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ARCHIVÉ - Mesure du rendement de l'Initiative du Gouvernement en direct

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Innovation

Indicateur(s)

Utilisation et démonstration d'applications Internet novatrices – le Canada, chef de file dans l'économie et la société du savoir.

Explication additionnelle de ce qui est mesuré

Cet aspect du système de mesures du GED met en relief les innovations en matière de technologies de l'information et des communications (TIC) et leurs retombées économiques sur les services en direct primés, « l'état de préparation » du commerce électronique et les activités d'approvisionnement et de ventes électroniques. Parallèlement, il convient de reconnaître que l'Initiative du GED n'influence qu'indirectement la croissance du commerce électronique et de l'économie. Ces résultats sont, eux aussi, soumis à l'influence de facteurs mondiaux, tels que le climat politique, et de facteurs propres à chaque pays, comme les niveaux d'emploi, le revenu réel disponible et le niveau de scolarisation.

(Nota. – Des résultats plus généraux sur l'innovation figurent dans Le rendement du Canada 2003, le rapport annuel de la présidente du Conseil du Trésor au Parlement : http://www.tbs-sct.gc.ca/report/govrev/03/cp-rc_f.asp)

Mesure du rendement : échelle et technique

Rendement mesuré surtout à l'échelle « pangouvernementale », à l'aide d'évaluations de tiers partis.

Outil(s) de base / source(s) de données

1)     Networked Readiness Index (indice de l'état de préparation relatif au réseautage) du Forum économique mondial (FEM), qui évalue la mesure dans laquelle un pays peut utiliser la technologie afin de favoriser la croissance économique.

2)     e-Readiness Index (Indice de l'état d'avancement des services électroniques) de l'Economist Intelligence Unit (EIU), qui indique la mesure dans laquelle un pays est prêt à tirer profit des occasions commerciales par Internet et apte à optimiser ces occasions.

3)     Étude de Statistique Canada sur le commerce électronique et la technologie, qui fait état de données sur l'utilisation et les ventes par Internet des secteurs public et privé (avec ou sans paiement en direct).

4)     Prix de distinction GTEC (http://www.gtecweek.com/).

5)     Sondages multiclients – notamment, les études sur l'autoroute de l'information par EKOS.

Résumé des résultats obtenus en 2003

Variables – Seule une minorité de Canadiennes et de Canadiens pensent que les gouvernements (le gouvernement fédéral, ceux des provinces et des territoires) sont en train d'élaborer et de mettre en œuvre des technologies innovatrices de l'information et des communications. Cependant, environ le tiers des ministères et organismes du GED gagnent des prix chaque année en reconnaissance de leur utilisation de la technologie dans la prestation des services. À l'échelle internationale, le Canada se classe invariablement dans les 10 premiers dans les enquêtes qui comparent l'état de préparation des pays en vue de profiter des possibilités commerciales d'Internet. Les données initiales montrent également que le Canada commence à réaliser ce potentiel de croissance économique au moyen de l'utilisation des technologies de l'information et des communications.

Données brutes

  • Il existe un lien entre les travaux qui font appel aux TIC et l'innovation; selon un récent sondage de Statistique Canada, « …plus des trois quarts des établissements dans le secteur des technologies de l'information et des communications (TIC) étaient innovateurs au cours de la période allant de 2001 à 2003, soit la proportion la plus élevée parmi toutes les industries visées par l'enquête ». (2004)

–    Selon Statistique Canada, l'innovation se définit comme « l'introduction d'un produit nouveau ou sensiblement amélioré, ou encore d'un procédé nouveau ou sensiblement amélioré ».

Perceptions générales

  • 39 % des Canadiennes et des Canadiens estiment que les gouvernements sont à la fine pointe de la nouvelle technologie, ce qui constitue une diminution par rapport à 42 % en 2001 (EKOS, 2003).

–    Par contre, 52 % croient que les banques sont à l'avant-garde lorsqu'il s'agit de la mise en œuvre de nouvelles technologies.

Lauréats de la Semaine GTEC 2003 (services fédéraux)

  • Catégorie Amélioration des services à la population et aux entreprises : OR : Appli-Web AE, de Développement des ressources humaines Canada; ARGENT : Infrastructure sécuritaire pour la collecte électronique des données, de Statistique Canada;BRONZE : Notre don au Canada/Formulaire en direct sur la santé électronique, d'Anciens Combattants Canada.
  • Catégorie Amélioration du fonctionnement du gouvernement : OR : TED en direct plus, de l'Agence des douanes et du revenu du Canada; ARGENT : Carte de résident permanent, de Citoyenneté et Immigration Canada; BRONZE : Registre des installations portuaires – Région du Québec, de Transports Canada.
  • Catégorie Sécurité aux activités de la TI :OR : PRISME - Programme technologique de gestion de l'information procédurale à la Chambre des communes; ARGENT : Le Délégué commercial virtuel, du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international; BRONZE : Le Service d'information interactif, de l'Agence des douanes et du revenu du Canada.
  • Catégorie Gestion de l'information stratégique : OR : Développer une infrastructure de gestion de l'information à l'appui de la modernisation de services aux Canadiens, de Développement des ressources humaines Canada.
  • Catégorie Réaliser le cyber-gouvernement au Canada : OR : Services d'authentification/ePass Canada, du Secrétariat du Conseil du Trésor et de l'Agence des douanes et du revenu du Canada.
  • Catégorie Projets innovateurs pangouvernementaux du cyber-gouvernement : BRONZE : L'initiative des cargaisons marines entre le Canada et les États-Unis, de l'Agence des douanes et du revenu du Canada.
  • Catégorie Mise en œuvre de projets de la TI de moyenne et grande taille : OR : Système tactique de commandement, de contrôle et de communication, du ministère de la Défense nationale.

  • Catégorie Gestion des dimensions humaines du cyber-gouvernement : BRONZE : Programme de bien-être en milieu de travail de la DGI, de l'Agence des douanes et du revenu du Canada.
  • État de préparation en vue d'utiliser les TIC pour stimuler le commerce électronique
  • Le Canada compte parmi les 24 « principales économies innovatrices en matière de technologie » selon le nombre de brevets de modèle d'utilité émis annuellement par les États-Unis (Global Competitiveness Report 2002-2003, Forum économique mondial).

–    Dans ce groupe, le Canada se classe au neuvième rang.

  • Le Networked Readiness Index (indice de l'état de préparation relatif au réseautage) du FEM classe au sixième rang le Canada, qui s'est ainsi hissé de six positions depuis sa douzième position de 2002.

–    Le Canada arrive au quatrième rang pour ce qui est de l'élément « Environnement des TIC » de l'indice : il se distingue particulièrement dans des domaines tels que la disponibilité des scientifiques et des ingénieurs, la qualité de l'infrastructure globale et le nombre de serveurs Internet protégés.

–    Au cinquième rang selon l'élément « État de préparation des TIC » de l'indice, le Canada fait particulièrement bonne figure dans des domaines comme la disponibilité de l'accès mobile à Internet, celle de l'accès à large bande, innovations des entreprises et sophistication des intranets des entreprises.

  • Bien que le Canada se classe au vingtième rang pour ce qui est de l'établissement des priorités des TIC, au chapitre de l'offre véritable de services en direct, il occupe la neuvième position.
  • Comparativement à d'autres pays, la population et le gouvernement du Canada sont plus prêts à utiliser les TIC que l'entreprise privée.

–    Au dixième rang selon l'élément « Utilisation des TIC » de l'indice, le Canada se montre particulièrement vigoureux dans des domaines tels que l'utilisation de systèmes de paiement en direct, le recours à Internet pour coordonner les consommateurs et les fournisseurs et l'existence d'applications commerciales sans fil.

  • Toutefois, le pourcentage d'entreprises qui ont recours au commerce électronique ne permet au Canada que d'occuper le 48e rang.
  • En ce qui concerne le e-Readiness Index (état d'avancement des services électroniques) de l'Economist Intelligence Unit (EIU), le Canada arrive au 10e rang; la note brute qu'il obtient en 2003 est semblable à celle des années antérieures (8,2 en 2003; 8,23 en 2002 et 2001).

–    Selon une analyse de l'EIU, « il semble qu'il y ait un degré élevé d'uniformité entre les pays en tête : l'écart entre les premier et dixième rangs n'est que de 0,47 point » [traduction libre].

–    Par contre, le Canada occupe le premier rang pour deux éléments de l'indice, soit le « Contexte commercial » (p. ex., la vigueur de l'économie, le milieu de la réglementation, la politique sur la concurrence, la qualité de l'infrastructure) et les « Services de soutien électroniques » (p. ex., disponibilité de services de consultation et de soutien technique pour les cyber-entreprises, normes relatives aux plates-formes et aux langages de programmation s'appliquant à l'ensemble de l'industrie).

–    Par contre, le Canada est le plus faible pour ce qui est de l'élément « Connectivité » de l'indice (p. ex., popularité du téléphone cellulaire, niveau de concurrence dans l'industrie des télécommunications).

Retombées de la diffusion des TIC sur le commerce électronique

  • 32 % des Canadiennes et des Canadiens effectuent maintenant au moins certaines transactions bancaires en direct, ce qui représente une augmentation par rapport à 26 % en 2002 (EKOS, 2003).

–    Il y a de plus en plus de « clients bancaires internautes » expérimentés : 15 % de tous les Canadiens et Canadiennes et 48 % des personnes qui réalisent des transactions bancaires en direct comptent au moins deux ans d'expérience en la matière.

–    Les « clients bancaires internautes » font plus de la moitié de toutes leurs transactions bancaires en direct.

  • En 2002, la proportion des entreprises du secteur privé qui vendaient des biens et des services par Internet s'établissait à 7,5 %, soit une hausse minime par rapport à 2001 alors que cette proportion était de 6,7 %; par contre, la valeur de ces ventes a connu une forte hausse, passant de 10,39 à 13,34 milliards de dollars (Statistique Canada, 2003).

–    En 2002, le commerce électronique ne générait que 0,6 % de l'ensemble des revenus d'exploitation du secteur privé.

–    La plupart des activités de commerce électronique sont attribuables aux grandes entreprises.

–    Le commerce électronique demeure instable; en 2002, pour 10 entreprises qui entreprenaient de vendre par Internet, sept mettaient fin à ces opérations.

  • En 2002, les ventes entre entreprises et au gouvernement par Internet s'élevaient à environ 9,65 milliards de dollars, soit une augmentation de 19,8 % par rapport à 2001 (Statistique Canada 2003).

–    La proportion des entreprises qui ont acheté des biens et des services par Internet est passée d'environ 22 % en 2001 à environ 32 % en 2002.

–    Quant aux organisations gouvernementales qui ont acheté des biens et des services par Internet, leur proportion est passée d'environ 55 % en 2001 à environ 65 % en 2002.

  • En 2002, le cybercommerce grand public réalisait des ventes de l'ordre de 3,69 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 58,5 % par rapport à 2001 (Statistique Canada, 2003).
  • Bien qu'il soit encore un peu tôt, les secteurs des TIC au Canada produisent des retombées économiques positives sur la productivité globale, soit une augmentation d'environ 1 % au cours de la période 1996-2001 (OCDE, Les TIC et la croissance économique, 2003).