ARCHIVÉ - Condition féminine Canada
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Section II � Analyse des activit�s de programme par r�sultat strat�gique
2.1 R�sultat strat�gique
Renforcer la pleine participation des femmes � la vie �conomique, sociale et culturelle du Canada
En 2008�2009, CFC s�est attach� � r�aliser un seul et unique r�sultat strat�gique : renforcer la pleine participation
des femmes � la vie �conomique, sociale et culturelle du Canada. Bien qu�un certain nombre d�intervenantes et d�intervenants
f�d�raux contribuent �galement � l�atteinte de ce r�sultat, CFC joue un r�le crucial. L�organisme a donc con�u un cadre
de mesure du rendement pour suivre les progr�s accomplis, d�celer les lacunes et apporter les ajustements n�cessaires �
l�atteinte de ce r�sultat. Pour surveiller les progr�s, CFC utilise des indicateurs de rendement qui font �tat du degr�
de repr�sentation des femmes dans les hautes sph�res de d�cision, sur le march� du travail et dans les emplois traditionnellement
r�serv�s aux hommes. CFC travaille � l�atteinte de ce r�sultat strat�gique en menant � bien les deux activit�s de programme
ci-dessous.
2.2 Activit� de programme par r�sultat strat�gique
Activit� de programme 1 : �laboration de conseils strat�giques et de
partenariats
2008�2009 |
Ressources financi�res |
Ressources humaines |
(en millions de dollars) |
(ETP) |
D�penses |
Total |
D�penses |
Pr�vues |
R�elles |
�cart |
pr�vues |
des autor- |
r�elles |
|
|
|
|
isations |
|
|
|
|
2,5 |
3,2 |
3,1 |
24 |
24 |
� |
R�sultats |
Indicateurs |
Objectif |
�tat |
Sommaire |
attendus |
de |
|
du |
|
|
rendement |
|
rendement |
|
- Positions de principe et strat�gies nouvelles et am�lior�es;
|
�laboration, avec les
minist�res cl�s, de strat�gies, de politiques et d�initiatives visant � am�liorer la situation des femmes au Canada; |
100% |
Tous atteints |
CFC fait
des progr�s vers la r�alisation des r�sultats attendus gr�ce � :
- la multiplication des partenariats strat�giques avec des organismes f�d�raux pour agir sur les enjeux qui
touchent les femmes;
|
- Capacit� durable des minist�res et autres organismes d�appliquer l�ACS.8
|
Pourcentage de minist�res
et autres organismes qui int�grent mieux l�ACS � leurs activit�s strat�giques et activit�s de programmes. |
|
|
- une connaissance accrue de l�ACS parmi les minist�res et organismes f�d�raux;
- un plus grand r�le des organismes centraux dans la responsabilisation en mati�re d��galit� entre les sexes;
- la reconnaissance croissante, par les minist�res et organismes, du r�le de l�ACS dans la pr�paration de
pr�sentations au Conseil du Tr�sor et de m�moires au Cabinet.
|
Avantages pour les Canadiennes et les Canadiens
Comme il l�indique dans sa Structure de gestion des ressources et des r�sultats (SGRR), CFC donne des conseils, soumet
la politique publique � des analyses strat�giques, donne de la formation et cr�e des partenariats pour aider les minist�res
et les organismes centraux du gouvernement f�d�ral � r�pondre aux besoins particuliers des femmes. L�organisme les aide
�galement � se donner la capacit� d�int�grer l�ACS � leurs politiques, programmes et services. L�organisme accomplit cela
par l�entremise de l�activit� de programme qu�est l��laboration de conseils strat�giques et de partenariats. Cette
activit� de programme est li�e au secteur de d�penses affaires gouvernementales du gouvernement du Canada. CFC
contribue ainsi au fonctionnement efficace et efficient de l�appareil gouvernemental, comme en t�moigne le fait que des
institutions f�d�rales poss�dent les connaissances, le savoir-faire et les outils n�cessaires pour int�grer les consid�rations
li�es � l��galit� entre les sexes � la formulation des politiques, � l��laboration des programmes et � la prestation des
services, de m�me que pour s�attaquer aux effets diff�rentiels qui d�savantagent les femmes.
En 2008�2009, CFC a mis en �uvre un certain nombre d�initiatives pour renforcer la capacit� des institutions f�d�rales
� faire des ACS, comme en t�moigne le nombre accru de minist�res et d�organismes qui ont demand� ou re�u son aide dans ce
domaine. Cela, on le voit, a permis aux institutions f�d�rales de se familiariser davantage avec cette m�thode d�analyse.
En outre, gr�ce � l�am�lioration de la fonction d�examen critique des organismes centraux en mati�re d�ACS, la responsabilisation
a pris une plus grande place dans ce domaine. Au fur et � mesure que les organismes centraux affinent leur fonction d�examen
critique et que les minist�res se familiarisent avec les attentes d�coulant de l�ACS et de sa mise en �uvre, ces activit�s
conjugu�es devraient mener � l�adoption de meilleures positions de principe et strat�gies et permettre ainsi de renforcer
la participation des femmes. En retour, cela favorisera l�atteinte du r�sultat strat�gique de CFC qu�est renforcer la
pleine participation des femmes � la vie �conomique, sociale et culturelle du Canada.
Analyse du rendement
Positions de principe et strat�gies nouvelles ou am�lior�es : Les paragraphes ci-dessous
expliquent en quoi les initiatives qui ont �t� men�es durant l�exercice vis� par le pr�sent rapport ont contribu� au r�sultat
attendu de CFC qui est intitul� positions de principe et strat�gies nouvelles ou am�lior�es.
- Femmes autochtones : Dans son Rapport sur les plans et les priorit�s 2008�2009,
CFC a pris l�engagement d��tablir des partenariats strat�giques avec des minist�res f�d�raux, diff�rents ordres de gouvernement
et d�autres organismes afin de supprimer les obstacles syst�miques � la participation des femmes et d�influencer les
politiques et les programmes gouvernementaux. Il a ainsi travaill� avec des institutions f�d�rales, des gouvernements
provinciaux et territoriaux et des organismes autochtones � l��laboration de politiques et de programmes fond�s sur
des donn�es probantes et tenant compte des sp�cificit�s culturelles afin de rem�dier aux probl�mes pr�occupant les femmes.
Certains des r�sultats cl�s auxquels CFC a contribu� sont pr�sent�s ci-dessous.
- Prot�ger les droits fondamentaux des femmes autochtones et abroger
l�article 67 de la Loi canadienne sur les droits de la personne.
- Faire avancer la l�gislation sur les droits en mati�re de biens matrimoniaux dans les r�serves.
- Dans le cadre de la r�ponse f�d�rale aux recommandations issues
du Sommet national des femmes autochtones, financer des activit�s pour am�liorer la sant�, le bien-�tre, l��galit�
et la s�curit� des femmes autochtones.
- En pr�vision du deuxi�me Sommet national des femmes autochtones, tenu en 2008, CFC a organis�
un atelier intitul� Vers une analyse comparative entre les sexes adapt�e � la culture. Celui-ci a r�uni des
fonctionnaires de CFC et d�autres organismes gouvernementaux, du niveau f�d�ral ainsi que des provinces et des territoires,
venus �changer leurs connaissances et exp�riences en ce qui concerne l�adaptation de l�ACS aux cultures autochtones.
L�atelier, qui avait pour but de donner une impulsion au second sommet, a fait un survol des principales adaptations
culturelles qui caract�risent le cadre d�ACS mis au point par les femmes autochtones elles-m�mes et les groupes qui
les repr�sentent. On y a aussi pass� en revue les adaptations qui sont appliqu�es dans les provinces et territoires,
ce qui a permis de faire conna�tre les pratiques exemplaires.
- Dans le cadre du forum f�d�ral�provincial�territorial, CFC a poursuivi ses efforts pour
sensibiliser les repr�sentantes et repr�sentants du syst�me juridique � la probl�matique de la violence dans la vie
des femmes autochtones. On s�attend � ce que cette initiative contribue � am�liorer le traitement de ces femmes � l�int�rieur
du syst�me.
- Traite des personnes : En 2008�2009, CFC, en partenariat avec d�autres organismes
f�d�raux, a pr�par� et donn� des cours sur les lois et les enjeux qui entourent la traite des personnes aux corps charg�s
de faire observer les lois en premi�re ligne et � d�autres repr�sentantes et repr�sentants du syst�me juridique au Canada.
Le volet de ces cours donn� par CFC soulignait la vuln�rabilit� des femmes et des filles autochtones � la traite au
Canada. CFC s�attend � ce que cette initiative ait accru la sensibilisation des forces polici�res ainsi que des agentes
et agents d�immigration et de contr�le frontalier, qui seront ainsi mieux � m�me d�identifier les victimes de la traite
des personnes et de poursuivre les trafiquantes et trafiquants.
- Sph�re internationale : En mars 2009, la ministre d��tat (Condition f�minine) a
dirig� la d�l�gation canadienne � la session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies. Les documents
publi�s � l�issue de la session doivent beaucoup � l�apport du Canada, apport qui ressort notamment dans le contenu
ayant trait � la n�cessit� de faire valoir que les hommes et les femmes sont responsables � parts �gales de la poursuite
de l��galit� entre les sexes.
- CFC a codirig� avec le minist�re du Patrimoine canadien les pr�paratifs en vue de la comparution
du Canada, en octobre 2008, devant le comit� des Nations Unies charg� de v�rifier la conformit� des �tats parties �
la Convention sur l��limination de toutes les formes de discrimination � l��gard des femmes (CEDAW). Le Canada a pr�sent�
simultan�ment ses sixi�me et septi�me rapports (couvrant la p�riode d�avril 1999 � mars 2006) au Comit� en signalant
un certain nombre de r�ussites et de d�fis, y compris la situation des femmes autochtones et la s�curit� �conomique
des femmes.
- Projet d�indicateurs de l��galit� entre les sexes : Comme l�indique le Rapport
sur les plans et les priorit�s 2008�2009, CFC a continu� � travailler en collaboration avec Statistique Canada
et d�autres minist�res (dont Affaires indiennes et du Nord Canada, Ressources humaines et D�veloppement des comp�tences
Canada et Sant� Canada) � �laborer un ensemble national d�indicateurs de l��galit� entre les sexes. Un plan a �t� pr�par�
de fa�on � ce que les indicateurs soient adopt�s pour 2011.
Capacit� durable des minist�res et autres organismes d�appliquer l�ACS : En 2008�2009,
CFC a continu� de venir en aide � diff�rentes institutions f�d�rales en les faisant profiter de son savoir-faire en ACS,
par exemple, en leur pr�tant des formatrices, en leur fournissant de la documentation et des outils, de m�me qu�en leur
pr�sentant des ateliers. Ressources humaines et D�veloppement des comp�tences Canada ainsi qu�Affaires indiennes et du Nord
Canada sont parmi les minist�res qui ont continu� � se tourner vers CFC pour les guider, les conseiller, les soutenir et
d�velopper leurs propres capacit�s en mati�re d�ACS. D�autres, comme Industrie Canada, commencent � se donner les moyens
d�appliquer l�ACS. Des minist�res tels que la D�fense nationale ou les organismes centraux (le Bureau du Conseil priv�,
le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor et le minist�re des Finances) continuent � renforcer leurs capacit�s d�ACS. D�autres
organismes (le Bureau du v�rificateur g�n�ral, la Direction de la recherche parlementaire et le Comit� permanent de la condition
f�minine) ont demand� une aide pointue, assortie � leur mandat ou � des initiatives particuli�res. Pour savoir dans quelle
mesure cette activit� de programme permet � CFC d�atteindre le r�sultat attendu, une analyse du rendement a �t� r�alis�e
pour l�exercice 2008�2009. En voici les principaux r�sultats :
- Preuve que l�ACS est de plus en plus reconnue comme un outil important pour int�grer les consid�rations li�es �
l��galit� entre les sexes � la formulation des politiques, � l��laboration des programmes et � la prestation des services
(p. ex. on a recommand� que le Bureau du v�rificateur g�n�ral en v�rifie l�application dans les institutions f�d�rales).
- Preuve que les institutions f�d�rales sont plus soucieuses de d�velopper une capacit� en ACS, comme en t�moigne
la multiplication des demandes d�aide (information, formation, conseils et savoir- faire) � CFC.
- Gr�ce aux efforts soutenus de CFC, le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor et le Bureau du Conseil priv� se sont dot�s
de leurs propres outils d�ACS, ce qui a permis de mieux faire conna�tre celle-ci � leur effectif.
- Nombre accru d�analystes qui se sp�cialisent en ACS (120 analystes en 2008�2009) dans les organismes centraux, ce
qui a permis d�y am�liorer la fonction d�examen critique et, cons�quemment, de renforcer la responsabilisation � l��gard
de l��galit� entre les sexes au sein du gouvernement f�d�ral.
En 2008�2009, le Comit� permanent de la condition f�minine a d�pos� un rapport sur l�ACS intitul� Vers une budg�tisation
sensible � la sexosp�cificit� : relever le d�fi de l��galit� entre les sexes. Il y �tait notamment recommand� que le
Bureau du v�rificateur g�n�ral du Canada fasse une v�rification de la mise en �uvre de l�ACS dans les organismes f�d�raux.
La v�rificatrice g�n�rale a fait une telle v�rification et a d�pos� son rapport en juin 2009; il en sera question plus �
fond dans le Rapport minist�riel sur le rendement de 2009�2010. Bien qu�il soit trop t�t pour �valuer l�incidence
de cette recommandation, il s�agit d�une preuve de plus que CFC fait des progr�s dans sa promotion de l�ACS dans les institutions
f�d�rales.
Activit� de programme 2 : Aide financi�re pour des projets qui am�liorent
les r�sultats concernant les femmes sur les plans social, �conomique et culturel
2008�2009 |
Ressources financi�res |
Ressources humaines |
(en millions de dollars) |
(ETP) |
D�penses |
Total |
D�penses |
Pr�vues |
R�elles |
�cart |
pr�vues |
des autor- |
r�elles |
|
|
|
|
isations |
|
|
|
|
29,2 |
32,9 |
29,3 |
65 |
65 |
�
|
R�sultats |
Indicateurs |
Objectif |
�tat |
Sommaire |
attendus |
de |
du |
|
|
|
rendement9 |
rendement |
|
|
- Possibilit�s accrues pour les femmes de participer pleinement � la vie �conomique, sociale et d�mocratique
du Canada
|
Proportion de projets
financ�s qui d�montrent un niveau de participation des femmes dans la collectivit� |
10% des projets |
Tous atteints |
Plus de
80% des projets termin�s ont obtenu des r�sultats qui d�montrent une capacit� accrue, chez les femmes, de reconna�tre
et d��liminer les obstacles qui limitent leur participation � la soci�t�10 |
- Ainsi mieux renseign�es, les femmes cherchent d�autres occasions de participer plus pleinement � la soci�t�
canadienne.
|
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|
|
|
Avantages pour les Canadiennes et Canadiens
CFC t�che de remplir son mandat de mani�re � procurer un avantage durable aux Canadiennes et Canadiens, soit : renforcer
la pleine participation des femmes � la vie �conomique, sociale et culturelle du Canada. Ce r�sultat strat�gique d�coule
des deux activit�s de programme de l�organisme, qui visent � donner des r�sultats porteurs (centr�s sur les politiques,
programmes et services publics) ainsi que des r�sultats favorisant l�autonomie (centr�s sur les femmes).
Par l�entremise de cette activit� de programme, CFC donne de l�aide financi�re et technique � des projets locaux, r�gionaux
et nationaux. Ces projets, de nature et de port�es diverses, visent des populations vari�es, portent sur un �ventail de
questions et font appel � toutes sortes de strat�gies. Ils sont con�us pour produire des r�sultats d�montrant que les femmes
sont plus conscientes des obstacles qui nuisent � leur pleine participation � la soci�t� et aussi mieux outill�es pour reconna�tre
et �liminer ces obstacles. Cette activit� de programme est li�e au secteur de d�penses affaires �conomiques du
gouvernement du Canada.
En 2008�2009, les initiatives de CFC ont accru l�autonomie des femmes en leur fournissant les outils n�cessaires afin
de reconna�tre et d��liminer les obstacles � leur pleine participation � la soci�t� canadienne. En retour, ces r�sultats
favoriseront l�atteinte du r�sultat strat�gique de CFC : renforcer la pleine participation des femmes � la vie �conomique,
sociale et culturelle du Canada. Les projets financ�s par l�organisme depuis 2007 ont eu une incidence directe sur
plus de 140 000 femmes et indirecte sur plus de 1 600 000 autres dans trois domaines cl�s, � savoir : la s�curit� et
la prosp�rit� �conomiques des femmes, la violence faite aux femmes et aux filles, et l�acc�s des femmes aux postes
de responsabilit� et de d�cision.
Analyse du rendement
En 2008�2009, CFC a continu� � faire fond sur les r�sultats obtenus dans le cadre du processus de changement organisationnel
des ann�es pr�c�dentes pour am�liorer l�ex�cution efficace de son programme de financement. On constate, � la lumi�re des
exemples ci-dessous, que l�organisme continue � faire preuve d�efficacit� dans les principaux secteurs de programme :
- Port�e du programme : CFC a continu�
d��largir la port�e de son programme. Cinquante des organismes financ�s durant la p�riode en �taient � leur premi�re
demande.
- Incidence des projets : Les projets financ�s par l�organisme depuis 2007 ont eu
une incidence directe sur plus de 140 000 femmes et indirecte sur plus de 1 600 000 autres dans trois domaines cl�s.
- Ressources mobilis�es : Les investissements
de CFC, par l�entremise de son Programme de promotion de la femme, dans les projets de collaboration qui se sont termin�s
en 2008�2009 ont permis d�attirer des contributions financi�res et non financi�res compl�mentaires se chiffrant � 378 275 $.
CFC a �galement obtenu des r�sultats concrets d�montrant qu�il progresse vers son r�sultat strat�gique. Voici, pour l�exercice
vis� par le pr�sent rapport, une analyse du rendement qui rend compte de l�atteinte du r�sultat attendu pour cette activit�
de programme.
En 2008�2009, CFC a vers� des subventions et contributions totalisant 20 873 303 $ pour soutenir 350 projets, 98 desquels
ont �t� men�s � terme lors du dernier exercice. Outre l�aide consentie aux projets termin�s, CFC a �galement accord� de
l�aide financi�re et technique � 144 projets en cours11 et � 108 nouveaux projets.12 Quatre-vingt-quatre pour cent
(84 p. 100) des fonds que l�organisme a distribu�s provenaient du Fonds communautaire pour les femmes (FCF) et 16 p. 100,
du Fonds de partenariat pour les femmes (FPF).

Une analyse du rendement a �t� r�alis�e sur un �chantillon des projets qui se sont termin�s en 2008�2009, pour d�terminer
dans quelle mesure CFC avait atteint le r�sultat attendu et progressait vers son r�sultat strat�gique. Parmi les projets
analys�s, 50 p. 100 portaient sur des enjeux relatifs � la s�curit� et � la prosp�rit� �conomiques des femmes; 42 p. 100,
sur la violence faite aux femmes; 8 p. 100, sur l�acc�s des femmes aux postes de responsabilit� et de d�cision. Ils avaient
pour cible diff�rentes populations de femmes, notamment les autochtones, les immigrantes, les m�res seules et les a�n�es.
Les projets ciblant sp�cifiquement les femmes autochtones traitaient d�enjeux tels que la s�curit� �conomique, la violence
envers les femmes et l�acc�s au pouvoir. Ils ont permis aux femmes autochtones d�acqu�rir une pr�cieuse exp�rience de travail
(au moyen d�affectations b�n�voles) et de faire des apprentissages dans une foule de domaines : transmission culturelle,
communication interg�n�rationnelle, autonomie fonctionnelle, �ducation des enfants, etc. Dans un effort pour rem�dier au
probl�me de la violence envers les femmes autochtones, CFC a, en outre, financ� des projets �ducatifs qui avaient pour but
d�accro�tre la s�curit� de ces femmes, notamment en leur enseignant � pr�venir la violence et les mauvais traitements.
On mesure l�atteinte du r�sultat attendu de cette activit� de programme par l�application que font les femmes des connaissances
et des comp�tences qu�elles ont acquises pour reconna�tre et supprimer les obstacles qui nuisent � leur pleine participation
� la soci�t�. �tant donn� qu�il s�agit d�un r�sultat interm�diaire, on s�attend � ce que, � ce niveau, les femmes cibl�es
aient acquis une meilleure compr�hension des obstacles auxquels elles font face de fa�on � pouvoir les rep�rer et s�y attaquer.
Par cons�quent, ce sont l��volution des attitudes, la modification des pratiques et la participation accrue des femmes �
la vie de la collectivit� qui en apportent la preuve. Fait � souligner, ce r�sultat n�est toutefois pas le seul fait de
CFC puisque sa r�alisation est �galement tributaire d�autres facteurs.
L�analyse du rendement montre que CFC approche graduellement du r�sultat. L�organisme a d�pass� son objectif13 puisque
88 p. 100 des projets men�s � terme d�montrent que les femmes sont plus conscientes et mieux inform�es, ce qui les rend
plus aptes � reconna�tre ou supprimer ce qui les emp�che de participer � la vie de leur collectivit�. Les donn�es qualitatives
le corroborent : en effet, les femmes, ainsi outill�es, cherchaient d�autres moyens d�accro�tre leur participation � la
soci�t�. Les rapports sur le rendement qui ont �t� pr�sent�s par les organismes ayant re�u du financement donnent un certain
nombre d�exemples de r�ussites.
- Emploi : Des femmes se sont inscrites
� des programmes de stages, ont trouv� des emplois � temps plein ou partiel ou cherchaient activement des possibilit�s
d�emploi (projet du Th��tre des petites lanternes � Qu�bec).
- Formation : Des femmes se sont inscrites � des cours d�informatique aupr�s d��tablissements
scolaires locaux, se sont inscrites � des programmes d��ducation des adultes et d��tudes postsecondaires ou participaient
� des activit�s ind�pendantes de perfectionnement des comp�tences li�es au travail (projet du Volunteer Action Centre
of Thunder Bay Inc. � Ontario).
- Action communautaire : Les participantes aux projets ont pris part � diverses activit�s
communautaires, faisant du b�n�volat dans diff�rents organismes afin de transmettre les connaissances et les comp�tences
acquises dans le cadre d�activit�s financ�es par CFC (projet de la Cowichan Valley Intercultural and Immigrant Aid Society).
- Acc�s aux services : Les participantes au projet voulaient obtenir de l�aide suppl�mentaire,
notamment du counseling, des programmes de r�habilitation, de l�aide juridique et d�autres services sociaux (projet
de l�Aboriginal Women�s Association of PEI Inc.).
- Entraide : Des femmes victimes de violence
conjugale ont entrepris de cr�er des m�canismes d�entraide pour �changer de l�information, communiquer entre elles,
recevoir des soins et de l�encouragement et participer � diverses activit�s sociales et �ducatives (projet du Community
Opportunity and Innovation Network � Ontario).
Ci-dessus, on s�est attard� aux indicateurs du r�sultat interm�diaire; l�analyse sommaire qui suit porte, quant � elle,
sur les deux r�sultats � court terme et leur contribution � l�atteinte du r�sultat interm�diaire.
R�sultat
� court terme |
Indicateur
de rendement |
Capacit� accrue, chez
les femmes, de reconna�tre et d��liminer les obstacles qui limitent leur participation � la collectivit� |
Proportion de projets
financ�s qui d�montrent une capacit� accrue, chez les femmes, de reconna�tre et d��liminer les obstacles qui limitent
leur participation � la collectivit� |
Voici les points saillants des indicateurs cl�s du premier r�sultat � court terme :
- Am�liorer la s�curit� et la prosp�rit� �conomiques des femmes : En 2008�2009, 50
p. 100 des projets qui ont �t� men�s � terme mettaient l�accent sur la s�curit� et la prosp�rit� �conomiques des femmes.
Ces projets avaient pour but d�informer, d�offrir de la formation, de faciliter l��tablissement de liens, de permettre
l�acquisition d�une exp�rience de travail et de faire d�autres activit�s. L�objectif �tait de donner aux femmes les
outils n�cessaires pour reconna�tre et supprimer les obstacles qui nuisent � leur participation dans ce domaine. Les
r�sultats imm�diats se sont manifest�s comme suit : connaissances financi�res et informatiques, connaissance accrue
des lois et politiques canadiennes du travail, aptitudes au travail, capacit� de se pr�valoir des mesures de soutien
et des ressources locales, acc�s � des possibilit�s d��tudes ou de formation et utilisation de renseignements au sujet
des petites entreprises. Par exemple :
- Des immigrantes entrant sur le march� du travail canadien ont re�u
une introduction aux lois et politiques canadiennes du travail, ont �t� inform�es des services et des outils communautaires
d�aide � l�int�gration, ainsi que des techniques de recherche d�emploi, et aiguill�es vers des employeurs potentiels.
- Des femmes autochtones cherchant � entrer sur le march� du travail ont acquis de l�exp�rience de travail par
le truchement d�affectations b�n�voles.
- Des femmes tent�es par le travail autonome en ont appris davantage
sur les petites entreprises, notamment sur le cr�dit pour les femmes, la pr�paration de propositions et de plans
d�affaires, le marketing, l�obtention de financement ainsi que l�acc�s au mentorat, � du capital, � des ressources
locales et � des programmes d�aide.
- Mettre fin � la violence faite aux femmes et aux filles : 42 p. 100 des projets
men�s � terme en 2008�2009 portaient sur des questions touchant la violence faite aux femmes et aux filles. Les activit�s
r�alis�es dans le cadre des projets incluaient, entre autres, des s�ances d�information, du soutien (notamment un soutien
au d�veloppement des comp�tences), l�adaptation de mod�les pour r�pondre aux besoins de collectivit�s diverses et l��tude
de moyens nouveaux et am�lior�s de prestation des services. L�analyse de cette activit� de projet r�v�le que CFC a non
seulement plus qu�atteint son objectif, mais �galement amen� des changements qualitatifs d�montrables chez les femmes
vis�es, comme le font ressortir les points ci-dessous :
- Les femmes ont montr� qu�elles connaissaient mieux les causes et
les cons�quences de la violence, les types de violence, les moyens de la pr�venir, les services pertinents (p. ex.
le counseling et l�aide juridique) et les fa�ons d�y acc�der, les plans de s�curit�, etc.
- �tant davantage sensibilis�es, les femmes ont ainsi pu aller chercher et obtenir de l�aide (p. ex. du counseling
professionnel, des conseils juridiques et des conseils sur des questions touchant la garde des enfants, les pensions
alimentaires pour enfants et le partage des biens).
- Les services et l�acc�s aux services qui s�adressent aux femmes victimes de violence ont �t� am�lior�s; cela
s�est aussi fait en testant des th�rapies pour les survivantes d�agression et d�exploitation sexuelles.
- Un mod�le tenant compte des diff�rences culturelles a �t� adapt�
pour aider diverses communaut�s � comprendre la violence, � la pr�venir, mais aussi � composer avec ses r�percussions.
- Encourager les femmes � occuper des postes de responsabilit� et � participer � la vie d�mocratique :
En 2008�2009, CFC a continu� � soutenir des projets visant � promouvoir une participation plus active des femmes au
pouvoir dans les sph�res politique, b�n�vole et priv�e. Ces projets ont �t� �labor�s pour inciter les femmes � participer
plus activement � la vie d�mocratique au Canada ainsi qu�� assumer des r�les de chef de file dans le secteur priv� et
la collectivit�. Parmi ceux-ci, figuraient un projet visant la politique municipale :
- Des 94 participantes, 38 se sont port�es candidates aux �lections
municipales et, de ce nombre, 13 ont �t� �lues, dont une � la mairie. (Union des municipalit�s de la Nouvelle��cosse)
Le second r�sultat � court terme s�obtient par l�entremise du Programme de promotion de la femme, qui appuie la r�alisation
de projets de collaboration facilitant le partenariat et la mobilisation des ressources.
R�sultat
� court terme |
Indicateur
de rendement |
Collaboration accrue
avec les minist�res, les autres ordres de gouvernement, les organismes non gouvernementaux et les partenaires priv�s |
Proportion de projets
financ�s qui ont des partenaires
|
En 2008�2009, six projets de collaboration ont �t� men�s � terme et ont d�bouch� sur des partenariats avec deux minist�res
f�d�raux, six gouvernements provinciaux, quatre soci�t�s priv�es et trois organismes non gouvernementaux. Gr�ce aux partenariats
qu�il tisse au moyen du FPF, CFC cultive graduellement un sentiment d�appropriation des pr�occupations f�minines au sein
des institutions publiques, priv�es et b�n�voles au Canada. Voici des exemples de partenariats qui sont n�s des projets
financ�s en 2008�2009 :
- En 2008�2009, des fonds ont �t� fournis par des sections, des divisions et des directions de diff�rentes institutions
publiques travaillant � l�avancement des femmes, comme le Bureau des politiques sur la condition f�minine de Terre-Neuve-et-Labrador,
ce qui, en plus de favoriser la transversalit� gouvernementale, a permis de tisser des liens entre diff�rents pans des
gouvernements ayant des objectifs semblables.
- La collaboration entre CFC et Affaires indiennes et du Nord Canada (p. ex. pour le cadre inuit d�ACS) est un exemple
de partenariat qui va au-del� de la seule aide financi�re de CFC et qui conduit non seulement � d�autres activit�s,
mais aussi � une mobilisation soutenue autour des questions pr�occupant les femmes. Le projet a d�but� par une collaboration
entre l�organisme et le Minist�re. Des bases solides ont ainsi �t� jet�es, tant et si bien que la troisi�me phase du
projet a �t� financ�e par le Minist�re.
- L��tablissement de partenariats non financiers entre la Women�s Economic Equality Society (WEE), un groupe de la
Nouvelle��cosse, et des organismes communautaires a permis de renseigner les femmes au sujet de la WEE, leur donnant
ainsi l�occasion d�explorer des moyens de participer � des activit�s �conomiques.
Par l�entremise du FPF, CFC continue d�augmenter les ressources qui sont investies en faveur de l��galit� des sexes et
de diversifier les sources de financement des projets favorisant la pleine participation des femmes � la soci�t�. En 2008�2009,
les investissements de 329 582 $ r�alis�s par CFC, par l�entremise de son FPF, ont permis d�attirer des contributions financi�res
et non financi�res compl�mentaires se chiffrant � 378 275 $ pour les projets men�s � terme durant l�exercice vis� par le
pr�sent rapport. En d�autres mots, l�organisme a r�ussi � doubler les fonds investis dans les projets.
S�urs d�esprit : S�urs d�esprit, une sous-activit�,14 est une initiative � strat�gique,
p�dagogique et rationnelle � de cinq ans qui vise � faire mieux conna�tre et comprendre au public la violence raciste et
sexiste contre les femmes et les filles autochtones, laquelle conduit souvent � la disparition ou � la mort de celles-ci.
CFC administre les fonds et joue un r�le de surveillance, de liaison et de consultation. L�organisme s�attache en particulier
� susciter et � soutenir des partenariats strat�giques avec les minist�res f�d�raux. L�initiative est mise en �uvre par
l�Association des femmes autochtones du Canada.
En 2008�2009, CFC a particip� avec l�Association � diverses activit�s de S�urs d�esprit, y compris : des ateliers de
mobilisation communautaire et des vigiles; des activit�s de liaison avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour sensibiliser
son effectif aux risques de traite des femmes autochtones; une sensibilisation de la communaut� internationale aux pr�occupations
des femmes autochtones et des activit�s de diffusion des pratiques exemplaires. Dans le cadre des efforts qu�il d�ploie
pour s�attaquer aux causes profondes de la violence � l�endroit des femmes autochtones, l�organisme a �galement particip�
� diff�rents groupes interminist�riels, notamment : deux sous-comit�s du Groupe de travail f�d�ral�provincial�territorial
sur la justice applicable aux Autochtones (� savoir, le sous-comit� sur les femmes autochtones disparues et assassin�es
et le sous-comit� sur la gu�rison); le Groupe de travail interminist�riel sur l�Initiative de lutte contre la violence familiale
(ILVF); le Groupe de travail de l�ILVF sur la violence familiale autochtone; et le Groupe de travail interminist�riel sur
la traite des personnes.
L��valuation formative qui a �t� men�e en 2008�2009 montre que S�urs d�esprit a commenc� � faire v�ritablement la preuve
du bien-fond� de son approche, a solidement pr�par� le terrain pour la poursuite du travail et est maintenant r�put�e pour
son savoir-faire et sa capacit� � montrer la voie. Voici quelques-uns des r�sultats principaux de S�urs d�esprit :
- Preuve d�une mobilisation grandissante contre la violence faite aux femmes autochtones, comme en t�moigne le nombre
de vigiles organis�es par S�urs d�esprit pour sensibiliser le public � la question des femmes et des filles autochtones
disparues et assassin�es (40 vigiles en 2008�2009, comparativement � 30 en 2007�2008).
- La couverture m�diatique s�est accrue : 98 articles et �ditoriaux ont �t� publi�s sur le sujet, comparativement
� 53 en 2007�2008 et � 16 en 2006�2007. De plus, 127 entrevues donn�es par l�Association des femmes autochtones du Canada
mettaient l�accent sur S�urs d�esprit ou y faisaient r�f�rence.
- En 2008�2009, l�Association des femmes autochtones du Canada a continu� � travailler en partenariat ou en collaboration
avec plusieurs minist�res et organismes f�d�raux, notamment : Affaires indiennes et Nord Canada, Justice Canada, S�curit�
publique Canada, la GRC et Ressources humaines et D�veloppement des comp�tences Canada.
Le�ons tir�es
Le pr�sent rapport montre que, durant l�exercice 2008�2009, l�organisme a fait des progr�s continus au regard des r�sultats
attendus. Toutefois, l�analyse r�alis�e en vue de sa production a aussi r�v�l� des d�fis dans des domaines cl�s.
- Base de donn�es : CFC n�a pas encore donn� suite � la recommandation qui a d�coul�
de l��valuation summative du Programme de promotion de la femme, c�est-�-dire qu�il n�a pas encore implant� une nouvelle
base de donn�es. L�organisme travaille cependant � mettre au point une base de donn�es maison qui facilitera la surveillance
des projets financ�s, la collecte et l�analyse des donn�es ainsi que la production d�information pour les d�cisions,
de m�me que pour les activit�s de planification et de reddition de comptes.
- �valuation formative : L��valuation formative du Programme de promotion de la femme
pr�vue en 2008�2009 n�a pas eu lieu, mais l�organisme a �t� en mesure de recueillir de l�information pertinente par
l�entremise d�un certain nombre d�autres activit�s r�alis�es en 2007�2008. Un �chantillon de dossiers du programme a
�t� examin� par souci de diligence raisonnable, afin d�assurer la disponibilit� d�une information exacte, compl�te et
� jour sur la mise en �uvre et les r�sultats des projets. De plus, la r�alisation d�une �tude sur l�incidence du programme
durant l�exercice vis� par le pr�sent rapport a permis d�obtenir des donn�es de rendement importantes, qui montrent
dans quelle mesure l�organisme produit les r�sultats escompt�s.
- Gestion du financement : En 2008�2009, CFC a demand� l�autorisation de reporter
aux exercices 2009�2010 et 2010�2011 la somme de 2 millions de dollars provenant de son budget de contribution (1 million
par ann�e). Le report a permis d�approuver en 2008�2009 un certain nombre de projets de partenariat d�importance, soutenus
par le FPF, qui vont n�cessiter des niveaux de financement plus importants lors des exercices ult�rieurs.
- Dans l�esprit de la r�forme de la Politique sur les paiements de transfert, CFC continuera
� simplifier ses guides d�information et ses formulaires � l�intention des organismes afin de faciliter le processus
de demande de financement et de faire en sorte que les demandes soient pr�sent�es et approuv�es en temps opportun. L�ach�vement
du cadre de gestion du risque du Programme de promotion de la femme facilitera �galement la gestion des risques �lev�s
et faibles. CFC continuera �galement � fournir de l�aide technique aux organismes afin qu�ils puissent pr�parer des
propositions qui r�pondent � ses exigences et qui concordent avec ses priorit�s. Par ailleurs, CFC a particip� au processus,
dirig� par le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor, de r�forme des subventions et contributions et au renouvellement des
politiques et pratiques cl�s en la mati�re.