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L’Agence Parcs Canada vise le résultat stratégique suivant pour la période visée par ce rapport :
Protéger et mettre en valeur des exemples représentatifs du patrimoine naturel et culturel du Canada, et en favoriser chez le public la connaissance, l’appréciation et la jouissance, de manière à en assurer l’intégrité écologique et commémorative, pour les générations d’aujourd’hui et de demain. |
Une évaluation des progrès réalisés par l’Agence dans l’atteinte de son résultat stratégique et de l’état du rendement relatif aux résultats/priorités attendus, a fait l’objet d’une présentation en Section 1. La présente section portera sur l’état du rendement des attentes en matière de rendement pour les activités de programmes.
Cette section comporte deux parties. Dans un premier temps, les attentes en matière de rendement ainsi que leur état d’avancement, les dépenses et les recettes prévues et réelles, ainsi que les ressources humaines (à savoir les ETP), sont présentées en Figure 1 par activité de programmes, suivies d’une analyse détaillée de neuf attentes en matière de rendement.
Le rendement de Parcs Canada a été évalué en fonction des quatre critères suivants :
Respect des attentes – signifie que l’Agence a atteint les niveaux cibles; cette cote signifie que le rendement escompté a été satisfait dans les limites de l’année visée par le rapport;
Progrès raisonnables – signifie que les progrès réalisés dans le cadre d’un projet pluriannuel (dans les domaines que l'Agence contrôle ou sur lesquels elle a une influence directe) sont raisonnables, et qu'ils permettront vraisemblablement l'atteinte de l'objectif à long terme s'ils se maintiennent;
Mise en garde – signifie soit que les objectifs à court terme n’ont pas été atteints, ou que les progrès réalisés dans le cadre d’objectifs à long terme sont inférieurs aux attentes; et
Information insuffisante – signifie que l’information n’est pas disponible en quantité suffisante pour établir une progression avec certitude.
Activité de programme 1 : Créer des lieux patrimoniauxÉtat général
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Activité de programme 2 : Préserver les ressources patrimonialesÉtat général
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Activité de programme 3 : Favoriser l’appréciation et la compréhension du publicÉtat général
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Activité de programme 4 : Améliorer l’expérience du visiteurÉtat général
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Activité de programme 5 : Gérer les lotissements urbainsÉtat général
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Activité de programme 6 : Gérer les routes de transitÉtat général
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Les attentes en matière de rendement abordées dans la partie II ont été sélectionnées parmi celles de la Figure 1 parce que :
Le Plan de réseau des parcs nationaux (1997) (www.pc.gc.ca) divise le Canada en 39 régions terrestres naturelles distinctes, dans le but de représenter chacune de ces régions par au moins un parc national. Le processus de création d’un parc comporte les étapes suivantes : la détermination des superficies représentatives d’une région naturelle, la sélection d’une proposition de parc éventuel, la réalisation d'une étude de faisabilité comportant des séries de consultations se rapportant à la proposition, la négociation d’ententes, et la protection officielle du parc en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada.
Attente en matière de rendementFaire passer le nombre de régions terrestres représentées de 25, en mars 2003, à 30 sur 39 d’ici mars 2008. |
Au 31 mars 2008, 28 régions terrestres sur 39 étaient représentées. Aucun nouveau parc n’a été créé au cours de la période couverte par ce rapport.
De mars 2003 à mars 2008, trois régions naturelles terrestres non représentées ont été représentées dans le réseau des parcs nationaux, ce qui a permis d’atteindre l’objectif de 60 % (soit trois régions représentées sur cinq). En 2003, une entente Canada-Colombie-Britannique a été signée pour la Réserve du parc national des Îles-Gulf, ainsi qu’une entente sur les répercussions et les avantages pour les Inuits du parc national Ukkusiksalik. En 2005, une entente et la création officielle de la Réserve du parc national des Monts-Torngat en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada ont ajouté plus de 30 000 km² de terres protégées au réseau des parcs nationaux. La Figure 2 illustre le nombre de régions représentées et de parcs en exploitation, ainsi que la superficie globale du réseau des parcs nationaux.
Au 31 mars | ||||||
2008 | 2007 | 2006 | 2005 | 2004 | 2003 | |
Nombre de régions naturelles terrestres représentées dans le réseau (sur un total de 39) | 28 | 28 | 28 | 27 | 27 | 25 |
Nombre de parcs nationaux en exploitation | 42 | 42 | 42 | 41 | 41 | 39 |
Superficie en km², des parcs nationaux en exploitation | 276 240 | 276 240 | 276 240 | 265 000 | 265 000 | 244 540 |
Source : Tableau et carte représentant la croissance du réseau de parcs nationaux et de réserves de parcs nationaux du Canada. Remarque : Une région peut être représentée par un parc national ou une réserve de parc national (c-à-d. une superficie gérée au même titre qu'un parc national, mais dont les terres font l’objet d’une ou plusieurs revendications territoriales de la part des peuples autochtones, lesquelles ont été acceptées par le gouvernement du Canada à des fins de négociations). Une région est considérée comme représentée lorsqu'un parc national ou une réserve de parc national est en exploitation (c.-à-d. lorsque le ministre, avec l'approbation du Cabinet, signe l'entente négociée relative à la création du parc; lorsque les terres ont été transférées au Canada; et lorsque la responsabilité de l'exploitation a été établie en vertu des différents règlements provinciaux, territoriaux et/ou fédéraux). |
Des progrès ont été notés pour quatre autres propositions. Les études de faisabilité pour les propositions relatives aux Monts-Mealy et à l'Okanagan-Sud – Basse-Similkameen en sont à leur phase finale. L’appui des groupes autochtones a été sollicité pour la proposition concernant l’Île Bathurst, en vue de procéder aux négociations autour d’une entente pour un parc. La proposition relative au bras est du Grand Lac des Esclaves, également au stade de l’étude de faisabilité, a observé une avancée déterminante cette année, à la suite de l’annonce par le ministre de l’Environnement du retrait d’une terre d’un nouveau projet d’exploitation minérale, alors que les discussions se poursuivent.
Sur les cinq étapes que comporte le processus de création d’un parc national, l’étude de faisabilité (étape 3) en particulier demande un certain temps, du fait que Parcs Canada opère dans un environnement externe complexe. Les travaux de faisabilité consistent à faire évoluer un programme fédéral de conservation important dans un contexte de relations fédérales et provinciales, de droits et de revendications des groupes autochtones et de volonté à procéder à des consultations de manière constructive. Au cours de ces études, l’Agence investit dans un esprit de long terme et de pérennité; un processus qui demande du temps pour arriver à des résultats probants. Le processus de planification doit quant à lui faire en sorte qu’une approche intégrée du mandat soit étudiée de près, nécessitant des recherches en science naturelle et sociale, outre l'acquisition d'une bonne connaissance du contexte régional. L’établissement de relations et la collaboration sont autant d’aspects fondamentaux à l’atteinte d’un dénouement heureux, sous la forme d’une adhésion du public à la proposition d’un parc, avant d’envisager la prochaine étape de négociation d’une entente.
L’obtention de résultats peut se trouver retardée par des défis stratégiques associés à l’utilisation des terres et aux priorités juridictionnelles, par l’évolution des attentes provinciales, la nécessité de mobiliser des appuis, d’autres priorités du ministère et l’incidence des décisions judiciaires. Aucun progrès n'a été réalisé au cours de l'année écoulée, par exemple, autour de la proposition du Lac Wolf. À ce titre, Parcs Canada pourrait avoir à explorer d’autres possibilités d’identification de superficies potentielles dans la région des plateaux et montagnes Intérieurs du Nord. En réponse à une demande des Premières nations, Parcs Canada a adapté son rythme quant à la proposition des Basses-terres du Manitoba, afin de veiller à ce que les Premières nations détiennent de suffisamment de soutien et de temps pour mobiliser activement les membres de cette communauté. L’étude de faisabilité pour les Monts-Mealy est quasiment achevée et est dans l'attente des délibérations provinciales relatives à la limite proposée.
Pour toutes les raisons susmentionnées, la date d’échéance pour la représentation de cinq régions non représentées a été prolongée jusqu’en 2010 dans le Plan d’entreprise 2008-2009. La représentation de deux régions supplémentaires d’ici 2010 semble un objectif raisonnable, bien qu'ambitieux.
Le plan du réseau des aires marines nationales de conservation du Canada (1995), intitulé D’un océan à l’autre, (www.pc.gc.ca ) divise les eaux océaniques et les Grands Lacs du Canada en 29 régions naturelles marines. L’objectif à long terme consiste à représenter chacune de ces régions par au moins une aire marine nationale de conservation (AMNC). Les aires marines nationales de conservation sont gérées à des fins d’utilisation durable, et comportent des aires très protégées, entourées de zones tampon à utilisations multiples, où la pêche, l’aquaculture et le transport maritime sont autorisés.
Attente en matière de rendementFaire passer le nombre de régions marines représentées de deux en mars 2003, à quatre sur 29 d’ici mars 2008. |
Au 31 mars 2008, trois régions marines sur 29 étaient représentées. Au cours de la période couverte par ce rapport, une entente relative à l’aire marine nationale de conservation du Lac-Supérieur a été signée. L’objectif visant à représenter deux régions marines supplémentaires a été atteint à 50 %.
Le Premier ministre du Canada et le ministre de l'Environnement ont annoncé une entente avec le gouvernement de l'Ontario, visant la création d'une aire marine nationale de conservation au nord du Lac Supérieur. Un protocole d’entente avec les Premières nations situées au nord du Lac Supérieur a été signé au même moment et devrait se traduire par leur engagement actif dans la gestion et l’intendance de l’aire marine nationale de conservation. Cette aire immense et magnifique de quelque 10 000 km² – un paysage marin éblouissant, abritant toute une variété d’espèces végétales et animales – est la plus vaste aire d’eau douce protégée du monde.
D’importants progrès ont été réalisés dans le cadre de l’entente entre le Canada et les Haidas, relative à la gestion conjointe de la réserve proposée de l’AMNC de Gwaii Haanas, laquelle, une fois créée, représentera deux régions marines supplémentaires. Une étude de faisabilité pour un projet d’AMNC dans le détroit de Georgia Sud est bien avancée, alors qu’une autre vient de démarrer pour un projet dans les eaux marines autours des Îles-de-la-Madeleine. Des consultations préliminaires ont démarré relativement à une proposition dans la région du détroit de Lancaster, dont le financement pour l'étude de faisabilité a été annoncé, issu des fonds disponibles de Santé des océans, dans le Budget 2007 du gouvernement fédéral.
Bien que les facteurs établis pour la création de parcs nationaux s’appliquent également aux projets d’aires marines nationales de conservation, ces derniers sont encore plus complexes compte tenu de la multitude d’activités autour des ressources marines, telles que la pêche et l’aquaculture, outre les autres juridictions qu’il importe de consulter, sachant que l’utilisation écologique durable est une composante importante de la gestion d’une aire marine nationale de conservation.
En ce qui a trait aux aires marines nationales de conservation, le processus de création comporte une étape supplémentaire : préalablement à la création officielle d’une aire en vertu de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada, la législation exige qu'un plan directeur provisoire soit soumis au Parlement, avec la participation du public. L'élaboration de ces plans a commencé pour les projets d'AMNC de Gwaii Haanas et du Lac-Supérieur, dont la première étape consiste à mettre sur pied des groupes de gestion consultatifs/collaboratifs.
Pour les diverses raisons décrites ci-dessus, la date d’échéance pour la représentation de quatre régions marines a été prolongée jusqu’en 2010 dans le Plan d’entreprise 2008-2009.
Le Plan du réseau des Lieux Historiques Nationaux du Canada (2000) (www.pc.gc.ca) présente une stratégie qui vise à commémorer les lieux, les personnages et les événements qui ont marqué l’histoire du Canada. La responsabilité de la mise en œuvre du Plan incombe à plusieurs intervenants : le public, qui présente la plupart des mises en candidature aux fins de désignation; la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC), qui examine toutes les propositions et recommande la désignation des lieux, des personnages et des événements qui reflètent des aspects d'importance historique nationale; et le ministre de l'Environnement qui procède aux désignations définitives. Parcs Canada a notamment pour rôle de promouvoir le processus, de recevoir et de filtrer les demandes de désignation, de préparer les documents d'information pour la CLMHC, d’assumer des fonctions de secrétariat de la Commission et de préparer les soumissions, fondées sur les recommandations de la Commission, à l’intention du ministre. Des renseignements complémentaires relatifs à la CLMHC peuvent être consultés sur le site Web de Parcs Canada (www.pc.gc.ca).
Attente en matière de rendementDésigner, en moyenne, 24 nouveaux lieux, personnages et événements par année. |
En 2007-2008, sur une moyenne de trois années, 28 désignations de nouveaux lieux, personnages et événements ont été attribuées chaque année, comme présenté en Figure 3.
Afin d’atteindre ce résultat, le ministre de l’Environnement a procédé à 45 nouvelles désignations en 2007-2008. Ce chiffre est attribué pour une grande part à l'approbation par le ministre de recommandations de la CLMHC non traitées à la suite de ses réunions de décembre 2005 (18) et de juin 2006 (23); d’autres recommandations (4) émanaient des réunions de 2007-2008.
2007-2008 | 2006-2007 | 2005-2006 | |
Solde au 1er avril Nouvelles désignations Rajustements nets |
1 897 45 0 |
1 875 21 +1 |
1 859 19 -3 |
Solde au 31 mars | 1 942 | 1 897 | 1 875 |
Moyenne sur 3 années | 28 | 16 | 16 |
Source : Base de données du Secrétariat de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada et Répertoire de la désignation patrimoniale fédérale Les rajustements du nombre de désignations découlent de la destruction de biens figurant dans la liste, de la découverte de désignations antérieures comptées deux fois ou non comptées, ou d'une réévaluation de l'état d'un bien figurant dans la liste. |
En date du 31 mars 2008, le réseau des lieux historiques nationaux du Canada comptait 935 lieux historiques nationaux. Cent cinquante-huit (158) de ces sites sont administrés par Parcs Canada. Le réseau compte par ailleurs 612 personnages historiques nationaux et 395 événements historiques nationaux, comme indiqué en Figure 4.
Catégorie | Toutes | 2007-2008 |
Lieux | 935 | 12 |
Personnages | 612 | 15 |
Événements | 395 | 18 |
Total | 1 942 | 45 |
Parcs Canada continuera de consolider et d’étendre ses partenariats avec les diverses communautés et autres associations nationales, afin d’encourager les propositions de désignation auprès de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada.
La Loi sur les parcs nationaux du Canada définit l'intégrité écologique comme suit :
L'état d'un parc jugé caractéristique de la région naturelle dont il fait partie et qui sera vraisemblablement maintenu, notamment les éléments abiotiques (dénués de vie), la composition et l'abondance des espèces indigènes et des communautés biologiques ainsi que le rythme des changements et le maintien des processus écologiques.
Attente en matière de rendementÉlaborer, pour tous les parcs nationaux, des systèmes de surveillance et de rapports sur l'intégrité écologique entièrement fonctionnels d'ici mars 2008. |
Trente-deux (32) parcs nationaux, représentant 76 % des 42 parcs nationaux du Canada, ont satisfait aux conditions initiales exigées pour un système fonctionnel de surveillance et de rapports relatifs à l’intégrité écologique, comme reflété en Figure 5. Ceci représente un accomplissement significatif au cours des cinq dernières années et notamment une amélioration de 71 %, pour la période visée par ce rapport à elle seule. Les autres parcs (Monts-Torngats, Quttinirpaaq, Sirmilik, Auyuittuq, Ukkusiksalik, Aulavik, Tuktut Nogait, Ivvavik, Elk Island, Mont-Riding), en particulier ceux du Grand Nord, accusent un plus grand retard en la matière. Toutefois, la moitié des conditions ont été remplies quant à leurs systèmes respectifs de surveillance et de rapports sur l'intégrité écologique.
Les 32 parcs dotés d’un système fonctionnel de surveillance et de rapports sur l’intégrité écologique ont satisfait à la condition la plus exigeante « Écologiquement complet »; soit 12 parcs supplémentaires par rapport à l’année précédente, comme illustré en Figure 5. Cette condition est la plus rigoureuse parce qu’elle fait appel aux capacités de compréhension et d’évaluation du programme de surveillance dans son ensemble, notamment les priorités des parcs en matière de conservation, la prise en compte de tous les écosystèmes présents sur ces sites, de même que le cadre de surveillance de leur biodiversité, de leurs fonctions et de leurs facteurs de stress. Vingt-six (26) nouveaux parcs ont répondu à la condition « Questions claires » au cours du présent cycle de rapport, ce qui représente une progression de 62 %. Enfin, l’ensemble des 42 parcs a enregistré ses résultats dans le Centre d’information sur les écosystèmes et de ce fait, a satisfait à la condition de « Cueillette de données », ce qui représente une augmentation de 24 parcs (57 %) par rapport à l’exercice 2006-2007.
Les parcs du Nord sont exposés aux défis les plus importants en ce qui a trait à la mise au point d’un système fonctionnel de surveillance écologique. Le roulement élevé de personnel pose particulièrement problème pour la planification d’un programme représentatif de l’immense écosystème du Nord. De plus, l’étendue géographique de la plupart de ces parcs présente des difficultés en matière de logistique de la surveillance. Toutefois, quatre des 12 parcs du Nord (Kluane, Vuntut, Nahanni, Wapusk) sont d’ores et déjà parvenus à surmonter ces difficultés dans le cadre de l'élaboration de leurs systèmes. Les dix parcs qui n’ont pas répondu aux conditions initiales ont été invités à revoir leurs plans de travail en matière de surveillance et d’établissement de rapports, d’ici la fin de l’exercice 2008-2009.
Les progrès réalisés en 2007-2008, en termes d’établissement d'un système de surveillance et de rapports relatifs à l'intégrité écologique, dans le but de communiquer aux Canadiens et aux Canadiennes la situation, les améliorations et l'état de l’intégrité écologique des parcs nationaux du Canada, constitue pour l’Agence un accomplissement remarquable. Le système de surveillance de l’intégrité écologique fournit les renseignements de base pour la production continue de rapports sur l’état de l'intégrité écologique dans les parcs nationaux du Canada. L’Agence s’inspire par ailleurs de ce système pour la production de son Rapport sur l’état du parc, de son Rapport sur le rendement et de son Rapport sur l’état des aires patrimoniales protégées; le système est aussi relié au cycle de planification de la gestion des parcs.
Attente en matière de rendementAméliorer certains aspects de l'intégrité écologique dans chacun des 42 parcs nationaux du Canada, d'ici mars 2014. |
Au cours des cinq dernières années, l’Agence a mis en œuvre un nombre important d’initiatives dans les domaines de la gestion active et de la restauration. À ce jour, plus de 70 projets de gestion active et de restauration ont été mis en œuvre dans 37 parcs nationaux, assortis de plus de 200 mesures particulières d’intégrité écologique identifiées de sorte à évaluer les améliorations apportées dans le domaine. Tous ces projets d’innovation en matière d’intégrité écologique et de rétablissement des espèces en péril font l’objet d’un suivi dans le cadre d’un système de suivi de projet, alors que des objectifs spécifiques à court terme ont été établis de sorte à apporter des améliorations à l’intégrité écologique d’ici mars 2014. Nous ne disposons pas actuellement d’informations suffisamment complètes pour évaluer l’incidence de ces projets.
Au cours de la période visée par ce rapport, Parcs Canada a dirigé l’établissement des Principes et lignes directrices pour la restauration écologique dans les aires naturelles protégées du Canada, qui constituent le tout premier guide pancanadien en matière de pratiques de restauration écologique.Ce document a reçu l’aval de tous les ministres responsables des parcs nationaux, provinciaux et territoriaux du Canada, ainsi que du Conseil canadien des aires écologiques; il constitue par ailleurs un outil pour l’Agence Parcs Canada et ses partenaires, quant au maintien et à l’amélioration d’écosystèmes naturels sains, avec la participation appréciée des Canadiens et des Canadiennes à cette démarche.
L’intégrité écologique de nombreux parcs nationaux est mise à rude épreuve des suites de la fragmentation de l’habitat, de la pollution de l’air et de l’eau, du changement climatique, de la perte de la biodiversité, des espèces exotiques envahissantes, des maladies des espèces sauvages et des utilisations incompatibles des terres. La gestion active et la restauration constituent autant d’outils visant à faire cesser, voire à remédier à cette dégradation. Les trois extraits qui suivent sont des exemples types des résultats que l’Agence a obtenus dans le cadre du maintien et de l’amélioration de l’intégrité écologique des écosystèmes présents dans les parcs nationaux.
Exemple n°1 : Gestion du feu : L’incendie de forêt, source de vieLe feu a toujours joué un rôle important dans le maintien d’écosystèmes naturels sains. Le feu recycle les nutriments dans le sol, aide à stimuler la régénérescence végétale, contrôle les espèces exotiques envahissantes et crée un habitat important pour les oiseaux et les animaux. Parcs Canada cherche à réduire le risque d'incendies incontrôlés et à estimer les effets écologiques du régime historique des incendies à long terme, caractéristique de chaque parc ou lieu. Environ 60 % des parcs gèrent les feux de façon active, 41 % des parcs et des lieux dont la végétation est dépendante des incendies ont des objectifs clairs de gestion du feu et de la végétation dans le cadre de leurs plans directeurs (en progression par rapport aux 24 % de l’année 2006-2007), et 20 plans d’incendie (brûlages dirigés) couvrant 18 529 hectares, ont été approuvés en 2007-2008. En 2007-2008, 14 brûlages dirigés, couvrant 2 082 hectares, ont été allumés. Ce nombre s’inscrit en-deçà de la moyenne annuelle de 15 brûlages dirigés, établie sur huit ans et couvrant 8 024 hectares. En 2007-2008, Parcs Canada est intervenu sur 181 incendies naturels qui se sont soldés par 223 115 hectares dévastés par les flammes. Ce résultat est nettement au-dessus de la moyenne annuelle établie sur huit ans de 76 incendies naturels, et au-dessus de la moyenne en termes de superficie brûlée. Dans l’ensemble, 11 des 27 parcs impliqués dans la gestion active du feu ont restauré ce processus à un niveau correspondant à au moins 20 % de la superficie annuelle moyenne brûlée habituellement dans la région. L’objectif à court terme de ce programme consiste à atteindre ce niveau dans 14 parcs (50 %). Les feux, qu'ils soient dirigés ou naturels, contribuent à maintenir des écosystèmes sains et, alliés à d'autres éléments, pourraient à terme modifier l'évaluation du facteur de stress de certains parcs. L’utilisation appropriée des incendies dans nos parcs nationaux a amélioré l’intégrité écologique de ces lieux uniques. |
Exemple n°2 : Activités de rétablissement des espèces en péril et participation du public dans le parc national et lieu historique de KejimkujikEn vertu de la Loi sur les espèces en péril, Parcs Canada est responsable de la protection et du rétablissement des espèces en péril répertoriées, et de leur habitat dans les parcs nationaux, les aires marines nationales de conservation, les lieux historiques nationaux et les autres aires patrimoniales protégées et administrées par Parcs Canada. Le parc national et le lieu historique de Kejimkujik, ainsi que leur écosystème environnant, constituent la région la plus vulnérable du Canada Atlantique en ce qui a trait aux espèces en péril. Quatorze (14) espèces de la région sont en effet répertoriées dans le cadre de la Loi sur les espèces en péril; le parc mène à l’heure actuelle des activités de rétablissement pour trois de ces espèces : la tortue mouchetée, la couleuvre mince et l’hydrocotyle à ombelle. Bien que des résultats aient été enregistrés cette année, concernant la protection de la couleuvre mince et de l’hydrocotyle à ombelle, le présent rapport ne traite que des résultats obtenus en matière de rétablissement de la tortue mouchetée, reflétant les connaissances de l’Agence quant à l’habitat de cette espèce et à ses besoins en matière de rétablissement. Les initiatives de rétablissement nécessitent de nombreuses années d’efforts soutenus. Le projet de Kejimkujik porte pour l’essentiel sur la consolidation des populations dangereusement faibles de tortues mouchetées; il consiste à les éloigner du risque imminent d'extinction tout en définissant et en trouvant des solutions aux causes profondes de leur déclin. Les gestionnaires du parc ont instauré un programme d’intendance bénévole très populaire qui permet d’impliquer les visiteurs, les communautés voisines et la population Mi’kmaq locale dans les activités de rétablissement. En 2007-2008, 84 bénévoles ont consacré plus de 1500 heures à la protection de 19 nids de tortues mouchetées dans le parc national et le lieu historique de Kejimkujik. Leur rôle consistait notamment à sélectionner les nids pour en protéger les œufs des prédateurs et à accroître la protection des tortues sur le bord des routes, en période de nidification. Le parc s’apprête par ailleurs à relâcher 35 tortues nouveaux-nés en 2008. Au cours de l’été 2007, des bénévoles actifs de longue date au parc ont découvert une nouvelle population de tortues dans un espace adjacent au parc – seulement la quatrième population de ce genre dans la province. Grâce à leur aide et à celle d’autres bénévoles, un total de 38 tortues mouchetées qui nidifient dans le Sud-ouest de la Nouvelle-Écosse ont été protégées. Les objectifs à court terme consistent à maintenir ou à améliorer le taux actuel de 60 % de survie après naissance, ainsi qu’à améliorer le taux de 12 % de survie des nouveau-nés par le biais du programme. |
Exemple n°3 : Des tunnels pour amphibiens dans le Parc national du Canada des Lacs-WatertonLe Parc national du Canada des Lacs-Waterton fait actuellement l’objet d’une approche unique de la restauration écologique. Un taux annuel de mortalité de 10 à 40 % afflige les salamandres à longs doigts lors de leur traversée d’une route à grand trafic qui sépare le marécage dans lequel l’espèce se reproduit, du reste de son habitat. Bien que les recherches soient encore incomplètes quant au cycle de vie de cette espèce, des études récentes suggèrent une chute marquée de leur population. La mortalité routière affecte également d’autres amphibiens et reptiles attirés par le marécage. Des dalots de conception spéciale seront installés afin de permettre aux animaux de passer en toute sécurité sous la chaussée. Les objectifs de ce projet consistent à réduire le taux de mortalité associé à la traversée de la route et à accroître la population de salamandres par rapport à son niveau le plus bas récemment enregistré de 289 individus. En dépit de l’engouement généré par la communication de l'intérêt du projet dans la presse locale et nationale, et de l’instauration d’un partenariat avec les universités pour l’étude des effets de ces tunnels, le projet a souffert quelques retards. L’étude préliminaire portant sur la traversée des salamandres avant l’installation a été reportée d’une année afin de permettre le recensement de la migration de printemps. Des difficultés liées à la fourniture des tunnels ont empêché leur installation au cours de l'automne 2007. Parcs Canada s’est engagé à définir un nouveau processus de financement à long terme, aligné sur l'examen annuel cyclique du plan d'affaires du parc et prévoyant à l’avenir tout le temps nécessaire à la mise en œuvre des projets prioritaires tels que celui des tunnels. |
Finalement, cette attente en matière de rendement a été modifiée dans le cadre de la révision du résultat stratégique et de l’architecture des activités de programmes, pour une reddition corporative plus claire. Parcs Canada a publié dans le Plan d’entreprise 2008-2009, l’attente en matière de rendement suivante : 90 % des parcs nationaux ont au moins un indicateur d’intégrité écologique amélioré, entre mars 2008 et mars 2013. Désormais doté d’un système de surveillance de l’intégrité écologique et de principes et lignes directrices pour la restauration écologique à l’échelle nationale, Parcs Canada sera plus à même de communiquer les améliorations apportées à l’intégrité écologique dans le cadre des projets de gestion active et de restauration.
Parcs Canada administre 158 lieux historiques nationaux dispersés à travers le pays. Chacun de ces lieux commémore un exemple significatif de l’histoire du Canada; leur intégrité commémorative est atteinte lorsque :
À la suite de sa désignation, chaque lieu historique national a pour responsabilité de rédiger un énoncé d’intégrité commémorative (veuillez consulter le site Web à www.pc.gc.ca de Parcs Canada pour de plus amples détails quant à ce processus). Une fois l’énoncé d’intégrité commémorative achevée, l’Agence procède à une évaluation visant à déterminer l’état actuel du lieu en la matière. L’évaluation de l’intégrité commémorative attribue une cote (bonne, passable, faible) à trois éléments : l’état des ressources (ER), l’efficacité des communications (EC) et les pratiques de gestion adoptées (PG).
En date du 31 mars 2008, 119 lieux historiques nationaux, sur 138 ayant un énoncé d’intégrité commémorative, avaient été évalués. Les résultats de ces évaluations sont présentés dans la Figure 6. Soixante-dix-huit pour cent (78 %) des cotes attribuées aux 119 lieux historiques nationaux sont bonnes ou passables.
% global des cotes (n=119) | 2007-2008 (n=22) |
2006-2007 (n=20) |
2005-2006 (n=19) |
2004-2005 (n=13) |
2003-2004 (n=14) |
2002-2003 (n=18) |
2001-2002 (n=13) |
|||||||||||||||
ER | EC | PG | ER | EC | PG | ER | EC | PG | ER | EC | PG | ER | EC | PG | ER | EC | PG | ER | EC | PG | ||
Bonne | 28 % | 7 | 3 | 10 | 8 | 6 | 4 | 5 | 6 | 6 | 5 | 3 | 2 | 6 | 2 | 5 | 4 | 1 | 0 | 5 | 3 | 7 |
Passable | 50 % | 13 | 11 | 8 | 11 | 7 | 12 | 10 | 7 | 9 | 6 | 5 | 8 | 8 | 9 | 7 | 9 | 10 | 13 | 7 | 5 | 5 |
Faible | 22 % | 2 | 8 | 4 | 1 | 7 | 4 | 4 | 6 | 4 | 2 | 5 | 3 | 0 | 3 | 2 | 5 | 7 | 5 | 1 | 5 | 1 |
Source : Base de données sur l’évaluation de l’intégrité commémorative Les lieux sélectionnés chaque année pour l'évaluation représentent une vaste palette de superficies et d'endroits et varient en termes de complexité d'exploitation et de thèmes abordés. De nouveaux lieux font l’objet d’une évaluation chaque année, mais aucun n'a été évalué plus d'une fois. On ne peut présumer que les lieux ou les cotes d'intégrité commémorative sont représentatifs d’autres lieux historiques nationaux administrés par Parcs Canada. |
Chaque lieu historique national affecté d’une cote faible pour un ou plusieurs éléments d’intégrité commémorative fait l’objet d’une nouvelle évaluation cinq ans après l’inspection initiale, visant à déterminer si des mesures ont été prises qui ont effectivement amélioré l’état de ces éléments. En 2007-2008, Parcs Canada a révisé sa méthode de réévaluation afin de l’harmoniser avec la méthode originelle d’évaluation de l’intégrité commémorative, pour une plus grande fiabilité. Ces réévaluations sont assurées par le personnel de Parcs Canada, notamment par des représentants du bureau national, des unités de gestion, des centres de services et du lieu historique national faisant l’objet de la réévaluation.
Les sites initialement évalués il y a six ans ont été à nouveau examinés au cours de la période couverte par ce rapport, en comparaison aux données de référence issues du lancement du programme d'évaluation de l'intégrité commémorative, en 2001-2002. Dans le but de passer à un cycle de cinq ans, les réévaluations seront accélérées en 2008-2009, de sorte à inclure les lieux historiques nationaux initialement évalués au cours des années 2002-2003 et 2003-2004.
Attente en matière de rendementAméliorer 75 % des éléments d'intégrité commémorative ayant obtenu la cote faible, afin qu'ils obtiennent au moins la cote passable, au cours des cinq années suivant l'évaluation initiale. |
Sept éléments ayant obtenu la cote faible en 2001-2002 (mis en évidence dans la Figure 6) ont fait l’objet d’une réévaluation en 2007-2008. Quatre d’entre eux ont subi des améliorations au cours des six années suivant l’évaluation initiale, leur permettant d’obtenir au moins la cote passable. Parcs Canada a atteint un taux d’amélioration de 57 %, comme indiqué en Figure 7.
Lieu historique national | Cote initiale d'intégrité commémorative 2001-2002 |
2007-2008 Cote de réévaluation |
||
État de la ressource | Efficacité des Communications |
Pratiques de gestion adoptées | ||
Casernes-de-Butler (Niagara-on-the-Lake, ON) | FAIBLE | FAIBLE | ||
Cap Spear (Cap-Spear, T.-N.-L.) | FAIBLE | FAIBLE | ||
Centre d’information de Jasper (Jasper, AB) | FAIBLE | FAIBLE | FAIBLE (EC) BONNE (ER) |
|
Colline-Battle Hill-des-Gitwangaks (Kitwanga, C.-B.) | FAIBLE | BONNE | ||
Maison-Riel (Winnipeg, MB) | FAIBLE | BONNE | ||
S.S. Keno (Dawson, YK) | FAIBLE | BONNE | ||
% de cotes faibles améliorées | 100 % | 40 % | 100 % | 57 % |
Source : Réévaluation par Parcs Canada des lieux affectés d’une cote faible |
Les détails des mesures particulières entreprises dans les lieux identifiés en Figure 7 pour l’amélioration des éléments d’intégrité commémorative ayant obtenu la cote faible, sont présentés ci-dessous.
Casernes-de-Butler – Ce lieu progresse vers l’amélioration de sa cote en matière d’efficacité des communications. Les renseignements figurant sur le site Web de Parcs Canada relativement à ce lieu ont été améliorés depuis 2002. Par ailleurs, de nouveaux panneaux d’interprétation ont été installés sur place, qui relatent l’histoire du lieu mais qui ne véhiculent pas de façon efficace les motifs de son importance nationale.
Cap Spear – Ce lieu progresse lui aussi vers l’amélioration de sa cote en matière d’efficacité des communications. Depuis 2001, de modestes améliorations au programme de communication de ce lieu ont été observées. À la suite de modifications apportées au programme de formation du personnel, la communication des messages au cours de la saison d’exploitation s’est améliorée et porte plus précisément sur les raisons qui ont motivé la désignation de ce lieu. Les messages clés du lieu, toutefois, ne sont toujours pas communiqués à la majorité des visiteurs.
Centre d’information du Parc Jasper – Ce lieu a apporté d’importantes améliorations à sa cote relative à l’état de la ressource. Des éléments structurels de l’édifice du Centre d’information de Jasper ont été améliorés et renforcés. Nombre des attributs de la valeur historique, invisibles par le passé, ont été révélés et peuvent désormais être plus aisément communiqués aux visiteurs. Depuis 2002, les renseignements relatifs à ce lieu figurant sur le site Web de Parcs Canada ont été enrichis de sorte à améliorer l’élément d’efficacité des communications. Cependant, les efforts supplémentaires visant à véhiculer les raisons ayant motivé la désignation de ce lieu et les autres messages s’y rapportant n’ont pas encore été concrétisés.
Colline-Battle Hill-des-Gitwangaks (anciennement connue sous le nom de fort Kitwanga) – Ce lieu a fait preuve d’améliorations remarquables au niveau de sa cote en matière de pratiques de gestion adoptées. Des améliorations ont été apportées à l’inventaire et à l’évaluation des sites et objets archéologiques, en particulier aux enregistrements de l'histoire orale qui sont actuellement en cours de transcription pour leur préservation. Les pratiques de gestion des ressources culturelles sont en passe d'être incorporées au lieu, qui fait désormais l'objet d'un plan de conservation.
Maison-Riel – Ce lieu a fait preuve d’améliorations remarquables en matière d’efficacité des communications grâce à l’ajout de nombreux éléments à sa programmation, notamment la modernisation des dispositifs d’interprétation, l’enrichissement des visites guidées du lieu et de nouvelles initiatives à caractère éducatif. Ce lieu est exploité par un organisme extérieur; les guides bénéficient d’une formation approfondie qui comporte des références à la politique de gestion des ressources culturelles, à la charte de Parcs Canada et au processus de désignation. Le personnel est désormais en mesure de situer et de présenter la Maison-Riel dans son contexte et au sein du réseau de Parcs Canada.
S.S. Keno – Ce lieu a fait preuve d’améliorations remarquables au niveau de sa cote en matière d’efficacité des communications. Depuis 2001, un nouveau kiosque d’exposition a été installé, adjacent au lieu et véhicule un certain nombre des messages identifiés dans l’énoncé d’intégrité commémorative du lieu. Le pont du navire est désormais ouvert aux visites et communique efficacement les messages associés aux raisons qui ont motivé sa désignation.
Dans l’ensemble, ces lieux réévalués ont entrepris des démarches visant à améliorer leur cote, certains avec succès, et d’autres devant fournir des efforts supplémentaires afin de conserver leur intégrité commémorative. Pour l’année 2008-2009, les attentes en matière de rendement associées à l’intégrité commémorative sont les suivantes : 70 % des éléments de l’intégrité commémorative relatifs à l’état des ressources culturelles et aux pratiques de gestion, et 75 % de l’élément de communication ayant reçu une cote faible seront amélioré dans un délai de cinq ans. Les objectifs concernant l’état des ressources culturelles et les pratiques de gestion ont été allégés de sorte à permettre de concentrer les efforts sur l’élément de communication, qui a été identifié comme une priorité au sein de l’Agence. Le plan budgétaire de 2005 a établi un financement à long terme visant à soutenir la protection des actifs du patrimoine culturel, et Parcs Canada poursuit ses travaux d’amélioration de l’état d’intégrité commémorative de ses lieux historiques nationaux.
Attente en matière de rendementÉlaborer des indicateurs, fixer des attentes et établir des protocoles permettant de mesurer l'appréciation et la compréhension des Canadiens, des Canadiennes et des intervenants, d'ici mars 2007. |
Comme mentionné en Section 1, Parcs Canada met en œuvre, par le biais du Plan d’entreprise 2008-2009, un résultat stratégique et une architecture des activités de programmes révisés. Dans le cadre de cet exercice, cette activité de programme a fait l’objet d’une analyse plus poussée et a été peaufinée, établissant par ailleurs une nouvelle base d’évaluation des résultats pour cette attente en matière de rendement.
L’appréciation et la compréhension du public vise à joindre les Canadiens et les Canadiennes, plus particulièrement les jeunes et les publics urbains, au foyer, dans leurs loisirs, à l’école et dans leur collectivité en leur offrant des occasions d’apprentissage efficaces et pertinentes afin d’accroître leur compréhension, appréciation, soutien et engagement à l’égard du patrimoine naturel et historique. À cette fin, Parcs Canada collabore avec des auditoires et des partenaires stratégiques dans des cadres d’apprentissage officiels, informels et non officiels.
Au moyen de plusieurs démarches d’éducation soigneusement ciblées, comme le site Web de Parcs Canada, la radiodiffusion et les nouveaux médias, l’intégration en milieux urbains et l’introduction de contenu dans les programmes scolaires, l’Agence contribue à l’établissement des liens qui sont essentiels à la réalisation de son mandat. Parcs Canada a également l’intention d’élargir sa clientèle en suscitant la participation des nombreux intervenants et en encourageant la direction partagée du développement et de la mise en oeuvre de l’orientation future de l’Agence.
Les résultats prévus, les indicateurs et les attentes en matière de rendement visant à mesurer l’appréciation et la compréhension de la population canadienne et des intervenants, ont été établis au cours de l’année 2007-2008, comme le reflète la Figure 8. Aucun autre outil, ni aucune procédure de mesure et d'analyse n'ont été développés au cours de la période couverte par ce rapport.
Activité de programme | Appréciation et compréhension du public | |
Résultat prévu | Indicateur | Attente en matière de rendement |
Les Canadiens et les Canadiennes apprécient la valeur significative des lieux patrimoniaux administrés par Parcs Canada et comprennent celle de les protéger et de les mettre en valeur. | Les Canadiens et les Canadiennes apprécient la valeur significative des lieux patrimoniaux administrés par Parcs Canada. | D’ici mars 2009, établir les données de référence pour le pourcentage de Canadiens et de Canadiennes qui apprécient la valeur significative des lieux patrimoniaux administrés par Parcs Canada. |
Les Canadiens et les Canadiennes comprennent l’importance de protéger et de mettre en valeur les lieux patrimoniaux administrés par Parcs Canada. | D’ici mars 2009, établir les données de référence pour le pourcentage de Canadiens et de Canadiennes qui comprennent l’importance de protéger et de mettre en valeur les lieux patrimoniaux administrés par Parcs Canada. |
Parcs Canada vise à faire en sorte que les Canadiens et les Canadiennes apprécient l’importance de leur patrimoine en leur communiquant les raisons qui ont motivé la création de ces lieux, à savoir, le fait qu’ils sont représentatifs du patrimoine naturel et historique du Canada. L’Agence a par ailleurs l’intention de veiller à ce que les Canadiens et les Canadiennes comprennent l’importance de protéger et de mettre en valeur ce patrimoine de sorte à en jouir tout en conservant son intégrité pour les générations d’aujourd’hui et de demain.
Dans un contexte plus large, Parcs Canada communique et entretient des relations avec tous les Canadiens et Canadiennes. Toutefois, la majeure partie des communications sont ciblées de sorte à garantir la rentabilité économique et l’efficacité. Parcs Canada sélectionne les publics cibles les plus pertinents d’après les renseignements disponibles et les tendances émergeantes; les cibles actuelles couvrent les populations urbaines, la jeunesse et les groupes ethnoculturels. Les intervenants et les partenaires de Parcs Canada représentent un large éventail d’individus, de groupes et d’organisations qui maintiennent un intérêt direct dans les activités de l’Agence. Il s’agit notamment des organisations non gouvernementales œuvrant autour du patrimoine naturel et historique organisé du Canada, des associations et des partenaires professionnels, des fondations et des autres organismes du secteur public.
Afin de veiller à la mise en œuvre d’occasions d’apprentissage efficaces et pertinentes, Parcs Canada doit établir des valeurs de référence pour les indicateurs. En 2008-2009, des outils de mesure quantitative seront mis au point et/ou révisés (p.ex. : le sondage national de Parcs Canada auprès des Canadiens et des Canadiennes) et des recherches seront entreprises, visant à établir ces valeurs de référence d'ici mars 2009. Des protocoles de mesure tels que la fréquence et le calendrier de ces évaluations, l’alignement des outils sur les autres programmes d’établissement de rapports, des méthodes d’échantillonnage des groupes cibles, ainsi que des approches analytiques relatives aux attentes individuelles en matière de rendement, seront également mis en place.
Le Programme d'information sur les visiteurs (PIV) utilise un questionnaire standard visant à fournir aux gestionnaires des parcs nationaux, des lieux historiques nationaux et des aires marines nationales de conservation, des renseignements sur les visiteurs quant à leur utilisation des produits et des services et à leur satisfaction par rapport à divers aspects de leur visite. Le processus de sélection des aires protégées susceptibles de participer au programme PIV, chaque année, est aligné, dans la mesure du possible, sur le calendrier des besoins en matière de planification de la gestion et d’établissement de rapports. Les résultats d’un questionnaire PIV ne s’appliquent pas à tous les visiteurs d’un parc national, d’un lieu historique ou d’une aire marine nationale de conservation sur une année, ni aux visiteurs qui ne se sont pas rendus sur le lieu ayant fait l’objet du sondage, ou aux autres parcs nationaux, lieux historiques nationaux ou aires marines nationales de conservation du réseau qui n’ont pas répondu au questionnaire. Les parcs nationaux, lieux historiques nationaux et aires marines nationales de conservation qui participent au programme PIV sur un cycle de cinq ans, représentent 98 % du nombre total de visites enregistrées dans les lieux patrimoniaux administrés par Parcs Canada.
Pour la période visée par ce rapport, les résultats du PIV ont été reçus pour trois parcs nationaux (Îles-du-Saint-Laurent, Péninsule-Bruce et Prince Albert) et 16 lieux historiques nationaux (Grand-Pré, Fort-Beauséjour, Signal Hill, Sainte-Anne-de-Bellevue, Coteau-du-Lac, Sir-George-Étienne-Cartier, Le Commerce-de-la-Fourrure-à-Lachine, Parc-de-l’Artillerie, Forts-de-Lévis, Voie-Navigable-Trent-Severn, Centre de découvertes de Hamilton, Fort-Wellington, Maison-Laurier, Piste-Chilkoot, Gulf of Georgia Cannery et Fort Rodd Hill/Phare-de-Fisgard). Aucune aire marine nationale de conservation n’a participé au sondage.
Attente en matière de rendement50 % des visiteurs des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation, et 80 % des visiteurs des lieux historiques nationaux participent à des expériences d’apprentissage dans tous les sites faisant l’objet du sondage. |
Sur le questionnaire PIV, il est demandé aux visiteurs de s’identifier en tant qu’utilisateurs/participants à des produits ou services éducatifs particuliers, avant de leur attribuer une cote12. En moyenne, 72 % des visiteurs des trois parcs nationaux participant au sondage de 2007-2008, ont utilisé au moins un produit ou service de mise en valeur patrimoniale. En moyenne, 91 % des visiteurs des 16 lieux historiques participant au sondage de 2007-2008, déclarent avoir utilisé au moins un produit ou service de mise en valeur du patrimoine.
Le niveau de participation aux programmes et activités de mise en valeur du patrimoine est généralement plus élevé pour les lieux historiques nationaux et les canaux que pour les parcs nationaux. Une raison dominante de cette différence tient au fait que la mise en valeur du patrimoine est un élément fondamental de l’expérience du visiteur dans les lieux historiques, alors que nombre des visiteurs des parcs nationaux viennent dans ces lieux essentiellement à des fins récréatives.
Attente en matière de rendement85 % des visiteurs sont satisfaits, et 50 % très satisfaits de leur expérience dans l’ensemble des sites faisant l’objet du sondage. |
Sur le questionnaire PIV, il est demandé aux visiteurs d’indiquer leur niveau de satisfaction par rapport à divers aspects de leur visite13, ainsi que leur satisfaction globale, sur un barème de cinq points (5 = très satisfait et 1 = pas du tout satisfait). Les résultats des cinq dernières années sont présentés dans les Figures 9 et 10. Dans tous les autres endroits ayant fait l’objet du sondage au cours de l’année passée, les objectifs de satisfaction des visiteurs ont été atteints ou dépassés.
Année | 2007-2008 | 2006-2007 | 2005-2006 | 2004-2005 | 2003-2004 |
Nombre de sites ayant fait l’objet du sondage | 3 | 3 | 9 | 1 | 1 |
85 % des visiteurs satisfaits | atteint | atteint | atteint | atteint | atteint |
50% des visiteurs très satisfaits | atteint | atteint | atteint | atteint | atteint |
Source : Programme de renseignements de Parcs Canada sur les visiteurs |
Année | 2007-2008 | 2006-2007 | 2005-2006 | 2004-2005 | 2003-2004 |
Nombre de sites ayant fait l’objet du sondage | 16 | 11 | 13 | 8 | 6 |
85 % des visiteurs satisfaits | atteint | atteint | atteint | atteint | atteint |
50% des visiteurs très satisfaits | atteint | atteint | atteint | atteint | atteint |
Source : Programme de renseignements de Parcs Canada sur les visiteurs |
Les 19 sites visités ont enregistré 1,8 millions de visiteurs au cours de la période de sondage, à savoir, de juin à septembre 2007.
Concernant les trois parcs nationaux ayant fait l’objet du sondage, il a été demandé à 5 241 visiteurs de participer - 3 629 ont accepté de participer et 1 345 questionnaires ont été remplis et retournés. Concernant les 16 lieux historiques nationaux ayant fait l’objet du sondage, il a été demandé à 10 630 visiteurs de participer - 7 550 ont accepté de participer et 5 272 questionnaires ont été remplis et retournés.
Le taux de réponse (soit, le pourcentage de visiteurs approchés pour participer au sondage, ayant retourné les questionnaires) pour les lieux patrimoniaux ayant fait l’objet du sondage de 2007-2008 était de 46 % (moyenne globale). Parmi les 16 lieux historiques nationaux, les taux de réponse variaient de 36 % à 80 %, conformément aux années précédentes; les taux de réponse pour les trois parcs nationaux étaient respectivement de 16 %, 22 % et 73 %.