faire autant pour le personnel de direction ou pour le personnel professionnel et technique. Les diplômés de ces groupes sont vraisemblablement plus attirés par le salaire net et les possibilités d'avancement que par des avantages sociaux dont la valeur ne se fait sentir qu'avec le temps. Sur le marché du travail, où les postes supérieurs font l'objet d'une concurrence serrée, ils n'ont pas de peine à trouver les salaires qu'ils souhaitent et des avantages assez semblables à ceux qu'offre la fonction publique. Le régime de traitement du gouvernement devrait chercher à satisfaire à la longue aux conditions du marché, tant au point de vue des échelles de traitements qu'à celui des avantages sociaux.

LA RÉMUNÉRATION DANS L'ADNIINISTRA TION FÈDÉRALE : CRITÈRES INTERNES

Le régime de classification

25  Les comparaisons avec l'extérieur fournissent de bons points de repère pour l'établissement de niveaux généraux de rémunération intéressant certains genres de travail au sein de la fonction publique. Elles indiquent la marge dans laquelle devrait tomber le traitement de telle ou telle catégorie d'employés, mais elles n'apportent pas toutes les données requises pour l'administration d'un régime de rémunération bien conçu. Pareil régime doit faire en sorte que le traitement du fonctionnaire puisse être incorporé à la structure de la rémunération indiquée par les comparaisons avec l'extérieur, et qu'il le soit de façon à prévoir des récompenses et des stimulants pour le travail méritant. La classification des positions est essentielle à la réalisation de ces objectifs, surtout quand il y va d'une organisation aussi vaste et aussi complexe que la fonction publique.

26  Importante dans l'administration d'un régime de rémunération, la classification l'est aussi pour d'autres fins. Elle dépend de la nature des fonctions que devra remplir le candidat nommé. La nature des emplois est évidemment une condition essentielle lorsqu'il s'agit de l'affectation, de l'avancement, de la formation des employés et de l'évaluation de leur rendement. La classification et la nature des emplois sur laquelle elle se fonde facilitent le recrutement qui doit répondre aux besoins présents et futurs de personnel, et orientent les décisions touchant les aptitudes exigées du candidat nommé à chaque emploi.

27  Le régime de classification de l'administration tire ses origines du rapport que la société Arthur Young and Company a présenté au Parlement, en 1919, à la suite d'une étude. A l'époque, un sentiment populaire très prononcé voulait qu'on mette frein au favoritisme. Pour mettre sur pied le régime dit «du mérite» qui était destiné à rattacher les nominations et l'avancement aux aptitudes du fonctionnaire plutôt qu'à la faveur politique, il fallait d'abord établir un régime de classification comportant une désignation précise de chaque poste.

28  Le régime actuel de classification a été légalement institué par la Loi de 1918 sur le service civil, modifiée en 1919. La nouvelle Loi de 1961 sur le service civil, refonte de l'ancienne, maintient le régime de classification. L'article 9 est ainsi conçu:

9. (1) La Commission doit répartir le service civil en catégories d'emploi et classifier chaque emploi qui en relève.

(2) La Commission peut subdiviser chaque catégorie en deux ou plusieurs classes, mais une catégorie non ainsi subdivisée constitue, aux fins du présent article, une classe.

(3) La Commission doit délimiter chaque classe d'après des normes relatives aux devoirs, responsabilités et qualités requises, et y donner une désignation appropriée.

(4) Chaque classe doit comprendre tous les emplois d'une catégorie qui comportent des fonctions et responsabilités semblables et requièrent, de la part des personnes nommées à un emploi de cette classe, des qualités similaires.

(5) La Commission peut diviser, réunir, changer ou abolir toute catégorie ou classe; toutefois, une mesure prise en vertu du présent paragraphe sans (approbation du gouverneur en conseil ne modifie en rien l'effectif d'un ministère.

(6) Dans tous les dossiers de la Commission, de l'auditeur général et du conseil du Trésor, ainsi que dans toutes les prévisions budgétaires des ministères et les états et crédits soumis au Parlement, on doit utiliser la désignation de chaque classe, qu'il n'est pas nécessaire, cependant, d'employer pour d'autres objets.

29  La société Arthur Young and Company, dans son rapport présenté en 1919, s'est penchée sur la nécessité et l'objet de la classification. Elle a signalé que la classification des postes du service est une condition préalable à l'examen des candidats. La Loi de 1918 exigeait que les candidats soient examinés et que les nominations soient faites «au moyen d'un examen de concours qui sera d'une nature propre à déterminer les aptitudes des aspirants aux emplois particuliers auxquels ils doivent être nommés». Voici ce que déclare la société Arthur Young and Company à ce propos : « Évidemment la Commission ne saurait décider des qualités que possèdent les candidats pour remplir les devoirs attachés à des positions particulières à moins qu'elle ne sache quels sont les devoirs de ces positions . . . Ce n'est qu'à l'aide d'un système de classification d'après lequel les positions comportant des devoirs essentiellement identiques et exigeant les mêmes aptitudes sont groupées, qu'il est possible de tenir des examens d'avance et de dresser et tenir à jour des listes de candidats compétents (listes d'éligibles).»

30  En outre, la loi exigeait que la Commission du service civil, «après avoir consulté les divers sous-chefs, prépare des plans pour l'organisation de chaque ministère du service civil». Pour que la Commission puisse s'acquitter de cette tâche et indiquer «les catégories d'emploi et le nombre d'employés de chaque catégorie nécessaires au fonctionnement de chaque ministère», un programme de classification s'imposait. Enfin, la société Arthur Young and Company soulignait qu'un programme de ce genre constituait une condition préalable à «une rémunération uniforme pour un même travail».

31  Le régime de classification, mis en vigueur en 1919, a toujours été appliqué par la Commission du service civil. Pour la gouverne de ceux qui sont chargés de ce programme, la Commission a ratifié la déclaration de principes suivante:

1. Les devoirs et les responsabilités attachés à une position devraient être le critérium devant servir à déterminer la classification de la position, parce que ces attributs constituent les caractéristiques fondamentales qui la distinguent d'autres positions et parce que, en groupant les positions de façon à réunir celles qui en substance comportent les mêmes devoirs et responsabilités, on remplira complètement le but visé par la classification.

2. Les positions comportant en substance les mêmes devoirs et responsabilités exigent presque les mêmes aptitudes quant à (instruction, (expérience, les connaissances et l'adresse de la part des titulaires, et pour cette raison, ces qualités requises, subordonnées comme elles le sont à la nature du travail à effectuer, constituent une base auxiliaire lorsqu'il s'agit de déterminer la classification d'une position donnée.

3. Ni le degré d'efficacité qu'apporte dans l'exercice des fonctions celui qui remplit cette position, ni les aptitudes que ce dernier possède ou qui lui manquent, ni le traitement qu'il reçoit, ni aucune autre circonstance relevant uniquement de lui-même, doivent être considérés comme devant influer sur la classification de la position en question.

4. Pour le groupement des positions il faudrait adopter le procédé pratique le moins compliqué qui répondra au but pour lequel la classification s'impose; pour se conformer au principe, l'unité de classification devrait être un groupe (désigné sous le nom de «classe») comprenant toutes les positions du Service, sans tenir compte des ministères, qui comportent des devoirs et des responsabilités essentiellement identiques.

32  On peut comprendre sans peine la tâche que représente la mise à exécution d'un programme de classification si l'on songe que le Service civil ne comptait que 25,000 employés lors de la mise à exécution du programme, tandis qu'il en compte aujourd'hui 130,000. Un régime qui devait adopter la méthode la plus simple et la plus pratique pour le groupement des postes pouvait s'accommoder d'une certaine souplesse quand il s'appliquait à 25,000 ou même à 50,000 employés. Mais au fur et à mesure que le Service civil a pris de l'ampleur, le régime est devenu plus complexe, plus difficile à appliquer et moins conforme aux besoins.

33  La Commission royale d'enquête sur la classification 'des emplois administratifs, a fait savoir qu'il y avait, en 1946, 3,700 différentes catégories (dont 1,500 correspondaient à des emplois provisoires créés en temps de guerre). Ce nombre lui a paru excessif et aux antipodes du «procédé pratique le moins compliqué». Elle a donc recommandé l'adoption d'un régime de classification plus simple et plus facile d'application. Depuis lors, on s'est manifestement efforcé de donner suite à cette recommandation; au moment où commençait l'étude qui fait l'objet du présent rapport, le nombre de catégories avait été réduit à 887, dont 106 avaient été décrites de façon telle qu'on les croyait adaptées aux conditions actuelles du travail. Cependant, il n'existait pas de normes officielles pour les 781 autres catégories, et on estimait que l'établissement d'une liste complète de normes prendrait encore des années.

34  Jusqu'au début des années cinquante, la gestion du régime de classification faisait preuve d'une certaine élasticité. Bien qu'ils fussent des employés de la Commission du service civil, les agents du classement exerçaient presque toujours leurs fonctions dans les ministères et ils étaient tenus de se familiariser avec tous les fonctionnaires. Ils finissaient par bien connaître les ministères auprès desquels ils étaient détachés, ainsi que les fonctionnaires qui y travaillaient. Les décisions relatives au classement étaient arrêtées, pour ainsi dire, sur place. C'est ainsi que les choses se passaient après la seconde guerre mondiale: ceux qui accomplissaient alors ce travail avaient acquis une certaine ancienneté et, en plus d'être rompus au classement, s'étaient occupés d'un grand nombre de genres d'employés dans mille circonstances diverses. A cette époque, on savait fort bien qui était à la tête de la Commission; les échelons hiérarchiques entre les agents du classement et le président de la Commission étaient peu nombreux, et les agents du classement pouvaient obtenir des décisions rapides et compter sur l'appui du leur chef.

35  Depuis dix ans, cette souplesse a disparu. Les problèmes touchant le classement semblent plus difficiles à résoudre, tant pour le fonctionnaire que pour son chef. La persuasion éclairée ne joue plus un rô1e aussi important et les rouages fonctionnent beaucoup plus lentement qu'auparavant. Cet état de choses semble être attribuable à plusieurs raisons, dont le réorganisation de la Commission elle-même. Les trois commissaires se partagent maintenant les responsabilités, avec ce résultat que l'équipe préposée au classement et au traitement, et l'équipe chargée du fonctionnement et de la mise à exécution relèvent de deux commissaires différents.

36  En outre, on a pris une initiative qui paraît discutable: on a confié le classement, le recrutement et l'affectation aux agents du Service de fonctionnement de la Commission. Dans le monde industriel, l'expérience montre que ces fonctions sont distinctes et qu'il vaut mieux les considérer séparément; sinon, l'une ou l'autre aura vraisemblablement à en souffrir, selon les pressions du moment. Peu d'administrateurs du personnel peuvent exercer des fonctions aussi diverses avec une égale compétence.

37  Toutefois, la détérioration relative de l'application du régime de classification est surtout imputable aux exigences de la réglementation financière. Le conseil du Trésor n'est pas habilité à classer un emploi; mais en fixant le nombre de postes d'une catégorie donnée dans un ministère au cours d'une année financière, et en déterminant le traitement de chaque catégorie, il détient le véritable pouvoir malgré le régime de classification. Ces responsabilités accrues ont inévitablement entraîné un dédoublement des équipes préposées au personnel. Ainsi, le conseil du Trésor n'a pas mis de temps à constater que, pour prendre des décisions sur l'échelle de traitements appropriée à telle ou telle catégorie, il avait besoin de spécialistes en matière de personnel qui examineraient les recommandations de la Commission du service civil. D'autre part, le processus de révision des effectifs, dont les imperfections ont déjà été examinées plus haut, a rendu le programme de classification inerte et inopérant.

38  La classification ne semble pas poser autant de problèmes à l'industrie qu'à la fonction publique. C'est surtout parce que l'industrie a moins tendance à appliquer des catégories communes à tous les secteurs de son activité. Dans le service du gouvernement fédéral, c'est d'ordinaire la classification qui sert de dénominateur commun, tandis que dans l'industrie, c'est l'éventail des salaires. La distinction est d'importance. On a constaté, dans l'industrie, qu'il est beaucoup plus avantageux d'échelonner les catégories d'emploi d'après un tableau simplifié d'échelles de salaires plutôt que d'appliquer un régime de classification englobant toute l'organisation.

39  Bien des pays d'Europe, notamment la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Autriche et la Belgique, ont adopté des catégories générales communes à tous les secteurs de leur administration. Le régime de classification adopté au Canada s'oriente aussi dans cette voie. Aux États-Unis, le service de l'État fédéral est tellement vaste qu'on ne saurait procéder par catégories applicables à l'ensemble du service. C'est donc l'éventait des traitements qui sert de dénominateur commun et, sous l'empire du Programme de classification des emplois dans le service fédéral des États-Unis, tous les postes sont compris dans 18 classes de traitements. Chaque classe de traitements s'applique à de nombreuses catégories et le titre des postes n'a que peu d'importance. Ce qui compte, c'est que tel ou tel emploi d'une classe de traitements donnée se compare à tous les autres emplois de cette classe au point de vue des difficultés d'exécution qu'il comporte et des responsabilités assignées au titulaire.

40  C'est généralement cette méthode qu'on applique à l'heure actuelle dans l'industrie nord-américaine. Il existe un nombre restreint d'éventails de salaire, et la désignation des fonctions d'une catégorie permet de rattacher cette catégorie à tel ou tel éventail. Parce qu'elle est subjective, cette classificationne peut être méticuleusement précise; les échelles de salaires ont donc tendance à s'étendre et à déborder les unes sur les autres. En réalité, sous l'empire du régime actuel de classification, la Commission du service civil et le conseil du Trésor s'efforcent d'établir des distinctions plus subtiles que la Commission du service civil des États-Unis ou que les administrateurs préposés aux relations industrielles des grandes entreprises ne s'estiment capables de faire. En conséquence, les bureaux de la Commission du service civil à Ottawa regorgent d'une fastidieuse documentation provenant de querelles interminables sur de prétendues injustices ou manques de logique, conséquence inévitable de la complication du régime actuel de classification.

41  La normalisation des catégories qu'on tente d'établir montre aussi qu'on cherche à atteindre une perfection impossible. Au mois de mai 1961, seulement 106 catégories sur 887 avaient été assujetties à des normes généralement reconnues. Il y a quelques mois, un fonctionnaire de la Commission du service civil prédisait qu'il faudrait quatorze ans pour mener le programme à terme. Cette prédiction est sans doute juste, étant donné la méthode qu'on utilise: les normes sont énoncées dans les détails les plus méticuleux. Cette longueur et cette complexité dépassent les capacités de mémorisation de l'administrateur moyen qui ne pourra jamais espérer retenir avec netteté un nombre utile de normes. En voulant établir une classification poussée jusqu'aux plus menus détails, on manque du sens des réalités. Des détails minutieux, qui servent peu à déterminer la valeur d'un emploi par rapport au marché ou à le situer au sein de l'organisation, ont surtout pour effet d'embrouiller la question et de rendre moins souple l'administration du personnel. Les désignations minutieuses des emplois ne valent que pour un certain temps, car tout comme les organismes vivants, les emplois évoluent constamment.

42  Il est de beaucoup préférable de recourir à des désignations succinctes comportant tous les détails importants dont on a besoin pour éclairer l'organisation et déterminer la valeur d'un emploi donné. Heureusement, la Commission du service civil s'intéresse de nouveau à cette formule depuis quelque temps, avec ce résultat que la préparation des normes s'est accélérée d'autant. On espère mettre au point un ensemble complet de normes en quatre ans. Peut-être cette prédiction pèche-t-elle par optimisme; tout dépendra de la rapidité de l'évolution à l'intérieur du régime de classification pendant cette période. Le rythme de l'évolution de la fonction publique est tel que les administrateurs du régime de classification, s'ils ne veulent pas donner l'impression de piétiner, devront travailler de plus en plus vite.

43  Tout ceci n'est que rafistolage d'un régime qui devrait être totalement repensé. A l'heure actuelle, les agents de la classification font songer à des mécaniciens spécialisés qui s'acharneraient à réparer les pièces motrices d'un bateau à aubes en transformant un boulon de carrosse en pièce de rechange et en trouvant quelque emploi à une chaîne de bicyclette. Ils sont trop affairés pour se demander si le moteur qu'ils connaissent si bien et qu'ils soignent avec tant d'ingéniosité n'est pas désuet.

44  On a injecté une forte dose de rigidité au régime de classification de la fonction publique en adoptant la méthode qui consiste à rattacher aux postes des conditions très précises touchant l'instruction et l'expérience des aspirants. Ces exigences semblent souvent quelque peu arbitraires; il en résulte inévitablement que bien des carrières prévues par le régime de classification contiennent des obstacles que ne réussissent pas à surmonter nombre de candidats qui ont une grande puissance de travail et des aptitudes susceptibles de les mener loin.

45  La première déclaration de principe sur la classification, formulée par la Commission du service civil et citée ci-dessus, annonçait la pratique qui consiste à déterminer l'instruction et l'expérience exigées des candidats. L'utilisation de telles normes présente un avantage: il facilite le choix des candidats. L'établissement de normes objectives et explicites, quelque arbitraires qu'elles soient, permet, mieux que la désignation la plus pondérée des emplois, de restreindre le nombre des appels pouvant être interjetés contre des décisions relatives à l'avancement, et de réduire dans une certaine mesure les pressions qu'on ne cesse d'exercer pour faire de l'ancienneté le principal motif de l'avancement.

46  Ceux qui soutiennent qu'il faut établir des normes arbitraires et bien arrêtées touchant l'instruction des candidats ont contre eux l'expérience des organismes exemptés. Ainsi, la Banque du Canada n'exige pas de ses économistes des titres académiques déterminés. Certains employés accèdent à ce poste, mais n'ont jamais fréquenté l'université, ni ne se sont perfectionnés dans l'accomplissement de leurs fonctions à la Banque même.

47  Dans le passé, les administrateurs du régime de classification ont tâché de faire disparaître la rigidité en établissant et en utilisant des catégories générales plus souples. Ainsi, on peut ranger dans la catégorie des «chimistes» ceux qui répondent aux exigences requises en matière d'instruction, et dans la catégorie des «agents techniques» ceux qui n'ont pas fait d'études régulières en chimie mais qui possèdent les connaissances d'un chimiste subalterne. Celui qui a fait des études académiques sera considéré comme «économiste»; son collègue autodidacte, comme «agent technique». Ainsi, pour redonner au programme un peu de la souplesse que les normes lui font perdre, on a ajouté à la liste nombre de catégories générales très vagues : celles des «agents techniques» et des «agents d'administration » en sont les exemples les plus frappants. On peut sans peine deviner les fonctions d'un commis, d'un économiste, d'un surveillant de machines à calculer, ou d'un inspecteur en cargaisons; il n'en va pas de même pour un agent technique si l'on s'en tient uniquement au titre de son emploi. Le titre semble indiquer un travail de laboratoire; il arrive souvent que le titulaire soit un agent du personnel ou de l'information.

48  Un principe fondamental du régime de classification, énoncé en 1919, était ainsi libellé : «Ni le degré d'efficacité qu'apporte dans l'exercice des fonctions celui qui remplit cette position, ni les aptitudes que ce dernier possède ou qui lui manquent, ni le traitement qu'il reçoit, ni aucune autre circonstance relevant uniquement de lui-même, doivent être considérés comme devant influer sur la classification de la position en question. » Autrement dit, la classification ne concerne pas des particuliers comme tels, mais les fonctions inhérentes aux emplois.

49  Toutefois, la classification du service public se préoccupe plus du titulaire que du poste; c'est ce qui est devenu très manifeste et qui ressort notamment des catégories d'emploi scientifique. Ainsi, un fonctionnaire peut escalader tous les échelons qui vont de «chimiste 1 », avec traitement annuel de $4,380, à «chimiste 5», avec traitement de $11,200, sans jamais changer d'emploi ni cesser de s'occuper du même problème. En l'occurrence, le changement de classe correspond au changement qui se produit dans le titulaire de l'emploi, ce qui change du tout au tout le niveau du poste qu'il occupe, en raison d'éléments purement personnels. On reconnaît depuis longtemps que la fonction, à tous les paliers de l'administration, tend à se modeler sur celui qui l'exerce. L'exercice d'une fonction administrative ne se résoud pas à une seule norme d'excellence: deux administrateurs peuvent accomplir leur tâche avec compétence, mais la meilleure façon de procéder, pour l'un, peut être presque impossible pour l'autre.

50  Même aux échelons des emplois de bureau, les aptitudes et autres caractéristiques propres d'un fonctionnaire peuvent modifier la nature d'un emploi et contraindre au reclassement. Il en résulte ce qu'on a appelé, dans le service public, « d'ascension par reclassification ». Il ne fait pas de doute que cette pratique est justifiée dans une certaine mesure.

51  L'administration actuelle du régime de classification, voire le régime lui-même, n'est qu'un aspect du paternalisme excessif qui entoure le fonctionnaire.  Il est protégé par le Parlement, indirectement par les députés et directement par la Commission du service civil; sauf si l'on recourt à divers moyens pour Le contourner, un régime rigide d'administration du personnel empêche sa personnalité de s'épanouir. Ainsi, on affranchit la classification de toute autorité ministérielle pour la confier à un organisme de régie plus éloigné, sans doute dans le dessein d'assurer l'objectivité et l'impartialité: Cette initiative a pour résultat de dépersonnaliser le régime tout en le rendant bien moins sensible aux réalités des fonctions, qui évoluent constamment, et des responsabilités assignées à chacun.

Le régime de rémunération

52  La plupart des régimes modernes de rémunération tentent - et ce sont des tentatives imparfaites - d'assurer que chaque employé soit rémunéré équitablement par rapport à quatre considérations fondamentales:

  • Les exigences de l'emploi.
  • Le rendement de l'employé relativement à ces exigences.
  • L'importance interne (et habituellement historique) qui est accordée aux responsabilités et aux difficultés inhérentes à un emploi donné comparativement à celles de tous les autres emplois de l'organisation.
  • L'importance relative qui est accordée à cet emploi à l'extérieur.

53  Comme il n'y a pas, dans la réalité, de régime parfait de rémunération, on emploie diverses méthodes pour déterminer les rapports à l'intérieur d'un régime et pour en assurer la mise à exécution. En Amérique du Nord, le monde économique et certains gouvernements, notamment celui des États-Unis, semblent s'entendre dans une large mesure sur les principes qui doivent éclairer le régime de la rémunération. Le régime qu'appliquent actuellement la fonction publique et la plupart des sociétés de la Couronne n'est pas conforme à ces critères.

54  Dans l'administration canadienne, le régime de la rémunération, comme celui de la classification, s'appuie sur des principes formulés dans le rapport de la société Arthur Young and Company, en 1919. En voici le résumé :

  • La rémunération, au même niveau, doit être uniforme.
  • Il doit exister un juste rapport entre les ni­veaux de rémunération prévue pour les différentes catégories. Pour le même métier, la même profession ou le même genre d'emploi, le rapport est établi d'après les différences relatives aux fonctions, aux responsabilités, à l'expérience, aux connaissances et à la compétence. Le rapport entre les échelles de traitements prévues pour les différents domaines des métiers, des professions et des divers genres d'emploi doit être le même que celui qui existe dans le monde des affaires.
  • Le traitement prévu pour chaque catégorie doit être équitable, c'est-à-dire juste envers le fonctionnaire et envers le contribuable. On explicitait les répercussions sociales de cette justice en disant que le traitement ne devait pas être nettement supérieur au salaire accordé pour des services comparables par des employeurs avisés du monde des affaires et de l'industrie. Pour comparer la rémunération de l'administration et du secteur industriel, on devait tenir compte de la permanence et de la continuité de l'emploi, de la semaine de travail, des vacances et des congés de maladie.
  • Le barème doit comporter un minimum absolu, un maximum absolu, et des échelons intermédiaires entre ces deux extrêmes.

55  Avant d'analyser l'application du régime actuel, il serait opportun de s'arrêter aux postulats d'où découle la méthode qui est suivie. En voici l'énumération :

  • Le recours à un organisme central d'administration assurera la meilleure mise en application des principes.
  • On peut appliquer avec beaucoup de précision le principe selon lequel on doit accorder un traitement égal pour un travail égal.
  • L'application du second principe, suivant lequel le rapport de la rémunération des diverses catégories doit être juste, suppose un régime d'évaluation des emplois.
  • L'interprétation du quatrième principe, initialement énoncé par la société Arthur Young and Company, à savoir «que les échelles de traitement doivent établir un minimum et un maximum absolus et des taux intermédiaires», est maintenant subordonnée à de nombreuses hypothèses qui semblent avoir pris naissance avec le temps et qui ne s'inspirent pas du rapport de la société Arthur Young and Company. Ces hypothèses se résument comme suit: 
    1. la valeur d'un employé d'une catégorie donnée peut être étroitement délimitée;
    2. la marge de cette délimitation se rétrécit à mesure que s'accroît la valeur des services que rend l'employé;
    3. à l'intérieur de cette étroite marge, la compétence croissante de l'employé peut être directement rattachée à l'élément de temps et on peut donc l'en rémunérer selon un horaire pré-établi;
    4. la grande majorité des employés de n'importe quelle catégorie mériteront les relèvements de traitements conformes à ces règles chronométriques, et il devrait par conséquent être difficile de les leur refuser.
  • Le postulat suivant est passé sous silence, mais il n'en est pas moins important: c'est que le traitement d'aucun membre classifié du service public ne doit excéder celui d'un ministre du Cabinet. Cette hypothèse semble exercer de profondes influences sur les sociétés de la Couronne, et il y a lieu de croire que c'est même le cas là où le directeur du conseil d'administration reçoit un traitement supérieur à celui d'un ministre du Cabinet.

56  Une condition fondamentale du régime de rémunération a fait défaut et en a paralysé l'application; il aurait fallu un ensemble complet de normes de classification. En outre, le régime présupposait l'évaluation des emplois, mais on n'a jamais adopté de méthode officielle d'évaluation des emplois. Il est vrai qu'on a appliqué à l'évaluation des emplois certains facteurs d'un régime de comparaison, mais au fond, il s'agit d'un régime de gradation appliqué d'une façon très libre. Si, à l'occasion, on a accordé des traitements équitables, le régime n'y est pour rien. La Commission du service civil conseille et le conseil du Trésor décide: double responsabilité et dédoublement de l'effectif. Les rapports avec les salaires en vigueur dans le monde économique sont assurément mieux observés depuis la création du Bureau d'étude des traitements, mais à son tour, le Bureau ne dispose pas de normes suffisantes pour établir des comparaisons, ce qui entrave son travail.

57  Depuis la mise en oeuvre de ce régime, on applique le principe que les échelles doivent comporter un minimum absolu, un maximum absolu, et, entre ces deux extrêmes, des échelons intermédiaires auxquels l'employé accède automatiquement. Ce principe diffère tout à fait de la pratique générale du monde économique, notamment en ce qui a trait aux postes de surveillance et d'administration. Certaines sociétés ont adopté des programmes de progression automatique aux échelons inférieurs du travail de bureau. Elles ont constaté que la progression automatique, aux plus bas échelons et parfois jusqu'aux échelons moyens des catégories d'emplois de bureau, réduit les réclamations, simplifie l'administration et épargne le temps des administrateurs préposés aux services, au personnel ou aux relations industrielles.

58  On pourrait prétendre que cette situation tend à démontrer la sagesse du système de l'administration fédérale. Cependant, la plupart de ceux qui appliquent ce système avoueront qu'il favorise la médiocrité et constitue un effort de rationalisation en faveur de la paix. Ce sont les employés à rendement supérieur qui en sont les victimes. On ne reconnaît pas leur compétence de peur d'attirer les griefs de leurs collègues, plus faibles en compétence mais plus forts en nombre.

59  Ce qui suit confirme la justesse de cette conclusion: les sociétés qui adoptent des échelons automatiques de salaires pour les dactylographes établissent, pour les surveillants, de larges marges de rémunération où la compétence entre en ligne de compte. Elles supposent que les méthodes d'émulation importent davantage pour les postes supérieurs. Cette opinion est peut-être juste, car on peut fort bien supposer que les employés qui possèdent les qualités requises pour accéder aux postes supérieurs sont, selon toute vraisemblance, les plus sensibles à l'émulation financière. Certes, rien ne prouve qu'il soit préférable d'éliminer les primes de rendement pour lesemployés de bureaux aux échelons inférieurs. En mettant tous ces employés sur le même pied, on facilite peut-être le travail d'administration. Cela ne veut pas dire, loin de là, qu'une entreprise accroîtra le rendement de ses employés de bureau subalternes en les privant de l'émulation financière. Même les sociétés qui ont procédé de cette façon ne se font pas d'illusions à ce propos.

60  L'application des échelles de salaires dans la fonction publique n'a absolument rien de commun avec la recommandation de la société Arthur Young and Company. Cette recommandation, formulée au numéro (g) de la troisième partie, du rapport est ainsi libellée :

L'augmentation du traitement au sens employé ici signifie l'augmentation du salaire d'un employé occupant une position déterminée, d'un taux à un taux plus élevé tout en restant dans la limite de la rémunération qui peut lui être accor­dée, sans qu'il y ait changement de position ou de fonctions. On admettra que (augmentation de salaire est une des formes de récompense les plus efficaces que l'on puisse offrir à l'employé pour l'encourager à s'appliquer à son travail. II est évident que si l'on accorde une augmentation de salaire comme récompense pour les bons services ou comme encouragement à bien faire, qu'il faudra baser ces augmentations sur le travail efficace reconnu et sur aucune autre considération.

Déjà en 1919, on pouvait écrire dans le rapport de Arthur Young and Company «que l'augmentation annuelle n'est refusée que très rarement», ce qui est aussi vrai maintenant qu'alors. Le passage d'un échelon à l'autre tend à se faire d'une façon tellement automatique que le Bureau d'étude des traitements, la Commission du service civil et le conseil du Trésor emploient l'échelon supérieur de l'échelle comme norme pour établir leurs comparaisons avec les traitements payés par un échantillon d'entreprises privées.

61  Le système des échelles, conçu dans l'étude de 1919, tenait compte, pour l'évaluation d'un poste, des efforts que le titulaire déployait pour le remplir. Les échelles étaient relativement courtes, de sorte que la disposition visant à reconnaître les efforts et la diversité des employés était peu importante; mais elle existait quand même, et il est re­grettable que ce stimulant dont on pouvait attendre d'excellents résultats ait été à peu près neutralisé, dans la pratique, au sein de la fonction publique.

62  Depuis lors, des sociétés clairvoyantes du continent nord-américain ont eu tendance à allonger ces échelles, surtout aux niveaux supérieurs. On a cherché à établir le traitement de l'employé à l'échelon approprié de l'échelle, strictement d'après son rendement. Nous ne disconvenons pas par là que dans une organisation quelconque la durée du service tend à faire hausser le traitement, mais on s'est toujours efforcé d'enrayer cette tendance et de minimiser son influence par rapport au rendement.

63  Cette gamme plus étendue préconisée par l'industrie n'est efficace que si le principe de l'avancement au mérite est appliqué. Un plus large éventail, conçu pour reconnaître l'inégalité du rendement - chose inévitable au sein de n'importe quel groupe d'hommes et de femmes - mais appliqué de façon que le passage d'un échelon à l'autre corresponde strictement dans la pratique au temps écoulé, conterait très cher. Comme le système actuel des échelons se fonde sur le temps écoulé et non sur le mérite, les directeurs, dans les ministères, trouvent nécessaire de se servir d'autres moyens pour reconnaître le mérite. Le moyen le plus commun c'est ce qu'on a déjà appelé «l'ascension par reclassification », pratique facilitée par une classification générale imprécise et par l'absence de normes pour la majorité des classifications. Ainsi il est possible de justifier un changement de classe en invoquant le prétexte que les fonctions ont changé; mais la véritable raison sera que la valeur d'un employé a changé. Ses fonctions restent les mêmes mais, de l'avis de son supérieur, son rendement mérite d'être reconnu.

64  Cette pratique a grandement sapé l'efficacité du système de classification et les échelles ne correspondent plus à grand-chose, de sorte que seule une enquête de grande envergure au sein du Service civil pourrait révéler les échelles qui correspondent à des postes comportant des difficultés et des responsabilités semblables. On peut dire à coup sûr que les échelles véritables sont beaucoup plus longues qu'elles ne le paraissent d'après les listes officielles des classes. L'expérience obtenue ailleurs laisse supposer qu'elles sont peut-être beaucoup plus étendues que celles que préconise l'industrie à l'heure actuelle; mais si la chose est vraie, elles ne sont pas administrées équitablement car ce ne sont pas tous les employés compétents donnant un rendement supérieur qui bénéficient de cette pratique de «l'ascension par reclassification». D'autre part, les changements véritables de responsabilité peuvent ne pas être, et souvent ne sont pas reconnus promptement. Un employé peut être mal classifié et mal rémunéré pendant de longues périodes de temps en attendant que son cas soit étudié par les organismes de contrôle qui n'ont aucune responsabilité réelle à son égard et qui ne s'intéressent pas à lui, ni à la réalisation des objectifs de son ministère.

65  Vos commissaires se trouvent obligés de conclure que le régime actuel de rémunération est essentiellement négatif. Il ne prévoit pas la reconnaissance formelle du rendement supérieur. Les administrateurs sont enclins à considérer ce régime comme un moyen de contrôle des frais et, pour les raisons données, il est apte à décevoir ceux qui le considèrent comme étant en effet un moyen efficace de contrôler les frais. Il est trop facile de s'y soustraire et, qui pis est, ceux qui exercent le contrôle ne peuvent savoir jusqu'à quel point on s'y soustrait. C'est donc un système de régie qui n'est pas ce qu'il paraît être-un système qu'on tire d'un côté ou de l'autre selon la pression des circonstances et qu'on rapièce pour répondre à des besoins variables. II a depuis longtemps perdu l'homogénéité qu'il avait peut-être autrefois.

66  Ces graves imperfections des systèmes de classification et de rémunération sont de plus en plus évidentes à mesure que le service public emploie plus de professionnels et d'administrateurs de haut calibre. Que ce soit pour soutenir la concurrence en ce qui concerne le recrutement de ce personnel ou pour obtenir de lui un meilleur rendement, l'administration fédérale, tout comme les employeurs des secteurs privés, doit de plus en plus se laisser guider par les principes suivants:

  1. II faut insister encore plus sur l'offre d'avantages pécuniaires ou autres aux fonctionnaires professionnels supérieurs, afin de combattre la tendance actuelle qu'ils ont d'abandonner des postes professionnels et de chercher (avancement dans les postes administratifs. Les plans devraient prévoir des chances égales d'avancement pour le personnel professionnel et administratif avec des échelles de traitements à peu près semblables. Le système actuel accorde trop d'importance, dans certains secteurs, au palier de l'organisation et au nombre de subordonnés, mais pas assez à la compétence technique et au rendement du fonctionnaire.
  2. Il doit être tenu compte davantage des différences dans le rendement individuel, surtout au niveau supérieur. Il importe de fonder désormais la rétribution sur la compétence et le rendement des employés plutôt que sur la nature des fonctions seulement. Le système actuel, qu'on dit fondé sur le principe du salaire égal pour un travail égal, résulte trop souvent en un traitement égal pour un effort et un intérêt inégaux. Cela est injuste et peut nuire au moral et au rendement du personnel. Selon le système actuel de classification, le poste compte d'abord et l'homme vient ensuite. Un bon système de classification et de rémunération reconnaît que dans les secteurs professionnels et administratifs, c'est l'mployé qui détermine le degré de responsabilité attaché au poste. Les groupes d'emplois peuvent être classifiés par le degré de responsabilité qui s'y rattache aussi bien que par la nature dutravail accompli. Ainsi, dans une juste mesure, l'employé peut être récompensé par l'avancement au sein d'une catégorie et par une promotion à une catégorie supérieure pour le même travail exécuté à un niveau comportant plus de responsabilités.

MÉTHODE DE FIXATION ET DE GESTION DE LA RÉMUNÉRATION

67  Aux termes de la Loi sur le service civil, la fixation et la gestion des traitements incombent à la Commission du service civil et au gouverneur en conseil. La Commission doit faire une révision constante des niveaux de rémunération et, chaque fois qu'il y a lieu, soumettre des recommandations à ce sujet au gouverneur en conseil. Avant d'être mises en oeuvre, les recommandations de la. Commission doivent être approuvées par le gouverneur en conseil, dont les pouvoirs à cet égard sont habituellement exercés par le conseil du Trésor.

68  Deux directions de la Commission du service civil s'occupent de la fixation des traitements. Le Bureau d'étude des traitements est chargé de recueillir des données. II doit faire des recherches comparatives sur les niveaux de traitement, les conditions d'emploi et les pratiques connexes qui règnent aussi bien au sein du Service civil qu'à l'extérieur. II doit aussi présenter un rapport objectif de ses conclusions à la Commission, au conseil du Trésor et, en fait, aux représentants des principales associations de fonctionnaires. La Direction des traitements et des normes est chargée d'aider la Commission à mettre au point les recommandations sur les traitements, compte tenu des rapports du Bureau, et d'autres considérations telles que la nécessité d'une certaine concordance des normes à l'intérieur du Service civil ou les constatations récentes à l'égard du recrutement et de la rétention d'employés compétents dans la fonction publique.

69  La Commission est conseillée par le Comité consultatif sur l'étude des traitements. Cet organisme se, réunit régulièrement pour recevoir les rapports du Bureau, étudier divers problèmes relatifs aux critères et aux techniques d'étude, décider dumoment opportun d'effectuer les études et de distribuer les rapports. Le Comité, présidé par un commissaire du Service civil, comprend six autres membres, dont trois représentent le personnel et trois la direction. Un des trois délégués dupersonnel représente (Institut professionnel du service public du Canada. Parmi les membres représentant l'administration, l'un doit représenter la direction des ministères qui emploient un personnel professionnel.

70  Les associations de personnel s'intéressent activement à la fixation des traitements. Leur rôle, qui a évolué au cours des ans, a récemment été officiellement reconnu dans la nouvelle Loi sur le service civil; en effet, un article prévoit que la Commission doit consulter en matière de traitements les «représentants des organisations et associations appropriées d'employés».

71  Le rôle des ministères est plus difficile à définir. Juridiquement, ils n'ont aucune responsabilité dans ce domaine. Dans la pratique, cependant, il y a consultation constante entre la Commission et la direction des ministères en vue de déterminer si les niveaux de traitements sont suffisants et quelles seront les conséquences probables des revisions proposées.

72  Dernière étape dans la fixation des traitements, le conseil du Trésor examine les recommandations de la Commission. Cela nécessite souvent de longs entretiens entre les fonctionnaires supérieurs des deux organis­mes. Aux termes de l'ancienne Loi sur le service civil, le gouverneur en conseil pouvait accepter ou rejeter les recommandations de la Commission, mais ne pouvait établir des niveaux de traitements différents de ceux qui étaient recommandés. Aux termes de la nouvelle loi, le gouverneur en conseil, bien qu'il doive tenir compte des vues de la Commission, est libre d'établir les niveaux qu'il juge opportuns.

73  La responsabilité de la Commission du service civil en ce qui concerne les recommandations sur les traitements se borne à celles qui touchent les fonctionnaires. Le conseil du Trésor, le ministère employeur et le ministère du Travail se partagent la responsabilité de déterminer les niveaux de traitements des employés aux taux régnants, des officiers et des équipages de navires et d'autres groupes semblables soustraits à l'application de la Loi sur le service civil. Il n'est pas étonnant qu'il y ait dans le domaine de la fixation du niveau des traitements versés aux fonctionnaires un dédoublement des rouages et des efforts, de même qu'un manque de coordination et de principes directeurs communs. On pourrait y remédier si la Division du personnel du conseil du Trésor, dont l'établissement a été proposé, était chargée de faire un relevé de la situation et de formuler des recommandations au Conseil au sujet de tous les redressements de traitements dans la fonction publique. De même, le Bureau d'étude des traitements devrait être chargé de recueillir et de coordonner toutes les données comparatives qui ont trait au travail hors du service public. Il est beaucoup plus apte à fournir ces utiles renseignements que ne le sont le ministère du Travail ou le Bureau fédéral de la statistique, dont le rôle se prête mieux à l'assemblage et à la compilation des données d'ensemble destinées au public.

74  La responsabilité de l'établissement et du rajustement des plans relatifs aux avantages offerts aux employés est encore plus dispersée qu'elle ne l'est dans le cas des traitements. Par conséquent, chaque plan de prévoyance en est venu à être considéré isolément plutôt que par rapport à l'ensemble ou, ce qui est plus juste, selon la rémunération globale (paiements et avantages). Pour bien remplir le rôle qui lui revient, la Division du personnel du conseil du Trésor doit se préoccuper autant de l'ensemble des avantages offerts au service public que de la fixation des traitements.

75  Il y a lieu de s'arrêter en particulier aux comparaisons qu'il convient de faire entre le secteur privé et le service public en ce qui concerne les niveaux de traitements, les avantages et les autres conditions de travail. Quoique simple en théorie, la chose est extrêmement difficile dans la pratique. Il s'agit essentiellement d'obtenir des données mais il faut, pour déterminer quelles sont les données pertinentes, un solide bagage de connaissances techniques et-professionnelles. On ne peut faire de comparaisons justes des traitements qu'en se fondant sur une saine évaluation des fonctions et des exigences de la tâche à accomplir. Pour comparer les conditions de travail et les avantages, il faut étudier avec soin ce qu'ils valent et ce qu'ils coûtent à l'employeur et à l'employé.

76  Le Bureau d'étude des traitements a été établi en 1957 pour ce difficile travail de documentation. Il a fait de grands progrès sur la façon d'évaluer la comparabilité des fonctions dans le service public et dans le secteur privé, et sur la façon d'établir des comparaisons de traitements d'après les données obtenues. Il fournit des renseignements précieux au sujet des marchés du travail où la fonction publique doit soutenir la concurrence. Il s'est récemment mis à la tâche indispensable d'adjoindre aux comparaisons de traitements des données sur les avantages et autres conditions de travail. Le Bureau, qui fonctionne comme organisme indépendant et impartial autrement, il ne pourrait mener à bien sa tâche professionnelle fournit des données sur lesquelles l'administration centrale du gouvernement peut se fonder pour prendre des décisions sur la rémunération. A l'heure actuelle, les renseignements qu'il recueille sont fournis à la Commission du service civil (dont le Bureau fait partie), au conseil du Trésor et à certains dirigeants d'importantes associations de fonctionnaires.

77  Comme on l'a déjà constaté au Royaume-Uni (où les études sur les traitements sont menées par un organisme dirigé et financé conjointement par le gouvernement et les associations de personnel), la tentation de faire de trop nombreuses ou de trop fréquentes comparaisons avec le secteur privé, ou encore les pressions qui s'exercent en ce sens représentent un des plus graves dangers. Afin que cette tâche conserve des proportions raisonnables pour une organisation aussi vas­te et variée que la fonction publique, il faut être déterminé à restreindre les comparaisons à des tâches repères appropriées et à en limiter la fréquence par un plan d'examen cyclique. Le gouvernement fédéral a fait un pas dans cette voie récemment en établissant un plan d'examen biennal, les niveaux de traitements des fonctionnaires et des membres de la Gendarmerie royale étant divisés en cinq groupes, et les dates suivantes ayant été fixées pour les premiers examens.

  • Catégories professionnelles et connexes: examinées le ler juillet 1961.
  • Catégories administratives, services d'écritures et de bureau, catégories sous-professionnelles et officiers de la Gendarmerie royale: examinées le ler octobre 1961.
  • Catégories des employés d'hôpitaux : examinées le ler janvier 1962.
  • Catégories des employés de pénitenciers, et des sous-officiers de 1a Gendarmerie royale: examinées le ler avril 1962.
  • Catégories des employés de la douane et de l'immigration, des employés des postes, des métiers, de la construction, de la surveillance, de l'entretien et autres : à être examinées le ler octobre 1962.

78  C'est en se tenant au courant de la situation chez les employeurs qui accordent leur collaboration qu'on apprendra à limiter le nombre et la fréquence des comparaisons exigées par l'administration interne. Sans cette collaboration volontaire des employeurs du secteur privé, les comparaisons de traitements sont susceptibles d'être faussées, et il sera très difficile d'en obtenir même de médiocres. D'autre part, la plupart des employeurs avec lesquels le gouvernement fédéral désire faire des comparaisons éprouvent les mêmes besoins et sont déjà habitués à cette pratique. Ils savent que, pour eux, les comparaisons de traitements ne valent que si l'on tient compte en même temps des frais de main-d'œuvre et des autres frais. Ils font des comparaisons avec d'autres sociétés, sachant bien que pour obtenir la collaboration voulue, il faut que leurs demandes soient raisonnables et que les renseignements qu'ils reçoivent et échangent soient utiles aux deux parties. Il ne faudrait pas chercher à contraindre des employeurs du secteur privé à accorder leur collaboration ni leur imposer des obligations astreignantes et coûteuses sans leur accorder en retour des avantages réciproques.

 




Appendice D

Organisations par domaine, 2003

Noyau de la fonction publique – LRTFP, partie I, annexe I
(dont le Conseil du Trésor est l'employeur)

MINISTÈRES

ADMINISTRATION DU RÉTABLISSEMENT AGRICOLE DES PRAIRIES

AGENCE CANADIENNE DE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL

AGENCE CANADIENNE DE L'ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE

AGENCE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU CANADA POUR LES RÉGIONS DU QUÉBEC

AGENCE DE PROMOTION ÉCONOMIQUE DU CANADA ATLANTIQUE

AGENCE SPATIALE CANADIENNE

ARCHIVES NATIONALES DU CANADA

BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DU CANADA

BUREAU CANADIEN D'ENQUÊTE SUR LES ACCIDENTS ET DE LA SÉCURITÉ DES TRANSPORTS

BUREAU DE LA COORDONNATRICE DE LA SITUATION DE LA FEMME

BUREAU DES PASSEPORTS

BUREAU DU CANADA SUR LE RÈGLEMENT DES QUESTIONS DES PENSIONNATS AUTOCHTONES

BUREAU DU COMMISSAIRE À LA MAGISTRATURE FÉDÉRALE

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ

BUREAU DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DES ÉLECTIONS

BUREAU DU REGISTRAIRE DE LA COUR SUPRÊME DU CANADA

CENTRE CANADIEN DE GESTION

COMITÉ DES GRIEFS DES FORCES CANADIENNES

COMITÉ EXTERNE D'EXAMEN DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA

COMMISSARIAT AUX LANGUES OFFICIELLES

COMMISSARIATS À L'INFORMATION ET À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE

COMMISSION CANADIENNE DES DROITS DE LA PERSONNE

COMMISSION CANADIENNE DES GRAINS

COMMISSION CANADIENNE DU LAIT

COMMISSION D'EXAMEN DES PLAINTES CONCERNANT LA POLICE MILITAIRE

COMMISSION DE L'IMMIGRATION ET DU STATUT DE RÉFUGIÉ

COMMISSION DE LA FONCTION PUBLIQUE

COMMISSION DES PLAINTES DU PUBLIC CONTRE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA

COMMISSION DU DROIT D'AUTEUR

COMMISSION DU DROIT DU CANADA

COMMISSION MIXTE INTERNATIONALE

COMMISSION NATIONALE DES LIBÉRATIONS CONDITIONNELLES

COMMUNICATION CANADA

CONSEIL CANADIEN DES RELATIONS INDUSTRIELLES

CONSEIL D'EXAMEN DU PRIX DES MÉDICAMENTS BREVETÉS

CONSEIL DE CONTRÔLE DES RENSEIGNEMENTS RELATIFS AUX MATIÈRES DANGEREUSES

CONSEIL DE LA RADIODIFFUSION ET DES TÉLÉCOMMUNICATIONS CANADIENNES

CONSEIL DU TRÉSOR DU CANADA, SECRÉTARIAT

CONSEIL NATIONAL DES PRODUITS AGRICOLES

GENDARMERIE ROYALE DU CANADA (PERSONNEL CIVIL)

GREFFE DE LA COUR CANADIENNE DE L'IMPÔT

GREFFE DE LA COUR FÉDÉRALE DU CANADA

GREFFE DU TRIBUNAL DE LA CONCURRENCE

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DE L'AGROALIMENTAIRE

MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT

MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE

MINISTÈRE DE LA CITOYENNETÉ ET DE L'IMMIGRATION

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE

MINISTÈRE DE LA DIVERSIFICATION DE L'ÉCONOMIE DE L'OUEST CANADIEN

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

MINISTÈRE DE LA SANTÉ NATIONALE ET DU BIEN-ÊTRE SOCIAL

MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DU COMMERCE INTERNATIONAL

MINISTÈRE DES AFFAIRES INDIENNES ET DU NORD CANADIEN

MINISTÈRE DES ANCIENS COMBATTANTS

MINISTÈRE DES FINANCES

MINISTÈRE DES PÊCHES ET DES OCÉANS

MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES

MINISTÈRE DES TRANSPORTS

MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS ET DES SERVICES GOUVERNEMENTAUX

MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES

MINISTÈRE DU PATRIMOINE CANADIEN

MINISTÈRE DU SOLLICITEUR GÉNÉRAL

OFFICE DES TRANSPORTS DU CANADA

SECRÉTARIAT DE L'ALÉNA - SECTION CANADIENNE

SECRÉTARIAT DES CONFÉRENCES INTERGOUVERNEMENTALES CANADIENNES

SECRÉTARIAT DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL

SERVICE CORRECTIONNEL CANADA

STATISTIQUE CANADA

TRIBUNAL CANADIEN DES DROITS DE LA PERSONNE

TRIBUNAL CANADIEN DES RELATIONS PROFESSIONNELLES ARTISTES-PRODUCTEURS

TRIBUNAL CANADIEN DU COMMERCE EXTÉRIEUR

TRIBUNAL DE L'AVIATION CIVILE

EMPLOYEURS DISTINCTS – LRTFP, partie I, annexe II

MINISTÈRES

ADMINISTRATION DU PIPE-LINE DU NORD

AGENCE CANADIENNE D'INSPECTION DES ALIMENTS

AGENCE DE LA CONSOMMATION EN MATIÈRE FINANCIÈRE DU CANADA

AGENCE DES DOUANES ET DU REVENU DU CANADA

AGENCE PARCS CANADA

BUREAU DE L'ENQUÊTEUR CORRECTIONNEL

BUREAU DU SURINTENDANT DES INSTITUTIONS FINANCIÈRES

BUREAU DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL DU CANADA

CENTRE D'ANALYSE DES OPÉRATIONS ET DÉCLARATIONS FINANCIÈRES DU CANADA

CENTRE DE LA SÉCURITÉ DES TÉLÉCOMMUNICATIONS

COMMISSION CANADIENNE DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE

COMMISSION CANADIENNE DES AFFAIRES POLAIRES

COMMISSION DES RELATIONS DE TRAVAIL DANS LA FONCTION PUBLIQUE

CONSEIL DE RECHERCHES EN SCIENCES NATURELLES ET EN GÉNIE

CONSEIL DES SCIENCES SOCIALES ET DES RESSOURCES HUMAINES

CONSEIL NATIONAL DU RECHERCHES DU CANADA

INSTITUTS DE RECHERCHE EN SANTÉ DU CANADA

OFFICE NATIONAL DE L'ÉNERGIE

OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA

PÉTROLE ET GAZ DES INDIENS CANADA

TABLE RONDE NATIONALE SUR L'ENVIRONNEMENT ET L'ÉCONOMIE

 

AUTRES ORGANISATIONS

ADMINISTRATION DE PILOTAGE DE L'ATLANTIQUE

ADMINISTRATION DE PILOTAGE DES LAURENTIDES

BIBLIOTHÈQUE DU PARLEMENT

BUREAU DU PREMIER MINISTRE (EMPLOYÉS)

CENTRE CANADIEN D'HYGIÈNE ET DE SANTÉ AU TRAVAIL

CENTRE DE RECHERCHES POUR LE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL

CENTRE INTERNATIONAL DES DROITS DE LA PERSONNE ET DU DÉVELOPPEMENT DÉMOCRATIQUE

CHAMBRE DES COMMUNES (EMPLOYÉS)

COMMISSION CANADIENNE DU TOURISME

COMMISSION DE LA CAPITALE NATIONALE

COMMISSION DES CHAMPS DE BATAILLE NATIONAUX

CONSEIL CANADIEN DES NORMES

CONSTRUCTION DE DÉFENSE (1951) LIMITÉE

CORPORATION COMMERCIALE CANADIENNE

CORPORATION PLACE DU HAVRE CANADA

DIVERS (NOTAMMENT, LES EFFECTIFS MINISTÉRIELS, LES JUGES, LES ÉTUDIANTS ET LES EMPLOYÉS CHARGÉS DES OPÉRATIONS DE SONDAGES STATISTIQUES)

MUSÉE CANADIEN DE LA NATURE

MUSÉE CANADIEN DES CIVILISATIONS

MUSÉE DES BEAUX‑ARTS DU CANADA

MUSÉE NATIONAL DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE

PATRIMOINE CANADIEN

SÉNAT (EMPLOYÉS)

SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DU CANADA

SOCIÉTÉ DE DÉVELOPPEMENT DE L'INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE CANADIENNE

SOCIÉTÉ DU CENTRE NATIONAL DES ARTS

SOCIÉTÉ RADIO‑CANADA

 

ENTREPRISES PUBLIQUES FÉDÉRALES

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE BELLEDUNE

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE HALIFAX

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE MONTRÉAL

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE NANAIMO

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE NORTH FRASER

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE PORT-ALBERNI

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE PRINCE‑RUPERT

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE QUÉBEC

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE SAINT‑JEAN

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE SEPT-ÎLES

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE ST. JOHN'S

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE THUNDER BAY

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE TORONTO

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE TROIS‑RIVIÈRES

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE VANCOUVER

ADMINISTRATION PORTUAIRE DE WINDSOR

ADMINISTRATION PORTUAIRE DU FLEUVE FRASER

ADMINISTRATION PORTUAIRE DU SAGUENAY

BANQUE DE DÉVELOPPEMENT DU CANADA

BANQUE DU CANADA

COMMISSION CANADIENNE DU BLÉ

COMPTE DU FONDS DES CHANGES

ÉNERGIE ATOMIQUE DU CANADA, LIMITÉE

MARINE ATLANTIC INC.

MONNAIE ROYALE CANADIENNE

OFFICE DE COMMERCIALISATION DU POISSON D'EAU DOUCE

PETRO-CANADA LIMITÉE

RIDLEY TERMINALS INC.

SOCIÉTÉ CANADIENNE D'HYPOTHÈQUES ET DE LOGEMENT

SOCIÉTÉ CANADIENNE DES POSTES

SOCIÉTÉ DE DÉVELOPPEMENT DU CAP-BRETON

SOCIÉTÉ DES PONTS FÉDÉRAUX LIMITÉE

SOCIÉTÉ DU CRÉDIT AGRICOLE

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DU CANADA LIMITÉE

SOCIÉTÉ POUR L'EXPANSION DES EXPORTATIONS

VIA RAIL CANADA INC.

 




Appendice E

Lexique des noms et des symboles de l'ancienne structure et de la structure actuelle des groupes professionnels pour le domaine du noyau de la fonction publique

LEXIQUE

Agents négociateurs et Unités de négociation

Alliance de la Fonction Publique du Canada (AFPC)
Services des programmes et de l'administration (PA)

 

AS

Services administratifs

 

IS

Services d'information

 

PM

Administration des programmes

 

WP

Programmes de bien-être social

 

CM

Communications

 

DA

Traitement mécanique des données

 

CR

Commis aux écritures et règlement

 

OE

Mécanographie

 

ST

Secrétariat, sténographie et dactylographie

Services de l'exploitation (SV)

 

FR

Pompiers

 

GL

Manoeuvres et hommes de métiers

 

GS

Services divers

 

HP

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

 

HS

Services hospitaliers

 

LI

Gardiens de phare

 

SC

Équipages de navires

 

PR(SUP)

Services d'imprimerie (surveillants)

Services techniques (TC)

 

DD

Dessin et illustrations

 

EG

Soutien technologique et scientifique

 

GT

Techniciens divers

 

PY

Photographie

 

PI

Inspection des produits primaires

 

TI

Inspection technique

Enseignement et bibliothéconomie (EB)

 

ED

Enseignement

 

LS

Bibliothéconomie

 

EU

Soutien de l'enseignement

Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)
Vérification commerce et achat (AV)

 

AU

Vérification

 

CO

Commerce

 

PG

Achat

Systèmes d'ordinateurs (CS)
Droit (LA)
Recherche (RE)

 

HR

Recherche historique

 

MA

Mathématiques

 

SE

Recherche scientifique

 

DS

Services scientifiques de la défense

Services de santé (SH)

 

DE

Art dentaire

 

ND

Nutrition et diététique

 

MD

Médecine

 

NU

Sciences infirmières

 

OP

Ergothérapie et physiothérapie

 

PH

Pharmacie

 

PS

Psychologie

 

SW

Service social

 

VM

Médecine vétérinaire

Sciences appliquées et génie (AP)

 

AC

Actuariat

 

AG

Agriculture

 

AR

Architecture et urbanisme

 

BI

Sciences biologiques

 

CH

Chimie

 

EN

Génie et arpentage

 

FO

Sciences forestières

 

MT

Metéorologie

 

PC

Sciences physiques

 

SG-SRE

Règlementation scientifique

 

SG-PAT

Préposés au brevets

Association canadienne des employés professionnels (ACEP)
Traduction (TR)
Économie et services des sciences sociales (EC)

 

ES

Economics, Sociology and Statistics / Économie, sociologie et statistiques

 

SI

Social Science Support / Soutien des sciences sociales

Syndicat des agents correctionnels du Canada - CSN
Services correctionnels (CX)

Association des gestionnaires financiers de la Fonction publique (AGFFP)
Gestion financière (FI)

Fraternité Internationale des ouvriers en électricité, section locale 2228 (FIOE)
Électronique (EL)

Association professionnelle des agents du Service extérieur (APASE)
Service extérieur (FS)

Guilde de la Marine marchande du Canada (GMMC)
Officiers de navire (SO)

Conseil des métiers et du travail des chantiers maritimes du gouvernement fédéral (est) (GFCMTCM(E))
Réparation des navires (est) (SR-E)

Conseil des métiers et du travail des chantiers maritimes du gouvernement fédéral (ouest) (CMTCMGF)(O))
Réparation des navires (ouest) (SR-W)

Association des Pilotes fédéraux du Canada (APFC)
Navigation aérienne (AO)

TCA, Local 2182
Radiotélégraphie (RO)

Association des professeurs des Collèges militaires du Canada (APCMC)
Enseignement universitaire (UT)

Association des chefs d'équipe des chantiers maritimes du gouvernement fédéral (ACEGMCF)
Réparation des navires (chefs d'équipe) (SRC)

Syndicat international des communications graphiques – local 588 M (SICG)
Services d'imprimerie (non-surveillants) (PR)

Association canadienne du contrôle du trafic aérien (ACCTA)
Contrôle de la circulation aérienne(AI)

 




Appendice F

Liste des avantages financiers autres que les augmentations économiques négociés entre 1997 et 2003

 AVANTAGES FINANCIERS NÉGOCIÉS ENTRE 1997 ET 2003
1er janvier – 31 décembre 2003

Groupe/Agent négociateur

Effectif

Durée en mois

Date d'expiration

% d'augmentation salariale

AUGMENTATIONS ÉCONOMIQUES
Autres éléments financiers

Radio- télégraphie (RO)
TCA

362

36,00

2004-04-30

2,8, 2,5 et 2,3

Restructuration (1er mai 2001)
Élimination d'un échelon aux niveaux RO-3 à RO-7
Ajout d'un échelon aux niveaux RO-3 à RO-7

Systèmes d'ordinateurs (CS)
IPFPC

9 330

31,68

2004-12-21

0,4, 3,6 et 2,5

Restructuration (mai 2003)
- élimination de sept échelons au niveau CS-1
- ajout d'un échelon maximum à tous les niveaux

Contrôle de la circulation aérienne (AI)
ACCTA

9

36,00

2003-06-30

3,2, 2,8 et 2,5

Restructuration (1er juin 2000)
Élimination de l'échelon au bas de l'échelle de tous les niveaux à compter du 1er juillet 2000

Navigation aérienne (AO)
AFPC

426

36,00

2004-01-25

3,2, 2,8 et 2,5

Restructuration (26 janvier 2001, 2002 et 2003) et élimination d'un échelon à tous les niveaux à compter du 26 janvier 2001
Ajout d'un échelon à tous les niveaux à compter du 26 janvier 2001
Ajout d'un échelon au niveau CAI-2 à compter du 26 janvier 2002
Élimination d'un échelon au niveau CAI-2 à compter du 26 janvier 2002
Ajout d'un échelon au niveau CAI-3 à compter du 26 janvier 2003
Indemnité provisoire (26 janvier 2001)

Services d'imprimerie (non- surveillants) (PR(NS)
CSAG

48

36,00

2005-09-30

2,5, 2,5 et 2,5

 

Sciences appliquées et génie (AP)
IPFPC

7 022

36,00

2005-09-30

2,75, 2,5 et 2,5

Harmonisation des groupes AG, BI et CH (1er octobre 2002)
Restructuration (1er octobre 2002)
Élimination et ajout d'un échelon à tous les niveaux à compter du 1er octobre 2002
Ajout d'un autre échelon au niveau SG-SRE-7 à compter du 1er octobre 2002
Ajout de deux autres échelons au niveau SG-SRE-8 à compter du 1er octobre 2002
Indemnité provisoire (1er octobre 2002)

   AC-201

4

36,00

2005-09-30

2,75, 2,5 et 2,5

Restructuration (1er octobre 2002)

   AG-202

8

36,00

2005-09-30

2,75, 2,5 et 2,5

Harmonisation (1er octobre 2002) et restructuration (1er octobre 2002)

   AR-203

195

36,00

2005-09-30

2,75, 2,5 et 2,5

Restructuration (1er octobre 2002) et indemnité provisoire (1er octobre 2002)

   BI-205

1 455

36,00

2005-09-30

2,75, 2,5 et 2,5

Harmonisation (1er octobre 2002) et restructuration (1er octobre 2002)

   CH-206

409

36,00

2005-09-30

2,75, 2,5 et 2,5

Harmonisation (1er octobre 2002) et restructuration (1er octobre 2002)

   EN-210

2 216

36,00

2005-09-30

2,75, 2,5 et 2,5

Restructuration (1er octobre 2002) et indemnité provisoire (1er octobre 2002)

   FO-211

101

36,00

2005-09-30

2,75, 2,5 et 2,5

Restructuration (1er octobre 2002)

   MT-218

462

36,00

2005-09-30

2,75, 2,5 et 2,5

Restructuration (1er octobre 2002)

   PC-222

1 695

36,00

2005-09-30

2,75, 2,5 et 2,5

Restructuration (1er octobre 2002)

   SG-224

303

36,00

2005-09-30

2,75, 2,5 et 2,5

Restructuration (1er octobre 2002)

   SG(PAT)-230

174

36,00

2005-09-30

2,75, 2,5 et 2,5

Restructuration (1er octobre 2002) et indemnité provisoire (1er octobre 2002)

Enseignement universitaire (UT)
APCMC

131

24,00

2004-06-30

2,75 et 2,50

Restructuration (1er juillet 2002) et ajout d'un échelon à tous les niveaux
Indemnité provisoire (1er juillet 2002)

 

AVANTAGES FINANCIERS NÉGOCIÉS ENTRE 1997 ET 2003
1er janvier – 31 décembre 2002

Groupe/Agent négociateur

Effectif

Durée en mois

Date d'expiration

% d'augmentation salariale

AUGMENTATIONS ÉCONOMIQUES
Autres éléments financiers

Chefs d'équipe et superviseurs de la production de la réparation des navires (est) (SR-C)
CMTCMGF(C)

68

36,00

2003-31-03

3,2, 2,8 et 2,5

Restructuration (réduction des zones)

Réparation des navires (est) (SR-E)
CMTCMGF(E)

583

36,00

12-31-2003

3,2, 2,8 et 2,5

Restructuration (réduction des zones)
Ajout d'un échelon au cours de chacune des deux premières années

Droit (LA)
IPFPC

78

36,00

2-28-2004

5,14, 2,8 et 2,5

 

Officiers de navire (SO)
GMMC

900

36,00

3-31-2003

3,2, 2,8 et 2,5

 

Électronique (EL)
FIOE

1 084

36,00

8-31-2004

2,8, 2,5 et 2,3

Restructuration (1er septembre 2001)
Ajout d'un échelon de 3,6 % au sommet des niveaux 4 à 9

Service extérieur  (FS)
APASE

1 053

24,00

6-30-2003

2,8, et 2,5

Restructuration (1er juillet 2001)
Introduction d'échelons fixes, relèvement du maximum du niveau FS-2

Gestion financière (FI)
AGFFP

2 404

36,00

6-11-2004

2,8, 2,5 et 2,3

Restructuration (7 novembre 2002)
Ajout d'un échelon de 4 % aux niveaux FI-3 et FI-4

 

AVANTAGES FINANCIERS NÉGOCIÉS ENTRE 1997 ET 2003
1er janvier – 31 décembre 2001

Groupe/Agent négociateur

Effectif

Durée en mois

Date d'expiration

% d'augmentation salariale

AUGMENTATIONS ÉCONOMIQUES
Autres éléments financiers
 

Gestion financière (FI)
AGFFP

1 919

24,00

2001-11-06

2,0 et 2,5

Montant forfaitaire de 800 $ à tous les employés en remplacement du remboursement des frais d'adhésion, le 1er janvier 2001 

Services d'imprimerie (NS) (PR)
CSAG

83

24,00

2002-09-30

2,5 et 2,5

 

Services correctionnels (S et NS) (CX)
AFPC

5 147

24,00

2002-05-31

2,0 et 2,5

Restructuration le 1er juin 2000 et le 1er juin 2001 

Économie et services des sciences sociales (EC)
AESS

5 991

36,00

2003-06-21

2,5, 2,5 et 2,5

Restructuration le 22 juin 2000 et le 22 juin 2001
Consolidation des échelles ES et SI 

Traduction (TR)
SCEPT

821

36,00

2003-04-18

2,5, 2,5 et 2,5

Restructuration le 19 avril 2000 – Relèvement du dernier échelon de 2,25 % pour les TR-2 et TR-3 et de 2,00 % pour les TR-4
Ajout d'un échelon au niveau TR-4. Introduction d'un nouveau barème pour les TR-1 et les TR-5. 

Systèmes d'ordinateurs (CS)
IPFPC

7 771

24,00

2002-04-30

2,5 et 2,5

Restructuration – ajout d'un échelon aux niveaux CS-2 à CS-5 et élimination d'un échelon aux niveaux CS-2 à CS-5 le 1er mai 2000
Accélération des changements d'échelon le 1er mai 2001 

Enseignement universitaire (UT)
APCMC

127

24,00

2002-06-30

2,5 et 2,5

Restructuration et ajout d'un échelon le 1er juin 2001
Restructuration et ajout d'un échelon le 1er juillet 2001
Indemnité provisoire à tous les employés 

Enseignement et bibliothéconomie (EB)
AFPC

924

36,00

2003-06-30

3,2, 2,8 et 2,5

 

Services des programmes et de l'administration (PA)
AFPC

58 813

36,00

20-juin-2003

3,2, 2,8 et 2,5

Restructuration du groupe WP le 21 juin 2000 et le 21 juin 2001 et consolidation des échelles AS, PM et IS le 21 juin 2001

Services de l'exploitation (SV)
AFPC

10 752

36,00

2003-08-04

3,2, 2,8 et 2,5

Réduction à trois zones pour les GL, GS et HS
Montant forfaitaire à tous les employés non visés par la réduction des zones et la combinaison des sous-groupes SC

Services techniques (TC)
AFPC

8 901

36,00

21-juin-2003

3,2, 2,8 et 2,5

Maintien de l'indemnité provisoire pour les TI et les PI

Recherche  (RE)
IPFPC

2 456

36,00

2003-09-30

3,2, 2,8 et 2,5

Indemnité provisoire

Réparation des navires (ouest) (SRW)
FGDTLC(W)

529

36,00

30-sept-2003

3,2, 2,8 et 2,5

Montant forfaitaire à titre de prime à la signature

Vérification, commerce et achat  (AV)
IPFPC

4 035

36,00

21-juin-2003

3,2, 2,8 et 2,5

 

Services de santé (SH)
IPFPC

1 465

36,00

30-sept-2003

3,2, 2,8 et 2,5

Consolidation et indemnité provisoire
Restructuration le 1er octobre 2000 :
- Consolidation des échelles NU-HOS et NU-CHN et adoption d'une échelle nationale de rémunération pour les NU-CHN de Santé Canada dans les postes de soins infirmiers éloignés et isolés.
- Élimination des quatre premiers échelons des PH-1 et ajout de quatre échelons au sommet de l'échelle. Élimination des trois premiers échelons des PH-2 et PH-3 et ajout de trois échelons au sommet de l'échelle.
- VM - ajout d'un échelon au sommet de l'échelle
- DE - ajout d'un échelon au sommet de l'échelle

 

AVANTAGES FINANCIERS NÉGOCIÉS ENTRE 1997 ET 2003
1er janvier – 31 décembre 2000

Groupe/Agent négociateur

Effectif

Durée en mois

Date d'expiration

% d'augmentation salariale

AUGMENTATIONS ÉCONOMIQUES
Autres éléments financiers

Traduction (TR )
SCEPT

747

12,0

2000-04-18

2,0

Montant forfaitaire

Économie et services des sciences sociales (EC)
ASEE

5 694

 

 

 

 

   

Économie, sociologie et statistiques (ES)

2 976

12,0

2000-06-21

2,0

Montant forfaitaire

   

Soutien des sciences sociales (SI)

2 718

12,0

2000-06-21

2,0

Montant forfaitaire

Chefs d'équipe et superviseurs de la production de la réparation des navires (est) (SR-C)
CMTCMGF(C)

70

12,0

2000-03-31

2,0

Montant forfaitaire

Services de santé (SH)
IPFPC

1 435

 

 

 

 

   

Art dentaire (DE)

9

12,0

2000-09-30

2,0

Montant forfaitaire

   

Nutrition et diététique (ND)

21

12,0

2000-09-30

2,0

Montant forfaitaire

   

Médecine (MD)

136

12,0

2000-09-30

2,0

Montant forfaitaire
Indemnité de recrutement et de maintien en poste pour les employés dans les collectivités éloignées et isolées des Premières nations

   

Sciences infirmières (NU)

944

12,0

2000-09-30

2,0

Montant forfaitaireÀ
Indemnité de recrutement et de maintien en poste pour les employés dans les collectivités éloignées et isolées des Premières nations

   

Ergothérapie et physiothérapie (OP)

20

12,0

2000-09-30

2,0

Montant forfaitaire

   

Pharmacie (PH)

12

12,0

2000-09-30

2,0

Montant forfaitaire

   

Psychologie (PS)

235

12,0

2000-09-30

2,0

Montant forfaitaire
Indemnité de recrutement et de maintien en poste pour les employés dans les collectivités éloignées et isolées des Premières nations

   

Service social (SW)

30

12,0

2000-09-30

2,0

Montant forfaitaire

   

Médecine vétérinaire (VM)

28

12,0

2000-09-30

2,0

Montant forfaitaire

Enseignement et bibliothéconomie (EB)
AFPC

957

 

 

 

 

   

Enseignement (ED)

599

12,0

2000-06-30

2,0

Montant forfaitaire

   

Biblio- théconomie  (LS)

356

12,0

2000-06-30

2,0

Montant forfaitaire

   

Soutien de l'enseignement (EU)

2

12,3

2000-06-30

2,0

Montant forfaitaire

Services techniques (TC)
AFPC

8 654

 

 

 

 

   

Dessin et illustrations (DD)

356

12,0

2000-06-21

2,0

Montant forfaitaire

   

Soutien technologique et scientifique (EG)

5 215

12,0

2000-06-21

2,0

Montant forfaitaire

   

Techniciens divers (GT)

1 735

12,0

2000-06-21

2,0

Montant forfaitaire

   

Photographie (PY)

25

12,0

2000-06-21

2,0

Montant forfaitaire

   

Inspection des produits primaires (PI)

245

12,0

2000-06-21

2,0

Montant forfaitaire
Indemnité provisoire

   

Inspection technique (TI)

1 078

12,0

2000-06-21

2,0

Montant forfaitaire
Indemnité provisoire

Recherche (RE)
IPFPC

2 430

 

 

 

 

   

Recherche historique (HR)

126

12,0

2000-09-30

2,0

Montant forfaitaire

   

Mathématiques (MA)

260

12,0

2000-09-30

2,0

Montant forfaitaire

   

Recherche scientifique (SE)

1 644

12,0

2000-09-30

2,0

Montant forfaitaire

   

Services scientifiques de la défense (DS)

400

12,0

2000-09-30

2,0

Montant forfaitaire

Réparation des navires (est) (SRE)
GFCMTCM(E)

617

12,0

2000-12-31

2,0

Montant forfaitaire
Restructuration des groupes, réaffectation des MAN-8 et INM-11 (les coûts seront récupérés auprès de la Défense nationale)

Radiotélégraphie (RO)
ACPER

355

12,0

2001-04-30

2,0

Montant forfaitaire

Services des programmes et de l'administration (PA)
AFPC

84 884

 

 

 

 

   

Services administratifs (AS)

12 554

12,0

2000-06-20

2,0

Montant forfaitaire

   

Services d'information (IS)

1 498

12,0

2000-06-20

2,0

Montant forfaitaire

   

Administration des programmes (PM)

29 455

12,0

2000-06-20

2,0

Montant forfaitaire

   

Programmes de bien-être social (WP)

2 074

12,0

2000-06-20

2,0

Montant forfaitaire

   

Communications (CM)

76

12,0

2000-06-20

2,0

Montant forfaitaire

   

Traitement mécanique des données (DA)

1 194

12,0

2000-06-20

2,0

Montant forfaitaire

   

Commis aux écritures et règlements (CR)

34 104

12,0

2000-06-20

2,0

Montant forfaitaire

   

Mécanographie (OE)

28

12,0

2000-06-20

2,0

Montant forfaitaire

   

Secrétariat, sténographie et dactylographie (ST)

3 901

12,0

2000-06-20

2,0

Montant forfaitaire

Services de l'exploitation (SV)
AFPC

11 160

 

 

 

 

   

Pompiers (S et NS) (FR)

483

12,0

2000-08-04

2,0

Montant forfaitaire

   

Manœuvres et hommes de métiers
(S et NS) (GL)

5 266

12,0

2000-08-04

2,0

Montant forfaitaire

   

Services divers (S et NS) (GS)

3 072

12,0

2000-08-04

2,0

Montant forfaitaire

   

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes (S et NS) (HP)

522

12,0

2000-08-04

2,0

Montant forfaitaire

   

Services hospitaliers (S et NS) (HS)

453

12,0

2000-08-04

2,0

Montant forfaitaire

   

Gardiens de phare (S et NS) (LI)

97

12,0

2000-08-04

2,0

Montant forfaitaire

   

Équipages de navires (S et NS) (SC)

1 267

12,0

2000-08-04

2,0

Montant forfaitaire

Services d'imprimerie (surveillants) 
(PR(S))
AFPC

15

12,0

2000-08-04

2,0

Montant forfaitaire

Service extérieur (FS)
APASE

993

24,0

2001-06-30

2,0 et 2,5

Échelle des FS-1 alignée sur le PPSE
Restructuration (FS-2) en août 2000
Ajout d'un échelon au sommet de l'échelle des FS-2

Électronique (EL)
FIOE

1 120

24,0

2001-08-31

2,0 et 2,5

Restructuration. Ajout d'un échelon au sommet de l'échelle de tous les niveaux la première année

Sciences appliquées et génie (AP)
IPFPC

5 793

 

 

 

 

   

Actuariat (AC)

8

36,0

2002-09-30

2,0, 2,5 et 2,5

Restructuration à compter du 1er octobre 2000 et ajout de deuxéchelons aux niveaux AC-1 et 2 et de trois échelon s au niveau AC-3

   

Agriculture (AG)

10

36,0

2002-09-30

2,0, 2,5 et 2,5

 

   

Architecture et urbanisme (AR)

158

36,0

2002-09-30

2,0, 2,5 et 2,5

Indemnité provisoire à tous les employés les 2e et 3e années

   

Sciences biologiques (BI)

1 120

36,0

2002-09-30

2,0, 2,5 et 2,5

 

   

Chimie (CH)

384

36,0

2002-09-30

2,0, 2,5 et 2,5

 

   

Génie et arpentage (EN)

1 848

36,0

2002-09-30

2,0, 2,5 et 2,5

Indemnité provisoire à tous les employés les 2e et 3e années

   

Sciences forestières (FO)

92

36,0

2002-09-30

2,0, 2,5 et 2,5

 

   

Météorologie (MT)

432

36,0

2002-09-30

2,0, 2,5 et 2,5

Restructuration à compter du 1er octobre 2002, ajout d'un échelon au niveau MT-3 et de deux échelons aux niveaux MT-4 à 7

   

Sciences physiques (PC)

1 379

36,0

2002-09-30

2,0, 2,5 et 2,5

 

   

Réglementation scientifique (SG)

231

36,0

2002-09-30

2,0, 2,5 et 2,5

 

   

Sous-groupe des Préposés aux brevets (SG-PAT)

131

36,0

2002-09-30

2,0, 2,5 et 2,5

Restructuration à compter du 1er octobre 2000, ajout d'un échelon au niveau SG-PAT-6 et de deux échelons au niveau SG-PAT-7.
Indemnité provisoire à tous les employés les 2e et 3e années

 

AVANTAGES FINANCIERS NÉGOCIÉS ENTRE 1997 ET 2003
1er janvier – 31 décembre 1999

Groupe/Agent négociateur

Effectif

Durée en mois

Date d'expiration

% d'augmentation salariale

AUGMENTATIONS ÉCONOMIQUES
Autres éléments financiers

Réparation des navires (ouest) SR(W)
(CMTCMGF)(O)

525

24,0

2000-09-30

2,5 et 2,0

Restructuration (les coûts seront récupérés auprès de la de la Défense nationale)

Art dentaire (DE)
IPFPC

9

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,0

 

Médecine (MD)
IPFPC

152

30,4

1999-09-30

1,08, 2,5 et 2,0

 

Pharmacie (PH)
IPFPC

24

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,0

 

Dessin et illustrations (DD)
AFPC

602

27,3

1999-06-21

0,599, 2,0 et 2,0

Restructuration (ajout d'un nouvel échelon maximum) le 22 juin 1998

Soutien technologique et scientifique (EG)
AFPC

5 996

24,0

1999-06-21

2,0 et 2,0

Restructuration (ajout d'un nouvel échelon maximum) le 22 juin 1998
Restructuration (élimination de l'échelon minimum) le 22 mars 1999

Techniciens divers (GT)
AFPC

2 420

24,0

1999-06-21

2,0 et 2,0

Restructuration (ajout d'un nouvel échelon maximum) le 22 juin 1998

Photographie (PY)
AFPC

33

27,2

1999-06-21

0,589, 2,0 et 2,0

Restructuration (ajout d'un nouvel échelon maximum) le 22 juin 1998

Inspection des produits primaires (PI)
AFPC

463

25,9

1999-06-21

0,336, 2,0 et 2,0

Restructuration (ajout d'un nouvel échelon maximum) le 22 juin 1998
Indemnité mensuelle provisoire

Inspection  technique (TI)
AFPC

1 112

24,0

1999-06-21

2,0 et 2,0

Restructuration (ajout d'un nouvel échelon maximum) le 22 juin 1998
Indemnité mensuelle provisoire à certains TI et PI

Services correctionnels (S et NS) (CX)
AFPC

4 752

36,0

2000-05-31

2,5, 2,0 et 2,0

Restructuration (ajout d'un nouvel échelon maximum) le 1er juin 1997

Réparation des navires (est) SR(E)
(CMTCMGF)(E)

859

24,0

1999-12-31

2,5 et 2,0

Restructuration (le 1er janvier 1998)
Restructuration (le 1er janvier 1999)
(Les employés seront reclassifiés lorsqu'ils répondront aux critères de qualifications des métiers) (financement assuré par la Défense nationale)

Pompiers (S et NS) (FR)
AFPC

733

25,1

1999-08-04

0,1918, 2,75, 2,0 et 0,271

 

Manœuvres et hommes de métiers (S et NS) (GL)
AFPC

8 416

27,0

1999-08-04

0,5041, 2,75
2,0 et 0,314

Réduction des zones (le 5 août 1997)

Services divers (S et NS) (GS)
AFPC

4 328

24,0

1999-08-04

2,75, 2,0 et 0,355

Réduction des zones (le 5 août 1997) 

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes (S et NS) (HP)
AFPC

754

27,9

1999-08-04

0,6575, 2,75
2,0 et 0,3

 

Services hospitaliers (S et NS) (HS)
AFPC

552

25,4

1999-08-04

0,2411, 2,75
2,0 et 0,329

Rajustement salarial spécial pour les HS-PHS (première année)

Gardiens de phare (S et NS) (LI)
AFPC

116

25,5

1999-08-04

0,2521, 2,75
2,0 et 0,351

 

Équipages de navires(S et NS) (SC)
AFPC

1 471

19,1

1999-08-04

2,75, 2,0 et 0,297

 

Vérification (AU)
IPFPC

5 163

12,0

2000-05-04

2,0

 

Radiotélégraphie  (RO)
ACPER

326

24,0

2000-04-30

2,5 et 2,0

 

Services d'imprimerie (NS) (PR)
CSAG

131

24,0

2000-09-30

2,5 et 2,0

 

Droit (LA)
IPFPC

56

24,0

2001-02-01

2,0 et 2,0

Restructuration (élimination d'échelons au bas de l'échelle)

Services d'imprimerie (S) (PR)
AFPC

15

12,0

1999-09-30

2,5

 

Administration des systèmes d'ordinateurs (CS)
IPFPC

9 072

12,0

2000-04-30

2,0

Restructuration (ajout d'un échelon au sommet de l'échelle) et rajustements de l'indemnité provisoire

Enseignement universitaire (UT)
APCMC

135

24,0

2000-06-30

2,5 et 1,17

Restructuration – ajout d'un échelon aux niveaux UT-1 à 4(coût assumé en partie par la Défense nationale)

Contrôle de la circulation aérienne (AI)
ACCTA

24

30,0

2000-06-30

1,73, 2,0 et 1,0

Restructuration de l'échelle et ajout d'un échelon au sommet

Vérification (AU)
IPFPC

5 269

1,6

2000-06-21

0,26

 

Commerce (CO)
IPFPC

2 009

8,7

2000-06-21

1,45

 

Achats et approvisionnement (PG)
IPFPC

1 753

12,0

2000-06-21

2,0

 

Navigation aérienne (AO)
APFC

429

27,0

2001-01-25

2,5 et 2,0

Recrutement et maintien en poste (y compris restructuration des niveaux CAI-4 et 5 et changement d'échelon, indemnité de recrutement et de maintien en poste, amélioration de l'indemnité de fonctions supplémentaires et prime de maintien en poste)

 

AVANTAGES FINANCIERS NÉGOCIÉS ENTRE 1997 ET 2003
1er janvier – 31 décembre 1998

Groupe/Agent négociateur

Effectif

Durée en mois

Date d'expiration

% d'augmentation salariale

AUGMENTATIONS ÉCONOMIQUES
Autres éléments financiers

Enseignement universitaire (UT)
APCMC

150

12,0

1998-06-30

2,00

Prime de 350 $ à la signature

Soutien des sciences sociales (SI)
AESS

2 353

24,0

1999-06-21

1,8 et 2,00

Restructuration
Un demi-échelon à chaque niveau la première année

Électronique (EL)
FIOE

1 256

24,0

1999-08-31

2,5 et 2,00

 

Économie, sociologie et statistiques (ES)
AESS

2 815

13,6

1999-06-21

1,95 et 0,27 (49 jours)

Restructuration
Un demi-échelon à chaque niveau la première année

Service extérieur  (FS)
APASE

1 015

26,0

1999-06-30

2,5, 2,0 et 0,33 (2 mois)

Restructuration
Niveau d'entrée (FS-1)

Réparation des navires (chefs d'équipe) (SRC)
ACEGMCF

88

12,0

1999-03-31

2,5

 

Traduction (TR)
SCEPT

711

24,0

1999-04-18

1,34 et 1,64

Restructuration
Ajout d'un demi-échelon à chaque niveau jusqu'au sommet

Vérification (AU)
IPFPC

4 801

24,0

1999-05-04

2,5 et 2,00

Restructuration - Ajout d'un échelon au sommet de l'échelle pour régler les problèmes de maintien en poste.

Gestion financière (FI)
AGFFP

2 042

24,0

1999-11-06

2,5 et 2,00

Augmentation de 3,45 % reflétant la journée de travail de 7,5 heures

Actuariat (AC)
IPFPC

7

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

Restructuration – ajout de demi-échelons à l'échelle des AC-1 (le 1er octobre 1997)

Agriculture (AG)
IPFPC

209

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

 

Architecture et urbanisme (AR)
IPFPC

228

21,0

1999-09-30

1,87 et 2,00

 

Sciences biologiques (BI)
IPFPC

1 197

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

 

Chimie (CH)
IPFPC

457

21,8

1999-09-30

1,93 et 2,00

 

Génie et arpentage (EN)
IPFPC

2 073

24,3

1999-09-30

0,049, 2,5 et 2,0

 

Sciences forestières  (FO)
IPFPC

108

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

 

Météorologie (MT)
IPFPC

464

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

Rajustement salarial de 2 500 $ au niveau MT-3 (le 1er octobre 1997)

Sciences physiques (PC)
IPFPC

1 304

27,5

1999-09-30

0,586, 2,5 et 2,0

 

Réglementation scientifique (SG)
IPFPC

372

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

Restructuration – ajout d'un échelon au sommet de l'échelle des niveaux SRE 2 à 8 et relèvement du traitement, de 2 % pour les niveaux SRE 1 à 3 et SRE 6 à 8 et de 4 % pour les niveaux SRE 4 et 5 (le 1er octobre 1997)

Sous-groupe des Préposés aux brevets (SG-PAT)
IPFPC

130

17,1

1999-09-30

1,04 et 2,00

Restructuration –  ajout d'un échelon au sommet de l'échelle des niveaux PAT 3 à 7 (le 2 mai 1998)

Officiers de navire (SO)
GMMC

885

24,0

2000-03-31

2,5 et 2,00

 

Nutrition et diététique (HE/ND)
IPFPC

18

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

 

Sciences infirmières (NU)
IPFPC

1 038

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

 

Ergothérapie et physiothérapie (OP)
IPFPC

21

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

 

Psychologie (PS)
IPFPC

210

29,0

1999-09-30

0,91, 2,5 et 2,0

 

Service social (SW)
IPFPC

48

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

 

Médecine vétérinaire (VM)
IPFPC

28

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

 

Commerce (CO)
IPFPC

1 865

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

 

Recherche historique (HR)
IPFPC

228

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

 

Mathématiques (MA)
IPFPC

243

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

 

Recherche scientifique (SE)
IPFPC

1 762

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

Indemnité provisoire à compter du 1er octobre 1999
jusqu'au 30 septembre 2000 pour les employés qui travaillent au Centre de recherches sur les communications

Services scientifiques de la défense (DS)
IPFPC

383

24,0

1999-09-30

2,5 et 2,00

Indemnité provisoire à compter du 1er octobre 1999 jusqu'au 30 septembre 2000

Achats et approvisionnement (PG)
IPFPC

1 828

24,0

1999-06-21

2,5 et 2,00

 

Enseignement (ED)
AFPC

728

22,0

1999-06-30

2,5 et 2,00

Restructuration (élimination de l'échelon du bas de l'échelle à tous les niveaux) (le 1er avril 1999)

Bibliothéconomie (LS)
AFPC

383

27,0

1999-06-30

0,50, 2,5 et 2,0

Rajustement salarial spécial et intégration du paiement paritaire de 1980 à l'échelle salariale

Services administratifs (AS)
AFPC

10 764

24,0

1999-06-20

2,5 et 2,00

Restructuration (élimination de l'échelon au bas de l'échelle) le 1er avril 1999

Services d'information (IS)
AFPC

1 328

23,9

1999-06-20

2,5 et 2,00

Restructuration (élimination de l'échelon au bas de l'échelle) le 1er avril 1999

Administration des programmes (PM)
AFPC

29 391

24,0

1999-06-20

2,5 et 2,00

Restructuration (élimination de l'échelon au bas de l'échelle) le 1er avril 1999

Programmes de bien-être social (WP)
AFPC

1 733

18,9

1999-06-20

2,5 et 2,00

Restructuration (élimination de l'échelon au bas de l'échelle) le 1er avril 1999

Soutien de l'enseignement (EU)
AFPC

2

27,7

1999-06-20

0,77, 2,5 et 2,0

Rajustement salarial spécial

Communications (CM)
AFPC

113

24,0

1999-06-20

2,5 et 2,00

Restructuration (élimination de l'échelon au bas de l'échelle) le 1er avril 1999

Traitement mécanique des données (DACON)
AFPC

424

21,7

1999-06-20

2,5 et 1,62

Rajustement salarial spécial

Traitement mécanique des données (DAPRO)
AFPC

703

21,7

1999-06-20

2,5 et 2,0

Restructuration (élimination de l'échelon au bas de l'échelle) le 1er avril 1999

Commis aux écritures et règlements (CR)
AFPC

37 462

24,3

1999-06-20

0,055, 2,5 et 2,0

Rajustement salarial spécial

Mécanographie (OE)
AFPC

58

25,4

1999-06-20

0,29, 2,5 et 2,0

Restructuration (élimination de l'échelon au bas de l'échelle) le 1er avril 1999

Secrétariat, sténographie et dactylographie (ST)
AFPC

5 527

23,0

1999-06-20

2,5 et 1,83

Rajustement salarial spécial

 

AVANTAGES FINANCIERS NÉGOCIÉS ENTRE 1997 ET 2003
1er janvier – 31 décembre 1997

Groupe/Agent négociateur

Effectif

Durée en mois

Date d'expiration

% d'augmentation salariale

AUGMENTATIONS ÉCONOMIQUES
Autres éléments financiers

Réparation des navires (chefs d'équipe) (SRC)
ACEGMCF

102

12,0

1998-03-31

2,0

Restructuration
Ajout d'un échelon au bas de l'échelle

Droit (LA)
IPFPC

39

24,0

1999-02-28

2,0 et 2,0

Restructuration pour assurer la parité avec les avocat exclus du ministère de la Justice

Systèmes d'ordinateurs (CS)
IPFPC

7 540

24,0

1999-04-30

2,5 et 2,0

Restructuration – ajout d'un échelon au sommet des échelles de tous les niveaux (1er mai 1997)
Indemnité provisoire pour répondre aux graves problèmes de recrutement et de maintien en poste et changement dans les échelons

 




Appendice G

Analyse de la répartition des employés selon leur niveau de classification dans certains groupes de classification, 1991-2003

AS

 

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

AS0

14

5

4

4

7

-50%

AS1

2638

3158

3371

4279

5467

107%

AS2

3638

4086

3742

6059

7379

103%

AS3

2564

2549

2166

2865

3384

32%

AS4

1919

1989

1510

1878

2328

21%

AS5

1626

1711

1621

1822

2329

43%

AS6

1323

1321

1173

1476

1750

32%

AS7

804

943

827

929

1080

34%

AS8

3

103

116

99

92

2967%

AS20

0

0

0

11

1

-

Total

14529

15865

14530

19422

23817

64%

Les niveaux AS0 et AS20 ne sont pas illustrés dans les pyramides.

Afficher le graphique pleine dimension

AS

CR

 

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

CR1

70

48

35

53

93

33%

CR2

9248

5908

3597

2939

2472

-73%

CR3

21009

17013

12225

11673

10546

-50%

CR4

22228

23391

20022

20644

20150

-9%

CR5

7275

7362

6418

8813

9974

37%

CR6

339

253

126

87

92

-73%

CR7

3

3

2

2

1

-67%

Total

60172

53978

42425

44211

43328

-28%

Afficher le graphique pleine dimension

CR

CS

 

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

CS1

1059

1435

2533

3216

3622

242%

CS2

2549

3394

3902

5065

6323

148%

CS3

1465

1787

2303

2967

3833

162%

CS4

427

510

615

982

1057

148%

CS5

16

44

69

212

262

1538%

Total

5516

7170

9422

12442

15097

174%

Afficher le graphique pleine dimension

CS

CX

 

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

CX1

2275

2083

2295

2572

2872

26%

CX2

1968

2070

2219

2694

2709

38%

CX3

307

293

388

489

555

81%

CX4

6

2

33

34

35

483%

Total

4556

4448

4935

5789

6171

 

Afficher le graphique pleine dimension

CX

ES

 

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

ES1

99

60

133

103

25

-75%

ES2

175

169

152

257

357

104%

ES3

392

466

375

474

737

88%

ES4

622

665

820

1012

1199

93%

ES5

653

728

771

1128

1454

123%

ES6

509

597

685

1058

1470

189%

ES7

170

215

213

285

410

141%

ES8

1

0

1

0

1

0%

Total

2621

2900

3150

4317

5653

116%

Afficher le graphique pleine dimension

ES

EG

 

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

EG1

126

114

234

424

427

239%

EG2

408

369

460

1182

1185

190%

EG3

883

983

781

1306

1550

76%

EG4

1749

1736

1468

2047

2323

33%

EG5

2159

2225

1656

1934

2019

-6%

EG6

1896

1810

1286

1328

1412

-26%

EG7

228

253

165

168

164

-28%

EG8

41

33

22

30

38

-7%

EG9

0

0

0

0

0

 

EG10

4

3

1

0

0

-100%

EG11

0

1

0

0

0

 

Total

7494

7527

6073

8419

9118

22%

Note : Les EG9, EG10 et EG11 ne sont pas illustrés dans les figures qui suivent. Ils bénéficient du maintien de leur ancien niveau salarial à la suite de la conversion du groupe EG en décembre 1987.

Afficher le graphique pleine dimension

EG

EX

 

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

EX1

3193

2330

1811

2138

2581

-19%

EX2

894

862

775

974

1226

37%

EX3

480

460

468

620

768

60%

EX4

234

206

150

202

228

-3%

EX5

84

88

81

77

83

-1%

Total

4885

3946

3285

4011

4886

 

Afficher le graphique pleine dimension

EX

FI

 

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

FI1

928

930

706

911

996

7%

FI2

1002

961

856

1037

1213

21%

FI3

626

650

541

661

788

26%

FI4

257

292

233

319

394

54%

 

4804

4827

4334

4929

5394

109%

Afficher le graphique pleine dimension

FI

PE

 

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

PE1

163

126

117

231

238

46%

PE2

617

567

352

449

503

-18%

PE3

1356

1424

1301

1210

1233

-9%

PE4

635

692

596

883

1166

84%

PE5

342

394

371

536

677

98%

PE6

119

142

159

311

391

229%

PE7

0

2

1

2

2

 

 

3232

3347

2897

3622

4210

30%

Afficher le graphique pleine dimension

PE

ST

 

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

ST1

824

448

145

88

52

-94%

ST2

6761

4589

1812

1102

709

-90%

ST3

4466

4004

2884

2261

1262

-72%

ST4

1043

957

803

537

268

-74%

ST5

21

0

0

0

0

-100%

ST6

1

0

0

0

0

-100%

Total

13116

9998

5644

3988

2291

-83%

Les niveaux ST5 et ST6 ne sont pas illustrés dans les graphiques qui suivent.

Afficher le graphique pleine dimension

ST

SI

 

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

SI1

692

705

736

689

566

-18%

SI2

839

816

984

1212

1475

76%

SI3

494

490

514

689

756

53%

SI4

291

317

305

425

435

49%

SI5

150

121

153

250

316

111%

SI6

65

73

54

87

95

46%

SI7

10

14

13

10

32

220%

SI8

7

29

36

45

55

686%

Total

2548

2565

2795

3407

3730

46%

Afficher le graphique pleine dimension

SI

GL-MAN

  

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

GLMAN1

1

9

13

0

1

0%

GLMAN2

22

25

27

15

15

-32%

GLMAN3

118

77

84

120

93

-21%

GLMAN4

121

94

120

121

118

-2%

GLMAN5

423

315

225

281

302

-29%

GLMAN6

393

371

305

250

236

-40%

GLMAN7

309

304

213

232

235

-24%

GLMAN8

204

205

163

155

147

-28%

GLMAN9

139

131

94

82

92

-34%

GLMAN10

85

58

46

60

68

-20%

GLMAN11

24

22

13

26

24

0%

GLMAN12

11

9

9

7

5

-55%

GLMAN13

2

2

2

2

3

50%

Total

1852

1622

1314

1351

1339

-28%

Afficher le graphique pleine dimension

GL-MAN

GL-MDO

  

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

GLMDO1

0

0

1

0

0

 

GLMDO2

1

0

0

0

0

-100%

GLMDO3

82

48

3

3

7

-91%

GLMDO4

841

655

258

160

152

-82%

GLMDO5

539

460

269

184

208

-61%

GLMDO6

1047

849

513

234

235

-78%

GLMDO7

88

66

56

84

77

-13%

GLMDO8

90

84

21

26

23

-74%

GLMDO9

7

5

2

0

0

-100%

GLMDO10

7

4

3

2

0

-100%

GLMDO11

6

2

0

0

0

-100%

Total

2708

2173

1126

693

702

-74%

Afficher le graphique pleine dimension

GL-MDO

GL-EL

  

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

GLEL1

47

32

66

48

29

-38%

GLEL2

918

742

435

273

240

-74%

GLEL3

1029

713

409

306

317

-69%

GLEL4

221

226

133

131

98

-56%

GLEL5

77

41

35

27

29

-62%

GLEL6

20

26

17

21

15

-25%

GLEL7

10

3

0

0

0

-100%

GLEL8

9

11

1

3

2

-78%

GLEL9

8

3

2

0

0

-100%

GLEL10

1

5

2

0

0

-100%

GLEL11

0

1

1

0

0

 

GLEL12

1

5

1

0

0

-100%

Total

2341

1808

1102

809

730

-69%

Afficher le graphique pleine dimension

GL-EL

PM

 

1991

1994

1998

2001

2003

91/03

PM1

7 982

9 608

8 425

7 882

8 271

4%

PM2

11 475

11 911

13 400

14 496

13 984

22%

PM3

5 140

5 063

4 580

4 505

5 814

13%

PM4

3 459

4 029

4 103

5 331

4 870

41%

PM5

2 279

2 586

2 498

3 253

3 492

53%

PM6

1 451

1 647

1 684

1 948

1 853

28%

PM7

11

2

4

4

3

-73%

Total

31 797

34 846

34 694

37 419

38 287

20%

Afficher le graphique pleine dimension

PM

 




Appendice H

Résumé des plaintes relatives à la parité salariale réglées qui se rapportent au domaine du noyau de la fonction publique jusqu'en 2003

Depuis l'adoption de la Loi canadienne sur les droits de la personne (LCDP), en 1978, le Conseil du Trésor a réglé de nombreuses plaintes dans la fonction publique fédérale.

Le règlement des plaintes prend la plupart du temps la forme d'ententes négociées avec les employés ou les agents négociateurs. Les premières plaintes visaient des groupes uniques et portaient davantage sur le principe d'un salaire égal pour un travail égal ou similaire. À titre d'exemple, le groupe Bibliothéconomie s'est comparé au groupe Recherche historique. Les plaintes de ce genre se prêtaient à une comparaison relativement simple « d'un groupe à l'autre ». Les plaintes formulées par la suite supposaient l'établissement de comparaisons entre plusieurs groupes à prédominance féminine et masculine visant un plus vaste éventail de tâches et exigeaient des méthodes plus complexes.

Plaintes réglées

Plaintes déposées par des groupes

  1. En février 1979, le groupe Bibliothéconomie (LS), à prédominance féminine, a comparé ses tâches à celles du Groupe de la recherche historique (HR), à prédominance masculine. La plainte a été réglée en décembre 1980, et les employés ont reçu des rajustements paritaires annuels jusqu'en avril 1997, date à laquelle le montant a été intégré au salaire.
  2. En novembre 1979, trois sous‑groupes à prédominance féminine (Services alimentaires, Services de buanderie et Services personnels divers) du groupe Services divers (GS) ont comparé leurs tâches à celles de quatre sous‑groupes à prédominance masculine (Services d'entretien d'immeubles, Messagerie, Services de protection et de garde et Services des magasins) appartenant également au groupe GS. Les sous‑groupes avaient un plan d'évaluation commun, mais des taux de rémunération horaire différents. La correction s'est fondée sur une comparaison du salaire moyen des plaignants et du salaire moyen des sous‑groupes visés pour la période comprise entre novembre 1978 et 1980. La négociation d'une convention collective entrant en vigueur le 22 décembre 1980 a instauré un régime de rémunération commun et éliminé les taux de rémunération distincts en fonction des sous‑groupes.
  3. Dans le groupe Services hospitaliers (HS), les infirmières auxiliaires autorisées (RNA) ont comparé leurs tâches à celles des préposés aux soins, qui sont en majorité des hommes. On a prétendu que la norme de classification HS sous‑évaluait les postes de RNA. La norme a été révisée en janvier 1983, et les postes de RNA ont été relevés avec effet rétroactif au 12 décembre 1979.
  4. En juin et en juillet 1979, le groupe Nutrition et diététique (ND) (anciennement connu sous le nom Sciences domestiques) et le groupe Ergothérapie et Physiothérapie (OP) ont comparé leurs tâches à celles de cinq groupes à prédominance masculine. Les plaintes ont été modifiées en avril 1982 afin d'ajouter une comparaison des tâches à celles du groupe Sciences forestières. Le Conseil du Trésor a soutenu qu'une approche à plusieurs agents de comparaison s'imposait, et les cinq groupes ont été utilisés à titre de comparateurs. En septembre 1985, la première entente bilatérale entre la partie syndicale et la partie patronale a été conclue, puis elle a été recommandée à la CCDP, qui l'a acceptée. Le règlement provisoire conclu avec l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a fait l'objet d'une révision fondée sur les résultats de l'étude syndicale‑patronale sur la parité salariale (ESPPS).
  5. En septembre 1981, le groupe Services hospitaliers (HS) a comparé ses tâches à celles du groupe Services divers (GS) à prédominance masculine exécutant des fonctions semblables. Un règlement a été négocié entre le SCT et l'AFPC, puis le Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP) a émis une ordonnance sur consentement en juillet 1987. En 1989, le TCDP s'est réuni de nouveau pour exercer la compétence conservée concernant certains aspects du litige pour le cas où la mise en œuvre des modalités n'arrivait pas à les régler. Par conséquent, en avril 1991, le TCDP a décrété le versement de rajustements paritaires de même que l'adoption et la mise en œuvre d'une norme de classification non sexiste. Afin de se conformer à l'ordonnance de la TCDP, le CT a appliqué la norme GS depuis 1991.
  6. Lorsque l'AFPC a déposé une plainte en 1984 conformément aux articles 7, 10 et 11 de la LCDP au nom du groupe Commis aux écritures et règlement (CR) dans laquelle elle prétendait qu'il existait des différences discriminatoires dans les normes de classification CR et PM (Administration des programmes), le CT a invité les syndicats à prendre part à une ESPPS afin de formuler des recommandations sur la mise en œuvre à l'échelle de la fonction publique du principe d'un salaire égal pour un travail de valeur égale. D'après les groupes professionnels en place, on a conclu à l'existence de 9 groupes à prédominance féminine – Commis aux écritures et règlement (CR), Traitement mécanique des données (DA), Soutien de l'enseignement (EU), Services hospitaliers (HS), Bibliothéconomie (LS), Secrétariat, sténographie et dactylographie (ST), Sciences infirmières (NU), Ergothérapie et physiothérapie (OP) et Sciences domestiques (HE), qui s'appelle maintenant Nutrition et diététique (ND) – et de 53 groupes à prédominance masculine (les groupes neutres ayant été exclus de l'ESPPS).

    En raison d'un désaccord quant à l'existence de sexisme dans les évaluations des postes, l'ESPPS a été interrompue à l'automne 1989, avant que les parties n'aient pu discuter d'une méthode d'analyse des résultats de l'évaluation ou s'entendre sur cette méthode. Lorsqu'il est devenu évident que l'initiative ne serait pas relancée, le SCT a commencé à analyser les données d'évaluation pour savoir dans quelle mesure les groupes à prédominance féminine étaient sous‑payés. Ces analyses ont abouti à l'annonce, le 26 janvier 1990, du versement d'un montant forfaitaire aux employés des groupes CR, EU, ST et NU et de rajustements salariaux annuels permanents aux employés des groupes CR, EU et ST.

    L'AFPC et l'IPFPC, insatisfaits de ces paiements, ont déposé des plaintes nouvelles ou révisées, puis demandé qu'elles soient déférées à un tribunal. Le point fondamentalement dont a été saisi le tribunal avait trait à l'article 11 de la LCDP. Dans une première décision en 1996, le tribunal a soutenu que les données recueillies dans le cadre de l'ESPPS avaient fourni un fondement suffisant à l'évaluation du bien‑fondé de paiements supplémentaires. Entre‑temps, les plaintes de l'IPFPC ont été réglées par voie de négociations au début de 1995 et ont abouti à un paiement forfaitaire et à des rajustements de péréquation permanents pour les employés des groupes HE/ND, OP et NU, qui ont été intégrés aux taux de rémunération de base à compter du 1er avril 1994.

    La deuxième décision du tribunal, qui avait trait à la méthode devant servir à estimer l'existence et l'étendue de l'écart salarial, a été rendue en juillet 1998. Pour la première fois dans l'histoire de la parité salariale, le tribunal a décrété le versement d'intérêts simples sur le montant net des traitements dus pour chacune des années de la période de rétroactivité.

    La dernière semaine de décembre 1998, le SCT et l'AFPC ont signé de nouvelles conventions collectives qui comprenaient des ajustements spéciaux de rémunération (ASR) à l'intention des employés des groupes visés par la décision du tribunal. Il était cependant entendu que ces ASR seraient pris en compte dans tous les calculs de l'écart salarial au titre de la parité salariale qui pourraient être exigés pour régler en définitive les plaintes.

    Les parties ont négocié une entente de mise en œuvre de la décision du tribunal en octobre 1999, qui prévoyait, pour les employés des groupes CR, DA CON, EU, HS, LS et ST, des ajustements avec effet rétroactif au 8 mars 1985, plus les intérêts, de même que l'intégration des ajustements dans les salaires à compter du 28 juillet 1998. À cette date, les ajustements paritaires annoncés le 26 janvier 1990 à l'intention des employés des groupes CR, ST et EU ont également été intégrés aux salaires.

    Pour ce qui est des volets de la plainte de 1984 soumise par l'AFPC visant les articles 7 et 10 et concernant les allégations de différences discriminatoires dans les normes de classification CR et PM, l'enquêteur de la CCDP a recommandé, en décembre 2003, à la Commission de ne pas intervenir davantage dans cette affaire étant donné que l'employeur avait entrepris une réforme des deux normes.

  7. La plainte initiale du groupe NU, datée en novembre 1987, a été déposée après que les employés du groupe aient constaté un rétrécissement de l'écart entre leurs salaires et ceux des infirmières auxiliaires autorisées du groupe HS par suite de l'ordonnance sur consentement émise par le Tribunal canadien des droits de la personne le 15 juillet 1987. Dans cette plainte, le groupe NU a comparé ses tâches à celles du groupe Systèmes d'ordinateurs (CS). Peu après le dépôt de la plainte, un protocole d'entente a été négocié dans le cadre de la convention collective, de sorte que les employés du groupe NU ont reçu un rajustement salarial annuel de 5 500 $. De plus, en janvier 1990 (après l'ESPPS), d'autres paiements ont été faits avec effet rétroactif à 1985. Comme il a déjà été indiqué, la plainte du groupe NU a été révisée en 1990, puis réglée grâce à un règlement négocié dans le cadre de l'audience du Tribunal canadien des droits de la personne.
  8. En 1990, les interviewers et interviewers principaux de Statistique Canada ont prétendu qu'ils étaient des employés du Conseil du Trésor et qu'ils avaient droit aux rajustements paritaires consentis au groupe CR qui avaient été annoncés le 26 janvier 1990. Les interviewers avaient été considérés comme des contractuels touchant une rémunération horaire établie en fonction du traitement du groupe CR. La plainte a été réglée en 1991 lorsque le Conseil du Trésor a accepté sa responsabilité à titre d'employeur des interviewers jusqu'en novembre 1987, date à laquelle le ministre responsable de Statistique Canada a été désigné « employeur distinct ». Les interviewers ont reçu des rajustements paritaires à titre de CR pour la période comprise entre 1985 et 1987.
  9. Après l'annonce des rajustements paritaires le 26 janvier 1990, 64 femmes qui avaient été en congé de maternité pendant la période comprise entre le 1er avril 1985 et le 31 mars 1990 ont déposé des plaintes parce que leurs prestations de maternité n'avaient pas été majorées. Cette situation découle du fait que le montant forfaitaire des rajustements paritaires est considéré comme un « salaire » aux seules fins de la pension de retraite. Le règlement de 1995 approuvé par la CCDP reconnaît un montant forfaitaire pour la période de congé de maternité entre le 1er avril 1985 et le 31 mars 1990. Depuis, les règlements paritaires estiment que les employées en congé de maternité sont au travail aux fins du rajustement paritaire.
  10. En juin 1990, le groupe Traducteurs (TR) a comparé ses tâches à celles du groupe Économique, sociologie et statistiques (ES), puis a modifié sa plainte afin de les comparer à celles de tous les groupes à prédominance masculine. Pendant un certain temps, les plaintes des groupes TR et Gestion du personnel (PE) ont été traitées en même temps, et un comité conjoint composé de représentants du syndicat des TR, du groupe PE, de la CCDP et du Secrétariat du Conseil du Trésor a été mis sur pied. Le comité conjoint a accepté d'examiner les deux groupes de plaignants de même que les sept groupes suivants à prédominance masculine : Commerce (CO), Systèmes d'ordinateurs (CS), Soutien technologique et scientifique (EG), Économique, sociologie et statistiques (ES), Gestion des finances (FI), Achats et approvisionnements (PG) et Programmes de bien‑être social (WP). Un règlement a été négocié en décembre 2003, puis la CCDP en a approuvé les modalités en février 2004. Les employés ont reçu des paiements forfaitaires avec effet rétroactif à avril 1990, et un montant a été intégré à leurs salaires à compter du 19 avril 2003.
  11. En 1991, plusieurs employés du groupe Gestion du personnel (PE) ont comparé leurs tâches à celles de divers groupes à prédominance masculine. Comme ils n'étaient pas représentés, les PE ont constitué l'assemblée nationale des PE pour les représenter aux fins de la plainte. Cette dernière a été réglée en novembre 1999 après la tenue d'une étude comparant sept groupes à prédominance masculine (ceux auxquels avait convenu le comité conjoint susmentionné). Les employés ont reçu des paiements forfaitaires avec effet rétroactif à 1991, et un montant a été intégré à leurs salaires à compter du 1er octobre 1999.
  12. En décembre 1992, l'Organisation nationale des représentants Indiens et Inuit en santé communautaire (ONRIISC) représentant les représentants en santé communautaire (RSC) travaillant dans les collectivités des Premières nations a prétendu que ces derniers étaient employés par le gouvernement fédéral et allégué qu'ils avaient droit aux rajustements paritaires que les RSC à l'emploi du gouvernement fédéral avaient reçus. Les parties ont convenu de soumettre la plainte à la médiation et sont arrivées à un règlement en avril 2000. Conformément à ce règlement, l'ONRIISC reconnaît qu'aux fins de la plainte Sa Majesté n'était pas, entre septembre 1980 et avril 2000, l'employeur de RSC employés par des bandes. La Couronne a accepté de transférer un montant au titre du règlement à un fonds fiduciaire détenu et administré par un conseil de fiduciaires aux fins de la répartition équitable entre les RSC employés par les bandes. La CCDP a approuvé les modalités du règlement en mai, et la Cour fédérale a décrété que le règlement soit un arrêté homologué par la Cour en juin 2000. Les fiduciaires s'attendent à ce que le dernier paiement soit versé aux RSC en 2005.
  13. Le 31 août 1995, les Travailleurs du service social clinique des niveaux 1 à 3 du sous‑groupe Bien‑être social du groupe Service social (SW‑SCW) ont comparé leurs tâches à celles du groupe à prédominance masculine des travailleurs œuvrant dans les programmes et les politiques aux niveaux 3 à 5 des mêmes groupe et sous‑groupe. Un règlement a été conclu en juin 1996, et la CCDP en a approuvé les modalités en août 1996. Les Travailleurs du service social clinique (un groupe de 21 employés) a reçu des montants forfaitaires à compter du 12 décembre 1994 et un rajustement paritaire permanent, qui a été intégré à leurs taux de rémunération de base le 1er octobre 2000.

Plaintes déposées par des employés particuliers

La plupart du temps, ces plaintes sont réglées par voie de reclassification; elles le sont aussi parfois grâce à d'autres formes de rémunération. Le nombre de personnes ayant déposé des plaintes aux termes de l'article 11 de la Loi a diminué passablement depuis les années 1990.

Plaintes en suspens

Au 31 mars 2003, douze (12) plaintes étaient en suspens, neuf (9) d'entre elles ayant trait à des allégations découlant de la définition des termes « employeur » et « établissement ». La plupart de ces plaintes prétendent que le CT ou un employeur distinct a fait preuve de discrimination contre les employés des employeurs distincts en refusant de leur accorder des rajustements paritaires négociés pour les employés du CT (univers des employeurs de la partie I, annexe I)[1].

Depuis le 31 mars 2003, quatre autres plaintes ont été déposées[2].

 Notes


[1] Depuis novembre 2003, la CCDP a rejeté ou refusé de traiter onze (11) plaintes, huit (8) desquelles avaient trait à des allégations découlant de la définition des termes « employeur » et « établissement ». À ce jour, une décision a été déférée à la Cour fédérale pour contrôle judiciaire.

[2] Des cinq (5) plaintes actuellement en suspens, deux (2) traitent de la définition des termes « employeur » et « établissement ».

 




Appendice I

Coûts estimés des règlements de parité salariale, 1980 à 2003

Coûts estimés des règlements de parité salariale au 31 mars 2003

A. Groupes de l'AFPC

Groupe Services divers (GS)

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

GS-FOS, GS-LAS et GS-MPS (1)

2 mars 82

                

19 421 774 $ 

0 $ 

0 $ 

(1) Harmonisation des taux de salaire

19 421 774 $ 

0 $ 

0 $ 

 

Groupe Services hospitaliers (HS)

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

Convention générale du groupe HS (2)

9 sept 80

26 juil 87

28 303 452 $ 

0 $ 

0 $ 

Convention générale du groupe HS (2)

27 juil 87

21 déc 87

1 645 665 $ 

0 $ 

0 $ 

Supplément visant les représentants en santé communautaire (2)

9 sept 80

21 déc 87

2 198 500 $ 

0 $ 

0 $ 

(2) Redressements de parité salariale et application de la norme de classification GS

32 147 617 $ 

0 $ 

0 $ 

 

Groupe Commis aux écritures et règlements (CR) 

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

Redressements de parité de 1990 intégrés aux taux de rémunération de base au 29 juillet 1998

1 avr 85

31 mars 90

192 545 605 $ 

0 $ 

0 $ 

 

1 avr 90

31 mars 03

0 $ 

558 864 042 $ 

0 $ 

 

 

 

0 $ 

0 $ 

31 740 408 $ 

Redressement salarial spécial intégré aux taux de rémunération de base au 12 juin 1997

12 juin 97

31 mars 03

0 $ 

509 925 159 $ 

79 036 533 $ 

Entente de 1999 intégrée aux taux de rémunération de base au 29 juillet 1998

8 mars 85

28 juil 98

1 587 128 454 $ 

0 $ 

0 $ 

 

29 juil 98

31 mars 03

0 $ 

197 098 651 $ 

0 $ 

 

 

 

0 $ 

0 $ 

38 684 879 $ 

 

1 779 674 059 $ 

1 265 887 852 $ 

149 461 820 $ 

 

Traitement mécanique des données - Conversion des données (DA-CON)

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

Redressement salarial spécial intégré aux taux de rémunération de base au 29 août 1997

29 août 97

31 mars 03

0 $ 

6 214 597 $ 

321 621 $ 

Entente de 1999 intégrée aux taux de rémunération de base au 29 juillet 1998

8 mars 85

28 juil 98

38 052 875 $ 

0 $ 

0 $ 

 

29 juil 98

31 mars 03

0 $ 

76 515 $ 

0 $ 

 

 

 

0 $ 

0 $ 

10 269 $ 

 

38 052 875 $ 

6 291 112 $ 

331 890 $ 

 

Groupe Soutien de l'enseignement (EU)

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

Redressements de parité de 1990 intégrés aux taux de rémunération de base au 29  juillet 1998

1 avr 85

31 mars 90

1 073 095 $ 

0 $ 

0 $ 

 

1 avr 90

31 mars 03

0 $ 

540 208 $ 

0 $ 

 

 

 

0 $ 

0 $ 

114 450 $ 

Redressement salarial spécial intégré aux taux de rémunération de base au 12 juin 1997

12 juin 97

31 mars 03

0 $ 

109 934 $ 

111 950 $ 

Entente de 1999 intégrée aux taux de rémunération de base au 29 juillet 1998

8 mars 85

28 juil 98

2 112 645 $ 

0 $ 

0 $ 

 

29 juil 98

31 mars 03

0 $ 

3 014 $ 

0 $ 

 

 

 

0 $ 

0 $ 

9 550 $ 

 

3 185 740 $ 

653 156 $ 

235 950 $ 

 

Groupe Bibliothéconomie (LS)

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

Entente de 1980 ‑ Redressements de parité

1 mars 78

31 mars 97

0 $ 

38 878 738 $ 

0 $ 

Redressement salarial spécial intégré aux taux de rémunération de base au 1er avril 1997

1 avr 97

31 mars 03

0 $ 

25 850 452 $ 

4 312 651 $ 

Entente de 1999 intégrée aux taux de rémunération de base au 29 juillet 1998

8 mars 85

28 juil 98

28 998 339 $ 

0 $ 

0 $ 

 

29 juil 98

31 mars 03

0 $ 

3 447 503 $ 

0 $ 

 

 

 

0 $ 

0 $ 

734 636 $ 

 

28 998 339 $ 

68 176 693 $ 

5 047 287 $ 

  

Services hospitaliers

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

Redressement salarial spécial intégré aux taux de rémunération de base au 22 juin 1997

22 juin 97

31 mars 03

0 $ 

4 816 952 $ 

815 493 $ 

Entente de 1999 intégrée aux taux de rémunération de base au 29 juillet 1998

8 mars 85

28 juil 98

33 459 644 $ 

0 $ 

0 $ 

 

29 juil 98

31 mars 03

0 $ 

7 350 079 $ 

0 $ 

 

 

 

0 $ 

0 $ 

1 527 551 $ 

 

33 459 644 $ 

12 167 031 $ 

2 343 044 $ 

 

Groupe Secrétariat, sténographie et dactylographie (ST) 

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

Redressements de parité de 1990 intégrés aux taux de rémunération de base au 29 juillet 1998

1 avr 85

31 mars 90

84 592 986 $ 

0 $ 

0 $ 

 

1 avr 90

31 mars 03

0 $ 

123 607 782 $ 

0 $ 

 

 

 

0 $ 

0 $ 

2 278 952 $ 

Redressement salarial spécial intégré aux taux de rémunération de base au 12 juin 1997

12 juin 97

31 mars 03

0 $ 

32 827 626 $ 

2 568 771 $ 

Entente de 1999 intégrée aux taux de rémunération de base au 29 juillet 1998

8 mars 85

28 juil 98

252 926 859 $ 

0 $ 

0 $ 

 

29 juil 98

31 mars 03

0 $ 

9 587 652 $ 

0 $ 

 

 

 

0 $ 

0 $ 

1 029 460 $ 

 

337 519 845 $ 

166 023 060 $ 

5 877 183 $ 

 

Interviewers et interviewers principaux (à Statistique Canada)

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

Règlement de 1991

1 avr 85

nov 87

1 000 000 $ 

0 $ 

0 $ 

 

1 000 000 $ 

0 $ 

0 $ 

Récapitulation des groupes de l'AFPC

Description

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

GS-FOS, GS-LAS et GS-MPS

19 421 774 $ 

0 $ 

0 $ 

Convention générale du groupe HS

29 949 117 $ 

0 $ 

0 $ 

Supplément visant les représentants en santé communautaire

2 198 500 $ 

0 $ 

0 $ 

Redressements de parité de 1990

278 211 686 $ 

683 012 032 $ 

34 133 810 $ 

Entente de 1980 – Redressements de parité

0 $ 

38 878 738 $ 

0 $ 

Redressement salarial spécial

0 $ 

579 744 720 $ 

87 167 019 $ 

Entente de 1999

1 942 678 816 $ 

217 563 414 $ 

41 996 345 $ 

Règlement de 1991

1 000 000 $ 

0 $ 

0 $ 

Entente de 1999 – Intérêts (en février 2003)

911 841 018 $ 

0 $ 

0 $ 

 

3 185 300 911 $ 

1 519 198 904 $ 

163 297 174 $ 

B. Groupes de l'IPFPC

Groupe Sciences infirmières (NU)

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

Protocole d'entente de 1987 (5 500 $)

1 oct 87

31 mars 94

0 $ 

58 588 750 $ 

0 $ 

Annonce de 1990 du CT – Rétroactivité

1 avr 85

30 sept 87

24 441 887 $ 

0 $ 

0 $ 

Entente de 1994 intégrée aux taux de rémunération de base au 1er avril 1994

1 oct 87

31 mars 94

57 341 690 $ 

0 $ 

0 $ 

 

1 avr 94

31 mars 03

0 $ 

177 705 400 $ 

0 $ 

 

 

 

0 $ 

0 $ 

21 454 951 $ 

 

81 783 577 $ 

236 294 150 $ 

21 454 951 $ 

 

Groupe Nutrition et diététique (ND) (qui s'appelaient autrefois Sciences domestiques (HE)

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

Comprend les paiements versés au groupe Ergothérapie et physiothérapie (OP)

1 mars 78

31 mars 85

2 524 775 $ 

0 $ 

0 $ 

Règlement intérimaire

1 avr 85

31 mars 94

0 $ 

1 430 933 $ 

0 $ 

Entente de 1994 intégrée aux taux de rémunération de base au 1er avril 1994

1 avr 87

31 mars 94

1 507 786 $ 

0 $ 

0 $ 

 

1 avr 94

31 mars 03

0 $ 

2 937 454 $ 

0 $ 

 

 

 

0 $ 

0 $ 

408 317 $ 

 

4 032 561 $ 

4 368 387 $ 

408 317 $ 

 

Groupe Ergothérapie et physiothérapie (OP)

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

voir le Groupe ND

1 mars 78

31 mars 85

0 $ 

0 $ 

0 $ 

Règlement intérimaire

1 avr 85

31 mars 94

0 $ 

2 425 465 $ 

0 $ 

Entente de 1994 intégrée aux taux de rémunération de base au 1er avril 1994

1 avr 87

31 mars 94

1 296 536 $ 

0 $ 

0 $ 

 

1 avr 94

31 mars 03

0 $ 

5 295 890 $ 

0 $ 

 

 

 

0 $ 

0 $ 

775 736 $ 

 

1 296 536 $ 

7 721 355 $ 

775 736 $ 

 

Sous-groupe Service social (SW-SCW)

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

 Règlement de 1996 intégré aux taux de rémunération de base au 12 juin 1996

12 déc 94

11 juin 96

396 926 $ 

0 $ 

0 $ 

 

12 juin 96

31 mars 03

0 $ 

1 949 389 $ 

0 $ 

 

 

 

0 $ 

0 $ 

333 000 $ 

 

396 926 $ 

1 949 389 $ 

333 000 $ 

Récapitulation des groupes de l'IPFPC

Description

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

ND(HE) et OP (jusqu'en mars 1985)

2 524 775 $ 

0 $ 

0 $ 

Protocole d'entente de 1987

0 $ 

58 588 750 $ 

0 $ 

Annonce de 1990 du CT

24 441 887 $ 

0 $ 

0 $ 

Règlement intérimaire

0 $ 

3 856 398 $ 

0 $ 

 Entente de 1994

60 146 012 $ 

185 938 744 $ 

22 639 004 $ 

 Entente de 1996

396 926 $ 

1 949 389 $ 

333 000 $ 

 

87 509 600 $ 

250 333 281 $ 

22 972 004 $ 

C. Autres règlements

Organisation nationale des représentants indiens et inuit en santé communautaire (ONRIISC)

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

Transfert du montant du règlement dans un compte en fiducie

9 sept 80

26 avr 00

45 700 000 $ 

0 $ 

0 $ 

 

45 700 000 $ 

0 $ 

0 $ 

 

Groupe Gestion du personnel (PE)

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

Entente de 1999 intégrée aux taux de rémunération de base au 1er octobre 1999

1 oct 91

30 sept 99

60 744 550 $ 

0 $ 

0 $ 

 

1 oct 99

31 mars 03

0 $ 

57 681 250 $ 

0 $ 

 

 

 

0 $ 

0 $ 

18 012 500 $ 

 

60 744 550 $ 

57 681 250 $ 

18 012 500 $ 

 

Groupe Traduction (TR) 

Description

Date

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

Entente de 2003 intégrée aux taux de rémunération de base au 19 avril 2003

1 avr 90

31 mars 03

17 279 670 $ 

0 $ 

4 479 425 $ 

 

17 279 670 $ 

0 $ 

4 479 425 $ 

D.  Total, tous les groupes

Description

Paiement forfaitaire

Montant annuel cumulé (jusqu'au 31 mars 2003)

Montant annuel courant après le 31 mars 2003

AFPC

3 185 300 911 $ 

1 519 198 904 $ 

163 297 174 $ 

IPFPC

87 509 600 $ 

250 333 281 $ 

22 972 004 $ 

Autres groupes

123 724 220 $ 

57 681 250 $ 

22 491 925 $ 

 

3 396 534 731 $ 

1 827 213 435 $ 

208 761 103 $ 

 




Appendice J

Données à l'appui des chiffres illustrant les tendances d'indicateurs économiques clés

Figure 1018 : Indicateurs économiques clés au Canada, 1990‑1991 à 2002‑2003

INDICATEURS ÉCONOMIQUES CLÉS AU CANADA DURANT LA PÉRIODE DE 1990‑1991 À  2002‑2003

 

Exercice

Millions de dollars

Millions de dollars

Nomb de personnes

Millions de dollars

%

%

Unités

PIB  nominal
(1)

PIB réel
(2)

Population
(3)

Déficit fédéral
(4)

Taux de chômage
(5)

Taux d'inflation
(6)

Logements mis en chantier (année civile)

90‑91

678172

745782

27 736 755

32 368

8,1

4,8

 

1991

91‑92

692940

752103

28 066 408

38 617

10,3

5,6

156 197

1992

92‑93

714776

765599

28 407 880

40 602

11,2

1,5

168 271

1993

93‑94

750696

794261

28 724 135

40 432

11,4

1,8

155 443

1994

94‑95

801904

832472

29 035 161

36 736

10,4

0,2

154 057

1995

95‑96

819976

837371

29 339 247

33 211

9,4

2,2

110 933

1996

96‑97

867828

867450

29 646 827

13 499

9,6

1,6

124 713

1997

97‑98

906904

908309

29 938 140

-4 507

9,1

1,6

147 040

1998

98‑99

949136

950590

30 183 789

-2 786

8,3

0,9

137 439

1999

99‑00

1042100

1004935

30 436 185

-6 999

7,6

1,7

149 968

2000

00‑01

1115408

1035414

30 725 451

-9 213

6,8

2,7

151 653

2001

01‑02

1121528

1060397

31 059 970

-7 351

7,2

2,6

162 733

2002

02‑03

1214880

1093793

31 385 694

-2 780

7,7

2,2

205 034

Figure 1019 : Comparaison du taux de variation des indicateurs clés du Canada, 1990‑1991 à 2002‑2003 (1990‑1991=100)

INDICATEURS ÉCONOMIQUES CLÉS AU CANADA DURANT LA PÉRIODE DE 1990‑1991 À  2002‑2003

 

Exercice

Indice (1990‑1991=100)

 

PIB nominal
(1)

PIB réel
(2)

Population
(3)

Déficit fédéral
(4)

Taux de chômage
(5)

Taux d'inflation
(6)

Logements mis en chantier (année civile)

 

90‑91

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

1991

91‑92

102,2

100,8

101,2

119,3

127,2

115,4

100,0

1992

92‑93

105,4

102,7

102,4

125,4

138,3

31,5

107,7

1993

93‑94

110,7

106,5

103,6

124,9

140,7

37,3

99,5

1994

94‑95

118,2

111,6

104,7

113,5

128,4

4,1

98,6

1995

95‑96

120,9

112,3

105,8

102,6

116,0

44,6

71,0

1996

96‑97

128,0

116,3

106,9

41,7

118,5

33,8

79,8

1997

97‑98

133,7

121,8

107,9

-13,9

112,3

33,2

94,1

1998

98‑99

140,0

127,5

108,8

-8,6

102,5

19,2

88,0

1999

99‑00

153,7

134,7

109,7

-21,6

93,8

36,2

96,0

2000

00‑01

164,5

138,8

110,8

-28,5

84,0

56,2

97,1

2001

01‑02

165,4

142,2

112,0

-22,7

88,9

52,9

104,2

2002

02‑03

179,1

146,7

113,2

-8,6

95,1

46,2

131,3

NOTA

(1) PIB aux prix courants, en terme de dépenses, données trimestrielles désaisonnalisées au taux annuel pour le premier trimestre, Statistique Canada, CANSIM.

(2) PIB en dollars enchaînés de 1997, désaisonnalisés au taux annuel pour le premier trimestre, Statistique Canada, CANSIM.

(3) Population moyenne établie d'après quatre estimations démographiques trimestrielles, Estimations démographiques, Statistique Canada, CANSIM.

(4) Déficit du gouvernement fédéral pour l'exercice se terminant le 31 mars. Finance publique fédérale ‑ Estimations et données réelles, Statistique Canada, CANSIM.

(5) Taux de chômage, hommes et femmes âgés de 15 ans et plus, Estimations de l'Enquête sur la population active, Statistique Canada, CANSIM.

(6) Variation annuelle de l'IPC, indice d'ensemble, Statistique Canada, CANSIM.

Figure 1020 : Emploi et revenus au Canada, 1990‑1991 à 2002‑2003
EMPLOI ET REVENUS

Exercice

Nomb de personnes

$

Emploi au Canada (x1000)
(1)

Emploi dans le secteur privé
(2)

Emploi dans le secteur public
(3)

PIB nominal par habitant

PIB réel par habitant

Gains hebdo- madaires moyens
(4)

Revenu médian après impôt
(5)

Gains horaires moyens
(6)

1990‑1991

13017

10267

2749

24450

26887,86

s.o.

38 300

s.o.

1991‑1992

12833

10040

2793

24689

26797,27

544,68

36 400

s.o.

1992‑1993

12772

9945

2828

25161

26950,23

562,73

37 200

s.o.

1993‑1994

12886

10077

2809

26135

27651,35

569,59

35 700

s.o.

1994‑1995

13215

10415

2800

27618

28671,17

579,65

36 600

s.o.

1995‑1996

13377

10646

2731

27948

28540,98

584,50

36 000

s.o.

1996‑1997

13507

10831

2676

29272

29259,45

598,24

35 900

15,61

1997‑1998

13870

11226

2645

30293

30339,53

606,85

36 000

15,75

1998‑1999

14241

11588

2654

31445

31493,40

615,09

37 000

16,09

1999‑2000

14640

11914

2725

34239

33017,77

624,63

38 300

16,56

2000‑2001

14969

12159

2810

36302

33698,90

638,89

39 100

17,16

2001‑2002

15116

12288

2828

36108

34140,31

650,83

40 800

17,69

2002‑2003

15531

12591

2939

38708

34850,05

662,47

41 300

18,04

Figure 1020 : (suite)

Exercice

Indice (1990-1991=100)

Emploi au Canada (x1000)
(2)

Emploi dans le secteur privé
(2)

Emploi dans le secteur public
(3)

PIB nominal par habitant

PIB réel par habitant

Gains hebdo- madaires moyens
(4)

Revenu médian après impôt
(5)

Gains horaires moyens
(6)

1990‑1991

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

 

100,0

 

1991‑1992

98,6

97,8

101,6

101,0

99,7

100,0

95,0

 

1992‑1993

98,1

96,9

102,8

102,9

100,2

103,3

97,1

 

1993‑1994

99,0

98,1

102,2

106,9

102,8

104,6

93,2

 

1994‑1995

101,5

101,4

101,8

113,0

106,6

106,4

95,6

 

1995‑1996

102,8

103,7

99,3

114,3

106,1

107,3

94,0

 

1996‑1997

103,8

105,5

97,3

119,7

108,8

109,8

93,7

100,0

1997‑1998

106,6

109,3

96,2

123,9

112,8

111,4

94,0

100,9

1998‑1999

109,4

112,9

96,5

128,6

117,1

112,9

96,6

103,1

1999‑2000

112,5

116,0

99,1

140,0

122,8

114,7

100,0

106,1

2000‑2001

115,0

118,4

102,2

148,5

125,3

117,3

102,1

109,9

2001‑2002

116,1

119,7

102,8

147,7

127,0

119,5

106,5

113,3

2002‑2003

119,3

122,6

106,9

158,3

129,6

121,6

107,8

115,6

Source :

(1) Emploi mensuel moyen pour l'exercice se terminant en mars. Hommes et femmes âgés de 15 ans et plus. Estimations de l'Enquête sur la population active, Statistique Canada, CANSIM.

(2) Moyenne mensuelle de la différence entre l'emploi total dans toutes les branches d'activités moins le nombre d'employés du secteur public pour l'exercice se terminant en mars (ne comprend pas les employés du secteur privé et les travailleurs autonomes). Hommes et femmes. Estimations de l'Enquête sur la population active, Statistique Canada, CANSIM.

(3) Moyenne mensuelle du nombre d'employés du secteur public pour l'exercice se terminant en mars. Hommes et femmes. Estimations de l'Enquête sur la population active, Statistique Canada, CANSIM.

(4) Gains hebdomadaires moyens pour l'ensemble des salariés, heures supplémentaires non comprises, ensemble des industries sauf les entreprises non classifiées. EERH, Statistique Canada, CANSIM.

(5) Revenu médian après impôt en dollars constants de 2002, tous les types de familles. Statistique Canada, CANSIM.

(6) Gains horaires moyens au mois de mars. Ensemble des salariés, hommes et femmes âgés de 12 ans et plus. Estimations de l'Enquête sur la population active, Statistique Canada, CANSIM.

Figure 1021 : Comparaison du taux de variation des indicateurs clés de l'emploi et des revenus au Canada, 1990-1991 à 2002-2003 (indice, 1990-1991 =100)

Exercice

Indice (1990-1991=100)

 

Secteur public fédéral, salaire moyen
(1)

Fonction publique et employeurs distincts, salaire moyen
(2)

Force régulière, Forces canadiennes, salaire moyen
(3)

GRC, salaire moyen
(4)

1990‑1991

100,0

100,0

100,0

100,0

1991‑1992

101,8

101,7

99,9

115,5

1992‑1993

107,0

106,1

106,0

130,8

1993‑1994

109,3

108,2

106,9

142,0

1994‑1995

110,5

109,3

107,6

149,1

1995‑1996

112,1

109,7

111,3

158,9

1996‑1997

113,9

109,6

117,2

167,4

1997‑1998

116,2

110,7

121,5

176,9

1998‑1999

120,2

114,7

124,9

184,7

1999‑2000

126,7

121,4

129,9

201,0

2000‑2001

133,3

125,7

142,8

223,5

2001‑2002

138,5

131,5

146,2

229,2

2002‑2003

147,1

141,0

151,6

238,5

Figure 1021 : (suite)

Exercice

Indice (1990-1991=100)

 

Gains hebdomadaires moyens
(5)

Gains horaires moyens
(6)

Secteur privé, gains hebdoma-daires moyens
(7)

Secteur privé, gains horaires moyens
(8)

Secteur public fédéral, masse salariale (x millions)
(9)

1990‑1991

 

 

 

 

100,0

1991‑1992

101,8

 

101,8

 

101,6

1992‑1993

105,1

 

105,1

 

105,9

1993‑1994

106,4

 

106,3

 

105,6

1994‑1995

108,3

 

108,4

 

103,2

1995‑1996

109,2

 

109,6

 

97,7

1996‑1997

111,8

111,8

112,4

111,8

93,6

1997‑1998

113,4

112,8

114,3

112,4

91,8

1998‑1999

114,9

115,2

115,9

115,4

93,5

1999‑2000

116,7

118,6

117,6

117,8

100,5

2000‑2001

119,4

122,9

120,3

120,2

109,6

2001‑2002

121,6

126,7

122,5

124,3

119,2

2002‑2003

123,8

129,2

124,4

126,5

131,4

NOTA

(1) Masse salariale divisée par les effectifs pour l'administration publique centrale (LRPFP 1-1), les employeurs distincts (LRPFP 1-2), les membres de la Force régulière des Forces canadiennes et les membres réguliers de la GRC. Système des titulaires du SCT, Satistique Canada et GRC.

(2) Masse salariale divisée par les effectifs de la fonction publique (LRPFP 1-1) et des employeurs distincts (LRFPFP 1-2) pour l'exercice se terminant le 31 mars. Système des titulaires du SCT.

(3) Masse salariale (y compris les indemnités) de de la Force régulière des Forces canadiennes, divisée par les effectifs. Statistique Canada, CANSIM.

(4) Masse salariale de la GRC divisée par les effectifs, GRC et Statistique Canada.

(5) Gains hebdomadaires moyens pour l'ensemble des salariés, heures supplémentaires non comprises, ensemble des industries sauf les entreprises non classifiées.

(6) Gains horaires moyens au mois de mars. Ensemble des salariés, hommes et femmes âgés de 15 ans et plus. Estimations de l'Enquête sur la population active, Statistique Canada, CANSIM.

(7) Gains hebdomadaires moyens calculés d'après l'enssemble des industries, sauf l'administration publique, pour tous les employés (employés à salaire fixe et salariés rémunérés à l'heure), EERH, Statistique Canada, CANSIM.

(8) Gains horaires moyens des personnes occupant un seul emploi à plein temps dans un établissement de plus de 500 employés, dans le secteur privé, Enquête sur la population active, Statistique Canada, CAMSIN.

(9) Masse salariale totale pour l'administration publique centrale (LRPFP 1-1), les employeurs distincts (LRPFP 1-2), les membres de la Force réglière des Forces canadiennes (y compris les indemnités) et les membres réguliers de la GRC. Système des titulaires du SCT, Statistique Canada et GRC.

Figure 1022 : Tendances de l'emploi fédéral et de l'emploi total au Canada, 90-1991 à 2002-2003

Emploi dans le secteur public fédéral et au Canada

Exercise

# de personnes

%

 

Emploi dans le secteur public fédéral
(1)

Emploi dans la fonction publique et les employeurs distincts
(2)

Emploi au Canada (x1000)
(3)

Emploi dans le secteur privé
(4)

Emploi dans le secteur public
(5)

Pourcentage de l'emploi au Canada représenté par l'emploi dans le secteur public fédéral

1990‑1991

350868

242398

13017

10267

2749

2,70%

1991‑1992

350429

244099

12833

10040

2793

2,73%

1992‑1993

347242

245116

12772

9945

2828

2,72%

1993‑1994

339268

240867

12886

10077

2809

2,63%

1994‑1995

327689

233695

13215

10415

2800

2,48%

1995‑1996

305742

218297

13377

10646

2731

2,29%

1996‑1997

288334

206221

13507

10831

2676

2,13%

1997‑1998

277340

197642

13870

11226

2645

2,00%

1998‑1999

273020

194776

14241

11588

2654

1,92%

1999‑2000

278420

202282

14640

11914

2725

1,90%

2000‑2001

288343

213185

14969

12159

2810

1,93%

2001‑2002

301961

225469

15116

12288

2828

2,00%

2002‑2003

313421

234393

15531

12591

2939

2,02%

Figure 1023: Comparaison des tendances de l'emploi fédéral par rapport à l'emploi total au Canada, 1990-1991 à 2002-2003 (1990-1991 = 100)

Exercise

Indice (1990-1991=100)

 

Emploi dans le secteur public fédéral
(1)

Emploi dans la fonction publique et les employeurs distincts
(2)

Emploi au Canada (x1000)
(3)

Emploi dans le secteur privé
(4)

Emploi dans le secteur public
(5)

Pourcentage de l'emploi au Canada représenté par l'emploi dans le secteur public fédéral

1990‑1991

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100.0

1991-1992

99,9

100,7

98,6

97,8

101,6

101,3

1992-1993

99,0

101,1

98,1

96,9

102,8

100,9

1993-1994

96,7

99,4

99,0

98,1

102,2

97,7

1994-1995

93,4

96,4

101,5

101,4

101,8

92,0

1995-1996

87,1

90,1

102,8

103,7

99,3

84,8

1996-1997

82,2

85,1

103,8

105,5

97,3

79,2

1997-1998

79,0

81,5

106,6

109,3

96,2

74,2

1998-1999

77,8

80,4

109,4

112,9

96,5

71,1

1999-2000

79,4

83,5

112,5

116,0

99,1

70,6

2000-2001

82,2

87,9

115,0

118,4

102,2

71,5

2001-2002

86,1

93,0

116,1

119,7

102,8

74,1

2002-2003

89,3

96,7

119,3

122,6

106,9

74,9

(1) Comprend l'administration publique centrale (LRTFP 1-1), les employeurs distincts (LRTFP 1-2), les membres de la Force régulière des Forces canadiennes et les membres réguliers de la GRC. Emploi moyen pour les quatre périodes (mars, juin, septembre, décembre). Système des titulaires du SCT et Statistique Canada

(2) Comprend l'administration publique centrale (LRTFP 1-1) et les employeurs distincts (LRTFP 1-2), les membres de la Force réglière des Forces canadiennes et les membres de la GRC. Emploi moyen pour les quatre périodes (mars, juin, septembre, décembre). Système des titulaires du SCT.

(3) Emploi mensuel moyen pour l'exercice se terminant en mars,. Hommes et femmes âgés de 15 ans et plus. Estimations de l'Enquête sur la population active. Statistique Canada, CANSIM.

(4) Moyenne mensuelle de la différence entre l'emploi total dans toutes les branches d'activités moins le nombre d'employés du secteur public pour l'exercice se terminant en mars (ne comprend pas les employés  du secteur privé et les travailleurs autonomes). Hommes et femmes. Estimations de l'Enquête sur la population active. Statistique Canada, CANSIM.

(5) Moyenne mensuelle du nombre d'employés du secteur public pour l'exercice se terminant en mars. Hommes et femmes. Estimations de l'Enquête sur la poplation active. Satistique Canada, CANSIM.

Figure 1024 : Masses salariales des gouvernements fédéral, provinciaux, municipaux et pour l'ensemble du Canada, 1990-1991 à 2002-2003

MASSES SALARIALES

En valeur nominale

Exercise

$ Millions

 

Masse salariale - secteur public fédéral
(1)

Masse salariale - fonction publique et employeurs distincts
(2)

Masse salariale totale, Canada (y comp. Revenu supplémentaire du travail)
(3)

Masse salariale - secteur privé
(4)

Masse salariale - secteur public
(5)

Masse salariale - secteur public provincial et territorial
(6)

1990‑1991

13095

9081

374900

275703

99197

46573

1991-1992

13311

9297

384244

280214

104030

49183

1992-1993

13,872

9742

393252

285770

107482

50736

1993-1994

13834

9764

397708

289354

108354

50989

1994-1995

13514

9566

414432

306872

107560

50424

1995-1996

12794

8972

422852

317729

105123

49693

1996-1997

12254

8471

443832

341297

102535

49082

1997-1998

12023

8200

468188

366573

101615

48936

1998-1999

12243

8368

490084

385789

104295

50478

1999-2000

13161

9197

528444

419540

108904

53282

2000-2001

14350

10037

564836

447438

117398

56880

2001-2002

15608

11110

582564

461502

121062

60066

2002-2003

17204

12384

609020

481602

127418

63232

Figure 1024 : (suite)

Exercise

$ Millions

%

 

 

Masse salariale - secteur public municipal
(7)

PIB nominal
(8)

Masse salariale totale, Canada (salaires et traitements seulement)
(9)

Pourcentage du PIB nominal représenté par la masse salariale du secteur public fédéral

pourcentage delà masse salariale canadienne représentée par la masse salariale du secteur public fédéral

1990‑1991

31043

678172

 

1,9%

3,5%

1991-1992

33452

692940

 

1,9%

3,5%

1992-1993

35083

714776

 

1,9%

3,5%

1993-1994

35623

750696

 

1,8%

3,5%

1994-1995

35463

801904

 

1,7%

3,3%

1995-1996

35341

819976

 

1,6%

3,0%

1996-1997

35308

867828

 

1,4%

2,8%

1997-1998

34775

906904

403898

1,3%

2,6%

1998-1999

35018

949136

424586

1,3%

2,5%

1999-2000

36118

1042100

454204

1,3%

2,5%

2000-2001

37201

1115408

491980

1,3%

2,5%

2001-2002

38567

1121528

508128

1,4%

2,7%

2002-2003

40404

1214880

526696

1,4%

2,8%

Figure 1025 : Comparaison des variations des masses salariales des gouvernements fédéral, provinciaux, municipaux et pour l'ensemble du Canada, 1990-1991 à 2002-2003 (1990-1991 = 100)

Exercise

Indice (1990-1991=100)

 

Masse salariale - secteur public fédéral
(1)

Masse salariale - fonction publique et employeurs distincts
(2)

Masse salariale totale, Canada (y compris revenu supplémentaire du travail)
(3)

Masse salariale - secteur privé
(4)

Masse salariale - secteur public
(5)

90‑91

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

91-92

101,6

102,4

102,5

101,6

104,9

92-93

105,9

107,3

104,9

103,7

108,4

93-94

105,6

107,5

106,1

105,0

109,2

94-95

103,2

105,3

110,5

111,3

108,4

95-96

97,7

98,8

112,8

115,2

106,0

96-97

93,6

93,3

118,4

123,8

103,4

97-98

91,8

90,3

124,9

133,0

102,4

98-99

93,5

92,1

130,7

139,9

105,1

99-00

100,5

101,3

141,0

152,2

109,8

00-01

109,6

110,5

150,7

162,3

118,3

01-02

119,2

122,3

155,4

167,4

122,0

02-03

131,4

136,4

162,4

174,7

128,5

Figure 1025 : (suite)

Exercise

Indice (1990-1991=100)

 

Masse salariale, secteur public provincial et territorial
(6)

Masse salariale - secteur public municipal
(7)

PIB nominal
(8)

Masse salariale totale, Canada (traitements et salaires seulement)
(9)

Pourcentage du PIB nominal représenté par la masse salariale du secteur public fédéral

Pourcentage de la masse salariale canadienne représentée par la masse salariale du secteur public fédéral

90‑91

100,0

100,0

100,0

 

100,0

100,0

91-92

105,6

107,8

102,2

 

99,5

99,2

92-93

108,9

113,0

105,4

 

100,5

101,0

93-94

109,5

114,8

110,7

 

95,4

99,6

94-95

108,3

114,2

118,2

 

87,3

93,4

95-96

106,7

113,8

120,9

 

80,8

86,6

96-97

105,4

113,7

128,0

 

73,1

79,0

97-98

105,1

112,0

133,7

100,0

68,7

73,5

98-99

108,4

112,8

140,0

105,1

66,8

71,5

99-00

114,4

116,4

153,7

112,5

65,4

71,3

00-01

122,1

119,8

164,5

121,8

66,6

72,7

01-02

129,0

124,2

165,4

125,8

72,1

76,7

02-03

135,8

130,2

179,1

130,4

73,3

80,9

NOTA :

(1) Comprend la masse salariale totale, à l'exclusion de la parité salariale, pour l'administration publique centrale (LRTFP 1-1), les employeurs distincts (LRTFP 1-2), les membres de la Force régulière des Forces canadiennes (y compris les indemnités) et les membres réguliers de la GRC. Système des titulaires du SCT. Statistique Canada et GRC.

(2) Moyenne des données de quatre trimestres sur les traitements et salaires, à l'exception de la parité salariale, pour la fonction publique (LRTFP 1-1) et les employeurs distincts (LRTFP 1-2) pour l'exercice se terminant le 31 mars. Système des titulaires du SCT.

(3) Salaires, traitements et revenu supplémentaire du travail au Canada, PIB en terme de revenus, données désaisonnalisées au taux annuel pour le premier trimestre qu'elles correspondent à l'année financière. Statistique Canada, CANSIM.

(4) Correspond à la différence entre la masse salariale totale au Canada et la masse salariale du secteur public.

(5) Le secteur public comprend tous les ordres de gouvernement et les entreprises publiques, Emploi dans le secteur public, Statistiques Canada, CANSIM.

(6) Comprend l'administration publique générale plus les institutions de services de santé et de services sociaux, les universités, les collèges, les instituts de formation professionnelle et les écoles de métiers, ainsi que les entreprises publiques provinciales et territoriales. La somme des salaires et traitements pour les 12 mois se terminant le 31 mars. Statistique Canada, CANSIM.

(7) Comprend l'administration publique générale plus les commissions scolaires locales et les entreprises publiques locales. La somme des salaires et traitements pour les 12 mois se terminant le 31 mars. Statistique Canada, CANSIM.

(8) PIB aux pris courants, en terme de dépenses, données trimestrielles désaisonnalisées au taux annuel pour le premier trimestre, Statistique Canada, CANSIM.

(9) Cumul annuel des salaires et traitements mensuels pour l'exercice se terminant le 31 mars, Estimations du revenu du travail, Statistique Canada, CANSIM.

 




Appendice K

Répartition des employés par sexe dans la fonction publique fédérale, certaines années choisies, 1981 à 2005

Répartition des groupes professionnels par sexe
au 31 mars pour l'année respective

 

 

1981

1986

 

Les groupes à prédominance féminine sont ombragés

Homme

Femme

Homme

Femme

 

Groupes professionnels

%

%

%

%

AC

Actuariat

100

0

91

9

AG

Agriculture

96

4

86

14

AI

Contrôle de la circulation aérienne

98

2

96

4

AO

Navigation aérienne

99

1

96

4

AR

Architecture et urbanisme

93

7

87

13

AS

Services administratifs

63

37

53

47

AT

Stagiaire en administration

55

45

33

68

AU

Vérification

95

5

91

9

BI

Sciences biologiques

83

17

80

20

CA

Programme CAP

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

CH

Chimie

81

19

76

24

CM

Communications

58

42

62

38

CO

Commerce

93

7

85

15

CR

Commis aux écritures et règlement

23

77

20

80

CS

Systèmes d'ordinateur

80

20

76

24

CX

Services correctionnels

97

3

88

12

DA

Traitement mécanique des données

20

80

22

78

DD

Dessin et illustrations

87

13

84

16

DE

Art dentaire

100

0

92

8

DS

Services scientifiques de la défense

95

5

92

8

ED

Enseignement

51

49

49

51

EG

Soutien technologique et scientifique

84

16

83

17

EL

Électronique

99

1

98

2

EN

Génie et arpentage

99

1

96

4

ES

Économie, sociologie et statistiques

85

15

77

23

EU

Soutien de l'enseignement

26

74

29

71

EX

Groupe de la direction

s.o.

s.o.

93

7

FI

Gestion financière

79

21

71

29

FO

Sciences forestières

97

3

94

6

FR

Pompiers

100

0

99

1

FS

Service extérieur

92

8

83

17

GL

Manœuvres et hommes de métiers

98

2

98

2

GS

Services divers

79

30

68

32

GT

Technicien divers

89

11

85

15

GX

Groupe de la direction générale

s.o.

s.o.

100

0

HE

Sciences domestiques

2

98

0

100

HP

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

100

0%

99

1

HR

Recherche historique

72

28

68

32

HS

Services hospitaliers

42

58

43

57

IS

Services d'information

60

40

48

52

LA

Droit

79

21

68

32

LI

Gardiens de phare

98

2

97

3

LS

Bibliothéconomie

35

65

33

67

MA

Mathématiques

76

24

72

28

MD

Médecine

88

12

87

13

MM

Groupe stagiaires en gestion

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

MT

 Metéorologie

96

4

92

8

ND

Nutrition et diététique

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

NU

Sciences infirmières

6

94

10

90

OE

Mécanographie

45

55

50

50

OM

Organisation et méthodes

84

16

73

27

OP

Ergothérapie et physiothérapie

8

92

3

97

PC

Sciences physiques

89

11

84

16

PE

Gestion du personnel

64

36

51

49

PG

Achat

82

18

73

27

PH

Pharmacie

79

21

72

28

PI

Inspection des produits primaires

95

5

92

8

PM

Administration des programmes

72

28

63

37

PR

Services d'imprimerie

64

36

64

36

PS

Psychologie

77

23

70

30

PY

Photographie

92

8

87

13

RO

Radiotélégraphie

96

4

93

7

SC

Équipages de navires

98

2

97

3

SE

Recherche scientifique

97

3

95

5

SG

Préposés au brevets

91

9

83

17

SI

Soutien des sciences sociales

55

45

49

51

SM

Gestionnaire supérieur

s.o.

s.o.

90

10

SO

Officiers de navire

97

3

95

5

SR

Réparation des navires

100

0

100

0

ST

Secrétariat, sténographie et dactylographie

1

99

1

99

SW

Service social

76

24

69

31

SX

Gestionnaire supérieur

96

4

s.o.

s.o.

TE

Employés civils temporaires

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

TI

Inspection technique

99

1

98

2

TR

Traduction

51

49

49

51

UT

Enseignement universitaire

97

3

95

5

VS

Médecine vétérinaire

93

7

88

12

WP

Programmes de bien-être social

76

24

67

33

 

Grand total

59

41

56

44

 

Répartition des groupes professionnels par sexe
au 31 mars pour l'année respective

 

 

1991

1996

 

Les groupes à prédominance féminine sont ombragés

Homme

Femme

Homme

Femme

 

Groupes professionnels

%

%

%

%

AC

Actuariat

100

0

75

25

AG

Agriculture

76

24

73

27

AI

Contrôle de la circulation aérienne

95

5

93

7

AO

Navigation aérienne

95

5

94

6

AR

Architecture et urbanisme

83

17

82

18

AS

Services administratifs

46

54

39

61

AT

Stagiaire en administration

53

47

s.o.

s.o.

AU

Vérification

81

19

76

24

BI

Sciences biologiques

74

26

67

33

CA

Programme CAP

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

CH

Chimie

72

28

68

32

CM

Communications

68

32

68

32

CO

Commerce

78

22

72

28

CR

Commis aux écritures et règlement

19

81

17

83

CS

Systèmes d'ordinateur

74

26

72

28

CX

Services correctionnels

86

14

82

18

DA

Traitement mécanique des données

21

79

18

82

DD

Dessin et illustrations

81

19

74

26

DE

Art dentaire

96

4

100

0

DS

Services scientifiques de la défense

91

9

91

9

ED

Enseignement

50

50

48

52

EG

Soutien technologique et scientifique

81

19

77

23

EL

Électronique

98

2

97

3

EN

Génie et arpentage

94

6

91

9

ES

Économie, sociologie et statistiques

72

28

67

33

EU

Soutien de l'enseignement

37

63

100

0

EX

Groupe de la direction

86

14

79

21

FI

Gestion financière

65

35

61

39

FO

Sciences forestières

91

9

88

12

FR

Pompiers

98

2

99

1

FS

Service extérieur

79

21

73

27

GL

Manoeuvres et hommes de métiers

97

3

96

4

GS

Services divers

66

34

68

32

GT

Technicien divers

80

20

75

25

GX

Groupe de la direction générale

100

0

100

0

HE

Sciences domestiques

0

100

0

100

HP

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

99

1

98

2

HR

Recherche historique

67

33

63

37

HS

Services hospitaliers

45

55

48

52

IS

Services d'information

42

58

39

61

LA

Droit

62

38

56

44

LI

Gardiens de phare

98

2

98

2

LS

Bibliothéconomie

30

70

27

73

MA

Mathématiques

67

33

64

36

MD

Médecine

79

21

75

25

MM

Groupe stagiaires en gestion

s.o.

s.o.

46

54

MT

Metéorologie

89

11

87

13

ND

Nutrition et diététique

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

NU

Sciences infirmières

12

88

14

86

OE

Mécanographie

47

53

45

55

OM

Organisation et méthodes

64

37

54

46

OP

Ergothérapie et physiothérapie

5

95

11

89

PC

Sciences physiques

79

21

73

27

PE

Gestion du personnel

40

60

34

66

PG

Achat

63

37

55

45

PH

Pharmacie

57

43

39

61

PI

Inspection des produits primaires

88

12

85

15

PM

Administration des programmes

55

45

48

52

PR

Services d'imprimerie

62

38

50

50

PS

Psychologie

65

35

62

38

PY

Photographie

88

12

90

10

RO

Radiotélégraphie

90

10

87

13

SC

Équipages de navires

96

4

96

4

SE

Recherche scientifique

91

9

88

12

SG

Préposés au brevets

68

32

65

35

SI

Soutien des sciences sociales

45

55

43

57

SM

Gestionnaire supérieur

82

18

s.o.

s.o.

SO

Officiers de navire

96

4

96

4

SR

Réparation des navires

99

1

98

2

ST

Secrétariat, sténographie et dactylographie

2

98

1

99

SW

Service social

62

38

57

43

SX

Gestionnaire supérieur

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

TE

Employés civils temporaires

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

TI

Inspection technique

96

4

94

6

TR

Traduction

44

56

43

57

UT

Enseignement universitaire

97

3

95

5

VS

Médecine vétérinaire

83

17

79

21

WP

Programmes de bien-être social

59

41

55

45

 

Grand total

53

47

52

48

 

Répartition des groupes professionnels par sexe
au 31 mars pour l'année respective

 

 

2001

2002

 

Les groupes à prédominance féminine sont ombragés

Homme

Femme

Homme

Femme

 

Groupes professionnels

%

%

%

%

AC

Actuariat

100

0

75

25

AG

Agriculture

89

11

88

13

AI

Contrôle de la circulation aérienne

100

0

92

8

AO

Navigation aérienne

92

8

92

8

AR

Architecture et urbanisme

75

25

73

27

AS

Services administratifs

29

71

27

73

AT

Stagiaire en administration

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

AU

Vérification

73

27

71

29

BI

Sciences biologiques

60

40

59

41

CA

Programme CAP

38

62

38

62

CH

Chimie

61

39

61

39

CM

Communications

70

30

65

35

CO

Commerce

62

38

60

40

CR

Commis aux écritures et règlement

17

83

18

82

CS

Systèmes d'ordinateur

70

30

70

30

CX

Services correctionnels

78

22

78

22

DA

Traitement mécanique des données

38

62

38

62

DD

Dessin et illustrations

64

36

62

38

DE

Art dentaire

100

0

100

0

DS

Services scientifiques de la défense

85

15

86

14

ED

Enseignement

44

56

41

59

EG

Soutien technologique et scientifique

71

29

71

29

EL

Électronique

97

3

97

3

EN

Génie et arpentage

89

11

87

13

ES

Économie, sociologie et statistiques

58

42

57

43

EU

Soutien de l'enseignement

100

0

100

0

EX

Groupe de la direction

70

30

68

32

FI

Gestion financière

52

48

51

49

FO

Sciences forestières

83

17

83

17

FR

Pompiers

98

2

98

2

FS

Service extérieur

67

33

65

35

GL

Manoeuvres et hommes de métiers

94

6

95

5

GS

Services divers

66

34

66

34

GT

Technicien divers

72

28

73

27

GX

Groupe de la direction générale

83

17

100

0

HE

Sciences domestiques

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

HP

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

99

1

99

1

HR

Recherche historique

62

38

59

41

HS

Services hospitaliers

42

58

41

59

IS

Services d'information

33

67

32

68

LA

Droit

50

50

50

50

LI

Gardiens de phare

96

4

97

3

LS

Bibliothéconomie

27

73

28

72

MA

Mathématiques

64

36

65

35

MD

Médecine

72

28

69

31

MM

Groupe stagiaires en gestion

45

55

44

56

MT

Metéorologie

85

15

85

15

ND

Nutrition et diététique

0

100

0

100

NU

Sciences infirmières

16

84

16

84

OE

Mécanographie

48

52

27

73

OM

Organisation et méthodes

44

56

41

59

OP

Ergothérapie et physiothérapie

20

80

20

80

PC

Sciences physiques

66

34

65

35

PE

Gestion du personnel

28

72

28

72

PG

Achat

51

49

50

50

PH

Pharmacie

33

67

33

67

PI

Inspection des produits primaires

83

17

82

18

PM

Administration des programmes

38

62

37

63

PR

Services d'imprimerie

53

47

54

46

PS

Psychologie

53

47

52

48

PY

Photographie

78

22

79

21

RO

Radiotélégraphie

82

18

82

18

SC

Équipages de navires

95

5

95

5

SE

Recherche scientifique

84

16

84

16

SG

Préposés au brevets

57

43

56

44

SI

Soutien des sciences sociales

38

62

37

63

SM

Gestionnaire supérieur

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

SO

Officiers de navire

94

6

94

6

SR

Réparation des navires

98

2

98

2

ST

Secrétariat, sténographie et dactylographie

2

98

2

98

SW

Service social

34

66

27

73

SX

Gestionnaire supérieur

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

TE

Employés civils temporaires

47

53

49

51

TI

Inspection technique

91

9

91

9

TR

Traduction

37

63

34

66

UT

Enseignement universitaire

92

8

85

15

VS

Médecine vétérinaire

63

37

s.o.

s.o.

WP

Programmes de bien-être social

47

53

46

54

 

Grand total

48

52

47

53

 

Répartition des groupes professionnels par sexe
au 31 mars pour l'année respective

 

 

2003

2004

 

Les groupes à prédominance féminine sont ombragés

Homme

Femme

Homme

Femme

 

Groupes professionnels

%

%

%

%

AC

Actuariat

75

25

80

20

AG

Agriculture

86

14

86

14

AI

Contrôle de la circulation aérienne

92

8

92

8

AO

Navigation aérienne

92

8

92

8

AR

Architecture et urbanisme

74

26

71

29

AS

Services administratifs

26

74

25

75

AT

Stagiaire en administration

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

AU

Vérification

69

31

69

31

BI

Sciences biologiques

58

42

57

43

CA

Programme CAP

44

56

46

54

CH

Chimie

61

39

59

41

CM

Communications

68

32

75

25

CO

Commerce

59

41

59

41

CR

Commis aux écritures et règlement

18

82

18

82

CS

Systèmes d'ordinateur

70

30

70

30

CX

Services correctionnels

77

23

76

24

DA

Traitement mécanique des données

38

62

39

61

DD

Dessin et illustrations

62

38

62

38

DE

Art dentaire

100

0

100

0

DS

Services scientifiques de la défense

84

16

84

16

ED

Enseignement

40

60

38

62

EG

Soutien technologique et scientifique

71

29

70

30

EL

Électronique

96

4

96

4

EN

Génie et arpentage

86

14

86

14

ES

Économie, sociologie et statistiques

55

45

54

46

EU

Soutien de l'enseignement

12

88

13

88

EX

Groupe de la direction

66

34

65

35

FI

Gestion financière

50

50

49

51

FO

Sciences forestières

80

20

84

16

FR

Pompiers

98

2

98

2

FS

Service extérieur

64

36

63

37

GL

Manoeuvres et hommes de métiers

95

5

95

5

GS

Services divers

64

36

63

37

GT

Technicien divers

71

29

72

28

GX

Groupe de la direction générale

100

0

86

14

HE

Sciences domestiques

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

HP

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

99

1

99

1

HR

Recherche historique

60

40

61

39

HS

Services hospitaliers

42

58

41

59

IS

Services d'information

32

68

32

68

LA

Droit

49

51

49

51

LI

Gardiens de phare

95

5

93

7

LS

Bibliothéconomie

27

73

25

75

MA

Mathématiques

63

37

64

36

MD

Médecine

67

33

65

35

MM

Groupe stagiaires en gestion

38

62

37

63

MT

Metéorologie

83

17

83

17

ND

Nutrition et diététique

0

100

0

100

NU

Sciences infirmières

15

85

15

85

OE

Mécanographie

42

58

31

69

OM

Organisation et méthodes

39

61

40

60

OP

Ergothérapie et physiothérapie

20

80

24

76

PC

Sciences physiques

63

37

62

38

PE

Gestion du personnel

27

73

26

74

PG

Achat

50

50

48

52

PH

Pharmacie

33

67

30

70

PI

Inspection des produits primaires

79

21

79

21

PM

Administration des programmes

36

64

35

65

PR

Services d'imprimerie

74

26

70

30

PS

Psychologie

51

49

50

50

PY

Photographie

79

21

82

18

RO

Radiotélégraphie

82

18

81

19

SC

Équipages de navires

94

6

94

6

SE

Recherche scientifique

84

16

83

17

SG

Préposés au brevets

52

48

51

49

SI

Soutien des sciences sociales

37

63

37

63

SM

Gestionnaire supérieur

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

SO

Officiers de navire

94

6

93

7

SR

Réparation des navires

97

3

97

3

ST

Secrétariat, sténographie et dactylographie

2

98

2

98

SW

Service social

26

74

22

78

SX

Gestionnaire supérieur

s.o.

s.o.

s.o.

s.o.

TE

Employés civils temporaires

43

57

46

54

TI

Inspection technique

90

10

89

11

TR

Traduction

33

67

32

68

UT

Enseignement universitaire

86

14

84

16

VS

Médecine vétérinaire

49

51

46

54

WP

Programmes de bien-être social

46

54

46

54

 

Grand total

47

53

47

53

 

Répartition des groupes professionnels par sexe
au 31 mars pour l'année respective

 

 

2005

 

Les groupes à prédominance féminine sont ombragés

Homme

Femme

 

Groupes professionnels

%

%

AC

Actuariat

75

25

AG

Agriculture

89

11

AI

Contrôle de la circulation aérienne

93

7

AO

Navigation aérienne

91

9

AR

Architecture et urbanisme

71

29

AS

Services administratifs

24

76

AT

Stagiaire en administration

s.o.

s.o.

AU

Vérification

67

33

BI

Sciences biologiques

56

44

CA

Programme CAP

50

50

CH

Chimie

58

42

CM

Communications

76

24

CO

Commerce

59

41

CR

Commis aux écritures et règlement

18

82

CS

Systèmes d'ordinateur

71

29

CX

Services correctionnels

75

25

DA

Traitement mécanique des données

44

56

DD

Dessin et illustrations

64

36

DE

Art dentaire

100

0

DS

Services scientifiques de la défense

83

17

ED

Enseignement

34

66

EG

Soutien technologique et scientifique

70

30

EL

Électronique

96

4

EN

Génie et arpentage

85

15

ES

Économie, sociologie et statistiques

53

47

EU

Soutien de l'enseignement

13

88

EX

Groupe de la direction

63

37

FI

Gestion financière

48

52

FO

Sciences forestières

82

18

FR

Pompiers

98

2

FS

Service extérieur

62

38

GL

Manoeuvres et hommes de métiers

95

5

GS

Services divers

62

38

GT

Technicien divers

73

27

GX

Groupe de la direction générale

100

0

HE

Sciences domestiques

s.o.

s.o.

HP

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

99

1

HR

Recherche historique

58

42

HS

Services hospitaliers

42

58

IS

Services d'information

32

68

LA

Droit

48

52

LI

Gardiens de phare

87

13

LS

Bibliothéconomie

26

74

MA

Mathématiques

61

39

MD

Médecine

64

36

MM

Groupe stagiaires en gestion

42

58

MT

Metéorologie

82

18

ND

Nutrition et diététique

2

98

NU

Sciences infirmières

15

85

OE

Mécanographie

31

69

OM

Organisation et méthodes

41

59

OP

Ergothérapie et physiothérapie

27

73

PC

Sciences physiques

61

39

PE

Gestion du personnel

25

75

PG

Achat

47

53

PH

Pharmacie

29

71

PI

Inspection des produits primaires

78

22

PM

Administration des programmes

39

61

PR

Services d'imprimerie

73

27

PS

Psychologie

50

50

PY

Photographie

91

9

RO

Radiotélégraphie

80

20

SC

Équipages de navires

93

7

SE

Recherche scientifique

83

17

SG

Préposés au brevets

49

51

SI

Soutien des sciences sociales

37

63

SM

Gestionnaire supérieur

s.o.

s.o.

SO

Officiers de navire

93

7

SR

Réparation des navires

97

3

ST

Secrétariat, sténographie et dactylographie

2

98

SW

Service social

24

76

SX

Gestionnaire supérieur

s.o.

s.o.

TE

Employés civils temporaires

47

53

TI

Inspection technique

89

11

TR

Traduction

31

69

UT

Enseignement universitaire

88

12

VS

Médecine vétérinaire

45

55

WP

Programmes de bien-être social

44

56

 

Grand total

46

54

Source: Base de données sur le titulaire

La définition "groupes à prédominance féminine" est basé sur l'Ordonnance sur la parité salariale de la Commission Canadienne des droits  de la  personne

Population du groupe

% des femmes

> 500

55 %

100 - 499

60 %

< 100

70 %

 




Appendice L

Sommaire de l'évolution de l'effectif depuis 1991 dans divers groupes de classification comptant au moins 2 000 membres en mars 2003

Catégorie Administration et Service extérieur

Groupes

1991

1994

1998

2001

2003

Variance

Administration des programmes

31 767

34 855

34 698

37 432

38 297

+21 %

Services administratifs

15 049

16 566

15 206

20147

24694

+64 %

Systèmes d'ordinateurs

5 507

7 153

9 396

12 436

15 091

+174 %

Gestion du personnel

3 214

3 343

2 890

3 616

4 204

+31 %

Gestion financière

2 803

2 828

2 328

2 921

3 384

+21 %

Commerce

2 252

2 396

2 183

2 695

3 328

+48 %

Services d'information

1 631

1 712

1 744

2 568

3 088

+89 %

Programmes de bien‑être social

1 689

1 760

2 054

2 340

2 398

+42 %

Achats et approvisionnement

2 482

2 526

1 965

2 297

2 605

+5 %

Total partiel

65 874

72 438

71 788

85 727

96 212

+46 %

% de l'effectif total

27 %

31 %

37 %

41 %

43 %

 

Catégorie scientifique et professionnelle

Groupes

1991

1994

1998

2001

2003

Variance

Économie, sociologie et statistiques

2 622

2 899

3 147

4 315

5 644

+115 %

Vérification

4 662

5 354

5 531

5 618

5 161

+11 %

Génie et arpentage

2 928

2 987

2 125

2 142

2 615

-11 %

Droit

1 115

1 402

1 612

2 148

2 588

+132 %

Sciences biologiques

1 253

1 293

1 345

1 880

2 320

+85 %

Sciences physiques

1 092

1 434

1 387

1 876

2 096

+92 %

Total partiel

13 672

15 369

15 147

17 979

20 424

+49 %

% de l'effectif total

6 %

7 %

8 %

8 %

9 %

 

Catégorie technique

Groupes

1991

1994

1998

2001

2003

Variance

Soutien technologique et scientifique

7 536

7 527

6 077

8 423

9 127

+21 %

Soutien des sciences sociales

2 493

2 561

2 792

3 407

3 730

+50 %

Techniciens divers

3 177

3 282

2 419

2 782

2 853

-10 %

Total partiel

13 206

13 370

11 288

14 612

15 710

+19 %

% de l'effectif total

5 %

6 %

6 %

7 %

7 %

 

Catégorie du soutien administratif

Groupes

1991

1994

1998

2001

2003

Variance

Commis aux écritures et règlements

59 943

53 927

42 384

44 186

43 314

-28 %

Traitement mécanique des données

4 470

3 518

2 369

2 589

2 412

-46 %

Sténographie et dactylographie

13 026

9 977

5 633

3 981

2 290

-82 %

Total partiel

77 439

67 422

50 386

50 756

48 016

-38 %

% de l'effectif total

32 %

29 %

26 %

24 %

21 %

 

Catégorie de l'exploitation

Groupes

1991

1994

1998

2001

2003

Variance

Services correctionnels

4 556

4 448

4 935

5 789

6 171

+35 %

Manœuvres et hommes de métiers

14 722

12 922

8 234

6 639

6 501

-56 %

Services divers

9 770

7 965

4 290

3 863

3 865

-60 %

Total partiel

29 048

25 335

17 459

16 291

16 537

-43 %

% de l'effectif total

12 %

11 %

9 %

8 %

7 %

 

 




Appendice M

Aperçu des reclassifications des groupes Commis aux écritures et règlements (CR) et Économie (ES), 2002‑2003

Reclassification du groupe Commis aux écritures et règlements (CR)

Afficher le graphique pleine dimension 

Reclassification du groupe Commis aux écritures et règlements (CR)

Reclassification du groupe Économie (ES)

Afficher le graphique pleine dimension

Reclassification du groupe Économie (ES)

 




Appendice N

Sommaire de l'utilisation des congés dans le domaine du noyau de la fonction publique de 1991-1992 à 2002-2003 et graphique illustrant les changements dans les droits relatifs aux congés annuels du groupe Commis aux écritures et règlements (CR)

Congé

Congés payés exercice 2002–2003

Congés payés

Jours

(millions)

Pourcentage

Jours  moyens par employé

Valeur estimative (millions $ courant)

Valeur estimative (millions $ constant)

Vacances

3,25

42,0

17,3

677,30

677,30

Jours fériés

2,07

26,7

11,0

430,80

430,80

Congés de maladies

1,56

20,2

8,3

325,28

325,28

Obligations familiales

0,30

3,8

1,6

61,70

61,70

Congés compensatoires

0,20

2,6

1,1

41,44

41,44

Raisons personnelles/ bénévolat

0,17

2,2

0,9

35,66

35,66

Autres

0,20

2,6

1,1

41,26

41,26

Total

7,74

100,0

41,2

1 613,44

1 613,44

Source: Tous les employés actifs dans le Système de rapports sur les congés durant l'exercice 2002–2003.

Congé

Congés payés exercice 2001–2002

Congés payés

Jours (millions)

Pourcentage

Jours moyens par employé

Valeur estimative (millions $ courant)

Valeur estimative (millions $ constant)

Vacances

3,03

42,6

16,7

605,07

621,85

Jours fériés

1,99

28,0

11,0

398,51

409,55

Congés de maladies

1,41

19,8

7,8

281,46

289,27

Obligations familiales

0,26

3,6

1,4

51,43

52,86

Congés compensatoires

0,19

2,6

1,0

37,09

38,12

Raisons personnelles/ bénévolat

0,05

0,7

0,3

10,53

10,82

Autres

0,19

2,7

1,0

37,78

38,83

Total

7,12

100,0

39,2

1 421,88

1 461,30

Source: Tous les employés actifs dans le Système de rapports sur les congés durant l'exercice 2001–2002.

Congé

Congés payés exercice 2000–2001

Congés payés

Jours (millions)

Pourcentage

Jours moyens par employé

Valeur estimative (millions $ courant)

Valeur estimative (millions $ constant)

Vacances

2,91

43,3

17,1

541,51

568,96

Jours fériés

1,87

27,9

11,0

348,64

366,31

Congés de maladies

1,33

19,8

7,8

247,15

259,69

Obligations familiales

0,23

3,5

1,4

43,45

45,66

Congés compensatoires

0,20

3,0

1,2

37,60

39,50

Raisons personnelles/ bénévolat

0

0,0

0,0

0,00

0,00

Autres

0,17

2,5

1,0

31,43

33,02

Total

6,71

100,0

39,4

1 249,77

1 313,14

Source: Tous les employés actifs dans le Système de rapports sur les congés durant l'exercice 2000–2001.

Congé

Congés payés exercice 1999–2000

Congés payés

Jours (millions)

Pourcentage

Jours moyens par employé

Valeur  estimative (millions $ courant)

Valeur estimative (millions $ constant)

Vacances

3,32

42,9

16,3

593,48

639,49

Jours fériés

2,27

29,3

11,0

405,14

436,56

Congés de maladies

1,47

19,0

7,2

263,10

283,50

Obligations familiales

0,26

3,3

1,3

45,77

49,32

Congés compensatoires

0,21

2,7

1,0

36,70

39,55

Raisons personnelles/ bénévolat

0

0,0

0,0

0,00

0,00

Autres

0,22

2,8

1,1

39,20

42,24

Total

7,75

100,0

37,8

1 383,39

1 490,65

Source: Tous les employés actifs dans le Système de rapports sur les congés durant l'exercice 1999–2000.

Congé

Congés payés exercice 1998–1999

Congés payés

Jours (millions)

Pourcentage

Jours  moyens par employé

Valeur estimative (millions $ courant)

Valeur  estimative (millions $ constant)

Vacances

3,38

41,9

16,4

570,94

631,88

Jours fériés

2,27

28,2

11,0

383,60

424,55

Congés de maladies

1,63

20,2

7,9

275,42

304,82

Obligations familiales

0,27

3,4

1,3

45,76

50,65

Congés compensatoires

0,21

2,6

1,0

35,47

39,26

Raisons personnelles/ bénévolat

0

0,0

0,0

0,00

0,00

Autres

0,30

3,7

1,4

50,04

55,39

Total

8,05

100,0

39,0

1 361,24

1 506,54

Source: Tous les employés actifs dans le Système de rapports sur les congés durant l'exercice 1998–1999.

Congé

Congés payés exercice 1997–1998

Congés payés

Jours (millions)

Pourcentage

Jours moyens par employé

Valeur estimative (millions $ courant)

Valeur estimative (millions $ constant)

Vacances

3,49

42,6

16,9

551,91

621,52

Jours fériés

2,27

27,7

11,0

358,80

404,06

Congés de maladies

1,69

20,7

8,2

267,56

301,31

Obligations familiales

0,27

3,3

1,3

42,47

47,83

Congés compensatoires

0,20

2,5

1,0

32,29

36,36

Raisons personnelles/ bénévolat

0

0,0

0,0

0,00

0,00

Autres

0,27

3,3

1,3

42,63

48,01

Total

8,20

100,0

39,7

1 295,66

1 459,09

Source: Tous les employés actifs dans le Système de rapports sur les congés durant l'exercice 1997–1998

Congé

Congés payés exercice 1996–1997

Congés payés

Jours (millions)

Pourcentage

Jours moyens par employé

Valeur estimative (millions $ courant)

Valeur estimative (millions $ constant)

Vacances

3,73

43,1

17,5

581,98

661,47

Jours fériés

2,35

27,1

11,0

365,97

415,96

Congés de maladies

1,85

21,4

8,7

288,86

328,31

Obligations familiales

0,28

3,2

1,3

43,31

49,22

Congés compensatoires

0,19

2,2

0,9

29,86

33,94

Raisons personnelles/ bénévolat

0

0,0

0,0

0,00

0,00

Autres

0,26

3,0

1,2

40,27

45,77

Total

8,65

100,0

40,6

1 350,25

1 534,67

Source: Tous les employés actifs dans le Système de rapports sur les congés durant l'exercice 1996–1997.

Congé

Congés payés exercice 1995–1996

Congés payés

Jours (millions)

Pourcentage

Jours moyens par employé

Valeur estimative (millions $ courant)

Valeur estimative (millions $ constant)

Vacances

4,08

42,8

17,2

636,16

734,69

Jours fériés

2,61

27,4

11,0

407,39

470,48

Congés de maladies

2,06

21,6

8,7

321,28

371,04

Obligations familiales

0,30

3,1

1,2

46,22

53,38

Congés compensatoires

0,21

2,2

0,9

33,44

38,62

Raisons personnelles/ bénévolat

0

0,0

0,0

0,00

0,00

Autres

0,28

2,9

1,2

43,14

49,83

Total

9,54

100,0

40,2

1 487,64

1 718,04

Source: Tous les employés actifs dans le Système de rapports sur les congés durant l'exercice 1995–1996.

Congé

Congés payés exercice 1994–1995

Congés payés

Jours (millions)

Pourcentage

Jours moyens par employé

Valeur estimative (millions $ courant)

Valeur estimative (millions $ constant)

Vacances

4,14

42,2

17,0

642,64

754,26

Jours fériés

2,68

27,3

11,0

415,42

487,57

Congés de maladies

2,16

22,0

8,9

335,22

393,44

Obligations familiales

0,30

3,1

1,2

46,70

54,81

Congés compensatoires

0,5

2,5

1,0

38,64

45,35

Raisons personnelles/ bénévolat

0

0,0

0,0

0,00

0,00

Autres

0,29

2,9

1,2

44,53

52,27

Total

9,81

100,0

40,3

1 523,16

1 787,71

Source: Tous les employés actifs dans le Système de rapports sur les congés durant l'exercice 1994–1995.

Congé

Congés payés exercice 1993–1994

Congés payés

Jours (millions)

Pourcentage

Jours moyens par employé

Valeur estimative (millions $ courant)

Valeur  estimative

(millions $ constant)

Vacances

4,23

42,1

17,1

652,40

782.26

Jours fériés

2,71

27,0

11,0

418,71

502.05

Congés de maladies

2,12

21,1

8,6

327,00

392.09

Obligations familiales

0,29

2,9

1,2

45,04

54.01

Congés compensatoires

0,28

2,8

1,1

43,32

51.94

Raisons personnelles/ bénévolat

0

0,0

0,0

0,00

0.00

Autres

0,40

4,0

1,6

62,26

74.65

Total

10,03

100,0

40,7

1 548,74

1 857,00

Source: Tous les employés actifs dans le Système de rapports sur les congés durant l'exercice 1993–1994.

Congé

Congés payés exercice 1992–1993

Congés payés

Jours (millions)

Pourcentage

Jours moyenspar employé

Valeur  estimative (millions $ courant)

Valeur estimative (millions $ constant)

Vacances

4,06

41,9

16,7

615,71

739,67

Jours fériés

2,68

27,6

11,0

405,83

487,53

Congés de maladies

2,09

21,6

8,6

317,29

381,17

Obligations familiales

0,28

2,9

1,2

43,01

51,67

Congés compensatoires

0,28

2,9

1,2

42,99

51,65

Raisons personnelles/ bénévolat

0,00

0,0

0,0

0,00

0,00

Autres

0,31

3,1

1,3

46,28

55,0

Total

9,70

100,0

39,9

1 471,11

1 767,29

Source: Tous les employés actifs dans le Système de rapports sur les congés durant l'exercice 1992–1993.

Congé

Congés payés exercice 1991–1992

Congés payés

Jours (millions)

Pourcentage

Jours moyens par employé

Valeur estimative (millions $ courant)

Valeur estimative (millions $ constant)

Vacances

4,01

41,8

16,8

581,82

711,7

Jours fériés

2,63

27,5

11,0

381,85

467,00

Congés de maladies

2,09

21,8

8,7

303,62

371,33

Obligations familiales

0,26

2,7

1,1

37,52

45,88

Congés compensatoires

0,28

2,9

1,2

40,82

49,93

Raisons personnelles/ bénévolat

0,00

0,0

0,0

0,00

0,00

Autres

0,31

3,2

1,3

44,64

54,59

Total

9,58

100,0

40,0

1 390,26

1 700,30

Source: Tous les employés actifs dans le Système de rapports sur les congés durant l'exercice 1991–1992.

Droits relatifs aux CONGÉS ANNUELS (années de service)

 

  

JOURS

GROUPE

Date d'entrée en vigueur

15

20

22

23

25

27

28

30

 

 

Nombre d'années de service

PA (comprend CR)

19 nov 01

0

8

16

17

18

27

 

28

PA (comprend CR)

16 mai 00

0

8

 

17

18

 

28

29

PA (comprend CR)

01 avr 99

0

8

 

 

18

 

 

29

CR

01 avr 90

0

8

 

 

19

 

 

30

CR

01 avr 89

0

8

 

 

20

 

 

30

CR

25 avr 86

0

9

 

 

20

 

 

 

CR

01 avr 82

0

10

 

 

20

 

 

 

CR

01 avr 80

0

10

 

 

22

 

 

 

CR

13 nov 78

0

10

 

 

25

 

 

 

CR

01 avr 78

0

12

 

 

26

 

 

 

CR

01 jan 77

0

13

 

 

27

 

 

 

CR

01 avr 75

0

15

 

 

28

 

 

 

CR

01 avr 74

0

15

 

 

29

 

 

 

CR

04 oct 71

0

15

 

 

30

 

 

 

CR

01 oct 69

0

18

 

 

 

 

 

 

CR

30 avr 69

0

20

 

 

 

 

 

 

 




Appendice O

Détails de l'utilisation des congés de maladie et des congés pour raisons familiales dans les dix groupes de classification ayant l'utilisation la plus élevée et les trois groupes de classification ayant l'utilisation la moins élevée, 1990‑1991 à 2002‑2003

Exercice 1990‑1991

 

CONGÉS DE MALADIE

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

237 592

2 056 180

8 654

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

611

Réparation des navires (est)

1 304

17 634

13,523

2

601‑51

Services correctionnels

4 833

63 941

13,230

3

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

1 677

20 265 

12,084

4

604‑54

Services divers

9 434

106 872

11,328

5

606‑56

Services hospitaliers

1 337

15 015

11,230

6

614

Réparation des navires (ouest)

930

9 629

10,354

7

308

Administration des programmes

32 904

295 380

8,977

8

309

Achats et approvisionnement

2 595

23 219

8,948

9

412

Soutien des sciences sociales

2 546

22 454

8,819

10

310

Programmes de bien‑être social

1 732

12 677

7,319

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

229

Services scientifiques de la défense

583

2 231

3,827

2

225

Réglementation scientifique

2 215

8 355

3,772

3

312

Service extérieur

1 213

3 992

3,291

 

Exercice 1991‑1992

 

CONGÉS DE MALADIE

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

239 156

2 091 774

8,746

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

611

Réparation des navires (est)

1 340

18 353

13,696

2

601‑51

Services correctionnels

4 626

60 619

13,104

3

606‑56

Services hospitaliers

1 296

16 544

12,765

4

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

1 576

19 280

12,234

5

614

Réparation des navires (ouest)

951

11 449

12,039

6

604‑54

Services divers

9 066

102 882

11,348

7

308

Administration des programmes

34 165

313 145

9,166

8

412

Soutien des sciences sociales

2 638

22 864

8,667

9

309

Achats et approvisionnement

2 623

21 540

8,212

10

310

Programmes de bien‑être social

1 768

14 469

8,184

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

229

Services scientifiques de la défense

589

2 277

3,866

2

225

Réglementation scientifique

2 193

7 215

3,290

3

312

Service extérieur

1 210

3 250

2,686

 

Exercice 1992‑1993

 

CONGÉS DE MALADIE

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

243 295

2 092 408

8,600

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

4 683

62 309

13,305

2

611

Réparation des navires (est)

1 295

17 040

13,158

3

605‑55

Chauffage, force motrice et opération des machines fixes

1 468

18 005

12,265

4

614

Réparation des navires (ouest)

917  

11 094

12,098

5

604‑54

Services divers

8 823

96 594

10,948

6

606‑56

Services hospitaliers

1 267

12 253

9,671

7

308

Administration des programmes

35 833

322 676

9,005

8

412

Soutien des sciences sociales

2 728

23 724

8,696

9

309

Achats et approvisionnement

2 680

22 186

8,278

10

310

Programmes de bien‑être social

1 839

14 060

7,645

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

2 256

7 874

3,490

2

312

Service extérieur

1 204

2 959

2 458

3

229

Services scientifiques de la défense

576

918

1,594

 

Exercice 1993‑1994

 

CONGÉS DE MALADIE

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

246 549

2 118 007

8,591

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

4 606

66 088

14,348

2

611

Réparation des navires (est)

1 285

16 736

13,024

3

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

1 323

15 448

11,676

4

614

Réparation des navires (ouest)

950

11 029

11,609

5

606‑56

Services hospitaliers

1 114

12 923

11,601

6

604‑54

Services divers

8 718

94 838

10,878

7

308

Administration des programmes

36 958

337 909

9,143

8

412

Soutien des sciences sociales

2 765

24 547

8,878

9

309

Achats et approvisionnement

2 634

22 195

8,426

10

310

Programmes de bien‑être social

1 838

14 015

7,625

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

229

Services scientifiques de la défense

2 287

7 552

3,302

2

312

Services extérieur

1 190

3 049

2,562

3

225

Réglementation scientifique

519

934

1,800

 

Exercice 1994‑1995

 

CONGÉS DE MALADIE

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

243 208

2 158 812

8,876

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

4 841

69 552

14,367

2

614

Réparation des navires (ouest)

988

12 576

12,729

3

606‑56

Services hospitaliers

1 087

13 558

12,473

4

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

1 290

16 066

12,454

5

611

Réparation des navires (est)

1 262

15 637

12,391

6

604‑54

Services divers

8 812

92 859

10,538

7

309

Achats et approvisionnement

2 600

24 832

9,551

8

308

Administrtion des programmes

37 640

357 720

9,504

9

310

Programmes de bien‑être social

1 777

15 659

8,812

10

412

Soutien des sciences sociales

2 825 

24 124

8 539

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

2 282

7 654

3,354

2

312

Service extérieur

1 182

3 058

2,587

3

229

Services scientifiques de la défense

560

1 266

2,261

 

Exercice 1995‑1996

 

CONGÉS DE MALADIE

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

237 513

2 060 400

8,675

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

4 975

70 185

14,108

2

611

Réparation des navires (est)

1 064

13 590

12,773

3

614

Réparation des navires (ouest)

897

11 203

12,489

4

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

1 165

14 378

12,342

5

606‑56

Services hospitaliers

1 008

11 821

11,727

6

604‑54

Services divers

8 175

81 803

10,006

7

308

Administration des programmes

37 750

363 958

9,641

8

309

Achats et approvisionnement

2 514

23 017

9,156

9

310

Programmes de bien‑être social

1 976

16 710

8,456

10

412

Soutien des sciences sociales

2 839

23 482

8,271

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

2 219

7 135

3,215

2

312

Services extérieur

1 184

3 585

3,028

3

229

Services scientifiques de la défense

489

1 085

2,219

 

Exercice 1996‑1997

 

CONGÉS DE MALADIE

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

213 242

1 851 432

8,682

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

5 176

69 539

13,435

2

614

Réparation des navires (ouest)

666

8 586

12,892

3

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

962

11 685

12,147

4

611

Réparation des navires (est)

984

11 928

12,122

5

606‑56

Services hospitaliers

861

10 424

12,107

6

308

Administration des programmes

36 538

355 745

9,736

7

604‑54

Services divers

6 823

62 361

9,140

8

309

Achats et approvisionnement

2 166

19 556

9,029

9

310

Programmes de bien‑être social

2 045

17 225

8,423

10

412

Soutien des sciences sociales

2 833

23 396

8,258

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

2 067

7 069

3,420

2

312

Services extérieur

1 182

3 809

3,223

3

229

Services scientifiques de la défense

458

816

1,782

 

Exercice 1997‑1998

 

CONGÉS DE MALADIE

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

206 338

1 692 575

8,203

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

611

Réparation des navires (est)

826

11 155

13,505

2

601‑51

Services correctionnels

5 467

69 598

12,731

3

614

Réparation des navires (ouest)

638

7 952

12,464

4

606‑56

Services hospitaliers

776

9 311

11,999

5

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

750

8 363

11,151

6

309

Achats et approvisionnement

2 089

19 642

9,403

7

604‑54

Services divers

5 422

50 794

9,368

8

308

Administration des programmes

37 766

349 642

9,258

9

310

Programmes de bien‑être social

2 215

19 090

8,619

10

412

Soutien des sciences sociales

3 016

25 317

8,394

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

1 925

5 618

2,918

2

312

Service extérieur

1 164

2 874

2,469

3

229

Services scientifiques de la défense

433

941

2,173

 

Exercice 1998‑1999

 

CONGÉS DE MALADIE

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

206 225

1 628 745

7,898

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

5 587

71 816

12,854

2

611

Réparation des navires (est)

733

9 141

12,471

3

606‑56

Services hospitaliers

801

8 448

10,547

4

614

Réparation des navires (ouest)

632

6 540

10,348

5

308

Administration des programmes

36 266

340 633

9,393

6

309

Achats et approvisionnements

2 060

19 337

9,387

7

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

725

6 420

8,855

8

310

Programmes de bien‑être social

2 389

20 321

8,506

9

412

Soutien des sciences sociales

3 251

27 583

8,484

10

604‑54

Services divers

5 557

44 275

7,967

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

312

Services extérieur

1 114

3 131

2,811

2

225

Réglementation scientifique

1 851

4 924

2,660

3

229

Services scientifiques de la défense

466

1 160

2,489

 

Exercice 1999‑2000

 

CONGÉS DE MALADIE

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

204 186

1 473 940

7,219

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

6 042

81 985

13,569

2

611

Réparation des navires (est)

630

8 335

13,230

3

614

Réparation des navires (ouest)

636

7 936

12,478

4

606‑56

Services hospitaliers

781

8 120

10,397

5

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

598

6 058

10,130

6

309

Achats et approvisionnement

2 156

19 543

9 064

7

604‑54

Services divers

4 472

38 449

8,598

8

412

Soutien des sciences sociales

3 263

27 906

8,552

9

310

Programmes de bien‑être social

2 477

21 144

8,536

10

308

Administration des programmes

36 070

248 878

6,900

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

312

Services extérieur

1 105

3 470

3,140

2

225

Réglementation scientifique

1 887

5 771

3,058

3

229

Services scientifiques de la défense

478

880

1,841

 

Exercice 2000‑2001

 

CONGÉS DE MALADIE

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

170 234

1 327 500

7,798

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

6 396

89 470

13,988

2

611

Réparation des navires (est)

640

7 734

12,084

3

614

Réparation des navires (ouest)

636

7 517

11,819

4

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

563

5 868

10,423

5

606‑56

Services hospitaliers

811

7 965

9,821

6

310

Programmes de bien‑être social

2 574

23 535

9,143

7

309

Achats et approvisionnement

2 164

19 762

9,132

8

412

Soutien des sciences sociales

3 531

30 690

8,692

9

604‑54

Services divers

4 257

36 057

8,470

10

308

Administration des programmes

17 082

143 816

8,419

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

312

Services extérieur

1 210

4 099

3,388

2

225

Réglementation scientifique

1 959

5 593

2,855

3

229

Services scientifiques de la défense

515

831

1,614

 

Exercice 2001‑2002

 

CONGÉS DE MALADIE

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

181 320

1 408 719

7,769

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

6 502

95 735

14,724

2

611

Réparation des navires (est)

650

7 538

11,597

3

614

Réparation des navires (ouest)

639

6 650

10,407

4

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

561

5 528

9,854

5

310

Programmes de bien‑être social

2 694

25 463

9,452

6

309

Achats et approvisionnement

2 414

22 352

9,259

7

606‑56

Services hospitaliers

843

7 634

9,056

8

308

Administration des programmes

18 568

161 855

8,717

9

412

Soutien des sciences sociales

3 766

31 850

8,457

10

604‑54

Services divers

4 337

34 168

7,878

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

1 982

6 006

3,030

2

312

Service extérieur

1 182

3 382

2,861

3

229

Services scientifiques de la défense

546

918

1,681

 

Exercice 2002‑2003

 

CONGÉS DE MALADIE

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

187 781

1 559 671

8,306

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑651

Services correctionnels

6 854

97 507

14,226

2

611

Réparation des navires (est)

657

9 161

13,944

3

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

535

6 252

11,686

4

614

Réparation des navires (ouest)

664

7 645

11,514

5

310

Programmes de bien‑être social

2 703

28 682

10,611

6

309

Achats et approvisionnement

2 511

25 272

10,065

7

606‑656

Services hospitaliers

802

7 909

9,862

8

604‑54

Services divers

4 290

42 141

9,823

9

308

Administration des programmes

19 057

180 921

9,494

10

412

Soutien des sciences sociales

3 909

36 439

9,322

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

1 970

6 508

3,304

2

229

Services scientifiques de la défense

602

1 995

3,314

3

312

Service extérieur

1 235

4 815

3,899

 

Exercice : 1991‑1992

 

CONGÉS POUR RESPONSABILITÉS FAMILIALES

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

239 156

258 464

1,0807

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

4 626

19 611

4,2393

2

611

Réparation des navires (est)

1 340

5 224

3,8985

3

614

Réparation des navires (ouest)

951

2 389

2,5121

4

606‑56

Services hospitaliers

1 296

2 476

1,9105

5

310

Programmes de bien‑être social

1 768

3 075

1,7393

6

603‑53

Manœuvres et hommes de métiers

14 381

17 651

1,2274

7

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

1 576

1 919

1,2176

8

503

Commis aux écritures et règlements

53 506

64 791

1,2109

9

604‑54

Services divers

9 066

10 977

1,2108

10

219

Sciences infirmières

1 831

2 079

1,1354

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

2 193

699

0,3187

2

102

Groupe de la direction

4 621

1 246

0,2696

3

312

Service extérieur

1 210

215

0,1777

 

Exercice : 1992‑1993

 

CONGÉS POUR RESPONSABILITÉS FAMILIALES

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

 

 

 

 

 

 

Noyau de la fonction publique

243 295

283 621

1,1657

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

4 683

20 824

4,4467

2

611

Réparation des navires (est)

1 295

5 178

3,9985

3

614

Réparation des navires (ouest)

917

2 555

2,7863

4

310

Programmes de bien‑être social

1 839

3 444

1,8728

5

606‑56

Services hospitaliers

1 267

1 900

1,4996

6

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

1 468

2 085

1,4203

7

603‑53

Manœuvres et hommes de métiers

14 270

19 702

1,3807

8

604‑54

Services divers

8 823

12 022

1,3626

9

503

Commis aux écritures et règlements

54 496

70 880

1,3006

10

219

Sciences infirmières

1 906

2 179

1,1432

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

2 256

794

0,3520

2

102

Groupe de la direction

4 466

1 375

0,3079

3

312

Service extérieur

1 204

301

0,2500

 

Exercice : 1993‑1994

 

CONGÉS POUR RESPONSABILITÉS FAMILIALES

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

246 549

291 748

1,1833

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

4 606

20 585

4,4692

2

611

Réparation des navires (est)

1 285

5 109

3,9759

3

614

Réparation des navires (ouest)

950

2 834

2,9832

4

606‑56

Services hospitaliers

1 114

2 317

2,0799

5

310

Programmes de bien‑être social

1 838

3 684

2,0044

6

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

1 323

1 983

1,4989

7

603‑53

Manœuvres et hommes de métiers

14 125

19 479

1,3790

8

604‑54

Services divers

8 718

11 846

1,3588

9

503

Commis aux écritures et règlements

57 082

74  675

1,3082

10

219

Sciences infirmières

1 991

2 409

1,2099

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

2 287

866

0,3787

2

102

Groupe de la direction

4 165

1 195

0,2869

3

312

Service extérieur

1 190

230

0,1933

 

Exercice : 1994‑1995

 

CONGÉS POUR RESPONSABILITÉS FAMILIALES

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

243 208

300 765

1,2367

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

4 841

21 115

4,3617

2

611

Réparation des navires (est)

1 262

5 084

4,0285

3

614

Réparation des navires (ouest)

988

2 903

2,9383

4

606‑56

Services hospitaliers

1 087

2 456

2,2594

5

310

Programmes de bien‑être social

1 777

3 498

1,9685

6

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

1 290

2 175

1,6860

7

603‑53

Manœuvres et hommes de métiers

14 196

20 276

1,4283

8

604‑54

Services divers

8 812

12 109

1,3741

9

219

Sciences infirmières

1 920

2 624

1,3667

10

503

Commis aux écritures et règlements

54 004

73 577

1,3624

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

2 282

818

0,3585

2

312

Service extérieur

1 182

379

0,3206

3

102

Groupe de la direction

4 022

1 266

0,3148

 

Exercice : 1995‑1996

 

CONGÉS POUR RESPONSABILITÉS FAMILIALES

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

237 513

296 414

1,2480

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

4 975

20 832

4,1873

2

611

Réparation des navires (est)

1 064

4 145

3,8957

3

614

Réparation des navires (ouest)

897

2 575

2,8707

4

606‑56

Services hospitaliers

1 008

2 283

2,2649

5

310

Programmes de bien‑être social

1 976

3 886

1,9666

6

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

1 165

1 990

1,7082

7

503

Commis aux écritures et règlements

52 826

73 039

1,3826

8

603‑53

Manœuvres et hommes de métiers

13 563

18 739

1,3816

9

219

Sciences infirmières

1 895

2 513

1,3261

10

604‑54

Services divers

8 175

10 699

1,3087

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

2 219

831

0,3745

2

102

Groupe de la direction

3 938

1 214

0,3083

3

312

Service extérieur

1 184

352

0,2973

 

Exercice : 1996‑1997

 

CONGÉS POUR RESPONSABILITÉS FAMILIALES

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

213 242

277 577

1,3017

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

5 176

21 616

4,1762

2

611

Réparation des navires (est)

984

3 792

3,8537

3

614

Réparation des navires (ouest)

666

2 022

3,0360

4

606‑56

Services hospitaliers

861

2 045

2,3751

5

310

Programmes de bien‑être social

2 045

4 081

1,9956

6

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

962

1 613

1,6767

7

503

Commis aux écritures et règlements

48 123

68 550

1,4245

8

603‑53

Manœuvres et hommes de métiers

11 216

15 897

1,4174

9

604‑54

Services divers

6 823

9 087

1,3318

10

219

Sciences infirmières

1 766

2 346

1,3284

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

2 067

793

0,3836

2

102

Groupe de la direction

3 634

1 143

0,3145

3

312

Service extérieur

1 182

368

0,3113

 

Exercice : 1997‑1998

 

CONGÉS POUR RESPONSABILITÉS FAMILIALES

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

206 338

268 689

1,3022

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

5 467

22 065

4,0360

2

611

Réparation des navires (est)

826

3 306

4,0024

3

614

Réparation des navires (ouest)

638

1 945

3,0486

4

606‑56

Services hospitaliers

776

2 001

2,5786

5

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

750

1 440

1,9200

6

310

Programmes de bien‑être social

2 215

4 080

1,8420

7

603‑53

Manœuvres et hommes de métiers

10 027

14 581

1,4542

8

604‑54

Services divers

5 422

7 872

1,4519

9

219

Sciences infirmières

1 684

2 406

1,4287

10

503

Commis aux écritures et règlements

45 832

64 906

1,4162

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

1 925

717

0,3725

2

312

Service extérieur

1 164

405

0,3479

3

102

Groupe de la direction

3 572

1 160

0,3247

 

Exercice : 1998‑1999

 

CONGÉS POUR RESPONSABILITÉS FAMILIALES

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

206 225

270 620

1,3123

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

5 587

23 074

4,1299

2

611

Réparation des navires (est)

733

2 698

3,6808

3

614

Réparation des navires (ouest)

632

1 817

2,8750

4

606‑56

Services hospitaliers

801

1 865

2,3283

5

310

Programmes de bien‑être social

2 389

4 659

1,9502

6

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

725

1 243

1,7145

7

219

Sciences infirmières

1 685

2 593

1,5389

8

503

Commis aux écritures et règlements

43 945

62 275

1,4171

9

604‑54

Services divers

5 557

6 967

1,2537

10

603‑53

Manœuvres et hommes de métiers

10 020

12 487

1,2462

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

1 851

764

0,4127

2

312

Service extérieur

1 114

411

0,3689

3

102

Groupe de la direction

3 675

1 321

0,3595

 

Exercice : 1999‑2000

 

CONGÉS POUR RESPONSABILITÉS FAMILIALES

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

204 186

256 401

1,2557

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

6 042

26 134

4,3254

2

611

Réparation des navires (est)

630

2 605

4,1349

3

614

Réparation des navires (ouest)

636

1 987

3,1242

4

606‑56

Services hospitaliers

781

1 972

2,5250

5

310

Programmes de bien‑être social

2 477

5 205

2,1013

6

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

598

1 231

2,0585

7

219

Sciences infirmières

1 695

2 670

1,5752

8

604‑54

Services divers

4 472

6 804

1,5215

9

603‑53

Manœuvres et hommes de métiers

7 846

11 610

1,4797

10

503

Commis aux écritures et règlements

43 430

59 095

1,3607

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

312

Service extérieur

1 105

671

0,6072

2

225

Réglementation scientifique

1 887

822

0,4356

3

102

Groupe de la direction

3 788

1 489

0,3931

 

Exercice : 2000‑2001

 

CONGÉS POUR RESPONSABILITÉS FAMILIALES

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

170 234

233 393

1,3710

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

6 396

27 917

4,3648

2

611

Réparation des navires (est)

640

2 620

4,0938

3

614

Réparation des navires (ouest)

636

2 101

3,3035

4

606‑56

Services hospitaliers

811

2 007

2,4747

5

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

563

1 269

2,2540

6

310

Programmes de bien‑être social

2 574

5 580

2,1678

7

219

Sciences infirmières

1 692

2 705

1,5987

8

603‑53

Manœuvres et hommes de métiers

7 613

11 977

1,5732

9

604‑54

Services divers

4 257

6 625

1,5563

10

503

Commis aux écritures et règlements

36 568

53 614

1,4661

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

1 959

972

0,4962

2

312

Service extérieur

1 210

535

0,4421

3

102

Groupe de la direction

3 657

1 615

0,4416

 

Exercice : 2001‑2002

 

CONGÉS POUR RESPONSABILITÉS FAMILIALES

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

181 320

257 410

1,4196

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601‑51

Services correctionnels

6 502

28 548

4,3906

2

611

Réparation des navires (est)

650

2 676

4,1169

3

614

Réparation des navires (ouest)

639

2 091

3,2723

4

606‑56

Services hospitaliers

843

2 021

2,3974

5

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

561

1 287

2,2941

6

310

Programmes de bien‑être social

2 694

6 042

2,2428

7

219

Sciences infirmières

1 771

3 042

1,7177

8

603‑53

Manœuvres et hommes de métiers

7 639

12 674

1,6591

9

604‑54

Services divers

4 337

6 788

1,5651

10

503

Commis aux écritures et règlements

37 463

57 435

1,5331

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

225

Réglementation scientifique

1 982

1 064

0,5368

2

102

Groupe de la direction

4 160

2 081

0,5002

3

312

Service extérieur

1 182

546

0,4619

 

Exercice : 2002‑2003

 

CONGÉS POUR RESPONSABILITÉS FAMILIALES

Rang

Code bud.

Groupe

Nbre d'employés

Nbre total de jours

Moyenne par employé

 

Noyau de la fonction publique

187 781

295 833

1,5754

10 groupes ayant fait le plus grand usage (effectif d'au moins 500)

1

601/651

Services correctionnels

6 854

30 436

4,4406

2

611

Réparation des navires (est)

657

2 791

4,2481

3

614

Réparation des navires (ouest)

664

2 335

3,5166

4

606‑56

Services hospitaliers

802

2 077

2,5898

5

605‑55

Chauffage, force motrice et opération de machines fixes

535

1 357

2,5364

6

310

Programmes de bien‑être social

2 703

6 694

2,4765

7

604‑54

Services divers

4 290

8 090

1,8858

8

219

Sciences infirmières

1 868

3 484

1,8651

9

603‑53

Manœuvres et hommes de métiers

7 631

14 009

1,8358

10

503

Commis aux écritures et règlements

37 107

64 702

1,7437

3 groupes ayant fait le moins grand usage (effectif d'au moins 500)

1

312

Service extérieur

1 235

570

0,4615

2

102

Groupe de la direction

4 496

2 383

0,5300

3

225

Réglementation scientifique

1 970

1189

0,6036

 




Appendice P

Historique des cotisations de l'employeur et de l'employé au Régime de pension de la fonction publique, 1924-1925 à 2002-2003

Régime de pension de la fonction publique

Afficher le graphique pleine dimension

Régime de pension de la fonction publique

 




Appendice Q

Historique des cotisations de l'employeur et de l'employé au Régime de pension des Forces canadiennes, 1946-1947 à 2002-2003

Régime de pension des Forces canadiennes

Exercice

Cotisations
des employés
$000,000

Cotisations
de l'employeur
$000,000

Coût de
l'amortissement
$000,000

Frais imputés
au Trésor pour
l'indexation
$000,000

 

1

2

3

4

 

 

 

 

 

 

$

$

$

$

1946-47

1

 

 

 

1947-48

6

7

 

 

1948-49

6

7

 

 

1949-50

7

9

 

 

1950-51

8

12

 

 

1951-52

12

31

 

 

1952-53

17

30

 

 

1953-54

19

35

 

 

1954-55

23

37

 

 

1955-56

24

40

 

 

1956-57

26

46

 

 

1957-58

29

50

 

 

1958-59

30

50

 

 

1959-60

30

52

 

 

1960-61

32

41

 

 

1961-62

34

56

 

 

1962-63

34

58

 

 

1963-64

36

60

601

 

1964-65

35

59

13

 

1965-66

34

59

17

 

1966-67

25

43

73

 

1967-68

33

58

73

 

1968-69

34

57

105

0.0

1969-70

39

66

91

0.0

1970-71

39

70

89

0.0

1971-72

42

74

66

0.0

1972-73

44

79

90

3.1

1973-74

49

87

150

13.0

1974-75

52

91

186

22.0

1975-76

56

99

219

33.0

1976-77

63

114

198

43.0

1977-78

67

119

171

65.0

1978-79

71

124

65

82.0

1979-80

74

133

0

99.6

1980-81

80

142

0

131.1

1981-82

91

159

40

167.3

1982-83

104

183

 

195.1

1983-84

113

200

 

219.1

1984-85

120

212

 

247.2

1985-86

125

223

 

270.8

1986-87

131

233

 

304.1

1987-88

139

247

 

327.8

1988-89

142

255

 

359.0

1989-90

152

270

 

395.8

1990-91

161

288

 

 

1991-92

188

401

 

 

1992-93

185

424

 

 

1993-94

176

435

 

 

1994-95

168

437

 

 

1995-96

152

410

 

 

1996-97

138

390

 

 

1997-98

139

403

 

 

1998-99

137

396

 

 

1999-00

144

562

 

 

2000-01

149

511

 

 

2001-02

154

529

 

 

2002-03

162

556

 

 

TOTAL

4,381

9,819

2,247

2,978

Appendice Q (suite)

Exercice

Total des coûts
de l'employeur
$000,000

Ratio des coûts
de l'employeur
par rapport
aux coûts
des employés

Ratio cumulatif
des coûts de
l'employeur
par rapport
aux coûts
des employés

Part des
coûts de
l'employeur

 

2+3+4 = 5

5 ÷ 1

 

(5/(5÷1)

 

5

6

7

8

 

$

 

 

 

1946-47

0.0

0.00

0.00

0%

1947-48

7.3

1.30

1.04

57%

1948-49

7.4

1.21

1.12

55%

1949-50

9.0

1.29

1.18

56%

1950-51

12.0

1.48

1.26

60%

1951-52

30.7

2.48

1.63

71%

1952-53

30.0

1.78

1.68

64%

1953-54

35.2

1.84

1.72

65%

1954-55

36.7

1.62

1.70

62%

1955-56

40.1

1.69

1.69

63%

1956-57

46.4

1.77

1.71

64%

1957-58

49.7

1.74

1.71

63%

1958-59

49.5

1.66

1.70

62%

1959-60

51.8

1.71

1.70

63%

1960-61

40.6

1.27

1.65

56%

1961-62

56.0

1.66

1.66

62%

1962-63

58.1

1.69

1.66

63%

1963-64

660.7

18.32

3.26

95%

1964-65

72.2

2.05

3.16

67%

1965-66

75.6

2.22

3.09

69%

1966-67

115.2

4.59

3.17

82%

1967-68

131.0

3.96

3.22

80%

1968-69

161.5

4.77

3.32

83%

1969-70

156.8

4.05

3.37

80%

1970-71

159.8

4.08

3.41

80%

1971-72

140.1

3.38

3.41

77%

1972-73

172.4

3.91

3.44

80%

1973-74

250.4

5.14

3.55

84%

1974-75

298.9

5.75

3.70

85%

1975-76

350.6

6.22

3.86

86%

1976-77

355.4

5.64

3.98

85%

1977-78

354.8

5.29

4.07

84%

1978-79

271.2

3.84

4.06

79%

1979-80

232.6

3.14

4.00

76%

1980-81

273.4

3.41

3.96

77%

1981-82

366.2

4.01

3.96

80%

1982-83

378.3

3.63

3.94

78%

1983-84

419.3

3.71

3.92

79%

1984-85

459.3

3.83

3.91

79%

1985-86

493.8

3.94

3.92

80%

1986-87

536.9

4.10

3.93

80%

1987-88

575.0

4.14

3.94

81%

1988-89

614.4

4.32

3.97

81%

1989-90

665.9

4.39

4.00

81%

1990-91

287.9

1.79

3.85

64%

1991-92

400.9

2.13

3.73

68%

1992-93

423.8

2.29

3.64

70%

1993-94

434.9

2.47

3.57

71%

1994-95

437.2

2.61

3.52

72%

1995-96

409.8

2.70

3.48

73%

1996-97

389.6

2.83

3.46

74%

1997-98

402.6

2.90

3.44

74%

1998-99

396.0

2.90

3.42

74%

1999-00

562.4

3.90

3.43

80%

2000-01

511.0

3.43

3.43

77%

2001-02

529.0

3.44

3.43

77%

2002-03

556.0

3.43

3.43

77%

TOTAL

15,043

 

 

 

Appendice Q

Exercice

Part
cumulative
des coûts
de l'employeur

Coûts
cumulatifs
des employés
$000,000

Coûts
cumulatifs
de l'employeur
$000,000

 

9

 

 

 

 

$

$

1946-47

0%

1

0

1947-48

51%

7

7

1948-49

53%

13

15

1949-50

54%

20

24

1950-51

56%

28

36

1951-52

62%

41

66

1952-53

63%

57

96

1953-54

63%

77

132

1954-55

63%

99

168

1955-56

63%

123

209

1956-57

63%

149

255

1957-58

63%

178

305

1958-59

63%

208

354

1959-60

63%

238

406

1960-61

62%

270

446

1961-62

62%

304

502

1962-63

62%

338

561

1963-64

77%

374

1,221

1964-65

76%

409

1,293

1965-66

76%

443

1,369

1966-67

76%

468

1,484

1967-68

76%

501

1,615

1968-69

77%

535

1,777

1969-70

77%

574

1,934

1970-71

77%

613

2,093

1971-72

77%

655

2,233

1972-73

77%

699

2,406

1973-74

78%

748

2,656

1974-75

79%

800

2,955

1975-76

79%

856

3,306

1976-77

80%

919

3,661

1977-78

80%

986

4,016

1978-79

80%

1,057

4,287

1979-80

80%

1,131

4,520

1980-81

80%

1,211

4,793

1981-82

80%

1,302

5,159

1982-83

80%

1,406

5,538

1983-84

80%

1,520

5,957

1984-85

80%

1,639

6,416

1985-86

80%

1,765

6,910

1986-87

80%

1,896

7,447

1987-88

80%

2,034

8,022

1988-89

80%

2,177

8,636

1989-90

80%

2,328

9,302

1990-91

79%

2,489

9,590

1991-92

79%

2,677

9,991

1992-93

78%

2,862

10,415

1993-94

78%

3,039

10,850

1994-95

78%

3,207

11,287

1995-96

78%

3,359

11,697

1996-97

78%

3,496

12,086

1997-98

77%

3,635

12,489

1998-99

77%

3,772

12,885

1999-00

77%

3,916

13,447

2000-01

77%

4,065

13,958

2001-02

77%

4,219

14,487

2002-03

77%

4,381

15,043

TOTAL

 

 

 

Note:  Débutant le 1er avril 1991 La LPRS et le Compte de pension de retraite furent combinés.
Secteur des pensions et des avantages sociaux
Source: Comptes publics du Canada - Secteur des pensions et des avantages sociaux

 




Appendice R

Historique des cotisations de l'employeur et de l'employé au Régime de pension de la Gendarmerie royale du Canada, 1949-1950 à 2002-2003

Régime de pension de la GRC

 

Cotisations
des employés

Cotisations
de l'employeur

Coût de
l'amortissement
net

Frais
imputés au
Trésor pour
l'indexation

 

$000,000

$000,000

$000,000

$000,000

 

 

 

 

 

  1 2 3 4

 

$

$

$

$

1949-50

0

0

0.0

 

1950-51

0

0

0.0

 

1951-52

0

1

0.0

 

1952-53

0

0

0.0

 

1953-54

0

1

0.0

 

1954-55

1

1

0.0

 

1955-56

1

1

0.0

 

1956-57

1

2

0.0

 

1957-58

1

2

0.0

 

1958-59

1

2

0.0

 

1959-60

1

1

0.0

 

1960-61

1

3

0.0

 

1961-62

2

2

0.0

 

1962-63

2

3

0.0

 

1963-64

2

3

6.3

 

1964-65

2

3

1.0

 

1965-66

2

4

1.0

 

1966-67

2

5

3.3

 

1967-68

3

4

5.3

 

1968-69

3

7

7.8

 

1969-70

4

7

9.6

 

1970-71

6

10

11.1

 

1971-72

7

12

7.9

 

1972-73

8

14

8.2

 

1973-74

9

16

6.9

0

1974-75

12

20

8.2

1

1975-76

15

24

11.0

1

1976-77

17

28

13.9

1

1977-78

20

32

15.0

1

1978-79

21

39

24.0

2

1979-80

23

43

15.1

2

1980-81

26

48

7.7

3

1981-82

32

57

1.1

3

1982-83

37

66

0.0

4

1983-84

40

71

0.0

5

1984-85

40

74

0.0

5

1985-86

41

75

0.0

6

1986-87

44

79

0.0

7

1987-88

48

89

0.0

8

1988-89

49

106

0.0

9

1989-90

52

79

0.0

10

1990-91

56

102

0.0

12

1991-92

60

105

 

 

1992-93

61

120

 

 

1993-94

60

126

 

 

1994-95

60

126

 

 

1995-96

57

119

 

 

1996-97

54

120

 

 

1997-98

54

126

 

 

1998-99

53

140

 

 

1999-00

54

159

 

 

2000-01

57

173

 

 

2001-02

62

182

 

 

2002-03

66

192

 

 

Total

1,326

2,821

164

78

Appendice R (suite)

 

Total des
coûts de
l'employeur

Ratio des
coûts de
l'employeur
par rapport
aux coûts
des employés

Ratio
cumulatif des
coûts de
l'employeur
par rapport
aux coûts
des employés

Part des
coûts de
l'employeur

 

$000,000

 

 

 

 

2+3+4 = 5

5 ÷ 1

 

(5/(5÷1)

  5 6 7 8

 

$

 

 

 

1949-50

0

0.00

0.00

0%

1950-51

0

0.00

0.00

0%

1951-52

1

3.51

2.28

78%

1952-53

0

1.24

1.79

55%

1953-54

1

1.68

1.76

63%

1954-55

1

1.38

1.64

58%

1955-56

1

1.57

1.62

61%

1956-57

2

2.54

1.83

72%

1957-58

2

1.98

1.86

66%

1958-59

2

1.83

1.85

65%

1959-60

1

1.54

1.80

61%

1960-61

3

2.32

1.90

70%

1961-62

2

1.34

1.78

57%

1962-63

3

1.51

1.74

60%

1963-64

9

5.26

2.26

84%

1964-65

4

2.00

2.22

67%

1965-66

5

2.18

2.22

69%

1966-67

8

3.64

2.38

78%

1967-68

10

3.52

2.53

78%

1968-69

14

4.25

2.76

81%

1969-70

17

4.04

2.95

80%

1970-71

21

3.64

3.06

78%

1971-72

20

2.84

3.03

74%

1972-73

22

2.71

2.97

73%

1973-74

23

2.44

2.89

71%

1974-75

28

2.40

2.81

71%

1975-76

36

2.48

2.75

71%

1976-77

43

2.57

2.72

72%

1977-78

49

2.48

2.68

71%

1978-79

65

3.02

2.73

75%

1979-80

60

2.59

2.71

72%

1980-81

58

2.18

2.64

69%

1981-82

61

1.94

2.54

66%

1982-83

70

1.90

2.45

65%

1983-84

75

1.89

2.38

65%

1984-85

79

1.97

2.33

66%

1985-86

81

1.98

2.29

66%

1986-87

86

1.97

2.26

66%

1987-88

97

2.03

2.24

67%

1988-89

115

2.36

2.25

70%

1989-90

89

1.72

2.20

63%

1990-91

114

2.04

2.19

67%

1991-92

105

1.77

2.15

64%

1992-93

120

1.96

2.13

66%

1993-94

126

2.09

2.13

68%

1994-95

126

2.11

2.13

68%

1995-96

119

2.09

2.13

68%

1996-97

120

2.21

2.13

69%

1997-98

126

2.35

2.14

70%

1998-99

140

2.66

2.17

73%

1999-00

159

2.96

2.20

75%

2000-01

173

3.04

2.24

75%

2001-02

182

2.94

2.28

75%

2002-03

192

2.91

2.31

74%

Total

3,064

 

 

 

Appendice R (suite)

 

Part
cumulative
des coûts de
l'employeur

Cotisations
cumulatives
des employés

Cotisations
cumulatives
de l'employeur

 

 

$000,000

$000,000

 

 

 

 

  9 1 2

 

 

$

$

1949-50

0%

0

0

1950-51

0%

0

0

1951-52

70%

0

1

1952-53

64%

1

1

1953-54

64%

1

2

1954-55

62%

2

3

1955-56

62%

2

4

1956-57

65%

3

5

1957-58

65%

4

7

1958-59

65%

5

9

1959-60

64%

6

10

1960-61

65%

7

13

1961-62

64%

9

15

1962-63

63%

10

18

1963-64

69%

12

27

1964-65

69%

14

31

1965-66

69%

16

36

1966-67

70%

19

44

1967-68

72%

21

54

1968-69

73%

25

68

1969-70

75%

29

85

1970-71

75%

35

106

1971-72

75%

41

125

1972-73

75%

50

147

1973-74

74%

59

170

1974-75

74%

71

199

1975-76

73%

85

235

1976-77

73%

102

278

1977-78

73%

122

327

1978-79

73%

143

391

1979-80

73%

166

451

1980-81

73%

193

509

1981-82

72%

224

570

1982-83

71%

261

640

1983-84

70%

301

715

1984-85

70%

341

794

1985-86

70%

382

875

1986-87

69%

425

960

1987-88

69%

473

1,057

1988-89

69%

522

1,173

1989-90

69%

573

1,262

1990-91

69%

629

1,375

1991-92

68%

689

1,481

1992-93

68%

750

1,600

1993-94

68%

810

1,726

1994-95

68%

870

1,852

1995-96

68%

927

1,972

1996-97

68%

981

2,092

1997-98

68%

1,035

2,218

1998-99

68%

1,088

2,358

1999-00

69%

1,141

2,517

2000-01

69%

1,198

2,690

2001-02

69%

1,260

2,872

2002-03

70%

1,326

3,064

Total

 

 

 

Source: Comptes publics du Canada et rapports annuels sur le CPRS
Secteur des pensions et avantages sociaux
Le 27 février 2004