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Goss Gilroy inc. tient à remercier toutes les personnes qui ont contribué à la présente évaluation – celles qui ont participé aux entrevues et celles qui ont répondu aux questionnaires, de même que les membres du Comité consultatif de l'évaluation du Projet pilote sur les crédits permanents pour la gestion des immobilisations, pour leur précieuse contribution et leur grand soutien. Goss Gilroy inc. aimerait également reconnaître le rôle du Bureau de la vérification interne et de l'évaluation du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada qui a collaboré à la préparation du rapport.
Acronymes et abréviations | Description |
---|---|
AAC | Agriculture et Agroalimentaire Canada |
ABS | Affectation à but spécial |
ARC | Agence du revenu du Canada |
BVG | Bureau du vérificateur général du Canada |
CP | Crédits permanents |
CRG | Cadre de responsabilisation de gestion |
DPBIM | Division de la politique des biens immobiliers et du matériel |
EI | Examen des immobilisations |
GCC | Garde côtière canadienne |
GRC | Gendarmerie royale du Canada |
MAECI | Affaires étrangères et Commerce international Canada |
MJANR | Mise à jour annuelle des niveaux de référence |
MPO | Pêches et Océans Canada |
PON | Procédures opérationnelles normalisées |
RMR | Rapport ministériel sur le rendement |
Secrétariat | Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada |
TPSGC | Travaux publics et Services gouvernementaux Canada |
L'évaluation du Projet pilote sur les crédits permanents (CP) pour la gestion des immobilisations a été entreprise en tant qu'engagement du Conseil du Trésor dans le cadre du Plan d'évaluation quinquennal du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (le Secrétariat). Elle a été menée en 2009‑2010, et ses objectifs consistaient à :
En se servant de multiples éléments de preuve, on a examiné 45 documents, mené 33 entrevues auprès d'informateurs clés et analysé toutes les données administratives connexes. En raison de l'insuffisance des ensembles de données administratives, l'évaluation a été limitée parce qu'elle se fondait sur des données qualitatives.
La structure de gouvernance de l'évaluation était composée d'un comité consultatif interministériel, du groupe de travail du projet pilote, du bureau de programme et du Bureau de la vérification interne et de l'évaluation du Secrétariat. L'évaluation a également été guidée par le Comité d'évaluation ministériel, qui en a fait l'examen puis a recommandé à la secrétaire de l'approuver.
L'Examen des immobilisations (EI) de 2004, désigné examen opérationnel du gouvernement, a été mené par le Secrétariat dans le but d'identifier « les pratiques exemplaires, les domaines posant des problèmes et les solutions » dans la gestion des immobilisations. On a atteint cet objectif en examinant les enjeux importants du cadre de gestion, comme la politique de gestion des immobilisations, l'information sur les immobilisations, leur financement et les données historiques sur les dépenses, le tout dans le contexte des pratiques exemplaires.
L'EI a permis de constater plusieurs problèmes, dont le financement insuffisant pour assurer un entretien convenable des immobilisations, qui, de l'avis général, aurait fait près de quintupler les coûts. Ce manque de fonds avait mené à des mesures à court terme au détriment d'une gérance à long terme des immobilisations. L'EI a recommandé de « fournir un financement permanent des immobilisations sur une période de trois à cinq ans, selon la qualité du plan d'immobilisations à long terme et le rendement ministériel ». Cette recommandation devait permettre aux ministères de « reporter des fonds non dépensés en immobilisations d'un exercice à l'autre et donnera aux gestionnaires une base de financement plus stable pour la planification de leurs activités sans qu'ils aient à craindre l'annulation de leurs ressources ». Au cours de cette période, un rapport du Bureau du vérificateur général du Canada (BVG) a également recommandé que les immobilisations soient gérées selon la méthode de la comptabilité d'exercice.
Avant le lancement du Projet pilote sur les CP, il n'existait que deux autres mécanismes de report – le rééchelonnement des fonds et le report de 5 % des crédits non utilisés. Le report de 5 % du budget des dépenses en capital permet aux ministères et organismes admissibles de reporter une partie de leur budget des dépenses en capital d'un exercice à l'autre, soit jusqu'à 5 % de leurs dépenses en capital à concurrence de 75 millions de dollars. De sont côté, le rééchelonnement des fonds n'est assorti d'aucune limite explicite, mais les demandes de rééchelonnement doivent satisfaire à des exigences d'admissibilité et à certaines conditions. Toutefois, ni l'un ni l'autre de ces mécanismes ne permet de répondre aux besoins de planification et de gestion à long terme énoncés dans l'EI.
Le Secrétariat a réagi aux recommandations de cet EI, en lançant un projet pilote auquel participaient quatre organisations fédérales : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), Affaires étrangères et Commerce international Canada (MAECI), Pêches et Océans Canada (MPO) et la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Les objectifs du projet pilote étaient les suivants :
Le Projet pilote sur les CP donne suite aux recommandations tant de l'EI que du BVG. Son objectif, qui consiste à améliorer l'efficacité globale des dépenses en capital, est clairement compatible avec les priorités du gouvernement fédéral visant à produire des résultats pour les Canadiens tout en maintenant la discipline financière.
L'évaluation du projet pilote montre que les organisations participantes reconnaissent la nécessité d'un mécanisme comme les CP pour faciliter la gestion des programmes d'immobilisations du gouvernement fédéral tout en tenant compte des incertitudes inhérentes à leur gestion. Les organisations participantes aussi bien que les ministères et organismes non participants sont convaincus qu'aucun autre mécanisme de report ne leur offre une certitude et une opportunité plus avantageuse que les CP pour rendre possible une gestion de projets globale efficace.
Le projet pilote a généré une solide base de preuves qualitatives qui révèlent les progrès accomplis quant aux résultats immédiats, dont une meilleure gestion des finances, des projets et des risques. En outre, l'évaluation a permis de constater des progrès à l'égard des résultats à moyen terme comme l'optimisation des ressources, l'amélioration des décisions de gestion et l'affectation optimale des ressources dans les plans d'investissement.
L'ensemble des preuves, allant des avantages au niveau des projets à une rigueur accrue dans la gouvernance et la gestion financière des immobilisations ministérielles, relie les décisions plus judicieuses en matière d'immobilisations à la conception du projet pilote. Ces améliorations étaient en grande partie attribuées à la souplesse, à l'opportunité et à la prédictibilité rendues possibles par le mécanisme des crédits permanents du projet pilote, comme suit :
Bien que les résultats n'aient pas été quantifiés, l'évaluation a permis de constater que les organisations participantes s'étaient comportées d'une façon qu'on jugerait normalement rentable. Par exemple, elles ont réussi :
On a proposé les quatre options suivantes pour discussion en tant que suivi de l'évaluation :
Puisque l'évaluation a confirmé le succès du projet pilote, l'option de la suppression du mécanisme des CP sans envisager de solution de rechange n'a pas été retenue.
Il est recommandé que le Secrétariat examine les mécanismes existants pour déterminer s'ils peuvent être modifiés de façon à y intégrer la souplesse, l'opportunité et la prédictibilité qui ont amélioré le processus décisionnel dans le cadre du Projet pilote sur les CP. Selon les résultats de l'évaluation et de l'examen, le Secrétariat déterminerait alors laquelle des options (2, 3 ou 4) serait mise en œuvre.
Si le Projet pilote sur les CP se poursuit ou si l'on améliore un autre mécanisme existant (options 1 à 4), les recommandations suivantes s'appliquent :
Ce rapport présente les résultats de l'évaluation du Projet pilote sur les crédits permanents (CP) pour la gestion des immobilisations réalisé en 2009-2010.
Le Projet pilote sur les CP a été lancé en 2005 dans le cadre de la réponse aux recommandations de deux rapports, le premier étant celui de l'Examen des immobilisations (EI) de 2004 mené dans le contexte des Examens des dépenses gouvernementales en décembre 2003 et le second, un rapport de 2004 du BVG qui recommandait fortement l'introduction de crédits fondés sur la comptabilité d'exercice pour financer les dépenses de l'administration fédérale. Le projet pilote avait pour but d'étudier les répercussions potentielles d'une éventuelle application pangouvernementale d'un mécanisme de report des CP sur deux ans.
L'évaluation a été supervisée par le chargé de projet de la Division de la politique des biens immobiliers et du matériel (DPBIM) du Secrétariat, le groupe de travail du Projet pilote sur les crédits permanents pour la gestion des immobilisations et le Bureau de la vérification interne et de l'évaluation du Secrétariat. L'évaluation devait être réalisée conformément à la présentation au Conseil du Trésor de 2006.
Les immobilisations soutiennent la majorité des programmes gouvernementaux en fournissant les bâtiments, les terrains, le matériel et l'outillage nécessaires. Au fil des années, on a constaté des problèmes relatifs à la gestion des immobilisations au gouvernement fédéral. Des investissements insuffisants au titre des immobilisations ont entraîné une détérioration (ou si l'on préfère un vieillissement) de l'infrastructure. On a entrepris un EI portant sur les dépenses et les processus administratifs afin de déterminer les possibilités d'en améliorer la gestion, la gouvernance et l'efficacité. Le rapport final de l'EI, qui a été publié en 2004, a révélé ce qui suit :
Même si les actifs sont généralement bien gérés au niveau local, l'élément le plus onéreux dans ce domaine demeure l'entretien différé. Des sources fiables estiment que le report de l'entretien peut coûter jusqu'à cinq fois plus que l'entretien effectué de façon ponctuelle…On a réalisé des économies au chapitre des réparations et des coûts de fonctionnement.
Faisant suite logiquement à cette constatation, le rapport a recommandé au gouvernement fédéral de « fournir un financement permanent des immobilisations sur une période de trois à cinq ans, selon la qualité du plan d'investissement à long terme et le rendement ministériel ». Le concept de « report des fonds non utilisés » s'entend du report des fonds non utilisés à la fin de l'exercice. Aux termes des processus actuels, à la fin de l'exercice, le ministère ou l'organisme ne dispose plus des fonds non utilisés qui lui restent. Ces fonds sont plutôt remis au Trésor et affectés aux priorités gouvernementales (p. ex., pour rembourser la dette nationale) ou réaffectés à d'autres secteurs de programme. Un « crédit permanent » s'entend d'une partie d'un budget d'un ministère ou d'un organisme qui, si elle n'est pas utilisée à la fin de l'exercice, peut être reportée à l'exercice suivant.
De plus, toujours en 2004, le BVG recommandait fortement dans un rapport l'introduction de crédits fondés sur la comptabilité d'exercice pour financer les dépenses du gouvernement fédéral. Dans ce contexte, l'utilisation des CP pour les immobilisations peut être considérée comme s'inscrivant dans le cadre d'une éventuelle approche plus générale d'optimisation de la gestion des immobilisations au gouvernement fédéral.
Pour donner suite à ces recommandations, on a lancé en 2005 le Projet pilote sur les crédits permanents pour la gestion des immobilisations. Le projet pilote avait pour but d'étudier les répercussions potentielles d'une éventuelle application pangouvernementale d'un mécanisme de report. Les trois principaux objectifs du projet pilote étaient :
Le projet pilote était conçu afin de simuler des crédits permanents pour dépenses en capital reportables sur deux ans, ce qui signifiait qu'il permettrait d'ajouter une partie des fonds non utilisés au titre des immobilisations au budget du ministère pour l'exercice suivant. Les organisations participant au projet pilote étaient Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), Affaires étrangères et Commerce international Canada (MAECI), Pêches et Océans Canada (MPO)2 et la Gendarmerie royale du Canada (GRC). On a offert à ces organisations la possibilité de reporter la totalité de leurs crédits pour dépenses en capital non utilisés de l'exercice en cours à l'exercice suivant.
Tous les montants reportés devaient être utilisés seulement pour des dépenses en capital, sauf dans le cas du MAECI. Les restrictions applicables à ce ministère étaient encore plus strictes, car les montants qu'il pouvait reporter devaient s'appliquer seulement aux dépenses engagées pour les biens immobiliers (mais cette restriction a été levée pour l'exercice 2008-2009 pour inclure tout le capital). De plus, dans le cadre du projet pilote, le MAECI ne pouvait reporter plus de 5 % de ses crédits pour dépenses en capital (seulement au titre des fonds prévus pour les biens immobiliers pour les trois premiers exercices du projet pilote, puis tous les fonds prévus pour les dépenses en capital, à l'exception des fonds affectés à la sécurité des missions, depuis 2008‑2009).
Les organisations participantes ont été choisies en fonction des critères suivants :
Les montants pouvant être reportés dans le cadre du projet pilote ont été précisés dans les protocoles d'entente que le Secrétariat a conclus avec les organisations participantes (voir la figure 1.1).
Les organisations | AAC | MAECI | MPO | GRC |
---|---|---|---|---|
Montant admissible au report | 30 millions de dollars | 78 millions de dollars | 141,8 millions de dollars | 20 millions de dollars |
Notes | On a plafonné le montant à 5 % des crédits pour dépenses en capital du Ministère. Le report se limitait aux biens immobiliers. À compter de 2008‑2009, tous les fonds pour dépenses en capital, à l'exception de la sécurité dans les missions, sont admissibles au report dans le cadre du projet pilote. |
Le MPO fait partie du projet pilote seulement depuis novembre 2007. | Le Conseil du Trésor a permis à la GRC d'ajouter 53 millions de dollars à ses affectations à but spécial (ABS) seulement pour l'exercice 2007-2008. |
Les crédits ne pourront plus être reportés après l'exercice 2009‑2010. Par conséquent, le dernier exercice pour lequel des fonds peuvent être inclus dans le budget supplémentaire des dépenses (A) est l'exercice 2010‑2011.
Des ABSont été établies pour les exercices allant de 2005‑2006 à 2009‑2010 pour chacune des organisations participantes ainsi que pour les montants précisés à la figure 1.1. On a accordé à ces organisations l'autorisation de reporter le solde non utilisé de ces ABS établies pour la gestion des immobilisations au cours de l'exercice précédent et à majorer leurs ABS du montant reporté. Ce report a été effectué au moyen de l'inclusion de postes dans le budget supplémentaire des dépenses.
Les protocoles d'entente regroupaient les exigences en matière de rapport des organisations participantes en deux grandes catégories : celle des résultats financiers et celle des répercussions sur les décisions de gestion.
Plus précisément, on s'attendait à ce que les organisations participantes fournissent des détails sur les fonds reportés par projet. De plus, elles devaient fournir de l'information descriptive quant aux répercussions sur leurs décisions en matière de gestion, en indiquant comment la capacité de reporter les fonds avait influé sur leurs investissements et/ou la planification de leurs activités (en donnant jusqu'à cinq exemples précis).
Les organisations participantes ont également reçu des lignes directrices sous forme d'un modèle de rapport annuel qui leur a été présenté en juin 2009. Ce modèle exigeait qu'elles produisent un rapport en fonction à la fois de la comptabilité de caisse et de la comptabilité d'exercice et qu'elles y présentent chacun des projets pour lesquels des fonds avaient été reportés. Elles devaient aussi décrire dans une partie narrative comment le projet pilote avait influé de façon plus générale sur la gestion de leurs immobilisations, en donnant aussi des exemples descriptifs des répercussions du projet pilote sur des projets particuliers.
Les protocoles d'entente conclus avec les organisations participantes énonçaient les rôles et responsabilités du Secrétariat et des organisations quant à la mise en œuvre du projet pilote.
Les responsabilités du Secrétariat étaient les suivantes :
Les responsabilités des organisations participantes consistaient à :
La DPBIM dirigeait le projet pilote au sein du Secrétariat. Le Secteur des programmes et le Secteur de la gestion des dépenses du Secrétariat se partageaient la responsabilité de soutenir la gestion du projet pilote.
Peu avant le lancement du Projet pilote sur les CP, un modèle logique a été conçu pour décrire comment on s'attendait à ce que les activités des CP mènent aux extrants et à l'atteinte des résultats souhaités à court, à moyen et à long terme. Ce modèle a servi de base à l'élaboration des questions d'évaluation utilisées pour déterminer le rendement du projet pilote.
Figure 1.2 : Modèle logique pour le Projet pilote sur les crédits permanents pour la gestion des immobilisations
Figure 1.2 - version textuelle
Pour bien comprendre le contexte du Projet pilote sur les CP, il est utile d'examiner les autres mécanismes dont disposaient déjà les ministères et organismes pour gérer leurs crédits pour dépenses en capital. Voici une description de deux de ces mécanismes et de certaines de leurs principales caractéristiques.
Le report de 5 % des dépenses en capital permet aux ministères et organismes de reporter une partie de leur budget des dépenses en capital d'un exercice à l'autre, soit jusqu'à 5 % des dépenses en capital à concurrence de 75 millions de dollars. L'autorisation de reporter ces 5 % remonte à la circulaire CT 1987‑53 qui avait pour but d'offrir « aux ministères une plus grande marge de manœuvre en matière de gestion des fonds d'immobilisations en leur permettant d'en reporter certaines tranches à l'année financière suivante ». Ce mécanisme s'applique aux ministères et organismes qui ont des crédits distincts pour leurs dépenses en capital dans le budget principal des dépenses, mais pas aux sociétés d'État ni au ministère de la Défense nationale.
L'information requise pour demander un tel report comprend des propositions qui doivent être liées à des plans, des objectifs et des résultats en matière d'immobilisations spécifiques et qui doivent être justifiées en fonction des principes énoncés dans la circulaire. Les ministères et organismes doivent clairement expliquer les circonstances entourant les fonds qu'ils prévoient reporter, montrer la nécessité de reporter ces montants et expliquer comment ils finiraient par les dépenser.
Au plus tard le 15 décembre de chaque année, les administrateurs généraux doivent écrire au secrétaire du Conseil du Trésor pour lui demander de créer des affectations bloquées d'un montant égal à celui du report désiré. Les montants approuvés sont alors bloqués dans l'exercice en cours, et les ministères et organismes visés sont autorisés à les inscrire dans le budget supplémentaire des dépenses pour l'exercice suivant.
Le mécanisme de rééchelonnement de fonds du budget des dépenses en capital permet aux ministères, aux organismes et aux sociétés d'État financés par des crédits votés de reporter des fonds de leur budget de dépenses en capital d'un exercice à l'autre. À la fin d'août, le Secrétariat invite les organisations, par écrit, à lui soumettre une mise à jour annuelle de leurs niveaux de référence (MJANR) et des demandes de rééchelonnement de ces fonds. Bien qu'il n'existe pas de limite explicite des montants pouvant être rééchelonnés, les demandes doivent satisfaire à des exigences d'admissibilité et à certaines autres conditions. Elles sont évaluées par le Secrétariat et par le ministère des Finances Canada. Les décisions sont habituellement prises en décembre, et les montants approuvés pour le rééchelonnement sont inscrits dans un budget supplémentaire des dépenses d'un exercice ultérieur et bloqués dans l'exercice en cours.
Cette évaluation visait à atteindre quatre grands objectifs (desquels découlent les quatre principaux secteurs d'intérêt de l'évaluation), à savoir :
Comme le projet pilote a pris fin en 2009‑2010 (il s'agissait du dernier exercice à partir duquel on pouvait reporter des crédits), l'évaluation prévoit des options pour répondre à la question fondamentale de ce qui lui fera suite. On s'attend à ce que l'évaluation puisse servir de source d'information pour élaborer un mécanisme futur qui facilite la gestion des programmes d'immobilisations du gouvernement fédéral.
L'évaluation a produit des constatations sur les questions relevant des quatre principaux secteurs d'intérêt, notamment la pertinence; la mise en œuvre et la conception; le succès3 et les solutions de rechange; ainsi que les pratiques exemplaires et les leçons apprises4
On a essentiellement eu recours à trois sortes de preuves pour cette évaluation : examen de documents, entrevues avec les informateurs clés et examen des données administratives.
On a examiné des documents en se servant d'un modèle élaboré au cours de l'étape de la conception de l'évaluation. Un total de 45 documents ont été examinés, à raison de 13 documents publics et de 19 documents décisionnels, les 13 autres documents étant des documents de surveillance et des rapports.
En tout, on a mené 20 entrevues avec 33 personnes dans le cadre de l'évaluation :
Les entrevues étaient semi‑structurées et suivaient un guide adapté à chaque groupe de répondants (voir l'annexe A).
L'examen des données administratives portait sur tous les renseignements financiers disponibles afin de pouvoir remplir le modèle des données sur la gestion des dépenses (présenté par les organisations participantes à l'annexe B) et il a été effectué en deux parties. Les renseignements financiers des organisations participantes pour les exercices 2005‑2006 à 2009‑2010 ont été tirés des Comptes publics du Canada, qui sont affichés sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada. Les données financières figurant dans le modèle ont ensuite été vérifiées et complétées par les organisations participantes. Après avoir rempli le modèle, on entendait analyser ces renseignements financiers (c.-à-d., les montants reportés ou rééchelonnés, les fonds d'immobilisations non utilisés) afin de répondre aux questions de l'évaluation servant à déterminer le succès du projet pilote.
Le second volet de l'examen des données administratives consistait à recueillir des renseignements financiers sur les dépenses consacrées aux projets d'immobilisations, ce qu'on a fait en se servant des Rapports ministériels sur le rendement (RMR) des exercices 2003‑2004 à 2008‑2009 pour toutes les organisations participantes. Ces données ont été recueillies pour plusieurs exercices précédant le lancement du projet pilote afin de cerner les tendances en matière de report antérieures et postérieures à sa réalisation. On a fait des références croisées entre les projets mentionnés dans les rapports annuels sur les CP et les renseignements contenus dans les RMR afin qu'il soit possible de se concentrer sur les projets où l'on avait recours au mécanisme des CP. Cette analyse avait pour but de déterminer dans quelle mesure le projet pilote avait influé sur le processus décisionnel relatif à la gestion des immobilisations et s'il permettait aux organisations participantes de prendre d'autres décisions dans la réalisation de leurs projets d'immobilisations qu'elles n'auraient pu prendre avant de participer au projet pilote.
L'étude comportait plusieurs limites qui influent sur l'interprétation des constatations :
Lorsqu'on a conçu l'évaluation, on s'attendait à ce que les données administratives contribuent aux constatations découlant de nombreuses questions d'évaluation sur le succès du projet pilote. Toutefois, après un examen méticuleux des diverses sources, les évaluateurs ont eu de la difficulté à tirer des conclusions valables des données financières. Les conclusions de l'évaluation sont donc largement fondées sur les preuves qualitatives.
Les constatations et les conclusions sont présentées à la section 2.0. Pour faciliter la lecture du rapport, l'ordre des questions de l'évaluation a été remanié. La section 3.0 présente les options pour aller de l'avant, la section 4.0 est un sommaire des conclusions, tandis que les recommandations sont regroupées à la section 5.0.
Dans l'ensemble, le besoin de maximiser l'incidence des ressources disponibles sur les actifs et sur les investissements de même que l'impératif de discipline financière ont influé sur les priorités du gouvernement fédéral en matière de gestion des immobilisations. Le recours aux CP est compatible avec ces deux raisonnements.
Comme on l'a déjà précisé, l'EI consistait à « renforcer la gestion des biens au moyen de la détermination de pratiques exemplaires, de domaines de problèmes et de solutions ». Une de ses principales constatations était que l'affectation annuelle de crédits budgétaires empêchait d'avoir une perspective à long terme de la gestion des actifs.
L'EI a révélé plusieurs domaines où il existe des problèmes qui contribuent vraisemblablement à l'escalade du « déficit de l'infrastructure » du Canada. Une des principales causes de ce déficit est le financement insuffisant pour assurer « l'entretien adéquat » des immobilisations. Différer cet entretien revient fondamentalement à imposer une charge au gouvernement.
L'examen offrait les recommandations suivantes :
Fournir un financement permanent des immobilisations sur une période de trois à cinq ans, selon la qualité du plan d'immobilisations à long terme et le rendement ministériel. Cette approche permettra aux ministères de reporter des fonds non dépensés en immobilisations d'un exercice à l'autre et donnera aux gestionnaires une base de financement plus stable pour la planification de leurs activités sans qu'ils aient à craindre l'annulation de leurs ressources.
La nécessité d'une discipline financière ainsi que de gestion responsable du cadre financier et des dépenses est un leitmotiv des discours du Trône et des discours du budget fédéral qui se sont succédé de 2005 à 2009. Par exemple, le ministre des Finances a déclaré ce qui suit dans le discours du Trône de 2008 :
Au moment où le Canada traverse une période d'incertitude économique, il devient encore plus important de favoriser la saine gestion des finances publiques.
Les objectifs du Projet pilote sur les CP consistaient notamment à améliorer la gestion des fonds pour les dépenses en capital, qui appuie la priorité du gouvernement de gestion responsable des dépenses.
Les critères applicables à la participation au projet pilote étaient fondés sur la fiche de rendement du ministère ou de l'organisme au titre de la gestion de ses fonds pour dépenses en capital et étaient conformes aux tendances récemment notées en ce qui a trait à la délégation des pouvoirs aux ministères et organismes en fonction du risque. Par exemple, la Politique sur la gestion de projets du Conseil du Trésor (approuvée en juin 2007) établissait un lien explicite entre la délégation de pouvoirs accrus aux ministères et aux organismes qui faisaient preuve d'une plus grande capacité de gestion de leurs biens et services acquis. Cette politique renferme un ensemble de critères rigoureux permettant d'évaluer la capacité des ministères et des organismes fédéraux de gérer des projets.
Le besoin constant de CP est lié aux résultats escomptés du modèle logique du projet (figure 1.2), notamment à une amélioration de la gestion d'ensemble des projets et du processus décisionnel. Les résultats des entrevues menées dans les organisations participantes le confirment, car elles témoignent uniformément d'un besoin durable de CP6. Ces informateurs clés étaient d'avis que le moment choisi pour déclarer un report des fonds non utilisés (p. ex., après la fin de l'exercice) était opportun, tout comme la prédictibilité de l'accès annuel au mécanisme.
On en déduit que l'amélioration de la gestion des projets et du processus décisionnel découle des conditions particulières – souplesse, prédictibilité et moment opportun de gérer des fonds. Ces conditions contribuent aussi à atténuer les risques résultant de circonstances échappant au contrôle des gestionnaires, comme les conditions météorologiques, la disponibilité des fournisseurs ou les différences de coûts saisonnières entre l'hiver et l'été, qui peuvent retarder les projets et mener à des dépenses imprévues et moins qu'optimales à la fin de l'exercice (p. ex., dépenses non prioritaires et fonds non utilisés retournés au Trésor). Un informateur l'a bien dit : « C'est de la meilleure prise de décisions à long terme. Planifier pour l'année suivante permet de se concentrer sur les investissements les plus importants plutôt que de se laisser obnubiler par des problèmes de trésorerie. »
Par contre, les informateurs clés du Secrétariat ont exprimé plusieurs opinions différentes quant à la permanence du besoin d'un mécanisme de CP qui allaient de favorables, à prudents et à critiques.
Cette section de l'évaluation est fondée sur le modèle logique du Projet pilote sur les CP (figure 1.2). Un modèle logique de programme montre comment on s'attend à ce que les activités génèrent des extrants qui mènent de leur côté à des résultats à court terme, puis à moyen et à long terme. Le modèle logique du Projet pilote sur les CP montre cette progression, bien qu'on doive souligner que ces résultats à court et à moyen terme sont passablement identiques. L'obtention de certains résultats à court terme – une bonne gestion des projets, des finances et des risques – nécessite inévitablement de bonnes décisions. Néanmoins, l'amélioration des décisions de gestion découle également de ces résultats à court terme et figure donc au nombre des résultats à moyen terme du modèle logique. Cette évaluation montre que le projet pilote a mené à tous les résultats susmentionnés.
Un indicateur principal de l'amélioration de la gestion financière est la mesure dans laquelle on constate moins de cas d'achat de biens et de services à une valeur supérieure à celle du marché vers la fin de l'exercice. Tant les entrevues que l'examen des documents ont révélé que des améliorations ont eu lieu à cet égard au cours du projet pilote. Les informateurs clés de trois des organisations participantes ont expressément mentionné que la certitude assurée par le mécanisme des CP était la cause directe de l'amélioration de la gestion financière. Cette certitude était à l'opposé de l'incertitude de ne pas savoir si le Conseil du Trésor allait approuver les montants demandés, une situation où les ministères pourraient dépenser ces montants plutôt que de risquer de les perdre entièrement.
Un autre indicateur principal de l'amélioration de la gestion financière est la mesure dans laquelle les organisations qui ont participé au projet pilote ont eu des fonds non utilisés nets à la fin de l'exercice avec le mécanisme des CP comparativement aux années antérieures à l'adhésion au projet pilote. Les concepts de fonds non utilisés bruts et nets, de même que le changement d'attitude quant aux fonds non utilisés, sont importants pour comprendre comment ce second indicateur est utilisé pour mesurer l'amélioration de la gestion financière.
Les fonds non utilisés bruts sont les fonds non dépensés à la fin de l'exercice, sans tenir compte des dispositions de report. Il s'agit donc d'un simple calcul : le budget moins les dépenses. Traditionnellement, on a toujours considéré comme un indicateur d'une bonne gestion financière la mesure dans laquelle un gestionnaire (ou un ministère ou organisme) arrivait à dépenser presque tout son budget sans le dépasser. Par conséquent, on encourageait les gestionnaires à réduire au minimum leurs fonds non utilisés bruts et à se servir du mécanisme de report de 5 % des fonds non utilisés comme filet de sécurité.
D'un autre côté, les fonds non utilisés nets sont les fonds non dépensés à la fin de l'exercice, compte tenu des dispositions de report. Leur calcul pour les organisations qui ont participé au Projet pilote sur les CP est le suivant : le budget moins les dépenses, moins le montant reporté à l'aide du mécanisme de report de 5 % et moins celui reporté grâce aux CP. Selon le mécanisme des CP, les fonds non utilisés bruts ne servent plus d'indicateur. L'indicateur d'une bonne gestion financière est plutôt lié au montant des fonds non utilisés nets, puisqu'ils reflètent la mesure dans laquelle le gestionnaire, le ministère ou l'organisme ont bien planifié et géré leurs dépenses en capital globales sur une période de deux ans en se servant des mécanismes dont ils disposaient. L'évaluation a donc comparé le montant des fonds non utilisés nets avant et après que chacune des organisations participantes se soit jointe au projet pilote.
Comme on peut le voir à la figure 2.1, les résultats étaient variables. Toutefois, les organisations participantes qui disposaient de la plus grande souplesse avec les CP ont le mieux réussi à réduire au minimum leurs fonds non utilisés nets. AAC et le MPO ont tous deux enregistré aucun fonds non utilisés nets pour chacune des années de participation au projet pilote. Le MAECI et la GRC n'ont pas eu autant de succès à cet égard. Le montant des fonds non utilisés nets du MAECI est demeuré à peu près inchangé avant et après sa participation au projet pilote. Comme la figure 1.1 l'indiquait, les ABS du MAECI avec les CP étaient plafonnées à 5 % de ses crédits de dépenses en capital et limitées à ses biens immobiliers, sauf en 2008‑2009, alors que l'ensemble de son budget de dépenses en capital est devenu admissible, exception faite des dépenses consacrées à la sécurité des missions.
La GRC était la seule organisation participant au projet pilote dont les fonds non utilisés nets ont augmenté au cours de ses années de participation. Sa situation peut être une anomalie en raison de circonstances particulières :
Exercice | AAC | MPO | MAECI | GRC |
---|---|---|---|---|
2002–2003 | 12 078 | 2 217 455 | 80 304 | 3 329 118 |
2003–2004 | 20 360 371 | 1 223 515 | 20 248 919 | 9 655 541 |
2004–2005 | 360 001 | 23 066 313 | 4 134 365 | 5 525 243 |
* 2005–2006 | 0 | 7 356 499 | 0 | 0 |
* 2006–2007 | 0 | 0 | 0 | 47 162 657 |
* 2007–2008 | 0 | 0 | 29 559 227 | 21 778 191 |
* 2008–2009 | 0 | 0 | 2 984 151 | 81 636 678 |
On a constaté une amélioration de la gestion des projets à l'égard des aspects suivants, qui reflètent tous une efficacité accrue par rapport au coût :
Un examen des rapports annuels a révélé que le mécanisme des CP influe sur la gestion des projets de différentes façons. Les extraits suivants le prouvent :
Les répondants ont souligné que la souplesse permettant de reporter des fonds à l'exercice suivant avec un préavis limité et un degré élevé de certitudeétait particulièrement utile pour pouvoir gérer efficacement les projets.
La gestion des finances, la gestion des projets et la gestion des risques sont interdépendantes. Les améliorations dans un domaine entraînent des améliorations dans les deux autres. Il existe de nombreux exemples de risques en matière de projets auxquels le mécanisme des CP a pu parer. En général, il a aidé à atténuer les risques de mauvaise gestion des finances et des projets, ainsi que les risques associés à un piètre processus décisionnel. Voici un exemple tiré d'un rapport annuel du MPO sur les risques d'un projet qui pourraient être atténués grâce au recours aux CP :
« Ce projet nécessite l'acquisition d'un grand nombre de petites embarcations dispersées dans tout le pays. Cela crée un risque de complications en matière d'approvisionnement et peut retarder certaines acquisitions planifiées. » (MPO 2009)
De plus, certains informateurs clés des organisations participantes ont également déclaré que le mécanisme des CP tient compte d'importants risques associés aux retards des projets lorsque le financement prévu pour l'exercice est épuisé. En pareils cas, le recours aux CP permet d'atténuer les risques suivants :
Les informateurs clés de toutes les organisations participantes ont souligné le fait que l'amélioration des décisions concernant la gestion des immobilisations était l'un des plus importants résultats escomptés du projet pilote. Même si les données administratives sont limitées, les constatations tirées des entrevues avec les informateurs clés ont révélé que les autres résultats (comme l'optimisation de ressources et leur affectation optimale), ont largement été atteints parce que les gestionnaires étaient en mesure de prendre de meilleures décisions. Ils ont déclaré que ces décisions avaient été facilitées par la substitution du cadre artificiel de financement par exercice à un mécanisme plus fluide et plus réaliste qui reconnaît les cycles des projets et la réalité de la gestion des grands projets d'immobilisations.
Les entrevues réalisées avec les informateurs clés ont révélé que le mécanisme des CP avait rendu possible une meilleure prise de décisions de deux principaux types :
Ces deux types de prise de décisions étaient importants pour obtenir les résultats escomptés du projet pilote.Toutefois, les organisations intéressées ont retenu que, dans le cadre de la prise de décisions stratégiques, le mécanisme des CP offrait l'avantage supplémentaire de coller vraiment aux projets prioritaires. Les informateurs clés de toutes les organisations participantes ont déclaré que le mécanisme des CP leur avait permis de concentrer leurs efforts et leurs dépenses sur les projets les plus prioritaires. Cet avantage a également été confirmé par les ministères qui reportent déjà 100 % de leurs fonds non utilisés.
Les informateurs clés de toutes les organisations participantes ont insisté sur le fait que la mise en œuvre des budgets des dépenses en capital bénéficie d'une optimisation des ressources grâce au mécanisme des CP. Par exemple, les organisations pouvaient mieux cibler certaines périodes de l'année pour réduire au minimum les coûts liés aux cycles de construction, à la disponibilité des matériaux et des entrepreneurs ainsi qu'aux besoins opérationnels. Les exemples suivants tirés de rapports annuels le montrent bien :
Les informateurs clés des organisations participantes ont affirmé que le mécanisme des CP favorisait la gestion des projets au niveau du portefeuille(tel qu'indiqué dans le plan d'investissement). Sûrs de pouvoir reporter les fonds non utilisés, au besoin, et de leur marge de manœuvre quant au moment où ils doivent déclarer le montant du report, les gestionnaires peuvent cibler ces projets lorsqu'il est financièrement avantageux de le faire.
Un résultat du mécanisme des CP selon plusieurs des informateurs clés était la capacité d'adopter une perspective pluriannuelle dans le plan d'investissement. Par exemple, avant le lancement du projet pilote, les projets d'immobilisations étaient poussés de l'avant (en raison des ressources non utilisées), puisant ainsi dans le budget de l'exercice subséquent. Le mécanisme des CP a permis aux organisations participantes de reporter des fonds sans perturber leur plan d'investissement de l'exercice suivant. Or, puisque de nombreux projets d'immobilisations (surtout les plus prioritaires) sont pluriannuels, l'incidence globale des fonds reportés a consisté à introduire une plus grande certitude de la disponibilité de l'enveloppe attendue totale au cours des exercices ultérieurs.
Les rapports annuels ont donnée de nombreux exemples de l'amélioration de l'affectation des ressources dans le portefeuille de projets, notamment :
« À la fin de l'exercice de 2007‑2008, le Bureau s'efforçait de conclure l'achat d'une propriété de 3,1 millions de dollars à Londres. Le 31 mars, il ne lui restait que 1,41 millions de dollars, ce qui était insuffisant pour conclure la transaction. Par conséquent, les crédits permanents lui ont permis d'effectuer cette transaction dès le début du nouvel exercice en se servant de fonds tant de l'ancien que du nouvel exercice. » (MAECI 2007‑2008)
Un répondant d'un ministère pouvant reporter 100 % de ses fonds non utilisés a déclaré que disposer de cette marge de manœuvre permettait de se concentrer moins sur le cycle annuel du financement et davantage sur la gestion de projet. Plus précisément, on a dit que les gestionnaires pouvaient planifier les projets sur une plus longue période et de façon plus pratique, ce qui aboutissait à des décisions de dépenser plus judicieuses.
Chacune des organisations participantes a réussi à obtenir des résultats au chapitre de l'amélioration de la gestion des finances, des risques et des projets, peu importe les différences dans la manière de mettre en œuvre le projet pilote. Le résumé succinct suivant, fondé sur les tableaux financiers des annexes B et C et sur l'information figurant dans les rapports annuels, indique comment chaque organisation s'est servi du mécanisme des CP :
Compte tenu du degré élevé d'obtention des résultats à court et à moyen terme, il est probable que le projet pilote puisse atteindre les résultats à long terme d'amélioration globale de l'efficacité des dépenses en capital et d'approches d'investissement plus stratégiques à plus long terme.
Les entrevues et les rapports annuels révèlent qu'on a accompli des progrès en vue d'obtenir ces résultats. Les informateurs clés de la plupart des organisations participantes ont déclaré qu'on s'attend à obtenir des résultats à ce niveau ou qu'on les a déjà obtenus au sein de leurs organisations.
Les informateurs clés des organisations participantes ont relevé les résultats inattendus suivants :
Le protocole d'entente que le Secrétariat a conclu avec chacune des organisations participantes précisait les rôles et les responsabilités de chaque partie, sans toutefois spécifier à qui étaient confiés ces rôles dans ces organisations respectives durant le projet.
Dans une majorité des entrevues menées au Secrétariat, les répondants ont déclaré que les rôles et les responsabilités au sein du Secrétariat n'étaient ni bien définis ni bien communiqués. Les principaux problèmes étaient le manque de clarté et de coordination de la position du Secrétariat quant à l'approbation des montants des ABS ou des changements apportés à ces affectations. Les répondants estimaient que les organisations interprétaient donc de différentes façons le mécanisme des CP (notamment la façon de mettre en œuvre la simulation des CP sur une période deux ans). En outre, les répondants pensaient que le Secrétariat ne maximisait pas l'utilisation du mécanisme de production de rapports pour améliorer la qualité des rapports soumis et la possibilité de présenter des rapports fondés sur la comptabilité d'exercice ou de formuler des rétroactions sur la façon dont les organisations pourraient utiliser les CP à meilleur escient.
Les informateurs clés de toutes les organisations participantes étaient d'avis que les rôles et les responsabilités étaient définis clairement dans leur organisation. La plupart des problèmes signalés par les informateurs clés étaient généralement attribuables à des ambiguïtés aux étapes de l'introduction du projet. Toutefois, les organisations participantes ont réussi à relever ces premiers défis grâce aux explications supplémentaires et aux améliorations apportées par le Secrétariat.
Cette question d'évaluation n'a pas porté sur le rôle du ministère des Finances Canada, parce qu'il n'avait pas été cerné au début du projet pilote. Les représentants du ministère des Finances Canada qui ont été interrogés ont déclaré qu'ils auraient préféré avoir participé davantage au projet pilote.
Un examen des documents disponibles dès les premières étapes du projet pilote (notamment, les protocoles d'entente, les lettres de décision du Conseil du Trésor et les précis) révèle qu'il n'y avait pas de description explicite de la façon dont on comptait mettre en œuvre le projet pilote ni du fonctionnement du mécanisme envisagé. Un document a été rédigé, avec la participation du groupe de travail chargé du projet pilote du Secrétariat, et distribué aux ministères et organismes en février 20097 On y trouve les PON et des tentatives de clarifier plusieurs aspects ambigus, comme :
Les informateurs clés du Secrétariat s'inquiétaient davantage de l'absence de PON que les répondants des organisations participantes. De fait, presque tous les informateurs du Secrétariat ont formulé des réserves au sujet de l'ambiguïté entourant les PON, notamment quant à :
Le lien entre le projet pilote et le cycle de planification des budgets des dépenses posait également un problème. Plus précisément, on éprouvait au sein du Secrétariat un sentiment général de déconnexion entre toutes les unités quant au lien entre le projet pilote et le cycle des dépenses.
De leur côté, les informateurs clés des organisations participantes ne se préoccupaient guère des PON. Certains ont expressément déclaré que le protocole d'entente leur donnait suffisamment de directives. Des informateurs clés d'une seule organisation ont manifesté de véritables inquiétudes, essentiellement sur la façon de déterminer le montant des ABS et sur la disponibilité d'autres mécanismes pendant leur participation au projet pilote. L'absence de PON claires et uniformes jusque vers la fin du projet pilote peut donc avoir contribué à la variété des formes de mise en œuvre dans les organisations participantes.
L'examen des documents a révélé que, exception faite de celles qui figuraient dans le protocole d'entente, il n'y avait guère de directives sur la production de rapports au cours des premières années du projet pilote. Les organisations participantes n'ont pas eu de modèle ni d'exemple de présentation du rapport avant le début de 2009. Sans modèle de présentation uniforme, stratégie du rendement commune ni suivi permanent au but clairement énoncé, il n'était pas possible de suivre adéquatement les progrès des organisations participantes (p. ex., d'examiner les types de projets bénéficiant des CP, les mouvements de trésorerie, etc.).
L'évaluation a permis de conclure que les organisations participantes n'avaient pas appliqué la comptabilité d'exercice. Le projet pilote était fondé sur la comptabilité de caisse, autrement dit sur l'affectation de fonds aux ministères quand ils en avaient besoin. Par conséquent, les rapports annuels étaient également fondés sur la comptabilité de caisse et soulignaient comment le report des CP influait sur les mouvements de trésorerie.
Les informateurs clés des organisations participantes ont signalé un certain nombre de pratiques exemplaires, la plupart d'entre elles étant liées à la façon des organisations de se servir du mécanisme pour en maximiser l'utilité.
Deux des quatre organisations participantes ont signalé des pratiques exemplaires consistant à faire participer leur comité de gestion des investissementsà la gouvernance du projet pilote. Dans l'une d'entre elles, ce comité de gestion des investissements avait contribué à faire mieux comprendre l'incidence que le projet pilote aurait sur les processus de fin d'exercice. En l'occurrence, le comité de gestion des investissements avait approuvé tous les projets pour lesquels on devait avoir recours aux CP et avait aussi joué un rôle utile de gestion des risques. Le comité d'une autre organisation avait examiné les projets à mi‑exercice pour déterminer s'ils devaient être ralentis ou accélérés. L'organisation avait ensuite eu recours au mécanisme des CP pour affecter des fonds aux projets qui accusaient des retards.
Les organisations qui avaient suscité la participation de leur comité de gestion des investissements avaient également élaboré des processus plus rigoureux de production de rapports internes. L'une d'elles avait ajouté une étape aux processus d'approbation des projets afin de mieux gérer ses finances compte tenu du mécanisme des CP. La production de rapports mensuels sur le pourcentage d'achèvement à chaque étape de chaque projet facilitait la prédiction des fonds qui seraient dépensés et de ceux qui devraient plutôt être réaffectés. Une autre organisation a donné à son comité de gestion des investissements un ensemble de principes pour faire le suivi des fonds non utilisés.
L'utilisation d'une approche sélective ou une utilisation ciblée des CP semble être une pratique exemplaire généralement reconnue, comme en témoignent les exemples suivants :
Si les organisations n'ont pas la capacité de dépenser leur budget des dépenses en capital au cours d'un exercice donné, le mécanisme des CP peut potentiellement exacerber le problème. Les organisations qui reportent des fonds non utilisés parce qu'elles sont incapables de dépenser de gros montants rapidement courent le risque de voir leurs budgets de dépenses en capital s'accumuler chaque année, faisant pour ainsi dire « boule de neige ». Des informateurs clés ont suggéré que si le projet pilote devait être étendu, il faudrait mettre en place des mesures pour gérer le risque que des fonds non utilisés excessifs soient reportés, particulièrement s'ils devaient l'être pour plus d'un exercice.
Des informateurs clés du Secrétariat, du ministère des Finances Canada et de certaines organisations participantes ont mentionné un certain nombre de risques potentiels, dont bon nombre sont communs aux trois mécanismes existants. La figure 2.2 contient une description des risques particuliers des CP cernés grâce à l'examen des documents et aux entrevues auprès des informateurs clés, ainsi que leurs stratégies d'atténuation connexes.
Risques potentiels | Stratégies d'atténuation possibles |
---|---|
1) Étendre le mécanisme à plus de ministères et organismes fédéraux poserait un risque pour le cadre financier. | Les montants maximaux offerts aux organisations participantes demeureraient une infime fraction des 6,6 milliards de dollars que le gouvernement fédéral consacre annuellement à ses crédits pour dépenses en capital.
Les montants reportés sous forme de CP sont plafonnés dans le protocole d'entente que le Conseil du Trésor signe avec chaque ministère et organisme. |
2) Le mécanisme pourrait encourager un phénomène de « découvert », autrement dit le transfert des fonds du crédit pour dépenses de fonctionnement au crédit pour dépenses en capital la première année, leur report au crédit pour dépenses en capital de la première à la deuxième année, puis leur transfert de nouveau de ce crédit pour les ramener au crédit pour dépenses de fonctionnement la deuxième année. Cette manœuvre reviendrait à nier la raison d'être même du mécanisme des CP. | Le Secrétariat peut choisir des ministères et des organismes selon des critères rigoureux fondés sur leur rendement.
Les vérifications périodiques sont disponibles pour assurer l'utilisation appropriée du mécanisme des CP. |
Outre les stratégies d'atténuation des risques susmentionnées, de nombreux informateurs clés tant du Secrétariat que des organisations participantes et non participantes ont déclaré que le recours au mécanisme des CP dissuade les dépenses sous-optimales en fin d'exercice.
On a examiné les mécanismes de rééchelonnement et de report de 5 % des fonds non utilisés pour déterminer dans quelle mesure ils permettraient aux ministères et aux organismes d'obtenir des résultats semblables à ceux que le mécanisme des CP a rendu possibles au titre de la gestion de leurs budgets des dépenses en capital. Des informateurs clés de toutes les organisations participantes ont clairement affirmé que les CP avaient ajouté plus de valeur que ces autres mécanismes, quoique les répondants du Secrétariat n'aient pas été aussi catégoriques que les autres à cet égard. La plupart des répondants, tous groupes confondus, s'entendaient généralement sur les principales caractéristiques de chaque mécanisme et sur leurs forces et leurs faiblesses respectives.
Opportunité. La période d'avril‑mai, décrite dans un cas comme étant celle du « rééchelonnement de facto », pour déclarer le montant des fonds non utilisés à reporter aux fins des CP était considérée par les informateurs clés des organisations participantes comme idéale pour assurer un maximum de souplesse. Ce mécanisme diffère énormément du rééchelonnement, dans lequel les fonds à reporter doivent être déclarés quatre ou six mois avant que les crédits parlementaires soient votés, ainsi que du report de 5 % des fonds non utilisés qui suppose que les fonds doivent être déclarés au plus tard le 15 décembre de l'exercice en cours.
Degré de certitude ou prédictibilité. Il est important de reconnaître que, dans le cadre du mécanisme des CP, les rapports soumis au Secrétariat le sont généralement pour fins d'information plutôt que de justification. Les organisations participantes peuvent prendre elles‑mêmes la décision de reporter des fonds, ce qui leur assure un degré de prédictibilité impossible avec les autres mécanismes et facilite par conséquent la planification à long terme. Contrairement aux CP, le rééchelonnement exige une justification rigoureuse par les organisations et son approbation n'est jamais assurée. Le report de 5 % des fonds non utilisés inclut des crédits pour dépenses de fonctionnement et pour dépenses en capital et pourrait donc faire l'objet d'un examen plus poussé que le montant préalablement approuvé des CP, d'où une plus grande incertitude.
Souplesse quant au montant. Avec les CP, les montants reportés ne sont normalement limités que par le plafond des ABS, lequel constitue dans bien des cas un pourcentage relativement important du crédit pour dépenses en capital de l'organisation (p. ex., environ 100 % dans le cas d'AAC). En outre, puisqu'il n'est pas nécessaire de déclarer le montant à reporter qu'après la fin de l'exercice, l'organisation dispose d'un maximum de souplesse quant au montant effectivement transféré. Le rééchelonnement, par contre, ne sert généralement qu'à reporter de gros montants, et le report de fonds non utilisés est limité à 5 % du budget des dépenses en capital.
Fardeau administratif. Bien que cet aspect n'ait pas été exploré explicitement, de nombreux informateurs clés ont souligné l'avantage des exigences administratives moins lourdes du mécanisme des CP, notamment en ce qui concerne la préparation des études de rentabilité et la présentation de rapports, comparativement à celles des autres mécanismes. Le fardeau administratif était jugé raisonnable même après l'introduction des modèles de production de rapports.
La figure 2.3 est un résumé des mécanismes des CP, du rééchelonnement et du report de 5 % des fonds non utilisés en fonction des facteurs dont il a été question précédemment.
Les facteurs | Projet pilote sur les CP | Rééchelonnement | Report de 5 % |
---|---|---|---|
Opportunité (déclarer et recevoir les fonds) |
Le montant à reporter est déterminé après la fin de l'exercice (en avril‑mai). Il est approuvé à l'aide d'un aide‑mémoire au Conseil du Trésor dans le budget supplémentaire des dépenses (B) en octobre. | Généralement, les ministères et organismes doivent déclarer les fonds à rééchelonner de 4 à 6 mois avant que le crédit parlementaire soit voté. | Le montant à reporter doit être déclaré au Secrétariat au plus tard le 15 décembre de chaque année. Il est approuvé à l'aide d'un aide‑mémoire au Conseil du Trésor dans le budget supplémentaire des dépenses (A). |
Degré de certitude (obtenir le montant demandé) |
Le plafond sous lequel les ministères et organismes sont libres de proposer des montants à reporter correspond aux ABS. La décision de reporter des fonds incombe au ministère ou à l'organisme. L'examen par le Secrétariat est limité. Les fonds sont accessibles sous réserve de l'approbation de l'aide‑mémoire par le Conseil du Trésor. | Pour pouvoir procéder au rééchelonnement, il faut remplir un formulaire normalisé et justifier rigoureusement les fonds demandés pour chaque projet. | Les ministères et organismes sont libres de proposer des montants jusqu'à concurrence de 5 %. Ces montants doivent être justifiés, et le ministère ou l'organisme doit expliquer comment les fonds seront dépensés. |
Montant du report | Le mécanisme permet de transférer de l'exercice en cours à l'exercice suivant tout montant inférieur au plafond des ABS. | Le rééchelonnement permet de transférer des fonds de l'exercice en cours à l'exercice suivant ou à des exercices ultérieurs. On s'en sert généralement pour les projets d'envergure. Il n'y a pas de limite explicite des montants. | Le mécanisme permet de transférer un montant limité de l'exercice en cours à l'exercice suivant. |
L'évaluation a permis de constater qu'un mécanisme qui simule les CP sur une période de deux ans est compatible avec les priorités du gouvernement fédéral et qu'il peut générer plusieurs avantages, tels que :
Ce mécanisme offre aussi une valeur ajoutée comparativement aux autres mécanismes, notamment grâce à la souplesse accrue qu'il assure quant aux montants, au choix du moment du report, à la prédictibilité de l'accès et de l'utilisation.
Des options de gestion des immobilisations ont été élaborées en fonction de l'évaluation des mécanismes existants comparativement aux avantages des CP, tels que constatés dans le cadre de l'évaluation et exposés à la figure 2.3.
Les quatre options suivantes ont été examinées :
Prolonger temporairement le projet pilote – Cette option consisterait à prolonger le projet pilote pendant un ou deux ans pour les organisations participantes seulement. Dans ce contexte, le Conseil du Trésor exigerait des mesures du rendement, de meilleurs rapports et une définition claire des rôles et des responsabilités au sein du Secrétariat. Cela pourrait générer les données et les renseignements quantitatifs nécessaires pour que les décisions sur une expansion potentielle reposent sur des bases plus solides.
Accorder des CP aux ministères et organismes admissibles – Cette option limiterait l'accès au mécanisme des CP aux ministères et organismes qui satisferaient à une gamme de critères de capacité et de maturité comme des cotes d'évaluation du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG), des tendances de report de fonds non utilisés et des plans d'investissements approuvés. Pour s'assurer du maintien des caractéristiques de valeur ajoutée du mécanisme des CP, il devrait faire l'objet d'une période de « probation ». Les ministères et organismes admissibles pourraient avoir accès aux CP jusqu'à concurrence d'un pourcentage déterminé de leur budget des dépenses en capital (p. ex., entre 35 % et 50 %). Là encore, pour assurer une surveillance appropriée, des restrictions d'ampleur pourraient aussi être appliquées selon la capacité de l'organisation, quant à :
Cette option comporte des risques, en ce que les données de l'évaluation étaient insuffisantes pour qu'on puisse entièrement déterminer les résultats quantitatifs du projet pilote, quoique les résultats qualitatifs soient solides.
Supprimer le mécanisme des CP, améliorer les mécanismes existants et les offrir aux ministères et organismes admissibles – Certains répondants étaient d'avis que renforcer les mécanismes existants pourrait accroître la valeur des options actuelles du report de 5 % et du rééchelonnement des fonds non utilisés. La mesure dans laquelle cette option pourrait générer les mêmes avantages que les CP n'est toutefois pas claire, car une évaluation rigoureuse des risques et des avantages des autres mécanismes débordait le cadre de l'évaluation.
Généraliser le mécanisme des CP pour l'offrir à tous les ministères et organismes gardiens – Avec cette option, les CP seraient un mécanisme accessible à tous les ministères et organismes gardiens, au même titre que tous les autres mécanismes existants.
La figure 3.1 renferme une analyse des avantages et des inconvénients de chacune des options envisagées.
Option | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|
1. Prolonger le projet pilote d'un an ou deux | Avec des exigences plus strictes en matière de mesure du rendement, cette option produirait des indications confirmant les constatations qualitatives et assurerait une plus grande certitude sur laquelle fonder une décision sur l'expansion potentielle du projet pilote. | Cela retarderait encore la prise d'une décision. |
2. Accorder des CP aux ministères et organismes admissibles | Cette option améliorerait les dépenses pangouvernementales consacrées aux immobilisations. Elle est conforme aux constatations de l'évaluation sur l'amélioration de la gestion des finances et des projets ainsi que du processus décisionnel. Elle est conforme aux constatations de l'évaluation sur la nécessité d'un mécanisme permettant d'améliorer la prédictibilité et la souplesse (quant au choix du moment opportun et des montants à reporter) et d'alléger le fardeau administratif. |
Les données administratives sont insuffisantes pour confirmer les constatations. |
3. Supprimer le mécanisme des CP, améliorer les mécanismes existants et les offrir aux ministères et organismes admissibles | Il pourrait être plus simple, sur le plan administratif, d'améliorer un mécanisme existant que d'appliquer les CP à grande échelle. | Puisque l'évaluation n'incluait pas les résultats d'améliorations éventuelles des mécanismes existants, il est difficile de savoir dans quelle mesure on pourrait améliorer la gestion des immobilisations de cette façon. |
4. Généraliser le mécanisme des CP pour l'offrir à tous les ministères et organismes gardiens | Cette option améliorerait les dépenses pangouvernementales consacrées aux immobilisations. Elle est conforme aux constatations de l'évaluation sur l'amélioration de la gestion des finances et des projets ainsi que du processus décisionnel. Elle est conforme aux constatations de l'évaluation sur la nécessité d'un mécanisme permettant d'améliorer la prédictibilité et la souplesse (quant au choix du moment opportun et des montants à reporter) et d'alléger le fardeau administratif. |
Les données administratives sont insuffisantes pour confirmer les constatations. Cela est contraire aux constatations de l'évaluation qui soulignent la nécessité d'imposer des critères de sélection pour que seuls les ministères et organismes les plus susceptibles d'obtenir les mêmes résultats que les organisations ayant participé au projet pilote puissent bénéficier des CP. |
Les options 1, 2 et 4 sont compatibles avec les constatations de l'évaluation. Toutefois, compte tenu du petit nombre d'organisations participantes et des limites des données de l'évaluation en raison du manque d'uniformité et la diffusion tardive des exigences en matière de rapport, ces options sont susceptibles de nécessiter un examen plus poussé. La question de savoir comment les mécanismes existants pourraient être développés pour générer les avantages des CP débordait du cadre de l'évaluation. Les recommandations à section 5.0 ont été formulées en tenant compte tant des constatations de l'évaluation que de ses limites.
Il est recommandé que le Secrétariat examine les mécanismes existants pour déterminer s'ils peuvent être modifiés de façon à y intégrer la souplesse, l'opportunité et la prédictibilité qui ont amélioré le processus décisionnel dans le cadre du Projet pilote sur les CP. Selon les résultats de l'évaluation et de l'examen, le Secrétariat déterminerait alors laquelle des options (2, 3 ou 4) serait mise en œuvre.
Si le Projet pilote sur les CP se poursuit ou si l'on améliore un autre mécanisme existant (options 1 à 4), les recommandations suivantes s'appliquent :
Pertinence
Succès
Mise en œuvre et conception (Secrétariat seulement)
Solutions de rechange, pratiques exemplaires et leçons apprises
Merci de votre participation.
Pertinence
Succès
Mise en œuvre et conception
Solutions de rechange, pratiques exemplaires et leçons apprises
Merci de votre participation.
Merci de votre participation.
Merci de votre participation.
Crédit 5 | 2005–2006 | 2006–2007 | 2007–2008 | 2008–2009 | 2009–2010 | 2010–2011 |
---|---|---|---|---|---|---|
Note 1 : Conformément au protocole d'entente signé par le MAECI et Wayne Wouters (secrétaire du Conseil du Trésor) pour les exercices 2008‑2009 et 2009‑2010, tous les budgets, à l'exception de celui des ABS pour la sécurité dans les missions, doivent être inclus dans les crédits permanents pour les dépenses en capital. Pour 2008‑2009 : budget principal de 122,7 millions de dollars moins les ABS pour la sécurité dans les missions de 3,8 millions de dollars = 118,9 millions de dollars X 5 % = 5 943,5 millions de dollars Pour 2009‑2010 : budget principal de 140,0 millions de dollars moins les ABS pour la sécurité dans les missions de 3,3 millions de dollars = 136,7 millions de dollars X 5 % = 6 835 millions de dollars |
||||||
Budget principal des dépenses (y compris le montant des affectations à but spécial) | Affaires étrangères : 123 814 000 Commerce international : 17 210 000 |
115 719 000 | 114 781 000 | 122 670 000 | 140 030 132 | 159 060 010 |
Montant des affectations à but spécial (inclus dans le budget principal des dépenses) | 5 % de 105 000 000 au crédit 5 du budget principal des dépenses = 5 250 000 | 5 % de 143 000 000 au crédit 5 du budget principal des dépenses = 7 150 000 | 5 % de 114 800 000 au crédit 5 du budget principal des dépenses = 5 740 000 | 5 % de 122 700 000 au crédit 5 du budget principal des dépenses = 5 943 500 (Note 1) |
5 % de 140 030 132 au crédit 5 du budget principal des dépenses = 6 835 000 (Note 1) |
5 % de 159 060 010 au crédit 5 du budget principal des dépenses = 7 953 000 |
Budget supplémentaire des dépenses réglementaire | Affaires étrangères : 7 969 722 Commerce international : 49 500 743 |
23 264 001 | 75 407 120 | 48 794 029 | 83 386 643 L'inscription des fonds de 40 194 695 $ dans le budget supplémentaire des dépenses (C) n'est pas encore confirmée. |
|
Report du montant des affectations à but spécial au budget supplémentaire des dépenses | 865 000 | 1 409 619 | 4 336 538 | |||
Rajustements, mandats et transferts | Affaires étrangères : … Commerce international : (5 000 000) |
4 552 024 | 16 032 600 | 10 536 790 | (20 562 080) | |
Report du 5 % réglementaire de l'exercice précédent | 0 | 1 900 000 | 2 000 000 | 0 | ||
Rééchelonnement de fons de l'exercice précédent | 0 | 500 000 | 0 | 0 | ||
Autres | 0 | 0 | ||||
Total – Dépenses en capital | Affaires étrangères : 131 783 722 Commerce international : 61 710 743 |
143 535 025 | 206 220 720 | 182 000 619 | ||
Montant total du report autorisé aux termes du Projet pilote sur les crédits permanents pour la gestion des immobilisations | 5 % du crédit pour les dépenses en capital | 5 785 950 | 8 910 041 |
Crédit 5 | 2005–2006 | 2006–2007 | 2007–2008 | 2008–2009 | 2009–2010 | 2010–2011 |
---|---|---|---|---|---|---|
Montant à reporter des affectations à but spécial (ABS) | 865 000 | 1 409 619 | 4 336 538 | |||
Montant à reporter par l'entremise du 5 % réglementaire | 1 900 000 | 2 000 000 | ||||
Montant à reporter par l'entremise du report de crédits réglementaire (MJANR) | 500 000 | |||||
Autres | ||||||
Montant total du budget des dépenses en capital à reporter à l'exercice suivant | 3 265 000 | 1 409 619 | 4 336 538 | |||
Montant total du budget des dépenses en capital utilisé | Affaires étrangères : 127 649 375 Commerce international : 60 882 263 |
136 399 103 | 170 921 493 | 172 881 668 | ||
Montant total du budget des dépenses en capital non utilisé | Affaires étrangères : 4 134 365 Commerce international : 828 480 |
7 135 922 | 35 299 227 | 9 119 151 |
Crédit (voir la note dans la rubrique) | 2005–2006 (crédit 70) |
2006–2007 (crédit 65) |
2007–2008 (crédit 50) |
2008–2009 (crédit 55) |
2009–2010 | 2010–2011 |
---|---|---|---|---|---|---|
Budget principal des dépenses (y compris le montant des affectations à but spécial) | 197 988 000 | 261 071 000 | 264 729 000 | 328 965 000 | ||
Montant des affectations à but spécial (inclus dans le budget principal des dépenses) | 20 000 000 | 20 000 000 | 73 000 000 | 20 000 000 | 20 000 000 | |
Budget supplémentaire des dépenses réglementaire | … | 33 846 030 | 76 222 493 | 78 005 718 | ||
Report du montant des affectations à but spécial au budget supplémentaire des dépenses | ||||||
Rajustements, mandats et transferts | 5 559 373 | (2 361 875) | (12 491 707) | (16 183 560) | ||
Report du 5 % réglementaire de l'exercice précédent | ||||||
Report de crédits de l'exercice précédent | 8 423 000 | 32 120 000 | ||||
Autres | 53 266 000 | |||||
Total – dépenses en capital | 203 547 373 | 292 555 155 | 328 459 786 | 390 787 158 | ||
Montant total du report autorisé aux termes du Projet pilote sur les crédits permanents pour la gestion des immobilisations | 20 000 000 | 73 265 718 | 20 000 000 | 20 000 000 |
Crédit (voir la note dans la rubrique) | 2005–2006 (crédit 70) |
2006–2007 (crédit 65) |
2007–2008 (crédit 50) |
2008–2009 (crédit 55) |
2009–2010 | 2010–2011 |
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Montant à reporter des affectations à but spécial | 61 689 000 | 105 491 000 | 0 | |||
Montant à reporter par l'entremise du 5 % réglementaire | ||||||
Montant à reporter par l'entremise du report de crédits réglementaire | ||||||
Autres | ||||||
Montant total du budget des dépenses en capital à reporter à l'exercice suivant | ||||||
Montant total du budget des dépenses en capital utilisé | 201 220 561 | 225 392 497 | 233 681 596 | 289 150 480 | ||
Montant total du budget des dépenses en capital non utilisé | 2 326 812 | 67 162 657 | 94 778 191 | 101 636 678 |
Crédit 5 | 2005–2006 | 2006–2007 | 2007–2008 | 2008–2009 | 2009–2010 | 2010–2011 |
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* Pas identifié comme tel dans les Rapports d'affectations initiaux du Secrétariat, sauf en 2009‑2010. |
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Budget principal des dépenses (y compris le montant des ABS) | 30 631 000 | 28 631 000 | 28 631 000 | 32 022 000 | 33 957 000 | |
Montant des ABS (inscrit dans le budget principal des dépenses) * | 30 000 000 | 30 000 000 | 30 000 000 | 30 000 000 | 30 000 000 | |
Budget supplémentaire des dépenses réglementaire (incluant le report des ABS) | 12 580 000 | 21 927 158 | 22 566 874 | 29 932 810 | ||
Report du montant des ABS au budget supplémentaire des dépenses | 17 077 157 | 20 271 874 | 24 283 810 | |||
Rajustements, mandats et transferts | 563 200 | 10 000 000 | 2 216 489 | |||
Report du 5 % réglementaire de l'exercice précédent | ||||||
Rééchelonnement de fonds de l'exercice précédent (inclus dans le report des ABS susmentionné) | 3 750 000 | 1 500 000 | ||||
Autres | ||||||
Total – dépenses en capital (A) | 31 194 200 | 51 211 000 | 52 774 646 | 54 588 874 | 63 889 810 | |
Montant total du report autorisé aux termes du Projet pilote sur les crédits permanents pour la gestion des immobilisations | 30 000 000 | 30 000 000 | 30 000 000 | 30 000 000 | 30 000 000 | |
Montant des ABS selon le Rapport d'affectations final de fin d'exercice | 31 194 200 | 28 631 000 | 28 631 000 | 24 283 810 |
Crédit 5 | 2005–2006 | 2006–2007 | 2007–2008 | 2008–2009 | 2009–2010 | 2010–2011 |
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** Les montants rééchelonnés pour les exercices 2006‑2007 et 2007‑2008 l'ont été à partir de la ligne des ABS de notre Rapport d'affectations final de fin d'exercice. Nota : Les documents sources consultés incluaient les Comptes publics et les Rapports d'affectations finals de fin d'exercice du Secrétariat. |
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Montant à reporter des ABS | 13 327 157 | 18 771 874 | 24 283 810 | |||
Montant à reporter par l'entremise du 5 % réglementaire | ||||||
Montant à reporter par l'entremise du rééchelonnement de fonds réglementaire ** | 3 750 000 | 1 500 000 | ||||
Autres | ||||||
Montant total du budget des dépenses en capital à reporter à l'exercice suivant | 17 077 157 | 20 271 874 | 24 283 810 | |||
Montant total du budget des dépenses en capital utilisé (B) | 31 189 696 | 34 133 842 | 32 502 772 | 30 305 064 | ||
Montant total du budget des dépenses en capital non utilisé (A)-(B) | 4 504 | 17 077 158 | 20 271 875 | 24 283 810 |
Crédit 5 | 2005–2006 | 2006–2007 | 2007–2008 | 2008–2009 | 2009–2010 | 2010–2011 |
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Budget principal des dépenses (y compris le montant des ABS) | S'est joint en novembre 2007 S. O. | S'est joint en novembre 2007 S. O. | S'est joint en novembre 2007 S. O. | 294 650 000 | ||
Montant des ABS (inclus dans le budget principal des dépenses) | S. O. | S. O. | 142 287 000 | 141 787 000 | 141 787 000 | |
Budget supplémentaire des dépenses réglementaire | S. O. | S. O. | S. O. | 16 266 945 | ||
Report du montant des ABS au budget supplémentaire des dépenses | S. O. | S. O. | S. O. | |||
Rajustements, mandats et transferts | S. O. | S. O. | S. O. | |||
Report du 5 % réglementaire de l'exercice précédent | S. O. | S. O. | S. O. | |||
Rééchelonnement de fonds de l'exercice précédent | S. O. | S. O. | S. O. | |||
Autres | S. O. | S. O. | S. O. | |||
Total – dépenses en capital | S. O. | S. O. | S. O. | 310 916 945 | ||
Montant total du report autorisé aux termes du Projet pilote sur les crédits permanents pour la gestion des immobilisations | S. O. | S. O. | S. O. |
Crédit 5 | 2005–2006 | 2006–2007 | 2007–2008 | 2008–2009 | 2009–2010 | 2010–2011 |
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Montant à reporter des ABS | S. O. | S. O. | ||||
Montant à reporter par l'entremise du 5 % réglementaire | S. O. | S. O. | S. O. | |||
Montant à reporter par l'entremise du rééchelonnement de fonds réglementaire | S. O. | S. O. | S. O. | |||
Autres | S. O. | S. O. | S. O. | |||
Montant total du budget des dépenses en capital à reporter à l'exercice suivant | S. O. | S. O. | S. O. | |||
Montant total du budget des dépenses en capital utilisé | S. O. | S. O. | S. O. | 249 382 299 | ||
Montant total du budget des dépenses en capital non utilisé | S. O. | S. O. | S. O. | 61 534 646 |
AAC | 2002–2003 | 2003–2004 | 2004–2005 | 2005–2006 | 2006–2007 | 2007–2008 | 2008–2009* |
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* N'est toujours pas affiché dans les Comptes publics. | |||||||
Montant total des crédits pour dépenses en capital disponibles (A) | 44 371 000 | 59 052 518 | 36 861 475 | 31 194 200 | 51 211 000 | 52 774 646 | 54 588 874 |
Montant total des ABS (B) | 30 000 000 | 30 000 000 | 30 000 000 | 30 000 000 | |||
Montant total du budget des dépenses en capital utilisé (C) | 44 358 922 | 38 692 147 | 36 501 474 | 31 189 696 | 34 133 842 | 32 502 772 | 30 305 064 |
Montant total des fonds non utilisés bruts (A moins C) | 12 078 | 20 360 371 | 360 001 | 4 504 | 17 077 158 | 20 271 875 | 24 283 810 |
Montant total des fonds non utilisés nets | 12 078 | 20 360 371 | 360 001 | (0) | (0) | (0) | (0) |
MPO | 2002–2003 | 2003–2004 | 2004–2005 | 2005–2006 | 2006–2007 | 2007–2008 | 2008–2009* |
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* N'est toujours pas affiché dans les Comptes publics. | |||||||
Montant total des crédits pour dépenses en capital disponibles (A) | 158 268 254 | 197 032 704 | 207 454 945 | 175 293 000 | 218 174 000 | 263 510 229 | 310 916 945 |
Montant total des ABS (B) | 142 287 000 | 141 787 000 | 141 787 000 | ||||
Montant total du budget des dépenses en capital utilisé (C) | 156 050 799 | 195 809 189 | 184 388 632 | 167 936 501 | 195 203 713 | 211 207 177 | 249 382 299 |
Montant total des fonds non utilisés bruts (A moins C) | 2 217 455 | 1 223 515 | 23 066 313 | 7 356 499 | 22 970 287 | 52 303 052 | 61 534 646 |
Montant total des fonds non utilisés nets | 2 217 455 | 1 223 515 | 23 066 313 | 7 356 499 | (0) | (0) | (0) |
MAECI | 2002–2003 | 2003–2004 | 2004–2005 | 2005–2006 | 2006–2007 | 2007–2008 | 2008–2009* |
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* N'est toujours pas affiché dans les Comptes publics. | |||||||
Montant total des crédits pour dépenses en capital disponibles (A) | 121 633 272 | 159 472 099 | 131 783 722 | Affaires étrangères : 113 926 225 Commerce international : 29 210 000 |
143 535 025 | 206 220 720 | 178 200 819 |
Montant total des ABS (B) | 5 250 000 | 7 150 000 | 5 740 000 | 6 135 000 | |||
Montant total du budget des dépenses en capital utilisé (C) | 121 552 968 | 139 223 180 | 127 649 357 | Affaires étrangères : 110 281 588 Commerce international : 27 935 326 |
136 399 103 | 170 921 493 | 172 881 668 |
Montant total des fonds non utilisés bruts (A moins C) | 80 304 | 20 248 919 | 4 134 365 | Affaires étrangères : 3 644 637 Commerce international : 1 274 674 |
7 135 922 | 35 299 227 | 9 119 151 |
Montant total des fonds non utilisés nets | 80 304 | 20 248 919 | 4 134 365 | (0) | (0) | 29 559 227 | 2 984 151 |
GRC | 2002–2003 | 2003–2004 | 2004–2005 | 2005–2006 | 2006–2007 | 2007–2008 | 2008–2009* |
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* N'est toujours pas affiché dans les Comptes publics. | |||||||
Montant total des crédits pour dépenses en capital disponibles (A) | 195 511 000 | 216 547 676 | 210 455 510 | 203 547 373 | 292 555 155 | 328 459 786 | 390 787 158 |
Montant total des ABS (B) | 20 000 000 | 20 000 000 | 73 000 000 | 20 000 000 | |||
Montant total du budget des dépenses en capital utilisé (C) | 192 181 882 | 206 892 135 | 204 930 267 | 201 220 561 | 225 392 498 | 233 681 595 | 289 150 480 |
Montant total des fonds non utilisés bruts (A moins C) | 3 329 118 | 9 655 541 | 5 525 243 | 2 326 812 | 67 162 657 | 94 778 191 | 101 636 678 |
Montant total des fonds non utilisés nets | 3 329 118 | 9 655 541 | 5 525 243 | (0) | 47 162 657 | 21 778 191 | 81 636 678 |
1. Les crédits permanents sont des autorisations de dépenser des sommes qui ne deviennent pas échues après la fin de l'exercice, le 31 mars.
2. Le MPO s'est joint au Projet pilote en 2007.
3. Les questions relatives au succès étaient directement dérivées du modèle logique du projet pilote.
4. Il faut noter que cette évaluation a été conçue avant la publication de la nouvelle Politique sur l'évaluation du Secrétariat, qui est entrée en vigueur le 1er avril 2009. Dans la nouvelle politique, les questions de mise en oeuvre et de conception, de succès, de solutions de rechange, ainsi que de pratiques exemplaires et de leçons apprises sont toutes regroupées sous la rubrique « Rendement » de l'évaluation dans la politique révisée.
5. Nota : Comme les réponses à cette question avaient tendance à faire référence aux leçons apprises, elles sont donc incluses dans cette partie.
6. La réalisation des nombreuses entrevues auprès des informateurs clés a révélé que le mécanisme des CP est fondamentalement considéré comme un mécanisme de gestion de trésorerie faisant en sorte que des fonds qui deviendraient normalement périmés à la fin d'un exercice puissent être reportés à l'exercice suivant.
7. Mécanisme pour simuler des crédits permanents sur deux ans (11 février 2009)
8. Le projet pilote a été conçu pour simuler le report sur deux ans de crédits permanents pour les dépenses en capital. On a permis aux organisations participant au projet pilote de reporter la totalité de leurs crédits pour dépenses en capital non utilisés de l'exercice en cours à l'exercice suivant. Il avait pour objectifs : i) d'améliorer l'efficacité globale des dépenses en capital; ii) de favoriser une approche d'investissement stratégique à plus long terme; iii) d'assurer l'aptitude à donner suite aux recommandations du BVG concernant la comptabilité d'exercice.
9. Le projet pilote a été conçu pour simuler le report sur deux ans de crédits permanents pour les dépenses en capital. On a permis aux organisations participant au projet pilote de reporter la totalité de leurs crédits pour dépenses en capital non utilisés de l'exercice en cours à l'exercice suivant. Il avait pour objectifs : i) d'améliorer l'efficacité globale des dépenses en capital; ii) de favoriser une approche d'investissement stratégique à plus long terme; iii) d'assurer l'aptitude à donner suite aux recommandations du BVG concernant la comptabilité d'exercice.