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S�curit�, s�ret�, protection de l�environnement et avantages �conomiques par la r�glementation des pipelines, des lignes de transport d��lectricit� ainsi que de la mise en valeur et du commerce des ressources �nerg�tiques du ressort de l�ON�. |
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L�Office s�est donn� cinq r�sultats int�gr�s, ou buts, pour son programme de r�glementation et de conseils en mati�re d��nergie, soit :
Globalement, ces buts fixent les balises en ce qui a trait aux attentes pour le programme de r�glementation et de conseils et, au bout du compte, dicte la mani�re dont l�ON� parviendra � son r�sultat strat�gique. � chaque but se rattachent des mesures et des indicateurs de rendement qui permettent de mesurer les progr�s r�alis�s et le rendement par rapport � l�objectif fix�.
Le syst�me de mesure de l�ON� est constitu� de normes de prestation ou d��ch�anciers pour les principaux services. L�atteinte des objectifs pour les normes de service et le maintien de la qualit� des services illustrent sa d�termination � rendre ses processus de r�glementation efficients et efficaces.
Son plan strat�gique expose sa vision et sa raison d��tre et fournit la structure qui sert d�assise au cadre de travail ax� sur les buts. Il est possible de se procurer le plan strat�gique et les normes de service de l�Office sur le site Web de l�ON� (http://www.neb-one.gc.ca).
Ressources financi�res en 2008-2009 (en millions de dollars) |
Ressources humaines (�TP) en 2008-2009 | ||||
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D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
Pr�vues | Donn�es r�elles |
�cart |
47,4 | 55,0 | 50,4 | 354,6 | 326,8 | -27,8 |
Indicateurs de rendement | Objectifs | R�sum� du rendement |
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R�sultat escompt� : Les installations et les activit�s r�glement�es par l�ON� sont s�res et s�curitaires et sont per�ues comme telles. | ||
Pourcentage des activit�s d�assurance de la conformit� ax�es sur le risque compl�t�es | Toutes les activit�s d�assurance de la conformit� ont �t� compl�t�es. | Progr�s : Essentiellement atteint 83% of planned activities (as per the 2008-2009 Compliance Verification Plan) were completed. Completed planned activities by management area: Emergency 90%, Environment 79%, Integrity 76%, Safety 75%, and Security 100%. The NEB was not able to complete all planned work due to the need for additional compliance activity resulting from company requests and actions, or findings from planned compliance activities. |
Perception du public concernant la s�curit� des pipelines | �tablissement d�une base de r�f�rence pour la perception du public concernant la s�curit� des pipelines | Progr�s : Ind�termin� La saisie des donn�es devant servir � l��tablissement d�une base de r�f�rence est pr�vue pour l�exercice 2009-2010. |
Soci�t�s r�glement�es par l�ON� ayant des programmes de s�curit� et d�int�grit�, ainsi que des syst�mes et des programmes de gestion de l�environnement | Les soci�t�s poss�dant des installations � haut risque disposent de syst�mes et des programmes de gestion de la s�curit�, de l�int�grit� et de l�environnement. | Progr�s : Essentiellement atteint La d�marche ax�e sur le cycle de vie et fond�e sur le risque oriente les activit�s de surveillance de l�ON� vers les soci�t�s ou les syst�mes dont les risques � l��gard de la r�glementation sont plus �lev�s. Il est ressorti de la pr�sence marqu�e de l�ON� sur le terrain et de ses interactions avec les soci�t�s que la majorit� d�entre elles g�rent efficacement les volets s�curit�, s�ret� et protection de l�environnement. Certaines, toutefois, ne disposent pas de syst�mes de gestion complets pour leurs programmes de gestion de l�int�grit�. |
R�sultat escompt� : Les installations r�glement�es par l�ON� sont construites et exploit�es de mani�re � prot�ger l�environnement et � respecter les droits des personnes touch�es. | ||
Les conditions relatives � l�environnement donnent les r�sultats d�finitifs souhait�s. | Les conditions relatives � l�environnement donnent les r�sultats d�finitifs souhait�s. | Progr�s : Totalement atteint Objectifs atteints ou presque totalement atteints (toutes les conditions remplies par les soci�t�s) depuis plus de deux ans. |
Pourcentage des plaintes des propri�taires fonciers r�solues Emprises remises en �tat dans les d�lais pr�vus |
80 % des plaintes sont r�solues dans les 60 jours civils | Progr�s : Plut�t atteint 23 plaintes re�ues, soit une augmentation par rapport � l�exercice 2007-2008 (13). Les soci�t�s continuent de r�gler la majorit� des plaintes des propri�taires fonciers sans l�intervention de l�ON�. Le temps n�cessaire au r�glement des plaintes d�pend de leur complexit�; en g�n�ral, il faut plus de 60 jours (des indicateurs d�efficacit� du processus sont en pr�paration pour 2009-2010). Emprises : l�ON� s�affaire � �laborer un programme et des mesures en la mati�re |
R�sultat escompt� : Les Canadiens et Canadiennes profitent d�une infrastructure et de march�s �nerg�tiques efficients. | ||
Satisfaction des clients � l��gard des produits d�information et des conf�rences sur l��nergie | La majorit� des clients sont satisfaits. | Progr�s : Totalement atteint Les commentaires sur les produits et les conf�rences sont g�n�ralement favorables, et la plupart des utilisateurs jugent l�information pr�cieuse. 505 636 visites sur le site Web en 2008-2009 pour consulter des produits d�information sur l��nergie (hausse de 8 % par rapport � l�exercice 2007-2008). |
Pourcentage des v�rifications au titre de la r�glementation financi�re compl�t�es | Toutes les v�rifications pr�vues au titre de la r�glementation financi�re ont �t� r�alis�es. | Progr�s : Totalement atteint Les trois v�rifications financi�res pr�vues ont �t� r�alis�es. |
Processus de l�Office au titre de la r�glementation efficaces, efficients et mesurables | Toutes les normes de service de l�Office pour les fonctions pr�vues au titre de la r�glementation sont atteintes. | Progr�s : Essentiellement atteint 80 % des normes de service respect�es (15 sur 18). Des pr�cisions sur le rendement en regard de la norme de service sont fournies � la Section III. |
R�sultat escompt� : L�ON� remplit son mandat en favorisant une participation efficace du public. | ||
Degr� de satisfaction des parties prenantes � l��gard des processus et de l�information de l�ON� | La majorit� est satisfaite ou tr�s satisfaite. | Progr�s : Essentiellement atteint 80 % des parties prenantes qui ont particip� � cinq audiences de l�ON� durant l�exercice 2008-2009 �taient globalement satisfaites du processus et de l�information. Les membres de l�Office ont �galement r�pondu � un questionnaire sur les processus de participation de la population de l�Office. Tous les membres interrog�s ont estim� que les mesures appropri�es �taient prises pour favoriser la participation des personnes touch�es aux processus. |
R�sultat escompt� : L�ON� produit de bons r�sultats par l�exercice d�un leadership novateur et la mise en �uvre de processus efficaces. | ||
Pourcentage des r�sultats escompt�s atteints en respectant le budget | Atteinte de l�objectif � l�int�rieur d�une fourchette de 4 % des ressources pr�vues | Progr�s : Totalement atteint �cart inf�rieur � 2 % par rapport aux d�penses pr�vues, pour les �l�ments qui rel�vent de l�ON� |
Satisfaction des employ�s de l�ON� � l��gard de leur milieu de travail | 85 % des employ�s de l�ON� indiquent que l�Office est un bon endroit pour travailler | Progr�s : Essentiellement atteint 79 % des employ�s de l�ON� indiquent que l�Office est un excellent lieu de travail (sondage r�alis� en 2008 aupr�s des employ�s de la fonction publique) |
Au cours de l�exercice 2008-2009, l�Office a poursuivi ses efforts pour faire en sorte que la population canadienne b�n�ficie d�une infrastructure s�re, s�curitaire et viable au plan �conomique, construite et exploit�e de mani�re � assurer la protection de l�environnement. Gr�ce � sa r�glementation ax�e sur les buts, l�ON� d�finit ses attentes � l�endroit de l�industrie et assure un suivi par des v�rifications de la conformit�, des efforts pour rejoindre les collectivit�s et la surveillance du rendement. Dans sa d�marche ax�e sur les buts, l�ON� d�finit ses attentes � l�endroit des soci�t�s r�glement�es, mais leur laisse le choix des moyens pour y arriver, ce qui favorise l�innovation et la recherche de solutions �conomiques. Le mod�le ax� sur le cycle de vie et fond� sur le risque donne � l�ON� la souplesse pour concentrer ses activit�s de surveillance et de v�rification de la conformit� sur les soci�t�s qui pr�sentent plus de risque au plan de la r�glementation.
L�Office a port� une attention particuli�re aux moyens d�obtenir de meilleurs r�sultats de ses d�cisions et de ses processus li�s � la r�glementation, au b�n�fice de tous les Canadiens et Canadiennes. Son personnel a particip� � des initiatives con�ues pour am�liorer les consultations publiques sur les cons�quences des projets et de l�infrastructure �nerg�tique. L�ON� a mis � profit ses partenariats afin de rendre sa r�glementation plus efficace et plus efficiente et de r�duire les chevauchements � ce chapitre.
L�Office contribue � la vitalit� du Canada en instaurant un cadre r�glementaire qui assure un �quilibre entre les dimensions �conomiques, environnementales et sociales des installations, d�une part, et l�int�r�t de la population, d�autre part. Les r�seaux relevant des autorit�s f�d�rales permettent le transport d��nergie d�une valeur de plus de 100 milliards de dollars chaque ann�e vers des march�s au Canada et � l��tranger. Les soci�t�s r�glement�es enrichissent la population canadienne en cr�ant des emplois, en payant des imp�ts et taxes et en exportant des hydrocarbures et de l��lectricit�. En 2008, le secteur �nerg�tique au Canada a repr�sent� 7 % du PIB et a fourni des emplois directs � 363 000 personnes (soit 2 % de la main-d��uvre canadienne). Durant la m�me ann�e, les exportations d��nergie du Canada ont g�n�r� des revenus de plus de 133 milliards de dollars, et la majorit� de ces exportations ont �t� faites � partir des r�seaux r�glement�s par l�ON�. Les revenus d�exportation d��nergie ont repr�sent� 28 % de la valeur de toutes les exportations canadiennes.
Les conseils, l�information en mati�re d��nergie et la surveillance des march�s que procure l�ON� contribuent � accro�tre l�efficience des march�s �nerg�tiques canadiens et � la croissance �conomique soutenue du pays, en fournissant aux responsables des politiques, � l�industrie et � la population des connaissances approfondies et des renseignements sur le march� de l��nergie, afin qu�ils puissent prendre des d�cisions judicieuses. Par sa surveillance des exportations d��nergie, l�Office s�assure que les consommateurs canadiens ont acc�s � l��nergie produite au pays � des conditions comparables � celles dont jouissent les acheteurs de l��tranger. Cette surveillance lui permet aussi de veiller au bon fonctionnement des march�s �nerg�tiques.
L�ON� analyse son rendement et ses progr�s par rapport � son r�sultat strat�gique, en comparant ses r�sultats et ses mesures aux objectifs �nonc�s dans le rapport intitul� 2008-2009 Rapports sur les plans et les priorit�s, tout en tenant compte des situations qui peuvent influer sur ses r�sultats.
Les installations et les activit�s r�glement�es par l�ON� sont s�res et s�curitaires et sont per�ues comme telles. Les installations r�glement�es par l�ON� sont construites et exploit�es de mani�re � prot�ger l�environnement et � respecter les droits des personnes touch�es. |
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L�Office a demand� aux soci�t�s de partager leurs donn�es sur leur rendement relativement aux blessures professionnelles, aux heures travaill�es et aux d�versements et fuites. Les soci�t�s sont tenues de d�clarer tous les incidents qui surviennent, selon la d�finition que donne la r�glementation de l�ON� de ce terme. L�ON� se sert ensuite de ces donn�es pour faire sa propre analyse du rendement de l�industrie.
Dans l�ensemble, le secteur pipelinier continue d�offrir un mode de transport s�r pour acheminer l��nergie aux Canadiens et Canadiennes. L�Office s�inqui�te toutefois des tendances qu�il a observ�es r�cemment :
Diverses raisons peuvent expliquer cette situation :
L�ON� prend ces tendances tr�s au s�rieux et a men� des enqu�tes, puis des suivis, pour s�assurer que les r�gles sont respect�es et que les mesures appropri�es sont prises. Les conclusions des enqu�tes r�alis�es � la suite de blessures et de d�c�s ont �t� communiqu�es aux entreprises, afin qu�elles r�examinent leurs programmes de s�curit� et qu�elles les am�liorent. L�Office analyse �galement les tendances observ�es dans l�industrie pour savoir s�il y a lieu d�am�liorer ses programmes de conformit�, ses tactiques de communications et ses m�canismes d�ouverture � l��gard des attentes en mati�re de conformit�. Le but recherch� est de jouer un r�le constructif dans ces tendances.
Des am�liorations ont �t� constat�es dans le nombre de rejets accidentels d�hydrocarbures dans l�environnement. En 2008, aucun rejet de p�trole d�importance (plus de 100 m3) n�a �t� signal�. Par contre, on a r�pertori� 22 rejets de gaz naturel, une hausse par rapport � la moyenne de 20 rejets des quatre derni�res ann�es. Un total de 21 rejets de 100 L ou plus d�hydrocarbures ou d�autres contaminants ont �t� signal�s en conformit� avec la LOPC (� partir d�installations d�exploration et de production p�troli�res et gazi�res situ�es dans les Territoires du Nord-Ouest ou le Nunavut), chiffre inf�rieur � la moyenne des quatre derni�res ann�es, qui s��tablissait � 28. Les rejets mineurs de p�trole (entre 1,5 m3 et 100 m3 provenant des pipelines relevant de l�ON� ont enregistr� une assez forte croissance durant l�exercice, apr�s avoir connu une baisse au cours des trois derni�res ann�es. Ils se situent toutefois tout pr�s de la moyenne des quatre derni�res ann�es.
Quand l�Office donne son autorisation � un projet, elle l�assortit toujours de conditions pr�cises qui tiennent compte des enjeux environnementaux propres au projet en question. Par la suite, il surveille l��volution du projet et s�assure que ces conditions sont respect�es. Au besoin, il d�terminera s�il y a lieu d�apporter des pr�cisions � ces conditions pour qu�elles soient plus efficaces. Dans la tr�s grande majorit� des projets, les entreprises satisfont aux conditions impos�es par l�ON� sur le plan environnemental. Les r�sultats obtenus t�moignent de l�investissement de l�Office pour accro�tre la pertinence et l�efficacit� de ses conditions au titre de la r�glementation et des outils et processus internes qui encadrent les conditions pour la r�glementation des installations. Selon le personnel de l�Office affect� � la conformit�, la majorit� des projets de construction ont un rendement satisfaisant en mati�re d�environnement. Les quelques cas de non-conformit� r�pertori�s en 2008-2009 avaient surtout trait � des retards dans la production des rapports environnementaux post-construction. L�ON� a fait un suivi aupr�s des entreprises vis�es pour s�assurer que les conditions �nonc�es au d�part avaient �t� respect�es, et les rapports ont maintenant �t� d�pos�s.
Le lecteur trouvera une analyse d�taill�e du rendement des pipelines en mati�re de s�curit� et d�environnement dans le rapport de l�Office de 2009 intitul� Gros plan sur la s�curit� et l�environnement - Analyse comparative du rendement des pipelines - 2000-2007.
La d�termination de l�Office en mati�re de surveillance au titre de la r�glementation s��tend � l�ensemble du cycle de vie d�un pipeline ou d�une installation, depuis la demande d�autorisation jusqu�� la cessation d�exploitation. Les activit�s de surveillance de la conformit� permettent � l�ON� d��valuer les risques associ�s � une installation et les r�sultats de la soci�t� dans sa gestion des risques durant la construction, l�exploitation et la cessation d�exploitation de l�installation. Les op�rations de v�rification de la conformit� comprennent des inspections, des v�rifications, des exercices d�intervention en cas d�urgence et des rencontres avec des repr�sentants des soci�t�s. Ces activit�s permettent d�agir d�une mani�re favorable sur les r�sultats en mati�re de s�ret�, de s�curit� et de protection de l�environnement.
Au cours de l�exercice 2008-2009, l�Office a r�alis� 83 pour cent des op�rations de v�rification de la conformit� qu�il avait projet�es relativement � la gestion de la s�ret�, de la s�curit�, de l�int�grit�, de la protection de l�environnement et des urgences. L�ON� n�a pu achever tous les travaux pr�vus en raison d�activit�s de contr�le de la conformit� suppl�mentaires r�sultant de demandes et d�actions des soci�t�s, ou de constatations � la suite de telles activit�s pr�vues. Au nombre de 105, ces activit�s non planifi�es, qui comprennent des inspections ou des rencontres avec des repr�sentants d�entreprise, ont pris beaucoup de temps du personnel de l�ON�. Des probl�mes touchant l�outil �lectronique utilis� pour faire le suivi des donn�es sur la conformit� et la planification ont �galement entra�n� une mauvaise planification de certaines activit�s. L�Office a pris des mesures pour corriger ces probl�mes de donn�es, et les activit�s abandonn�es ont �t� inscrites au plan de travail pour 2008-2009.
En plus de ses op�rations de v�rification de la conformit�, l�ON� a re�u 240 rapports d�incidents et d�infractions pour croisements d�emprises dont il a fallu assurer le suivi une fois �valu�s et enregistr�s. Son personnel a encore consacr� une grande partie de son temps � la surveillance des r�seaux de pipelines en exploitation, malgr� la charge de travail accrue qu�a entra�n�e la forte activit� dans le secteur de la construction.
Durant l�exercice 2008-2009, en plus de ses op�rations de conformit� et de surveillance, le personnel de l�Office a particip� � un grand nombre d�activit�s visant � cr�er des relations avec le monde ext�rieur, notamment des ateliers, des discussions avec des soci�t�s r�glement�es et des organisations pipelini�res, et des interventions pour faire conna�tre les conclusions d�enqu�tes et sensibiliser davantage les intervenants aux enjeux de la s�curit�. Ces efforts continus pour rejoindre la collectivit� et les communications sont n�cessaires pour s�assurer que les soci�t�s r�glement�es comprennent les attentes de l�ON� et qu�elles sachent comment am�liorer leur rendement sur les divers plans de la s�curit� et de l�environnement.
Il est ressorti des nombreuses interventions sur le terrain et les nombreuses interactions du personnel de l�ON� avec les soci�t�s que la plupart d�entre elles comprennent ce que l�on attend d�elles pour qu�elles satisfassent aux attentes en mati�re de conformit� et qu�elles g�rent efficacement, par l�entremise de leur propre syst�me de gestion, les questions touchant la s�ret�, la s�curit� et la protection de l�environnement dans leurs installations. Quand le rendement d�une soci�t� laisse � d�sirer, l�ON� l�accompagne dans sa d�marche pour cerner les �l�ments � am�liorer et les mesures � prendre.
Perfectionnement constant de la d�marche ax�e sur le cycle de vie et fond�e sur le risque
Au cours de l�exercice 2008-2009, l�Office s�est r�solument attaqu� au perfectionnement et � la mise en �uvre de sa d�marche ax�e sur le cycle de vie et fond�e sur le risque. De nouveaux outils de conformit�, notamment l��valuation pr�construction, ont �t� introduits en 2008. L�ON� poursuit ses travaux en vue de pr�parer une feuille de pointage sur le rendement des soci�t�s et de raffiner son mod�le ax� sur le risque. Le perfectionnement continu de ces outils et leur mise en service n�cessiteront des ressources consid�rables et des solutions innovatrices sur le plan des technologies de l�information.
L��bauche d�un projet d�int�gration des enjeux socio�conomiques et fonciers � la d�marche ax�e sur le cycle de vie et fond�e sur les risques, y compris la r�glementation relative aux droits et tarifs, n�a pu �tre mise en �uvre durant l�exercice 2008-2009. Le projet a �t� mis au programme pour l�exercice 2009-2010, afin de pouvoir y donner la port�e et y consacrer les ressources n�cessaires, apr�s l�instauration r�ussie de l�Initiative de consultation relative aux questions fonci�res.
En plus de fournir le r�gime r�glementaire de surveillance pour veiller � ce que les soci�t�s et les activit�s relevant de l�Office soient � l�abri des menaces, l�ON� a �galement tir� parti de ses partenariats pour coordonner les messages sur la s�ret�. L�Office s�est associ� � la Gendarmerie royale du Canada, � S�curit� publique Canada, � Ressources naturelles Canada, � l�Association canadienne de pipeline d��nergie (ACP�) et � l�Association canadienne des producteurs p�troliers pour r�aliser une brochure encourageant le signalement d�activit�s suspectes autour des installations pipelini�res. Le groupe a aussi dress� une liste des personnes-ressources dans toutes les soci�t�s r�glement�es, afin de favoriser la communication d�information en cas d�incidents importants touchant la s�ret�.
L�Office travaille depuis 2006 avec l�Association canadienne de normalisation et des experts du domaine de la s�ret� � la pr�paration d�une norme de gestion de la s�ret� (CSZ Z246.1) visant l�industrie p�troli�re et gazi�re. L�objectif de cette norme est d�aider et de guider l�industrie lors de l��laboration et de la mise en �uvre de programmes de gestion de la s�ret�. La norme a �t� approuv�e en mai 2009.
Fid�le � ses engagements pour l�exercice 2008-2009, l�ON� a mis en service une base de donn�es r�pertoriant les toits de formation souterrains dans les r�gions pionni�res. Le projet est le fruit d�une collaboration avec la Commission g�ologique du Canada, le Bureau g�oscientifique des Territoires du Nord-Ouest et la direction des ressources mini�res et p�troli�res du Nunavut. Source de pr�cieuses informations uniformes et opportunes pour l�industrie, la base de donn�es r�unit le nom des formations et la profondeur des puits et indique leur emplacement, � l�aide du Syst�me de r�f�rence g�od�sique de l�Am�rique du Nord (NAD83).
L�Office a aussi poursuivi ses efforts pour mettre au point un processus permettant la conversion � un format num�rique sur le Web des rapports du Bureau d�information sur les terres domaniales, actuellement disponibles sur microfiches. Faute d�avoir acc�s � ces donn�es, les soci�t�s pourraient devoir entreprendre d�on�reux programmes d�exploration pour collecter des informations qui sont d�j� connues. La disponibilit� de ces donn�es offre entre autres avantage de r�duire les op�rations inutiles d�exploration et les co�ts, aussi bien financiers qu�environnementaux, se rattachant � ces activit�s. Durant l�exercice 2008-2009, un portail Web a �t� r�alis�, ce qui permettra de conserver les nouveaux rapports en format num�rique. L�Office s�est �galement inform� des co�ts pour la conversion au format num�rique des rapports des ann�es ant�rieures disponibles sur microfiches, et il a fix� la port�e de ce projet. Cependant, des ressources sont n�cessaires pour le mener � terme.
Une grande partie des r�sultats obtenus par l�ON� au cours de l�exercice 2008-2009 � l��gard de sa r�glementation sur l�environnement est attribuable � l�am�lioration de ses partenariats. L�Office a pouss� plus loin ses efforts de collaboration avec les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux, afin d�am�liorer les communications, de simplifier et de raffiner les processus et de mieux faire comprendre les enjeux environnementaux et l�influence de l�ON� sur ces questions.
Des progr�s ont �t� r�alis�s dans l��tablissement de relations avec les organisations non gouvernementales de l�environnement, gr�ce � des rencontres avec de nombreux groupes de toutes les r�gions pour diffuser de l�information sur l�ON� et pour solliciter le point de vue de ces groupes. Cet exercice vise � am�liorer les r�sultats que produisent ses programmes de r�glementation.
La contribution de l�Office au Bureau de gestion de grands projets (BGGP) a permis d�am�liorer les processus et a d�bouch� sur des accords dans divers projets destin�s � mieux coordonner les �valuations et les exigences environnementales ainsi que sur un programme favorisant une plus grande participation des populations autochtones.
Un projet ayant comme objectif d�am�liorer les rapports environnementaux produits sur l��tat des emprises a �galement vu le jour pendant l�exercice 2008-2009. Cette initiative aidera � pr�ciser les attentes de l�ON� � l��gard des conditions li�es � l�environnement, ainsi qu�� la mani�re dont l�industrie peut r�pondre aux attentes.
Durant l�exercice 2008-2009, l�Office a achev� la mise en �uvre d�un grand projet de consultation : l�Initiative de consultation relative aux questions fonci�res (ICQF). Plus de 400 parties prenantes y ont particip�, dont des propri�taires fonciers, des groupes autochtones et des repr�sentants municipaux, ainsi que des repr�sentants de soci�t�s p�troli�res et de minist�res gouvernementaux. Cette initiative procure un forum de discussion aux propri�taires fonciers, afin de favoriser une meilleure compr�hension des enjeux et de faire jaillir de nouvelles id�es pour am�liorer la fa�on dont l�Office peut int�grer ces questions aux �l�ments qu�il analyse dans l�int�r�t du public.
L�ICQF comporte quatre volets : les interactions entre la soci�t� et le propri�taire foncier, l�am�lioration de l�acc�s aux processus de l�ON�, la cessation d�exploitation de pipelines � questions financi�res et la cessation d�exploitation de pipelines � questions physiques. Le personnel de l�ON� a rencontr� des personnes et des groupes qui sont affect�s par les pipelines, afin de recueillir leurs suggestions pour am�liorer la situation. Les enjeux financiers ont fait l�objet d�une audience publique en janvier 2009; l�ON� est le premier organisme de r�glementation du p�trole et du gaz � se pencher explicitement sur les aspects financiers de la cessation d�exploitation des pipelines.
Par suite des consultations men�es dans le cadre de l�ICQF, l�ON� �largira son programme de r�glementation durant l�exercice 2009-2010 pour int�grer � son cadre de r�glementation le volet respect des droits et des int�r�ts des personnes touch�es, de mani�re � offrir des processus et une orientation uniformes en ce qui a trait aux attentes et surveiller le rendement obtenu.
On attend des soci�t�s du secteur �nerg�tique soumises � la r�glementation de l�ON� qu�elles fassent participer � leurs activit�s les personnes touch�es par leurs installations et qu�elles soient � l��coute des plaintes et des pr�occupations. M�me si la majorit� des plaintes formul�es durant l�exercice 2008-2009 ont �t� r�gl�es sans que l�ON� n�ait � intervenir, ce dernier peut agir comme facilitateur si le besoin se manifeste. Durant la p�riode vis�e, l�Office a re�u 23 plaintes de propri�taires fonciers portant sur divers aspects, de la remise en �tat du territoire � une consultation insuffisante. Il s�agit d�une augmentation de dix plaintes par rapport � l�exercice pr�c�dent. Cette hausse �tait � pr�voir, compte tenu de la plus grande sensibilisation des propri�taires � l��gard de leurs droits et du r�le de l�ON� par suite de l�ICQF. La construction des projets Alberta Clipper et Southern Lights a suscit� de nombreuses plaintes des propri�taires fonciers li�es � l�exploitation.
La valeur de l�indicateur de rendement de l�ON� pour le temps n�cessaire pour r�gler les plaintes des propri�taires fonciers a fait l�objet d�un examen durant l�exercice 2008-2009. Au terme de cet examen, il a �t� d�cid� que de meilleurs indicateurs seraient cr��s durant l�exercice 2009-2010, afin de mesurer l�efficacit� de l�Office � faciliter le r�glement des plaintes des propri�taires fonciers et les r�sultats de ce processus.
Les Canadiens et Canadiennes profitent d�une infrastructure et de march�s �nerg�tiques efficients. |
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L�ON� favorise l�efficience de l�infrastructure et des march�s �nerg�tiques par ses d�cisions de r�glementation concernant les installations pipelini�res et de transport d��lectricit�, les droits et tarifs pipeliniers et les importations et exportations d��nergie. Il est �galement tenu de diffuser de l�information � la population canadienne sur les march�s �nerg�tiques, et s�efforce d�am�liorer sans cesse l�efficience de sa d�marche de r�glementation.
Le principe fondamental qui guide l�Office en ce qui a trait � l�autorisation des exportations est de veiller � ce que les Canadiens et les Canadiennes aient acc�s aux produits �nerg�tiques de leur pays � des conditions au moins aussi favorables que celles qui sont offertes aux march�s d�exportation. Pour y arriver, l�ON� suit de tr�s pr�s l��volution des march�s et fait rapport de ses conclusions. Durant l�exercice 2008-2009, les prix sur le march� canadien sont demeur�s en parfaite harmonie avec ceux enregistr�s � l��chelle continentale, de sorte que les Canadiens et Canadiennes ont continu� de jouir de prix justes pour le p�trole, le gaz naturel et l��lectricit�.
Un r�seau d�ol�oducs ou de gazoducs qui fonctionne bien doit poss�der une capacit� suffisante pour amener les produits aux consommateurs qui en ont besoin. En outre, les soci�t�s pipelini�res doivent �tre assez solides sur le plan financier pour attirer les capitaux qui leur permettront de b�tir l�infrastructure, de maintenir en service leurs r�seaux et de fournir leurs services � un co�t raisonnable.
L�ON� a publi� une analyse compl�te des march�s �nerg�tiques et du transport dans le document intitul� Le r�seau pipelinier du Canada � �valuation d�un mode de transport 2009.
L�ON� recueille et analyse des renseignements sur les march�s �nerg�tiques canadiens par le truchement de ses processus de r�glementation et de surveillance des march�s afin d�appuyer son programme en la mati�re et de fournir des renseignements qui aideront les responsables des politiques, l�industrie et la population � prendre de meilleures d�cisions.
Les produits d�information sur l��nergie disponibles sur le site Web de l�ON� ont amen� plus d�un demi-million d�utilisateurs � s�y rendre durant l�exercice 2008-2009; il s�agit d�une augmentation de 8 % par rapport � l�exercice pr�c�dent. L�avenir �nerg�tique au Canada, une �tude sur l�offre et la demande d��nergie � long terme au Canada et Donn�es sur les prix de l��nergie � l�intention des Canadiens, qui traite des prix de l��nergie dans l�optique des consommateurs, continuent d��tre les produits d�information les plus consult�s. L�ON� a �galement organis� la Conf�rence sur l�avenir �nerg�tique, afin de discuter des conclusions de son rapport de 2007 sur l�avenir �nerg�tique.
La satisfaction exprim�e � l�endroit des produits d�information sur l��nergie de l�Office et les ateliers est g�n�ralement �lev�e, et l�ON� recherche sans cesse des moyens pour am�liorer l�information sur l��nergie qu�il diffuse afin qu�elle soit pertinente, opportune et utile � la population canadienne.
L�Office surveille de pr�s l�efficacit� et l�efficience de sa d�marche de r�glementation. Durant l�exercice 2008-2009, il a enregistr� le plus grand nombre d�audiences publiques de son histoire, soit dix-sept. En avril 2009, il a �tendu avec succ�s sa r�glementation au r�seau de l�Alberta de TransCanada, d�montrant ainsi sa capacit� d�adaptation et sa souplesse pour r�pondre � une augmentation subite de 50 % des pipelines de son ressort. L�ON� s�attend � ce que ce transfert se r�percute sur sa charge de travail, notamment dans ses efforts pour rejoindre les propri�taires fonciers et l�industrie. Il est �galement possible qu�un nombre accru de probl�mes relatifs aux droits soit port� � son attention durant la prochaine ann�e.
Depuis 2005, l�ON� a recours � des normes de services relatives au processus de r�glementation pour l�aider � cerner les domaines o� il doit �tre plus efficient. En d�pit de l�augmentation de sa charge de travail, l�ON� satisfait ou exc�de la grande majorit� de ses normes de service. Les processus et les normes sont constamment soumis � un examen, afin de mieux saisir les aspects o� des am�liorations et des raffinements sont possibles. Le lecteur trouvera � la Section III un compte rendu des r�sultats obtenus durant l�exercice 2008-2009 en mati�re de normes de service.
Partenariats visant l�am�lioration de l�efficacit� et de l�efficience de la r�glementation
Pour l�exercice 2008-2009, l�Office s��tait donn� comme objectif d�am�liorer l�efficience et l�efficacit� de sa r�glementation en �tablissant de nouveaux partenariats et en renfor�ant ceux existants. Cet objectif a �t� atteint, gr�ce � l�instauration de nombreux partenariats, dont ceux-ci :
Initiatives de r�glementation
Au cours de l�exercice 2008-2009, l�Office a lanc� un syst�me de demande en ligne qui permet aux soci�t�s de pr�parer et de pr�senter leurs demandes en vertu de l�article 58 (nouveaux pipelines ayant moins de 40 kilom�tres de longueur), � partir de son site Web. Ce syst�me rend le processus de r�glementation plus efficace et simplifie l�examen.
L�Office a �galement recherch� activement des modifications � la r�glementation susceptibles d�am�liorer l�efficience et l�efficacit� de la d�marche de r�glementation au Canada. Il a c�d� certains de ses pouvoirs en vertu de la Loi f�d�rale sur les hydrocarbures au d�l�gu� � l�exploitation de l�ON�, ce qui permet � ce dernier de s�occuper de tous les aspects qui touchent la phase de l�enqu�te dans les demandes de d�claration de d�couvertes importantes et de d�couvertes exploitables dans les r�gions pionni�res relevant de l�Office. Des modifications pr�par�es par l�Office au R�glement de 1999 sur les pipelines terrestres et au R�glement sur les usines de traitement de l�Office national de l��nergie sont entr�es en vigueur au cours de l�exercice. Ces changements permettent d�sormais � l�ON� d��valuer les r�percussions de la d�saffectation d�installations sur l�environnement.
L�ON� remplit son mandat en favorisant une participation v�ritable du public. |
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Depuis quelques ann�es, l�ON� a enregistr� des progr�s appr�ciables avec sa strat�gie pour favoriser la participation de la population. Ces progr�s se sont poursuivis durant l�exercice 2008-2009. La participation de la collectivit� et les consultations avant les audiences font d�sormais partie de la marche � suivre normale pour les demandes d�autorisation touchant des installations qui suscitent un grand int�r�t du public.
Durant l�exercice, un projet a �t� amorc� afin de renforcer les liens tiss�s avec les ONGE. Il s�en est suivi une meilleure compr�hension et une meilleure communication du r�le de l�ON� dans la surveillance des incidences environnementales.
L�Office s�est donn� une culture ax�e sur l�ouverture aux collectivit�s et sur le d�sir de les aider � prendre part � ses processus. Il a mis au point un nouveau mod�le de participation des populations autochtones, gr�ce auquel il a pu tr�s rapidement acqu�rir des connaissances et encourager leur participation � des audiences comme celles visant les projets Keystone XL, Northern Gateway et Groundbirch. Le nouveau mod�le int�gre directement les traditions et les besoins uniques de ces populations � la d�marche de r�glementation. Une participation accrue offre un contact proactif avec les groupes autochtones susceptibles d��tre touch�s par un projet et les aide � comprendre le processus de r�glementation et la fa�on d�y jouer un r�le. Les commentaires formul�s par les collectivit�s autochtones sur l�utilit� et l�incidence de ce programme ont �t� favorables. Gr�ce � la participation active de ces collectivit�s, l�initiative permettra d�obtenir de meilleurs r�sultats sur le plan de la r�glementation, dans l�int�r�t du public.
M�me si l�ON� recueille g�n�ralement des commentaires tr�s favorables sur la participation et l�accessibilit� � ses processus, y compris les audiences, certains participants � ces derniers ont indiqu� que l�absence de financement constituait un obstacle en la mati�re. Par ailleurs, maintenant que le r�seau de l�Alberta de TransCanada rel�ve de l�ON�, il devra s�employer, durant la prochaine ann�e, � b�tir la confiance et la compr�hension des propri�taires fonciers et de la population de cette province.
L�ON� produit de bons r�sultats par l�exercice d�un leadership novateur et la mise en �uvre de processus efficaces. |
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Pour atteindre les r�sultats escompt�s dans le cadre de son programme R�glementation et conseils en mati�re d��nergie, l�ON� se concentre �galement sur les responsabilit�s n�cessaires en mati�re de leadership et de gestion pour soutenir une organisation gagnante.
En d�pit du ralentissement �conomique, l�exercice 2008-2009 a �t� tr�s occup� pour l�ON�. F�brilit� dans la construction au sein de l�industrie, complexit� grandissante des projets et march� du travail tr�s concurrentiel, voil� trois d�fis auxquels l�ON� a d� faire face pour recruter et fid�liser son personnel.
L�Office a r�ussi � embaucher soixante-dix employ�s � temps plein durant l�exercice 2008-2009, soit 20 % de ses �TP � la fin de l�ann�e. Ce personnel suppl�mentaire est n�cessaire pour lui permettre de s�acquitter de sa charge de travail grandissante et pour remplacer les employ�s qui ont quitt� leur emploi. L�Office a poursuivi ses efforts visant � renforcer la planification de ses ressources gr�ce � une d�marche qui l�aidera � d�terminer les effectifs et les ressources financi�res dont il aura besoin dans les ann�es � venir. En 2008-2009, il a r�ussi � s�acquitter de ses obligations avec un �cart de moins de 2 % par rapport � son budget, si l�on tient compte des facteurs qui rel�vent de lui et qui agissent sur ses d�penses pr�vues et r�elles. Ces tendances d�montrent bien le s�rieux de son processus de budg�tisation et de projection. Une entente de financement conclue en 2007, qui pr�voyait 40 �TP suppl�mentaires pour suffire � la charge de travail accrue, prendra fin en 2010. De concert avec le Conseil du Tr�sor, l�ON� se penche sur cette situation afin d�examiner son attribution de ressources.
L�Office a concentr� ses efforts sur le maintien de ses effectifs, en adoptant des strat�gies qui en font un endroit int�ressant pour travailler. Les composantes de la Strat�gie des personnes de l�ON� qui portent sur la fid�lisation du personnel sont ax�es sur des initiatives favorisant l��quilibre travail-vie personnelle, par exemple les dispositions de travail souples, le t�l�travail et l�identification et l�exploitation des occasions d�apprentissage et de perfectionnement. En outre, un vaste programme de primes et de reconnaissance, qui comprend un nouveau prix du pr�sident, a �t� instaur�. Le r�gime de r�mun�ration am�lior� de l�Office, qui comporte une indemnit� de march�, une prime au rendement et une indemnit� pour Calgary, a �t� clarifi�, puis expliqu� aux employ�s et aux nouvelles recrues. Le taux d�attrition a chut� de 4,7 % durant l�exercice 2008-2009, pour passer � 11,97 % (le taux a �t� encore plus faible durant la seconde moiti� de l�exercice). M�me si le ralentissement �conomique et l�arriv�e de nombreux nouveaux employ�s explique, en partie, la baisse de l�attrition, il demeure que les strat�gies de fid�lisation du personnel rapportent des fruits. En 2008, une �tude ind�pendante a reconnu l�ON� � l��chelle nationale comme �tant l�un des 100 meilleurs employeurs.
Pour remplir son mandat, l�Office doit compter sur un savoir-faire consid�rable dans toutes les facettes de son action. Afin de permettre l�acquisition et le transfert de connaissances, l�ON� a investi beaucoup de temps et de ressources pour �laborer un vaste programme d�apprentissage et de perfectionnement qui lie pr�cis�ment l�apprentissage aux comp�tences et aux familles d�emplois. L�Office a donn� son aval � la mise en place d�un cadre d�apprentissage et de perfectionnement qui comprend une �bauche de politique et un programme d�excellence technique sur le Web. Ce programme offre des occasions de formation structur�e et non structur�e, comme des r�seaux d�apprentissage, des communaut�s de pratique, des possibilit�s de jumelage/observation et des conf�rences et ateliers. Afin de soutenir ce cadre d�apprentissage et de perfectionnement, de nouveaux efforts devront �tre d�ploy�s au cours de l�exercice 2009-2010 en mati�re de classification des postes. Ce travail �largira le cadre d�apprentissage � toutes les familles d�emplois, en inventoriant les principales comp�tences n�cessaires pour permettre aux employ�s d�exceller. Les efforts sur le syst�me de classification des postes ont �t� frein�s par la Loi sur le contr�le des d�penses, et il a fallu revoir la port�e et les exigences du syst�me avant de poursuivre.
L�ON� s�est aussi employ� � am�liorer le processus de titularisation des employ�s, volet particuli�rement important avec l�arriv�e massive de nouveaux employ�s. De nouveaux outils et des formations � l�intention des employ�s et des chefs d��quipe ont vu le jour. Elles sont propos�es sur l�intranet de l�Office, de sorte que les nouveaux employ�s puissent recevoir de l�information sur l�organisation et conna�tre ses attentes. Le nouveau processus de titularisation a �t� consid�r� comme une r�ussite, puisqu�il a aid� les employ�s � se familiariser plus rapidement avec l�ON� et sa culture.
Outre l�apprentissage et le perfectionnement, l�Office a eu recours � une meilleure gestion de l�information comme strat�gie pour g�rer et diffuser l�information. L�ON� vient de terminer la deuxi�me ann�e de son programme de mise en �uvre du Syst�me de gestion des dossiers, des documents et de l�information. Tous les employ�s ont re�u une formation sur l�utilisation du syst�me, et l�usage quotidien de ce syst�me a augment�. Une plus grande int�gration sera n�cessaire au cours de la derni�re ann�e (2009-2010) du programme de mise en �uvre de trois ans. Un nouvel intranet am�lior� est entr� en ligne durant l�exercice. Il fournit � l�Office un point central pour les communications et l�information.
Les engagements de l�ON� reposent principalement sur l�instauration d�une culture ax�e sur l�atteinte de r�sultats. Son syst�me de gestion de la qualit� de type ISO entretient un cycle d�am�lioration continue au sein de l�organisation. Par des documents uniformes et l�utilisation et l��valuation des processus, l�Office peut mieux comprendre et �valuer les am�liorations � apporter. Si l�accent a �t� mis sur la mise en �uvre et l�utilisation du syst�me au cours de l�exercice 2008-2009, une attention particuli�re sera accord�e durant le prochain exercice � l�int�gration des principes de gestion de la qualit� � la grandeur de l�organisation. Des efforts de communication et de formation seront n�cessaires pour amener les effectifs � saisir les notions de gestion de la qualit� et la fa�on dont chacun peut contribuer � l�atteinte des r�sultats.
En guise de soutien � la reconnaissance du rendement des employ�s, l�ON� a am�lior� sa d�marche de gestion du rendement, appel�e R�SULTATS, en introduisant un outil �lectronique de suivi en la mati�re, au cours de l�exercice termin�. L�outil permettra de suivre, � longueur d�ann�e, le cheminement de l�employ� par rapport � ses responsabilit�s, les �valuations de rendement, les plans d�apprentissage et de perfectionnement et les observations recueillies aupr�s de ses pairs et de son chef. La d�marche R�SULTATS de l�ON� fournit � l�employ� comme � l�organisation un moyen de d�finir clairement les responsabilit�s et d��valuer le rendement par rapport � elles. Il renforce aussi les liens existants entre les objectifs formul�s dans le Plan strat�gique et les plans d�activit�s de l�ON� et la fa�on dont l�employ� peut contribuer � l�atteinte de ces objectifs.
Le personnel-cadre r�clame des r�troactions p�riodiques des employ�s, afin de mieux comprendre ce dont ils ont besoin pour �tre efficaces dans leur travail et se plaire dans ce qu�ils font. Selon le sondage r�alis� en 2008 aupr�s des employ�s de la fonction publique, 79 % des r�pondants jugent que l�ON� est un � excellent lieu de travail �. Ce r�sultat est l�g�rement inf�rieur � l�objectif de 85 % que s�est fix� l�organisation. Au cours de la prochaine ann�e, les r�ponses � cette enqu�te et � d�autres sondages d�opinion aupr�s des employ�s seront analys�es plus en profondeur afin de veiller � ce que les commentaires recueillis se transforment en des mesures concr�tes.
Quand vient le temps d��valuer les r�sultats sur le rendement, plusieurs apprentissages cl�s, et les mesures connexes, �mergent.
� la lumi�re des tendances de l�industrie en mati�re de rendement, des mesures proactives doivent �tre prises pour corriger les probl�mes de s�curit�. L�ON� communiquera les r�sultats de ses op�rations de conformit� et favorisera l�emploi de pratiques exemplaires au sein de l�industrie, afin d�aider les soci�t�s r�glement�es � mieux comprendre ses attentes � leur endroit et, au bout du compte, � les aider � am�liorer leur rendement. Au cours de l�exercice 2009-2010, l�ON� examinera les moyens d�am�liorer ses indicateurs de rendement pour la s�curit� et poursuivra ses efforts avec l�industrie sur des mesures et des structures de d�claration. La r�glementation de l�ON� sera aussi pass�e en revue, afin de pr�ciser les attentes sur le plan de la s�curit� et, s�il y a lieu, de les actualiser.
Les conclusions de l�ICQF ont men� � la d�cision d��tendre progressivement le cadre de r�glementation durant l�exercice 2009-2010, pour qu�il prenne en consid�ration les droits et les int�r�ts des personnes touch�es par l�infrastructure ou les activit�s �nerg�tiques. En agissant de la sorte, l�ON� peut d�finir clairement les attentes, mettre en place des processus uniformes et surveiller le rendement de l�industrie. En 2009-2010, l�Office commencera � �laborer des mesures pour int�grer les droits et les int�r�ts des personnes touch�es.
Il s�emploiera �galement � perfectionner ses mesures et ses indicateurs afin d��valuer correctement les tendances dans l�industrie, le rendement des soci�t�s et l�efficacit� des programmes � agir sur l�industrie. Pour cela, toutefois, il lui faudra compter sur un syst�me d�information sur les soci�t�s, qui soutiendra l��laboration de certaines mesures et l�aidera � analyser les tendances plus en profondeur et de mani�re opportune. Un soutien est aussi n�cessaire en mati�re de technologie de l�information afin d�am�liorer l�efficacit� du mod�le fond� sur le risque. Un projet visant � d�finir la port�e d�un syst�me d�information sur les soci�t�s et � planifier sa r�alisation sera examin� au cours de l�exercice 2009-2010.
La r�glementation doit �tre soumise � une �laboration et une mise � jour proactives pour s�assurer que le processus de r�glementation demeure efficient et efficace. Les partenariats qu�a cr��s l�ON� ont une valeur inestimable dans l�am�lioration des processus de r�glementation, et l�Office continuera � rechercher de nouveaux partenariats avec d�autres minist�res et organismes et � renforcer ceux qui existent d�j�. De nouvelles ressources seront n�cessaires pour r�ussir � g�rer les enjeux li�s � l��largissement de la r�glementation et des partenariats dans le Nord et avec le BGGP.
La conjoncture �conomique qui a marqu� l�exercice 2008-2009 a fait ressortir la n�cessit� de disposer d�informations compl�tes sur les nouveaux enjeux sur les march�s. En outre, on constate une demande d�information sur les d�fis de la r�glementation dans le contexte du d�veloppement responsable de l�infrastructure �nerg�tique. L�ON� satisfera ce besoin d�information des Canadiens et Canadiennes en concentrant, au cours de la prochaine ann�e, l�information qu�elle produit sur l��nergie dans ces domaines.
L�exp�rience acquise lors du recrutement et du perfectionnement d�un grand nombre de nouveaux employ�s au cours de l�exercice est riche d�enseignements. Il doit poursuivre ses efforts afin de comprendre les capacit�s qui sont n�cessaires � l�ex�cution de son mandat, maintenant et dans les ann�es � venir. Il y a aussi lieu d�accorder une attention particuli�re au partage et � l�approfondissement des connaissances, ainsi que des initiatives visant � rendre les processus plus efficaces et plus efficients, comme l�int�gration continue des principes de gestion de la qualit� dans l�organisation et ses activit�s.