Cette page a été archivée.
Information archivée dans le Web à des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Cette dernière n’a aucunement été modifiée ni mise à jour depuis sa date de mise en archive. Les pages archivées dans le Web ne sont pas assujetties aux normes qui s’appliquent aux sites Web du gouvernement du Canada. Conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette information dans tout autre format de rechange à la page « Contactez-nous ».
Le SPPC vise un seul r�sultat strat�gique : Poursuivre les infractions criminelles et les infractions aux r�glements pr�vues par des lois f�d�rales d’une mani�re ind�pendante, impartiale et juste. Il a identifi� trois indicateurs de rendement pour surveiller la mesure dans laquelle ce r�sultat est atteint dans la conduite de ses fonctions de poursuite, � savoir le nombre d'arr�ts de proc�dures pour recours abusifs, de proc�s gagn�s pour poursuite abusive et de plaintes fond�es sur l'ind�pendance, l'impartialit� ou l'�quit� du SPPC.
Indicateurs de rendement | Cibles | 2010-2011 Rendement |
---|---|---|
Nombre et nature des arr�ts de proc�dures pour recours abusifs � cause de la conduite d’un poursuivant f�d�ral. | z�ro | z�ro |
Nombre et pourcentage des proc�s gagn�s pour poursuite abusive. | z�ro | z�ro |
Nombre et nature des plaintes fond�es au sujet de l’ind�pendance, de l’impartialit� ou de l’�quit� du BDPP. | z�ro | z�ro |
Un arr�t des proc�dures pour recours abusifs est une d�cision de la Cour qui n’autorise pas la Couronne d'intenter la poursuite en raison de la conduite inappropri�e des policiers ou du poursuivant, et (ou) de la violation des droits de l'accus�.
Un demandeur qui poursuit les procureurs de la Couronne pour poursuite abusive doit prouver, entre autres, que la poursuite a �t� engag�e sans motifs raisonnables et probables, et que le d�fendeur a agi avec une intention malveillante ou un objectif principal autre que celui de l'application de la loi.
La nature des plaintes concernant l'ind�pendance, l’impartialit� ou l'�quit� du SPPC peut inclure, sans toutefois s’y limiter, les expressions d’insatisfaction envers un service, une proc�dure, une politique ou une pratique du SPPC, ou la conduite d'un employ� du SPPC ou d'un mandataire de l'�tat. Toutes plaintes re�ues par les procureurs f�d�raux en chef font l'objet d'une enqu�te et d'une action par les bureaux r�gionaux et le Bureau de l'avocat minist�riel.
Le SPPC a atteint ses objectifs de rendement � l’�gard de son r�sultat strat�gique, comme en fait foi le fait qu'aucun incident n’est survenu au cours de la p�riode vis�e, ni depuis sa cr�ation.
Le r�le d’un procureur ne consiste pas � obtenir une d�claration de culpabilit� � tout prix, mais � pr�senter au tribunal tous les �l�ments de preuve disponibles, pertinents et recevables n�cessaires pour lui permettre de d�terminer si l’accus� est coupable ou innocent. Par cons�quent, les indicateurs de rendement et les r�sultats du programme de poursuite des infractions en mati�re de drogues, au titre du Code criminel et en mati�re de terrorisme (AP no 1) et du programme de poursuites des infractions aux r�glements et des crimes �conomiques (AP no 2) s’appuient sur la mesure dans laquelle les poursuites donnent lieu � une d�cision rendue sur les m�rites de la preuve.
Une affaire est tranch�e au m�rite :
Les causes non tranch�es au m�rite sont celles o� il y a eu arr�t ou annulation des proc�dures par la Cour, et pour lesquelles, par cons�quent, aucune d�cision n’a �t� prise par un juge ou un jury fond�e sur la pr�somption de culpabilit� ou d’innocence. Une ordonnance d’arr�t veut g�n�ralement dire le d�sistement ou l’interruption permanente des proc�dures.
Les pages qui suivent d�crivent les trois activit�s de programme du SPPC, ainsi que les r�sultats atteints et les faits saillants de son rendement pour 2010-2011.
Le programme vise la protection de la soci�t� contre la criminalit� par la prestation d'avis juridiques et de soutien en mati�re de litiges au cours des enqu�tes polici�res, de m�me que la conduite des poursuites relativement :
Le programme inclut aussi la promotion de la collaboration entre le gouvernement f�d�ral, les provinces et les territoires en ce qui a trait � des questions de droit p�nal d'int�r�t commun.
D�penses pr�vues | Autorisations totales | D�penses r�elles8 |
---|---|---|
130,2 | 130,5 | 111,9 |
Pr�vu | R�el | �cart |
---|---|---|
625 | 613 | 12 |
R�sultats escompt�s | Indicateurs de rendement | Cibles | Sommaire du rendement | ||
---|---|---|---|---|---|
D�cisions | Nombre de dossiers | % du total des dossiers | |||
Les dossiers de litiges qui font l’objet d’une poursuite sont tranch�s sur le m�rite | Pourcentage des dossiers de litiges, qui font l’objet d’une poursuite, qui sont tranch�s sur le m�rite, en fonction du r�sultat le plus important : plaidoyer de culpabilit� (plaidoyer de culpabilit� � une accusation r�duite ou � une autre accusation), condamnation, condamnation � une accusation r�duite ou � une autre accusation, lib�ration et acquittement | sans objet | Plaidoyers de culpabilit� | 16 957 | 53,5 % |
Plaidoyers de culpabilit� (� une accusation r�duite ou � une autre accusation) | 1 029 | 3,3 % | |||
Condamnations | 3 276 | 10,3 % | |||
Condamnations (� une accusation r�duite ou � une autre accusation) | 95 | 0,3 % | |||
Affaires retir�es | 6 026 | 19,0 % | |||
Ordonnances d’arr�t des proc�dures (par la Couronne) | 3 419 | 10,8 % | |||
Absolutions | 263 | 0,8 % | |||
Acquittements | 619 | 2,0 % | |||
Total | 31 684 | 100 % | |||
R�glement d’affaires non tranch�es sur le m�rite | Pourcentage de dossiers de litiges non tranch�s sur le m�rite | sans objet | Ordonnances d’arr�t des proc�dures (par le tribunal) | 335 | 95,2 % |
Annulations | 17 | 4,8 % | |||
Total | 352 | 100 % |
Poursuites en mati�re de drogue – Le SPPC a trait� 58 117 dossiers de poursuites concernant des infractions � la Loi r�glementant certaines drogues et autres substances. De ce nombre, 24 245 sont des dossiers report�s des exercices pr�c�dents et 33 872 sont de nouveaux dossiers. Ces dossiers repr�sentent 72 % des dossiers de poursuites du SPPC. Les poursuites en mati�re de drogues varient, elles vont de simples affaires de possession de quelques grammes de marihuana, � des stratag�mes complexes d’importation de kilogrammes de coca�ne ou d’exportation de m�thamph�tamine fabriqu�e dans un laboratoire clandestin. Par cons�quent, certains dossiers �taient relativement simples, tandis que d’autres soulevaient des probl�mes juridiques complexes et ont n�cessit� des semaines, voire des mois de t�moignages. En 2009–2010, environ 33 000 des poursuites en mati�re de drogues ont �t� confi�s � des mandataires.
Crime organis� – La GRC et les autres corps policiers consacrent toujours davantage de ressources � la lutte au crime organis�. Les enqu�tes dans ce domaine sont g�n�ralement complexes. Le SPPC travaille donc souvent en �troite collaboration avec la police au stade de l’enqu�te. Ceci est particuli�rement vrai pour les m�ga dossiers, des poursuites d’une ampleur et d’une complexit� exceptionnelles qui peuvent exiger l’affectation � plein temps de plusieurs poursuivants pendant de longues p�riodes. En 2010-2011, le SPPC a engag� des poursuites dans 527 affaires li�es � des activit�s de crime organis�. Cela n’a repr�sent� qu’environ 2,28 % pour cent du nombre de dossiers, mais pr�s de 13,15 % du temps total consign� par les avocats du SPPC.
Produits de la criminalit� et biens infractionnels – En tant qu’actes criminels producteurs de recettes, les infractions li�es � la drogue ont continu� de repr�senter celles qui g�n�rent le plus de produits de la criminalit� et de biens utilis�s pour la perp�tration d’actes criminels (� biens infractionnels �). En 2010–2011, le SPPC s’est occup� de 2 176 dossiers relatifs � des produits de la criminalit� ou � des biens infractionnels (1 296 �taient des dossiers report�s des exercices pr�c�dents, et 880 �taient de nouveaux dossiers). Il pouvait s’agir d’argent utilis� pour acheter des drogues d’un agent banalis� ou de biens immobiliers achet�s avec des produits de la criminalit� ou utilis�s pour fabriquer des drogues. Au cours de l’exercice, il y a eu confiscation d’une valeur totale de 35,6 millions de dollars en produits de la criminalit� et en biens infractionnels.
Antiterrorisme – Le procureur g�n�ral du Canada a comp�tence concurrente avec les procureurs g�n�raux des provinces pour intenter des poursuites li�es au terrorisme. En 2010–2011, le SPPC a poursuivi le renforcement de son approche concernant les poursuites en mati�re de s�curit� nationale. Des coordonnateurs r�gionaux des poursuites relatives au terrorisme ont �t� nomm�s dans chaque r�gion du Canada, ainsi qu'un coordonnateur national. Ces personnes composent le Comit� de coordination des poursuites relatives au terrorisme, lequel travaille sur des sujets de pr�occupation en mati�re de poursuites relatives au terrorisme. Au moment de publier le pr�sent rapport, deux poursuites li�es au terrorisme �taient en cours. En ao�t 2010, des accusations ont �t� port�es contre trois personnes � Ottawa; en mars 2011, des accusations diff�rentes ont �t� port�es contre une seule personne � Brampton, en Ontario.
Crimes de guerre et crimes contre l’humanit� – Le SPPC est charg� d’intenter des poursuites li�es aux infractions pr�vues dans la Loi sur les crimes contre l’humanit� et les crimes de guerre. � la suite de la premi�re poursuite intent�e par le SPPC en vertu de cette loi, D�sir� Munyaneza a �t� d�clar� coupable de g�nocide, de crimes contre l’humanit� et de crimes de guerre. Le 29 octobre 2009, M. Munyaneza a re�u une peine d’emprisonnement � perp�tuit�. L'affaire est en appel. La seconde poursuite, R. c. Mungwarere concerne un ressortissant rwandais r�sidant � Windsor, en Ontario, qui a �t� accus� de g�nocide en 2009. En 2010, des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanit� ont �t� ajout�es. La date du proc�s a �t� fix�e au 2 avril 2012. L’accus�, Jacques Mungwarere, demeure en d�tention.
Poursuites dans le Nord canadien – En 2010–2011, le SPPC a men� 10 023 dossiers de litiges dans les territoires, dont 9 109 pour des infractions au Code criminel. Comme par le pass�, les poursuites visaient de nombreuses infractions de violence familiale et d’agressions sexuelles. Les bureaux r�gionaux du Nord ont pris en charge un total de 33 cas d’homicides, dont 19 �taient des dossiers report�s des exercices pr�c�dents. Les poursuites dans le Nord comprenaient aussi 529 poursuites pour des infractions li�es � la drogue, 349 poursuites pour des infractions en mati�re r�glementaire et 366 poursuites li�es aux infractions territoriales.
En 2010-2011, le SPPC a particip� � l'�valuation horizontale de l'Initiative int�gr�e de contr�le des produits de la criminalit�, exig�e par le Conseil du Tr�sor et effectu�e par S�curit� publique Canada. L'�valuation a montr� que les objectifs sous-jacents de l'initiative restent pertinents aujourd'hui et r�pondent aux engagements pris par le Canada aux niveaux national et international, contre le crime organis�. Elle a aussi montr� que l'Initiative avait eu une incidence sur le crime organis� et les groupes criminels gr�ce aux saisies, aux confiscations et aux condamnations.
Parall�lement, l'�valuation a conclu que l'Initiative n'est pas aussi efficace ou efficiente qu'elle pourrait l'�tre, qu'elle demande une communication et une collaboration plus �troite entre ses partenaires, ainsi qu’une meilleure surveillance du rendement. Le SPPC appuie les recommandations du rapport d’�valuation et collaborera avec la GRC afin de renouveler le protocole d'entente de 1997 �tabli entre les deux organismes et de clarifier leurs responsabilit�s et r�les respectifs.
Le SPPC a aussi particip� � l'�valuation horizontale du R�gime de lutte contre le recyclage des produits de la criminalit� et le financement des activit�s terroristes, exig�e par le Conseil du Tr�sor, et effectu�e par le minist�re des Finances Canada. L'�tude a conclu que les efforts du Canada en ce sens continuent d’�tre n�cessaires pour lutter contre la menace que posent le blanchiment d'argent et le financement des activit�s terroristes, activit� qui n’a pas diminu� depuis la mise en œuvre du R�gime en 2000. L'�tude a en outre recommand� qu'un certain nombre de questions, y compris les incoh�rences relev�es dans les donn�es de performance, doive �tre pris en compte pour permettre au R�gime de mieux se conformer � ses engagements internationaux. Le SPPC collaborera avec ses partenaires pour examiner et r�soudre les probl�mes identifi�s dans l'�valuation.
En janvier 2011, le SPPC a tenu une s�ance de formation de deux jours, s’adressant sp�cifiquement aux coordonnateurs des t�moins de la Couronne, pour traiter de questions comme les pratiques exemplaires ayant trait au soutien � offrir aux victimes d’actes criminels et aux t�moins, le traumatisme indirect, la s�curit� personnelle et la pr�paration, et les troubles caus�s par l’alcoolisation fœtale.
Le programme vise la protection de la soci�t� contre la criminalit� par la prestation d'avis juridiques et de soutien en mati�re de litiges aux organismes d'enqu�te f�d�raux, de m�me que la conduite des poursuites relativement :
Le programme inclut aussi le recouvrement des amendes f�d�rales impay�es ainsi que la promotion de la collaboration entre le gouvernement f�d�ral, les provinces et les territoires en ce qui a trait � des questions de droit p�nal d'int�r�t commun.
D�penses pr�vues | Autorisations totales | D�penses r�elles9 |
---|---|---|
17,3 | 17,3 | 13,1 |
Pr�vu | R�el | �cart |
---|---|---|
187 | 146 | 41 |
R�sultats escompt�s | Indicateurs de rendement | Cibles | Sommaire du rendement | ||
---|---|---|---|---|---|
D�cisions | Nombre de dossiers | % du total des dossiers | |||
Les dossiers de litiges qui font l’objet d’une poursuite sont tranch�s sur le m�rite | Pourcentage des dossiers de litiges, qui font l’objet d’une poursuite, qui sont tranch�s sur le m�rite, en fonction du r�sultat le plus important : plaidoyer de culpabilit� (plaidoyer de culpabilit� � une accusation r�duite ou � une autre accusation), condamnation, condamnation � une accusation r�duite ou � une autre accusation, lib�ration et acquittement) | sans objet | Plaidoyers de culpabilit� | 1 217 | 61,2 % |
Plaidoyers de culpabilit� (� une accusation r�duite ou � une autre accusation) | 3 | 0,2 % | |||
Condamnations | 389 | 19,6 % | |||
Condamnations (� une accusation r�duite ou � une autre accusation) | 4 | 0,2 % | |||
Affaires retir�es | 162 | 8,2 % | |||
Ordonnances d’arr�t des proc�dures (par la Couronne) | 152 | 7,6 % | |||
Absolutions | 4 | 0,2 % | |||
Acquittements | 55 | 2,8 % | |||
Total | 1 986 | 100 % | |||
R�glement d’affaires non tranch�es sur le m�rite | Pourcentage de dossiers de litiges non tranch�s sur le m�rite | sans objet | Ordonnances d’arr�t des proc�dures (par le tribunal) | 11 | 100 % |
Annulations | 0 | 0 % | |||
Total | 11 | 100 % |
Les poursuites en mati�re r�glementaire et �conomique men�es par le SPPC sont les deuxi�mes en importance, apr�s celles li�es aux drogues. Elles peuvent �tre complexes et accaparer beaucoup de ressources. C'est pourquoi des �quipes sp�cialis�es de procureurs, affect�es � ces poursuites, ont �t� constitu�es dans la plupart des bureaux r�gionaux. En 2010–2011, le SPPC s’est occup� de 9 863 dossiers dans le cadre de cette activit� de programme. En rapport avec ces infractions, les tribunaux ont impos� plus de 22 millions de dollars d’amendes et de suramendes, mais aussi des ordonnances correctives et pr�ventives visant � am�liorer la sant� publique et environnementale, et la s�curit�.
Infractions environnementales – En 2010, Syncrude Canada Ltd. a �t� d�clar�e coupable d’infractions en vertu de lois provinciales de l’Alberta et de la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs (loi f�d�rale), en raison de la mort de 1 600 canards qui s’�taient pos�s dans un bassin de r�sidus de Syncrude. Le tribunal a impos� une peine qui tenait compte du plaidoyer n�goci� entre la Couronne et la d�fense et qui s’�levait � un montant global de 3 millions $, comprenant des amendes de 800 000 $ et une somme de 2,2 millions $ � verser � diverses initiatives visant les oiseaux migrateurs et les oiseaux de rivage en Alberta. La poursuite a �t� men�e par un groupe de poursuivants du bureau r�gional de l'Alberta qui poss�dait une expertise dans les infractions environnementales.
Infractions au Code canadien du travail – En octobre 2009, une chaudi�re d’une usine qui assure le chauffage de nombreux immeubles du centre-ville d’Ottawa, y compris ceux de la Colline du Parlement, a explos�, causant la mort d’un ing�nieur employ� de l’usine. Apr�s enqu�te, des accusations ont �t� port�es en vertu du Code canadien du travail contre Travaux publics et Services gouvernementaux Canada. Le SPPC est responsable de cette poursuite qui se continuera au cours de l'exercice 2011-2012.
Infractions en mati�re de p�che – En 2010–2011, le SPPC s’est occup� de 2 189 dossiers portant sur des infractions en mati�re de p�che. Ces poursuites entreprises par le minist�re des P�ches et des Oc�ans d�coulent de son mandat de g�rer les p�ches canadiennes. Aux bureaux r�gionaux de l'Atlantique et de Colombie-Britannique, une �quipe sp�ciale d'avocats s'occupe � temps plein des poursuites relatives aux infractions en mati�re de r�glementation. Les poursuites des infractions en mati�re de p�che composent la majeure partie de la charge de travail de ces �quipes.
Droit de la concurrence – Un groupe de poursuivants du SPPC fournit des services de poursuite en vertu de la Loi sur la concurrence et de la Loi sur l’emballage et l’�tiquetage des produits de consommation, la Loi sur l’�tiquetage des textiles et la Loi sur le poin�onnage des m�taux pr�cieux. Ces lois sont appliqu�es et mises en œuvre par la commissaire de la concurrence qui supervise le Bureau de la concurrence. Le SPPC conseille le Bureau de la concurrence � l’�tape de l’enqu�te dans des dossiers susceptibles de donner lieu � des poursuites.
En 2010–2011, le SPPC a fourni des conseils lors de 60 enqu�tes et a men� 19 poursuites, appels et proc�dures connexes, li�s principalement � des violations all�gu�es de la Loi sur la concurrence. Des avocats du SPPC ont aussi repr�sent� la commissaire de la concurrence dans le cadre d’une contestation constitutionnelle de l’article 11 de la Loi sur la concurrence.
En 2010, la commissaire et le directeur des poursuites p�nales ont conclu un protocole d’entente exposant les r�les et responsabilit�s de chaque organisation aux stades de l’enqu�te et de la poursuite � l’�gard d’un dossier.
Infractions en mati�re d’imp�t – Le SPPC intente des poursuites � l’�gard des infractions pr�vues dans toutes les lois administr�es par l’Agence de revenu du Canada. La majeure partie des poursuites aux termes de la Loi de l’imp�t sur le revenu ont � voir avec des infractions en mati�re d’�vasion fiscale. Des procureurs sp�cialis�s du SPPC offrent des conseils � l’�tape de l’enqu�te et dirigent les poursuites. Par exemple, le bureau r�gional de l’Ontario a constitu� une unit� de poursuite en mati�re de revenus pour traiter son volume de poursuites dans ce secteur. En 2010–2011, le SPPC s’est occup� de 584 dossiers relativement � la Loi de l’imp�t sur le revenu, et 286 poursuites ont �t� men�es � terme.
�quipes int�gr�es – Police des march�s financiers (�IPMF) – Les avocats du SPPC assign�s aux �quipes int�gr�es – Police des march�s financiers (�IPMF) œuvrent avec les agents de la GRC et d’autres enqu�teurs, notamment des experts en la mati�re responsables des enqu�tes touchant les fraudes graves sur les march�s financiers aux termes du Code criminel. Les �IPMF op�rent � Vancouver, Calgary Toronto et Montr�al. Les avocats du SPPC offrent assistance et conseils juridiques, tant avant inculpation que de nature g�n�rale, aux �IPMF, de m�me que de la formation. En 2010–2011, dans le cadre de leur fonction de conseiller juridique, les avocats du SPPC ont fourni des conseils dans 33 enqu�tes.
Le SPPC m�ne �galement les affaires �manant des �IPMF que les procureurs g�n�raux provinciaux refusent de s’occuper ou lorsque la participation du SPPC est sollicit�e. En 2010–2011, des procureurs du SPPC ont particip� � deux importantes poursuites relatives � des dossiers des �IPMF : un poursuivant du SPPC a jou� le r�le de procureur adjoint dans le cadre de la poursuite intent�e contre Vincent Lacroix, ancien pr�sident de la soci�t� de placement Norbourg, et ses cinq associ�s; et une �quipe du SPPC a men� une poursuite contre six cadres et employ�s de la soci�t� Royal Group Technologies, lesquels ont �t� acquitt�s.
Des accusations ont �galement �t� port�es au cours de l’exercice 2010–2011 � la conclusion de quatre autres enqu�tes de fraudes pr�sum�es sur les march�s financiers en Colombie-Britannique, au Qu�bec et en Nouvelle-�cosse. Ces affaires sont actuellement devant les tribunaux, et le SPPC assume la responsabilit� de trois de ces poursuites. Le service de poursuite de la Colombie-Britannique est responsable de la quatri�me.
Corruption d’agents publics �trangers – Le SPPC a la responsabilit� d’intenter des poursuites � l’�gard des infractions pr�vues dans la Loi sur la corruption d’agents publics �trangers (LCAPE). Le SPPC fournit �galement des conseils pr�inculpatoires aux deux unit�s de la GRC se consacrant � temps plein aux enqu�tes sur les pr�sum�es infractions en vertu de la Loi. La LCAPE a �t� adopt�e en vue de mettre en œuvre la Convention sur la lutte contre la corruption d’agents publics �trangers dans les transactions commerciales internationales de l’Organisation de coop�ration et de d�veloppement �conomiques (OCDE), � laquelle le Canada a adh�r� en 1997. Le SPPC s’est joint � l’�quipe charg�e de repr�senter le Canada devant l’OCDE au cours du processus d’�valuation. Une poursuite relative � la LCAPE est en cours. Des conseils pr�inculpatoires ont �t� fournis � la GRC � l’�gard d’un certain nombre d’enqu�tes en cours.
Recouvrement des amendes – Le SPPC est charg� de la perception des amendes en souffrance impos�es par une cour, en application de lois f�d�rales dans le cadre de son Programme national de recouvrement des amendes. Le SPPC compte huit unit�s de recouvrement situ�es dans ses bureaux r�gionaux. En 2010-2011, le programme a recouvr� plus de 5 millions de dollars en amendes et ferm� plus de 1 600 dossiers. La valeur mon�taire des amendes recouvr�es repr�sente une diminution de 15 % par rapport � l’exercice pr�c�dent. Cela peut �tre attribu� au fait que 95 % des amendes cibl�es pour la collecte �taient d’environ 5 000 $ ou moins. Par contre, 56% de la somme totale recouvr�e d�rive d’amendes de 5 000 $ et plus. Quelque 150 personnes ont �t� incarc�r�es pour refus de paiement d’amendes, malgr� leur capacit� de payer. Depuis que le programme national a �t� �tabli � la fin de 2002, il y a eu recouvrement de plus de 56 millions de dollars en amendes.
Le SPPC a particip� � l'�valuation de l'Initiative des �IPMF effectu�e par S�curit� publique et Protection civile Canada. L'�valuation, achev�e en 2010, a conclu � l’existence d’un besoin permanent de pr�vention, d’enqu�te et de poursuite des infractions graves li�es aux march�s financiers au Canada. L'�valuation a aussi constat� que la GRC et le SPPC devront d�ployer des efforts consid�rables et soutenus pour suivre les progr�s r�alis�s dans le cadre des enqu�tes et des poursuites et expliquer les retards importants. En collaboration avec la GRC, le SPPC a travaill� � �laborer et mettre en œuvre des proc�dures am�lior�es de surveillance des dossiers.
D�penses pr�vues | Autorisations totales | D�penses pr�vues10 |
---|---|---|
25,2 | 25,1 | 21,3 |
Autorisations totales | D�penses pr�vues | Total des autorisations |
---|---|---|
128 | 117 | 11 |
Les Services internes sont form�s d'une gamme de secteurs organisationnels qui effectuent des op�rations � l’appui des activit�s des deux programmes susmentionn�s et qui s'assurent que les responsabilit�s organisationnelles du SPPC sont remplies. Quelques-uns des principaux points saillants relativement au rendement pour 2010-2011 sont pr�sent�s ci-dessous :
V�rification interne – Le SPPC poursuit le d�veloppement de sa fonction de v�rification interne. Le rapport de v�rification du cadre de v�rification des comptes 2010–2011 est disponible sur son site Web � Rapport de v�rification interne.
Finances et acquisitions – En 2010–2011, en plus de ses engagements permanents, la Direction a mis en œuvre les ententes sur les revendications territoriales globales relatives � l’approvisionnement. Elle a pris en charge la responsabilit� de la v�rification des comptes et de la gestion du mat�riel � l’administration centrale, jusqu’alors assum�e par le minist�re de la Justice du Canada; pr�par� un plan de rel�ve pour des postes cl�s; mis en œuvre l’outil de gestion des d�penses du gouvernement du Canada; et apport� des modifications au plan comptable et � l’outil de pr�visions salariales.
Avocat minist�riel – Le Bureau de l’avocat minist�riel (BAM) a fourni des avis sur le nouveau Code de valeurs et d’�thique f�d�ral propos�, et sur les conditions qui s'appliquent aux employ�s qui prennent part � des activit�s politiques. De m�me, le BAM a men� des recherches �tendues qui aboutiront � la mise en œuvre d’un code de d�ontologie pour le SPPC, et a appuy� concr�tement l’�laboration d’une strat�gie sur les activit�s de gestion des risques de nature g�n�rale et juridique.
Le SPPC participe � l'�valuation annuelle du cadre de responsabilisation de gestion (CRG) du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor. Le processus d’�valuation du CRG permet aux minist�res et organismes f�d�raux d’�valuer dans quelle mesure ils respectent les attentes en mati�re de saine gestion des services publics. En 2010–2011, l’�valuation du SPPC �tait positive dans son ensemble et indiquait que sa capacit� de gestion s’am�liore. Le SPPC poursuit la mise en œuvre d’un plan d’action fond� sur le CRG et qui vise � renforcer sa capacit� en mati�re de processus, particuli�rement en ce qui a trait � la gestion et au contr�le financiers, � l'approvisionnement, � la gestion int�gr�e du risque, � la gestion de l'information et � la planification des investissements.