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ARCHIVÉ - Commission nationale des libérations conditionnelles

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2008-2009
Rapport ministériel sur le rendement



Commission nationale des libérations conditionnelles






La version originale a été signée par
L'honorable Peter Van Loan, C. P., député
Ministre de la Sécurité publique






Table des mati�res

Message du pr�sident

Section I : Aper�u de l�organisme

Section II : Analyse des activit�s de programme par r�sultat strat�gique

Section III : Renseignements suppl�mentaires

Section IV : Autres sujets d�int�r�t



Message du pr�sident

En tant que partie int�grante du syst�me de justice p�nale, la Commission nationale des lib�rations conditionnelles (la CNLC ou la Commission) a un r�le cl� � jouer dans le maintien d�une soci�t� juste, paisible et s�re. Elle est charg�e en particulier de prendre des d�cisions concernant la mise en libert� sous condition et le pardon dans le but de contribuer � la r�insertion en toute s�curit� des d�linquants dans la soci�t�.

La CNLC a f�t� son cinquanti�me anniversaire en f�vrier 2009. Pour souligner l�occasion, elle a publi� un document visant � faire conna�tre son nouvel �nonc� de vision : � Vision 2020 � S�curit� publique, service � la population �. Cet �nonc� de vision orientera toutes les activit�s de la Commission, qui pourra ainsi contribuer efficacement � garantir la s�curit� publique tout en respectant les normes les plus �lev�es touchant le service � la population. Les renseignements qui figurent dans le Rapport minist�riel sur le rendement (RMR) 2008-2009 de la CNLC r�v�lent que cette derni�re a fait des progr�s importants relativement � ses plans d�am�lioration, m�me si la derni�re ann�e s�est r�v�l�e passablement ardue.

L�environnement de travail de la Commission est tr�s complexe. Le profil des d�linquants est en constante �volution, et ces derniers sont de plus en plus difficiles � g�rer. Ils ont des ant�c�dents criminels plus importants, ont commis davantage d�infractions violentes, sont plus nombreux � �tre associ�s � des gangs et ont des probl�mes de toxicomanie et de sant� mentale plus graves. Par ailleurs, les peines d�incarc�ration de ressort f�d�ral impos�es ont tendance � �tre plus courtes, ce qui a une r�percussion sur le nombre d�examens que la Commission doit effectuer. La Commission doit r�pondre aux besoins des d�linquants autochtones et � ceux des d�linquants d�autres origines ethniques et raciales, toujours plus nombreux, au moyen d�un processus d�cisionnel innovateur et efficace. Elle a d�ailleurs remarqu� une hausse subite du nombre de demandes de pardon et doit prendre � l�interne des mesures pour composer avec l�augmentation du volume et de l�arri�r� des demandes � traiter.

Le gouvernement a affirm� qu�il s�emploierait � r�pondre aux besoins des victimes, et la CNLC s�est efforc�e d�am�liorer les services d�information qu�elle fournit aux victimes et a collabor� �troitement avec les intervenants et ses partenaires pour assurer une prestation de services efficace et sans hiatus. � l�interne, la Commission s�est �galement heurt�e � de nouveaux d�fis, entre autres le d�part � la retraite d�un grand nombre de cadres et d�employ�s de longue date, ainsi que le transfert de connaissances que cela suppose. Au cours de l�exercice 2008-2009, la Commission a d� proc�der � l�examen strat�gique de ses programmes. Bien que cet exercice se soit r�v�l� particuli�rement difficile en raison de ses ressources limit�es, le rapport de la CNLC a �t� cit� en exemple par le Conseil du Tr�sor. La Commission a commenc� � donner suite aux constatations tir�es de cet examen.

Malgr� toutes ces difficult�s, la Commission a proc�d� � l�examen de 17 565 demandes de mise en libert� sous condition (pr�sent�es par des d�linquants sous responsabilit� f�d�rale ou provinciale). Parmi les lib�r�s conditionnels, 93 % n�ont pas commis de nouvelle infraction, et 99 % n�ont pas commis de nouvelle infraction avec violence. De plus, la Commission, qui a re�u 36 000 nouvelles demandes de pardon en 2008-2009, a r�ussi � am�liorer de fa�on marqu�e le d�lai de traitement pour ce type de demande et a pu traiter en tout 40 428 demandes.

Ces r�sultats t�moignent du d�vouement sinc�re et de l�engagement des commissaires et des fonctionnaires, qui contribuent de fa�on importante � l�atteinte de l�objectif du portefeuille de la S�curit� publique, soit d�offrir � tous les Canadiens des collectivit�s s�res.

Harvey Cenaiko
Pr�sident, Commission nationale des lib�rations conditionnelles




Section I : Aper�u de l�organisme

Raison d��tre

La Commission nationale des lib�rations conditionnelles (CNLC) est un tribunal administratif ind�pendant qui est charg� de rendre des d�cisions au sujet du moment et des conditions des diverses formes de mise en libert� des d�linquants dans la collectivit�. Elle prend �galement des d�cisions concernant le pardon et formule des recommandations concernant la cl�mence en vertu de la pr�rogative royale de cl�mence. La protection du public est le crit�re pr�pond�rant dans le processus d�cisionnel de la CNLC, conform�ment � la loi; cette notion est r�it�r�e par la mission, les politiques d�cisionnelles, la formation du personnel et les activit�s de la CNLC.

Responsabilit�s

Mission

La Commission nationale des lib�rations conditionnelles, en tant que partie int�grante du syst�me de justice p�nale, prend en toute ind�pendance des d�cisions judicieuses sur la mise en libert� sous condition et sur le pardon et formule des recommandations en mati�re de cl�mence. Elle contribue � la protection de la soci�t� en favorisant la r�int�gration en temps opportun des d�linquants comme citoyens respectueux des lois.

La mission de la CNLC �tablit quatre valeurs fondamentales :

  • contribution au maintien d'une soci�t� juste, paisible et s�curitaire;
  • respect du potentiel et de la dignit� de chacun et de chacune de m�me que de l'�galit� des droits de tous les membres de la soci�t�;
  • conviction que la contribution de commissaires et d'employ�s aussi comp�tents que motiv�s est essentielle � la r�alisation de la mission de l'organisme;
  • engagement � faire preuve de transparence, d'int�grit� et de responsabilit� dans la r�alisation de son mandat.

La CNLC, qui fait partie du portefeuille de la S�curit� publique, s'efforce constamment de respecter les priorit�s du gouvernement en ce qui a trait � la s�curit� publique. Elle contribue � la mise en �uvre de ces priorit�s en prenant des d�cisions judicieuses sur la mise en libert� sous condition et le pardon qui assurent la r�insertion en toute s�curit� des d�linquants dans la collectivit�.

Les pouvoirs d�cisionnels de la CNLC lui sont conf�r�s par la Loi sur le syst�me correctionnel et la mise en libert� sous condition (LSCMLC) et la Loi sur le casier judiciaire (LCJ). La LSCMLC habilite la Commission � rendre des d�cisions concernant la mise en libert� sous condition de d�linquants sous responsabilit� f�d�rale et de d�linquants relevant des provinces et territoires qui n'ont pas leur propre commission des lib�rations conditionnelles. En outre, la Commission doit assumer des responsabilit�s l�gislatives �tendues en mati�re de transparence et de responsabilit� dans les domaines suivants : communication de renseignements et assistance aux victimes d'actes criminels, pr�sence d�observateurs aux audiences, acc�s au registre des d�cisions, prestation d'un programme d'information publique. La LCJ conf�re � la Commission le pouvoir d'octroyer ou de r�voquer des pardons relativement � des condamnations pour des infractions � des lois et � des r�glements f�d�raux. S'appuyant sur les enqu�tes effectu�es par la Commission et les recommandations du ministre de la S�curit� publique, le Gouverneur G�n�ral ou le Gouverneur en Conseil approuve le recours � la pr�rogative royale de cl�mence � l'�gard de personnes reconnues coupables d'une infraction � une loi f�d�rale.

La Commission exerce ses activit�s dans cinq r�gions (six bureaux) et � son bureau national, � Ottawa. Des d�cisions concernant la mise en libert� sous condition sont prises par les commissaires dans les r�gions. Les commissaires sont appuy�s par des employ�s qui planifient les audiences, veillent � ce que tous les renseignements n�cessaires � la prise de d�cisions soient remis aux commissaires et transmis aux d�linquants et communiquent les d�cisions sur la mise en libert� sous condition aux d�linquants, aux repr�sentants du Service correctionnel du Canada (SCC) et � d'autres personnes vis�es, au besoin. Le personnel des bureaux r�gionaux s'occupe aussi de communiquer des renseignements aux victimes, de prendre les dispositions requises pour que ces personnes puissent assister � des audiences � titre d'observateurs et de traiter les demandes d'acc�s au registre des d�cisions de la Commission. Au bureau national, les commissaires prennent des d�cisions concernant le pardon et des d�cisions sur la mise en libert� sous condition qui sont port�es en appel. Le personnel du bureau national ex�cute le programme d'octroi des pardons et d'exercice de la pr�rogative royale de cl�mence, �labore des politiques sur la mise en libert� sous condition et le pardon, coordonne la formation des commissaires et g�re un programme d'information du public. Le bureau national est �galement charg� d'assurer la planification strat�gique et op�rationnelle, la gestion des ressources et la surveillance du rendement et d'offrir divers services internes.

Conform�ment aux dispositions �nonc�es dans les lois qui r�gissent la CNLC, les commissaires prennent leurs d�cisions de mani�re ind�pendante, sans aucune ing�rence de quelque type que ce soit. � titre de d�cideurs ind�pendants, les commissaires sont guid�s par des lois et des politiques et ils sont charg�s :

  • d'examiner tous les renseignements pertinents des demandes de mise en libert� sous condition et de pardon;
  • d'effectuer une analyse approfondie de chaque cas et de demander des renseignements suppl�mentaires, au besoin, pour rendre des d�cisions judicieuses;
  • d'�valuer le risque et d'autres facteurs li�s aux cas, de voter de fa�on autonome sur chaque cas et de fournir, par �crit, des motifs valables et bien document�s justifiant leurs d�cisions;
  • de veiller � ce que les audiences soient men�es conform�ment au devoir d'agir �quitablement et � ce que toutes les garanties proc�durales soient respect�es.

Le pr�sident de la CNLC est un commissaire � temps plein et il est le premier dirigeant de la Commission. Il dirige le programme de la CNLC en respectant les plans et les priorit�s du gouvernement, il rend compte de la r�alisation du mandat de la Commission au Parlement par l'entremise du ministre de la S�curit� publique et il est responsable de l'efficacit� et de l'efficience des politiques et des op�rations de la CNLC. Le pr�sident est aid� dans ces responsabilit�s par le premier vice-pr�sident, le vice-pr�sident de la Section d'appel et les cinq vice-pr�sidents r�gionaux. Le directeur ex�cutif de la Commission est le principal cadre et l'administrateur en chef des op�rations. Pour appuyer le pr�sident dans l�exercice de ses fonctions, il joue un r�le de direction dans les domaines de la planification strat�gique et op�rationnelle, de la gestion des ressources, de la mesure du rendement et de l'administration.

R�sultat strat�gique et architecture des activit�s de programme (AAP)

Le r�sultat strat�gique et l�architecture des activit�s de programme (AAP) de la Commission nationale des lib�rations conditionnelles t�moignent des principaux aspects des responsabilit�s l�gislatives qui incombent � l�organisation en ce qui a trait � la mise en libert� sous condition et aux pardons et repr�sentent les domaines de responsabilit� et de rendement auxquels le public et les parlementaires se montrent le plus souvent int�ress�s. Dans ce contexte, le r�sultat strat�gique de la Commission est la pierre angulaire de sa responsabilit� � l��gard du public. L�AAP comprend un r�sultat strat�gique et trois activit�s op�rationnelles de programme.

Sommaire des r�sultats1

R�sultat strat�gique et architecture des activit�s de programme

Activit� de programme

Les tableaux suivants donnent un aper�u des ressources financi�res et humaines de la CNLC en 2008-2009.



Ressources financi�res 2008-2009 (en milliers de dollars)
D�penses pr�vues Autorisations totales D�penses r�elles
45 911 $ 53 355 $ 48 534 $

 



Ressources humaines 2008-2009 � �quivalents temps plein (ETP)
Ressources pr�vues Ressources r�elles Diff�rence
455 426 29

R�sum� des r�sultats

Le tableau suivant pr�sente une comparaison entre le budget principal des d�penses, les d�penses pr�vues, le total des autorisations et les d�penses r�elles pour le dernier exercice, de m�me que les donn�es historiques pour les d�penses r�elles.


(en milliers de dollars)
Activit� de programme D�penses r�elles (en milliers de dollars) 2007-2008 2008-09 Harmonisation avec les r�sultats du gouvernement du Canada5
Budget principal des d�penses
2008-2009
D�penses pr�vues2 Total des autorisations3 D�penses r�elles totales4

D�cisions relatives � la mise en libert� sous condition

34 330 36 065 36 065 40 789 38 360 Des collectivit�s s�res6

Processus transparents et responsables touchant la mise en libert� sous condition

6 208 8 042 8 042 9 023 7 095

D�cisions relatives au pardon et recommandations concernant la cl�mence

2 892 1 804 1 804 3 543 3 079
Total 43 430 45 911 45 911 53 355 48 534
Moins :
Recettes non disponibles
1 483 S.O. 800 S.O. 1 336
Plus : Co�t des services re�us � titre gracieux7 5 064 S.O. 5 819 S.O. 6 154
Total des d�penses de l�organisation 47 055 S.O. 50 930 S.O. 53 351
�quivalents temps plein 426 S.O. 455 S.O. 426


Contribution des priorit�s au r�sultat strat�gique

Le tableau suivant pr�sente les grandes priorit�s op�rationnelles et administratives de la CNLC pour 2008-2009, leur situation actuelle et leurs liens avec les r�sultats strat�giques de la Commission.


Priorit� op�rationnelle Type �tat Liens avec le r�sultat strat�gique

Gestion efficace des responsabilit�s l�gislatives relatives � la prise de d�cisions judicieuses en mati�re de mise en libert� sous condition. Voici quelques indicateurs cl�s :

  • R�sultats des lib�rations conditionnelles
  • Lib�r�s conditionnels condamn�s pour une infraction avec violence
  • R�cidive apr�s l�expiration du mandat, � la suite d�une lib�ration conditionnelle totale, entra�nant une r�incarc�ration dans un p�nitencier f�d�ral
  • En cours

�tat : Engagement respect�

Conform�ment � la LSCMLC, 17 565 examens relatifs � la mise en libert� sous condition ont �t� effectu�s (d�linquants sous responsabilit� f�d�rale ou provinciale).

  • Aucune nouvelle infraction � environ 93 % des mises en libert� sous condition
  • Aucune nouvelle infraction avec violence � 99 % des mises en libert� sous condition
  • Dans 9 cas sur 10, les d�linquants dont le mandat a expir� et qui obtiennent leur lib�ration totale ne sont pas r�incarc�r�s dans un p�nitencier f�d�ral
  • Favorise la s�curit� publique gr�ce � la prise de d�cisions judicieuses concernant le moment et les conditions de la mise en libert� des d�linquants
Planification strat�gique pour pr�parer la CNLC � r�pondre aux annonces du gouvernement concernant la modification de la LSCMLC et des pratiques de d�termination de la peine.
  • Engagement ant�rieur

�tat : Engagement respect�

  • La CNLC continue � �valuer les modifications propos�es de la LSCMLC, du R�glement sur le syst�me correctionnel et la mise en libert� sous condition (RSCMLC) et du Code criminel, y compris leurs r�percussions possibles sur la charge de travail et sur les co�ts
  • Soutient l��laboration et la mise en �uvre de mesures visant � augmenter la s�curit� publique
Gestion de l�information am�lior�e � l�appui des responsabilit�s de la CNLC en mati�re de mise en libert� sous condition gr�ce � l��laboration et � la mise en �uvre du nouveau module de la CNLC dans le Syst�me de gestion des d�linquant(e)s (SGD).
  • Engagement ant�rieur

�tat : Engagement respect�

  • On proc�de actuellement � la modernisation de l�ancien Syst�me de gestion des d�linquant(e)s de la CNLC; l��laboration du module de gestion des dossiers se poursuit, et on met le point final aux exigences relatives au module de gestion des cas
  • Favorise la prise de d�cisions judicieuses concernant le moment et les conditions de la mise en libert� des d�linquants

Gestion efficace des responsabilit�s impos�es par la Loi concernant des processus de mise en libert� sous condition transparents et responsables. Voici quelques indicateurs cl�s :

  • Informations et soutien de qualit� fournis en temps opportun
  • En cours

�tat : Engagement respect�

  • Mise en �uvre de l�initiative de renforcement de la s�curit� communautaire (p. ex., financement pour les agents de communication r�gionaux pour soutenir les victimes), et de l�initiative du gouvernement f�d�ral touchant les victimes d�actes criminels (p. ex., financement pour la sensibilisation)
  • la Commission a eu plus de 20 000 contacts avec les victimes en 2008-2009
  • La Commission a re�u 1 904 observateurs � ses audiences, en 2008-2009; c�est une augmentation de 62 % en cinq ans
  • Les victimes ont pr�sent� 192 t�moignages dans le cadre de 112 audiences
  • Permet � la CNLC d�exercer ses activit�s de fa�on transparente et responsable, conform�ment � la LSCMLC
  • Satisfaction des clients
  • Un nouveau questionnaire � l�intention des victimes a �t� �labor� par la CNLC et le SCC
  • Le sondage r�alis� en 2003 a r�v�l� que, dans l�ensemble, les clients �taient satisfaits de la qualit� des informations fournies par le personnel de la CNLC et de la rapidit� du service
Introduction de mesures permettant aux victimes de participer plus activement au processus de mise en libert� sous condition.
  • Engagement ant�rieur

�tat : Engagement respect�

  • La CNLC a am�lior� l�acc�s des victimes au processus de mise en libert� sous condition en fournissant des services d�interpr�tation simultan�e, en am�liorant la qualit� des syst�mes d�amplification de la voix dans les salles d�audience et en favorisant la sensibilisation des collectivit�s (y compris les collectivit�s nordiques et autochtones)
  • Elle s�est appuy�e sur les partenariats avec l�Ombudsman f�d�ral pour les victimes d�actes criminels et avec le Comit� consultatif des victimes
  • Elle a fourni aux agents de communication r�gionaux de la formation sur les questions li�es aux victimes
  • Elle a commenc� � envisager le recours � la vid�oconf�rence afin d�aider les victimes � observer les audiences
  • Permet � la CNLC d�exercer ses activit�s de fa�on transparente et responsable, conform�ment � la LSCMLC

Gestion efficace des responsabilit�s impos�es par la Loi concernant le traitement des demandes de pardon. Voici quelques indicateurs cl�s :

  • D�lai moyen de traitement des demandes de pardon
  • Pourcentage des pardons r�voqu�s chaque ann�e
  • En cours

�tat : Engagement respect�

En 2008-2009, la CNLC a re�u 36 000 demandes de pardon et en a trait� 40 428 pour r�duire l�arri�r� de travail

  • Le d�lai moyen de traitement �tait de 3,5 mois (beaucoup moins que les ann�es pr�c�dentes)
  • Dans 96 % des cas, les pardons n�ont pas �t� r�voqu�s
  • Favorise la r�habilitation et la r�insertion sociale gr�ce � des d�cisions judicieuses touchant les pardons et la cl�mence


Priorit� de gestion Type �tat Liens avec le r�sultat strat�gique
Mise en �uvre du nouveau partenariat en lien avec les syst�mes d�information et de technologie, selon lequel le Service correctionnel du Canada (SCC) fournit � la CNLC des services en mati�re de syst�mes d�information et de technologie.
  • Engagement ant�rieur

�tat : Engagement respect�

  • L�entente-cadre est entr�e en vigueur en avril 2007 et a �t� renouvel�e pour 2008-2009
  • Les priorit�s ont �t� �tablies
  • La structure de gouvernance a �t� �labor�e
  • Favorise la prise de d�cisions judicieuses concernant le moment et les conditions de la mise en libert� des d�linquants
Planification int�gr�e des ressources humaines et des activit�s pour favoriser l�ex�cution efficace des programmes en vue de la retraite anticip�e d�un nombre important de cadres de la Commission.
  • Engagement ant�rieur

�tat : Engagement respect�

  • Un comit� des RH a �t� cr��
  • On a �labor� un plan int�gr� pour la gestion des RH et des activit�s
  • Des plans des RH ont �t� con�us pour chacun des secteurs de la Commission
  • La CNLC a adopt� une approche pour le transfert des connaissances en raison du d�part � la retraite d�employ�s cl�s (c.-�-d. formation, lignes directrices, manuels d�information, jumelage, etc.)
  • Favorise la prise de d�cisions judicieuses concernant le moment et les conditions de la mise en libert� des d�linquants

Analyse du risque

La Commission s'acquitte de ses fonctions dans un environnement complexe o� elle doit soutenir efficacement les priorit�s du gouvernement, �valuer attentivement les questions qui se posent dans le syst�me de justice p�nale, tenir compte des questions et des pr�occupations du public dans un contexte communautaire dynamique et chercher activement des techniques novatrices et des am�liorations pour faire face � la lourde charge de travail qui lui incombe, malgr� des ressources limit�es. La s�curit� publique demeure la principale pr�occupation de la Commission dans tous les aspects de la formation, des op�rations et de l��tablissement de politiques concernant la prise de d�cisions.

En vertu de la loi, la Commission doit ex�cuter deux programmes, � savoir le programme de mise en libert� sous condition et le programme de cl�mence et de pardon. Elle g�re �galement une gamme de services internes qui sont essentiels � l'ex�cution de ces programmes. Le programme de mise en libert� sous condition est, de loin, celui qui est le plus complexe et qui absorbe le plus de ressources, �tant donn� qu�environ 90 % des fonds d�pens�s annuellement y sont consacr�s. L'ex�cution des programmes n�cessite beaucoup de ressources humaines; les co�ts salariaux repr�sentent d�ailleurs pr�s de 85 % des d�penses annuelles associ�es au programme. La plupart des autres d�penses sont des frais de fonctionnement essentiels, comme les d�placements que doivent faire les commissaires pour tenir des audiences de mise en libert� sous condition. La n�cessit� de consacrer une forte proportion des ressources aux responsabilit�s pr�vues par la loi limite s�rieusement la marge de man�uvre de la Commission. Dans ce contexte, la gestion de charges de travail lourdes et complexes dans les limites du budget, conform�ment au principe de la s�curit� du public, constitue un d�fi constant.

Mise en libert� sous condition

Le volume de travail de la CNLC est, dans la plupart des cas, fonction de facteurs ind�pendants de sa volont�. Les dispositions l�gislatives qui r�gissent les activit�s de la Commission (notamment la LSCMLC) indiquent pr�cis�ment � quel moment et de quelle fa�on celle-ci doit exercer ses activit�s (quand tenir des audiences de mise en libert� sous condition, p. ex.). Le volume de travail d�pend �galement d�linquants, des victimes et de la collectivit�. Concr�tement, cela signifie que la CNLC doit composer avec de lourdes charges de travail, portant sur des questions importantes pour la protection du public, dans des d�lais serr�s et sous l'�il extr�mement attentif du public. Ainsi, en 2008-2009, la CNLC a examin� 17 565 demandes de mise en libert� sous condition pr�sent�es par des d�linquants sous responsabilit� f�d�rale et sous responsabilit� provinciale.

La Commission doit aussi composer avec la complexit� croissante du processus d�cisionnel en mati�re de mise en libert� sous condition, comme en font foi trois importantes tendances. En premier lieu, il y a le durcissement de la population de d�linquants sous responsabilit� f�d�rale, qui se caract�rise par des ant�c�dents criminels plus longs, une augmentation de la violence, un nombre accru de d�linquants associ�s � des gangs ainsi que des probl�mes de toxicomanie et de sant� mentale plus graves. Deuxi�mement, les peines d'incarc�ration ont tendance � �tre plus courtes. �tant confront�e � une population carc�rale plus difficile condamn�e � des peines de plus courte dur�e (et qui dispose de moins de temps pour b�n�ficier des programmes), la CNLC a plus de difficult� � �valuer les facteurs li�s � la r�insertion sociale des d�linquants sans danger pour la collectivit�. Finalement, il y a la diversit� croissante de la population de d�linquants, comme en t�moignent la surrepr�sentation continue des Autochtones et le nombre croissant de d�linquants issus de diverses collectivit�s ethnoraciales. Cette tendance exige que la Commission continue � �laborer des politiques, de la formation et des processus d�cisionnels lui permettant de recueillir et d'�valuer des renseignements pertinents concernant le risque que pr�sentent certains groupes de d�linquants ayant des besoins particuliers et leur r�insertion sociale en toute s�curit�. Des processus comme des audiences tenues avec la participation d'un A�n� pour les d�linquants autochtones est un exemple des efforts d�ploy�s par la CNLC dans ce domaine.

Les dispositions de la LSCMLC concernant la transparence et la responsabilisation continuent d'entra�ner, pour la Commission, d'importants d�fis dans plusieurs domaines : communication de renseignements aux victimes; prestation de services d'information et d'aide aux personnes qui souhaitent observer les audiences de la CNLC ou avoir acc�s au registre des d�cisions; prestation d'un programme d'information publique. Dans ces domaines, la charge de travail s'accro�t de mani�re exponentielle depuis l'adoption de la LSCMLC en 1992. Ainsi, en 2008-2009, la Commission a eu plus de 20 000 contacts avec des victimes. Par ailleurs, la Commission doit non seulement prendre des d�cisions judicieuses sur la mise en libert� sous condition, elle doit aussi offrir un programme de qualit� dans ce domaine en raison de ses r�percussions sur la s�curit� publique et sur la confiance de la population � l'�gard du syst�me correctionnel et du r�gime de mise en libert� sous condition.

Le gouvernement a annonc� de vastes plans d�action visant � lutter contre le crime et � renforcer la s�curit� du public, ce qui comprend une r�forme de la d�termination de la peine, des services correctionnels et du r�gime de mise en libert� sous condition. La CNLC doit poursuivre ses efforts pour soutenir ces initiatives avec efficacit�. Elle devra faire face � l�accroissement de la charge de travail et des co�ts, qui r�sultera de l�instauration de peines minimales obligatoires pour les crimes commis � l�aide d�une arme � feu (Loi sur la lutte contre les crimes violents). Elle devra �galement s�adapter aux mesures plus strictes qui sont pr�vues dans la Loi sur la lutte contre les crimes violents � l��gard des d�linquants dangereux et des d�linquants vis�s par une ordonnance de surveillance de longue dur�e. Les modifications qu�il est propos� d�apporter � la LSCMLC afin d�instituer un r�gime de � lib�ration conditionnelle m�rit�e � auraient une incidence consid�rable sur la Commission et, par cons�quent, exigent une analyse soign�e et une bonne planification.

Pardon et cl�mence

Concernant le programme de pardon, la CNLC doit faire face au grave probl�me qu�a cr�� l�augmentation marqu�e du nombre de demandes de pardon. Habituellement, la Commission re�oit de 15 000 � 20 000 demandes de pardon par ann�e. Au cours des trois derni�res ann�es, cependant, le volume a augment� rapidement, et 36 000 demandes ont �t� re�ues en 2008-2009. Parmi les facteurs qui contribuent � cette hausse, mentionnons :

  • l'examen plus attentif des candidats � l'emploi de la part du gouvernement et des secteurs priv� et b�n�vole;
  • le fait que les Canadiens accordent maintenant plus de valeur au pardon aux fins d'emploi ou de voyage;
  • la publicit� active des organismes du secteur priv� qui offrent de l�aide touchant la pr�sentation des demandes de pardon;
  • le nombre croissant de personnes admissibles � pr�senter une demande de pardon � actuellement, on estime ce nombre � 1,5 million de personnes, et il s'accro�t de 60 000 chaque ann�e.

L�augmentation du nombre de demandes a entra�n� un arri�r�. La Commission s�efforce de traiter cet arri�r� des demandes et a mis en place des mesures pour assurer la durabilit� du programme de pardon. Ces mesures sont essentielles �tant donn� que l�on s�attend � ce que le nombre de demandes continue de cro�tre.

Gestion strat�gique des ressources

La Commission doit continuer d�assurer une gestion strat�gique des ressources humaines, financi�res, en information et en technologie afin de favoriser une bonne ex�cution des programmes.

Le d�fi de la Commission au chapitre des ressources humaines est en deux volets. Le premier a trait aux commissaires, qui sont nomm�s par le Gouverneur en Conseil. Selon la LSCMLC, la Commission se compose d�un nombre maximal de 45 membres � temps plein, ordinairement nomm�s pour un mandat de cinq ans. La Loi pr�voit �galement la nomination de membres � temps partiel, pour une p�riode de trois ans en g�n�ral, afin de faciliter la gestion de la charge de travail relative � la mise en libert� sous condition. Chaque ann�e, la Commission doit utiliser un nombre important de commissaires � temps partiel (entre 20 et 30 �quivalents temps plein).

Il est difficile de maintenir un nombre suffisant de commissaires exp�riment�s en raison de la dur�e d�termin�e du mandat. En outre, les commissaires nouvellement nomm�s ne peuvent commencer � exercer pleinement leurs fonctions en mati�re de prise de d�cision avant d�avoir suivi une p�riode d�orientation initiale de cinq semaines, puis d�avoir eu une p�riode de formation et de mentorat de trois � six mois. Pour cette raison, la Commission doit veiller � recruter un nombre suffisant de candidats qualifi�s � des postes de commissaire, et leur donner une bonne formation afin qu�ils aient les connaissances n�cessaires pour appliquer les politiques et �valuer le risque avant de rendre une d�cision.

Le d�fi est �galement de taille en ce qui touche le personnel. L�an dernier, un nombre important de cadres exp�riment�s ont pris leur retraite, et d�autres encore pourront bient�t le faire. Ces d�parts vont appauvrir la m�moire organisationnelle et diminuer le bagage de connaissances dans les domaines des lois, des politiques et des op�rations, lequel est d�une importance capitale. La Commission, dont les membres sont nomm�s pour une p�riode d�termin�e, doit compter sur son personnel pour assurer la continuit� au chapitre des connaissances et des informations, qui sont indispensables � une bonne ex�cution des programmes. C�est pourquoi il �tait essentiel d��laborer un plan de ressources humaines efficace pour pallier le roulement du personnel. L�acc�s en temps utile � l�information pertinente est le fondement m�me de la prise de d�cisions judicieuses sur la mise en libert� sous condition et le pardon et, en fin de compte, de la constante contribution de la Commission � la protection du public. Qui plus est, la loi impose � la Commission la responsabilit� de communiquer certains renseignements aux victimes d�actes criminels, aux d�linquants, aux autres organismes de justice p�nale et au public. Dans ce contexte, la gestion strat�gique de l�information est primordiale, ce qui oblige la Commission � avoir en place des syst�mes automatis�s ad�quats pour s�occuper efficacement de recueillir, de conserver et de communiquer des renseignements, de m�me que les politiques et les processus n�cessaires � une gestion efficace de l�information. Pour progresser dans ce domaine, la Commission devra avoir l�aide du SCC, parce que c�est lui qui fournit les services de technologie de l�information dont elle a besoin. La gestion efficace de ce partenariat pour la prestation de services doit demeurer une priorit� de la Commission.

La gestion strat�gique des ressources financi�res a elle aussi pr�sent� d�importantes difficult�s. La Commission a d� faire face � une charge de travail complexe et croissante en ce qui a trait aux responsabilit�s impos�es par la loi. Par ailleurs, la Commission a particip� au processus d�examen strat�gique en 2008-2009. Bien que cet exercice se soit r�v�l� particuli�rement difficile en raison de ses ressources limit�es, le rapport de la CNLC a �t� cit� en exemple par le Conseil du Tr�sor. Dans ce contexte, la Commission doit mettre en �uvre des mesures pour r�duire les d�penses pr�vues en fonction de l�examen strat�gique tout en veillant � conserver la capacit� de favoriser la qualit� dans tous les aspects de l�ex�cution des programmes.

Profil des d�penses

En 2008-2009, la Commission disposait au total d�autorisations s��levant � 53,4 M$, constitu�es par le budget principal des d�penses et le budget suppl�mentaire des d�penses, comprenant 47,9 M$ pour les ressources de fonctionnement et 5,4 M$ pour le r�gime d�avantages sociaux des employ�s.

Les d�penses r�elles se sont �lev�es � 43,1 M8; il a donc �t� indiqu�, dans les Comptes publics, qu�une somme de 4,8 M$ n�avait pas �t� d�pens�e. Une partie de cette somme, soit 2,8 M$ constituait une affectation sp�ciale, que la Commission ne pouvait pas d�penser. Les fonds non utilis�s s��levaient donc en r�alit� � 1,9 M$. Ce montant, qui repr�sente environ 3,6 % du total des autorisations de la Commission, prouve que celle-ci a �t� capable de g�rer ses ressources de mani�re satisfaisante en 2008-2009.

La Commission utilise ses ressources pour la prestation des trois domaines de programme suivants : d�cisions relatives � la mise en libert� sous condition, application transparente et responsable du processus de mise en libert� sous condition, d�cisions relatives au pardon et recommandations concernant la cl�mence.9

Diagramme : courbe des d�penses

Diagramme : courbe des d�penses

L�augmentation des ressources en 2007-2008 et 2008-2009 a �t� rendue possible gr�ce au financement re�u pour la mise en �uvre du plan national de gestion des locaux, le transfert � la CNLC des fonctions de gestion des mises en libert� sous condition touchant les d�tenus sous responsabilit� provinciale de la Colombie-Britannique, l�augmentation de la capacit� de la Commission de rendre des d�cisions relatives � la mise en libert� conditionnelle li�e � l�augmentation du nombre de d�linquants sous responsabilit� f�d�rale � qui l�on inflige une peine minimale pour infractions graves en mati�re de drogue, la r�mun�ration pour les conventions collectives sign�es et l�am�lioration des communications avec les victimes.

Diagramme : courbe des d�penses

Diagramme : courbe des d�penses


Postes budg�taires vot�s et l�gislatifs

Le tableau suivant montre par quel m�canisme le Parlement a approuv� les ressources de la CNLC, ainsi que les changements qui ont affect� ses ressources en raison du budget suppl�mentaire des d�penses et d�autres autorisations.

(En milliers de dollars)
Poste vot� ou l�gislatif Libell� tronqu� du poste vot� ou l�gislatif 2006-2007
D�penses
r�elles
2007-2008
D�penses
r�elles
2008-2009
Budget principal10
2008-2009
D�penses
r�elles11
40 D�penses de fonctionnement 38 354 38 306 40 800 43 115
(L) Cotisations aux r�gimes d�avantages sociaux des employ�s 4 990 5 118 5 315 5 401
(L) Remboursements de montants port�s aux recettes d�exercices ant�rieurs 1 - - -
  Sommes d�pens�es provenant de l�ali�nation de biens exc�dentaires de l��tat 3 5 - 18
Total 43 346 43 430 45 911 48 534

(L) indique les d�penses que l�organisation doit faire sans loi portant octroi de cr�dits.



Section II : Analyse des activit�s de programme par r�sultat strat�gique

La CNLC a un seul r�sultat strat�gique

R�sultat strat�gique : D�cisions relatives � la mise en libert� sous condition et au pardon, et processus d�cisionnels visant � prot�ger les collectivit�s canadiennes

Activit�s du programme par r�sultat strat�gique

Les activit�s de programme et les priorit�s de la CNLC sont destin�es � soutenir une progression constante vers la r�alisation du r�sultat strat�gique. La section suivante d�crit les activit�s de programme de la CNLC et pr�cise pour chacune d�elles les r�sultats escompt�s, les indicateurs de rendement et les objectifs. En outre, cette section explique comment la CNLC se propose d�atteindre les r�sultats escompt�s et indique les ressources financi�res et non financi�res qui seront consacr�es � chaque activit� de programme.

La section renferme �galement une analyse des plans concernant les activit�s de programme suivantes :

  • Activit� de programme 1 : D�cisions relatives � la mise en libert� sous condition
  • Activit� de programme 2 : Application transparente et responsable du processus de mise en libert� sous condition
  • Activit� de programme 3 : D�cisions relatives au pardon et recommandations concernant la cl�mence

Activit� de programme 1 : D�cisions relatives � la mise en libert� sous condition



Ressources financi�res 2008-2009
(en milliers de dollars)
Ressources humaines 2008-2009
(ETP)
D�penses
pr�vues
Total
des autorisations
D�penses
r�elles
Ressources
pr�vues
Ressources
r�elles
Diff�rence
36 065 $ 40 789 $ 38 360 $ 359 320 39


R�sultats
attendus
Indicateurs du
rendement
Cible R�sultat R�sum�
des r�sultats
D�cisions judicieuses en mati�re de pardon qui favorisent la r�habilitation et la r�insertion sociale.

Priorit� (1) :

Gestion efficace des responsabilit�s impos�es par la loi concernant les d�cisions relatives � la mise en libert� sous condition

  • R�sultats des lib�rations conditionnelles
  • Taux �lev� de r�ussite des mises en libert� sous condition

Tous les r�sultats ont �t� atteints

  • Aucune nouvelle infraction � environ 93 % des mises en libert� sous condition
  • Lib�r�s conditionnels condamn�s pour une infraction avec violence
  • Faible taux de r�cidive li�e � une infraction avec violence � la suite de la mise en libert� sous condition
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • Aucune nouvelle infraction avec violence � 99 % des mises en libert� sous condition
  • R�cidive apr�s l�expiration du mandat entra�nant une r�incarc�ration dans un p�nitencier f�d�ral
  • Faible taux de nouvelles condamnations apr�s la date d�expiration du mandat
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • Dans 9 cas sur 10, les d�linquants dont le mandat a expir� et qui obtiennent leur lib�ration totale ne sont pas r�incarc�r�s dans un p�nitencier f�d�ral

Priorit� (2) :

Planification strat�gique visant � permettre � la CNLC de r�pondre aux annonces du gouvernement touchant la modification de la LSCMLC et des pratiques de d�termination de la peine

  • Mesures prises au regard des questions strat�giques, des contraintes li�es � la charge de travail, des besoins en ressources et des exigences li�es � la formation des commissaires et des employ�s
  • R�pondre de mani�re appropri�e aux besoins
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • La CNLC continue d��valuer les propositions de modification de la LSCMLC, du R�glement (p. ex. le quorum),et des pratiques de d�termination de la peine, y compris leurs r�percussions potentielles sur la charge de travail et sur les co�ts
  • Renouvellement de la vision
  • Version finale d�un nouveau document de vision
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • Le nouvel �nonc� de vision a �t� publi� en f�vrier 200912

Priorit� (3) :

Gestion am�lior�e de l�information n�cessaire � l�exercice des responsabilit�s de la CNLC touchant la mise en libert� sous condition gr�ce � l��laboration et � la mise en �uvre du nouveau module de la CNLC dans le Syst�me de gestion des d�linquant(e)s

  • Activit�s visant le renouvellement du Syst�me de gestion des d�linquant(e)s
  • D�termination continue des besoins des utilisateurs et r�alisation des essais d�acceptation de modules sp�cifiques du syst�me
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • La modernisation de l�ancien Syst�me de gestion des d�linquant(e)s de la CNLC avance bien. On proc�de actuellement � l��laboration du module de gestion des dossiers, et on met le point final aux exigences relatives au module de gestion des cas.

Avantages pour les Canadiens

Le gouvernement a indiqu� que son objectif principal �tait de cr�er � des collectivit�s s�res �. La s�curit� publique est le principal objectif de la Commission. La mise en libert� sous condition est fond�e sur le principe que la lib�ration graduelle, associ�e � des programmes et � des traitements efficaces, � une bonne �valuation du risque de r�cidive et � une surveillance efficace dans la collectivit�, accro�t la s�curit� du public. Les donn�es sur les r�admissions apr�s expiration du mandat qui fait suite � l'imposition d'une peine de ressort f�d�ral confirment cette th�orie; elles donnent � penser que le processus d�taill� de pr�paration et d'�valuation des cas qui est appliqu� par la Commission et le SCC avant qu'une d�cision soit rendue en mati�re de mise en libert� sous condition permet de bien rep�rer les d�linquants qui, tr�s probablement, ne commettront pas de crime une fois de retour dans la collectivit�.

Analyse du rendement

Les informations touchant les r�sultats montrent que la Commission a r�alis� les priorit�s et engagements �nonc�s dans son Rapport sur les plans et priorit�s de 2008-2009. Au cours de cet exercice, la Commission a effectu� 17 565 examens touchant la mise en libert� sous condition � l�intention de d�linquants sous responsabilit� f�d�rale ou provinciale.

Les donn�es continuent � montrer que la mise en libert� sous condition contribue � la s�curit� publique. Dans plus de 93 % des cas, les lib�r�s conditionnels n�ont pas commis une nouvelle infraction; dans 99 % des cas, ils n�ont pas commis de nouvelle infraction avec violence.

Les renseignements sur la r�cidive apr�s expiration de la peine, montrent que, dans neuf cas sur dix, les d�linquants qui ont termin� de purger leur peine et qui ont obtenu une lib�ration totale ne sont pas r�incarc�r�s dans un p�nitencier f�d�ral.

La Commission a fait des progr�s dans le dossier de la mise en place d�un nouveau syst�me automatis� de gestion des informations sur la mise en libert� sous condition et d��change de ces informations � l�int�rieur de la Commission et avec la SCC. Le projet de renouvellement avance bien; le module de gestion des dossiers est en cours d��laboration, et on met le point final aux exigences relatives au module de gestion des cas.

Pour plus d�information, veuillez consulter le Rapport de surveillance du rendement de la Commission, � l�adresse suivante : http://www.NPB-cnlc.gc.ca/rprts/rprt-fra.shtml.

Le�ons retenues

En 2008-2009, la CNLC a r�alis� un certain nombre d�activit�s visant � assurer la qualit� du processus de prise de d�cisions :

  • elle a soumis un rapport sur les r�sultats de l��valuation du programme d�orientation et de formation de la CNLC � l�intention des commissaires et mis sur pied un comit� consultatif charg� de faire avancer les initiatives et de r�pondre aux priorit�s;
  • elle a adopt� une nouvelle politique sur le recours � la technologie de la vid�oconf�rence de fa�on � permettre aux commissaires de participer de plus pr�s aux audiences.

Activit� de programme 2 : Application transparente et responsable du processus de mise en libert� sous condition



Ressources financi�res 2008-2009
(en milliers de dollars)
Ressources humaines 2008-2009
(ETP)
D�penses
pr�vues
Total des
autorisations
D�penses
r�elles
Ressources
pr�vues
Ressources
r�elles
Diff�rence
8 042 $ 9 023 $ 7 095 $ 68 65 3


R�sultats
attendus
Indicateurs du
rendement
Cible R�sultat R�sum�
des r�sultats
Processus de mise en libert� sous condition qui refl�te l�intention de la LSCMLC en ce qui concerne la transparence et la responsabilisation

Priorit� (1) :

Gestion efficace des responsabilit�s impos�es par la loi concernant l�application transparente et responsable des processus de mise en libert� sous condition

  • Qualit� de l�information et de l�aide fournies par la Commission et rapidit� du service mesur�es au moyen de sondages aupr�s des utilisateurs et des intervenants
  • Meilleur acc�s des victimes aux services
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • En 2008-2009, la Commission a eu 20 000 contacts avec les victimes
  • En 2008-2009, la Commission a accueilli 1 904 observateurs pendant ses audiences (augmentation de 62 % en cinq ans)
  • Les victimes ont fait 192 d�clarations dans le cadre de 112 audiences
  • Des sondages pr�c�dents r�alis�s aupr�s des victimes ont r�v�l� un niveau de satisfaction �lev� touchant la qualit� des informations fournies par le personnel de la CNLC et la rapidit� du service
  • �laboration d�un questionnaire � l�intention des victimes, en 2010-2011
Ce r�sultat a �t� d�pass�
  • En 2008-2009, la CNLC et le SCC ont �labor� ensemble un questionnaire � l�intention des victimes; les r�sultats seront bient�t publi�s

Priorit� (2) :

Adoption de mesures permettant aux victimes de participer plus activement aux processus de mise en libert� sous condition

  • Information et aide fournies aux victimes
  • Meilleur service d�interpr�tation offert aux victimes pendant les audiences de la CNLC
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • Des services d�interpr�tation sont offerts aux victimes dans toutes les r�gions
  • Meilleur �quipement d�amplification de la voix dans les salles d�audience
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • Installation de nouveaux �quipements et syst�mes d�amplification de la voix
  • Meilleure sensibilisation de la collectivit�
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • Augmentation de la sensibilisation des collectivit�s (en particulier dans les collectivit�s nordiques et autochtones)
  • Formation efficace du personnel de la CNLC visant � garantir l�uniformit� dans l�application des processus et des politiques
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • La formation des agents d�information r�gionaux est termin�e
  • Possibilit� d�offrir aux victimes d�assister aux audiences par vid�oconf�rence
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • Des lignes directrices ont �t� �labor�es sur le recours aux vid�oconf�rences et la formation a commenc� dans les r�gions
  • Partenariats avec les intervenants et d�autres minist�res f�d�raux qui s�occupent des victimes
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • Un Comit� consultatif a poursuivi le travail en collaboration avec le SCC, l�Ombudsman f�d�ral des victimes d�actes criminels et d�autres organisations

Avantages pour les Canadiens

Cette activit� de programme vise � aider la Commission � exercer ses activit�s de fa�on transparente et responsable, conform�ment aux dispositions de la LSCMLC, et � communiquer de l�information avec efficacit� pour assurer la s�curit� du public. La Commission travaille dans un environnement difficile au sein duquel la communication au moment opportun de renseignements exacts est essentielle pour �tablir des partenariats efficaces et obtenir la confiance du public.

Aux termes de la LSCMLC, la Commission doit fournir des informations aux victimes d�actes criminels, permettre � des observateurs d�assister � ces audiences et donner acc�s � ses d�cisions par le truchement d�un registre des d�cisions.

Analyse des r�sultats

Les dispositions de la LSCMLC concernant la transparence et la responsabilisation continuent d'entra�ner, pour la Commission, d'importants d�fis dans plusieurs domaines : communication de renseignements aux victimes; prestation de services d'information et d'aide aux personnes qui souhaitent observer les audiences de la CNLC ou avoir acc�s au registre des d�cisions; prestation d'un programme d'information publique. Dans ces domaines, les charges de travail s'accroissent r�guli�rement depuis l'adoption de la LSCMLC en 1992. Ainsi, en 2008-2009, la Commission a eu plus de 20 000 contacts avec des victimes. Par ailleurs, la Commission doit non seulement prendre des d�cisions judicieuses en mati�re de mise en libert� sous condition, mais elle doit aussi offrir un programme de qualit� dans ce domaine en raison de ses r�percussions sur la s�curit� publique et sur la confiance de la population � l'�gard du syst�me correctionnel et du r�gime de mise en libert� sous condition. L�efficacit� du programme prend toute son importance du fait de l�int�r�t intense du public et de l�attention soutenue des m�dias.

La Commission a eu 20 000 contacts avec des victimes. Dans la plupart des cas, il s�agissait de victimes d�actes de violence, par exemple des agressions sexuelles ou le meurtre d�un membre de la famille. La CNLC et le SCC ont �labor� ensemble un questionnaire sur les services offerts aux victimes, qui a �t� administr� � l��t� 2009. Les r�sultats seront bient�t accessibles. Un sondage similaire r�alis� aupr�s des victimes, en 2003, a r�v�l� que la majorit� d�entre elles �tait satisfaite de la qualit� des informations fournies par le personnel de la CNLC et de la rapidit� du service.

En 2008-2009, la Commission a accueilli 1 904 observateurs qui d�siraient assister � ses audiences. C�est une augmentation de 62 % en cinq ans. Au cours du m�me exercice, les victimes ont fait lecture de 192 d�clarations, dans le cadre de 112 audiences. La plupart �taient des membres de la famille d�une victime de meurtre avec pr�m�ditation (47 %) ou d�homicide involontaire (15 %). Dans la plupart des cas (94 %), les d�clarations ont �t� lues en personne; dans les autres cas, elles ont �t� enregistr�es sur bande audio ou vid�o ou ont �t� faites par vid�oconf�rence ou conf�rence t�l�phonique.

La LSCMLC pr�voit que quiconque peut avoir acc�s � des d�cisions particuli�res ou aux d�cisions � des fins de recherche � partir du registre des d�cisions. Pour plus de renseignements � ce sujet, veuillez consulter le site suivant : http://www.npb-cnlc.gc.ca/infocntr/factsh/registr-fra.shtml/.

En 2008-2009, la Commission a donn� acc�s � plus de 6 100 d�cisions faisant partie du registre. Ce sont habituellement les victimes qui demandent � y avoir acc�s (environ 52 % des demandeurs); les m�dias en demandent aussi fr�quemment (environ 32 %).

Lorsqu�un d�linquant en libert� sous condition est accus� d�une infraction grave avec violence perp�tr�e dans la collectivit�, la CNLC peut mettre sur pied un comit� mixte d�enqu�te nationale avec la collaboration du SCC. En 2008-2009, cela n�est arriv� qu�une seule fois.

Le�ons retenues

La Commission a �labor� des lignes directrices sur le recours � la technologie des vid�oconf�rences afin d�am�liorer l�acc�s des victimes aux audiences de la CNLC et elle a commenc� � offrir aux bureaux r�gionaux des cours de formation sur ce sujet. Pour progresser dans ce dossier, la Commission doit travailler en partenariat avec le SCC pour s�assurer que l��quipement n�cessaire sera install� dans les salles d�audience et dans diff�rents sites des collectivit�s, de fa�on � ce que cette technologie soit utilis�e de mani�re productive.

Activit� de programme 3 : D�cisions relatives au pardon et recommandations concernant la cl�mence



Ressources financi�res 2008-2009
(en milliers de dollars)
Ressources humaines 2008-2009
(ETP)
D�penses
pr�vues
Total des
autorisations
D�penses
r�elles
Ressources
pr�vues
Ressources
r�elles
Diff�rence
1 804 $ 3 543 $ 3 079 $ 28 41 (13)


R�sultats
attendus
Indicateurs du
rendement
Cible R�sultat R�sum�
des r�sultats

Priorit� (1) :

Gestion efficace des responsabilit�s impos�es par la loi concernant le traitement des demandes de pardon

  • Gestion efficace du processus relatif au pardon
  • �limination de l�arri�r� des demandes de pardon
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • L�arri�r� a �t� �limin� gr�ce au transfert temporaire de ressources du secteur de programme Mise en libert� sous condition
  • �laboration de normes de service touchant le traitement des demandes de pardon
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • Des normes de service ont �t� �labor�es en pr�vision d�une augmentation des frais d�utilisation
  • Durabilit� du programme
  • Peaufinage des politiques, simplification des processus, utilisation productive de la technologie.
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • Les politiques, processus et le recours � la technologie ont fait l�objet d�un examen
  • Pourcentage des pardons qui sont r�voqu�s chaque ann�e
  • Taux �lev� de pardons qui ne sont pas r�voqu�s
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • Dans 96 % des cas, les pardons accord�s n�ont pas �t� r�voqu�s
  • D�lai moyen de traitement des demandes de pardon
  • Diminution du d�lai de traitement des demandes de pardon
Tous les r�sultats ont �t� atteints
  • En 2008-2009, la Commission a trait� 40 428 demandes de pardon; le d�lai moyen de traitement �tait de 3,5 mois (beaucoup moins que les ann�es pr�c�dentes)

Avantages pour les Canadiens

Le pardon est une mesure officielle qui vise � effacer la honte associ�e au fait d�avoir un casier judiciaire chez les personnes qui ont �t� reconnues coupables d�une infraction � une loi f�d�rale et qui, apr�s avoir purg� leur peine et attendu pendant une p�riode d�termin�e, s�av�rent des citoyens responsables.

Cette activit� de programme, qui consiste � rendre des d�cisions judicieuses relativement au pardon et � formuler des recommandations en mati�re de cl�mence, a donc pour objet d�assurer la s�curit� des collectivit�s en favorisant la r�adaptation et la r�insertion sociale des d�linquants.

Le programme de pardon constitue une partie importante du mandat de la CNLC et pr�sente notamment les avantages suivants :

  • il permet de bien tenir compte des questions li�es � la s�curit� du public;
  • il aide les personnes ayant obtenu un pardon � contribuer � leur collectivit� � titre de citoyens respectueux des lois;
  • les personnes qui se voient octroyer un pardon ont de meilleures chances de se trouver du travail ou un logement;
  • la plupart des personnes (plus de 96 %) � qui un pardon a �t� accord� ne commettent pas d�autres crimes, ce qui t�moigne de la valeur du pardon � titre de mesure efficace � long terme pour favoriser la r�insertion sociale.
Analyse des r�sultats

La Commission recevait habituellement de 15 000 � 20 000 demandes de pardon par ann�e; cependant, en 2008-2009, elle en a re�u 36 000. Les r�percussions de cette augmentation sur la charge de travail sont importantes, et c�est pourquoi, en 2007, un arri�r� des demandes non trait�es s�est cr��. Pour traiter ce volume de demandes en retard, la Commission a transf�r� de fa�on temporaire des ressources entre le secteur des mises en libert� sous condition et le secteur des pardons. Elle a aussi �labor� un plan d�action dans le but d�augmenter la productivit� � court terme et d�assurer la durabilit� du programme de pardon. Ce plan exige un vaste �ventail d�am�liorations. Il faudra ainsi peaufiner les politiques, assurer la mise � niveau de la technologie, simplifier les processus, mettre sur pied une �quipe qui sera charg�e de traiter les demandes en retard, d�finir des normes de service pour le traitement des demandes et augmenter les frais d�utilisation, compte tenu de la r�alit� actuelle des activit�s et des programmes.

La CNLC demande 50 $ en frais d�utilisation pour le traitement d�une demande de pardon. Elle touche en r�alit� 70 % de ce montant, la GRC touchant l�autre tranche de 30 %. Ces droits d�utilisation ne couvrent pas tout le co�t de traitement d�une demande de pardon. Les droits ont �t� fix�s � 50 $ pour ne pas emp�cher un Canadien de se pr�valoir du programme. Cependant, face au volume croissant de demandes de pardon et dans le but d�assurer la durabilit� du programme, la Commission a propos� l�augmentation des droits relatifs au pardon et esp�re qu�elle prendra effet en 2009-2010.

Si vous d�sirez obtenir plus d�information � ce sujet, veuillez consulter le Rapport de surveillance du rendement de la CNLC � l�adresse suivante : http://www.NPB-cnlc.gc.ca/rprts/rprt-fra.shtml.

Le�ons retenues

La Commission a r�cemment adopt� des normes de service pour le traitement des demandes de pardon. Conform�ment � l�article 4 de la Loi sur les frais d�utilisation, la Commission a d�fini ces normes avant de pr�senter sa proposition d�augmentation des frais de service relatifs aux demandes de pardon. La Commission essaie d�j� depuis un an d��tre � la hauteur de ces normes, mais, en raison de l�arri�r� des demandes de pardon, elle n�y est arriv�e qu�apr�s avoir transf�r� des ressources entre le programme des mises en libert� sous condition et le programme de pardon. Ce transfert de ressources, cependant, n�est pas viable. C�est pourquoi il faudra augmenter les droits relatifs au pardon.



Section III : Renseignements suppl�mentaires

Grandes lignes de la situation financi�re



(En milliers de dollars)
R�sum� de l��tat de la situation financi�re
(non v�rifi�)

Au 31 mars 2009
Diff�rence (%) 2009 2008
ACTIFS      
Total des actifs 6,8 % 2 168 2 030
Total 6,8 % 2 168 2 030
PASSIF      
Total du passif 26,8 % 13 523 10 668
AVOIR      
Total de l�avoir 31,5 % (11 355) (8 638)
Total 6,8 % 2 168 2 030


(En milliers de dollars)
R�sum� de l��tat des r�sultats (non v�rifi�)
Pour l�exercice se terminant le 31 mars 2009
Diff�rence (%) 2009 2008
D�PENSES      
Total des d�penses 14,6 % 54 892 47 909
ReCETTES      
Total des recettes (6,0) % 1 357 1 444
CO�TS NETS DES ACTIVIT�S 15,2 % 53 535 46 465

Graphique des grandes lignes de la situation financi�re

Le graphique ci-dessous montre la r�partition du financement de la CNLC par activit� de programme pour 2008-2009.

Graphique des grandes lignes de la situation financi�re

Graphique des grandes lignes de la situation financi�re


Plus des trois quarts (79 %) du financement de la CNLC en 2008-2009 sont affect�s � l�activit� de programme 1 (d�cisions relatives � la mise en libert� sous condition); une tranche de 15 % est affect�e � l�activit� de programme 2 (transparence et responsabilit� touchant la mise en libert� sous condition). Au total, les activit�s de la Commission qui concernent la mise en libert� sous condition accaparent 94 % des d�penses annuelles des programmes. La derni�re tranche de 6 % est consacr�e aux d�cisions relatives au pardon et aux recommandations relatives � la cl�mence.

�tats financiers

Pour obtenir de plus amples informations sur les �tats financiers de la Commission pour 2008-2009, veuillez consulter le site suivant :
http://www.npb-cnlc.gc.ca/rprts/dpr/2008/dpr08-fra.shtml

Liste des tableaux d�information suppl�mentaires

Les tableaux suivants sont affich�s sur le site Web du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor :

  • Tableau 1 : Sources de recettes disponibles et de recettes non disponibles
  • Tableau 2 : Frais d�utilisation/frais externes
  • Tableau 2B : Politique sur les frais d�utilisation et les frais externes
  • Tableau 7 : Initiatives horizontales
  • Tableau 9 : Approvisionnement �cologique

Tous les tableaux d�information suppl�mentaire qui ont trait au Rapport minist�riel sur le rendement de 2008-2009 peuvent �tre obtenus par voie �lectronique sur le site Web du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada, � l�adresse suivante : http://www.tbs-sct.gc.ca/dpr-rmr/2008-2009/index-fra.asp.



Section IV : Autres sujets d�int�r�t

Structure de la prestation des programmes

La Commission exerce ses activit�s dans six bureaux, r�partis sur le territoire, et dans son bureau national, � Ottawa. Le bureau national s�occupe des recommandations relatives � la cl�mence, des d�cisions relatives au pardon et de l��laboration des politiques connexes. Il est �galement responsable de toute une gamme d�activit�s li�es � la mise en libert� sous condition, et des d�cisions qui sont port�es en appel, de l��laboration des politiques et de la formation des commissaires. Le bureau national assure aussi la direction des activit�s qui concernent la planification, la gestion des ressources, les communications, les rapports sur le rendement et les services internes.

Les d�cisions relatives aux mises en libert� sous condition sont prises par les commissaires, dans les r�gions. Les commissaires peuvent s�appuyer sur le personnel de la CNLC, qui met les audiences au r�le, s�assure que tous les renseignements n�cessaires � la prise de d�cisions ont �t� re�us et qu�ils ont �t� transmis aux d�linquants concern�s, fournit des conseils strat�giques et communique les d�cisions relatives � la mise en libert� sous condition au d�linquant vis�, au SCC et aux autres intervenants, au besoin. Le personnel des r�gions transmet aussi des informations aux victimes, prend les dispositions n�cessaires pour que des observateurs puissent assister aux audiences et g�re les demandes d�acc�s aux registres des d�cisions de la Commission. Il assure aussi la formation de commissaires.

Partenariat touchant la prestation des programmes

Le partenariat est un aspect int�gral de l�efficacit� des activit�s de la CNLC. En tant que partenaire principal de la Commission, le SCC lui fournit des informations utiles � la prise de d�cisions (renseignements g�n�r�s � l�interne ou fournis par des sources externes). Lorsque la Commission accorde une mise en libert� sous condition � un d�linquant, le SCC assure la supervision du d�linquant dans la collectivit�. Il est �vident que la Commission a une part de sa responsabilit� au regard des � r�sultats �. Lorsque les lib�r�s conditionnels obtiennent de bons r�sultats, cette � r�ussite � est le fruit des efforts de nombreux intervenants du syst�me tout comme de ceux du d�linquant.


Relations de travail entre le SCC et la CNLC - Mise en libert� sous condition
Responsabilit�s du SCC (d�linquants) Responsabilit�s de la CNLC (d�cisions)
  • Prise en charge et garde
 
  • Programmes et traitement
 
  • Placement � l�ext�rieur, permissions de sortir (dans bien des cas, la CNLC d�l�gue ses pouvoirs d�octroyer une permission de sortir)
 
  • Information � l�appui des d�cisions de la CNLC provenant de sources externes (p. ex., police, tribunaux) ou du SCC (p. ex., programmes/traitement, recommandations)
  • Examen des cas et d�cisions dans les cas suivants :
    • permissions de sortir pour certains groupes (p. ex., condamn�s � perp�tuit�);
    • opportunit� d�octroyer la semi-libert� ou la lib�ration conditionnelle totale et conditions.
  • Pr�sentation � la CNLC de recommandations � propos de la n�cessit� d�assortir la lib�ration d�office (LO), qui survient aux deux tiers de la peine, de conditions sp�ciales
  • D�cisions d�assortir la lib�ration d�office de certaines conditions
  • Surveillance des d�linquants ayant obtenu une permission de sortir, la lib�ration conditionnelle ou la lib�ration d�office. Communication � la CNLC d�informations n�cessaires � la prise de d�cision postlib�ratoire
  • D�cisions postlib�ratoires (r�vocation ou maintien de la lib�ration, r�vision des conditions)
  • Pr�sentation � la CNLC de recommandations sur le maintien en incarc�ration apr�s la date de la lib�ration d�office et jusqu�� l�expiration du mandat
  • D�cisions sur le maintien en incarc�ration
  • Surveillance des d�linquants vis�s par une ordonnance de surveillance de longue dur�e (OSLD)
  • Imposition de conditions sp�ciales dans le cas d�une OSLD

La GRC collabore �galement avec la Commission pour le traitement des demandes de pardon. Elle lui communique des renseignements sur les ant�c�dents criminels et sur les p�riodes sans perp�tration de crimes pour ceux qui demandent un pardon. Lorsque la Commission d�livre ou accorde un pardon, elle en informe la GRC, qui scelle le dossier du d�linquant r�habilit�. Dans le cas d�une r�vocation du pardon, la Commission et la GRC �changent des renseignements pour appuyer la prise de d�cisions par la CNLC et les responsabilit�s de la GRC en mati�re de gestion de l�information conserv�e au Centre d�information de la police canadienne (CIPC).

Le site Web de la Commission nationale des lib�rations conditionnelles se trouve � l�adresse suivante : http://www.npb-cnlc.gc.ca/.

 


1 On compte �galement deux priorit�s de gestion, mais elles ne figurent pas dans ce tableau.
2 Rapport sur les plans et priorit�s, 2008-2009.
3 Comptes publics, 2008-2009.
4 Comptes publics, 2008-2009.
5 Pour de plus amples renseignements sur le cadre de travail et les r�sultats du gouvernement du Canada, consultez le site suivant : http://www.tbs-sct.gc.ca/ppg-cpr/frame-cadre-fra.aspx.
6 Des explications sur le r�le de la mise en libert� sous condition et des recommandations touchant les pardons et la cl�mence et leur incidence sur la s�curit� des Canadiens se trouvent � l�adresse suivante : http://www.NPB-cnlc.gc.ca/index-fra.shtml.
7 Les services re�us � titre gracieux comprennent en g�n�ral les installations fournies par TPSGC, la part des cotisations du r�gime d�assurance-emploi des employ�s pay�es par l�employeur, le r�gime d�indemnisation des travailleurs fourni par D�veloppement social Canada et les services re�us du minist�re de la Justice du Canada.
8 Ce montant ne comprend pas les d�penses li�es au r�gime d�avantages sociaux des employ�s.
9 Les services internes sont inclus dans ces trois domaines de programme.
10 Rapport sur les plans et priorit�s, 2008-2009.
11 Comptes publics, 2008-2009.
12 La nouvelle vision est affich�e sur le site suivant : http://www.NPB-cnlc.gc.ca/infocntr/vision2020-fra.shtml.