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L'an dernier, le Canada a �t� le dernier pays � entrer dans la r�cession mondiale. Aujourd'hui, son �conomie commence � en �merger dans une meilleure position que celle des autres pays avanc�s de la plan�te. Les principales
mesures de stimulation adopt�es et les investissements r�alis�s au cours de la premi�re ann�e du Plan d'action �conomique du Canada n'ont cess� d'engendrer des r�sultats et ont aid� le Canada � se d�marquer de ses homologues du G8 au chapitre de la vigueur �conomique.
En 2009-2010, le Minist�re a rapidement collabor� avec le portefeuille de l'Industrie � la mise en œuvre d'initiatives de stimulation opportunes et cibl�es. Constitu� d'Industrie Canada et de dix autres organismes, soci�t�s d'�tat et organes quasi judiciaires, le Portefeuille aide le Minist�re � d�velopper une �conomie plus productive et plus concurrentielle.
Industrie Canada, en collaboration avec le minist�re du Patrimoine canadien, a men� � l'�t� 2009 d'importantes consultations d'un bout � l'autre du pays afin de conna�tre l'opinion des citoyens sur la question du droit d'auteur. Le projet de loi r�cemment d�pos� en vue de moderniser la Loi sur le droit d'auteur propose une approche �quilibr�e de la protection des droits des titulaires et des consommateurs, et constitue une priorit� pour le gouvernement du Canada. Comme le souligne le pr�sent rapport, la Commission du droit d'auteur du Canada a continu� de pond�rer les int�r�ts des titulaires du droit d'auteur et des utilisateurs d'œuvres prot�g�es afin d'apporter des solutions pratiques quant aux tarifs de droit d'auteur.
Le Minist�re continuera de voir � la cr�ation des emplois et des industries de l'avenir, ici m�me au Canada. Nous poursuivrons la mise en œuvre des plans de stimulation existants et ne cesserons de soutenir les priorit�s gouvernementales. Pour ce faire, nous devons veiller � instaurer les bonnes conditions et les cadres r�glementaires qui inciteront � investir au Canada. Il nous faut aussi soutenir davantage la recherche-d�veloppement afin d'am�liorer la comp�titivit� � long terme du pays et d�velopper une �conomie num�rique.
Je collaborerai avec les partenaires du Portefeuille de l'Industrie, le secteur priv� et les autres gouvernements en vue d'am�liorer la productivit� du Canada et de jeter les bases d'une croissance forte, durable et �quilibr�e.
Je suis heureux de vous pr�senter le Rapport minist�riel sur le rendement de la Commission du droit d'auteur du Canada.
La version originale a �t� sign�e par
Le ministre de l'Industrie
Tony Clement
SECTION I : SURVOL DU MINIST�RE
La Commission du droit d'auteur du Canada a pour objectif d'�tablir des tarifs justes et �quitables tant pour les titulaires de droits d'auteur que pour les utilisateurs d'œuvres prot�g�es. Cela signifie �galement imposer des conditions justes et �quitables afin de permettre l'utilisation d'œuvres dont le titulaire est introuvable.
La Commission est une agence administrative ind�pendante qui s'est vu conf�rer le statut de minist�re pour les besoins de la Loi sur la gestion des finances publiques. Le mandat de la Commission est �tabli dans la Loi sur le droit d'auteur (la � Loi �). Elle a le pouvoir d'�tablir, soit de fa�on obligatoire, soit � la demande d'un int�ress�, les redevances devant �tre vers�es pour l'utilisation d'œuvres prot�g�es par le droit d'auteur lorsque la gestion de telles œuvres est confi�e � une soci�t� de gestion collective.
La Commission du droit d'auteur du Canada est un organisme de r�glementation �conomique. Elle traite de questions complexes de nature sociale, culturelle, d�mographique, �conomique et technologique. Les d�cisions de la Commission ne peuvent �tre port�es en appel, mais peuvent faire l'objet d'une r�vision judiciaire par la Cour d'appel f�d�rale. La Commission existe sous une forme ou sous une autre depuis les ann�es 1930, mais sa comp�tence a �t� consid�rablement �largie en 1989 et en 1997.
L'objectif de la Commission sous-tend l'atteinte de r�sultats strat�giques concernant l'innovation r�sultant des nouvelles connaissances acquises, qui est devenue la principale source des avantages concurrentiels, et ce, dans tous les secteurs de l'�conomie, et elle est �troitement associ�e aux exportations � la hausse, � la croissance de la productivit� et � la cr�ation de nouvelles entreprises.
Dans ce contexte, la fa�on dont notre pays g�re la propri�t� intellectuelle est tr�s importante. Elle peut assurer le succ�s � long terme de l'innovation et, par extension, notre sant� �conomique � long terme. Les modalit�s suivant lesquelles les titulaires de propri�t� intellectuelle (par exemple, les titulaires d'un droit d'auteur) sont indemnis�s serviront � d�finir en grande partie les mesures incitatives � l'innovation et � la cr�ation des œuvres prot�g�es par le droit d'auteur. En outre, la conception et la mise en œuvre de la r�glementation peuvent avoir un impact important sur l'innovation et la comp�titivit�, notamment en ce qui concerne les droits de propri�t� intellectuelle.
Mandat, r�les et responsabilit�s
Mandat de la Commission |
---|
La Commission est un organisme de r�glementation �conomique investi du pouvoir d’�tablir, soit de fa�on obligatoire, soit � la demande d’un int�ress�, les redevances � verser pour l’utilisation d’œuvres prot�g�es par le droit d’auteur, lorsque la gestion de ce droit est confi�e � une soci�t� de gestion collective. Par ailleurs, la Commission exerce un pouvoir de surveillance des ententes intervenues entre utilisateurs et soci�t�s de gestion, et d�livre elle-m�me des licences lorsque le titulaire du droit d’auteur est introuvable. |
Cr��e le 1er f�vrier 1989, la Commission du droit d'auteur du Canada a succ�d� � la Commission d'appel du droit d'auteur. En vertu de la Loi, voici les responsabilit�s qui lui sont confi�es :
Par ailleurs, le ministre de l'Industrie peut enjoindre � la Commission d'entreprendre toute �tude touchant ses attributions [article 66.8].
Enfin, toute partie � une entente visant l'octroi d'une licence par une soci�t� de gestion peut d�poser l'entente aupr�s de la Commission dans les quinze jours de sa conclusion, �chappant ainsi � certaines dispositions de la Loi sur la concurrence [article 70.5].
Pour r�aliser son mandat de mani�re efficace, la Commission s'est fix� l'objectif strat�gique suivant, qui ne comporte qu'une seule activit� de programme :
Objectif strat�gique | Activit� de programme | |
---|---|---|
Instaurer un processus d�cisionnel �quitable qui incite � la cr�ation et � l’utilisation des œuvres prot�g�es par un droit d’auteur | ![]() |
�tablissement de tarifs et octroi de licences li�s au droit d’auteur |
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
3 201 | 3 201 | 2 731 |
Ressources pr�vues | Ressources r�elles | �cart |
---|---|---|
21 | 18 | 3 |
Activit� de programme | 2008-2009 D�penses r�elles |
2009-2010 | Concordance avec les r�sultats du gouvernement du Canada | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Budget principal des d�penses | D�penses pr�vues |
Total des autori- sations |
D�penses r�elles |
|||
�tablis- sement de tarifs et octroi de licences li�s au droit d’auteur |
2 678 | 2 624 | 3 201 | 3 201 | 2 731 | Une �conomie ax�e sur l’innovation et le savoir |
Total | 2 678 | 2 624 | 3 201 | 3 201 | 2 731 |
Note 1 : � compter de l'exercice budg�taire 2009-2010, les ressources financi�res pour l'activit� de programme intitul�e Services internes seront affich�es s�par�ment des autres activit�s de programme. Elles ne feront plus partie des autres activit�s, comme c'�tait le cas pr�c�demment dans le budget principal des d�penses. Cela a eu un impact sur la comparaison des renseignements sur les d�penses et sur les ETP par activit� de programme d'une ann�e � l'autre.
Note 2 : Dans son Rapport sur les plans et priorit�s de 2009-2010, la Commission avait pr�vu des d�penses de 3 054 000 $. Elle s'est ensuite vu attribuer une somme additionnelle de 147 143 $ qui a augment� ses pr�visions de d�penses. Ce montant comprend cinq pour cent du budget annuel de l'exercice pr�c�dent que la Commission a le droit de reporter � l'exercice suivant ainsi qu'une compensation pour couvrir les d�penses qui d�coulent des conventions collectives.
Sommaire des r�alisations
En 2009-2010, la Commission a tenu trois audiences. La premi�re, qui a eu lieu en mai 2009, visait la question pr�liminaire de savoir si la Soci�t� canadienne de gestion des droits voisins (SCGDV) - rebaptis�e R�:Sonne - avait droit � une r�mun�ration �quitable au sens de l'article 19 de la Loi sur le droit d'auteur pour un enregistrement sonore faisant partie d'une bande sonore d'un film repr�sent� en public (Tarif no 7 de la SCGDV) et d'une �mission de t�l�vision communiqu�e au public par t�l�communication (Tarif no 9 de la SCGDV). En novembre 2009, la Commission a examin� la question pr�liminaire de savoir s'il existe une sous-cat�gorie de CD, surnomm�e � CD professionnels �, qui ne sont pas habituellement utilis�s pour copier de la musique, et une demande de fixation du Tarif des redevances pour la copie priv�e pour l'ann�e 2010. Enfin, en d�cembre 2009, dans une audience conjointe, la Commission a examin� les tarifs de la Soci�t� canadienne des auteurs, compositeurs et �diteurs de musique (SOCAN, 2006-2010) et de la SCGDV (2006-2011) pour la radio de Radio-Canada.
La Commission a rendu 14 d�cisions durant l'ann�e financi�re. Cinq portaient sur l'ex�cution publique de musique, dont deux portaient �galement sur la reproduction d'œuvres musicales :
Parmi les autres d�cisions, cinq concernaient des arbitrages, dont quatre visaient la fixation des redevances et modalit�s d'une licence provisoire et une visait une demande de jonction de deux arbitrages. La Commission a aussi homologu� le tarif d'Access Copyright pour les �tablissements d'enseignement pour les ann�es 2005-2009 et le tarif de l'agence des droits des radiodiffuseurs canadiens (CBRA) pour la veille m�diatique pour les ann�es 2009-2010.
Enfin, la Commission a rendu deux d�cisions portant sur la copie priv�e. La premi�re, rendue le 19 octobre 2009, portait sur une demande de modification des tarifs homologu�s pour les ann�es 1999-2007 et la seconde portait sur la fixation d'un tarif provisoire pour l'ann�e 2010.
Dix licences ont �galement �t� d�livr�es en vertu des dispositions de la Loi sur le droit d'auteur pour l'utilisation d'œuvres publi�es pour lesquelles les titulaires de droits d'auteur �taient introuvables.
En 2009-2010, la Commission a initi� quatre processus menant � des audiences. L'un deux a trait � des demandes d'arbitrage d�pos�es par la SODRAC en vue de fixer les modalit�s de licences pour la reproduction des œuvres musicales par la Soci�t� Radio-Canada et Les cha�nes T�l� Astral et Teletoon (Groupe Astral). La Commission a ordonn� que les demandes d'arbitrage soient instruites conjointement en juin 2010. La SODRAC a �galement d�pos� une demande d'arbitrage concernant MusiquePlus, qui sera instruite en novembre 2010. Les demandes de tarifs de la SOCAN et de CSI pour les services de musique en ligne seront �galement instruites en juin 2010. Enfin, la demande d'Access Copyright en vue de faire homologuer son tarif pour la reprographie par reproduction d'œuvres de son r�pertoire par les gouvernements provinciaux et territoriaux pour les ann�es 2005 � 2014 sera instruite en novembre 2011.
Priorit�s op�rationnelles | Type | Progr�s accomplis | Liens avec le r�sultat strat�gique |
---|---|---|---|
1. Veiller � l’�quit� et au caract�re opportun des processus et des d�cisions | Permanent | Atteint avec succ�s | Instaurer un processus d�cisionnel �quitable qui incite � la cr�ation et � l’utilisation des œuvres prot�g�es par un droit d’auteur |
2. Faire �voluer le cadre d’analyse des d�cisions et des processus de r�glementation pour l’�tablissement des tarifs | Permanent | Atteint avec succ�s |
Priorit�s en mati�re de gestion | Type | Progr�s accomplis | Liens avec le(s) r�sultat(s) strat�gique(s) |
---|---|---|---|
1. Am�liorer les pratiques de gestion | Permanent | Atteint avec succ�s | Instaurer un processus d�cisionnel �quitable qui incite � la cr�ation et � l’utilisation des œuvres prot�g�es par un droit d’auteur |
Trois priorit�s sont associ�es � l'objectif strat�gique de la Commission du droit d'auteur. Elles consistent � :
1. Veiller � l'�quit� et au caract�re opportun des processus et des d�cisions
En 2009-2010, la Commission a pris des mesures qui ont eu pour effet de r�duire le fardeau r�glementaire. Par exemple, au besoin, la Commission a combin� des audiences, ce qui a permis aux participants de faire des �conomies. C'est le cas de deux demandes d'arbitrage, notamment SODRAC c. SRC/CBC et SODRAC c. Groupe Astral, fusionn�es en un seul processus. Le tarif no 5 de la SODRAC (vid�ocopies) a �galement �t� partiellement fusionn� avec les arbitrages, permettant ainsi que la preuve commune ne soit pr�sent�e qu'une seule fois. Deux tarifs distincts � l'�gard des services de musique en ligne ont �galement �t� combin�s en une seule audience (le tarif 22.A de la SOCAN et le tarif de CSI). Il en est r�sult� des r�ductions significatives de co�ts pour les parties.
Pour contribuer � la priorit� qui consiste � rendre des d�cisions opportunes, justes et coh�rentes, la Commission a continu� � tenir des consultations avant les audiences, recueillir de l'information et en diffuser sur son site Web. Ces mesures l'ont aid�e � tenir des d�lib�rations bien organis�es o� ont �t� abord�es les questions essentielles auxquelles font face les industries vis�es par le droit d'auteur.
La Commission doit recevoir les projets de tarifs de la part des soci�t�s de gestion le ou avant le 31 mars de l'ann�e au cours de laquelle le tarif doit prendre fin. Elle a une certaine marge de manœuvre pour ce qui est des horaires des audiences et essaie d'entamer le plus efficacement possible le processus menant � une audience. Elle affiche sur son site Web les dates des audiences � venir (www.cda-cb.gc.ca). Aucun d�lai l�gal n'est pr�vu en ce qui concerne la publication des d�cisions de la Commission, mais elle s'efforce de traiter les demandes le plus rapidement possible, tout en tenant compte des int�r�ts et des contraintes des parties. Dans son rapport sur le rendement pour l'ann�e 2010-2011, la Commission fera rapport � l'�gard de deux indicateurs qui mesureront les d�lais quant � la publication des d�cisions et de la d�livrance des licences.
La satisfaction des participants est �troitement li�e � l'opportunit� et au bon d�roulement des d�lib�rations officielles. La Commission a continu� de structurer et d'organiser les auditions de t�moins et les phases d'audience de fa�on � �liminer les d�doublements et � consacrer l'essentiel du temps d'audience � des questions pertinentes.
Puisque les audiences de la Commission mettent en cause plusieurs parties, dont certaines subiront une perte ou un gain direct suivant la d�cision, il est impossible de satisfaire toutes les parties en m�me temps. La Commission essaie de soutenir un raisonnement impartial et rigoureux dans son processus d�cisionnel. Elle reconna�t �galement qu'elle doit fournir des explications claires et suffisantes afin d'aider les parties � se pr�parer � la deuxi�me ronde d'�tablissement des tarifs. Elle examine actuellement divers moyens pour mesurer la satisfaction des participants au processus d'audience.
En outre, la Commission a continu� d'�valuer des alternatives � l'�gard de ses proc�dures actuelles en fonction des points de vue exprim�s par les participants aux audiences dans le cadre d'un plan visant � les inviter � jouer un r�le plus actif dans la collecte de l'information avant les audiences, afin de r�duire les d�lais et les co�ts qui leur sont impos�s, tout en pr�servant l'�quit� du processus.
Dans son rapport sur le rendement pour l'ann�e 2010-2011, la Commission fera �galement rapport � l'�gard du degr� de satisfaction des participants, en particulier � l'�gard des services fournis dans le cadre des processus formels d'audiences menant � l'homologation d'un tarif ou d'un processus informel menant � la d�livrance d'une licence.
2. Faire �voluer le cadre d'analyse des d�cisions et des processus de r�glementation pour l'�tablissement des tarifs
La Commission a continu� de faire preuve d'initiative dans le domaine du droit d'auteur en tirant parti des travaux pr�paratoires r�alis�s dans le pass�, comme le signalent les rapports minist�riels de planification pass�s. Elle a continu� � jouer son r�le de chef de file en organisant et en renfor�ant des activit�s internationales, notamment en mati�re de partage des proc�dures, des donn�es, des analyses et de l'information.
L'initiative au plan international est par ailleurs un outil essentiel pour relever les d�fis de l'�volution technologique et pour faire face aux cons�quences des �v�nements mondiaux. En comparant l'exp�rience acquise dans les diff�rents pays, la Commission peut se renseigner imm�diatement sur les perc�es importantes et sur les cons�quences qu'elles pourraient avoir pour le Canada.
Parmi les forums internationaux r�unissant des sp�cialistes en droit d'auteur auxquels les commissaires et le personnel de la Commission ont assist� en 2009-2010, les plus importants sont les suivants : le Seventeenth Annual Conference of the Fordham Intellectual Property Law Institute tenu � l'Universit� Cambridge en avril 2009; la conf�rence annuelle de l'Association litt�raire et artistique internationale (ALAI) (Londres, Angleterre, juin 2009); et le congr�s annuel de la Society for Economic Research on Copyright Issues (SERCI) (Berkeley, �tats-Unis, juillet 2009). La Commission a envoy� �galement des repr�sentants � plusieurs rencontres similaires au Canada. Ces activit�s de surveillance de la Commission visent � identifier et � �valuer les tendances de l'industrie avant qu'elles ne portent pr�judice aux r�gimes actuels du droit d'auteur.
3. Am�liorer les pratiques de gestion
La Commission a mis � jour son Plan des ressources humaines, un document en �volution constante et qui doit �tre r�vis� pour tenir compte des priorit�s changeantes. La Commission a �galement continu� le travail de mise en œuvre du plan de mesure du rendement, qu'elle pr�voit terminer pour 2010-2011. De plus, le Plan de continuit� des op�rations a �t� r�vis� et mis en œuvre.
La v�rification horizontale du Bureau du contr�leur g�n�ral sur le contr�le des d�penses faite en 2008-2009 visait � �valuer si les exigences en mati�re de contr�les �taient en place et si le syst�me de contr�le mis en place �tait ad�quat pour identifier les paiements � plus haut risque (c.-�-d. les op�rations de nature tr�s d�licate, les paiements qui sont en grande partie discr�tionnaires ou sujets � interpr�tation, les paiements repr�sentant de tr�s grosses sommes d'argent, etc.) qui devraient �tre examin�s plus en profondeur. Donnant suite � l'unique recommandation sp�cifique � la Commission, il fut d�cid� que la division du Secteur de la fonction de contr�leur et de l'administration d'Industrie Canada proc�derait � une v�rification trimestrielle de certaines transactions s�lectionn�es au hasard. La premi�re v�rification a eu lieu au deuxi�me trimestre de 2001-2010. Des questions � l'�gard de corrections de num�ro de codage et de la pr�autorisation de voyage ont �t� soulev�es et les corrections appropri�es ont �t� apport�es.
Pour la premi�re fois de son histoire, en 2009-2010, un commissaire � temps partiel fut nomm� pour un mandat de 5 ans. La Commission a donc mis en œuvre une politique administrative concernant la r�mun�ration et les r�clamations de voyage en ce qui a trait aux commissaires � temps partiel.
En 2009-2010, la Commission a continu� sa politique d'�cologie environnementale en encourageant la pratique des � 3 R � que sont la r�utilisation, le recyclage et la r�duction. Elle a particip� au programme de � WebRics � du minist�re des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada pour la disposition de son �quipement exc�dentaire.
Contexte des op�rations
Le mandat de la Commission du droit d'auteur du Canada est �tabli dans la Loi, qui a �t� modifi�e en 1997. La comp�tence de la Commission porte sur des aspects de fond et de proc�dure. Certains pouvoirs lui sont attribu�s dans la Loi, de fa�on expresse; d'autres lui sont reconnus implicitement par la jurisprudence.
La Loi exige que la Commission homologue des tarifs dans les domaines suivants : l'ex�cution ou la communication publique d'œuvres musicales et d'enregistrements sonores d'œuvres musicales, la retransmission de signaux �loign�s de t�l�vision et de radio, la reproduction d'�missions de radio et de t�l�vision par les �tablissements d'enseignement et la copie priv�e. Dans les autres domaines o� les droits sont g�r�s collectivement, la Commission peut, � la demande d'une soci�t� de gestion collective, homologuer un tarif. Sinon, la Commission peut agir � titre d'arbitre entre la soci�t� et l'utilisateur, si ceux-ci ne peuvent s'entendre sur les modalit�s d'une licence.
Le processus d'examen est toujours le m�me. La soci�t� de gestion int�ress�e doit d�poser un projet de tarif que la Commission fait para�tre dans la Gazette du Canada. Un tarif prend toujours effet un premier janvier. Au plus tard le 31 mars pr�c�dent, la soci�t� de gestion int�ress�e doit d�poser un projet de tarif. Les utilisateurs vis�s par le projet (ou dans le cas de la copie priv�e, toute personne int�ress�e) ou leurs repr�sentants peuvent s'opposer au projet dans les soixante jours de sa parution. La soci�t� de gestion et les opposants ont l'occasion de pr�senter leurs arguments lors d'une audience devant la Commission. Apr�s d�lib�rations, la Commission homologue le tarif, le fait para�tre dans la Gazette du Canada et fait conna�tre par �crit les motifs de sa d�cision.
R�gle g�n�rale, la Commission tient des audiences. Elle peut aussi proc�der par �crit pour �viter � un petit utilisateur les d�penses additionnelles qu'entra�nerait la tenue d'audiences. On dispose aussi, sans audience, de certaines questions pr�liminaires ou int�rimaires. Jusqu'� maintenant, la Commission n'a pas tenu d'audiences pour traiter d'une demande de licence d'utilisation d'une œuvre dont le titulaire de droits d'auteur est introuvable. La Commission tient � ce que le processus d'examen de ces demandes reste simple. L'information pertinente est obtenue par �crit ou au moyen d'appels t�l�phoniques.
�valuation des risques
Parce que les enjeux sont �lev�s tant pour les titulaires de droits d'auteur que pour les utilisateurs, les interventions devant la Commission sont exhaustives et tr�s �tudi�es, et requi�rent souvent la pr�sence de t�moins experts et de sp�cialistes en litiges, de m�me que le d�p�t de preuve, d'enqu�tes et d'�tudes �conom�triques, commerciales et financi�res pouss�es. La Commission doit �tre en mesure d'�valuer l'environnement technologique en �volution constante (tel qu'Internet, la radiodiffusion num�rique et les communications par satellite), les facteurs �conomiques mondiaux, les nouveaux mod�les du monde des affaires et les int�r�ts des titulaires de droits d'auteur ainsi que des utilisateurs, afin de favoriser, en prenant des d�cisions justes et �quitables, la croissance continue de l'industrie canadienne du savoir.
Les d�cisions et les tarifs de la Commission doivent �galement tenir compte de l'environnement sp�cifique dans lequel ils pr�valent. La structure et les modalit�s d'un tarif doivent donc �tre �tablies en fonction des technologies de l'industrie, de ses mod�les d'affaires et de son environnement �conomique. Des d�cisions �clair�es concernant les tarifs �vitent de graves perturbations dans les secteurs concern�s de l'�conomie nationale, et des contestations judiciaires on�reuses et chronophages. Elles ont �galement un impact positif sur la croissance des diff�rents secteurs impliqu�s, et par le fait m�me sur l'ensemble de l'�conomie.
L'effet potentiellement perturbateur des nouvelles technologies, qui permettent l'utilisation, la distribution et le contr�le du mat�riel prot�g� par un droit d'auteur, figure parmi les risques importants auxquels s'expose la Commission dans la poursuite de ses r�sultats strat�giques. La Commission g�re le risque technologique en surveillant syst�matiquement les journaux, les publications et les sites sp�cialis�s et en participant � des symposiums et � des conf�rences sur le droit d'auteur, tel que d�crit pr�c�demment dans ce rapport.
Plusieurs balises viennent encadrer le pouvoir d'appr�ciation de la Commission. La source de ces contraintes peut �tre externe : loi, r�glements et d�cisions judiciaires. D'autres lignes de conduite sont �tablies par la Commission elle-m�me, dans ses d�cisions.
Les d�cisions de justice ont pour une large part d�fini le cadre juridique � l'int�rieur duquel la Commission exerce son mandat. Pour la plupart, ces d�cisions portent sur des questions de proc�dure ou appliquent les principes g�n�raux du droit administratif aux circonstances particuli�res de la Commission. Cela dit, les tribunaux judiciaires ont aussi �tabli plusieurs principes de fond auxquels la Commission est soumise.
La Commission dispose aussi d'une mesure importante d'appr�ciation, particuli�rement lorsqu'il s'agit de questions de fait ou d'opportunit�. Dans ses d�cisions, la Commission a elle-m�me mis de l'avant certains principes directeurs. Ils ne lient pas la Commission. On peut les remettre en question � n'importe quel moment, et le fait pour la Commission de se consid�rer li�e par ceux-ci constituerait une contrainte ill�gale de sa discr�tion. Ces principes servent quand m�me de guide tant pour la Commission que pour ceux qui comparaissent devant elle. Sans eux, on ne saurait aspirer au minimum de coh�rence essentiel � tout processus d�cisionnel.
Parmi les principes que la Commission a ainsi �tablis, certains des plus constants sont : la coh�rence interne des tarifs pour l'ex�cution publique de la musique, les aspects pratiques, la facilit� d'administration afin d'�viter d'avoir recours � des structures tarifaires dont la gestion serait complexe, la recherche de pratiques non discriminatoires, l'usage relatif d'œuvres prot�g�es, la prise en compte de la situation canadienne, la stabilit� dans l'�tablissement de structures tarifaires afin d'�viter de causer un pr�judice, ainsi que les comparaisons avec des march�s de substitution et avec des march�s �trangers.
Les d�penses r�elles de la Commission pour l'ann�e 2009-2010 s'�l�vent � 2,73 millions de dollars. Depuis l'exercice financier 2008-2009, les d�penses ont augment� de 2,0 %. Ceci est le r�sultat de l'embauche d'employ�s additionnels pour faire face � un fardeau de travail qui s'accro�t. Les deux tableaux ci-dessous illustrent les diff�rences entre les d�penses pr�vues, le total des autorisations et les d�penses r�elles pour l'unique activit� de programme.
Bien que les d�penses pr�vues par la Commission pour l'ann�e 2009-2010 �taient de 3 201 000 $, les d�penses r�elles n'ont �t� que de 2 731 000 $. Cela est d� au fait que deux postes de commissaires � plein temps n'ont pas �t� combl�s, et qu'un seul commissaire � temps partiel a �t� nomm�.
Poste vot� ou l�gis- latif (L) |
Libell� tronqu� du poste vot� ou l�gislatif | 2007-2008 D�penses r�elles |
2008-2009 D�penses r�elles |
2009-2010 Budget principal des d�penses |
2009-2010 Total des autori- sations |
2009-2010 D�penses r�elles |
---|---|---|---|---|---|---|
45 | D�penses de fonction- nement |
2 286 | 2 429 | 2 340 | 2 950 | 2 480 |
(L) | Contributions aux r�gimes d’avantages sociaux des employ�s | 235 | 249 | 285 | 251 | 251 |
Total | 2 521 | 2 678 | 2 624 | 3 201 | 2 731 |