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ARCHIVÉ - Affaires indiennes et du Nord Canada et la Commission canadienne des affaires polaires - Rapport

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Section II – Analyse des activités de programme par résultat stratégique

Résultat stratégique : Le gouvernement

Bonne gouvernance, institutions efficaces et relations de coopération pour les Premières nations, les Inuit et les résidants du Nord

Ce résultat stratégique favorise l’exercice d’une saine gouvernance et la mise en place d’institutions efficaces chez les Inuit et les membres des Premières nations. Les stratégies et les activités de programme qui s’y rattachent ont pour but d’accroître le niveau de responsabilisation des gouvernements inuits et des Premières nations et d’améliorer leur aptitude à assumer des fonctions gouvernementales essentielles. Le travail de collaboration qu’elles exigent permet également de renforcer les liens de collaboration entre les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux, inuits et des Premières nations.

Avantages pour les Canadiens

La participation des Inuit et des membres des Premières nations à l’économie canadienne repose sur des gouvernements locaux, à la fois responsables et aptes à gouverner, qui s’appuient sur des institutions compétentes. Les collectivités qui appliquent les principes d’une saine gouvernance sont plus susceptibles de maximiser leur potentiel et d’attirer des investisseurs privés, renforçant ainsi leur autonomie. Elles peuvent ensuite apporter davantage aux membres de leurs collectivités et à l’ensemble du Canada. C’est dans cette optique que le Ministère a mis l’accent, en 2009‑2010, sur la restructuration des programmes de soutien aux gouvernements indiens et, en partenariat avec les Premières nations, sur l’amélioration des régimes électoraux et des processus de sélection des dirigeants communautaires. Ces efforts aideront les Premières nations à établir des gouvernements solides, efficaces et compétents [Note 17].

Les relations de coopération facilitent, pour leur part, la consultation et la participation des intervenants. Elles favorisent l’avancement des négociations entourant les revendications territoriales et l’autonomie gouvernementale et rendent possible la conclusion de règlements. Or, les ententes sur le règlement des revendications territoriales globales et l’autonomie gouvernementale donnent aux Autochtones la possibilité d’exercer leur droit inhérent à l’autonomie gouvernementale [Note 18]. Qui plus est, la conclusion de telles ententes, y compris celles qui règlent les griefs de longue date grâce au Plan d’action relatif aux revendications particulières du Canada, assure aux membres et aux collectivités des Premières nations de meilleures conditions sociales et économiques.


Leçons apprises

Le gouvernement admet qu’il existe différentes façons de concevoir la nature, la portée et la teneur des droits ancestraux et du titre autochtone. Cette situation entraîne parfois des débats longs, coûteux et conflictuels devant les tribunaux. Le gouvernement est convaincu que le recours aux tribunaux devrait être une mesure de dernier recours. C’est pourquoi le ministre a annoncé, en mars 2010, que de nouveaux pouvoirs de négociation seraient accordés au gouvernement du Canada afin d’accélérer la conclusion d’ententes et de l’aider à mieux gérer les résultats. Certains de ces nouveaux pouvoirs s’appliquent à l’ensemble du Canada et d’autres sont réservés à la négociation de traités en Colombie‑Britannique. Le gouvernement a accès, par exemple, à des outils et des conseils afin de rendre plus explicite la reconnaissance des droits ancestraux et du titre autochtone dans les ententes et ainsi permettre à AINC de tisser de nouvelles relations fondées sur la reconnaissance et le respect mutuels [Note 19].

AINC a également lancé un projet pilote dans le but de remédier au dépôt tardif des rapports sur la mise en œuvre des ententes définitives présentés au Parlement [Note 20]. Les participants au projet pilote proposent une nouvelle approche simplifiée axée sur les résultats qui, en plus de clarifier les renseignements sur les progrès de la mise en œuvre, simplifiera et améliorera le processus de production de rapports.

Au cours des dernières années, le Ministère a évalué la capacité des gouvernements communautaires compétents et responsables en se basant sur la mise en œuvre des plans de perfectionnement des compétences. En 2009, l’évaluation des programmes de soutien aux gouvernements indiens [Note 21] a révélé la nécessité de resserrer les mesures du rendement. AINC a d’abord conçu un outil d’évaluation de la gouvernance dans le but d’aider les Premières nations à cerner leurs lacunes en la matière et à établir des indicateurs de rendement. À la lumière des commentaires reçus des Premières nations, cet outil d’évaluation provisoire a été adapté dans le but d’en faire un outil de planification communautaire de la capacité de gouvernance. L’outil révisé sera mis à l’essai en 2010‑2011 et constituera un élément essentiel du processus de mesure du rendement des programmes de soutien aux gouvernements indiens.

 

Activité de programme : La gouvernance et les institutions gouvernementales
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
641,2 656,7 654,8 88,0 85,2 -2,8

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable à l’octroi d’un financement additionnel pour la mise en œuvre de l’Accord définitif Nisga’a et des ententes sur le règlement des revendications territoriales globales au Yukon, dans les Territoires du Nord‑Ouest, au Nunavut et au Québec.

Cette activité de programme réunit des mesures législatives, des programmes, des politiques et des procédés administratifs qui favorisent la mise en place de gouvernements inuits et des Premières nations à la fois légitimes, stables, efficaces, adaptés à la culture et redevables envers les citoyens.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 
Créer des institutions et des gouvernements compétents et responsables

Pourcentage des collectivités évaluées ayant souscrit à un plan de perfectionnement des compétences

25 % des collectivités évaluées ayant un plan de perfectionnement

Attentes majoritairement satisfaites

Même si AINC n’a pas atteint son objectif en raison d’un changement de stratégie, d’autres initiatives lui ont permis d’obtenir le résultat escompté.

Élaboration en cours d’un outil de planification de la capacité de gouvernance

Restructuration en cours des programmes de soutien aux gouvernements indiens

Financement d’une étude sur la réforme du processus de sélection des dirigeants des Premières nations
S’acquitter des obligations législatives ou réglementaires prévues par la Loi sur les Indiens en ce qui a trait aux élections et aux règlements administratifs a

Pourcentage des règlements et des processus électoraux ayant été établis dans les délais prescrits par la Loi sur les Indiens

100%

Appels en matière d’élection : Attentes majoritairement satisfaites

Règlements : Attentes entièrement satisfaites
Sur les 75 règlements reçus, 46 ont été adoptés dans les règles et devaient, à ce titre, être traités dans un délai de 40 jours. Ces 46 règlements ont été traités dans les délais prescrits (100%).
S’assurer que les collectivités et les institutions des Premières nations ont la capacité de se gouverner

Pourcentage des collectivités des Premières nations exemptes d’une intervention financière, au sens que l’entend la Politique d’intervention ministérielle

95 %

Attentes entièrement satisfaites

95 %
(Seulement 5 % des Premières nations nécessitent une prise en charge sur le plan financier.)

Pourcentage des collectivités des Premières nations exemptes d’une intervention non financière b 95 % Attentes dépassées 99,3 %
Rendre entièrement fonctionnelles les organisations gouvernementales autochtones et les institutions publiques Pourcentage des fonds versés aux organismes de mise en œuvre pour qu’ils s’acquittent de leurs obligations 100%

Attentes entièrement satisfaites

Financement remis à tous les comités et organismes de mise en œuvre, conformément aux ententes

a Par souci de clarté, ce résultat attendu a été légèrement reformulé après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010.

b Par souci de clarté, ces indicateurs de rendement ont été légèrement reformulés après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010.

 

Analyse du rendement

AINC a mis sur pied un groupe consultatif et organisé des réunions nationales pour discuter du projet de renouvellement et de restructuration des programmes de soutien aux gouvernements indiens, en se basant sur les résultats d’une évaluation menée en 2009 [Note 22]. Ce projet vise à créer des gouvernements des Premières nations modernes, démocratiques et responsables et à offrir à ces derniers un meilleur soutien [Note 23]. Au total, 550 personnes ont participé aux discussions, y compris des dirigeants des Premières nations et des membres de haut niveau des conseils tribaux. Prenant acte des commentaires reçus des Premières nations, le Ministère a revu certains aspects de la proposition. Il a également financé le travail de recherche et de consultation mené par deux organismes partenaires des Premières nations, soit l’Atlantic Policy Congress of First Nations Chiefs et l’Assemblée des chefs du Manitoba, dans le but de trouver des façons de modifier le processus de sélection des dirigeants communautaires. Le Ministère passe actuellement en revue les recommandations reçues.

Tel qu’il est stipulé dans la Loi sur la gestion financière et statistique des Premières nations, AINC a créé un fonds de bonification du crédit de dix millions de dollars afin d’améliorer la cote de solvabilité de l’Administration financière des Premières nations (une autorité financière sans but lucratif au service des gouvernements des Premières nations). En 2009‑2010, 59 Premières nations devaient percevoir de l’impôt foncier en vertu de la Loi, ou ont demandé de le faire. La Loi permet en effet aux Premières nations de percevoir de l’impôt foncier afin de leur donner d’autres possibilités de participer à l’économie du pays.

En 2009‑2010, AINC s’est largement acquitté des obligations législatives et réglementaires prévues par la Loi sur les Indiens en ce qui a trait aux élections et aux processus législatifs. Le nombre d’appels en matière d’élection a diminué de 26 à 24 % entre 2008‑2009 et 2009‑2010.

 

Activité de programme : Les relations de coopération
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
270,5 228,2 207,6 394,2 417,8 23,6

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable aux terres qui devaient être acquises dans le cadre de l’Initiative des biens mobiliers excédentaires fédéraux et de mesures liées aux traités, mais dont l’achat ne s’est pas matérialisé. La différence entre les autorisations totales et les dépenses réelles s’explique principalement par la réduction des besoins en matière de prêt des Premières nations qui participent à la négociation de revendications, mais n’ont pas encore atteint l’étape de la conclusion d’une entente définitive.

Les relations de coopération se fondent sur le respect mutuel et instaurent un climat marqué par la confiance, la responsabilité et la création de partenariats respectueux entre les gouvernements, les membres des Premières nations et les Inuit. Cette activité de programme permet la négociation et la mise en œuvre d’ententes sur le règlement des revendications territoriales et sur l’autonomie gouvernementale. Elle favorise le progrès et le resserrement des relations fondées sur les traités entre la Couronne et les Premières nations, procure la certitude quant à la propriété, à l’utilisation et à la gestion des terres et des ressources et assure la prise en compte des intérêts des Inuit dans les décisions stratégiques du gouvernement fédéral.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 
Établir des relations fondées sur la confiance, le respect, la compréhension mutuelle et le partage des responsabilités a

Pourcentage des tables de négociation productives

90 % des tables de négociation en cours

Attentes dépassées

Sur les 232 tables de négociation actives en 2009‑2010, 13 étaient considérées comme non productives.

S’acquitter des obligations prévues dans les ententes définitives a

Pourcentage des obligations fédérales acquittées conformément aux ententes

75 % des obligations exécutées en temps voulu b Attentes majoritairement satisfaites

Renouvellement de l’accord de financement budgétaire des Nisga’a et de l’Entente sur le logement au Nunavik

Conclusion d’ententes de règlement permettant au gouvernement du Canada de s’acquitter d’une obligation de longue date découlant de la Convention définitive des Inuvialuit

Retard dans le renouvellement de l’accord financier sur l’éducation des Mi’kmaq
Donner aux Inuit un droit de parole dans l’élaboration des politiques et dans la prise de décisions du gouvernement fédéral Nombre de nouveaux processus multipartites officiels établis dans des domaines ciblés conjointement par les Inuit et le gouvernement fédéral c 1 (sur un total de 2) Attentes entièrement satisfaites Signature de l’Accord sur l’éducation des Inuit

a Par souci de clarté, ce résultat attendu et les indicateurs de rendement qui y sont rattachés ont été légèrement reformulés après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010.

b Après une analyse des données de référence, l’objectif de 100 %, qui apparaissait dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010, a été modifié par un objectif plus réaliste (75 %). Malgré tous les efforts consentis par le Ministère, il restera toujours des circonstances pouvant l’empêcher de respecter les obligations dans les délais impartis.

c Par souci de clarté, cet indicateur de rendement a été légèrement reformulé après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010.

 

Analyse du rendement

En 2009‑2010, le Ministère a mis à exécution le plan d’action annoncé en 2007 par le premier ministre dans le but de réformer le processus de règlement des revendications particulières [Note 24]. En novembre 2009, le gouvernement a annoncé trois nominations au Tribunal des revendications particulières, notamment celle du président. De plus, AINC travaille actuellement à la mise en place d’une unité des services de médiation, qui affectera des médiateurs compétents et indépendants à des tables de négociation. Il a alloué 250 millions de dollars par année pendant dix ans à la conclusion de règlements.

En partenariat avec la Première nation de Tsawwassen, d’autres ministères gouvernementaux et le gouvernement de la Colombie-Britannique, AINC a mis en vigueur l’Accord définitif de la Première Nation de Tsawwassen le 3 avril 2009, tel qu’il était prévu. De plus, en mars 2010, les Cris d’Eeyou Istchee ont ratifié l’Accord sur les revendications territoriales concernant la région marine d’Eeyou.

En juillet 2009, AINC a présenté la réponse du gouvernement du Canada au rapport produit par le Sénat sous le titre Respecter l’esprit des traités modernes : Éliminer les échappatoires [Note 25] Dans ce document, le gouvernement admet la nécessité d’apporter des changements dans les façons de faire, notamment en resserrant les mécanismes intergouvernementaux de suivi et de préparation de rapports et en fournissant des lignes directrices sur la façon d’honorer les obligations fédérales contenues dans les traités. Le Canada a également mentionné plusieurs autres initiatives importantes menées actuellement, dont un processus de gestion intergouvernemental favorisant la consultation, la collaboration et la prise de décisions liées à la mise en œuvre.

Par l’entremise du Secrétariat des relations avec les Inuit, AINC a collaboré avec d’autres ministères, d’autres gouvernements et des organisations inuites afin de s’assurer que la réponse du Canada à l’interdiction d’importer du phoque au sein de l’Union européenne tient compte des intérêts des Inuit. Le Secrétariat a aussi travaillé avec la Tungasuvvingat Inuit à renforcer les organisations inuites des milieux urbains. Ces organisations veillent à ce que les Inuit qui habitent le Sud du pays soient informés de tous les programmes et services mis à leur disposition, comme les programmes d’acquisition de compétences et les programmes de traitement des toxicomanies et des traumatismes, et s’assurent qu’ils ont un droit de parole en la matière. En outre, le Secrétariat a travaillé avec le hameau de Pangnirtung, le gouvernement du Nunavut et plusieurs ministères et organismes fédéraux à la mise sur pied d’un projet pilote destiné à fournir aux collectivités éloignées un accès unique au financement et aux programmes fédéraux.

La mise en œuvre du Plan d’action fédéral sur la consultation et l’accommodement des Autochtones s’est poursuivie en 2009-2010. Ce plan vise à mieux faire connaître et comprendre à tous les ministères et organismes fédéraux leur obligation légale de consulter les Autochtones et le processus d’élaboration des politiques de consultation et d’accommodement. Plus de 1 500 fonctionnaires fédéraux ont reçu une formation à ce sujet. AINC procède actuellement à l’élaboration d’un système électronique de gestion de l’information en vue d’aider d’autres ministères à recueillir des données de base sur les droits ancestraux et les droits issus de traités. En 2009‑2010, le Ministère a rencontré plus de 70 groupes inuits, métis et des Premières nations, a tenu 17 séances d’information auprès du secteur privé et a organisé diverses tribunes provinciales et territoriales, le tout dans le but d’orienter l’élaboration des politiques fédérales de consultation et d’accommodement. Enfin, AINC a aidé d’autres ministères et organismes à élaborer leurs politiques, outils et processus de consultation.

 

Activité de programme : Le règlement des revendications
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
828,0 1 068,1 754,5 462,0 367,3 -94,7

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable à l’augmentation des obligations découlant de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens. La différence entre les autorisations totales et les dépenses réelles s’explique principalement par le report de certaines revendications particulières dont les négociations n’ont pas abouti au cours de l’exercice financier. Les fonds non utilisés en 2009‑2010 seront reportés aux exercices 2010‑2011 et suivants, et seront alors accessibles pour les fins prévues.

Cette activité de programme prévoit le versement aux groupes autochtones des paiements autorisés pour les revendications spéciales, particulières ou globales réglées par la voie de la négociation. Les revendications particulières portent sur des griefs formulés par les Premières nations et ne sont pas nécessairement liées aux terres. Les revendications globales sont des traités modernes. Ils concernent des terres et sont négociés dans des régions du pays où les droits ancestraux et les titres autochtones n’ont jamais été réglés par un traité ou par un autre moyen juridique.

Résultat attendu Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 

Respecter les obligations fédérales prévues dans les ententes définitives a

Pourcentage des fonds alloués au règlement des revendications spéciales ou globales qui ont été transférés, en cours d’exercice, conformément aux ententes négociées

Versement de la totalité des fonds prévus pour l’exercice financier

Attentes entièrement satisfaites

Versement de la totalité des fonds aux Premières nations pour le règlement de 12 revendications territoriales particulières, soit un total de 19,6 millions de dollars

Pourcentage des obligations fédérales honorées, conformément aux ententes sur les pensionnats indiens Plus de 75 % des obligations honorées dans les délais impartis

Attentes entièrement satisfaites

Paiement accordé à 75 770 des quelque 80 000 anciens élèves ayant présenté une demande de paiement d’expérience commune (95 %)

Versement de 321,2 millions de dollars (y compris les 54,6 millions versés en fin d’exercice) dans le cadre du Processus d’évaluation indépendant (99 % des fonds prévus)

Affectation de quatre millions de dollars au Programme d’information publique et de défense des intérêts d’AINC

Aide accordée à la Commission de vérité et de réconciliation et nomination des membres du Comité des survivants des pensionnats indiens en juillet 2009 :

  • mise sur pied d’un comité interministériel chargé de coordonner le transfert de tous les documents pertinents concernant les pensionnats indiens à la Commission de vérité et de réconciliation;

  • remise à la Commission d’environ 40 000 documents;

  • prestation de services en nature d’une valeur de plus d’un million de dollars à la Commission de vérité et de réconciliation au moyen d’un protocole d’entente;

  • coordination de la présence fédérale à la toute première activité nationale de la Commission de vérité et de réconciliation

a Par souci de clarté, ce résultat attendu et les indicateurs de rendement qui y sont rattachés ont été reformulés après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010.

 

Analyse du rendement

Au 31 mars 2010, on comptait au total 588 revendications particulières actives, dont 429 faisaient l’objet d’une évaluation et 159 étaient en négociation. L’arriéré a donc été réduit de 141 revendications en 2009‑2010. Au cours de cette période, 43 revendications ont été acceptées aux fins de négociation. Le gouvernement a versé aux Premières nations des paiements se chiffrant à 19 572 081 dollars, conformément aux 12 ententes conclues l’an dernier.

AINC a apporté plusieurs améliorations afin de pouvoir mieux s’acquitter des obligations prévues à la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens. Entre autres choses, il a créé un système de surveillance facile à utiliser, qui permet de faire un suivi de toutes les données hebdomadaires se rapportant aux Paiements d’expérience commune et au Processus d’évaluation indépendant.

À ce jour, les Paiements d’expérience commune versés en vertu de la Convention de règlement s’élèvent à 1,56 milliard de dollars. Le Processus d’évaluation indépendant, les règlements extrajudiciaires et les frais de règlement des litiges ont coûté jusqu’ici 571,7 millions de dollars.

 

Résultat stratégique : Les gens

Bien-être des personnes et des familles au sein des Premières nations et des collectivités inuites

Les gens tiennent une place déterminante dans le travail du Ministère et dans les résultats de ses activités et de ses programmes. Par ce résultat stratégique, AINC cherche à rehausser le bien-être individuel, familial et collectif des Inuit et des Premières nations et ainsi à améliorer leur qualité de vie en général.

Ce résultat stratégique se réalise par l’entremise de trois activités de programme.

  • L’éducation : améliorer les résultats des Inuit et des membres des Premières nations dans le secteur de l’éducation de sorte qu’ils atteignent un niveau de réussite comparable à celui des autres Canadiens;

  • Le développement social : accroître l’autonomie et la sécurité des membres et des familles des Premières nations grâce à des collectivités solidaires et viables;

  • La gestion des affaires des particuliers : veiller à une saine gestion des affaires des Premières nations (l’inscription en vertu de la Loi sur les Indiens, l’effectif des bandes, les successions, les paiements prévus par les traités et l’argent appartenant aux bandes et aux particuliers).

Avantages pour les Canadiens

AINC est déterminé à offrir aux Inuit et aux membres des Premières nations les mêmes chances de formation et la même qualité de services que celles offertes aux autres Canadiens. En donnant aux Autochtones l’occasion de parfaire leurs compétences, d’accéder à la formation et de se trouver un emploi durable, on leur permet d’élargir leurs horizons, de rehausser leur qualité de vie et de contribuer davantage à la société et à l’économie du pays.

Le Ministère est également déterminé à s’acquitter des obligations et des engagements du gouvernement du Canada et à s’attaquer aux droits et aux avantages réservés aux Inuit, aux Métis et aux membres des Premières nations. En honorant ses engagements, le gouvernement aide les Autochtones à améliorer leurs compétences de sorte qu’ils puissent prendre en main leurs propres affaires, investir dans le développement communautaire et former des partenariats économiques.

Leçons apprises

AINC continuera de travailler à améliorer les résultats des Inuit et des membres des Premières nations dans le secteur de l’éducation. Des mesures correctives ont été adoptées afin de rehausser le taux de diplômés d’études secondaires de ces populations, qui a connu un léger recul entre 2007-2008 et 2008-2009. En 2009, le Programme d’enseignement primaire et secondaire [Note 26] et le Programme d’enseignement postsecondaire [Note 27] ont tous deux été soumis à une vérification interne.

Les rapports de vérification ont révélé que même si les deux programmes facilitent l’accès des Premières nations aux services d’éducation, il faut revoir la façon dont les cadres de contrôle de gestion sont mis en œuvre et améliorer les activités de surveillance et de vérification de la conformité. En réponse aux conclusions des rapports de vérification, des plans d’action ont été instaurés en 2009‑2010 afin d’offrir aux élèves un meilleur accès à des services de qualité et de resserrer les partenariats, la responsabilisation et la gestion des programmes. Dans le cas du Programme d’enseignement primaire et secondaire, par exemple, AINC travaille actuellement à revoir les modalités de certains programmes et à concevoir de nouveaux modèles de présentation des rapports en vue de rendre la collecte de données plus pertinente et plus appropriée.

Par ailleurs, suivant les recommandations énoncées dans le rapport d’évaluation du Programme d’enseignement postsecondaire, AINC a entamé des discussions avec le groupe d’experts mixte sur l’enseignement postsecondaire, qui réunit des représentants du Ministère et de l’Assemblée des Premières Nations. Il a également travaillé avec les bureaux régionaux à revoir les normes d’exécution et les exigences minimales du Programme. Les nouvelles normes devraient être au point en 2010‑2011.

 

Activité de programme : L’éducation
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
1 705,2 1 741,1 1 738,5 163,0 217,1 54,1

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable à la réaffectation des ressources, principalement réservées à l’infrastructure communautaire, afin de répondre à la demande croissante de programmes et de services d’éducation.

Cette activité de programme procure aux Inuit et aux membres des Premières nations les outils dont ils ont besoin pour obtenir des résultats comparables à ceux des autres Canadiens dans le secteur de l’éducation. Les programmes d’éducation continueront d’appuyer la prestation des services d’enseignement primaire et secondaire et permettront ainsi de poursuivre la réforme de l’éducation des Premières nations grâce à un programme de réussite scolaire, un programme de partenariats, une aide aux études postsecondaires pour les Indiens inscrits et les Inuit, des services d’éducation spéciale et une prise en compte des différences culturelles.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 
Amener les membres des Premières nations à atteindre un niveau de réussite scolaire comparable à celui des autres élèves de la province qui vivent à l’extérieur des réserves Taux de diplômés d’études secondaires par groupe d’âge Augmentation du taux de diplômés chez les élèves des Premières nations d’ici 2013 Attentes non satisfaites

Poursuite du travail afin d’augmenter le taux de diplômés des élèves des Premières nations d’ici 2013 :

  • en 2008 2009, remise de diplômes de fin d’études à 33,4 % des élèves de 12e année vivant dans une réserve (11 années de scolarité au Québec), une baisse de 0,7 % par rapport à 2007 2008

  • baisse de 1,8 % du taux de diplômés chez les filles

  • hausse de 0,5 % du taux de diplômés chez les garçons

Taux de diplômés par groupe d’âge :

  • 36,3 % de diplômés âgés de 16 à 21 ans (37,2 % chez les filles et 35,37 % chez les garçons), soit une hausse de 2 % par rapport à 2007 2008

  • 20,7 % de diplômés âgés de 22 ans ou plus (22,2 % chez les filles et 18,5 % chez les garçons), soit une baisse de 4 % par rapport à 2007 2008.
Niveaux d’alphabétisation et de numéracie Comparaison entre les niveaux d’alphabétisation et de numéracie des élèves des Premières nations ayant participé à l’évaluation normalisée et ceux des élèves fréquentant les écoles du système provincial s. o. Collecte des données sur les résultats des élèves afin d’étayer les indicateurs de rendement (niveaux d’alphabétisation et de numéracie) à l’aide du Système d’information sur l’éducation, qui sera instauré d’ici 2012
Rehausser le niveau de scolarité des Inuit et des membres des Premières nations Nombre d’élèves inuits et des Premières nations inscrits à un programme d’études postsecondaires Taux d’inscription des élèves inuits et des Premières nations à un programme d’études postsecondaires qui est comparable au taux provincial moyen Attentes entièrement satisfaites Hausse de 231 du nombre d’élèves inuits et des Premières nations ayant bénéficié d’une aide financière dans le cadre du Programme de soutien aux étudiants de niveau postsecondaire (Ce nombre est passé de 21 645 à 21 876 entre 2007-2008 et 2008-2009.)
Nombre d’élèves inuits et des Premières nations qui obtiennent un diplôme d’études postsecondaires a Augmentation du nombre d’élèves inuits et des Premières nations qui obtiennent un diplôme d’études postsecondaires

Attentes entièrement satisfaites

Hausse de 144 du nombre d’élèves inuits et des Premières nations ayant obtenu un diplôme d’études postsecondaires (Ce nombre est passé de 3 726 à 3 870 entre 2007-2008 et 2008-2009.)

a Par souci de clarté, ce résultat attendu et les indicateurs de rendement qui y sont rattachés ont été légèrement reformulés après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010.

 

Analyse du rendement

D’après l’indice de bien-être des collectivités, qui sert à mesurer la qualité de vie au sein des collectivités inuites et des Premières nations au Canada, on constate une amélioration depuis 1981 sur le plan de la scolarité, quoique cette hausse soit moins marquée depuis 2001. (Cette composante tient compte du nombre de membres des collectivités ayant terminé, au minimum, leurs études secondaires et ceux qui sont titulaires d’un baccalauréat.) Entre 2001 et 2006, la valeur accordée à la scolarité dans les collectivités des Premières nations est passée de 32 à 34, un progrès important par rapport aux 14 points obtenus en 1981.

Par les programmes et les services qu’il finance, comme le Programme d’enseignement primaire et secondaire, le Programme d’enseignement postsecondaire, le Programme de réussite scolaire des étudiants des Premières nations et le Programme des partenariats en éducation, AINC a continué de donner aux élèves inuits et des Premières nations l’appui dont ils ont besoin pour obtenir des résultats comparables à ceux des autres Canadiens. Pour établir ses comparaisons, il utilise, entre autres mesures, le taux de diplômés d’études secondaires et postsecondaires et le nombre d’inscriptions à des programmes d’études postsecondaires. Le taux de diplômés des élèves de 12e année (11 années de scolarité au Québec) qui vivent dans une réserve a diminué entre 2007‑2008 et 2008‑2009, passant de 34,1 % à 33,4 % [Note 28].

Les fluctuations observées dans le taux de diplômés, tant chez les filles que chez les garçons, ne sont que marginales. En effet, depuis 2007-2008, le taux d’obtention de diplômes a diminué de 1,8 % chez les filles et augmenté de 0,5 % chez les garçons.

En 2009‑2010, AINC a continué de soutenir financièrement les organisations inuites et de Premières nations afin qu’elles puissent fournir une gamme diversifiée de programmes et de services d’éducation. Le Ministère a également financé, à hauteur de 25,5 millions de dollars, 18 projets dans le cadre du Programme de réussite scolaire des étudiants des Premières nations. Grâce à ces fonds, les Premières nations bénéficiaires ont pu aider leurs écoles à élaborer et à instaurer des plans de réussite scolaire, des mesures du rendement et des méthodes d’évaluation de l’apprentissage afin de suivre les progrès réalisés par les élèves. Au départ, le Ministère s’attendait à recevoir des demandes de 20 % des collectivités admissibles mais, un an après le lancement du programme, 72 % des collectivités admissibles avaient présenté des propositions jugées recevables.

Dans le cadre du Programme des partenariats en éducation, AINC a financé 19 projets, d’une valeur totale de 4,4 millions de dollars, afin de mieux soutenir les accords tripartites visant à favoriser la mise en commun des compétences et à resserrer la collaboration entre les écoles des Premières nations et les systèmes d’éducation provinciaux. À la fin de 2009‑2010, le Comité national de sélection avait amorcé le travail d’examen et d’approbation des 37 propositions reçues, en lien avec l’un ou l’autre des deux programmes, depuis la publication du deuxième appel de proposition.

Fidèle à son engagement à resserrer ses partenariats avec les Premières nations et les provinces dans le but d’améliorer les résultats en éducation aussi bien dans les écoles de bande que dans les autres écoles provinciales, AINC a signé une lettre d’entente en octobre 2009 avec les Premières nations au Manitoba et le gouvernement de cette province. Ce partenariat servira à accroître la réussite en éducation des élèves des Premières nations, notamment dans les secteurs de l’apprentissage des jeunes enfants, de l’apprentissage virtuel et du perfectionnement professionnel entre enseignants.
 
En février 2010, AINC, l’Assembly of Treaty Chiefs et le gouvernement de l’Alberta ont signé un protocole d’entente qui expose la façon dont ils comptent accroître la réussite des élèves des Premières nations de la province. L’entente invite à la collaboration en éducation, notamment grâce à la participation des parents et de la collectivité à l’éducation, à la sensibilisation aux traités et aux réalités culturelles et à la poursuite des activités relatives aux droits de scolarité et aux services d’éducation.

Pour ce qui est des études postsecondaires, AINC a donné suite à 7 des 14 recommandations énoncées dans le rapport de vérification et a par conséquent établi un groupe d’experts mixte sur l’enseignement postsecondaire. Ce groupe d’experts, qui réunit des représentants du Ministère et de l’Assemblée des Premières Nations, est chargé de présenter, sous forme de rapport préliminaire, des recommandations visant à faciliter l’exécution des mesures correctives en réponse au rapport de vérification. Le rapport propose des mesures de rendement, des améliorations à la façon dont le programme est exécuté et des changements aux lignes directrices.

AINC a continué d’apporter des modifications aux modalités du Programme d’enseignement postsecondaire afin de s’assurer que le financement est davantage dirigé vers les élèves qui en ont le plus besoin. Il a par ailleurs entamé des pourparlers avec plusieurs organisations des Premières nations, dont la Fédération des nations indiennes de la Saskatchewan, le Grand Council of Treaty #3, l’Union of Ontario Indians et les chefs des Premières nations de l’Ontario, pour obtenir leurs points de vue sur la façon de rehausser la responsabilité et l’efficacité du Programme et de faciliter la coordination avec d’autres programmes.

Enfin, le Ministère a contribué à la recherche en éducation. Il a de fait commandé deux recherches : l’une à l’Educational Policy Institute, sur la diversification des modes de prestation du Programme de soutien aux étudiants de niveau postsecondaire [Note 29], et l’autre à l’Association des universités et collèges du Canada, sur l’inventaire, actuel et à venir, des programmes universitaires offerts aux étudiants autochtones [Note 30]. Une évaluation complète des programmes d’enseignement primaire, secondaire et postsecondaire devrait s’amorcer en 2010 et se terminer au plus tard en 2012. Cette évaluation permettra d’examiner plus à fond les répercussions des programmes d’éducation à ce jour.

 

Activité de programme : Le développement social
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
1 458,3 1 558,6 1 557,1 34,0 65,4 31,4

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable à la réaffectation des ressources, principalement réservées à l’infrastructure communautaire, afin de répondre à la demande croissante de programmes et de services de développement social.

Cette activité de programme s’intéresse à la sécurité et au bien-être des membres et des familles des Premières nations. En plus des services destinés aux familles et aux collectivités, elle vise la prestation de services sociaux dans les réserves afin de satisfaire une multitude de besoins essentiels ou spécialisés [Note 31].

 

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 

Réduire le taux de bénéficiaires de l’aide au revenu

Taux de dépendance à l’aide au revenu

Réduction du taux de dépendance à l’aide au revenu de 2 % d’ici le 31 mars 2012 afin d’atteindre la diminution prévue de 5 % en 2015 a

Attentes non satisfaites

Légère hausse du taux de dépendance à la grandeur du pays entre 2007 et 2009, qui est passé de 33,7 % à 34 %

Réduction du taux de dépendance à l’échelle nationale entravée par le récent ralentissement économique, combiné à un taux de chômage élevé chez les Autochtones et à une forte croissance démographique dans les réserves
Offrir aux enfants et aux familles des Premières nations un milieu de vie sécuritaire et stimulant

Nombre de gouvernements qui ont appliqué la nouvelle approche préventive aux Services à l’enfance et à la famille des Premières nations b

Un ou deux gouvernements par année jusqu’à intégration complète d’ici 2013

Attentes entièrement satisfaites

Allocation de 20 millions de dollars sur deux ans dans le cadre du Plan d’action économique du Canada afin de permettre au Québec et à l’Île-du-Prince-Édouard d’adopter la nouvelle approche préventive
Accroître la sécurité dans les réserves Nombre de refuges pour victimes de violence familiale Ouverture de cinq nouveaux refuges d’ici mars 2011

Attentes entièrement satisfaites

Ouverture de nouveaux refuges au Québec, en Alberta et en Colombie-Britannique

(Les deux derniers refuges, au Manitoba et en Ontario, devraient être entièrement fonctionnels à l’été 2010.)

a Cet objectif a été modifié après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010 pour tenir compte des données les plus à jour.

b Cet indicateur de rendement a été modifié après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010, puisque l’indicateur initial ne pouvait s’appuyer sur des données mesurables.

 

Analyse du rendement

En 2009‑2010, AINC a continué de financer la prestation des services sociaux dans les réserves afin de favoriser la sécurité et le bien-être des membres et des familles des Premières nations. Pour resserrer la sécurité, il a aussi fait construire de nouveaux refuges pour les victimes de violence familiale dans les réserves. Les refuges au Québec, en Alberta et en Colombie‑Britannique ont déjà ouvert leurs portes et deux autres, au Manitoba et en Ontario, devraient être entièrement fonctionnels à l’été 2010.

En août 2009, le Ministère a annoncé que les gouvernements du Québec et de l’Île-du-Prince-Édouard avaient accepté d’appliquer la nouvelle approche préventive aux services d’aide à l’enfance et à la famille [Note 32]. Cette entente tripartite permet aux organismes de fournir aux enfants et aux familles des Premières nations dans les réserves des services adaptés à la culture qui se comparent à ceux offerts par les provinces. À long terme, ces services devraient conduire à une réduction des coûts de fonctionnement et du nombre d’enfants pris en charge.

En 2009‑2010, la mise en œuvre de l’approche préventive en Alberta a fait l’objet d’un examen afin de guider l’adoption future de ce modèle par d’autres gouvernements. L’examen a permis de vérifier la pertinence de l’approche, d’évaluer la façon dont celle-ci est structurée et exécutée et de mesurer le rendement obtenu à ce jour. Il en est ressorti qu’une révision des modes de financement serait souhaitable pour mettre à profit les leçons apprises d’autres initiatives et aider les organismes à améliorer leurs capacités, à renforcer leur mesure du rendement et à resserrer leur communication de manière à permettre une compréhension générale de la nouvelle approche.

AINC a continué d’encourager l’adoption de mesures de participation active dans les réserves pour faciliter la transition de l’aide sociale au marché du travail. En proposant aux bénéficiaires des occasions de formation et de perfectionnement, ces mesures rehaussent leur aptitude à l’emploi et leur ouvrent l’accès au marché du travail. Au cours de l’exercice financier, plus de 30 Premières nations au Canada ont obtenu du financement pour des projets pilotes grâce à un petit fonds de réserve pour mesures actives. Le Ministère a aussi poursuivi sa réforme du Programme d’aide au revenu, suivant les recommandations contenues dans le rapport d’évaluation de 2009 [Note 33]. Ce rapport recommandait d’établir une collaboration plus étroite entre les représentants fédéraux, provinciaux et des Premières nations, d’améliorer la gestion du Programme et d’offrir aux bénéficiaires de l’aide au revenu un accès facilité aux services.

 

Activité de programme : La gestion des affaires des particuliers
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
30,2 27,9 27,7 107,0 162,2 55,2

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable au report des activités de mise en œuvre du Certificat sécurisé de statut indien. Les fonds non utilisés en 2009‑2010 ont été réaffectés à l’exercice 2010‑2011 et seront alors accessibles pour les fins prévues.

Cette activité de programme met à la portée des membres, des collectivités et des gouvernements des Premières nations une série de programmes et de services liés aux affaires internes, telles que l’inscription en vertu de la Loi sur les Indiens, l’effectif des bandes, le certificat d’Indien inscrit et les paiements prévus par les traités. C’est aussi dans le cadre de cette activité de programme que le Ministère administre les successions des Premières nations, la création de nouvelles bandes et l’argent des bandes et des particuliers placé en fiducie dans le Trésor public.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 
Distribuer les nouveaux certificats sécurisés de statut d’Indien à l’échelle du pays Nombre et pourcentage de centres de demande en activité dans les bureaux régionaux et dans les collectivités des Premières nations

100 % d’ici le 31 mars 2010

Objectifs révisés :

  1. Début de la production des certificats sécurisés avant le 31 décembre 2009

  2. Installation d’un centre de demande dans deux collectivités des Premières nations d’ici le 31 mars 2010
Nouvelles attentes entièrement satisfaites

Début de la production des certificats sécurisés le 21 décembre 2009

Émission de 3 554 certificats au 31 mars 2010

Installation d’un centre de demande dans la Première nation de Walpole Island et dans la Première nation mohawk de la baie de Quinte avant le 31 mars 2010
Permettre aux Autochtones et aux collectivités des Premières nations d’accéder aux fonds du Trésor public conformément aux normes de service établies Pourcentage des demandes honorées qui respectent les normes de service établies (12 jours) Augmentation de 90 à 91 % du taux de conformité à la norme

Attentes partiellement satisfaites

Acquittement de 88 % des demandes conformément à la norme de service établie

Réception et approbation de 17 demandes, dont 15 se conformaient à la norme de service de 12 jours (Les retards sont attribuables aux modifications à apporter aux résolutions du conseil de bande et à la nécessité de veiller à ce qu’il y ait suffisamment de fonds pour couvrir les demandes de dépense.)

Vérification en cours du Programme de l’argent des Indiens, dont les résultats sont attendus au début de 2010‑2011

Administrer la succession des Indiens vivant dans les réserves conformément aux normes de service établies

Pourcentage des administrateurs non ministériels nommés conformément à la norme de service établie (de 90 à 120 jours) a

91 %

Attentes majoritairement satisfaites

Respect de la norme de service 89 % du temps
(Le pourcentage exact n’a pu être calculé en raison d’irrégularités du système de production de rapports.)

Atteinte de l’objectif de 91 % possiblement entravée par des difficultés non imputables à l’administration centrale du programme

Pourcentage des dossiers de succession gérés par un administrateur ministériel, de la date d’ouverture à la date de clôture, conformément à la norme de service (un an) a 50 % Attentes partiellement satisfaites

Fermeture, dans un délai d’un an, de 42 % des dossiers de successions ouverts par un administrateur ministériel

a Par souci de clarté, ces indicateurs de rendement ont été reformulés après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010.

 

Analyse du rendement

À la lumière des recommandations reçues lors des consultations communautaires, le Ministère a modifié, à la mi-septembre 2009, sa stratégie concernant le nouveau Certificat sécurisé de statut indien afin de remédier à certaines lacunes. Prenant acte des commentaires présentés par les collectivités témoins au début de 2009‑2010, le Ministère a apporté d’importants changements stratégiques au processus en vue de corriger les lacunes du système et ainsi de s’assurer que les renseignements personnels sont bien protégés.

Grâce à ces nouvelles mesures correctives, la production des certificats sécurisés a pu débuter en décembre 2009. Au 31 mars 2010, le Ministère avait délivré 3 554 certificats.

En 2009‑2010, AINC a poursuivi la mise en œuvre de l’entente avec la Fédération des Indiens de Terre-Neuve, honorant ainsi l’engagement pris par le gouvernement du Canada d’accorder le statut de bande à la Première nation mi’kmaq des Qalipu. La première étape du processus d’inscription, qui s’est terminée le 30 novembre 2009, a reçu un appui inattendu de la population mi’kmaq. En effet, près de 26 000 membres se sont manifestés, et le Comité a approuvé environ 11 000 demandes d’inscription à la liste initiale. Cette initiative a connu une popularité telle que le Ministère et la Fédération des Indiens de Terre‑Neuve ont décidé de mettre en place une stratégie accélérée pour pouvoir procéder le plus rapidement possible à l’inscription des Mi’kmaq admissibles.

De plus, AINC s’est acquitté des responsabilités fédérales résultant de la décision McIvor. Cette décision rendue par la Cour d’appel de la Colombie Britannique stipulait que certaines dispositions de la Loi sur les Indiens relatives à l’inscription sont inconstitutionnelles, car elles portent atteinte au principe d’égalité énoncé dans la Charte canadienne des droits et libertés. Le 11 mars 2010, à l’issue d’un processus d’engagement de six mois auprès d’intervenants autochtones, et pour se plier à la décision de la Cour, le gouvernement du Canada a déposé le projet de loi C 3, Loi sur l’équité entre les sexes relativement à l’inscription au registre des Indiens. Ce texte de loi vise à modifier les dispositions de la Loi sur les Indiens qui concernent l’inscription [Note 34]. Une évaluation du programme de contribution lié à l’inscription des Indiens et aux listes de bandes se terminera sous peu.

 

Résultat stratégique : Les terres

Gestion durable des terres, des ressources et de l’environnement des Premières nations et des Inuit

Par ce résultat stratégique, AINC s’efforce de clarifier les droits de propriété foncière et les droits d’accès aux terres des Inuit et des Premières nations, d’assurer une administration fédérale responsable des terres, des ressources et de l’environnement des Premières nations et de fournir aux collectivités la possibilité de s’acquitter de telles responsabilités.

Avantages pour les Canadiens

La gestion durable des terres, des ressources et de l’environnement des Inuit et des Premières nations procure aux membres des Premières nations, aux Inuit et à tous les Canadiens de nombreux avantages économiques, sociaux et environnementaux ainsi que des avantages pour la santé et la sécurité. À mesure que les Premières nations assurent la gestion des terres, des ressources et de l’environnement de leurs réserves, elles peuvent saisir les débouchés économiques qui se présentent, et ce, avec une souplesse et une rapidité égales à celles du secteur privé. De plus, en exerçant une administration responsable, le gouvernement fédéral préserve l’honneur de la Couronne, minimise ses responsabilités au titre de la gestion des terres, des ressources et de l’environnement dans les réserves et contribue à la santé et à la sécurité des Premières nations. Enfin, l’ajout de terres aux réserves permet aux Premières nations de rehausser le mieux-être économique et social de leurs collectivités, attire les investisseurs et favorise le développement économique.

Leçons apprises

Depuis quelques années, de nombreuses Premières nations sollicitent l’élargissement de leur assise territoriale et l’acquisition de nouveaux pouvoirs liés à la gestion des terres afin de stimuler le développement économique de leurs collectivités. En collaboration avec l’Association nationale des gestionnaires des terres autochtones, le Ministère a élaboré une trousse de communication sur les ajouts aux réserves dans le but d’aider ces Premières nations et d’autres partenaires à franchir la première et la plus importante étape du processus d’ajout de terres aux réserves, soit la sélection des terres. Cette étape peut être complexe, car les terres sélectionnées doivent respecter les plans communautaires à long terme et être libérées de toute contrainte susceptible de nuire à la conclusion d’une entente de règlement. D’autres outils ont également été conçus pour aider les bureaux régionaux d’AINC à passer aux autres étapes de l’ajout de terres aux réserves. Le Cadre fédéral pour le développement économique des Autochtones prévoit d’ailleurs l’affectation de fonds additionnels à ces nouveaux outils en vue d’honorer l’engagement d’AINC à renouveler les activités associées aux terres de réserve.

En vertu du nouveau Cadre fédéral, AINC a également entrepris de revoir le régime foncier prévu par la Loi sur les Indiens afin d’atténuer les critiques souvent formulées à l’égard de sa méthode de gestion des terres de réserve qui, semble-t-il, serait peu favorable au développement économique des Premières nations. Le Ministère tente actuellement de corriger la situation par le renouvellement de ses programmes de développement économique et par l’examen continu de ses propres activités. Cet exercice lui demandera de tenir compte des différents niveaux de capacité organisationnelle et des défis que pose le développement économique au sein des Premières nations.

 

Activité de programme : La certitude en matière de titres fonciers et d’accès aux ressources
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
10,9 11,4 11,1 33,0 40,6 7,6

Aucun écart financier majeur à signaler.

Cette activité de programme porte sur la clarification des titres fonciers, l’ajout de terres aux réserves et le transfert des terres conformément aux ententes sur le règlement des revendications particulières et globales.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 
Clarifier les droits de propriété et les droits d’accès aux terres Taux d’augmentation (calculé au prorata) du nombre d’hectares de terres accessibles aux Inuit et aux Premières nations grâce à la clarification des titres fonciers a Augmentation de 2,4 % d’ici le 31 mars 2010 Attentes partiellement satisfaites

Augmentation de 1,5 % seulement

(Aucune statistique valable ne permettait de calculer le taux au prorata.)

a Les normes de rendement par région se révèlent de mauvais indicateurs. À l’avenir, on se limitera aux normes assorties de délais précis.

 

Analyse du rendement

En avril 2009, les réserves au Canada couvraient une superficie de 3 394 808 hectares (8 388 740 acres). En 2009‑2010, le Ministère a ajouté 52 903 hectares (130 726 acres) de terres à des réserves réparties à la grandeur du pays. Le processus d’ajout de terres aux réserves permet au Canada de s’acquitter d’obligations de longue date prévues par les traités (droits fonciers issus de traités) ou de régler des revendications particulières. En vertu des droits issus de traités, le Ministère a ajouté 15 698 hectares (38 790 acres) de terres aux réserves du Manitoba et 6 397 hectares (15 807 acres) à celles de la Saskatchewan. Dans d’autres régions du pays, 30 809 hectares (76 131 acres) de terres ont été acquises à la suite du règlement des revendications particulières. Ce processus vise à rendre aux Premières nations les terres qui ont une importance culturelle à leurs yeux et à créer de réels débouchés économiques et communautaires.

AINC a continué de travailler avec les compagnies de chemin de fer et les gouvernements provinciaux afin de régler les questions portant sur le titre foncier des terres ayant servi à l’aménagement d’une voie ferrée et à l’exercice des droits miniers. La contamination, le statut des droits miniers et la résolution du titre ancestral sont des questions qui, bien souvent, exigent de longues négociations. Cependant, le travail de recherche et les solutions proposées par des experts en la matière ont conduit à l’avancement des négociations.

La réforme des revendications particulières, entreprise en partenariat avec l’Assemblée des Premières Nations, se met solidement en place. En effet, des solutions stratégiques commencent à prendre forme aussi bien pour faire appliquer les décisions du Tribunal des revendications particulières que pour améliorer et accélérer le processus d’ajout de terres aux réserves, au profit de toutes les Premières nations.

Afin de rattraper son retard, le Ministère traite maintenant les demandes d’ajouts de terres conformément aux normes de service établies. Les demandes toujours en suspens exigent généralement la participation d’autres parties. AINC compte adopter, dans le cadre de ce processus, une stratégie de mesure du rendement.

 

Activité de programme : Une administration fédérale responsable
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
76,0 135,7 126,9 236,3 283,5 47,2

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable aux fonds additionnels affectés à l’assainissement des lieux contaminés et à la gestion des situations d’urgence dans les réserves. La différence entre les autorisations totales et les dépenses réelles s’explique principalement par le report des projets d’évaluation et d’assainissement prévus au Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux, en raison surtout des conditions météorologiques non favorables. Une demande a été faite afin que ces fonds non utilisés soient accessibles en 2010‑2011 pour les fins prévues.

Par cette activité de programme, le Ministère s’acquitte des obligations réglementaires et fiduciaires de la Couronne en matière de gestion des terres, des ressources et de l’environnement et appuie le renforcement de la gouvernance des Premières nations à cet égard.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 

Assurer, au sein du gouvernement fédéral, une gestion responsable des terres, des ressources et de l’environnement dans les réserves

Nombre de jours nécessaires, en moyenne, à l’inscription d’un acte instrumentaire a

Inscription dans les dix jours suivant la réception de l’acte à l’administration centrale

Attentes dépassées

Inscription de 9 903 actes instrumentaires dans un délai moyen d’environ six jours

Sommes perçues par Pétrole et gaz des Indiens du Canada au nom des collectivités des Premières nations

160 millions de dollars d’ici le 31 mars 2010

Attentes partiellement satisfaites

Collecte de 125,8 millions de dollars au cours du dernier exercice
(Étant donné la baisse plus marquée que prévu des prix du gaz naturel au premier trimestre, l’objectif a été révisé à 116 millions de dollars.)

Étendue linéaire des terres arpentées

275 kilomètres d’ici le 31 mars 2010

Attentes dépassées Arpentage sur 301 kilomètres linéaires depuis les limites extérieures

a Un acte instrumentaire est un document juridique qui officialise une transaction. Les renseignements qu’il renferme doivent clairement établir tous les aspects de la transaction.

 

Analyse du rendement

La mise à jour du Registre des terres indiennes permettra à la Couronne d’administrer de façon plus efficace les terres de réserve. Première grande réussite de la collaboration entre AINC et Ressources naturelles Canada, le Registre contient des données d’arpentage et des données géospatiales qui simplifient le travail de recherche et de consultation au sein des deux ministères. Comme il renferme des données complètes et à jour, il aide à dissiper les incertitudes des investisseurs potentiels et prépare le terrain à une gestion plus efficace des terres par les Premières nations. La mise à jour du registre a également ouvert la voie à une modernisation plus poussée des régimes fonciers dans les réserves.

Par ailleurs, AINC a accompli des progrès importants dans la gestion des sites contaminés par l’entremise du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux et du Plan d’action économique du Canada (composante Accélération des mesures à l’égard des sites contaminés fédéraux). En 2009‑2010, il a affecté 35,4 millions de dollars à l’évaluation et l’assainissement de lieux contaminés dans les réserves, une hausse de 21 millions de dollars par rapport à l’exercice précédent. Il a également réduit de 20 millions de dollars son passif environnemental grâce à la désaffectation de 8 sites contaminés et à la poursuite de 65 projets d’assainissement.

En 2009‑2010, 19 Premières nations ont terminé avec succès le programme d’attestation en gestion foncière et ont obtenu la reconnaissance professionnelle en vertu du Programme de gestion des terres et de l’environnement dans les réserves. À la fin de la période de planification, 57 Premières nations appliquaient les compétences et connaissances acquises dans le cadre de ce programme.

Depuis que la Loi sur le développement commercial et industriel des premières nations a été adoptée, en avril 2006, cinq Premières nations ont entrepris d’examiner des projets commerciaux ou industriels de grande envergure devant être menés sur les terres de réserve dans le but d’en évaluer le potentiel. Réussite majeure en gestion des ressources gazières et pétrolières, la nouvelle Loi sur le pétrole et le gaz des terres indiennes, conçue en partenariat avec le Conseil des ressources indiennes du Canada, a reçu la sanction royale le 14 mai 2009.

En 2009-2010, le groupe de travail des cadres supérieurs responsables
de la gestion des urgences (CSRGU) a créé un groupe de travail des Premières nations, des Inuits et des résidents du Nord. AINC copréside ce groupe de travail fédéral-provincial-territorial de gestion des urgences.  Ce groupe de travail élabore une approche nationale pour les services de gestion des urgences dans les communautés des Premières nations, incluant la création des approches pour accroître la capacité des communautés des Premières nations à gérer les urgences dans les collectivités.

En juin 2009, AINC a élaboré son premier plan national de gestion des urgences. Le Ministère a également créé et commencé la mise en œuvre d’une stratégie nationale dont le but est d’accroître le nombre de plans de gestion des urgences dans les communautés des Premières nations. AINC a travaillé en collaboration avec les provinces et les Premières nations pour augmenter la formation et le développement de plans. Ce travail se poursuit en 2010-2011

 

Activité de programme : La gestion des terres, des ressources et de l’environnement par les Premières nations
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
25,2 15,7 15,7 20,0 22,0 2,0

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est attribuable au report à l’exercice 2010-2011 de plusieurs projets d’assainissement coûteux.

Cette activité de programme favorise l’adoption du régime de la Loi sur la gestion des terres des premières nations, qui accorde aux Premières nations signataires des pouvoirs législatifs associés aux terres de réserve, et l’adoption du régime de la Loi sur la gestion du pétrole et du gaz et des fonds des Premières Nations, qui leur donne la possibilité de gérer l’argent détenu en fiducie à leur intention.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 

Confier aux Premières nations la gestion de leurs terres, de leurs ressources et de l’environnement

Nombre de Premières nations nouvellement converties au régime de la Loi sur la gestion des terres des premières nations a

Cinq nouvelles Premières nations converties au régime de la Loi

Attentes entièrement satisfaites

Conversion de cinq nouvelles Premières nations au régime de la Loi sur la gestion des terres des premières nations, portant le total à 27

Nombre de Premières nations ayant souscrit aux dispositions de la Loi sur la gestion du pétrole et du gaz et des fonds des Premières Nations Deux Premières nations Attentes non satisfaites La durée du projet pilote s’est terminée avant que les trois communautés n’aient tenu des votes de ratification. b

a Cet indicateur de rendement a été modifié après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010. On a remplacé le pourcentage par unnombre absolu de manière à rendre l’indicateur plus utile.

b Le projet pilote étant terminé, 150 000 dollars ont été transférés à la Direction des fonds, successions des Indiens et annuités des traités afin qu’elle utilise les sommes prévues à la Loi sur la gestion du pétrole et du gaz et des fonds des Premières Nations, et un surplus de 86 221 dollars a été remis à l’administration centrale.

 

Analyse du rendement

Dans le cadre du projet pilote associé à la Loi sur la gestion du pétrole et du gaz et des fonds des Premières Nations, trois Premières nations ont élaboré leur code de gestion des ressources pétrolières et gazières et ont discuté avec les gouvernements provinciaux d’un accord de mise en application. Cependant, la durée du projet pilote s’est terminée avant que les trois communautés n’aient tenu des votes de ratification.  Le Ministère examine les leçons apprises du projet pilote afin de déterminer si la partie pétrole et gaz de la Loi doit être proposée à d’autres Premières nations intéressées. Une évaluation sommative de la mise en œuvre de la Loi a mis en lumière certains obstacles auxquels se butent les Premières nations qui choisissent d’adhérer à la Loi, notamment la complexité du régime de réglementation, l’absence d’un mécanisme de mise en application, la capacité limitée des collectivités et la responsabilité fiduciaire du gouvernement du Canada. Le ministère est en train d’étudier d’autres barrières possibles, telles les exigences des provinces en matière d’accords de mise en application. AINC étudie notamment les priorités des Premières nations ainsi que les risques et les avantages de confier aux Premières nations la gestion de leurs ressources pétrolières et gazières.

En ce qui concerne la Loi sur la gestion du pétrole et du gaz et des fonds des Premières Nations, le Ministère a atteint l’objectif révisé, qui était de convertir cinq nouvelles Premières nations au régime de gestion des terres au cours de l’exercice 2009‑2010, portant ainsi le total à 27. Le régime de gestion des terres des Premières nations demeure toutefois inaccessible aux nouveaux candidats. Une étude indépendante sur les coûts et les avantages, réalisée en 2009‑2010, a toutefois permis de confirmer que le régime favorisait les débouchés économiques dans les réserves.

 

Résultat stratégique : L’économie

Bien-être et prospérité économiques des Premières nations, des Inuit et des Métis

Le 29 juin 2009, le gouvernement du Canada a lancé le Cadre fédéral pour le développement économique des Autochtones afin de tirer parti des nouvelles perspectives économiques qui s’offrent aux populations autochtones [Note 35]. Il s’engageait, par conséquent, à travailler avec des partenaires sérieux dans le but d’offrir aux Autochtones au Canada un accès aux mêmes possibilités d’emploi, de revenu et de production de richesse que les autres Canadiens. Le Cadre modifie en profondeur la façon dont le gouvernement fédéral encourage le développement économique des Autochtones et s’attaque à cinq priorités stratégiques : renforcer l’entrepreneuriat autochtone, développer le capital humain autochtone, améliorer la valeur des actifs autochtones, façonner des partenariats nouveaux et efficaces et orienter le rôle du gouvernement fédéral. Il prévoit en outre des investissements de 200 millions de dollars en plus des 20 millions de dollars annoncés dans le Budget 2008,  destinés à améliorer la gestion des terres de réserve et en élargir l’accès, à mettre en place une stratégie d’approvisionnement pour les Autochtones, à former de nouveaux partenariats et à faciliter l’accès au capital et aux services de soutien aux entreprises. En 2009‑2010, AINC a amorcé une restructuration de ses programmes afin de mieux les harmoniser avec les priorités du Cadre, respectant ainsi l’une des recommandations énoncées dans le rapport d’évaluation des programmes de développement économique de 2009 [Note 36]. Cette mesure permettra aux Autochtones de participer davantage à des activités économiques et des projets d’exploitation qui sont une source de bien-être et de prospérité.

L’appui à la participation des Autochtones aux Jeux olympiques et paralympiques de 2010 à Vancouver a été fort bénéfique. Le Pavillon autochtone, qui réunissait de nombreux entrepreneurs autochtones, a en effet connu un réel succès : il a accueilli plus de 242 000 visiteurs et a récolté des commentaires enthousiastes aussi bien des médias canadiens que des médias étrangers.

AINC travaille actuellement à renouveler et à restructurer ses principales activités, politiques et procédures afin d’investir plus efficacement dans l’infrastructure communautaire et dans les installations scolaires des Premières nations. L’an dernier, il a renouvelé le Plan d’action pour l’approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées des Premières nations de manière à permettre aux collectivités d’accéder plus facilement à une eau potable salubre. Le Ministère a également élaboré un cadre législatif relatif à l’eau potable et aux eaux usées dans les collectivités des Premières nations.

Avantages pour les Canadiens

Le développement économique axé sur les perspectives et les besoins du marché stimule, chez les Autochtones, la création d’entreprises et d’emplois viables. La promotion de l’esprit d’entreprise et la multiplication des emplois favorisent, en retour, l’autonomie des Autochtones, le renforcement de leurs collectivités et la croissance économique au pays. Grâce à la modernisation des régimes législatifs et réglementaires du Canada, les Autochtones pourront utiliser leurs actifs au profit des Canadiens autochtones et non autochtones.

Leçons apprises

La mise en œuvre du Cadre fédéral pour le développement économique des Autochtones et le renouvellement des programmes ministériels s’inscrivent dans le prolongement des évaluations, vérifications, consultations et travaux de recherche se rapportant aux programmes de développement économique des Autochtones. Faisant fond sur les leçons apprises, ils permettront d’assurer une meilleure harmonisation des programmes avec les priorités stratégiques et de fournir une définition plus précise des résultats escomptés. Ils veilleront également à ce que les programmes répondent aux besoins des membres et des collectivités autochtones, leur ouvrent de nouvelles perspectives et améliorent la capacité des collectivités à exécuter les plans et les projets de développement économique.

Au chapitre de l’infrastructure, le Ministère s’efforce de combler le besoin permanent de connaissances techniques et d’aptitudes en gestion qui se fait sentir tant à l’échelle gouvernementale qu’à l’échelle locale. Combiné au nombre croissant de projets en attente de financement, ce manque de ressources restreint la capacité du Ministère et des Premières nations de répondre aux besoins pressants en matière de santé et de sécurité. Afin d’atténuer les risques, AINC travaille actuellement à concevoir des programmes axés sur le rendement ainsi que de nouvelles stratégies de financement et de gestion de l’infrastructure. Il aspire ainsi à parfaire les connaissances techniques et les aptitudes en gestion et tirer le maximum des investissements.

 

Activité de programme : Le développement des entreprises individuelles et communautaires
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
45,6 59,5 58,4 88,0 66,3 -21,7

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable au financement additionnel alloué à la mise en œuvre du nouveau Cadre fédéral pour le développement économique des Autochtones.

Par cette activité de programme, le Ministère aide les futurs entrepreneurs autochtones à surmonter les difficultés et les obstacles uniques qui les empêchent de participer à l’économie canadienne et de profiter de la prospérité du pays. Le Programme de développement des entreprises autochtones d’AINC favorise la création d’entreprises viables et ouvre le milieu des affaires à la modernité. Par ses activités et son appui financier, il fournit aux entrepreneurs et aux collectivités un accès à des prêts commerciaux à tarif concurrentiel ainsi qu’à des renseignements et des conseils d’affaires. Ce programme permet également la réalisation de projets d’envergure par la formation de partenariats avec le secteur privé. C’est aussi par son entremise que les institutions financières qui appartiennent aux Autochtones ou sont gérées par eux consentent des prêts au développement et offrent des services-conseils aux entreprises autochtones.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 
Favoriser la création d’entreprises inuites, métisses et des Premières nations Nombre d’entreprises qui ont été créées ou qui ont pris de l’expansion a 250 Attentes dépassées 13,7 millions de dollars consentis à la création ou à l’expansion de 317 entreprises
Favoriser la création, l’acquisition et l’expansion d’entreprises viables Taux de survie des entreprises trois ans après avoir bénéficié de l’appui du Programme

38 % d’ici mars 2010

Attentes dépassées

Taux de survie de 42 % des entreprises ayant bénéficié d’un appui et fait l’objet d’une surveillance sur une période de trois ans

a Cet indicateur de rendement a été modifié après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010. Le pourcentage d’entreprises autochtones ne peut être calculé qu’une fois tous les cinq ans et n’est donc pas une mesure valable.

 

Analyse du rendement

AINC a dépassé son objectif en appuyant la création ou l’expansion de 317 entreprises en 2009‑2010, et les nouvelles activités de financement qu’il a amorcées s’annoncent tout aussi prometteuses. Le taux de survie des entreprises autochtones ayant bénéficié d’un appui a aussi dépassé les attentes, puisque 42 % des entreprises étaient toujours en activité après la période prescrite de trois ans.

Pour assurer le développement économique à long terme, AINC a commandé un examen indépendant de toutes les institutions financières autochtones au Canada [Note 37] afin de vérifier si elles sont bel et bien aptes à offrir les programmes ministériels destinés aux petites entreprises. Le cas échéant, il pourra se concentrer sur les moyennes et les grandes entreprises. Le Ministère a aussi proposé aux institutions financières autochtones différents programmes de formation afin de leur donner la possibilité de diversifier leurs services et d’atteindre d’autres entrepreneurs autochtones au pays.

Dans la foulée des efforts déployés pour aider les moyennes et grandes entreprises, AINC a négocié avec d’importantes coopératives de crédit et constitué deux autres réserves pour pertes sur prêts [Note 38], rendant ainsi les emprunts de capitaux plus accessibles aux entreprises autochtones établies dans les réserves. Il existe maintenant sept ententes du genre, et AINC continue de promouvoir cet outil financier auprès d’autres coopératives de crédit.

L’Initiative d’investissements dans les grands projets d’exploitation des ressources et de développement énergétique a permis le financement de 21 nouveaux projets, totalisant 3,7 millions de dollars et 8,7 millions en fonds d’investissement. Ces projets, menés dans huit provinces et territoires du Canada, couvrent un vaste éventail de secteurs, notamment la production et la transmission d’hydroélectricité, l’énergie éolienne, la biomasse, le pétrole, le gaz et les pipelines.

 

Activité de programme : L’investissement communautaire
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
172,2 170,1 88,9 50,0 75,7 25,7

L’écart entre les autorisations totales et les dépenses réelles est en grande partie attribuable au report du financement des prêts et des garanties de prêts prévu au Compte d’expansion économique des Indiens.  

Cette activité de programme aide les collectivités à mieux cerner et exploiter leur potentiel économique dans le but de stimuler l’emploi à l’échelle communautaire, de faire une utilisation plus judicieuse de leurs terres et de leurs ressources, d’améliorer leur infrastructure économique, de promouvoir la création et l’expansion des entreprises locales et de créer un environnement plus propice au développement économique.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 

Amener les collectivités inuites et des Premières nations à mieux cerner et exploiter les débouchés économiques a

Nombre de projets financés dans le cadre du Programme d’opportunités économiques pour les communautés qui sont générateurs de richesse et d’emplois à l’échelle communautaire b

290 projets financés

Attentes dépassées

311 projets financés dans le cadre du Programme d’opportunités économiques pour les communautés (202 bénéficiaires)

Nombre d’institutions inuites et des Premières nations qui offrent des services de consultation, de formation et de soutien au développement économique Données de référence à établir avant de pouvoir fixer un objectif Non disponible Collecte de données en cours
Amener les institutions inuites et des Premières nations à instaurer un plan de développement économique communautaire Nombre de collectivités inuites et des Premières nations qui ont instauré un plan de développement économique ou sont en voie de le faire 505 collectivités inuites et des Premières nations ou conseils tribaux Attentes entièrement satisfaites Mise en œuvre d’un plan de développement économique par 505 bénéficiaires

a Par souci de clarté, ce résultat attendu a été légèrement reformulé après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010.

b Cet indicateur de rendement et l’objectif qui lui est rattaché ont été modifiés, étant donné qu’une variation de l’indice de bien-être socioéconomique des collectivités pourrait ne pas être attribuable aux programmes de développement économique du Ministère.

 

Analyse du rendement

Les programmes d’investissement communautaire ont continué de favoriser une planification prospective du développement économique local et de fournir aux collectivités inuites et des Premières nations un meilleur accès à des services professionnels de consultation et de soutien. Afin de respecter les principes du Cadre fédéral et de tenir compte des résultats de l’évaluation et de l’analyse des programmes, le Ministère a appliqué à sa nouvelle série de programmes une approche axée sur les débouchés et le partenariat. Il veut ainsi resserrer la façon dont les programmes sont gérés, améliorer sa capacité de mesurer le rendement et mieux répondre aux besoins constants et changeants des collectivités. Une mesure du rendement plus efficace lui permettra d’apporter rapidement des modifications à ses programmes, au besoin. L’évaluation des programmes de développement économique, réalisée en 2009, suggérait également la mise en place d’une stratégie de mesure du rendement qui intégrerait les programmes de développement économique communautaire. Même si celle prévue par le Cadre fédéral intègre déjà certains éléments de ce type de programme, une stratégie plus détaillée sera mise au point une fois les programmes revitalisés.

En 2009‑2010, AINC a aidé plus de 200 collectivités à exploiter de nouveaux débouchés économiques grâce à des investissements dépassant les 20 millions de dollars. Il s’agit là d’une hausse marquée par rapport à 2008‑2009, où le Ministère avait investi 11,3 millions de dollars au profit de 150 bénéficiaires.

 

Activité de programme : L’infrastructure communautaire
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
1 327,6 1 299,9 1 294,7 110,0 226,3 116,3

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable à la réaffectation de fonds pour répondre aux pressions financières exercées sur d’autres activités de programme (notamment l’éducation et le développement social). Cette redistribution est partiellement compensée par la hausse du financement affecté à la montée du prix du carburant et au Fonds d’infrastructure pour les Premières nations. La différence entre les autorisations totales et les dépenses réelles s’explique principalement par l’incidence de la courte saison de construction et des conditions météorologiques sur la mise en œuvre des projets financés par l’entremise du Fonds d’infrastructure, ce qui a engendré une réduction des dépenses; les crédits non utilisés du Fonds d’infrastructure en 2009‑2010 seront reportés à 2010‑2011 et seront alors accessibles pour les fins prévues.

Cette activité de programme procure aux Premières nations du financement dans le cadre du Programme d’immobilisations et d’entretien afin de financer la construction et l’entretien des logements et des installations communautaires, comme les systèmes d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées et les édifices communautaires. D’autres formes d’aide peuvent être obtenues par l’entremise du Fonds d’infrastructure pour les Premières nations.

Résultat attendu Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 
Mettre en place une infrastructure communautaire de base qui respecte les exigences de santé et de sécurité et qui favorise la participation à l’économie

Pourcentage des éléments de l’infrastructure communautaire qui respectent les normes généralement acceptées

80 % d’ici 2011

Non disponible
(mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de mesure du rendement en cours)

Révision en cours des objectifs et des indicateurs dans le cadre d’une nouvelle stratégie de mesure du rendement, l’indicateur actuel ne permettant pas de mesurer efficacement l’objectif de 2011

Pourcentage des collectivités dont les installations d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées présentent un niveau de risque acceptable (c’est‑à‑dire peu élevé) 85 % des installations classées à faible risque ou à risque modéré d’ici le 31 mars 2010 Attentes dépassées 94 % des installations d’approvisionnement en eau ou de traitement des eaux usées classées à faible risque ou à risque modéré au 31 mars 2010

 

Analyse du rendement

En partenariat avec les Premières nations ainsi qu’avec d’autres intervenants et partenaires fédéraux, le Ministère a commencé à examiner de nouvelles façons d’améliorer la gestion du cycle de vie des biens immobiliers et d’offrir aux Premières nations un accès facilité à d’autres sources de financement.

AINC a examiné les politiques et les procédures s’appliquant à la construction et à la gestion des installations scolaires. Les résultats de cet examen serviront à rehausser les connaissances techniques et les aptitudes en gestion de l’infrastructure et permettront d’améliorer le rendement et la responsabilité à l’égard des programmes. Ils assureront en outre que les élèves des Premières nations ont accès à un milieu d’apprentissage sain et sécuritaire. Le Ministère a aussi mis au point une formule nationale qui lui permet de mieux établir les priorités en matière de financement des écoles et a proposé une mise à jour préliminaire des normes s’appliquant aux installations scolaires.

Au début de 2010, AINC a entrepris une évaluation exhaustive de l’appui accordé par le gouvernement au logement des Premières nations. L’évaluation a révélé que, bien que la situation se soit quelque peu améliorée, les logements dans les réserves demeurent surpeuplés et nécessitent des réparations majeures, comparativement aux logements à l’extérieur des réserves. L’évaluation a par ailleurs mis en lumière des lacunes sur le plan de la gestion, de la capacité et de l’efficacité. Les résultats de l’évaluation serviront à orienter l’élaboration des politiques et des programmes.

Dans le cadre du Plan d’action pour l’approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées des Premières nations, le Ministère, en partenariat avec Santé Canada, a poursuivi sa collaboration fructueuse avec les collectivités des Premières nations afin d’accroître l’accessibilité à une eau potable de qualité. Au 31 mars 2010, 94 % des installations d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées étaient classées à faible risque ou à risque modéré, dépassant ainsi l’objectif fixé à 85 %. L’Évaluation nationale des systèmes d’aqueduc et d’égout dans les collectivités des Premières nations a été amorcée en 2009, et un rapport définitif est attendu au début de 2011. Au cours de 2009 2010, le Ministère a mené à bien 264 visites sur le terrain (phase 1) et a poursuivi l’élaboration d’un cadre législatif relatif à l’eau potable et aux eaux usées dans les collectivités des Premières nations, de concert avec Santé Canada [Note 39].

Le saviez-vous?

Les responsables du programme écoÉNERGIE pour les collectivités autochtones et nordiques ont continué de travailler en partenariat avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, d’autres ministères fédéraux ainsi qu’avec les collectivités et organisations autochtones. Ces partenariats ont mené au financement de 30 projets portant sur l’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique et la planification énergétique communautaire. Onze de ces projets visaient à augmenter l’efficacité énergétique et l’utilisation des énergies renouvelables dans les écoles et les édifices communautaires. Ces mesures apporteront des retombées quasi immédiates aux collectivités sous forme d’économies d’électricité et de chauffage. Le Programme a également permis la mise en place d’un groupe de travail ministériel et d’un cadre de référence pour les collectivités hors réseau. Jumelés au financement des projets énergétiques, ces mécanismes permettront de rehausser l’efficacité et la sécurité énergétiques des collectivités autochtones et du Nord.

 

Résultat stratégique : Le Nord

Les peuples du Nord sont autonomes, en bonne santé, qualifiés et vivent au sein de collectivités prospères

C’est à AINC que reviennent les responsabilités constitutionnelles dont le gouvernement fédéral a hérité dans les trois territoires du Nord canadien, soit le Nunavut, les Territoires du Nord‑Ouest et le Yukon. Le Ministère travaille en partenariat avec les gouvernements territoriaux, les groupes autochtones, les résidants non autochtones du Nord, le secteur privé et d’autres intervenants dans le but de s’acquitter de son rôle essentiel auprès des résidants du Nord et de tous les Canadiens. Le gouvernement du Canada est déterminé à aider le Nord à réaliser son potentiel en tant que région saine, prospère et stable au sein d’un pays fort et souverain.

Avantages pour les Canadiens

En juillet 2009, le gouvernement a annoncé officiellement la nouvelle stratégie intégrée qui sera adoptée dans le Nord, soit la Stratégie pour le Nord [Note 40]. Grâce au travail accompli par le Ministère pour faire progresser les quatre grands objectifs de cette stratégie ― exercer notre souveraineté dans l’Arctique, promouvoir le développement social et économique, protéger notre patrimoine naturel et améliorer la gouvernance dans le Nord ―, les résidants du Nord et l’ensemble de la population canadienne peuvent jouir d’une plus grande prospérité et gagner de nouveaux pouvoirs politiques. Parallèlement, ces efforts permettent de défendre les intérêts du Canada dans les régions circumpolaires, de favoriser l’exploitation durable des terres et des ressources du Nord et d’acquérir un bagage de connaissances scientifiques qui contribuent au développement durable et à la santé des populations et des collectivités. L’Agence canadienne de développement économique du Nord, créée en août 2009, et son Bureau de gestion des projets nordiques tableront sur les assises solides que le Ministère a établies dans le Nord afin de favoriser la croissance et la diversification de l’économie dans les trois territoires.

Leçons apprises

Lorsque des modifications législatives s’imposent, le Ministère a appris qu’il était essentiel de mettre à contribution, le plus tôt possible, les organisations autochtones et les autres intervenants. Une telle participation permet aux parties concernées d’acquérir une bonne compréhension de la portée de l’exercice législatif, de mieux définir leurs attentes par rapport aux échéanciers et de déterminer la façon dont il compte contribuer au processus.

AINC a examiné la façon dont il gère le Fonds pour l’infrastructure de recherche dans l’Arctique ainsi que les conclusions des analyses comparatives effectuées à l’échelle nationale et internationale. Il s’efforce actuellement d’appliquer à la conception de la future station de recherche de l’Extrême‑Arctique les leçons qu’il en a tirées, par exemple, les retombées d’une nouvelle infrastructure scientifique sur la recherche nordique, le bien-fondé des pratiques écologiques pour les travaux de construction ou autres réalisés dans le Nord, les contraintes de construction en zone nordique ainsi que leurs effets sur les coûts.

L’examen et l’évaluation du programme Aliments-poste ont mené à la conception et à l’élaboration d’un nouveau programme de subvention des aliments vendus au détail, le programme Nutrition Nord Canada, dont la mise en œuvre est prévue pour le 1er avril 2011 [Note 41]. Ce programme, axé sur les besoins du marché, permettra aux résidants des collectivités isolées du Nord qui y sont admissibles de se procurer des aliments nutritifs de façon durable, efficace, économique et transparente. La liste des produits admissibles, qui a été établie à l’aide du Guide alimentaire canadien, a été revue afin de diriger les fonds vers les denrées périssables les plus nutritives et d’améliorer l’accès aux aliments traditionnels commerciaux. Les commandes personnelles seront maintenues pour préserver la concurrence entre les détaillants du Nord et offrir plus de souplesse aux consommateurs ayant des besoins alimentaires particuliers. Les résidants du Nord pourront communiquer leur opinion à un comité consultatif externe, qui sera mis sur pied pour améliorer la gestion du programme et le rendre plus efficace et plus transparent.

 

Activité de programme : La gouvernance dans le Nord
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
22,0 17,1 16,8 29,0 28,9 -0,1

L'écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales s'explique par la redirection vers des postes hautement prioritaires associés au résultat stratégique qui concerne le Nord.

Cette activité de programme vise à renforcer les gouvernements du Nord au profit de tous les résidants de la région. Elle favorise à la fois la gestion des dossiers stratégiques, la mise en place de mécanismes intergouvernementaux efficaces et le transfert des responsabilités de type provincial liées à la gestion des terres et des ressources. Elle permet également de resserrer la collaboration intergouvernementale sur les questions circumpolaires, tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle internationale.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 

Transférer les pouvoirs sur les terres et les ressources du Nord

Réussite des cinq étapes du transfert dans les Territoires du Nord‑Ouest et au Nunavut (protocole d’entente, entente de principe, entente définitive, loi et mise en œuvre) a

Territoires du Nord‑Ouest :
Deuxième étape terminée d’ici le 31 mars 2011

ttentes partiellement satisfaites

Territoires du Nord‑Ouest : Date d’échéance de la deuxième étape vraisemblablement réaliste, compte tenu de la reprise des négociations

Nunavut :

Objectif à établir une fois que le gouvernement fédéral aura obtenu le mandat de négocier b

 

Nunavut : En attente du mandat de négocier
Intégrer les intérêts du Canada dans les travaux entrepris en collaboration avec les autres nations circumpolaires Nombre et pourcentage des priorités du Canada intégrées au travail du Conseil de l’Arctique et à la collaboration Canada‑Russie 100 % Attentes majoritairement satisfaites

80 % des attentes satisfaites et poursuite du travail

Contribution du Canada au rapport des hauts représentants du Conseil de l’Arctique et à la Déclaration de Tromsø c

Mise en œuvre du plan de travail sur le protocole d’entente conclu entre AINC et la Russie

a Par souci de clarté, cet indicateur de rendement a été légèrement reformulé après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010.

b Tant que les questions de compétence et de mandat ne seront pas réglées, on ne peut estimer le nombre d’années qu’il faudra pour effectuer le transfert complet des responsabilités au Nunavut.

c Pour consulter la Déclaration de Tromsø (en anglais), veuillez visiter l’adresse http://arctic-council.org/filearchive/Tromsoe%20Declaration-1..pdf.

 

Analyse du rendement

AINC a continué d’appuyer les négociations sur le transfert des responsabilités aux gouvernements des Territoires du Nord‑Ouest et du Nunavut. Les progrès accomplis vers la signature d’une entente de principe ont mené à la reprise des négociations bilatérales avec le gouvernement territorial. Une réunion axée sur les principaux aspects des négociations a aussi été tenue avec certains groupes autochtones. Par ailleurs, le Ministère a organisé trois réunions exploratoires avec le gouvernement du Nunavut et la Nunavut Tunngavik Incorporated. Un groupe de travail tripartite s’est également lancé à la recherche de solutions afin de remédier à l’incapacité du personnel en place de s’acquitter des fonctions de gestion des ressources.

De concert avec des partenaires fédéraux, territoriaux et autochtones, le Ministère s’est assuré que les priorités et les intérêts du Canada étaient pris en compte dans la Déclaration de Tromsø [Note 42], signée par les ministres du Conseil de l’Arctique, et dans le rapport remis aux ministres par les hauts représentants du Conseil de l’Arctique. AINC a également fait valoir les intérêts du Canada dans le protocole d’entente conclu avec la Russie, en faisant connaître les meilleures pratiques adoptées au pays dans les domaines de l’écotourisme autochtone, du commerce dans le Nord et de la responsabilité sociale des entreprises [Note 43].

 

Activité de programme : Des collectivités nordiques en santé
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
133,2 129,2 121,0 14,0 25,3 11,3

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable au financement additionnel alloué au programme Aliments-poste dans le but de fournir des aliments sains aux collectivités isolées du Nord; cet écart est partiellement compensé par le financement affecté à l’infrastructure de recherche dans l’Arctique. (Note : Le financement de l’infrastructure de recherche dans l’Arctique était compris dans les prévisions de dépenses de cette activité de programme, mais ses autorisations et ses dépenses réelles s’inscrivent dans l’activité de programme Les terres et les ressources du Nord.) La différence entre les autorisations totales et les dépenses réelles s’explique principalement par un besoin de financement moindre pour le programme Aliments-poste.

Cette activité de programme vise à améliorer la santé et le bien-être des résidants du Nord en subventionnant les services hospitaliers et médicaux offerts aux Inuit et aux membres des Premières nations qui vivent dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut. Elle permet aussi d’offrir aux collectivités isolées du Nord un prix réduit sur les aliments nutritifs et autres articles essentiels et appuie la recherche sur les polluants et leurs effets sur la chaîne alimentaire de l’Arctique.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 
Fournir aux résidants du Nord un accès à des renseignements, des produits et des services susceptibles d’améliorer la santé des collectivités et leur compréhension des risques environnementaux a Taux de réduction des concentrations de polluants relevées dans la population et dans la faune du Nord Réduction de 5 % par rapport au taux mesuré en 1990 d’ici le 31 mars 2014 b Attentes entièrement satisfaites

Attentes dépassées, sauf dans le cas du mercure Depuis 1990 :

  • réduction de 42 % des polluants organiques persistants observés dans le biote de l’Arctique
  • hausse de 32 % du mercure présent dans le biote de l’Arctique (un accord international sur le mercure doit être conclu pour inverser cette tendance)
  • réduction de 61 % des polluants organiques persistants
  • baisse de 52 % du mercure détecté chez les résidants du Nord

Offrir aux collectivités nordiques un prix réduit sur les aliments nutritifs périssables et autres articles essentiels

Différence moyenne, en pourcentage, entre les villes isolées du Nord et les villes du Sud pour ce qui est du coût hebdomadaire des aliments nutritifs périssables à la base d’un régime sain, une fois appliquées les modalités du programme Aliments-poste c

95 % ± 10 %

Attentes dépassées

Différence moyenne de 82 %, une amélioration par rapport aux années précédentes, où cette différence était d’environ 95 %

Baisse anticipée du coût hebdomadaire des aliments nutritifs périssables à la base d’un régime sain pour une famille de quatre personnes, grâce au programme Aliments-poste 40 $ (minimum) et 770 $ (maximum)

Attentes dépassées

Baisse anticipée se situant entre 38 $ et 870 $

a Par souci de clarté, ce résultat attendu a été légèrement reformulé après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010.

b Les données qui apparaissent dans la colonne Sommaire du rendement correspondent au taux de réduction à ce jour.

c Cet indicateur de rendement a été ajouté pour mieux rendre compte du rendement du Ministère.

 

Analyse du rendement

Des études scientifiques financées par le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord ont permis de découvrir de nouvelles façons d’améliorer la santé des collectivités nordiques. Par ailleurs, grâce au Programme de formation scientifique dans le Nord, 397 étudiants se sont vu offrir une aide financière pour mener, en région nordique, des travaux de recherche sur un éventail de sujets liés à l’Arctique.

La baisse des concentrations de polluants organiques persistants observées dans les aliments traditionnels a entraîné une réduction des risques pour la santé des résidants du Nord et a montré l’efficacité des efforts déployés à l’échelle mondiale pour éliminer ce type de polluant (par exemple, la Convention de Stockholm). Si l’abandon des aliments traditionnels contribuerait à réduire davantage le niveau d’exposition aux polluants, il pourrait toutefois appauvrir l’alimentation des populations et mener à l’insécurité alimentaire.

Afin d’atténuer les problèmes de nutrition observés dans le Nord, le programme Aliments-poste achemine aux collectivités isolées des aliments nutritifs périssables à un tarif réduit, relativement uniforme. Les projets pilotes entrepris dans le cadre de ce programme ont permis d’examiner l’effet de l’aide subventionnelle sur le prix et la consommation des aliments et de constater que la baisse des prix attribuable à la hausse des subventions entraînait effectivement une augmentation de la consommation des aliments subventionnés [Note 44].

 

Activité de programme : Les terres et les ressources du Nord
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
169,8 224,9 222,0 285,7 356,8 71,1

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable au financement additionnel alloué au Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux et à l’infrastructure de recherche dans l’Arctique. (Note : Le financement de l’infrastructure de recherche dans l’Arctique était compris dans les prévisions de dépenses de l’activité de programme Des collectivités nordiques en santé.)

Cette activité de programme s’intéresse au développement durable et à la surveillance réglementaire des ressources naturelles du Nord, notamment les mines, les minéraux ainsi que les ressources pétrolières et gazières le long et au large des côtes. Elle vise à améliorer la gérance et la gestion environnementale des terres et des eaux dans l’intérêt de tous les Canadiens, et de celui des résidants du Nord en particulier.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 
Assurer une saine gestion des terres et des ressources

Intérêt pour le secteur minier dans le Nord

5 700 concessions minières d’ici le 31 mars 2010

Attentes dépassées

12 422 concessions en règle d’ici la fin de l’exercice financier
Nombre d’hectares de terres nouvellement placées sous protection a 10 millions d’hectares de terres d’ici le 31 mars 2010 Attentes dépassées

12 585 000 hectares (ou 125 850 kilomètres carrés) de terres protégées aux fins de conservation au moyen d’un retrait provisoire

694 000 hectares (6 940 kilomètres carrés) de terres additionnelles mises à part en permanence

13 279 000 hectares (132 790 kilomètres carrés) de terres mises à part aux fins de conservation
Gérer les sites contaminés au nom de la santé humaine et environnementale Nombre de sites décontaminés et nombre de sites se trouvant aux étapes 8 à 10 du Plan d’action en 10 étapes Assainissement de 11 sites contaminés et 30 se trouvant aux étapes 7 à 10 d’ici le 31 mars 2010 Attentes majoritairement satisfaites

Au 31 mars 2010, assainissement complet de 16 sites contaminés et décontamination en cours de 27 autres sites (étapes 7 à 9) : 5 au Nunavut, 18 dans les Territoires du Nord-Ouest et 4 au Yukon (dans le cadre du Programme des sites contaminés du Nord)

Création d’emplois pour les résidants du Nord grâce aux travaux d’assainissement
Exploiter les ressources pétrolières et gazières Nombre d’hectares de terres autorisées pour l’exploration pétrolière et gazière (en se fondant sur une moyenne mobile de cinq ans) Trois millions d’hectares de terres d’ici le 31 mars 2010 Attentes dépassées 5 456 103 hectares de terres autorisées pour l’exploration pétrolière et gazière (Cette hausse n’est pas imputable aux nouvelles terres attribuées, mais au fait que les plus bas résultats des cinq dernières années ont été retirés de la moyenne.)

a Par souci de clarté, cet indicateur de rendement a été légèrement reformulé après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010.

 

Analyse du rendement

L’intérêt pour le secteur minier dans le Nord a augmenté au cours de l’exercice financier, comme en fait foi le nombre de concessions minières en règle. En 2009-2010, seulement 11,1 % des dépenses du Canada ont servi à financer les activités d’exploration minière dans les Territoires du Nord‑Ouest et au Nunavut, un résultat au-dessous de l’objectif établi à 15 % et une baisse comparativement aux 17,7 % obtenus en 2008. Cette diminution s’explique par l’effondrement, en 2008, des prix des produits de base et par la hausse relative du coût des activités d’exploration dans le Nord. On s’attend toutefois à un redressement des activités dès que les prix des produits de base commenceront à augmenter. La superficie totale occupée par les secteurs revendiqués ou concédés s’établissait à 12,1 millions d’hectares en 2009-2010 (par rapport à un objectif de 13 millions).

Par ailleurs, le Ministère a participé à la rédaction de la réponse du gouvernement au rapport d’évaluation environnementale produit par la Commission d’examen conjoint du Projet gazier Mackenzie. Il a également élaboré un plan d’action visant à rendre plus prévisible et plus claire la réglementation dans le Nord. Ce plan d’action intègre la majorité des recommandations énoncées dans le rapport de Neil McCrank, La voie de l’amélioration [Note 45].

Afin d’étudier la faisabilité d’une station de recherche dans l’Extrême-Arctique canadien, étude qui s’étalera sur une période de deux ans, le Ministère a entrepris des analyses comparatives, des séances de consultation (notamment dans les trois collectivités d’accueil potentielles) ainsi qu’une évaluation des besoins en infrastructure et des exigences du programme.

Enfin, le Ministère a continué de resserrer ses liens de partenariat dans le cadre du Programme d’adaptation aux changements climatiques. Il a financé plus de 30 projets destinés à aider les collectivités autochtones et nordiques à définir leurs priorités en ce qui a trait à l’établissement et la mise en œuvre des mesures d’adaptation aux changements climatiques.

 

Activité de programme : L’économie du Nord
  Ressources financières en 2009-2010
(en millions de dollars)
Ressources humaines en 2009 2010
(en équivalents temps plein)
  Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles Écart
Affaires indiennes et du Nord Canada 22,0 15,1 1,9 7,8 40,3 32,5
Agence canadienne de développement économique du Nord s. o. 47.7 39,6 a s. o. 106,0 s. o.
Total 22,0 62,8 41,5 7,8 146,3 32,5

Note : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut différer du total indiqué.

a L’Agence canadienne de développement économique du Nord a été créée le 18 août 2009 et a reçu des fonds du Plan d’action économique du Canada par l’entremise de la Loi d’exécution du budget, ce qui a mené à des transferts de fonds depuis AINC et à de nouvelles autorisations de financement. Ces autorisations concernent, entre autres, les contributions, les montants législatifs et les activités liées à la création de l’Agence et des bureaux qui lui sont affiliés. Puisque l’Agence n’a été établie que vers la fin de deuxième trimestre, aucune prévision de dépenses ne peut être fournie. Les autorisations qui lui ont été accordées en 2009‑2010 dans le cadre du Plan d’action économique du Canada totalisent 35,4 millions de dollars. Elle n’a toutefois eu que sept mois pour mettre à exécution des programmes s’étalant sur douze mois, si bien que les dépenses réellement engagées s’élèvent à 25,7 millions de dollars. La demande de report des 9,7 millions de dollars restants est en attente d’approbation.

 

Affaires indiennes et du Nord Canada

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable au transfert de fonds à l’Agence canadienne de développement économique du Nord. Cette redistribution est compensée par le report de crédits réservés à diverses autorisations de prêts, provenant d’exercices antérieurs. La différence entre les autorisations totales et les dépenses réelles s’explique principalement par le report de fonds affectés aux autorisations de prêts.

Agence canadienne de développement économique du Nord

L’Agence canadienne de développement économique du Nord a été créée le 18 août 2009 en vertu du décret C.P. 2009-1423. Elle a, par conséquent, hérité de toutes les activités et de tous les fonds qui étaient confiés à la Direction générale du développement économique du Nord d’AINC. Les dépenses de 39,6 millions de dollars représentent les dépenses engagées entre le 18 août 2009 et le 31 mars 2010.

L’Agence canadienne de développement économique du Nord occupe une fonction importante dans la Stratégie pour le Nord, puisqu’elle veille à concilier les investissements fédéraux et les activités réalisées dans le Nord de façon à en tirer le maximum. Misant sur le travail déjà accompli par le Ministère pour stimuler le développement économique dans les trois territoires, elle assure la mise en œuvre du programme renouvelé Investissements stratégiques dans le développement économique du Nord. Dans le Nord, l’Agence est également le principal prestataire des programmes fédéraux prévus au Plan d’action économique du Canada et des programmes de développement économique des Autochtones qui relèvent du Ministère. Son rôle consiste aussi à élaborer des politiques, à effectuer un travail de recherche et de représentation et à favoriser la concertation au sein du gouvernement fédéral pour relever les défis qui pèsent sur l’économie du Nord. L’Agence a été choisie pour coordonner le travail du Bureau de gestion des projets nordiques, un nouveau service instauré pour orienter les promoteurs à travers les processus de réglementation des trois territoires.

 

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 
Donner aux résidants du Nord les moyens de tirer avantage des possibilités économiques Nombre de plans d’investissement stratégique établis dans les territoires Trois d’ici le 31 mars 2010

Attentes entièrement satisfaites

Plans d’investissement approuvés dans chaque territoire en vertu du Programme d’investissements ciblés

(58 % des projets financés par le Programme d’investissements ciblés portaient sur le secteur minier, la géoscience, le tourisme et le renforcement des capacités.)
Investir de façon stratégique dans le développement économique Pourcentage des projets qui progressent comme prévu 100 % d’ici le 31 mars 2010 Attentes entièrement satisfaites Respect du calendrier établi pour les 69 projets financés par le programme Investissements stratégiques dans le développement économique du Nord (11 projets pluriannuels et 58 projets étalés sur un an)
Investir de façon stratégique dans l’innovation et les partenariats Pourcentage des projets qui progressent comme prévu 100 % d’ici le 31 mars 2010

Attentes entièrement satisfaites

Investissements dans l’innovation pour tous les secteurs de l’économie ainsi que dans la technologie habilitante, comme la large bande

Programme Investissements stratégiques dans le développement économique du Nord résolument tourné vers l’innovation

Partenariats établis pour la plupart des projets

 

Analyse du rendement

En 2009‑2010, l’Agence canadienne de développement économique du Nord a financé 202 projets axés sur les différentes activités de programme du Ministère. Plus de 32 millions de dollars ont servi à financer le développement économique et l’infrastructure du Nord. En collaboration avec divers partenaires et intervenants, l’Agence a aussi planifié les investissements des cinq prochaines années dans le développement économique du Nord. Les fonds seront principalement investis dans l’exploitation et l’exploration minières, le tourisme, l’industrie culturelle, les ressources pétrolières et gazières, les énergies renouvelables, la foresterie, les capacités organisationnelles, l’infrastructure économique, l’innovation et la technologie à large bande. Conformément aux plans d’investissement, les trois territoires seront la cible de 69 projets, d’une valeur totale de plus de huit millions de dollars.

Pour corriger les lacunes en matière de compétences qui nuisent au développement dans de nombreux secteurs et régions du Nord, l’Agence a élaboré un protocole d’entente avec Ressources humaines et Développement des compétences Canada afin de coordonner la prestation des programmes dans les trois territoires et de mieux orienter les investissements.

Enfin, l’Agence a assuré la gestion du Fonds d’adaptation des collectivités et du programme Infrastructure de loisirs du Canada dans les trois territoires. Pour une description plus détaillée, veuillez vous reporter à la section sur le Plan d’action économique du Canada.

 

Résultat stratégique : Le Bureau de l’interlocuteur fédéral

Conditions socioéconomiques améliorées pour les Métis, les Indiens non inscrits et les Autochtones en milieu urbain

De concert avec des ministères fédéraux, des gouvernements provinciaux, territoriaux et locaux, des organisations autochtones et des dirigeants communautaires, le Bureau de l’interlocuteur fédéral s’efforce de faire connaître la situation des Métis, des Indiens non inscrits et des Autochtones en milieu urbain et de donner à ces derniers la chance de participer davantage à l’économie et à la société canadiennes. À cette fin, le Bureau resserre les liens du gouvernement du Canada avec les organisations autochtones nationales qui représentent les Métis, les Indiens non inscrits et les Autochtones en milieu urbain, comme le Congrès des peuples autochtones et le Ralliement national des Métis. Il négocie en outre avec ces organisations ainsi qu’avec les gouvernements provinciaux, et coordonne la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain. Le Bureau de l’interlocuteur fédéral travaille aussi en collaboration avec des organisations autochtones à but non lucratif qui comptent un grand nombre de membres métis afin de mettre en place des systèmes d’appartenance qui se conforment aux directives de la Cour suprême. Il est perçu comme le centre d’expertise et de recherche gouvernemental sur la population autochtone hors réserve.

Avantages pour les Canadiens

Puisque plus de la moitié (54 %) des Autochtones au Canada habitent les centres urbains – et que ce pourcentage devrait en principe continuer de croître –, la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain permet d’aider cette population à saisir les débouchés économiques qu’offrent les centres urbains, au profit de l’ensemble de l’économie canadienne. Par ailleurs, le soutien accordé à l’élaboration de systèmes d’appartenance des Métis aide la Couronne à s’acquitter de son obligation légale de consulter les collectivités métisses susceptibles d’être titulaires de droits et à intégrer les droits ancestraux des Métis dans la structure de gouvernance du Canada, en tant qu’éléments fondamentaux d’une fédération canadienne juste, équitable et respectueuse. En permettant aux Métis, aux Indiens non inscrits et aux Autochtones en milieu urbain de réaliser leur plein potentiel socioéconomique au sein de la société canadienne, AINC contribue à bâtir une nation plus forte et plus ouverte.

Leçons apprises

Les liens que le Bureau de l’interlocuteur fédéral tisse avec les groupes autochtones, les gouvernements provinciaux et d’autres ministères fédéraux sont essentiels pour améliorer les conditions socioéconomiques des Métis, des Indiens non inscrits et des Autochtones en milieu urbain et donnent lieu à des mesures collectives. En mars 2010, AINC et le gouvernement de la Saskatchewan ont organisé ensemble un colloque sur l’éducation des Autochtones hors réserve. En décembre 2009, le Ministère avait également été l’hôte du Symposium sur le développement économique des Métis. Ensemble, ces activités ont permis aux Autochtones d’influencer les programmes et les politiques les concernant.

Le Bureau de l’interlocuteur fédéral dispose d’un budget modeste comparativement à ceux d’AINC et des 33 autres ministères et organismes fédéraux responsables des programmes autochtones. Il a donc appris à travailler le plus possible avec les ministères fédéraux et les collectivités autochtones à la conception d’outils et de mesures d’appoint, comme l’outil d’évaluation communautaire et le plan d’action horizontal de la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain. Les gouvernements provinciaux sont également des partenaires de choix pour le Bureau de l’interlocuteur fédéral, car la clientèle autochtone établie hors réserve n’est pas uniquement servie par le gouvernement fédéral, contrairement à celle dans les réserves (par exemple, l’éducation des Autochtones hors réserve relève de la compétence provinciale). Cela dit, le Bureau de l’interlocuteur fédéral doit entretenir une collaboration étroite avec les provinces pour parvenir à resserrer l’écart socioéconomique entre les Autochtones et les autres Canadiens.

Alors qu’il mettait en application le Protocole avec la nation métisse et qu’il travaillait à la conception et à l’exécution des plans d’action communautaire associés à la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain, le Bureau de l’interlocuteur fédéral a découvert que les organisations autochtones avec lesquelles il négociait souffraient encore de lacunes sur le plan des capacités et de l’expertise financière. Cette question, qui présente un haut niveau de risque, fait encore l’objet de discussions entre le Bureau de l’interlocuteur fédéral, les organisations autochtones et le Service des finances d’AINC. En 2010‑2011, le Bureau s’y attaquera de la façon suivante :

  • assouplir les ententes de contribution financière ou en espèce;

  • investir près de deux millions de dollars dans le perfectionnement des compétences;

  • promouvoir les contributions provinciales et municipales à la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain;

  • financer la capacité en gestion financière des Métis, des Indiens non inscrits et des Autochtones en milieu urbain;

  • mettre en place des procédures de vérification ciblées;

  • appliquer rigoureusement les critères d’admissibilité au financement.

 

 

Activité de programme : Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
13,3 16,6 16,6 34,0 33,9 -0,1

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable au financement additionnel alloué au Pavillon autochtone des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010, à Vancouver.

La Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain [Note 46] a été élaborée en 1997 pour répondre aux besoins des Autochtones établis dans les centres urbains, renforcer leur autonomie et élargir les choix de vie qui s’offrent à eux. Renouvelée en 2007, la Stratégie accorde désormais une plus grande place à la participation économique des Autochtones et favorise une meilleure harmonisation des dépenses financées par les organismes fédéraux et par les programmes provinciaux et municipaux destinés aux Autochtones des principaux centres urbains. En plus de contribuer à l’avancement des objectifs du gouvernement fédéral, elle permet de relever les défis et de tirer parti des possibilités qui se présentent à l’échelle locale.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 

Rendre les Autochtones en milieu urbain plus aptes à jouer un rôle dans l’économie, à affirmer leur autonomie et à s’ouvrir à de nouveaux choix de vie

Situation socioéconomique (scolarité, emploi et revenu total moyen) des Métis, des Indiens non inscrits et des Autochtones en milieu urbain dans les villes visées par la Stratégie

Amélioration d’ici 2011 de la situation socioéconomique des Métis, des Indiens non inscrits et des Autochtones vivant en milieu urbain

Attentes partiellement satisfaites

En bonne voie d’atteindre l’objectif, d’après l’analyse préliminaire des données de 2001 et 2006 de Statistique Canada figurant dans le profil des collectivités visées par la Stratégie

Partage des dépenses grâce aux relations établies avec d’autres ministères fédéraux, les gouvernements provinciaux et les administrations municipales

Attentes dépassées

Plus de 3 millions de dollars consentis par d’autres ministères fédéraux et près de 15 millions par des partenaires non fédéraux

 

Analyse du rendement

AINC a resserré les liens interministériels et intergouvernementaux avec les organisations de Métis, d’Indiens non inscrits et d’Autochtones en milieu urbain. Ces partenariats lui ont permis d’investir 12,1 millions de dollars en 2009‑2010 dans la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain et ainsi de donner suite aux priorités des Autochtones établis dans les 13 villes désignées. Le Ministère a reçu plus de 3 millions de dollars provenant d’autres ministères et organismes fédéraux et près de 15 millions de la part de partenaires non fédéraux.

AINC réalise des progrès en s’associant à d’autres ministères gouvernementaux et aux conseils fédéraux régionaux [Note 47], sur des projets tels que l’Edmonton Aboriginal Transition Initiative et sur le développement d’une initiative régionale axée sur les mesures de participation active en vue de favoriser l’acquisition d’habiletés fondamentales et d’améliorer l’employabilité. Il travaille étroitement avec le Centre d’expertise sur les subventions et les contributions du Conseil du Trésor afin de cerner les obstacles à la collaboration horizontale au sein du gouvernement fédéral.

 

Activité de programme : Développement des capacités organisationnelles des Métis et des Indiens non inscrits
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
14,6 17,6 16,2 23,0 25,8 2,8

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable à la demande croissante de financement pour le perfectionnement des compétences.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 
Resserrer les liens entre le secteur privé, les gouvernements et les organisations de Métis et d’Indiens non inscrits Pourcentage des vérifications jugées satisfaisantes 60 % en 2009‑2010 Attentes dépassées 71 % des vérifications de la conformité financière jugées satisfaisantes (5 sur 7)
Pourcentage des plans de travail et des rapports d’activité déposés et approuvés

60 % en 2009‑2010

Attentes dépassées

Plans de travail approuvés pour tous les projets financés par le Bureau de l’interlocuteur fédéral et rapports d’activités approuvés pour plus de 60 % d’entre eux

Dernières vérifications de 2010 attendues à l’automne

Habiliter les organisations de Métis et d’Indiens non inscrits à mieux défendre les intérêts de leurs membres Pourcentage des résultats rapportés se conformant aux plans de travail 60 % des résultats rapportés se conformant aux plans de travail d’ici la prochaine évaluation des programmes, en 2012 – 2013 Attentes entièrement satisfaites

Conformité de plus de 60 % des résultats rapportés avec les plans de travail et production de tous les rapports financiers et de tous les rapports d’étape

(Le taux de conformité ne tient pas compte des états financiers vérifiés devant être déposés en juillet 2010.)

 

AINC entretient des relations bilatérales et tripartites avec les organisations de Métis et d’Indiens non inscrits. Ces relations sont régies par le Protocole avec la nation métisse, conclu avec le Ralliement national des Métis, et par l’Accord politique, établi avec le Congrès des peuples autochtones. Le Bureau de l’interlocuteur fédéral aide les groupes qui représentent les Métis et les Indiens non inscrits à parfaire leurs capacités organisationnelles et professionnelles de sorte qu’ils puissent former des partenariats constructifs avec le gouvernement fédéral, les ministères provinciaux et le secteur privé. Ces partenariats permettent en outre aux organisations bénéficiaires de participer pleinement aux initiatives fédérales et provinciales, d’entretenir des rapports politiques avec le gouvernement fédéral, d’améliorer leurs systèmes d’appartenance et d’accroître leur responsabilité financière et électorale. Le renforcement des capacités rend les organisations aptes à satisfaire aux exigences du gouvernement fédéral en ce qui concerne la gestion financière, les contrôles financiers et la gestion du risque et à chercher des moyens viables d’augmenter leurs revenus.

Analyse du rendement

Des progrès importants ont été réalisés dans la mise en œuvre du Protocole avec la nation métisse. Entre autres choses, une exposition consacrée aux Métis a été présentée au Centre Juno Beach, en Normandie (France), le Ralliement national des Métis a lancé un portail d’information en ligne sur la contribution des anciens combattants métis et le Symposium sur le développement économique des Métis, organisé par AINC, a accueilli la présence de ministres provinciaux, de représentants du secteur privé et de représentants de cinq sociétés affiliées au Ralliement national des Métis. Le Ministère a par ailleurs travaillé avec les nouveaux dirigeants du Congrès des peuples autochtones afin d’améliorer la gouvernance de l’organisme.

De plus, le Bureau de l’interlocuteur fédéral a financé 114 projets ayant pour but d’améliorer la capacité des organisations de Métis et d’Indiens non inscrits à promouvoir les intérêts de leurs membres dans les politiques et les programmes fédéraux ou ailleurs, à rendre compte de l’utilisation des fonds publics et à renforcer leur stabilité et leur transparence. Il a également poursuivi l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies fédérales-provinciales-autochtones afin de donner aux Métis et aux Indiens non inscrits les moyens de prendre en main leur développement économique.

Le saviez-vous?

L’une des grandes réalisations accomplies en 2009‑2010 dans les domaines de l’éducation et de la recherche a été la tenue d’un colloque sur l’amélioration des résultats en éducation des Autochtones hors réserve, qui a été commandité par le Bureau de l’interlocuteur fédéral et le ministère de l’Éducation de la Saskatchewan. Réunissant des organisations de Métis et d’Indiens non inscrits, des gouvernements, des universitaires et des praticiens, ce colloque visait à sceller des partenariats en vue de régler les problèmes critiques auxquels se heurtent les Autochtones hors réserve dans le secteur de l’éducation. La principale recommandation qui ressort de cette rencontre est que, pour être efficaces, les futurs programmes et politiques en matière d’éducation doivent créer, chez les élèves et au sein des collectivités, un sentiment d’appartenance envers leur école.

 

Activité de programme : Gestion des droits des Métis
Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
12,1 8,5 8,0 9,0 4,0 -5,0

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en partie attribuable au besoin moindre de mener des analyses juridiques, au retard imprévu de certains projets de recherche multipartites et à la capacité de certaines organisations de Métis et d’Indiens non inscrits d’avancer les coûts de lancement de différents projets. Pour le reste, cette différence s’explique par le transfert de fonds depuis la gestion des droits des Métis à la capacité organisationnelle des Métis et des Indiens non inscrits, afin d’effectuer d’autres travaux de recherche sur les lacunes socioéconomiques et de remédier aux problèmes de responsabilité financière. Puisque ces deux activités de programme se recoupent, leur financement relève de la même autorisation, et environ dix équivalents temps plein y travaillent directement.

Cette activité de programme a été créée par le gouvernement du Canada en réponse à l’arrêt Powley, rendu en 2003. Dans ce jugement, la Cour suprême a statué que les Métis pouvaient avoir des droits ancestraux reconnus par l’article 35 de la Loi constitutionnelle. Le Bureau de l’interlocuteur fédéral travaille donc avec des organisations autochtones sans but lucratif et à forte représentation métisse afin d’établir des mécanismes de vérification objective des listes de membres et d’exploitants métis.

Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement 
Faire respecter les droits ancestraux des Métis en vertu de l’article 35 Nombre d’exploitants métis recensés (dans les collectivités susceptibles d’être titulaires de droits) Objectif à établir d’ici le 31 mars 2010 concernant le nombre de systèmes d’appartenance métis se conformant aux critères de vérification objective
Attentes entièrement satisfaites Objectif établi : mettre au point trois systèmes d’appartenance prêts à subir une vérification objective d’ici le 31 mars 2015
Niveau de connaissance du public sur les droits ancestraux des Métis et les questions connexes Objectif à établir d’ici le 31 mars 2010 concernant le niveau de connaissance du public sur les droits ancestraux des Métis Attentes non satisfaites Planification d’outils de suivi des tendances en 2010‑2011 qui serviront à faire l’analyse médiatique de l’opinion publique au sujet des exploitants métis et des questions de consultation, y compris les décisions judiciaires et les accords d’exploitation conclus avec les gouvernements provinciaux

 

Analyse du rendement

En 2009‑2010, cette activité de programme a donné la priorité au renouvellement des autorisations en matière de politique et à la révision de la stratégie de gestion des droits ancestraux des Métis. Par ailleurs, les organisations bénéficiaires ont travaillé à améliorer leurs systèmes d’appartenance en s’inspirant des forces et des faiblesses mises en lumière par les tiers évaluateurs, en 2008‑2009. Les systèmes d’appartenance servent de base à la représentation métisse, assurent une gestion des fonds plus transparente et plus crédible et donnent confiance aux partenaires fédéraux et provinciaux.

Pour promouvoir les droits ancestraux des Métis et l’adoption du plan d’action fédéral sur la consultation et l’accommodement, le Bureau de l’interlocuteur fédéral a entrepris une deuxième série de discussions avec des groupes de Métis et d’Indiens non inscrits de partout au Canada. Il a également commandé une recherche sur la consultation, qui sera menée auprès des Indiens non inscrits de l’Est du Canada. Il a aussi aidé au financement d’une conférence sur l’obligation de consulter, organisée par l’Université de l’Alberta, afin de parvenir à une compréhension commune de la question. Les ateliers portaient sur les meilleures pratiques en matière de consultation et ont permis de dégager des stratégies à court et à long terme. Les résultats de ces travaux serviront à orienter l’approche stratégique du gouvernement fédéral en matière de consultation et d’accommodement.

 

Activité de programme : Les Services internes

Un ministère géré et fonctionnant de manière efficace et responsable, de façon à favoriser l’atteinte de ses résultats stratégiques

Ressources financières 2009-2010

(en millions de dollars)

Ressources humaines en 2009‑2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Ressources prévues Ressources réelles  Écart
358,8 513,1 501,1 2 617,4 2 642,1 24,7

L’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales est en grande partie attribuable au financement additionnel affecté aux règlements extrajudiciaires, au report du budget de fonctionnement et aux rajustements salariaux. La différence entre les autorisations totales et les dépenses réelles s’explique principalement par le report à l’exercice 2010‑2011 de ressources affectées au fonctionnement.

 

Analyse du rendement [Note 48]

En 2009‑2010, les Services internes ont apporté des améliorations aux services opérationnels et aux services de gestion du Ministère afin de favoriser l’atteinte des résultats stratégiques. Ils ont notamment assuré une coordination intergouvernementale des politiques et des programmes destinés aux Autochtones.

Mesurer ce qui compte est le résultat des efforts que le Ministère déploie au quotidien pour documenter de façon plus rigoureuse les résultats accomplis par les programmes et amener les cadres supérieurs et les gestionnaires de programme à mieux cerner les renseignements qui font état des progrès réalisés. En décembre 2009, afin de mieux comprendre ce que l’on exige des bénéficiaires en matière de rapports et d’établir des indicateurs de référence pertinents, AINC a entrepris un examen préliminaire, en prévision d’une vérification éventuelle, afin de se faire une meilleure idée du nombre de rapports que les bénéficiaires sont tenus de produire. Cet examen a mis en lumière quatre conclusions essentielles à la poursuite des progrès du Ministère, dont la nécessité de mettre en œuvre une stratégie de mesure du rendement. La Politique sur les paiements de transfert est d’ailleurs l’une des grandes mesures dont le Ministère s’inspire pour réduire le fardeau des bénéficiaires. Plutôt que de se concentrer sur les examens et sur l’inventaire, le Ministère se penche sur les exigences des paiements de transfert en matière de rapport. En 2010, AINC a créé un poste de cadre afin de discuter du fardeau que constitue la production de rapports et d’étudier des façons de le réduire, tout en rehaussant la responsabilisation.

Depuis 2007‑2008, AINC travaille à améliorer son entrepôt de données d’entreprise afin de pouvoir y intégrer des renseignements ministériels essentiels (p. ex., sur les finances, les ressources humaines, les programmes et les mesures du rendement). Il veut ainsi fournir à tous les employés du Ministère une information utile à la prise de décisions éclairées. D’autres améliorations ont été apportées cette année, notamment grâce à l’ajout de comptes fournisseurs, de données sur le salaire tirées du système de gestion des salaires et de rapports de suivi, permettant ainsi de tenir une comptabilité des investissements effectués par le Ministère dans le cadre du Plan d’action économique du Canada.

Le Secteur du dirigeant principal des finances a continué sa transition vers un nouveau modèle de gestion, appelé le modèle du conseiller en gestion financière, qui offrira un meilleur soutien au sous-ministre, principal administrateur des comptes du Ministère. Dorénavant, chaque secteur a au moins un lien direct avec le Secteur du dirigeant principal des finances, tant pour la budgétisation que pour l’établissement de prévisions financières.

En 2009‑2010, soucieux de livrer une information de qualité et de mieux rendre compte de ses résultats, AINC a continué de mettre à profit ses outils et ses mesures afin d’améliorer ses présentations au Conseil du Trésor. Il a d’ailleurs obtenu une meilleure évaluation de son Cadre de responsabilisation de gestion pour ce qui est de la qualité de ses présentations, qui est passée de « possibilité d’amélioration » à « acceptable » en 2010.

AINC a contribué et participé à d’importantes tribunes internationales, notamment l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones. Il a ainsi pu s’informer des nouvelles tendances et présenter à des groupes internationaux de l’information factuelle et équilibrée sur les mesures en vigueur au Canada. De plus, AINC a officialisé un partenariat stratégique avec le département de l’Intérieur des États‑Unis, par la signature d’un protocole d’entente le 29 mars 2010. Ce protocole permettra d’échanger sur les pratiques exemplaires pouvant faciliter l’élaboration de politiques et de programmes ministériels dans des domaines clés.

Afin de mieux coordonner les politiques et les programmes autochtones à l’échelle fédérale, le Ministère a produit un rapport unique regroupant l’ensemble des initiatives autochtones prévues au Plan d’action économique du Canada. En 2009 2010, il a publié quatre rapports consécutifs faisant état des progrès, des échéanciers, des investissements et des résultats escomptés. Les rapports renseignaient également sur la façon dont les collectivités peuvent accéder aux investissements du Plan d’action économique du Canada, aussi bien ceux réservés aux collectivités autochtones et nordiques que ceux alloués aux initiatives plus générales. Servant de complément au Rapport aux Canadiens du gouvernement fédéral, ces rapports sont le fruit d’un travail de coordination intense entre les ministères et organismes fédéraux. Tout au long de cet exercice, AINC a encouragé les ministères et les organismes à travailler ensemble afin de mieux tenir compte des besoins et des intérêts des Autochtones au Canada [Note 49].

Le Centre de l’intégrité, des valeurs et du règlement des conflits a mis sur pied 2 198 points de service. Les employés du Ministère peuvent y accéder pour toute question portant sur le bien-être au travail, le respect et la promotion de l’éthique au travail, le transfert des connaissances et des compétences et le règlement libre et efficace des conflits. Les recherches ont démontré qu’un milieu de travail sain où les conflits sont bien gérés et où les comportements éthiques sont favorisés stimule de façon remarquable la loyauté du personnel, rehausse le moral et la productivité et réduit considérablement le taux d’absentéisme.

Avantages pour les Canadiens

Une gestion améliorée et une prestation efficace des services ministériels (ressources humaines, communication, technologies et gestion de l’information, politiques, droit et finances) contribuent à l’atteinte des résultats stratégiques du Ministère et permettent de rehausser la qualité de vie des Autochtones et des résidants du Nord. Les services ministériels assurent la communication avec les partenaires d’AINC et la population canadienne et, de ce fait, améliorent la sensibilisation du public à l’égard des questions autochtones et nordiques et de la façon dont le Ministère exécute ses plans et ses programmes.

 

Le Plan d’action économique du Canada

 

(en millions de dollars)
  Dépenses prévues en 2009‑2010 Dépenses réelles en 2009‑2010
Affaires indiennes et du Nord Canada a 295,5 301,2
Agence canadienne de développement économique du Nord b s. o. 25,7
Total 295,5 326,9

a Les dépenses prévues sont conformes à celles que l’on trouve dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2009 2010, à l’exception des 20 millions de dollars mis de côté pour l’Agence canadienne de développement économique du Nord. Par ailleurs, elles n’incluent pas non plus le financement affecté aux sites contaminés et à la promotion du développement énergétique du Nord dans le cadre du Plan d’action économique du Canada, puisque ces détails n’étaient pas connus à l’échelle ministérielle lorsque le rapport a été rédigé.

b Dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2009 2010, les fonds du Plan d’action économique du Canada de 20 millions (10 millions pour stimuler le développement économique du Nord et 10 millions pour des investissements stratégiques dans le développement du Nord) étaient compris dans les dépenses prévues du Ministère, puisque l’Agence canadienne de développement économique du Nord n’était pas encore créée lorsque le rapport a été rédigé.

 

En tant que principal responsable de l’équipe fédérale affectée à la question autochtone, AINC participe à une série d’initiatives annoncées dans le Plan d’action économique du Canada. Ces initiatives touchent de nombreux domaines :

  • approvisionnement en eau et traitement des eaux usées
  • logement
  • écoles
  • services à l’enfance et à la famille
  • accélération des mesures prises à l’égard des sites contaminés
  • fonds pour l’infrastructure de recherche dans l’Artique
  • étude de faisabilité de la station de recherche de l’Extrême-Artique
  • promotion du développement énergétique dans le Nord canadien

 

Initiative : Approvisionnement en eau et traitement des eaux usées
Description Activité de programme
Le financement sur deux ans servira à mener à bien des projets d’infrastructure précis visant l’approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées afin de répondre aux objectifs prioritaires en matière de santé et de sécurité et de protéger la durée utile des biens, actuels et nouvellement acquis, de 18 collectivités des Premières nations au pays.

Résultat stratégique : L’économie

Activité de programme : L’infrastructure communautaire
Dépenses prévues au Plan d’action économique du Canada
(en millions de dollars)
Dépenses prévues en 2009‑2010 Dépenses réelles en 2009‑2010
82,5 68,6 a
Résultat
attendu
Indicateurs de rendement
et objectif
Échelle et
sommaire du rendement

L’infrastructure de base des collectivités des Premières nations est sécuritaire et favorise la participation à l’économie.

  • Nombre d’ententes de financement signées

  • Nombre de projets menés à terme

  • Nombre d’heures de travail créées
Objectif : Achèvement de 18 projets d’infrastructure liés à l’approvisionnement en eau et au traitement des eaux usées d’ici le 31 mars 2011

Attentes entièrement satisfaites 

  • Signature des 18 ententes en négociation au cours de 2009‑2010 pour le financement des réseaux d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées

  • Construction presque terminée d’un bassin de stabilisation au Manitoba

  • Création de près de 165 900 heures de travail, selon les rapports des Premières nations, dont 64 280 ont été effectuées par des membres des Premières nations

En bonne voie pour atteindre l’objectif de 2011

a Des fonds de 13,5 millions de dollars ont été reportés à l’exercice 2010‑2011. Il a également été demandé qu’une somme de 0,4 million de dollars soit reportée à 2010‑2011; la demande est en attente d’approbation.

 

Initiative : Logement
Description Activité de programme
Ce programme de deux ans appuiera le logement dans les réserves en misant sur la construction de logements sociaux, la création de logements du marché et la réalisation d’autres activités complémentaires. Il permettra de remédier à des besoins immédiats de logement afin de contrer notamment le surpeuplement et les risques liés à la santé, tout en stimulant l’économie de nombreuses Premières nations et régions rurales grâce à la création d’emplois et à la formation aux métiers.

Résultat stratégique : L’économie

Activité de programme : L’infrastructure communautaire
Dépenses prévues au Plan d’action économique du Canada
(en millions de dollars)
Dépenses prévues en 2009‑2010 Dépenses réelles en 2009‑2010
75,0 75,0
Résultat
attendu
Indicateurs de rendement
et objectif
Échelle et
sommaire du rendement
L’infrastructure de base des collectivités des Premières nations est sécuritaire et favorise la participation à l’économie.

Nombre de logements construits, rénovés ou convertis en logement du marché, et nombre de terrains viabilisés a

 

Objectifs de 2009‑2010 :

Construction, rénovation ou conversion de plus de 2 100 logements et viabilisation de près de 600 terrains

2009‑2010 :
Attentes dépassées 
200 logements construits, 2 234 rénovés ou convertis en logement du marché, pour un total de 2 434 logements

Viabilisation des terrains :
Attentes majoritairement satisfaites 

544 terrains viabilisés

a Par souci de clarté, cet indicateur de rendement a été légèrement reformulé après la publication du Rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010.

 

Initiative : Écoles
Description Activité de programme
Cette initiative permettra de stimuler l’économie des collectivités, de créer des emplois et des occasions d’affaires à court terme, d’adapter les installations scolaires aux besoins de formation actuels et futurs et d’améliorer les taux de persévérance scolaire et de diplômés chez les élèves des réserves.

Résultat stratégique : L’économie

Activité de programme : L’infrastructure communautaire
Dépenses prévues au Plan d’action économique du Canada
(en millions de dollars)
Dépenses prévues en 2009‑2010 Dépenses réelles en 2009‑2010
95,0 81,8
Résultat
attendu
Indicateurs de rendement
et objectif
Échelle et
sommaire du rendement
L’infrastructure de base des collectivités des Premières nations est sécuritaire et favorise la participation à l’économie.
  • Nombre d’ententes de financement signées

  • Nombre de projets menés à terme

  • Nombre d’heures de travail créées

Objectifs :

Construction de dix nouvelles écoles et réalisation de deux projets de rénovation majeurs d’ici le 31 mars 2011

Attentes entièrement satisfaites

  • Signature des 12 ententes en négociation en 2009‑2010 pour le financement d’écoles

  • Aucun projet terminé en 2009‑2010

  • Création de près de 218 125 heures de travail, selon les rapports des Premières nations, dont 64 280 ont été effectuées par des membres des Premières nations

 

Initiative : Services à l’enfance et à la famille
Description Activité de programme
Le gouvernement fédéral continue de conclure des partenariats avec les Premières nations et les provinces intéressées afin d’appliquer la nouvelle approche préventive aux services à l’enfance et à la famille des Premières nations dans les réserves.

Résultat stratégique : Les gens

Activité de programme : Développement social
Dépenses prévues au Plan d’action économique du Canada
(en millions de dollars)
Dépenses prévues en 2009‑2010 Dépenses réelles en 2009‑2010
7,0 4,0 a
Résultat
attendu
Indicateurs de rendement
et objectif
Échelle et
sommaire du rendement
Cette mesure permet d’améliorer le sort des enfants et des familles des Premières nations.

Objectif de 2009‑2010 :

Les gouvernements du Québec et de l’Île-du-Prince-Édouard sont les prochains à adopter la nouvelle approche.

Attentes majoritairement satisfaites 

  • Transition réussie à l’Île-du-Prince-Édouard vers la nouvelle approche préventive

  • Progrès marqués au Québec vers l’adoption de la nouvelle approche préventive

a Les fonds prévus au Plan d’action économique du Canada pour le système de gestion de l’information ne seront débloqués qu’une fois que le projet aura reçu l’approbation préliminaire du Conseil du Trésor. Puisque le Ministère n’a pas pu s’adresser au Conseil du Trésor en 2009‑2010, tel que le prescrit le processus d’approbation préliminaire, il a demandé et reçu l’autorisation de reporter trois millions de dollars aux exercices subséquents. AINC tentera sa chance de nouveau auprès du Conseil du Trésor, en septembre 2010.

 

Initiative : Accélération des mesures prises à l’égard des sites contaminés
(au sud du 60e parallèle)
Description Activité de programme
Des travaux d’évaluation, d’assainissement et de gestion des risques associés aux sites fédéraux contaminés seront réalisés conformément au Programme d’action accéléré pour les sites contaminés fédéraux prévu au Plan d’action économique du Canada.

Résultat stratégique : Les terres

Activité de programme : Une administration fédérale responsable

Sous-activité : La gestion environnementale
Dépenses prévues au Plan d’action économique du Canada
(en millions de dollars)
Dépenses prévues en 2009‑2010 Dépenses réelles en 2009‑2010
s. o. 15,8
Résultat
attendu
Indicateurs de rendement
et objectif
Échelle et
sommaire du rendement
Le gouvernement du Canada contribue à une gestion responsable de l’environnement des réserves.

Réduction du nombre de sites contaminés au sud du 60e parallèle

Objectif de 2009‑2010 :

Réalisation de 45 projets d’évaluation et de 20 projets d’assainissement

Attentes dépassées

Réalisation de 111 projets d’évaluation et de 160 projets d’assainissement en 2009‑2010

 

Initiative : Fonds pour l’infrastructure de recherche dans l’Arctique
Description Activité de programme
Cet investissement permettra l’entretien ou la modernisation des principales installations de recherche dans l’Arctique par l’entremise du Fonds pour l’infrastructure de recherche dans l’Arctique.

Résultat stratégique : Le Nord

Activité de programme : Les terres et les ressources du Nord

Sous-activité : Les sciences nordiques
Dépenses prévues au Plan d’action économique du Canada
(en millions de dollars)
Dépenses prévues en 2009‑2010 Dépenses réelles en 2009‑2010
35,0 30,1
Résultat
attendu
Indicateurs de rendement
et objectif
Échelle et
sommaire du rendement

Le Nord canadien dispose d’une meilleure infrastructure de recherche.

Nombre d’installations de recherche modernisées ou construites

Objectif :

20 installations d’ici le 31 mars 2011

Attentes partiellement satisfaites

  • Mise en branle des 20 projets et construction amorcée pour 11 d’entre eux

  • Intégration de la technologie verte à la conception de certaines installations

  • Création d’un réseau d’opérateurs de station de recherche pour échanger sur les leçons et gagner en efficacité

 

Initiative : Étude de faisabilité de la station de recherche de l’Extrême-Arctique
Description Activité de programme
AINC mènera une étude de faisabilité de la station de recherche proposée, laquelle servira de plaque tournante aux activités scientifiques actuelles et futures réalisées dans cette région vaste et diversifiée qu’est l’Arctique canadien.

Résultat stratégique : Le Nord

Activité de programme : Les terres et les ressources du Nord

Sous-activité : Les sciences nordiques
Dépenses prévues au Plan d’action économique du Canada
(en millions de dollars)
Dépenses prévues en 2009‑2010 Dépenses réelles en 2009‑2010
1,0 1,1
Résultat
attendu
Indicateurs de rendement
et objectif
Échelle et
sommaire du rendement
Le Nord canadien dispose d’une meilleure infrastructure de recherche.

Taux d’achèvement de l’étude de faisabilité de la station de recherche de l’Extrême-Arctique

Objectif :

100 % d’ici le 1er octobre 2010

Attentes partiellement satisfaites :

  • Définition du mandat, de la portée et du champ d’application de la station

  • Analyse détaillée des différents choix d’emplacement, notamment grâce à des consultations dans les trois collectivités d’accueil potentielles

  • Étude de faisabilité terminée à 60 %

 

Initiative : Accélération des mesures prises à l’égard des sites contaminés
(au nord du 60e parallèle)
Description Activité de programme
Des travaux d’évaluation, d’assainissement et de gestion des risques associés aux sites fédéraux contaminés seront réalisés conformément au Programme d’action accéléré pour les sites contaminés fédéraux prévu au Plan d’action économique du Canada. Au cours des deux exercices financiers, 355 sites seront évalués en plus des travaux d’assainissement réalisés à la mine Giant.

Résultat stratégique : Le Nord

Activité de programme : Les terres et les ressources du Nord

Sous-activité : Les sites contaminés
Dépenses prévues au Plan d’action économique du Canada
(en millions de dollars)
Dépenses prévues en 2009‑2010 Dépenses réelles en 2009‑2010
s. o. 11,1
Résultat
attendu
Indicateurs de rendement
et objectif
Échelle et
sommaire du rendement

Les sites contaminés sont gérés de façon à générer des retombées économiques pour le Nord et à assurer la santé publique et la sécurité de l’environnement.

Objectif de 2009‑2010 :

Réalisation de 106 projets d’évaluation et d’un projet d’assainissement

Attentes entièrement satisfaites 

  • Réalisation de 106 projets d’évaluation dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut

  • Début du projet d’assainissement à la mine Giant

  • Possibilité de terminer l’étude sur l’optimisation de la congélation grâce au financement prévu en 2010‑2011 par le Plan d’action économique du Canada

 

Initiative : Promotion du développement énergétique dans le Nord canadien
Description Activité de programme
Une série d’activités seront réalisées dans le cadre du Projet gazier Mackenzie. Elles serviront notamment à mener des évaluations environnementales, à coordonner les exigences réglementaires, à réaliser des travaux de recherche, à mener des consultations auprès des Autochtones et à soutenir les activités de prospection pétrolière et gazière du secteur privé générées par le Projet gazier Mackenzie a.

Résultat stratégique : Le Nord

Activité de programme : Les terres et les ressources du Nord

Sous-activité : Le pétrole et le gaz
Dépenses prévues au Plan d’action économique du Canada
(en millions de dollars)
Dépenses prévues en 2009‑2010 Dépenses réelles en 2009‑2010
s. o. 13,7
Résultat
attendu
Indicateurs de rendement
et objectif
Échelle et
sommaire du rendement

Les activités d’exploitation pétrolière et gazière profitent aux résidants du Nord et à l’ensemble de la population canadienne.

  • Réalisation de projets scientifiques

  • Gestion des activités pétrolières et gazières générées par le Projet gazier Mackenzie

Objectifs de 2009‑2010 :

  • Préparation de la réponse du gouvernement au rapport de la Commission d’examen conjoint

  • Détermination et élaboration de mesures législatives et réglementaires à l’appui du Projet gazier Mackenzie

Attentes entièrement satisfaites 

  • Préparation d’une réponse préliminaire aux 176 recommandations énoncées dans le rapport d’évaluation environnementale de la Commission d’examen conjoint, et élaboration d’un plan de consultation des Autochtones en collaboration avec d’autres ministères

  • Participation des collectivités autochtones à l’éventuel régime d’avantages du Canada

  • Réalisation des projets scientifiques et préparation de rapports, en vue d’un affichage en ligne, pour tous les projets de recherche réalisés depuis 2002 en lien avec le Projet gazier Mackenzie

a La description de cette initiative a été modifiée par souci de clarté.

 

Initiatives du Plan d’action économique du Canada prises en charge par l’Agence canadienne de développement économique du Nord

 

Initiative : Infrastructure de loisirs du Canada
Description Activité de programme
Le programme Infrastructure de loisirs du Canada prévoit des investissements dans les installations récréatives du Canada pour une période de deux ans. Ce programme vise à stimuler de façon ponctuelle l’économie canadienne afin d’atténuer les effets de la récession économique mondiale, tout en renouvelant, modernisant et agrandissant l’infrastructure de loisirs des collectivités canadiennes. L’Agence canadienne de développement économique du Nord a dirigé l’exécution de ce programme dans les trois territoires du Nord.

Résultat stratégique : Le Nord

Sous-activité : Le développement économique du Nord
Dépenses prévues au Plan d’action économique du Canada
(en millions de dollars)
Dépenses prévues en 2009‑2010 Dépenses réelles en 2009‑2010
s. o. 0,4 a
Résultat
attendu
Indicateurs de rendement
et objectif
Échelle et
sommaire du rendement
Le Nord canadien dispose d’une infrastructure de loisirs, nouvelle ou améliorée, et des emplois sont créés à court terme pour atténuer les effets du ralentissement économique. Désignation des projets à mener dans les trois territoires et projets en cours

Attentes entièrement satisfaites

  • 19 projets d’infrastructure de loisirs communautaires terminés ou en cours

a Une demande de réaffectation de 617 857 dollars provenant du budget de la première année a été déposée.

 

Initiative : Fonds d’adaptation des collectivités
Description Activité de programme
Le Fonds d’adaptation des collectivités accorde du financement sur deux ans pour répondre aux besoins économiques à court terme des collectivités canadiennes touchées par le ralentissement économique mondial. Cette mesure de relance économique nationale appuie les projets de création et de protection des emplois dans les collectivités, ou à proximité, qui ont connu d’importantes pertes d’emploi et n’ont pas d’autres débouchés à offrir à leurs résidants.

Résultat stratégique : Le Nord

Sous-activité : Le développement économique du Nord
Dépenses prévues au Plan d’action économique du Canada
(en millions de dollars)
Dépenses prévues en 2009‑2010 Dépenses réelles en 2009‑2010
s. o. 14,0
Résultat
attendu
Indicateurs de rendement
et objectif
Échelle et
sommaire du rendement
Divers projets sont réalisés dans les trois territoires du Nord, aussi bien dans les secteurs de l’exploitation minière, du tourisme et des pêches que dans le cadre de projets communautaires, comme la réfection des routes et des ponts, la réduction des quantités de combustibles forestiers et l’élimination d’édifices désuets se trouvant sur les terres municipales. Désignation des projets à mener dans les trois territoires et projets en cours

Attentes entièrement satisfaites 

25 projets en cours dont les fonds sont engagés ou déjà investis

 

Initiative : Investissements stratégiques dans le développement économique du Nord
Description Activité de programme
Le Plan d’action économique du Canada prévoyait un budget de 90 millions de dollars, réparti sur cinq ans, pour financer le renouvellement du programme Investissements stratégiques dans le développement économique du Nord. Ce programme, exécuté par l’Agence canadienne de développement économique du Nord, vise quatre grands objectifs liés au développement économique à long terme : établir une base de connaissances; consolider les fondements économiques; renforcer les capacités; diversifier l’économie.

Résultat stratégique : Le Nord

Sous-activité : Le développement économique du Nord
Dépenses prévues au Plan d’action économique du Canada
(en millions de dollars)
Dépenses prévues en 2009‑2010 Dépenses réelles en 2009‑2010
s. o. 7,9
Résultat
attendu
Indicateurs de rendement
et objectif
Échelle et
sommaire du rendement
Des projets sont réalisés en collaboration avec divers promoteurs, qu’il s’agisse des gouvernements territoriaux, des administrations municipales, des Premières nations, des organisations non gouvernementales ou des particuliers provenant des trois territoires, dans des secteurs tels que l’exploitation minière, la prospection pétrolière et gazière, la géoscience, le tourisme, les petites et moyennes entreprises, les énergies renouvelables, les industries culturelles et le renforcement des capacités. Désignation des projets à mener dans les trois territoires et projets en cours

Attentes entièrement satisfaites

Financement de 56 projets par l’entremise du programme Investissements stratégiques dans le développement économique du Nord

 

Initiative : Renforcement du développement économique dans le Nord
Description Activité de programme
Le Plan d’action économique du Canada a consenti un financement annuel de dix millions de dollars pendant cinq ans à l’instauration d’une nouvelle agence de développement régional attitré aux trois territoires, soit le Yukon, les Territoires du Nord‑Ouest et le Nunavut.

Résultat stratégique : Le Nord

Sous-activité : Le développement économique du Nord
Dépenses prévues au Plan d’action économique du Canada
(en millions de dollars)
Dépenses prévues en 2009‑2010 Dépenses réelles en 2009‑2010
s. o. 3,4
Résultat
attendu
Indicateurs de rendement
et objectif
Échelle et
sommaire du rendement
Cette initiative donne lieu à la mise en place de l’agence de développement économique du Nord et à une augmentation de la capacité à assumer les responsabilités liées à l’élaboration de politiques, à la coordination, à la représentation et aux services internes. Approbation, par le Conseil du Trésor, de l’architecture des activités de programme de l’Agence canadienne de développement économique du Nord

Attentes entièrement satisfaites 

Présence de l’Agence à Ottawa et dans les trois capitales territoriales, exécution de tous les programmes placés sous sa responsabilité et mise en place des structures et processus organisationnels, y compris l’Architecture des activités de programme approuvée

 


Commission canadienne des affaires polaires

Résultat stratégique : Une meilleure connaissance des régions polaires du Canada


 

Ressources financières en 2009-2010
(en millions de dollars)
Ressources humaines en 2009-2010
(en équivalents temps plein)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses
réelles
Ressources prévues Ressources réelles Écart
1,0 1,0 1,0 5 5 0

Par ce résultat stratégique, la Commission canadienne des affaires polaires aide le Canada à maintenir sa position de nation polaire dirigeante et à réunir la vaste gamme d’information dont il a besoin pour élaborer des politiques et des programmes de recherche efficaces dans les régions polaires. Elle assure également aux chercheurs canadiens l’accès à une infrastructure et à un soutien logistique appropriés et encourage la participation de tous les intervenants à l’élaboration d’une politique sur les sciences polaires en vue d’appuyer et de coordonner la recherche dans la région polaire du Canada. Les chercheurs canadiens en sciences polaires forment une communauté dispersée et diversifiée qui travaille dans de petits instituts de recherche à accomplir une multitude d’activités. La Commission a donc pour rôle de coordonner les activités de recherche de manière à en accroître l’efficacité et à intensifier l’échange d’information.

Avantages pour les Canadiens

En acquérant la vaste gamme d’information nécessaire à l’élaboration de politiques et de programmes de recherche efficaces dans les régions polaires, le Canada peut conserver sa place parmi les nations polaires dirigeantes. Les percées technologiques que ce nouveau savoir engendre génèrent toute une série de débouchés économiques et de possibilités de croissance pour les Canadiens. De plus, les relations de collaboration internationale qui se développent entre les responsables des programmes et des activités de recherche en sciences polaires permettront de mieux comprendre les défis qui pèsent sur les régions polaires et contribueront à créer un environnement plus propre et plus sain.

Leçons apprises

Le travail de la Commission dépend des priorités établies par le conseil d’administration. Comme ces priorités sont appelées à changer chaque année, la Commission a compris qu’il valait mieux mesurer son rendement à l’aide de méthodes qualitatives, plutôt que quantitatives.

Les travaux de la Commission ont été considérablement entravés par les retards dans les renouvellements de mandat et les nominations au conseil d’administration, tous les membres ayant terminé leur mandat au milieu de l’exercice de 2008‑2009.



Activité de programme : La promotion de la recherche et la communication
Résultats attendus Indicateurs de rendement Objectifs Échelle du rendement Sommaire du rendement
Mieux faire connaître et comprendre à la population canadienne les régions polaires et les défis qu’elles doivent relever, notamment sur le plan du développement durable et des changements climatiques

Meilleure connaissance des sciences polaires et des questions connexes au sein de la population

Meilleure compréhension des scénarios sur les changements climatiques et des progrès de la recherche dans la région polaire

Production de quatre publications

 

Création d’un site Web consacré aux questions polaires et mise à jour du Réseau canadien d’information polaire

Attentes entièrement satisfaites

Production de deux nouveaux numéros pour chacune des publications scientifiques sur le Nord, soit le bulletin Méridien et le Bulletin pour le Réseau canadien de recherches antarctiques

Mise à jour du site Web, y compris la section du Réseau canadien d’information polaire
Obtenir la collaboration de tous les intervenants pour les questions liées à l’infrastructure, au soutien logistique et à la politique sur les sciences polaires

Coordination plus efficace au sein de la communauté des chercheurs

Amélioration de l’infrastructure, de la surveillance et de la capacité à attirer une nouvelle génération de chercheurs en sciences polaires
Publication d’un rapport entièrement documenté sur les coûts du renouvellement de l’infrastructure de recherche dans les régions arctique et subarctique

Attentes entièrement satisfaites

Production d’un rapport sur les coûts de l’infrastructure de recherche dans le Nord, à l’issue de consultations auprès d’exploitants et de gestionnaires d’installations de recherche dans les régions arctique et subarctique du Canada
Acquérir une vaste gamme d’information qui inspirera l’élaboration de politiques et de programmes de recherche efficaces dans les régions polaires et qui permettra au Canada de maintenir sa position de nation polaire dirigeante

Élaboration d’une politique sur les sciences polaires

Collaboration avec d’autres nations actives dans la recherche polaire et influence du Canada sur les sciences polaires à l’échelle internationale

Élaboration d’une politique sur les sciences polaires d’ici 2012

Hausse du niveau d’influence du Canada

Resserrement des liens de collaboration avec d’autres nations actives dans la recherche polaire
s. o.

Production d’un rapport sur les coûts du renouvellement de l’infrastructure de recherche dans les régions arctique et subarctique, une mesure essentielle à toute politique nationale sur les sciences polaires

Augmentation continue de la sensibilisation et de la participation des Canadiens à des initiatives et des projets de recherche internationaux

Réunion de scientifiques et de gestionnaires en recherche provenant de l’Argentine et du Canada afin d’envisager une éventuelle collaboration en Antarctique et dans l’Arctique canadien

 

Analyse du rendement

La Commission s’est assurée de faire profiter les Canadiens des retombées de l’Année polaire internationale de 2007‑2008, notamment par la formation d’une nouvelle génération de chercheurs attirés par les études polaires, par la modernisation des systèmes d’observation et des installations de recherche en région polaire, par une connaissance plus approfondie des questions polaires au sein de la population et par une meilleure compréhension scientifique de l’Arctique et de l’Antarctique. Le rapport sur les coûts de l’infrastructure de recherche dans le Nord, autre retombée de l’Année polaire internationale, pourra également être utilisé pour planifier l’infrastructure dont auront besoin les chercheurs polaires du Canada au cours des 25 prochaines années.

Par le travail qu’elle accomplit au quotidien avec le Comité scientifique pour les recherches antarctiques et le Comité international pour les sciences arctiques, la Commission a favorisé le dialogue et la collaboration à l’échelle internationale. Elle a ainsi permis au Canada d’acquérir de nouvelles données sur les régions polaires et aux chercheurs canadiens de communiquer leurs points de vue à des scientifiques d’autres pays.