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3.2.12 Rapport d'�tape sur les grands projets de l'�tat
RADARSAT-1
Description
RADARSAT-1, le premier satellite canadien d'observation de la Terre, est le seul satellite de t�l�d�tection civil enti�rement op�rationnel �quip� d'un radar � synth�se d'ouverture (SAR). Contrairement aux satellites optiques, il est capable de prendre des images de jour comme de nuit, dans toutes les conditions m�t�orologiques, sans �gard � la couverture nuageuse, � la fum�e, au brouillard et � l'obscurit�. Lanc� en novembre 1995, RADARSAT-1, qui devait avoir une vie utile de cinq ans, continue d'afficher une remarquable fiabilit� op�rationnelle de 96 p. 100 en fournissant constamment des donn�es de grande qualit� en temps utile � RADARSAT International (RSI), une succursale � part enti�re de MacDonald, Dettwiller and Associates (MDA), ainsi qu'aux partenaires du projet (minist�res f�d�raux et provinciaux, la NASA et la U.S. National Oceanic and Atmospheric Administration). RADARSAT-1 en est � sa onzi�me ann�e d'exploitation.
L'exploitation de RADARSAT-1 se poursuivra au m�me niveau de performance en ce qui concerne la fiabilit� du satellite et la production d'images afin d'assurer l'approvisionnement en donn�es jusqu'au lancement et � la mise en service de RADARSAT-2, au d�but de 2008. Des plans de secours ont �t� �labor�s visant � recourir � des capteurs �trangers en rel�ve � RADARSAT-1 afin de continuer de r�pondre aux besoins des utilisateurs op�rationnels jusqu'� ce que les donn�es RADARSAT-2 soient disponibles.
RADARSAT-1 acquiert des images de haute qualit� de la Terre. Il assure la couverture quasi compl�te du Canada toutes les 72 heures et de l'Arctique toutes les 24 heures. Il a d�montr� sa valeur en recueillant les donn�es n�cessaires � la gestion efficace des ressources (notamment dans les domaines de la p�che, de la navigation, de l'exploration p�troli�re et gazi�re, du forage en haute mer et de la cartographie) de m�me qu'� la gestion des catastrophes et � la surveillance des glaces, des oc�ans, de l'environnement, de l'Arctique et des op�rations en haute mer.
Minist�re directeur et minist�res participants
Minist�re directeur : | Agence spatiale canadienne |
Autorit� contractante : | Travaux publics et Services gouvernementaux Canada |
Minist�res participants : | Environnement Canada Ressources naturelles Canada (Centre canadien de t�l�d�tection) |
Entrepreneur principal et principaux sous-traitants
Entrepreneur principal :
- EMS Technologies |
- Sainte-Anne-de-Bellevue, Qu�bec |
Principaux sous-traitants :
- MacDonald, Dettwiler & Associates |
- Richmond, Colombie-Britannique |
Autres sous-traitants :
- Ball Aerospace |
- Boulder, Colorado |
Principaux jalons
Les principaux jalons du grand projet de l'�tat RADARSAT-1 sont atteints.
Principaux jalons
- �tudes pr�liminaires |
Date
Achev� |
- Faisabilit� et d�finition de concept | Achev� |
- D�finition des besoins en syst�mes et d�finition pr�liminaire | Achev� |
- D�veloppement et essais jusqu'� l'�tape de revue des essais de qualification | Achev� |
- Fabrication des prototypes de vol des sous-syst�mes jusqu'� la phase d'essai de r�ception des sous-syst�mes | Achev� |
- Assemblage et int�gration des sous-syst�mes jusqu'� la revue d'aptitude au vol, et activit�s d'apr�s-lancement et de mise en service jusqu'� la r�ception du syst�me | Achev� |
- Premi�re mission antarctique - Deuxi�me mission antarctique - Exploitation au cours de la vie utile initiale de cinq ans |
Achev� Achev� Achev� |
- Exploitation du satellite | Avril 1996 � f�vrier 2008 |
Rapport d'�tape et explication des �carts
Le projet RADARSAT-1 a obtenu l'approbation d�finitive en mars 1991. Le satellite a �t� lanc� en novembre 1995 et son exploitation a commenc� en avril 1996. Le syst�me initial comprenait les stations de r�ception des donn�es de radar � synth�se d'ouverture qui se trouvent � Prince Albert (Saskatchewan), � Gatineau (Qu�bec), � Fairbanks (Alaska) et � McMurdo (Antarctique). L'ASC et MacDonald, Dettwiler & Associates (anciennement RSI) ont depuis conclu des accords avec 31 autres stations du r�seau r�parties partout dans le monde : en Argentine, en Australie, au Br�sil, en Chine, au Japon, au Kazakhstan, en Cor�e du Sud, en Malaisie, en Norv�ge, � Puerto Rico, en Russie, en Arabie saoudite, � Singapour, � Taiwan, en Tha�lande, en Turquie, au Royaume-Uni et aux �tats-Unis. � l'heure actuelle, une deuxi�me station en Norv�ge fait l'objet d'un examen de certification. On a, par ailleurs, conclu des ententes concernant des stations transportables pour la r�ception directe des donn�es de RADARSAT-1 : une en Italie, cinq aux �. U., une � Taiwan et une en France. D'autres stations devraient int�grer le r�seau RADARSAT en 2007.
L'exploitation courante de RADARSAT-1 a commenc� en avril 1996 apr�s une p�riode de mise en service. Le syst�me continue d'afficher un rendement moyen de 95,8 p. 100. Sa client�le mondiale compte plus de 600 utilisateurs commerciaux et gouvernementaux r�partis dans une soixantaine de pays.
Au cours des quelques derni�res ann�es, RADARSAT-1 a fait l'objet de plusieurs am�liorations sur le plan du rendement, de la fiabilit� et de la maintenabilit�. Voici un aper�u des principales am�liorations : juin 2005 – ajout d'un nouveau serveur au bureau de commande pour l'exploitation d'urgence conjointe avec l'ESA, novembre 2005 – ach�vement de la mise � niveau pr�vue du syst�me de serveur et de contr�leur de base de donn�es du BGM/GBD (mat�riel SunFire V240/Solaris 9), janvier 2006 – ach�vement de la mise � niveau pr�vue des cinq stations de planification du BGM (mat�riel SunBlade 100/Solaris 8), novembre 2006 – ach�vement de la mise � niveau pr�vue du syst�me de configuration � double redondance du bureau de commande (mat�riel SunFire V210/Solaris 10) et mise au point, validation et mise en service d'un algorithme et d'un outil de statistique sur les utilisations partag�es des donn�es SAR.
Depuis octobre 2000, l'ASC est membre signataire de la Charte internationale � Espace et catastrophes majeures � tout comme l'ESA et le Centre national d'�tudes spatiales (CNES) en France. Cette charte porte essentiellement sur le recours � plusieurs satellites, comme RADARSAT-1 et ceux d'autres agences signataires, pour appuyer les op�rations d'intervention et d'att�nuation en cas de catastrophes partout dans le monde. Depuis l'instauration officielle de la charte, l'Indian Space Research Organisation (ISRO), la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la Comisi�n Nacional de Actividades Espaciales (CONAE) de l'Argentine, l'Agence d'exploration a�rospatiale japonaise (JAXA), le Geological Survey (USGS) des �tats-Unis et la Disaster Monitoring Constellation (DMC) sont devenus membres signataires et contribuent � part enti�re � son exploitation. Suite � la derni�re r�union du Conseil de la charte accueillie en octobre 2006 par le USGS � son centre EROS de Sioux Falls (Dakota du Sud), des n�gociations sont en cours pour que les entreprises priv�es am�ricaines GeoEye et DigitalGlobe participent � l'exploitation de la charte et fournissent ainsi certaines des donn�es de t�l�d�tection par satellites offrant la meilleure r�solution au monde.
On compte � ce jour 116 interventions en vertu de la charte pour diverses catastrophes, comme des inondations (France, Canada, Russie, Autriche, Allemagne, Indon�sie, Maroc, Argentine, N�pal, R�publique dominicaine, Philippines, Soudan, Ha�ti, Namibie, R�publique tch�que, Sri Lanka, Pakistan, Hongrie, Roumanie et Colombie), des glissements de terrain (Slov�nie, Italie, N�pal, Russie et Philippines), des tremblements de terre (El Salvador, Inde, Afghanistan, Turquie, Alg�rie et Iran), des �ruptions volcaniques (Italie, Congo, Montserrat, Colombie et Espagne), des d�versements d'hydrocarbures au large des c�tes (�quateur, Liban, Danemark, Y�men et Espagne), des feux de for�t (France, Portugal, Canada et Bolivie) et des temp�tes de vent (Inde et Mexique). La charte a permis de suivre trois des catastrophes les plus d�vastatrices de l'histoire r�cente, soit le tsunami en Asie, l'ouragan Katrina et le tremblement de terre au Cachemire. En outre, c'est l'ASC qui assum� la direction des op�rations de couverture pendant le tsunami en Asie.
On a am�lior� le syst�me RADARSAT-1 de mani�re � livrer �lectroniquement des images au Service canadien des glaces (SCG) en moins de 2,5 heures en moyenne pour la production de cartes des glaces et de bulletins destin�s � la Garde c�ti�re canadienne et � d'autres clients qui font usage de donn�es maritimes. Le SCG continue d'�tre l'un des principaux utilisateurs de donn�es de RADARSAT-1 depuis les premi�res transmissions de donn�es op�rationnelles en f�vrier 1996. Le SCG s'est r�cemment associ� � Noetix Research, � l'ASC et � RSI (maintenant MDA) dans le cadre du projet � Northern View � du programme GMES (Surveillance plan�taire pour l'environnement et la s�curit�) parrain� par l'ESA pour fournir de fa�on r�guli�re des images capt�es par RADARSAT-1 � l'appui d'un service d'information sur les limites de dislocation des glaces dans deux collectivit�s de l'Arctique canadien.
La Mission globale de RADARSAT-1 a permis d'assembler l'une des plus vastes collections de donn�es de t�l�d�tection hyperfr�quences au monde. Il s'agit en fait de la premi�re base de donn�es multimode homog�ne en son genre. Les donn�es archiv�es proviennent de plusieurs campagnes d'observation de la Mission globale entreprises au cours des sept derni�res ann�es. Elles sont le fruit de la couverture compl�te des continents, des plateformes continentales et des calottes polaires ainsi que de la couverture compl�te de la quasi totalit� de la masse continentale de la Terre � l'aide de deux faisceaux imageurs RADARSAT-1 ayant recueilli la toute premi�re s�rie de paires de donn�es st�r�oscopiques. Il s'agit du plus important ensemble de donn�es radargramm�triques disponible aujourd'hui. Certains continents, comme l'Am�rique du Nord, ont �t� ainsi observ�s en entier plus d'une fois, ce qui a g�n�r� des clich�s saisonniers instantan�s avec lesquels on a produit des mosa�ques SAR de vastes zones. Les donn�es de la Mission globale ont permis de cr�er des mosa�ques d'images RADARSAT-1 haute r�solution du Canada, des �tats-Unis, de l'Australie et de l'Afrique. Plusieurs types de couvertures temporelles et localis�es ont �galement �t� r�alis�es au dessus de localit�s insulaires oc�aniques et des grandes villes et capitales du monde. La couverture saisonni�re des deltas tropicaux est �galement en cours ainsi que la couverture continue et en toute saison de l'Arctique. Cette couverture, qui fournit des fichiers de donn�es ininterrompues de l'Arctique depuis l'�t� 2003, donne suite � l'int�r�t grandissant qu'on porte � l'Arctique et au changement climatique et qui alimente les activit�s de l'Ann�e polaire internationale (API). Les campagnes d'observation de r�f�rence r�alis�es par RADARSAT-1 ont jet� les bases des futures missions SAR qu'entreprendra le Canada.
MDA/GSI continue de fournir des donn�es d'observation de la Terre, des produits d'information d�riv�s ainsi que des services d'avant-garde � ses clients partout dans le monde. MDA/GSI offre une vaste gamme de produits comprenant des images g�orectifi�es, des mod�les altim�triques num�riques et des produits propres � diverses applications, comme les vecteurs d'inondation et de suintement d'hydrocarbures dans les oc�ans, pour r�pondre aux demandes de nouveaux march�s. Les produits sont livr�s aux clients en temps quasi r�el par Internet et contribuent aux activit�s d'intervention rapide, comme la gestion des catastrophes et la navigation maritime. Parmi les autres services offerts, on compte des services de formation, de surveillance et d'intervention d'urgence, la cr�ation de produits personnalis�s ainsi que la mise en œuvre de projets faisant appel aux syst�mes d'information g�ographique (SIG).
Retomb�es industrielles
L'Agence spatiale canadienne a entrepris une �tude afin de d�terminer la contribution des donn�es de RADARSAT aux activit�s de cartographie des glaces et autres activit�s connexes au Canada. Le Service canadien des glaces a �t� le premier utilisateur gouvernemental de donn�es RADARSAT. Environnement Canada (EC), la Garde c�ti�re canadienne (GCC), Transports Canada (TC), le minist�re de la D�fense nationale (MDN) et le minist�re des P�ches et des Oc�ans (MPO) ont coordonn� leurs efforts pour mettre en œuvre le programme ISTOP (Programme int�gr� de rep�rage par satellite des pollueurs). Ils sont ainsi devenus plus efficaces et ont r�duit leurs co�ts en partageant les donn�es RADARSAT acquises pour surveiller la zone cibl�e. ISTOP est devenu pleinement op�rationnel en 2006-2007. Comme le satellite RADARSAT-1 permet l'observation de zones g�ographiques plus vastes, � moindres co�ts et risques et beaucoup plus rapidement que les couvertures a�roport�es, le SCG a �t� en mesure d'am�liorer son efficacit� op�rationnelle. Pendant cinq ann�es cons�cutives (de 1995 � 2000), le SCG a �conomis� en moyenne pr�s de 7,7 millions de dollars par ann�e (38,5 millions de dollars en cinq ans). On a continu� d'obtenir des retomb�es annuelles comparables jusqu'� la huiti�me ann�e d'exploitation de RADARSAT-1.
C'est la Garde c�ti�re canadienne (GCC), le plus important consommateur direct de produits du SCG, qui a le plus b�n�fici� de ces retomb�es. Les Bureaux des glaces de la GCC peuvent fournir de meilleures informations d'acheminement aux transporteurs maritimes commerciaux qui b�n�ficient de temps de transit plus courts. L'industrie du transport maritime a tir� profit de la pr�cision des donn�es de RADARSAT utilis�es pour produire les cartes des glaces. Les entreprises estiment que ces cartes ont permis de r�duire leur temps de transport dans les eaux infest�es de glaces, ce qui s'est traduit par des �conomies d'environ 18 millions de dollars par ann�e. Parmi les autres retomb�es, mentionnons la r�duction des dommages subis par les navires et le recours moins fr�quent aux navires d'escorte de la GCC. La Garde c�ti�re estime r�aliser des �conomies, tant dans les co�ts d'exploitation que dans le temps de transit, se situant entre 3, 6 millions de dollars et 7 millions de dollars par ann�e, selon l'�tat des glaces.
Pendant la phase de construction de RADARSAT-1, l'entrepreneur principal SPAR et ses sous-traitants canadiens ont cr�� des emplois de haute technologie repr�sentant plus de 2 000 ann�es-personnes. Les activit�s permanentes de la mission occupent 75 personnes au si�ge social de l'ASC � Longueuil (Qu�bec), 7 personnes � Saskatoon (Saskatchewan), 15 aux stations terriennes de Prince Albert (Saskatchewan) et de Gatineau (Qu�bec) ainsi que plus de 80 chez RSI (maintenant MDA) � Richmond (Colombie-Britannique). Sur le march� hautement concurrentiel de l'information de source spatioport�e, MDA s'approprie encore toujours environ 15 p. 100 du march� mondial de la t�l�d�tection spatiale. MDA a continu� de traiter de nombreuses sc�nes et d'int�grer des donn�es de RADARSAT � des produits d'information destin�s � pr�s de 600 clients dans 60 pays diff�rents. Qui plus est, MDA a conclu des ententes avec 80 distributeurs internationaux, 18 stations du r�seau RADARSAT-1 et 11 centres de ressources. Le march� des archives de donn�es se d�veloppera vraisemblablement de fa�on tr�s intensive et pourrait cr�er de nouvelles retomb�es.
RADARSAT-2
Description
RADARSAT-2, le satellite canadien de prochaine g�n�ration �quip� d'un SAR, sera le plus perfectionn� du genre au monde. RADARSAT-2 continuera � assurer une couverture de la plan�te enti�re, de jour comme de nuit et par toutes les conditions m�t�orologiques, et � appuyer la p�che, la navigation maritime, l'exploration p�troli�re et gazi�re, le forage en haute mer, la cartographie et la recherche oc�anographique. �quip� d'un radar en bande C, il sera le premier satellite SAR enti�rement commercial � offrir des fonctions de polarisation multiple, caract�ristique fort utile permettant d'identifier toute une vari�t� de cibles et d'entit�s de surface. Le syst�me aura �galement la capacit� d'acqu�rir des images � gauche et � droite avec une r�solution allant jusqu'� trois m�tres, sur une fauch�e de 800 km de part et d'autre du satellite. On pourra ainsi fournir une nouvelle gamme de produits et services qui donneront des renseignements pr�cieux sur les ressources naturelles et l'environnement de la plan�te.
Le grand projet de l'�tat RADARSAT-2, men� en partenariat avec MacDonald, Dettwiler & Associates (MDA), porte sur la conception, le d�veloppement, l'essai, le d�ploiement et l'exploitation d'un satellite �quip� d'un radar � synth�se d'ouverture qui assurera une couverture de l'ensemble des ph�nom�nes terrestres dans la foul�e de RADARSAT-1. � l'heure actuelle, le co�t total estim� dans le budget de l'ASC s'�l�ve � 421,6 millions de dollars.
RADARSAT-2 constitue une version am�lior�e de RADARSAT-1 et est dot� de nouvelles fonctions devant permettre au Canada de continuer d'assurer son leadership sur le march� mondial de la t�l�d�tection spatiale et, du m�me coup, de cr�er un secteur commercial et industriel de la t�l�d�tection par satellites au Canada.
Minist�re directeur et minist�res participants
Minist�re directeur : | Agence spatiale canadienne |
Autorit� contractante pour l'entente cadre entre l'ASC et MDA : | Agence spatiale canadienne |
Minist�res participants : | Ressources naturelles Canada (Centre canadien de t�l�d�tection) Environnement Canada Industrie Canada P�ches et Oc�ans D�fense nationale Affaires �trang�res Commerce international Agriculture Canada |
Entrepreneur principal et principaux sous-traitants
Entrepreneur principal :
- MacDonald Dettwiler, and Associates (MDA) |
- Richmond, Colombie Britannique |
Principaux sous-traitants :
- EMS Technologies (maintenant MacDonald Dettwiler, and Associates) |
- Sainte-Anne-de-Bellevue, Qu�bec |
Principaux jalons
Les principaux jalons du grand projet de l'�tat sont les suivants :
Phase | Principaux jalons | Date |
A et B | D�finition des exigences | Juin 1999 |
C | Conception des syst�mes | Mai 2002 |
D1 | Construction des sous-syst�mes | Septembre 2005 |
D2 | Int�gration et essais | Janvier 2007 |
E1 | Pr�paration d'avant-lancement | Juillet 2007 |
E2 | Lancement Mise en service du syst�me |
Novembre 2007 F�vrier 2008 |
E3 | Exploitation | 2008 � 2014 |
Rapport d'�tape et explication des �carts
En juin 1994, le gouvernement a demand� � l'Agence spatiale canadienne (ASC) d'�laborer avec le secteur priv� une entente visant le d�veloppement et l'exploitation d'un programme RADARSAT subs�quent afin de maintenir la continuit� des donn�es de RADARSAT-1. En f�vrier 1998, � l'issue d'une demande de propositions officielle, MDA a �t� retenue pour construire et exploiter RADARSAT-2.
L'ASC et MDA ont sign� une entente cadre en d�cembre 1998 concernant la mission RADARSAT-2. Il s'agissait d'une entente � prix ferme pr�voyant une contribution de 225 millions de dollars de la part du gouvernement en �change de donn�es, et de 80 millions de dollars de la part de MDA. Cette entente cadre entre l'ASC et MDA a fait l'objet d'une mise � jour en janvier 2000 afin de tenir compte des modifications apport�es au calendrier et aux derniers co�ts estimatifs. L'entreprise MDA est aussi charg�e de l'exploitation du satellite et du d�veloppement des activit�s connexes, alors que l'ASC est tenue de prendre les dispositions n�cessaires pour le lancement et la tenue � jour � long terme des archives nationales des donn�es de RADARSAT-2. L'ASC fournira une contribution suppl�mentaire non financi�re sous forme de certains actifs ainsi que les services d'int�gration et d'essais de son Laboratoire David Florida et de celui de l'Institut de recherche a�rospatiale du CNRC.
En novembre 1998, le Conseil du Tr�sor a approuv� le grand projet de l'�tat RADARSAT-2 ainsi qu'un budget de 242,2 millions de dollars. En mars 2000, il a donn� son approbation concernant une augmentation budg�taire de 47,1 millions de dollars destin�e � couvrir les frais qu'a entra�n�s le changement de fournisseur de la plateforme, comme l'exigeaient � cette �poque les restrictions impos�es par le gouvernement am�ricain au fournisseur am�ricain. Le Conseil du Tr�sor a �galement approuv� une augmentation de 12,3 millions de dollars afin de mettre � niveau les structures existantes des stations r�ceptrices au sol. En juin 2000, le Conseil du Tr�sor a approuv� une augmentation budg�taire de 108 millions de dollars destin�s � payer les services commerciaux de lancement apr�s que la NASA se fut retir�e de l'entente qui pr�voyait le lancement de RADARSAT-2 en �change de donn�es, comme ce fut le cas pour RADARSAT-1. En juin 2001, il a approuv� une augmentation de 6 millions de dollars pour la r�alisation de diverses modifications essentielles � apporter � l'engin spatial RADARSAT-2 en vue d'une �ventuelle mission en tandem avec RADARSAT-3.
Le d�veloppement du satellite RADARSAT-2 se poursuit, mais � un rythme plus lent que pr�vu. Les retards qu'accusent l'entrepreneur principal et les principaux sous-traitants dans la production de certains �l�ments du satellite ont des r�percussions consid�rables sur l'assemblage, l'int�gration et l'essai de l'engin spatial. La structure porteuse extensible (ESS), qui constitue l'un des principaux sous-syst�mes de l'engin, a �t� livr�e aux installations d'assemblage, d'int�gration et d'essai (AIE) du Laboratoire David Florida (LDF) en octobre 2003. Les panneaux solaires et la plateforme ont �t� livr�s au LDF en avril et en mai 2004 respectivement. L'antenne SAR a �t� livr�e en septembre 2005. L'assemblage, l'int�gration et l'essai de l'engin spatial RADARSAT-2 au Laboratoire David Florida, ainsi que les activit�s pr�paratoires � l'exploitation men�es aux installations de l'ASC � Saint-Hubert et la campagne de lancement � Ba�konour, Kazakhstan, ont �t� termin�s � temps. Le lancement du satellite � bord d'une fus�e Soyouz a �t� report� � novembre 2007. La phase initiale de mise en service de RADARSAT-2 devrait �tre achev�e en f�vrier 2008.
Tous les co�ts suppl�mentaires �ventuels associ�s � l'ach�vement de la construction et au lancement de RADARSAT-2 seront assum�s par l'entrepreneur principal. Toutefois, en raison de ces retards additionnels, le bureau du projet RADARSAT-2 � l'ASC devra poursuivre ses activit�s au-del� de la p�riode de financement pr�vue � cette fin. Les fonds n�cessaires pour le d�passement des co�ts avaient �t� pr�vus au Plan quinquennal d'�valuation des risques et des sources de financement de l'ASC.
Retomb�es industrielles
Ce syst�me de satellite de prochaine g�n�ration devrait cr�er d'importantes retomb�es industrielles pour le secteur spatial et de l'observation de la Terre. Le programme RADARSAT-2 g�n�rera, surtout gr�ce aux ventes � l'exportation, une croissance de l'emploi dans l'�conomie canadienne du savoir et stimulera la croissance de petites et moyennes entreprises au fur et � mesure que l'industrie des services et les infrastructures canadiennes prendront de l'ampleur.
L'un des principaux objectifs de ce projet consiste � assurer la transition de l'industrie de l'observation de la Terre du secteur public au secteur priv�. On vise principalement � tirer profit des march�s des donn�es SAR et des produits � valeur ajout�e, �tablis gr�ce � RADARSAT-1, afin de consolider la position de l'industrie canadienne en tant que fournisseur de technologies, de syst�mes, de produits � valeur ajout�e et de services SAR. Plus particuli�rement, on s'efforcera de d�velopper le potentiel de fabrication et la comp�titivit� de l'industrie canadienne dans le domaine de la conception / fabrication d'antennes r�seau � commande de phase, de la conception / fabrication de r�cepteurs / �metteurs haute performance et de la conception de structures perfectionn�es. En outre, de nouvelles possibilit�s s'offriront en mati�re d'exportation de syst�mes destin�s aux stations terriennes. Ces nouvelles capacit�s donneront �galement naissance � de nouvelles applications qui favoriseront la cr�ation de nouveaux march�s et l'�largissement des march�s existants pour la vente de donn�es et de produits � valeur ajout�e.
En date du 31 mars 2006, le Programme spatial canadien avait financ� l'ex�cution de travaux directement attribuables au grand projet de l'�tat RADARSAT-2 d'une valeur de 377,8 millions de dollars � l'industrie canadienne. Toutes les r�gions du Canada b�n�ficieront des retomb�es industrielles qui d�couleront directement de la construction du syst�me RADARSAT-2. La r�partition r�gionale des retomb�es industrielles est indiqu�e dans le tableau ci-dessous.
R�partition r�gionale des march�s de RADARSAT-2
(en date du mois de janvier 2007)
Programme | Colombie-Britannique | Provinces des Prairies | Ontario | Qu�bec | Atlantique | Total Canada |
RADARSAT-2 | 54,4 % | 3,7 % | 5,4 % | 35,9 % | 0,7 % | 100 % |
Nota : Les chiffres �tant arrondis, ils peuvent ne pas correspondre au total indiqu�.
Sommaire des d�penses non renouvelables (en millions de $)
(en date du mois de mars 2007)
RADARSAT-2 | �valuation actuelle des d�penses pr�vues | Pr�visions des d�penses jusqu'au 31 mars 2007 | D�penses pr�vues 2007-2008 | Ann�es subs�quentes |
421,6 | 404,1 | 17,5 | 0 |