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ARCHIVÉ - Agriculture et Agroalimentaire Canada - Rapport

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2010-2011
Rapport ministériel sur le rendement



Agriculture et Agroalimentaire Canada






La version originale a été signée par
L'honorable Gerry Ritz
Le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire et ministre de la Commission canadienne du blé






Table des mati�res

Message du ministre

Section I : Survol de l'Organisation

Section II : Analyse des activit�s de programme par r�sultat strat�gique

Section III : Renseignements suppl�mentaires

Section IV : Autres sujets d'int�r�t



Message du Ministre

L'honorable Gerry Ritz

Le secteur canadien de l'agriculture contribue grandement � l'�conomie du pays; il fournit plus de deux millions d'emplois et repr�sente 8 p. 100 du produit int�rieur brut.

Ce dynamisme a permis d'alimenter la reprise �conomique du Canada au cours de la derni�re ann�e, donnant ainsi la chance � nos agriculteurs et � nos transformateurs alimentaires d'exploiter de nouveaux d�bouch�s sur les march�s internationaux.

Notre gouvernement s'est dot� d'une strat�gie bien d�finie pour cet important secteur, en faisant du march� la cl� de vo�te d'une rentabilit� accrue et durable � la ferme et � l'�chelle de la cha�ne de valeur. C'est pourquoi nous continuons de promouvoir un programme commercial muscl� sur la sc�ne internationale, qui g�n�re des r�sultats concrets pour notre industrie, en veillant � ce que nos agriculteurs et nos transformateurs puissent commercialiser leurs produits de grande qualit� au prix �lev� qu'ils commandent.

En 2010, nos exportations de produits agricoles et agroalimentaires et de produits de la mer se sont chiffr�es � plus de 39 milliards de dollars, soit le deuxi�me montant en importance de l'histoire, hissant ainsi le Canada au rang des cinq plus grands exportateurs de produits agroalimentaires au monde. Le Secr�tariat de l'acc�s aux march�s, que nous avons cr��, est un �l�ment cl� de cette r�ussite, et nous continuons de lui donner les outils dont il a besoin pour aider nos exportateurs � conclure et � augmenter leurs ventes.

Nous avons, avec l'industrie, particip� � des missions commerciales dans plus de 20 pays diff�rents, et avons fait grimper nos ventes dans certains march�s cl�s, notamment au Mexique, en Chine, � Hong Kong, en Russie et en Cor�e du Sud. Nous d�fendons le syst�me de gestion de l'offre du Canada et veillons � ce que nos partenaires commerciaux respectent des r�gles fond�es sur des principes scientifiques, mais nous cherchons aussi activement � conclure des ententes commerciales bilat�rales et multilat�rales avec les grands march�s, notamment l'Union europ�enne et l'Inde.

L'�volution de l'agriculture va de pair avec l'innovation, et l'innovation est le moteur de la comp�titivit� de notre industrie. En collaboration avec l'industrie, nous effectuons des investissements strat�giques dans la science et l'innovation ax�s sur les r�sultats, qui stimulent la participation des investisseurs du secteur. Nous prendrons des d�cisions strat�giques pour obtenir le meilleur rendement possible des investissements que nous faisons, et ce, dans l'int�r�t des agriculteurs canadiens et de l'ensemble du secteur.

L'agriculture sera toujours source de d�fis. L'an dernier, nos programmes de gestion des risques de l'entreprise ont permis aux agriculteurs de surmonter les difficult�s financi�res attribuables � la situation sur les march�s, aux inondations et � la s�cheresse, gr�ce � une aide f�d�rale, provinciale et territoriale, de plus de 2 milliards de dollars. Le Plan d'action �conomique du Canada et notre cadre strat�gique pour l'agriculture, Cultivons l'avenir, conclu avec les provinces et territoires pour une dur�e de cinq ans, offrent des programmes souples et proactifs qui aident les agriculteurs � affronter directement les enjeux du secteur agricole, qui renforcent la protection de l'environnement et la salubrit� des aliments de la ferme � l'assiette, et engendrent des r�sultats innovateurs et tangibles porteurs d'avenir.

� long terme, les perspectives du secteur agricole du Canada sont prometteuses. L'exploitation agricole est une activit� de plus en plus complexe et concurrentielle sur la sc�ne mondiale. La demande pour des aliments sains et de grande qualit� est en hausse et nous savons que les agriculteurs canadiens peuvent y r�pondre. Nos avantages naturels que sont les ressources en terre et en eau, un environnement sain, une main-d'œuvre qualifi�e et des politiques et r�glements rigoureux favorisent notre croissance et notre prosp�rit� futures.

Nous menons actuellement des discussions avec l'industrie et les gouvernements provinciaux et territoriaux afin de concevoir un nouveau cadre pour l'agriculture. Ce cadre nous donnera les moyens n�cessaires pour mettre en place un secteur plus moderne, innovateur, concurrentiel et durable qui sera garant de notre r�ussite au cours de la prochaine d�cennie.

Je sais que je peux compter sur la collaboration et le soutien constants de mon �quipe du portefeuille pour relever les d�fis du secteur agricole, tout en aidant ce dernier � tirer profit de son �norme potentiel de croissance et de sa rentabilit� future.

 

L'honorable Gerry Ritz
Le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire et ministre de la Commission canadienne du bl�



Section I : Survol de l'Organisation

Raison d'�tre

Le minist�re de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada (AAC) a vu le jour en 1868 – un an apr�s la Conf�d�ration – en raison de l'importance de l'agriculture pour le d�veloppement �conomique, social et culturel du Canada. Aujourd'hui, le Minist�re veille � ce que le secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels demeure concurrentiel sur les march�s national et international, le secteur et l'�conomie canadienne dans son ensemble pouvant ainsi profiter des retomb�es �conomiques. Gr�ce � ses travaux, le Minist�re s'emploie � aider le secteur � maximiser sa rentabilit� et sa comp�titivit� � long terme, tout en assurant le respect de l'environnement ainsi que la salubrit� et la s�curit� des approvisionnements alimentaires du Canada.

Responsabilit�s

AAC fournit des renseignements, m�ne des recherches et con�oit des technologies en plus d'�laborer des politiques et des programmes qui aident le secteur canadien de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels � �tre plus respectueux de l'environnement et concurrentiel sur les march�s national et international, � g�rer les risques et � innover. Les activit�s du Minist�re s'�tendent des agriculteurs aux consommateurs, des exploitations agricoles aux march�s mondiaux, en passant par toutes les phases de la production, de la transformation et de la mise en march� des produits agricoles et agroalimentaires. C'est pourquoi, et �tant donn� que l'agriculture est une comp�tence partag�e, AAC collabore �troitement avec les gouvernements provinciaux et territoriaux.

Le mandat d'AAC repose sur la Loi sur le minist�re de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire. Le ministre est aussi responsable de l'administration de plusieurs autres lois, notamment la Loi canadienne sur les pr�ts agricoles. Le Minist�re est charg� d'assurer une collaboration entre les organismes qui rel�vent du portefeuille de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, ce qui signifie l'�laboration coh�rente de politiques et de programmes et une coop�ration fructueuse qui permettra de relever les d�fis qui touchent l'ensemble du Portefeuille. Parmi les autres organismes qui rel�vent du Portefeuille, mentionnons la Commission canadienne du lait, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, la Commission canadienne des grains, Financement agricole Canada, la Commission de r�vision agricole du Canada et le Conseil des produits agricoles du Canada. AAC est �galement responsable de l'Agence canadienne du pari mutuel, organisme de service sp�cial qui r�glemente et supervise les activit�s de pari mutuel men�es sur les courses de chevaux aux hippodromes du Canada.

AAC assume le leadership quant aux politiques et programmes ruraux du f�d�ral, dont il assure la coordination gr�ce au Partenariat rural du Canada, et il appuie les coop�ratives qui promeuvent la croissance �conomique et le d�veloppement social de la soci�t� canadienne. Gr�ce � l'activit� de programme D�veloppement des r�gions rurales et d�veloppement des coop�ratives, AAC coordonne les politiques du gouvernement dont le but est d'assurer le d�veloppement �conomique et social et le renouvellement du Canada rural. Cette activit� de programme facilite �galement la cr�ation de coop�ratives qui aident les Canadiens et les collectivit�s � saisir les d�bouch�s �conomiques.

Le Minist�re appuie �galement le ministre dans son r�le de ministre de la Commission canadienne du bl�.

R�sultats strat�giques et architecture des activit�s des programmes (AAP)

  1. R�sultat strat�gique 1 : Un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels respectueux de l'environnement

    Le Minist�re appuie un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels durable tant du point de vue �conomique qu'environnemental, c'est-�-dire un secteur capable de bien g�rer les ressources naturelles disponibles et capable de s'adapter aux conditions environnementales changeantes. En relevant d'importants d�fis environnementaux au Canada, notamment l'impact de l'agriculture sur la qualit� et l'utilisation de l'eau, l'adaptation aux r�percussions des changements climatiques, la r�duction des �missions de gaz � effet de serre d'origine agricole et l'exploration de nouveaux d�bouch�s �conomiques, le secteur contribuera � assainir l'environnement et � cr�er des conditions de vie plus saines pour l'ensemble de la population, tout en augmentant sa propre rentabilit�.

  2. R�sultat strat�gique 2 : Un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels comp�titif qui g�re les risques de mani�re proactive

    La capacit� du Canada de produire, de transformer et de distribuer des produits agricoles, agroalimentaires et agro-industriels s�rs, sains, rentables et de premi�re qualit� d�pend de son aptitude � g�rer les risques de mani�re proactive, � r�duire ces risques au minimum et � �largir les march�s int�rieurs et ext�rieurs pour le secteur en r�pondant aux exigences et aux attentes des consommateurs, et m�me en les d�passant. La gestion proactive des risques et l'am�lioration du contexte de la r�glementation concourront directement � la stabilit� �conomique et � la prosp�rit� des agriculteurs canadiens et rehausseront la s�curit� de la population du pays.

  3. R�sultat strat�gique 3 : Un secteur innovateur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels

    Pour favoriser l'innovation dans le secteur, il faut notamment mettre au point et commercialiser des produits agricoles � valeur ajout�e, ainsi que des syst�mes, des proc�d�s et des technologies de production ax�s sur le savoir, et doter le secteur de meilleures comp�tences et strat�gies en affaires et en gestion pour lui permettre de saisir les possibilit�s qui se pr�sentent et de g�rer le changement. Il est indispensable d'innover pour assurer la croissance soutenue et l'am�lioration de la productivit�, de la rentabilit�, de la comp�titivit� et de la viabilit� du secteur canadien de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels ainsi que de ses collectivit�s rurales.

Le graphique ci-dessous pr�sente les activit�s et les sous-activit�s de programme d'AAC qui composent l'architecture des activit�s de programme. Il montre comment le Minist�re alloue et g�re ses ressources et progresse vers ses r�sultats strat�giques.

Architecture des activit�s de programme d'AAC pour 2010-2011

Diagramme du Architecture d'activit� de programme

[version textuelle]

Priorit�s organisationnelles

Les priorit�s d'AAC d�crites dans le Rapport sur les plans et les priorit�s 2010-2011 t�moignent de l'importance continue de la comp�titivit�, de l'innovation, de la protection de l'environnement et de la gestion proactive des risques pour garantir la rentabilit� � long terme du secteur. Il est essentiel de continuer � investir dans la recherche scientifique, dans la mise au point et l'adoption de produits et de technologies de pointe, dans les comp�tences en affaires, dans la gestion des risques et dans l'information sur les march�s pour permettre aux producteurs et aux entreprises d'acqu�rir un avantage concurrentiel durable.

La demande de produits agricoles et agroalimentaires sur les march�s int�rieurs et internationaux continue d'�voluer, et le secteur canadien doit s'adapter et devenir plus concurrentiel et innovateur afin de relever les d�fis d'un march� mondialis�. Conscient de cette exigence, AAC fournit de l'information pour aider le secteur � cerner les tendances �mergentes et � y donner suite avant les concurrents du Canada. Il dote aussi le secteur des outils qu'il lui faut pour l'inciter � s'adapter et lui permettre ainsi d'abaisser ses co�ts et de conqu�rir des march�s plus lucratifs. De plus, �tant donn� que le secteur est fortement tributaire des march�s d'exportation, AAC s'efforce de pr�server l'acc�s aux march�s existants et d'acc�der � de nouveaux march�s en participant aux n�gociations sur le commerce et l'acc�s aux march�s et en ayant recours aux programmes de r�glement des diff�rends. Enfin, le Minist�re continue de r�pondre aux demandes en ce qui concerne les garanties relatives � la protection des ressources environnementales du Canada.

Comme l'actuel cadre strat�gique pour l'agriculture, Cultivons l'avenir, doit prendre fin le 31 mars 2013, il faut mettre en place un nouveau cadre pour favoriser la r�ussite du secteur � long terme. En collaboration avec les provinces et les territoires, AAC �labore le prochain cadre strat�gique pour l'agriculture avec pour objectif d'�tablir un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels rentable, durable, concurrentiel et innovateur.

AAC et les intervenants de l'industrie ont commenc� � examiner les d�fis et les possibilit�s qui attendent le secteur. Le Minist�re poursuit sa collaboration avec les provinces et les territoires en vue de d�finir les orientations strat�giques du prochain cadre en tenant compte des commentaires formul�s.

AAC, de concert avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, a r�alis� un examen strat�gique des programmes de gestion des risques de l'entreprise (GRE) afin d'�valuer les programmes actuels. Les conclusions de cet examen ont �t� communiqu�es aux intervenants durant la premi�re phase de mobilisation de l'industrie � l'�gard du prochain cadre strat�gique pour l'agriculture en 2010-2011. Les r�sultats de l'examen strat�gique contribueront au processus d'�laboration du prochain cadre strat�gique.

Le gouvernement a aussi continu� d'investir des sommes importantes en recherche scientifique, �l�ment cl� d'une innovation constante dans le secteur agricole. En outre, alors que le secteur et l'�conomie du Canada se rel�vent de la r�cession �conomique, AAC a poursuivi la mise en œuvre d'importantes initiatives lanc�es aux termes du Plan d'action �conomique du Canada (PAE). Le Fonds Agri-flexibilit�, le Programme d'am�lioration de l'abattage et la Loi canadienne sur les pr�ts agricoles en sont des exemples.

Il �tait important de maintenir le cap sur l'excellence en gestion pour produire des r�sultats qui r�pondent aux attentes du secteur, gr�ce notamment � l'am�lioration des services aux clients. D'ailleurs, les plans des ressources humaines et d'investissement ax�s sur les priorit�s du gouvernement en tiennent compte.

Les tableaux ci-dessous fournissent d'autres renseignements sur les priorit�s minist�rielles.

L�gende



Pourcentage du niveau attendu de rendement durant l'exercice financier pour la priorit� figurant dans le Rapport sur les plans et les priorit�s correspondant

Objectifs d�pass�s : Plus de 100 %

Objectifs atteints : 100 %

Plupart des objectifs atteints : 80 � 99 %

Certains objectifs atteints : 60 � 79 %

Nombre insuffisant d'objectifs atteints : Moins de 60 %


Priorit� Type R�sultats strat�gique
Obtenir et rehausser l'acc�s aux march�s pour les produits agricoles et agroalimentaires canadiens En cours RS2 - un secteur comp�titif qui g�re les risques de mani�re proactive
�tat : Objectifs atteints
Des perc�es ont �t� r�alis�es � l'�chelle mondiale pour les exportateurs dans les secteurs suivants : g�n�tique animale (bovin, porc et volaille); bœuf; graine de l'alpiste des Canaries; canola; aliments pour animaux et lin; poissons et produits de la mer (y compris le homard); horticulture (y compris les pommes de terre); produits biologiques; pois; biotechnologie v�g�tale; porc; farine de volaille et farine de sang de porc; sous-produits d'�quarrissage; bl�, entre autres.


Priorit� Type R�sultats strat�giques
Soutenir la science et l'innovation, �l�ments cl�s de la comp�titivit� du secteur En cours RS1 – Un secteur respectueux de l'environnement
RS2 – Un secteur comp�titif qui g�re les risques de mani�re proactive
RS3 – Un secteur innovateur
�tat : Objectifs atteints

Les scientifiques d'AAC et leurs partenaires ont grandement contribu� � la recherche et � l'innovation au Canada. Le Minist�re a mis au point des pratiques agricoles am�lior�es qui tiennent compte des d�fis environnementaux, de nouvelles techniques de production, de transformation et de distribution des aliments qui att�nuent les risques li�s � la salubrit� des aliments, de nouvelles cultures qui rehaussent la biodiversit� du Canada, et une production et une gestion am�lior�es du b�tail.

Les programmes d'innovation de Cultivons l'avenir, comme les grappes agro-scientifiques canadiennes et l'Initiative de d�veloppement de produits agricoles innovateurs, ont acc�l�r� le d�veloppement de proc�d�s in�dits en offrant un soutien tout au long de la fili�re de l'innovation, de l'�tape de la d�couverte � l'�tape de la commercialisation.

Par le truchement du Programme d'innovation en mati�re de bioproduits agricoles, AAC a favoris� la transformation des mati�res premi�res en bioproduits agricoles, a mis au point des technologies de transformation de la biomasse agricole et a trouv� des moyens de diversifier les produits. Le Canada a donc renforc� sa capacit� en mati�re de recherches et de d�veloppement (R-D) et le pays est devenu un acteur majeur du secteur des bioproduits et de la biotransformation.

Le Minist�re a incit� les producteurs � participer � l'industrie des biocarburants et a contribu� � r�pondre � l'objectif du gouvernement pour le contenu en biocarburants dans le secteur des transports, gr�ce � l'Initiative pour un investissement �coagricole dans les biocarburants.

AAC a en outre acc�l�r� la commercialisation de nouveaux produits, services et proc�d�s agricoles, agroalimentaires et agro-industriels novateurs � valeur ajout�e par l'entremise du programme Agri-d�bouch�s.

AAC a continu� d'am�liorer ses outils de gestion pour la science et l'innovation en veillant � ce que son plan d'action strat�gique et ses plans en mati�re de ressources humaines, de communications et d'investissement soient bien �toff�s.



Priorit� Type R�sultat strat�gique
S'assurer que l'actuelle s�rie de programmes de gestion des risques de l'entreprise atteigne son objectif en r�alisant un examen strat�gique de ces programmes avec les provinces et les territoires D�j� engag� RS2 – Un secteur comp�titif qui g�re les risques de mani�re proactive
�tat : Objectifs atteints

Les repr�sentants f�d�raux, provinciaux et territoriaux (FPT) ont r�alis� un examen strat�gique des programmes de GRE qui a d�montr� que ces programmes ont contribu� de mani�re importante � stabiliser les revenus des producteurs lorsque les revenus tir�s du march� ont diminu�.

Les r�sultats de l'examen strat�gique des programmes de GRE alimentent le processus d'�laboration des politiques. Ils ont �t� pr�sent�s durant la premi�re phase de mobilisation de l'industrie � l'�gard du prochain cadre strat�gique pour l'agriculture.



Priorit� Type R�sultats strat�giques
Am�liorer la performance environnementale du secteur pour soutenir le plan d'action du Canada en mati�re d'environnement En cours RS1 – Un secteur respectueux de l'environnement
RS2 – Un secteur comp�titif qui g�re les risques de mani�re proactive
RS3 – Un secteur innovateur
�tat : Objectifs atteints

AAC a continu� d'�laborer et de faire progresser un ensemble d'expertises et d'outils dont le secteur a besoin pour s'adapter aux changements climatiques et aux probl�mes li�s aux ressources en eau. Le Minist�re a con�u et lanc� le Programme de lutte contre les gaz � effet de serre en agriculture, qui repr�sente la contribution du Canada � l'Alliance mondiale de recherche.

AAC a continu� d'examiner de nouvelles approches pour relever les d�fis agroenvironnementaux complexes, et poursuivi la mise en œuvre d'initiatives qui favorisaient la prise de d�cisions �clair�es en mati�re d'environnement.

AAC a continu� de collaborer avec des partenaires pour am�liorer la qualit� de l'air et la protection de l'eau, des sols et de la biodiversit�, gr�ce � des pratiques de g�rance au sein du secteur; il a contribu� � la sant� des �cosyst�mes par l'acquisition et l'�change de connaissances scientifiques.

AAC a continu� d'accro�tre la collaboration entre les intervenants pour favoriser l'adaptabilit� et la viabilit� du secteur face aux d�fis agroenvironnementaux complexes.



Priorit� Type R�sultats strat�giques
Excellence en gestion En cours RS1 – Un secteur respectueux de l'environnement
RS2 – Un secteur comp�titif qui g�re les risques de mani�re proactive
RS3 – Un secteur innovateur
�tat : Objectifs atteints

Des pratiques, processus et syst�mes de saine gestion, plus particuli�rement dans des domaines comme les ressources humaines et la prestation des services, ont continu� d'�tre un �l�ment crucial de la capacit� d'AAC � offrir des programmes et services et � atteindre ses r�sultats strat�giques. La section II sur les services internes fournit plus de renseignements sur le rendement du Minist�re dans ces domaines. Voici les points saillants :

Les mesures adopt�es en vue de poursuivre la mise en œuvre du programme d'excellence du service d'AAC comprenaient notamment la prestation d'une s�rie d'initiatives visant � aider AAC � mieux comprendre ses clients, � mieux communiquer les services qu'il offre et � am�liorer ses services aux clients gr�ce � des approches op�rationnelles modernes et au perfectionnement des syst�mes. Par exemple, AAC a �tabli des normes de service pour 75 % de ses programmes.

Les strat�gies de gestion de l'effectif �tablies dans le Plan int�gr� des ressources humaines 2009-2012 du Minist�re ont �t� mises en œuvre dans le but de faire progresser les priorit�s du gouvernement. � titre d'exemple, le Minist�re a d�pass� son objectif de recrutement des �tudiants pour 2010-2011; il a revu les politiques de dotation en vue d'�liminer les chevauchements et le d�doublement de l'information et il a �labor� une nouvelle �bauche du Code de valeurs et d'�thique d'AAC qui sera mis en œuvre en m�me temps que le nouveau Code de valeur et d'�thique de la fonction publique. Le plan a �galement jet� les bases d'un milieu de travail qui valorise l'excellence professionnelle, la diversit�, la dualit� linguistique, l'apprentissage continu et le respect mutuel.

Quant � l'�valuation de 2009-2010 du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG), les observations du Conseil du Tr�sor sur les capacit�s de gestions d'AAC �taient tr�s positives et conformes au rendement efficace du Minist�re l'an dernier. Le Minist�re a re�u cinq fois la cote � fort � et sept fois la cote � acceptable � et a �galement r�alis� des progr�s quant aux priorit�s de gestion cern�es dans l'�valuation du CRG pr�c�dente. Aucun domaine de gestion n'a re�u une cote inf�rieure � � acceptable �. On a reconnu que le Minist�re a gard� des normes �lev�es quant � ses niveaux de rendement de la gestion, tout en g�rant un agenda bien rempli en mati�re de politiques et de programmes, en particulier la mise en œuvre des programmes de Cultivons l'avenir et des initiatives du Budget de 2009 (Plan d'action �conomique du Canada).


Le Plan int�gr� des ressources humaines d'AAC, d'une dur�e de trois ans, est rest� au cœur de l'approche de planification int�gr�e du Minist�re. Il demeurera pertinent gr�ce � une mise � jour effectu�e en 2011-2012, qui tiendra compte de l'�volution de l'environnement, des priorit�s op�rationnelles et des risques. Pour le Minist�re, les probl�mes sont � peu pr�s les m�mes en mati�re de ressources humaines, mais certains d'entre eux sont devenus plus pressants. Les principaux probl�mes sont les suivants :

  • Les lacunes pr�vues ainsi que le manque de connaissances et de comp�tences dans des secteurs cl�s en raison du taux de d�parts � la retraite;
  • La gestion continue des ressources humaines pour maintenir la capacit� � long terme � produire des r�sultats strat�giques en p�riode de restrictions financi�res de longue dur�e;
  • Un milieu de travail qui encourage et appuie les contributions de tous les employ�s et l'utilisation des deux langues officielles.

Voici les strat�gies qui permettront d'atteindre les objectifs du Minist�re dans ces domaines :

  • une strat�gie de dotation et de recrutement renfermant des initiatives qui aident le Minist�re � r�pondre � ses besoins actuels et futurs en mati�re de dotation, � attirer des candidats tr�s qualifi�s et � am�liorer continuellement l'efficacit� du syst�me de dotation;
  • de meilleures possibilit�s de d�veloppement professionnel, de perfectionnement des comp�tences et d'apprentissage continu;
  • la r�vision de la strat�gie minist�rielle sur l'inclusivit� et l'�quit� en mati�re d'emploi pour donner suite aux conclusions de l'�tude des syst�mes d'emploi;
  • la poursuite de la campagne nationale de sensibilisation aux langues officielles en mettant l'accent sur les droits des employ�s et les obligations conform�ment � la Loi sur les langues officielles.

AAC a finalis� le premier Plan d'investissement quinquennal (2010-2015), conform�ment � la Politique de planification des investissements - Actifs et services acquis du Conseil du Tr�sor, pour guider l'investissement efficace des ressources qui appuient clairement les r�sultats des programmes et les priorit�s gouvernementales. Le Plan a �t� approuv� le 17 juin 2010 par le Conseil du Tr�sor. Au cours de la premi�re ann�e du Plan, tous les projets financ�s par le Plan d'action �conomique ont �t� men�s � terme et de nombreux autres projets ont progress�. Le Minist�re s'est �galement pr�par� en vue d'entreprendre la deuxi�me ann�e du Plan.

Analyse des risques

En 2010, le produit int�rieur brut du Canada a bondi de 3,1 % en chiffres absolus apr�s une baisse de 2,5 % en 2009. La demande int�rieure plus forte, les d�penses gouvernementales et l'investissement des entreprises en 2010 ont permis de soutenir cette croissance �conomique, alors que les pressions inflationnistes demeuraient mod�r�es.

Pour l'ann�e 2010, le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire a enregistr� une l�g�re augmentation du produit int�rieur brut r�el en d�pit d'une baisse de la production. Les productions v�g�tales ont diminu� en raison des conditions climatiques difficiles dans les Prairies, qui ont nui � la plantation et � la r�colte. Dans la deuxi�me moiti� de l'ann�e, le prix des cultures et du b�tail s'est redress� consid�rablement sur les march�s mondiaux. La hausse du prix du p�trole brut a fait augmenter le prix des intrants et le co�t du transport pour les producteurs primaires, les transformateurs d'aliments et les consommateurs. Toutefois, la valeur du dollar canadien a grimp� de 10 % en 2010 par rapport � la devise am�ricaine, ce qui a compens� dans une certaine mesure la hausse du prix des denr�es et des prix du p�trole brut. Les revenus agricoles ont augment� en cons�quence. Le secteur de la transformation des aliments, qui a maintenu une croissance r�guli�re durant la r�cession de 2009, a continu� de progresser � un taux constant en 2010.

La vigueur du dollar a �galement donn� l'occasion aux producteurs et aux transformateurs d'am�liorer la productivit� en leur permettant d'importer de la machinerie et de l'�quipement � moindre co�t.

Les modifications apport�es � la r�glementation et aux politiques dans d'autres pays au sujet des questions li�es � la salubrit� et � la qualit� ont provoqu� d'autres probl�mes. Par exemple, l'industrie canadienne de l'�levage a subi de plein fouet les cons�quences de l'inscription obligatoire du pays d'origine sur l'�tiquette aux �tats-Unis, son principal march�. Les prix �taient en hausse en Union europ�enne, mais la r�glementation (p. ex. l'utilisation des hormones) et les contingents tarifaires ont nui � certaines exportations canadiennes.

Pour ce qui est du contexte op�rationnel d'AAC, avec le vieillissement de l'effectif et les d�parts � la retraite toujours en hausse, il est important de donner aux employ�s les moyens de produire les r�sultats voulus pour les Canadiens. Le Minist�re s'attaque au renouvellement de l'effectif en proc�dant � un recrutement cibl� de nouveaux employ�s et � la cr�ation de programmes visant � assurer le transfert des connaissances sur le secteur de l'agriculture et � perfectionner les comp�tences en gestion. En p�riode de restrictions financi�res de longue dur�e � l'�chelle de la fonction publique, AAC est d�termin� � am�liorer de fa�on continue son processus de planification int�gr�e des activit�s pour harmoniser les ressources humaines avec les autres ressources en vue de r�pondre aux priorit�s op�rationnelles.

Pour pouvoir remplir son mandat, AAC continue d'am�liorer et d'int�grer ses pratiques de gestion des risques et des possibilit�s afin de d�velopper une culture de gestion �clair�e des risques. La gestion des risques et des possibilit�s est toujours essentielle � l'�tablissement des priorit�s minist�rielles, � la planification des activit�s et des ressources et au processus d�cisionnel.

Le Profil de risque du Minist�re d'AAC, mis � jour chaque ann�e, r�sume les possibilit�s d'exposition aux risques en d�terminant les �v�nements ou les circonstances susceptibles de se produire. Il documente aussi les mesures de gestion en cours. En 2010-2011, AAC a r�ussi � att�nuer les risques minist�riels cern�s, �vitant ainsi de nuire � la r�alisation des r�sultats. Le tableau suivant fournit une br�ve description des risques �tablis dans le Profil de risque du Minist�re 2010-2011 d'AAC et r�sume l'�tat des strat�gies d'att�nuation.

Risque �tat des strat�gies de gestion et d'att�nuation des risques
Crise majeure
Un �v�nement de grande envergure pourrait exposer le secteur et l'ensemble des Canadiens � un risque important.
AAC poss�de depuis longtemps les politiques et les programmes n�cessaires pour intervenir en cas d'urgence. Le Minist�re s'est servi du cadre Agri-relance de la s�rie de programmes de GRE pour faciliter la mise en œuvre de 13 initiatives afin de r�pondre � diff�rentes catastrophes naturelles qui ont frapp� le pays. Le Minist�re a aussi continu� de mobiliser le gouvernement et les partenaires du secteur pour rehausser les mesures d'urgence. D'importants progr�s ont �t� accomplis pour pr�parer le Minist�re � r�pondre rapidement � des urgences internes, comme des pannes d'�lectricit� ou une pand�mie. � la suite de menaces r�centes, par exemple le virus H1N1, des plans de continuit� des activit�s et des plans d'intervention en cas d'urgence �prouv�s ont �t� am�lior�s. Le Minist�re a commenc� � �laborer des plans pour intervenir en cas de maladies animales; des analyses ult�rieures permettront d'adapter ces plans pour tenir compte des pr�occupations en mati�re de protection des v�g�taux.
Gestion de l'information
La mise en p�ril d'information, de la gestion de l'information ou des syst�mes d'information pourrait diminuer la capacit� du Minist�re de prendre de bonnes d�cisions en mati�re de politiques et de programmes et nuire par la suite � la pr�paration des rapports.

Les activit�s d'att�nuation ont progress� de fa�on efficace. AAC a continu� de fournir des conseils sur la tenue de dossiers et a �labor� une strat�gie de communication applicable � l'ann�e sur la sensibilisation et la formation portant sur la gestion de l'information et la gestion des dossiers. Un cadre de gestion des renseignements personnels a �t� cr�� pour r�pondre aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Afin d'am�liorer la gestion de l'information et des donn�es, AAC a continu� de chercher des solutions, comme des portails Internet, des outils de recherche am�lior�s, l'examen des banques de donn�es et des mod�les de renseignements commerciaux.

La gestion des documents �lectroniques a pris de l'ampleur dans la r�gion de la Capitale nationale et la pr�paration des r�seaux pour le d�ploiement du logiciel de gestion des documents �lectroniques dans les bureaux r�gionaux d'AAC est termin�e.

Risques li�s aux programmes
En raison des programmes tr�s complexes d'AAC et du large �ventail de clients, le risque d'erreurs est bien pr�sent. De plus les processus et les outils de gestion risquent de ne pas fournir de cadres ad�quats pour le contr�le des programmes.

La v�rification des b�n�ficiaires, des rapports uniformes sur le rendement et la surveillance des normes de service sont des activit�s d'att�nuation qui nous permettent de r�duire les risques li�s � la conception et � la gestion des programmes tout en am�liorant le service aux clients.

Les administrateurs des programmes de gestion des risques de l'entreprise (GRE) ont poursuivi leur collaboration afin de cerner et d'att�nuer les risques en vue d'assurer et de rehausser la qualit� de la prestation des programmes de GRE.

Des initiatives ont �t� mises en œuvre pour am�liorer le service aux clients et l'exactitude des donn�es. AAC a mis au point une technologie de guichet unique visant les programmes qui sont administr�s par le f�d�ral et le provincial pour en faciliter l'acc�s. Le Minist�re a �galement �labor� un plan de communication en mati�re d'excellence du service pour op�rer un changement de culture et r�pondre � la priorit� d'AAC en mati�re d'excellence du service.

Un mod�le d'accord de contribution pour les programmes non li�s � la GRE, ainsi qu'un programme de subventions et de contributions et une formation en mati�re de gestion des risques ont permis d'assurer un contr�le efficace des programmes. Des rapports centralis�s sur les finances et le rendement, pr�par�s aux termes des accords provinciaux et territoriaux et du Cadre de gestion des risques li�s au b�n�ficiaire ou au projet du Minist�re, ont renforc� les activit�s de d�claration et de v�rification du b�n�ficiaire.

Infrastructure
Des infrastructures et des biens v�tustes risquent de nuire aux principaux biens mobiliers et infrastructures mat�rielles d'AAC, l'emp�chant ainsi d'atteindre ses r�sultats strat�giques.
AAC a sous sa responsabilit� un grand nombre d'immeubles (2 360), de terres (940 000 hectares) et d'�quipements (213 millions de dollars). Il poss�de 19 grands centres de recherche, 37 stations de recherche et 33 barrages. La gestion des infrastructures s'effectue au moyen du Plan int�gr� des investissements (PI) et de la gouvernance, de mani�re � soutenir les activit�s en cours du Minist�re et � r�pondre aux priorit�s gouvernementales. La mise en œuvre du plan a bien progress�. Des pratiques efficaces de gestion de projet �taient assorties de r�les et de responsabilit�s bien d�finis, et le Minist�re continue de suivre de pr�s les progr�s r�alis�s.
Milieu de travail des employ�s
La capacit� d'AAC de conserver des effectifs dou�s, repr�sentatifs et motiv�s par des principes dans un milieu de travail �quitable, �thique, propre et s�curitaire pourrait influer sur la r�alisation des r�sultats strat�giques.

Afin d'att�nuer les risques associ�s � l'effectif, AAC a instaur� son Plan int�gr� des ressources humaines 2009-2012 ainsi que des strat�gies pluriannuelles connexes pour la dotation et le recrutement, l'�quit� en mati�re d'emploi et l'inclusivit�, ainsi que les langues officielles. Ce faisant, le Minist�re s'est efforc� de maintenir sa capacit� scientifique.

Pour �viter la prolif�ration des r�gles, AAC a examin� toutes les politiques de dotation en vue d'�liminer les chevauchements et le d�doublement de l'information. Gr�ce � l'instauration d'un guichet unique (Acc�s direct aux ressources humaines), il est maintenant plus facile d'acc�der aux services des ressources humaines.

AAC a particip� � des projets men�s en collaboration avec d'autres organismes f�d�raux en vue de partager des syst�mes administratifs. Ces efforts se poursuivront au cours des prochaines ann�es.

Suffisance des syst�mes et de la technologie
Les priorit�s et processus op�rationnels changeants risquent de ne pas obtenir le soutien voulu si des investissements dans les applications ne sont pas effectu�s de fa�on strat�gique � l'aide d'outils modernes de d�veloppement des applications. Il pourrait s'ensuivre une d�faillance de l'infrastructure ou une incapacit� � int�grer l'information pour faciliter le processus d�cisionnel.
Les activit�s d'att�nuation progressent de mani�re satisfaisante. AAC a commenc� � mettre au point une architecture de base pour la gestion de l'information et la technologie de l'information en mettant l'accent sur la s�curit�. Le Minist�re a �galement modernis� ses pratiques de gestion des projets du Portefeuille conform�ment aux normes du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor, qui comprenaient un mod�le g�n�ral d'�tablissement des co�ts pour les services de soutien des applications partag�es. AAC a examin� ses instruments de politique en mati�re de la technologie de l'information (TI) et en a �labor� de nouveaux l� o� le besoin se faisait sentir. Les options de r�tablissement de la gestion de l'information et de la technologie de l'information (GI-TI) en cas de catastrophes li�es � la continuit� des activit�s et des services essentiels dans un d�lai de 48 heures ont �t� approuv�es, et l'�laboration du plan de mise en œuvre est commenc�e.

Sommaire du Rendement

Ressources financi�res pour 2010-2011 (en millions de dollars - montant net)


D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
On constate une r�duction g�n�rale entre les d�penses pr�vues et le total des autorisations provoqu�e par la r�duction des exigences en mati�re de financement des programmes de gestion des risques de l'entreprise, principalement en raison du prix �lev� des produits de base. L'�cart entre le total des autorisations et les d�penses r�elles est attribuable � la demande annuelle de financement de programme pluriannuel ainsi que du calendrier de mise en œuvre des nouveaux programmes. La majorit� des fonds inutilis�s devrait �tre report�e � un exercice ult�rieur.
3 331,3 2 918,3 2 674,8

Ressources humaines pour 2010-2011 (�quivalents temps plein - ETP)


Ressources pr�vues Ressources r�elles1 �cart2

1 �quivalents � temps plein – T�moigne uniquement des ETP financ�s � m�me les cr�dits vot�s du Minist�re. Outre les ETP r�els (6 266), 25 ETP �taient employ�s par AAC pour effectuer des travaux de recherche financ�s dans le cadre d'ententes de recherche concert�e avec des partenaires de l'industrie et 9 ETP �taient financ�s par d'autres minist�res. De plus, 528 ETP suppl�mentaires �taient employ�s comme �tudiants.

2 Le nombre d'ETP est plus �lev� que pr�vu principalement en raison des ressources suppl�mentaires n�cessaires � l'�laboration du prochain cadre strat�gique pour l'agriculture, la cr�ation du Secr�tariat de l'acc�s aux march�s. Les ETP pr�vus ne refl�tent pas ces facteurs en raison du calendrier de pr�paration du Rapport sur les plans et les priorit�s. On compte en fait 14 ETP de moins que pour l'exercice 2009-2010, pour un total de 6 280 ETP.

6 086 6 266 180


R�sultat strat�gique 1 : Un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels respectueux de l'environnement
Indicateurs de rendement Objectifs Rendement de 2010-2011
* Les indices donn�s mesurent les progr�s agroenvironnementaux dans chacun des quatre domaines cl�s, soit le sol, l'eau, l'air et la biodiversit�. L'�chelle utilis�e pour ces indices est la suivante : 0-20 = Inacceptable; 21-40 = Mauvais; 41-60 = Moyen; 61-80 = Bon; et 81-100 = Souhaitable. L'objectif de 81-100, ainsi qu'une tendance d�montrant de la stabilit� ou des am�liorations, repr�sente la valeur d�sir�e de rendement du secteur. Les r�sultats sont fond�s sur des donn�es de 2006 publi�es en 2010 dans le document L'agriculture �cologiquement durable au Canada: S�rie sur les indicateurs agroenvironnementaux - Rapport n� 3.
Qualit� du sol - Indice de rendement agroenvironnemental* 81 d'ici le 31 mars 2030 L'indice de la qualit� du sol �tait bon et a affich� une tendance � l'am�lioration. Ce r�sultat est attribuable � l'adoption accrue de pratiques de conservation et de travail du sol sans labour, � l'augmentation des cultures fourrag�res et des cultures de couverture permanentes et � l'utilisation r�duite des jach�res.
Qualit� de l'eau - Indice de rendement agroenvironnemental* 81 d'ici le 31 mars 2030 L'indice de qualit� de l'eau �tait bon mais �tait en baisse. Ce r�sultat s'explique par l'augmentation globale des nutriments suppl�mentaires � cause de la hausse des terres en culture.
Qualit� de l'air - Indice de rendement agroenvironnemental* 81 d'ici le 31 mars 2030 L'indice de la qualit� de l'air �tait bon et affichait une tendance � la hausse. Ce r�sultat est attribuable � l'adoption accrue de pratiques de conservation et de travail du sol sans labour, � l'augmentation des cultures fourrag�res et des cultures de couverture permanentes et � l'utilisation r�duite des jach�res.
Qualit� de la biodiversit� - Indice agroenvironnemental* 81 d'ici le 31 mars 2030 L'indice de la biodiversit� �tait moyen (par rapport � l'indice agroenvironnemental), ce qui r�v�le une tendance � la stabilit�.
Activit� de programme D�penses
r�elles
2009-2010
(en millions de dollars - montant net)1
2010-2011 (en millions de dollars - montant net) Harmonisation avec les r�sultats vis�s par le gouvernement du Canada
Budget principal des d�penses2 D�penses
pr�vues3
Total des
autorisations4
D�penses
r�elles5
Connaissances, technologies, information et �valuation sur le plan environnemental 92,9 58,5 59,6 92,9 89,8 Un environnement propre et sain
Mesures � la ferme 85,0 152,2 152,5 152,1 89,7
Total 178,0 210,7 212,1 245,0 179,6  


R�sultat strat�gique 2 : Un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels comp�titif qui g�re les risques de mani�re proactive
Indicateurs de rendement Objectifs Rendement de 2010-2011
Hausse de la contribution du secteur agricole et agroalimentaire (y compris la transformation des produits de la mer) au produit int�rieur brut (PIB), en dollars constants (dollars de 1997) 10 % d'ici au 31 mars 2013 Les progr�s r�alis�s en vue d'atteindre le r�sultat strat�gique sont satisfaisants. Entre 2009 et 2010, le PIB du secteur de l'agriculture et de la transformation agroalimentaire a grimp� de 1,5 % pour atteindre 44,9 milliards de dollars, une hausse attribuable � l'augmentation des prix des cultures agricoles et � l'augmentation de la valeur des exp�ditions de l'industrie alimentaire.
Activit� de programme D�penses
r�elles
2009-2010
(en millions de dollars - montant net)1
2010-2011 (en millions de dollars - montant net) Harmonisation avec les r�sultats vis�s par le gouvernement du Canada
Budget principal des d�penses2 D�penses
pr�vues3
Total des
autorisations4
D�penses
r�elles5
Gestion des risques de l'entreprise 1 508,2 1 678,9 1 996,2 1 477,6 1 452,5 Une croissance �conomique forte
Syst�mes de gestion des risques li�s � la salubrit� et � la bios�curit� des aliments 98,1 150,3 154,8 144,8 95,2
D�veloppement du commerce et des march�s 100,5 116,3 116,3 123,0 93,4
Facilitation de l'efficacit� de la r�glementation 12,5 35,9 35,9 25,8 12,1
Conseil des produits agricoles du Canada 3,0 2,8 2,8 3,1 2,8
Total 1 722,2 1 984,1 2 306,0 1 774,4 1 656,1  


R�sultat strat�gique 3 : Un secteur innovateur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels
Indicateurs de rendement Objectifs Rendement de 2010-2011
Augmentation du pourcentage de d�veloppement d'aliments et d'autres produits et services agricoles mesur�e � l'aide 1) des revenus tir�s des ventes de bioproduits et 2) de la hausse du pourcentage des d�penses priv�es en recherche et d�veloppement (R-D) engag�es dans le secteur agroalimentaire, telle que mesur�e par le secteur de la transformation des aliments et celui des bioproduits (le pourcentage t�moigne d'une augmentation r�elle compte tenu de l'inflation) 10 % d'ici le 31 mars 2014 AAC r�alise des progr�s dans le cadre de cet objectif de quatre ans et il respecte ou d�passe m�me ses objectifs pour les programmes et les initiatives des activit�s de programme qui favorisent ce r�sultat strat�gique. Voir l'Analyse du rendement � la section II du pr�sent rapport pour obtenir une description des progr�s � ces niveaux inf�rieurs.
Hausse de la valeur ajout�e nette en agriculture (la valeur ajout�e permet � Statistique Canada de mesurer le PIB valeur ajout�e du Canada) 7 % d'ici le 31 mars 2014 AAC r�alise des progr�s dans le cadre de cet objectif de quatre ans et il respecte ou d�passe m�me ses objectifs pour les programmes et les initiatives des activit�s de programme qui favorisent ce r�sultat strat�gique. Voir l'Analyse du rendement � la section II du pr�sent rapport pour obtenir une description des progr�s � ces niveaux inf�rieurs.
Activit� de programme D�penses
r�elles
2009-2010
(en millions de dollars - montant net)1
2010-2011 (en millions de dollars - montant net) Harmonisation avec les r�sultats vis�s par le gouvernement du Canada
Budget principal des d�penses2 D�penses
pr�vues3
Total des
autorisations4
D�penses
r�elles5
Sciences, innovation et adoption 275,7 404,4 408,8 368,0 360,3 Une �conomie ax�e sur l'innovation et le savoir
D�veloppement de l'agroentreprise 48,6 64,1 72,9 148,9 104,3
D�veloppement des r�gions rurales et d�veloppement des coop�ratives 22,0 25,1 25,1 24,9 21,1
Agence canadienne du pari mutuel 0,7 0,4 0,4 4,6 1,0 Un march� �quitable et s�curis�
Total 347,0 494,0 507,2 546,4 486,7  


AP 4.1 Services internes (l'� l'appui de tous les r�sultats strat�giques - montant net)
Activit� de programme D�penses
r�elles
2009-2010
(en millions de dollars - montant net)1
2010-2011 (en millions de dollars - montant net)
Budget principal des d�penses2 D�penses
pr�vues3
Total des
autorisations4
D�penses
r�elles5
Services internes 357,9 301,4 306,0 352,5 352,5


Ensemble du Minist�re
  D�penses
r�elles
2009-2010
(en millions de dollars - montant net)1
2010-2011 (en millions de dollars - montant net)
Budget principal des d�penses2 D�penses
pr�vues3
Total des
autorisations4
D�penses
r�elles5
D�penses totales du Minist�re 2 605,2 2 990,1 3 331,3 2 918,3 2 674,8

Consultez la sous-section Profil des d�penses du pr�sent rapport pour obtenir une explication sur les �carts des d�penses totales du Minist�re.

1 Les d�penses r�elles correspondent aux d�penses r�elles engag�es au cours de l'exercice 2009-2010, telles que d�clar�es dans les Comptes publics de 2009-2010.

2 Les chiffres du Budget principal des d�penses correspondent aux montants inscrits dans le Budget principal des d�penses de 2010-2011.

3 Les d�penses pr�vues correspondent aux d�penses d�clar�es dans le Rapport sur les plans et les priorit�s (RPP) de 2010-2011. Les d�penses pr�vues tiennent compte des fonds d�j� inscrits dans les niveaux de r�f�rence du Minist�re ainsi que des montants qui seront autoris�s dans le cadre du processus budg�taire et qui sont pr�sent�s dans la Mise � jour annuelle des niveaux de r�f�rence. Elles comprennent �galement des rajustements totalisant 341,1 millions de dollars, qui ont �t� approuv�s dans le plan financier du gouvernement, mais qui n'ont pas encore �t� inclus dans les niveaux de r�f�rence du Minist�re au moment de la mise en place du Budget principal des d�penses.

4 Le total des autorisations repr�sente le Budget principal des d�penses de 2010-2011 plus une r�duction totale nette de 71,8 millions de dollars qui se compose du Budget suppl�mentaire des d�penses et des transferts d'affectations re�us durant l'exercice 2010-2011, ainsi que des rajustements des montants r�glementaires afin qu'ils correspondent aux d�penses r�elles, rajustements et transferts internes qui figurent dans les Comptes publics de 2010-2011.

5 Les chiffres relatifs aux d�penses r�elles repr�sentent les d�penses r�elles engag�es au cours de l'exercice 2010-2011, qui figurent dans les Comptes publics de 2010-2011. Dans certains cas, lorsque les montants autoris�s n'ont pas �t� d�pens�s, ils peuvent �tre report�s aux exercices futurs.

Les chiffres pr�sent�s dans le tableau ci-dessus ont �t� arrondis. Il est donc possible que leur somme ne corresponde pas aux totaux indiqu�s.

Profil des d�penses

Les d�penses minist�rielles d'AAC fluctuent d'une ann�e � l'autre en fonction de la conjoncture dans le secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels durant une p�riode donn�e. Les programmes d'AAC r�pondent directement aux facteurs sectoriels et �conomiques qui exigent le soutien de cette composante cruciale de l'�conomie. Bon nombre des programmes d'AAC sont d'ordre l�gislatif (c.-�-d. qu'ils sont approuv�s par le Parlement en vertu d'une loi habilitante) et les paiements qui s'y rattachent fluctuent en fonction des demandes et des exigences du secteur.

Plan d'action �conomique du Canada

Des initiatives prises en vertu du Plan d'action �conomique du Canada (PAE) compl�tent les plans de d�penses d'AAC et soulignent le caract�re indispensable du secteur agricole et agroalimentaire pour l'�conomie canadienne. Des investissements cl�s ont aussi �t� faits pour aider les agriculteurs � exploiter au maximum les d�bouch�s et � en tirer des avantages financiers le plus vite possible, car il est entendu qu'ils ont un important r�le � jouer pour aider le Canada � se relever de la r�cession mondiale. En engageant de tels investissements, AAC s'est assur� qu'ils compl�taient les programmes de Cultivons l'avenir et s'y int�graient.

Des progr�s ont �t� r�alis�s dans le cadre des initiatives du PAE pour aider les entreprises agricoles du Canada, tandis que le gouvernement continue de mettre des fonds � la disposition du secteur. Le Fonds de flexibilit� pour l'agriculture a appuy� de nouvelles initiatives, � l'�chelle du gouvernement f�d�ral et en partenariat avec les provinces, les territoires et l'industrie, pour am�liorer la comp�titivit� du secteur. Dans le cadre du Programme d'am�lioration de l'abattage, 20 projets d'une valeur totale de 56 millions de dollars ont �t� approuv�s afin d'aider les installations de transformation et d'emballage des viandes rouges � rester comp�titives et accessibles pour les agriculteurs de partout au Canada. La Loi canadienne sur les pr�ts agricoles a facilit� l'acc�s au cr�dit pour les agriculteurs. Le transfert de la prestation du programme Agri-stabilit� aux provinces de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan a �t� mis en œuvre sans r�percussions s�rieuses pour le service � la client�le offert aux demandeurs du programme. L'Initiative de modernisation des laboratoires f�d�raux a permis la r�novation des installations dans huit laboratoires d'AAC. De plus, le Plan d'action acc�l�r� des sites contamin�s f�d�raux a men� � l'acc�l�ration des �valuations et des activit�s de restauration dans plusieurs sites, r�duisant ainsi les risques pour la sant� humaine et de l'environnement et les risques li�s � la responsabilit� pour le Minist�re. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ces initiatives du le PAE, voir la section II.

Tendances des d�penses du Minist�re

Le graphique ci-dessous illustre la tendance des d�penses d'AAC dans le Budget principal des d�penses, les d�penses pr�vues, le total des autorisations et les d�penses r�elles entre 2008-2009 et 2010-2011.

Graphe de Tendances au chapitre des d�penses minist�rielles

[version textuelle]

Notes :
1 Les chiffres du Budget principal des d�penses sont ceux qui figurent dans le Budget principal des d�penses de chaque ann�e respective.

2 Les d�penses pr�vues sont celles qui figurent dans le Rapport sur les plans et les priorit�s de chaque ann�e respective. Les d�penses pr�vues correspondent aux fonds qui sont d�j� inscrits dans les niveaux de r�f�rence du Minist�re de m�me qu'aux fonds approuv�s dans le plan financier du gouvernement, mais qui ne sont pas encore inscrits dans les niveaux de r�f�rence du Minist�re au moment de la publication du Rapport sur les plans et les priorit�s de chaque ann�e respective. Les d�penses pr�vues ne tenaient pas compte des renseignements contenus dans le budget de 2008, 2009 ou 2010. Ces rajustements ont �t� effectu�s par la suite et figurent dans les d�penses totales autoris�es.

3 Le total des autorisations concorde avec le Budget principal des d�penses et les rajustements au titre du Budget suppl�mentaire des d�penses et des transferts d'affectations, des rajustements des montants l�gislatifs et des d�penses r�elles �quivalentes et des rajustements et des transferts internes, tels qu'ils figurent dans les Comptes publics.

4 Les d�penses r�elles repr�sentent les d�penses v�ritablement engag�es pendant l'exercice vis� et qui figurent dans les Comptes publics. Dans certains cas, les montants autoris�s non d�pens�s peuvent �tre report�s � des exercices ult�rieurs.

Au cours de la p�riode triennale 2008-2009 � 2010-2011, les d�penses r�elles et pr�vues et les d�penses autoris�es ont oscill� entre un minimum de 2,6 milliards de dollars en 2009-2010 et un maximum de 3,3 milliards de dollars en 2010-2011. Bien que la tendance des d�penses r�elles illustr�e ci-dessus soit g�n�ralement stable au cours de ces ann�es, les programmes et les initiatives varient d'ann�e en ann�e en fonction de la conjoncture du secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels.

L'exercice 2009-2010 comprend les fonds attribu�s � l'industrie porcine pour favoriser une transition ordonn�e du secteur en vue de relever les nouveaux d�fis du march�, tandis que l'exercice 2010-2011 tient compte de l'aide d'urgence fournie aux producteurs touch�s par les inondations et les conditions d'humidit� excessive au printemps et � l'�t� 2010. En 2009-2010 et 2010-2011, le Minist�re a effectu� des investissements au titre du Plan d'action �conomique du Canada pour favoriser la relance de l'�conomie � la suite de la r�cession mondiale.

Le besoin de financement dans le cadre du programme de gestion des risques de l'entreprise a diminu� au cours des derni�res ann�es comparativement aux ann�es pr�c�dentes en raison des prix plus �lev�s des produits de base.

Les d�penses r�elles en 2010-2011 sont inf�rieures aux autorisations, et ce, en raison de plusieurs facteurs, notamment le moment choisi pour lancer certains programmes. Toutefois, la plupart des cr�dits non d�pens�s devraient �tre report�s � des exercices ult�rieurs.

Budget des d�penses par cr�dit vot�

Pour plus de renseignements sur les cr�dits et les d�penses l�gislatives de l'organisation, consultez la publication Comptes publics du Canada 2010-2011 (volume II).



Section II : Analyse des activit�s de programme par r�sultat strat�gique

L�gende

Pourcentage du niveau attendu de rendement (d�montr� par l'indicateur et l'objectif ou les activit�s et r�sultats pr�vus) atteint durant l'exercice pour le r�sultat escompt� figurant dans le RPP correspondant.

Objectifs d�pass�s : Plus de 100 %

Objectifs atteints : 100 %

Plupart des objectifs atteints : 80 � 99 %

Certains objectifs atteints : 60 � 79 %

Nombre insuffisant d'objectifs atteints : Moins de 60 %

R�sultat strat�gique 1 - Un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels respectueux de l'environnement

Le Minist�re appuie un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels durable tant du point de vue �conomique qu'environnemental, c'est-�-dire un secteur capable de bien g�rer les ressources naturelles disponibles et capable de s'adapter aux conditions environnementales changeantes. En relevant d'importants d�fis environnementaux au Canada, notamment l'impact de l'agriculture sur la qualit� et l'utilisation de l'eau, l'adaptation aux r�percussions des changements climatiques, la r�duction des �missions de gaz � effet de serre d'origine agricole et l'exploration de nouveaux d�bouch�s �conomiques, le secteur contribuera � assainir l'environnement et � cr�er des conditions de vie plus saines pour l'ensemble de la population, tout en augmentant sa propre rentabilit�.

La saviez-vous?

AAC collabore avec les agriculteurs, l'industrie et les universit�s pour rendre le drainage agricole par canalisations plus durable sur le plan de l'environnement. Ceci comprend l'examen de l'utilisation de larges filtres souterrains, appel�s bior�acteurs, pour le traitement des eaux dans les drains. Les bior�acteurs suivent un processus biologique selon lequel on alimente les bact�ries pr�sentes naturellement avec des mati�res biologiques rapidement utilisables, comme les copeaux de bois ou les �pis de ma�s. Une fois les bact�ries nourries, elles prosp�rent et absorbent les nutriments en trop, tels que l'azote.

Activit� de programme 1.1 : Connaissances, technologies, information et �valuation sur le plan environnemental

Description de l'activit� de programme

AAC s’emploie � soutenir le secteur par des initiatives qui lui permettent d’adopter une approche de gestion plus syst�matique � la prise des d�cisions sur les risques pour l’environnement et qui l’aident � d�finir des mesures correctives appropri�es. Le Minist�re effectue de la recherche fondamentale et appliqu�e qui vise � am�liorer sa compr�hension scientifique des interactions entre l’agriculture et l’environnement dans les grands enjeux environnementaux qui confrontent le Canada et ses r�gions; il met au point des pratiques agricoles �cologiques et valide le rendement environnemental et �conomique au niveau des exploitations agricoles; il �labore, am�liore et utilise des indicateurs agroenvironnementaux, des syst�mes de comptabilisation des gaz � effet de serre et des indicateurs �conomiques pour �valuer la viabilit� �conomique du secteur et son degr� de respect de l’environnement. Ce programme offre la plate-forme pour l’innovation et la recherche des technologies et des strat�gies dont le secteur se servira comme point de d�part de l’am�lioration de son rendement agroenvironnemental.


Ressources financi�res pour 2010-2011 (en millions de dollars – montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
L'�cart entre les ressources financi�res est attribuable en grande partie � la restructuration des activit�s de programme.
59,6 92,9 89,8


Ressources humaines 2010-2011 (�quivalents temps plein – ETP)
Ressources pr�vues Ressources r�elles �cart
692 682 (10)


R�sultats
pr�vus
Indicateurs de
rendement*
Objectifs* �tat du
rendement
*L'indicateur de rendement et l'objectif d�clar�s dans le RPP de 2010-2011 ont ensuite �t� remplac�s par les mesures du rendement ci-dessus qui figurent dans le Rapport minist�riel sur le rendement de 2009-2010. Voir la section sur les le�ons apprises pour obtenir plus de renseignements.
Le secteur agricole et agroalimentaire prend des d�cisions qui pr�voient la mise en place de saines pratiques environnementales Pourcentage des d�cisions prises par le secteur agricole et agroalimentaire qui int�grent les aspects environnementaux ou qui en tiennent compte

34 %

(Les r�sultats de l'Enqu�te sur la gestion agroenvironnementale de 2006 indiquent que 27 % des exploitations agricoles avaient mis en oeuvre au moins une pratique de gestion agroenvironnementale. La prochaine Enqu�te sur la gestion agroenvironnementales aura lieu en 2012.)

Bien que la cible soit �tablie pour l'ann�e 2013, les progr�s r�alis�s � ce jour donnent � penser qu'on atteindra l'objectif fix�.


Sommaire du rendement et analyse de l'activit� de programme

AAC a appuy� le processus d�cisionnel du secteur gr�ce � des politiques et � des programmes ax�s sur la science qui permettent de mieux comprendre les d�fis et les possibilit�s. L'expertise d'AAC va de la science fondamentale � la recherche appliqu�e et au transfert de technologies, en passant par l'�valuation et la pr�paration des rapports n�cessaires pour l'�tablissement des priorit�s. Les outils essentiels que sont les plans sur les risques environnementaux � la ferme ont permis au secteur de tenir compte des consid�rations environnementales dans le processus d�cisionnel. Par ailleurs, l'initiative des syst�mes d'environnement durable en agriculture am�liore la compr�hension scientifique de l'interaction de l'agriculture avec l'environnement tout en acc�l�rant la cr�ation de pratiques de gestion b�n�fiques. Les agriculteurs tirent parti de pratiques agricoles nouvelles et am�lior�es qui permettent de relever les d�fis environnementaux comme la variabilit� climatique et la gestion de l'eau ainsi que les enjeux li�s � la production animale et v�g�tale.

Les d�cideurs du secteur agricole ont besoin de renseignements de bonne qualit� pour faire face aux enjeux complexes sur le plan �conomique et environnemental. C'est pourquoi AAC a �labor� un ensemble d'indicateurs agroenvironnementaux scientifiques qui int�grent les donn�es sur les sols, le climat et la topographie aux statistiques sur l'utilisation des terres et la gestion des cultures et du b�tail. Ces indicateurs aident � int�grer les questions environnementales dans le processus d�cisionnel en ce qui concerne l'ensemble des conditions et des risques associ�s � l'environnement en agriculture et leur �volution au fil du temps.

La meilleure fa�on de tenir compte des risques et des possibilit�s sur le plan agroenvironnemental consiste � miser sur les efforts concert�s des gouvernements, des producteurs et des intervenants. En 2010-2011, AAC a accord� une grande importance � la collaboration avec ses partenaires en vue d’adopter les innovations d’autres pays en mati�re d’agriculture durable.

Le�ons apprises

Les producteurs r�pondent aux pr�occupations environnementales, et des progr�s sont r�alis�s pour r�gler les probl�mes cruciaux li�s � la qualit� de l'eau et aux changements climatiques. Toutefois, le d�veloppement et l'intensification des activit�s de culture et d'�levage, en raison de la demande croissante d'aliments et de fibres et de l'�volution des conditions commerciales, pourraient conduire � des pratiques de production qui augmentent la pression sur l'environnement � moins que des mesures appropri�es ne soient prises.

Pour am�liorer la performance environnementale, il faut d'abord et avant tout �tre conscient des questions environnementales � la ferme et savoir comment les g�rer. Le processus de plans environnementaux des fermes est devenu une source cl� de renseignements et d'information pour les producteurs du Canada. Ce processus comprend des activit�s d'apprentissage sur les questions agroenvironnementales, l'application de ce savoir sur les fermes afin de cerner les risques environnementaux potentiels, et l'�laboration d'un plan d'action pour att�nuer ces risques. AAC s'efforce de mieux comprendre les pratiques mises en œuvre dans les exploitations canadiennes pour g�rer les �l�ments nutritifs, les pesticides ainsi que les ressources en terre et en eau, et d'en rendre compte. � cette fin, le Minist�re a �tabli de nouvelles valeurs de r�f�rence pour mieux mesurer les d�cisions prises par le secteur, qui int�grent ou comprennent des consid�rations environnementales, notamment le nombre de fermes au Canada qui poss�dent un plan agroenvironnemental officiel.

Activit� de programme 1.2 : Mesures � la ferme

Description de l'activit� de programme

AAC appuie les producteurs au moyen de programmes mis en œuvre directement � la ferme qui permettent de cerner les risques et les possibilit�s pour l'environnement et de favoriser une croissance soutenue des valeurs �thiques de la g�rance dans le secteur agricole et agroalimentaire. Le Minist�re soutient les agriculteurs par : l'�valuation des risques agroenvironnementaux et la planification; la prestation d'expertise, d'information et de mesures incitatives pour accro�tre l'adoption de pratiques agricoles durables � la ferme; la prospection et la mise au point de nouvelles approches qui encouragent l'adoption de pratiques agricoles durables; une meilleure reconnaissance de la valeur de ces pratiques. Cette activit� de programme concourt � la g�rance de l'environnement et aide � att�nuer l'impact global du secteur sur l'environnement. Elle contribue � assainir l'environnement, � am�liorer les conditions de vie des Canadiens et des Canadiennes et � faire de l'agriculture un secteur plus rentable.


Ressources financi�res pour 2010-2011 (en millions de dollars – montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
L'�cart entre les ressources financi�res est attribuable en grande partie aux d�penses moins �lev�es que celles approuv�es pour l'exercice 2010-2011 en raison du calendrier de mise en œuvre des programmes de Cultivons l'avenir, de la complexit� des propositions et du calendrier de mise en œuvre des projets pluriannuels dans le cadre du programme Agri-flexibilit� ainsi que de la restructuration des activit�s de programme. Une grande partie de ces fonds inutilis�s sera report�e.
152,5 152,1 89,7


Ressources humaines 2010-2011 (�quivalents temps plein – ETP)
Ressources pr�vues Ressources r�elles �cart
La hausse du nombre d'ETP est en grande partie attribuable � la r�affectation des ressources dans le cadre des activit�s de programme.
384 411 27


R�sultats
attendus
Indicateurs de
rendement*
Objectifs* �tat du
rendement
*Les indicateurs de rendement et les objectifs d�clar�s dans le RPP de 2010-2011 ont �t� modifi�s subs�quemment de fa�on � refl�ter les mesures de rendement susmentionn�es, comme dans le RMR de 2009-2010. Pour obtenir de plus amples renseignements, voir la section Le�ons apprises ci-dessous.
Am�lioration de l'�valuation des risques agroenvironnementaux et meilleure planification par les producteurs agricoles Pourcentage des exploitations agricoles qui ont mis en œuvre un plan de gestion agroenvironnemental

92 % d'ici le 31 mars 2013

(Les r�sultats de l'Enqu�te sur la gestion agroenvironnementale de 2006 indiquent que 90 % de toutes les exploitations agricoles avaient mis en oeuvre au moins une pratique de gestion b�n�fique. La prochaine Enqu�te sur la gestion agroenvironnementale aura lieu en 2012)

Bien que la cible soit �tablie pour 2013, les progr�s � ce jour donnent � penser que l'objectif sera atteint.

Sommaire du rendement et analyse de l'activit� de programme

AAC fournit aux producteurs des connaissances et des outils et dispose de sp�cialistes des ressources en terres et de responsables de l'�laboration des politiques, qui appuient des pratiques efficaces de gestion des terres, ainsi que la planification et l'�valuation des risques agroenvironnementaux. Le Minist�re r�alise des recherches fondamentales et appliqu�es, fournit du financement et coordonne les approches � l'�chelle nationale et internationale.

Par exemple, AAC est un membre fondateur de l'Alliance mondiale de recherche (AMR) sur les gaz � effet de serre en agriculture. Lanc�e en 2009 pour accro�tre la coop�ration, la collaboration et les investissements � l'�chelle internationale en mati�re d'activit�s de recherche publiques et priv�es, l'Alliance aide le secteur � r�duire les �missions de gaz � effet de serre tout en rehaussant la productivit� et l'adaptation aux changements climatiques. Les producteurs et l'ensemble de la collectivit� de l'AMR profiteront des r�sultats qui d�couleront de ces initiatives. AAC a instaur� le Programme de lutte contre les gaz � effet de serre en agriculture de 27 millions de dollars � titre de contribution initiale du Canada aux objectifs de l'AMR.

AAC continue d'aider le secteur � produire des avantages environnementaux et � r�duire les risques pour l'environnement en �laborant des technologies et des pratiques de gestion b�n�fiques (PGB) durables sur le plan �conomique. � ces efforts s'ajoute la recherche scientifique continue pour concevoir des PGB, des initiatives de transfert de technologie qui acc�l�reront l'adoption des pratiques de gestion respectueuses de l'environnement, ainsi que l'�valuation et la pr�paration de rapports sur les effets de l'agriculture sur l'environnement.

Le�ons apprises

Selon l'enqu�te sur la gestion agroenvironnementale de 2006, les producteurs ont adopt� en grand nombre des pratiques de gestion des �l�ments nutritifs, comme l'�valuation des �l�ments nutritifs dans le sol. L'enqu�te de 2006 indique �galement qu'on pourrait am�liorer les pratiques de stockage du fumier solide et liquide, le degr� de facilit� d'acc�s du b�tail aux eaux de surface et le moment choisi pour l'application des pesticides.

Toutefois, les donn�es relatives au taux d'adoption des PGB doivent �tre interpr�t�es avec prudence. Les pratiques de gestion agricole et leurs effets potentiels sur l'environnement ne sont pas les m�mes d'une r�gion � l'autre, puisque la production agricole, les caract�ristiques du sol et du paysage, les conditions m�t�orologiques et d'autres facteurs varient d'un bout � l'autre du pays. AAC s'efforce de mieux comprendre ces diff�rences r�gionales � l'aide d'un indice objectif d'adoption des PGB qui t�moigne des pratiques mises en œuvre � la ferme, par province et par produit. Ces efforts ont d�bouch� sur l'�laboration d'un nouvel indicateur et d'une nouvelle cible pour mieux tenir compte de tous les programmes dans ce domaine.

R�sultat Strat�gique 2 - Un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels comp�titif qui g�re les risques de mani�re proactive

La capacit� du Canada de produire, de transformer et de distribuer des produits agricoles, agroalimentaires et agro-industriels s�rs, sains, rentables et de premi�re qualit� d�pend de son aptitude � g�rer les risques de mani�re proactive, � r�duire ces risques au minimum et � �largir les march�s int�rieurs et ext�rieurs pour le secteur en r�pondant aux exigences et aux attentes des consommateurs, et m�me en les d�passant. La gestion proactive des risques et l'am�lioration du contexte de la r�glementation concourront directement � la stabilit� �conomique et � la prosp�rit� des agriculteurs canadiens et rehausseront la s�curit� de la population du pays.

Le saviez-vous?

Les consommateurs du Japon et du Mexique ont une perception tr�s positive du Canada et de ses produits alimentaires et boissons. En effet, des sondages men�s aupr�s des consommateurs de ces pays ont r�v�l� que ces derniers consid�rent les produits canadiens salubres, frais, de haute qualit� et provenant d'un environnement sain. Cependant, les produits canadiens qui se retrouvent sur les tablettes des �piceries du Japon et du Mexique ne portent souvent pas d'�tiquette indiquant qu'ils proviennent du Canada. Par le biais du programme de promotion de la marque Canada, des efforts sont d�ploy�s pour rem�dier � cette situation. On encourage les entreprises canadiennes qui exportent des produits vers ces pays � adh�rer � ce programme afin qu'ils puissent utiliser sur l'emballage de leurs produits les graphiques d'indentification de la marque Canada, y compris la feuille d'�rable stylis�e, qui est reconnue par les consommateurs du Mexique et du Japon comme �tant un symbole du Canada.

Activit� de programme 2.1 : Gestion des risques de l'entreprise

Description de l'activit� de programme

De concert avec les provinces et les territoires, AAC applique un ensemble complet de programmes de GRE qui dote les producteurs des outils et de la capacit� de mieux g�rer les risques de l'entreprise. Ces programmes les pr�munissent contre les faibles baisses de revenu (Agri-investissement), leur viennent en aide, en fonction des marges, dans les cas des pertes de revenu plus marqu�es (Agri-stabilit�), les secourent en cas de catastrophe en leur octroyant rapidement une aide (Agri-relance) et les prot�gent contre les manques � produire attribuables � des risques naturels �chappant � leur emprise (Agri-protection).

En outre, le Minist�re donne un coup de pouce aux producteurs par le biais de plusieurs programmes de garanties financi�res. Par exemple, le Programme des paiements anticip�s facilite la mise en march� des r�coltes des producteurs en leur permettant de les �couler au moment o� les conditions du march� et les prix sont plus favorables.


Ressources financi�res 2010-2011 (en millions de dollars – montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
La r�duction des exigences en mati�re de financement des programmes de gestion des risques de l'entreprise est en grande partie attribuable au prix plus �lev� des produits de base.
1 996,2 1 477,6 1 452,5


Ressources humaines 2010-2011 (�quivalents � temps plein – ETP)
Ressources pr�vues Ressources r�elles �cart
La baisse du nombre d'ETP est attribuable au transfert de la prestation du programme Agri-stabilit� aux provinces de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan, une initiative dans le cadre du Plan d'action �conomique du Canada dont il est question dans la section II.
549 486 (63)


R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement Objectifs �tat du rendement
R�duction des pertes de revenu des producteurs Comparaison entre, d'une part, le revenu net des producteurs tir� du march� (RNM) pour l'ann�e en cours, plus les paiements de GRE, et, d'autre part, le RNM moyen des cinq ann�es pr�c�dentes, plus les paiements de GRE 85 % du RNM moyen des cinq ann�es pr�c�dentes, plus les paiements de GRE, d'ici le 31 mars 2011 Objectif d�pass�

Sommaire du rendement et analyse de l'activit� de programme

Agri-investissement, Agri-stabilit�, Agri-protection et le cadre Agri-relance sont les programmes de GRE de Cultivons l'avenir. Tous ces programmes offrent conjointement une protection compl�te du revenu agricole contre les r�percussions des baisses de revenu et de production et aident l'industrie � g�rer les risques de fa�on plus proactive, tout en offrant des mesures plus adapt�es, pr�visibles et qui facilitent l'emprunt bancaire.

Les programmes de GRE et d'autres paiements connexes totalisant 1,45 milliard de dollars ont permis de stabiliser le revenu net (revenu net tir� du march� et paiements des programmes de GRE) � un niveau plus �lev� que le niveau historique des cinq derni�res ann�es (121 %), d�passant ainsi l'objectif de 85 %. Ce r�sultat se fonde sur les donn�es d'imposition 2008, soit les plus r�centes donn�es disponibles. Les paiements de programme en 2008 ont diminu� de 766 millions de dollars par rapport � l'ann�e pr�c�dente. Par ailleurs, la valeur du revenu net tir� du march� est pass�e de 3,79 milliards de dollars en 2007 � 5,47 milliards de dollars en 2008, une hausse de 44 %.

Les r�sultats d'un sondage men� aupr�s des producteurs canadiens en mars 2010 indiquent que la plupart (78 %) de ceux qui ont eu recours � deux programmes de GRE ou plus reconnaissent que ces derniers ont permis de minimiser les risques financiers. Ce sondage a recueilli des donn�es directement aupr�s des producteurs sur les approches de gestion des risques et leurs opinions sur l'efficacit� des programmes de GRE.

Les paiements d'Agri-stabilit� sont vers�s lorsqu'un producteur subit une perte importante. Ainsi, ces paiements ont aid� � am�liorer la marge de l'ann�e en cours des producteurs, qui est pass�e d'environ 24 % de la marge historique moyenne, � 63 % pour l'ann�e de programme 2008, soit un peu en de�� de l'objectif de 65 %. La diminution du taux de participation au programme s'explique surtout par de meilleurs revenus agricoles, plus particuli�rement dans le secteur des c�r�ales et des ol�agineux. Toutefois, le programme joue toujours un grand r�le dans la gestion des risques dans les exploitations canadiennes, le pourcentage des revenus tir�s du march� couvert par le programme s'�tablissant � 68 % (objectif : 75 %). Selon les r�sultats du sondage sur la GRE de 2009, environ 60 % des producteurs ont indiqu� que le programme leur avait permis de combler leurs pertes de revenu.

Dans le cadre d'Agri-investissement, les gouvernements f�d�ral, provinciaux et territoriaux versent une contribution de contrepartie dans les comptes d'�pargne des producteurs pour faciliter la gestion des baisses l�g�res de revenu ou les investissements dans leur exploitation agricole. Plus de 70 % de tous les producteurs canadiens ont particip� � Agri-investissement dans l'ann�e de programme 2008, soit un taux similaire � la premi�re ann�e du programme (objectif : 65 %). Le taux de participation a diminu� avec la mise en œuvre des exigences de d�p�t, mais il est toujours consid�rable. Environ 60 % des participants qui ont subi une baisse de revenu et obtenu des paiements d'Agri-stabilit� en 2008 ont �galement effectu� des retraits dans leur compte Agri-investissement (objectif : 60 %), ce qui laisse penser que la plupart des producteurs utilisent le programme pour g�rer les baisses de revenu. Le sondage sur la GRE de 2009 indiquait que 90 % de ceux qui ont effectu� un retrait dans les comptes ont utilis� l'argent pour g�rer des baisses de revenu et que 54 % des producteurs consid�raient que le programme �tait un outil efficace de gestion des risques. En raison de l'accroissement de la compr�hension du programme et des soldes de comptes, on s'attend � ce que le pourcentage de producteurs consid�rant que le programme est efficace en tant qu'outil de gestion efficace augmente.

Agri-protection offre aux producteurs une assurance contre les effets des baisses de production. Au cours de la campagne agricole 2009-2010, environ 87 % de la valeur de toutes les cultures produites au Canada �tait assurable (objectif : 85 %). La valeur des cultures produites au Canada qui �tait r�ellement assur�e repr�sentait environ 63 % de la valeur totale de tous les produits agricoles admissibles � l'assurance (objectif : 60 %). Les efforts se poursuivent en vue d'�laborer d'autres mesures pour l'assurance-production pour le b�tail, l� o� le besoin se fait sentir. � ce jour, seuls des r�gimes limit�s pour le b�tail ont �t� implant�s, mais les responsables s'efforcent d'assurer l'uniformit� � l'�chelle du pays et veillent � ce que les r�gimes des secteurs public et priv� contribuent � r�pondre aux besoins en assurance de l'industrie. Les r�sultats du sondage sur la GRE de 2009 r�v�lent que les producteurs qui ont re�u des paiements d'assurance dans les cinq derni�res ann�es sont satisfaits des montants obtenus (65 % des r�pondants); ces paiements leur ont permis de relancer leurs activit�s apr�s une perte de production (87 %) et ont �t� vers�s en temps utile (81 %).

Agri-relance aide les gouvernements f�d�ral, provinciaux et territoriaux � intervenir en cas de catastrophes. Depuis la mise en œuvre du programme au titre de Cultivons l'avenir, les gouvernements f�d�ral, provinciaux et territoriaux ont investi pr�s de 785 millions de dollars dans 26 initiatives en vue d'aider les producteurs touch�s par des catastrophes naturelles dans diff�rentes r�gions du Canada. Au cours de l'exercice 2010-2011 seulement, les gouvernements ont mis en place 12 initiatives, y compris l'Initiative d'aide aux producteurs des Prairies touch�s par l'humidit� excessive, � laquelle on a accord� 601 millions de dollars en aide. Les discussions men�es avec les provinces indiquent que presque tous les producteurs qui ont re�u de l'aide d'Agri-relance ont pu relancer leurs activit�s, d�passant ainsi l'objectif de 75 %. Dans la plupart des cas, les producteurs exer�aient toujours leurs activit�s une ann�e apr�s le versement des paiements li�s � la catastrophe.

Le Minist�re a �galement appuy� la consolidation du secteur canadien du porc. Le Programme de transition des exploitations porcines bisannuel a aid� le secteur � effectuer la transition vers de nouveaux d�bouch�s en fournissant un total de 71,9 millions de dollars aux 446 soumissionnaires retenus qui ont accept� de vider leurs porcheries et d'interrompre la production pendant trois ans.

Le�ons apprises

De concert avec les provinces et les territoires, le Minist�re a continu� de surveiller le rendement au moyen du Cadre de mesure du rendement des programmes de GRE pour s'assurer que ces derniers r�pondent � leurs objectifs. Les donn�es sur le rendement des programmes ont �t� communiqu�es aux intervenants de l'industrie et continueront d'orienter le processus d'�laboration des programmes du prochain cadre strat�gique pour l'agriculture. En g�n�ral, les programmes contribuent grandement � stabiliser les revenus des producteurs. Toutefois, les inqui�tudes des producteurs quant � la rapidit� et la pr�visibilit� des paiements sont toujours pr�sentes, tel qu'indiqu� dans le sondage de 2009 sur la satisfaction des clients et subs�quemment renforcer par l'�tude sur la qualit� des services r�alis�e aupr�s de groupes cibles de 2010. Cette question sera examin�e lors des discussions pr�alables � la conception des programmes du prochain cadre strat�gique pour l'agriculture.

En 2010-2011, on a proc�d� � une �valuation des mesures adopt�es par AAC pour faire face � la crise de l'enc�phalopathie spongiforme bovine (ESB). L'�valuation indique que le Minist�re a atteint ses principaux objectifs, soit : soutenir l'industrie durant la crise, �viter l'abattage du cheptel bovin � grande �chelle et maintenir la confiance des producteurs et des consommateurs dans l'industrie. Pour ce qui est des le�ons apprises, l'�valuation cerne plusieurs questions se rapportant � la conception des initiatives futures en cas de catastrophe, notamment l'importance de tenir � jour les connaissances des structures de commercialisation actuelles dans la conception des futures initiatives en cas de catastrophes.

Activit� de programme 2.2 : Syst�mes de gestion des risques li�s � la salubrit� et � la bios�curit� des aliments

Description de l'activit� de programme

AAC appuie les producteurs, et les organismes qui les repr�sentent, et collabore avec les provinces � la mise au point et � la mise en œuvre de syst�mes de gestion des risques li�s � la salubrit� des aliments, � la bios�curit� et � la tra�abilit� qui visent � pr�venir et � contrer les risques pour les ressources animales et v�g�tales de base; ces efforts ont pour effet de renforcer le secteur s'il survient des maladies qui entra�nent des pertes sur les march�s int�rieurs et �trangers. Les syst�mes de gestion des risques sont les suivants : les syst�mes de salubrit� des aliments nationaux, reconnus par le gouvernement, qui appliquent les principes HACCP (Analyse des risques et ma�trise des points critiques) � la ferme ou en aval de celle-ci ou qui s'en inspirent; les syst�mes nationaux de bios�curit�; un syst�me national de tra�abilit� des produits agricoles et alimentaires. Ces syst�mes appuient �galement les activit�s de gestion qui limitent la propagation des maladies animales et v�g�tales, r�duisant ainsi l'incidence �conomique, environnementale et sociale d'une crise �ventuelle. Par ailleurs, la Strat�gie nationale de bios�curit� animale et v�g�tale propose des orientations strat�giques globales assurant que les efforts d�ploy�s visent les risques les plus importants pour la bios�curit�. Parmi les b�n�ficiaires admissibles figurent les organismes nationaux ou r�gionaux � but non lucratif, les producteurs et les intervenants du secteur.


Ressources financi�res 2010-2011 (en millions de dollars – montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
L'�cart entre les ressources financi�res est attribuable en grande partie aux d�penses moins �lev�es que celles approuv�es pour l'exercice 2010-2011 en raison du calendrier de mise en œuvre des programmes de Cultivons l'avenir, de la complexit� des propositions et du calendrier de mise en œuvre des projets pluriannuels dans le cadre du programme Agri-flexibilit� ainsi que de l'annonce du Budget de 2011 concernant la prolongation de l'Initiative de lutte contre les maladies dans l'industrie porcine de deux ans. Une grande partie des fonds devrait �tre report�e � un exercice ult�rieur.
154,8 144,8 95,2


Ressources humaines 2010-2011 (�quivalents � temps plein – ETP)
Ressources pr�vues Ressources r�elles �cart
349 342 (7)


R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement* Objectif* �tat du rendement
*Les indicateurs de rendement et les objectifs d�clar�s dans le RPP de 2010-2011 ont �t� modifi�s subs�quemment de fa�on � refl�ter les mesures de rendement susmentionn�es, comme dans le RMR de 2009-2010. Pour obtenir de plus amples renseignements, voir la section Le�ons apprises ci-dessous.
Augmentation de la salubrit� des syst�mes alimentaires Pourcentage de producteurs qui participent � des programmes de type HACCP et qui d�clarent avoir adopt� des pratiques li�es � la salubrit� des aliments 45 % d'ici le 31 mars 2013 Les progr�s mesur�s � ce jour indiquent que l'objectif devrait �tre atteint. (L'enqu�te de 2005 montrait un niveau de participation de 28 % pour le programme bas� sur le HACCP. En 2008, l'enqu�te indiquait une participation de 39 %.)

Sommaire des r�sultats et analyse de l'activit� de programme

De nombreux exploitants agricoles canadiens ont maintenant adopt� des syst�mes de salubrit� des aliments fond�s sur le HACCP pour un large �ventail de produits. Parmi ces produits, notons le b�tail (vaches laiti�res, boeufs, porcs et veaux) la volaille (poulets, oeufs, oeufs d'incubation et dindons) et les produits de l'horticulture (pommes de terre, fruit et noix, l�gumes et melons et produits de serre).

Au cours de la p�riode vis�e, AAC a conclu des ententes avec onze organisations de producteurs et sept organisations agricoles afin de mettre en place ou d'am�liorer des syst�mes de salubrit� des aliments, et avec onze organisations de producteurs afin de mettre en place des syst�mes de tra�abilit�.

AAC, en collaboration avec l'ACIA et ses partenaires provinciaux et territoriaux, s'est engag� � mettre progressivement en place un syst�me national obligatoire de tra�abilit� complet pour les bovins, les porcs, les moutons et la volaille d'ici 2011. L'industrie en assumera la responsabilit� et le gouvernement lui offrira un soutien. L'identification des animaux et des �tablissements constituera la base du syst�me de tra�abilit� afin d'enregistrer plus exactement le d�placement des animaux. Les plans de mise en oeuvre individuels par secteur pour les secteurs du b�tail et de la volaille comprendront les processus juridiques et techniques n�cessaires pour le bon fonctionnement de ces syst�mes.

Parmi les progr�s qui ont �t� r�alis�s en 2010-2011, citons les suivants : modifications apport�es � la Loi sur la sant� des animaux pour inclure la r�glementation sur la tra�abilit� visant les porcs (les processus de modification ayant commenc� pour les bovins, les moutons et la volaille); un syst�me national de tra�abilit� pour les porcs; l'approbation des normes nationales en mati�re de tra�abilit�; un projet pilote du Portail national d'information sur la tra�abilit� pour permettre aux parties autoris�es d'avoir acc�s aux donn�es sur la tra�abilit� de plusieurs sources; les progr�s r�alis�s dans la mise en place d'un service national de base de donn�es qui regroupe les �l�ments des donn�es existantes de l'Agence canadienne d'identification du b�tail et d'Agri-Tra�abilit� Qu�bec; les avanc�es en mati�re de tra�abilit� aux installations de regroupement (parcs d'engraissement, march�s aux ench�res, foires et expositions, etc.); et les avanc�es en mati�re d'identification des �tablissements et d'enregistrement du d�placement des animaux dans les secteurs prioritaires.

Dans le cadre du Programme de recherche sur la sant� des animaux et sur la protection des v�g�taux, les sciences appuient les objectifs nationaux en mati�re de salubrit� des aliments et de bios�curit�. Des menaces � la s�curit� alimentaire, notamment l'influence des nouvelles maladies qui ont des r�percussions catastrophiques, comme la hernie du canola et la souche Ug99 responsable de la rouille des tiges du bl�, sont identifi�es comme des cibles pour cette initiative, et un projet de recherche multidisciplinaire a �t� lanc�. On a cern� les facteurs responsables de la r�sistance g�n�tique � la rouille de la tige du bl� (Ug99) ainsi que les g�nes li�s � la r�sistance � la hernie des crucif�res; on proc�de maintenant � leur inclusion dans de nouveaux germoplasmes. La recherche comprend aussi des solutions pour remplacer l'utilisation d'antibiotiques dans les aliments pour animaux et des recherches scientifiques pour att�nuer les risques en mati�re de salubrit� des aliments dans la production, la transformation et la distribution des aliments. Il a �t� d�montr� que l'effet b�n�fique des antibiotiques dans les aliments du b�tail d�pend du syst�me immunitaire de l'h�te et ouvre la voie � de nouvelles strat�gies de remplacement pour la production de b�tail sans antibiotiques.

Le�ons apprises

Pour mieux refl�ter la salubrit� des aliments � la ferme dans cette activit� de programme, nous avons modifi� la mesure du rendement. Elle est ax�e sur les producteurs ayant un syst�me de salubrit� des aliments fond� sur le HACCP, plut�t que sur le pourcentage des producteurs ayant indiqu� qu'ils ont adopt� des pratiques de salubrit� des aliments. Il est ainsi tenu compte du fait que la majorit� des organisations nationales de producteurs mettent en place des syst�mes de salubrit� des aliments � la ferme fond�s sur le HACCP.

Activit� de programme 2.3 : D�veloppement du commerce et des march�s

Description de l'activit� de programme

AAC se fait le d�fenseur et promoteur du commerce canadien des produits agricoles; il travaille pour faire dispara�tre les obstacles au commerce chez nous et � l'�tranger et pour accro�tre les d�bouch�s du secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels.

Le Minist�re aide le secteur � prospecter de nouveaux d�bouch�s sur les march�s int�rieurs et ext�rieurs, et � d�terminer des fa�ons de stimuler sa productivit�, sa comp�titivit� et sa prosp�rit�. AAC s'emploie aussi � faire valoir les produits canadiens gr�ce au programme Image internationale de la marque Canada et � la Strat�gie de promotion de l'image de marque des produits int�rieurs en vue de renforcer la pr�sence du secteur sur les march�s et de mettre davantage en valeur ses points forts.


Ressources financi�res 2010-2011 (en millions de dollars – montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
L'�cart entre les ressources financi�res est attribuable en grande partie � la restructuration des activit�s de programme, ainsi qu'aux d�penses moins �lev�es que celles approuv�es pour l'exercice 2010-2011 en raison de la complexit� des propositions et du calendrier de mise en œuvre des projets pluriannuels dans le cadre du programme Agri-flexibilit�.
116,3 123,0 93,4

Ressources humaines 2010-2011 (�quivalents � temps plein – ETP)
Ressources pr�vues Ressources r�elles �cart
L'augmentation du nombre d'ETP est en grande partie attribuable � la cr�ation du Secr�tariat de l'acc�s aux march�s ainsi qu'� la r�affectation des ressources dans le cadre des activit�s de programme.
378 428 50


R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement* Objectifs* �tat du rendement*
*Quand l'indicateur de rendement a �t� �labor�, l'an 1997 a �t� utilis� comme ann�e de r�f�rence pour corriger les chiffres sur la croissance des exportations, qui sont indiqu�s dans le RPP de 2010-2011. Depuis, la valeur en dollars de l'ann�e courante a �t� adopt�e comme base plus significative pour mesurer le rendement et en faire rapport.
Un secteur concurrentiel qui poss�de les attributs n�cessaires pour se positionner strat�giquement et tirer profit de nouveaux d�bouch�s commerciaux, ou pour se repositionner et se prot�ger contre les risques changeants du march� Croissance des exportations totales de produits agricoles et alimentaires Atteindre un niveau d'exportation repr�sentant 40 milliards de dollars d'ici le 31 mars 2013 Tous les objectifs ont �t� atteints (en terme de progr�s r�alis�s au cours de la p�riode vis�e pour atteindre la cible de 2013)

Sommaire des r�sultats et analyse de l'activit� de programme

En 2010, le Canada a export� pour 39,4 milliards de dollars de produits agricoles et agroalimentaires et de produits de la mer vers 194 pays, dont 42 en ont achet� pour plus de 100 millions de dollars. Ce montant repr�sente une augmentation de 1,4 % par rapport � 2009. Les �tats-Unis continuent d'�tre la plus grande destination des exportations canadiennes puisque les exportations vers ce pays sont �valu�es � 20 milliards de dollars, une l�g�re diminution par rapport � 2009.

Le succ�s de l'industrie agricole et agroalimentaire sur les march�s mondiaux d�pend en grande partie de l'obtention de renseignements commerciaux en temps opportun. AAC fournit � de plus en plus de clients de l'industrie et de partenaires provinciaux des renseignements tels que des donn�es commerciales du Canada sur les produits et les march�s d'exportation qui aident les entreprises agricoles canadiennes � prendre des d�cisions op�rationnelles.

En 2010-2011, le Minist�re continue de faire progresser son programme commercial multilat�ral et bilat�ral. Des n�gociations avec l'Inde, l'Ukraine et le Maroc ont pris un bon d�part. L'accord de libre-�change conclu avec la Colombie ouvre la porte aux march�s pour des exportations canadiennes cl�s telles que le boeuf et les c�r�ales. Des accords de libre-�change avec la Jordanie et le Panama devraient aussi �tre mis en oeuvre en 2011. Les n�gociations en cours avec l'Union europ�enne continuent d'avancer, ainsi que celles avec le Honduras et la Communaut� des Cara�bes. Les n�gociations multilat�rales � l'Organisation mondiale du commerce (OMC) se poursuivent.

Le programme d'acc�s aux march�s de 2010 a cern� dix march�s prioritaires pour guider les travaux sur l'acc�s aux march�s. Les march�s prioritaires comprennent les six march�s �tablis suivants : les �tats-Unis, le Mexique, le Japon, la Cor�e du Sud, l'Union europ�enne et Ta�wan, ainsi que les quatre march�s �mergents suivants : la Russie, l'Inde, la Chine et l'Indon�sie. Les 33 d�l�gu�s commerciaux d'AAC travaillent dans 19 de nos march�s les plus importants pour promouvoir et d�fendre les int�r�ts commerciaux agroalimentaires bilat�raux du Canada.

AAC s'efforce de promouvoir des r�gles commerciales fond�es sur les sciences et d'influer sur l'�tablissement des normes internationales afin d'assurer des r�gles du jeu �quitables pour les exportations canadiennes. Par exemple, le Canada a pr�sent� des arguments juridiques aux groupes sp�ciaux de l'OMC relativement � l'examen des dispositions des �tats-Unis visant l'�tiquetage du pays d'origine et � l'interdiction de la Cor�e sur le boeuf en raison de l'enc�phalopathie spongiforme bovine. Les groupes sp�ciaux devraient rendre leur d�cision sur les dispositions des �tats-Unis visant l'�tiquetage du pays d'origine vers le milieu de l'ann�e 2011. Parall�lement au processus devant les groupes de l'OMC, le Canada et la Cor�e n�gocient �galement un accord bilat�ral scientifique visant � donner acc�s � un march� commercialement viable pour le boeuf.

L'image de la marque Canada continue sur sa lanc�e, tant sur le plan national qu'international. Les recherchent montrent que les transformateurs d'aliments canadiens peuvent mieux soutenir la concurrence des produits import�s en indiquant plus clairement que les produits ont �t� cultiv�s, �lev�s ou transform�s au Canada. Les ventes d'un produit augmentent lorsque l'image d'une feuille d'�rable est appos�e sur son �tiquette ou son emballage, accompagn�e d'un �nonc� sur le contenu canadien. Des projets pilotes en magasin effectu�s ult�rieurement dans trois r�gions du Canada ont confirm� les r�sultats.

� l'�chelle internationale, les r�sultats des recherches sur l'opinion publique men�es au Japon, en Cor�e du Sud et au Mexique ont contribu� � des strat�gies de promotion pour accro�tre la visibilit� et le caract�re d�sirable des produits canadiens aupr�s des consommateurs de ces pays. Plusieurs activit�s de mise en march�, notamment les activit�s de promotion dans les secteurs de la restauration et du commerce de d�tail, ont aid� � accro�tre la sensibilisation des consommateurs aux aliments canadiens.

Le programme Agri-marketing a permis une meilleure coh�sion des efforts de mise en march� que d�ploie chaque association pour promouvoir l'image de marque des produits alimentaires canadiens sur les march�s internationaux. Entre 2009 et 2010, la valeur des exportations a augment� de 3 % dans les secteurs repr�sent�s par les associations qui ont re�u des fonds.

Le�ons apprises

L'initiative sur l'image de marque est un processus de sensibilisation qui prend de l'�lan. De nombreuses associations sectorielles nationales ont maintenant incorpor� le concept de promotion de l'image de marque Canada dans leur mat�riel promotionnel. Cependant, on peut difficilement quantifier le succ�s de l'initiative de l'image de marque, et l'on �labore une nouvelle matrice de mesure du rendement.

Le processus de demande et d'examen dans le cadre du programme Agri-marketing sera am�lior� davantage en fonction de l'analyse du processus de 2010-2011. Par exemple, le Minist�re concentrera ses efforts sur l'int�gration plus efficace des sources d'expertise pour l'analyse unique des demandes de financement. Ceci permettra de fournir des justifications claires en ce qui a trait aux recommandations de financement pour les activit�s qui se r�p�tent d'une ann�e � l'autre et r�duire le nombre de recommandations de financement individuelles afin d'assurer que les d�penses soient semblables � celles des ann�es pr�c�dentes. Ces mesures permettront �galement d'am�liorer la mesure du rendement et l'�tablissement de rapports � l'avenir.

Activit� de programme 2.4 : Facilitation de l'efficacit� de la r�glementation

Description de l'activit� de programme

AAC ex�cute des initiatives par lesquelles il veut s'assurer que le cadre de la r�glementation est propice � l'innovation et � l'investissement dans le secteur ainsi qu'� sa comp�titivit� et, en m�me temps, prot�ge la sant� des Canadiens et pr�serve la s�curit� de notre approvisionnement alimentaire. Le Minist�re reconna�t que le rythme rapide des progr�s technologiques et les �carts qui se cr�ent entre les politiques de r�glementation internationales et int�rieures forceront le Canada � accro�tre la capacit� de son cadre r�glementaire et � acc�l�rer sa modernisation pour qu'il continue de r�pondre aux besoins. Dans le cadre de cette activit�, le Minist�re travaillera avec les intervenants des cha�nes de valeur � rehausser leur capacit� de r�pondre aux exigences de la r�glementation, et collaborera avec ses partenaires f�d�raux et sectoriels � trouver des fa�ons de simplifier les exigences r�glementaires par des interventions cibl�es sur des priorit�s sectorielles, tout en pr�servant l'int�grit� du solide syst�me de r�glementation du Canada. En am�liorant les d�lais d'intervention et la transparence de la prise de d�cisions � fondement scientifique en r�glementation, on rehaussera du coup la confiance de la population et des intervenants.


Ressources financi�res 2010-2011 (en millions de dollars – montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
L'�cart entre les ressources financi�res est attribuable en grande partie � la restructuration des activit�s de programme.
35,9 25,8 12,1

Ressources humaines 2010-2011 (�quivalents � temps plein – ETP)
Ressources pr�vues Ressources r�elles �cart
61 57 (4)


R�sultats pr�vus* Indicateurs de rendement* Objectif* �tat du rendement
*Comme indiqu� dans le Rapport minist�riel sur le rendement de 2009-2010, les r�sultats pr�vus, les indicateurs de rendement et les objectifs ont �t� r�vis�s pour mieux refl�ter les objectifs de rendement.
L'augmentation du nombre des pesticides � usage limit�, d'outils de lutte antiparasitaire pr�sentant des risques r�duits, d'all�gations sant�, d'aliments nouveaux et d'ingr�dients autoris�s ou disponibles Nombre de politiques de r�glementation qui ont modifi�es pour faciliter l'innovation dans le domaine de la lutte antiparasitaire, des all�gations sant�, des aliments nouveaux ou des ingr�dients 5 d'ici le 31 mars 2013 Objectifs atteints
Nombre de demandes concernant des pesticides � usage limit�, des all�gations sant�, des aliments nouveaux et des ingr�dients qui respectent les prescriptions de la r�glementation 45 par an Objectif d�pass�
Nombre d'outils de lutte antiparasitaire pr�sentant des risques r�duits qui sont disponibles 4 par an Objectif d�pass�

Sommaire des r�sultats et analyse de l'activit� de programme

Parmi les engagements pris dans les domaines des pesticides � usage limit� et de la r�duction des risques li�s aux pesticides, citons l'�tablissement annuel d'une liste nationale de projets prioritaires de lutte antiparasitaire choisis par les producteurs; la production de donn�es et la pr�paration de demandes r�glementaires pour de nouveaux usages de pesticides, notamment des biopesticides; et l'�laboration et la mise en oeuvre de strat�gies de r�duction des risques li�s aux pesticides. On compte, parmi les r�alisations, 80 demandes d'homologation de pesticides � usage limit� et 20 nouveaux outils de r�duction des risques qui comprennent 10 nouveaux usages de pesticides homologu�s, sept outils d'aide � la d�cision et un nouveau syst�me de lutte antiparasitaire int�gr� pour les ravageurs de la vigne. Ces r�sultats vont permettre un meilleur acc�s pour les producteurs � de nouveaux pesticides � usage limit� ainsi qu'� des outils, des technologies et des pratiques pour r�duire le risque pour la sant� humaine et l'environnement. Cela permettra �galement de r�duire les barri�res tarifaires et d'am�liorer la position concurrentielle du Canada sur les march�s internationaux. Le rendement pour 2010-2011 �tait comme pr�vu. Voici les principales r�alisations :

  • aider � �tablir un processus national d'�tablissement des priorit�s dirig� par les producteurs pour les probl�mes parasitaires;
  • fournir des donn�es et pr�parer des demandes r�glementaires pour de nouveaux biopesticides et pesticides � usage limit�;
  • continuer de promouvoir l'acceptation de donn�es mondiales afin d'harmoniser les niveaux de r�sidu des pesticides au Canada avec ceux d'autres pays;
  • aider � recueillir des renseignements pour le profil des cultures en se concentrant sur les questions relatives � la lutte antiparasitaire et en analysant les outils, les pratiques et les technologies de r�duction des risques li�s aux pesticides pour les fournir aux producteurs.

L'objectif dans les domaines des all�gations sant�, des aliments nouveaux et des ingr�dients est d'acc�l�rer l'innovation et l'entr�e sur le march� de nouveaux produits alimentaires procurant des bienfaits suppl�mentaires pour la sant�. Il est possible d'atteindre cet objectif en renseignant l'industrie sur les syst�mes de r�glementation et en collaborant avec les r�seaux de recherche nationaux et internationaux pour produire des donn�es scientifiques afin de justifier les bienfaits pour la sant� et les nouvelles all�gations au sujet des produits alimentaires novateurs. Les conseils donn�s � l'industrie et aux groupes sectoriels se sont traduits par deux all�gations sant� et deux demandes d'homologation d'aliments nouveaux qui respectent les exigences r�glementaires. Les donn�es fond�es sur l'analyse du secteur ont permis de mettre � jour la politique r�glementaire dans des domaines tels que les all�gations sant�, les fibres alimentaires et les pr�biotiques (ingr�dients qui aident � cr�er une flore intestinale saine). Voici les autres principales r�alisations :

  • permettre au secteur de mieux comprendre les processus et les exigences en mati�re de r�glementation alimentaire gr�ce � des projets d'�ducation et � des directives propres aux demandes;
  • �clairer la planification du secteur gr�ce � des renseignements et en fournissant les outils n�cessaires pour �valuer la viabilit� des all�gations sant� dans le contexte des d�bouch�s et de la pr�paration � cet �gard sur le plan scientifique;
  • poursuivre les projets de recherche nationaux afin de combler les lacunes en mati�re de connaissances pour valider les all�gations sant� dans les domaines comme l'avoine, l'orge, les l�gumineuses et la sant� cardiovasculaire et les fructosanes (type de sucre des fruits) et la sant� digestive;
  • identifier les lacunes en mati�re de recherche pour les liens prioritaires aliments-sant� afin de guider les efforts du secteur et les propositions de recherche scientifique du Minist�re dans les domaines tels que le canola, le soja et le lin et la sant� cardiaque; les fruits et les l�gumes et le bilan antioxydant; et les probiotiques (� savoir les bact�ries utiles) et la sant� digestive.
Le�ons apprises

Il continue d'y avoir des d�fis relatifs � la mise en oeuvre et au rendement du programme, mais le syst�me de r�glementation r�pond de mieux en mieux aux besoins changeants du secteur agroalimentaire. La collaboration interminist�rielle demeure une priorit� afin d'assurer la mise en œuvre et le rendement du programme. De plus, pour assurer la pertinence et le succ�s du programme, il reste essentiel de continuer de communiquer avec les intervenants au sujet de la production de donn�es et de la r�daction des demandes r�glementaires.

Une �valuation horizontale de l'initiative intitul�e � Rechercher la confiance du public dans la r�glementation des pesticides et am�liorer l'acc�s aux produits antiparasitaires � dirig�e par l'Agence de r�glementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Sant� Canada, a �t� effectu�e en 2010-2011. Selon l'�valuation, les intervenants ext�rieurs consid�rent que le volet des strat�gies de lutte antiparasitaire de cette initiative apporte une contribution positive pour am�liorer la disponibilit� des produits � usage limit� aux producteurs canadiens et, dans une moindre mesure, favorise la conception de strat�gies de r�duction des risques li�s aux pesticides. L'�valuation a toutefois montr� que les minist�res doivent mieux comprendre � quel point les producteurs peuvent �tre sensibilis�s aux strat�gies de r�duction des risques li�s aux pesticides et dans quelle mesure les strat�gies �labor�es avec le soutien du Programme de r�duction des risques li�s aux pesticides sont utilis�es.

Il est recommand�, dans le cadre de l'�valuation, que les minist�res et organismes participants �valuent les lacunes des technologies en mati�re de pesticides � usage limit� auxquelles sont confront�s les producteurs canadiens et qu'ils �laborent une approche int�gr�e pour mesurer les demandes possibles relatives aux pesticides � usage limit�, aux demandes examin�es et aux nouveaux pesticides � usage limit� homologu�s.

Activit� de programme 2.5 : Conseil des produits agricoles du Canada

Description de l'activit� de programme

Institu� par l'entremise de la Loi sur les offices des produits agricoles (la Loi), le Conseil des produits agricoles du Canada (CPAC), anciennement connu sous le nom Conseil national des produits agricoles, est un organisme unique de surveillance de l'int�r�t public qui fait rapport au Parlement par l'entremise du ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire (le ministre). La Loi permet la cr�ation d'offices nationaux de commercialisation, de promotion et de recherche. Le CPAC supervise ces offices et collabore avec eux pour s'assurer que le syst�me de gestion de l'offre pour la volaille et les œufs, ainsi que le syst�me de pr�l�vement pour les bovins de boucherie fonctionnent dans le meilleur int�r�t des intervenants de ces secteurs, des producteurs aux consommateurs. Le CPAC participe �galement de fa�on active � la gestion du Portefeuille en conseillant le ministre et en entretenant des liens avec les gouvernements provinciaux.


Ressources financi�res 2010-2011 (en millions de dollars – montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
2,8 3,1 2,8


Ressources humaines 2010-2011 (�quivalents � temps plein – ETP)
Ressources pr�vues Ressources r�elles �cart
26 24 (2)


R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement Objectif �tat du rendement
Note : Les indicateurs de rendement discut�s dans cette section proviennent de deux sources. Pour les oeufs d'incubation, l'indicateur provient des donn�es fournies par les Producteurs d'oeufs d'incubation du Canada. Pour le poulet, le dindon et les oeufs, les indicateurs proviennent des tableaux de donn�es produits par Statistique Canada. De plus, �tant donn� que les oeufs d'incubation ne sont pas achet�s par les consommateurs, l'indice des prix � la consommation ne s'applique pas � ces produits.
Le r�gime de gestion de l'offre de la volaille et des œufs et le syst�me de pr�l�vement pour les bovins de boucherie respecte un �quilibre entre les int�r�ts de tous les intervenants, des producteurs aux consommateurs Part du march� (pourcentage) : les producteurs maintiennent leur part relative du march� canadien des œufs d'incubation de poulet � griller et de poussins, de poulet, d'œufs de consommation et de dindon La part de march� relative reste sup�rieure � 80 % jusqu'� la fin de 2010-2011 Objectifs atteints
Les variations des indices des prix � la consommation pour les produits r�glement�s concordent avec celles des autres produits agricoles non r�glement�s Les variations des indices des prix � la consommation pour les produits agricoles r�glement�s jusqu'� la fin de 2010-2011 ne s'�cartent pas de plus de 10 % (en plus ou en moins) de celles des produits agricoles non r�glement�s pendant toute la p�riode. Objectifs atteints

Sommaire des r�sultats et analyse de l'activit� de programme

Le CPAC a continu� de surveiller les activit�s des offices nationaux de commercialisation du poulet, des oeufs, des oeufs d'incubation et du dindon ainsi que de l'office de promotion et de recherche pour le boeuf.

Au cours de la p�riode vis�e, les producteurs soumis � la gestion de l'offre ont maintenu leurs parts relatives du march� national. La part du march� national pour le poulet canadien a augment� l�g�rement pour passer de 81,4 % � 81,5 %, et ainsi pour les oeufs, de 90,7 % � 93 %. La part du march� national pour le dindon canadien a baiss� l�g�rement de 95,5 % � 95 % et pour les oeufs d'incubation, de 83,1 % � 82,8 %. Dans l'ensemble, les changements �taient minimes et la part de march� national des producteurs canadiens est rest�e au-dessus du seuil de 80 %.

Entre janvier et d�cembre 2010, l'indice des prix � la consommation (IPC) pour tous les aliments a augment� de 1,7 %. Cet indice a augment� de 3 % pour le dindon et de 2,5 % pour les oeufs. Pour sa part, l'IPC du poulet a diminu� de 0,1 %. Alors que les prix � la consommation pour les oeufs et les dindons ont augment� plus vite que les prix � la consommation pour les aliments en g�n�ral, les �carts se situaient dans la plage cible de 10 %. �tant donn� que les prix � la consommation pour les aliments en g�n�ral ont augment� alors que ceux du poulet ont diminu�, ce produit devient relativement plus abordable pour les consommateurs canadiens.

En 2010-2011, le CPAC a continu� de mettre en oeuvre son plan strat�gique 2009-2012. � cet effet, le CPAC a collabor� avec les intervenants de l'industrie pour r�viser les Lignes directrices sur le traitement des plaintes ainsi que les Lignes directrices sur la nomination des v�rificateurs et les Lignes directrices sur la nomination des inspecteurs. Ces lignes directrices permettront au CPAC de mieux remplir son mandat et de faciliter le r�glement des plaintes.

Le�ons apprises

La coop�ration �tait au coeur du syst�me de gestion de l'offre que les producteurs agricoles ont fond� avec les autorit�s f�d�rales et provinciales dans les ann�es 1970. Alors que ces industries et l'environnement dans lequel elles fonctionnent �voluent et que de nouveaux d�fis font surface, il est essentiel, pour le succ�s du syst�me, de maintenir une coop�ration et une collaboration dans toute la cha�ne de valeur.

Une collaboration et une communication accrues avec les offices nationaux de commercialisation et l'office de promotion et de recherche, les commissions provinciales � fonction de contr�le et les autres intervenants de l'industrie tout au long de 2010 ont permis de r�aliser des progr�s importants sur diff�rentes questions touchant l'efficacit� de la gestion de l'offre et le rendement du secteur des bovins. Cela a fait en sorte que ces industries continuent de fonctionner dans l'int�r�t de tous les intervenants.

R�sultat Strat�gique 3 - Un secteur innovateur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels

Pour favoriser l'innovation dans le secteur, il faut notamment mettre au point et commercialiser des produits agricoles � valeur ajout�e, ainsi que des syst�mes, des proc�d�s et des technologies de production ax�s sur le savoir, et doter le secteur de meilleures comp�tences et strat�gies en affaires et en gestion pour lui permettre de saisir les possibilit�s qui se pr�sentent et de g�rer le changement. Il est indispensable d'innover pour assurer la croissance soutenue et l'am�lioration de la productivit�, de la rentabilit�, de la comp�titivit� et de la viabilit� du secteur canadien de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels ainsi que de ses collectivit�s rurales.

Le saviez-vous?

En juin 2011, on a c�l�br� le 125e anniversaire de la recherche agricole � AAC. Au cours de ces 125 ans, le Minist�re a eu des r�percussions importantes sur le succ�s du secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire au Canada, la qualit� de vie des Canadiens et la croissance de notre �conomie.

Par exemple, les chercheurs du Minist�re ont lanc� pr�s de 100 nouvelles vari�t�s de bl� qui donnent au Canada un avantage concurrentiel dans les march�s internationaux ainsi qu'aid� le Canada � �tablir sa r�putation de chef de file dans la production du canola. Les chercheurs ont �galement mis au point la pomme de terre Shepody qui est devenue l'une des principales vari�t�s � �tre utilis�e partout dans le monde pour faire des frites et particip� � la cr�ation d'un syst�me de d�shydratation qui a permis au Canada d'acc�der au march� des produits de canneberges d�shydrat�es des �tats-Unis.

Activit� de programme 3.1 : Sciences, innovation et adoption

Description de l'activit� de programme

AAC concourt � la comp�titivit� du secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels en favorisant les innovations qui permettent d'am�liorer la rentabilit� des produits, des services, des proc�d�s et des march�s nouveaux et existants.

L'�tablissement de pr�visions strat�giques, la recherche et l'�change d'information avec le secteur, les autres administrations publiques et les universit�s permettent de bien coordonner et d'�clairer la planification et la prise de d�cisions. Le Minist�re favorise la collaboration pour acc�l�rer la transmission de l'information scientifique et technologique dans le continuum de l'innovation, � l'appui des strat�gies qu'a �tablies le secteur pour assurer sa r�ussite. Ce faisant, il soutient les agriculteurs, les agroentrepreneurs et les agroentreprises petites et moyennes dans leurs efforts visant � adopter de nouvelles technologies et � commercialiser de nouveaux produits et services. Par ailleurs, la recherche exploratoire et transformationnelle aide � cerner des d�bouch�s �ventuels et � pr�parer le secteur � relever de nouveaux d�fis et � profiter des possibilit�s qui s'offrent � lui.


Ressources financi�res 2010-2011 (en millions de dollars - montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
L'�cart entre les ressources financi�res est attribuable en grande partie aux d�penses moins �lev�es que celles approuv�es pour l'exercice 2010-2011 en raison de la complexit� des propositions et du calendrier de mise en œuvre des projets pluriannuels dans le cadre du programme Agri-flexibilit� ainsi que de la restructuration des activit�s de programme. Une grande partie de ces fonds inutilis�s sera report�e.
408,8 368,0 360,3


Ressources humaines 2010-2011 (�quivalents temps plein - ETP)
Ressources pr�vues Ressources r�elles �cart
La hausse du nombre d'ETP est en grande partie attribuable � la r�affectation des ressources dans le cadre des activit�s de programme.
1 420 1 488 68

R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement* Objectifs* �tat du rendement
Les indicateurs de rendement et les objectifs d�clar�s dans le RPP de 2010-2011 ont �t� modifi�s de fa�on � mieux mesurer le rendement du Minist�re dans son progr�s vers l'atteinte des r�sultats pr�vus et de faciliter la r�daction des rapports connexes.
Un secteur agricole et agroalimentaire qui utilise les sciences et l'innovation pour am�liorer ou transformer des produits de base en des bioproduits ou en de nouvelles possibilit�s � valeur ajout�e pour les transformateurs, les producteurs et les collectivit�s rurales et en de nouveaux produits des sciences de la vie pour les consommateurs

Valeur ajout�e nette de l'agriculture canadienne

Note : La � valeur ajout�e � est une mesure dont se sert Statistique Canada pour d�terminer la valeur �conomique totale de la production agricole

11,29 milliards de dollars pour l'ann�e civile 2012

Note : D�termin�e � partir de la tendance lin�aire de la valeur ajout�e nette de l'agriculture canadienne des 29 derni�res ann�es civiles.

Objectifs atteints

La valeur r�elle de 11,01 milliards de dollars pour l'ann�e civile 2010 a �t� report�e par Statistique Canada et est conforme au progr�s pr�vu vers l'atteinte de la valeur cible.

Note : Rapport de mai 2011 de Statistique Canada


Sommaire des r�sultats et analyse de l'activit� de programme

Les chercheurs d'AAC ont augment� les connaissances et d�velopp� des technologies qui aident le secteur � saisir de nouveaux d�bouch�s commerciaux dans les march�s �mergents des aliments, des aliments du b�tail, des fibres, de la sant� et du bien��tre, de l'�nergie, ainsi que des produits et des ingr�dients industriels.

On pr�voit que la valeur ajout�e nette de l'agriculture canadienne atteindra environ 11,29 milliards de dollars pour l'ann�e civile 2012, ce qui a �t� d�termin� � partir de la tendance lin�aire des donn�es des ann�es pr�c�dentes. Statistique Canada a annonc� que la valeur ajout�e nette r�elle de l'agriculture canadienne pour l'ann�e civile 2010 atteignait 11,01 milliards de dollars, ce qui d�montre un progr�s satisfaisant vers l'atteinte des objectifs.

Pendant une d�cennie, AAC a aid� � cr�er de la richesse, y compris plus de 1 milliard de dollars en ventes de semences certifi�es. L'incidence �conomique de l'utilisation des cultivars d'AAC sur le secteur du bl� a �t� estim�e � plus de 3,3 milliards de dollars en ventes de c�r�ales annuelles, selon les donn�es de production canadiennes. (Source : Deploying Intellectual Property for Economic Growth: An Analysis of IP Performance Indicators, une �tude men�e par Management Solutions Inc. � la demande d'AAC.)

Dans le cadre du Programme de stimulation de l'agro-innovation canadienne, l'initiative de D�veloppement de produits agricoles innovateurs (DPAI) a financ� 41 projets scientifiques et technologiques dirig�s par l'industrie qui comblent l'�cart entre les id�es, les d�couvertes et les produits sur le march�. Le financement de 41,1 millions de dollars a �t� approuv�. L'industrie apporte une contribution de contrepartie d'au moins 25 %, ou 18,6 millions de dollars, pour les co�ts totaux du projet, pour un investissement total (AAC plus l'industrie) de 59,7 millions de dollars.

L'Initiative de grappes agroscientifiques canadiennes permet aux principaux organismes agricoles dirig�s par l'industrie de rassembler des ressources scientifiques et techniques au niveau national pour �tablir des grappes de recherches afin d'appuyer les priorit�s nationales du secteur agricole. Le financement d'AAC de 68,8 millions de dollars a �t� approuv� pour 10 initiatives dans les secteurs suivants : les bovins de boucherie, les vaches laiti�res, les porcs, la volaille, le canola et le lin, les l�gumineuses � grains, la s�lection de bl�, l'industrie des produits horticoles comestibles, l'industrie horticole ornementale et l'agriculture biologique. L'industrie verse des contributions de contrepartie d'environ 25 %, ou 22,4 millions de dollars. D'autres gouvernements versent 3 millions de dollars suppl�mentaires. Ce partenariat priv� public repr�sente un investissement sup�rieur � 94 millions de dollars. Ce sont 19 universit�s canadiennes, 35 centres et organismes de recherche priv�s et publics et 160 chercheurs d'AAC qui participent directement aux grappes de recherche.

Le Programme d'innovation en mati�re de bioproduits agricoles (PIBA) un programme quinquennal, a pris fin le 31 mars 2011. Ce programme a aid� � mettre au point des cultures et des syst�mes de culture pour convertir les mati�res premi�res en bioproduits agricoles, d�velopper des technologies plus efficaces et efficientes pour la conversion de la biomasse et d�velopper des produits dans les domaines de la bio�nergie, des produits chimiques agricoles et industriels, des biomat�riaux et de la sant�. Le PIBA a augment� la capacit� en R-D du Canada dans le secteur des bioproduits et de la biotransformation.

Le Programme canadien d'adaptation agricole, un programme quinquennal de 163 millions de dollars, a �t� lanc� en 2009. Il aide le secteur des produits agricoles, agroalimentaires et agro-industriels � s'adapter et � rester concurrentiel. � la fin de 2010-2011, 335 projets ont �t� approuv�s avec un financement de 45 millions de dollars. L'objectif original de 320 projets pour 2009-2010 et 2010-2011 a �t� d�pass�.

Le programme Agri-d�bouch�s est un programme quinquennal qui s'est termin� le 31 mars 2011. Le programme a acc�l�r� la commercialisation des produits, services et processus agricoles, agroalimentaires et agro-industriels novateurs et � valeur ajout�e. La priorit� a �t� accord�e aux projets susceptibles d'�largir les d�bouch�s du secteur agricole canadien tout au long de la cha�ne de valeur et de cr�er une demande pour les produits agricoles primaires. En tout, � la fin du mois de mars 2011, 27 ententes de contribution avaient �t� sign�es dans le cadre d'Agri-d�bouch�s. En 2010-2011 seulement, le Minist�re a vers� plus de 15,1 millions de dollars, apportant le total du programme � 36,5 millions de dollars pour les contributions seulement. Il est important de noter que chacun des 27 projets financ�s devrait r�aliser la majorit� des avantages dans les trois � cinq ans apr�s que le travail r�el du projet soit termin�. Cela comprend la valeur ajout�e aux produits agricoles primaires.

L'Initiative pour un investissement �coagricole dans les biocarburants (IIEB) est un �l�ment cl� de la strat�gie f�d�rale sur les carburants renouvelables pour �tablir une solide industrie nationale des carburants renouvelables. L'IIEB augmente la participation des exploitants agricoles dans l'industrie des biocarburants et contribue � la cible du gouvernement concernant la teneur en biocarburants des carburants de transport. Le programme fournit des contributions remboursables aux installations, avec un certain pourcentage d'investissement agricole, et utilise des mati�res premi�res agricoles pour produire du biocarburant. L'IIEB a financ� neuf projets de biocarburants pour 53 millions de dollars, ce qui repr�sente 690 millions de nouveaux litres par an de biocarburants produits et 48 millions de dollars d'investissement par plus de 534 exploitants agricoles. L'initiative r�pond � l'objectif du programme pour le nombre d'ententes de contribution ainsi que celui des nouvelles installations de biocarburants construites ou agrandies au Canada. L'IIEB a plus ou moins atteint l'objectif relatif � l'augmentation de la production annuelle de biocarburants.

Le�ons apprises

Les activit�s de recherches en sciences ont �t� soumises � une v�rification par le Bureau du v�rificateur g�n�ral (BVG) pour l'exercice 2005-2006 � septembre 2009. Les r�sultats de cette v�rification sont pr�sent�s dans le rapport du printemps 2010 du BVG. AAC met actuellement en oeuvre plusieurs mesures afin de donner suite aux pr�occupations soulev�es dans le rapport, � savoir mieux communiquer notre orientation strat�gique et garantir la diffusion, au moment opportun, des r�sultats de recherche; am�liorer la fa�on dont nous g�rons les partenariats de recherche; am�liorer la planification et la production de rapports; am�liorer la planification des ressources humaines afin d'employer les gens les mieux qualifi�s pour effectuer le travail; et �laborer un plan d'investissement d'infrastructure qui appuie nos priorit�s en mati�re de recherches.

Les activit�s de recherches novatrices dans le secteur des bioproduits exigent beaucoup de temps et de ressources pour passer de l'innovation en laboratoire � la commercialisation. L'�quipe d'�valuation du PIBA a mentionn� que les produits d'innovation et de commercialisation dans ce nouveau secteur exigent souvent beaucoup de temps, soit cinq � dix ans, avant que les r�sultats � long terme tir�s des activit�s de R-D soient r�alisables.

AAC a entrepris plusieurs �valuations des programmes li�s � l'innovation en 2010-2011, notamment le PIBA, l'IIEB et le programme Agri-d�bouch�s. Dans l'ensemble, les �valuations ont permis de d�terminer que les programmes d'innovation d'AAC r�pondent aux priorit�s f�d�rales, contribuent directement aux r�sultats strat�giques du Minist�re pour un secteur comp�titif et innovateur et restent pertinents alors que le secteur continue d'exiger l'appui du gouvernement pour surmonter les obstacles � l'innovation. Pour l'avenir, plusieurs domaines d'am�lioration ont �t� recens�s, dont le besoin de r�duire les d�lais de traitement des demandes et de relever les d�fis pour mesurer et surveiller le rendement des programmes d'innovation dans le cadre de cinq ans.

Activit� de programme 3.2 : D�veloppement de l'agroentreprise

Description de l'activit� de programme

Cette activit� de programme augmente la sensibilisation aux avantages des saines pratiques de gestion des affaires et en favorise l'adoption afin de permettre aux entreprises d'accro�tre leur rentabilit� et d'investir l� o� il le faut pour bien g�rer les ressources naturelles, et produire et vendre des aliments et d'autres produits s�rs.

Le D�veloppement de l'agroentreprise fournit des fonds pour les activit�s li�es aux saines pratiques de gestion des affaires et aux comp�tences qui : am�liorent la capacit� des entreprises du secteur d'�valuer les r�percussions financi�res des am�liorations commerciales, y compris l'incidence que pourraient avoir sur la rentabilit� des entreprises les plans environnementaux, les syst�mes de salubrit� des aliments et les projets d'innovation; aident � g�rer la transformation, � r�agir aux changements et � adopter des m�thodes commerciales innovatrices; aident les propri�taires d'agroentreprises � comprendre leur situation financi�re et � mettre en œuvre des mesures, des plans et des pratiques de gestion efficaces; favorisent une participation accrue des jeunes ou des nouveaux venus, des membres des Premi�res nations et des clients dans certains sous-secteurs particuliers en transition.


Ressources financi�res 2010-2011 (en millions de dollars - montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
L'�cart entre les ressources financi�res est attribuable en grande partie � la restructuration des activit�s de programme afin de pouvoir fournir plus de soutien au secteur du b�tail. Une grande partie de ces fonds inutilis�s devrait �tre report�e.
72,9 148,9 104,3

Ressources humaines 2010-2011 (�quivalents temps plein - ETP)
Ressources pr�vues Ressources r�elles �cart
51 42 (9)


R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement Objectifs �tat du rendement
Augmentation du nombre d'objectifs commerciaux atteints Pourcentage d'entreprises participant aux programmes de d�veloppement de l'entreprise qui ont atteint leurs objectifs commerciaux 55 % d'ici le 31 mars 2013 Objectifs atteints (les r�alisations � ce jour indiquent des progr�s vers le respect de la cible � la date pr�vue)

Sommaire des r�sultats et analyse de l'activit� de programme

Dans le cadre du d�veloppement de l'agroentreprise, AAC offre des initiatives f�d�rales et appuie les initiatives provinciales et territoriales pour aider les entreprises � demeurer rentables. Ces initiatives aident les entreprises � comprendre et � g�rer leurs finances, � d�terminer les investissements n�cessaires et � acqu�rir des comp�tences en gestion. Les initiatives cl�s sont les suivantes :

  • Le Service de m�diation en mati�re d'endettement agricole (SMMEA) est un programme impos� par la loi qui offre aux agriculteurs insolvables et � leurs cr�anciers des services de m�diation afin de les aider � conclure une entente satisfaisante pour les deux parties.
  • Le Programme de d�veloppement des entreprises encourage l'utilisation de pratiques de gestion d'entreprise solides, tout en aidant les entreprises � �tre rentables et � investir au besoin pour g�rer la base de ressources naturelles, de fa�on durable, et produire et commercialiser des aliments et d'autres produits s�rs.
  • Le programme Objectif carri�re finance des stages effectu�s dans des domaines en lien avec l'agriculture et facilite l'emploi de nouveaux dipl�m�s en agriculture, en agroalimentaire, en science agroalimentaire et en m�decine v�t�rinaire.
  • Le Programme d'am�lioration de l'abattage offre des contributions f�d�rales remboursables pour appuyer les investissements du secteur priv� visant � r�duire les co�ts, � augmenter les revenus et � am�liorer les activit�s des abattoirs et des installations de transformation.

Les r�alisations � ce jour indiquent que l'indicateur de rendement pour l'activit� de programme de d�veloppement de l'agroentreprise sera respect�. En voici des exemples :

  • Un sondage men� en 2007 sur l'impact du SMMEA sur les clients a r�v�l� que 68 % des r�pondants ont de meilleurs revenus depuis qu'ils utilisent le service (comme l'exige la loi, un examen du SMMEA a �t� entrepris et les r�sultats seront disponibles en 2011-2012).
  • Le sondage sur l'impact sur les clients et le sondage national sur le renouveau r�alis�s en 2007 montrent que 89 % des agriculteurs atteignent leurs plus importants objectifs op�rationnels et que 64 % estiment que les programmes de renouveau (maintenant le Programme de d�veloppement des entreprises) ont contribu� � ce r�sultat. Un autre sondage est pr�vu en 2011-2012.
  • Une �valuation de la Strat�gie emploi jeunesse (SEJ) en 2007-2008 indique que le programme Objectif carri�re aide � perfectionner les aptitudes professionnelles et � accro�tre les possibilit�s d'emploi et les revenus (la prochaine �valuation du SEJ est pr�vue d'ici 2012-2013).
Le�ons apprises

Le partage d'outils, de renseignements et de r�troaction entre les partenaires f�d�raux, provinciaux et territoriaux est essentiel � l'obtention de bons r�sultats. Il faut d�ployer des efforts soutenus pour recueillir les donn�es n�cessaires � la mesure du rendement. L'adaptation r�gionale des programmes est importante pour r�pondre aux divers besoins des clients. Il faut aussi accro�tre la sensibilisation aux programmes pour assurer un niveau de participation �lev�.

Activit� de programme 3.3 : D�veloppement des r�gions rurales et d�veloppement des coop�ratives

Description de l'activit� de programme

L'activit� de programme D�veloppement des r�gions rurales et d�veloppement des coop�ratives m�ne une approche pangouvernementale int�gr�e appel�e Partenariat rural du Canada, par le truchement de laquelle le gouvernement coordonne ses politiques �conomiques, sociales, environnementales et culturelles en fonction de son objectif de d�veloppement socio�conomique et de renouveau pour le Canada rural. Cette activit� de programme donne lieu aussi � la cr�ation de partenariats avec les minist�res f�d�raux, les gouvernements provinciaux et les intervenants ruraux dans des domaines comme l'acquisition de connaissances, l'�laboration de politiques et la mise en œuvre de strat�gies de d�veloppement rural du gouvernement. Elle munit aussi les collectivit�s rurales des outils n�cessaires pour innover et profiter des atouts locaux, et pour devenir plus comp�titives sur la sc�ne �conomique locale ou r�gionale.

Cette activit� de programme favorise aussi l'essor �conomique et le d�veloppement social au Canada gr�ce au d�veloppement de coop�ratives. En effet, elle soutient l'essor des coop�ratives et se veut un outil efficace pour aider les Canadiens et les collectivit�s � r�pondre � leurs besoins et � saisir les possibilit�s �conomiques. Elle pr�voit en outre la prestation de conseils, � l'�chelle du gouvernement, sur les politiques et programmes qui touchent les coop�ratives, et la cr�ation de partenariats avec le gouvernement f�d�ral, l'industrie, les provinces et d'autres intervenants cl�s en vue de mettre en œuvre des initiatives qui permettront d'augmenter la capacit� et d'am�liorer les connaissances, et ce, � l'appui du d�veloppement des coop�ratives.


Ressources financi�res 2010-2011 (en millions de dollars - montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
25,1 24,9 21,1

Ressources humaines 2010-2011 (�quivalents temps plein - ETP)
Ressources pr�vues Ressources r�elles �cart
88 91 3


R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement Objectifs �tat du rendement
D�veloppement de nouvelles activit�s �conomiques dans les collectivit�s rurales Nombre de collectivit�s dans 20 r�gions rurales choisies o� de nouvelles activit�s �conomiques d�coulent des efforts de concertation du Partenariat rural du Canada 30 d'ici le 31 mars 2013 Objectifs atteints dans une large mesure (en terme de progr�s r�alis�s vers les cibles futures)
Nombre de collectivit�s qui ont cern� et �valu� leurs atouts naturels et culturels locaux 100 d'ici le 31 mars 2013
Les Canadiens sont mieux plac�s pour utiliser le mod�le coop�ratif en vue de r�pondre � leurs besoins �conomiques et sociaux Nombre de coop�ratives cr��es qui ont re�u un appui dans le cadre de l'Initiative de d�veloppement coop�ratif 150 d'ici le 31 mars 2013 Tous les objectifs ont �t� atteints (en terme de progr�s r�alis�s vers les cibles futures)

Sommaire des r�sultats et analyse de l'activit� de programme

En tant que responsable du Partenariat rural du Canada (PRC), AAC, en collaboration avec ses partenaires, a financ� 38 initiatives de collectivit�s rurales, comparativement � 19 l'ann�e pr�c�dente, afin de favoriser le d�veloppement innovateur des r�gions rurales et d'aider les collectivit�s � surmonter les obstacles au d�veloppement. Gr�ce au financement et aux activit�s de partenariat du PRC, les collectivit�s rurales utilisent des renseignements et des outils pour exploiter leurs atouts naturels, culturels et autres. Au cours de l'ann�e, 27 collectivit�s ont �valu� leurs atouts locaux. Par exemple, les collectivit�s de la r�gion du Lac St-Jean au Qu�bec ont �labor� un plan d'action touristique fond� sur leurs atouts naturels uniques. Ils utilisent un plan de marketing touristique pour promouvoir la r�gion comme une destination d'excellence sur le plan du tourisme d'aventure.

Le Fonds de d�veloppement des collectivit�s des Plaines de Sable du gouvernement f�d�ral est un programme cr�� pour aider les collectivit�s rurales dans la r�gion des Plaines de Sable � renforcer et � diversifier leur �conomie. Maintenant dans sa deuxi�me ann�e, le Fonds est offert par l'interm�diaire de l'Association des soci�t�s d'aide au d�veloppement des collectivit�s de l'Ontario. Le Fonds a fourni 5 millions de dollars, comparativement � 2,6 millions de dollars l'ann�e pr�c�dente, pour 24 projets visant � aider les nouvelles entreprises et les entreprises �tablies � saisir les nouveaux d�bouch�s. Il a aussi fourni 1 million de dollars, comme l'ann�e pr�c�dente, pour 14 initiatives visant � explorer et � accro�tre les d�bouch�s innovateurs en d�veloppement communautaire et r�gional durable. En tout, le Fonds a aid� � cr�er ou � maintenir 380 emplois durant l'ann�e.

Dans le cadre de l'Initiative de d�veloppement coop�ratif (IDC), AAC a maintenu son partenariat avec deux organisations nationales du secteur coop�ratif afin d'offrir des services consultatifs et de financer des projets coop�ratifs innovateurs partout au Canada. Ces organisations, par le truchement de leurs r�seaux r�gionaux et sectoriels, ont cr�� un syst�me int�gr� de renseignement et de soutien au d�veloppement coop�ratif au Canada.

En 2010-2011, 127 projets d'innovation coop�ratifs, comparativement � 53 projets l'ann�e pr�c�dente, ont permis d'�valuer la faisabilit�, d'offrir une aide au d�marrage et d'�largir les coop�ratives actuelles. De plus, gr�ce au soutien offert par l'IDC, 75 coop�ratives ont �t� cr��es au cours de l'ann�e.

AAC a investi dans un partenariat avec le secteur coop�ratif et le milieu universitaire pour cr�er une plateforme d'�change des connaissances qui servira � �tablir des liens plus �troits entre les chercheurs et les intervenants et � am�liorer les connaissances pour le d�veloppement des coop�ratives.

Le�ons apprises

Une v�rification des b�n�ficiaires primaires de l'IDC, r�alis�e durant la p�riode vis�e, indique que les modalit�s des ententes de contribution sont g�n�ralement respect�es. AAC collaborera avec des tiers de prestation pour donner suite aux recommandations d�coulant de la v�rification en 2011-2012.

Le d�lai moyen d'approbation des projets d�passe la norme de service. Le Minist�re collaborera avec les b�n�ficiaires pour am�liorer les d�lais de traitement, en d�pit de la demande tr�s �lev�e.

Un plus petit nombre de projets PRC ont �t� financ�s et les niveaux de financement �taient moins �lev�s que pr�vus en 2010-2011. Le fait que les promoteurs des projets ont eu de la difficult� � obtenir des contributions de contrepartie et le long d�lai requis pour �laborer des projets avec les collectivit�s et les intervenants ont �t� d'importants facteurs dans la participation plus faible que pr�vu au programme. Une nouvelle composante de programme a �t� cr��e pour financer la mise en œuvre des initiatives offrant des avantages plus concrets pour les collectivit�s rurales. AAC poursuivra son travail en collaboration avec les collectivit�s pour pr�senter des propositions viables au fur et � mesure que l'�conomie se stabilise.

Activit� de programme 3.4 : Agence canadienne du pari mutuel

Description de l'activit� de programme

L'article 204 du Code criminel du Canada d�signe le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire comme �tant responsable des fonctions r�glementaires et politiques qui r�gissent les paris mutuels sur les courses de chevaux.

L'Agence canadienne du pari mutuel (ACPM) est un organisme de service sp�cial d'AAC qui r�glemente et supervise les paris mutuels sur les courses de chevaux dans les hippodromes partout au Canada. Son objectif est de s'assurer que les activit�s li�es aux paris mutuels se d�roulent de fa�on �quitable pour les parieurs. Les co�ts des activit�s de l'ACPM sont recouvr�s au moyen de pr�l�vements sur chaque dollar pari� au Canada sur les courses de chevaux. Le pr�l�vement correspond actuellement � huit dixi�mes d'un cent pour chaque dollar pari�. Les plans strat�giques de l'ACPM sont ax�s sur une r�glementation et une supervision des plus modernes, efficaces et transparentes des paris mutuels sur les courses de chevaux.


Ressources financi�res 2010-2011 (en millions de dollars - montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
0,4 4,6 1,0

Ressources humaines 2010-2011 (�quivalents temps plein - ETP)
Ressources pr�vues Ressources r�elles �cart
57 52 (5)


R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement Objectifs �tat du rendement
D�roulement �quitable des paris mutuels pour les parieurs canadiens Pourcentage des hippodromes et des salles de paris au Canada qui sont conformes au R�glement sur la surveillance du pari mutuel et qui sont inspect�s par des agents de l'ACPM 100 % d'ici le 31 mars 2011 Objectifs atteints

Sommaire des r�sultats et analyse de l'activit� de programme

L'ex�cution efficace du Programme de contr�le des drogues �quines de l'ACPM permet de s'assurer que les r�sultats des courses de chevaux ne sont pas compromis par l'administration illicite de drogues ou de m�dicaments. L'examen des �chantillons �quins pr�lev�s dans le cadre du programme a confirm� l'atteinte de l'objectif de rendement.

Un examen des poules de pari v�rifi�es a confirm� que toutes les poules examin�es avaient �t� correctement calcul�es et r�parties conform�ment au r�glement. La surveillance des activit�s approuv�es de pari mutuel, notamment les v�rifications sur le terrain, a permis de s'assurer de la conformit� suivie des exploitants licenci�s de paris mutuels.

Pour assurer la viabilit� financi�re de l'ACPM, les programmes non essentiels, y compris les services des photos d'arriv�e et de contr�le magn�toscopique, ont �t� supprim�s.

� la suite d'un examen exhaustif et de consultations � grande �chelle des intervenants, le Minist�re a adopt� de nouvelles exigences r�glementaires, qui sont entr�es en vigueur pendant la saison estivale de courses de chevaux de 2011. L'�laboration des nouvelles exigences r�glementaires �tait fond�e sur les principes suivants : assouplissement des exigences trop strictes, harmonisation des activit�s f�d�rales et des activit�s ax�es sur les r�les et les responsabilit�s du gouvernement du Canada et promotion de fa�ons plus responsables et transparentes des activit�s de pari-mutuel sur les courses de chevaux. Les modifications devraient offrir un mod�le de r�glementation plus moderne, efficace et transparent qui prot�gera les parieurs et qui permettra aux organisateurs de courses de chevaux d'�tre plus concurrentiels dans une industrie du jeu de plus en plus comp�titive.

Le�ons apprises

Des initiatives sont en cours pour uniformiser les pratiques r�gionales de s�lection des chevaux � des fins d'analyse. Des gains d'efficience ont �t� cern�s, y compris des crit�res de s�lection des chevaux moins pr�visibles afin d'augmenter l'effet dissuasif du Programme de contr�le des drogues �quines sans engager des d�penses additionnelles.

Un examen des pratiques de v�rification des poules de pari de l'ACPM a r�v�l� qu'un nombre beaucoup moins �lev� de v�rifications permettrait de confirmer ad�quatement la validit� des rapports calcul�s. Par cons�quent, une nouvelle cible de 25 % de toutes les poules de pari sera dor�navant appliqu�e.

L'abandon des programmes non essentiels aidera � assurer que les services et les activit�s servant � �tablir l'int�grit� des activit�s de pari approuv�es continuent d'�tre fournis selon l'enveloppe budg�taire actuelle de l'ACPM.

Plan d'action �conomique du Canada

AAC aide � ex�cuter le Plan d'action �conomique du Canada (PAE) en faisant des investissements dans le but d'aider le secteur agricole et agroalimentaire et les agriculteurs canadiens � maximiser les d�bouch�s commerciaux. Le Minist�re contribue aussi � d'importantes initiatives horizontales dans le cadre du PAE en investissant dans l'infrastructure.

Initiatives du PAE Lien avec les activit�s de programme
Fonds de flexibilit� agricole (Fonds Agri-flexibilit�) AP 1.1 Connaissances, technologies, information et �valuation sur le plan environnemental
AP 1.2 Mesures � la ferme
AP 2.2 Syst�mes de gestion des risques li�s � la salubrit� et � la bios�curit� des aliments
AP 2.3 D�veloppement du commerce et des march�s
AP 3.1 Sciences, innovation et adoption
AP 3.2 D�veloppement de l'agroentreprise
AP 4.1 Services internes
Programme d'am�lioration de l'abattage AP 3.2 D�veloppement de l'agroentreprise
Loi canadienne sur les pr�ts agricoles AP 2.1 Gestion des risques de l'entreprise
Cession de la prestation du programme Agri-stabilit� AP 2.1 Gestion des risques de l'entreprise
AP 4.1 Services internes
Programme de modernisation des laboratoires f�d�raux AP 3.1 Sciences, innovation et adoption
AP 3.4 Agence canadienne du pari mutuel
Acc�l�ration de la mise en œuvre du Plan d'action pour les sites contamin�s f�d�raux AP 4.1 Services internes

Voici une description du rendement du Minist�re � l'�gard de chacune de ces initiatives.

Fonds de flexibilit� agricole

Le Fonds de flexibilit� agricole (Agri-flexibilit�) est un fonds quinquennal (2009-2014) de 500 millions de dollars dont l'objectif est de faciliter la mise en œuvre de nouvelles initiatives, tant � l'�chelle f�d�rale qu'en partenariat avec les provinces, les territoires et l'industrie. Ces initiatives am�lioreront la comp�titivit� du secteur et l'aideront � s'adapter aux pressions gr�ce � des mesures non li�es � la gestion des risques de l'entreprise qui r�duiront les co�ts de production, am�lioreront la durabilit� de l'environnement, favoriseront l'innovation et permettront de relever les d�fis du march�.

Trois initiatives financ�es exclusivement par le gouvernement f�d�ral ont �t� annonc�es dans le cadre du Fonds de flexibilit� agricole, soit l'Initiative de tra�abilit� des encans de b�tail (ITEB), l'Initiative Agri-transformation et l'Initiative de promotion de la marque Canada (IPMC).

Le financement fourni gr�ce � l'ITEB am�liorera la capacit� de tra�abilit� du Canada, plus particuli�rement dans le secteur de l'�levage. L'Initiative Agri-transformation versera jusqu'� 50 millions de dollars en contributions remboursables aux entreprises ou aux coop�ratives de transformation agroalimentaire en place pour qu'elles adoptent de nouvelles technologies et de nouveaux proc�d�s essentiels au maintien et � l'am�lioration de la position concurrentielle du secteur sur les march�s. L'IPMC appuie un ensemble d'activit�s de commercialisation soutenues et ax�es sur les consommateurs, telles la publicit�, la promotion dans les points de vente au d�tail, ainsi que la promotion dans les restaurants et les services d'alimentation. Un appui suppl�mentaire est offert gr�ce � des campagnes de publicit� et des sites Web ax�s sur la client�le de march�s cl�s cern�s.

AAC collabore avec l'ACIA � un projet pilote sur la salubrit� de la viande, dont l'objectif est d'aider les transformateurs de viande provinciaux � transporter des produits salubre de qualit� �lev�e � l'�chelle du pays, tout en maintenant les normes �lev�es du Canada en mati�re de salubrit� des aliments.

Le Fonds Agri-flexibilit� appuiera �galement les propositions et les initiatives mises de l'avant par les provinces, les territoires et l'industrie en collaboration avec le gouvernement f�d�ral. En outre, en collaboration avec la province de la Saskatchewan, le gouvernement a investi dans un projet r�alis� par le Saskatchewan Research Council qui vise � commercialiser un processus d'identification du bl� fond� sur l'ADN, ainsi que dans une initiative d'am�lioration des pratiques de planification organisationnelle des producteurs du Qu�bec. Le gouvernement du Canada a �galement investi dans quatre nouveaux projets administr�s par Pulse Canada en vue d'accro�tre la rentabilit� des producteurs de l�gumineuses, ainsi que dans l'�laboration d'une strat�gie commerciale globale, pens�e par le Conseil canadien du canola, pour am�liorer l'acc�s des producteurs canadiens de canola aux march�s.

�tant donn� l'ampleur des r�sultats pr�vus, le Fonds Agri-flexibilit� contribue aux trois r�sultats strat�giques d'AAC.


Portion PAE des d�penses de 2010-2011 (en millions de dollars - montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
Les d�penses pr�vues sont celles qui figurent dans le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2010-2011. Le montant total des autorisations correspond aux fonds qui ont d�j� �t� allou�s au Minist�re pour 2010-2011 gr�ce aux chiffres du Budget principal des d�penses, au Budget suppl�mentaire re�u au cours de l'exercice de 2010-2011, aux rajustements et aux transferts internes ainsi que 5,9 millions de dollars en ressources actuelles du Minist�re et ne comprend pas les co�ts associ�s aux installations. La complexit� des propositions et le calendrier de mise en œuvre des projets pluriannuels ont eu comme r�sultat des d�penses moins �lev�es que celles autoris�es pour l'exercice 2010-2011. La majorit� de ces fonds inutilis�s sera report�e.
124,2 113,0 31,0

R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement Objectifs* �tat du rendement*
* Puisque le Fonds de flexibilit� agricole a �t� con�u pour �tre flexible, aucun objectif n'a �t� �tabli au d�but du programme pour les initiatives provinciales, territoriales et sectorielles en partenariat avec le gouvernement f�d�ral. Les provinces, les territoires et l'industrie ont d�termin� les besoins du secteur et pr�sent� des propositions en cons�quence. Les objectifs des ententes de contribution individuelles ont ensuite �t� �tablis. En g�n�ral, les objectifs sont pour la dur�e des ententes. Des indicateurs de rendement propres � la nature de chaque projet ont �t� �tablis et incorpor�s dans les ententes de contribution.
Les producteurs et l'industrie am�liorent leurs pratiques environnementales Nombre de mesures mises en œuvre par les producteurs pour am�liorer leurs pratiques environnementales Sans objet Sans objet
Les producteurs et l'industrie r�duisent leurs co�ts de production Nombre de mesures mises en œuvre par les producteurs pour r�duire leurs co�ts de production Sans objet Sans objet
Am�lioration des mesures li�es � la salubrit� des aliments, � la bios�curit�, � la tra�abilit� et � la gestion des risques Nombre de mesures li�es � la salubrit� des aliments, � la bios�curit�, � la tra�abilit� et � la gestion des risques qui ont �t� am�lior�es Sans objet Sans objet
Les transformateurs agroalimentaires accroissent leur capacit� en modernisant leurs installations Nombre de transformateurs agroalimentaires qui ont accru leur capacit� Un objectif de 35 installations a �t� �tabli pour l'IAT pour 2010-2011 Certains objectifs atteints
Accroissement des efforts de la cha�ne de valeur dans le domaine de l'innovation et de l'adaptation Nombre et types d'activit�s qui ont permis d'accro�tre les efforts de la cha�ne de valeur dans le domaine de l'innovation et de l'adaptation Sans objet Sans objet
L'agro-industrie met en œuvre des mesures pour intervenir en cas de menaces sur les march�s et pour tirer parti de nouveaux d�bouch�s Nombre de mesures mises en œuvre pour intervenir en cas de menaces sur les march�s et pour tirer parti de nouveaux d�bouch�s Sans objet Sans objet
Sommaire des r�sultats et analyse de l'initiative

Comme la plupart des projets d'Agri-flexibilit� se d�roulent sur plusieurs ann�es, il n'est pas possible de faire le point sur l'atteinte des objectifs pr�cis. Il faudrait aussi noter que les objectifs peuvent changer, puisque les ententes de contribution permettent aux provinces et aux territoires de modifier leurs objectifs une fois par ann�e. Au total, 36 projets des provinces, des territoires et de l'industrie ont �t� approuv�s, pour un financement total d'environ 149,4 millions de dollars dans le cadre du Fonds de flexibilit� agricole.

L'Initiative de tra�abilit� des encans de b�tail (ITEB) est une initiative de trois ans qui sera financ�e du 1er avril 2011 au 31 mars 2014. Elle a �t� lanc�e le 19 janvier 2011 afin de donner aux demandeurs la chance de se renseigner sur le programme, d'entamer le processus de demande et de lancer des projets d�s le 1er avril 2011. Plusieurs activit�s ont eu lieu en 2010-2011 en vue du lancement de l'ITEB, y compris d'autres consultations avec les gouvernements provinciaux et territoriaux sur la fa�on dont les gouvernements et leurs programmes respectifs pourront travailler ensemble pour am�liorer la tra�abilit� et promouvoir le programme. Entre la date de lancement et le 31 mars 2011, 15 demandes ont �t� re�ues et �valu�es. L'int�r�t initial de l'industrie est �lev�, comme le t�moigne le nombre de demandes de participation et de demandes de renseignements re�ues de l'industrie depuis le lancement de l'initiative.

L'initiative Agri-transformation (IAT) est tr�s populaire aupr�s de l'industrie. L'un des r�sultats de cette popularit� est que l'IAT a attir� des projets plus importants que pr�vu au d�part. Les cibles originales �taient bas�es sur une contribution moyenne de 391 000 $ par projet, cependant, la contribution moyenne est de 578 000 $. Pour cette raison, l'IAT n'a pas atteint les cibles de rendement �tablies pour 2010-2011 en ce qui a trait au nombre d'installations parce que les fonds disponibles ont �t� allou�s � un plus petit nombre de projets. Les cibles de rendement sont en voie de r�vision pour tenir compte de l'ampleur moyenne r�elle des projets financ�s. En 2010-2011, 22 installations ont fait des mises � niveau, mais la cible �tablie �tait de 35 installations. Durant la p�riode vis�e, des ententes ont �t� sign�es pour neuf projets de mise � niveaux d'installations qui ne seront pas ex�cut�s avant 2011-2012. En date du 31 mars 2011, l'IAT avait sign� 33 ententes de contribution repr�sentant au total 19,1 millions de dollars, comparativement � la cible de 53 ententes et 20,7 millions de dollars.

Dans le cadre de l'Initiative de promotion de la marque Canada (IPMC), des recherches sur l'opinion publique ont �t� men�es au Japon, au Mexique et en Cor�e du Sud en 2010-2011. L'IPMC a atteint sa cible, soit d'�laborer trois strat�gies de marketing. Les strat�gies ont �t� �labor�es en fonction des r�sultats de recherche et des activit�s de promotion ont d�but� dans ces march�s. Des concepts cr�atifs ont �t� cr��s et mis � l'essai au Japon et au Mexique et des campagnes publicitaires pour chaque march� seront �labor�es pour chaque concept. Des concepts cr�atifs ont �t� cr��s pour la Cor�e du Sud. Des sites Web ax�s sur les consommateurs sont aussi en voie de cr�ation pour ces trois march�s cl�s.

Une v�rification interne d'Agri-flexibilit� a r�v�l� que la plupart des �l�ments attendus li�s � la gouvernance, � la gestion du risque et aux cadres de contr�le sont en place et fonctionnent bien. Le Minist�re prend des mesures � l'�gard des secteurs � am�liorer qui ont �t� recens�s durant la v�rification; plus particuli�rement, il effectue des r��valuations p�riodiques des risques et un exercice des le�ons apprises, et am�liore la documentation au dossier pour appuyer les d�cisions en mati�re de financement.

Programme d'am�lioration de l'abattage

Le Programme d'am�lioration de l'abattage est une initiative nationale qui est fond�e sur la pr�sentation de demandes. Son objectif consiste � fournir aux exploitants d'abattoirs et d'installations d'emballage et de transformation sp�cialis�s dans la viande rouge des contributions f�d�rales remboursables pour qu'ils mettent en œuvre des plans d'entreprise solides dans le cadre de projets visant � am�liorer les activit�s des installations inspect�es par le gouvernement f�d�ral. En appuyant de nouveaux investissements qui pourraient stimuler la rentabilit� des abattoirs sp�cialis�s dans la viande rouge, le programme permet aux intervenants de l'industrie d'am�liorer leur comp�titivit�. Ces nouveaux investissements sont ax�s sur la r�duction des co�ts d'exploitation, l'augmentation des revenus et l'adoption de pratiques innovatrices en vue de r�pondre aux futures conditions d'affaires et aux attentes des consommateurs. Le programme traite aussi des lacunes en mati�re de capacit� d'abattage dans les r�gions o� il est d�montr� que ce facteur entrave la croissance du secteur.


Portion PAE des d�penses de 2010-2011 (en millions de dollars - montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
Les d�penses pr�vues sont celles qui figurent dans le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2010-2011. Le montant total des autorisations correspond aux fonds qui ont d�j� �t� allou�s au Minist�re pour 2010-2011 gr�ce aux chiffres du Budget principal des d�penses et ne comprend pas les co�ts associ�s aux installations. Les d�penses r�elles sont moins �lev�es que celles autoris�es pour l'exercice en raison de la faisabilit� de la construction et des �valuations environnementales. La majorit� des fonds inutilis�s devrait �tre report�e.
20,9 30,9 16,2

R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement Objectifs �tat du rendement
Am�lioration de la productivit�, des revenus et/ou de l'innovation, et/ou r�duction des co�ts des exploitants d'abattoirs et d'installations d'emballage et de transformation sp�cialis�s dans la viande rouge Pourcentage des b�n�ficiaires qui ont am�lior� leur productivit�, leurs revenus et/ou leurs pratiques innovatrices, et/ou qui ont r�duit leurs co�ts (par opposition aux montants figurant sur leur demande) 85 % d'ici 2012  
Stimulation de la rentabilit� ou r�duction des pertes enregistr�es par les exploitants d'abattoirs et d'installations d'emballage et de transformation sp�cialis�s dans la viande rouge Pourcentage des b�n�ficiaires qui ont am�lior� leur rentabilit� (par opposition aux montants figurant sur leur demande) 85 % d'ici 2012  

Pour mieux refl�ter les objectifs de rendement du PAA, les mesures du rendement ont �t� modifi�es durant la p�riode vis�e de 2010-2011 comme suit :

R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement Objectifs �tat du rendement
Investissements dans le rendement op�rationnel des abattoirs et transformateurs sp�cialis�s dans la viande rouge Volume des fonds du programme investis par les abattoirs et les transformateurs sp�cialis�s dans la viande rouge dans des am�liorations op�rationnelles (selon les descriptions de leurs plans d'activit�s) 56 millions de dollars d'ici le 31 mars 2012 33,4 millions de dollars ont �t� engag�s � ce jour
Am�lioration du rendement op�rationnel des abattoirs et transformateurs sp�cialis�s dans la viande rouge Pourcentage de b�n�ficiaires ayant enregistr� un meilleur rendement op�rationnel 85 % d'ici le 31 d�cembre 2014 Bien que la cible �tablie soit en 2014, les progr�s r�alis�s � ce jour indiquent que la date sera respect�e
Am�lioration du rendement financier des abattoirs et des transformateurs sp�cialis�s dans la viande rouge Pourcentage de b�n�ficiaires ayant enregistr� un meilleur rendement financier 85 % d'ici le 31 d�cembre 2014 Bien que la cible �tablie soit en 2014, les progr�s r�alis�s � ce jour indiquent que la date sera respect�e
Sommaire des r�sultats et analyse de l'initiative

Le PAA prendra fin le 31 mars 2012. Par cons�quent, il est trop t�t pour d�terminer le rendement op�rationnel et financier des participants au programme. Durant la p�riode vis�e, 35 demandes de financement repr�sentant 122 millions de dollars ont �t� re�ues. De ce nombre, 20 projets d'une valeur de 56 millions de dollars ont �t� approuv�s.

Le rendement op�rationnel associ� aux am�liorations des installations financ�es par les contributions du PAA ne peut �tre mesur� qu'apr�s l'ach�vement du projet, p�riode durant laquelle les am�liorations sont surveill�es et des rajustements sont faits pour optimiser les op�rations et l'efficacit� de l'�tablissement. Cela repr�sente une p�riode de six � douze mois suivant l'ach�vement du projet du PAA.

De m�me, l'effet de l'investissement du PAA sur le rendement financier ne se manifestera dans les �tats financiers que 18 � 20 mois suivant l'ach�vement du projet du PAA. Les rapports sur le rendement financier produits avant cette �ch�ance ne peuvent d�montrer de fa�on exacte l'effet de l'investissement du PAA sur le projet. Pour cette raison, on s'attend � ce que les objectifs de programme soient r�alis�s d'ici le 31 d�cembre 2014.

Loi canadienne sur les pr�ts agricoles

La Loi canadienne sur les pr�ts agricoles (LCPA) est un programme de garantie de pr�ts de financement qui facilite l'acc�s des agriculteurs au cr�dit. De r�cents changements apport�s � la Loi permettent aux nouveaux agriculteurs et � une plus vaste gamme de coop�ratives agricoles d'obtenir plus facilement des capitaux. Au moyen de la LCPA, AAC appuie le renouvellement du secteur agricole et aide les coop�ratives � mieux saisir les d�bouch�s.


Portion PAE des d�penses de 2010-2011 (en millions de dollars - montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
Les d�penses pr�vues sont celles qui figurent dans le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2010-2011. Le montant total des autorisations comprend les fonds obtenus par le Minist�re par virement d'affectation pendant l'exercice 2010-2011, 0,8 million de dollars en ressources actuelles du Minist�re, et ne comprend pas les co�ts associ�s aux installations.
4,0 3,9 2,5

R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement Objectifs �tat du rendement
Les agriculteurs et les coop�ratives agricoles ont acc�s � des capitaux abordables qui leur permettent d'investir dans leurs entreprises agricoles Nombre de participants au programme par exercice financier

2009-2010 : 2 625 participants

2010-2011 : 3 300 participants

2011-2012 : 3 900 participants

2012-2013 : 3 900 participants

Certains objectifs atteints
Sommaire des r�sultats et analyse de l'initiative

En 2010-2011, 2 382 pr�ts (72,2 % de l'objectif de 3 300) ont �t� accord�s dans le cadre du programme de la Loi canadienne sur les pr�ts agricoles.

Deux campagnes de publicit� ont �t� men�es en 2010-2011 dans le but de promouvoir le programme de la LCPA, cependant, cette d�marche n'a pas augment� le nombre de demandes de producteurs au niveau pr�vu. Le fait que la participation au programme n'a pas augment� pourrait �tre attribuable au maintien des faibles taux d'int�r�t. On continuera de faire la promotion du programme et on offrira �galement aux institutions financi�res des s�ances d'information pour encourager l'utilisation du programme. De plus, on s'attend � ce que la hausse des taux d'int�r�t en 2011-2012 rende le programme plus attrayant. Bien que le nombre total d'inscription n'a pas encore atteint l'objectif de 3 300 producteurs, il y a quand m�me 2 400 producteurs qui comptent sur ce programme chaque ann�e. En outre, le co�t li� � d'administration du programme reste relativement bas et est contrebalanc� par le frais d'inscription per�u.

Cession de la prestation du programme Agri-stabilit�

Cette initiative appuie l'engagement du gouvernement f�d�ral � collaborer avec les provinces int�ress�es en vue de transf�rer la prestation du programme Agri-stabilit� aux gouvernements provinciaux. Ce transfert permettra d'int�grer Agri-stabilit� dans les programmes de gestion des risques de l'entreprise qui sont ex�cut�s par les provinces et de l'harmoniser avec ces derniers.


Portion PAE des d�penses de 2010-2011 (en millions de dollars - montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
Les d�penses pr�vues sont celles qui figurent dans le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2010-2011. Le montant total des autorisations correspond aux fonds qui ont d�j� �t� allou�s au Minist�re pour 2010-2011 gr�ce aux chiffres du Budget principal des d�penses et ne comprend pas les co�ts associ�s aux installations.
11,8 11,8 4,4

R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement Objectifs �tat du rendement
Les provinces (Colombie-Britannique et Saskatchewan) ex�cutent Agri-stabilit� au cours de l'ann�e de programme 2009 Signature des accords bilat�raux visant � transf�rer la prestation du programme et les employ�s Signature des accords d'ici le 31 d�cembre 2009 Objectifs atteints
Sommaire des r�sultats et analyse de l'initiative

Le Minist�re a collabor� avec la Saskatchewan et la Colombie-Britannique pour g�rer le transfert du programme Agri-stabilit� sans incidence importante sur le service offert aux participants. AAC a mis en oeuvre des plans de transition d�taill�s et des processus op�rationnels sp�cialis�s pour aider la Saskatchewan et la Colombie-Britannique � traiter les demandes pr�sent�es dans le cadre d'Agri-stabilit� durant la premi�re ann�e.

AAC a �galement g�r� avec succ�s l'incidence importante, sur les employ�s du Minist�re, du transfert de la prestation d'Agri-stabilit� aux deux provinces. Un plan de transition des ressources humaines a �t� mis en place comme cadre pour guider le Minist�re dans l'atteinte de ces exigences op�rationnelles et le respect de ses obligations au titre de la Directive sur le r�am�nagement des effectifs. Un comit� mixte syndical-patronal a �galement �t� mis sur pied pour fournir un forum de consultation et de discussion efficaces en ce qui a trait aux r�percussions sur le r�am�nagement des effectifs. Le soutien et la mobilisation des employ�s ont �t� essentiels � la r�ussite de la transition. La direction s'est efforc�e de fournir des renseignements clairs et coh�rents pour minimiser l'incertitude et a fourni aux employ�s les ressources et le soutien n�cessaires pour maximiser les possibilit�s d'emploi et les aider � g�rer cette transition.

Programme de modernisation des laboratoires f�d�raux

Dans le cadre du PAE, AAC a re�u 25,9 millions de dollars pour mettre en œuvre, en 2009-2010 et en 2010-2011, huit projets de modernisation des laboratoires � l'�chelle du pays. Parmi les projets qui seront entrepris, mentionnons le remplacement des serres � Swift Current (Saskatchewan) et la modernisation des serres � Harrington (�le-du-Prince-�douard); la construction d'un nouveau complexe laitier � Sherbrooke (Qu�bec); la modernisation des laboratoires � Ottawa et � Guelph (Ontario), � Morden (Manitoba), � St-Jean-sur-Richelieu (Qu�bec) et � Fredericton (Nouveau-Brunswick).


Portion PAE des d�penses de 2010-2011 (en millions de dollars - montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
Les d�penses pr�vues sont celles qui figurent dans le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2010-2011. Le montant total des autorisations correspond aux fonds qui ont d�j� �t� allou�s au Minist�re pour 2010-2011 gr�ce aux chiffres du Budget principal des d�penses, 0,3 million de dollars en ressources actuelles du Minist�re, et ne comprend pas les co�ts associ�s aux installations.
19,3 19,6 15,5

R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement Objectifs �tat du rendement
Ach�vement des huit projets de modernisation des laboratoires � l'�chelle du Canada Les projets respectent les d�lais et les budgets Ach�vement des huit projets d'ici mars 2011 et respect des budgets Objectifs atteints
Sommaire des r�sultats et analyse de l'initiative

Le gouvernement f�d�ral a accord� 250 millions de dollars sur deux ans pour investir dans la modernisation des laboratoires f�d�raux. En mai 2009, huit laboratoires d'AAC ont re�u 25,9 millions de dollars dans le cadre de l'Initiative de modernisation des laboratoires f�d�raux pour moderniser leurs installations, offrant ainsi des avantages �conomiques � long terme aux agriculteurs et une stimulation �conomique imm�diate pour les collectivit�s. Les huit projets ont �t� achev�s � temps et selon le budget pr�vu.

Acc�l�ration de la mise en œuvre du Plan d'action pour les sites contamin�s f�d�raux

Dans le cadre du PAE, l'initiative visant � acc�l�rer la mise en œuvre du Plan d'action pour les sites contamin�s f�d�raux (PASCF) permet de r�aliser plus rapidement les activit�s qui s'inscrivent dans le programme en vigueur en 2009-2010 et en 2010-2011. Le PASCF est un programme � co�ts partag�s qui aide les responsables f�d�raux � g�rer les sites contamin�s dont ils ont la garde. Le financement affect� � AAC par le truchement du PAE servira � augmenter le nombre d'activit�s d'�valuation et d'assainissement des sites contamin�s.


Portion PAE des d�penses de 2010-2011 (en millions de dollars - montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
On a apport� des modifications aux d�penses pr�vues dans le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2010-2011 pour l'initiative � Acc�l�ration de la mise en oeuvre du Plan d'action pour les sites contamin�s f�d�raux � pour n'inclure que la portion annonc�e dans le cadre du Plan d'action �conomique du Canada. Le montant total des autorisations correspond aux fonds qui ont d�j� �t� allou�s au Minist�re pour 2010-2011 gr�ce aux chiffres du Budget principal des d�penses, 0,3 million de dollars en ressources actuelles du Minist�re, et ne comprend pas les co�ts associ�s aux installations.
0,6 0,8 0,8

R�sultats pr�vus Indicateurs de rendement Objectifs �tat du rendement
Ach�vement des activit�s d'�valuation et d'assainissement des sites contamin�s d'AAC afin d'�carter les risques pour la sant� humaine et l'environnement, et de r�duire la responsabilit� financi�re connexe Nombre de projets d'assainissement des sites contamin�s d'AAC en cours ou achev�s R�alisation de dix projets d'assainissement d'ici le 31 mars 2011 L'objectif a �t� r�vis� durant la p�riode vis�e comme il est indiqu� ci-dessous. Voir l'explication dans le sommaire du rendement ci-dessous.
Un grand projet de restauration de haute priorit� Objectifs atteints
Nombre de projets d'�valuation des sites contamin�s d'AAC achev�s R�alisation de dix projets d'�valuation d'ici le 31 mars 2011 Objectifs d�pass�s
Sommaire des r�sultats et analyse de l'initiative

AAC a utilis� des fonds du PAE en 2009-2010 et en 2010-2011 pour acc�l�rer les activit�s d'�valuation et de restauration afin de r�duire les risques pour la sant� humaine et l'environnement, ainsi que les risques de responsabilit� pour le Minist�re. Tous les projets ont �t� achev�s avec succ�s avant le 31 mars 2011 et tous les fonds du PAE allou�s � AAC pour les projets d'�valuation et de restauration ont �t� d�pens�s.

Au d�part, on avait pr�vu de mener � bien dix petits projets de restauration durant l'exercice 2010-2011, cependant, cette estimation �tait provisoire jusqu'� ce qu'on ait les r�sultats des projets d'�valuation � venir. Une �valuation plus pouss�e dans un des lieux prioritaires d'AAC a r�v�l� qu'il y avait plus de contamination que pr�vu. Par cons�quent, des fonds de restauration du PAE ont �t� r�affect�s � ce projet prioritaire afin d'acc�l�rer le nettoyage et de contribuer davantage � la r�alisation des r�sultats attendus de l'initiative, soit d'att�nuer les risques pour la sant� humaine et l'environnement et de r�duire la responsabilit� financi�re connexe.

AAC a achev� 19 projets d'�valuation en 2010-2011, soit presque le double des 10 projets d'�valuation pr�vus. Cela a fait avancer les efforts d'AAC visant � terminer les �valuations environnementales des sites et a permis de mieux comprendre la responsabilit� du Minist�re en ce qui a trait � l'environnement.

Activit� de programme 4.1 : Services internes

Description de l'activit� de programme

Les services internes regroupent des activit�s et ressources connexes qui sont administr�es de mani�re � r�pondre � tous les r�sultats strat�giques et besoins des programmes, et � respecter d'autres obligations du Minist�re. Seules les activit�s et les ressources qui s'appliquent � l'ensemble de l'organisation, et non celles qui sont affect�es � un seul programme, sont incluses. Il s'agit notamment des services internes suivants :

  • 4.1.1 Soutien � la gouvernance et � la gestion, ce qui comprend : politiques et planification strat�giques et relations gouvernementales; services � la direction; politiques, normes et lignes directrices minist�rielles; planification des investissements; gestion de projets; gestion du risque; rendement et rapports; v�rification interne; �valuation; communications; et services juridiques.
  • 4.1.2 Services de gestion des ressources, y compris les services de gestion des ressources humaines; les services de gestion financi�re; les services de gestion de l'information; les services des technologies de l'information, les services de voyage; d'autres services administratifs.
  • 4.1.3 Services de gestion des biens, y compris les services immobiliers, les services du mat�riel et les services des achats.

Ressources financi�res 2010-2011 (en millions de dollars - montant net)
D�penses pr�vues Total des autorisations D�penses r�elles
L'�cart entre les ressources financi�res est attribuable en grande partie � la restructuration des activit�s de programme.
306,0 352,5 352,5

Ressources humaines 2010-2011 (�quivalents temps plein - ETP)
Ressources pr�vues Ressources r�elles �cart
La hausse du nombre d'ETP est en grande partie attribuable aux besoins de ressources suppl�mentaires pour l'�laboration du prochain cadre strat�gique pour l'agriculture.
2 031 2 163 132

Activit� de programme 4.1 Services internes - Faits saillants de la planification
Faits saillants de la planification Analyse du rendement

Excellence du service
AAC a r�cemment cr�� la Direction de la politique et de la transformation des services (pr�c�demment connu sous le nom de Direction de la politique et de la transformation des services) pour l'aider � mettre en œuvre son programme de l'excellence du service au sein du Minist�re, et ce, en collaboration avec ses partenaires f�d�raux, provinciaux et territoriaux. Cette nouvelle direction sera charg�e d'�laborer et d'adopter des processus op�rationnels communs en vue de mieux r�pondre aux besoins des clients.

AAC entreprendra une s�rie de projets et d'initiatives visant � am�liorer l'excellence du service en fonction des commentaires re�us suite au sondage de 2007 sur la satisfaction des clients et des producteurs.

Le personnel d'AAC comprend mieux ses clients. Il a am�lior� les communications et le service � la client�le gr�ce � des approches op�rationnelles modernis�es et � des am�liorations du syst�me.

Des normes de service ont �t� mises en oeuvre et publi�es en ligne pour 75 % des programmes d'AAC. Les objectifs ont �t� atteints dans 80 % des cas.

Les participants aux programmes non li�s � la GRE ont r�pondu � des sondages sur la satisfaction des clients pour faire part � AAC de leur exp�rience relativement au service, ainsi que de leurs pr�f�rences et priorit�s pour l'am�lioration de la prestation de services.

La conception et l’�laboration du projet AgPal, un outil Web qui aidera les clients � trouver les programmes et les services qui leur sont utiles, ont �t� entam�es en collaboration avec l’Ontario et la Nouvelle-�cosse.

On poursuit l'�laboration du cadre commun des processus op�rationnels pour l'ex�cution et la gestion des programmes de subventions et de contributions non li�s � la gestion des risques de l'entreprise (GRE).

Gestion des programmes de subventions et de contributions
En 2008, le gouvernement du Canada a lanc� son Plan d'action pour la r�forme de l'administration des programmes de subventions et de contributions (S et C). Par la suite, AAC a mis sur pied son Centre d'excellence des programmes (CEP) dans le but de centraliser la coordination et d'int�grer son approche � l'�gard de la gestion des programmes � l'�chelle du Minist�re. Le CEP d�veloppera une capacit� de gestion des programmes en fournissant au personnel des conseils, des directives, des formations et des outils normalis�s pour qu'il puisse concevoir, ex�cuter et mettre en œuvre des programmes de S et C. Parmi ses responsabilit�s, citons la tenue d'un registre sur les accords de contributions, la coordination des activit�s de v�rification des b�n�ficiaires, ainsi que la surveillance des programmes qui sont � co�ts partag�s avec les provinces et les territoires et la production des rapports connexes. L'objectif global consiste � simplifier l'administration tout en renfor�ant les approches en mati�re de responsabilisation et celles fond�es sur les risques au chapitre de la gestion de programmes.

AAC a lanc� Agri-�change sur le Web, ce qui a permis d'am�liorer la qualit� et la coh�rence des donn�es et de renforcer la capacit� en mati�re de production de rapports financiers des provinces et des territoires.

La formation a �t� con�ue et offerte � 71 % du personnel des programmes de subventions et de contributions d'AAC.

Le Cadre de gestion du risque du b�n�ficiaire a �t� mis � jour. Un formulaire type d'approbation de projet et un mod�le d'entente de contribution ont �t� cr��s pour les programmes non li�s � la GRE.

La politique de v�rification des b�n�ficiaires a �t� approuv�e. La fr�quence globale de production de rapports par les b�n�ficiaires a baiss� d'environ 68 % et le nombre de rapports d'�tape pr�sent�s a baiss� de 34 %.

AAC a re�u l'approbation du Conseil du Tr�sor � l'�gard de la phase II du projet de Syst�me de prestation des subventions et des contributions (SPSC), soit la mise en oeuvre du mod�le op�rationnel commun dans un syst�me d'information commun – le SPSC. Ce mod�le et son syst�me d'information commun connexe am�lioreront l'acc�s aux programmes de subventions et de contributions non-li�s � la gestion des risques de l'entreprise, ainsi que leur gestion et leur prestation.

De plus, le Centre d'excellence des programmes a donn� suite aux recommandations d�coulant de la v�rification interne des subventions et des contributions afin d'appuyer les am�liorations dans les domaines tels que la surveillance du rendement des programmes, le suivi des b�n�ficiaires bas� sur le risque et la production de rapports.

Gestion des ressources humaines
Le cadre de gestion des ressources humaines d'AAC �volue afin d'appuyer les nouvelles priorit�s de gestion de l'effectif, activit�s et politiques, ainsi que les nouveaux programmes. Certains plans et initiatives de gestion des ressources humaines favorisent la r�alisation de tous les objectifs strat�giques et sont essentiels au Minist�re pour qu'il puisse atteindre les objectifs op�rationnels et fournir d'excellents r�sultats aux Canadiens. Le Plan int�gr� des activit�s et des ressources humaines d'AAC (2009-2012) traite des priorit�s actuelles et nouvelles, mettant plus particuli�rement l'accent sur les points suivants :

  • faire avancer les quatre priorit�s �nonc�es dans le Plan d'action pour le renouvellement de la fonction publique du greffier du Conseil priv�, soit : la planification int�gr�e, le recrutement, le perfectionnement des employ�s et l'infrastructure habilitante;
  • r�pondre aux pr�occupations des employ�s qui ont �t� soulev�es dans le cadre du dernier sondage aupr�s des fonctionnaires f�d�raux (SAFF);
  • veiller � ce que l'effectif d'AAC soit repr�sentatif de la diversit� de la soci�t� canadienne et serve les Canadiens dans les deux langues officielles.

En raison de l'�laboration de strat�gies de recrutement bas�es sur les besoins actuels et futurs, recens�s durant le processus de planification int�gr�e, le Minist�re a d�pass� ses objectifs de recrutement d'�tudiants en 2010-2011. Les lacunes sur le plan de l'�quit� en mati�re d'emploi ont �t� r�duites de 8 %.

Le processus et le formulaire de gestion du rendement ont �t� simplifi�s afin de favoriser davantage le perfectionnement du personnel.

Le Programme pilote de mentorat d'AAC a permis aux employ�s de profiter des connaissances de leurs coll�gues plus exp�riment�s dans le cadre du perfectionnement professionnel, contribuant ainsi au transfert des connaissances au sein du Minist�re.

En r�ponse au SAFF, des initiatives d'excellence du milieu du travail ont �t� mises en oeuvre dans les domaines suivants : apprentissage et perfectionnement des employ�s; gestion du rendement et r�troaction; inclusivit� et �quit� en mati�re d'emploi; langues officielles; charge de travail et stress; leadership, participation et communication.

La nouvelle version du Code de valeurs et d'�thique d'AAC a �t� �labor�e et entrera en vigueur en m�me temps que le nouveau Code de valeurs et d'�thique de la fonction publique.

On a men� un examen des syst�mes d'emploi pour assurer que les politiques et les pratiques relatives aux ressources humaines et au milieu de travail ainsi que les mesures d'adaptation d'AAC sont libres d'obstacles syst�miques et favorisent l'�quit� en mati�re d'emploi et la diversit� � tous les niveaux.

AAC a continu� d'appliquer sa strat�gie en langues officielles, y compris des activit�s de promotion des avantages du bilinguisme et de l'importance de la prestation de services de qualit� dans les deux langues officielles, par exemple :

  • examen des postes afin de permettre � AAC d'avoir suffisamment d'employ�s bilingues pour offrir des services de qualit�;
  • promotion et organisation d'activit�s li�es au bilinguisme;
  • v�rification de la d�signation linguistique des bureaux r�gionaux afin de d�terminer s'ils r�pondent aux obligations en mati�re de langues officielles.

Gestion financi�re
AAC s'emploie � mettre en œuvre l'ensemble de politiques sur la gestion financi�re du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor. D�s que les instruments et directives nouveaux et r�vis�s qui sont propos�s seront publi�s, AAC �valuera leurs incidences, r�percussions et impacts par opposition � ceux entra�n�s par les instruments actuels. Lorsque les changements apport�s auront �t� d�termin�s, ils seront soulign�s et pr�sent�s � la haute direction, accompagn�s d'un plan de mise en œuvre recommand�. Ce plan servira � am�liorer de fa�on continue la qualit� des rapports financiers et � renforcer la capacit� de g�rer les finances.

AAC a pris des mesures importantes en 2010-2011 pour mettre en oeuvre le nouvel ensemble de politiques de gestion financi�re du SCT et pour assurer la conformit�. Des progr�s consid�rables ont �t� r�alis�s dans la v�rification du respect des exigences de chaque nouvelle directive du SCT, ainsi que l'�laboration et la modification des politiques et proc�dures internes au besoin.

Planification des investissements et gestion des projets
AAC travaille � l'�laboration d'un plan d'investissement quinquennal (2010-2015), conform�ment aux nouvelles politiques du Conseil du Tr�sor sur la planification des investissements et la gestion des projets. La nouvelle Politique de planification des investissements - actifs et services acquis remplace l'ancienne Politique sur les plans d'investissement � long terme. Dans le cadre de l'�laboration de ce plan, AAC est pass� d'un plan d'investissement ax� sur les biens � un plan ax� sur les r�sultats qui offre une vision globale des investissements du Minist�re. Un plan d'investissement efficace veille � ce que les ressources soient affect�es de mani�re � appuyer clairement les r�sultats de programme et les priorit�s du gouvernement.

Quant � la Politique sur la gestion des projets, elle permet d'�valuer � la fois les risques associ�s � un projet donn� et la capacit� du Minist�re de g�rer et de mettre en œuvre ce projet. Dans le but d'appuyer et de renforcer la capacit� d'AAC de fa�on efficace, le Minist�re �labore et peaufine son cadre de gestion de projet (CGP) pour am�liorer la rigueur et la discipline li�es � la gestion de projets. Une approche minist�rielle int�gr�e sera �galement incluse afin de mettre en œuvre des pratiques uniformes dans le domaine de la gouvernance, de la formation, de la surveillance des projets et de la production de rapports.

AAC a �labor� son plan d'investissement quinquennal, qui a �t� approuv� par le CT en juin 2010. Durant la premi�re ann�e du plan, tous les projets financ�s par le PAE ont �t� achev�s et d'autres projets ont �t� pr�sent�s. Le Minist�re est bien plac� pour la deuxi�me ann�e du Plan.

Le Minist�re a connu des progr�s continus dans le renforcement de ses pratiques de gestion de projet, lesquels ont �t� soulign�s dans l'�valuation de la gestion des ressources de projet et des r�sultats dans le cadre de la Ronde 8 du CRG.

Gestion de l'information et technologie de l'information
Le Minist�re continuera � g�rer et � fournir des produits et services de gestion de l'information et de technologie de l'information (GI-TI) par le truchement de son mod�le de gestion de la GI-TI, d'une architecture des activit�s de GI-TI, d'une solide gouvernance et d'un cadre de gestion de projet (CGP). Le CGP comprendra une approche minist�rielle visant � mettre en place des pratiques uniformes dans le domaine de la gouvernance, de la formation, de la surveillance des projets et de la production de rapports. Gr�ce � l'approche globale � l'�gard de la gestion et de la fourniture de produits et de services de GI-TI, le Minist�re veillera � ce que les investissements minist�riels soient harmonis�s avec ses priorit�s, tout en optimisant ses d�penses en mati�re de GI-TI. � l'avenir, les travaux seront ax�s sur le respect des besoins op�rationnels du Minist�re et sur l'harmonisation des activit�s avec les normes et initiatives du gouvernement du Canada, tels les Services partag�s.

Le Minist�re a poursuivi ses pratiques d'acquisition et de prestation de produits et de services de GI-TI gr�ce � un cadre de gestion de projet et de gouvernance qui a aid� � harmoniser les investissements en GI-TI avec les r�sultats minist�riels. Des travaux de base ont �t� r�alis�s � l'�gard du mod�le d'�tablissement des co�ts et des ententes de service types afin de continuer d'appuyer les services, par exemple l'approbation de la prestation de services de syst�mes financiers � Ressources naturelles Canada. Cela est particuli�rement important alors qu'AAC continue d'�tablir des partenariats strat�giques avec d'autres minist�res et agences en tant que fournisseur de services pour les applications minist�rielles cl�s.

Service de v�rification interne et d'�valuation
La mise en œuvre compl�te de la Politique du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor (SCT) sur la v�rification interne �tant termin�e, l'objectif en 2010-2011 consistera � augmenter le nombre de rapports d'assurance produits. Le Minist�re s'emploie maintenant � mettre en œuvre la Politique du SCT sur l'�valuation (2009) et cherche � augmenter le nombre de rapports d'�valuation produits en 2010-2011. Finalement, le Minist�re r�alisera des travaux d'assurance li�s aux programmes d'AAC qui s'inscrivent dans le Plan d'action �conomique du Canada.

Depuis 2009-2010, AAC a augment� le nombre de rapports de v�rification interne qui sont produits de deux � sept, ainsi que le nombre de rapports d'�valuation de un � cinq. De plus, les travaux d'assurance sont termin�s pour deux des plus importants programmes du PAE dans le secteur agricole, notamment le Fonds de flexibilit� agricole et le Programme d'am�lioration de l'abattage.

Le Minist�re a aussi cern� et mis en oeuvre des mesures pour appuyer la conformit� compl�te avec la nouvelle Politique sur l'�valuation du SCT au plus tard mars 2013.

Coordination du Portefeuille
AAC continuera � favoriser une coordination strat�gique et fera la promotion de la collaboration entre les organismes partenaires du portefeuille de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire.

AAC a coordonn� les approches de l'ensemble du Portefeuille pour l'�laboration de politiques et de programmes dans les domaines comme le prochain cadre strat�gique pour l'agriculture, la science et l'innovation et les communications.


Section III : Renseignements suppl�mentaires

Aper�u financier

L’aper�u financier expos� dans ce Rapport minist�riel sur le rendement a pour but de donner un aper�u g�n�ral de la situation financi�re et des activit�s d’AAC. On trouvera des renseignements plus d�taill�s dans les rapports financiers du Minist�re, qui sont pr�par�s selon la m�thode de la comptabilit� d'exercice. Les rapports financiers se trouvent sur le site Web d’AAC.



Bilan sommaire de la situation financi�re
En date du 31 mars 2011 (en millions de dollars)
  �cart en % 2010-2011 2009-2010*
*Les soldes pour 2009-2010 ont �t� rajust�s par rapport � ceux pr�sent�s dans le Rapport minist�riel sur le rendement de 2009-2010 conform�ment � la norme comptable r�vis�e du Conseil du Tr�sor applicable aux �tats financiers des minist�res. Voir la Note 16 des �tats financiers du Minist�re pour obtenir de plus amples renseignements.
Total des actifs -16,5 % 2 493,7 2 987,8
Total des passifs -17,1  % 2 025,8 2 443,3
Capitaux propres du Canada -14,1 % 467,9 544,5
Total -16,5 % 2 493,7 2 987,8


Bilan sommaire des activit�s
� la fin de l'exercice, le 31 mars 2011 (en millions de dollars)
  �cart en % 2010-2011 2009-2010
Total des d�penses 19,1 % 2 886,1 2 420,0
Total des revenus -25,2 % 105,6 141,3
Co�t net des activit�s 21,8 % 2 780,5 2 282,8

Actifs

Les actifs du Minist�re pouvant �tre utilis�s pour financer ses activit�s comprennent principalement les immobilisations corporelles qui appuient les activit�s de recherche du Minist�re, lesquelles ont contribu� au renforcement de la capacit� d'innovation au sein du secteur en 2010-2011.

Graphique d�montrant la d�composition des actifs

[version texte]

Le total des actifs � la fin de l'exercice 2010-2011 totalisait 2 493,7 millions de dollars, une baisse de 494,1 millions de dollars par rapport aux actifs de 2 987,8 millions de dollars de l'exercice pr�c�dent. Ce changement est provoqu� par une baisse du compte des cr�ances sur le Tr�sor de 547,3 millions de dollars et contrebalanc� partiellement par des augmentations des pr�ts, des immobilisations corporelles et des comptes d�biteurs et avances. Les cr�ances sur le Tr�sor constituent une charge l�gitime � imputer aux cr�dits minist�riels et elles pourront �tre utilis�es par le Minist�re au cours des p�riodes futures sans autre autorisation.

Passifs

Les passifs d�coulant des activit�s du Minist�re sont constitu�s principalement des comptes cr�diteurs et des charges � payer, dont une grande partie est li�e aux ajustements dans le cadre de la mise en œuvre en 2010-2011 des programmes comme Agri-stabilit� et Agri-investissement.

Graphique d�montrant la d�composition de passifs

[version texte]

Le total des passifs � la fin de l'exercice 2010-2011 �tait de 2 025,8 millions de dollars, soit une baisse de 417,5 millions de dollars par rapport aux passifs de 2 443,3 millions de dollars de l'ann�e pr�c�dente. L'�cart est attribuable � la baisse des autres passifs (307 millions de dollars) et des comptes cr�diteurs et charges � payer (119,2 millions de dollars) et contrebalanc� partiellement par des augmentations des indemnit�s de vacances et cong�s compensatoires et des avantages sociaux futurs.

D�penses et revenus

Les d�penses engag�es et les revenus accumul�s qui ont appuy� les programmes et les services d'AAC au b�n�fice des Canadiens en 2010-2011 sont �num�r�s dans les diagrammes suivants.

Graphique d�montrant la d�composition des d�penses par l'activit� de programme

[version texte]

Le total des d�penses a atteint 2 886,1 millions de dollars en 2010-2011, en comparaison � 2 424 millions de dollars en 2009-2010, soit une augmentation de 462,1 millions de dollars. L'�cart est attribuable en grande partie � la hausse des d�penses associ�es � la gestion des risques de l'entreprise (312,2 millions de dollars), au d�veloppement des entreprises agrocommerciales (58 millions de dollars), � Sciences, innovation et adoption (56 millions de dollars) et aux Services internes (31,6 millions de dollars).

Graphique d�montrant la d�composition des revenus par l'activit� de programme

[version texte]

Le total des revenus a atteint 105,6 millions de dollars en 2010-2011, en comparaison � 141,3 millions de dollars en 2009-2010, soit une baisse de 35,7 millions de dollars. L'�cart est attribuable en grande partie � la baisse de revenus li�e aux primes de r�assurance des r�coltes.

Liste des tableaux de renseignements suppl�mentaires

Tous les tableaux �lectroniques de renseignements suppl�mentaires mentionn�s dans le Rapport minist�riel sur le rendement peuvent �tre consult�s sur le site Web du Conseil du Tr�sor.

  • Renseignements sur les programmes de paiements de transfert
  • Achats �cologiques
  • Initiatives horizontales
  • V�rifications internes et �valuations
  • R�ponse aux comit�s parlementaires et aux v�rifications externes
  • Rapport d'�tape sur les projets vis�s par une approbation sp�ciale du Conseil du Tr�sor
  • Sources des revenus disponibles et des revenus non disponibles
  • Rapport d'�tape sur les grands projets et les projets de transformation
  • Financement pluriannuel initial
  • Rapport sur les frais d'utilisation

Section IV : Autres sujets d'int�r�t

Coordonn�es de l'organisme

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