Cette page a été archivée.
Information archivée dans le Web à des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Cette dernière n’a aucunement été modifiée ni mise à jour depuis sa date de mise en archive. Les pages archivées dans le Web ne sont pas assujetties aux normes qui s’appliquent aux sites Web du gouvernement du Canada. Conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette information dans tout autre format de rechange à la page « Contactez-nous ».
Faits saillants 2010-2011
Les activit�s de programme de la CISR sont con�ues pour appuyer l'atteinte du r�sultat strat�gique. D'apr�s le mandat conf�r� par la loi et son AAP approuv�e, la CISR n'a qu'un r�sultat strat�gique : r�gler, de mani�re efficace, �quitable et conforme � la loi, les cas d'immigration et de statut de r�fugi�. Chacune des trois activit�s de programme cl�s est ax�e sur le r�glement des diff�rents types de cas dont la Commission est saisie. Ensemble, elles englobent la responsabilit� de toutes les d�cisions rendues et de tous les cas r�gl�s par le tribunal ainsi que de l'atteinte du r�sultat.
L'atteinte du r�sultat strat�gique d�pend de la quantit� et de la qualit� des extrants, soit les cas r�gl�s par le tribunal. Par exemple, un grand nombre de cas doivent �tre r�gl�s chaque ann�e pour ne pas cr�er d'arri�r� ni causer de retard pour les personnes qui attendent une d�cision sur leur cas. Parall�lement, la qualit� et l'�quit� de chaque d�cision doivent �tre assur�es.
Les pages suivantes donnent un sommaire du rendement et de l'information sur l'ensemble des ressources humaines et financi�res pour les quatre activit�s de programme de la CISR pendant la p�riode de r�f�rence 2010-2011.
Description
La Section de la protection des r�fugi�s (SPR) exerce l'activit� de programme Protection des r�fugi�s de la CISR. Elle tranche les demandes d'asile pr�sent�es au Canada. Le traitement des demandes d'asile est la plus importante activit� de la CISR et exige la majeure partie de ses ressources. Par le travail de la SPR, le Canada remplit ses obligations � titre de signataire de
plusieurs conventions internationales des droits de la personne.
On peut obtenir des renseignements suppl�mentaires sur la SPR � :
www.cisr-irb.gc.ca/fra/tribunal/rpdspr/pages/index.aspx.
Faits saillants 2010-2011
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
57,9 | 65,4 | 63,4 |
Ressources pr�vues | Ressources r�elles | �cart |
---|---|---|
565 | 573 | 8 |
R�sultat attendu : D�cisions de qualit� rendues et cas r�gl�s en temps opportun en ce qui concerne les demandes d'asile pr�sent�es au Canada | �tat du rendement : D�pass� | |
Indicateur | Objectif | Sommaire du rendement |
---|---|---|
Motifs de d�cision de la CISR clairs, complets et concis | Fixer des objectifs pour les indicateurs | �tablissement des objectifs en cours. La validation et la production de rapports d�buteront sous le nouveau syst�me de protection des r�fugi�s, en 2012-2013. |
Pourcentage de cas r�gl�s sans audience | Il �tait pr�vu que de 6 � 8 % des cas r�pondraient aux crit�res de r�glement sans audience et seraient trait�s suivant des processus plus rapides. | 7 % |
Pourcentage de cas r�gl�s comparativement aux cas d�f�r�s | La SPR s'attendait � recevoir quelque 25 000 demandes d'asile en 2010-2011, et pr�voyait en r�gler 25 000, ce qui se traduisait par un pourcentage de 100 %. | 22 700 demandes d'asile ont �t� d�f�r�es, et 33 400 demandes d'asile ont �t� r�gl�es, ce qui s'est traduit par un pourcentage de 146 %. |
Co�t moyen par demande d'asile r�gl�e | 3 200 $ | 2 500 $ |
D�lai moyen de traitement (du cas d�f�r� au r�glement) | Le d�lai moyen de traitement (du cas d�f�r� au r�glement) pourrait s'�lever � 20,5 mois, �tant donn� l'anciennet� croissante des cas en instance. | Est pass� de 19,2 mois � 21,9 mois |
D�cideurs. Les nominations et les renouvellements de mandat soutenus de d�cideurs par le gouverneur en conseil restent le facteur de succ�s cl� pour la SPR. En 2010-2011, il y a eu une nette am�lioration � cet �gard, et la SPR a fonctionn� avec un manque bien moindre, qui variait entre 2 et 9 d�cideurs, par rapport � son effectif normal pleinement financ� de 127 d�cideurs. Outre son effectif normal, 12 d�cideurs ont �t� nomm�s � l'automne 2010 pour aider � r�duire le nombre de demandes d'asile en instance avant l'entr�e en vigueur de la LMRER.
Nombre de cas en instance. � la fin de 2010-2011, le nombre de demandes d'asile en instance s'�levait � 48 300, soit une baisse de 18 p. 100 du nombre de cas en instance par rapport au dernier exercice. La SPR a r�gl� 33 400 demandes d'asile pendant la p�riode consid�r�e, ce qui est un exploit compte tenu des efforts consid�rables qu'elle a aussi d� consacrer aux pr�paratifs de mise en œuvre de la LMRER. En 2010-2011, pr�s de 23 000 demandes d'asile ont �t� d�f�r�es (les pr�visions �taient de 25 000 cas). Cette baisse, la continuit� relative des nominations, un gain de productivit� et un nombre �lev� de retraits et de d�sistements ont permis � la SPR de r�duire son arri�r� de 14 000 cas depuis qu'il avait atteint un sommet de 62 000 demandes d'asile en octobre 2009. Pendant l'ann�e, le pourcentage de cas r�gl�s par rapport aux cas d�f�r�s �tait de 146 p. 100, comparativement � 95 p. 100 l'an dernier. Malgr� tout, on pr�voit qu'un nombre important de demandes d'asile demeureront en instance � l'entr�e en vigueur de la LMRER. Sans ressources suppl�mentaires, la CISR ne pourra ni instruire ces demandes d'asile ni r�duire davantage le nombre de cas en instance sous le nouveau syst�me.
Gestion des cas. La SPR a r�gl� 33 400 demandes d'asile en 2010-2011, soit 8 400 de plus que les 25 000 demandes d'asile pr�vues dans le RPP de 2011-2012. Plusieurs facteurs expliquent ce r�sultat : les d�cideurs suppl�mentaires nomm�s dans le cadre du projet de r�duction de l'arri�r�, des gains d'efficacit� en mati�re de gestion des cas, dont l'am�lioration du soutien d�cisionnel, et des efforts soutenus de pr�paration aux audiences.
La SPR m�ne des projets pilotes de mise au r�le et de conf�rence de mise au r�le acc�l�r�es. Le premier projet consiste � assigner strat�giquement plus d'audiences simples � certains d�cideurs. Au cours de ces semaines de mise au r�le acc�l�r�e, un d�cideur doit tenir 15 audiences simples. G�n�ralement, le d�cideur expose des d�cisions de vive voix et r�gle donc un plus grand nombre de cas que d'habitude. Le second projet consiste � obliger les demandeurs d'asile � participer � une conf�rence visant � cerner les questions � examiner et � veiller � ce que le cas soit pr�t pour l'audience. La SPR �value les r�sultats des deux projets pour d�terminer s'ils devraient �tre mis en place dans tous les bureaux r�gionaux.
Description
La Section de l'immigration (SI) exerce l'activit� de programme Enqu�tes et contr�les des motifs de d�tention. Elle tient des enqu�tes sur les �trangers ou les r�sidents permanents qui, en vertu de la LIPR, seraient interdits de territoire au Canada ou sont d�tenus. Les d�tenus doivent �tre vus par la SI dans les 48 heures apr�s que leur cas a �t� d�f�r� � la CISR ou sans
d�lai par la suite, et les contr�les suivants doivent �tre effectu�s dans des d�lais pr�cis pr�vus par la loi. Les d�cideurs doivent trouver un juste �quilibre entre le droit � la libert� individuelle et le droit � la s�curit� des Canadiens.
On peut obtenir des renseignements suppl�mentaires sur la SI �
www.cisr-irb.gc.ca/fra/tribunal/idsi/pages/index.aspx.
Faits saillants 2010-2011
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
12,7 | 13,4 | 11,0 |
Ressources pr�vues | Ressources r�elles | �cart |
---|---|---|
70 | 73 | 3 |
R�sultat attendu : D�cisions de qualit� rendues et cas r�gl�s en temps opportun en ce qui concerne les enqu�tes et les contr�les des motifs de d�tention | �tat du rendement : D�pass� | |
Indicateur de rendement | Objectif | Sommaire du rendement |
---|---|---|
Motifs de d�cision de la CISR clairs, complets et concis | Fixer des objectifs pour les indicateurs | �tablissement des objectifs en cours; ils seront confirm�s au quatri�me trimestre de 2011-2012. Les rapports d�buteront en 2012-2013. |
Pourcentage des enqu�tes termin�es par rapport aux cas d�f�r�s | 98 %1 | 102 % |
Pourcentage des contr�les des motifs de d�tention effectu�s dans les d�lais pr�vus par la loi | 97 %2 | 98 % |
Co�t moyen par enqu�te | 900 $ | 1 000 $ |
Co�t moyen par contr�le des motifs de d�tention | 800 $ | 800 $ |
Pourcentage des enqu�tes termin�es avec audience dans les six mois suivant le renvoi | 88 % | 93 % |
1 Les contr�les des motifs de d�tention sont prioritaires par rapport aux enqu�tes en raison des d�lais pr�vus par la loi. Le nombre de cas d�f�r�s par l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) influera sur la capacit� de la SI de tenir des enqu�tes.
2 Les facteurs ind�pendants de la volont� de la CISR, comme l'interdiction d'acc�s aux prisons, emp�chent l'atteinte d'un taux de conformit� de 100 p. 100.
Charge de travail continue et plus complexe. Le nombre de cas termin�s par la SI est grandement tributaire du nombre de cas que lui d�f�re l'ASFC. En 2010-2011, la SI a connu une baisse de 9 p. 100 de cas d�f�r�s pour enqu�te, tandis que le nombre de contr�les des motifs de d�tention a augment� de 11 p. 100. Un nombre croissant d'enqu�tes et de contr�les des motifs de d�tention ont fait intervenir des questions nouvelles et plus complexes. Par exemple, les cas complexes qui concernent de l'information classifi�e sur la s�curit� nationale et des renseignements en mati�re de criminalit� exigent un degr� d�mesur� de coordination et d'effort des d�cideurs et du personnel du Greffe, de la s�curit� et des Services juridiques. Des gains d'efficacit� constants et d'autres ressources ont permis � la SI d'augmenter ses cas r�gl�s et de terminer presque tous les contr�les des motifs de d�tention dans les d�lais pr�vus par la loi.
Les contr�les des motifs de d�tention constituaient 87 p. 100 de la charge de travail de la Section. Il est � noter que les contr�les des motifs de d�tention au bureau r�gional de l'Ouest ont augment� de 116 p. 100, cons�quence directe de l'arriv�e du MS Sun Sea, avec � son bord 492 migrants du Sri Lanka en ao�t 2010. La SI a accord� la priorit� aux contr�les des motifs de d�tention pour respecter les exigences pr�vues par la loi ainsi que les droits fondamentaux des int�ress�s.
Gestion des cas efficace. Tout au long de l'ann�e, la SI a surveill� de pr�s son arri�r�. En respectant les normes de mise au r�le, la Section a veill� � l'atteinte des objectifs de productivit�. D'autres am�liorations aux pratiques de gestion des cas afin de les rendre plus efficaces se sont traduites pour la SI par une baisse continue des taux de remises et d'ajournements, une r�duction des d�lais de traitement et le renforcement de la capacit� de r�glement des cas en temps opportun. Beaucoup de ressources de la Section, non seulement celles du bureau r�gional de l'Ouest, ont aussi �t� ax�es sur le traitement dans les meilleurs d�lais des contr�les des motifs de d�tention et des enqu�tes par suite de l'arriv�e de migrants � bord du MS Sun Sea.
Dans toutes ses activit�s, la SI a d�pass� les attentes. Malgr� une hausse g�n�rale des contr�les des motifs de d�tention, notamment au bureau de l'Ouest, la SI a d�pass� ses objectifs de rendement. Les d�fis pos�s � la Section par l'arriv�e du MS Sun Sea �taient �normes; la Section a toutefois pu respecter les d�lais pr�vus par la loi parce qu'elle a rapidement obtenu d'autres ressources et, � titre provisoire, elle a affect� des d�cideurs des bureaux r�gionaux de l'Est et du Centre au bureau de l'Ouest et r�attribu� du travail du bureau de l'Ouest aux deux autres bureaux.
Le d�vouement et le professionnalisme du personnel de la Section et d'autres employ�s ont �t� reconnus par un Prix d'excellence de la fonction publique pour leur � contribution exemplaire dans des circonstances extraordinaires � dans le traitement de l'afflux impr�vu de ces migrants.
Le recrutement de d�cideurs hautement comp�tents demeurera un �l�ment central des futures r�ussites de la Section.
Description
La Section d'appel de l'immigration (SAI) exerce l'activit� de programme Appels en mati�re d'immigration. Elle instruit les appels en mati�re d'immigration interjet�s par des citoyens canadiens ou des r�sidents permanents dont la demande de parrainage d'un parent proche au Canada a �t� refus�e. D'autres fonctions cl�s comprennent l'instruction des appels de r�sidents
permanents, d'�trangers titulaires d'un visa de r�sident permanent, de personnes prot�g�es frapp�es d'une mesure de renvoi du Canada et de r�sidents permanents hors du Canada qui n'ont pas rempli l'obligation de r�sidence.
On peut obtenir d'autres renseignements sur la SAI � :
www.cisr-irb.gc.ca/fra/tribunal/iadsai/pages/index.aspx.
Faits saillants 2010-2011
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
14,6 | 16,7 | 16,4 |
Ressources pr�vues | Ressources r�elles | �cart |
---|---|---|
120 | 124 | 4 |
R�sultat attendu : D�cisions de qualit� rendues et cas r�gl�s en temps opportun en ce qui concerne les appels en mati�re d'immigration | �tat du rendement : Enti�rement atteint | |
Indicateur de rendement | Objectif | Sommaire du rendement |
---|---|---|
Motifs de d�cision de la CISR clairs, complets et concis | Fixer des objectifs pour les indicateurs | �tablissement des objectifs en cours; ils seront confirm�s au quatri�me trimestre de 2011-2012. Les rapports d�buteront en 2012-2013. |
Pourcentage d'appels r�gl�s sans audience | Il �tait pr�vu que 43 % des appels ou plus seraient r�gl�s sans audience. | 39 % |
Ratio d'appels r�gl�s par rapport aux appels interjet�s | Il �tait pr�vu qu'environ 7 400 appels seraient interjet�s en 2010-2011. Selon le nombre de d�cideurs disponibles, nous pr�voyions r�gler 6 500 appels, ce qui se traduirait par un ratio de 88 %. | 7 600 appels ont �t� interjet�s et 7 100 appels ont �t� r�gl�s, ce qui s'est traduit par un ratio de 93 %. |
Co�t moyen par appel r�gl� | 3 100 $ | 3 100 $ |
D�lai moyen de traitement | Selon le nombre de cas en instance, il �tait pr�vu que le d�lai moyen de traitement pouvait s'�tablir � 12 mois en 2010-2011. | Le d�lai moyen de traitement est pass� de 11,6 � 11,4 mois. |
D�cideurs. En 2010-2011, la SAI a fonctionn� avec un effectif presque complet de d�cideurs. La majorit� des d�cideurs de la SAI en �taient � leur premier mandat, et certains d'entre eux ont suivi leur formation de base, mais la Section a largement d�pass� son objectif pr�vu de 6 500 appels r�gl�s. Pour la premi�re fois dans l'histoire de la SAI, 7 100 appels ont �t� r�gl�s et 660 sursis accord�s, ce qui d�note la productivit� �lev�e des d�cideurs et du personnel de soutien d�cisionnel.
Nombre de cas en instance. Le nombre d'appels interjet�s a l�g�rement d�pass� les pr�visions et s'est �tabli � 7 600 en 2010-2011; le nombre d'appels en instance a augment�, passant � 11 400. La Section continuera de rechercher des possibilit�s de gain d'efficacit� dans ses pratiques proc�durales, tant d�cisionnelles qu'administratives, toutefois c'est le nombre de d�cideurs disponibles pour r�gler les appels qui influe le plus sur la productivit�.
Gestion des cas. La SAI a continu� � faire preuve de souplesse afin d'apparier les ressources avec les charges de travail des bureaux r�gionaux au moyen d'un partage des d�cideurs d'un bureau r�gional � un autre et par la tenue d'audiences par vid�oconf�rence, au besoin. Les strat�gies de gestion des cas ont �t� principalement ax�es sur le r�glement rapide des appels sans audience, l'am�lioration de la pr�paration aux audiences, la mise au r�le strat�gique des appels pour r�aliser davantage de gains d'efficacit� ainsi que le suivi des motifs pour les remises et les ajournements. La SAI reste d�termin�e � rendre des d�cisions de qualit� dans les meilleurs d�lais.
Liens avec les partenaires du portefeuille. La SAI a continu� � collaborer avec l'ASFC pour r�gler rapidement les appels que celle-ci avait, apr�s un examen initial, orient�s vers le processus de r�glement rapide, et pour faciliter l'instruction des appels pour lesquels le conseil du ministre avait choisi de participer uniquement au moyen d'observations �crites. Le travail entrepris avec l'ASFC au sujet des innovations en mati�re de gestion des cas a continu�, comme toujours, � respecter l'ind�pendance d�cisionnelle des d�cideurs de la SAI.
Le besoin de coordonner les ressources avec l'ASFC reste crucial pour le travail de la SAI. Nous avons appris que des r�unions consultatives r�guli�res auxquelles assistent des conseils, ainsi que des repr�sentants de la SAI et de l'ASFC, aident la r�solution cr�ative de probl�mes, ce qui peut mener � une affectation optimale des ressources. Un soutien d�cisionnel solide demeure important pour maintenir une productivit� �lev�e par une meilleure pr�paration aux audiences et un recours accru au r�glement rapide des cas. Malgr� la productivit� record des d�cideurs en 2010-2011, nous nous rendons compte que le d�lai moyen de traitement des appels ne diminuera que lorsque le nombre d'appels r�gl�s sans audience augmentera. La SAI apprendra de ces le�ons et am�liorera encore davantage son efficience et sa productivit�.
Description
Les Services internes sont les groupes d'activit�s et de ressources connexes n�cessaires pour appuyer les besoins des trois programmes du tribunal et remplir les autres obligations organisationnelles de la CISR. Ces services sont : gestion et surveillance, communications, services juridiques, gestion des ressources humaines, gestion financi�re, gestion de l'information,
technologie de l'information, approvisionnement et gestion des biens, v�rification interne et �valuation et autres services administratifs. Les services internes comprennent uniquement les activit�s et les ressources qui s'appliquent � l'ensemble de l'organisation et non celles fournies express�ment � un programme pr�cis.
Faits saillants 2010-2011
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
31,9 | 35,3 | 34,8 |
Ressources pr�vues | Ressources r�elles | �cart |
---|---|---|
270 | 253 | (17) |
Gestion et surveillance. En 2010-2011, la CISR s'est concentr�e sur deux domaines pr�cis de la gestion et de la surveillance, soit la dotation et le d�veloppement de syst�mes :
Communications. Pendant la p�riode de r�f�rence, la CISR a pris part � nombre d'activit�s de diffusion externe, comme des conf�rences nationales et internationales, des consultations aupr�s des intervenants et des r�unions intergouvernementales portant sur diff�rents enjeux, notamment la r�forme du syst�me de protection des r�fugi�s. La participation � ces activit�s a favoris� les �changes sur des questions concernant des politiques et des proc�dures cl�s et a am�lior� la communication et la collaboration entre le personnel de la CISR, les principaux intervenants, les partenaires gouvernementaux cl�s et les Canadiens.
Services juridiques. En 2010-2011, les Services juridiques de la CISR ont continu� � apporter un soutien continu � la mise en œuvre de la LMRER. Les activit�s cl�s comprenaient l'�laboration de nouvelles r�gles de pratique et de proc�dure pour la SPR et la SAR ainsi que des conseils et un soutien connexes. � Vancouver, les Services juridiques ont donn� des conseils op�rationnels et un appui d�cisionnel apr�s l'arriv�e du MS Sun Sea, soit pr�s de 500 migrants. � l'�chelle nationale, les Services juridiques ont continu� � donner des conseils sur tous les aspects touchant les op�rations, la prestation de services, l'�laboration de politiques, l'orientation organisationnelle et les d�cisions de la direction pour assurer le respect de toutes les exigences juridiques pertinentes. Il s'agissait notamment de conseils sur l'incidence du projet de loi C-35, Loi modifiant la Loi sur l'immigration et la protection des r�fugi�s (anciennement la Loi s�vissant contre les consultants v�reux), qui a re�u la sanction royale le 23 mars 2011. Pendant la p�riode de r�f�rence, les Services juridiques ont aussi fourni un appui et des conseils constants quant aux cas complexes qui concernent des renseignements classifi�s sur la s�curit� nationale et la criminalit�. Les Services juridiques ont continu� � former et � appuyer les nouveaux d�cideurs de toutes les sections, y compris en les conseillant, en menant des analyses des risques et en examinant des strat�gies d�cisionnelles.
Gestion des ressources humaines. Afin d'assurer la mise en œuvre de la LMRER, la CISR a �labor� son plan de ressources humaines (RH) pour que la gestion des RH continue d'�tre valoris�e et reconnue comme prioritaire. Le plan va de 2010-2011 � 2012-2013 et fait partie int�grante du cadre de gestion de l'organisation. Les priorit�s en RH pour 2010-2011 jettent les bases d'une nouvelle organisation et du soutien du personnel actuel et nouveau de la CISR en r�alignant les autres r�alisations op�rationnelles attendues en classification, en dotation et en perfectionnement professionnel. La CISR a aussi continu� � affermir la capacit� de son groupe de RH et � donner suite aux conclusions de la v�rification de la CFP de 2009 portant sur la dotation. En sa qualit� de plus grand tribunal administratif f�d�ral au Canada, la CISR doit relever des d�fis particuliers qui d�coulent de la composition de son effectif constitu� de d�cideurs et d'employ�s de soutien. Toutefois, elle a toujours � cœur l'excellence dans toutes ses activit�s de RH et elle demeure d�termin�e � respecter int�gralement les lois, les lignes directrices et les politiques applicables.
Gestion financi�re. En 2010-2011, la priorit� cl� �tait la planification et la budg�tisation n�cessaires aux pr�paratifs de mise en œuvre de la LMRER. La CISR s'est aussi pr�par�e � la Politique sur le contr�le interne du SCT en �valuant les risques des comptes de rapports financiers et en documentant les processus de contr�le financier, ce qui permettra d'appliquer pleinement la politique en 2011-2012, comme l'exigeait le SCT. Des �tats financiers prospectifs ont �t� publi�s avec le RPP de 2011-2012, suivant une nouvelle exigence du SCT, soit de fournir de meilleurs renseignements sur les d�penses du gouvernement selon la comptabilit� d'exercice. La CISR a aussi mis en œuvre un processus de publication de rapports financiers trimestriels, une exigence de la Loi sur la gestion des finances publiques qui entrera en vigueur en 2011-2012.
Gestion de l'information. La mise en œuvre de la nouvelle structure de classification ax�e sur les fonctions � la CISR a �t� report�e en raison d'un changement des priorit�s de la charge de travail associ�es � la LMRER. Le r�le d'agent principal de l'information (API) a �t� d�fini, et un examen de la maturit� de la gestion de l'information (GI) a �t� effectu� � la Commission. Cet examen a confirm� qu'il reste beaucoup de travail � faire. Par exemple, les besoins de l'infrastructure de GI doivent �tre pr�cis�s. Les processus et les outils de gestion des documents et des dossiers n�cessitent aussi de l'attention et des am�liorations. Pendant la prochaine p�riode de r�f�rence, l'API �laborera un plan d'ensemble et mettra aussi en place la technologie habilitante � l'appui de la strat�gie de GI de la Commission.
Technologie de l'information. En 2010-2011, la technologie de l'information (TI) � la CISR a �t� fa�onn�e par de nouvelles priorit�s op�rationnelles ainsi qu'une maintenance et des mises � niveau continues des syst�mes et de l'infrastructure. La TI a ax� ses efforts sur l'appui de la mise en œuvre de la r�forme en offrant un bon soutien relativement � l'infrastructure de la TI. La TI a aussi appuy� le lancement et la mise en œuvre r�ussis de l'Interface interactive de mise au r�le, nouvel outil de mise au r�le pour la SPR, ainsi que l'�laboration efficace et rapide de NOVA, anciennement appel� projet de modernisation du STAR.
Approvisionnement et gestion des biens. En 2010-2011, le programme d'approvisionnement de la CISR a continu� � aider les clients � �laborer leur strat�gie d'approvisionnement pour �tre efficaces et souples, et pour donner le meilleur rapport qualit�-prix � l'�tat. De la formation sp�cialis�e a �t� offerte aux agents d'approvisionnement, des sp�cialistes fonctionnels, comme l'exigeaient TPSGC et le SCT. La CISR s'est d�faite de biens de TI et d'autres jug�s exc�dentaires suivant les exigences du Programme des ordinateurs pour les �coles, de l'initiative GC Surplus de TPSGC et des programmes de recyclage des d�chets �lectroniques des provinces et de TPSGC.
V�rification interne. En 2010-2011, la nouvelle charte de v�rification interne de la CISR et la charte du Comit� de v�rification de la CISR ont �t� cr��es, conform�ment aux lignes directrices et aux directives de la Politique sur la v�rification interne modifi�e du SCT (juillet 2009). De plus, la CISR a �labor� son plan de v�rification triennal fond� sur les risques, qui indique les secteurs de risque de l'organisation ainsi que les v�rifications et les examens qui seront effectu�s dans un d�lai de trois ans.
�valuation. Les pr�paratifs de la CISR en vue de la mise en œuvre de la LMRER et de NOVA, syst�me d'appui, ont tenu compte des recommandations cl�s d'une �valuation r�cente visant � am�liorer l'efficacit� et l'efficience des pratiques de mise au r�le de la CISR. Cette derni�re collabore aussi avec ses partenaires de portefeuille � la planification de l'�valuation horizontale triennale du nouveau syst�me de protection des r�fugi�s et des indicateurs cl�s pour le surveiller r�guli�rement. La CISR a cr�� et men� un projet pilote sur un syst�me novateur de mesure du rendement pour �valuer la qualit� des d�cisions rendues par la Commission. Apr�s un projet pilote fructueux et une r�troaction tr�s favorable, la pleine mise en œuvre a �t� pr�vue et d�butera au cours de la prochaine p�riode de r�f�rence.