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ARCHIVÉ - Commissariat aux langues officielles

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Section II – ANALYSE DES ACTIVIT�S DE PROGRAMME PAR R�SULTAT STRAT�GIQUE

Analyse par activit� de programme

R�sultat strat�gique  : Conformit� � la Loi sur les langues officielles et respect de celle-ci par les institutions f�d�rales et autres organismes assujettis � la Loi.

Nom de l’activit� de programme : Assurance de la conformit�

Ressources financi�res (en milliers de dollars)


D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
8 958 9 731 9 217

Ressources humaines (�quivalents temps plein)


Pr�vues R�elles �cart
86 73 13

L’activit� d’assurance de la conformit� consiste � porter � l’attention des institutions f�d�rales et des autres organismes assujettis � la Loi la n�cessit� de concevoir des solutions durables aux enjeux li�s � l’application de la Loi sur les langues officielles. Par le biais d’enqu�tes sur les plaintes, de v�rifications, de la surveillance continue et de l’�valuation du rendement, et en maintenant un dialogue avec ces institutions, le Commissariat renforce le respect de la Loi.

L’activit� appel�e � Assurance de la conformit� �, englobe les trois sous-activit�s suivantes :

  1. Enqu�tes
    Recevoir les plaintes, et au besoin, proc�der � des enqu�tes sur la conformit� � la Loi et formuler des recommandations visant � assurer son respect en am�liorant l’acceptation de celle-ci et sa mise en œuvre.
  2. Mesure du rendement et v�rification
    Afin de d�terminer dans quelle mesure la Loi est mise en œuvre dans les institutions f�d�rales et autres organismes qui y sont assujettis, analyser le rendement linguistique d’une quarantaine d’institutions et d’organismes, effectuer des observations sur le terrain et d�gager des tendances concernant la mise en œuvre de la Loi. Mener des v�rifications externes et formuler des recommandations � la suite des manquements observ�s.
  3. Affaires juridiques
    Fournir des conseils et des analyses juridiques � l’appui des enqu�tes. Repr�senter le commissaire dans les poursuites en justice engag�es aux termes de la partie X de la Loi lorsqu’une telle intervention est n�cessaire pour que les institutions respectent pleinement la Loi sur les langues officielles.

Nom de l’activit� de programme : Politiques et communications

Ressources financi�res (en milliers de dollars)


D�penses pr�vues Autorisations D�penses r�elles
10 274 11 426 11 129

Ressources humaines (�quivalents temps plein)


Pr�vues R�elles �cart
81 78 3

L’activit� � Politiques et communications � consiste � entreprendre de la recherche et des analyses pour cibler des occasions et mettre en œuvre des strat�gies en vue d’influer sur le changement parmi les interlocuteurs du Commissariat. Par l’entremise de cette activit�, le Commissariat appuie le travail des parlementaires. Il informe aussi le public des dispositions et de la port�e de la Loi et du r�le du commissaire.

L’activit� appel�e � Politiques et communications � englobe les trois sous‑activit�s suivantes :

  1. Politiques et recherche
    Effectuer de la recherche et des �tudes et entreprendre une analyse d�taill�e des politiques ayant des aspects linguistiques. �tudier l’�volution et l’incidence des facteurs socio-�conomiques, comme la d�mographie et les �v�nements courants survenus au Canada pour donner des conseils strat�giques au commissaire et pour �clairer le processus d’�tablissement des politiques. Assurer la liaison avec les organismes centraux, les organisations nationales, les associations r�gionales et les communaut�s d’int�r�t concern�s par les questions de langues officielles.
  2. Communications
    Conseiller le commissaire en mati�re de communications strat�giques et entreprendre des activit�s de communication et de sensibilisation � l’intention du public, des parlementaires, d’autres interlocuteurs et des m�dias. Recevoir et g�rer les demandes de renseignements et faire conna�tre au public une grande vari�t� de sujets se rapportant aux langues officielles � l’aide de son site Web, de documents imprim�s et �lectroniques ainsi que des relations avec les m�dias.
  3. Relations parlementaires
    Fournir un soutien continu au commissaire, � titre de haut fonctionnaire du Parlement, dans ses relations avec les parlementaires et les comit�s parlementaires. Examiner les projets de loi pertinents afin de s’assurer qu’ils refl�tent la dualit� linguistique et intervenir si n�cessaire.

Rendement global


Premi�re priorit� strat�gique : Les institutions f�d�rales et autres organismes assujettis � la Loi sur les langues officielles respectent l’�galit� du fran�ais et de l’anglais.

R�sultats strat�giques :
1.1  Des services de qualit� �gale sont disponibles en fran�ais et en anglais.
1.2  Des mesures sont prises afin de cr�er un milieu de travail propice � l’usage effectif du fran�ais et de l’anglais comme langues de travail.

Activit� de programme : Assurance de la conformit�

Dans le cadre des enqu�tes, des bulletins de rendement, des v�rifications et des interventions proactives et pr�ventives, le commissaire a constat� que la mise en œuvre de la Loi plafonnait et que des probl�mes syst�miques se manifestaient toujours. Entre autres, le Commissariat a not� des lacunes au chapitre de la langue de travail (partie V de la Loi). �tant donn� que la cr�ation d’un milieu de travail bilingue au sein d’une institution a une incidence directe sur la mesure dans laquelle celle-ci s’acquitte de ses obligations qui d�coulent des autres parties de la Loi, le commissaire a recommand�, dans son Rapport annuel 2007-2008, que les administrateurs g�n�raux de toutes les institutions f�d�rales prennent des mesures concr�tes d’ici le 31 d�cembre 2008, en vue de cr�er un milieu de travail qui permettrait aux employ�s des r�gions d�sign�es bilingues d’utiliser tant le fran�ais que l’anglais.

Enqu�tes

Le commissaire travaille avec les institutions f�d�rales et les autres organismes assujettis � la Loi sur les langues officielles pour les inciter � s’acquitter de leurs obligations. � titre d’ombudsman linguistique du Canada, le commissaire traite les plaintes relatives � la Loi que les membres du public, y compris les fonctionnaires f�d�raux, d�posent en leur nom personnel ou pour le compte d’un groupe ou d’une collectivit�. Le Commissariat d�termine si une plainte est jug�e recevable, � savoir si elle se rapporte � une obligation �nonc�e dans la Loi, si elle met en cause une institution assujettie � la Loi ou si elle concerne un incident pr�cis. Il m�ne des enqu�tes sur les plaintes recevables afin d’�tablir si elles sont fond�es et de trouver des solutions permanentes aux probl�mes.

Au cours de la p�riode 2007-2008, le Commissariat a re�u 884 plaintes dont 634 �taient recevables et ont fait l’objet d’une enqu�te. Parmi ces plaintes, 68 p. 100 touchaient la langue de service (partie IV), 18 p. 100 la langue de travail (partie V), 6 p. 100 la promotion du fran�ais et de l’anglais (partie VII), 6 p. 100 les exigences linguistiques des postes de la fonction publique f�d�rale (partie XI, article 91) et 2 p. 100 la participation �quitable (partie VI). Les 634 plaintes concernaient 86 institutions, mais plus de la moiti� ne visaient que 10 institutions. (Voir le Rapport annuel 2007-2008). En 2006-2007, le nombre de plaintes re�ues �tait de 999, dont 118 plaintes qui portaient sur la partie VII de la Loi (promotion du fran�ais et de l’anglais), et celles-ci avaient �t� d�pos�es � la suite des compressions budg�taires du gouvernement du Canada.

R�sultat : Les enqu�tes permettent de cibler les institutions qui doivent faire des efforts suppl�mentaires pour respecter la Loi et de les sensibiliser � leurs obligations aux termes de celle-ci. Les recommandations du commissaire permettent aux institutions d’instaurer des mesures correctives.

Mesure du rendement

Le commissaire �value la performance des institutions f�d�rales en pr�parant des bulletins de rendement qui t�moignent des forces et des faiblesses de ces institutions en ce qui concerne leurs obligations en vertu de la Loi.Cela permet aux cadres sup�rieurs de ces institutions de prendre des mesures pour am�liorer leur rendement et d’obtenir de meilleurs r�sultats. Les bulletins permettent de cibler les institutions devant faire l’objet d’une v�rification. Les cinq facteurs servant � faire l’examen sont les suivants : gestion du programme, service au public, langue de travail, participation �quitable, et d�veloppement des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire et promotion de la dualit� linguistique.

En 2007-2008, le Commissariat a ajout� Air Canada � la liste des institutions � �valuer pour mieux comprendre les probl�mes de conformit� qui suscitent le grand nombre de plaintes contre cet organisme.

De plus, les crit�res qui portent sur l’appui au d�veloppement des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire et la promotion de la dualit� linguistique ont �t� chang�s pour mieux refl�ter l’esprit des modifications que le Parlement a apport�es � la Loi en 2005.

R�sultat : Le Commissariat a produit 38 bulletins de rendement au cours de l’exercice 2007‑2008. On trouve dans le Rapport annuel un r�sum� des renseignements contenus dans ces bulletins.

V�rifications et suivis

L� o� le risque est �lev� et o� des probl�mes syst�miques sont connus, le commissaire exerce son r�le d’ombudsman en proc�dant � des v�rifications. Certaines institutions font l’objet de v�rifications en raison de probl�mes particuliers relev�s dans les bulletins de rendement ou d’un nombre �lev� de plaintes. Dans une perspective de dialogue soutenu avec ces institutions, le Commissariat travaille avec elles pour les aider � s’acquitter de leurs obligations et obtenir d’elles des engagements concrets � mettre en œuvre les mesures correctives et pr�ventives n�cessaires. Selon la Politique de v�rification externe du Commissariat, un suivi de ces v�rifications a lieu 18 � 24 mois apr�s la publication des rapports, afin d’�valuer les progr�s r�alis�s en ce qui concerne la mise en œuvre des recommandations.

La v�rification faite � l’Administration de l’a�roport international d’Halifax a commenc� en 2007-2008. Elle porte sur la gestion du programme des langues officielles, plus particuli�rement sur l’engagement de la haute direction, l’infrastructure actuelle et les mesures de contr�le servant � appuyer le programme.

Progr�s : Le rapport final sera soumis au cours de l’ann�e 2008-2009.

La v�rification ex�cut�e � Environnement Canada portait sur le service au public, en particulier les services m�t�orologiques bilingues donn�s gr�ce au syst�me des r�pondeurs t�l�phoniques automatis�s de la division du Service m�t�orologique du Canada. La v�rification a permis de constater que le Minist�re dispose d’une structure interne pour fournir des services dans les deux langues officielles. Cependant, des observations r�centes des services t�l�phoniques du Minist�re ont mis au jour d’importantes lacunes en mati�re de prestation ad�quate de services et d’offre active.

R�sultat : Les huit recommandations pr�liminaires formul�es par le commissaire ont permis � Environnement Canada d’�laborer un plan d’action. Un rapport final de v�rification est pr�vu � l’automne 2008.

� la suite de r�sultats pr�occupants rapport�s dans les bulletins de rendement d’Agriculture et Agroalimentaire Canada au chapitre du service au public, le commissaire a proc�d� � une v�rification.

R�sultat : Le commissaire a formul� huit recommandations pr�liminaires relatives � des lacunes et des faiblesses importantes dans les services bilingues, surtout dans l’Ouest canadien. Le Minist�re a donc �labor� un plan d’action pour les mettre en œuvre. Le Commissariat pr�voit publier son rapport final � l’automne 2008.

Le commissaire a entam� trois suivis portant sur des v�rifications datant de 2005. Ces suivis touchaient de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) ainsi que les Soci�t�s d’aide au d�veloppement des collectivit�s (SADC) et les Corporations au b�n�fice du d�veloppement communautaire (CBDC).

Le suivi aupr�s de l’ASFC visait le service au public � divers postes frontaliers et cherchait � d�terminer de quelle fa�on l’institution avait donn� suite aux 12 recommandations du Commissariat.

R�sultat : Les recommandations formul�es par le commissaire en 2005 ont permis � l’Agence des services frontaliers du Canada d’�tablir un plan d’action et des objectifs mesurables pour donner suite � 10 des 12 recommandations. Le commissaire encourage l’institution � poursuivre ses efforts pour assurer une mise en œuvre compl�te des recommandations.

Le suivi effectu� � TPSGC concernait la gestion interne du programme des langues officielles.

R�sultat : TPSGC a r�agi aux 12 recommandations faites par le commissaire en 2005 en mettant en œuvre huit de celles-ci et en axant la gestion du programme des langues officielles sur les r�sultats.

Le suivi touchant les SADC et les CBDC portaient sur le service au public et la promotion du fran�ais et de l’anglais. Puisque les SADC et les CBDC fournissent des services au nom de quatre institutions assujetties � la Loi (Diversification de l’�conomie de l’Ouest Canada, Agence de promotion �conomique du Canada atlantique, Agence du d�veloppement �conomique Canada et Industrie Canada [Fednor]), ces institutions doivent s’assurer que les soci�t�s et les corporations offrent des services bilingues et tiennent compte des communaut�s de langue officielle.

R�sultat : Dans l’ensemble, les quatre organismes ont r�alis� la plupart des recommandations (68 p. 100), et dans certains cas, une partie du travail reste � faire.

Mesures pr�ventives et proactives

Le commissaire a continu� d’intervenir aupr�s des institutions afin de pr�venir les probl�mes et de les inciter � mieux satisfaire � leurs obligations. Depuis son entr�e en fonction, ce mode d’intervention pr�ventif et proactif fait partie de la r�flexion globale du commissaire sur son r�le d’ombudsman en vue de mieux travailler avec les institutions et d’obtenir des r�sultats plus tangibles en mati�re de langues officielles, tout en assurant la protection des droits linguistiques des Canadiens et des Canadiennes. Le commissaire poursuit sa r�flexion, ce qui l’a amen� � agir sur plusieurs plans, notamment pour trouver des solutions novatrices permettant de r�gler de nombreuses plaintes qui perdurent, pour d�velopper des strat�gies applicables � certaines institutions o� il y a des probl�mes syst�miques et pour �tablir un meilleur dialogue avec l’ensemble des institutions.

Les interventions pr�ventives permettent de porter des situations � l’attention des institutions et de pr�venir les infractions. En particulier, un mod�le de protocole d’entente a �t� mis au point et des discussions entam�es avec certaines institutions pour n�gocier des protocoles et obtenir un engagement plus ferme. Le Commissariat est aussi intervenu de fa�on proactive, � la suite de questions soulev�es dans les m�dias, pour �viter qu’une plainte ne soit d�pos�e. On per�oit de plus en plus ces interventions comme faisant partie int�grante des outils de conformit�.

� titre d’exemple, au cours de la derni�re ann�e, le commissaire a appris que les panneaux install�s au Monument comm�moratif du Canada � Vimy, avant les �v�nements entourant le 90e anniversaire de la bataille de Vimy, comportaient des erreurs de fran�ais. Il est rapidement intervenu aupr�s du minist�re des Anciens Combattants. Ce dernier a retir� ces panneaux afin de les corriger et d’�viter qu’une des deux langues officielles ne soit per�ue comme inf�rieure � l’autre, surtout dans un contexte rappelant la contribution du Canada � l’histoire.

R�sultat : � la suite de l’intervention du commissaire, le Minist�re �labore un manuel de proc�dures reli�es aux besoins de communication et il a revu les exigences en mati�re de contr�le de la qualit� des traductions.

Le commissaire et des gestionnaires du Commissariat ont rencontr� les dirigeants de diff�rentes institutions pour les sensibiliser aux obligations qui leur incombent aux termes de la Loi, et ce, afin d’obtenir de meilleurs r�sultats. Notons entre autres des rencontres avec les dirigeants de l’Agence des services frontaliers du Canada et l’Autorit� a�roportuaire du Grand Toronto. Le Commissariat a fait des pr�sentations � diff�rents r�seaux, notamment le Comit� consultatif des minist�res sur les langues officielles et le Comit� consultatif des soci�t�s d’�tat sur les langues officielles.

R�sultat : Le commissaire et les gestionnaires du Commissariat ont sensibilis� et inform� ces organismes de leurs obligations en vertu de la Loi ainsi que des d�marches du Commissariat dans le cadre de son r�le renouvel� d’ombudsman.

Affaires juridiques

Le commissaire intervient devant les tribunaux lorsque les autres moyens dont il dispose ne portent pas leurs fruits ou lorsque le recours soul�ve des questions d’ordre juridique importantes sur l’interpr�tation des droits linguistiques du public ou des obligations des institutions f�d�rales. En outre, lorsque les institutions ne prennent pas les mesures n�cessaires pour donner suite aux recommandations du commissaire, il arrive que des plaignants aient recours aux tribunaux. En 2007-2008, le commissaire s’est engag� dans quatre affaires pour faire progresser la dualit� linguistique dans la soci�t� canadienne.

Affaire CALDECH : En juin 2007, la Cour supr�me du Canada a accueilli la demande en autorisation d’interjeter l’appel du jugement de la Cour d’appel f�d�rale dans l’affaire CALDECH (rendu le 17 novembre 2006) et la demande du commissaire qui d�sirait agir comme partie � l’appel � titre de co-appelant. De plus, en ao�t 2007, � la suite d’une requ�te conjointe de la part de CALDECH et du commissaire, la Cour supr�me a formul� la question constitutionnelle suivante : � Le paragraphe 20(1) de la Charte canadienne des droits et libert�s et la partie IV de la Loi sur les langues officielles, interpr�t�s � la lumi�re du principe de l’�galit� �nonc� au paragraphe 16(1) de la Charte, obligent-ils Industrie Canada � fournir des services qui sont de qualit� �gale dans les deux langues officielles? �

Progr�s : Le commissaire a fait valoir son argumentation �crite et orale � titre de co-appelant en Cour supr�me du Canada. Cette affaire permettra � la Cour supr�me de d�finir la port�e juridique du principe de l’�galit� r�elle et de d�terminer les obligations linguistiques qui incombent aux institutions f�d�rales en mati�re de prestation de services en vertu du paragraphe 20(1) de la Charte et de la partie IV de la Loi. Le jugement sera rendu en 2008‑2009.

Affaire Soci�t� des Acadiens et Acadiennes du Nouveau-Brunswick : En octobre 2007, le commissaire est intervenu devant la Cour supr�me du Canada dans cette affaire. La cause concernait une plainte de madame Paulin selon laquelle un agent de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), affect� � Woodstock, au Nouveau-Brunswick, n’avait pas �t� en mesure de lui parler fran�ais lorsqu’il l’a appr�hend�e. Le commissaire a fait valoir que tous les d�tachements de la GRC sont tenus d’offrir leurs services dans les deux langues officielles sur l’ensemble du territoire de la province du Nouveau-Brunswick. Le commissaire a jug� n�cessaire d’intervenir dans ce recours en raison de ses r�percussions sur la communaut� francophone du Nouveau-Brunswick, mais aussi � cause de son incidence sur les droits linguistiques constitutionnels de tous les francophones au Canada.

R�sultat : La Cour supr�me du Canada a clarifi� les droits linguistiques des citoyens du Nouveau-Brunswick en confirmant que tous les d�tachements de la GRC sont tenus d’offrir les services de police provinciale dans les deux langues officielles sur l’ensemble du territoire de cette province. La Cour a �galement pr�cis� que la GRC est toujours soumise � l’application du paragraphe 20(1) de la Charte et au r�gime linguistique f�d�ral qui en d�coule lorsqu’elle exerce des fonctions de police provinciale et territoriale.

Affaire VIA RAIL : Cinq plaignants ont d�pos� une demande devant la Cour f�d�rale du Canada. Cette demande soul�ve, sur le fond, la question de savoir si VIA Rail a contrevenu � l’article 91 de la Loi qui porte sur la n�cessit� de faire preuve d’objectivit� dans la d�termination des exigences linguistiques des postes d�sign�s bilingues et sur d’importantes questions quant � la comp�tence statutaire de la Cour f�d�rale lorsqu’il s’agit d’entendre les demandes d�pos�es � la Cour en vertu de la partie X de la Loi.

Progr�s : Au cours de l’�t� 2007, les parties ont termin� les �tapes proc�durales, et le commissaire a d�pos� son argumentation �crite � la Cour f�d�rale en septembre. L’argumentation porte sur la nature et la port�e du m�canisme pr�vu par le l�gislateur pour r�soudre les plaintes, y compris le droit de s’adresser � la Cour f�d�rale pour obtenir r�paration, conform�ment � la partie X de la Loi, soit d’intenter un recours judiciaire. L’audition de cette affaire est pr�vue pour le mois d’avril 2009, � Winnipeg.

Affaire LAVOIE : En mai 2007, le commissaire a comparu devant la Cour f�d�rale pour apporter des pr�cisions sur le processus d’enqu�te suivi par le Commissariat dans les enqu�tes sur les plaintes du demandeur.

R�sultat : En novembre 2007, la Cour f�d�rale a rendu sa d�cision, rejetant la demande de contr�le judiciaire et confirmant les conclusions du rapport d’enqu�te du Commissariat � savoir qu’il avait respect� les principes d’�quit� proc�durale dans son enqu�te. La Cour a aussi reconnu les crit�res applicables � l’�valuation de la participation �quitable utilis�s par le Commissariat.

Activit� de programme : Politiques et communications

Sensibilisation des fonctionnaires f�d�raux

Les bureaux r�gionaux du Commissariat jouent un r�le important aupr�s des institutions f�d�rales dont les conseils f�d�raux et les r�seaux interminist�riels des coordonnateurs de langues officielles. Ils d�terminent les enjeux reli�s � l’atteinte des objectifs de la Loi et interviennent de fa�on pr�ventive et proactive en vue d’obtenir de meilleurs r�sultats � l’intention des Canadiens et des Canadiennes. Voici quelques exemples de ces activit�s :

Dans l’Ouest – Des employ�s des bureaux r�gionaux ont fait des pr�sentations au Conseil f�d�ral du Pacifique, au Comit� des langues officielles du Conseil f�d�ral du Pacifique, au Conseil f�d�ral de l’Alberta et au Comit� des langues officielles du Conseil f�d�ral de l’Alberta sur les observations du Commissariat aux langues officielles qui figurent dans le Rapport annuel 2006‑2007. 

R�sultat : Le Commissariat a offert un soutien permanent et des conseils strat�giques � plus de 70 organismes f�d�raux pour veiller � ce que la dualit� linguistique demeure au cœur du processus d�cisionnel reli� � leurs politiques, programmes et activit�s.

Au Manitoba et en Saskatchewan – Le Commissariat a organis� des s�ances de formation (en fran�ais et en anglais) � l’intention des coordonnateurs de la Loi sur les langues officielles et de leurs gestionnaires. La formation comportait une s�ance d’apprentissage sur les parties IV et VII de la Loi et un examen des bulletins de rendement appuy� par six �tudes de cas, pour inviter les participants � une discussion, accro�tre leurs connaissances et les sensibiliser � la Loi.

R�sultat : Plus de 80 participants (gestionnaires interm�diaires et sup�rieurs de quelque 40 minist�res et organismes) ont eu la chance d’approfondir leur connaissance de la Loi et de mieux saisir la valeur de leurs qualit�s de chef.

En Atlantique – Le Commissariat a contribu� � la coordination de la Semaine des langues officielles qui avait lieu du 28 janvier au 1er f�vrier sous le th�me de � La dualit� linguistique… un tr�sor sous nos yeux �. Il s’agissait d’une excellente occasion de promouvoir un milieu de travail respectueux des deux langues officielles. Une vid�o a �t� cr��e pour encourager la dualit� linguistique. Elle met en vedette les membres du Conseil f�d�ral du Nouveau-Brunswick en tant que leaders de la promotion de la dualit� linguistique. Par ailleurs, une tourn�e provinciale sur la dualit� linguistique s’est arr�t�e dans 10 villes de la province.

R�sultat : Cette tourn�e a donn� � plus de 90 employ�s f�d�raux, surtout ceux des r�gions consid�r�es comme �loign�es, la possibilit� de se familiariser avec des pratiques exemplaires li�es � la dualit� linguistique au travail.

Au Qu�bec – En janvier 2008, le commissaire participait, � titre de conf�rencier, � la rencontre du Conseil f�d�ral du Qu�bec. Il en a profit� pour souligner certains enjeux auxquels font face les institutions f�d�rales, entre autres le renouvellement de la fonction publique, le service au public, l’offre active et la langue de travail. Le commissaire a mis au premier plan l’importance de la continuit� du Plan d’action pour les langues officielles et la responsabilit� qu’ont les institutions f�d�rales relativement au d�veloppement des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire.

R�sultat : Le Comit� des langues officielles du Conseil f�d�ral a pr�sent� son Plan d’action et s’est engag� � le revoir � la lumi�re des propos du commissaire. Il importe de souligner que la dualit� linguistique est maintenant pleinement int�gr�e au sein du Conseil f�d�ral du Qu�bec et que les participants sont davantage en mesure d’informer leurs institutions respectives.

�galement au Qu�bec – Les repr�sentants du Commissariat ont rencontr� des cadres sup�rieurs de la fonction publique f�d�rale qui occupent des postes cl�s pour discuter de la participation des anglophones (recrutement et maintien en poste des employ�s). L’objet des discussions �tait d’examiner des fa�ons de r�soudre la question de longue date concernant la sous repr�sentation des employ�s de langue anglaise dans la fonction publique f�d�rale au Qu�bec et les occasions que pr�sente l’initiative de renouveau dans la fonction publique.

R�sultat : Le Plan d’action du Comit� sur le renouvellement de la fonction publique du Conseil f�d�ral du Qu�bec comprend des strat�gies pour que les gestionnaires cr�ent un milieu de travail respectueux de la dualit� linguistique et des strat�gies d’embauche pour augmenter le nombre d’employ�s anglophones.

Dans la r�gion de la capitale nationale – Le 10 avril 2007, le commissaire s’est pr�sent� devant le r�seau des 21 champions minist�riels des langues officielles pour parler de l’importance de leur leadership dans la cr�ation d’un milieu de travail respectueux des deux langues officielles. Il a exprim� son opinion sur la formation linguistique offerte aux employ�s f�d�raux qui, dans sa nouvelle forme, repr�sente pour les minist�res un d�fi � administrer.

R�sultat : Cet exercice a permis au commissaire de sensibiliser la haute gestion � l’importance de la formation linguistique, de l’offre active, de l’am�lioration des services, du renforcement de la langue de travail, du d�veloppement des communaut�s et de la promotion des langues officielles.

Recherche

Au cours de la p�riode vis�e, le Commissariat a command� l’�tude suivante :

La gestion horizontale des langues officielles (mars 2008)

Dans son rapport de mai 2007 sur le d�m�nagement des si�ges sociaux des institutions f�d�rales, le Comit� permanent des langues officielles du S�nat demandait au commissaire de se pencher sur la gestion horizontale des langues officielles et de faire des recommandations. Le commissaire a d�cid� de confier � un expert du domaine, le professeur Donald J. Savoie, le mandat d’�valuer la structure actuelle de la gestion des langues officielles au sein de l’administration f�d�rale et de lui pr�ter conseil � l’�gard de la coordination.

R�sultat : Le commissaire traite de la gouvernance horizontale dans son Rapport annuel 2007-2008. On y trouve les trois recommandations suivantes pour am�liorer la gestion horizontale des langues officielles :
  • Que le premier ministre :
    • cr�e un comit� sp�cial, pr�sid� par la ministre des Langues officielles, pour guider la pleine mise en œuvre du nouveau plan d’action et des obligations linguistiques au sein de toutes les institutions f�d�rales;
    • fasse en sorte que le Cabinet, appuy� par le Secr�tariat des langues officielles, dresse le bilan du dossier des langues officielles au moins une fois par ann�e;
    • fasse en sorte que le Secr�tariat des langues officielles dispose de l’autorit� n�cessaire pour assumer un r�le de coordination horizontale en vue de mettre en œuvre l’ensemble de la Loi sur les langues officielles.
  • Que le greffier du Conseil priv� fasse en sorte que l’�valuation annuelle du rendement des sous-ministres tienne compte des efforts de mise en œuvre de l’ensemble de la Loi sur les langues officielles, particuli�rement de la partie VII.
  • Que la ministre des Langues officielles donne au Secr�tariat des langues officielles le mandat d’examiner les exigences en mati�re de responsabilisation et de rapports en langues officielles dans le but d’all�ger les processus et surtout, de renforcer l’accent sur l’atteinte de r�sultats.

Relations parlementaires

En tant que haut fonctionnaire du Parlement, le commissaire collabore �troitement avec les parlementaires et les diff�rents comit�s parlementaires pour que les trois principaux objectifs de la Loi soient atteints. Voici un aper�u des interventions faites au cours de l’exercice 2007-2008 :

Dans le cadre du lancement du Rapport annuel 2006-2007, le commissaire s’est pr�sent� devant le Comit� permanent des langues officielles de la Chambre des communes (7 juin 2007) et le Comit� permanent des langues officielles du S�nat (4 juin 2007) pour leur exposer ses conclusions.

R�sultat : Le commissaire a expliqu� � la population canadienne et aux parlementaires les r�sultats des travaux effectu�s durant la derni�re ann�e et les observations s’y rapportant. Le commissaire a fait cinq recommandations. Il a inform� les institutions f�d�rales r�gionales et les groupes int�ress�s des progr�s li�s � la mise en œuvre de la Loi. Le Rapport annuel a fait l’objet de 346 mentions dans les m�dias canadiens (imprim�s, radio, t�l�vision, Internet). Des reportages et des commentaires concernant le Rapport annuel ont �t� reproduits dans des journaux dont la distribution totale s’�l�ve � 8 823 000 exemplaires. En ce qui a trait � la radio et � la t�l�vision, les reportages et les commentaires ont �t� diffus�s durant des segments d’�missions dont l’auditoire total est �valu� � 11 771 000, � partir de donn�es compil�es par des firmes de mesure d’�coute du public. Tout au long du pr�sent rapport, cette mesure de diffusion totale s’applique lorsque l’on fait r�f�rence � l’ampleur de la couverture m�diatique.

Le 3 mai et le 27 novembre 2007, devant le Comit� permanent de la Chambre des communes sur la justice et les droits de la personne ainsi que le Comit� s�natorial permanent des affaires juridiques et constitutionnelles, le commissaire a pr�sent� sa position sur le projet de loi C-13 (pr�alablement connu sous le nom de C-23) et plus particuli�rement sur les modifications propos�es aux articles 530 et 530.1 du Code criminel, lesquels garantissent les droits linguistiques des accus�s. Le commissaire a fait valoir son appui � ce projet de loi qui am�liore les droits linguistiques dont b�n�ficient actuellement les accus�s, mais il a �galement propos� deux changements afin de clarifier certaines dispositions dont celle qui permet aux tribunaux d’ordonner des proc�s bilingues.

R�sultat : Le projet de loi a re�u la sanction royale le 29 mai 2008. Il tient compte en partie des changements propos�s par le commissaire.

Le 27 novembre et le 3 d�cembre 2007, devant le Comit� permanent des langues officielles de la Chambre des communes et le Comit� permanent des langues officielles du S�nat, le commissaire a fait le bilan de la premi�re ann�e de son septennat et a d�voil� ses priorit�s pour l’exercice financier 2007-2008.

Le 31 janvier 2008, devant le Comit� permanent des langues officielles de la Chambre des communes, le commissaire a pr�sent� son �valuation du Plan d’action pour les langues officielles (2003-2008). Il a sensibilis� les parlementaires aux quatre �l�ments n�cessaires au prochain Plan d’action, c’est-�-dire la promotion de la dualit� linguistique, l’enseignement de la langue seconde, le d�veloppement communautaire et le renouvellement de la fonction publique.


Deuxi�me priorit� strat�gique : Le dynamisme des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire au Canada est aviv� dans les secteurs reli�s � leur d�veloppement.

R�sultats strat�giques :
2.1  Les institutions f�d�rales et autres organismes assujettis � la Loi sur les langues officielles tiennent compte, dans l’�laboration et la mise en œuvre de leurs politiques, programmes et planification strat�gique, des besoins des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire, et rendent compte des mesures prises et des r�sultats obtenus.
2.2  Le gouvernement f�d�ral encourage les gouvernements provinciaux et territoriaux � prendre des mesures qui favorisent l’�panouissement des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire.

Activit� de programme : Assurance de la conformit�

Il importe de souligner que plusieurs interventions du commissaire et du Commissariat, rapport�es sous la premi�re priorit� strat�gique, appuient �galement les deuxi�me et troisi�me priorit�s strat�giques de ce rapport.

Enqu�tes

Le Commissariat a enqu�t� apr�s le d�p�t de 118 plaintes portant sur les d�cisions prises par le gouvernement f�d�ral � la suite d’un examen des d�penses effectu� en 2006. Ces plaintes relevaient de la partie VII de la Loi, � savoir la promotion du fran�ais et de l’anglais. Le Commissariat a envoy� un rapport pr�liminaire aux plaignants et aux institutions en mai 2007, et le rapport final d’enqu�te en octobre 2007. En f�vrier 2008, le Commissariat a effectu� un suivi apr�s la date d’�ch�ance de la mise en œuvre de trois recommandations. Le gouvernement a r�it�r� son engagement � respecter ses obligations en vertu de la partie VII de la Loi, mais il n’a fait aucun commentaire sur les mesures correctives recommand�es.

R�sultat : Dans son Rapport annuel 2007-2008, le commissaire a fait la recommandation suivante au gouvernement. Il �crivait ceci : � que le secr�taire du Conseil du Tr�sor fasse la preuve, d’ici le 31 d�cembre 2008, que le Secr�tariat (l’organisme f�d�ral responsable des examens des d�penses) a pris des mesures pour s’assurer que les examens des d�penses et autres examens similaires r�alis�s au sein du gouvernement f�d�ral sont con�us et men�s � bien en pleine conformit� avec les engagements, les obligations et les r�les �tablis � la partie VII de la Loi sur les langues officielles. �

Affaires juridiques

En d�cembre 2007, le commissaire est intervenu dans le recours opposant la F�d�ration des communaut�s francophones et acadienne et le gouvernement du Canada. Ce recours portait sur la d�cision du gouvernement d’abolir le Programme de contestation judiciaire. Il a fait l’objet d’une audience en f�vrier 2008 � Fredericton. Dans cette affaire, la Cour �tait appel�e � se prononcer pour la premi�re fois, sur la port�e des obligations linguistiques impos�es aux institutions f�d�rales en vertu de la partie VII de la Loi, depuis les modifications apport�es � celle-ci. Le commissaire a fait valoir que la partie VII de la Loi exige non seulement que toute institution f�d�rale assujettie � la Loi soit tenue d’agir de fa�on � ne pas nuire au d�veloppement des communaut�s minoritaires de langue officielle, mais exige aussi que chaque institution prenne, de son propre chef, des mesures concr�tes ayant un effet positif sur la vitalit� de ces communaut�s.

R�sultat : Le recours a finalement fait l’objet d’un r�glement hors Cour comportant la cr�ation d’un nouveau programme de d�fense des droits linguistiques qui remplacera en partie le Programme de contestation judiciaire. Le gouvernement du Canada en a fait l’annonce le 19 juin 2008. Il s’agit d’un r�sultat positif pour l’ensemble des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire au pays.

En novembre 2007, le commissaire a comparu � titre d’intervenant devant la Cour d’appel des Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.) dans l’affaire F�d�ration franco-t�noise. Le commissaire a fait ressortir la n�cessit� de trancher la question de l’application de la Charte aux T.N.-O. afin d’�valuer la responsabilit� du gouvernement du Canada ainsi que l’�tendue des obligations qui incombent au gouvernement des T.N.-O.

R�sultat : En juin 2008, la Cour d’appel a valid� l’ordonnance structurelle rendue en premi�re instance contre le gouvernement des T.N.-O. Cependant, la Cour d’appel a limit� l’interpr�tation des droits en tenant compte de la nature, l’urgence et la confidentialit� des services demand�s. La Cour a �galement conclu que la Cour supr�me des T.N.-O. n’avait pas commis d’erreur en ne se pronon�ant pas sur la responsabilit� du gouvernement f�d�ral, puisque la preuve suffisait � d�montrer clairement que le gouvernement des T.N.-O. n’avait pas respect� ses obligations en vertu de la Loi sur les langues officielles des T.N.-O. Les parties, de m�me que le commissaire, �tudient pr�sentement les r�percussions de cette d�cision.

Mesure du rendement

Dans les bulletins de rendement des institutions f�d�rales, le facteur d’�valuation de la promotion du fran�ais et de l’anglais dans la soci�t� canadienne constitue 25 p. 100 de la note globale. Pour ce facteur, le commissaire juge si les institutions tiennent compte du d�veloppement des communaut�s de langue officielle et de la promotion de la dualit� linguistique dans leur planification strat�gique, dans l’�laboration de leurs politiques et de deurr prograemes et si eller ont pr`s des mdsures pfsitives&

R�sultat : Les institutions f�d�rales ont accompli des progr�s quant au respect de ces obligations. Cependant, comme par le pass�, les mesures de promotion de la dualit� linguistique sont toujours insatisfaisantes � certains �gards. Il y a parfois des institutions qui n’en tiennent m�me pas compte. Le Rapport annuel contient tous les d�tails des �valuations.

Activit� de programme : Politiques et communications

Recherche

Le commissaire a publi� trois �tudes au cours de cette p�riode :

Les indicateurs de vitalit� des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire 1 : les francophones en milieu urbain – Halifax, octobre 2007; Winnipeg, octobre 2007; Sudbury, novembre 2007

Cette �tude d�gage, dans quatre secteurs d’activit�s (immigration, sant�, gouvernance communautaire et services gouvernementaux), un nombre limit� d’indicateurs de vitalit�. Les objectifs de cette recherche-action �taient les suivants : mettre en lumi�re les facteurs de r�ussite et les pratiques exemplaires en mati�re de vitalit� dans les communaut�s et les secteurs choisis; d�gager des indicateurs de vitalit� utiles et valables pour d’autres communaut�s de langue officielle; offrir des outils d’�valuation de la vitalit� dans lesquels pourront s’ins�rer ces indicateurs; et renseigner les institutions gouvernementales et les communaut�s sur la pertinence de consacrer des efforts � une �valuation continue, rigoureuse et �clairante de la vitalit�. Un processus et des outils de travail y sont pr�sent�s pour que les communaut�s �tablissent des priorit�s en ce qui concerne leurs activit�s de d�veloppement, tout en informant les institutions f�d�rales. Cette �tude est une recherche-action qui d�coule de l’�tude de mai 2006 intitul�e Une vue plus claire : �valuer la vitalit� des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire.

R�sultat : L’�tude a r�v�l� que les gouvernements ont la responsabilit� d’appuyer les communaut�s de langue officielle en situation minoritaire pour qu’elles d�finissent des objectifs et �valuent leurs progr�s. L’�tude pr�sente aussi des m�thodes pour aider les communaut�s francophones � mesurer leur vitalit�. Cette �tude (sur trois communaut�s) a fait l’objet de 26 reportages dans les m�dias canadiens et a rejoint un auditoire �valu� � 2 234 000. Elle a attir� tant les membres des communaut�s que des repr�sentants gouvernementaux. Elle a eu pour effet de sensibiliser les communaut�s et les autorit�s publiques aux priorit�s communautaires et aux gestes qu’elles pourraient poser. � l’�chelle nationale, le Commissariat a fait conna�tre les �tudes aux fonctionnaires de Patrimoine canadien en octobre 2007. Cette pr�sentation a sensibilis� les fonctionnaires aux efforts locaux de d�veloppement communautaire et permis de d�gager des pistes d’action pour d’autres communaut�s de langue officielle.

� Sudbury, le lancement de l’�tude, qui a rejoint une cinquantaine de participants et les m�dias locaux, a eu pour effet d’inciter la communaut� � amorcer un exercice de planification strat�gique (�tats g�n�raux). � Winnipeg, le Commissariat a tenu une journ�e de r�flexion o� 53 participants ont discut� des suivis � donner � cette �tude. Ces informations alimentent les exercices de planification en cours. � Halifax, plus de 150 personnes ont particip� au lancement de l’�tude. De plus, les m�dias anglophones locaux ont repris la nouvelle et ont ainsi donn� une plus grande visibilit� � la communaut�.

Soutien des institutions f�d�rales aux arts et � la culture dans les communaut�s de langue officielle en situation minoritaire (mars 2008)

L’�tude cit�e ci-dessus a �valu� si les mesures du gouvernement f�d�ral destin�es � promouvoir les arts et la culture dans les communaut�s de langue officielle en situation minoritaire sont ad�quates et donnent � ce secteur la possibilit� de contribuer � la vitalit� de ces communaut�s, et si ces communaut�s re�oivent une part �quitable des fonds accord�s dans le cadre des programmes culturels. Une partie de l’�tude portait sur les difficult�s ou les obstacles particuliers auxquels font face les artistes dans les communaut�s de langue officielle en situation minoritaire. Dans cette �tude, le commissaire constate que malgr� les efforts du gouvernement f�d�ral, il manque encore une vision � long terme sur la fa�on dont il entend appuyer les artistes et les organismes du secteur des arts et de la culture.

R�sultat : Le commissaire a formul� 17 recommandations � l’intention du gouvernement f�d�ral, notamment de Patrimoine canadien et des organismes f�d�raux de financement des arts et de la culture. L’�tude a fait l’objet de 56 reportages dans les m�dias canadiens et a rejoint un auditoire �valu� � 1 070 000. Elle a notamment re�u un bon accueil de la part du English Language Arts Network (ELAN) au Qu�bec et de la F�d�ration culturelle canadienne-fran�aise qui a publiquement appuy� ses conclusions.
  • La Feuille de route pour la dualit� linguistique canadienne, le nouveau Plan d’action pour les langues officielles lanc� en juin 2008, tient compte des arts et de la culture.

En janvier 2008 a eu lieu un symposium sur les enjeux de recherche sur les langues officielles. On doit ce symposium � un partenariat entre Patrimoine canadien, Statistique Canada, Sant� Canada, Citoyennet� et Immigration Canada, Industrie Canada, l’Institut canadien de recherche sur les minorit�s linguistiques et le Commissariat aux langues officielles. En plus d’offrir une occasion de r�seautage � plus de 150 participants, le symposium a permis d’examiner objectivement l’�tat actuel de la recherche sur les langues officielles au Canada et de d�terminer des pistes d’action pour am�liorer la pertinence de la recherche dans ce domaine. Un des effets recherch�s � plus long terme est d’accro�tre l’utilisation de la recherche dans l’�laboration des politiques publiques et le d�veloppement communautaire. 

R�sultat : Durant le symposium, on a discut� des besoins et des pratiques en recherche sur les langues officielles plut�t que de pr�senter des r�sultats de recherches. De cet �v�nement, dont l’�valuation �tait tr�s positive, �manaient certains grands constats y compris les deux suivants : l’�tat de la recherche varie grandement dans les diff�rents secteurs d’activit�s communautaires et il importerait d’�tablir des partenariats tripartites assurant la participation des gouvernements, des universit�s et des communaut�s dans la recherche sur les langues officielles. De plus, six axes d’action se sont d�gag�s du symposium.

Au cours de ce symposium, le commissaire a pr�sent� l’�tude intitul�e Le r�le des organismes f�d�raux de financement de la recherche du Canada dans la promotion des langues officielles. Cette �tude rend compte de la fa�on dont les organismes f�d�raux de financement de la recherche s’acquittent de leurs responsabilit�s par rapport aux chercheurs qui travaillent dans la langue de la minorit�, qui traitent de questions li�es aux langues officielles ou qui œuvrent dans un �tablissement en milieu minoritaire. L’�tude r�v�le des d�fis per�us par les chercheurs et certaines pratiques exemplaires des organismes subventionnaires. Les organismes cibl�s b�n�ficiaient de rencontres bilat�rales pour discuter des principaux r�sultats de l’�tude et des objectifs des recommandations.

R�sultat : Le commissaire a formul� neuf recommandations dont huit s’adressaient aux organismes f�d�raux de financement de la recherche et une au Programme des chaires de recherche du Canada. L’�tude a fait l’objet de 93 reportages dans les m�dias canadiens, y compris un �ditorial tr�s favorable dans le journal Le Droit, et a rejoint un auditoire �valu� � 3 372 000. D�s f�vrier 2008, un organisme est venu pr�senter au commissaire son nouveau plan d’action sur les langues officielles.

Interventions aupr�s du gouvernement du Canada et d’autres organismes

Le Plan d’action pour les langues officielles du gouvernement du Canada a �t� suivi de pr�s. � plusieurs reprises, le commissaire a incit� le gouvernement � y donner suite, notamment lors de comparutions devant le Comit� permanent des langues officielles de la Chambre des communes le 27 novembre 2007 (appuy�e d’un communiqu�) et le Comit� permanent des langues officielles du S�nat le 3 d�cembre 2007, de nombreuses entrevues et d’une deuxi�me comparution devant le Comit� permanent des langues officielles de la Chambre des communes le 31 janvier 2008. Le gouvernement a mandat� M. Bernard Lord pour mener une consultation nationale en d�cembre 2007, et celui-ci a rencontr� le commissaire. Au cours de cette rencontre, le commissaire a abord� les enjeux prioritaires pour un futur plan dont un appui au secteur des arts et de la culture, la promotion de la dualit� linguistique et des mesures pour aider la fonction publique � cr�er un milieu de travail respectueux de la dualit� linguistique et � offrir des services de qualit� dans les deux langues officielles. 

R�sultat : Le gouvernement du Canada a annonc� la Feuille de route pour la dualit� linguistique canadienne, � titre de nouveau Plan d’action pour les langues officielles. Cette initiative prolonge le financement de la plupart des initiatives comprises dans le Plan d’action pour les langues officielles (2003‑2008). Elle comporte de nouvelles sommes pour les arts et la culture ainsi que l’immigration. Cependant, dans le contexte du renouvellement de la fonction publique, le commissaire a d�plor� l’absence notoire d’initiatives capables de soutenir le bilinguisme au sein de l’appareil f�d�ral.

Le Commissariat a suivi les audiences et les d�cisions du Conseil de la radiodiffusion et des t�l�communications canadiennes (CRTC) portant sur des enjeux relatifs aux langues officielles. Ainsi, le commissaire est-il intervenu � deux reprises aupr�s du CRTC pour souligner l’importance de veiller � ce que toute r�forme du Fonds canadien de t�l�vision permette de continuer � appuyer la production t�l�visuelle francophone en milieu minoritaire.

Progr�s : Le commissaire suivra pas � pas les d�cisions que prendra la ministre de Patrimoine canadien � l’automne 2008.

Sensibilisation des communaut�s de langue officielle

Les bureaux r�gionaux du Commissariat sont pr�sents aupr�s des communaut�s de langue officielle. Ils agissent � titre de b�tisseurs de ponts entre les institutions f�d�rales en r�gion et les associations et communaut�s pour qu’elles tiennent compte, dans l’�laboration et la mise en œuvre de leurs politiques, de leurs programmes et de leur planification strat�gique, des besoins des communaut�s. Depuis la modification de la partie VII de la Loi, les institutions f�d�rales prennent des mesures qui favorisent l’�panouissement des communaut�s de langue officielle en situation minoritaire. Les bureaux r�gionaux jouent un r�le de liaison en rencontrant les institutions et en leur offrant des s�ances d’information pour les aider � satisfaire � leurs obligations. Voici quelques exemples d’efforts d�ploy�s dans les r�gions :

Au Qu�bec – Le Commissariat a particip� � la conf�rence de 2008 intitul�e La revitalisation de la communaut� : tendances et perspectives d’avenir dans les communaut�s anglophones du Qu�bec, tenue � Montr�al le 29 f�vrier et les 1er et 2 mars 2008. Le commissaire a prononc� une allocution devant les 200 repr�sentants et invit�s de la communaut� anglophone ainsi que des repr�sentants des gouvernements f�d�ral et provinciaux.

R�sultat : Le commissaire a communiqu� aux personnes pr�sentes sa vision pour l’avenir des communaut�s anglophones du Qu�bec.

Le Commissariat a aussi soutenu activement les activit�s du Comit� de coordination f�d�rale des f�tes du 400e anniversaire de la ville de Qu�bec auquel collaboraient 50 fonctionnaires f�d�raux.

R�sultat : La participation et la pr�sence du Commissariat ont contribu� � une plus grande sensibilisation � la dualit� linguistique et � l’inclusion des deux communaut�s linguistiques en situation minoritaire du Canada aux activit�s pr�vues.

En Ontario – Le Commissariat a particip� au comit� th�matique du congr�s de l’Association canadienne d’�ducation de langue fran�aise (ACELF) portant sur la diversit� culturelle. � la fin de septembre 2007, le commissaire a prononc� une allocution au congr�s annuel de l’ACELF, � Toronto, dans laquelle il soulevait l’importance, pour les communaut�s de langue officielle, de tenir compte de la diversit� ethnique et culturelle dans le syst�me �ducatif et le d�veloppement communautaire.

R�sultat : Le commissaire a ainsi exerc� une bonne influence sur les 700 participants dont des leaders communautaires francophones dans le domaine de l’�ducation. L’ACELF a notamment r�dig� un document de r�flexion sur la diversit� culturelle et l’a communiqu� � ses membres.

Toujours en Ontario, en octobre 2007, le Commissariat a si�g� au comit� organisateur du Symposium sur les langues officielles organis� par l’Assembl�e de la francophonie de l’Ontario (AFO) avec l’appui financier de Patrimoine canadien. Ce symposium regroupait 180 participants.

R�sultat : Durant cet �v�nement, on a clarifi� les r�les, les responsabilit�s et le fonctionnement du Commissariat aux langues officielles par rapport � ceux du nouveau Commissariat aux services en fran�ais de l’Ontario.

En Atlantique – Le Commissariat s’est joint au premier Forum communautaire gouvernemental organis� par le Comit� de d�veloppement des ressources francophones (CDRF), un comit� tripartite veillant au d�veloppement �conomique communautaire et � l’�panouissement de la communaut� acadienne de l’�le-du-Prince-�douard. Le Commissariat y a tenu un kiosque, et les contacts qu’il a �tablis lui ont fait conna�tre les priorit�s de la communaut� acadienne et francophone de l’�le et les enjeux auxquels elle fait face. Plus de 80 participants de 40 organismes communautaires et une vingtaine de minist�res f�d�raux et provinciaux ont pris part au Forum. Soulignons l’approche retenue par la Soci�t� Saint-Thomas-d’Aquin qui, en plus de pr�senter ses besoins, a propos� aux institutions gouvernementales des mesures positives � prendre pour y satisfaire. Elle a fait de m�me en ce qui a trait aux enjeux qui lui sont propres.

R�sultat : La communaut� a choisi de faire conna�tre son approche proactive aux repr�sentants du Forum de concertation des organismes acadiens du Nouveau-Brunswick, car elle constitue un mod�le int�ressant.

Dans la r�gion de la capitale nationale – Le Commissariat a particip� � la planification du Sommet des communaut�s francophones et acadiennes (CFA) qui s’est d�roul� � Ottawa du 1er au 3 juin 2007. Le commissaire a prononc� une allocution le 2 juin, s’adressant � plus de 800 personnes.

R�sultat : Le Commissariat a collabor� � l’�laboration d’une vision commune pour le d�veloppement des communaut�s francophones, tout en enrichissant ses r�seaux et sa connaissance des d�fis auxquels font face les communaut�s francophones.

Intervention aupr�s du gouvernement du Nunavut

Le Commissariat a particip� au processus de consultation lanc� par le gouvernement du Nunavut sur deux avant-projets de loi, d�pos�s en juin 2007, lesquels portent sur les langues officielles et sur la protection de la langue inuite. Ces projets de loi visent l’instauration d’un nouveau r�gime linguistique sur le territoire, faisant du fran�ais, de l’anglais et de la langue inuite les langues officielles de ce territoire. En ce qui concerne le projet de loi sur les langues officielles, le commissaire a fait conna�tre sa position dans une lettre � la ministre des Langues officielles.

Progr�s : La Loi sur les langues officielles du Nunavut a �t� adopt�e par l’Assembl�e l�gislative du Nunavut le 4 juin 2008.

En novembre 2007, le gouvernement du Nunavut a d�pos� un projet de loi sur l’�ducation. Le commissaire a transmis au pr�sident du Comit� de l’Assembl�e l�gislative du Nunavut ses commentaires et ses suggestions visant � am�liorer le projet de loi � la lumi�re des droits constitutionnels pr�vus � l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libert�s.

Progr�s : Le projet de loi est toujours � l’�tude, et le commissaire continue � suivre ce dossier.

Troisi�me priorit� strat�gique : L’�galit� du fran�ais et de l’anglais est reconnue et promue � titre de valeur dans une soci�t� canadienne de plus en plus diverse.

R�sultats strat�giques :
3.1  Les institutions f�d�rales et autres organismes assujettis � la Loi sur les langues officielles int�grent la dualit� linguistique � l’�laboration et � la mise en œuvre de leurs politiques et de leurs programmes.
3.2  La dualit� linguistique comme valeur dans la soci�t� canadienne re�oit un appui soutenu de la part du public.

Activit� de programme : Assurance de la conformit�

V�rification et suivi

Suivi – Commission canadienne du tourisme

En 2005, le Commissariat a effectu� une v�rification � la Commission canadienne du tourisme. Elle portait sur les obligations de l’institution touchant la promotion de la dualit� linguistique. En 2007, il a men� un suivi pour �valuer la mise en œuvre de huit recommandations, et pour examiner la fa�on dont l’institution faisait la promotion du fran�ais et de l’anglais dans la soci�t� canadienne et mettait en relief le caract�re bilingue du pays � l’�tranger.

R�sultat : Gr�ce � la v�rification, l’institution a bien progress� dans la mise en œuvre de l’ensemble des recommandations.

Activit� de programme : Politiques et communications

Recherche

Le commissaire a publi� un suivi au cours de cette p�riode :

Suivi de l’�tude Une fen�tre sur le monde : la dualit� linguistique dans les relations internationales du Canada (novembre 2007)

En 2004, le Commissariat a publi� une �tude qui portait sur la place de la dualit� linguistique dans les relations internationales du Canada. Elle traitait de l’identit� bilingue du Canada dans la politique internationale et des principaux programmes et activit�s du gouvernement f�d�ral dans ce domaine. L’�tude soulignait que la dualit� linguistique constitue un trait d�terminant de l’identit� internationale du Canada et visait quatre minist�res f�d�raux qui avaient des activit�s � l’�chelle internationale, soit Affaires �trang�res Canada, Commerce international Canada, Patrimoine canadien et Industrie Canada. Le Commissariat a effectu� un suivi afin de d�terminer dans quelle mesure les minist�res vis�s s’�taient conform�s aux 29 recommandations de l’�tude de 2004.

R�sultat: L’�tude de suivi a r�v�l� que 10 des 29 recommandations avaient �t� appliqu�es. Des 29 recommandations, 14 ont �t� mises en œuvre de mani�re partielle et cinq ne l’ont pas �t� du tout. Le commissaire a �labor� une nouvelle s�rie de recommandations et a fix� des �ch�anciers pour les trois minist�res vis�s. Le suivi a fait l’objet de neuf reportages dans les m�dias canadiens et a rejoint un auditoire �valu� � 54 611.

Deux autres �tudes ont d�but� au cours de l’ann�e et se poursuivront en 2008-2009 :

Les programmes d’apprentissage des langues secondes partout au pays participent � la promotion de la dualit� linguistique puisqu’ils contribuent au dialogue, � la compr�hension et au respect entre les deux groupes linguistiques et favorisent la pleine participation des Canadiens � la soci�t� canadienne. Le commissaire constate que tr�s peu de mesures incitatives existent pour encourager les jeunes � continuer � s’inscrire � des programmes de fran�ais langue seconde apr�s l’obtention de leur dipl�me d’�tudes secondaires. Les donn�es du dernier recensement confirment d’ailleurs que le taux de bilinguisme chez les jeunes commence � chuter apr�s 19 ans.

Ainsi, en collaboration avec l’Association des universit�s et des coll�ges du Canada, le Commissariat a-t-il pris l’initiative d’une �tude portant sur les possibilit�s d’apprentissage en langue seconde dans les universit�s canadiennes. Cette �tude a pour but d’accro�tre les connaissances sur les occasions qu’auront les �tudiants d’am�liorer leurs comp�tences en langue seconde tout en poursuivant des �tudes sup�rieures et en pr�parant leur carri�re.

La seconde �tude traite de l’�tat de la pr�paration des Jeux olympiques de 2010 � Vancouver pour faire en sorte que les Jeux refl�tent pleinement la dualit� linguistique du Canada. De fa�on pr�ventive, le Commissariat veut d�terminer comment le Comit� d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 � Vancouver compte se conformer aux exigences du gouvernement du Canada en mati�re de langues officielles. Le commissaire a comparu devant le Comit� permanent des langues officielles de la Chambre des communes et a soulev� cet enjeu. Bien que l’examen ne porte pas sur la question de la diffusion des Jeux dans les deux langues officielles, le commissaire continue � suivre ce dossier de tr�s pr�s et a rencontr� certains intervenants cl�s pour en discuter. 

Le Commissariat s’int�resse depuis plusieurs ann�es � la n�cessit� de d�couvrir de nouvelles fa�ons de mieux comprendre les perceptions de la population en mati�re de dualit� linguistique ainsi que l’effet de ces perceptions sur les politiques f�d�rales dans le contexte actuel marqu� par la diversit� culturelle grandissante. �tant donn� la r�alit� d’une nation de plus en plus diversifi�e, urbaine et multiculturelle, nous devons trouver des fa�ons de veiller � ce que la dualit� linguistique continue de repr�senter, pour l’ensemble de la population canadienne, un �l�ment rassembleur et que tous participent et contribuent pleinement � la vie de la soci�t�.

Dans le m�me ordre d’id�es, en octobre 2007, le Commissariat a tenu un forum de discussion � Toronto sur les perceptions qu’ont les Canadiens et les Canadiennes de diverses origines de la dualit� linguistique. Plus de 50 personnes y ont particip�. Une volont� et un fort d�sir de dialogue, de m�me qu’une compr�hension de la dualit� linguistique comme valeur fondamentale de notre soci�t� ressortaient de cette rencontre. Bon nombre de participants soulignaient l’importance de trouver de nouvelles fa�ons de nouer des liens entre les diverses communaut�s, tant � l’�chelle locale que nationale. L’apprentissage de la langue seconde en est un bel exemple.

Progr�s : Le Commissariat poursuit sa r�flexion et le dialogue avec ses nouveaux partenaires afin d’�laborer une strat�gie d’intervention qui incitera le gouvernement � d�velopper et � mettre en œuvre des politiques et des programmes qui tiennent davantage compte de l’interaction entre la diversit� culturelle et la dualit� linguistique. D’ailleurs, un �v�nement similaire se tiendra � Vancouver au mois de septembre 2008.

En novembre 2007, le Commissariat a collabor� avec la Soci�t� �ducative de visites et d’�changes au Canada (SEVEC), � la tenue d’un forum de discussion intitul� � Vivre et apprendre dans un Canada bilingue �. L’�v�nement rassemblait une cinquantaine de personnes et ciblait principalement les �l�ves du secondaire. Des jeunes en provenance de toutes les provinces et de tous les territoires, accompagn�s de leurs enseignants de langue seconde, se sont r�unis afin de discuter de leur vision d’un Canada bilingue et de d�gager des pistes d’action afin de mieux int�grer la dualit� linguistique � leur quotidien. 

R�sultat : Les participants ont reconnu l’importance �conomique et culturelle du bilinguisme. Ils ont mis de l’avant des propositions pour mieux vivre et apprendre dans un Canada bilingue. La SEVEC a aussi organis� une deuxi�me phase � ce forum qui a pris la forme de rencontres r�gionales.

Promotion de la dualit� linguistique

Bien que rapport�es sous cette troisi�me priorit� strat�gique, les activit�s de promotion et d’�ducation appuient autant la premi�re que la deuxi�me priorit� strat�gique.

Le Commissariat a particip� � l’organisation de deux concours canadiens de plaidoirie : le Concours de plaidoirie Laskin et la Coupe Ottawa-Moncton. Les participants ont abord� les probl�mes relatifs � la partie VII de la Loi et � l’acc�s � la justice en fran�ais au Yukon.

R�sultat : Les �tudiants en droit et les juristes (dont des avocats, des juges et des professeurs de droit) ont �t� sensibilis�s aux questions de droits linguistiques, notamment � celles qui d�coulent des modifications r�centes apport�es � la partie VII de la Loi.

Le commissaire rejoint directement les Canadiens et les Canadiennes en pronon�ant des discours � l’occasion de forums grand public et en accordant des entrevues aux m�dias. En 2007-2008, il a donn� 154 entrevues, et le Commissariat a relev� 1 966 mentions dans les m�dias canadiens. Le commissaire a aussi fait 75 discours lors d’�v�nements qui ont eu lieu au Canada aussi bien qu’� l’�tranger. Il s’est adress� � des universitaires, des professeurs d’immersion et de langue en situation minoritaire, des leaders des communaut�s minoritaires de langue officielle, des fonctionnaires, des comit�s parlementaires et d’autres groupes, ce qui repr�sente un total d’environ 13 000 personnes. Au total, le Commissariat a publi� 18 communiqu�s. Voir http://www.ocol-clo.gc.ca/html/communiques_releases_f.php.

R�sultat : Le commissaire se positionne comme un acteur de premier plan dans l’actualit�. �tant donn� son r�le de b�tisseur de ponts, il est la personnalit� publique la plus souvent mentionn�e lorsqu’il est question de dualit� linguistique, dans les m�dias tant de langue fran�aise que de langue anglaise du Canada. Les m�dias font fr�quemment appel au commissaire pour fournir des commentaires non partisans et l’invitent � s’exprimer, en tant qu’expert, sur le r�gime linguistique canadien.

Au cours de l’ann�e, le Commissariat a r�pondu � pr�s de 800 demandes d’information par t�l�phone et par �crit sur l’application de la Loi sur les langues officielles et sur des sujets connexes. Le Commissariat a �galement mis sur pied 22 kiosques permettant de joindre certains de ses publics cibles. Plus de 900 personnes se sont pr�sent�es.

R�sultat : Le public canadien, les parlementaires et les fonctionnaires comprennent mieux les objectifs de la Loi sur les langues officielles, le mandat du Commissariat et le programme du Canada sur les langues officielles. Le public est plus sensible � l’�galit� de statut des deux langues officielles de m�me qu’� la dualit� linguistique en tant que valeur canadienne fondamentale.

Le personnel du Commissariat a �labor� et donn� des s�ances de formation et d’information pour que les exigences et les responsabilit�s d�coulant de la Loi soient bien comprises par les institutions f�d�rales et les autres organismes assujettis � la Loi ainsi que par les communaut�s. Il a trait� des diff�rentes parties de la Loi, revu des trousses de formation pour ces organismes, et mis l’accent sur la langue de travail et l’offre active de services.

Le Commissariat a d�velopp� de nouveaux produits de promotion s’adressant � la population, notamment une affiche d’appui � l’apprentissage de la langue seconde et des articles de bureau d’usage courant portant des messages sur les langues officielles. Quant au site Web, il en a revu le contenu, compl�tement am�lior� la facture visuelle et la navigation. Il a aussi ajout� des liens vers des �v�nements et des articles d’actualit�. De nouveaux produits de promotion seront notamment distribu�s au kiosque du Commissariat, dans le cadre du 400e anniversaire de la ville de Qu�bec, au cours de l’�t� 2008.

Le Commissariat est toujours � la recherche de modes d’intervention novateurs en vue de promouvoir la dualit� linguistique. Au-del� des mots est le nouveau cyberbulletin des langues officielles au Canada. Depuis l’automne 2007, il traite de divers sujets d’actualit� li�s aux langues officielles et para�t trois fois par ann�e. Certaines de ses rubriques s’intitulent � Coup d’œil sur une communaut� �, � � l’�tude �, � Les langues dans le monde � et � � vous la parole �. Au-del� des mots contient des articles r�pondant � des besoins cibl�s.

R�sultat : Le public canadien, les parlementaires et les fonctionnaires comprennent mieux les objectifs de la Loi sur les langues officielles, le mandat du Commissariat et le programme du Canada sur les langues officielles. Le public est plus sensible � l’�galit� de statut des deux langues officielles et � la dualit� linguistique en tant que valeur canadienne fondamentale. D�j�, le nombre d’inscriptions en ligne d�passe 900.

Le 25e anniversaire de la Charte canadienne des droits et libert�s – Le 16 avril 2007, le commissaire pronon�ait une allocution durant la conf�rence organis�e par l’Association d’�tudes canadiennes pour c�l�brer cet �v�nement. Plus de 200 personnes �taient pr�sentes.

Afin de souligner ce 25e anniversaire, le Commissariat a produit une vid�o sur la Charte o� des jeunes de partout au Canada parlent de leur vision de la dualit� linguistique en abordant des sujets tels que leurs origines, la protection des droits linguistiques, le bilinguisme, la diversit� culturelle, la culture et l’avenir des deux langues officielles au Canada. 

R�sultat : Le commissaire a profit� de l’occasion pour souligner que nos politiques linguistiques sont fond�es sur les droits des Canadiens, mais aussi sur leurs valeurs. Le succ�s de la vid�o est tel, que l’Alberta et l’Ontario consid�rent la possibilit� de l’int�grer � leur programme scolaire ou � leur mat�riel p�dagogique.

Quatri�me priorit� strat�gique : Le Commissariat aux langues officielles d�veloppe et maintient un milieu de travail exemplaire et une gestion efficace et efficiente.

R�sultats strat�giques :
4.1  Un milieu fond� sur le savoir o� l’on encourage un leadership sain et clair.
4.2  La gestion du risque est ench�ss�e dans les pratiques de la gestion moderne.

Par l’entremise d’un groupe de travail �tabli il y a plus de deux ans, les hauts fonctionnaires du Parlement travaillent ensemble afin d’�changer de l’information sur les pratiques exemplaires et les le�ons apprises. Ils examinent des approches pour garantir l’int�grit� de leur r�le tout en maintenant leur ind�pendance par rapport au gouvernement. L’ind�pendance du commissaire est assur�e par un mandat l�gislatif et l’exemption de certains contr�les gouvernementaux.

Le Commissariat a particip� activement � l’examen du projet pilote du Comit� consultatif sur le financement et la surveillance des hauts fonctionnaires du Parlement. Cet examen a r�v�l� que le projet pilote est un succ�s, qu’il a atteint son objectif principal qui consiste � r�duire la perception de conflit d’int�r�ts, qu’il consolide l’ind�pendance des hauts fonctionnaires et qu’il pr�cise le r�le du Parlement tout en veillant � ce que le gouvernement assume sa responsabilit� afin de g�rer sainement les fonds publics.

Progr�s : Une recommandation, qui indique que le Comit� consultatif doit �tre maintenu, a �t� faite au Conseil du Tr�sor.

Le Commissariat s’est dot� d’un plan strat�gique triennal de gestion des ressources humaines. Ce plan appuie l’une des priorit�s strat�giques de l’organisation, c’est-�-dire la croissance et le renouvellement de son personnel. Il tend � att�nuer un des enjeux circonscrits dans le profil de risque du Commissariat : la rel�ve et le maintien en poste du personnel. Quatre priorit�s en ressources humaines, assorties de diverses strat�gies, composent l’essentiel du plan triennal. Ces priorit�s sont : l’�quit� en mati�re d’emploi, le recrutement de nouveaux dipl�m�s, la planification de la rel�ve et la formation et le perfectionnement du personnel.

Progr�s : Les responsables de la planification op�rationnelle tiennent compte des objectifs se rapportant aux ressources humaines et doivent informer r�guli�rement la haute gestion des r�sultats atteints.

Afin de cr�er un milieu de travail habilitant o� le personnel est satisfait et motiv�, le Commissariat a �labor� un plan d’action par direction g�n�rale et mis sur pied un groupe de travail entre les directions g�n�rales, lequel s’est pench� sur les enjeux horizontaux. La formation pr�vue dans le plan d’action global a �t� offerte au personnel. Les plans d’action tiennent compte des r�sultats du Sondage aupr�s des fonctionnaires f�d�raux 2005.

R�sultat : Le personnel du Commissariat est mieux outill� qu’auparavant, b�n�ficie d’un appui continu de la part de la gestion, et acc�de � de la formation en temps opportun.

Offrir un cadre de travail favorable � l’�panouissement professionnel et � l’int�gration des nouveaux employ�s constitue une priorit� au Commissariat. � cet effet, un r�seau des jeunes professionnels du Commissariat a vu le jour au cours de l’ann�e et conna�t un succ�s retentissant. Le R�seau s’est donn� cinq objectifs : appuyer les priorit�s et le mandat du Commissariat, offrir des possibilit�s de d�veloppement, �changer des pratiques exemplaires, cr�er des occasions de r�seautage et offrir un appui continu � la gestion. Le R�seau poursuivra ses activit�s en 2008‑2009 et sera �valu�.

De plus, l’�laboration de plans d’apprentissage individuels occupe le premier rang en ce qui concerne le perfectionnement des employ�s du Commissariat. Voici quelques exemples de formations suivies au cours de cette p�riode :

  • Organisation centr�e sur le client (offerte par l’�cole nationale d’administration publique);
  • Communication claire et efficace et habilet�s de communication afin de mieux pr�parer le personnel � traiter les plaintes en mode alternatif;
  • Pr�vention du harc�lement en milieu de travail;
  • Principes fondamentaux de la gestion dans la fonction publique;
  • Formation sur les pr�visions financi�res;
  • Gestion des ressources humaines et m�thodes de recherche et d’intervention;
  • Loi sur l’acc�s � l’information et son application � l’intention des hauts fonctionnaires du Parlement.

Comme nous l’avons d�j� vu, le commissaire, dans son r�le d’ombudsman linguistique du Canada, mise beaucoup sur une culture de collaboration dans ses interventions aupr�s des institutions et de ses autres interlocuteurs. Afin de l’appuyer davantage, une nouvelle �quipe a �t� constitu�e. Elle s’occupe de la pr�vention et de l’analyse strat�gique en se concentrant sur des approches renouvel�es. Un comit� interne sur le r�le d’ombudsman a �t� cr��. Il veille � une approche horizontale du travail et discute de nouvelles fa�ons dont le commissaire pourrait jouer pleinement son r�le d’ombudsman de mani�re proactive et strat�gique. Un comit� consultatif externe sur le r�le d’ombudsman, repr�sentatif des diff�rents partenariats �tablis par le Commissariat, a �galement �t� form� pour guider le Commissariat dans sa d�marche et lui fournir l’expertise n�cessaire pour mener � bien les r�formes envisag�es.

Le Commissariat a poursuivi ses activit�s en gestion du savoir et des connaissances. Il a d�velopp� des lignes directrices pour soutenir les employ�s en mati�re de gestion de l’information. Une campagne de sensibilisation en gestion de l’information/technologie de l’information (GI/TI) a aussi �t� organis�e afin de pr�senter les nouveaux outils mis au point pour r�pondre aux questions plus cibl�es concernant la gestion de l’information et satisfaire aux besoins grandissants de l’organisation.

Progr�s : Une analyse �tendue des besoins a permis d’entamer le d�veloppement d’un plan strat�gique quinquennal en GI/TI. Les objectifs de ce plan sont la viabilit� continue de nos syst�mes et la planification des investissements n�cessaires pour soutenir l’�volution de l’organisation. 

Depuis le 1er avril 2007, le Commissariat est assujetti � la Loi sur l’acc�s � l’information en plus de la Loi sur la protection des renseignements personnels. C’est pourquoi il a mis sur pied une unit� d’acc�s � l’information qui r�pond � toutes les demandes d’acc�s � l’information en respectant les �ch�ances. Le Commissariat a re�u 24 demandes en vertu de la Loi sur l’acc�s � l’information et deux demandes aux termes de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Pour une cinqui�me ann�e cons�cutive, le Commissariat obtient une opinion sans r�serve pour ses �tats financiers de la part du Bureau du v�rificateur g�n�ral du Canada � la suite de la v�rification des �tats financiers pour l’exercice 2007-2008.

Dans le cadre des pratiques de gestion modernes du Commissariat, et en vue de promouvoir des pratiques de gestion ax�es sur l’�thique, la fonction de v�rification interne et le Comit� de v�rification interne ont �t� �tablis cette ann�e et sont op�rationnels.