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Lorsqu’il a �tabli ses priorit�s de planification pour 2008-2009, le Bureau s’est fix� trois objectifs strat�giques : int�grer les changements apport�s aux normes professionnelles, conserver son effectif et �tablir des relations constructives avec les entit�s.
Les d�cisions qui ont �t� prises par les conseils de normalisation de l’Institut Canadien des Comptables Agr��s — soit d’adopter les Normes internationales d’audit en 2010 et les Normes internationales d’information financi�re en 2011 — entra�neront des changements importants � la v�rification et � la comptabilit� au Canada.
En 2008-2009, nous avons conclu une alliance strat�gique avec un cabinet comptable de premier plan dans le but de nous faciliter la mise en œuvre des nouvelles normes. Forts de cettte alliance, nous pourrons r�aliser des gains d’efficience sur le plan des m�thodes, de la formation ainsi que de l’�laboration et de la mise en œuvre des normes professionnelles. Nous avons �galement continu� � offrons � notre personnel une formation plus vaste et poursuivi nos efforts pour sensibiliser davantage les organisations que nous v�rifions.
De plus, nous avons cr��, au Bureau m�me, le Groupe national des pratiques professionnelles. Selon les modalit�s d’un protocole d’entente conclu avec les v�rificateurs g�n�raux des provinces, nous offrons � leurs bureaux des services consultatifs techniques en comptabilit� et en v�rification, des avis de pratiques ainsi qu’un appui en mati�re de formation et de m�thodes de v�rification des �tats financiers. Le Parlement nous a accord� l’autorisation de d�penser les sommes recouvr�es de nos homologues des provinces, ces sommes tenant lieu de Budget suppl�mentaire des d�penses (A) en 2009. Gr�ce � la cr�ation de ce groupe, le Bureau et nos coll�gues des bureaux des provinces seront en mesure de mettre en œuvre les normes professionnelles avec plus d’efficacit�.
Les changements d�mographiques et le vieillissement des effectifs aggravent les probl�mes de recrutement et de maintien du personnel dans toute la fonction publique du Canada. La perte de m�moire institutionnelle attribuable aux d�parts � la retraite exerce une forte pression sur les organisations afin qu’elles s’assurent que des programmes efficaces de transfert des connaissances sont mis en place. Pour le Bureau du v�rificateur g�n�ral, ces d�fis sont aggrav�s, car les comp�tences professionnelles en v�rification sont rares et tr�s en demande.
En septembre 2006, le Bureau a �labor� une strat�gie de recrutement et de maintien du personnel pour la p�riode de 2006-2007 � 2008-2009. Le Bureau a affect� des ressources de mani�re � nous doter de plans de recrutement et de maintien de l’effectif susceptibles d’attirer et de garder des employ�s qualifi�s. Nous nous sommes efforc�s de r�gler les probl�mes li�s � la r�mun�ration et avons offert au personnel un �ventail plus large de d�fis nouveaux. Nous avons fait de l’orientation et de l’int�gration des nouveaux employ�s une priorit� du Bureau. Nous avons �galement commenc� � axer nos efforts sur le transfert des connaissances en int�grant davantage la participation des cadres sup�rieurs � la formation r�guli�re de nos professionnels de la v�rification, et sur le renouvellement, la reconstitution et le renforcement de notre effectif de sp�cialistes.
En 2008-2009, nous avons poursuivi nos efforts de recrutement au niveau d’entr�e et �largi notre programme d’embauche d’�tudiants afin de mieux r�pondre � nos besoins actuels et de pr�parer l’avenir. Nos �quipes responsables des m�thodes comptent maintenant plus de personnel et nous avons continu� d’am�liorer nos programmes de formation. Nous avons fait des efforts pour am�liorer la coordination entre nos activit�s li�es aux m�thodes et les initiatives de formation pour nous assurer que nos m�thodes se refl�tent clairement dans la fa�on dont nous ex�cutons nos v�rifications.
Pour la deuxi�me ann�e cons�cutive, le Bureau a �t� nomm� l’un des 100 meilleurs employeurs au Canada et l’un des 20 employeurs au pays les plus favorables � la famille. Selon notre sondage effectu� en 2008, 88 p. 100 de nos employ�s estiment que le Bureau est un milieu de travail sup�rieur � la moyenne ou l’un des meilleurs endroits o� travailler. Notre taux de maintien du personnel a augment� l�g�rement et s’�tablit maintenant � 88 p. 100.
Nous consid�rons qu’il est vital d’�tablir et d’entretenir de bonnes relations avec les entit�s que nous v�rifions. On se demande souvent quelles peuvent �tre les attentes des entit�s que nous v�rifions � notre endroit et quelles sont nos attentes � leur �gard. Pour r�pondre � ces questions, nous avons produit au milieu de 2008 un document intitul� � Description des attentes — Le processus de v�rification de gestion — Guide � l’intention des entit�s v�rifi�es �. Ce document pr�sente :
Nos croyons que ce document constitue une source d’information tr�s utile qui favorisera des rapports fructueux et respectueux entre les organisations v�rifi�es et le personnel de v�rification du Bureau.
En outre, nous avons commenc�, d’un commun accord, � veiller � ce que des pratiques uniformes soient utilis�es tout au long du processus de v�rification, dans tous les secteurs du Bureau. Nous effectuons aussi r�guli�rement des sondages o� nous faisons appel aux organisations que nous v�rifions. Les r�sultats de ces sondages sont l’une des sources d’information qui nous permettent d’analyser notre rendement et de pr�voir des correctifs ou des am�liorations.
En plus d’avoir travaill� � atteindre les trois objectifs strat�giques que nous nous �tions fix�s, nous nous sommes efforc�s de relever d’autres d�fis en 2008-2009.
Pr�server l’ind�pendance des mandataires du Parlement. Lorsque les organismes centraux du gouvernement �tablissent des politiques de gestion et d’autres politiques, celles-ci s’appliquent de la m�me fa�on aux mandataires du Parlement qu’aux minist�res et organismes gouvernementaux. Certaines dispositions de ces politiques ne tiennent pas compte de l’ind�pendance des mandataires du Parlement ni de l’autonomie de gestion qui leur est n�cessaire pour prot�ger leur ind�pendance. En 2008-2009, nous avons poursuivi notre collaboration avec le gouvernement pour r�gler cette question. Au cours de l’ann�e �coul�e, nous avons eu des discussions fructueuses � ce sujet avec les repr�sentants du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada. L’application de plusieurs sections de dix politiques du Conseil du Tr�sor a �t� modifi�e afin de reconna�tre l’ind�pendance des mandataires du Parlement. Cependant, on n’a pas encore donn� suite � nos pr�occupations � l’�gard de la Politique de communication et de la Politique sur le programme de coordination de l’image de marque du gouvernement du Canada.
Servir le Parlement. L’un des facteurs les plus importants permettant de d�terminer si le Bureau remplit bien sa mission est la mesure dans laquelle le Parlement et le gouvernement consid�rent que les rapports et, plus particuli�rement, les recommandations du Bureau leur fournissent une assurance objective, de l’information et des conseils utiles pour prendre des mesures correctives.
Les audiences des comit�s parlementaires incitent �galement les minist�res et organismes � mettre en œuvre nos recommandations. � la suite d’une audience, les comit�s peuvent pr�parer un rapport et faire des recommandations au gouvernement. Les minist�res et organismes doivent en principe rendre compte aux comit�s des mesures qu’ils ont prises pour donner suite � ces recommandations.
� compter de 2009-2010, le Bureau effectuera moins de v�rifications de gestion; leur nombre passera de 30 � environ 25 par ann�e — pour les exercices 2009-2010 et 2010-2011. De plus, nous publierons nos rapport deux fois l’an — l’un au printemps et l’autre � l’automne — au lieu de trois fois par ann�e. Nous estimons qu’ainsi le Parlement disposera de plus de temps entre les rapports pour tenir des audiences et que les d�put�s auront en main l’information dont ils ont besoin pour exiger du gouvernement qu’il rende des comptes sur son utilisation des fonds publics.
Nous visons constamment � servir le Parlement, notre principal client, de la fa�on la plus efficace qui soit. Dans cette optique, nous cherchons toujours � obtenir la r�troaction des parlementaires � l’�gard de nos produits et services. En juin 2008, nous avons effectu� un deuxi�me sondage aupr�s de quelques parlementaires dont les r�sultats ont �t� communiqu�s dans le Rapport sur le rendement de 2007-2008. Nous tenons aussi compte du nombre d’audiences et de s�ances d’information parlementaires auxquelles nous participons et du pourcentage de v�rifications de gestion qui sont �tudi�es par les comit�s parlementaires.
En 2007-2008, le Bureau a mis sur pied un groupe d’experts ind�pendants, appel� le Groupe d’experts en environnement et d�veloppement durable, et lui a confi� la t�che d’examiner sa pratique de v�rification en mati�re d’environnement et de d�veloppement durable. En 1995, le Parlement a �largi le mandat du Bureau lorsqu’il a modifi� la Loi sur le v�rificateur g�n�ral pour cr�er le poste de commissaire � l’environnement et au d�veloppement durable. Le Groupe d’experts a recommand�, apr�s examen, des moyens de renforcer la mise en œuvre de ce mandat de fa�on � mieux servir le Parlement. En 2008-2009, le Bureau a nomm� un nouveau commissaire � l’environnement et au d�veloppement durable et commenc� � donner suite aux recommandations du Groupe d’experts en environnement et d�veloppement durable.
Am�liorer l’affectation des ressources et la gestion de projets. En 2008-2009, nous avons continu� � pr�senter des comptes rendus externes sur notre respect des budgets et reconnu que des progr�s avaient �t� r�alis�s dans ce domaine, mais qu’il y avait encore place � l’am�lioration. Notre sondage aupr�s des employ�s men� en 2008 a mis en �vidence une question qui, � notre avis, est reli�e, soit l’am�lioration de l’affectation des ressources aux projets de v�rification.
En 2008-2009, nous avons entrepris plusieurs initiatives visant � am�liorer la gestion globale des projets, y compris une meilleure planification, un meilleur �tablissement des budgets et une meilleure affectation des ressources. Au cours de l’exercice, nous avons entam� une �tude sur le mode d’�tablissement et de surveillance des budgets de chaque projet pour toute la gamme des produits, et ce, afin de cerner les bonnes pratiques et les d�fis. Munis de cette information, nous sommes en train d’�laborer un plan d’action global afin d’am�liorer notre rendement relativement au respect des budgets. L’�quipe de la planification des ressources de v�rification et de la gestion de la carri�re continue de faciliter l’affectation de ressources humaines aux projets.
Notre strat�gie internationale guide les activit�s internationales du Bureau tout en le positionnant de mani�re � ce qu’il puisse relever les nouveaux d�fis et saisir les possibilit�s qui s’offriront � lui � l’avenir.
La comptabilit� et la v�rification � l’�chelle internationale. Le Bureau contribue � l’�laboration de normes, particuli�rement dans la mesure o� elles s’appliquent au secteur public. � cette fin, la v�rificatrice g�n�rale est devenue, en janvier 2008, membre du Conseil des normes comptables internationales du secteur public de l’International Federation of Accountants.
De plus, des employ�s du Bureau participent aux travaux de diff�rentes commissions de l’Organisation internationale des institutions sup�rieures de contr�le des finances publiques (INTOSAI), notamment la Sous-commission des normes de contr�le de l’audit financier, la Sous-commission pour l’audit de performance, le Groupe de travail ad hoc sur l’obligation de rendre compte et la transparence, le Groupe de travail pour le contr�le de la technologie de l’information, le Groupe de travail pour le contr�le �cologique, le Groupe de travail sur la valeur et l’avantage des institutions sup�rieures de contr�le des finances publiques et le Groupe de travail sur la crise financi�re mondiale.
En outre, des employ�s du Bureau participent aux travaux de divers groupes de travail du Conseil des normes internationales d’audit et d’assurance en vue de r�viser et de d�finir les normes internationales d’audit. La participation de nos sp�cialistes favorise l’int�gration de facteurs propres au secteur public � ces normes internationales.
Le Programme international d’aide � l’am�lioration de la gouvernance et de la reddition de comptes de la CCAF-FCVI Inc. a �t� �tabli en 1980 pour renforcer la v�rification de gestion dans les bureaux de v�rification nationaux. Gr�ce � l’aide financi�re de l’Agence canadienne de d�veloppement international, des v�rificateurs de bureaux de v�rification d’autres pays viennent au Canada pour recevoir, pendant dix mois, une formation dans les domaines de la v�rification de gestion, de la reddition de comptes et de la gouvernance. La formation est donn�e par notre Bureau, par le V�rificateur g�n�ral du Qu�bec et par le bureau du v�rificateur g�n�ral de l’Alberta (Office of the Auditor General of Alberta). Depuis 1980, le Programme a permis de former plus de 198 boursiers de 53 pays en d�veloppement.
En partenariat avec l’Agence canadienne de d�veloppement international et deux organismes d’ex�cution — l’Universit� du Qu�bec en Outaouais et l’�cole de la fonction publique du Canada — nous œuvrons activement au renforcement des capacit�s des institutions de contr�le situ�es en Afrique francophone subsaharienne.
Le Bureau a r�cemment termin� son mandat aupr�s de l’Organisation des Nations Unies pour l’�ducation, la science et la culture (UNESCO) et de l’Organisation de l’aviation civile internationale. En 2007, le Bureau a �t� choisi comme v�rificateur externe de l’Organisation internationale du Travail, mandat qui est entr� en vigueur en 2008.
Nous participons activement � des examens par les pairs men�s au sein d’autres institutions sup�rieures de contr�le. En 2008-2009, nous avons dirig� les examens par les pairs du Bureau de reddition des comptes du gouvernement des �tats-Unis (General Accountability Office) et de la Cour des comptes europ�enne.
Le Bureau a �tabli un ensemble des principaux indicateurs de son incidence et de mesures de son rendement organisationnel pour aider la direction � prendre des d�cisions �clair�es.
Nos indicateurs d’incidence (voir la pi�ce 3) nous aident � �valuer la mesure dans laquelle :
Objectifs et indicateurs | Chiffres r�els de 2007-2008 | Chiffres r�els de 2008-2009 | Cible pour 2008-2009 |
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Nos travaux offrent une valeur ajout�e pour les principaux utilisateurs de nos rapports | |||
Pourcentage des membres de comit�s parlementaires qui trouvent que nos v�rifications de gestion offrent une valeur ajout�e | 97 | s/o1 | 90 |
Pourcentage des pr�sidents de comit�s de v�rification qui trouvent que nos v�rifications des �tats financiers offrent une valeur ajout�e | 87 | 85 | 75 |
Pourcentage des pr�sidents de conseils d’administration qui trouvent que nos examens sp�ciaux offrent une valeur ajout�e | 75 | 97 | 90 |
Nos travaux offrent une valeur ajout�e pour les organisations que nous v�rifions | |||
Pourcentage des cadres sup�rieurs de minist�res qui trouvent que nos v�rifications de gestion offrent une valeur ajout�e | 55 | 75 | 65 |
Pourcentage des cadres sup�rieurs de soci�t�s d’�tat et de grands minist�res qui trouvent que nos v�rifications des �tats financiers offrent une valeur ajout�e | 83 | 83 | 75 |
Pourcentage des dirigeants de soci�t�s d’�tat qui trouvent que nos examens sp�ciaux offrent une valeur ajout�e | 96 | 84 | 75 |
Les principaux utilisateurs de nos rapports sont associ�s au processus de v�rification | |||
Nombre d’audiences et de s�ances d’information parlementaires auxquelles nous participons | 33 | 35 | � maintenir ou � hausser2 |
Pourcentage des v�rifications de gestion �tudi�es par des comit�s parlementaires | 56 | 57 | � maintenir ou � hausser 2 |
Les principaux utilisateurs de nos rapports et les organisations que nous v�rifions donnent suite � nos constatations | |||
Pourcentage des recommandations de v�rifications de gestion en grande partie mises en œuvre quatre ans apr�s leur publication3 | 293 | 273 | 253 |
Pourcentage des recommandations de v�rifications de gestion compl�tement mises en œuvre quatre ans apr�s leur publication3 | 553 | 633 | 503 |
Pourcentage des recommandations des v�rifications de gestion compl�tement ou en grande partie mises en œuvre quatre ans apr�s leur publication3 | 843 | 903 | 753 |
Pourcentage des r�serves du rapport de v�rification des �tats financiers pr�c�dent qui ont �t� r�gl�es | 574 | 115 | 100 |
Pourcentage des lacunes importantes qui ont �t� combl�es depuis le dernier examen sp�cial | 50 | s/o6 | 100 |
1 Nous n’avons pas men� de sondage aupr�s des parlementaires en 2008-2009.
2 Ces indicateurs ne comportent aucune cible num�rique puisqu’ils varient selon le nombre de jours de s�ance du Parlement et d’autres facteurs qui �chappent � notre volont�. La cible porte plut�t sur le maintien du pourcentage d’audiences et de s�ances d’information parlementaires auxquelles nous participons, par rapport au nombre de jours de s�ances parlementaires, et sur le maintien du pourcentage de v�rifications �tudi�es par les comit�s parlementaires. 3 � compter de 2009-2010, la cible pour cet indicateur sera communiqu�e sous forme de grand total seulement (en grande partie et compl�tement mises en œuvre). 4 Le r�sultat pour l’exercice 2007-2008 est retrait�, car les r�serves relativement � la conformit� aux autorisations et d’� autres questions �, de m�me que les r�serves relativement � la comptabilisation et � la v�rification des �tats financiers, sont maintenant incluses dans le calcul de l’indicateur. 5 Nous avons exprim� 108 opinions � l’�gard d’�tats financiers, qui renfermaient huit r�serves. Dans les rapports pr�c�dents, nous avions formul� neuf r�serves dont les pr�occupations d’une seulement ont �t� r�gl�es. 6 Pour les huit examens sp�ciaux effectu�s en 2008-2009 sans exception, le rapport d’examen sp�cial pr�c�dent ne renfermait aucune lacune importante, ou il n’y avait pas de rapport d’examen sp�cial pr�c�dent, parce qu’il s’agissait d’une nouvelle soci�t� d’�tat. |
Nos mesures de rendement organisationnel (voir la pi�ce 4) nous aident � surveiller la mesure dans laquelle :
Objectifs et indicateurs | Chiffres r�els de 2007-2008 | Chiffres r�els de 2008-2009 | Cible pour 2008-2009 |
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Nos travaux respectent les �ch�ances et le budget | |||
Respect des �ch�ances | |||
Pourcentage des rapports de v�rifications de gestion termin�s avant la date de d�p�t pr�vue indiqu�e dans le Rapport sur les plans et les priorit�s | 90 | 97 | 90 |
Pourcentage des v�rifications des �tats financiers termin�es � la date d’�ch�ance fix�e par la loi1 | |||
|
100 | 91 | 100 |
|
94 | 95 | 100 |
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81 | 84 | 70 |
|
59 | 48 | 55 |
Pourcentage des rapports d’examen sp�cial remis � la date d’�ch�ance fix�e par la loi ou avant cette date | 75 | 75 (6 sur 8) |
100 |
Respect du budget | |||
Pourcentage des v�rifications r�alis�es dans les limites du budget2 | |||
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48 | 90 | 70 |
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54 | 53 | 70 |
|
50 | 47 | 70 |
|
47 | 76 | 70 |
|
28 | 65 | 55 |
|
25 | 75 (6 sur 8) |
70 |
Nos rapports de v�rification sont fiables | |||
Pourcentage de revues internes des pratiques dont les responsables trouvent que les opinions et les conclusions de nos rapports de v�rification sont appropri�es et s’appuient sur des �l�ments probants3 | s/o | 95 (21 sur 22) |
100 |
Nous offrons un milieu de travail respectueux | |||
Pourcentage des employ�s qui trouvent que le Bureau est un employeur sup�rieur � la moyenne ou l’un des meilleurs milieux o� travailler | 884 | s/o4 | 80 |
Pourcentage des membres de la direction qui satisfont � nos exigences linguistiques | |||
|
83 | 85 | 100 |
|
75 | 76 | 75 |
Pourcentage de la repr�sentation par rapport � la disponibilit� au sein de la population active pour : | |||
|
131 | 118 | 100 |
|
114 | 119 | 100 |
|
140 | 97 | 100 |
|
83 | 74 | 100 |
Taux de maintien en poste des professionnels de la v�rification | 86 | 88 | 90 |
1 � Respect des �ch�ances �, en ce qui a trait aux v�rifications des �tats financiers, signifie l’�ch�ance pr�vue par la loi, s’il y en a une (g�n�ralement 90 jours apr�s la fin de l’exercice), ou 150 jours apr�s la fin de l’exercice lorsque la loi ne fixe pas d’�ch�ance.
2 � Respect du budget � signifie que les heures r�elles n�cessaires pour effectuer une v�rification ne d�passent pas de plus de 15 p. 100 les heures pr�vues au budget. 3 Cet indicateur remplace � le pourcentage de revues internes des pratiques dont les responsables trouvent que nos v�rifications se conforment � notre syst�me de gestion de la qualit� �. 4 Les r�sultats du sondage aupr�s des employ�s ont �t� re�us en juin 2008 et communiqu�s dans le Rapport sur le rendement de 2007-2008. Nous effectuons un sondage aupr�s des employ�s tous les deux ans. |
Cette ann�e, nous avons revu nos cibles et la fa�on dont nous les �tablissons et nous apportons des changements � certaines des cibles pr�sent�es dans notre Rapport sur les plans et les priorit�s 2009-2010.
Cibles de rendement r�vis�es pour 2009-2010 | ||
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Indicateur | Cible initiale pour 2008-2009 |
Cible r�vis�e pour 2009-2010 |
Pourcentage des pr�sidents de comit�s de v�rification qui trouvent que nos v�rifications des �tats financiers offrent une valeur ajout�e | 75 | 90 |
Pourcentage des cadres sup�rieurs de soci�t�s de la Couronne et de grands minist�res qui trouvent que nos v�rifications des �tats financiers et nos examens sp�ciaux offrent une valeur ajout�e | 75 | 80 |
Pourcentage des cadres sup�rieurs de minist�res qui trouvent que nos v�rifications de gestion offrent une valeur ajout� | 65 | 70 |
Pourcentage des v�rifications des �tats financiers d’organisations f�d�rales sans �ch�ance fix�e par la loi qui sont termin�es � temps | 70 | 80 |
Pourcentage des v�rifications des �tats financiers des organisations territoriales qui sont termin�es � temps | 55 | 60 |
Pourcentage des v�rifications des �tats financiers des organisations territoriales qui respectent le budget | 55 | 60 |
Nous avons d�but� notre processus d’�tablissment des cibles en recensant toutes les normes �tablies, telles que les autorisations l�gislatives. Par exemple, un bon nombre de nos v�rifications des �tats financiers ont des �ch�ances fix�es par la loi pour la pr�sentation des rapports et notre respect de ces �ch�ances pour ces v�rifications s’�tablit � 100 p. 100. En l’absence de telles normes, nous cherchons � �tablir des attentes raisonnables et nous tenons compte de notre rendement pass�. Ainsi, bien que l’on puisse s’attendre � ce que toutes les v�rifications pourraient �tre termin�es dans les 150 jours suivant la fin de l’exercice pour �tre opportunes et utiles, environ 80 p. 100 des v�rifications, selon notre exp�rience, sont termin�es dans un tel d�lai. Nous estimons que notre cible r�vis�e de 80 p. 100 �tablie pour 2009-2010 repr�sente une cible de rendement acceptable et que tout �cart important par rapport � celle-ci serait pour nous l’indice d’un probl�me potentiel.
Enfin, en l’absence de norme objective, nous nous fixons des cibles que nous croyons r�alistes et attaignables tout en nous astreignant � obtenir un niveau de rendement �lev�. Par exemple, m�me si nous estimons qu’il est irr�aliste de s’attendre � ce que tous les utilisateurs de nos rapports trouvent que nous offrons toujours de la valeur ajout�e � l’�gard de tous les aspects que nous surveillons, nous croyons qu’une norme r�aliste et �lev�e serait que neuf utilisateurs de nos rapports sur dix soient de cet avis. Par cons�quent, nous nous sommes fix� une cible de 90 p. 100 pour tous les utilisateurs de nos rapports pour 2009-2010. Quant � l’indicateur de la valeur ajout�e offerte pour les organisations que nous v�rifions, qui ne sont pas nos principaux clients, nos cibles sont l�g�rement plus basses. Nous avons �galement modifi� cette cible en fonction de nos r�sultats pass�s et l’avons fix�e � 80 p. 100 pour les cadres sup�rieurs vis�s par nos v�rifications des �tats financiers et nos examens sp�ciaux et � 70 p. 100 pour les cadres sup�rieurs vis�s par nos v�rifications de gestion. Selon nous, ces cibles correspondent � un niveau de rendement tr�s appr�ciable et tout r�sultat sensiblement diff�rent justifierait notre attention.
Nous mesurons notre incidence et notre rendement en regard de nos trois activit�s principales :
Dans les sections suivantes, nous pr�sentons les r�sultats pour 2008-2009 touchant chacune de ces activit�s.
Les v�rifications de gestion et les �tudes permettent de r�pondre aux questions suivantes :
En 2008-2009, nous avons effectu� 32 v�rifications de gestion. La liste de ces v�rifications se trouve � la Section III sous Informations suppl�mentaires.
En 2008-2009, nous avons �galement r�alis� cinq plans de v�rification pluriannuels. Ces plans s’inscrivent dans une m�thode de planification fond�e sur le risque. Celle-ci pr�voit l’�laboration d’un plan de v�rification pluriannuel pour chaque organisation f�d�rale importante que nous v�rifions, des discussions avec les principaux cadres sup�rieurs et l’examen des principaux documents des organisations en question.
Vous trouverez � la pi�ce 5 un sommaire de nos r�sultats pour les v�rifications de gestion et les �tudes en 2008-2009.
R�sultats attendus
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R�sultats r�els
Nous avons pr�sent� au Parlement les rapports de 32 v�rifications de gestion, un nombre qui s’apparente � ceux des derni�res ann�es. Le Comit� permanent des comptes publics a indiqu� qu’il attache une grande valeur aux travaux du Bureau. |
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Objectifs | Indicateurs et cibles | Sommaire de notre rendement | �tat du rendement |
Les principaux utilisateurs de nos rapports sont associ�s au processus de v�rification. |
Maintenir le pourcentage de v�rifications de gestion �tudi�es par les comit�s parlementaires.
Maintenir le nombre d’audiences et de s�ances d’information parlementaires auxquelles nous participons. |
Les comit�s parlementaires ont �tudi� 57 p. 100 de nos rapports de v�rifications de gestion, ce qui repr�sente une l�g�re hausse par rapport � l’exercice pr�c�dent.
Nous avons particip� � 35 audiences et s�ances d’information avec les comit�s parlementaires sur une p�riode o� le Parlement a si�g� pendant 99 jours. C’est davantage que lors de l’exercice pr�c�dent et cela correspond � la moyenne des exercices ant�rieurs. |
Sup�rieur aux attentes |
Nos travaux offrent une valeur ajout�e pour les principaux utilisateurs de nos rapports. | 90 p. 100 des membres de comit�s parlementaires choisis trouvent que nos v�rifications de gestion offrent une valeur ajout�e. | Les principaux int�ress�s consid�rent que nos rapports sont tr�s utiles et n’ont pas indiqu� la n�cessit� d’y apporter des am�liorations importantes lors des sondages ant�rieurs. En 2008-2009, nous n’avons pas effectu� de sondage. | s/o |
Nos travaux offrent une valeur ajout�e pour les organisations que nous v�rifions. | 65 p. 100 des cadres sup�rieurs de minist�res trouvent que nos v�rifications de gestion offrent une valeur ajout�e. | 75 p. 100 des cadres sup�rieurs de minist�res ont trouv� que nos v�rifications de gestion offrent une valeur ajout�e. | Sup�rieur aux attentes |
Les principaux utilisateurs de nos rapports et les organisations que nous v�rifions donnent suite � nos constatations. | 50 p. 100 des recommandations de nos v�rifications de gestion sont compl�tement mises en œuvre et 25 p. 100 sont en grande partie mises en œuvre quatre ans apr�s leur publication. | Les minist�res ont d�clar� avoir compl�tement mis en œuvre 63 p 100 des recommandations des rapports de v�rification de gestion que nous avions d�pos�s quatre ans auparavant, et avoir mis en œuvre en grande partie 27 p. 100 d’entre elles. | Sup�rieur aux attentes |
Les principaux utilisateurs de nos rapports sont associ�s au processus de v�rification. De nombreux comit�s parlementaires utilisent nos travaux, mais c’est surtout avec le Comit� permanent des comptes publics que le Bureau entretient des relations. Nos comparutions devant les comit�s aident les parlementaires � s’acquitter de leur r�le de surveillance et nous donnent l’occasion de les sensibiliser davantage aux questions soulev�es dans nos rapports.
Il est important que les principaux utilisateurs de nos rapports soient associ�s au processus de v�rification, qu’ils comprennent la nature et les objectifs de nos travaux, qu’ils comprennent nos rapports et qu’ils donnent suite aux questions qui y sont pr�sent�es. Pour les v�rifications de gestion, nous surveillons le niveau de participation des comit�s parlementaires en faisant le suivi du nombre de v�rifications qu’ils ont �tudi�es. Nous �valuons �galement le niveau de leur int�r�t � l’�gard des constatations que nous avons communiqu�es en consid�rant le nombre de fois o� ils nous ont demand� de compara�tre devant eux pour donner des pr�cisions sur ces constatations.
En 2008-2009, nous avons particip� � 35 audiences et s�ances d’information avec les comit�s parlementaires sur une p�riode o� le parlement a si�g� pendant 99 jours : 22 avec le Comit� des comptes publics et 13 avec d’autres comit�s (voir la pi�ce 6). Ce nombre est sup�rieur � celui du pr�c�dent exercice, mais correspond � la moyenne des exercices pr�c�dents. Les comit�s parlementaires ont �tudi� 57 p. 100 de nos rapports de v�rification de gestion de 2008-2009, pourcentage l�g�rement sup�rieur � celui du dernier exercice. Notre cible est de maintenir le pourcentage d’audiences et de s�ances d’information parlementaires auxquelles nous participons, par rapport au nombre de jours o� le Parlement si�ge, et de maintenir le pourcentage de v�rifications de gestion �tudi�es par les comit�s parlementaires.
Les audiences des comit�s ont port� sur un large �ventail de sujets et de rapports de v�rification, par exemple, le Programme canadien de stabilisation du revenu agricole d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, la gestion de la prestation des services juridiques au gouvernement par le minist�re de la Justice Canada, Le programme des services � l’enfance et � la famille des Premi�res nations d’Affaires indiennes et du Nord Canada, la protection des renseignements et des biens du gouvernement lors de l’octroi des contrats, les paiements de transfert f�d�raux aux provinces et aux territoires ainsi que les d�tentions et les renvois de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Le commissaire � l’environnement et au d�veloppement durable compara�t habituellement devant le Comit� permanent de l’environnement et du d�veloppement durable de la Chambre des communes et devant le Comit� s�natorial permanent de l’�nergie, de l’environnement et des ressources naturelles. D’autres comit�s font �galement appel au commissaire s’ils �tudient des questions qu’il a v�rifi�es. Cette ann�e, le commissaire a �galement particip� � une audience sur le projet de loi C-474, une loi qui exigera l’�laboration et la mise en œuvre d’une strat�gie f�d�rale de d�veloppement durable. Bien que nous n’ayons pas l’habitude de commenter les mesures l�gislatives propos�es, nous avons accept� de t�moigner puisque le projet de loi avait trait au mandat du Bureau.
La Loi f�d�rale sur le d�veloppement durable, qui a re�u la sanction royale en juin 2008, comporte des exigences qui avaient �t� recommand�es dans de pr�c�dents rapports de v�rification du commissaire � l’environnement et au d�veloppement durable relativement aux strat�gies de d�veloppement durable des minist�res et des organismes.
Le Parlement se penche sur les questions soulev�es dans nos rapports. Nous surveillons la fa�on dont nos v�rifications de gestion aident le Parlement � exiger que le gouvernement rende des comptes en r�pertoriant des exemples de la mani�re dont il tient compte des questions de reddition de comptes, de rendement, de conformit� aux autorisations ainsi que de l’environnement et du d�veloppement durable dans ses travaux l�gislatifs et de surveillance.
Les trois exemples suivants montrent en quoi nos travaux r�alis�s en 2008-2009 ont contribu� aux travaux l�gislatifs et de surveillance du Parlement.
Une �tude sur les paiements de transfert f�d�raux aux provinces et aux territoires (Chapitre 1 du Rapport de d�cembre 2008)
Introduction Le Bureau du v�rificateur g�n�ral effectue parfois des �tudes sur des sujets d’int�r�t pour les membres du Parlement. Ces �tudes servent � les informer de probl�mes importants. Contexte Les paiements de transfert f�d�raux aux provinces et aux territoires repr�sentent une part importante des d�penses annuelles du gouvernement f�d�ral. En 2006-2007, les paiements de transfert f�d�raux aux provinces et aux territoires ont atteint environ 50 milliards de dollars, ce qui repr�sente un peu moins de 23 p. 100 des d�penses f�d�rales. Ces paiements sont une source importante de financement pour les services fournis aux Canadiens, comme les soins de sant� et l’�ducation postsecondaire. Par le pass�, les parlementaires ont pos� un certain nombre de questions sur ces transferts et les ententes de responsabilisation � ce sujet. Au cours de notre �tude, nous avons constat� que l’�tendue de la responsabilit� f�d�rale en ce qui concerne l’utilisation que font les provinces et les territoires des fonds transf�r�s d�pend de la nature et de la port�e des conditions qui se rattachent � ces transferts. Par exemple, en 1999, un ajout important a �t� effectu� aux m�canismes de transfert utilis�s par le gouvernement f�d�ral par le recours aux fiducies. Une fois que les conditions d’admissibilit� de ces fiducies sont respect�es, aucune autre condition n’oblige l�galement les provinces et les territoires � consacrer les fonds aux fins annonc�es. Lorsque les provinces et les territoires ont �tabli qu’ils sont admissibles � puiser des fonds de la fiducie, ils sont tenus de rendre des comptes � leurs propres citoyens, non au gouvernement f�d�ral, sur la fa�on dont ils utilisent les fonds. R�sultats Ce chapitre a �t� examin� par deux comit�s permanents de la Chambre des communes : le Comit� permanent de la sant�, en f�vrier 2009, et le Comit� permanent des comptes publics, en mars 2009. Ces audiences ont �t� un excellent forum de discussion sur les m�canismes de transfert f�d�raux et sur les responsabilit�s f�d�rales, provinciales et territoriales. En mai 2009, le Comit� permanent des comptes publics a publi� son propre rapport et a pr�sent� deux recommandations incitant le gouvernement � prendre des mesures. |
La protection des renseignements et des biens du gouvernement lors de l’octroi des contrats (Chapitre 1 du Rapport d’octobre 2007)
Introduction La v�rificatrice g�n�rale communique les constatations d’une v�rification aux comit�s parlementaires lors d’audiences auxquelles les minist�res et les organismes participent �galement en tant que t�moins. Ces audiences constituent un moyen important pour assurer la reddition de comptes, comme l’illustrent les audiences sur le chapitre 1 du Rapport d’octobre 2007, qui s’intitule � La protection des renseignements et des biens du gouvernement lors de l’octroi des contrats �. Contexte Il est essentiel que le gouvernement du Canada prot�ge les renseignements et les biens gouvernementaux sensibles, qu’il les poss�de lui-m�me ou les confie au secteur priv�, s’il veut atteindre ses objectifs et assurer la sant�, la s�curit� et le bien-�tre �conomique des Canadiens, au Canada et � l’�tranger. Dans le cadre de la v�rification, nous avons examin� la mani�re dont le gouvernement f�d�ral assure la protection des renseignements et des biens sensibles qu’il confie au secteur priv� au cours du processus contractuel. Nous avons constat� l’existence de graves d�ficiences dans les processus qui sont cens�s assurer la protection des renseignements et des biens sensibles du gouvernement. Ces d�ficiences comprennent, entre autres, un manque de clart� dans la d�finition des r�les et des responsabilit�s des responsables de la mise en œuvre des politiques, l’absence de m�canismes de surveillance afin de garantir que les politiques et les proc�dures sont mises en œuvre comme il est pr�vu, et le fait que certains fonctionnaires ont contourn� des proc�dures de s�curit� cl�s afin d’all�ger les co�ts et d’�viter les retards. En cons�quence, des entrepreneurs dont le personnel et les installations ne d�tenaient pas de cotes de s�curit� de niveau appropri� ont eu acc�s � des renseignements et � des biens sensibles, dans le cadre de plusieurs contrats f�d�raux. R�sultats Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, le minist�re de la D�fense nationale, la Gendarmerie royale du Canada, Construction de D�fense Canada et le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada ont accept� les recommandations de la v�rificatrice g�n�rale, � savoir v�rifier et mettre � jour les r�les, les responsabilit�s, les politiques et les proc�dures mises en place afin de mieux prot�ger les renseignements et les biens sensibles qui sont accessibles dans le cadre du processus contractuel. De plus, en 2008, le Comit� permanent des comptes publics a examin� le chapitre au cours de deux audiences, l’une en f�vrier et l’autre en juin. Ces audiences ont �t� l’occasion de discuter de nos constatations et des positions des minist�res, ainsi que des mesures correctives planifi�es afin de donner suite aux observations et aux recommandations formul�es dans le chapitre. |
Le rapport annuel sur les strat�gies de d�veloppement durable (Chapitre 4 du Rapport du commissaire � l’environnement et au d�veloppement durable de d�cembre 2008)
Introduction Les constatations de nos v�rifications peuvent donner lieu � l’adoption de nouvelles dispositions l�gislatives. Les travaux du commissaire sur les strat�gies de d�veloppement durable des minist�res et des organismes du gouvernement au cours des dix derni�res ann�es en sont un bon exemple. Contexte En 1995, le Parlement a modifi� la Loi sur le v�rificateur g�n�ral et a cr�� l’obligation pour les ministres des minist�res et des organismes d�sign�s de pr�parer des strat�gies de d�veloppement durable, de les d�poser au Parlement et de les mettre � jour au moins une fois tous les trois ans. Le Parlement a aussi confi� au commissaire � l’environnement et au d�veloppement durable la t�che de surveiller la mise en œuvre des strat�gies et d’�tablir un rapport annuel sur les progr�s. L’objectif de cette modification � la Loi �tait de faire du d�veloppement durable une partie int�grante du mandat et des activit�s de chacun des minist�res et des organismes. Au cours des dix derni�res ann�es, le commissaire a souvent signal� d’importantes faiblesses en ce qui a trait � la qualit� et la pertinence des engagements pris dans les strat�gies de d�veloppement durable des minist�res et a pr�conis� une strat�gie f�d�rale globale en faveur du d�veloppement durable. Dans le 10e rapport annuel sur les strat�gies de d�veloppement durable, le Rapport d’octobre 2007, chapitre 1, � Les strat�gies de d�veloppement durable �, le commissaire a conclu que l’approche actuelle du gouvernement pour produire et utiliser les strat�gies de d�veloppement durable ne r�ussissait pas � faire progresser le d�veloppement durable. Le commissaire a recommand� au gouvernement f�d�ral de prendre de nombreuses mesures correctives, y compris d’�tablir des objectifs f�d�raux relatifs au d�veloppement durable. Les objectifs devraient comprendre des attentes de rendement pr�cises, des indicateurs et des cibles devant servir de rep�res objectifs et v�rifiables pour mesurer les progr�s accomplis. R�sultats En juin 2008, le Parlement a adopt� la Loi f�d�rale sur le d�veloppement durable. Le commissaire � l’environnement et au d�veloppement durable a �t� consult�, pendant l’�laboration de la Loi, sur les m�thodes de gestion cl�s qui devraient �tre pr�cis�es en lien avec la strat�gie f�d�rale de d�veloppement durable. La Loi comprend donc des volets importants de la recommandation formul�e par le commissaire en 2007. En vertu de cette Loi, le gouvernement doit �laborer une strat�gie f�d�rale de d�veloppement durable qui pr�cise des objectifs et des cibles mesurables. Les minist�res et les organismes doivent �tablir leur propre strat�gie qui est conforme et contribue � la strat�gie pangouvernementale, et Environnement Canada est charg� d’en surveiller la mise en œuvre et de faire rapport sur les progr�s accomplis. En outre, en vertu de la Loi, le commissaire a de nouvelles responsabilit�s : il doit notamment v�rifier la justesse des renseignements pr�sent�s dans les rapports du gouvernement sur le progr�s r�alis�. |
Nos travaux offrent une valeur ajout�e pour les principaux utilisateurs de nos rapports. Nous effectuons des sondages aupr�s des parlementaires afin de recueillir leurs observations sur les rapports de v�rification de gestion que nous d�posons devant les membres des quatre principaux comit�s parlementaires charg�s de les �tudier — le Comit� permanent des comptes publics et le Comit� permanent de l’environnement et du d�veloppement durable de la Chambre des communes ainsi que le Comit� s�natorial permanent des finances nationales et le Comit� s�natorial permanent de l’�nergie, de l’environnement et des ressources naturelles. Au cours de la derni�re ann�e, la composition des comit�s a beaucoup chang�, de sorte que bon nombre de leurs membres n’ont pas �t� en mesure de formuler des commentaires sur les rapports achev�s en 2008-2009. Par cons�quent, nous avons d�cid� de ne pas effectuer de sondage aupr�s des parlementaires pour les v�rifications de gestion termin�es en 2008-2009.
Nous avons comme cible d’obtenir que 90 p. 100 des r�pondants donnent en moyenne la cote � d’accord � ou � enti�rement d’accord � aux cinq �nonc�s utilis�s pour d�terminer si nos v�rifications offrent une valeur ajout�e. Presque tous les parlementaires qui ont r�pondu aux sondages de 2006-2007 et de 2007-2008 ont donn� des �valutaions qui d�passaient la cible.
Nos travaux offrent une valeur ajout�e pour les organisations que nous v�rifions. Depuis 2003-2004, nous menons un sondage aupr�s des cadres sup�rieurs des organisations soumises � nos v�rifications de gestion une fois que le rapport qui les concerne a �t� d�pos� au Parlement. Cette ann�e, nous avons re�u 28 questionnaires de sondage d�ment remplis concernant 15 v�rifications.
Pour les v�rifications de gestion, nous avions �tabli comme cible dans notre Rapport sur les plans et les priorit�s 2008-2009 que 65 p. 100 des cotes indiquent que les r�pondants sont � d’accord � ou � enti�rement d’accord � avec l’�nonc� que nos v�rifications offrent une valeur ajout�e pour les cadres sup�rieurs. Cet indicateur repose sur les r�actions aux quatre �nonc�s pr�sent�es � la pi�ce 7. Le pourcentage de r�actions indiquant � d’accord � ou � enti�rement d’accord � � tous les �nonc�s a d�pass� 65 p. 100 pour les v�rifications effectu�es en 2008-2009, une moyenne de 75 p. 100 ayant �t� obtenue pour les quatre �nonc�s.
La pi�ce 8 montre la tendance que pr�sentent les r�ponses de la haute direction au fil des ans (aucune cible n’�tait fix�e avant 2005-2006). En 2008-2009, nous avons obtenu la meilleure �valuation depuis les cinq derni�res ann�es.
Les principaux utilisateurs de nos rapports et les organisations que nous v�rifions donnent suite � nos constatations. Les minist�res et les organismes ont la responsabilit� de prendre les mesures correctives qui sont n�cessaires et d’am�liorer leurs m�thodes de gestion. Chaque ann�e, nous demandons � ces organisations de faire le point sur la mise en œuvre de nos recommandations. Depuis 2007-2008, nous leur demandons �galement d’�valuer le niveau de mise en œuvre atteint. L’information que nous recevons est celle que d�clarent les minist�res et les organismes. Nous ne soumettons cette information � aucun examen ni v�rification en profondeur. Toutefois, nous jugeons de sa coh�rence par rapport � ce que nous savons de l’organisation � ce moment-l�.
Nous avons �tabli qu’une p�riode de quatre ans est raisonnable pour mettre compl�tement en œuvre nos recommandations. Nous nous attendons � ce que 25 p. 100 des recommandations soient en grande partie mises en œuvre et � ce qu’un autre 50 p. 100 de celles-ci soient compl�tement mises en œuvre � la fin de la p�riode de quatre ans. En 2008-2009, les minist�res ont d�clar� qu’ils avaient compl�tement mis en œuvre 63 p. 100 des recommandations formul�es dans les rapports de v�rification de gestion que nous avons d�pos�s en 2004-2005 et qu’ils avaient en grande partie mis en œuvre un autre 27 p. 100 de ces recommandations. � compter de 2009-2010, notre cible sera de 75 p. 100, ce qui repose sur le regroupement des recommandations en grande partie mises en œuvre et compl�tement mises en œuvre. Pour 2008-2009, ce regroupement a donn� 90 p. 100.
Nous pr�parons � intervalles p�riodiques un rapport Le Point qui fait �tat des progr�s r�alis�s par le gouvernement dans la mise en œuvre des recommandations formul�es dans des rapports de v�rification de gestion ant�rieurs. Nous nous penchons � nouveau sur certaines recommandations et constatations choisies dans les rapports ant�rieurs pour d�terminer si les progr�s ont �t� satisfaisants. Pour ce faire, nous tenons compte du temps �coul� depuis notre rapport initial et de la complexit� et du degr� de difficult� des mesures correctives que doit prendre le gouvernement. Ces rapports Le Point constituent pour nous une autre fa�on de d�terminer — et une autre fa�on pour les parlementaires de comprendre — si les organisations gouvernementales s’acquittent des engagements qu’elles ont pris � la suite de nos recommandations ant�rieures.
Nous avons d�pos� un rapport Le Point en mars 2009. Pour cinq des sept sujets que nous avons examin�s, nous avons conclu que les progr�s accomplis �taient satisfaisants.
Les v�rifications des �tats financiers visent � r�pondre aux questions suivantes :
En 2008-2009, le Bureau a publi� 108 rapports dans lesquels une opinion sur des �tats financiers ou une information financi�re �tait exprim�e.
La pi�ce 9 r�sume les r�sultats que nous avons obtenus lors des v�rifications des �tats financiers de 2008-2009.
R�sultats attendus
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R�sultats r�els
Nous avons produit 108 rapports de v�rification d’�tats financiers qui ont fourni aux b�n�ficiaires, et en bout de ligne, au Parlement, une opinion objective et ind�pendante visant � indiquer si l’information financi�re que nous avons examin�e �tait fiable. Nous avons entam� des travaux avec les organisations f�d�rales qui seront touch�es par la conversion prochaine aux normes internationales d’information financi�re dans le but de les sensibiliser davantage � ce changement. Nous collaborons �galement avec les comit�s de v�rification de ces organisations en vue de prendre part aux pr�paratifs de surveillance li�s � la conversion. |
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Objectifs | Indicateurs et cibles | Sommaire de notre rendement | �tat du rendement |
Nos travaux offrent une valeur ajout�e pour les principaux utilisateurs de nos rapports. | 75 p. 100 des pr�sidents de comit�s de v�rification trouvent que nos v�rifications des �tats financiers offrent une valeur ajout�e. | 85 p. 100 des pr�sidents des comit�s de v�rification ont trouv� que nos v�rifications des �tats financiers offrent une valeur ajout�e. | Sup�rieur aux attentes |
Nos travaux offrent une valeur ajout�e pour les organisations que nous v�rifions. | 75 p. 100 des cadres sup�rieurs de soci�t�s d’�tat et de grands minist�res trouvent que nos v�rifications des �tats financiers offrent une valeur ajout�e. | 83 p. 100 des cadres sup�rieurs des soci�t�s d’�tat et des grands minist�res ont trouv� que nos v�rifications des �tats financiers offrent une valeur ajout�e. | Sup�rieur aux attentes |
Les principaux utilisateurs de nos rapports et les organisations que nous v�rifions donnent suite � nos constatations. | 100 p. 100 des r�serves signal�es dans nos opinions de v�rification ont �t� r�gl�es d’une v�rification des �tats financiers � la suivante. | 11 p. 100 des pr�occupations des r�serves signal�es dans nos opinions de v�rification ont �t� r�gl�es d’une v�rification des �tats financiers � la suivante. Nous avons exprim� 108 opinions de v�rification d’�tats financiers, qui pr�sentaient huit r�serves. Il y avait neuf r�serves en 2007-2008. | Attentes non r�alis�es |
Nos travaux offrent une valeur ajout�e pour les principaux utilisateurs de nos rapports. Pour d�terminer la valeur de nos v�rifications des �tats financiers, nous menons des sondages aupr�s des pr�sidents des comit�s de v�rification et d’autres organes charg�s de surveiller la communication de l’information financi�re. Depuis 2002-2003, nous avons r�alis� deux sondages biennaux. En 2008-2009, nous avons commenc� � mener un sondage apr�s chaque v�rification.
Dans notre Rapport sur les plans et les priorit�s 2008-2009, nous avions �tabli une cible de 75 p. 100 pour le pourcentage de pr�sidents de comit�s de v�rification qui trouvent que nos v�rifications offrent une valeur ajout�e. Nous avons obtenu comme r�sultat une moyenne de 85 p. 100, au moins trois quarts des r�pondants indiquant qu’ils �taient � d’accord � ou � enti�rement d’accord � avec les cinq �nonc�s utilis�s pour d�terminer la valeur ajout�e (voir la pi�ce 10).
La pi�ce 11 montre la tendance que pr�sentent les r�ponses des pr�sidents des comit�s de v�rification (aucune cible n’�tait fix�e avant 2004-2005). Nous avons obtenu une meilleure �valuation en 2008-2009 que lors des sondages pr�c�dents.
Nos travaux offrent une valeur ajout�e pour les organisations que nous v�rifions. Pour 2008-2009, nous avons �tabli comme cible que 75 p. 100 des cadres sup�rieurs de soci�t�s d’�tat et de grands minist�res sont d’accord ou enti�rement d’accord pour dire que nos v�rifications offrent une valeur ajout�e. Une moyenne de 83 p. 100 a �t� obtenue pour l’exercice, et les r�actions � un seul �nonc� se situaient en-de�� de 75 p. 100 (voir la pi�ce 12).
La pi�ce 13 montre la tendance que pr�sentent les r�ponses des cadres sup�rieurs (aucune cible n’�tait fix�e avant 2004-2005).
Les principaux utilisateurs de nos rapports et les organisations que nous v�rifions donnent suite � nos constatations. Dans le cadre de nos v�rifications des �tats financiers, nous surveillons les mesures prises pour donner suite aux opinions avec r�serves que nous incluons dans nos rapports. Nous avons comme indicateur le pourcentage de r�serves auxquelles on a donn� suite d’un rapport au suivant. Nous cherchons � obtenir un r�sultat de 100 p. 100.
Nous pouvons inclure deux types de r�serves dans nos rapports de v�rification des �tats financiers : les r�serves qui se rapportent � des questions de comptabilit� financi�re et de v�rification, et les r�serves relatives aux questions de conformit� aux autorisations. Nos rapports peuvent �galement s’int�resser � d’autres questions — � titre d’exemple, ils peuvent contenir des observations sur la viabilit� financi�re d’une organisation ou sur la capacit� d’une organisation de s’acquitter de son mandat. Dans le pass�, seules les r�serves portant sur des questions de comptabilit� financi�re et de v�rification �taient prises en compte dans le calcul de cet indicateur de rendement. Cette ann�e, nous avons �galement tenu compte des r�serves portant sur la conformit� aux autorisations et d’� autres questions �, et nous avons refait le calcul correspondant pour 2007-2008.
En 2008-2009, nous avons publi� 108 rapports de v�rification d’�tats financiers qui pr�sentaient huit r�serves d�j� signal�es dans les rapports de 2007-2008. Il a �t� donn� suite � une seule des neuf r�serves signal�es en 2007-2008, ce qui donne un rendement �quivalant � 11 p. 100.
Des huit r�serves qui restent, trois se rapportaient � des questions de comptabilit� financi�re et de v�rification, et cinq avaient trait � des questions de conformit� aux autorisations. Les trois r�serves li�es � la comptabilit� financi�re et � la v�rification �taient signal�es dans des rapports concernant des organisations territoriales. Quatre des cinq r�serves portant sur la conformit� aux autorisations �taient incluses dans des rapports destin�s aux organisations territoriales et faisaient �tat de rapports annuels qui n’�taient pas d�pos�s � temps. De nombreuses organisations territoriales �prouvent encore des difficult�s � �tablir la capacit� en mati�re de gestion financi�re dont elles ont besoin.
L’examen sp�cial d’une soci�t� d’�tat vise � r�pondre � la question suivante :
Les moyens et les m�thodes de la soci�t� d’�tat fournissent-ils l’assurance raisonnable que les actifs sont prot�g�s et contr�l�s, que la gestion des ressources est �conomique et efficiente et que les activit�s sont men�es efficacement?
En 2008-2009, nous avons fait rapport sur les examens sp�ciaux des huit soci�t�s �num�r�es � la Section III — Information suppl�mentaire. En 2008, trois nouvelles soci�t�s d’�tat se sont ajout�es � la liste des soci�t�s qui doivent faire l’objet de nos examens sp�ciaux : le Mus�e canadien des droits de la personne, l’Office de financement de l’assurance-emploi du Canada et PPP Canada Inc.
En 2008, nous avons commenc� � publier un chapitre pr�sentant les points saillants des examens sp�ciaux effectu�s et nous continuerons chaque ann�e d’inclure cette information dans nos rapports au Parlement. Le chapitre 7 de notre Rapport du printemps 2009, � Les examens sp�ciaux des soci�t�s d’�tat �, pr�sente les points saillants de huit rapports d’examen sp�cial de soci�t�s d’�tat qui ont �t� transmis aux conseils d’administration de ces soci�t�s entre le 1er mars 2008 et le 31 d�cembre 2008 et rendus publics par la suite. De ces huit rapports, six ne signalaient aucune lacune importante et deux faisaient �tat d’une ou de plusieurs lacunes importantes — il s’agit des rapports relatifs a la Soci�t� des ponts f�d�raux Limit�e et � VIA Rail Canada Inc. Ces lacunes ont �t� port�es � la connaissance du ministre comp�tent.
La pi�ce 14 r�sume le rendement que nous avons obtenu pour les examens sp�ciaux de soci�t�s d’�tat en 2008-2009.
R�sultats attendus
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R�sultats r�els
Nous avons remis huit rapports d’examen sp�cial de soci�t�s d’�tat f�d�rales en 2008-2009. Dans deux de ces rapports —ceux relatifs � VIA Rail Canada Inc. et � la Soci�t� des ponts f�d�raux Limit�e — nous avons signal� des lacunes importantes. |
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Objectifs | Indicateurs et cibles | Sommaire de notre rendement | �tat du rendement |
Nos travaux offrent une valeur ajout�e pour les principaux utilisateurs de nos rapports. | 90 p. 100 des pr�sidents des conseils d’administration trouvent que nos examens sp�ciaux offrent une valeur ajout�e. | 97 p. 100 des pr�sidents des conseils d’administration ont trouv� que nos examens sp�ciaux offrent une valeur ajout�e. | Sup�rieur aux attentes |
Nos travaux offrent une valeur ajout�e pour les organisations que nous v�rifions. | 75 p. 100 des dirigeants de soci�t�s d’�tat trouvent que nos examens sp�ciaux offrent une valeur ajout�e. | 84 p. 100 des dirigeants des soci�t�s d’�tat ont trouv� que nos examens sp�ciaux offrent une valeur ajout�e. | Sup�rieur aux attentes |
Les principaux utilisateurs de nos rapports et les organisations que nous v�rifions donnent suite � nos constatations. | 100 p. 100 des lacunes importantes ont �t� combl�es depuis le dernier examen sp�cial. | s/o* | s/o |
* Pour les huit examens sp�ciaux termin�s en 2008-2009 sans exception, aucune lacune importante n’avait �t� signal�e lors de l’examen sp�cial pr�c�dent, ou aucun examen sp�cial n’avait eu lieu pr�c�demment parce que la soci�t� d’�tat �tait nouvelle. |
Nos travaux offrent une valeur ajout�e pour les principaux utilisateurs de nos rapports. Pour d�terminer la valeur que repr�sentent nos examens sp�ciaux pour les utilisateurs des rapports correspondants, nous menons des sondages aupr�s des pr�sidents des conseils d’administration (voir la pi�ce 15). M�me si le nombre de r�pondants �tait petit (il correspond au nombre d’examens sp�ciaux que nous effectuons chaque ann�e), nous avons obtenu un bon taux de r�ponse. Nous avons re�u des r�ponses de huit des dix pr�sidents des conseils d’administration ayant fait l’objet du sondage en 2008-2009.
Dans notre Rapport sur les plans et les priorit�s 2008-2009, nous avions �tabli une cible de 90 p. 100 pour le pourcentage de r�pondants qui indiquent qu’ils sont d’accord ou enti�rement d’accord avec l’�nonc� que nos rapports offrent une valeur ajout�e. Cette ann�e, nous avons obtenu un r�sultat global de 97 p. 100. Tous les r�pondants sont d’accord ou enti�rement d’accord pour dire que nous produisons des rapports clairs et concis, que nous communiquons nos constatations de mani�re objective et juste et que les constatations rendent compte des principales questions qui pourront contribuer au progr�s de l’organisation.
La pi�ce 16 montre la tendance que pr�sentent les r�ponses des pr�sidents des conseils d’administration (aucune cible n’�tait fix�e avant 2007-2008).
Nos travaux offrent une valeur ajout�e pour les organisations que nous v�rifions. Dans notre Rapport sur les plans et les priorit�s 2008-2009, nous avions �tabli comme cible que 75 p. 100 des premiers dirigeants des soci�t�s d’�tat sont d’accord ou enti�rement d’accord avec l’�nonc� que nos examens sp�ciaux offrent une valeur ajout�e. Pour l’exercice 2008-2009, nous avons obtenu un r�sultat de 84 p. 100 (voir la pi�ce 17).
La pi�ce 18 montre la tendance que pr�sentent les r�ponses des premiers dirigeants (aucune cible n’�tait fix�e avant 2006-2007).
Les principaux utilisateurs de nos rapports et les organisations que nous v�rifions donnent suite � nos constatations. Nous surveillons les mesures prises pour combler les lacunes importantes que nous avons signal�es dans nos rapports. Dans le cas des examens sp�ciaux, notre indicateur est le pourcentage de lacunes importantes auxquelles on a donn� suite d’un rapport au suivant. Notre cible est de 100 p. 100.
Pour les huit examens sp�ciaux termin�s en 2008-2009, aucune lacune importante n’avait �t� signal�e lors de l’examen sp�cial pr�c�dent, ou aucun examen sp�cial n’avait eu lieu pr�c�demment puisque la soci�t� d’�tat �tait nouvelle. L’indicateur ne s’applique donc pas.
Activit�s de surveillance du d�veloppement durable. Dans le pass�, nous avons exerc� annuellement une surveillance d’un certain nombre de strat�gies de d�veloppement durable de minist�res et nous continuons d’agir ainsi. En 2008, nous avons examin� la mise en œuvre d’un engagement de chacune des strat�gies de 2007-2009 pr�sent�es par 11 organisations f�d�rales.
Les organisations ont pris un certain nombre de mesures dans des secteurs particuliers, mais il n’existe toujours pas d’objectifs ni d’indicateurs bien d�finis pour pr�ciser les attentes du gouvernement � l’�gard des strat�gies de d�veloppement durable, ni pour mesurer les progr�s individuels ou collectifs des minist�res et des organismes. Par cons�quent, nous ne poss�dons toujours pas d’�l�ments qui nous permettent de faire une �valuation valable des r�sultats en ce qui a trait aux strat�gies de d�veloppement durable.
La Loi f�d�rale sur le d�veloppement durable de 2008 exige qu’Environnement Canada �tablisse des cibles et des objectifs f�d�raux de d�veloppement durable d’ici juin 2010 et qu’il fasse rapport sur le progr�s r�alis� au moins une fois tous les trois ans suivant l’entr�e en vigueur de la Loi. En vertu de cette l�gislation, de nouvelles responsabilit�s incombent au commissaire � l’environnement et au d�veloppement durable, notamment celle de v�rifier la justesse des renseignements contenus dans le rapport du gouvernement sur le progr�s r�alis� dans la mise en œuvre de la strat�gie f�d�rale de d�veloppement durable. Nous attendons avec int�r�t d’examiner ce progr�s dans le cadre de nos rapports annuels futurs.
Les p�titions en mati�re d’environnement. Les modifications apport�es en 1995 � la Loi sur le v�rificateur g�n�ral nous obligent � surveiller les p�titions en mati�re d’environnement re�ues des Canadiens et � en rendre compte annuellement au Parlement. Le commissaire fait rapport sur la quantit� et la nature des p�titions re�ues ainsi que sur l’�tat d’avancement de leur traitement et le respect des d�lais dans les r�ponses des ministres. Le rapport annuel sur les p�titions en mati�re d’environnement faisait partie du Rapport de d�cembre 2008 du commissaire, qui a �t� d�pos� au Parlement en f�vrier 2009.
En 2008-2009, le Bureau a re�u 37 p�titions en mati�re d’environnement. Les ministres ont r�pondu dans une proportion de 83 p. 100 aux p�titions sur des questions environnementales dans le d�lai de 120 jours pr�vu, compar� � une proportion de 84 p. 100 pour l’exercice pr�c�dent.
En outre, nous avons maintenu notre pratique de v�rifier certaines questions et certains engagements pris par les ministres en r�ponse aux p�titions. En 2008-2009, nous avons v�rifi� les progr�s r�alis�s par les minist�res en ce qui concerne l’�laboration de la cote air sant�. Nous avons pr�sent� les r�sultats de ces travaux au Parlement dans notre rapport Le Point de mars 2009.
Nous mesurons et g�rons notre rendement en tant qu’organisation de diff�rentes fa�ons. Les sections qui suivent pr�sentent nos principaux objectifs, indicateurs et cibles de rendement ainsi que les r�sultats que nous avons obtenus en 2008-2009.
Respect des �ch�ances. Pour les v�rifications de gestion, le Bureau d�termine quand chacun des rapports de v�rification sera d�pos� � la Chambre des communes; il n’y a donc pas de date d’�ch�ance fix�e par la loi pour ces rapports. Nous communiquons cependant au Comit� permanent des comptes publics notre calendrier des dates auxquelles nous pr�voyons d�poser nos rapports de v�rification de gestion au cours du prochain exercice. Dans notre Rapport sur les plans et les priorit�s 2008-2009, nous avions �num�r� les 29 rapports de v�rification de gestion que nous comptions d�poser au cours de l’exercice. Tous les rapports ont �t� termin�s selon les pr�visions, � l’exception d’un seul. L’�ch�ance de ce dernier a �t� report�e, et le rapport a �t� d�pos� en mai 2009. Nous avions comme cible pour 2008-2009 que 90 p. 100 des rapports seraient d�pos�s � temps. En ce qui concerne les v�rifications de gestion d’entit�s f�d�rales, 13 rapports ont �t� d�pos�s aux dates pr�vues, et 13 l’ont �t� plus tard que la date pr�vue dans le Rapport sur les plans et les priorit�s 2008-2009 en raison de la prorogation du Parlement. Un rapport parmi les 13 d�pos�s plus tard que pr�vu a �t� d�pos� s�par�ment puisqu’il �tait produit conjointement avec une v�rification connexe effectu�e par le Commissariat � la protection de la vie priv�e. Les deux v�rifications de gestion des entit�s territoriales pr�vues ont �t� termin�es � temps. Des pr�cisions sur les rapports de v�rification qui ont �t� d�pos�s se trouvent � la Section III — Informations suppl�mentaires.
La majorit� des v�rifications des �tats financiers des soci�t�s d’�tat f�d�rales (91 p. 100) et des autres organisations f�d�rales pour lesquelles une date d’�ch�ance est fix�e par la loi (95 p. 100) ont �t� termin�es � temps, mais nous n’avons pas atteint notre cible de 100 p. 100. En ce qui concerne les soci�t�s d’�tat f�d�rales, les �ch�ances pour le d�p�t des rapports n’ont pas �t� respect�es pour la Monnaie royale canadienne (pour l’exercice termin� le 31 d�cembre 2008), la Commission de la capitale nationale, la Soci�t� des ponts f�d�raux Limit�e et la Fondation canadienne des relations raciales (pour chacune de ces soci�t�s, pour l’exercice termin� le 31 mars 2008). Dans le cas d’une � autre organisation f�d�rale qui a une date d’�ch�ance fix�e par la loi �, soit la Commission des champs de bataille nationaux, nous n’avons pas pu respecter l’�ch�ance. Il peut �tre plus difficile de terminer les v�rifications des organisations f�d�rales � temps lorsqu’il n’y a pas de date d’�ch�ance pr�vue par la loi, car ces entit�s ne sont pas toujours pr�tes � �tre v�rifi�es selon l’�ch�ance que nous nous sommes fix�e, � savoir dans les 150 jours suivant la fin de l’exercice. En 2008-2009, nous avons n�anmoins r�ussi � terminer � temps 84 p. 100 de ces v�rifications, ce qui est sup�rieur � notre cible de 70 p. 100 pour l’exercice (voir la pi�ce 19).
Les v�rifications des �tats financiers des entit�s territoriales posent des d�fis uniques, notamment en ce qui concerne l’�tat de pr�paration du client. En 2008-2009, 48 p. 100 de ces v�rifications ont �t� termin�es selon l’�ch�ance pr�vue, ce qui constitue une diminution par rapport � 2007-2008 ainsi qu’un r�sultat en de�� de notre objectif de 55 p. 100 pour 2008-2009.
Dans notre Rapport sur les plans et les priorit�s 2008-2009, nous avions �num�r� les 15 examens sp�ciaux que nous comptions effectuer en 2008-2009. Huit de ces examens ont �t� termin�s en 2008-2009, et les rapports de six d’entre eux ont �t� livr�s � la date fix�e par la loi ou avant celle-ci (voir la liste des examens sp�ciaux effectu�s). Pour ce qui est des sept autres examens sp�ciaux, l’�ch�ance a �t� report�e jusqu’en 2009-2010. Toutefois, nous croyons toujours �tre en mesure de terminer ces examens avant les �ch�ances fix�es par la loi. En 2008-2009, nous avons obtenu un r�sultat de 75 p. 100, tout comme en 2007-2008. Bien qu’il s’agisse d’une importante am�lioration par rapport aux 25 p. 100 de 2006-2007, notre r�sultat se situe toujours en-de�� de notre cible de 100 p. 100. Nous nous attachons � parfaire notre m�thode de planification des examens sp�ciaux afin de respecter davantage les �ch�ances.
Respect du budget. Pour toutes nos v�rifications, nous consid�rons avoir respect� le budget si nous avons effectu� la v�rification en pas plus de 115 p. 100 du nombre d’heures pr�vues pour la v�rification. Ce chiffre tient compte de facteurs que l’�quipe de v�rification ne peut contr�ler et qui peuvent influer sur le temps n�cessaire � une v�rification, comme l’�tat de pr�paration de l’entit� v�rifi�e et le nombre et la complexit� des questions de v�rification relev�es.
Pour ce qui est des v�rifications des entit�s f�d�rales, trois de nos r�sultats obtenus par rapport au respect du budget se sont am�lior�s en 2008-2009 et ont d�pass� notre cible de 70 p. 100. Cependant, pour les v�rifications des soci�t�s d’�tat et des autres entit�s f�d�rales qui ont une date d’�ch�ance fix�e par la loi, les r�sultats sont en-de�� de la cible. Quant � nos r�sultats par rapport au respect du budget pour les v�rifications des organisations territoriales, ils sont bien au-dessus de la cible de 55 p. 100 (voir la pi�ce 20).
Les r�sultats obtenus en 2008-2009 par rapport au respect du budget pour les v�rifications des �tats financiers des soci�t�s d’�tat et des autres entit�s f�d�rales qui ont une date d’�ch�ance fix�e par la loi continuent de se situer bien en-de�� de la cible �tablie, mais les r�sultats de nos v�rifications r�centes sont prometteurs, en partie gr�ce aux efforts que nous d�ployons pour rendre nos m�thodes d’�tablissement et de gestion des budgets plus rigoureuses. Les pr�paratifs rendus n�cessaires pour la conversion aux normes internationales d’information financi�re posent de nouveaux d�fis en mati�re d’�tablissement du budget et d’affectation des ressources dans le cas des v�rifications des soci�t�s d’�tat et des organisations territoriales. Nous examinerons donc toutes les v�rifications dans le but de cerner les possibilit�s de les rendre plus efficientes, de mani�re � pouvoir contrebalancer l’incidence de ces d�fis additionnels. On peut certes trouver plusieurs raisons et explications possibles aux d�passements de budget pour des v�rifications donn�es, mais, dans l’ensemble, ces r�sultats indiquent que nous devons mieux planifier, surveiller et �tablir les budgets de nos v�rifications. Par ailleurs, les r�sultats de notre sondage aupr�s des employ�s montrent que nos employ�s croient que nous pouvons am�liorer la gestion de l’affectation du personnel aux produits.
Nos travaux de v�rification reposent sur une m�thode et un syst�me de gestion de la qualit� rigoureux. Les revues internes annuelles et les revues externes effectu�es p�riodiquement par des pairs fournissent des opinions � la v�rificatrice g�n�rale sur la question de savoir si nos v�rifications sont r�alis�es selon les normes �tablies pour la profession et si notre syst�me de contr�le de la qualit� est bien con�u et mis en œuvre efficacement. Nous rendons compte publiquement des r�sultats de ces revues afin de donner l’assurance aux d�put�s et � la population qu’ils peuvent s’appuyer sur les opinions et les conclusions exprim�es dans nos rapports de v�rification. Le Syst�me de gestion de la qualit� est fond� sur les normes de la profession et les politiques du Bureau. Il fournit aux v�rificateurs une s�rie d’�tapes � franchir obligatoirement lors de leurs v�rifications et permet de garantir que ces v�rifications sont effectu�es conform�ment aux normes de la profession et aux politiques du Bureau. Les revues internes annuelles permettent aussi de d�terminer si les opinions et les conclusions formul�es dans nos rapports de v�rification sont appropri�es. Les revues externes r�alis�es par des instituts provinciaux de comptables agr��s visent � d�terminer si nous appliquons les normes de la profession et si nous respectons leurs exigences en mati�re de formation des stagiaires comptables agr��s.
Revues internes des pratiques. Chaque ann�e, nous effectuons des revues des pratiques de nos v�rifications d’�tats financiers, de nos examens sp�ciaux, de nos v�rifications de gestion et de nos �valuations des rapports sur le rendement des organismes en �valuant leur conformit� au Syst�me de gestion de la qualit� du Bureau. En 2008-2009, nous avons men� � bien 22 revues des pratiques, soit 12 pour des v�rifications d’�tats financiers, 7 pour des v�rifications de gestion et 3 pour des examens sp�ciaux. Le nombre de revues r�alis�es est plus �lev� qu’� l’habitude et tient compte de l’ex�cution de travaux en retard de l’exercice pr�c�dent.
Dans tous les cas � l’exception d’un seul, les revues des pratiques ont r�v�l� que les opinions et les conclusions exprim�es dans nos rapports �taient appropri�es. Pour ce qui est de l’exception, on a demand� � l’�quipe de v�rification d’ex�cuter des travaux additionnels et d’apporter des corrections au dossier de v�rification.
Les revues des pratiques ont permis de cerner un certain nombre de cas o� des am�liorations devaient �tre apport�es � notre Syst�me de gestion de la qualit� et o� ce dernier n’�tait pas utilis� de fa�on uniforme et rigoureuse. Les revues ont r�v�l� que seulement quatre des v�rifications respectaient totalement notre Syst�me de gestion de la qualit�.
Le Bureau n’est pas satisfait de ces r�sultats et il a pris des mesures pour r�gler les difficult�s, y compris accro�tre les obligations redditionnelles en mati�re de conformit� au Syst�me de gestion de la qualit�. Nous avons �labor� des plans d’action d�taill�s qui ont �t� examin�s par notre comit� de v�rification ind�pendant et approuv�s par le Conseil de direction du Bureau. Ces deux instances surveilleront attentivement la mise en œuvre des plans d’action. Gr�ce � ces mesures, nous pouvons nous attendre � ce que le prochain exercice soit marqu� par des am�liorations et, comme bon nombre des v�rifications du prochain exercice sont d�j� avanc�es, � ce que ces am�liorations soient encore plus nombreuses au cours de l’exercice suivant.
En r�ponse � ces revues des pratiques, nous avons d�cid� de modifier notre indicateur de rendement en le faisant passer de � pourcentage des revues internes des pratiques qui indiquent que nos v�rifications sont conformes � notre Syst�me de gestion de la qualit� � � � pourcentage des revues des pratiques qui indiquent que les opinions et les conclusions exprim�es dans nos rapports sont appropri�es �. Ce changement repose sur le fait que, m�me si la conformit� � notre Syst�me de gestion de la qualit� vise � garantir que les opinions et les conclusions exprim�es dans nos rapports de v�rification sont appropri�es, au bout du compte, le Parlement et le public cherchent avant tout � savoir si ces opinions et ces conclusions sont fiables.
Revues externes. En ayant recours aux revues du Bureau par des pairs, effectu�es par d’autres bureaux nationaux de v�rification l�gislative, nous cherchons � obtenir p�riodiquement une assurance ind�pendante que notre Syst�me de gestion de la qualit� est con�u ad�quatement et qu’il fonctionne efficacement pour produire, en toute ind�pendance, une information objective et corrobor�e, sur laquelle le Parlement peut s’appuyer pour examiner le rendement du gouvernement et exiger de ce dernier qu’il rende des comptes. La prochaine revue par des pairs aura lieu en 2009-2010. Elle portera sur nos trois principales m�thodes de v�rification et sur les principaux services qui appuient directement les activit�s de v�rification. Les deux revues pr�c�dentes par des pairs ont r�v�l� que notre Syst�me de gestion de la qualit� pour les v�rifications des �tats financiers �tait bien con�u et qu’il fonctionnait efficacement (1999), et qu’il en �tait de m�me pour les m�thodes de v�rification de gestion (2003).
Un autre genre de revues externes est effectu� par les instituts provinciaux de comptables agr��s. Ces derniers v�rifient si nous respectons les normes de la profession et si la formation que nous donnons aux futurs comptables agr��s satisfait � leurs exigences. Les plus r�centes revues effectu�es par les instituts de 5 provinces (au cours des 18 derniers mois) ont indiqu� que nous respections les normes professionnelles ainsi que les exigences de ces instituts en mati�re de formation.
Les r�sultats des revues des pratiques du Bureau, y compris les plans d’action et les rapports d’�tape, sont publi�s sur le site Web du Bureau, sous la rubrique � � propos du Bureau �.
V�rifications internes. Nous v�rifions �galement nos m�thodes de gestion et d’administration. Ces v�rifications fournissent � la v�rificatrice g�n�rale l’assurance que le Bureau respecte les politiques du gouvernement et celles du Bureau. Elles fournissent �galement aux gestionnaires des �valuations et des recommandations. Le lien � la liste des v�rifications et des examens internes se trouve � la Section III—Informations suppl�mentaires.
En 2008-2009, � la suite de l’implantation d’un nouveau syst�me financier en avril 2008, nous avons entam� une v�rification interne des contr�les sur les op�rations financi�res. Les constatations de cette v�rification seront pr�sent�es dans notre Rapport sur le rendement 2009-2010.
Les r�sultats des v�rifications internes sont publi�s sur le site Web du Bureau, au fur et � mesure que celles-ci sont termin�es, sous la rubrique � � propos du Bureau �.
Les valeurs que nous privil�gions en vue de cr�er un milieu de travail respectueux sont l’honn�tet�, l’int�grit� et la conduite exemplaire. Ces valeurs d�finissent la fa�on dont nous effectuons notre travail et nous nous conduisons. De plus, le Bureau pr�conise les valeurs suivantes : comp�tence, repr�sentativit�, impartialit�, justice, �quit� en mati�re d’emploi, transparence, souplesse, viabilit� financi�re et efficience. Il int�gre ces valeurs dans toutes les activit�s qui touchent les ressources humaines. En outre, depuis 2005, 50 p. 100 de la r�mun�ration au rendement des gestionnaires est calcul�e en fonction de leur capacit� de bien g�rer leurs ressources humaines.
Le Bureau s’est fix� quatre objectifs pour maintenir un milieu de travail respectueux, lesquels sont assortis d’indicateurs et de cibles :
offrir un milieu de travail o� les employ�s sont satisfaits et motiv�s;
favoriser l’instauration d’un milieu de travail bilingue;
r�unir un effectif qui est repr�sentatif de la population canadienne;
faire en sorte de disposer d’employ�s comp�tents et capables, afin de mener � bien notre mandat.
Des employ�s satisfaits et motiv�s. Pour cet objectif, notre cible est de maintenir le taux de satisfaction des employ�s � au moins 80 p. 100. En 2008, le taux de r�ponse de notre sondage aupr�s des employ�s a �t� de 93 p. 100, ce qui est sup�rieur au taux de 90 p. 100 obtenu en 2006, et � la norme de la plupart des organisations, qui est de 65 p. 100. Les r�sultats indiquent une augmentation importante de la satisfaction globale des employ�s, qui est pass�e de 70 p. 100 en 2004 � 82 p. 100 en 2006, et � 88 p. 100 en 2008. La plupart des employ�s, soit 93 p. 100 d’entre eux, affirment qu’ils sont fiers de travailler pour le Bureau, que le Bureau est bien g�r�, que sa direction est claire, et que sa vision et ses valeurs sont fortement respect�es.
Notre d�fi l’an prochain sera de maintenir ce niveau de satisfaction et de continuer � chercher des fa�ons de nous am�liorer. En r�ponse au sondage men� aupr�s des employ�s en 2008, le Conseil de direction s’est engag� � agir dans les trois domaines suivants : l’efficacit� de la gestion et de la supervision, les ressources (charge de travail et dotation) et le processus de promotion. Ces mesures ont commenc� � �tre mises en œuvre � la fin de 2008. Notre objectif est de nous assurer que toutes les initiatives recens�es sont bien avanc�es ou termin�es avant notre prochain sondage des employ�s, au printemps 2010.
Un milieu de travail bilingue. Le Bureau a continu� � am�liorer sa capacit� bilingue dans le groupe de direction. Au 31 mars 2009, 85 p. 100 des membres du groupe de la haute direction (v�rificateurs g�n�raux adjoints et directeurs principaux) r�pondaient aux exigences linguistiques rattach�es � leur poste. En ce qui concerne les directeurs, 79 p. 100 de ceux-ci satisfaisaient aux exigences linguistiques de leur poste. Nous continuerons � mettre l’accent sur la formation linguistique en langue seconde au cours de 2009-2010.
Un effectif repr�sentatif. En augmentant son effectif par rapport � l’exercice pr�c�dent, le Bureau a pu, pour trois des quatre groupes d�sign�s, d�passer ou se rapporcher du niveau de 100 p. 100 de leur disponibilit� au sein de la population active. Nous devons encore faire des efforts pour augmenter la repr�sentation des minorit�s visibles.
Taux de maintien de l’effectif. Le taux de maintien de l’effectif de 88 p. 100 a l�g�rement augment� au cours du dernier exercice, mais demeure inf�rieur � notre cible de 90 p. 100. Nous avons �labor� une strat�gie de recrutement et de maintien de l’effectif et nous surveillons de plus pr�s certains groupes d’employ�s, particuli�rement dans le domaine de la comptabilit�, afin d’am�liorer notre capacit� de conserver notre personnel.
En 2008-2009, le Bureau pouvait d�penser un montant net de 100,4 millions de dollars, qui se compose des cr�dits accord�s pour l’exercice de 87,9 millions de dollars, et de la valeur des services fournis gratuitement par d’autres entit�s gouvernementales, soit 13,4 millions de dollars, d�duction faite des revenus non disponibles de 0,9 million de dollars.
Au cours de l’exercice 2008-2009, le Bureau a utilis� 84,4 millions de dollars des 87,9 millions de dollars de cr�dits parlementaires qui lui ont �t� accord�s (voir la pi�ce 21). Ces cr�dits de 87,9 millions de dollars sont constitu�s d’une somme de 81,9 millions de dollars provenant du Budget principal des d�penses et d’une somme additionnelle de 6,0 millions de dollars provenant du Budget suppl�mentaire des d�penses et d’ajustements et de virements. La somme de 6,0 millions de dollars comprend des �l�ments r�guliers, y compris les fonds report�s (3,6 millions de dollars) et divers �l�ments salariaux, comme les augmentations dues aux facteurs �conomiques et les hausses li�es � la r�mun�ration au rendement (1,0 million de dollars), ainsi que les cong�s parentaux et les indemnit�s de d�part (1,7 million de dollars) recouvr�s du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor (par le truchement du cr�dit pour �ventualit�s).
2008-2009 (en millions de dollars) |
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No du cr�dit ou poste l�gislatif (L) | Libell� du cr�dit ou du poste l�gislatif | Budget principal des d�penses | D�penses pr�vues | Total des autorisations | Total des d�penses r�elles |
15 | D�penses du programme | 72,3 | 72,3 | 78,6 | 75,1 |
(L) | Contributions aux r�gimes d’avantages sociaux des employ�s | 9,6 | 9,6 | 9,3 | 9,3 |
Total | 81,9 | 81,9 | 87,9 | 84,4 |
Le Bureau n’a donc pas utilis� 3,5 millions de dollars de ses cr�dits parlementaires en 2008-2009 (4,3 millions en 2007-2008). � l’instar des minist�res et des organismes f�d�raux, le Bureau peut, sous r�serve de l’autorisation du Parlement, reporter au prochain exercice des montants non d�pens�s et des ajustements pouvant repr�senter jusqu’� 5 p. 100 de son budget de fonctionnement (fond� sur les d�penses de programme indiqu�es dans le Budget principal des d�penses).
La pi�ce 22 montre la tendance relative aux d�penses du Bureau de 2004-2005 � 2008-2009.
En 2008-2009, le co�t net de fonctionnement du Bureau s’est �tabli � 100,1 millions de dollars, comme l’indiquent ses �tats financiers v�rifi�s. Cette augmentation de 7,4 millions de dollars (8,0 p. 100) par rapport � 2007-2008 est surtout attribuable � une augmentation des salaires et des avantages sociaux d’environ 4,5 millions de dollars (6,4 p. 100) ainsi qu’� une augmentation du co�t des locaux du Bureau de 1,6 million de dollars (22,0 p. 100) et des services professionnels de 1,2 million de dollars (14,4 p. 100). La hausse du co�t des salaires s’explique principalement par l’utilisation d’un plus grand nombre d’�quivalents temps plein, par l’augmentation annuelle due aux facteurs �conomiques et par la hausse des co�ts des avantages sociaux et des indemnit�s de d�part. Le co�t des locaux, lesquels sont fournis gratuitement au Bureau, a augment� par suite de la conclusion d’une nouvelle entente d’une dur�e de quatre ann�es et demie. Travaux publics et Services gouvernementaux Canada a n�goci� cette nouvelle entente, qui porte sur les locaux du Bureau � Ottawa et qui est entr�e en vigueur en avril 2008. Le co�t �tabli pour la premi�re ann�e de l’entente comporte une augmentation de 22 p. 100 pour tenir compte de l’augmentation de la valeur de march� des frais d’utilisation.
Le Bureau a utilis� 628 �quivalents temps plein (ETP) en 2008-2009, ce qui repr�sente 98,9 p. 100 de son budget de 635 ETP. Il s’agit d’une augmentation de 20 ETP par rapport � l’utilisation de l’exercice pr�c�dent. En 2007-2008, le Bureau avait utilis� 608 ETP, soit 98,5 p. 100 de son budget de 617 ETP.
Nous avons pr�sent� un budget initial de 91,9 millions de dollars pour 2008-2009 dans notre Rapport sur les plans et les priorit�s 2008-2009, ainsi qu’un budget r�vis� de 98,8 millions de dollars pour 2008-2009 dans notre Rapport sur les plans et les priorit�s 2009-2010. Le budget r�vis� (d�penses pr�vues) et les d�penses r�elles (co�t net de fonctionnement) de 2008-2009 sont indiqu�s � la pi�ce 2 — Sommaire de notre rendement.
Nous g�rons les co�ts � l’�chelle du Bureau et �galement pour chaque v�rification. Des budgets sont �tablis pour les v�rifications en fonction des heures et des autres co�ts pr�vus pour le travail. Le Bureau impute directement aux v�rifications et aux projets de m�thodes professionnelles tous les co�ts directs des salaires, des services professionnels et des d�placements ainsi que les autres co�ts li�s � l’ex�cution de ces v�rifications et de ces projets. Toutes les autres charges du Bureau, y compris les services fournis gratuitement, sont consid�r�es comme co�ts indirects et sont imput�es aux v�rifications et aux projets de m�thodes professionnelles en fonction des heures qui y sont directement consacr�es.
(en millions de dollars) | 2008-2009 | 2007-2008 | |
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Co�ts r�els | Budget | Co�ts r�els | |
V�rifications de gestion et �tudes | 43,7 | 45,2 | 39,5 |
Le nombre de v�rifications dont les rapports ont �t� d�pos�s et de celles en cours �tait en 2008-2009 semblable � celui de l’exercice pr�c�dent, mais les co�ts sont plus �lev�s en raison de l’ampleur des travaux requis et de la complexit� des v�rifications. Les co�ts r�els de 2008-2009 sont l�g�rement inf�rieurs au montant du budget, �tant donn� que des travaux ont �t� report�s � l’exercice suivant et que certaines d�penses ont �t� moindres que celles pr�vues au budget.
(en millions de dollars) | 2008-2009 | 2007-2008 | |
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Co�ts r�els | Budget | Co�ts r�els | |
V�rifications des �tats financiers des soci�t�s d’�tat, des gouvernements territoriaux et d’autres organisations ainsi que des �tats financiers sommaires du gouvernement du Canada | 38,3 | 35,2 | 34,8 |
Les co�ts de ces v�rifications en 2008-2009 ont d�pass� les co�ts pr�vus, parce que des questions difficiles se sont pos�es dans le cas de plusieurs soci�t�s d’�tat et dans le cas des �tats financiers sommaires du gouvernement du Canada. En outre, il a fallu recourir davantage aux services professionnels en vue de g�rer la p�riode de pointe de mai et de juin 2008. Les co�ts ont �galement connu une hausse par rapport � l’exercice pr�c�dent. Cela est en partie attribuable aux raisons fournies ci-dessus, mais �galement aux co�ts inh�rents � l’exercice d’un nouveau mandat, celui de la v�rification de l’Organisation internationale du Travail, et aux travaux requis � notre Syst�me de gestion de la qualit� dont les co�ts sont imput�s aux v�rifications. Nous cherchons sans cesse � am�liorer notre gestion des co�ts li�s � la v�rification des �tats financiers.
(en millions de dollars) | 2008-2009 | 2007-2008 | |
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Co�ts r�els | Budget | Co�ts r�els | |
Examens sp�ciaux des soci�t�s d’�tat | 7,8 | 8,6 | 6,8 |
Le co�t total des examens sp�ciaux des soci�t�s d’�tat varie en fonction du nombre d’examens en cours chaque ann�e, de la nature, de la taille et de la complexit� des soci�t�s examin�es, et du risque qu’elles pr�sentent. En 2008-2009, nous avons travaill� � 24 examens sp�ciaux et en avons termin� 8, tandis qu’en 2007-2008, nous avions travaill� � 20 examens sp�ciaux et en avions termin� 8. Le co�t de nos examens sp�ciaux s’est �lev� � 800 000 $ au-dessous du budget pr�vu cette ann�e � la suite de contretemps dans la r�alisation de plusieurs examens sp�ciaux, y compris dans un examen important qui a �t� remis � une date ult�rieure. De plus, un autre examen important termin� r�cemment a co�t� 300 000 $ de moins que le montant pr�vu au budget.
(en millions de dollars) | 2008-2009 | 2007-2008 | |
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Co�ts r�els | Budget | Co�ts r�els | |
Activit�s de surveillance li�es au d�veloppement durable et p�titions en mati�re d’environnement | 2,0 | 1,4 | 3,2 |
Les co�ts de ces travaux en 2008-2009 sont plus �lev�s que nous l’avions pr�vu parce que nous avons ex�cut� des travaux additionnels pour des projets sp�ciaux li�s au processus de p�tition. Ces co�ts sont toutefois inf�rieurs � ceux de l’exercice 2007-2008, compte tenu que nous avons re�u moins de p�titions et que nous avons d�pos� moins de rapports de v�rification portant sur l’environnement et le d�veloppement durable.
(en millions de dollars) | 2008-2009 | 2007-2008 | |
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Co�ts r�els | Budget | Co�ts r�els | |
M�thodes professionnelles | 8,8 | 8,5 | 7,8 |
Nous avons consacr� plus de temps que l’an dernier � ce secteur afin de mener � bien divers projets et initiatives, notamment la mise � jour de nos m�thodes de v�rification et la pr�paration et la formation en vue de l’adoption des normes internationales d’information financi�re.