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La version originale a été signée par
L'honorable Rob Nicholson c.p., c.r., député
Ministre de la justice et procureur général du Canada
Message de l'administratrice en chef par int�rim
Section II : Analyse des activit�s de programme par r�sultat strat�gique
Section III : Renseignements suppl�mentaires
C’est avec grand plaisir que je présente, en qualité d’administratrice en chef par intérim du Service administratif des tribunaux judiciaires (le Service), le Rapport ministériel sur le rendement (RMR) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2010. Le Service fournit des services administratifs à quatre cours supérieures fédérales. À l’aide de sa structure de gestion et de gouvernance, le Service veille à préserver l’indépendance de la magistrature à l’égard du pouvoir exécutif, tout en rendant compte au Parlement de l’utilisation des fonds qui lui sont attribués.
La priorité opérationnelle que le Service s’était donnée pour 2009-2010 était d’améliorer la prestation des services aux clients et aux intéressés, tant internes qu’externes. À cette fin, le Service a mené une enquête auprès de la magistrature, qui a confirmé l’existence d’un niveau de satisfaction élevé et fait ressortir certains aspects susceptibles d’être améliorés. Un plan d’action a été élaboré à cet égard. De plus, le Service a poursuivi son élaboration d’un Système de gestion des dossiers de cour (SGDC) destiné à appuyer les activités des quatre cours, malgré les pressions financières qui ont ralenti notre progression. Nous avons continué à développer la saisie électronique des documents judiciaires, reconnaissant qu’il s’agit là d’un élément important pour l’amélioration générale du Service.
Notre priorité en matière de gestion consistait à renforcer les pratiques de gestion interne de façon à prendre des décisions fondées sur de meilleures données. Nous avons lancé une nouvelle opération de planification opérationnelle, préparé un profil de risque de l’organisation et un plan connexe de gestion intégrée du risque. Nous avons également eu comme priorités l’amélioration de la planification en matière de gestion des personnes, l’intégration de la planification relative aux activités et aux ressources humaines et l’amélioration de la communication dans l’ensemble du Service. Les activités récentes liées au Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) et les évaluations des menaces et des risques (EMR) qui ont eu lieu dernièrement ont fait ressortir certains domaines appelant notre attention et le Service s’est engagé à donner une suite appropriée.
Ces diverses initiatives ont permis à la direction de cerner et d’analyser les nombreux nouveaux défis auxquels fait face l’organisation, de même que d’y répondre. En particulier, les pressions financières importantes que nous avons subies au cours de l’année nous ont obligés à procéder à une révision approfondie et suivie de nos priorités. Le Service a réaffecté les ressources dont il disposait dans le but d’améliorer son efficacité, tout en préservant la qualité des services essentiels qu’il fournit aux cours et au public canadien. Le Service répond à ces défis en poursuivant sa collaboration avec les organismes centraux et d’autres partenaires, tout en consultant fréquemment les membres de la magistrature, dont il protège l’indépendance.
J’aimerais reconnaître les efforts qu’ont déployés nos employés, dont le dévouement et la volonté de continuer à fournir des services de haute qualité nous ont permis de préserver notre réputation d’excellence malgré les difficultés financières importantes que nous avons connues en 2009-2010. Je suis heureuse de pouvoir collaborer avec les quatre juges en chef et de participer au processus continu de développement, d’amélioration et de gestion du changement qu’entraîne l’évolution du Service.
La version originale a �t� sign�e par
Suzanne Labb�
Le Service administratif des tribunaux judiciaires a été créé le 2 juillet 2003, au moment de l’entrée en vigueur de la Loi sur le Service administratif des tribunaux judiciaires, L.C. 2002, ch. 8 (la Loi). La Loi a opéré à la fusion des anciens greffes et des services internes de la Cour
fédérale du Canada et de la Cour canadienne de l’impôt. Les Cours ont toutes été créées par le Parlement du Canada en vertu du pouvoir d’établir des tribunaux « pour la meilleure administration des lois du Canada », pouvoir conféré par l’article 101 de la Loi
constitutionnelle de 1867.
Le rôle du Service est de fournir, de manière efficace, des services de greffe, des services judiciaires et des services internes à quatre cours supérieures d’archives, soit à la Cour d’appel fédérale, à la Cour fédérale, à la Cour d’appel de la cour martiale du Canada et à la Cour
canadienne de l’impôt. La Loi améliore l’indépendance judiciaire en rendant les juges indépendants du gouvernement fédéral, tout en créant une obligation de rendre compte plus contraignante quant à l’utilisation des fonds publics.
La fourniture de services d’administration et de greffe consolidés à plusieurs tribunaux par une entité autonome face au pouvoir exécutif – est reconnue sur le plan international comme une pratique exemplaire.
Tout en harmonisant les services administratifs et les services de greffe, le Service reconnait l’indépendance dont jouit chaque tribunal dans la conduite de ses affaires.
Les fonctions du Service
Pour faciliter l’accessibilité des parties aux tribunaux, le Service compte environ 630 employés répartis dans 10 bureaux permanents en Nouvelle‑Écosse, au Nouveau‑Brunswick, au Québec, en Ontario, au Manitoba, en Alberta et en Colombie‑Britannique. En plus, des partenaires provinciaux et territoriaux avec qui nous avons conclu des ententes fournissent des services de greffe et des salles d’audience dans d’autres endroits à Terre‑Neuve‑et‑Labrador, à l’Île‑du‑Prince‑Édouard, au Nouveau‑Brunswick, en Saskatchewan, au Nunavut, dans les Territoires du Nord‑Ouest et au Yukon.
Cour d’appel fédérale
La Cour d’appel fédérale est une cour nationale qui siège régulièrement partout au Canada, qui offre ses services dans les deux langues officielles et qui tient compte des deux régimes juridiques, soit la common law et le droit civil. La Cour d’appel fédérale a compétence pour entendre les appels des jugements et des ordonnances, qu’ils soient de nature définitive ou interlocutoire, de la Cour fédérale et de la Cour canadienne de l’impôt. Elle exerce un pouvoir de contrôle sur les décisions de certains tribunaux fédéraux en application de l’article 27 de la Loi sur les Cours fédérales et peut également entendre les appels prévus par d’autres lois du Parlement. Conformément au paragraphe 5(1) de la Loi sur les Cours fédérales, la Cour d’appel fédérale se compose d’un juge en chef et de douze juges. Pour en savoir davantage sur la Cour d’appel fédérale, consulter le site http://www.caffca.gc.ca.
Cour fédérale
La Cour fédérale est une cour nationale bilingue et bijuridique de première instance. Elle entend et règle les litiges qui relèvent de la compétence fédérale. Elle a succédé à la Cour de l’Échiquier du Canada, établie en 1875. La Loi sur les Cours fédérales confère à la Cour la plupart de ses pouvoirs, mais plus d’une centaine d’autres lois fédérales lui attribuent aussi des compétences. La Cour fédérale a compétence en première instance, mais non compétence exclusive, pour les actions intentées par la Couronne ou contre celle-ci (y compris les revendications autochtones) et pour les instances touchant le droit de l’amirauté et le droit de la propriété intellectuelle. Elle a compétence exclusive pour entendre certaines causes touchant la sécurité nationale ainsi que des demandes de contrôle judiciaire à l’égard de la plupart des offices fédéraux. Par exemple, les demandes de contrôle judiciaire visant les décisions rendues par la Commission de l’immigration et du statut de réfugié relèvent de la Cour fédérale. La Cour fédérale se compose du juge en chef, de 32 autres juges à temps plein et de six protonotaires. Pour en savoir davantage sur la Cour fédérale, consulter le site http://www.fctcf.gc.ca.
Cour d’appel de la cour martiale du Canada
Les cours martiales sont des tribunaux militaires constitués en vertu de la Loi sur la défense nationale et sont saisies des affaires relevant du Code de discipline militaire. La Cour d’appel de la cour martiale du Canada entend les appels des décisions rendues par les cours martiales. Les membres de cette Cour sont des juges de la Cour d’appel fédérale ou de la Cour fédérale, ou sont des juges d’une cour supérieure de juridiction criminelle nommés par le gouverneur en conseil. La Cour est actuellement composée d’un juge en chef et de 59 juges. Pour en savoir davantage sur la Cour d’appel de la cour martiale du Canada, consulter le site http://www.cacm-cmac.ca.
Cour canadienne de l’impôt
La Cour canadienne de l’impôt est une cour supérieure d’archives ayant compétence exclusive, en première instance, pour entendre les appels et les renvois découlant de l’application de quatorze lois du Parlement. La plupart des appels déposés à la Cour visent des affaires découlant de la Loi de l’impôt sur le revenu, de la partie IX de la Loi sur la taxe d’accise (TPS), de la partie IV de la Loi sur l’assuranceemploi et de la partie I du Régime de pensions du Canada. La Cour a été établie en 1983 en application de la Loi sur la Cour canadienne de l’impôt; elle a pour objet de trancher les affaires en matière fiscale. Suivant le paragraphe 4(1) de la Loi sur la Cour canadienne de l’impôt, la Cour se compose d’un juge en chef, d’un juge en chef adjoint et d’au plus 20 autres juges. Pour en savoir davantage sur la Cour canadienne de l’impôt, consulter le site http://www.tcccci.gc.ca.
SERVICE ADMINISTRATIF DES TRIBUNAUX JUDICIAIRES
RÉSULTAT STRATÉGIQUE |
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Le public a accès de façon rapide et équitable aux processus judiciaires de la Cour d’appel fédérale, de la Cour fédérale, de la Cour d’appel de la cour martiale du Canada et de la Cour canadienne de l’impôt. |
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TROIS ACTIVITÉS DE PROGRAMME |
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Services du greffe |
Services judiciaires |
Services du greffe de la Cour d’appel fédérale et de la Cour d’appel de la cour martiale du Canada |
Services des cadres judiciaires |
Services ministériels / internes |
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Services de gestion et de surveillance |
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
61,4 | 67,2 | 66,2 |
Ressources pr�vues | Ressources r�elles | �cart |
---|---|---|
630 | 609 | 21 |
Les �carts les plus importants entre le total des autorisations et les d�penses pr�vues sont dus au financement additionnel re�u au titre des conventions collectives (2,1 millions de dollars), des besoins salariaux (1,6 millions de dollars) et au report du budget de fonctionnement (2,2 millions de dollars).
L'�cart principal entre le total des autorisations et les d�penses actuelles est attribuable aux ressources non-utilis�es d'un montant de 900 000 $ du budget de fonctionnement. Cela est principalement d� aux commandes de traduction et de services de technologie de l'information qui n'ont pas abouti avant la fin de l'exercice, et aux versements re�us durant l'ann�e pour les conventions collectives mais payables seulement durant l'ann�e financi�re 2010 2011. Le Service a �t� inform�, vers la fin de l'ann�e financi�re, qu'aucun financement de la r�serve de gestion ne lui sera accord� pour 2009 2010. Le Service a donc report� des mesures de dotation et a aussi suspendu certaines activit�s de fonctionnement et d'entretien ainsi que certains projets afin de ne pas d�passer les autorisations accord�es.
Indicateurs de rendement | Objectifs | Rendement de 2009-2010 |
---|---|---|
Taux de satisfaction face au SATJ, chez les parties qui prennent part au processus judiciaire | � �tre d�termin� en fonction des r�sultats de d�part Am�liorations dans les ann�es subs�quentes |
Premi�re enqu�te interne sur la satisfaction des juges et des employ�s du greffe. Taux de satisfaction g�n�ralement �lev� pour ce qui est des connaissances et du professionnalisme des employ�s; l'exactitude peut �tre am�lior�e � certains �gards en ce qui concerne la pr�paration et le traitement des documents. �laboration et mise en œuvre d'un plan d'action ax� sur les r�sultats de l'enqu�te. L'essentiel des travaux pr�paratoires relatifs � une enqu�te externe aupr�s des clients a �t� ex�cut� en 2009 2010; l'enqu�te devrait �tre effectu�e en 2010 2011 si les ressources le permettent. |
Activit� de programme | 2008-2009 D�penses r�elles |
2009-101 | Concordance avec les r�sultats du gouvernement du Canada | |||
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Budget principal des d�penses | D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles2 |
|||
Services du greffe | 26,4 | 26,3 | 26,3 | 28,8 | 26,1 | Le Service appuie le pouvoir judiciaire du gouvernement du Canada. Ainsi, nos travaux ont une incidence sur plusieurs domaines g�n�raux de r�sultats, notamment en mati�re d'affaires �conomiques, sociales, internationales et gouvernementales. |
Services judiciaires | 16,1 | 19,3 | 19,3 | 21,1 | 20,4 | |
Services internes | 25,6 | 15,5 | 15,8 | 17,3 | 19,7 | |
Total | 68,1 | 61,1 | 61,4 | 67,2 | 66,2 |
Priorit�s op�rationnelles | Type | Progr�s accomplis | Liens avec les r�sultats strat�giques |
---|---|---|---|
Am�liorer la prestation de services, dans le cadre des trois activit�s de programme, aux clients et intervenants - internes et externes - du SATJ. | Nouvelle priorit� Auparavant, le Service avait comme priorit� la � Modernisation de nos processus administratifs et des activit�s des services de greffe �; la pr�sente priorit� est plus large, s'appliquant aux trois activit�s de programme. |
Atteinte en grande partie La phase II du Syst�me de gestion des dossiers de cour a d�but�; le travail sur les exigences op�rationnelles de la phase III se poursuit. Le plan d'am�lioration et d'extension du d�p�t �lectronique des documents a �t� approuv� � la suite d'une �tude d'�valuation et ses premiers �l�ments ont �t� mis en œuvre. Poursuite de l'�laboration d'un cadre pour un greffe et des salles d'audience int�gr�es et informatis�es; mise en œuvre limit�e en raison de contraintes budg�taires. Enqu�te men�e aupr�s de la magistrature et du personnel; plan d'action �labor� et mis en œuvre. V�rification d'un projet de normes de service du greffe et mise en œuvre d'am�liorations op�rationnelles. La rationalisation des processus de greffe de chaque cour a d�but�; des progr�s importants sont pr�vus pour 2010 2011. La centralisation et la r�organisation des processus de soutien judiciaire li�es � la publication, � l'affichage et � la traduction des d�cisions ont entra�n� une am�lioration notable de l'efficacit� et de la rapidit�. Gr�ce � un recours accru aux abonnements et aux publications �lectroniques, les juges ont pu avoir plus facilement et plus rapidement acc�s aux ressources de la biblioth�que. |
Cette priorit� contribue directement � l'atteinte du seul r�sultat strat�gique du Service : Le public a acc�s de fa�on rapide et �quitable aux processus judiciaires de la Cour d'appel f�d�rale, de la Cour f�d�rale, de la Cour d'appel de la cour martiale du Canada et de la Cour canadienne de l'imp�t. |
Priorit�s en mati�re de gestion | Type | Progr�s accomplis | Liens avec les r�sultats strat�giques |
---|---|---|---|
Renforcement des pratiques de gestion internes | Nouvelle priorit� | Atteinte en grande partie Renouvellement des pratiques de gestion interne conform�ment au Cadre de responsabilisation de gestion. Mise en œuvre d'un profil de risque de l'organisation et d'un processus formel d'�tablissement de priorit�s. �laboration et mise en œuvre d'un mod�le de planification int�gr�e des activit�s et des ressources humaines. Lancement d'un processus de planification op�rationnelle int�gr�e. Mise en place d'un processus de communication � la direction des commentaires du personnel et mise en œuvre d'un plan formel visant � combler les lacunes constat�es gr�ce au Sondage aupr�s des fonctionnaires f�d�raux de 2008. �valuations des menaces et des risques dans des domaines cl�s des op�rations du Service et pr�paration de dossiers d'analyse visant � rem�dier aux lacunes. |
Cette priorit� contribue directement au seul r�sultat strat�gique du Service : Le public a acc�s de fa�on rapide et �quitable aux processus judiciaires de la Cour d'appel f�d�rale, de la Cour f�d�rale, de la Cour d'appel de la cour martiale du Canada et de la Cour canadienne de l'imp�t. |
Comme cela est mentionné dans le Rapport sur les plans et les priorités (RPP) de 2009-2010, le Service a consacré beaucoup de temps et d’énergie à la planification opérationnelle et à la gestion du risque pendant l’année qui vient de s’écouler. Il a élaboré un profil de risque de
l’organisation, ce qui constitue une étape essentielle dans la mise en œuvre d’un plan de gestion intégrée du risque. Ce document important a apporté aux activités d’établissement des priorités, de planification opérationnelle et d’affectation budgétaire pour l’année à
venir des améliorations grâce auxquelles nos ressources limitées seront affectées, selon que celles-ci le permettront, à des activités qui appuient nos opérations essentielles et certains domaines prioritaires.
Lors des activités de planification et de détermination du risque, le Service a constaté très clairement qu’il se trouve à un carrefour, ayant à concilier l’existence de ressources limitées et la nécessité de faire face à un risque considérable, tout en tirant parti de nouvelles
possibilités. Les domaines précis où les risques sont importants ont été analysés en détail et des cadres généraux pour la gestion de ces domaines ont été élaborés. Cette analyse a servi à l’élaboration de dossiers d’analyse formels en vue d’obtenir des fonds
supplémentaires pour ce qui suit :
Le Service n’a malheureusement pas réussi à obtenir par quelque moyen que ce soit des fonds supplémentaires pour combler ces besoins, même s’il a travaillé en étroite collaboration avec les organismes centraux et d’autres partenaires pour présenter ses dossiers d’analyse. La perte de certains fonds temporaires combinée avec l’obligation de supporter les augmentations annuelles des salaires des employés pour l’année qui vient aura des répercussions importantes sur le Service. Le Service va continuer à réaffecter les ressources sur le plan interne mais ces restrictions auront des répercussions sur des projets clés comme le nouveau Système de gestion des dossiers de cour (SGDC) et les salles d’audience intégrées et adaptées aux nouvelles technologies pour les quatre cours.
Le RPP 2009‑2010 faisait état des difficultés et les possibilités connexes qui se présentaient relativement à l’obtention de son résultat stratégique. Il est traité explicitement de ces difficultés et possibilités ci-dessous.
Locaux, sécurité physique et sécurité du réseau
Le Service souligne depuis plusieurs années les avantages et l’efficacité qu’entraînerait la création d’un point de service unique pour les clients des cours dans la région de la capitale nationale (RCN), tel que l’envisage sa loi habilitante. Cela offrirait des avantages pour ce qui est de la conception, de l’utilisation et de la sécurité des salles d’audience, de la mise en œuvre des nouvelles technologies, de l’accès du public, de l’efficacité des opérations internes ainsi que de la gestion et du perfectionnement des employés.
Il serait surtout possible de mieux assurer la sécurité physique des juges, des employés et des autres personnes participant aux audiences des cours s’il existait des installations uniques adaptées aux exigences en matière de sécurité. Les évaluations des menaces et des risques qui ont été effectuées soulignent cet aspect et ont facilité l’élaboration d’une stratégie nationale de sécurité pour le Service et les cours de manière à assurer, dans l’ensemble du pays, une approche uniforme quant à l’utilisation de l’équipement de contrôle d’accès et du matériel de protection ainsi qu’à la présence de gardes de sécurité formés de façon appropriée.
Le Service continue à exercer ses activités dans cinq (5) édifices distincts dans la RCN, même si l’édifice Thomas D’Arcy McGee (TDM) a été désigné par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada comme étant la solution à long terme pour les locaux. Comme nous l’avons signalé, un dossier d’analyse détaillé concernant la sécurité physique et opérationnelle expliquait les motifs à l’origine du transfert de certains groupes d’employés dans l’édifice TDM ainsi que de la conception et de la construction de salles d’audience plus efficaces et plus sécuritaires. Les ressources financières actuelles du Service ne lui permettent pas d’aller au-delà des phases de planification de cette initiative.
Évolution de la technologie et des attentes des clients
C’est un domaine qui comprend à la fois des risques et des possibilités pour le Service et les cours. La mise au point d’un SGDC, commun aux quatre cours est une des principales priorités du Service. Ce système est essentiel pour que les cours puissent, de façon systématique et centralisée, avoir accès aux
dossiers, les partager et les gérer, et il constitue la base tant de l’intégration de technologies connexes appuyant le concept de « salles d’audience électroniques » que de l’initiative en vue de la numérisation intégrale des dossiers judiciaires. Le Service a effectué une analyse de toutes ces
technologies habilitantes et a préparé un dossier d’analyse formel visant à remédier aux lacunes actuelles et à tirer parti des possibilités intéressantes qui existent actuellement.
Les efforts déployés pour obtenir des ressources n’ayant pas abouti, le Service se trouve dans une situation très délicate pour ce qui est des projets connexes comme le SGDC, l’enregistrement audionumérique, les solutions touchant la gestion des documents, des images et des preuves, l’informatisation du dépôt et de la
saisie des documents, ainsi que l’équipement informatique et la connectabilité dans les salles d’audience – tout ce qui exige l’investissement de sommes importantes. Les analyses ont été faites et les plans existent, mais le Service ne peut aller de l’avant faute de ressources.
Tous les participants au processus judiciaire – les juges, les avocats, les parties et le personnel du greffe – ont des attentes non comblées sur le plan de la modernisation du fonctionnement et de l’introduction de nouvelles technologies, puisque les quatre cours fédérales ont pris du retard par rapport aux institutions comparables qui existent
dans les provinces et les territoires du Canada.
Responsabilisation et gestion moderne
Dans son RPP 2009‑2010, le Service a décrit son objectif consistant à renforcer et à préserver des pratiques de gestion internes efficaces de façon à pouvoir respecter ses obligations envers le Parlement, les organismes centraux et le public. Il a également prévu d’améliorer les renseignements dont il dispose,
de façon à pouvoir prendre de bonnes décisions en matière de planification et d’affectation des ressources.
Le Service a réussi à élaborer un profil de risque de l’organisation et à mettre en œuvre une opération de planification opérationnelle intégrée et des processus d’affectation budgétaire connexes pour l’année à venir. Ces activités ont permis d’obtenir une image
stratégique générale des situations actuelle et visée du Service, mais une image qui tient compte de la réalité, à savoir celle de la diminution des ressources. Le Service se trouve à une croisée des chemins, puisqu’il doit faire face à des attentes de plus en plus grandes en matière de
sécurité, de technologie et de prestation de services, tout en fonctionnant dans un contexte de restrictions budgétaires et de concurrence pour l’obtention de fonds limités.
C’est pourquoi la haute direction s’est attachée à effectuer une analyse des priorités et des risques dans le but d’élaborer des cadres d’action dans certains domaines. Les initiatives les plus urgentes ont été examinées de façon plus détaillée, notamment au moyen d’évaluations
des menaces et des risques. Des dossiers d’analyse formels ont été préparés dans le but de remédier aux lacunes et de présenter diverses solutions. Même si les efforts qu’il a déployés pour obtenir des fonds n’ont pas abouti jusqu’ici, le Service va continuer à chercher d’autres sources
de financement et sera prêt à aller de l’avant dès qu’il aura obtenu des fonds.
(millions de dollars)
La réduction du total des autorisations de 2008‑2009 à 2009‑2010 est principalement due aux facteurs suivants:
Poste vot� ou l�gislatif (L) | Libell� tronqu� du poste vot� ou l�gislatif | 2007-2008 D�penses r�elles |
2008-2009 D�penses r�elles |
2009-2010 Budget principal des d�penses |
2009-2010 D�penses r�elles |
---|---|---|---|---|---|
30 | D�penses de fonctionnement | 54,6 | 61,9 | 55,0 | 59,3 |
(L) | Contributions aux r�gimes d'avantages sociaux des employ�s | 6,0 | 6,2 | 6,1 | 6,9 |
Total | 60,6 | 68,1 | 61,1 | 66,2 |
Le public a acc�s de fa�on rapide et �quitable aux processus judiciaires de la Cour d'appel f�d�rale, de la Cour f�d�rale, de la Cour d'appel de la cour martiale du Canada et de la Cour canadienne de l'imp�t.
Description de l’activité de programme
La Direction des services du greffe assure toutes les fonctions opérationnelles et toutes les fonctions du greffe essentielles au bon fonctionnement de la Cour d’appel fédérale, de la Cour fédérale, de la Cour d’appel de la Cour martiale du Canada et de la Cour canadienne de l’impôt. Trois greffiers (il n’y a qu’un seul greffier pour la Cour d’appel fédérale et la Cour d’appel de la Cour martiale du Canada) et trois directeurs généraux régionaux sont chargés de voir à la bonne gestion des dossiers des cours et à l’efficacité des processus judiciaires des cours et d’assurer aux plaideurs l’accès à ceux-ci.
La Direction fournit des services de greffe grâce à dix points d’accès dans l’ensemble du Canada et elle a conclu avec des organes provinciaux et territoriaux des protocoles d’entente quant à la réception de documents judiciaires et quant à l’utilisation de salles d’audience dans huit lieux additionnels.
La Direction comprend également un groupe chargé de la modernisation qui appuie l’ensemble des Services du greffe en travaillant en étroite collaboration avec le personnel de Technologie de l’information en vue de mettre au point du matériel et des fonctionnalités électroniques afin d’améliorer le fonctionnement des cours et de réaliser des dossiers électroniques complets pour l’ensemble des cours. Ce groupe est également chargé d’examiner et d’harmoniser les procédures des greffes, de rédiger des normes de service, d’évaluer le rendement des différents bureaux et de fournir de la formation spécialisée sur le greffe au personnel opérationnel.
Enfin, la Direction des services du greffe comprend une unité distincte composée de cadres supérieurs chevronnés qui sont chargés des fonctions quasi judiciaires que sont la fixation et la taxation des dépens adjugés aux parties.
Ressources humaines (ETP) et D�penses pr�vues (en millions de dollars) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Ressources financi�res 2009-2010
(millions de dollars) |
Ressources humaines (ETP) 2009-2010 | ||||
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles | Nombre pr�vu | Nombre r�el | �cart |
26,3 | 28,8 | 26,1 | 307 | 292 | 15 |
R�sultats attendus | Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement | Sommaire du rendement |
---|---|---|---|---|
Sensibilisation aux processus judiciaires et compr�hension de ceux-ci afin de garantir que le public et les parties aient acc�s aux cours | Taux de satisfaction par rapport � la quantit� et qualit� des produits de renseignement | � �tre d�termin� en fonction des r�sultats de d�part Am�liorations dans les ann�es subs�quentes |
Atteinte en grande partie | Enqu�te interne sur la satisfaction des juges et des employ�s du greffe. Taux de satisfaction g�n�ralement �lev� pour ce qui est des connaissances et du professionnalisme des employ�s; l'exactitude quant � la pr�paration et au traitement des documents peut �tre am�lior�e � certains �gards. �laboration d'un plan d'action en fonction des r�sultats de l'enqu�te. L'essentiel des travaux pr�paratoires relatifs � une enqu�te externe aupr�s des clients a �t� ex�cut� en 2009 2010; l'enqu�te sera effectu�e en 2010 2011 si les ressources le permettent. |
Acc�s aux cours gr�ce au service d�centralis� du greffe | Nombre d'inscriptions enregistr�es par r�gions Nombre d'audience par r�gions |
� �tre d�termin� en fonction des r�sultats de d�part Am�liorations dans les ann�es subs�quentes |
Atteinte en grande partie | Les renseignements de base ont �t� r�unis en 2009 2010; commencement du suivi et de la r�daction de rapports concernant ces r�sultats en 2010 2011. |
Dossiers complets au moment de l'audience | Taux de satisfaction des clients sur le professionnalisme et la qualit� des services offerts par les employ�s | � �tre d�termin� en fonction des r�sultats de d�part Am�liorations dans les ann�es subs�quentes |
Atteinte en grande partie | Le taux de satisfaction des juges en ce qui concerne le caract�re complet des dossiers est g�n�ralement �lev�. Des pr�occupations pr�cises dans certains domaines ont �t� constat�es et on s'en occupera au moyen du plan d'action mentionn� ci-dessus. |
L'�laboration du Syst�me de gestion des dossiers de cour (SGDC) destin� � appuyer les activit�s des quatre cours s'est poursuivie. Les activit�s de planification op�rationnelle et de gestion du risque ont permis de constater que ce projet devait �tre la principale priorit� du Service. Les restrictions financi�res importantes auxquelles fait face le Service ont toutefois eu pour cons�quence que le Service ne disposait que de ressources limit�es � consacrer � cette initiative essentielle. Les exigences op�rationnelles relatives aux phases finales sont en train d'�tre d�finies et le Service a r�affect� des ressources internes, dans la mesure du possible, dans le but de poursuivre les travaux essentiels de d�veloppement.
Une �valuation ind�pendante formelle de diff�rentes m�thodes de d�p�t �lectronique de documents a �t� effectu�e en 2009 2010. L'�valuation a pris en compte les fonctionnalit�s actuelles ainsi que sur les syst�mes utilis�s par d'autres tribunaux au Canada et � l'�tranger. La haute direction a approuv� un plan de mise en œuvre d'une solution interne unique, � mesure que les ressources deviennent disponibles, dans le but d'am�liorer la fonctionnalit� de d�p�t �lectronique de fa�on � appuyer la croissance constante dans ce domaine qui a �t� signal�e dans le RMR de l'ann�e derni�re.
Des r�unions initiales auxquelles ont particip� des experts dans le domaine des op�rations et de la TI au sein du Service et un comit� compos� des juges int�ress�s par les questions de technologie ont �t� tenues pour parler de notre vision en ce qui concerne la mise en œuvre d'un syst�me de salles d'audience int�gr�es et informatis�es dans l'ensemble du pays. Un tel concept exige qu'on investisse des sommes importantes, sommes qui n'�taient pas, et ne sont toujours pas � l'heure actuelle, � la disposition du Service. Le cadre d'un plan de mise en œuvre a �t� �tabli et le plan sera ex�cut� de fa�on plus compl�te lorsque des ressources seront disponibles.
Comme cela est indiqu� dans le tableau ci-dessus, une enqu�te interne sur la satisfaction des juges et des employ�s du greffe a �t� men�e en 2009 2010. Le taux de satisfaction des juges �tait en g�n�ral �lev� pour ce qui est de l'appui fourni par le greffe. Il convient �galement de noter que le Service a re�u un nombre de plaintes tr�s faible au cours de l'ann�e concernant la qualit� des services fournis par le greffe. Un plan d'action visant � donner suite aux r�sultats de l'enqu�te et � tirer parti de certaines possibilit�s d'am�lioration a �t� �labor� et mis en œuvre. Une enqu�te formelle ind�pendante aupr�s des clients externes sera men�e en 2010 2011, si les ressources le permettent; le rigoureux travail de pr�paration qu'exige une telle enqu�te d'opinion a �t� entrepris en 2009 2010 et il y a eu, dans le cadre de ce travail, des consultations avec le Bureau du Conseil priv� (BCP) ainsi qu'avec Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC).
Des progr�s ont �t� faits dans l'�laboration de proc�dures et de processus communs pour les greffes de chacun des quatre cours dans l'ensemble du pays. Les normes de service propos�es ont �t� examin�es et modifi�es suivant les besoins, au cours de l'ann�e, et les r�sultats obtenus ont �t� utilis�s pour apporter les ajustements op�rationnels n�cessaires. Le greffe continuera de consulter ses clients au sujet des normes de service au cours de l'ann�e � venir, avant de les adopter officiellement.
L'�laboration du SGDC est une initiative commune importante des activit�s op�rationnelles (le greffe) et de l'unit� de la technologie de l'information. Il s'agit d'une initiative qui requiert une documentation rigoureuse des exigences op�rationnelles de fa�on � assurer une bonne �laboration des syst�mes. La collaboration du greffe et de l'unit� de la technologie de l'information est un �l�ment essentiel, et le Service a redoubl� ses efforts pour s'assurer que les exigences sont clairement d�finies et que la fonctionnalit� finale du nouveau syst�me r�pond aux besoins des utilisateurs finaux.
Les activit�s formelles de planification et de gestion du risque entreprises par le Service pendant la p�riode vis�e par le rapport ont confirm� que le lancement r�ussi de ce projet cl� est une priorit� fondamentale parce qu'il vise � �viter un risque important pour l'organisation. Un dossier d'analyse formel a �t� pr�par� dans le but de combler les principales lacunes et de tirer parti des possibilit�s importantes qui s'offrent en ce qui concerne les salles d'audience informatis�es et l'infrastructure requise pour la gestion, l'entreposage et l'extraction efficaces des documents �lectroniques. Les efforts d�ploy�s pour obtenir des fonds suppl�mentaires destin�s � appuyer cette initiative n'ont pas abouti et la date de mise en œuvre de ces technologies cl�s continue � �tre report�e, faute de ressources.
La prestation aux Canadiens de services rapides et efficaces par le greffe facilite leur acc�s au syst�me judiciaire. Les personnes qui comparaissent devant les cours - qu'il s'agisse d'avocats, de repr�sentants ou de membres du public - s'attendent � obtenir des services de haute qualit� et informatis�s pour que leur dossier soit entendu et r�gl� rapidement et avec un minimum d'effort et de retards. Le greffe offre des renseignements concernant les proc�dures, la r�ception des documents, la cr�ation et la tenue de dossiers, la mise au r�le, le soutien dans la salle d'audience et la pr�paration et la publication des d�cisions.
Description de l'activit� de programme
Les Services judiciaires fournissent un soutien direct � tous les juges gr�ce aux efforts des adjointes judiciaires, des auxiliaires juridiques, des jurilinguistes, du personnel de la biblioth�que, des chauffeurs et des huissiers-audienciers. Sont notamment offerts des services de recherche, de documentation, de r�vision, de traduction, et de conseils linguistiques et terminologiques, le tout dans le but de pr�ter main-forte aux juges dans l'�laboration de leurs jugements et des motifs de jugement.
Ressources humaines (ETP) et D�penses pr�vues (en millions de dollars) | |||||
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Ressources financi�res 2009-2010
(millions de dollars) |
Ressources humaines (ETP) 2009-2010 | ||||
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles | Nombre pr�vu | Nombre r�el | �cart |
19,3 | 21,1 | 20,4 | 196 | 169 | 27 |
R�sultats attendus | Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement | Sommaire du rendement |
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Les juges ont les outils et les ressources dont ils ont besoin afin d'exercer leurs fonctions | Taux de satisfaction des juges en ce qui a trait aux services offerts | � �tre d�termin� en fonction des r�sultats de d�part Am�liorations dans les ann�es subs�quentes |
Atteinte en grande partie | Les r�unions r�guli�res que nous avons avec les juges montrent qu'ils sont en g�n�ral tr�s satisfaits de la qualit� du travail et du professionnalisme du personnel; une am�lioration a �t� observ�e en ce qui concerne le temps requis pour combler les postes vacants. Il a �t� difficile d'assurer un soutien direct aux nouveaux juges, en raison des nombreuses nouvelles nominations de juges. Le processus de publication, de traduction, d'affichage et de distribution des d�cisions judiciaires a fait l'objet d'am�liorations importantes. |
Les membres des barreaux, les intervenants principaux et le public re�oivent des renseignements concernant l'�tat des instances, les jugements et le fonctionnement des cours | Manifestation de l'int�r�t des groupes : pr�sence aux portes ouvertes, visites sur le site web et nombres de demandes de brochures | � �tre d�termin� en fonction des r�sultats de d�part Am�liorations dans les ann�es subs�quentes |
Atteinte en grande partie | Les brochures d'information sur les cours ont �t� r�vis�es, et une nouvelle brochure a �t� pr�par�e pour la Cour d'appel de la cour martiale du Canada. Le site Web compl�tement modifi� de la Cour canadienne de l'imp�t a �t� lanc�; il comprend une vid�o destin�e aux parties non repr�sent�es par un avocat. |
�tablissement d'un r�seau de communication avec les membres du Barreau et les intervenants principaux afin de comprendre leurs pr�occupations | Nombre de rencontres Nombre de recommandations Nombre de participants |
� �tre d�termin� en fonction des r�sultats de d�part Am�liorations dans les ann�es subs�quentes |
Enti�rement atteinte | Le nombre de r�unions des principaux comit�s de liaison des cours a �t� maintenu. Journ�e portes ouvertes pour chacune des cours. |
La Direction des services judiciaires a apport� de nouvelles am�liorations importantes au processus utilis� pour la traduction, l'affichage et la distribution des d�cisions judiciaires, qui �tait d�crit dans le RMR 20082009. Une unit� faisant partie de la Direction est d�sormais seule responsable de l'ensemble du processus; elle a travaill� en �troite collaboration avec les coll�gues du greffe et des services internes pour assurer un maximum d'efficacit� et de rapidit�. En particulier, les pr�occupations exprim�es au sujet de l'affichage de la version traduite des d�cisions ont �t� examin�es et font l'objet de mesures, selon que les ressources disponibles le permettent.
Le programme des auxiliaires juridiques offre aux �tudiants r�cemment dipl�m�s des facult�s de droit du Canada, ou sur le point d'�tre dipl�m�s, la possibilit� de poser leur candidature aux postes d'auxiliaires juridiques des juges; ils peuvent �galement �tre appel�s � faire de la recherche pour les juges suppl�ants et les protonotaires. Le Service emploie annuellement environ 55 auxiliaires juridiques, en g�n�ral pour une p�riode d'un an, ce qui leur permet de satisfaire aux exigences en ce qui concerne leur stage obligatoire. Sous la direction des membres de la magistrature, qui peuvent agir comme ma�tres de stage, ces auxiliaires pr�parent des r�sum�s de d�cisions, font de la recherche sur des questions de droit et r�digent des m�moires d�taill�s sur les faits et sur des questions de droit.
Le processus d'embauche des auxiliaires juridiques a �t� am�lior� ces derni�res ann�es. Les lettres d'offre sont envoy�es plus rapidement de fa�on que le Service puisse concurrencer d'autres employeurs potentiels dans les milieux juridiques. De plus, la possibilit� de faire un stage aupr�s des cours a fait l'objet d'une meilleure promotion dans les universit�s canadiennes, en partie gr�ce aux visites que font r�guli�rement des juges des diff�rentes cours dans les facult�s de droit. Des sondages de fin de programme et des entrevues ont �galement �t� utilis�s pour obtenir les commentaires des auxiliaires juridiques au sujet de leur exp�rience.
La biblioth�que fournit des documents de r�f�rence aux juges et � ceux qui appuient leurs activit�s. La r�vision de la politique relative aux collections de la biblioth�que a commenc� en 2009-2010 et est principalement ax�e sur les plus grandes collections dans les bureaux locaux. Avec les changements d�mographiques, les juges et les employ�s utilisent de plus en plus les collections et les outils de recherche �lectroniques, et il est pr�vu que le nombre d'abonnements aux documents sur support papier pourra �tre r�duit. Cela r�duirait les co�ts li�s � ces services et permettrait de r�investir des fonds dans l'am�lioration de la qualit� et de la diversit� des services �lectroniques. En outre, les ententes et les contrats conclus avec des fournisseurs externes et les partenariats �tablis avec d'autres biblioth�ques vont appuyer cette �volution. Le comit� des juges charg� des questions touchant la biblioth�que, a �t� r�guli�rement consult� au cours du processus de r�vision. Une entente a �t� conclue avec Carswell en f�vrier 2010 pour l'acc�s � WestLaw Canada, ce qui donnera un plus grand acc�s � des outils �lectroniques en 2010 2011. Des am�liorations seront apport�es au syst�me de gestion int�gr�e de la biblioth�que l'ann�e prochaine; cela se traduira par un meilleur acc�s aux collections de la biblioth�que et une meilleure tenue des dossiers en ce qui concerne celles-ci. Des n�gociations sont en cours avec d'autres services de biblioth�que en vue de conclure d'autres ententes de r�ciprocit�.
Une �valuation formelle du niveau de soutien qu'offrent les protonotaires � la Cour f�d�rale a �t� effectu�e; le but �tant de justifier les six postes actuels et les deux postes suppl�mentaires demand�s par le juge en chef de la Cour f�d�rale. La gestion des dossiers de la Cour f�d�rale, � laquelle participent les protonotaires, a augment� de fa�on exponentielle au fil des ans. Le Service est tenu de financer ces postes m�me s'il n'exerce aucun contr�le sur les nominations; de plus, le Service n'a jamais re�u de financement permanent pour quatre des six postes actuels. Un dossier d'analyse a �t� pr�par� dans une tentative de rem�dier � cette lacune, mais les efforts visant � obtenir des ressources suppl�mentaires n'ont pas port� fruit. En l'absence d'une source de financement, le Service a �t� oblig� de r�affecter � la r�mun�ration de ces protonotaires ainsi qu'� celle de juges suppl�ants des ressources qui �taient destin�es � des activit�s de base.
Les Services judiciaires fournissent toute une gamme de services et un appui direct aux juges des quatre cours. Ces services comprennent notamment le soutien administratif, les services de biblioth�que, les services de recherche juridique, les chauffeurs et les huissiers-audienciers ainsi que la distribution, la traduction et la r�vision des d�cisions judiciaires. Le bon fonctionnement de l'appareil judiciaire et la capacit� des juges d'entendre et de r�gler les affaires rapidement et efficacement est un �l�ment essentiel du bon fonctionnement du syst�me judiciaire. Le Service travaille en �troite collaboration avec les juges pour veiller � r�pondre � leurs besoins pour qu'ils puissent consacrer leur temps et leur �nergie � leurs fonctions consistant � entendre les affaires et � rendre des d�cisions, tout cela dans l'int�r�t des plaideurs.
Description de l'activit� de programme
Les Services internes sont des groupes d’activités et de ressources connexes qui sont administrées de façon à répondre aux besoins des programmes et des autres obligations générales d’une organisation. Ces groupes sont : Services de gestion et de surveillance, Services des communications, Services juridiques, Services de gestion des ressources humaines, Services de gestion des finances, Services de gestion de l’information, Services des technologies de l’information, Services de gestion des biens, Services de gestion du matériel, Services de gestion des acquisitions et Services de gestion des voyages et autres services administratifs. Les Services internes comprennent uniquement les activités et les ressources qui s’appliquent à l’échelle d’une organisation et non celles fournies uniquement à un programme.
Le Service a pour mandat de fournir des services judiciaires et des services de greffe efficaces aux quatre cours supérieures fédérales d’archives; les services internes qui sont fournis le sont donc uniquement en fonction des besoins opérationnels. Des services comme le soutien technologique et le soutien aux vidéoconférences, la gestion des dossiers, les salles d’audience et les installations pour les juges ainsi que la sécurité dans les salles d’audience et pour les juges, les fournitures et le matériel spécialisés, ainsi que les services de courrier et de messagers apportent un appui direct aux cours et au fonctionnement du greffe. De nombreux autres services fournissent un appui indirect mais important à l’exercice de ces activités.
Ressources humaines (ETP) et D�penses pr�vues (en millions de dollars) | |||||
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Ressources financi�res 2009-2010
(millions de dollars) |
Ressources humaines (ETP) 2009-2010 | ||||
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles | Nombre pr�vu | Nombre r�el | �cart |
15.8 | 17.3 | 19.7 | 127 | 148 | 21 |
Ressources humaines
Au cours de l’exercice 2009‑2010, la Division des ressources humaines a continué à élaborer des stratégies globales d’apprentissage pour les employés et de gestion des talents des cadres, qu’elle a mises en œuvre aussi rapidement que les ressources le permettaient. Le plan d’action sur la diversité de 2009‑2011 a été approuvé par le Comité consultatif en matière de diversité et par le comité exécutif du Service et a été mis en œuvre au cours de l’exercice 2009‑2010. Le système en ligne des RH, qui permet la présentation et l’approbation en ligne des demandes de congé des employés, a été mis en œuvre avec la collaboration du groupe de la TI.
Locaux et sécurité
La sécurité physique des juges et des personnes qui comparaissent aux audiences ou se présentent aux comptoirs du greffe continuait d’être une grande préoccupation. Des évaluations des menaces et des risques (EMR) des principaux édifices ont été entreprises aux fins de l’élaboration d’une stratégie nationale en matière de sécurité et d’une stratégie pour la région de la capitale nationale en matière de locaux, qui ont toutes deux été achevées en 2009‑2010. Ce travail a permis au Service de préparer un dossier d’analyse global qui a cerné les risques et les lacunes dans le domaine de la sécurité physique et a proposé des solutions. L’analyse portait précisément sur les exigences en matière de sécurité pour les locaux, l’équipement et les ressources à l’échelle nationale, ainsi que sur les besoins en matière de locaux du Service et des cours dans la région de la capitale nationale.
Les premières tentatives faites pour obtenir un financement supplémentaire destiné à la mise en œuvre de cette priorité n’ont pas abouti, mais le Service va continuer à travailler avec les organismes centraux et d’autres partenaires pour élaborer des solutions appropriées visant à combler les besoins en matière de sécurité et de locaux des cours et du Service et à renforcer le programme de continuité des opérations.
Finances et services des contrats
Pendant l’exercice 2009‑2010, le Service a continué à développer sa capacité en matière de planification, de budgétisation et d’analyse, ainsi que sa capacité de fournir des renseignements financiers à l’intention des parlementaires et des organismes gouvernementaux. La mise en place d’un tableau de bord financier destiné à aider les gestionnaires à prendre des décisions financières et stratégiques a été un succès et représente une initiative importante.
La fonction relative aux contrats a été renforcée par des efforts accrus en vue d’informer, de guider et d’assister le personnel dans le domaine de l’acquisition de biens et de services pour l’organisation. Pendant l’exercice 2009‑2010, le comité d’examen des marchés, nouvellement créé, a continué à assurer l’observation des règles, des règlements et des bonnes pratiques.
Gestion de l’information et technologie de l’information
La Division de la GI/TI a continué d’appuyer les activités opérationnelles en développant et mettant en œuvre le nouveau Système de gestion des dossiers de cour (SGDC), tout en fournissant de façon suivie des services de gestion de l’information et de technologie aux cours, aux juges, au greffe et aux services administratifs du Service.
Comme cela est signalé dans la section du présent rapport concernant l’analyse des risques, l’utilisation de systèmes existants désuets présente des défis importants pour ce qui est de la maintenance et de la compatibilité. Cela crée également des risques sérieux d’interruption du service offert aux cours et aux Canadiens. De plus, le Service a entrepris une évaluation complète des menaces et des risques en ce qui concerne l’infrastructure du réseau de TI. Cette évaluation a permis de constater l’existence de nombreux risques et de nombreuses faiblesses dans certains domaines vitaux, risques et faiblesses qui exposent également les cours à un risque d’interruption du service. Un plan de travail a été élaboré pour remédier aux lacunes cernées; selon ce plan, le remplacement et la mise à niveau nécessaires du matériel, des logiciels et des bases de données prendra environ deux ans.
L’achat, la configuration et la mise en œuvre de nouvelles technologies dans tous ces domaines exigeront qu’on y consacre des ressources importantes. Le maintien et l’amélioration du soutien apporté aux cours et aux services du greffe dépendent en très grande partie de cet effort, tout comme en dépend le succès avec lequel nous pourrons éviter de graves risques d’interruptions du service ou de perte de données essentielles pour les cours dans leur rôle de cours d’archives. C’est la raison pour laquelle nous sommes en train de préparer des dossiers d’analyse pour démontrer les possibilités que pourrait offrir, sur le plan de l’efficacité, des avantages et de l’atténuation des risques, l’investissement dans une mise en œuvre accélérée du SGDC ainsi que dans le renforcement de l’ensemble de l’infrastructure du réseau du Service de façon à remédier aux nombreuses lacunes graves constatées.
La planification et la gestion du risque
Comme cela a été mentionné à plusieurs reprises dans le présent document, le Service a fait des progrès considérables pour ce qui est de la gestion du risque, de la planification opérationnelle, de l’affectation des ressources et de l’élaboration de cadres généraux afin de permettre au Service de faire face aux défis importants qui se présentent dans certains domaines. Les principaux domaines sont le renforcement de la TI et de la sécurité physique (notamment dans les locaux) et l’amélioration des technologies habilitantes et des autres modes de prestation de services. De plus, le Service accorde une grande priorité à l’obtention d’un financement permanent pour certains postes judiciaires, dont les coûts sont actuellement assumés par l’organisation elle-même par le biais de la réaffectation de sommes destinées à d’autres priorités essentielles.
Le fait pour la haute direction de se concentrer fortement sur les priorités, les risques et les possibilités a permis au Service d’aller de l’avant de façon stratégique avec les ressources limitées dont il dispose actuellement. L’élaboration d’un certain nombre de dossiers d’analyse détaillés a permis de mieux cerner la nature des défis, tout en offrant des propositions concrètes pour y faire face. Le Service est donc bien placé pour agir rapidement lorsqu’il disposera des ressources nécessaires.
Les principales donn�es financi�res pr�sent�es dans ce document visent � donner une vue d'ensemble de la situation financi�re et de op�rations du Service.
Condens�e �tat de la situation financi�re � la fin de l'exercice (Mars 31, 2010) |
Variation en % |
2008–09 | 2009–10 |
---|---|---|---|
Actif | 27,8% | 4 982 | 6 369 |
Total de l'actif | 27,8% | 4 982 | 6 369 |
Total | 27,8% | 4 982 | 6 369 |
Passif | (7,0%) | 23 587 | 21 932 |
Total du passif | (7,0%) | 23 587 | 21 932 |
�quit� | (16,4%) | (18 605) | (15 563) |
Total des capitaux propres | (16,4%) | (18 605) | (15 563) |
Total | 27,8% | 4 982 | 6 369 |
L'augmentation du total des actifs en 2009 2010 est principalement due � l'�tablissement du compte travail en cours pour l'am�lioration de l'am�nagement des locaux lou�s des installations de cour et � une r�duction des recevables associ�s au compte de recouvrement des co�ts de l'assurance emploi.
La r�duction du total des passifs en 2009 2010 relativement � 2008 2009 r�sulte de l'�tablissement en 2008 2009 des charges � payer pour les co�ts associ�s � la n�gociation collective.
Condens�e d�claration des op�rations De l'exercice (termin� Mars 31, 2010) |
Variation en % |
2008–09 | 2009–10 |
---|---|---|---|
D�penses | (2,1%) | 93 733 | 91 723 |
Total des d�penses | (2,1%) | 93 733 | 91 723 |
Chiffre d'affaires | 214,8% | 4 369 | 13 753 |
Total des revenus | 214,8% | 4 369 | 13 753 |
Co�t net des op�rations | (12,8%) | 89 364 | 77 970 |
La r�duction du total des d�penses en 2009 2010 est principalement due � une diminution des co�ts associ�s aux services de r�paration et d'entretien. En 2008 2009 le Service a absorb� des co�ts significatifs pour les services de r�paration et d'entretien des installations existantes.
Le total des revenus a augment� en 2009 2010 en raison d'une augmentation d'approximativement 10 millions de dollars des amendes impos�es. Il est impossible pour le Service de pr�voir les revenus g�n�r�s par les amendes puisqu'elles sont impos�es par la magistrature et varient en fonction des affaires soumises aux juges.
(en milliers de dollars)
(en milliers de dollars)
Les états financiers du Service se trouvent à l’adresse suivante : http://cas-ncr-nter03.cas-satj.gc.ca/portal/page/portal/SATJ/DPR-RMR_fra/DPR-RMR-2009-2010-detail_fra
La version �lectronique de tous les tableaux de renseignements suppl�mentaires qui figurent dans le Rapport minist�riel sur le rendement de 2009-2010 est disponible dans le site Web du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada, � l'adresse : http://www.tbs-sct.gc.ca/dpr-rmr/st-ts-fra.asp
Tableau : Sources des revenus disponibles et des revenus non disponibles
Les restrictions budg�taires concernant les d�placements, les r�ceptions et les conf�rences annonc�es dans le budget f�d�ral de 2009.
Le Service (tout comme les autres organismes appuyant directement la magistrature] a �t� soustrait aux restrictions impos�es par le gouvernement en mati�re de frais de d�placement, de r�ception et de conf�rence. Le Service a toutefois d�cid� de respecter ces restrictions dans ce type de d�penses pendant cette p�riode �conomique difficile et a r�duit de 16 p. 100 l'ensemble de ses d�penses dans ce domaine par rapport � leur niveau de 2008 2009.
Notes en bas de page
1 Depuis le cycle des budgets des d�penses 2009-2010, les ressources de l'activit� de programme Services internes sont pr�sent�es de fa�on distincte des autres activit�s de programme; elles ne sont plus distribu�es parmi les activit�s de programme restantes, comme c'�tait le cas dans les budgets principaux des d�penses pr�c�dents. Cette mesure a une incidence sur la comparabilit� des d�penses et de l'information li�e aux ETP par activit� de programme entre les divers exercices.
2 Il y a eu deux changements significatifs au niveau des d�penses r�elles entre 2009-2010 et 2008-2009 :
1) Un montant de 2,8 M$ a �t� r�affect� des services internes aux services judiciaires pour la fonction de traduction.
2) Le Service a d�pens� 1,6 M$ en 2008-2009 pour regrouper du 90 rue Elgin au 90 rue Sparks certaines de ces op�rations.