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J’ai le plaisir de pr�senter le Rapport minist�riel sur le rendement (RMR) 2010-2011 de la Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire (la Commission).
La Commission a �t� cr��e par le gouvernement du Canada par suite d’une modification apport�e � la Loi sur la d�fense nationale, dont la partie IV d�crit le mandat complet de la Commission et le traitement � donner aux plaintes. La Commission a pour mandat d’assurer une surveillance civile ind�pendante de la police militaire des Forces canadiennes, et ce, depuis le 1ier d�cembre 1999. Comme on l’indique dans le document d’information no 8 pr�sent� � l’appui du projet de loi qui a permis de cr�er la Commission, son r�le � permettra � la Police militaire et � la cha�ne de commandement de mieux rendre des comptes au grand public sur les enqu�tes de la police militaire �.
La Commission s’est fix�e deux priorit�s dans sont Rapport sur les plans et les priorit�s de 2010-2011 : accro�tre l’efficacit� du processus de r�glement des plaintes et am�liorer la gouvernance.
La Commission a entrepris un certain nombre de projets importants dans le but de donner suite � ces deux priorit�s, tout en g�rant les d�fis pos�s par un profil de plus en plus en vue et une charge de travail croissante li�e � l’audience d’int�r�t public concernant l’Afghanistan qui a �t� lanc�e � la suite d’une plainte pour � avoir omis de faire enqu�te � d’Amnistie internationale Canada et de l’Association des libert�s civiles de la Colombie-Britannique. Selon les all�gations de cette plainte, des membres de la police militaire n’ont pas fait enqu�te sur les commandants des Forces canadiennes ayant l’autorit� de transf�rer des d�tenus aux autorit�s afghanes m�me s’il y avait un risque connu de torture.
En 2010, la Commission a poursuivi son travail dans le cadre de l’audience d’int�r�t publique concernant l’Afghanistan. Elle est pass�e � la derni�re �tape des audiences du 15 novembre au 2 d�cembre 2010, apr�s quoi les pr�sentations par �crit ont �t� re�ues � la fin du mois de janvier 2011 et les pr�sentations de vive voix le 2 f�vrier 2011. Apr�s avoir examin� ces pr�sentations et l’ensemble des preuves, la Commission a commenc� � r�diger le rapport int�rimaire.
De plus, la Commission a g�r� deux demandes d’examen judiciaire de ses rapports finaux non li�es � des d�tenus afghans devant la Cour f�d�rale et a pr�par� ses soumissions en pr�paration au deuxi�me examen quinquennal de la Loi sur la d�fense nationale, tout en respectant les nombreuses demandes d’une charge de travail extr�mement complexe impliquant des enqu�tes sur des plaintes individuelles.
Au cours de la p�riode 2010-2011, la Commission a offert son programme de sensibilisation � six bases des Forces canadiennes afin de mieux sensibiliser les policiers militaires au mandat de la Commission et aux processus de r�glement des plaintes. Gr�ce � ces visites, la Commission en a appris davantage sur les nombreux d�fis du travail des policiers militaires. De plus, la Commission a �t� invit�e, pour la toute premi�re fois, � donner des pr�sentations afin de mieux sensibiliser les participants au cours d’entra�nement avanc� de la police militaire de l’�cole de la Police militaire des Forces canadiennes, � Borden, en Ontario, � son mandat et � ses processus. La Commission a donn� cinq pr�sentations de la sorte � environ 25 participants du niveau du grade de sergent � chacune des sessions. Le 31 mars 2011, accompagn� de Mme Julianne Dunbar, avocate g�n�rale, j’ai �t� honor� de faire des pr�sentations devant le Symposium de la Police militaire.
Le 14 mai 2010, j’ai eu l’honneur d’�tre nomm� pr�sident de la Commission. Au cours de 2010-2011, le d�vouement du personnel de la Commission et sa contribution � l’ex�cution efficace de son mandat n’ont cess� de m’impressionner. J’ai beaucoup appr�ci� aussi la relation de travail professionnelle et productive entre la Commission et le grand pr�v�t des Forces canadiennes, le commandant adjoint responsable des Normes professionnelles, le personnel des Normes professionnelles et les policiers militaires.
______________________
Glenn Stannard
Pr�sident
Le 15 septembre 2011
Au nom de tous les Canadiens et Canadiennes, la Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire (la Commission) a pour but d’aider la police militaire et la cha�ne de commandement � mieux rendre compte � la population des activit�s militaires de nature polici�re. Le mandat de la Commission a �t� formul� en vertu de la partie IV de la Loi sur la d�fense nationale.
Toute personne, y compris un civil, peut d�poser une plainte pour inconduite d'un policier militaire, y compris les personnes qui ne font pas directement l’objet de la plainte. Ces plaintes font d’abord l’objet d’une enqu�te de la part du grand pr�v�t des Forces canadiennes (GPFC), et la Commission surveille cette enqu�te. La Commission peut, � tout moment au cours d’une enqu�te du GPFC, assumer la responsabilit� de l’enqu�te ou exiger une audience publique si la Commission estime qu’elle est dans l’int�r�t public. Un plaignant peut demander � la Commission d’examiner la plainte s’il est insatisfait des r�sultats de l’enqu�te du GPFC ou de son traitement.
Le policier militaire qui est charg� de mener ou de superviser une enqu�te peut �galement se plaindre en cas d’ing�rence dans le cadre d’une de ses enqu�tes. Les plaintes pour ing�rence rel�vent strictement de la comp�tence de la Commission.
La Commission veille � ce que le processus de plaintes contre la police militaire soit accessible, transparent et �quitable pour toutes les parties concern�es. Dans son examen des plaintes pour ing�rence ou inconduite, la Commission formule des recommandations sur les am�liorations possibles, que ce soit au sujet de la conduite de policiers militaires particuliers ou de questions syst�miques telles que les politiques et les proc�dures r�gissant la conduite de tous les policiers militaires. Une fois en vigueur, ces recommandations concernant le changement contribuent � appuyer la police militaire dans son maintien des normes d’�thique professionnel les plus rigoureuses ainsi qu’� assurer l’int�grit� des enqu�tes de la police militaire. Tous les membres des Forces canadiennes, et en d�finitive l’ensemble des Canadiennes et des Canadiens, ont l’assurance de b�n�ficier du meilleur service policier militaire qui soit gr�ce � l’ex�cution efficace de l’activit� de surveillance par la Commission.
La Commission est un micro-organisme. Situ�e � Ottawa, la Commission compte actuellement 19 employ�s � temps plein (ETP) et jouit d’un budget de programme de 3,5 millions de dollars. � cause de l’audience d’int�r�t public et de la demande devant la Cour f�d�rale, la Commission a demand� et re�u 5,0 millions de dollars de plus sur une p�riode de trois ann�es financi�res se terminant en 2010-2011.
La Commission est une institution ind�pendante du gouvernement f�d�ral, tel que d�fini en vertu de l’annexe 1.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques. Elle rend des comptes au Parlement par l’entremise du ministre de la D�fense nationale. Comme organisme ind�pendant et quasi-judiciaire et l’un des huit organismes distincts mais li�s au portefeuille de la D�fense nationale, la Commission doit fonctionner � distance et avec un degr� d’autonomie du gouvernement, y compris du minist�re de la D�fense nationale et des Forces canadiennes. Tous les membres de la Commission sont des civils et se rapportent au Pr�sident, ind�pendant du minist�re de la D�fense nationale et des Forces canadiennes, en s’acquittant de leurs t�ches et de leurs responsabilit�s conform�ment aux lois applicables, r�glements et politiques.
Les d�cisions du Tribunal et les op�rations et l’administration de la Commission doivent �galement �tre et �tre vus comme �tant libre de toute influence minist�rielle autres que la recherche de la signature du ministre de la D�fense nationale, comme ministre responsable, de d�poser les rapports de la Commission sur les plans et les priorit�s; Rapports minist�riels sur le rendement; Rapports annuels au Parlement et d'autres documents de reddition de comptes, comme les m�moires au Cabinet et les pr�sentations au Conseil du Tr�sor.
D�pass�e : Plus de 100 p. 100 du niveau de rendement attendu (tel que d�montr� par l’indicateur et la cible ou les activit�s et r�sultats pr�vus) pour la priorit� ou le r�sultat pr�cis� dans le Rapport sur les plans et les priorit�s (RPP) correspondant a �t� atteint au cours de l’exercice financier.
Enti�rement atteinte : 100 p. 100 du niveau de rendement attendu (tel que d�montr� par l’indicateur et la cible ou les activit�s et r�sultats pr�vus) pour la priorit� ou le r�sultat pr�cis� dans le RPP correspondant a �t� atteint au cours de l’exercice financier.
Atteinte en grande partie : De 80 � 99 p. 100 du niveau de rendement attendu (tel que d�montr� par l’indicateur et la cible ou les activit�s et r�sultats pr�vus) pour la priorit� ou le r�sultat pr�cis� dans le RPP correspondant a �t� atteint au cours de l’exercice financier.
Passablement atteinte : De 60 � 79 p. 100 du niveau de rendement attendu (tel que d�montr� par l’indicateur et la cible ou les activit�s et r�sultats pr�vus) pour la priorit� ou le r�sultat pr�cis� dans le RPP correspondant a �t� atteint au cours de l’exercice financier.
Non atteinte : Moins de 60 p. 100 du niveau de rendement attendu (tel que d�montr� par l’indicateur et la cible ou les activit�s et r�sultats pr�vus) pour la priorit� ou le r�sultat pr�cis� dans le RPP correspondant a �t� atteint au cours de l’exercice financier.
Priorit� | Type1 | R�sultats strat�giques et/ou activit�s de programme |
---|---|---|
Accro�tre l’efficacit� du processus de r�glement des plaintes. | Continu | Les plaintes pour inconduite concernant des membres de la police militaire et les plaintes pour ing�rence d�pos�es par des membres de la police militaire sont r�gl�es rapidement et en toute �quit�, et les recommandations qui sont pr�sent�es sont mises en œuvre par le
minist�re de la D�fense nationale ou les Forces canadiennes. |
Le r�glement de plaintes dans des d�lais plus brefs et des recommandations utiles font augmenter les chances d’obtenir une entente de la part des parties concern�es au sujet des questions sp�cifiques et syst�miques et de voir l’adoption des am�liorations recommand�es. Les changements apport�s am�lioreront la qualit� des services policiers et contribueront directement � maintenir la confiance et l’appui des personnes servies par la police militaire. | Continu | La Commission ne peut s’en tirer mieux que de voir la totalit� de ses recommandations accept�es. La Commission continuera de collaborer toutefois avec ses partenaires au MDN et des FC afin de cerner les occasions de collaboration suppl�mentaires qui rendront davantage efficace le processus de r�glement des plaintes et contribueront � la qualit� des recommandations. |
�tat : Enti�rement atteinte | ||
La totalit� des recommandations des rapports finaux ont �t� accept�es par GPFC. |
Comme travail compl�mentaire � ses efforts consentis en vue de surmonter les diverses �preuves d�coulant de sa charge de travail, la Commission a aussi mis l’accent sur ses deux priorit�s de 2010-2011 : Priorit� 1 - Am�liorer l’efficacit� du processus de r�glement des plaintes et Priorit� 2 - Am�liorer la gouvernance.
On retrouve ci-dessous en gras les cinq �l�ments de planification contenus dans le RPP 2010-2011 de la Commission afin de soutenir la r�alisation de la Priorit� 1, de m�me qu’un paragraphe r�sumant le rendement connexe et les activit�s associ�es � chacun de ces �l�ments.
La qualit� du processus de r�glement des plaintes de la Commission est toujours �lev�e. � preuve, toutes les recommandations de la Commission ont �t� accept�es et adopt�es.
Il faudrait toutefois reconna�tre que m�me si les co�ts et les �ch�anciers font l’objet d’un contr�le tout au long des �tapes de l’enqu�te et de la r�daction des rapports du processus de r�glement des plaintes, la r�alisation des objectifs fix�s (quels que soient les soins qu’on apporte pour bien les fixer de mani�re r�aliste) peut toujours �tre influenc�e par le caract�re impr�visible de la charge de travail et la port�e, le nombre et la complexit� changeants des plaintes re�ues.
La Commission mesure son rendement en fonction de l'atteinte de son r�sultat strat�gique dans deux secteurs tr�s critiques – � savoir si les plaintes sont r�gl�es rapidement et �quitablement, et si la D�fense nationale ou les Forces canadiennes mettent � ex�cution les recommandations d�coulant des enqu�tes. Au cours de la p�riode 2010-2011, la Commission a maintenu un bon rendement dans les deux domaines.
Par ses enqu�tes, la Commission s’efforce de s’assurer que les plaignants et les personnes faisant l’objet de la plainte soient trait�es avec �quit�, et ce, � chacune des �tapes du processus. En ce qui concerne l’acceptation et la mise en œuvre des recommandations, il faut noter que l’avis d’action, le suivi officiel au rapport int�rimaire, d�crit les actions �ventuelles qui ont �t� adopt�es ou qui seront adopt�es en r�ponse aux recommandations de la Commission. Habituellement, avant d’�mettre le rapport final, la Commission fait le suivi en vue d’�tablir si ses recommandations ont �t� adopt�es. Pour l’exercice 2010-2011, toutes les recommandations de la Commission ont �t� accept�es et mises en œuvre, une cinqui�me ann�e de suite.
La Commission a poursuivi l’ach�vement de ses enqu�tes conform�ment au chemin critique �tabli pour chacune d’elles.
La Commission a continu� d’appliquer un certain nombre de mesures pour appuyer l’efficacit� op�rationnelle et administrative des audiences d’int�r�t public sur l’Afghanistan :
Parce que la Commission ne peut pr�voir ni le volume ou la complexit� des dossiers ni le moment o� elle re�oit les plaintes, elle doit �tre en mesure d’accro�tre ses capacit�s op�rationnelles sans grand pr�avis, tout en g�rant les co�ts des enqu�tes. La Commission a continu� de recourir � des experts en la mati�re externes pour suppl�menter ses propres ressources internes.
La Commission a continu� d’examiner des options qui permettraient d’accro�tre sa capacit� d’enqu�te afin de renforcer la viabilit� de l’organisation. Elle a aussi continu� de recourir � ses enqu�teurs contractuels qui ont aid� � mettre en correspondance le type de plainte et les exigences en mati�re d’enqu�te et les comp�tences et qualit�s des enqu�teurs. Les modalit�s de facturation et une structure d’honoraires �tablie pour les enqu�teurs permettent de r�duire les co�ts au maximum et d’�viter des p�riodes d’indisponibilit�. La Commission affiche ses occasions de contrat potentielles sur son site Web pour les enqu�teurs et les avocats. Cette m�thode assure �galement une meilleure transparence et ouverture concernant les contrats.
La Commission doit veiller � ce que son mandat, ses r�les et responsabilit�s et ses processus de r�glement des plaintes soient bien connus de ses intervenants : la police militaire, les Forces canadiennes et les citoyens canadiens en g�n�ral.
Dans le cadre de son programme de sensibilisation, la Commission a visit� six bases des Forces canadiennes � travers le Canada (Toronto, Ontario; London, Ontario; Shilo, Manitoba; Dundurn, Saskatchewan; Moose Jaw, Saskatchewan et Halifax, Nouvelle-�cosse) en 2010-2011 et s’est entretenue � propose de ces sujets avec les principaux intervenants. La Commission a �galement re�u des commentaires pr�cieux qui lui permettront d’adapter ses pr�sentations aux publics appropri�s.
Pour la premi�re fois, on a invit� la Commission � donner des pr�sentations afin de mieux sensibiliser les participants de l’�cole de la Police militaire des Forces canadiennes (EPMFC), � Borden, en Ontario, � son mandat et � ses processus. Cinq pr�sentations de la sorte ont �t� donn�es. Environ 25 personnes de grade de sergent ont particip� � chacune des s�ances. D’autres s�ances sont pr�vues au cours de l’ann�e financi�re 2011-2012, conform�ment � l’horaire de formation de l’EPMFC.
De plus, pour am�liorer la transparence de ses op�rations, la Commission :
La Commission doit pouvoir compter sur la coop�ration de ses intervenants et de ses partenaires pour r�ussir. Par exemple, un rapport final ne peut �tre publi� qu’apr�s avoir obtenu d’une autorit� appropri�e de la hi�rarchie militaire ou de la d�fense une r�ponse au rapport int�rimaire de la Commission et des recommandations concernant les am�liorations. L’acceptation et l’adoption de la totalit� des recommandations de la Commission pour une cinqui�me ann�e de suite viennent resserrer les relations de travail d�j� productives.
La Commission a aussi continu� de collaborer � divers initiatives intergouvernementales gr�ce � ses rapports avec d’autres petits organismes afin de partager ses connaissances sp�cialis�es et son exp�rience et de trouver des solutions d’ordre op�rationnel et administratif � des probl�mes communs. Citons par exemple le Groupe des chefs des organismes f�d�raux, le Groupe conseil en personnel des petits organismes, le groupe de travail sur les services partag�s et le groupe de travail sur le fardeau des rapports.
La Commission a continu� d’offrir ses connaissances sp�cialis�es et son exp�rience aux organisations de surveillance civile et a contribu� � clarifier et � renforcer les politiques et les proc�dures op�rationnelles gr�ce � ses enqu�tes sur les plaintes pour inconduite et pour ing�rence, notamment celles qui concernent l’abus de pouvoir, une conduite inappropri�e, des enqu�tes inad�quates par les policiers militaires et l’ing�rence dans une enqu�te de la police militaire.
Priorit� | Type | R�sultats strat�giques et/ou activit�s de programme |
---|---|---|
Am�liorer la gouvernance | Continu | Assurer une gouvernance efficace pour aider � l’efficacit� du processus de r�glement des plaintes. |
La Commission cherche toujours des moyens de travailler plus efficacement, conform�ment � ses propres exigences et � celles des organismes centraux, tout en poursuivant les meilleurs r�sultats que ses ressources peuvent lui permettre d’obtenir. | Continu | |
La Commission continuera d’examiner et d’am�liorer ses pratiques de dotation, de planification de la rel�ve et de r�tention des connaissances si le besoin s’en fait sentir pour assurer la prestation continue et efficace de ses services. | Continu | Assurer les ressources et l’expertise pour livrer efficacement les programmes et les services de la CPPM afin de rencontrer son mandat. |
�tat : Enti�rement atteinte | ||
Lors de la r�daction des rapports ou d’autres documents afin de r�pondre aux exigences prescrites par les organismes centraux, la Commission s’est entretenue en avance avec ces organismes afin de s’assurer de respecter ces exigences et celles de la Commission � titre de micro-organisme. Ce faisant, la Commission a
rendu le processus plus efficace. Les ententes de dotation, de passation de contrats et de services avec d’autres minist�res gouvernementaux ont permis � la Commission de se doter d’un effectif relativement stable, qualifi� et chevronn�. |
La Commission cherche toujours des moyens de travailler plus efficacement, conform�ment aux exigences pr�vues dans ses propres politiques et dans celles des organismes centraux, tout en poursuivant les meilleurs r�sultats que ses ressources peuvent lui permettre d’obtenir.
On retrouve ci-dessous en gras les cinq �l�ments de planification contenus dans le RPP 2010-2011 de la Commission afin de soutenir la r�alisation de la Priorit� 2, de m�me qu’un paragraphe r�sumant le rendement connexe et les activit�s associ�es � chacun de ces �l�ments.
Planification et pr�sentation de rapports : Les exigences des politiques sur la planification et la pr�sentation de rapports ne cessent d’augmenter. Il a fallu que la Commission ait recours � un �ventail de fournisseurs de services afin de r�pondre aux exigences et aux normes des organismes centraux, dans les domaines suivants : finances, ressources humaines, dotation, s�curit�, acc�s � l’information et protection des renseignements personnels, gestion des dossiers et informatique et le contenu et la structure du site Web.
Programme de renouvellement continu : Dans le cadre des nouvelles exigences des politiques sur le plan d’investissement, le programme de renouvellement continu de la Commission comptait non seulement des biens li�s � la technologie de l’information, mais �galement tous les autres biens, y compris des services professionnels. La Commission a �galement lanc� des projets visant � rendre ses activit�s plus �cologiques, conform�ment � la strat�gie d’approvisionnement �cologique du gouvernement. � long terme, la Commission am�liorera l’automatisation (� virement �cologique �) des fonctions qui se faisaient ant�rieurement sur papier pour devenir plus �cologique.
Plan de poursuite des activit�s : Au cours de la p�riode vis�e par le pr�sent rapport, la Commission a examin�, mis � jour et communiqu� ses plans d’intervention en cas d’urgence, y compris les r�les et les responsabilit�s afin de mieux sensibiliser et pr�parer le personnel. Il s’agissait notamment d’offrir une formation en premiers soins et sur l’utilisation de d�fibrillateurs aux premiers intervenants, une formation sur l’intervention en cas d’urgence, telle que les s�ismes et les inondations et de mettre en œuvre un programme de vaccination annuel contre la grippe au cours des saisons d’automne/hiver.
Ressources humaines : La Commission a continu� d’accorder la primaut� � une planification efficace des ressources humaines, y compris de pr�voir le roulement �ventuel du personnel et la formulation de strat�gies de dotation pour faire en sorte que les connaissances soient conserv�es et que les postes vacants soient bien combl�s, le plus rapidement possible.
Pour accro�tre son efficacit�, la Commission a mis en œuvre divers processus et syst�mes de ressources humaines automatis�s, conform�ment � la priorit� donn�e au renouvellement des ressources humaines et les projets � l’�chelle de la fonction publique. On compte parmi ces projets la mise en œuvre des demandes de cong� automatis�es; le Passeport des employ�s qui aide � assurer le transfert en temps utile des dossiers des employ�s d’un minist�re � l’autre; l’application Web de la r�mun�ration; l’application li�e � la protection du R�gime de soins de sant� de la fonction publique et l’application Paye virtuelle qui permet aux employ�s de voir leur paye en ligne. � long terme, l’automatisation (� virement �cologique �) des fonctions qui se faisaient anciennement sur papier sera b�n�fique pour l’environnement.
Gestion des risques et examens par la direction : La Commission a continu� de maintenir son cadre de gestion des risques et a r�alis� des examens par la direction ou des examens des op�rations fond�s sur les �l�ments � risque �lev� recens�s dans le cadre.
La Commission a r�alis� cinq examens internes :
Selon le cycle normal �tabli, la Commission a entam� un examen par la direction de la dotation en 2010-2011, exercice qui s’est poursuivi en 2011-2012. Cet examen pr�vu a port� sur la conformit�, les tendances et la gestion de dossiers. Les r�sultats servent � faire en sorte que toute la dotation est g�r�e et administr�e conform�ment � la loi et selon les autorit�s d�l�gu�es.
Au cours de la p�riode vis�e par le pr�sent rapport, le contr�leur g�n�ral (CG) a r�alis� une v�rification officielle des pratiques de gestion de l’information de la Commission. On a re�u l’�valuation initiale du CG, mais on attend toujours le rapport final.
Capacit� et moment opportun
Comme micro-organisme, la Commission a poursuivi son examen de dossiers qui sont uniques et complexes, y compris le respect des normes fix�es par les organismes centraux pour les minist�res et les organismes. Les exigences des politiques sur la planification et la pr�sentation de rapports n’ont cess� d’augmenter, ce qui a contraint la Commission � recourir � un �ventail de fournisseurs de services afin de r�pondre aux exigences et aux normes des organismes centraux, dans les domaines suivants : finances, ressources humaines, dotation, s�curit�, acc�s � l’information et protection des renseignements personnels, gestion des dossiers, informatique et le contenu et la structure du site Web.
� titre de micro-organisme, la Commission compte des ressources et une capacit� limit�es de r�pondre � des normes et � des exigences des politiques toujours plus strictes impos�es de l’ext�rieur. Par cons�quent, la Commission a continuellement �valu� et examin� ses priorit�s pour trouver le moyen d’appliquer le plus efficacement possible ses ressources pour assurer, le mieux possible, la conformit� aux attentes des organismes centraux.
De plus, le d�lai requis pour mener � bien les enqu�tes et la recherche et l’analyse n�cessaires n’a cess� de cro�tre. La complexit� des dossiers oblige le personnel � d�pouiller des milliers de pages de preuves, � fixer des dates d’entrevue, � identifier et interviewer de nombreux t�moins � travers le Canada et � l’�tranger. Tous ces facteurs contribuent � prolonger la dur�e d’une enqu�te et les d�lais requis pour pr�parer les rapports int�rimaires et finaux. Les d�lais prolong�s ont fait augmenter les co�ts.
Ressources
� titre de micro-organisme, la Commission n’a pas les ressources n�cessaires lui permettant de mener des audiences d’int�r�t public � grande �chelle. Par cons�quent, la Commission a demand� et a obtenu des fonds suppl�mentaires au cours de la p�riode de trois ans qui s’est termin�e en 2010-2011 afin de s’acquitter des co�ts ponctuels de l’audience d’int�r�t public et des contestations en Cour f�d�rale.
S’il fallait un jour s’occuper d’un dossier semblable, il faudrait demander de nouveau des fonds suppl�mentaires et peut-�tre m�me envisager d’accro�tre de mani�re permanente les niveaux de r�f�rence de la Commission.
Collaboration
La Commission a poursuivi ses entretiens continus avec le grand pr�v�t des Forces canadiennes et des cadres dirigeants de la police militaire afin de donner suite aux probl�mes et de les r�gler, de m�me que pour renforcer davantage le processus de r�glement des plaintes.
Les recommandations pr�sent�es dans les rapports int�rimaires et finaux de la Commission n’obligent en rien les Forces canadiennes ni le minist�re de la D�fense nationale � les adopter. La Commission a continu� de favoriser des relations de travail de qualit� afin de faciliter la r�alisation des enqu�tes et les chances de voir les recommandations se faire accepter et appliquer. Pour une cinqui�me ann�e de suite, la totalit� des recommandations de la Commission ont �t� accept�es par le GPFC.
Planification en ressources humaines
La r�ussite de la Commission est attribuable, en grande partie, � ses effectifs stables et bien renseign�s. Mais � l’instar d’autres petits et micro-organismes, il peut s’av�rer difficile de conserver ses employ�s, car dans l’ensemble, la taille et l’horizontalit� de l’organisation n’offrent pas beaucoup d’occasions de promotion.
La Commission a entrepris un examen de sa structure organisationnelle et y a apport� des modifications afin d’assurer une bonne planification de la rel�ve, d’offrir des occasions d’avancement si la situation s’y pr�tait et de r�aligner les postes de mani�re � apporter de la stabilit� � la Commission dans des domaines tels que le greffe, la technologie de l’information et les finances. La Commission a continu� d’accorder la primaut� � une planification efficace des ressources humaines, � pr�voir le roulement �ventuel du personnel et � formuler des strat�gies de dotation pour faire en sorte que les connaissances soient conserv�es (p. ex. gr�ce � des plans d’apprentissage pour les employ�s) et que les postes vacants soient combl�s le plus rapidement possible.
Les normes de responsabilisation et de transparence plus strictes ont eu pour effet toutefois de prolonger le processus de dotation et ont compliqu� la dotation des postes en temps utile. Puisque la Commission est un micro-organisme, une seule personne peut surveiller plusieurs programmes, et les retards en dotation font augmenter les co�ts pour la Commission et causent des transferts de charge de travail � d’autres employ�s qui s’affairent d�j� � respecter leurs responsabilit�s.
Risques d’ordre l�gislatif
Forte de son exp�rience acquise lors des plaintes d’Amnistie internationale Canada (AIC)/de l’Association des libert�s civiles de la Colombie-Britannique (AIC/ALCCB), la Commission a relev� plusieurs domaines pr�sentant des d�fis et des risques � long terme potentiels pour son r�le fondamental d’organisme de surveillance. Citons � titre d’exemple la r�ticence du gouvernement f�d�ral � accorder � la Commission l’autorit� l�gislative requise en vertu de la Loi sur la preuve au Canada pour obtenir de l’information de nature d�licate; l’interpr�tation de ce qui constitue des fonctions polici�res; la participation de la Commission aux examens judiciaires en n’�tant pas nomm�e comme partie, ce qui oblige les parties (c’est-�-dire les plaignants) � financer et � d�fendre leur cause devant la Cour f�d�rale.
Gouverneur en conseil (nominations par le gouverneur en conseil)La Commission se fie toujours au gouvernement f�d�ral pour trouver, recommander et nommer en temps utile des membres nomm�s par gouverneur en conseil � temps plein et � temps partiel. Au cours de la p�riode 2010-2011, la Commission a d� composer avec un poste � temps partiel vacant de membre nomm� par le gouverneur en conseil et a d� renouveler le mandat des autres membres ainsi nomm�s. La charge de travail d�j� lourde port�e par les membres de la Commission continue de s’accro�tre tant en termes de volume que de complexit�. L’absence d’un nombre suffisant de membres qualifi�s nomm�s par le gouverneur en conseil pour r�pondre � la demande de la charge de travail pourrait potentiellement compromettre l’int�grit� du processus de la Commission, y compris les d�lais de r�ponse pour les enqu�tes.
D�sign� comme premier dirigeant (PD) de la Commission, le pr�sident est responsable pour toutes les activit�s de la Commission et pour l’atteinte des r�sultats. Selon les termes et conditions d’emploi des personnes nomm�es � temps plein par le gouverneur en conseil, le pr�sident a �t� d�sign� comme premier dirigeant, administrateur g�n�ral au titre de la loi ou administrateur g�n�ral, tel que d�fini par la Loi sur la gestion des finances publiques et d�sign� par le gouverneur en conseil.
� titre d’administrateur g�n�ral, le pr�sident a l’obligation de rendre des comptes au Parlement pour s’acquitter de ses responsabilit�s de gestion, y compris la gestion financi�re. Cela comprend la responsabilit� d’allouer les ressources n�cessaires pour offrir les programmes et les services de la Commission en conformit� avec les lois, r�glements et politiques applicables; de l’application des pouvoirs d�l�gu�s par la Commission de la fonction publique pour les ressources humaines; du maintien de syst�mes efficaces de contr�le interne; de la signature des comptes d’une fa�on qui refl�te fid�lement la situation financi�re de la Commission et de l’application de toutes les autres obligations prescrites par la loi, les r�glements ou les politiques relatives � l'administration de la Commission.
Profil des d�penses
La Commission accomplit efficacement son travail avec un niveau de r�f�rence de 3,5 millions de dollars qui permettent de soutenir ses activit�s de programme qui sont le r�glement des plaintes et les services internes, ce qui comprend �galement le bureau du pr�sident.
En raison de l’audience d’int�r�t public sur l’Afghanistan, les ressources financi�res de la Commission ont augment� pour la p�riode de trois ans qui prend fin en 2010-2011. Comme on l’a indiqu� plus t�t, la Commission a demand� et re�u des fonds suppl�mentaires afin de r�gler les frais de l’audience d’int�r�t public et des demandes connexes d�pos�es en Cour f�d�rale.
Pratiquement tout le montant suppl�mentaire a �t� consacr� aux frais de l’audience d’int�r�t public et aux contestations en Cour f�d�rale. Les co�ts r�els de l’audience en 2010-2011 ont �t� de 983 000 dollars.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
4 685 $ | 7 001 $ | 4 423 $ |
Ressources pr�vues | Ressources r�elles | �cart |
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21 ETP | 16 ETP | 5 ETP |
� cause de l’audience d’int�r�t public et de la demande devant la Cour f�d�rale, la Commission a demand� et re�u 5,0 millions de dollars de plus sur une p�riode de trois ann�es financi�res : 1,2 million de dollars en 2008-09; 2,6 millions de dollars et trois ETP en 2009-2010 et 1,2 million et deux ETP en 2010-2011.
R�sultat strat�gique : Les plaintes pour inconduite concernant des membres de la police militaire et les plaintes pour ing�rence d�pos�es par des membres de la police militaire sont r�gl�es rapidement et en toute �quit�, et les recommandations qui sont pr�sent�es sont mises en œuvre par le minist�re de la D�fense nationale ou les Forces canadiennes.
Indicateurs de rendement | Objectifs | Rendement de 2010-2011 |
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Accro�tre l’efficacit� du processus de r�glement des plaintes | Continu | Enti�rement atteint |
Am�riorer la gouvernance | Continu | Enti�rement atteint |
Activit� de programme | D�penses r�elles de 2009-2010 (en dollars) | 2010-20112 (en dollars) | Concordance avec les r�sultats du gouvernement du Canada | |||
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Budget principal des d�penses | D�penses pr�vues | Total des autorisations1 |
D�penses r�elles2 | |||
R�glement des plaintes | 3 507 $ | 2 670 $ | 2 670 $ | 3 736 $ | 2 288 $ | Garantir la s�curit� et la s�ret� des communaut�s au Canada et � l’�tranger |
Total | 3 507 $ | 2 670 $ | 2 670 $ | 3 736 $ | 2 288 $ |
Notes :
Activit� de programme | D�penses r�elles de 2009-2010 (en dollars) | 2010-2011 (en dollars) | |||
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Budget principal des d�penses | D�penses pr�vues | Total des autorisations |
D�penses r�elles | ||
Services internes | 1 169 $ | 2 015 $ | 2 015 $ | 3 265 $ | 2 135 $ |
Tendances au chapitre des d�penses minist�rielles (millions de dollars)
Pour obtenir plus de renseignements sur les cr�dits organisationnels et/ou d�penses l�gislatives de la Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire, veuillez consulter les Comptes public du Canada 2010‑2011 (Volume II). Vous trouverez une version �lectronique des Comptes publics sur le site Web de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.3