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La version originale a été signée par
Le très honorable Stephen Harper
Premier ministre du Canada
Raison d'�tre
Responsabilit�s
R�sultat strat�gique
Architecture des activit�s de programme
Sommaire du rendement
Sommaire du rendement
Contribution des priorit�s � l�atteinte du r�sultat strat�gique
Analyse des risques
Profil des d�penses
Cr�dits vot�s et l�gislatifs
SECTION II - ANALYSE DES ACTIVIT�S DE PROGRAMME PAR R�SULTAT STRAT�GIQUE
Activit� de programme 1 : �tudes
Activit� de programme 2 : Plaintes
SECTION III - RENSEIGNEMENTS SUPPL�MENTAIRES
Principales donn�es financi�res
SECTION IV � AUTRES SUJETS D�INT�R�T
J�ai le plaisir de pr�senter le Rapport sur le rendement du Comit� de surveillance des activit�s de renseignement de s�curit� (CSARS ou Comit�) pour l�exercice 2008-2009.
Le renseignement de s�curit� baigne dans un contexte en �volution constante. Face au contexte diversifi� de la menace de la part d��tats aussi bien que de protagonistes non �tatiques, aux enqu�tes de plus en plus nombreuses � l��tranger et � la demande grandissante d�intervenants �tatiques, le monde du renseignement de s�curit� est devenu plus complexe. Pour le CSARS, cette toile de fond a soulign� l�importance d�une surveillance ind�pendante du Service canadien du renseignement de s�curit� (SCRS), de la part d�experts �clair�s. En qualit� de Pr�sident du CSARS, je suis fier de l�engagement du Comit� � se tenir � l�avant-plan du contexte changeant du renseignement de s�curit�, et � s�y adapter.
Le CSARS s�emploie � assurer au Parlement du Canada, et par son entremise aux Canadiens, que le SCRS s�acquitte de ses fonctions d�une mani�re irr�prochable et efficace, dans le respect de la loi. Nos �tudes et d�cisions � l��gard de plaintes sont un moyen important d�assurer aux Canadiens que le SCRS enqu�te sur les menaces � la s�curit� nationale dans le respect des valeurs d�mocratiques essentielles du Canada.
Au cours des 25 derni�res ann�es, les Canadiens ont �t� t�moins de changements importants dans les rapports entre la s�curit� de l��tat et leurs droits et libert�s. J�esp�re que le pr�sent rapport sur le rendement donne un aper�u des r�alisations du CSARS et des d�fis qu�il a d� relever dans l�exercice de ses activit�s de programme au cours du dernier exercice. Le CSARS s�emploie � s�assurer que le SCRS est efficace et responsable et nous assumons cette t�che avec un sens profond de responsabilit� et d�engagement.
Gary Filmon, C.P., O.M.
Pr�sident
L�objectif du Comit� de surveillance des activit�s de renseignement de s�curit� (CSARS) est d�assurer au Parlement du Canada, et par son entremise aux Canadiens, que le Service canadien du renseignement de s�curit� (SCRS) respecte la loi, les politiques et les instructions minist�rielles dans l�exercice de ses fonctions.
Le Comit� de surveillance des activit�s de renseignement de s�curit� est un organisme de surveillance ind�pendant, de petite taille, qui rend compte au Parlement des op�rations du Service canadien du renseignement de s�curit�. Il a �t� �tabli au m�me moment que celui-ci, en 1984, et il tire ses pouvoirs de la m�me loi : la Loi sur le SCRS. Le bureau du CSARS est situ� � Ottawa.
Pour atteindre son objectif, le CSARS exerce deux activit�s de programme principales. La premi�re consiste � effectuer des �tudes approfondies sur les activit�s du SCRS afin de v�rifier si elles sont conformes � la Loi sur le SCRS et aux divers outils d�intervention qui en d�coulent, ainsi qu�aux instructions du Ministre. La seconde consiste � accueillir les plaintes que toute personne peut porter � l��gard des activit�s du Service, et � mener les enqu�tes qui s�imposent.
Afin de s�acquitter efficacement de son mandat, le CSARS vise � obtenir le r�sultat strat�gique suivant :
L�ordinogramme qui suit illustre le cadre des activit�s de programme du CSARS, lequel r�capitule les progr�s et contribue � l�obtention du r�sultat strat�gique de l�organisme.
Ressources financi�res 2008-2009 (en millions de dollars)
D�penses pr�vues | Autorisations totales | D�penses r�elles |
---|---|---|
2,9 | 3,0 | 2,4 |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP)
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
21 | 16 | 5 |
R�sultat strat�gique 1: Le Service canadien du renseignement de s�curit� respecte la loi, les politiques et les instructions minist�rielles dans l�exercice de ses fonctions. | ||
---|---|---|
Indicateurs de rendement : Nombre d��tudes/enqu�tes sur les plaintes selon lesquelles les activit�s du Service �taient conformes � la Loi sur le SCRS, aux instructions minist�rielles et � la politique op�rationnelle. | Cibles : Aucun incident majeur de non-conformit� du SCRS. | Rendement en 2008-2009 : D�apr�s les constatations formul�es dans ses �tudes et les r�sultats de ses enqu�tes sur les plaintes, le CSARS n�a constat� aucun incident majeur de non-conformit� du SCRS. |
Activit� de programme | D�penses r�elles de 2007- 2008 (en millions de dollars) |
2008-2009 (en millions de dollars) | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Budget principal des d�penses | D�penses pr�vues | Autorisa- tions totales |
D�penses r�elles | Concordance avec les priorit�s du gouvernement du Canada | ||
�tudes | 1,6 | 2,0 | 2,0 | 1,9 | 1,5 | Soutien d�un partenariat nord-am�ricain fort et mutuellement avantageux |
Plaintes | 1,0 | 0,9 | 0,9 | 1,1 | 0,9 | |
Total | 2,6 | 2,9 | 2,9 | 3,0 | 2,4 | |
Plus : co�t des services re�us � titre gracieux | 0,4 | S.O. | 0,3 | 0,3 | 0,4 | |
Co�t net pour le Comit� | 3,0 | S.O. | 3,2 | 3,3 | 2,8 |
Le CSARS a atteint son r�sultat strat�gique au cours de la p�riode � l��tude. Les d�penses ont diminu� en 2008-2009 en raison surtout d�une baisse des frais de fonctionnement, dont des cong�s d�employ�s, une r�organisation qui a entra�n� une r�duction temporaire de l�effectif de recherche et une baisse des frais connexes du Comit� dans l�attente de la nomination de nouveaux membres. De plus, des ressources avaient �t� mises de c�t� pour le d�m�nagement pr�vu du bureau du CSARS, qui n�a cependant pas eu lieu.
Priorit�s op�rationnelles | Type | �tat | Liens avec le r�sultat strat�gique |
---|---|---|---|
Am�lioration continue des programmes d��tudes et de plaintes | Permanent | Atteint | RS1
|
Priorit�s en mati�re de gestion | Type | �tat | Liens avec le r�sultat strat�gique |
---|---|---|---|
Am�lioration de la gestion globale | Permanent | Atteint | RS1
|
Au cours des derni�res ann�es, des r�formes ont �t� apport�es aux aspects juridiques et politiques de la collectivit� du renseignement de s�curit�, ainsi qu�� ses programmes, en raison de l��volution du contexte de la menace. Le CSARS continue � suivre les �changes et le d�bat sur les initiatives �ventuelles ou en cours du gouvernement, qui pourraient influer sur la nature et la port�e de ses �tudes et de ses enqu�tes sur les plaintes.
Les constatations et recommandations de la Commission d�enqu�te sur les actions des responsables canadiens relativement � Maher Arar (Commission O�Connor) pourraient avoir des incidences profondes sur le CSARS. Dans son examen de la politique, le juge O�Connor a propos� que la surveillance ind�pendante et les enqu�tes sur les plaintes soient �largies afin d�englober les activit�s, en mati�re de s�curit� nationale, de l�Agence des services frontaliers du Canada, de Citoyennet� et Immigration, de Transports, du Centre d�analyse des op�rations et d�clarations financi�res du Canada et d�Affaires �trang�res et Commerce international. Le juge O�Connor a conclu que la surveillance des activit�s de ces quatre entit�s, en mati�re de s�curit� nationale, devait logiquement incomber au CSARS. Si la Commission des plaintes du public contre la GRC est restructur�e, elle aura charge de surveiller les activit�s de l�Agence des services frontaliers du Canada en mati�re de s�curit� nationale.
Le gouvernement a examin� les recommandations du juge O�Connor. Le Ministre a d�clar� que le gouvernement attend le rapport de la Commission d�enqu�te relative aux mesures d�investigation prises � la suite de l�attentat � la bombe commis contre le vol 182 d�Air India (Commission Major) avant de proc�der dans ce dossier. Le rapport du juge Major est attendu en 2009.
Le projet de loi visant � cr�er un comit� de parlementaires sur la s�curit� nationale est rest� en plan par suite de la d�faite du gouvernement pr�c�dent en 2006. En mars 2009, le d�put� lib�ral Derek Lee a pr�sent� un projet de loi d�initiative parlementaire (projet de loi C-352), pr�nant la cr�ation d�un comit� de parlementaires sur la s�curit� nationale. Si l�on d�cide de poursuivre cette initiative, son incidence sur le CSARS demeure incertaine, notamment en ce qui touche ses rapports avec le comit� propos� et le mandat de chacun.
Transports Canada a amorc� r�cemment deux initiatives qui pourraient avoir des incidences sur le CSARS. En 2006-2007, il a mis en �uvre le R�glement sur la s�ret� du transport maritime et, en juin 2007, le gouvernement du Canada a lanc� le programme Protection des passagers. Le SCRS joue un r�le de soutien en si�geant au Groupe consultatif de la protection des passagers et en fournissant des �valuations de s�curit� pour les personnes assujetties � ce r�glement. En cons�quence, ces programmes pourraient entra�ner un accroissement du volume des plaintes au CSARS. Au moment de mettre sous presse, l�impact sur les ressources du CSARS �tait n�anmoins limit�.
Le CSARS continue de suivre le d�bat en cours sur l��largissement �ventuel du mandat du SCRS de mani�re � y inclure la collecte � l��tranger de renseignements ext�rieurs. Un �largissement en r�gle du r�le du SCRS aurait des r�percussions majeures sur le CSARS, car celui-ci devrait alors surveiller de toutes nouvelles activit�s. Le CSARS continue en outre � suivre les d�bats entourant la l�gislation sur l�acc�s l�gal et les efforts en vue de modifier le mode d�interception des communications par les organismes charg�s de la police et de la s�curit�.
Vu son effectif r�duit, le CSARS peine � satisfaire aux exigences des organismes centraux en mati�re de rapports. Il n�a pas, par exemple, de sp�cialistes fonctionnels qui assumeraient exclusivement la responsabilit� de la gestion des ressources humaines et financi�res. En cons�quence, le CSARS doit de plus en plus miser sur une combinaison d�entrepreneurs externes et d�employ�s � l�interne, ce qui accapare des ressources qu�il devrait consacrer � ses fonctions essentielles.
Num�ro de cr�dit des postes l�gislatifs (S) | Libell� tronqu� pour le poste vot� ou l�gislatif | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
---|---|---|---|---|---|
D�penses r�elles | D�penses r�elles | Budget principal des d�penses | D�penses r�elles | ||
30 | D�penses de fonctionnement | 2,3 | 2,3 | 2,6 | 2,2 |
(S) | Cotisations aux r�gimes d�avantages sociaux des employ�s | 0,3 | 0,3 | 0,3 | 0,2 |
Total | 2,6 | 2,6 | 2,9 | 2,4 |
Les d�penses r�elles du CSARS ont �t� de 2,399 millions de dollars en 2008-2009. Comme on l�a vu plus haut, elles ont diminu� durant cet exercice en raison surtout d�une baisse des frais de fonctionnement (au titre des changements de personnel et des vacances, p. ex.) et de sommes non d�pens�es qui avaient �t� mises de c�t� pour le d�m�nagement pr�vu du bureau du CSARS.
Le CSARS vise un seul r�sultat strat�gique, soit que le SCRS respecte la loi, les politiques et les instructions minist�rielles dans l�exercice de ses fonctions.
M�me si le CSARS ne pr�ne aucun point de vue particulier ni politique pr�cise, ses �tudes et ses d�cisions concernant les plaintes constituent des instantan�s importants du travail accompli par le SCRS � notamment ses examens de la nature et de la port�e des menaces et ses indications � savoir si le Service traite ou non les menaces d�une mani�re appropri�e et efficace, et cela, dans les limites de ses pouvoirs et autorisations. Ce r�sultat est important pour les Canadiens, car il aide � prot�ger leurs droits fondamentaux et leurs libert�s. Le CSARS est la pierre angulaire qui permet d�assurer une reddition de comptes d�mocratique de l�un des organismes de s�curit� les plus puissants de l��tat.
La pr�sente section d�crit les activit�s de programme du CSARS et leur apport � l�atteinte du r�sultat strat�gique.
Voici les deux activit�s de programme que nous examinerons :
Ressources financi�res 2008-2009 (en millions de dollars) | Ressources humaines 2008-2009 (ETP) | ||||
---|---|---|---|---|---|
D�penses pr�vues | Autorisations totales | D�penses r�elles | Pr�vues | R�elles | �cart |
2,0 | 1,9 | 1,5 | 14 | 10 | 4 |
R�sultats attendus | Indicateurs de rendement | Cibles | �tat du rendement | Sommaire du rendement |
---|---|---|---|---|
Am�lioration des politiques et proc�dures op�rationnelles du SCRS fond�e sur les constatations et les recommandations formul�es par le CSARS dans ses �tudes. | Pourcentage des recommandations formul�es dans les �tudes du CSARS et accept�es par le SCRS | Acceptation, par le SCRS, de 70 % des recommandations formul�es dans les �tudes du CSARS | Atteint en majeure partie | Le SCRS a accept� la majorit� des recomman-dations du CSARS |
Ach�vement complet du plan de recherches annuel approuv� | Ach�vement de 100 % des �tudes pr�vues dans le plan de recherches | Atteint en entier | Le CSARS a achev� sept �tudes | |
Fr�quence des �tudes sur les �l�ments cl�s des activit�s et des op�rations du SCRS | �tudier chaque activit� cl� au moins une fois tous les cinq ans | Atteint en entier | Le CSARS a visit� trois bureaux r�gionaux et un poste du SCRS |
L�objectif du programme de surveillance est d��tudier les activit�s du SCRS afin de v�rifier si celui-ci exerce ses fonctions de mani�re appropri�e et efficace et conform�ment � la loi, � la politique et aux instructions du Ministre. Le r�sultat attendu est d�am�liorer le rendement du SCRS suivant les constatations et recommandations formul�es par le CSARS dans ses �tudes.
Le point de d�part du processus des �tudes est l�approbation d�un plan de recherches pour l�exercice, par le Comit�. Les projets qui y sont �nonc�s et l�attribution des ressources demeurent souples de fa�on que celui-ci puisse parer aux �v�nements impr�vus. Une fois le plan approuv�, des ressources sont affect�es � chaque �tude pr�vue. Chacune d�elle requiert g�n�ralement des centaines d�heures de travail �chelonn�es sur plusieurs mois. Les employ�s qui en ont charge parcourent des milliers de pages de documents du Service, en version papier ou �lectronique, interviewent certains de ses employ�s, posent des questions d�taill�es et, au besoin, vont visiter un bureau r�gional ou un poste du SCRS � l��tranger.
Un rapport classifi� exposant en d�tail les r�sultats de chaque �tude, y compris des constatations et des recommandations, est pr�sent� au Comit� � l�une de ses r�unions mensuelles. Le CSARS remet copie de ses rapports finals au directeur et � l�inspecteur g�n�ral du SCRS, qui travaille pour le ministre de la S�curit� publique. Il arrive parfois qu�un rapport soit remis directement au Ministre, � sa demande ou si le Comit� le juge appropri�.
Le programme de recherche du CSARS est con�u de mani�re � englober un vaste �ventail des fonctions du SCRS. De cette fa�on, le Comit� peut g�rer les risques inh�rents qui d�coulent du fait qu�il ne peut examiner chaque ann�e qu�un faible pourcentage des activit�s du Service. Ainsi, sur plusieurs ann�es, le CSARS peut se pencher sur un nombre important d�enqu�tes et de fonctions du SCRS. Il doit toujours �tre pr�t � moduler son programme de recherche afin de faire face aux �v�nements impr�vus.
En choisissant les �tudes � mener en 2008-2009, le CSARS a tenu compte des �v�nements survenus sur les sc�nes nationale et mondiale; des questions, priorit�s et pr�occupations soulev�es par les Canadiens et le Parlement; de ses �tudes ant�rieures; de sujets d�int�r�t soulev�s au fil de ses enqu�tes sur les plaintes; ainsi que des activit�s actuelles et nouvelles du SCRS.
Le CSARS a �labor� plusieurs indicateurs du rendement pour les �tudes. L�un d�eux consiste � d�terminer si le plan de recherches qu�il approuve en d�but d�exercice est r�alis� en entier. En 2008-2009, le CSARS a entrepris et termin� sept �tudes, dont un rapport pr�sent� au ministre de la S�curit� publique en vertu de l�article 54.
De plus, les membres et des cadres sup�rieurs du CSARS ont visit� trois bureaux r�gionaux du SCRS. Cela leur a permis d�explorer le travail courant des enqu�teurs locaux et de s�enqu�rir des priorit�s et d�fis de ces bureaux. Ils ont aussi pu rencontrer des cadres sup�rieurs du SCRS qui leur ont expos� les probl�mes propres � leurs bureaux. Le Comit� leur a en outre fait valoir ce qui polarise les efforts et les pr�occupations du CSARS. De plus, il a examin� l�un des postes du SCRS � l��tranger. L�objet premier de l�examen de ces postes par le CSARS est d�en surveiller les op�rations et le partage d�informations par le Service, dans ce contexte, avec des organismes �trangers et canadiens.
Parmi les autres indicateurs du rendement figurent les suivants : le suivi aupr�s du SCRS afin de d�terminer si celui-ci a donn� suite aux recommandations contenues dans les �tudes du CSARS; le nombre et la port�e de ces �tudes par rapport aux ressources dont il dispose; la fr�quence � laquelle diff�rents volets des op�rations du SCRS sont examin�s; et les r�actions des destinataires des rapports d��tude face � la qualit� de ceux-ci.
De plus, le programmes d��tudes comporte trois sous-activit�s : la production du rapport annuel et de documents de communication du CSARS, le rayonnement et la liaison. Il est important de noter que chacune de ces sous-activit�s b�n�ficie de l�apport du personnel juridique du CSARS, qui prend part au programme des plaintes.
Le rapport annuel du CSARS au Parlement est le principal moyen d�informer les Canadiens de ses travaux. Autant que le CSARS le puisse et compte tenu des contraintes l�gislatives touchant la s�curit� nationale et la vie priv�e, chaque �tude qu�il effectue et chacun des dossiers de plaintes auxquels il donne suite sont r�sum�s dans son rapport annuel. Conform�ment � l�article 53 de la Loi sur le SCRS, le rapport a �t� pr�sent� au ministre de la S�curit� publique au plus tard le 30 septembre. Selon cette loi, le rapport doit �tre d�pos� au Parlement dans les quinze premiers jours de s�ance suivant sa r�ception, sauf si le Parlement ne si�ge pas. En raison du calendrier parlementaire de l�an dernier, le rapport a �t� pr�sent� en f�vrier 2009.
Le rayonnement vise les �v�nements �trangers au gouvernement, tels les expos�s que font les membres et les employ�s du Comit� � des s�minaires et conf�rences. Un exemple en est l�allocution prononc�e par le pr�sident � la conf�rence internationale des organismes de surveillance du renseignement en octobre 2008, en Nouvelle-Z�lande. De plus, le directeur ex�cutif a fait plusieurs expos�s aux �tudiants de derni�re ann�e � l�Universit� Carleton.
La liaison vise le maintien de relations constructives au sein du gouvernement, par exemple, avec les comit�s parlementaires et les commissions d�enqu�te. Un exemple en est la comparution du directeur ex�cutif devant le Comit� permanent de la Chambre des communes sur la s�curit� publique et nationale en mars 2008.
La fonction d�examen du CSARS continue d��voluer parall�lement au contexte sans cesse changeant dans lequel baigne le renseignement de s�curit�. � ce titre, le CSARS revoit sans rel�che ses m�thodes d�examen et ses sources pour s�assurer de comprendre � fond un �ventail diversifi� d�activit�s et op�rations du SCRS.
Ressources financi�res 2008-2009 (en millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
D�penses pr�vues | Autorisations totales | D�penses r�elles | Pr�vues | R�elles | �cart |
0,9 | 1,1 | 0,9 | 7 | 6 | 1 |
R�sultats attendus | Indicateurs de rendement | Cibles | �tat du rendement | Sommaire du rendement |
---|---|---|---|---|
Les parties qui font appel au CSARS obtiennent un r�glement juste et rapide de leurs plaintes. | Pourcentage des d�cisions du CSARS, � l��gard de plaintes, confirm�es par la Cour f�d�rale | Confirmation de 100 % des d�cisions � l��gard de plaintes | Atteint en entier | Toutes les d�cisions du CSARS � l��gard de plaintes ont �t� confirm�es. |
Pourcentage des plaintes � l��gard desquelles le CSARS reconna�t ou non sa comp�tence dans les 60 jours ouvrables suivant la r�ception des plaintes par �crit | 85 % de toutes les d�cisions relatives � la comp�tence | Atteint en majeure partie | Le CSARS veille � rendre la majorit� de ses d�cisions relatives � la comp�tence dans les 60 jours suivant la r�ception des plaintes par �crit. | |
Pourcentage des plaintes � l��gard desquelles le rapport est pr�sent� dans les deux ans suivant la reconnaissance de comp�tence. | 85 % de tous les rapports de plainte | Atteint en entier | Le rapport de plainte a �t� pr�sent� dans les deux ans suivant la reconnaissance de comp�tence. |
L�objectif du programme des plaintes est d�accueillir les plaintes que des personnes ou des groupes peuvent porter contre le Service, et de mener les enqu�tes qui s�imposent. Le CSARS agit � titre de tribunal administratif quasi judiciaire ind�pendant et il effectue des enqu�tes se rapportant :
Presque tous les dossiers de plainte commencent par la pr�sentation d�observations au CSARS, par �crit, en personne ou au t�l�phone. Le personnel du CSARS y r�pond rapidement, indiquant en g�n�ral au plaignant �ventuel ce qu�exige la Loi sur le SCRS pour qu�une pr�occupation devienne une plainte officielle.
Lorsqu�il re�oit une plainte par �crit, le CSARS en fait un examen initial. Si elle ne r�pond pas � certaines exigences de la loi, il ne reconna�t pas sa comp�tence. Si le CSARS reconna�t celle-ci, il �tudie g�n�ralement la plainte lors d�une audience quasi judiciaire que pr�side un de ses membres, second� par le personnel juridique. Dans ses enqu�tes sur les plaintes, le CSARS a tous les pouvoirs d�une cour sup�rieure et il a acc�s � toute information que le SCRS a en main, sauf les documents confidentiels du Cabinet.
Un plaignant a le droit d��tre repr�sent� par un avocat et de formuler des observations au Comit�. Une audience pr�liminaire peut �tre tenue pour arr�ter une proc�dure, de concert avec le plaignant ou son avocat, ou avec les deux. L�avocat du CSARS fournit des avis juridiques concernant la proc�dure et les questions de fond et il contre-interroge aussi les t�moins du SCRS si, pour des raisons li�es � la s�curit� nationale, ceux-ci doivent �tre entendus � huis clos, ex parte (c.-�-d. en l�absence du plaignant).
Une fois l�audience termin�e, le plaignant est inform� de la d�cision du CSARS par un document dont est expurg�e toute information ayant des incidences sur le plan de la s�curit� nationale. Selon le type de plainte, le CSARS remet aussi un rapport comprenant des constatations et des recommandations au ministre de la S�curit� publique, au directeur du SCRS et, dans les cas de refus d�habilitations de s�curit�, au sous-ministre du minist�re f�d�ral en cause. Des r�sum�s de ces rapports, revus de mani�re � prot�ger la s�curit� nationale et la vie priv�e des plaignants, sont �galement inclus dans le rapport annuel du CSARS au Parlement.
Le nombre de plaintes que le Comit� re�oit au cours d�un exercice donn� �chappe � son emprise. Ce nombre ainsi que la complexit� et le caract�re d�licat de chacun de ces dossiers, de m�me que les changements de personnel et la nomination de nouveaux membres, peuvent influer grandement sur la capacit� du CSARS � s�acquitter de son mandat. En 2008-2009, on a recens� 30 plaintes nouvelles, contre 32 en 2007-2008. Au cours du dernier exercice, le CSARS a pr�sent� un rapport de plainte.
Un indicateur de l�efficacit� du programme est que le gouvernement ne soumette pas les d�cisions du Comit� � l�examen de la Cour f�d�rale. En 2008-2009, ce ne fut le cas d�aucune d�cision. Le CSARS a aussi adopt� pour norme d�accuser officiellement r�ception, dans les sept jours, de toute plainte re�ue par �crit. De plus, dans un d�lai de 60 jours, tout dossier de plainte officielle doit �tre r�gl� � la satisfaction du plaignant, �tre rejet� comme �tant hors de la comp�tence du CSARS ou faire l�objet d�une enqu�te de celui-ci.
Au cours de la p�riode � l��tude, le Comit� a trait� des dossiers de plus en plus complexes en ce qui concerne la comp�tence et il a d� faire face � des changements dans sa composition. N�anmoins, le CSARS s�efforce toujours de veiller � ce que les parties qui font appel � lui obtiennent un r�glement juste et rapide de leurs plaintes.
(en dollars)
�tat condens� de la situation financi�re | |||
---|---|---|---|
Au 31 mars 2009 | Variation en % | 2009 | 2008 |
ACTIFS | |||
Actifs | -40 % | 68 565 | 113 370 |
Total des actifs | -40 % | 68 565 | 113 370 |
PASSIFS ET AVOIR DU CANADA | |||
Passifs | 52 % | 912 720 | 599 856 |
Avoir du Canada | 74 % | (844 155) | (486 486) |
Total des passifs et de l�avoir du Canada | -40 % | 68 565 | 113 370 |
(en milliers de dollars)
�tat condens� des r�sultats | |||
---|---|---|---|
Pour l�exercice clos le 31 mars 2009 | Variation en % | 2009 | 2008 |
CHARGES | 6 % | 2 826 193 | 2 994 789 |
CO�T DE FONCTIONNEMENT NET | 6 % | 2 826 193 | 2 994 789 |
De plus amples renseignements sur les �tats financiers du CSARS sont disponibles en ligne � l�adresse suivante : www.sirc-csars.gc.ca.
Le total des actifs �tait de 68 565 $ � la fin de 2008-2009, soit une baisse de 44 805 $ (40 %) sur l�exercice pr�c�dent. Les immobilisations corporelles repr�sentent la majeure partie des actifs du CSARS, soit 61 501 $ ou 89 % des actifs.
Le total des passifs �tait de 912 720 $ � la fin de 2008-2009, soit une baisse de 312 864 $ (52 %) sur le total des passifs de 599 856 $ pour l�exercice pr�c�dent. La hausse est attribuable principalement � l��tablissement, en fin d�exercice, de comptes cr�diteurs pour les postes salariaux tels le r�gime d�avantages sociaux, la r�mun�ration au rendement et la n�gociation collective. Les cr�diteurs repr�sentaient 46 % du total des passifs, tandis que les indemnit�s de cessation d�emploi atteignaient 415 851 $ (38 %).
Le CSARS a deux activit�s de programme principales qui ont trait � son r�sultat strat�gique. La premi�re consiste � effectuer des �tudes visant � v�rifier si le SCRS exerce ses fonctions conform�ment � la loi, � la politique et aux instructions du Ministre. La seconde consiste � accueillir les plaintes que toute personne peut porter � l��gard d�activit�s du Service et � mener les enqu�tes qui s�imposent. Les activit�s de programme ont engendr� les d�penses suivantes : 1 755 163 $ (62 %) au titre des �tudes et 1 071 030 $ (38 %), au titre des plaintes.
Comit� de surveillance des activit�s de renseignement de s�curit�
B.P. 2430, succursale D
Ottawa (Ontario)
K1P 5W5
T�l�phone : (613) 990-8441
T�l�copieur : (613) 990-5230
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Courriel : ellardm@sirc-csars.gc.ca
Loi sur le Service canadien du renseignement de s�curit�