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Le v�rificateur g�n�ral a �valu� l'information sur le rendement de l’Agence Parcs Canada, pr�sent�es � la section 2 du pr�sent rapport. Cette �valuation se limite � une assurance de niveau d’examen et ne constitue pas un audit. Le rapport d’�valuation par le v�rificateur g�n�ral figure avant l’information sur le rendement de l’Agence, pr�sent�e � la section 2.
Le v�rificateur g�n�ral a audit� les �tats financiers de l’Agence Parcs Canada. Ces �tats financiers et le rapport de l’auditeur sont pr�sent�s � la section 3.
Le v�rificateur g�n�ral n’a pas �valu� ou audit� les autres sections du pr�sent rapport.
Je pr�sente, pour d�p�t au Parlement, le Rapport sur le rendement 2010–2011 de l’Agence Parcs Canada.
Le pr�sent document a �t� pr�par� conform�ment aux principes de pr�paration des rapports �nonc�s dans le Guide de pr�paration de la partie III du budget des d�penses 2010–2011: Rapports sur les plans et les priorit�s et Rapports minist�riels sur le rendement :
En outre, la Loi sur l’Agence Parcs Canada exige que le v�rificateur g�n�ral du Canada �value la justesse et la fiabilit� de l’information sur le rendement de l’Agence.
La direction a �tabli des syst�mes et des pratiques destin�s � fournir une assurance raisonnable concernant la justesse et la fiabilit� de l’information sur le rendement de l’Agence. Parcs Canada am�liore constamment son information financi�re et sur le rendement en adoptant dans certains domaines, de nouvelles mesures et en am�liorant dans d’autres, la collecte des donn�es. Certains renseignements sont fond�s sur les meilleurs jugements et les meilleures estimations de la direction. Les restrictions quant � la qualit� des donn�es fournies et des plans d’am�lioration propos�s sont �nonc�es dans le pr�sent rapport.
La haute direction de l’Agence supervise la r�daction de ce rapport et en approuve la version d�finitive. � mon avis, l’information pr�sent�e est la meilleure information disponible actuellement, et elle brosse un portrait d�taill�, �quilibr� et transparent du rendement de Parcs Canada pour l’exercice 2010–2011.
L’original a �t� sign� par
Alan Latourelle
Le directeur g�n�ral de
l'Agence Parcs Canada
Gatineau
Le 26 ao�t 2011
Au directeur g�n�ral de l’Agence Parcs Canada et au ministre de l’Environnement
Conform�ment aux exigences de la Loi sur l’Agence Parcs Canada, j’ai �valu� la justesse et la fiabilit� de l’information sur le rendement de l’Agence Parcs Canada pour 2010–2011 en regard des objectifs �tablis dans son plan d’entreprise 2010–2011.
La responsabilit� de l’information sur le rendement pr�sent�e dans le rapport sur le rendement de l’Agence et des objectifs �tablis dans son plan d’entreprise incombe � la direction.
Ma responsabilit� consiste � �valuer la justesse et la fiabilit� de l’information sur le rendement contenue dans le rapport sur le rendement de l’Agence en regard des objectifs �tablis dans son plan d’entreprise. Mon �valuation n’a pas port� sur les objectifs �nonc�s dans le plan d’entreprise. Ma responsabilit� n’implique pas que j’�value ou que je commente le rendement m�me de l’Agence.
Mon �valuation a port� exclusivement sur l’information sur le rendement contenue dans la section du rapport sur le rendement de l’Agence intitul�e � Analyse des activit�s de programmes �. Mon �valuation n’a pas port� sur l’information � laquelle renvoient les liens Web du rapport.
Mon �valuation a consist� en un examen effectu� conform�ment aux normes d’examen g�n�ralement reconnues du Canada �tablies par le Conseil des normes d’audit et de certification (CNAC) et a, par cons�quent, consist� essentiellement en prises de renseignements, proc�d�s analytiques et discussions portant sur l’information sur le rendement de l’Agence qui m’a �t� fournie par l’Agence. J’ai effectu� cette �valuation en m’appuyant sur les crit�res d’�valuation de la justesse et de la fiabilit� d�crits � l’annexe. Les crit�res n’ont pas chang� comparativement � ceux du rapport de l’an pass�.
Mon �valuation est fond�e sur un examen qui fournit un niveau mod�r� d’assurance et n’est pas un audit. Je n’exprime donc pas une opinion d’audit relativement � l’information sur le rendement de l’Agence.
Au cours de mon �valuation, je n’ai rien relev� qui me porte � croire que l’information sur le rendement de l’Agence pour 2010–2011, en regard des objectifs �tablis dans son plan d’entreprise, n’est pas, dans tous ses aspects significatifs, juste et fiable selon les crit�res d�crits � l’annexe du pr�sent rapport.
Pour le v�rificateur g�n�ral du Canada par int�rim,
L’original a �t� sign� par
Sylvain Ricard, CA
v�rificateur g�n�ral adjoint
Le 26 ao�t 2011
Ottawa, Canada
Les crit�res suivants ont �t� �labor�s pour �valuer la justesse et la fiabilit� de l’information sur le rendement de l’Agence en ce qui concerne les objectifs �nonc�s dans son plan d’entreprise. Ils r�pondent � deux grandes questions : l’Agence a-t-elle communiqu� l’information sur son rendement en ce qui concerne ses objectifs? Cette information est-elle juste et fiable? L’information sur le rendement en ce qui concerne les objectifs est juste et fiable si elle permet au Parlement et au public de d�terminer la mesure dans laquelle l’entit� ou le programme en question atteint les objectifs qu’il est cens� atteindre.
Pertinente L'information sur le rendement rend compte, en contexte, des r�alisations concr�tes et importantes en regard des objectifs et des co�ts.
Compr�hensible L’information sur le rendement d�crit les attentes et les rep�res en regard desquels le rendement est compar�.
Attirbuable L’information sur le rendement montre pourquoi le programme a produit des r�sultats positifs.
�quilibr�e On fournit un tableau clair et repr�sentatif du rendement, tableau qui n’induit pas le lecteur en erreur.
Fiable L'information sur le rendement refl�te ad�quatement les faits.
Les crit�res d�crits ci-dessus ont �t� �labor�s sp�cialement pour la pr�sente �valuation. L’Agence Parcs Canada a reconnu que ces crit�res conviennent � l’�valuation.
D’autres renseignements sur les crit�res sont disponibles sur notre site Web au http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/meth_gde_f_10217.html
D�pass�e : Plus de 100 pour 100 … du niveau du rendement (prouv� par l’indicateur et l’objectif ou par les activit�s pr�vues et les extrants) par rapport au r�sultat attendu pr�cis� dans le Rapport sur les plans et les priorit�s a �t� atteint au cours de l’exercice.
Enti�rement atteinte : 100 pour 100 … du niveau du rendement (prouv� par l’indicateur et l’objectif ou par les activit�s pr�vues et les extrants) par rapport au r�sultat attendu pr�cis� dans le Rapport sur les plans et les priorit�s a �t� atteint au cours de l’exercice.
Atteinte en grande partie : 80 pour 100 � 99 pour 100 … du niveau du rendement (prouv� par l’indicateur et l’objectif ou par les activit�s pr�vues et les extrants) par rapport au r�sultat attendu pr�cis� dans le Rapport sur les plans et les priorit�s a �t� atteint au cours de l’exercice.
Passablement atteinte : 60 pour 100 � 79 pour 100 … du niveau du rendement (prouv� par l’indicateur et l’objectif ou par les activit�s pr�vues et les extrants) par rapport au r�sultat attendu pr�cis� dans le Rapport sur les plans et les priorit�s a �t� atteint au cours de l’exercice.
Non atteinte : Moins de 60 pour 100 … du niveau du rendement (prouv� par l’indicateur et l’objectif ou par les activit�s pr�vues et les extrants) par rapport au r�sultat attendu pr�cis� dans le Rapport sur les plans et les priorit�s a �t� atteint au cours de l’exercice.
Gr�ce � des exp�riences significatives, les Canadiens et Canadiennes ont un lien solide avec leurs parcs nationaux, leurs lieux historiques nationaux et leurs aires marines nationales de conservation. Ils jouissent de ces lieux prot�g�s de fa�on � les laisser intacts pour les g�n�rations d’aujourd’hui et de demain.
Parcs Canada atteint son r�sultat strat�gique en veillant � la pertinence de ses activit�s et investissements aux yeux des Canadiens et Canadiennes et en cr�ant de ce fait des exp�riences significatives de leur jouissance des lieux patrimoniaux nationaux. Ainsi, cette mesure favorisera un sentiment profond d’attachement dans le cœur et dans l’esprit des Canadiens et Canadiennes, sachant que ces endroits sont prot�g�s de sorte que les g�n�rations d’aujourd’hui et de demain puissent en jouir pleinement.
Parcs Canada a �labor� trois indicateurs de rendement tangibles et mesurables qui informeront la direction sur les progr�s que r�alise l’Agence vers l’atteinte de son r�sultat strat�gique. Les r�sultats de toutes les activit�s de programmes qui constituent l’architecture des activit�s de programmes de l’Agence contribuent directement � ces attentes de haut niveau. La mesure de ces r�sultats permet � Parcs Canada d’�valuer son rendement global et de d�terminer l’�tendue des progr�s r�alis�s dans l’atteinte de ses objectifs � long terme.
Parcs Canada a fait d’importants progr�s dans l’atteinte de ses r�sultats strat�giques et, en 2010–2011, avec deux ann�es d’avance sur la date cible, l’Agence a notamment d�pass� son objectif en mati�re d’am�lioration de l’�tat g�n�ral d’int�grit� comm�morative. La poursuite de son investissement dans les initiatives, les projets et les activit�s strat�giques l’a �galement aid� � se rapprocher de ses objectifs.
1. Maintenir ou am�liorer l’�tat g�n�ral de l’int�grit� �cologique dans tous les parcs nationaux entre mars 2008 et mars 2013
La Loi sur l’Agence Parcs Canada d�finit l’int�grit� �cologique de la mani�re suivante : � Respectivement � un parc, condition consid�r�e comme caract�ristique de sa r�gion naturelle et qui devrait persister, y compris les �l�ments abiotiques, la composition et l’abondance des esp�ces indig�nes et des communaut�s biologiques, le taux de variation et les processus naturels. � L’Agence �value l’int�grit� �cologique d’un parc en examinant ses principaux �cosyst�mes tels que les for�ts, les mar�cages et les r�serves d’eau douce. Chaque indicateur est soumis � une �valuation de condition �cologique (bonne, passable ou mauvaise) et on s’efforce d’en d�terminer la tendance (am�lioration, d�t�rioration, stabilit�). Prises ensemble, ces �valuations permettent de comprendre l’�tat d’int�grit� �cologique g�n�ral d’un parc national.
Au 31 mars 2011, les 42 parcs nationaux avaient tous d�fini des indicateurs cl�s d’int�grit� �cologique. Trente parcs avaient d�termin� l’�tat d’un ou de plusieurs de ces indicateurs et 24 avaient constat� au moins une tendance. L’�tat d’int�grit� �cologique de chaque parc fait l’objet d’un rapport publi� tous les cinq ans � l’intention des Canadiens et intitul� Rapport sur l’�tat du parc. Le Rapport sur l’�tat des aires patrimoniales prot�g�es, qui est publi� tous les deux ans, fournit quant � lui une image de l’int�grit� �cologique dans l’ensemble des parcs nationaux. Le rendement de Parcs Canada en ce qui concerne cet indicateur sera �valu� en 2013.
Entre 2009–2010 et 2014–2015, Parcs Canada investira approximativement 90 millions de dollars pour des projets de gestion active et de restauration dans le cadre de l’initiative Agir sur le terrain. Cette initiative est fond�e sur une approche qui vise principalement � am�liorer l’�tat des indicateurs d’int�grit� �cologique prioritaires dans les parcs nationaux cibl�s.
En 2010–2011, Parcs Canada a mis en branle un �ventail de projets qui contribueront � maintenir et � am�liorer l’int�grit� �cologique. L’am�lioration de la salubrit� des estuaires dans le parc national Kouchibouguac, le r�tablissement du pluvier siffleur dans les parcs nationaux de la r�gion de l’Atlantique et l’am�lioration des �cosyst�mes terrestres dans le parc national des Lacs-Waterton sont des exemples de tels projets.
2. Am�liorer la moyenne g�n�rale de l’int�grit� comm�morative, passant de 6,0 sur 10, en mars 2008, � 6,6 sur 10 en mars 2013
En mars 2011, Parcs Canada a obtenu une moyenne g�n�rale d’int�grit� comm�morative de 6,8iii en d�passant son objectif de 6,6 pour 2013. Cette moyenne est bas�e sur les donn�es provenant de 133 des 167 lieux �valu�s � cette date ainsi que sur les nouveaux r�sultats attribu�s � des r��valuations de sites effectu�es pendant la p�riode vis�e par le pr�sent rapport. Les 34 �valuations restantes seront effectu�es dans le cadre du processus de planification de gestion, et leurs r�sultats seront inclus dans les futurs rapports de rendement.
Au cours des quatre derni�res ann�es, Parcs Canada a progressivement et constamment am�lior� sa moyenne g�n�rale d’int�grit� comm�morative, la faisant passer de 6,0 en 2007–2008 — cote �tablie en fonction des 119 �valuations de r�f�rence effectu�es � ce moment-l� — � 6,4 en 2008–2009, � 6,5 en 2009–2010 et � 6,8 en 2010–2011.
L’int�grit� comm�morative est bas�e sur trois �l�ments : l’�tat des ressources culturelles, l’efficacit� des communications et les pratiques de gestion choisies. Sur les vingt sites que Parcs Canada a r��valu�s en 2010–2011, dix ont enregistr� une r�gression du degr� de d�gradation de leur int�grit� comm�morative, contre une progression de cette d�gradation dans seulement deux, d’o� le constat d’une am�lioration de l’�tat g�n�ral de l’int�grit� comm�morative.
Voir la figure 1 pour de plus amples d�tails sur les nouvelles �valuations effectu�es en 2010–2011.
Lieu historique national | �valuation pr�c�dente | R��valuation de 2010–2011iv | ||
---|---|---|---|---|
Cote d’int�grit� comm�morative | Cote du degr� de d�gradationv | Cote d’int�grit� comm�morative | Cote du degr� de d�gradation | |
LHN Alexander- Graham-Bell | 8 | Mineure | 9 | Mineure |
LHN de L’Ancien-Palais-de-Justice-Territorial | 4 | Importante | 4 | Importante |
LHN du Centre-d’Accueil-du-Parc-Jasper | 5 | Importante | 9 | Mineure |
LHN du Centre-d’Inscription-de- l’Entr�e-Est-du- Parc-du-Mont-Riding | 2 | Tr�s importante | 4 | Importante |
LHN Dalvay-by-the-Sea | 4 | Importante | 7 | Mineure |
LHN de Frenchman Butte | 5 | Importante | 8 | Mineure |
LHN du Fort-Langley | 8 | Mineure | 9 | Mineure |
LHN du Fort-McNab | 1 | Grave | 5 | Importante |
LHN Fort Rodd Hill | 7 | Mineure | 4 | Importante |
LHN de la Forteresse-de-Louisbourg | 6 | Importante | 6 | Importante |
LHN de la Colline-Battle Hill-des-Gitwangaks | 8 | Mineure | 9 | Mineure |
LHN des Hauteurs-de-Queenston | 2 | Tr�s importante | 8 | Mineure |
LHN de l’�le-Navy | 1 | Grave | 1 | Grave |
LHN Jasper House | 6 | Importante | 10 | Aucune |
LHN de Louis-Joseph-Papineau | 6 | Importante | 6 | Importante |
LHN du N.C.S.M. Haida | 3 | Tr�s importante | 8 | Mineure |
LHN du Phare-de-Fisgard | 8 | Mineure | 10 | Aucune |
LHN de Port-La-Joye–Fort-Amherst | 7 | Mineure | 8 | Mineure |
LHN de la Tour-Prince-de-Galles | 5 | Importante | 9 | Mineure |
LHN de la Tour-Martello-de-Carleton | 8 | Mineure | 5 | Importante |
Source : Banque de donn�es sur l’�valuation de l’int�grit� comm�morative de Parcs Canada
En 2010–2011, 65 pour 100 (87) des 133 lieux historiques nationaux qui ont �t� �valu�s jusqu’� pr�sent ne montrent pas de d�gradation ou seulement une d�gradation mineure de leur int�grit� comm�morative, 29 pour 100 (39) r�v�lent une d�gradation importante et 6 pour 100 (7) une d�gradation majeure ou grave. Voir la figure 2 pour de plus amples d�tails.
Niveau de d�gradation | 2008–2009 | 2009-10 | 2010-11 | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de lieux | Pourcentage du nombre total des lieux | Nombre de lieux | Pourcentage du nombre total des lieux | Nombre de lieux | Pourcentage du nombre total des lieux | |
Aucune d�gradation | 9 | 7 % | 9 | 7 % | 11 | 8 % |
Mineure | 70 | 53 % | 74 | 56 % | 76 | 57 % |
Importante | 41 | 31 % | 40 | 30 % | 39 | 29 % |
Tr�s importante | 11 | 8 % | 8 | 6 % | 6 | 5 % |
Grave | 2 | 1 % | 2 | 1 % | 1 | 1 % |
Total | 133vi | 100 % | 133vi | 100 % | 133vi | 100 % |
Source : Parcs Canada — Base de donn�es d’�valuation de l’int�grit� comm�morative
3. 65 pour 100 des Canadiens et Canadiennes disent �prouver un attachement personnel aux lieux administr�s par Parcs Canada d’ici mars 2014
En 2008–2009, Parcs Canada a pu d�terminer, gr�ce au sondage national men� aupr�s des Canadiens, qu’environ 55 pour 100 de la population a un sentiment d’attachement personnel aux lieux patrimoniaux du Canada. Le rendement de Parcs Canada en ce qui concerne l’attachement personnel sera �valu� par rapport � cette ligne de r�f�rence en 2013–2014.
En 2010–2011, d’un bout � l’autre du pays, Parcs Canada a mis de l’avant un certain nombre d’initiatives visant � vanter les m�rites, l’envo�tement et l’esprit des sites patrimoniaux canadiens, ainsi que de l’Agence qui en a la responsabilit�, pour inciter les Canadiens � s’y rendre et pour cultiver ou intensifier chez eux un sentiment d’attachement � l’�gard de ces sites. Ces initiatives ont notamment rev�tu la forme d’activit�s de c�l�bration associ�es au 125e anniversaire du parc national Banff, le premier parc national au Canada, de m�daillons ou de documentaires t�l�visuels accompagn�s de pages Web et de mentions dans des m�dias sociaux, ainsi que de messages dans des publications cibl�es de la presse �crite ou des m�dias sociaux.
L’Agence est consciente que c’est l’effet cumulatif de ses efforts soutenus et � long terme plut�t que celui d’une activit� particuli�re qui influera sur le niveau d’appr�ciation et de soutien des Canadiens � l’�gard de nos lieux historiques nationaux.
Une recherche d’ant�c�dents a montr� � Parcs Canada que la conscientisation globale des Canadiens � son �gard et leur soutien � son mandat sont demeur�s stables en 2010–2011. De l�gers progr�s � cet �gard ont �t� r�alis�s aupr�s des 18-34 ans ainsi qu’aupr�s des adultes ayant des enfants tandis que la reconnaissance du logo de Parcs Canada s’est am�lior�e par rapport � l’ann�e pr�c�dente. Une �tude externe men�e en 2010–2011 a r�v�l� que les parcs nationaux �taient consid�r�s par les Canadiens et Canadiennes comme l’un des quatre symboles les plus caract�ristiques du Canada, avec le syst�me de soins de sant� universel, le drapeau canadien et l’hymne national. Le pourcentage des Canadiens en accord avec ceci a augment� ces derni�res ann�es. Si elle continue d’intensifier ses efforts pour entretenir sa pr�sence dans l’esprit des Canadiens et r�pondre � leurs attentes, l’Agence devrait enregistrer des progr�s dans ses mesures de rendement en 2014.
Ce programme comporte la planification des syst�mes, la tenue d’�tudes de faisabilit�, des recherches, de consultations aupr�s des intervenants et du public, la n�gociation avec d’autres gouvernements et organisations autochtones et l’obtention de l’approbation minist�rielle, dans le but d’�tablir des parcs nationaux, des aires marines nationales de conservation, des lieux historiques nationaux d�sign�s du Canada et d’autres aires patrimoniales. Les parcs nationaux et les aires marines nationales de conservation du Canada ainsi que les personnes, les endroits et les �v�nements ayant une importance historique nationale pour le Canada sont des symboles � l’�chelle mondiale et constituent l’essence m�me de la nation. La pr�servation du patrimoine naturel et culturel du Canada et le fait de le mettre � la disposition des Canadiens et Canadiennes pour qu’ils le d�couvrent et en jouissent sont de premi�re importance. L’�tablissement d’aires patrimoniales est essentiel pour accro�tre la fiert�, encourager l’intendance et exprimer notre identit� de Canadiens et Canadiennes, et pour susciter la participation du Canada en vue d’atteindre l’objectif sur le plan international de protection et de comm�moration.
Ressources financi�res | ||
---|---|---|
2010–2011 (000 $) | ||
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
24 311 | 32 742 | 21 686 |
Ressources humaines | ||
---|---|---|
2010–2011 (�quivalents temps plein) | ||
Pr�vues | R�elles | �cart |
92 | 83 | 9 |
Du montant total des autorisations obtenues par Parcs Canada, 24,3 millions proviennent du Budget principal des d�penses et 8,4 millions proviennent principalement de fonds inutilis�s sur une p�riode deux ans, pour un total de 32,7 millions de dollars. Les d�penses r�elles ont �t� inf�rieures aux autorisations de 11,1 millions de dollars principalement en raison d’une r�serve destin�e � l’�tablissement de nouveaux parcs nationaux et de nouvelles aires marines de conservation nationale.
Les r�gions sont repr�sent�es dans le r�seau des parcs nationaux et celui des aires marines nationales de conservation; le r�seau de lieux historiques nationaux repr�sente l’�tendue et la diversit� de l’histoire du Canada.
Indicateurs de rendement | Cible et date pr�vue pour l’atteindre | �tat du rendement |
---|---|---|
Nombre de r�gions naturelles terrestres repr�sent�es dans le syst�me des parcs nationaux | Augmenter le nombre de r�gions naturelles terrestres repr�sent�es le faisant passer de 28 en mars 2007 � 29 sur 39 d’ici mars 2013 | Le rendement sera �valu� en 2013 Les progr�s r�alis�s sont d�taill�s dans le texte suivant |
Nombre de r�gions non repr�sent�es dans lesquelles des progr�s ont �t� accomplis dans les �tapes menant � l’�tablissement de parcs nationaux |
Faire des progr�s concrets vers l’�tablissement de parcs nationaux dans trois r�gions non repr�sent�es d’ici mars 2011 | Enti�rement atteinte |
Nombre de r�gions marines repr�sent�es dans le syst�me des aires marines nationales de conservation | Augmenter le nombre de r�gions marines repr�sent�es, le faisant passer de trois en octobre 2007 � cinq sur 29 d’ici mars 2013 | Enti�rement atteinte |
Nombre de r�gions non repr�sent�es dans lesquelles des progr�s ont �t� accomplis dans les �tapes menant � l’�tablissement d’aires marines nationales de conservation
|
Faire des progr�s concrets vers l’�tablissement d’aires marines nationales de conservation dans deux r�gions non repr�sent�es d’ici mars 2011 |
D�pass�e |
Le pourcentage des comm�morations annuelles pour les th�mes sous-repr�sent�s de l’histoire du Canada | 33 % de comm�morations annuelles le sont pour les th�mes sous-repr�sent�s de l’histoire du Canada | Atteinte en grande partie |
Aires marines nationales de conservation et leur cr�ation :
http://www.pc.gc.ca/fra/progs/amnc-nmca/pr-sp/index.aspx
Information sur les th�mes sous-repr�sent�s :
http://www.pc.gc.ca/fra/docs/r/system-reseau/sec4.aspx
Programme de d�signation d’importance historique nationale :
http://www.pc.gc.ca/fra/clmhc-hsmbc/ncp-pcn.aspx
Parcs Canada s’est employ�e � accro�tre le nombre de r�gions naturelles terrestres repr�sent�es � 29 d’ici mars 2013 en faisant progresser les propositions relatives aux parcs de l’�le-Bathurst et des monts Mealy, lesquelles sont encore au stade de la n�gociation.
Parcs Canada, comme elle s’�tait propos�e de le faire, a enregistr� de nets progr�s dans ses propositions d’�tablissement de parcs nationaux dans trois r�gions naturelles non repr�sent�es : la r�gion bor�ale de la c�te est (projet de parc des monts Mealy), la r�gion de l’Extr�me- Arctique Ouest (projet de parc de l’�le-Bathurst) et les Bas-Plateaux bor�aux du Nord-Ouest (projet de parc Thaidene Nene au Bras-Est-du-Grand-Lac-des-Esclaves).
Avec l’�tablissement de la r�serve d’aire marine nationale de conservation et du site du patrimoine ha�da Gwaii Haanas, Parcs Canada a atteint sa cible d’accroissement de trois � cinq du nombre de r�gions marines naturelles repr�sent�es d’ici 2013 alors que Gwaii Haanas comporte deux r�gions marines.
Parcs Canada a �galement d�pass� son objectif consistant � faire des progr�s concrets en vue de l’�tablissement d’aires marines nationales de conservation dans deux r�gions non repr�sent�es pour mars 2011. En fait, l’Agence a r�alis� des progr�s dans trois r�gions marines non repr�sent�es : le D�troit Hecate et la Plate-forme Reine-Charlotte (�tablissement de Gwaii Haanas) et le D�troit de Lancaster (projet du d�troit de Lancaster).
Parcs Canada a atteint en grande partie son objectif de 33 pour 100 des comm�morations annuelles pour les th�mes sous-repr�sent�s de l’histoire du Canada avec, pour 2010–2011, 31 pour 100 des comm�morations li�es � l’histoire autochtone, aux communaut�s ethnoculturelles et aux femmes.
Le r�seau de parcs nationaux consiste aujourd’hui en 42 parcs en exploitation repr�sentant 28 des 39 r�gions naturelles terrestres qui totalisent 301 473 kilom�tres carr�s, soit l’�quivalent de 3 pour 100 de la surface terrestre du Canada. Avec les progr�s des propositions de parcs nationaux de l’�le-Bathurst et des monts Mealy, Parcs Canada est en bonne voie d’atteindre sa cible d’augmentation de 28 en mars 2007 � 29 (de 39) d’ici mars 2013 du nombre de r�gions naturelles terrestres repr�sent�es.
Outre les propositions de l’�le-Bathurst et des monts Mealy, l’Agence a fait progresser la proposition de Thaidene Nene, Bras-Est-du-Grand-Lac-des-Esclaves et, ce faisant, a atteint son but de faire des progr�s tangibles dans l’�tablissement de parcs nationaux dans trois r�gions non repr�sent�es. De plus amples d�tails sur les progr�s r�alis�s au niveau de ces trois propositions, de m�me que dans d’autres propositions en cours, sont fournis � la figure 3.
En plus des progr�s accomplis au sujet des r�gions non repr�sent�es, Parcs Canada a fait faire des pas en avant � la proposition de r�serve du parc national N��ts’ihch’oh dans la r�gion naturelle terrestre des monts Mackenzie et � la d�signation de l’�le de Sable comme parc national dans la r�gion naturelle terrestre du Bas-Plateau de la c�te atlantique. L’Agence a �galement lanc� une �valuation pour d�terminer la faisabilit� d’une proposition d’ajouter l’�le Bowen, pr�s de Vancouver, au syst�me des parcs nationaux.
La r�serve de parc national du Canada des �les-Gulf a formellement �t� prot�g�e en vertu de la Loi sur l’Agence Parcs Canada. Le parc national Wapusk a fait l’objet des m�mes soins dans les derniers jours de l’exercice pr�c�dent de 2009–2010.
R�gion naturelle terrestre et aire d’int�r�t de parc national | �tat d’avancement en 2010–2011 |
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Basses-Terres du Manitoba Basses-Terres du Manitoba |
�tude de faisabilit� (�tape 3) Parcs Canada a sign� un protocole d’entente et a entrepris des discussions avec la Nation crie de Misipawistik et le gouvernement du Manitoba afin de guider un processus communautaire visant � �tablir une compr�hension commune des avantages et des m�thodes possibles de conservation des terres � l’int�rieur du territoire traditionnel des Cris. |
Plateau Int�rieur (non repr�sent�e) Okanagan-Sud |
�tude de faisabilit� (�tape 3) Parcs Canada a poursuivi sa collaboration avec la Colombie-Britannique dans le but d’�valuer la faisabilit� de cette proposition de r�serve de parc national. Le concept de cette r�serve a �t� affin� au fil des ans pour tenir compte des pr�occupations mises en avant par les Premi�res nations, la communaut� des �leveurs de b�tail et d’autres intervenants au cours des consultations. |
Basses-Terres du d�troit de Georgia (repr�sent�e) L’�le Bowen (C.-B.) |
�tude de faisabilit� (�tape 3) Parcs Canada a entrepri une analyse pr�liminaire sur les possibilit�s offertes de l’�le Bowen pendant l’hiver 2009–2010. En collaboration avec la municipalit� de l’�le Bowen et en partenariat avec la province de la Colombie-Britannique, l’Agence a accept� en mai 2010 de r�aliser une �tude de faisabilit� afin d’�valuer le potentiel li� � la cr�ation de la r�serve de parc national de l’Ile Bowen. |
Bas-Plateaux boreaux du Nord-Ouest (non repr�sent�e) Thaidene Nene au Bras-Est-du-Grand-Lac-Des-Esclaves (T.-N.-O) |
N�gociation des ententes (�tapes 3 et 4) Le minist�re de l’Environnement a sign� une entente-cadre avec la Premi�re nation Lutsel K’e Dene qui engage les deux parties � n�gocier une entente pour la cr�ation d’un parc, et les n�gociations ont �t� entam�es. Une �tude sociale et �conomique ainsi que l’�valuation technique des ressources min�rales et �nerg�tiques ont progress�. |
Monts Mackenzie (repr�sent�e) N��ts’ihch’oh |
N�gociation des ententes (�tape 4) Parcs Canada a tenu, dans les Territoires du Nord-Ouest et dans le reste du Canada, des consultations sur la proposition de r�serve de parc national et ses fronti�res; un nombre de r�ponses plus important que pr�vu (plus de 1 600) a �t� re�u. Parcs Canada a �galement entrepris des travaux li�s � l’�laboration de la proposition concernant les fronti�res. |
R�gion bor�ale de la c�te est (non repr�sent�e) Monts Mealy |
N�gociation des ententes (�tape 4) Parcs Canada et le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador ont travaill� sur plusieurs �l�ments cl�s de la proposition de r�serve de parc national avant de commencer officiellement � n�gocier une entente f�d�rale-provinciale de transfert de terres. Parcs Canada a �galement entam� des discussions avec de nombreuses organisations autochtones pour confirmer les �tapes � venir, notamment l’�laboration d’un cadre pour orienter la n�gociation d’une Entente sur les r�percussions et les avantages avec la nation Innu. Les travaux relatifs � la description juridique des fronti�res d�finitives de la r�serve du parc sont d�j� en cours. |
Extr�me-Arctique Ouest (non repr�sent�e) L’�le-Bathurst (NU) |
N�gociation des ententes (�tape 4) Parcs Canada et le Qikiqtani Inuit Association ont entam� et fait progresser la n�gociation de l’Entente sur les r�percussions et les avantages exig�s par l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut. |
Bas-Plateau de la c�te atlantique (repr�sent�e) L’�le de Sable (N.-�.) |
N�gociation des ententes (�tape 4) En mai 2010, le gouvernement du Canada et la Nouvelle-�cosse ont annonc� leur intention de d�signer l’�le de Sable comme parc national en vertu de la Loi sur les parcs nationaux. Parcs Canada a tenu des consultations qui ont r�v�l� un vaste soutien pour la protection de l’�le de Sable en tant que parc national; l’Agence a entam� la n�gociation d’un accord f�d�ral-provincial pour l’�tablissement d’un parc national dans la province. |
Toundra centrale (repr�sent�e) Parc national Ukkusiksalik (NU) |
Adoption de la l�gislation (�tape 5) Une description officielle des fronti�res d�finitives du parc devant �tre ajout�e � la Loi sur les parcs nationaux pour apporter une protection a �t� �labor�e. La mise � jour qui est en cours permettra d’ajouter au parc une parcelle de terres appartenant aux Inuits. Le transfert de cette parcelle s’est effectu� dans le cadre de l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut. |
Basses-Terres du d�troit de Georgia (repr�sent�e) R�serve de parc national des �les-Gulf (C.-B.) |
Adoption de la l�gislation (�tape 5) La protection de la r�serve de parc national du Canada des �les-Gulf a formellement �t� int�gr�e � la Loi sur les parcs nationaux. Cette �tape a �t� franchie le 18 ao�t 2010, date � laquelle, apr�s l’examen parlementaire, la propri�t� et la description du parc ont, par d�cret, �t� ajout�es � l’annexe 2 de la Loi. |
Basses-Terres d’Hudson et de James (repr�sent�e) Parc National Wapusk (MAN.) |
Adoption de la l�gislation (�tape 5) Le processus r�glementaire qui doit permettre d’ajouter le titre de propri�t� et la description officielle du parc national Wapusk � l’annexe 1 de la Loi sur les parcs nationaux s’est termin� le 26 mars 2010. |
Remarque : Une r�gion peut �tre repr�sent�e par un parc national ou une r�serve de parc national. Une r�serve est une superficie g�r�e au m�me titre qu’un parc national, mais dont les terres font l’objet d’une ou plusieurs revendications territoriales de la part des peuples autochtones, lesquelles ont �t� accept�es par le gouvernement du Canada � des fins de n�gociations. Une r�gion est consid�r�e repr�sent�e lorsqu’un ou plusieurs parcs nationaux ou une ou plusieurs r�serves de parc national sont en exploitation, en cons�quence de : la signature d’une entente visant la cr�ation d’un parc (ententes f�d�rales-provinciales ou autochtones), du transfert des terres au gouvernement du Canada (par la province), du fait que le parc ou la r�serve figure au nombre des r�gions vis�es par la Loi sur les parcs nationaux du Canada.
Depuis le 17 juin 2010, la r�serve d’aire marine nationale de conservation et le site du patrimoine ha�da Gwaii Haanas sont l�galement prot�g�s en vertu de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada. Cette mesure fait passer le nombre de r�gions marines repr�sent�es dans le syst�me de trois � cinq �tant donn� que Gwaii Haanas repr�sente le D�troit d’H�cate et les r�gions marines de la Plate-forme Reine-Charlotte dans la r�gion de l’Oc�an Pacifique.
Avec l’ajout de Gwaii Haanas, le syst�me des aires marines nationales de conservation est maintenant constitu� de quatre aires marines nationales op�rationnelles qui repr�sentent 5 des 29 r�gions marines et qui totalisent une superficie de 14 846 kilom�tres carr�s.
Outre son travail � Gwaii Haanas, l’Agence a fait des progr�s tangibles dans l’aire marine nationale de conservation du d�troit de Lancaster. En d�cembre 2010, le gouvernement du Canada a annonc� sa position au sujet de l’�ventuelle fronti�re de la future aire marine nationale de conservation du d�troit de Lancaster, au Nunavut. Cette annonce �tait une �tape cl� des travaux destin�s � prot�ger les aires marines et la faune du d�troit de Lancaster. La figure 4 montre plus de d�tails sur la progression de la cr�ation d’aires marines nationales de conservation dans des r�gions non repr�sent�es.
R�gion marine et zone d’int�r�t d’aire marine nationale de conservation | �tat d’avancement en 2010–2011 |
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D�troit de Lancaster (non repr�sent�e) D�troit de Lancaster (NU) |
�tude de faisabilit� (�tape 3) Le gouvernement du Canada a annonc� sa position au sujet de la fronti�re �ventuelle d’une aire nationale de conservation dans le d�troit de Lancaster, au Nunavut. La fronti�re propos�e comprend 44 300 kilom�tres carr�s d’eau de mer dans la r�gion marine du d�troit de Lancaster du r�seau des aires marines nationales de conservation. |
D�troit de Georgia (non repr�sent�e) D�troit de Georgia Sud (C.-B.) |
�tude de faisabilit� (�tape 3) Parcs Canada a continu� � travailler avec le gouvernement de la Colombie-Britannique pour �valuer la faisabilit� de l’�tablissement au sud du d�troit de Georgia d’une r�serve d’aire marine nationale de conservation comprenant les eaux adjacentes � la r�serve du parc national des �les-Gulf. |
Bancs de la Madeleine (non repr�sent�e) Les �les-de-la-Madeleine (QC) |
�tude de faisabilit� (�tape 3) L’�tude de faisabilit� est toujours aux premiers stades �tant donn� que Parcs Canada a continu� � travailler avec le gouvernement du Qu�bec � l’�laboration d’un protocole d’entente destin� � guider le travail d’�valuation. |
D�troit d’H�cate/Plate-forme Reine-Charlotte (non repr�sent�e) R�serve d’AMNC et site du patrimoine ha�da Gwaii Haanas (C.-B.) |
Adoption de la l�gislation (�tape 5) La r�serve d’aire marine nationale de conservation et le site du patrimoine ha�da Gwaii Haanas sont maintenant officiellement prot�g�s en vertu de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada. Cette �tape a �t� termin�e en juin 2010 par l’ajout du titre de possession et la description officielle de l’aire marine � l’annexe 2 de la Loi par d�cret � l’issue de l’examen parlementaire. |
Remarque : Une r�gion marine est consid�r�e comme repr�sent�e lorsqu’une ou plusieurs aires ou r�serves d’aires marines nationales de conservation sont en exploitation, en cons�quence de : la signature d’une entente visant la cr�ation d’une aire (ententes f�d�rales-provinciales ou autochtones), du transfert de fonds marins ou de terres au gouvernement du Canada (par la province), ou du fait que la r�serve/aire marine nationale de conservation figure au nombre des r�gions vis�es par la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada.
En 2010–2011, le ministre de l’Environnement a fait onze comm�morations sur des th�mes sous-repr�sent�s de l’histoire du Canada, r�alisant ainsi 31 pour 100 du nombre total de comm�morations et atteignant en grande partie la cible de 33 pour 100. Trois de ces comm�morations �taient li�es � l’histoire des femmes, trois � l’histoire des Autochtones et quatre � l’histoire des communaut�s ethnoculturelles. L’une de ces comm�morations, celle de Marie Marguerite Rose (1717-1757), un personnage historique national, renvoyait � plus d’un th�me. Voir la figure 5 pour de plus amples d�tails.
En 2010–2011, Parcs Canada a d�voil� des plaques comm�moratives du gouvernement du Canada pour 35 lieux, personnes et �v�nements d’importance historique nationale. Sur le th�me de l’histoire des Autochtones, trois comm�morations ont eu lieu, dont une sur le lieu historique national canadien de Pointe-du-Buisson. Pendant 5 000 ans, ce plateau a �t� un lieu de portage et de campement de pr�dilection pour les peuples autochtones. La richesse des trouvailles arch�ologiques qui y ont �t� faites, et qui comprennent des milliers d’os pr�serv�s de diverses esp�ces, atteste de l’importance de l’activit� de p�che qui y �tait pratiqu�e et fait du site une ressource importante pour la compr�hension de l’histoire des Autochtones de cette r�gion.
Le lieu historique national du Canada du Nikkei Internment Memorial Centre est un �mouvant ajout � la comm�moration de l’histoire des communaut�s ethnoculturelles. Puissant rappel du d�placement forc� des Canadiens d’origine japonaise de la c�te Ouest, pendant la Seconde Guerre mondiale le Nikkei Internment Memorial Centre est l’un des rares endroits qui ont conserv� les traces de ce tragique �pisode. Con�u pour rappeler cette page historique, il constitue un important lieu de souvenir pour la communaut� canadienne japonaise.
Sous le th�me de l’histoire des femmes, la comm�moration de Mona Gordon Wilson (1894–1981), un autre personnage historique national, visait � reconna�tre l’importance du travail de cette femme pour �tablir et am�liorer l’acc�s aux soins de sant� publique des Canadiens vivant � l’�le-du-Prince-�douard, � Terre-Neuve et m�me ailleurs. En plus de servir sous les drapeaux lors de la Premi�re et de la Seconde Guerre mondiale, elle a travaill� sans rel�che � l’�largissement des services infirmiers � l’�le-du-Prince-�douard pour que ceux-ci comprennent d�sormais la vaccination, l’hygi�ne dentaire et les soins aux tuberculeux, jetant ainsi les bases du programme de sant� publique de la province.
Au cours des ann�es pr�c�dentes, Parcs Canada avait rendu compte des d�signations minist�rielles plut�t que des comm�morations. En 2010–2011, l’Agence s’est int�ress�e davantage aux comm�morations (plaques comm�moratives) pour mieux mettre en �vidence l’ampleur de la participation de l’Agence au Programme de d�signation d’importance historique nationale et les autres responsabilit�s qu’elle assume telles que la r�daction des messages comm�moratifs, l’organisation des c�r�monies de d�voilement et l’installation des plaques.
Total des Comm�morations | Th�mes sous-repr�sent�s | ||||||
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Type | Nombre | Communaut�s ethnoculturelles | Femmes | Histoire des Autochtones | Communaut�s ethnoculturelles & Femmes | Pourcentage | Total |
Lieux | 14 | 1 | 0 | 2 | 0 | 21 % | 3 |
Personnages | 11 | 1 | 2 | 1 | 1 | 45 % | 5 |
�v�nements | 10 | 2 | 1 | 0 | 0 | 30 % | 3 |
Total | 35 | 4 | 3 | 3 | 1 | 31 % | 11 |
Source: Base de donn�es du Secr�tariat de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada et R�pertoire des d�signations d’importance historique nationale au Canada.
Remarque : Les totaux pourraient ne pas correspondre en raison de l’arrondissement des donn�es.
Parcs Canada attribue une part importante de son succ�s aux relations positives et productives qu’elle essaie d’�tablir et de maintenir avec les groupes qui d�montrent l’int�r�t et l’implication les plus marqu�s dans son travail. L’�tablissement de parcs nationaux et d’aires marines nationales de conservation exige un grand engagement de la part des gouvernements provinciaux et des peuples autochtones. La d�signation et la comm�moration de personnages et d’�v�nements historiques exigent �galement la participation active d’intervenants, de partenaires et de communaut�s.
Au cours des derni�res ann�es, l’influence positive de ces relations est devenue �vidente dans les progr�s que Parcs Canada a faits dans la protection du patrimoine terrestre et marin d’importance nationale et l’identification de candidats � de nouvelles nominations comm�moratives pour assurer la repr�sentation de toute la diversit� historique du pays. L’une des principales raisons de ces progr�s est que la plupart des organisations et des groupes concern�s partagent une vision et une d�marche communes en ce qui a trait � la pr�servation et � la mise en valeur de notre patrimoine naturel et culturel national.
Cette prise de conscience de la part de l’Agence l’a amen�e � apporter des changements au processus des �valuations de faisabilit� pour l’�tablissement de parcs nationaux et d’aires marines nationales de conservation en mettant l’accent sur l’�tablissement et le maintien de relations de collaboration. Tout en continuant de rassembler de l’information sur la valeur naturelle et culturelle des sites propos�s, l’Agence s’efforce de comprendre les d�fis auxquels, dans chaque cas, les gouvernements provinciaux ou territoriaux, les peuples autochtones et les communaut�s locales sont confront�s et de proposer des solutions �ventuelles ou des mesures de gestion qui permettraient de les surmonter.
Ce programme comporte le maintien ou l’am�lioration de l’int�grit� �cologique dans les parcs nationaux par la protection des ressources et des processus naturels; le maintien de l’int�grit� comm�morative des lieux historiques nationaux g�r�s par Parcs Canada et l’appui au maintien de l’int�grit� comm�morative de ceux g�r�s par des tiers ou leur appartenant; la protection et la gestion de ressources culturelles sous l’administration de Parcs Canada; et l’utilisation durable des aires marines nationales de conservation, y compris la protection des �cosyst�mes marins uniques. Ce programme exige �galement d’assumer les responsabilit�s juridiques assign�es � Parcs Canada en vertu de la Loi sur les esp�ces en p�ril et de la Loi canadienne sur l’�valuation environnementale. La protection de plusieurs ressources patrimoniales naturelles et culturelles sp�ciales du Canada permet de veiller � ce que les g�n�rations d’aujourd’hui et de demain jouissent d’un syst�me d’endroits patrimoniaux prot�g�s.
Ressources financi�res | ||
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2010–2011 (000 $) | ||
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
240 482 | 241 313 | 215 947 |
Ressources humaines | ||
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2010–2011 (�quivalents temps plein) | ||
Pr�vues | R�elles | �cart |
1 283 | 1 234 | 49 |
Du montant total des autorisations obtenues par Parcs Canada, 240,5 millions de dollars proviennent du Budget principal des d�penses. Les d�penses pr�vues et le total des autorisations de l’Agence n’ont gu�re chang�. Les d�penses r�elles ont �t� moins �lev�es que le total des autorisations, l’�cart �tant de 25,4 millions de dollars, ce qui est d� principalement aux changements de priorit�s et de programmes.
Les mesures de gestion permettent d’am�liorer les indicateurs de l’int�grit� �cologique dans les parcs nationaux; et l’�tat des ressources culturelles dans les lieux historiques nationaux est am�lior�.
Indicateurs de rendement | Cible et date pr�vue pour l’atteindre | �tat du rendement |
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Le pourcentage des parcs nationaux avec au moins un indicateur d’int�grit� �cologique am�lior� | 20 parcs nationaux ont au moins un indicateur d’int�grit� �cologique am�lior� entre mars 2008 et mars 2014 | Le rendement sera �valu� en 2014 Les progr�s r�alis�s sont d�taill�s dans le texte suivant |
Le pourcentage des �l�ments de l’int�grit� comm�morative relatifs � l’�tat des ressources culturelles et des pratiques de gestion ayant re�u une cote faible qui s’est am�lior� |
70 % des �l�ments de l’int�grit� comm�morative relatifs � l’�tat des ressources culturelles ayant re�u une cote faible seront am�lior�s dans un d�lai de cinq ans |
Passablement atteinte |
70 % des �l�ments de l’int�grit� comm�morative relatifs aux pratiques de gestion ayant re�u une cote faible seront am�lior�s dans un d�lai de cinq ans |
D�pass�e |
D�finition du concept d’int�grit� comm�morative :
http://www.pc.gc.ca/fra/docs/pc/guide/guide/commemorative_1_0/commemorative_1_1.aspx
Politique sur la gestion des ressources culturelles :
http://www.pc.gc.ca/fra/docs/pc/poli/princip/sec3.aspx
Liste des lieux historiques nationaux du Canada administr� par Parcs Canada :
http://www.pc.gc.ca/progs/LHN-nhs/recherche-search_f.asp?s=1
Au 31 mars 2011, les 42 parcs nationaux avaient tous identifi� des indicateurs cl�s d’int�grit� �cologique, alors que seulement 39 d’entre eux l’avaient fait en 2008–2009. Trente parcs avaient d�termin� l’�tat d’un ou de plusieurs de ces indicateurs (contre seulement 25 en 2008–2009) et 24ix avaient constat� au moins une tendance (contre 23 en 2008–2009). Le rendement de Parcs Canada en ce qui concerne l’am�lioration des indicateurs �cologiques sera �valu� de nouveau en 2014 par rapport aux �l�ments de r�f�rence inventori�s en 2008–2009. L’objectif d’am�lioration d’un indicateur d’int�grit� �cologique dans 20 des parcs nationaux d’ici mars 2014 concerne 32 parcs dans les r�gions du sud.
En 2010–2011, 50 pour 100 (2 sur 4) des lieux historiques nationaux qui avaient obtenu une mauvaise cote en 2005–2006 pour l’�l�ment relatif � l’�tat des ressources culturelles de l’int�grit� comm�morative ont vu cette cote s’am�liorer; il en va de m�me pour 75 pour 100 (3 sur 4) des sites qui avaient obtenu une mauvaise cote en 2005–2006 pour les �l�ments de l’int�grit� comm�morative relatifs aux pratiques de gestion choisies.
En 2010–2011, dans le cadre de l’initiative Agir sur le terrain, Parcs Canada a mis en oeuvre des projets de gestion active et de restauration pour s’attaquer aux probl�mes d’int�grit� �cologique les plus pressants dans 24 parcs nationaux. La figure 6 donne des exemples en fournissant les d�tails de six projets.
Les am�liorations au niveau des indicateurs d’int�grit� �cologique peuvent se produire de l’une des trois mani�res suivantes : am�lioration de l’�tat de l’indicateur (par exemple : de � faible � � � passable � ou de � passable � � � bon �); am�lioration de la tendance de l’indicateur (par exemple de � � la baisse � � � stable �); ou atteinte d’objectifs d’efficacit� de gestion. �tant donn� que les indicateurs d’int�grit� �cologique repr�sentent des �cosyst�mes complexes qui sont parfois lents � r�agir aux interventions de gestion, la troisi�me m�thode mesure la r�alisation de r�sultats d’int�grit� �cologique � une plus petite �chelle (par exemple, am�lioration de 15 pour 100 du ratio gramin�es indig�nes/gramin�es exotiques dans le domaine de la restauration).
Parcs Canada a continu� � �laborer des programmes de surveillance de l’int�grit� �cologique qui mesurent et signalent l’�tat �cologique dans les parcs situ�s dans le Nord ainsi que les changements qui s’y produisent. �tant donn� la grandeur et la situation �loign�e de ces parcs nationaux, des outils de t�l�d�tection par satellite seront un �l�ment important des programmes de surveillance des parcs. En 2010–2011, dans le cadre du programme ParkSPACE financ� par l’Agence spatiale canadienne, Parcs Canada, en collaboration avec les scientifiques du Centre canadien de t�l�d�tection, s’est concentr�e sur l’�laboration de 16 protocoles de surveillance par satellite sp�cialement con�us pour mesurer les changements dans les �cosyst�mes arctiques. L’�quipe de ParkSPACE a aussi �labor� un projet de plan op�rationnel qui d�termine les t�ches requises et �value les ressources humaines et financi�res requises � long terme pour mesurer l’int�grit� �cologique par t�l�d�tection — ce qui constitue un deuxi�me livrable important du programme ParkSPACE. Certains outils de ParkSPACE sont d�j� utilis�s pour concevoir et appliquer des programmes de surveillance des populations fauniques.
Prises globalement, les r�alisations accomplies par Parcs Canada dans ses efforts de gestion active contribuent � l’am�lioration de l’int�grit� �cologique des parcs nationaux. Ses actions de conservation directes et concr�tes sur le terrain, telles que la restauration de cours d’eau, les br�lages dirig�s la gestion d’esp�ces surabondantes, contribuent � am�liorer l’int�grit� �cologique et � r�duire les risques associ�s aux forces environnementales telles que le changement climatique, les esp�ces menac�es, les esp�ces envahissantes et la r�gression de la biodiversit�. Des �cosyst�mes intacts et en sant� jouent un r�le important en ce qui a trait � la capacit� de l’Agence � fournir aux Canadiens et Canadiennes des exp�riences significatives et un r�le crucial pour la pr�servation de nos parcs au profit des g�n�rations futures. Avec la mise en place d’un syst�me de surveillance et de rapports sur l’int�grit� �cologique, l’�tablissement de principes et de lignes directrices nationales en mati�re de restauration �cologique, et l’ex�cution d’initiatives pluriannuelles cibl�es de gestion active et de restauration, Parcs Canada est bien plac�e pour r�aliser des am�liorations en mati�re d’int�grit� �cologique d’ici 2014.
Parc national | Indicateur d’int�grit� �cologique � am�liorer | Objectif g�n�ral du projet | R�alisations du projet en 2010–2011 | Am�lioration de l’int�grit� �cologique attendue d’ici 2014 |
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PN Banff, des Glaciers, Jasper, Kootenay, des Lacs-Waterton, du Mont-Revelstoke et Yoho | Aquatique | Reconnecter nos cours d’eau et en restaurer la qualit� |
Restauration prioritaire de trois ponceaux pour am�liorer la connectivit� des syst�mes aquatiques Cartographie de sept traverses additionnelles et projets de restauration en cours |
Am�lioration de la tendance de l’indicateur |
PN Fundy | Eau douce | Am�liorer l’int�grit� �cologique des �cosyst�mes aquatiques |
Activit�s de restauration du niveau d’eau de ruisseaux pour am�liorer le rivage et restaurer les d�bits Installation de dispositifs dans l'eau et enl�vement de ponceaux suspendus pour am�liorer l’habitat des poissons et assurer la connectivit� des cours d’eau pour faciliter la mobilit� des esp�ces — r�sultat observ� peu de temps apr�s la fin de ces travaux Plantation d’arbres et d’arbustes pour accro�tre la biodiversit� naturelle des rivages — r�sultat observ� : accroissement de la faune |
Les objectifs d’efficacit� de la gestion seront atteints |
R�serve de PN et site du patrimoine ha�da Gwaii Haanas | Ruisseaux |
Restaurer l’int�grit� �cologique de ruisseaux et de zones riveraines affect�s par l’exploitation foresti�re au moyen de la r�habilitation de l’�cosyst�me et de son fonctionnement |
Ensemble d’activit�s de restauration de l’habitat du saumon sur 410 m�tres de cours d’eau prioritaires Installation de 17 dispositifs dans les cours d’eau pour prot�ger les lieux de frai du saumon Conception et mise en oeuvre d’activit�s de restauration foresti�re, notamment par le comblement de lacunes et la protection des sous-bois pour restaurer les habitats forestiers d�grad�s qui bordent des cours d’eau cibl�s Collecte d’un stock de saumons g�niteurs et finalisation des activit�s d’alevinage pour leur introduction dans les zones de frai en 2011 |
Am�lioration de la tendance de l’indicateur |
PN de l’�le-du- Prince-�douard, Kejimkujik et Kouchibouguac | C�tier | R�introduire le pluvier siffleur (esp�ce menac�e) dans les parcs nationaux de la r�gion Atlantique |
Mise en place de strat�gies de gestion des pr�dateurs et d’�levage en captivit� pour accro�tre les populations de pluviers siffleurs Mise � l’essai et utilisation de strat�gies de gestion des pr�dateurs pour prot�ger les nids Atteinte de l’objectif de productivit� de 1,65 oisillon par couple aux PN Kouchibouguac et Kejimkujik Mise � l’essai de techniques d’�levage en captivit� comme outil de r�insertion acc�l�r�e de l’esp�ce Prise en charge de 4 œufs abandonn�s et r�insertion dans la population de deux oisillons �lev�s en captivit� |
Am�lioration de la tendance de l’indicateur |
PN Kouchibouguac | C�tier | Am�liorer la sant� de l’estuaire |
Att�nuation de la r�gression des populations de poissons par la mise en oeuvre de programmes de retrait de permis de p�che commerciale Retrait des permis de 28 des 34 p�cheurs de palourdes, de 16 des 19 p�cheurs d’�perlans, de 10 des 14 p�cheurs d’anguilles et de 5 des 6 p�cheurs de gaspareaux (faux harengs) — r�sultat : meilleures prises rapport�es pour la p�che r�cr�ative R�introduction de 35 000 tacons (saumons juv�niles) dans deux rivi�res pour am�liorer l’�tat de la population de saumons et contribuer � la r�introduction des populations de saumon de l’Atlantique La r�introduction pr�vue de 15 000 tacons additionnels a �t� emp�ch�e pour cause de maladie dans les �closeries(alevini�res); une nouvelle d�marche sera �labor�e et de nouvelles r�introductions auront lieu ult�rieurement |
Am�lioration de la tendance de l’indicateur |
PN des Lacs- Waterton | Terrestre | Am�liorer l’int�grit� �cologique des �cosyst�mes terrestres |
Plantation d’environ 1 000 pousses de plantes indig�nes pour restaurer la flore locale Br�lages dirig�s � 11 endroits choisis en fonction de leurs chances de succ�s Contr�le actif de 30 esp�ces de plantes non indig�nes par des moyens m�caniques et chimiques pour r�duire la pr�sence des plantes invasives exotiques Ensemencement d’une s�rie d’espaces de restauration dans l’ancienne d�charge pour restaurer le couvert de f�tuque par la collecte, la plantation et la propagation de graines Projet diff�r� de br�lages dirig�s pour restaurer le cycle naturel du feu (un processus �cologique important pour les prairies) en raison de l’abondance des pluies saisonni�res. Collecte de donn�es de r�f�rence qui seront utilis�es pour fixer des cibles de gestion efficace et affiner les projets de br�lages dirig�s des ann�es � venir |
Am�lioration de la tendance de l’indicateur |
Chaque ann�e, Parcs Canada effectue au niveau du site une r��valuation cibl�e de tous les �l�ments de l’int�grit� comm�morative qui ont obtenu une cote faible cinq ans plus t�t. En 2010–2011, l’Agence a fait une r��valuation aux quatre lieux historiques nationaux qui avaient obtenu une cote faible en 2005–2006 pour l’�l�ment de l’int�grit� comm�morative relatif � l’�tat des ressources culturelles, et aux quatre sites qui, la m�me ann�e, avaient obtenu une cote faible pour les pratiques de gestion choisies. Cinquante pour 100 des sites (2 sur 4) r��valu�s pour l’�tat des ressources culturelles ont vu leur cote s’am�liorer tandis que 75 pour 100 d’entre eux (3 sur 4) ont �galement obtenu une cote am�lior�e pour les pratiques de gestion choisies. Pour plus de d�tails, consultez les figures 7 et 8.
Lieux historiques nationaux ayant re�u une cote faible | Cote 2010- 2011 | �tat d’avancement | �tat du rendement |
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LHN de la Forteresse-de-Louisbourg | Faible | Les ressources culturelles sont constamment soumises aux atteintes de deux dangers qui ont sur elles un effet significatif : l’�rosion c�ti�re et la pouss�e de la v�g�tation. Dans certains cas, les atteintes que subissent les ressources sont telles que leur cours ne peut plus �tre renvers�. Il en r�sulte que la cote de l’�l�ment relatif � l’�tat de ces ressources demeure faible en d�pit des efforts d’am�lioration effectu�s au cours des cinq ann�es. Les efforts pour sauver l’arch�ologie et pr�senter les ressources par d’autres moyens ainsi que ceux pour �laborer un plan de conservation du patrimoine c�tier se poursuivent. Bien qu’ils soient importants pour att�nuer l’impact de certaines des atteintes caus�es par les forces de la nature sur ce lieu, ils ne permettent pas de renverser la situation pour le moment. |
Ne satisfait pas aux attentes |
LHN des Hauteurs-de-Queenston | Bon | Le monument Brock est une composante tr�s en vue du parc des Hauteurs-de-Queenston, un lieu historique national comm�morant la guerre de 1812. Des travaux pour g�rer l’ensemble des difficult�s concernant sa conservation ont �t� entam�s en 2007–2008. Ceux-ci ont notamment permis de stabiliser le mortier des parements de pierre et, ce faisant, de pr�venir les infiltrations d’eau. | Satisfait � toutes les attentes |
LHN de l’�le-Navy | Faible |
La surveillance des c�tes r�alis�e en 2007 et 2008 a montr� que l’�rosion progressait � un rythme alarmant. Les hauts niveaux d’eau dans la rivi�re Niagara ont occasionn� de s�rieux dommages aux plages des basses �les qui, auparavant, constituaient un important tampon contre l’�rosion des bocages c�tiers. De temps � autre, la situation des ressources arch�ologiques est plac�e sous surveillance et des travaux de sauvetage arch�ologique sont entrepris. Toutefois, l’�rosion repr�sente toujours une menace pour les ressources culturelles de l’�le. |
Ne satisfait pas aux attentes |
LHN du N.C.S.M. Haida | Passable | Dans ce site, des am�liorations ont �t� apport�es � la superstructure du pont du navire. D’autres composantes particuli�res ont �galement �t� restaur�es, dont le syst�me �lectrique et divers espaces int�rieurs. La condition d’ensemble des objets historiques associ�s au navire a �t� am�lior�e gr�ce aux travaux de conservation auxquels ont �t� soumis plusieurs objets et � l’am�lioration des conditions d’entreposage. | Satisfait � toutes les attentes |
Source : Banque de donn�es sur l’int�grit� comm�morative de Parcs Canada
Lieux historiques nationaux ayant re�u une cote faible | Cote 2010- 2011 | �tat d’avancement | �tat du rendement |
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LHN du Centre-d’Inscription-de-l’Entr�e-Est-du-Parc-du-Mont-Riding | Passable | Cette am�lioration est principalement due au parach�vement de l’inventaire des am�nagements paysagers et de leur composition, � l’am�lioration de la tenue des dossiers ainsi qu’aux pratiques de surveillance et d’entretien li�es aux ressources culturelles. Le parc fait l’objet d’un plan de gestion int�gr�e qui veille � la communication des valeurs historiques du site, � la r�utilisation adaptative des b�timents, ainsi qu’� l’exp�rience globale des visiteurs et aux possibilit�s d’�ducation publique. |
Satisfait � toutes les attentes |
LHN Dalvay-by-the-Sea | Passable | Les am�liorations ont consist� notamment en la r�alisation d’une �valuation de l’incidence sur les ressources culturelles apr�s la construction � proximit� d’une �olienne, l’am�lioration de la communication et de la collaboration parmi le personnel de Parcs Canada et l’am�lioration de l’acc�s � la documentation n�cessaire � la gestion du site. | Satisfait � toutes les attentes |
LHN de l’�le-Navy | Faible |
En raison de l’acc�s limit� au site, les lacunes identifi�es lors de l’�valuation continuent de menacer les resources culturelles. Parcs Canada reconna�t la n�cessit� de d�velopper des strat�gies int�gr�es pour lutter contre l’�rosion et la croissance de la faune et de la v�g�tation. |
Ne satisfait pas aux attentes |
LHN du N.C.S.M. Haida | Passable | L’am�lioration de la cote est la cons�quence des travaux prioritaires qui ont �t� effectu�s sur le pont du navire et les collections d’objets historiques qui lui sont associ�es. Parcs Canada se penche actuellement sur l’orientation strat�gique de la collection, l’�tat de la coque et la structuration d’un plan d’entretien. | Satisfait � toutes les attentes |
Source : Banq�e de donn�es sur l’int�grit� comm�morative de Parcs Canada
Depuis 2007, ann�e o� Parcs Canada a entrepris la r��valuation des lieux ayant obtenu une cote faible dans l’�valuation des �l�ments d’int�grit� comm�morative, des am�liorations ont �t� effectu�es dans 17 lieux sur 21 gr�ce aux investissements de Parcs Canada. Soixante-sept pour 100 des lieux (8 sur 12) qui avaient une cote faible pour l’�l�ment Int�grit� comm�morative relatif � l’�tat des ressources culturelles ont am�lior� leur cote, tandis que 80 pour 100 (12 sur 15) ont am�lior� leur cote pour l’�l�ment relatif aux pratiques de gestion choisies, ce qui a contribu� � l’am�lioration de l’int�grit� comm�morative globale des lieux historiques nationaux. Les investissements se poursuivent et la tendance de l’int�grit� comm�morative continue d’�tre � la hausse d’ann�e en ann�e puisque l’on constate plus d’am�liorations que de baisses de la cote d’�valuation.
En 2010–2011, la cote globale d’int�grit� comm�morative est pass�e � 6,8 sur 10, d�passant ainsi la cible de 2013 �tablie � 6,6. L’acc�l�ration des progr�s peut �tre attribu�e en partie � l’augmentation des fonds d’investissement mis � la disposition de Parcs Canada par le Plan d’action �conomique du Canada. Voici quelques exemples de ces investissements :
Les efforts de conservation exigent une m�thode solide permettant de mesurer l’�tat et l’�volution au cours du temps de nos ressources naturelles et culturelles afin que l’on puisse d�terminer les priorit�s en mati�re d’entretien et d’am�lioration. Cela est vrai tant sur le plan de l’int�grit� �cologique dans nos parcs nationaux que sur celui de l’int�grit� comm�morative dans nos lieux historiques nationaux.
Les facteurs qui ne d�pendent pas de la volont� de Parcs Canada, tels que les changements climatiques, les esp�ces exotiques envahissantes, l’usage public et les catastrophes naturelles, peuvent influer sur l’int�grit� comm�morative et l’int�grit� �cologique et jouer un r�le dans la r�ussite des interventions de gestion. C’est pourquoi il faut mieux comprendre ces situations incontr�lables, les pr�voir, y r�agir et s’en remettre.
Il faut d�ployer des efforts de contr�le pour �tre en mesure de d�terminer les interventions de gestion � assurer, d’autant plus que la r�ussite d’une restauration ne peut se voir qu’� long terme. Parcs Canada continue � �laborer et � mettre en oeuvre des activit�s de contr�le et de restauration.
Un autre point tout aussi important est l’avantage de disposer en tout temps d’une d�termination pr�cise des besoins d’assainissement ainsi que des plans de base des projets justifi�s par une �valuation des impacts environnementaux. Cela a �t� prouv� par le fait qu’un certain nombre de parcs nationaux et de lieux historiques nationaux �taient pr�ts � jouer un r�le important dans le cadre du Plan d’action �conomique du Canada.
Cette activit� de programme vise � accro�tre la compr�hension, l’appr�ciation, l’appui et l’engagement des Canadiens et Canadiennes � l’�gard du patrimoine naturel et historique des lieux administr�s par Parcs Canada. Pour ce faire, Parcs Canada joint les Canadiens et Canadiennes au foyer, dans leurs loisirs, � l’�cole et dans leurs communaut�s gr�ce � des initiatives pertinentes et efficaces de communication et d’�ducation du public en diffusion externe, et encourage l’engagement des intervenants et des partenaires dans le d�veloppement et la mise en oeuvre de l’orientation future de l’Agence.
Ressources financi�res | ||
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2010–2011 (000 $) | ||
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
29 371 | 51 052 | 50 823 |
Ressources humaines | ||
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2010–2011 (�quivalents temps plein) | ||
Pr�vues | R�elles | �cart |
293 | 410 | 117 |
Le total des autorisations de Parcs Canada comprend 29,4 millions de dollars acquis par le processus du Budget principal des d�penses et 21,7 millions de dollars en ajustements principalement pour tenir compte des changements de priorit�s et de programmes, soit un total de 51,1 millions.
Les Canadiens et Canadiennes appr�cient la valeur significative des lieux patrimoniaux administr�s par Parcs Canada et appuient leur protection et leur mise en valeur.
Indicateurs de rendement | Cible et date pr�vue pour l’atteindre | �tat du rendement |
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Le pourcentage des Canadiens et Canadiennes qui appr�cient la valeur significative des lieux patrimoniaux administr�s par Parcs Canada |
60 % de Canadiens et Canadiennes appr�cient la valeur significative des lieux patrimoniaux administr�s par Parcs Canada, d’ici mars 2014 |
Le rendement sera �valu� en 2014 Les progr�s r�alis�s sont d�taill�s dans le texte suivant |
Le pourcentage des Canadiens et Canadiennes qui comprennent l’importance de prot�ger et de mettre en valeur les lieux patrimoniaux administr�s par Parcs Canada |
80 % de Canadiens et Canadiennes appuient la protection et la mise en valeur des lieux patrimoniaux administr�s par Parcs Canada, d’ici mars 2014 |
Le rendement sera �valu� en 2014 Les progr�s r�alis�s sont d�taill�s dans le texte suivant |
En 2010–2011, Parcs Canada a entrepris des initiatives de c�l�bration et de sensibilisation du public ainsi que des initiatives m�diatiques pour joindre, inspirer et mobiliser la population canadienne. Gr�ce au sondage national qu’elle a men� en 2008–2009, Parcs Canada a appris que 53 pour 100 des Canadiens et Canadiennes appr�cient la valeur significative des lieux patrimoniaux et que 67 pour 100 appuient la protection et la mise en valeur des lieux patrimoniaux nationaux qu’elle administre. L’Agence travaille actuellement � accro�tre ces pourcentages d’ici 2014, en joignant les Canadiens et Canadiennes l� o� ils se trouvent et en leur fournissant des occasions pertinentes d’interagir avec Parcs Canada.
En 2010–2011, l’Agence a entrepris un certain nombre d’initiatives pour inciter la population � c�l�brer et � appr�cier son patrimoine naturel et culturel. Parcs Canada a c�l�br� le 125e anniversaire du premier parc national du Canada, le parc national Banff, en publiant un livre comm�moratif intitul� Les parcs nationaux du Canada : une c�l�bration. Le livre, produit par Canop�e, a �t� mis en vente dans plus de 130 librairies du pays. En octobre 2010, la Monnaie royale canadienne a �mis une pi�ce d’un kilo en argent repr�sentant les caract�ristiques les plus remarquables du parc national Banff. Un dollar comm�moratif en argent a �galement �t� �mis en janvier 2011 pour c�l�brer le centenaire de Parcs Canada.
Parcs Canada s’est efforc�e d’atteindre, de mani�re concert�e, la population canadienne au moyen de multiples plateformes m�diatiques et avec l’aide de divers partenaires. Sur le plan de la radiot�l�diffusion, le 125e anniversaire du Parc national Banff a �t� soulign� par une capsule de l’�mission � Breakfast with Jeff � sur CTV, qui a �t� pr�sent�e en direct depuis le parc. Trois �pisodes de l’�mission Rick Mercer Report (CBC) ont pr�sent� les parcs nationaux, les lieux historiques nationaux et le travail du personnel de Parcs Canada. Une s�rie t�l�vis�e en 13 �pisodes sur Planet Echo (r�seau de t�l�vision des Autochtones) intitul�e � The Remarkables � a pr�sent� de brefs segments sur les parcs nationaux visant � inciter les enfants et les adultes � c�l�brer l’environnement du Canada et � en prendre soin. Une autre s�rie en 13 �pisodes intitul�e � Projet des parcs nationaux � a combin� les meilleurs talents du pays en musique et en cin�ma avec la grandeur des parcs nationaux du Canada. La s�rie t�l�vis�e a �t� diffus�e en premi�re mondiale sur le canal Discovery World HD en mars 2011 et des comptes rendus promotionnels ont �t� diffus�s � l’�mission � ETalk � sur CTV et dans le National Post. Sept nouveaux �pisodes de l’�mission � A Park for All Seasons � pr�sent�e pour la premi�re fois en janvier 2010 ont �t� diffus�s entre janvier et mars 2011 au canal Oasis High Fidelity HDTV. De plus, des reprises d’une ancienne s�rie t�l�vis�e intitul�e � Great Canadian Parks � (1996) r�alis�e avec la collaboration de Parcs Canada ont �t� pr�sent�es � TVO (t�l�vision de l’Ontario). Trente-sept �pisodes ont �t� diffus�s en 2010–2011.
Parcs Canada a profit� des m�dias sociaux en lan�ant une page Facebook et en ouvrant un compte Twitter. Au cours de la p�riode vis�e par le pr�sent rapport, Parcs Canada a envoy� 1 455 microbillets (une moyenne de quatre microbillets par jour) et pr�s de 7 000 personnes la suivent sur Facebook ou sur Twitter.
Parcs Canada a �galement joint les Canadiens et les Canadiennes au moyen des m�dias imprim�s. En 2010–2011, l’Agence et les lieux patrimoniaux nationaux du Canada ont fait l’objet d’articles dans des revues populaires (Canadian Geographic et Maclean’s), dans des magazines de voyage (Destinations de VIA Rail et Up! de West jet) et dans des magazines de cr�neau (Histoire Canada, explore et Archaeology). Un bon nombre de ces publications ont des composantes Web connexes telles que des pages Web sp�ciales ou des versions d’articles en ligne comportant plus de d�tails interactifs. Des reportages sur Parcs Canada et sur les lieux patrimoniaux nationaux ont �t� publi�s dans des journaux nationaux (le Globe & Mail et le National Post), et une s�rie sp�ciale c�l�brant le centenaire de Parcs Canada a d�but� en mars 2011.
Parcs Canada a �galement pr�sent� les lieux patrimoniaux nationaux aux Canadiens et aux Canadiennes au moyen de diverses activit�s de sensibilisation. En collaboration avec VIA Rail, l’Agence a plac� des interpr�tes en uniforme � bord du train l’Oc�an entre Miramichi et Halifax, au cours de l’�t� 2010. Dans le cadre de ce programme pilote le personnel de Parcs Canada a interagi avec pr�s de 4 000 passagers au cours d’une p�riode de dix semaines. Sur la c�te Ouest, de juin � septembre 2010, le Programme des naturalistes c�tiers a fourni des renseignements sur les parcs nationaux et les milieux marins � pr�s de 200 000 personnes au cours d’environ 1 206 travers�es de Vancouver � Victoria sur les bateaux de BC Ferries. Pour les deux activit�s, les commentaires des passagers ont indiqu� que l’exp�rience v�cue avait renforc� leur int�r�t pour la nature, l’histoire et les lieux patrimoniaux ainsi que leur volont� d’en apprendre plus � ce sujet.
Finalement, dans le cadre du programme Le meilleur emploi d’�t� au Canada, 32 �tudiants d’universit� ont pass� leur �t� � s’informer sur les parcs nationaux et les lieux historiques nationaux et ont produit des vid�os sur leur exp�rience. Cinq des 32 films ont �t� s�lectionn�s et pr�sent�s au 35e Festival du film de montagne de Banff en novembre 2010. Les films ont ensuite �t� pr�sent�s dans 21 villes du pays entre le 4 d�cembre et le 31 mars au cours de la tourn�e du festival. Les cinq vid�os ont �t� vues plus de 6 000 fois depuis janvier 2011 sur le canal YouTube de Parcs Canada.
Parcs Canada a �galement planifi� ou am�lior� un certain nombre d’initiatives en 2010–2011 pour joindre les Canadiens et les Canadiennes l� o� il r�sident, travaillent et jouent, et elle les d�voilera en 2011–2012 dans le cadre des c�l�brations de son centenaire. Ces initiatives sont destin�es � �largir l’influence de Parcs Canada dans les plus grandes zones urbaines du pays, o� vivent trois Canadiens sur dix, � sensibiliser la population � l’existence de l’Agence et � susciter un sens de fiert� � l’�gard du r�seau des lieux patrimoniaux nationaux du Canada. Les initiatives, qui r�servent une place sp�ciale � la jeunesse, comprennent une pr�sence m�diatique, des �v�nements sp�ciaux et d’autres occasions de mobilisation.
Beaucoup de choses occupent le temps et l’attention des Canadiens et des Canadiennes. Parcs Canada a appris que pour atteindre et mobiliser la population de fa�on � ce qu’elle d�couvre, appr�cie et soutienne les lieux patrimoniaux nationaux, elle doit �tre proactive et pr�sente d’une mani�re soutenue au lieu d’organiser des activit�s sp�ciales et occasionnelles. C’est l’incidence cumulative � long terme de sa pr�sence qui influencera l’appr�ciation globale des Canadiens et des Canadiennes et leur soutien aux lieux patrimoniaux nationaux en les gardant dans leur esprit et permettra � Parcs Canada de progresser dans l’atteinte de ses objectifs. Parcs Canada b�tira sur les efforts d�ploy�s en 2010–2011 pour relier les Canadiens et les Canadiennes, l� o� ils r�sident, travaillent et jouent, avec les lieux patrimoniaux nationaux pendant les c�l�brations de son centenaire en 2011–2012.
Parcs Canada appr�cie la contribution pr�cieuse des intervenants et des partenaires dans la r�alisation de son mandat. Elle reconna�t �galement que pour �largir sa port�e par des activit�s m�diatiques et des efforts de sensibilisation, surtout dans les plus grandes zones urbaines du Canada, elle doit travailler en �troite collaboration avec ses partenaires. En 2010–2011, Parcs Canada a travaill� avec une combinaison diversifi�e d’organismes publics et sans but lucratif. Gr�ce au sondage qu’elle a men� en 2009 sur l’engagement des intervenants et des partenaires, Parcs Canada a appris que les intervenants et les partenaires aimeraient qu’il y ait plus d’occasions significatives permettant de s’engager envers l’Agence. Par exemple, les organisations �cologiques qui essaient de faire na�tre un amour de la nature parmi les jeunes du pays pourraient �tre motiv�es � participer � la cr�ation de terrains de jeux bas�s sur la nature dans des zones urbaines, s’inspirant des parcs nationaux. � cette fin, en 2011–2012, Parcs Canada cherchera toute une gamme de possibilit�s pertinentes de mobiliser les intervenants et les partenaires d’une mani�re qui s’harmonise avec leurs int�r�ts, mais qui aide �galement l’Agence � atteindre les Canadiens l� o� ils r�sident, travaillent et jouent et � susciter un attachement au patrimoine culturel et naturel.
Ce programme appuie les occasions offertes aux quelque 22 millions de Canadiens, Canadiennes et �trangers qui visitent les parcs nationaux, les lieux historiques nationaux et les aires marines nationales de conservation du Canada chaque ann�e. L’exp�rience du visiteur est la somme totale des interactions personnelles d’un visiteur avec le lieu patrimonial prot�g�, qui l’aide � comprendre l’endroit et � s’en rapprocher. L’exp�rience du visiteur commence par la sensibilisation au lieu, suivie par la planification, le voyage et l’accueil et l’orientation � l’arriv�e. Une fois sur place, le visiteur peut participer � des activit�s r�cr�atives et � des activit�s d’interpr�tation, utiliser les types d’h�bergement, les sentiers, les installations, les services et d’autres �l�ments connexes, notamment ceux li�s � la pr�vention et � l’application de la loi relativement � l’exp�rience du visiteur. Ceci est ensuite suivi du d�part et la relation permanente apr�s la visite. Les investissements r�alis�s dans les diff�rentes �tapes du cycle de l’exp�rience du visiteur favorisent les occasions d’apprentissage et d’appr�ciation, cr�ant ainsi un sentiment d’attachement personnel � l’�gard du lieu et favorisant le maintien de la pertinence des lieux patrimoniaux prot�g�s du Canada aux yeux des Canadiens et Canadiennes.
Ressources financi�res | ||
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2010–2011 (000 $) | ||
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
267 901 | 337 640 | 347 803 |
Ressources humaines | ||
---|---|---|
2010–2011 (�quivalents temps plein) | ||
Pr�vues | R�elles | �cart |
1 962 | 2 189 | 227 |
Le total des autorisations de Parcs Canada comprend 267,9 millions de dollars acquis par le processus du Budget principal des d�penses et 69,7 millions de dollars en financement additionnel re�u en grande partie dans le cadre du Plan d’action �conomique du Canada pour les am�liorations � apporter aux lieux historiques nationaux et aux installations des visiteurs, soit un total de 337,6 millions. Les d�penses r�elles ont d�pass� le total des autorisations de 10,2 millions de dollars et refl�tent principalement les investissements de Parcs Canada dans les am�liorations apport�es aux lieux historiques nationaux et aux installations des visiteurs en plus du financement re�u par l’interm�diaire du Plan d’action �conomique du Canada.
Les visiteurs aux endroits faisant l’objet d’un sondage �prouvent un sentiment d’attachement personnel aux lieux visit�s.
Indicateurs de rendement | Cible et date pr�vue pour l’atteindre | �tat du rendement |
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Le pourcentage des visiteurs qui consid�rent le lieu significatif pour eux |
En moyenne, 85 % des visiteurs aux endroits faisant l’objet d’un sondage consid�rent la place significative pour eux |
Atteinte en grande partie |
Le pourcentage de visiteurs qui sont satisfaits de leur visite |
En moyenne, 90 % des visiteurs aux endroits faisant l’objet d’un sondage sont satisfaits de leur visite |
D�pass�e |
Le pourcentage de visiteurs qui sont tr�s satisfaits de leur visite | En moyenne, 50 % des visiteurs aux endroits faisant l’objet d’un sondage sont tr�s satisfaits de leur visite | D�pass�e |
Chaque ann�e, Parcs Canada m�ne le sondage du Programme d’information sur les visiteurs dans des parcs nationaux et lieux historiques nationaux s�lectionn�s pour d�terminer le niveau de satisfaction des visiteurs en ce qui concerne les produits et services offerts � l’endroit visit�. En 2010–2011, l’Agence a r�alis� le sondage dans quatre parcs nationaux et quinze lieux historiques nationaux.
Parcs Canada a atteint en grande partie son objectif de rendement d’une moyenne de 85 pour 100 de visiteurs aux lieux soumis au sondage qui consid�rent la place significative pour eux. En 2010–2011, en moyenne, 84 pour 100 de visiteurs aux lieux soumis au sondage ont indiqu� que la place �tait significative pour eux. Au cours des trois derni�res ann�es, la moyenne annuelle globale est rest�e relativement stable, fluctuant de 86 pour 100 en 2008–2009 � 78 pour 100 en 2009–2010 et � l’actuel 84 pour 100.
En 2010–2011, Parcs Canada a d�pass� les attentes cibl�es en ce qui concerne la satisfaction des visiteurs aux endroits sond�s. La moyenne g�n�rale des visiteurs qui se sont dits satisfaits et tr�s satisfaits de leur visite � l’un des lieux de Parcs Canada ayant fait l’objet du sondage du Programme d’information sur les visiteurs en 2010–2011 est, respectivement, de 95 et 72 pour 100. Pour les 11 derni�res ann�es, la moyenne g�n�rale est de 95 et 69 pour 100 respectivement.
Parcs Canada a demand� aux visiteurs de dire si le parc national ou le lieu historique national qu’ils avaient visit� avait une valeur significative pour eux, ce qui indiquerait leur sentiment d’attachement � ce lieu. Cette question a �t� pos�e pour la troisi�me ann�e cons�cutive en 2010–2011. Les r�sultats des lieux soumis au sondage en 2010–2011 sont indiqu�s � la figure 9.
Lieu soumis au sondage | Total |
---|---|
LHN du Canal-de-Lachine | 73 % |
LHN du Commerce-de-la-Fourrure-�-Lachine | 84 % |
LHN du Complexe-Historiquede-Dawson | 93 % |
LHN de la Drague-Num�ro-Quatre | 92 % |
PN Elk Island | 79 % |
LHN de l’�tablissement-Ryan | 89 % |
LHN du Fort-Chambly | 71 % |
LHN du Fort-St. James | 90 % |
LHN de la Forteresse-de-Louisbourg | 88 % |
PN Fundy | 72 % |
PN de l’�le-du-Prince-�douard | 72 % |
PN Kouchibouguac | 78 % |
LHN de Lower Fort Garry | 91 % |
LHN de la Maison-Laurier | 87 % |
LHN Marconi | 89 % |
LHN du Mus�e-du-Parc-Banff | 77 % |
LHN du Ranch-Bar U | 94 % |
LHN Rocky Mountain House | 87 % |
LHN Woodside | 86 % |
Moyenne pour le sondage de 2010–2011 seulement | 84 % |
Moyenne g�n�rale de l’Agence (3 ans) | 83 % |
Source : Programme d’information sur les visiteurs (PIV)
Remarque : La valeur significative est �valu�e depuis 2008. La moyenne g�n�rale est bas�e sur 48 lieux sond�s entre 2008 et 2010.
Les raisons pour lesquelles les visiteurs des lieux prot�g�s de Parcs Canada acqui�rent un sens d’attachement � ces lieux sont profond�ment personnelles et donc tr�s diverses. Les commentaires des visiteurs sur les lieux soumis � un sondage en 2010- 2011 ont r�v�l� des th�mes semblables � ceux de l’an pass� en ce qui concerne les motifs qui rendent ces lieux sp�ciaux pour eux. Pour certains visiteurs, passer du temps avec leur famille ou avec des amis, apprendre des choses sur l’exp�rience de vie de leurs anc�tres ou sentir l’aspect myst�rieux d’un endroit visit� pour la premi�re fois suscitent un sentiment d’attachement. Pour d’autres, les activit�s de loisirs, qu’elles soient famili�res ou nouvelles, favorisent ce sentiment d’attachement personnel. Et pour d’autres encore, l’occasion de se renseigner davantage sur un �v�nement ou de s’adonner � leur passion pour l’histoire a laiss� une impression durable dans leur coeur et leur esprit.
Les initiatives de Parcs Canada, telles que le nouveau programme Mon passeport Parcs, la diversification de l’h�bergement, les activit�s r�cr�atives et les activit�s d’initiation facilitent diverses possibilit�s d’attachement. Un personnel passionn� et des programmes d’interpr�tation attrayants donnent vie de mani�re fascinante aux histoires des parcs nationaux, des lieux historiques nationaux et des aires marines nationales de conservation en comblant le besoin inh�rent de certains visiteurs d’�tablir un lien avec le lieu visit� par des interactions.
Pour comprendre les divers besoins et les int�r�ts des visiteurs et entrer en contact avec eux de mani�re pertinente, Parcs Canada utilise le Quotient explorateur, un outil qui fait correspondre les besoins, les int�r�ts, les attentes et les souhaits des visiteurs � des possibilit�s d’exp�rience qu’ils recherchent aux lieux patrimoniaux. Par exemple, le visiteur qui souhaite d�couvrir ses racines peut vouloir comprendre comment les histoires et les personnes associ�es � un lieu en particulier sont reli�es � ses ant�c�dents familiaux personnels, tandis que le visiteur qui souhaite se lib�rer l’esprit peut vouloir profiter d’une simple visite touristique en se relaxant et en tissant un lien avec le lieu visit�.
La satisfaction est une mesure subjective de l’exp�rience globale d’un visiteur et elle est bas�e sur sa propre �valuation de la fa�on dont sa visite a satisfait � ses attentes pr�d�termin�es. Les services, les activit�s et les interactions avec le personnel contribuent au niveau de satisfaction du visiteur et la combinaison des choses qui sont importantes varie d’un visiteur � l’autre et, dans une certaine mesure, d’un lieu � l’autre. Une analyse pr�liminaire des r�sultats du sondage de 2010–2011 indique que six facteurs ont jou� un r�le cl� dans l’�valuation de la satisfaction des visiteurs � la suite de leur visite : le plaisir de la visite, le rapport qualit�prix, la qualit� des services offerts sur place, l’�tat des installations pour visiteurs, la qualit� des activit�s offertes sur place et la capacit� du personnel de Parcs Canada � r�pondre � leurs besoins. En r�gle g�n�rale, on a retrouv� l’influence de ces facteurs de fa�on constante dans tous les parcs nationaux et lieux historiques nationaux soumis au sondage. Dans 5 des 19 lieux sond�s, les activit�s familiales ont �t� mentionn�es comme �tant un �l�ment important qui contribue � la satisfaction globale du visiteur.
En 2010–2011, pour 17 des 19 lieux sond�s, l’objectif de 90 pour 100 de visiteurs se d�clarant satisfaits et de 50 pour 100 se d�clarant tr�s satisfaits de leur visite a �t� atteint ou d�pass�. La moyenne g�n�rale des visiteurs qui se sont dits satisfaits et tr�s satisfaits de leur visite est de 95 et 69 pour 100 respectivement — moyenne calcul�e sur une p�riode de 11 ans. Parcs Canada atteint constamment son objectif de pourcentage de visiteurs satisfaits et tr�s satisfaits de leur visite. Les r�sultats des lieux soumis au sondage en 2010–2011 sont indiqu�s � la figure 10.
Lieu soumis au sondage | Satisfaits | Tr�s satisfaits |
---|---|---|
LHN du Canal-de-Lachine | 96 % | 62 % |
LHN du Commerce-de-la-Fourrure-�-Lachine | 98 % | 81 % |
LHN du Complexe-Historique-de-Dawson | 98 % | 75 % |
LHN de la Drague-Num�ro-Quatre | 99 % | 89 % |
PN Elk Island | 85 % | 46 % |
LHN de l’�tablissement-Ryan | 98 % | 80 % |
LHN du Fort-Chambly | 96 % | 72 % |
LHN du Fort-St. James | 97 % | 76 % |
LHN de la Forteresse-de-Louisbourg | 95 % | 77 % |
PN Fundy | 90 % | 63 % |
PN de l’�le-du-Prince-�douard | 88 % | 48 % |
PN Kouchibouguac | 95 % | 60 % |
LHN de Lower Fort Garry | 95 % | 74 % |
LHN de la Maison-Laurier | 99 % | 86 % |
LHN Marconi | 94 % | 62 % |
LHN du Mus�e-du-Parc-Banff | 96 % | 75 % |
LHN du Ranch-Bar U | 97 % | 84 % |
LHN Rocky Mountain House | 95 % | 74 % |
LHN Woodside | 100 % | 91 % |
Moyenne en 2010–2011 | 95 % | 72 % |
Moyenne g�n�rale de l’Agence (11 ans) | 95 % | 69 % |
Source : Programme d’information sur les visiteurs (PIV)
Remarque : La satisfaction est �valu�e dans le cadre du Programme d’information sur les visiteurs depuis 2000–2001. La moyenne g�n�rale est bas�e sur 105 des 212 lieux administr�s par Parcs Canada.
Parcs Canada est fi�re du fait que les visiteurs des lieux patrimoniaux nationaux du Canada profitent de leur visite et en sont plus que satisfaits. L’Agence reconna�t �galement qu’il faut �norm�ment de travail pour maintenir un niveau �lev� de satisfaction des visiteurs dans tous ses lieux patrimoniaux, pour rester concurrentielle et pour refl�ter sa promesse aux Canadiens et Canadiennes. En 2010–2011, Parcs Canada a offert � plus de 4 000 employ�s une formation sur les normes d’un service de qualit� afin d’am�liorer l’exp�rience des visiteurs. Elle a continu� � diversifier son offre d’h�bergement (par exemple : yourtes, tentes-chalets, tipis, chambres d’h�tes) et ses activit�s r�cr�atives (par exemple : cerf-volant de traction, v�lo de montagne). Parcs Canada a �galement �largi l’utilisation de la technologie GPS pour les visites guid�es dans trois des lieux soumis au sondage, en fournissant ainsi une nouvelle fa�on d’explorer les lieux patrimoniaux nationaux du Canada. L’Agence a aussi am�lior� toute une s�rie d’installations pour visiteurs tels que des centres d’accueil, des sentiers, des promenades de bois et des routes. Parcs Canada continue � cr�er ou � am�liorer des activit�s et des programmes afin de favoriser le sentiment d’attachement personnel dans le coeur et dans l’esprit des Canadiens et Canadiennes et de rester pertinente � leurs yeux.
Dans le cadre du Plan d’action �conomique du Canada, Parcs Canada a apport� des am�liorations aux lieux historiques nationaux et aux installations pour visiteurs. Voici quelques exemples d’investissements dans des projets qui ont contribu� � am�liorer l’exp�rience du visiteur et ont facilit� la cr�ation d’un lien personnel avec les lieux patrimoniaux du Canada :
Parcs Canada comprend qu’il est essentiel de faire soi-m�me l’exp�rience des lieux patrimoniaux nationaux du Canada pour que naisse un sentiment personnel d’attachement. L’Agence comprend �galement que les gens veulent faire l’exp�rience de ces lieux et tisser des liens avec ceux-ci de diff�rentes fa�ons et pour diff�rentes raisons et que leurs int�r�ts, leurs besoins et leurs attentes varient.
Les �tudes de march� permettent � Parcs Canada de mieux comprendre les pr�f�rences des divers types de visiteurs et l’aident � faciliter des occasions d’exp�rience de la nature et de l’histoire de fa�ons qui r�pondent aux besoins des Canadiens et Canadiennes. L’analyse des r�sultats du sondage des visiteurs de 2010–2011 illustre cette complexit�. Combin�e aux �tudes de march� de Parcs Canada, cette analyse renforce la n�cessit� de prendre en consid�ration ce qui inspire les visiteurs et de garder � l’esprit les �l�ments tangibles et intangibles de leur exp�rience, qui jouent tous un r�le direct dans leur satisfaction et contribuent � leur sentiment g�n�ral d’attachement.
Parcs Canada sait qu’il y a encore des Canadiens et Canadiennes qui doivent visiter les lieux patrimoniaux nationaux du Canada et faire l’exp�rience de ce que des millions de personnes qui aiment et ch�rissent ces lieux ont d�j� fait. Elle reconna�t que pour inciter les Canadiens et Canadiennes � visiter leurs lieux patrimoniaux nationaux, elle doit constamment sensibiliser le public, faire la promotion des lieux patrimoniaux de diff�rentes mani�res et attirer des segments pr�cis de la population au moyen d’occasions significatives. Parcs Canada continuera � entreprendre les initiatives mentionn�es plus haut de fa�on � ce qu’un plus grand nombre de Canadiens et Canadiennes aient la possibilit� d’�tablir un lien personnel avec les lieux que l’Agence administre.
Ce programme comporte la gestion, l’op�ration et la prestation de services municipaux � cinq lotissements urbains au sein des parcs nationaux du Canada. Ce programme comporte �galement l’op�ration d’autoroutes et de voies d’eau provinciales et interprovinciales qui relient les collectivit�s et traversent les parcs nationaux et les lieux historiques nationaux.
Ressources financi�res | ||
---|---|---|
2010–2011 (000 $) | ||
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
161 344 | 181 920 | 162 422 |
Ressources humaines | ||
---|---|---|
2010–2011 (�quivalents temps plein) | ||
Pr�vues | R�elles | �cart |
333 | 254 | 79 |
Le total des autorisations de Parcs Canada comprend 161,3 millions de dollars acquis par le processus du Budget principal des d�penses et 20,6 millions de dollars en financement additionnel re�u en grande partie dans le cadre du Plan d’action �conomique du Canada pour les am�liorations � apporter aux lieux historiques nationaux et aux installations des visiteurs, soit un total de 181,9 millions. Les d�penses r�elles ont �t� moins �lev�es que le total des autorisations. L’�cart a �t� de 19,5 millions de dollars principalement en raison des retards associ�s � l’�largissement de la route Transcanadienne dans le parc national Banff.
L’�tat de l’infrastructure contemporaine des lotissements urbains et des voies navigables est maintenu ou am�lior�, et les routes de transit sont ouvertes � la circulation.
Indicateurs de rendement | Cible et date pr�vue pour l’atteindre | �tat du rendement |
---|---|---|
Le pourcentage des biens contemporains des lotissements urbains dont l’�tat est maintenu, et le pourcentage des biens contemporains des lotissements urbains cot�s faibles ou passables dont l’�tat est am�lior� |
L’�tat de 75 % des biens contemporains des lotissements urbains est maintenu et l’�tat de 25 % des biens cot�s faibles ou passables est am�lior� d’ici mars 2013 |
Le rendement sera �valu� en 2013 Les progr�s r�alis�s sont d�taill�s dans le texte suivant |
Le pourcentage des biens contemporains des voies navigables dont l’�tat est maintenu, et le pourcentage des biens contemporains des voies navigables cot�s faibles ou passables dont l’�tat est am�lior� |
L’�tat de 75 % des biens contemporains des voies navigables est maintenu et l’�tat de 25 % des biens contemporains des voies navigables cot�s faibles ou passables est am�lior� d’ici mars 2013 |
Le rendement sera �valu� en 2013 Les progr�s r�alis�s sont d�taill�s dans le texte suivant |
Le nombre de jours de fermeture des routes de transit en raison de leur �tat | Aucun jour de fermeture des routes de transit en raison de leur �tat | Enti�rement atteinte |
En 2010–2011, Parcs Canada a investi 10,2 millions de dollars pour maintenir ou am�liorer l’�tat de ses biens contemporains des lotissements urbains.
En 2010–2011, Parcs Canada a investi 16 millions de dollars � maintenir ou � am�liorer l’�tat de ses biens contemporains des voies navigables. L’Agence a �galement mis � jour la classification pr�liminaire des dangers que repr�sentent les 204 barrages ou elle y a mis la derni�re main.
Parcs Canada a atteint son objectif pour les routes de transit : elle n’a enregistr� aucun jour de fermeture en 2010–2011 attribuable � l’�tat des biens. L’Agence a investi 96,7 millions de dollars pour entretenir et am�liorer les autoroutes en 2010–2011.
Parcs Canada fournit un certain nombre de services municipaux et connexes aux lotissements urbains suivants situ�s dans ses parcs nationaux : champ dans le parc national Yoho, Lake Louise dans le parc national Banff, Wasagaming dans le parc national du Mont-Riding, Waskesiu dans le parc national de Prince Albert et Waterton dans le parc national des Lacs-Waterton. Pour consulter les plans communautaires de ces lotissements urbains, veuillez consulter le site Web de Parcs Canada � www.pc.gc.ca.
Parcs Canada suit normalement un cycle quinquennal pour faire l’�valuation de ses biens. Entre avril 2009 et mars 2011, �tant donn� que les efforts �taient ax�s sur l’ex�cution de projets associ�s au Plan d’action �conomique du Canada, l’Agence a remis certaines �valuations � plus tard. En date du 31 mars 2011, 30 �valuations pr�liminaires de biens contemporains des lotissements urbains avaient �t� effectu�es.
En 2010–2011, 10,2 millions de dollars ont �t� investi par l’Agence et par l’entremise du Plan d’action �conomique du Canada sur les biens des lotissements urbains pour maintenir et am�liorer leur condition. Les projets li�s � l’am�lioration de l’�tat des biens en cours en 2010–2011 sont d�crits � la figure 11.
Lotissement urbain | Bien | �tat avant le projet | Description du projet | �tat attendu � la fin du projet | Date pr�vue de fin de projet | Date de la r��valuation |
---|---|---|---|---|---|---|
Wasagaming | Lagoon | Mauvais | R�novation du r�seau d'�gouts | Bon | Prolongation de ce projet pour de petites r�parations et l’�pandage des boues | Mars 2012 |
Waskesiu | Chemins du lotissement urbain |
Passable et mauvais |
Remplacement du rev�tement et reconstruction de 12,5 km de chemins r�sidentiels s�rieusement d�t�rior�s | Bon | En raison des conditions m�t�orologiques, prolongation de la p�riode de construction jusqu’en ao�t 2011 | S/O |
Installation de traitement des eaux us�es | Mauvais | Am�lioration des cellules no 1 et no 2 et installation de deux filtres intermittents � sable | Bon | Travaux termin�s en mars 2011 | S/O |
Source : Base de donn�es sur la gestion de projets li�s au PAEC de Parcs Canada
L’information actuelle sur l’�tat des biens contemporains situ�s dans les cinq lotissements urbains est pr�sent�e � la figure 12. Sur un total de 378 biens des lotissements urbains, 44 pour 100 (166) sont actuellement en bon �tat, 28 pour 100 (105) dans un �tat passable, 18 pour 100 (70) en mauvais �tat, 7 pour 100 (26) sont ferm�s, et les 3 pour 100 (11) qui restent ne sont pas cot�s. Parcs Canada a mis � jour l’inventaire de ses biens en 2010–2011, r�unissant un total revis� de 378 biens.
Lotissement urbain | �valuation de l’�tat en 2009–2010 | �valuation de l’�tat en 2010–2011 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Bon | Passable | Mauvais | Ferm� | Non �valu� | Total | Bon | Passable | Mauvais | Ferm� | Non �valu� | Total | |
Field | 16 | 3 | 0 | 0 | 0 | 19 | 20 | 4 | 0 | 0 | 0 | 24x |
Lake Louise | 24 | 4 | 3 | 4 | 2 | 37 | 24 | 3 | 1 | 2 | 2 | 32xi |
Wasagaming | 55 | 22 | 11 | 0 | 0 | 88 | 56 | 22 | 11 | 0 | 3 | 92xii |
Waskesiu | 36 | 35 | 20 | 0 | 0 | 91 | 33 | 31 | 19 | 1 | 1 | 85xiii |
Waterton | 30 | 44 | 39 | 24 | 0 | 137 | 33 | 45 | 39 | 23 | 5 | 145xiv |
Total | 161 | 108 | 73 | 28 | 2 | 372 | 166 | 105 | 70 | 26 | 11 | 378 |
Pourcentage | 43 % | 29 % | 20 % | 7,5 % | 0,5 % | 100 % | 44 % | 28 % | 18 % | 7 % | 3 % | 100 % |
Source : Base de donn�es du Syst�me de gestion des biens de Parcs Canada et base de donn�es sur la gestion de projets li�s au Plan d’action �conomique du Canada (PAEC)
Pour prendre des d�cisions �clair�es, Parcs Canada a recourt � des pratiques saines, fond�es sur l’�valuation technique des besoins et des risques, de m�me que sur les objectifs fix�s dans les plans minist�riels, de gestion et communautaires. L’Agence s’engage � des consultations de fa�on formelle et informelle aupr�s des intervenants et fait en sorte que les commentaires de ceux-ci soient int�gr�s dans les investissements recommand�s en fonction des besoins prioritaires des lotissements urbains. Les r�sultats des consultations formelles sont pris en consid�ration dans l’�laboration des plans communautaires des lotissements urbains.
De plus, dans la mesure du possible, Parcs Canada organise en temps voulu des activit�s d’entretien dans le but de prolonger la dur�e de vie des biens contemporains des lotissements urbains avant de devoir effectuer des investissements consid�rables. Parmi ces activit�s on peut mentionner : le scellage de fissures de la chauss�e, le renouvellement d’�quipement, la r�fection de biens, des petites r�parations et des inspections p�riodiques.
Parcs Canada a investi l’argent provenant du Plan d’action �conomique du Canada dans l’am�lioration de l’�tat des biens contemporains des voies navigables. Vingt projets destin�s � am�liorer les d�versoirs, les �cluses, les barrages, les ponts et les murs de sout�nement dans les canaux ont �t� mis en branle en 2009–2010 et en 2010–2011. Ces projets repr�sentent un investissement total de 21 millions de dollars sur une p�riode de deux ans, dont 16 millions ont �t� utilis�s en 2010–2011. Ces projets comprenaient la remise en �tat de barrages et de tabliers de ponts et la pose de couches protectrices en vue d’am�liorer l’�tat d’un bon nombre de biens situ�s sur le canal Rideau ainsi que sur la voie navigable Trent-Severn.
En 2010–2011, Parcs Canada a mis � jour sa classification pr�liminaire des dangers que repr�sentent les barrages en se servant des �valuations ant�rieures de leur �tat et en examinant des donn�es historiques et non scientifiques afin d’estimer l’�tat actuel ainsi que les risques �ventuels que comportent ces barrages. L’Agence est tenue d’�tablir ce genre de classification par la directive sur la s�curit� des barrages qu’elle a mise en place. Les donn�es recueillies en 2010–2011 donnent une id�e encore plus pr�cise de leur �tat. Cet exercice a permis d’�tablir que 16 pour 100 (32) des barrages sont consid�r�s en bon �tat, 43 pour 100 (88) dans un �tat passable, 40 pour 100 (82) en mauvais �tat, et que deux barrages sont ferm�s.
Sur les 204 barrages qui appartiennent � Parcs Canada, 56 pour 100 (115) sont class�s parmi les biens pr�sentant un risque �lev�, 22 pour 100 (45) parmi les biens pr�sentant un risque important, 18 pour 100 (37) parmi les biens � risque faible et 4 pour 100 (7) parmi les biens � risque tr�s faible. Chacun d’eux devra �tre soumis � un examen de s�curit� effectu� par une �quipe d’ing�nieurs. � cette fin, Parcs Canada a proc�d� � l’inspection de la s�curit� de cinq barrages � risque �lev� en 2010–2011; ces inspections s'ajoutaient aux 8 d�j� effectu�es dans les ann�es ant�rieures.
Les ponts au-dessus des voies navigables constituent eux aussi des biens de valeur. Parcs Canada poss�de 115 ponts routiers, passerelles pour pi�tons et ponceaux construits au-dessus de ses voies navigables. Ils enjambent la voie navigable Trent-Severn, le canal Rideau et principalement quatre canaux de navigation dans la r�gion de Montr�al : les canaux de Carillon, de Chambly, de Lachine et de Saint-Ours. Sur le nombre total de ponts inspect�s, 20 pour 100 (23) sont en bon �tat, 39 pour 100 (45) dans un �tat passable, 18 pour 100 (21), en mauvais �tat, 18 pour 100 (21) ne sont pas cot�s, et les cinq derniers sont ferm�s. De plus amples renseignements sur l’�tat des biens contemporains des voies navigables sont pr�sent�s aux figures 13 et 14.
Voies navigable | Nombre et pourcentage | �valuation de l’�tat en 2009–2010 | �valuation de l’�tat en 2010–2011 | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Bon | Passable | Mauvais | Ferm� | Non �valu� | Bon | Passable | Mauvais | Ferm� | Non �valu� | ||
Ponts | 115xv | 21 | 37 | 25 | 6 | 27 | 23 | 45 | 21 | 5 | 21 |
100 % | 18 % | 32 % | 22 % | 5 % | 23 % | 20 % | 39 % | 18 % | 4 % | 18 % | |
Barrages | 204xvi | 7 | 24 | 9 | 2 | 164 | 32 | 88 | 82 | 2 | 0 |
100 % | 3 % | 12 % | 4 % | 1 % | 80 % | 16 % | 43 % | 40 % | 1 % | 0 % |
Source : Dossiers sur les projets d’�valuation de la s�curit� des barrages et des ponts
Voies navigable | Nbre de barrages | Risque �lev� | Risque important | Faible risque | Tr�s faible risque |
---|---|---|---|---|---|
Canaux de Carillon, de Chambly, de Lachine, de Sainte-Anne-de-Bellevue et de Saint-Ours | 39xvii | 20 | 8 | 11 | 0 |
Canal Rideau | 40 | 17 | 13 | 8 | 2 |
Canal de St. Peters | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 |
Canal de Sault Ste. Marie | 1 | 0 | 1 | 0 | 0 |
Voie navigable Trent-Severn | 123xvi | 78 | 23 | 18 | 4 |
Total | 204 | 115 | 45 | 37 | 7 |
Pourcentage | 100 % | 56 % | 22 % | 18 % | 4 % |
Source : Dossiers sur le projet d’�valuation de la s�curit� des barrages
Parcs Canada a non seulement mis en oeuvre des directives, elle a aussi pris des mesures actives pour assurer la s�curit� des visiteurs et du personnel, en investissant de mani�re strat�gique les fonds obtenus par l’entremise du Plan d’action �conomique dans la r�fection et la remise en �tat des infrastructures des voies navigables � risque �lev�. En 2010–2011, elle a proc�d� � la r�fection des parties tournantes et fixes du pont de Perth et le pont tournant de Narrows situ�es sur le canal Rideau, ainsi que la r�paration du pont no 50 sur la voie navigable Trent-Severn. La figure 15 pr�sente des exemples de travaux faits dans le but d’am�liorer l’�tat de biens contemporains des voies navigables.
Voies navigables | Bien | �tat avant le projet | Description du projet | �tat attendu � la fin du projet | Date pr�vue de fin de projet |
---|---|---|---|---|---|
Canal Rideau | Pont de Perth | Mauvais | R�fection des parties tournantes et fixes du pont de Perth | Bon | Travaux termin�s en f�vrier 2011 |
Mur de sout�nement | Mauvais | R�fection des murs de sout�nement dans le secteur d’Ottawa | Bon | Travaux termin�s en mars 2011 | |
Pont de Smiths Falls | Mauvais | R�fection du pont tournant sur la rue Abbott � Smiths Falls | Bon | Travaux prolong�s jusqu’en mai 2011 | |
Voie navigable Trent-Severn | Pont no 60 |
Mauvais (Ferm� en mai 2009 pour des raisons de s�curit�) |
R�fection du pont no 60 - Bolsover | Bon | Travaux prolong�s jusqu’en juillet 2011 |
Pont no 50 |
Mauvais (Ferm� en ao�t 2008 pour des raisons de s�curit�) |
R�fection du pont no 50 - Bolsover | Bon |
Pont rouvert en ao�t 2010 Derni�res r�parations � �tre termin�es au mois d’ao�t 2011 |
|
Pont no 43 |
MauvaisMauvais |
R�fection du pont no 43 - Bolsover | Bon | Travaux prolong�s jusqu’en juin 2011 | |
Barrages d’Haliburton | Mauvais | Remplacement du bois dans le barrage d’Haliburton | Bon | Travaux termin�s en d�cembre 2010 |
Source : Base de donn�es sur la gestion des projets li�s au PAEC de Parcs Canada
Note : Les projets qui doivent �tre men�s � terme apr�s le 31 mars 2011 sont financ�s par l’entremise du PAEC, ce � quoi s’ajoute l’investissement de Parcs Canada. Les �l�ments de projets financ�s par l’Agence seront men�s
� terme en 2011–2012.
Parcs Canada n’a observ� aucune fermeture de route servant � la circulation de transit pour cause de mauvais �tat. Pour continuer � atteindre cette cible de rendement, l’Agence a entrepris, avec le financement obtenu par l’entremise du Plan d’action �conomique, du Fonds pour les portes d’entr�e et les passages frontaliers et de l’Initiative de la Porte et du corridor canadiens de l’Asie-Pacifique, de nombreux projets destin�s � am�liorer l’�tat des 1 056xviii kilom�tres de routes administr�s par l’Agence. Elle a consacr� 4 millions de dollars � l’entretien des routes, et 92,7 millions de dollars dans leur am�lioration en 2010–2011.
L’�largissement � quatre voies de la Transcanadienne pr�s du parc national Banff s’est poursuivi en 2010–2011. L’investissement total dans l’�largissement de la Transcanadienne est de 267 millions de dollars : 130 millions sont fournis sur une p�riode de cinq ans (2009–2010 � 2013–2014) par l’entremise du budget 2009, 100 millions, investis sur une p�riode de cinq ans (2008–2009 � 2012–2013), proviennent du Fonds pour les portes d’entr�e et les passages frontaliers, et 37 millions sont investis sur une p�riode de trois ans (2007–2008 � 2009–2010) par l’entremise de l’Initiative de la Porte et du corridor canadiens de l’Asie-Pacifique. En 2010–2011, Parcs Canada a investi un total de 58,9 millions de dollars dans le projet, dont 28,9 millions de dollars proviennent du Plan d’action �conomique du Canada; cet argent a permis d’�largir � quatre voies l’autoroute � la hauteur de Lake Louise et de prendre par la m�me occasion des mesures de protection pour la faune, comme l’am�nagement de cl�tures et de passages pour pr�venir les collisions entre la faune et les v�hicules. Il reste des travaux � faire en 2011–2012 et en 2012–2013, notamment la prolongation de l’autoroute sur une distance de 23 km, les derniers travaux d’asphaltage, les r�parations � effectuer sur certains ponts ainsi que les derniers travaux d’am�nagement paysager et de nettoyage. Tous les travaux devraient �tre termin�s en 2013–2014.
Parcs Canada a �galement investi 13 millions de dollars, par l’entremise du Plan d’action �conomique du Canada, dans certains projets en vue de maintenir ou d’am�liorer l’�tat des autoroutes. Parmi ces projets, mentionnons le renouvellement de la couche de surface de tron�ons de l’autoroute dans le parc national des Glaciers, le parc national Yoho et sur la piste Cabot dans le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton, la r�fection ou la remise en �tat de deux ponts sur la Transcanadienne dans le parc national de Yoho et d’un pont dans le parc national de Waterton Lakes, la r�paration du rev�tement de l’autoroute 16 dans le parc national de Jasper afin de r�gler les probl�mes de s�curit� urgents, et d’importants travaux de stabilisation le long de l’autoroute 93 Sud dans le parc national Kootenay. L’Agence a �galement install� de nouveaux panneaux de signalisation dans les parcs des Rocheuses afin d’aider les automobilistes � trouver leur chemin.
En veillant � ce que les routes de transit demeurent ouvertes, Parcs Canada continue d’assurer un transport s�curitaire entre les collectivit�s. En engageant des investissements consid�rables dans les routes de transit, elle a r�ussi � am�liorer l’�tat de bon nombre de routes, notamment par l’asphaltage, l’am�nagement de ponts et l’installation de panneaux de signalisation, autant d’�l�ments qui contribuent � am�liorer le s�jour des visiteurs et � renforcer leur s�curit�. Dans le cadre de la majeure partie des travaux r�alis�s � cet effet ces derni�res ann�es, on a multipli� les corridors de migration pour la faune, ce qui a renforc� du m�me coup la s�curit� des animaux et des visiteurs ainsi que l’int�grit� �cologique.
Parcs Canada a �galement proc�d� � l’�valuation de la gestion des routes de transit, ce qui a d�bouch� sur les trois recommandations suivantes : am�liorer les objectifs de rendement minist�riels, concevoir des fa�ons uniformis�es d’assurer un suivi des d�penses engag�es pour les routes et �laborer une politique, des directives ou des orientations li�es aux normes d’exploitation, d’entretien et de construction des routes. Par la suite, l’Agence a mis sur pied un groupe de travail qu’elle a charg� d’�tudier les objectifs de rendement en place et d’en proposer de nouveaux; elle est en voie de publier une directive portant sur l’entretien des routes.
La gestion des investissements engag�s dans un court d�lai par l’entremise du Plan d’action �conomique du Canada a oblig� l’Agence � investir des sommes importantes dans le but de renforcer les capacit�s, et cette gestion s’est r�v�l�e un terreau fertile pour tirer les le�ons qui s’imposaient. Parcs Canada a pris conscience de l’importance de d�terminer plus pr�cis�ment la port�e des projets, d’harmoniser les pratiques pour l’approvisionnement et de travailler en �troite collaboration avec ses coll�gues de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC). Afin de tirer avantage des le�ons qui se sont d�gag�es, Parcs Canada et TPSGC ont mis sur pied en 2010–2011, un groupe de travail qu’elles ont charg� d’�tudier les difficult�s qui se pr�sentaient au cours de la r�alisation des projets d’infrastructure, en vue de trouver des fa�ons d’am�liorer la communication et d’�tablir des strat�gies visant � r�duire les co�ts et � �viter les retards. L’Institut des biens immobiliers du Canada a rendu hommage aux deux organisations en leur remettant le Prix du partenariat de 2010–2011 afin de souligner leur collaboration dans la r�alisation des projets li�s au Plan d’action �conomique du Canada.
L’Agence s’est �galement efforc�e d’am�liorer ses pratiques en mati�re de gestion des biens et de tenir compte des recommandations formul�es dans l’�valuation du Programme de gestion des biens de Parcs Canada (2009). En janvier 2011, elle a organis� un atelier � l’intention de ses sp�cialistes dans le domaine de la gestion des biens afin de classer par ordre de priorit� les recommandations, dans la perspective de la conjoncture �conomique. Au cours de l’atelier, il a �t� d�montr� que Parcs Canada devait se concentrer sur les mesures qui seraient le plus � l’avantage de tous les Canadiens et Canadiennes. � cette fin, Parcs Canada travaillera � la mise en place d’un inventaire des biens durables, qui r�pondra aux besoins les plus importants du gouvernement et de l’Agence, de sorte que les Canadiens et Canadiennes pourront continuer � tisser des liens avec les parcs nationaux, les lieux historiques nationaux et les aires marines de conservation pour de nombreuses ann�es � venir encore.
Les services internes sont des groupes d’activit�s et de ressources connexes qui sont g�r�s de fa�on � r�pondre aux besoins des programmes et des autres obligations g�n�rales d’une organisation. Ces groupes sont les suivants : services de gestion et de surveillance (planification des investissements, gestion de projet, gestion du risque, planification et rapports, �valuation et v�rification interne), services des communications, services juridiques, services de gestion des ressources humaines, services de gestion des finances, services de gestion de l’information, services des technologies de l’information, services de gestion des biens, services de gestion du mat�riel, services de gestion des acquisitions et services de gestion des voyages et autres services administratifs. Les services internes comprennent uniquement les activit�s et les ressources destin�es � l’ensemble d’une organisation et non celles fournies � un programme particulier. On trouvera les activit�s r�alis�es par Parcs Canada en 2010–2011 et associ�es aux plans pr�sent�s dans son Plan d’entreprise 2010–2011 � 2014–2015 � la section 3.
Ressources financi�res | ||
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2010–2011 (000 $) | ||
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
81 546 | 92 903 | 87 036 |
Ressources humaines | ||
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2010–2011 (�quivalents temps plein) | ||
Pr�vues | R�elles | �cart |
487 | 541 | 54 |
Le total des autorisations de parcs Canada comprend les 81,5 millions de dollars obtenus par l’entremise du processus li� au Budget principal des d�penses, de m�me que 11,4 millions de dollars provenant principalement des autorit�s du revenu, qui sont par la suite consacr�s � d’autres activit�s de programme, ce qui repr�sente un total de 92,9 millions de dollars.