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2007-2008
Rapport ministériel sur le rendement



Santé Canada






La version originale a été signée par
L'honorable Leona Aglukkaq
Ministre de la Santé






Table des matières

Section I : Survol

Section II : Analyse du rendement par résultat stratégique

Section III : Renseignements supplémentaires

Section IV : Autres sujets d'intérêt

Section V : Autre information



Section I : Survol

Message de la Ministre

Leona Aglukkaq - Ministre de la santéÀ titre de nouvelle ministre de la Santé du Canada, j'ai le plaisir de vous présenter le Rapport ministériel sur le rendement (RMR) de 2007-2008 de Santé Canada, qui présente les grandes lignes des projets réalisés par le Ministère et le gouvernement dans le domaine de la santé ainsi que le progrès accompli à la réalisation de son engagement envers les Canadiens au cours de la dernière année.

En tant qu'ancienne ministre de la Santé et des Services sociaux du Nunavut, le Portefeuille en est un de grand intérêt pour moi. J'ai l'intention de poursuivre le travail important entrepris par mon prédécesseur, l'honorable Tony Clement, et j'aborderai de nouvelles priorités à mesure que les besoins des Canadiens évoluent.

Le Rapport ministériel sur le rendement démontre que le Ministère a suivi le programme présenté dans le discours du Trône de 2007, les budgets de 2007 et 2008, le Rapport sur les plans et les priorités de 2007‑2008 de Santé Canada et les initiatives à l’échelle du  gouvernement. Santé Canada donne suite à ses engagements et introduit des innovations qui correspondent aux priorités des Canadiens en santé.

Le Plan d’action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation, annoncé par le premier ministre en décembre 2007, se fonde en grande partie sur les leçons apprises par Santé Canada. En effet, il vise à réduire les risques associés à la salubrité des aliments, à la santé et aux produits de consommation. Le Ministère a joué un rôle important en travaillant à la modernisation du système canadien de réglementation des produits de santé et de consommation et des aliments. Santé Canada a joué un rôle actif en encourageant l’industrie à mettre sur le marché des produits de santé innovateurs, efficaces et sans danger.

L’air que l’on respire et le lieu qu’on habite touchent la santé de tous les Canadiens. Environnement Canada et Santé Canada ont choisi de se joindre au Programme de l’air pur et au Plan de gestion des produits chimiques du gouvernement qui s’appuient su la position de leader mondial du Canada dans la saine gestion des substances et des produits chimiques. Nous travaillons à la mise en œuvre de la cote air santé et évaluons les risques pour la santé que présentent diverses sources de pollution atmosphérique intérieures et extérieures. Santé Canada surveille aussi plus de 200 produits chimiques qui pourraient être dangereux pour l’état de santé des Canadiens et cette surveillance pourrait nous conduire vers de nouvelles réglementations de certains de ces produits.

Santé Canada continue de collaborer à des approches novatrices et coordonnées en vue d’améliorer l’ensemble des résultats de santé des communautés des Premières nations et des Inuits, y compris l’accès aux services de santé. En 2007, le gouvernement du Canada, le gouvernement de la Colombie‑Britannique et le Conseil des leaders des Premières nations ont signé le premier Plan tripartite de santé des Premières nations au Canada. Par leur signature, les parties s’engagent à travailler de concert à la création d’une nouvelle structure de gouvernance qui permettra aux Premières nations de participer davantage à la prestation des services de santé et qui favorisera l’intégration et la coordination des services de santé financés par les gouvernements fédéral et provincial.

La Stratégie nationale antidrogue, dont le lancement a été annoncé en 2007, réunit le ministère de la Justice, Santé Canada et Sécurité publique Canada. Cette stratégie comprend trois volets : prévenir la consommation de drogues illicites, traiter les toxicomanies et contrer la production et la distribution de drogues illicites. Au nom de l’ensemble des partenaires, Santé Canada dirige l’élaboration du volet prévention et traitement de la stratégie.

La santé comprend non seulement la santé physique, mais aussi la santé mentale. En 2007, le gouvernement a créé la Commission de la santé mentale du Canada afin d’élaborer une stratégie nationale d’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladie mentale et de leur famille. Outre l’investissement initial de 130 millions de dollars sur 10 ans, le gouvernement s’est engagé dans le budget de 2008 à verser 110 millions de dollars supplémentaires aux projets de recherche nationaux sur la santé mentale et l’itinérance.

Santé Canada continue de démontrer son leadership en aidant les provinces et les territoires à établir les garanties sur les délais d’attente. Grâce à nos programmes, l’accès aux traitements prioritaires comme la radiothérapie pour le traitement du cancer, la chirurgie de la cataracte,  le remplacement de la hanche et du genou, les soins cardiaques, l’imagerie diagnostique et les soins de santé primaires seront accélérés dans les centres de traitement partout au pays.

Dans le cadre d’un effort à l’échelle du gouvernement dirigé par l’Agence de la santé publique du Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments, Santé Canada participe toujours aux travaux nationaux et internationaux veillant à assurer la préparation du Canada à affronter une pandémie d’influenza ou de grippe aviaire.

À titre de ministre de la Santé, je suis fière des réalisations de Santé Canada en 2007‑2008. Ces réalisations ainsi que nos initiatives, nos services et nos programmes permanents nous permettent d’aider les Canadiens à maintenir et à améliorer leur état de santé.


L'honorable Leona Aglukkaq
Ministre de la Santé 
Gouvernement du Canada

Déclaration de la direction

Je soumets, aux fins de dépôt au Parlement, le Rapport ministériel sur le rendement de 2007 2008 de Santé Canada.

Le présent document a été préparé conformément aux principes de présentation des rapports énoncés dans le Guide pour la préparation de la partie III du budget des dépenses de

2007-2008 : Rapports sur les plans et les priorités et Rapports ministériels sur le rendement.

  • Il est conforme aux exigences précises de déclaration figurant dans les lignes directrices du Secrétariat du Conseil du Trésor;
  • Il repose sur les résultats stratégiques et l'architecture des activités de programmes approuvés par le Conseil du Trésor;
  • Il présente une information cohérente, complète, équilibrée et fiable;
  • Il fournit une base pour la reddition de comptes à l'égard des résultats obtenus avec les ressources et les autorisations qui lui sont confiées;
  • Il rend compte de la situation financière en fonction des montants approuvés des budgets des dépenses et des Comptes publics du Canada.


Morris Rosenberg

Sous-ministre

Renseignements sommaires

À propos de Santé Canada

Santé Canada a été créé pour aider la population canadienne à maintenir et à améliorer son état de santé. Le Ministère s'est engagé à améliorer la vie de tous les Canadiens et à faire du Canada l'un des pays où les gens sont le plus en santé au monde, comme en témoignent la longévité, les habitudes de vie et l'utilisation efficace du système public de soins de santé.

Santé Canada élabore et met en oeuvre des règlements, des lois, des politiques, des programmes, des services et des initiatives et veille à leur application, et il travaille de concert avec d'autres partenaires du gouvernement fédéral, des provinces et des territoires, afin de maintenir et d'améliorer l'état de santé des Canadiens. À titre de gestionnaire de la Loi canadienne sur la santé, nous veillons au respect des principes du régime universel de soins de santé pour que les Canadiens puissent continuer d'avoir confiance aux services offerts par le système public de soins de santé. Le ministre de la Santé est aussi responsable de 18 autres lois, dont la Loi sur les aliments et drogues, la Loi sur les produits antiparasitaires et la Loi réglementant certaines drogues et autres substances [1].

Nous assurons le leadership stratégique et la coordination des interventions de nos partenaires du portefeuille de la Santé du gouvernement du Canada. Ces partenaires, qui produisent leur propre Rapport ministériel sur le rendement, sont les suivants :

  • l'Agence de la santé publique du Canada;
  • la Commission d'examen du prix des médicaments brevetés;
  • le Conseil de contrôle des renseignements relatifs aux matières dangereuses;
  • les Instituts de recherche en santé du Canada;
  • Procréation assistée Canada.

Nos objectifs

En travaillant avec d'autres à promouvoir la confiance des Canadiens, Santé Canada vise à :

  • prévenir et réduire les risques pour la santé individuelle et l'environnement dans leur ensemble, et améliorer la viabilité, l'innovation et l'intégration du système de santé;
  • promouvoir des modes de vie plus sains grâce au maintien de la protection et de la réglementation de la santé;
  • garantir des services de santé efficaces et accessibles de haute qualité;
  • intégrer le renouvellement du système de soins de santé à des plans de prévention, de promotion et de protection de la santé à plus long terme;
  • réduire les inégalités dans le domaine de la santé au sein de la société canadienne;
  • fournir de l'information sur la santé afin d'aider les Canadiens à prendre des décisions éclairées.

Nos rôles

Les employés de Santé Canada jouent des rôles clés dans les domaines de la promotion, de la protection et de l'amélioration de l'état de santé des Canadiens, aidant ainsi les autres intervenants qui travaillent dans le domaine à atteindre des buts communs. Le rôle de notre Ministère consiste entre autres à mener des activités scientifiques de pointe, à élaborer des politiques ainsi qu'à gérer et à assurer la prestation de programmes et de services partout au Canada, comme l'illustre la carte suivante. Nous avons de vastes responsabilités réglementaires en ce qui concerne la surveillance des produits de santé, des aliments, des produits de consommation, des pesticides, sans oublier la surveillance de l'application de la Loi canadienne sur la santé. Le Ministère produit et partage des connaissances afin d'informer les Canadiens concernant des enjeux et des sujets de santé, de leur faire comprendre notre système de santé et de leur faire connaître des moyens d'améliorer leur l'état de santé ainsi que celui de leur famille et de leur communauté. Santé Canada établit des liens avec des intervenants du système de santé et des Canadiens afin d'aborder des questions d'intérêt commun. Quel que soit le domaine, nous nous engageons à faire preuve de transparence dans la prise de décisions.

Présence de Santé Canada au pays

Présence de Santé Canada au pays

Structure de rapport

Conformément aux directives du Conseil du Trésor du Canada, ce présent Rapport ministériel sur le rendement et les tableaux financiers connexes ont utilisé l'Architecture des activités de programme (AAP) de Santé Canada en vigueur en 2007 2008. L'AAP fournit aux ministères et aux organismes un cadre de travail précisant les activités de programme et présentent les renseignements sur les réalisations en fonction de ses plans et priorités. L'AAP de Santé Canada compte quatre résultats stratégiques et cinq activités de programme. La section II présente en détail le rendement du Ministère en fonction de chaque résultat stratégique et activité de programme.

Architecture des activités de programme (AAP) de Santé Canada

Amélioration des connaissances afin de répondre aux priorités en matièrede santé et de soins de santé

Accès à des produits de santéet à des aliments efficaces et sûrs et à des renseignements en vue de choix de santé sains

Réduction des risques pour la santé et l'environnement de produits etde substances réglementés et milieux de vie et de travail plus sains

Réduction des risques pour la santé et l'environnement de produits et de substances réglementés et milieux de vie et de travail plus sains

Politique, planificationet information en santé
Produits de santé et aliments
Santé environnementale et sécurité des consommateurs
Santé des Premières nations et des Inuits
Politique en soins de santé
Évaluation réglementaire avant la mise en marché et amélioration du processus
Santé au travail et sécurité du public
Programmes de santé communautaire des Premières nations et des Inuits
Affaires intergouvernementales
Information, éducation et sensibilisation concernant les produits de santé, les aliments et la nutrition
Sécurité des milieux
Protection de la santé des Premières nations et des Inuits
Politique stratégique de santé
Surveillance de l'innocuité et de l'efficacité thérapeutique et gestion des risques
Sécurité des produits
Soins primaires aux Premières nations et aux Inuits
Affaires internationales
Transparence, reddition de comptes au public et relations avec les intervenants
Lutte contre le tabagisme
Services de santé non assurés
Santé des femmes
Stratégie antidrogue et des substances contrôlées
Soutien en matière de gouvernance et d'infrastructure au système de santé des Premières nations et des Inuits
Recherche appliquée et analyse
Règlement sur les produits antiparasitaires
Soins infirmiers
Homologation des nouveaux produits antiparasitaires et prise d'une décision à leur sujet
Développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire
Évaluation des produits antiparasitaires homologués et prise de décision à leur sujet
Coformité
Réduction des risques associés aux pesticides
Améliorations de la réglementation

H4 Strategic Outcomes, H5 Program Activities, Program Sub-Activities

Les priorités du Ministère à moyen terme complètent l'AAP de Santé Canada. Elles favorisent, de façon intégrée, la gestion des principaux enjeux de santé qui ont une incidence sur plusieurs résultats stratégiques à la fois. Ces priorités démontrent également des engagements du Ministère à améliorer la gestion qui ne font pas partie de l'AAP. Les liens entre les priorités du Ministère et les résultats stratégiques sont présentés dans le tableau résumé des réalisations, qui se trouve ultérieurement dans la présente section. Voici les priorités du Ministère de 2007-2008 :

  1. aider à améliorer l'état de santé de la population canadienne;
  2. réduire les risques pour la santé de la population canadienne;
  3. travailler avec d'autres pour accroître l'efficience et l'efficacité du système de soins de santé financé par l'État;
  4. renforcer la responsabilisation devant le Parlement et le public.

Ressources financières (en millions de dollars)

Prévues

Autorisations totales

Réelles

3 036,7 $

4 400,9 $

4 286,0 $*


* Les dépenses de Santé Canada en 2007 2008 ont dépassé de près d'un milliard de dollars le budget initial, principalement en raison de la décision concernant l'indemnisation des personnes ayant contracté l'hépatite C par le système d'approvisionnement en sang avant 1986 et après 1990.


Ressources humaines (équivalents temps plein)

Prévues

Réelles

Différence

8 825

8 899

74


Environnement opérationnel et contexte

La santé et la sécurité sont des priorités du gouvernement du Canada, et Santé Canada est la référence pour la plupart du programme de la santé du gouvernement. Santé Canada a continué de collaborer étroitement avec ses partenaires du portefeuille de la Santé et d'autres ministères fédéraux sur des enjeux pour lesquels il y a un partage de responsabilités, comme l'hygiène du milieu, la salubrité des aliments et l'amélioration des approches de réglementation. Santé Canada a également collaboré avec d'autres partenaires, comme les gouvernements des provinces et des territoires, les organisations et les communautés des Premières nations et des Inuits, les associations professionnelles, les groupes de consommateurs, les universités et les instituts de recherche, les organisations internationales et les bénévoles.

Pour réaliser son mandat, le Ministère a élaboré des politiques et mis en oeuvre des activités de programme. Nous utilisons également des subventions et des contributions pour financer nos partenaires du secteur de la santé à l'échelle des communautés afin d'appuyer la poursuite d'objectifs communs, comme la modernisation du système de santé et la lutte contre la consommation abusive de drogues illicites et contrôlées. Afin d'appuyer un meilleur contrôle sur les services de santé des Premières nations et des Inuits, Santé Canada a également continué de leur transférer les responsabilités et les fonds associés à l'exécution de programmes et la prestation de services.

L'environnement opérationnel du Ministère était en grande partie conforme aux prévisions formulées dans le Rapport sur les plans et les priorités. Cependant, deux réalités font état de la manière dont le gouvernement et notre Ministère ont réagi à de nouvelles situations.

Bon nombre d'incidents ont soulevé des préoccupations qui ont résulté en des rappels d'aliments, de produits de santé et de consommation. Ces situations ont mis en évidence les lacunes du cadre de réglementation qui a été mis en oeuvre au début des années 1950. Le gouvernement du Canada et Santé Canada savaient pertinemment que l'ancien cadre de réglementation n'était plus aussi efficace qu'auparavant puisque les Canadiens ont désormais accès à de nombreux produits, fabriqués par des producteurs canadiens et étrangers, qui sont distribués selon une chaîne d'approvisionnement d'une grande complexité. Cette réalité modifie le marché, tout comme les innovations qui se succèdent rapidement menant à des mesures rapides de moderniser le cadre de réglementation sur la sécurité des aliments, des produits de santé et de consommation afin de renforcer la protection de la santé des Canadiens.

Des recherches ont révélé que certaines substances présentes dans l'environnement peuvent constituer des risques pour la santé; comme le cancer, l'asthme et différentes maladies respiratoires ainsi que les maladies cardiovasculaires et les troubles du développement, qui peuvent être particulièrement graves chez les enfants et les personnes habitant dans des régions rurales et éloignées. Puisque notre Ministère s'engage continuellement à mener des recherches sur ces substances et à utiliser les recherches provenant d'autres sources afin de prendre rapidement des mesures pour interdire des substances, comme le bisphénol A utilisé dans les biberons.

Sommaire du rendement en fonction des résultats stratégiques, des priorités et des résultats du Ministère

Résultat stratégique n1 :Amélioration des connaissances afin de répondre aux priorités en matière de santé et de soins de santé

Conforme aux priorités de Santé Canada suivantes : 1) amélioration de la santé des Canadiens; 3) promotion du système de soins de santé; 4) responsabilisation. 


Activité de programme no 1 : Politique, planification et information en santé - 2007 - 2008 ($ millions)

Dépenses prévues

Dépenses réelles

263,7

1 357,2

Les écarts sont attribables à l’indemnités des personnes ayant contracté le virus de l’hépatite C

Résultats prévus

Sommaire du rendement

 

Renforcement du système de santé grâce aux initiatives et stratégies particulières et élaboration et transfert de connaissances

Résultats satisfaisants.  Principaux engagements respectés :

Diriger l'établissement des Garanties sur les délais d'attente pour les patients auprès des provinces et territoires.

Poursuivre la mise en oeuvre de la Stratégie pancanadienne des ressources humaines du secteur de la santé.

Faciliter l'établissement et les opérations de la Commission de la santé mentale du Canada.

Participer à des efforts de préparation à des pandémies d'envergure nationale et internationale.

Commencer l'indemnisation d'un milliard de dollars versée aux personnes ayant contracté l'hépatite C avant 1986 et après 1990.

Appuyer l'amélioration de l'accès des membres des communautés de langue officielle en situation minoritaire aux services de santé.

Défis et leçons apprises

Dans le cadre de la Stratégie nationale relative aux produits pharmaceutiques, le gouvernement fédéral mise sur la collaboration du fédéral, des provinces et des territoires pour améliorer l'efficacité du système, alors que les partenaires se concentrent sur la recherche de financement du fédéral pour assurer la couverture des médicaments.

L'arrivée de nouvelles technologies et la complexité des enjeux éthiques, moraux, culturels et juridiques ont retardé l'élaboration du Règlement sur la procréation assistée.

L'évaluation des stratégies de soins de santé et le Programme de contribution des politiques ont préconisé un meilleur système de mesures du rendement et ont amélioré la gouvernance stratégique pour de meilleurs résultats partagés et plus larges.


Résultat stratégique no  2 : Accès à des produits de santé et à des aliments efficaces et sûrs et à des renseignements en vue de choix de santé sains

Conforme aux priorités de Santé Canada suivantes : 1) amélioration de la santé des Canadiens; 2) diminution des risques; 4) responsabilisation. 


Activité de programme no 2 : Produits de santé et aliments - 2007 - 2008 ($ millions)

Dépenses prévues

Dépenses réelles

257,4

307,9

Résultats prévus

Sommaire du rendement

 

Accès à des produits de santé et à des aliments efficaces et sûrs

 

Accès à des renseignements en vue de choix de santé sains

Résultats satisfaisants.  Principaux engagements respectés :

Élaboration du Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation, annoncé en décembre 2007, afin de moderniser le cadre de réglementation et les programmes de renforcement de la sécurité des aliments, des produits de santé et de consommation.

Les présentations de nouveaux produits pharmaceutiques, de médicaments génériques et de produits biologiques ont respecté et dépassé les objectifs fixés en matière de rendement.

De grands progrès ont aidé à éliminer le retard des présentations de médicaments à usage vétérinaire.

Plus de 900 inspections ont eu lieu en comparaison à 700 qui avaient eu lieu l’année dernière.

Lancement du premier Guide alimentaire canadien - Premières Nations, Inuits et Métis.

Traduction du Guide alimentaire canadien en dix langues.

Plus de 180 avis, avertissements et rappels liés aux médicaments, aux produits de santé, aux aliments et aux produits de nutrition ont été émis aux professionnels de la santé et au grand public.

L'information divulguée de la part du Ministère a suscité de hauts taux de satisfaction parmi les Canadiens et les professionnels de la santé

Défis et leçons apprises

Le rendement des examens des demandes d'homologation de matériels médicaux de plusieurs classes est inférieur à celui des années précédentes en raison de l’augmentation du nombre et de la complexité des présentations.

Examen régulier des retards relatifs aux produits de santé naturels (PSN) s'est poursuivi. La situation devrait s'améliorer grâce au nouvel investissement de 82,5 millions de dollars sur 5 ans du gouvernement fédéral en 2008.

Le nombre d'inspections d'essais cliniques est inférieur à celui prévu en raison des retards relatifs à la dotation en personnel.

Des évaluations ont identifié des secteurs où agir, par exemple, le programme de recherche des produits de santé naturels profiterait de plus de communications, de collaborations, de coordination et de transfert des connaissances.


Résultat stratégique n 3 : Réduction des risques pour la santé et l'environnement de produits et de substances réglementés et milieux de vie et de travail plus sains

Conforme aux priorités de Santé Canada suivantes : 1) amélioration de la santé des Canadiens; 2) diminution des risques; 4) responsabilisation. 


Activité de programme no 3 a) : Santé environnementale et sécurité des consommateurs - 2007 - 2008 ($ millions)

Dépenses prévues

Dépenses réelles

333,8

334,4

Résultats prévus

Sommaire du rendement

 

Réduction des risques pour la santé et la sécurité associés à la consommation de tabac et à l'abus de drogues, d'alcool et d'autres substances.

Résultats satisfaisants.  Principaux engagements respectés :

Avancement de la mise en oeuvre de la Stratégie nationale antidrogue.

Diminution continue du taux de fumeurs; de plus en plus d'adultes canadiens cessent de fumer et réduction de la prévalence chez les jeunes canadiens (15 à 17 ans).

Réduction des risques pour la santé et la sécurité et amélioration de la protection contre les méfaits associés aux dangers présents dans le milieu de travail et l'environnement, aux produits de consommation (y compris aux cosmétiques).

 

Réalisation de progrès concernant le Plan de gestion des produits chimiques et le Programme de l'air pur en collaboration avec Environnement Canada.

Dans le cadre de l'initiative « Défi » du Plan de gestion des produits chimiques, 200 substances hautement prioritaires ont été relevées, et des plans de gestion ont été créés pour contrôler par exemple la présence de bisphénol A dans les biberons.

Dans le cadre du Programme de l'air pur, les sources de pollution intérieures et extérieures ont été analysées afin de déterminer les risques pour la santé et l'élargissement de la surveillance et des outils d'information liés à la santé et à l'environnement.

Le Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation propose la création d'une Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation.

Défis et leçons apprises

Un plan de gestion des ressources humaines et des nouvelles méthodes de dotation en personnel sont mis en oeuvre afin d'aborder le recrutement et le maintien en poste des scientifiques et des professionnels de la santé publique.

Un cadre de gestion intégré répond aux appels de la vérificatrice générale pour l'amélioration de la planification et de la gérance des ressources, du suivi et des rapports.



Activité de programme no 3 b) : Règlement sur les produits antiparasitaires - 2007 - 2008 ($ millions)

Dépenses prévues

Dépenses réelles

50,9

58,9

Résultats prévus

Sommaire du rendement

 

Accès à des pesticides plus sécuritaires

 


Diffusion des connaissances et transparence accrues

Résultats satisfaisants.  Principaux engagements respectés :

La plupart des nouveaux ingrédients actifs de pesticides homologués sont à risque réduit, suivant une plus grande utilisation d'examens en collaboration avec les responsables de la réglementation des produits antiparasitaires des autres pays.

Sensibilité aux besoins des producteurs et des utilisateurs, de pesticides utilisés par les compétiteurs mondiaux.

Sept documents de propositions réglementaires, d'orientations ou de discussion ont été publiés pour fins de consultation.

Défis et leçons apprises

La norme de rendement concernant l'homologation des nouveaux ingrédients actifs n'a pas été atteinte en raison de la charge de travail - ce problème a été résolu avec davantage de ressources et de recrutement de personnel.


Résultat stratégique n 4 : De meilleurs résultats de santé et réduction des inégalités en santé entre les Premières nations et Inuits et les autres Canadiens

Conforme aux priorités de Santé Canada suivantes : 1) amélioration de l'état de santé des Canadiens; 2) diminution des risques; 3) promotion du système de soins de santé; 4) responsabilisation. 


Activité de programme no 4 : Santé des Premières nations et des Inuits - 2007 - 2008 ($ millions)

Dépenses prévues

Dépenses réelles

2 130,9

2 227,6

Résultats prévus

Sommaire du rendement

 

Amélioration des résultats en santé en assurant la disponibilité de services de santé de qualité ainsi que l'accès à ces services, et soutien à une meilleure prise en charge du système de santé par les Premières nations et les Inuits

 

Résultats satisfaisants.  Principaux engagements respectés :

Avons continué d'offrir une gamme de services de santé ainsi que des services de santé non assurés.

Avons continué d'attirer des diplômés en soins infirmiers afin de combler les postes vacants dans les réserves.

Avons accru les efforts afin d'intéresser les jeunes autochtones au domaine de la santé.

Avons continué les projets pilotes sur le diabète et les soins prénataux visant à mettre à l'essai la réduction des délais d'attente pour les patients des Premières nations vivant dans une réserve.

Avons préparé un plan d'action stratégique sur la santé mentale et mise en oeuvre de projets communautaires de prévention du suicide.

Avons préparé des plans régionaux contre une pandémie d'influenza afin d'aider les Premières nations à se préparer adéquatement à l'échelle locale.

Avons continué d'améliorer la surveillance et les avis concernant l'eau potable dans les communautés.

Avons lancé, en Colombie-Britannique, une approche tripartite novatrice de la gouvernance en santé.

Défis et leçons apprises

Défis systémiques continus, p. ex., prestation des programmes, pénurie de main-d'oeuvre en santé, coût associé à la croissance rapide de la population et donc à l'augmentation du taux de blessures, de maladies et de personnes vivant dans des régions éloignées et rurales.

Des efforts innovateurs, visant à intégrer les systèmes de santé des Premières nations aux provinces, ont montré qu'une intégration réussie doit être taillée sur mesure afin de refléter les circonstances individuelles des Premières nations.



Progrès par résultat stratégique pour 2007-2008

Résultat stratégique no 1 : Amélioration des connaissances afin de répondre aux priorités en matière de santé et de soins de santé

Incluant les objectifs principaux de 2007-2008 : Appuyer le système de soins de santé en faisant des progrès pour les Garanties sur les délais d'attente pour les patients et faire avancer la sécurité en santé mondiale

Les Canadiens s'attendent à avoir accès à leur système public de soins de santé lorsqu'ils en ont besoin. Grâce au leadership clair du gouvernement fédéral et au financement de plus de 600 millions de dollars du gouvernement du Canada, tous les gouvernements des provinces et des territoires ont convenu d'établir une Garantie sur les délais d'attente pour les patients dans au moins un des cinq domaines cliniques suivants : le traitement du cancer, les chirurgies cardiaques, l'imagerie diagnostique, le remplacement d'articulations et la restauration de la vue.

Le gouvernement fédéral agit à titre de catalyseur dans cette question. Grâce à un investissement de 30 millions de dollars sur trois ans, le gouvernement a soutenu dix projets pilotes dans huit provinces et territoires afin de faire des essais et d'évaluer des approches novatrices dans le but d'établir des garanties et des options pour des solutions de rechange (recours) lorsque les délais ont été dépassés. Ces projets font progresser les connaissances et les pratiques exemplaires pour la réduction et une meilleure gestion des délais d'attente. De plus, le gouvernement a fourni 400 millions de dollars en 2007 à Inforoute Santé du Canada afin que soit amélioré l'accès aux soins de santé par l'entremise d'une application novatrice des technologies de l'information et des communications.

Le Canada fait face à des menaces importantes pour la santé : la pandémie d'influenza ou de grippe aviaire Nous avons maintenu notre participation aux efforts déployés à l'échelle du gouvernement, lesquels sont soutenus par une aide financière d'un milliard de dollars dans le but de s'assurer que le Canada est bien préparé en vue de faire face à ces deux menaces. Notre avons appuyé l'accord de gouvernance interministériel de préparation à la pandémie d'influenza ou de grippe aviaire pour aborder les questions et les initiatives horizontales. Nous avons aidé à faciliter la collaboration mondiale en gérant la menace que représente une pandémie d'influenza. Nous avons également travaillé avec les communautés et des partenaires afin d'appuyer les Premières nations dans le cadre de l'élaboration, des essais et de l'intégration dans les réserves de leurs plans de lutte contre la pandémie d'influenza.

Une autre contribution au progrès des délais d'attente est la planification et la gestion améliorées des ressources humaines en santé au Canada. En collaboration avec nos partenaires, nous avons appuyé des initiatives qui améliorent la planification et qui abordent des questions importantes telles que l'intégration de professionnels de la santé diplômés à l'étranger au système de santé canadien.

Les enjeux de santé mentale ont d'importantes répercussions sur les conditions sociales et économiques des Canadiens. En 2007, le gouvernement a créé la Commission de la santé mentale du Canada et s'est engagé à lui verser 130 millions de dollars sur dix ans afin qu'elle serve de tribune pour une approche nationale dans le but d'améliorer la qualité de vie des Canadiens et des familles qui sont aux prises avec la maladie mentale. Le gouvernement, dans le cadre de son budget de 2008, s'est également engagé à verser 110 millions de dollars pour financer des projets de recherche nationaux associés à la maladie mentale et à l'itinérance.

Notre ministère poursuit ses travaux auprès des communautés de langue officielle en situation minoritaire afin de les aider à aborder leurs priorités particulières de service de santé et à établir un réseautage communautaire.  Une bonne partie est centrée sur notre appui à la formation dans des programmes de professionnels de la santé des universités et collèges de langue française à l'extérieur du Québec, et la formation en langues officielles pour les travailleurs de soins de santé au Québec.  Ces efforts ont été augmentés de 4,5 millions de dollars supplémentaires annoncés pour des initiatives en 2007-2008.

Résultat stratégique no 2 : Accès à des produits de santé et à des aliments efficaces et sûrs et efficaces et à des renseignements en vue de choix de santé sains

Incluant l'objectif principal de 2007-2008 : Protéger la santé des Canadiens en accordant une attention particulière au renouvellement de la réglementation et aux produits de santé naturels

Le gouvernement modernise le cadre réglementaire du Canada et les programmes pour les aliments, les produits de santé et de consommation afin de renforcer la protection de la santé et de la sécurité des Canadiens dans le marché mondial actuel, qui est complexe et en pleine expansion. Le point central de ces travaux est l'engagement de 490 millions de dollars sur cinq ans alloué au Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation, annoncé par le premier ministre en décembre 2007. En vertu du plan d'action, le gouvernement a l'intention de permettre aux consommateurs d'obtenir de meilleurs renseignements; de fournir aux industries des directives afin de prévenir les dommages avant qu'ils ne surviennent; d'améliorer la surveillance tout au long du cycle de vie d'un produit, dans le but d'assurer la sécurité; et d'ajouter de nouveaux organismes de réglementation pour permettre une action plus rapide afin de protéger le public.  Un cadre réglementaire modernisé en vertu du Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation apaisera également le fardeau de l'industrie pour qu'elle puisse se concentrer sur des produits de consommation efficaces et sans danger pour le marché.

La mise en oeuvre du plan d'action a débuté. Grâce à un nouveau site Web intégré, qui combine les renseignements sur les rappels de Santé Canada et ceux de l'Agence canadienne d'inspection des aliments, les Canadiens ont maintenant accès, en une seule étape, aux renseignements sur tous les aliments, les produits de santé et de consommation qui font l'objet d'un rappel. Nous avons appuyé le processus qui a mené au dépôt de deux projets de loi à la Chambre des communes, lesquels proposent de moderniser le cadre réglementaire dans le but de renforcer la protection de la sécurité des produits alimentaires et de consommation : le projet de loi C-51 modifierait la Loi sur les aliments et drogues; et le projet de loi 52 créerait la nouvelle Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation.

Santé Canada poursuit ses efforts à renouveler le cadre réglementaire et le programme de produits de santé naturels, afin de réduire le retard des examens de demandes et afin d'améliorer la sécurité des produits.  On s'attend à d'autres progrès cette année et après, grâce à un investissement du gouvernement de 82,5 millions de dollars sur cinq ans en 2008.

Près de 14 millions d'exemplaires du Guide alimentaire canadien ont été distribués.  Santé Canada a aussi offert un nouvel outil interactif intitulé « Mon Guide alimentaire », disponible sur le site Web du Guide alimentaire canadien pour bien manger, qui permet aux Canadiens d'obtenir des conseils personnalisés en alimentation et en nutrition. Le site Web de Santé Canada a été visitée plus de 3 millions de fois, plus de 14 millions de pages ont été visualisées par les Canadiens et l'outil « Mon Guide alimentaire » a été utilisé 585 000 fois.

Santé Canada a également élaboré et présenté le premier guide alimentaire destiné aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis. Dans le but d'aider les nouveaux immigrants à faire des choix santé en ce qui concerne leur alimentation, le Guide alimentaire canadien a été traduit en dix langues.

En plus de ces initiatives, nous continuons à progresser en améliorant la ponctualité de la prise de décision réglementaire liée aux présentations pour approuver les nouveaux produits pharmaceutiques, les matériels médicaux, les médicaments à usage vétérinaire et d'autres produits.  Nous avons atteint ou dépassé les objectifs dans la plupart de ces domaines, tout en abordant les défis des autres domaines.

Résultat stratégique no 3a : Réduction des risques pour la santé et l'environnement de produits et de substances rglementés et milieux de vie et de travail plus sains

Incluant l'objectif principal de 2007-2008 : Faire progresser les initiatives sur la santé et l'environnement; protéger la santé des Canadiens en accordant une attention particulière au renouvellement de la réglementation et mettre en oeuvre la Stratégie nationale antidrogue

Les activités liées au renouvellement de la réglementation en vertu du Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation, présenté précédemment dans le cadre du Résultat stratégique no 2, comprennent le renouvellement de la réglementation et l'amélioration des programmes en vue de renforcer la sécurité des produits de consommation, qui fait partie du résultat stratégique no 3a.

Le Plan de gestion des produits chimiques, et son investissement de 300 millions de dollars du gouvernement fédéral, confère au Canada un statut de leader mondial dans la saine gestion des substances et des produits chimiques. Nous avons poursuivi notre collaboration avec Environnement Canada pour faire progresser la mise en oeuvre du Plan. Nous nous sommes concentrés principalement sur la réévaluation des produits chimiques introduits sur le marché canadien au cours des années passées, en nous basant sur les données les plus récentes concernant les risques pour la santé. Cette réévaluation a mené à la gestion de risque associé à une substance dont la nocivité pour l'environnement et la santé a été confirmée, comme le produit chimique bisphénol A quand il est utilisé dans la fabrication de biberons en polycarbonate. Des mesures sont également en suspens quant à 193 autres produits chimiques potentiellement nocifs.

Santé Canada a également présenté le Programme de l'air pur du gouvernement, comprenant l'évaluation des risques pour la santé que posent les émissions dans l'atmosphère provenant de sources de pollution de l'air intérieures et extérieures. Nous avons également complété les lignes directrices sur la qualité de l'air intérieur pour l'ozone et le monoxyde de carbone, élaboré une liste des contaminants prioritaires de l'air intérieur, participé à l'élaboration de la réglementation sur l'air ambiant, et effectué une première analyse économique de la santé au sujet des bénéfices de la réglementation proposée.

À titre d'exemple, mentionnons l'initiative sur la cote air santé, par laquelle des citoyens de Toronto et de quatorze communautés en Colombie-Britannique ont commencé à recevoir une mesure quotidienne de la qualité de l'air, ce qui leur permet de faire des choix éclairés en ce qui concerne leur exposition à la pollution atmosphérique et à ses effets potentiellement néfastes. Un plus grand nombre de Canadiens tireront avantage de l'initiative au cours des prochaines années.

La Stratégie nationale antidrogue, annoncée en 2007, est un effort commun de Santé Canada, du ministère de la Justice et de Sécurité publique Canada. Le gouvernement a investi 300 millions de dollars sur cinq ans dans cette initiative mettant l'accent sur la prévention de l'utilisation de drogues illicites, sur le traitement des toxicomanes et sur la lutte à la production et à la distribution des drogues illicites. Nous avons assuré la direction des volets de la Stratégie portant sur la prévention et le traitement. Nous avons également offert du financement à des communautés et à des organismes dans le but de mettre en oeuvre des mesures de promotion ou de prévention visant l'utilisation illicite des drogues et des substances contrôlées, particulièrement au sein des populations à risque, comme les jeunes et les Autochtones.

Résultat stratégique no 3b : Réduction des risques pour la santé et l'environnement de produits et de substances réglementés et milieux de vie et de travail plus sains

Outre notre mise en oeuvre continue de nouvelle Loi sur les produits antiparasitaires, le premier examen conjoint mondial pour l'homologation de nouveaux pesticides a été complété en partenariat avec les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Irlande, l'Italie, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Japon. Notre participation à ce type d'activité de coopération internationale sur la réglementation permet aux producteurs canadiens d'avoir accès à de nouveaux pesticides en même temps que leurs compétiteurs à l'échelle mondiale. Notre recours à d'autres mécanismes de coopération, tels l'examen conjoint, le partage du travail et l'utilisation efficace des évaluations étrangères a permis aux utilisateurs canadiens d'avoir accès en temps opportun à de nouveaux produits à risque réduit. La collaboration internationale a mené à l'homologation de trois nouveaux ingrédients actifs de pesticides.

Les utilisateurs de produits antiparasitaires canadiens sont de plus en plus préoccupés par le nombre de produits vendus aux États-Unis, entre autres, dont l'usage probable est trop faible au Canada pour encourager les fabricants canadiens à en demander l'homologation (« produits d'usage limité »). Pour aborder cette situation de façon proactive, nous avons effectué des travaux qui ont mené à l'homologation de 758 nouveaux produits d'usage limité. Nous travaillons avec la Environmental Protection Agency des États-Unis et d'autres organismes de réglementation afin d'étendre l'utilisation des examens conjoints et du partage du travail dans le but d'approfondir la question des produits d'usage limité.

Résultat stratégique no 4 : De meilleurs résultats de santé et réduction des inégalités en santé entre les Premières nations et Inuits et les autres Canadiens

Objectif principal de 2007-2008 : Améliorer l'état de santé de populations particulières

La plus grande partie de notre travail s’appuyait sur la prestation continue de services tels les soins primaires et les soins de santé communautaires ou à domicile, ainsi que sur des programmes axés sur l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant, la santé mentale, la prévention du suicide, les maladies chroniques et la prévention des blessures, la préparation en cas de maladies transmissibles et la salubrité de l’environnement. Nous avons également continué d’offrir des services de santé non assurés à environ 800 000 membres admissibles des Premières nations et des Inuits, afin de couvrir des produits et des services médicaux nécessaires en santé lorsque ceux-ci ne sont pas couverts par un régime d’assurance privé ou des programmes provinciaux et territoriaux de soins de santé.

Nous avons également recherché les priorités visant à améliorer les résultats de santé et les services de santé des Premières nations et des Inuits. Santé Canada a travaillé en partenariat avec les provinces, les territoires, les communautés autochtones et d'autres ministères fédéraux afin d'assurer aux Premières nations et aux Inuits l'accès à des soins de santé de qualité. Nous avons continué la mise en oeuvre de 20 projets pilotes dans le but d'explorer de nouvelles façons de réduire les délais d'attente pour les soins prénataux et diabétiques.  Nous avons également continué les initiatives qui améliorent notre capacité à attirer et retenir les employés qui offrent des services de santé de première ligne et qui encouragent les Autochtones à poursuivre des carrières en santé.

Le gouvernement a mis en oeuvre des normes de qualité de l'eau potable pour les réseaux de distribution d'eau des Premières nations. Depuis 2006, le nombre de réseaux de distribution d'eau dans les communautés des Premières nations considérés à risque élevé a diminué de moitié. Nous avons également commencé à planifier de quelle façon améliorer ces progrès grâce à l'investissement d'une somme additionnelle de 330 millions de dollars du gouvernement fédéral, à partir de 2008-2009.

Étant donnés nos responsabilités pour les services de santé aux Premières nations vivant sur les réserves, nous avons élaboré des approches régionales visant à appuyer la planification locale en cas de pandémie d'influenza ou de grippe aviaire qui cohérente avec la planification des communautés avoisinantes, des régions de santé et des provinces.

Nous avons mis en oeuvre un plan stratégique et clairvoyant qui, en plus de renouveler le système de santé des Premières nations et des Inuits, changera complètement la façon d'offrir les services en santé des Premières nations, par l'entremise de partenariats novateurs, de l'intégration avec des systèmes de santé provinciaux et, surtout, de l'augmentation de la prise en charge par les communautés des Premières nations et des Inuits. Le premier Plan tripartite du Canada pour la santé des Premières nations a été signé en 2007 par le gouvernement du Canada, le gouvernement de la Colombie-Britannique et le Conseil des leaders des Premières nations. En vertu de ce plan, les partenaires travaillent à l'élaboration d'une nouvelle structure de gouvernance afin d'accroître la participation des Premières nations dans la prestation des services de santé, et de favoriser une meilleure intégration et une plus grande coordination des services de santé financés par les gouvernements fédéral et provincial. Nous avons également étudié la possibilité de signer des accords tripartites semblables avec d'autres partenaires provinciaux et communautés des Premières nations, reconnaissant que des accords réussis doivent tenir compte des situations variées des Premières nation partout au Canada.

Progrès concernant les priorités de gestion du Ministère

Des activités dans le cadre de la priorité no 4 de Santé Canada : « Renforcement de la responsabilisation envers le gouvernement et le public » ont été réalisées dans le cadre de tous les programmes présentés dans l'architecture des activités du programme. Les activités sont axées sur les réponses du Ministère aux initiatives à l'échelle du gouvernement, comme la Loi fédérale sur la responsabilité, la Loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP), le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG), de même que sur le renforcement de la gestion des ressources, la mesure du rendement et les rapports en ce qui concerne les programmes de réglementation.

En 2007, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada a effectué une évaluation du Cadre de responsabilisation de gestion de Santé Canada. Dans l'optique des activités entreprises pour renforcer les méthodes de gestion, les cotes du CRG qui en découlent indiquent que les améliorations que nous avons réalisées au cours des dernières années sont considérables.

Au chapitre 8 de son rapport de vérification de novembre 2006, la vérificatrice générale fait des recommandations quant à l'affectation des fonds aux programmes de réglementation. Nous avons accompli des progrès importants relativement à ces recommandations au moyen d'un plan d'action en gestion axé sur des examens intégraux à l'échelle des directions générales pour mesurer le rendement et les ressources nécessaires des programmes de réglementation ainsi que d'un cadre du Ministère de contrôle de la gestion financière. Nous avons continué à travailler sur les examens exhaustifs pour tous les programmes de réglementation, de sorte que de nouveaux cadres de mesure du rendement ont été établis. De plus, nous avons accéléré l'élaboration et la mise en oeuvre du Cadre de gestion et de contrôle financiers, avec des progrès remarquables dans des domaines comme la gestion budgétaire, l'obligation de rendre compte en matière de gestion financière, et l'état de préparation pour la vérification des états financiers, prévue pour 2008-2009.

Santé Canada a maintenu son appui envers la réponse du gouvernement au Rapport du groupe d'experts indépendants chargé de donner des conseils sur les programmes de subventions et de contributions. Le plan d'action du portefeuille de la Santé a été établi et a défini les initiatives qui abordent les recommandations du Rapport. Ces initiatives comprennent un cadre de gestion du risque pour les activités des programmes de subventions et de contributions, un système automatisé de gestion des subventions et des contributions, un site intranet connexe ainsi que l'adoption de procédures administratives simplifiées.

Le Ministère a également amélioré la gestion des contrats en s'assurant que des structures de gouvernance et des processus administratifs solides sont en place. Aussi, la phase 1 du système automatisé de demandes et de rapports relatifs aux contrats a été mise en oeuvre dans le but de renforcer le service de contrôle de l'exécution des contrats.

Nous avons répondu à l'engagement pris à l'échelle du gouvernement d'intégrer la planification des ressources humaines et des activités avec la publication d'un premier plan en mars 2008. Ce plan constitue la première étape en vue d'une intégration complète, d'ici 2009-2010, des processus de planification stratégique, opérationnelle et des ressources humaines, ainsi qu'un engagement à long terme envers un cadre de planification intégré à l'échelle du Ministère.

En conformité avec l'initiative du Conseil du Trésor sur la Structure de gestion, des ressources et des résultats (SGRR), Santé Canada a révisé son architecture des activités de programme (AAP), défini les cadres de mesure du rendement et la structure de gouvernance pour l'ensemble de l'AAP, et entamé la création, l'enregistrement et l'utilisation systématique de l'information de la SGRR. De plus, nous avons élaboré avec succès un ensemble d'énoncés de résultats et d'indicateurs communs pour nos directions générales chargées de la réglementation et avons aligné, lorsque possible, le libellé de ces énoncés dans la SGRR avec cette formulation.

Le Ministère a continué de mettre l'accent sur l'élaboration de lignes directrices et d'outils visant à améliorer la qualité et les résultats des évaluations, y compris la mise à l'essai de l'outil d'optimisation des ressources qui a été conçu par le Secrétariat du Conseil du Trésor. Nous avons également fait des efforts accrus pour examiner les stratégies d'évaluation et de mesure du rendement contenues dans les présentations du Conseil du Trésor et les mémoires au Cabinet.



Section II : Analyse du rendement par résultat stratégique

Résultat stratégique no 1 :Amélioration des connaissances afin de répondre aux priorités en matièrede santé et de soins de santé

Activité de programme : Politiques, planification et information en santé

Résultats prévus : Renforcement du système de santé grâce à :

  • des buts et objectifs définis pour des stratégies et des initiatives particulières ;
  • de l'élaboration de connaissance et du transfert des enjeux stratégiques particuliers en santé

Risque pour la santé / résultat : Renforcement du système de santé
Indicateurs de performance Résultats
Établissement de stratégies et d'engagements fédéraux-provinciaux-territoriaux Mener l'établissement des Garanties sur les délais d'attente pour les patients (GDAP) avec les provinces et les territoires et lancer le fonds du projet pilote des GDAP.

Mettre en oeuvre  la stratégie pancanadienne en matière de ressources humaines en santé (RHS).

Allouer 400 millions de dollars à l'inforoute Santé du Canada afin d'améliorer l'accès des patients et la qualité des soins grâce aux dossiers de santé électroniques et autres innovations.

Faciliter l'établissement et les opérations de la Commission de la santé mentale du Canada.

Mesure sur les engagements particuliers  de la politique de la santé Commencer les paiements dans le cadre de l'accord de règlement visant à indemniser les personnes atteintes d'hépatite C avant 1986 et après 1990

Améliorer l'accès aux services de santé aux communautés de langue officielle en situation minoritaire, 3 181 étudiants étaient inscrits à des programmes professionnels en santé financés dans des universités et collèges francophones de l'extérieur du Québec (2003-2008), et formation dans les langues officielles fournies à 5 360 travailleurs de la santé (2005-2008) au Québec.

Publication d'un avant-projet de loi et d'une réglementation Entrée en vigueur, le 1er décembre 2007, de la réglementation sur la Loi sur la procréation assistée sur le consentement à l'utilisation des gamètes et des embryons.

Projet complété de législation au soutien du Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation pour dépôt devant le Parlement en avril 2008.

Achèvement de 18 % de l'Initiative d'allègement du fardeau de la paperasserie dans la bonne voie d'atteindre l'objectif de 20 % en novembre 2008.



Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles
263,7 1 399,2 1 357,2


Ressources humaines (ETP)
Prévues Réelles Différence
588 540 48

Explication sur les renseignements financiers suivants :

Les écarts entre les dépenses prévues et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :

  • Indemnités des personnes ayant contracté le virus de l'hépatite C par le biais de l'approvisionnement en sang du Canada avant 1986 et après 1990
  • Financement d'inforoute Santé du Canada
  • Financement de l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS)
  • Financement des garanties sur les délais d'attente pour les patients
  • Financement de la Rick Hansen Man in Motion Foundation
  • Financement de la Commission de la santé mentale du Canada

Les écarts entre les dépenses réelles et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :

  • Péremption dans l'affectation à but spécial du Conseil de la santé
  • Report de fonds de quelques crédits de la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer à des années à venir
  • Autres péremptions dans divers programmes

Les Canadiens s'attendent à ce que leur gouvernement fédéral joue un rôle de leader et crée un partenariat avec les autres afin d'appuyer  un système de santé fort et accessible pour tous les Canadiens.  Sous cette activité de programme, nous assumons un rôle de leadership en élaborant une politique en réponse aux enjeux d'importance en santé des Canadiens et en abordant les enjeux particuliers dans le système de santé. Nous le faisons à chaque fois lorsque nous collaborons avec les membres du portefeuille de la Santé et d'autres ministères fédéraux, ainsi qu'avec les ministères des provinces et territoires la Santé, des organisations non gouvernementales, professionnelles er, de recherche ainsi que des organisations internationales. Avec ces partenaires et de façon indépendante, nous favorisons et soutenons l'établissement d'une base solide de connaissances partagée et sa coordination à l'échelle nationale sur les questions en santé. Nous soutenons la recherche et l'analyse qui aide à faciliter l'adaptation du système de santé aux changements sociaux, technologiques, industriels et environnementaux afin de protéger les Canadiens contre les risques pour la santé, de leur assurer l'accès à des soins de santé de qualité et de leur procurer des avantages positifs en santé grâce à l'information et à l'innovation.

Nous atteignons ces objectifs par le biais de nos propres actions ainsi que de subventions et de contributions aux partenaires. Nos efforts comprennent la gestion de programmes de financement visant à stimuler la recherche sur le système de santé et son renouvellement, la msie en application de la Loi canadienne sur la santé, l'élaboration de lois et de règlements, l'élaboration et la communication d'exposés de principes du gouvernement fédéral sur les nouveaux enjeux, et à fournir des conseils stratégiques au ministre.

Au cours de l'exercice, nous avons fait des progrès importants en ce qui concerne deux enjeux importants que nous avions définis comme des priorités dans le Rapport sur les plans et les priorités (RPP). La première était de faire avancer les Garanties sur les délais d'attente pour les patients du gouvernement et collaborer avec nos partenaires afin de s'attaquer aux facteurs clés dans l'amélioration du système de santé : une stratégie en matière de ressources humaines en santé, les améliorations technologiques et la recherche sur le système de santé.  Le second était de continuer nos progrès dans la coordination et l'amélioration des activités de préparation et d'intervention en cas de pandémie d'influenza et la réponse au Canada ainsi que d'y contribuer à l'échelle internationale.  Dans le RPP, nous nous sommes également engagés à appuyer le renouvellement des lois sur la protection de la santé et la modernisation du système de réglementation connexe et nous nous sommes engagés à appuyer l'augmentation de la sécurité des consommateurs, des patients ainsi que des travailleurs. Une grande partie de ce travail a contribué à tracer la voie au Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation qui est décrit aux résultats stratégiques 2 et 3, plus loin dans la présente section.

Politique de soins de santé


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
146,2 172,6* 169,7


Résultats escomptés : Améliorer l'accès aux services de santé ainsi que leur qualité et leur intégration à tous les Canadiens
Indicateurs de rendement Résultats / progrès à ce jour
Établissement de stratégies et d'engagements fédéraux-provinciaux-territoriaux

Évaluations provisoires et sommatives des programmes de financement

 

Rapports d'étape sur le renouvellement des soins de santé présentés par le Conseil de la santé

 

Appui à l'élaboration des Garanties sur les délais d'attente pour les patients (GDAP) visant à améliorer la confiance des patients en un accès rapide à des services de santé de qualité.

Lancement du fonds du projet pilote des GDAP.

Initiatives financées qui font la promotion de la planification et de la gestion des ressources humaines en santé (RHS) dans le cadre de la stratégie pancanadienne en matière de RHS.

Poursuite de la mise en oeuvre de l'Initiative concernant les professionnels de la santé diplômés à l'étranger : 27 ententes de financement pluriannuel ont été conclues soutiennent plus de 50 initiatives. 

Élaboration d'un plan d'action suivant l'évaluation finale du Fonds pour l'adaptation des soins de santé primaires (FASSP). 

Évaluation du Programme de contribution pour les stratégies en matière de soins de santé.

Soutien continu au rôle de surveillance et de rapports du Conseil de la santé dans la mise en oeuvre des Accords sur la santé de 2003 et de 2004.

Soutien aux initiatives visant à améliorer l'accès de qualité des Canadiens à des soins de santé grâce au développement et à l'échange de connaissances et des ressources.

Appui à l'établissement de la Commission de la santé mentale du Canada.

Commencement des paiements aux demandeurs admissibles suivant l'accord de règlement relative à l'hépatite C, avant 1986 et après 1990.


Il y avait six principaux secteurs d'importance pour les Canadiens dans la sous-activité de la politique de soins de santé.

Gestion des délais d'attente et renouvellement du système de santé

Le Conseil canadien de la santé, l’Alliance sur le temps d’attente et l’Association médicale canadienne ont tous déclaré des progrès dans la réduction des délais d’attente, dans le cadre des cinq secteurs prioritaires définis dans l’Accord sur la santé de 2004 : traitement du cancer, chirurgies cardiaques, imagerie diagnostique, remplacement d’articulations et restauration de la vue. Les efforts et les investissements de chaque gouvernement ainsi que des établissements et des fournisseurs de soins de santé dans l’ensemble du pays ont contribué à réaliser cet important progrès.

Notre profile le plus prioritaire était d'appuyer l'élaboration des Garanties sur les délais d'attente pour les patients (GDAP), dont le but est de fournir aux patients une plus grande assurance d'un accès rapide à des services de santé de qualité. À la suite de l'accord entre chaque gouvernement provincial et territorial pour établir une GDAP d'ici mars 2010, nous avons lancé le fonds du projet pilote des GDAP. Grâce à ce fonds, les provinces et les territoires intéressés mettent à l'essai et évaluent des approches novatrices pour établir les GDAP, y compris des options touchant d'autres formes de soins (recours), lorsque les délais ont été dépassés. Ces projets aideront les gouvernements des provinces et des territoires à mettre en oeuvre des garanties qui feront évoluer le système de santé vers des soins davantage adaptés et axés sur les patients. Le Ministère a continué d'appuyer directement et de surveiller quatre projets pilotes : trois servant à établir des garanties pour les soins aux diabétiques ainsi que les soins prénataux dans les communautés des Premières nations sélectionnées et un quatrième qui concerne les délais d'attente pour la chirurgie pédiatrique.

Dans le cadre de l'Initiative nationale sur les délais d'attente[1], Santé Canada a créé des partenariats avec les parties intéressées afin d'appuyer la recherche, l'accroissement des connaissances et leur diffusion de façon à orienter les politiques, les programmes et les services destinés à améliorer l'accès aux soins de santé et à réduire les délais d'attente. Les activités qui ont bénéficié de ce soutien comprennent une table ronde et un rapport de recherche sur les temps d'attente en santé mentale, un atelier où ont été présentés les résultats d'une recherche sur les temps d'attente effectuée par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), ainsi qu'une conférence intitulée « Maîtriser les files d'attente ».

Notre Ministère a continué d'appuyer le rôle de surveillance et de présentation de rapports du Conseil de la santé en ce qui concerne la mise en oeuvre des Accords sur la santé de 2003 et de 2004. Le Conseil de la santé a publié son troisième rapport annuel, Renouvellement des soins de santé au Canada : À la hauteur?, qui présente un survol et une évaluation du progrès réalisé au regard des initiatives découlant de l'Accord, ainsi qu'un certain nombre de rapports sur des sujets particuliers, qui fournissent une analyse plus détaillée de questions telles que les soins de santé primaires et les soins à domicile. Le Conseil de la santé a aussi publié : Importance du renouvellement des soins de santé : À l'écoute des Canadiens atteints de maladie chronique et Importance du renouvellement des soins de santé : Leçons du diabète.

Le Ministère a renouvelé son appui à l'Institut canadien pour la sécurité des patients (ICSP)[2], pour une période de cinq ans, avec un financement pouvant atteindre 8 millions de dollars par année. Ceci permettra à l'ICSP de continuer à mener ce dossier, à favoriser la collaboration et à promouvoir l'amélioration de la sécurité des patients et de la qualité des soins de santé.

Stratégies en matière de ressources humaines en santé

Santé Canada continue de mettre en oeuvre la stratégie pancanadienne des RHS[3], dont le financement peut atteindre 20 millions de dollars par année pour des activités qui font la promotion d'une gestion et d'une planification des RHS. Ces activités ont pour but de garantir aux Canadiens l’accès aux fournisseurs de services de santé dont ils ont besoin. La Stratégie comprend trois initiatives : Planification pancanadienne des RHS, Formation interprofessionnelle pour une pratique en collaboration centrée sur le patient, ainsi que Recrutement et maintien en poste.

Les représentants de la région du Manitoba et de la Saskatchewan ont organisé quatre séances de discussion entre Santé Canada et Santé Manitoba sur des questions d'intérêt commun dans le cadre du dialogue sur la politique de la santé. Les sujets abordés comprenaient l'historique du développement des services de santé au Manitoba, les programmes de soins de santé dans le Nord de l'Université du Manitoba ainsi que l'application d'analyses comparatives entre les sexes aux services de santé.

Santé Canada a fourni un financement destiné aux initiatives menées par des intervenants. Par exemple, nous collaborons avec Statistique Canada pour évaluer et rendre compte des statistiques liées à la formation des professionnels de la santé au Canada, afin de définir les motifs de l'attrition. Le Ministère a aussi appuyé l'étude de l'Association des facultés de médecine du Canada, sur la formation médicale de premier cycle au Canada, afin de promouvoir l'excellence dans les soins aux patients. Nous avons financé la Fédération canadienne des syndicats d'infirmières et d'infirmiers afin de déterminer les mesures que les syndicats et les employeurs peuvent prendre ensemble pour promouvoir l'adoption de pratiques visant la qualité de la vie au travail, qui amélioreront le maintien en poste ainsi que le recrutement des infirmières et la qualité des soins aux patients.

En partenariat avec les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, les organismes de réglementation et les organisations universitaires, Santé Canada continue de mettre en oeuvre l'Initiative relative aux professionnels de la santé diplômés à l'étranger (IRPSFE)[4], pour laquelle le gouvernement fédéral s'est engagé à verser un financement de 75 millions de dollars sur cinq ans, à partir de 2005-2006. Le but est de faciliter l'intégration dans la population active canadienne des professionnels de la santé formés dans d'autres pays. Les provinces, les territoires et des organisations non gouvernementales bénéficient d'un financement pour 27 accords de contribution qui soutiennent plus de 50 initiatives, souvent dans le dessein d'atteindre une approche plus normalisée d'évaluation des diplômés en santé venant d'autres pays. Les points importants comprennent l'établissement en Alberta d'un centre d'évaluation des compétences des infirmières formées à l'étranger, projet maintenant repris partout au pays, ainsi que d'un programme de perfectionnement des professeurs des diplômés internationaux en médecine, maintenant offert dans les 16 écoles de médecine du Canada.

Une évaluation du Programme de contribution pour les stratégies et les politiques en matière de soins de santé, qui comprend l'exécution de la Stratégie pancanadienne des RHS, la IRPSFE, l'Initiative nationale sur les délais d'attente ainsi que le fonds du projet pilote sur les GDAP, a été complétée en décembre 2007. L'évaluation a permis de faire les constatations suivantes : ce programme permet d'aborder les enjeux liés au système de soins de santé actuel et constitue un mécanisme flexible permettant de répondre rapidement aux questions émergentes en soins de santé. Cependant, elle recommanda également un système de mesure du rendement s'étendant au-delà des extrants afin de dresser un rapport relativement à l'atteinte d'objectifs; des mécanismes améliorés de diffusion de l'information et de transfert des connaissances; enfin une gouvernance stratégique améliorée du Programme afin de mieux informer les décisions en matière d'affectation des fonds, une coordination et une collaboration améliorées des projets, et entre eux, et la diffusion élargie des résultats du projet. Nous encourageons ces résultats à mesure que le Programme progresse.

Soins à domicile et soins continus, gestion des maladies chroniques, cybersanté

 Les dossiers de santé électroniques (DSE)[5] sont un outil important pour améliorer la qualité, la sécurité et l'accessibilité des soins de santé. Le Ministère a investi 400 millions de dollars supplémentaires dans Inforoute Santé du Canada afin d'appuyer la mise en oeuvre continue des DSE et d'améliorer l'accès des patients et la qualité des soins. Le Ministère a aussi participé à une initiative de l'Organisation de coopération et de développement économiques traitant des stratégies gagnantes pour la mise en oeuvre des DSE. Santé Canada a soutenu la recherche sur les meilleures façons d'améliorer l'intégration des soins de santé et leur analyse. Nous avons également soutenu l'élaboration d'un guide pour les régies régionales de la santé, qui décident de proposer d'introduire des programmes de planification préalable des soins, lequel sera disponible en 2008-2009.

Reconnaissant les préoccupations croissantes en ce qui concerne l'autisme et l'intérêt manifesté afin de les aborder, Santé Canada a fourni un million de dollars sur cinq ans à l'Université Simon Fraser qui mettra sur pied une chaire de recherche sur le traitement de l'autisme et l'intervention, en collaboration avec le gouvernement de la Colombie-Britannique. En plus d'avoir amélioré le contenu de notre site sur l'autisme, nous avons fourni un appui au Réseau canadien de recherche d'intervention sur l'autisme, afin de mettre à jour l'information issue de la recherche offerte au public et d'assurer sa disponibilité dans les deux langues officielles.

Santé Canada a continué d'appuyer la mise en oeuvre par le gouvernement de la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer en fournissant un financement pouvant atteindre 50 millions de dollars par année au Partenariat canadien contre le cancer et en appuyant un dialogue stratégique continu avec l'Australie sur les approches nationales de contrôle du cancer.

Santé Canada a mené l'évaluation finale du Fonds pour l'adaptation des soins de santé primaires (FASSP)[6]. Le Fonds (2000-2006) a fourni un appui aux provinces, aux territoires et à d'autres intervenants du système de santé, à mesure qu'ils concevaient et mettaient en oeuvre des initiatives provisoires de renouvellement des soins de santé primaires telles que des équipes interdisciplinaires de fournisseurs de soins de santé ainsi que l'amélioration de l'accès, de la promotion de la santé, de la prévention des maladies et des blessures, de la prise en charge des maladies chroniques, de la qualité des soins, de la responsabilisation et de l'intégration des services. Selon l'évaluation, le FASSP avait bel et bien joué un rôle catalyseur dans le renouvellement et la réforme du système de soins de santé primaire. Il a également mis au point un plan d'action de gestion afin de répondre aux recommandations du rapport.

Santé Mentale

Le Ministère a facilité l'établissement de la Commission de la santé mentale du Canada[7], annoncée dans le budget de 2007 et officiellement inaugurée par le Premier ministre en août 2007. Le gouvernement s'est engagé à verser une somme de 130 millions de dollars sur 10 ans afin de permettre à la Commission de servir de tribune nationale en santé mentale et en maladie mentale. Le budget de 2008 comprend un engagement supplémentaire de 110 millions de dollars visant à appuyer les projets de recherche nationaux de la Commission liés à la santé mentale et à l'itinérance. Depuis son établissement, la Commission a mis en oeuvre sa structure de gouvernance et sa structure organisationnelle, laquelle comprend un conseil d'administration et huit comités consultatifs; la Commission a aussi élaboré des politiques de gouvernance et d'administration et s'est dotée de cadres supérieurs; elle a organisé des séances de consultation avec des intervenants de partout au Canada, a lancé des études et des activités préalables et, enfin, a élaboré un plan d'activités sur cinq ans.

Hépatite C

Après la conclusion de l'accord de règlement visant à indemniser les personnes infectées à l'hépatite C avant 1986 et après 1990, les paiements ont été remis aux demandeurs admissibles.

Gestion des produits pharmaceutiques

Dans le RPP, nous avons décrit des plans pour un travail continu avec les provinces et les territoires concernant les éléments de la Stratégie nationale relative aux produits pharmaceutiques (SNPP). Le gouvernement fédéral continue de mettre l'accent sur l'importance de la collaboration fédérale-provinciale-territoriale en ce qui concerne l'utilisation, la gestion et les coûts des médicaments, pour ce qui est d'améliorer l'efficience du système, les résultats pour la santé et l'égalité tout en contribuant à la durabilité. Alors que les gouvernements provinciaux et territoriaux continuent de se concentrer sur l'obtention d'un nouveau financement fédéral pour la couverture des médicaments, les progrès en ce qui a trait à la SNPP n'ont pas été réalisés sans difficulté, et les gouvernements devront déterminer quelle est la meilleure approche pour une collaboration continue au sujet des enjeux communs liés aux produits pharmaceutiques. Malgré cela, il y a eu des progrès du côté des volets prioritaires de la SNPP, et les plans présentés dans le RPP ont été pour la plupart réalisés.

  • Les Options de couverture des médicaments onéreux ont été analysées, et leur coût a été déterminé. Le récent accroissement de la couverture publique des médicaments semble s'inspirer en partie de ce travail.
  • En ce qui concerne la priorité de la SNPP qui vise les médicaments onéreux servant au traitement des maladies rares, nous avons poursuivi notre collaboration à l'étude de l'Initiative canadienne de recherche sur la maladie de Fabry (ICRMF)[8].Tout en se penchant sur une seule maladie rare, l'étude avait pour but de déterminer comment nous pourrions le mieux évaluer l'efficacité de tous les médicaments pour les maladies rares et prendre des décisions fondées sur des données probantes relativement au remboursement de ces médicaments au public.
  • Un autre volet de la SNPP, la liste commune des médicaments admissibles, nous a amené à collaborer avec les responsables FPT des régimes de couverture de médicaments afin de fournir des conseils et une orientation stratégique au Comité consultatif canadien d'expertise sur les médicaments (CCCEM)[9] à l'appui de l'expansion et de l'amélioration du Programme commun d'évaluation des médicaments (PCEM)FTP[10], dont les recommandations orientent les programmes publics d'assurance-médicaments de toutes les provinces (à l'exception du Québec, qui ne participe ni à la SNPP ni au PCEM ), en ce qui a trait au remboursement.
  • Nous avons contribué à la réponse du gouvernement à l'étude de 2007 du PCEM par le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes qui a révélé que les responsables des régimes d'assurance-médicaments participants percevaient le PCEM comme un exemple positif de coopération intergouvernementale, qui fournit une aide précieuse au public[11]. L'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS)[12] est responsable du PCEM ainsi que du Service canadien de prescription et d'utilisation optimales des médicaments (SCPUOM). Une évaluation du rendement de l'ACMTS effectuée par un tiers en 2007 a indiqué que les responsables de régimes d'assurance-médicaments FPT jugeaient  que le PCEM avait eu un impact « entièrement positif »[13], et l'analyse et la surveillance interne par l'ACMTS ont confirmé que  le PCEM avait permis de réduire le chevauchement et le double emploi, et d'améliorer l'efficacité, l'uniformité et la rigueur du processus décisionnel, et avait entraîné l'adoption de plus de 90 % des recommandations par les responsables des régimes d'assurance-médicaments FPT.
  • Pour ce qui est de l'achat et de la fixation des prix des médicaments un autre volet prioritaire de la SNPP, et en conformité avec les ententes précédentes conclues avec les ministères FPT de la Santé, nous avons accordé un financement au Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB), afin qu'il surveille le prix de vente et les indicateurs de prix des médicaments non brevetés et de ceux dont le brevet est récemment arrivé à échéance et présente des rapports à ce sujet[14].
  • En ce qui concerne l'innocuité et l'efficacité de médicaments dans le monde réel, autre volet de la SNPP[15], nous avons collaboré avec des partenaires à l'élaboration d'un plan d'activités qui propose un réseau virtuel, pour relier les centres d'excellence en vue d'une recherche sur l'innocuité et l'efficacité des médicaments après leur mise en marché, de façon à combler les lacunes et à mettre sur pied les capacités de recherche nécessaires. Les provinces et les territoires ont exprimé un intérêt pour le partage de données afin d'appuyer un tel réseau.

Soins infirmiers

Santé Canada collaabore avec les conseillers principaux en soins infirmiers des provinces et des territoires, avec ses collègues en la matière du gouvernement fédéral et avec les organisations nationales de soins infirmiers afin d'aborder les préoccupation politiques prioritaires.


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
3,7 3,7 3,6


Résultats escomptés : Optimiser la contribution des connaissances et des pratiques en soins infirmiers afin d'améliorer les soins de santé offerts aux Canadiens.
Indicateurs de rendement Résultats
Progrès des politiques et des pratiques dans les soins infirmiers (tel que précisés dans les plans de travail et les ententes de financement) Renforcement du rôle du personnel infirmier dans le système de santé à partir de consultations et de conseils.

Contribution à une politique générale basée sur des données probantes : 1) soutien et participation à la recherche; 2) rédaction de documents de politique; 3) établissement d'un lien entre la recherche et la pratique et les fournisseurs de soins de santé.

Soutien aux liens FPT grâce à des réunions et à des comités nationaux.


Optimisation de la contribution des connaissances et des pratiques en soins infirmiers à l'amélioration des soins de santé :

  • Nous avons rédigé des documents de politique concernant les rôles émergeants en soins infirmiers tels que les seuils de rapports infirmière/patients obligatoires, les nouveaux rôles infirmiers (p. ex. les infirmières anesthésistes), la sécurité des patients dans les établissements de la santé mentale, les coûts du roulement des employés et une stratégie nationale en matière de naissance.
  • En collaboration avec nos partenaires, nous avons créé le Portail canadien sur les soins infirmiers (INF‑Fusion), un portail électronique bilingue grâce auquel les infirmiers et les infirmières peuvent accéder à une vaste gamme de ressources et de services professionnels.
  • Nous avons soutenu les activités d’un groupe national travaillant à améliorer la qualité de vie au travail du personnel infirmier et des autres professionnels de la santé. En plus de créer une stratégie d’action nationale et des normes nationales de qualité de vie au travail, le groupe a élaboré un site internet et organisé un sommet national pour promouvoir l’échange des connaissances, entraînant une meilleure sensibilisation sur l’importance d’un milieu de travail sain pour les fournisseurs de soins de santé.
  • Nous avons travaillé avec des organisations professionnelles et les gouvernements des provinces afin de faciliter une approche pancanadienne visant à augmenter le nombre d’infirmiers praticiens et d’infirmières praticiennes.

Promotion d'un environnement de travail sain à titre de partie intégrante de la Stratégie pancanadienne en matièr des RHS :

  • Nous avons soutenu des projets afin d'améliorer le bien-être et la santé des employés de première ligne, grâce à des projets.
  • Nous avons financé le Comité national d'experts sur la formation interprofessionnelle, et fourni un appui ainsi qu'un financement au Consortium pancanadien pour l'interprofessionalisme en santé afin de faciliter le transfert de connaissances et le réseautage des activités.

Mise en oeuvre de la Loi sur la procréation assistée au Canada


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
3,1 3,1 3,0


Résultats escomptés : Mise en oeuvre de la Loi sur la procréation assistée et élaboration d'une réglementation connexe; établissement de Procréation assistée Canada (PAC)
Indicateurs de rendement Résultats
Les progrès du travail de réglementation (jalons définis dans les plans de travail annuels)

Au bout du compte, PAC rendra comptes de ses réussites dans le cadre de la promotion de la santé et de la sécurité des personnes qui ont recours aux techniques de procréation assistée

La réglementation sur le consentement à l'utilisation des gamètes et des embryons a été publiée dans la Gazette du Canada, Partie II, en juin 2007, et est entrée en vigueur le 1er décembre 2007.

Les instructions provisoires pour 13 secteurs ont été formulées et en sont à l'étape de la rédaction réglementaire.

Les instructions provisoires pour la réglementation sur les renseignements médicaux devraient être publiées dans la Gazette du Canada, Partie I, en 2008.

La base de données du registre des renseignements médicaux a été transférée à PAC en juillet 2007.


En établissant des règlements sur la procréation assistée, Santé Canada assure une protection contre les blessures et les risques relatifs à la santé, à la sécurité, aux droits et à la dignité des Canadiens. Nous avons aussi continué de faire participer les intervenants de façon à établir un équilibre entre les besoins des personnes qui utilisent les techniques de procréation assistée et des enfants qui en sont nés, des fournisseurs de services et de la société dans son ensemble. Au cours de 2007-2008, nous avons poursuivi l’élaboration de règlements sur la procréation assistée en vue d’aborder la question complexe des risques que soulèvent les techniques utilisées du point de vue de la société, de l’éthique, de la santé et de la sécurité. Après avoir pris en considérations des incidences juridiques et politiques de l’opinion de la Cour d’appel du Québec concernant la constitutionnalité de la Loi sur la PA, une décision a été rendue à l’effet d’aller en appel devant la Cour suprême du Canada afin de clarifier toutes incertitudes.

Procréation assistée Canada a été établie en 2006 pour mettre en application la Loi sur la procréation assistée. Une fois la réglementation prête et publiée, PAC assurera sa mise en oeuvre et son application ainsi que la diffusion d'information concernant la santé et la sécurité des Canadiens ayant recours aux techniques de procréation assistée. De plus, nous avons amorcé une révision du Règlement sur le traitement et la distribution du sperme destiné à la reproduction assistée adopté en vertu de la Loi sur les aliments et drogues, afin d'inclure ce règlement dans la Loi sur la procréation assistée.

Politique des sciences de la santé


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
2,6 2,6 2,4


Résultats escomptés : Contribution aux domaines des sciences de la santé
Indicateurs de rendement Résultats
Considérations éthiques, juridiques, sociales, économiques et de santé dans les partenariats internationaux et nationaux et dans les conseils stratégiques touchant les sciences de la santé

Progrès réalisés à l'égard d'un système de protection des participants humains aux recherches (jalons précisés dans le plan de travail et l'entente de projet)

 

Un atelier a eu lieu et un rapport stratégique a été commandé relativement aux répercussions de l'accréditation dans le domaine de la génétique humaine sur l'adoption des nouveaux diagnostics par le système de santé.

Recherche sur la propriété intellectuelle liée aux technologies des vaccins contre le VIH/sida qui visait la façon dont la protection par brevet peut influer sur la recherche au Canada et à l'étranger. Un forum a permis aux ministères fédéraux de partager les expériences concernant les défis dans l'élaboration de vaccins et leur adoption.

Participation et soutien en matière de secrétariat au Forum des promoteurs de la protection des participants humains aux recherches au Canada, lequel a établi un Comité d'experts chargé de fournir des recommandations visant à améliorer la protection des participants humains aux recherches.

Achèvement de la deuxième année de l'animation d'un processus dirigé par les intervenants visant à créer une norme volontaire pour les conseils d'éthique de recherche qui examinent les essais cliniques, afin d'améliorer l'uniformité et l'efficience de la recherche et de mieux protéger les participants aux essais cliniques au Canada.

Élaboration d’un plan de collecte de données sur les mécanismes d’assurance de la qualité en place dans les laboratoires canadiens qui effectuent des essais génériques, et sur le travail qui sera complété en 2008‑2009 pour diffuser les Lignes directrices  concernant l’assurance de la qualité du dépistage génétique moléculaire de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et encourager leur adoption.


Nos efforts en ce qui concerne la politique des santé de la santé ont été diversifié au-delà des points observés dans la boîte ci-haut. L'un des points central fut l'amélioration de l'assurance de la qualité et du transfert de technologie dans le domaine de la génétique humaine et à laquelle nous avons participé par le biais de deux initiatives de l'OCDE dont le but était d'élaborer des lignes directrices internationales concernant 1) la gestion de la propriété intellectuelle en génétique humaine et 2) les mesures visant à garantir la qualité du dépistage génétique. Ces initiatives amélioreront l'accès aux technologies génétiques en santé et la qualité de ces technologies. Nous avons retenu les services de chercheurs de pointe dans le domaine du droit de la santé et de la gestion de la qualité afin de fournir au Ministère un plan de mise en oeuvre des lignes directrices, et nous avons engagé des directeurs de laboratoire, des bureaux de transfert de technologie, des chercheurs universitaires, des administrateurs et des intervenants du secteur privé dans un dialogue sur les principes inscrits dans les lignes directrices sur la propriété intellectuelle. Ces initiatives ont permis de réaliser des progrès à l'égard des engagements du gouvernement relatifs à la Stratégie en matière de science et technologie en ce qui concerne la gestion de la propriété intellectuelle et au soutien réglementaire en matière de technologies novatrices en santé.

Un autre point central fut notre travail de collaboration avec nos partenaires aux questions de détermination rapide des problèmes et de la surveillance des technologies émergentes, y compris les nanotechnologies, et avons mené des recherches stratégiques sur les répercussions éthiques, juridiques et  sociales possibles. Santé Canada a dressé une carte de la recherche éthique, juridique et sociale sur les nanotechnologies au Canada en vue de définir les principaux intervenants et les autres partenaires potentiels. Des objectifs ont été définis en vue d'élaborer des stratégies précises visant à optimiser les avantages ainsi qu'à réduire et prévenir les dommages associés aux nouvelles technologies.

Santé Canada a mené des recherches et des analyses stratégiques sur l'éthique des recherches touchant les humains, la réglementation visant à protéger les participants humains à la recherche et les normes des conseils d'éthique de recherche qui examinent les essais cliniques. Le Ministère s'est joint aux partenaires du Forum des promoteurs pour examiner les modèles d'accréditation dans le domaine de la protection des participants humains à la recherche au Canada. Santé Canada a également renforcé les liens internationaux et les pratiques harmonisées grâce au soutien et à la promotion de la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l'homme de l'UNESCO et à son rôle de chef de file dans le cadre des efforts de l'OCDE pour élaborer les Lignes directrices relatives aux biobanques et bases de données de recherche en génétique humaine. Ces activités ont contribué à l'objectif du Ministère qui consiste à renforcer les liens fédéraux-provinciaux-territoriaux en matière de protection des participants humains à la recherche, ainsi qu'aux efforts fédéraux en vue d'améliorer la santé de populations précises et à réduire les risques pour la santé grâce à la collaboration avec d'autres gouvernements.

Affaires législatives et réglementaires


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
2,2 2,2 2,0


Résultats escomptés : Protection accrue de la santé et de la sécurité des consommateurs, des travailleurs et des patients
Indicateurs de rendement Résultats
Progrès réalisé à l'égard de la cohérence des politiques réglementaires dans l'ensemble du portefeuille de la Santé

Réalisation de jalons en vue de l'achèvement d'un nouveau cadre pour les plans de travail annuels (tel qu'énoncé dans le RPP)

Le succès du nouveau cadre relativement à l'amélioration de la protection de la santé fera l'objet des rapports des directions générales du Ministère et des organismes du portefeuille de la Santé responsables de secteurs précis, notamment la sécurité alimentaire et la sécurité des consommateurs

Établissement d'un comité directeur à l'échelle du Portefeuille chargé de la mise en oeuvre de la Directive du cabinet sur la rationalisation de la réglementation (DCRR).

Nous avons commencé à améliorer le processus réglementaire. Des progrès ont été réalisés relativement à la mesure du rendement et à l'analyse des coûts et avantages, et des résultats sont prévus pour 2008-2009.

Nous avons assuré la mise en oeuvre de l'Initiative d'allègement du fardeau de la paperasserie et atteint une réduction de 18 % selon la cible de 20 % d'ici novembre 2008.

Nous avons élaboré des critères d'établissement des priorités ainsi qu'un modèle de gouvernance, pour orienter de façon efficiente les activités législatives et réglementaires.


Nous avons soutenu le processus du Ministèrequi a mené à l'élaboration des modifications proposées à la Loi sur les aliments et drogues et la nouvelle Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation qui ont été présentées le 8 avril 2008 et sont décrites aux résultats stratégiques nos 2 et 3. Nous avons également poursuivi le travail sur les politiques législatives liées à la collecte, à l'utilisation et à la divulgation de renseignements personnels par Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), ainsi que sur les appareils émetteurs de rayonnement et sur le transport de passagers.

Santé Canada a poursuivi le travail visant à améliorer ses processus réglementaires, principalement afin de se conformer à la Directive du cabinet sur la rationalisation de la réglementation et aux lignes directrices connexes du Conseil du Trésor. Le Ministère a fait d'importants progrès en ce qui touche la mise en oeuvre, y compris en ce qui concerne une nouvelle exigence de mesures du rendement des initiatives réglementaires. Santé Canada s'est également appuyé sur son modèle d'établissement des priorités pour garantir l'amélioration de l'efficience interne en matière d'élaboration de la réglementation et de réduction du fardeau administratif inutile des entreprises. Santé Canada continue de travailler sur les mesures visées par l'Initiative d'allègement du fardeau de la paperasserie.

Affaires internationales


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
28,0 28,1 9,0

*Les écarts sont attribuables à l'exigence de fournir des paiements de frais des membres au plan international à l'avance


Résultats escomptés : Contribuer à améliorer la sécurité mondiale en santé et à protéger la santé des Canadiens
Indicateurs de rendement Résultats
Participation aux conférences et aux réunions et résultats connexes; établissement de stratégies et de cadres conjoints

Reddition de comptes sur les résultats attendus et la mesure du rendement relativement à des secteurs précis par les organismes responsables; par exemple, l'ASPC rendra des comptes sur la préparation en cas de pandémie

Santé Canada a participé à la Huitième réunion ministérielle sur l'initiative de sécurité sanitaire mondiale (ISSM).

Participation au groupe de travail intergouvernemental de l'OMS sur la santé publique, l'innovation et la propriété intellectuelle.

Organisation d'un atelier international en vue de réduire les risques que représentent les animaux pour la santé humaine.


Le Canada est un collaborateur actif aux initiatives de santé au plan international[16]. Notre priorité fut, en grande partie, de collaborer avec des partenaires tels que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) en ce qui concerne la préparation en cas de pandémie d'influenza, le VIH/sida et la sécurité sanitaire mondiale[17]. Le Ministère a également établi nos relations avec des pays tels que la Chine, lesquelles ont mené à la création du Comité mixte Canada-Chine sur la santé, qui vise à définir les domaines futurs de collaboration sur des enjeux liés à la réforme des systèmes de santé, au financement des médicaments et aux soins de santé primaires dans les régions rurales.

En novembre 2007, Santé Canada a participé à la Huitième réunion ministérielle sur l'initiative de sécurité sanitaire mondiale (ISSM), partenariat non officiel des pays du G7 et du Mexique, dont le but est de renforcer la préparation en matière de santé publique et l'intervention mondiale face aux menaces de terrorisme chimique, biologique et radio-nucléaire international.

En réaction aux préoccupations soulevées par un certain nombre de pays en développement qui font face à une éclosion de grippe aviaire H5N1, nous avons soutenu la décision de l'Assemblée mondiale de la santé (AMS), en 2007, afin d'établir la Réunion intergouvernementale sur la préparation en cas de  pandémie d'influenza, qui a travaillé pour garantir l'échange continu d'échantillons de virus afin d'établir des stocks internationaux de vaccins, et d'explorer les mécanismes ainsi que les lignes directrices de distribution des vaccins contre la pandémie d'influenza.

Notre rôle dans le Groupe de travail de l'OMS sur la santé publique, l'innovation et la propriété intellectuelle comprenait les tâches suivantes : organiser une consultation auprès de 28 pays des Amériques et appuyer l'OMS pour renforcer ses capacités techniques en matière de propriété intellectuelle en santé publique, en produisant un document spécialisé sur les brevets liés aux virus de l'influenza.

Le Ministère a organisé un atelier avec des partenaires nationaux et internationaux sur la santé publique vétérinaire. L'atelier visait à échanger des renseignements sur les pratiques exemplaires et à définir des stratégies en vue d'une meilleure intégration de l'expertise en santé et en agriculture des Amériques visant à réduire les risques que représentent les animaux pour la santé humaine.

Affaires intergouvernementales


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
5,6 5,6 5,1

En plus de nos responsabilités permanentes[18], nous avons appliqué la Loi canadienne sur la santé, enquêté sur les cas possibles de non-conformité et analysé les nouveaux enjeux de la pertinence, tels que les coûts imposés aux patients pour des soins primaires prodigués dans des installations privées, la surcharge possible par les médecins et les frais pour services chirurgicaux facturés par des cliniques privées. Nous avons continué de constater un haut niveau de conformité provinciale et territoriale, qui est décrit en détail à l'intention du Parlement et des Canadiens dans le Rapport annuel sur l'application de la Loi canadienne sur la santé[19].

Recherche appliquée, diffusion et responsabilisation

Santé Canada coordonne l'élaboration de renseignements utiles et actuels en santé à l'intention des Canadiens, des partenaires et des intervenants en vue de la prise de décisions stratégiques en santé, de la mesure du rendement et de la reddition de comptes, comme l'exigent les Accords des premiers ministres sur le renouvellement des soins de santé.


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
36,5 91,9 62,4

* Les écarts sont principalement attribuables à la péremption du nouveau financement autorisé à l'Institut canadien d'information sur la santé.

Des recherches ciblées qui abordent les besoins particuliers de Santé Canada et autres décideurs sont importantes à la prise de bonnes décisions. Elles ont continué d'être le point principal d'activités pour ce résultat stratégique[20]. Un bon exemple est que nous avons continué de produire le Bulletin de recherche sur les politiques de santé, qui fournit au public et aux décideurs du secteur de la santé des données approfondies sur les préoccupations stratégiques dans le domaine de la santé. Le dernier enjeu examiné visait les facteurs qui ont une influence sur l'état de santé des habitants des régions rurales et urbaines. Un élément important de nos dépenses était le financement accordé à l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) afin qu'il recueille des données sur le système de soins de santé et les rende publiques.

Un autre élément important pour les autres groupes de Santé Canada est l'élaboration des modèles de prévision des ressources humaines en santé, des modèles de micro-simulation et des bases de données connexes afin de permettre la quantification et l'analyse des options stratégiques potentielles et des changements possibles des programmes. Par exemple un modèle de micro-simulation a mesuré l'incidence fiscale sur les familles et les individus des changements aux paramètres dentaires et médicaux dans le contexte de la viabilité de l'examen des politiques. Nous avons également élaboré un modèle d'offre et de demande au service des médecins qui a aidé à déterminer l'impact de divers leviers politiques (par exemple les diplômés, l'immigration, le maintien de l'effectif) afin de combler les lacunes de médecins spécialisés pour la Nouvelle-Écosse. Ce modèle permet aux planificateurs de toutes les provinces d'évaluer et d'agir en conséquence de leurs propres besoins en ce qui concerne l'offre et la demande de médecins. D'autres activités ont permis une évaluation des incidences fiscales possibles sur les foyers d'un programme d'assurance-médicaments pancanadien onéreux. Santé Canada a également fait des recherches qui ont déterminé l'importance relative des facteurs contribuant à l'absentéisme des infirmières afin de permettre l'élaboration des réponses de la politique stratégique.

Développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
25,7 25,8 33,5


Résultats escomptés : Accès accru aux services de santé pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire
Indicateurs de rendement Résultats
Évaluations des programmes de financement (les résultats attendus et les indicateurs sont précisés dans les accords de financement des projets) Début de l'évaluation du Programme de contribution pour l'amélioration de l'accès aux services de santé pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire sera entrepris.

Entre 22-3-2004 et 2007-2008, 3 181 étudiants étaient inscrits à des programmes professionnels en santé financés dans des universités et collèges de langue française à l'extérieur du Québec. On compte 230 gradués au 31 mars 2008.

Au Québec, le programme a fourni une formation en anglais aux travailleurs francophones des soins de santé afin d'améliorer les services de santé offerts aux populations minoritaires anglophones, et une formation en français a été fournie aux travailleurs anglophones en vue de maintenir en poste la main-d'oeuvre québécoise.


Le Programme de contribution pour l'amélioration de l'accès aux services de santé pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire a continué de fournir un soutien à la formation et au maintien en poste des professionnels de la santé et au réseautage communautaire entre les collectivités anglophones au Québec et les collectivités francophones ailleurs au Canada. En plus des données du programme mentionné dans la boîte ci-haut, depuis 2003, 28 réseaux de santé de langue minoritaire ont été créés, dont de nombreux sont maintenant officiellement reconnus par leur gouvernement provincial et territorial respectif.

En octobre 2007, le Ministère a annoncé un financement supplémentaire de 4,5 millions de dollars pour les initiatives visant à améliorer l'accès aux services de santé des communautés de langue officielle en situation minoritaire en 2007-2008.

Les résultats d'une enquête sur la vitalité des minorités de langue officielle ont été publiés en décembre 2007. L'enquête, partenariat auquel ont participé Santé Canada et neuf autres ministères, a montré que 65 % des adultes francophones de toutes les provinces, à l'exception du Québec, ont indiqué que la principale raison pour laquelle il leur serait difficile d'obtenir des services de santé en français est la rareté des professionnels francophones. Au Québec, 70 % des adultes anglophones ont cité un problème semblable concernant les services offerts en anglais.[21]

Résultat Stratégique no 2 : Accès à des produits de santé et à des aliments efficaces et sûrs et à des renseignements en vue de choix de santé sains

Nom de l'activité de programme : Produits de santé et aliments

Résultat escompté :

  • Accès à des produits de santé et à des aliments efficaces et sûrs
  • accès à des renseignements en vue de choix de santé sains

Résumé du rendement


Risques pour la santé / Résultats : Accès à des produits de santé efficaces et sûrs
Indicateurs de rendement Résultats
Nombre d'alertes concernant des médicaments dangereux (avis, mises en garde) et de rappels de produits de santé publiés sur le site Web de Santé Canada 42 avis, mises en garde et rappels concernant des médicaments et des produits de santé ont été diffusés auprès des professionnels de la santé comparativement à 41 l'année dernière.

124 avis, mises en garde et rappels concernant des médicaments et des produits de santé ont été diffusés auprès du public comparativement à 96 l'année dernière.

21 avis, mises en garde et rappels concernant l'alimentation et la nutrition ont été diffusés auprès du public comparativement à 18 l'année dernière. 

Nombre d'inspections Plus de 900 inspections ont été menées comparativement à plus de 700 l'année dernière.
Pourcentage de demandes d'homologation de nouveaux produits pharmaceutiques et de médicaments génériques examinées selon le délai imparti 98 % de demandes d'homologation
Pourcentage de demandes d'homologation de nouveaux produits pharmaceutiques et de médicaments génériques examinées selon le délai imparti 94 % des demandes d'homologation de produits pharmaceutiques et de médicaments génériques ont été examinées selon le délai imparti, conformément aux normes de service approuvées; dépassement de l'objectif fixé à 90 %.
Pourcentage de demandes d'homologation de médicaments biologiques examinées selon le délai imparti 100 % des demandes d'homologations ont été examinées selon le délai imparti; dépassement de l'objectif fixé à 90 %.
Pourcentage de réduction du retard de travail lié aux demandes d'homologation de produits préalables à la mise en vente :
  • médicaments à usage vétérinaire
  • produits de santé naturels
Réduction de 92 % du retard de travail lié aux demandes d'homologation de médicaments à usage vétérinaire faisant partie de la charge de travail au 1er avril 2007, dépassement de l'objectif fixé à 70 %.

55 % des demandes de licence de mise en marché concernant les produits de santé naturels ont été traitées menant à  des décisions réglementaires.  Aucun objectif n'a été fixé.



Risques pour la santé / Résultats : Aliments sans danger
Indicateurs de rendement Résultats
Pourcentage de réduction du retard de travail lié aux demandes d'homologation. Traitement de 93,5 % des 31 plus anciennes demandes d'homologation de produits alimentaires (phase I de la réduction du retard de travail : demandes d'homologation non réglementaires).
Risques pour la santé / Résultats : Accès à des renseignements pour prendre des décisions éclairées
Indicateurs de rendement Résultats
Niveau de satisfaction des Canadiens et des professionnels de la santé concernant l'information transmise en vue de choix santé et d'une prise de décisions éclairée 83 % ont répondu que nous avons très bien réussi à communiquer l'information dans les deux langues officielles.

66 % ont répondu que  nous offrons suffisamment de moyens de recevoir l'information.

64 % ont répondu que  nous fournissons l'information en temps opportun.

Nombre de produits d'information diffusés liés aux produits alimentaires et de santé Plus de 1 480 cd-rom ont été distribués, donnant accès à de l'information sur les produits de santé et le système de réglementation des produits alimentaires

Campagne d'éducation sur la salubrité de la volaille diffusée sur Internet.

Publication sur Internet d'un guide sur l'étiquetage nutritionnel et les allégations.

Publication sur Internet de l'Évaluation des risques pour la santé liés au mercure présent dans le poisson et bienfaits pour la santé associés à la consommation de poisson.

Campagne de marketing social encourageant les Canadiens à utiliser des tableaux  de la valeur nutritive afin de faire des choix alimentaires éclairés, notamment une publicité télévisée

Disffusion du nombre d'exemplaires révisés du Guide alimentaire canadien Plus de 13 millions d'exemplaires du Guide alimentaire canadien révisé ont été diffusés.

Plus de 250 000 guides ressources ont été distribués aux éducateurs et aux communicateurs.

Pourcentage de la population ciblée atteinte 70%
Nombre et nature des nouveaux outils et approches mis en oeuvre pour mieux intégrer la transparence et l'ouverture dans les activités quotidiennes de la DGPSA. Plus de 3 000 exemplaires de la Politique sur la participation du public dans le cadre de l'examen des produits réglementés, du document d'orientation et des outils et modèles connexes ont été élaborés.

Le Ministère a tenu plus de 150 consultations sur un grand nombre de sujets.   

Le Ministère a tenu 100 réunions  pour recueillir des avis et des commentaires de la part de conseillers externes.

Des rapports d'évaluation ont été publiés sur le site Web de Santé Canada.



Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
257,4 316,5 307,9


Ressources humaines (ETP)
Prévues Réelles Différence
2,668 2,623 45

Explication sur les renseignements financiers suivants :Les écarts entre les dépenses prévues et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :
  • Financement de la réserve de gestion - produits de santé naturels
  • Financement de la phase II de l'encéphalopathie spongiforme bovine
  • Financement  de la Stratégie d'accès aux produits thérapeutiques
  • Financement  des conventions collectives

Les écarts entre les dépenses réelles et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :

  • Péremption dans l'affectation réservée à l'accès au régime d’accès aux médicaments
  • Autres péremptions dans divers programmes

Santé Canada a la responsabilité de réglementer les produits de santé et les aliments au Canada. L'objectif du Ministère est d'évaluer et de surveiller l'innocuité, la qualité et l'efficacité de milliers de médicaments, de vaccins, de matériels médicaux, de produits de santé naturels et d'autres produits thérapeutiques qui sont à la disposition des Canadiens, ainsi que de l'innocuité et la qualité nutritionnelle des aliments. Le Ministère examine l'innocuité et l'efficacité des médicaments à usage vétérinaire vendus au Canada et la sécurité des produits alimentaires issus des animaux traités avec ces médicaments. Santé Canada contribue à la promotion de la santé et du bien-être des Canadiens en élaborant des politiques et des normes nutritionnelles telles que le Guide alimentaire canadien et en renseignant le public par le biais de bulletins comme Votre santé et vous. [22]

Le rapport sur les plans et les priorités a souligné notre engagement de moderniser le cadre législatif et de réglementation, afin de suivre l'évolution rapide de la science et de la technologie, les problèmes de santé publique actuels et à venir, les attentes des consommateurs en matière de sécurité, la nécessité de la transparence, les progrès internationaux et d'autres facteurs. Nous nous sommes engagés à faire ceci par le biais d'une action continue en vertu de la Stratégie d'accès aux produits thérapeutiques, laquelle débuta en 2003-2004 de même que le travail concernant le Plan de renouveau [23]II et le Plan stratégique 2007-2012 de la Direction générale des produits de santé et des aliments[24], qui ont été publiés en avril 2007 à la suite de consultations à grande échelle des intervenants.

En 2007, ces efforts ont préparé le terrain pour une réponse rapide du gouvernement afin de largement médiatiser les incidents qui soulèvent des préoccupations concernant la sécurité de certains produits de santé et de consommation. Ceci a permis à notre Ministère d'appuyer rapidement le gouvernement  afin d'élaborer le Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation[25] , que le premier ministre a annoncé en décembre 2007 et de préparer le nouveau financement des initiatives du plan d'action communiqué dans le budget de 2008. Nous avons également soutenu le processus de l'avant-projet de loi pour la présentation devant le Parlement en avril 2008 afin de moderniser la Loi sur les aliments et drogues.[26] 

Les résultats de ces efforts et les nouvelles autorités ont mis en  place dans la réglementation présentée au Parlement apporteront de nouvelles mesures afin de renforcer les systèmes de santé et de sécurité au Canada. Nous seront en mesure de réglementer les produits de santé durant leurs cycles de vie et nous nous attendons à mettre en place de meilleurs outils pour identifier et agir sur les risques relatifs à la salubrité des aliments nous obtiendrions de nouvelles autorisations pour la conformité et la mise en force telles que le pouvoir de retirer du marché les produits de santé lorsque nécessaire.[27]

En même temps que le travail relié au plan d'action s'est déroulé, nous avons fait progresser d'autres éléments du Plan de renouveau et du Plan stratégique, comme les consultations sur les propositions de frais pour les médicaments pour usage humain et les matériels médicaux et l'entrée en vigueur du Règlement sur la sécurité des cellules, tissus et organes destinés à la transplantation. Le Plan d'action, les ressources du budget de 2008 et les propositions de frais aideront Santé Canada à donner suite aux recommandations de la vérificatrice générale dans son rapport de novembre 2006 sur l'affectation des ressources aux programmes de réglementation.[28]

Quatre sous-activités sont définies dans la présente activité de programme de produits alimentaires et de santé. Les réalisations correspondant à chacune de ces sous-activités sont décrites comme suit.

Amélioration de l'évaluation avant la mise en marché et du processus réglementaire

Description : Un système de réglementation modernisé : accroître l'efficacité des fonctions de réglementation et faire en sorte qu'elles soient mieux adaptées aux besoins des Canadiens par la simplification des processus et une collaboration plus étroite avec d'autres organismes pour s'assurer que le Canada continue à compter sur un environnement réglementaire de calibre international.


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
123,3 151,6 147,5


Résultats escomptés : Évaluation opportune de produits alimentaires et de santé
Indicateurs de rendement Résultats
Pourcentage de décisions prises en fonction de l'objectif de rendement par type; pour les demandes d'homologation liées aux : 
  • produits pharmaceutiques;
  • matériels médicaux;
  • produits biologiques.
94 % des nouvelles demandes d'homologation de produits pharmaceutiques et de médicaments génériques ont été examinées selon le délai imparti (objectif - 90 %).

73 % des demandes d’homologation des instruments médicaux de classes I, II et III ont été examinées selon le délai imparti (objectif – 90 %).

100 % des demandes d’homologation de médicaments biologiques ont été examinées selon le délai imparti (objectif – 90 %).

Pourcentage de réduction du retard de travail lié aux demandes d'homologation de produits préalables à la mise en vente de :
  • médicaments à usage vétérinaire;
  • produits de santé naturels;
  • produits alimentaires. 
92 % du retard de travail lié aux demandes d'homologation de médicaments vétérinaires faisant partie de la charge de travail au 1er avril 2007 ont été complétées (objectif de 70 % dépassé).

93,5 % des 31 plus anciennes demandes d'homologation de produits alimentaires ont été traitées.

55 % des demandes de licence de mise en marché concernant les produits de santé naturels ont été complétées.

Résultats escomptés : Un système de réglementation moderne des produits alimentaires et de santé qui satisfait aux besoins de la population canadienne.
Pourcentage des initiatives du Plan de renouveau  respectant l'échéance selon le délai imparti. D'importants progrès ont été réalisés quant à plusieurs initiatives du Plan de renouveau.

Continuer d'améliorer l'efficacité du processus réglementaire

À l'aide des fonds octroyés lors du budget de 2003 pour la Stratégie d'accès aux produits thérapeutiques, une initiative quinquennale de 190 millions de dollars, le Ministère a continué de réduire le retard de travail pour les demandes d'homologation et de respecter les normes internationales en matière d'examen des demandes d'homologation de nouveaux produits pharmaceutiques et de médicaments biologiques Comme l'indique le tableau ci-dessus, le nouveau financement nous a permis d'améliorer la rapidité d'exécution de nos décisions réglementaires et de réduire de façon significative les retards de travail des demandes en attente d'une décision. Le Ministère excède maintenant ses objectifs en matière de normes du service dans la plupart des secteurs et, par exemple, ils sont biens positionnés pour éliminer les retards de travail des demandes d'homologation de médicaments à usage vétérinaire d'ici la fin de 2008-2009. Le Ministère a complété la phase 1 de la stratégie de réduction du retard de travail pour les demandes d'homologation de produits alimentaires et de nouvelles procédures normales d'exploitation et de nouveaux outils de gestion du flux de travail ont été créés afin d'assurer le succès de la phase 2.

Deux exceptions importantes de cette évolution du progrès ont été notées au cours de l'exercice. La première concerne certaines catégories de matériels médicaux, où la rapidité d'exécution a été touchée en raison de l'augmentation du nombre de demandes et de leur complexité.  La seconde concerne la croissance rapide du secteur des produits de santé naturels. Pour y répondre, le Ministère a pris certaines mesures, il a accordé la priorité aux monographies qui devaient être élaborées en premier afin de permettre le traitement d'un plus grand nombre de demandes conformément au Règlement sur les produits de santé naturels.

Nous avons faits du progrès concernent le système de réglementation du Ministère qui sera plus efficace en raison de la révision du Cadre de recouvrement des coûts, mettant à jour un régime datant de 10 ans [29]. Ce Cadre établit des frais et des normes de service pour la réglementation, l'homologation et la surveillance après la commercialisation des produits de santé.  Une étape clé en  2007 a été notre dépôt  de l'Avis officiel de proposition de frais pour les médicaments pour usage humain et les matériels médicaux, ce qui a permis de recevoir les commentaires et les suggestions des parties intéressées et de mener à la finalisation du Cadre.

Moderniser le cadre de réglementation

L'adoption de ce résultat stratégique a décrit le processus de renouvellement de la règlementation dans son ensemble qui a eu lieu conformément au Plan de renouveau, le plan d'action et la proposition de modifications à la Loi sur les aliments et drogues. Puisqu'en bout de ligne ceux-ci devront mener à un cadre comportantdes outils améliorés dont disposera Santé Canada pour protéger et promouvoir la santé et la sécurité du public, le Ministère poursuit ses travaux de modernisation, dans la mesure du possible, des cadres de réglementation élaborés en vertu de la Loi sur les aliments et drogues actuelle afin d'aborder les problèmes actuels. Plusieurs ont été identifiés dans le Rapport sur les plans et les priorités.

Le Ministère a débuté la mise en oeuvre du nouveau cadre de réglementation concernant les cellules, les tissus et les organes, et la publication de la proposition du Règlement dans la partie II de la Gazette du Canada en décembre 2007[30]. Nous avons également souligné la valeur de la diffusion publique des données issues des essais cliniques dans des registres, ce qui permet aux patients, aux médecins, aux chercheurs et à d'autres intervenants intéressés de prendre des décisions plus éclairées. En tant qu'étape immédiate, Santé Canada favorise l'enregistrement des données issues des essais cliniques[31] conformément au régime volontaire existant, tout en explorant une modification réglementaire qui rend un enregistrement obligatoire.

En octobre 2007, le Ministère a publié un document de consultation des intervenants sur la gestion des demandes préalables à la mise en marché des produits alimentaires[32], qui décrivait le processus d'interaction proposé avec les demandeurs au cours du processus d'examen des demandes préalables à la mise en marché.  Un document séparé de discussion intitulé « Vers une modernisation du cadre de gestion des allégations santé des aliments au Canada[33], a été publié afin d'appuyer les consultations. Le Ministère a étendu la portée de cette consultation pour qu'elle comprenne l'étiquetage des emballages, pour refléter les points apportés sur la santé  par le Comité permanent de la Chambre des communes, de même que les allégations sur les produits de santé naturels sous forme d'aliments.

En mai 2007, le Ministère a terminé un examen réglementaire des produits de santé naturels mené sur Internet. afin de guider nos choix dans ce domaine d'intérêt en plein essor pour les Canadiens. Les commentaires que nous avons reçus ont aidé à la préparation de nouvelles proches stratégiques incluant une nouvelle  réglementation de ces produits fondée sur les risques. Le Ministère a l'intention d'éliminer l'arriéré de travail dans les demandes préalables à la mise en marché en simplifiant les demandes concernant les produits  présentant moins de risques et en axant notre examen des ressources sur les produits présentant des risques plus élevés.

La décision d'avancer rapidement pour appuyer l'élaboration d'un plan d'action et d'autres efforts  pour accélérer la modernisation de notre système de réglementation, nous a mené à reporter quelques initiatives réglementaires conformément à ce résultat stratégique que nous avons décrit dans le rapport sur les plans et les priorités à l'exercice 2008-2009. Ces préoccupations incluaient : la réglementation permettant l'accès à des drogues interdites à des fins de distribution massive  en cas d'urgence ou en prévision d'une situation d'urgence en santé;  les modifications au Règlement sur l'étiquetage nutritionnel; l'élaboration d'un nouveau cadre de réglementation pour les vaccins; des modifications réglementaires relatives à l'adjonction de vitamines et de minéraux aux aliments; et la publication d'un nouveau cadre de réglementation du sang.[34]

Coopération internationale en matière de réglementation

Le Canada et d'autres pays poursuivent des ententes de coopération et des actions afin d'augmenter les économies et améliorer la disponibilité de l'information. Conforme à cet engagement, le protocole d'entente (PE) entre Santé Canada et la U.S. Food and Drug Administration (FDA) a été élargi pour qu'il comprenne le partage d'information sur les produits alimentaires et de santé naturels. Un PE avec la Therapeutic Goods Administration (TGA) de l'Australie a été signé concernant la certification d'un système de gestion de la qualité des matériels médicaux.

Le Ministère et la Direction européenne de la qualité du médicament et soins de santé (DEQM) du Conseil de l'Europe ont signé un PE relatif aux substances ayant des fins pharmaceutiques. Aussi, une entente de confidentialité avec la Commission européenne (CE) et l'Agence européenne des médicaments (AEM)  permet le partage d'information liée aux produits thérapeutiques (produits pharmaceutiques, radiopharmaceutiques, biologiques et de santé naturels) pour usage humain et vétérinaire.

Information, éducation et sensibilisation concernant les produits de santé, les aliments et la nutrition

Description : Réagir à l'intérêt croissant des consommateurs à l'égard des questions de santé en diffusant davantage de renseignements et en améliorant l'accès à de l'information qui leur permet de prendre des décisions appropriées relativement aux produits de santé, à la salubrité des aliments et à la nutrition.


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
9,5 11,7 11,4


Résultats escomptés : Le public et les intervenants sont au courant des renseignements qui leur permettent de prendre des décisions éclairées en ce qui a trait à la salubrité des produits de santé et des aliments ainsi qu'à l'alimentation, tout en ayant accès à cette information
Indicateurs de rendement Résultats
Nombre de produits d'information diffusés qui sont liés :
  • aux médicaments et aux produits de santé;
  • aux produits alimentaires
  • à la nutrition
Plus de 1 480 cd-rom ont été distribués, donnant accès à de l'information sur le système de réglementation des produits alimentaires et de santé.             

Plus de 13 millions d'exemplaires du Guide alimentaire canadien révisé ont été diffusés.

Plus de 250 000 guides ressources ont été distribués aux éducateurs et aux communicateurs.

Pourcentage de la population cible touché

Niveau de satisfaction des Canadiens et des professionnels de la santé concernant l'information transmise en vue de choix santé  et d'une prise de décisions éclairée

70 %

83 % des Canadiens ont répondu que le Ministère a très bien réussi à communiquer l'information dans les deux langues officielles.

66 % ont répondu que Santé Canada offre suffisamment de moyens de recevoir l'information.

64 % ont répondu que le Ministère fourni l'information en temps opportun.


Notre engagement à l'information, à l'éducation et à la sensibilisation a été diffusé de différentes façons. Le Ministère a commencé à mettre en oeuvre une stratégie d'information des consommateurs échelonnée sur cinq ans, qui fait partie d'un engagement pris dans le cadre du Plan de renouveau II, afin de produire de l'information à l'intention des consommateurs sur les produits alimentaires et de santé et le système réglementaire. Dans le cadre de stratégie nous avons élaboré de nouveaux produits afin d'améliorer la convivialité d'utilisation et l'accessibilité à l'information du Ministère : production de rapports de la direction générale dans un langage clair et simple; et a fait participer des patients et des intervenants consommateurs de trois régions à un projet pilote d'éducation sur le signalement des effets secondaires des médicaments, ce qui a apporté des rétroactions précieuses à savoir comment améliorer la communication des rapports.

L'un de nos produits le plus connu est le Guide alimentaire canadien [35], plus de 13 millions d'exemplaires ont été remis entre sa publication en février 2007 et le 31 mars 2008. Santé Canada a également distribué plus de 250 000 guides ressources à l'intention des éducateurs et des communicateurs et a noté 3,5 millions de visites à la page d'accueil du Guide alimentaire. Pour répondre aux besoins d'une population canadienne de plus en plus diversifiée, Santé Canada a lancé le tout premier guide alimentaire national destiné aux Autochtones - Bien manger avec le Guide alimentaire canadien - Premières Nations, Inuit et Métis en avril 2007. Après des recherches afin de déterminer l'information, les outils et le processus qui pourraient aider les nouveaux immigrants à faire des choix alimentaires sains. Le Ministère a traduit le Guide alimentaire canadien en dix langues : arabe, chinois, coréen, persan, punjabi, russe, espagnol, tagal, tamoul et urdu.

L'étiquetage nutritionnel est devenu obligatoire sur tous les aliments préemballés en décembre 2007. En janvier 2008, Santé Canada a lancé une campagne de marketing social pour inciter les Canadiens à utiliser l'information nutritionnelle figurant sur l'emballage des aliments pour comparer les produits. Une publicité télévisée de 30 secondes en français et en anglais a été diffusée de janvier à mars 2008. La campagne comprenait des bannières électroniques, des annonces dans les journaux et des fiches détachables disponibles dans plus de 3 000 épiceries. En outre, le site Web de Santé Canada sur l'étiquetage nutritionnel a été mis à jour et remodelé pour augmenter l'accessibilité à son contenu.[36]

Notre Ministère a donné suite avec une vaste gamme d'information, d'éducation supplémentaire ainsi que des efforts de diffusion. Un exemple est notre lancement d'une campagne d'éducation en ligne sur la salubrité de la volaille en juin 2007. Un Guide d'établissement de valeurs nutritives exactes sur l'étiquetage nutritionnel et les allégations santé, de même qu'une Évaluation des risques pour la santé liés au mercure présent dans le poisson et bienfaits pour la santé associés à la consommation de poisson ont été publiés sur le site Web de Santé Canada. Le Ministère a terminé le rapport de consultation sur les jus de fruits non pasteurisés, et plusieurs ateliers sur la gestion des risques liés aux incidents d'allergies alimentaires ont été tenus avec des intervenants, notamment les représentants de l'industrie et d'importants groupes de consommateurs préoccupés par les allergies alimentaires.[37]

La communication des risques est de plus en plus importante. Notre site Web de MedEffet Canada a continué de donner accès aux avis, aux mises en garde et aux rappels les plus récents émis par Santé Canada concernant les médicaments thérapeutiques, les produits de santé naturels et les matériels médicaux commercialisés. L'augmentation de 20 % des abonnements à l'avis électronique MedEffet démontre l'intérêt pour cette information.[38]

Quelques-unes des actions de Santé Canada ajoutent à la connaissance détaillée des préoccupations en matière d'alimentation. Nous avons publié le Rapport sur Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes Cycle 2.2, volet nutrition (2004): Sécurité alimentaire liée au revenu dans les ménages canadiens, qui comprend des estimations nationales et provinciales de la sécurité alimentaire en lien avec le revenu à l'échelon des ménages, des adultes et des enfants. Le rapport décrit également une nouvelle approche de l'interprétation des données sur la sécurité alimentaire et les résultats sur la situation de sécurité alimentaire chez les Autochtones hors réserve.[39]

Une composante de cet engagement conformément à cette activité était d'aborder les nouveaux enjeux en santé. Nous avons terminé une trousse portant sur l'information au sujet de la biotechnologie à l'intention des enseignants, selon les besoins exprimés par les enseignants des écoles secondaires et les conseillers pédagogiques que nous avons consultés. Santé Canada a également continué de mener une initiative interministérielle en vue d'élaborer et de mettre en oeuvre une approche « d'intendance » du processus décisionnel réglementaire du XXIe siècle qui reflète des opinions détaillées des nouvelles technologies.[40]

Surveillance de l'innocuité et de l'efficacité thérapeutique et gestion du risque

Description : Augmentation de la capacité de réagir à des questions de santé publique particulières et de gérer les risques grâce à l'élaboration de systèmes viables de recherche, de contrôle et de surveillance, et d'activités plus intenses de vérification de la conformité et d'application de la loi. Augmentation de la capacité de gérer les risques associés à l'approvisionnement alimentaire, y compris les situations d'urgence liées à la salubrité des aliments, afin d'offrir des aliments plus salubres aux Canadiens.


Résultats escomptés : Renforcement de la sécurité des produits de santé sur le marché canadien.
Indicateurs de rendement Résultats
Conformément à la Loi sur les aliments et drogues et son Règlement

Nombre d'avis, de mises en garde et de rappels concernant des médicaments et des produits de santé publiés sur le site Web de Santé Canada à l'intention du public et des professionnels de la santé

42 avis, mises en garde et rappels concernant des médicaments et des produits de santé ont été diffusés auprès des professionnels de la santé.

124 avis, mises en garde et rappels concernant des médicaments et des produits de santé ont été diffusés auprès du public.

21 avis, mises en garde et rappels concernant l'alimentation et la nutrition ont été diffusés auprès du public.

Résultats escomptés : Conformité à la Loi sur les aliments et drogues et son Règlement.
Pourcentage annuel d'augmentation des signalements de réactions indésirables reçus

Nombre d'inspections             

Pourcentage de conformité selon le nombre total d'inspections (des établissements) terminées

Augmentation de 22 % par rapport à l'année dernière.

Plus de 900 inspections ont été menées.

Conformité à 98 %.



Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
110,4 135,8 132,1

Les représentants de la région de l'Atlantique ont coprésidé le Nova Scotia Food and Health Products Safety Network avec ceux du Department of Agriculture and Fisheries de la Nouvelle-Écosse. Les activités de ce réseau consistaient à améliorer, officialiser et appliquer un protocole de préparation aux situations d'urgence et d'intervention advenant une éventuelle pandémie de grippe aviaire; à définir les rôles, responsabilités et compétences associés aux activités et aux urgences relatives à la sécurité des produits et des aliments ainsi qu'à échanger de l'information, ce qui a permis aux membres participants d'harmoniser leurs initiatives de réglementation.

Conforme à notre engagement quant à la recherche et à la surveillance dans le Rapport sur les plans et les priorités, Santé Canada en entrepris un ensemble d'activités en vue de déterminer des risques pour la santé humaine.  Un exemple était notre évaluation des risques et l'élaboration de stratégies de gestion du risque que présente l'utilisation du bisphénol A dans les emballages alimentaires. Ceci a mené à  des travaux sur l'inscription du bisphénol A dans la liste des substances toxiques de l'Annexe 1 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement. Nous avons également mené des évaluations relatives à certains aliments sur des substances d'intérêt prioritaire en vertu du Plan de gestion des produits chimiques et avons pratiqué, amélioré et normalisé un protocole de préparation et d'intervention d'urgence lié à la grippe aviaire.

Notre Programme d'inspection des établissements pour les matériels médicaux a mené 210 inspections, ce qui dépasse l'objectif fixé à 205. Alors que nous avions établi notre objectif à 85 inspections d'essais cliniques pour les bonnes pratiques cliniques (BPC), qui correspond à la norme internationale de deux pour cent en ce qui concerne les inspections annuelles. Nous n'avons pu mener que 33 inspections de BPC. Nous avons été retardés en raison de la dotation en personnel et de la longue durée de la formation que ces inspections spécialisées nécessitent.

Nous avons mené  des études de marché sur deux allégations non approuvées relativement au cancer et à la dépression. Celles-ci on mené au rappel de produits de santé potentiellement dangereux du marché de détail et au retrait des allégations non approuvées les concernant des sites Web et de la publicité écrite. De façon plus générale, nous sommes allés de l'avant avec la Stratégie de conformité et d'application de la loi dans le cadre du Plan de renouveau et avons  également effectué une enquête auprès des importantes associations de l'industrie pour connaître leur opinion sur la conformité et l'application de la loi ainsi que la communication avec Santé Canada. Le Ministère a mené une analyse du secteur industriel afin de déterminer les facteurs qui font augmenter ou conduisent à la conformité dans des secteurs particuliers.

Nous avons terminé un projet triennal d'élaboration et de mise en oeuvre du système de vigilance canadien, ce qui augmente notre capacité d'explorer des données et de gérer l'information sur les réactions indésirables. Notre système de suivi de réactions indésirables à un médicament et d'autres produits thérapetiques a indiqué une augmentation de 22 % comparativement à 2006-2007. Un Comité consultatif d'experts sur la vigilance des produits de santé, qui est composé de membres externes, a été mis en oeuvre en vue de mener des recherches et de donner des avis sur les enjeux prioritaires en matière de surveillance après la commercialisation.

Transparence et responsabilité à l'égard du public et relations avec les intervenants

Description : Amélioration de la transparence des processus décisionnels en fournissant de l'information plus accessible sur les données probantes, les processus et les justifications qui sous-tendent nos décisions. Santé Canada renforce aussi sa capacité de faire participer le public, de façon plus pertinente et détaillée, à la prise de décisions réglementaires.


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
14,2 17,4 16,9


Résultats escomptés : La transparence, la reddition de comptes et l'ouverture font partie intégrante des activités quotidiennes de Santé Canada
Indicateurs de rendement Résultats
Nombre et nature des nouveaux outils et approches mis en oeuvre pour mieux intégrer la transparence et l'ouverture dans les activités quotidiennes de la DGPSA Plus de 3 000 exemplaires de la Politique sur la participation du public dans le cadre de l'examen des produits réglementés de la DGPSA, du document d'orientation et des outils et modèles connexes ont été élaborés.

Dans le cadre de la Politique sur la participation du public dans le cadre de l'examen des produits réglementés et de l'orientation connexe qui ont été publiées en mai 2007, le Ministère a élaboré des outils et des modèles qui permettent la participation du public aux activités quotidiennes d'élaboration des politiques et des programmes ainsi que d'examen des produits réglementés.

Tel que préalablement indiqué sous ce programme par résultat stratégique, l'engagement des  professionnels de la santé, les universitaires, les patients, les consommateurs et les consommateurs, l'industrie, et d'autres intervenants était l'élément central dans l'élaboration et l'avancement  du Plan de renouveau II et du Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation. Plus particulièrement, nous avons :

  • tenu plus de 150 consultations, notamment sur le recouvrement des coûts, les allégations relatives à la santé sur les aliments, l'approche axée sur le cycle de vie des produits et l'examen du Programme d'accès spécial. Ces consultations ont eu des effets sur les résultats par le report d'un cadre de recouvrement des coûts des produits de santé naturels.
  • tenu 51 réunions bilatérales et 42 réunions du comité consultatif pour recueillir des avis et des commentaires de la part de conseillers externes.

Le Ministère a publié environ 1 500 monographies de produits sur son site Web.  Ces documents factuels et scientifiques sur les propriétés, les indications et la posologie des médicaments de même que les allégations santé les concernant ainsi que d'autres renseignements pouvant être requis pour leur utilisation optimale, sécuritaire et efficace. Bien que la plupart des monographies ne soient disponibles qu'en anglais, nous avons instauré des procédures pour demander aux promoteurs de les faire traduire dès qu'elles sont terminées et autorisées.[41]

Le Sommaire des motifs de décision a été mis au point afin de démontrer l'engagement de Santé Canada envers la transparence du processus d'examen des médicaments et des matériels médicaux. Chaque SBD expose les grandes lignes des facteurs scientifiques et fondés sur les avantages et les risques dans la décision de Santé Canada pour accorder une autorisation de mise en marché d'un médicament ou d'un instrument médical. Par l'entremise de ce projet en 2007-2008, le Ministère a publié 20 avis de décisions (AD) et 11 sommaires de motifs de décision (SMD) pour des matériels médicaux.[42]

L'engagement du Ministère envers la transparence a inclus la publication des rapports d'évaluation des initiatives suivantes sur son site Web :

  • Augmentation des mesures de Santé Canada concernant l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) - ESB I phase II de Santé Canada et mesures de l'ASPC dans les domaines de l'évaluation des risques et de la recherche thématique - ESB II
  • Régime canadien d'accès aux médicaments (RCAM)
  • Initiative de recherche et de développement (R-D) en génomique
  • Système canadien de réglementation de la biotechnologie (SCRB)
  • Programme de recherche sur les produits de santé naturels

Nous avons complété la plupart des mesures qui ont été prises pour faire suite à des recommandations dans ces évaluations alors que les autres seront prises au cours de 2008-2009. Par exemple, l'évaluation du Programme de recherche sur les produits de santé naturels nous a appris que nous devons augmenter les efforts de communication, de collaboration, de coordination et de transfert du savoir que nous déployons avec nos partenaires internationaux, les entités universitaires et de réglementation, les praticiens en PSN, l'industrie et les consommateurs.

Résultat Stratégique no 3a : Réduction des risques pour la santé et l'environnement de produits et desubstances réglementés et milieux de vie et de travail plus sains

Nom de l'activité de programme : Santé environnementale et sécurité des consommateurs                     

Résultats escomptés :

  • Réduire les risques pour la santé et la sécurité associés à la consommation de tabac et à la consommation abusive de drogues, d'alcool et d'autres substances.
  • Réduire les risques pour la santé et la sécurité et améliorer la protection contre les dommages associés aux dangers en milieu de travail, aux risques environnementaux et aux produits de consommation (y compris les cosmétiques).

Risques pour la santé / Résultats : Réduire les risques pour la santé et la sécurité associés à la consommation de tabac et à la consommation abusive de drogues, d'alcool et d'autres substances
Indicateurs de rendement Résultats
Consommation et abus de substances
Réduction de la prévalence de l'usage du tabac de 19 % en 2001 à 12 % en 2011 Un peu moins de cinq millions de Canadiens, représentant 19 % de la population âgée de 15 ans et plus, étaient des fumeurs en 2007.

Le taux d'usage du tabac au Canada (19 %) est inférieur à celui du Royaume-Uni (25 %), de l'Australie (19,8 %) et de la France (27,0 %). Le taux d'usage du tabac aux É.-U. est de 17,5 %.

Diminution des comportements à risques pour la santé associés à l'utilisation de substances au sein de la population en général et, en particulier, chez les jeunes et les Autochtones Avons fourni plus de 6,5 millions de dollars dans un financement national et régional, pour 65 initiatives communautaires afin de prévenir ou diminuer l'utilisation et l'abus de substances.

43 inspections ont mené à la fermeture de 19 laboratoires clandestins.

Perturbation de la production de 1 055 000 de doses multicolores de méthamphétamine, d'ecstasy et de GHB (630 000 doses de méthamphétamine; 145 000 de MDMA et 280 000 de GHB).

Risques pour la santé / Résultats : Réduire les risques pour la santé et la sécurité et améliorer la protection contre les dommages associés aux dangers en milieu de travail, aux risques environnementaux et aux produits de consommation (y compris les cosmétiques)
Indicateurs de rendement Résultats
Substances toxiques/ sécurité des produits
Taux de conformité aux règlements par l'industrie Taux de conformité de 80 % concernant les produits inspectés reposait sur des produits ciblés qu’on pensait non conformes.
Santé au travail et sécurité du public
Taux de conformité aux règlements par l'industrie

Fournir aux fonctionnaires fédéraux des avis, des conseils et des services professionnels psychosociaux de façon appropriée et en temps opportun

Intervention rapide relative aux données sur l'exposition aux radiations des travailleurs

Des plans de gestion de l'eau ont été implantés auprès de neuf importants transporteurs aériens canadiens, qui représentent

80 % de l'industrie.

Les Services d'aide aux employés ont aidé leurs clients à résoudre leurs problèmes dans le cadre de leur consultation à court terme dans 92 % des cas.

Fourni des services à la clientèle attentifs, fiables et en temps opportun à 95 000 travailleurs appartenant à 12 700 groupes.

Indicateurs de rendement Résultats
Santé environnementale
Degré de compréhension des risques environnementaux pour la santé : pourcentage des Canadiens qui connaissent les impacts environnementaux sur leur santé Le suivi et la surveillance menées dans le cadre de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé et du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord est en cours.

Des indicateurs de la santé environnementale sont en cours d'élaboration.

L'indicateur air santé a été lancé en Colombie-Britannique et à Toronto.

Un nouveau projet de loi relatif au Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation du Canada a été déposé au Parlement en avril 2008.

Les plans d'amélioration et d'expansion du portail/site Web du PGPC ont été élaborés, y compris des documents de vulgarisation de l'information scientifique à l'intention d'un auditoire non initié.

Progrès dans le cadre d'une réévaluation des ingrédients actifs des anciens pesticides : au 31 mars 2008, 274 des 401 ingrédients actifs avaient été réévalués.

Établissement d'un cadre scientifique horizontal pour la gestion des fonds de recherche collectivement et l'harmonisation annuelle à la recherche prioritaire menée dans le cadre du PGPC.

Établissement du Groupe consultatif du Défi (experts) et du Conseil consultatif des intervenants (ONG/industrie) du PGPC



Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles
333,8 357,0 334,4


Ressources humaines (Équivalent temps plein)
Prévues Réelles Différence
2 074 2 141 67

Explication sur les renseignements financiers suivants : Les écarts entre les dépenses prévues et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :
  • Financement de la Stratégie nationale antidrogue
  • Financement de la réserve de gestion - Programme de santé des fonctionnaires fédéraux
  • Financement des conventions collectives

Les écarts entre les dépenses réelles et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :

  • Report de la mise en oeuvre du Programme de réglementation de l'air pur
  • Report du financement des Fonds des initiatives communautaires de la Stratégie antidrogue
  • Autres péremptions dans divers programmes

Santé Canada est responsable d'évaluer de nombreux aspects de la vie quotidienne qui ont des répercussions sur l'état de santé des Canadiens, dont la salubrité de l'eau potable, la qualité de l'air, l'exposition aux radiations, l'usage et l'abus de substances (y compris l'alcool), la sécurité des produits de consommation, le tabac et la fumée secondaire, la santé en milieu de travail et les produits chimiques dans le milieu de travail et dans l'environnement, ainsi que d'intervenir à leur égard. Nous participons également aux préparatifs d'urgences chimiques et nucléaires, à l'inspection des aliments et de l'eau potable pour les voyageurs et à la planification d'urgence en santé pour les dignitaires de passage. Cette année, de nombreuses activités ont directement fait écho aux priorités décrites dans le discours du Trône, particulièrement en ce qui concerne les environnements sains dans un Canada sans danger. Le Ministère a donné suite à ces priorités par la conformité et les règlements; les normes et lignes directrices; la sensibilisation accrue aux produits de santé réglementés; l'augmentation de la participation des intervenants de même que par les connaissances et les compétences scientifiques à l'appui de la prise de décisions. Un progrès évident a été fait dans plusieurs secteurs clés :

  • Le Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation du Canada présentait une approche à l'échelle du Portefeuille afin d'accentuer le système de sécurité des aliments, des produits de santé et de consommation.
  • En partenariat avec Environnement Canada, nous avons fait avancer le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) et le Programme de l'air pur. Ces initiatives protègent les Canadiens des produits et des polluants chimiques dans le cadre du programme environnemental du gouvernement.
  • Le Ministère a continué de diminuer les conséquences néfastes associées à l'usage et à l'abus de substances par la prévention, le traitement et des activités d'application, et également de mettre en application la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Santé Canada fait partie de la Stratégie nationale antidrogue[43] du gouvernement annoncée en octobre 2007 et mène l'élaboration du volet prévention et traitement.
  • Le Ministère mène la Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme (SFLT). Selon l'évaluation des cinq premières années de cette stratégie décennale, plusieurs objectifs ont été réalisés. Santé Canada a déterminé de nouveaux objectifs pour 2007-2011 afin de réduire davantage la prévalence du tabagisme par le biais d'une relation entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et les ONG.

En réponse au rapport du Bureau de la vérificatrice générale de 2006, l'affectation des fonds aux programmes de réglementation, Santé Canada a effectué un examen de tous les programmes de réglementation et les activités de programme, incluant ceux visés par la présente activité de programme. Nous avons établi des plans d'action pluriannuels en gestion pour aborder des enjeux nécessitant des enquêtes ou des mesures correctives supplémentaires. Les examens détaillés ont confirmé la nécessité de renforcer la capacité pour atteindre l'excellence en gestion, dont l'intégration de l'information sur le rendement dans les décisions prises quant à l'affection des ressources. Les activités sont à présent appuyées par un cadre intégré de planification et de responsabilisation ainsi que par un nouveau cadre de mesure du rendement. Ces deux cadres amélioreront la planification, l'intendance des ressources, la surveillance et la production de rapports.

La forte demande pour les professionnels scientifiques et de la santé publique de même que la concurrence pour leur engagement ont posé un défi concernant le recrutement. En conséquence, nous avons élaboré un plan de gestion du personnel pluriannuel et lancé des processus de dotation collective pour améliorer nos méthodes de recrutement.

Nous avons assumé nos responsabilités conformément aux principes du développement durable. En s'appuyant sur la réussite de la Stratégie de développement durable (SDD) III de Santé Canada, le Ministère a élaboré une quatrième SDD pour 2007-2010. Notre Stratégie reflète une approche qui permettra une production de rapports à l'échelle gouvernementale sur des enjeux tels que l'air pur, la salubrité de l'eau, les communautés viables et la protection de la santé environnementale et de la santé humaine.

Sécurité des milieux

Santé Canada mène des activités de recherche, de gestion et d'évaluations des risques, de contrôle et de surveillance afin de protéger les Canadiens des risques associés aux substances chimiques, à l'eau potable, à la qualité de l'air, aux sites contaminés, aux changements climatiques et à la préparation aux urgences environnementales[44]. Ces activités respectent les obligations du Ministère en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE 1999][45].


Résultats escomptés : Réduction, élimination, prévention ou gestion accrue des substances toxiques et de leur utilisation ou de l'exposition à celles-ci
Indicateurs de rendement Résultats
Création et maintien d'un programme de contôle et de surveillance pour suivre l'évolution des priorités en santé publique et en environnement (pour établir un seuil d'évaluation du rendement dans l'avenir) Le contrôle et la surveillance de la santé environnementale menés dans le cadre de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé et du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord sont en cours.

Des indicateurs de santé environnementale sont en cours d'élaboration.

Résultats escomptés : Connaissances, compréhension et participation accrues des Canadiens concernant les enjeux de santé environnementale
Résultats d'enquêtes sur les connaissances, la compréhension et la participation des Canadiens en ce qui concerne les questions de santé environnementale

Pourcentage de Canadiens qui sont très bien informés des effets de l'environnement sur leur santé, p. ex. exposition au soleil

Seuils élaborés et enquêtes entreprises.

L'indicateur air santé a été lancé en Colombie-Britannique et à Toronto.

 

Résultats escomptés : Connaissances et capacités scientifiques accrues sur les enjeux de santé environnementale
Nombre et types accrus de publications rédigées par Santé Canada et publiées dans des revues scientifiques évaluées par des pairs

Mesure dans laquelle les méthodes d'évaluation du risque s'harmonisent avec celles des autres pays

Seuils élaborés.

Collecte de données pour la mise en oeuvre des documents scientifiques publiés (c.-à-d. nombre de publications utilisées par la communauté scientifique).

Publication de documents scientifiques sur le site Web du Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) et de résumés dans la Gazette du Canada.

Participation à des réunions et à des ateliers internationaux ainsi qu'à des activités Canada-É.-U.-Mexique.



Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles
131,1 122,1 114,0

Santé Canada et Environnement Canada ont collaboré à la progression du Plan de gestion des produits chimiques (PGPC)[46] et du Programme de l'air pur dans le cadre du programme environnemental du gouvernement.

Le PGPC est lié à certaines lois, comme la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999)[47], la Loi sur les aliments et drogues, la Loi sur les produits dangereux et la Loi sur les produits antiparasitaires. En plus d'accroître la recherche sur la santé et l'environnement de même que le suivi et la surveillance à cet égard, le PGPC fournit l'occasion pour l'industrie et d'autres intervenants de participer au processus décisionnel. Le PGPC impose à l'industrie de fournir au gouvernement de l'information sur la façon dont elle gère en toute sécurité les substances chimiques jugées hautement prioritaires.

Dans le cadre d'une initiative, connue sous le nom de « Défi », environ 200 substances ont été jugées comme étant hautement prioritaires menant à des conceptions de gestion des risques et d'évaluation pour des substances comme le bisphénol A dans les biberons.

La Liste intérieure des substances (LIS) compte 23 000 substances. Lorsqu'une activité ou un usage proposé pour une substance diffère de celui qui est indiqué dans sa déclaration initiale, une nouvelle activité (NAc) peut y être associée. Les déclarations de NAc pour environ 56 substances qui ne sont plus commercialisées au Canada sont en cours. Nous avons également terminé un plan de travail concernant les substances dans la charge pétrolière.

Santé Canada a fait progresser des éléments du Programme de l'air pur, comme l'évaluation des risques pour la santé des émissions des sources de pollution de l'air interne et externe, y compris les carburants et les produits commerciaux et de consommation. Le Ministère a terminé les lignes directrices sur la qualité de l'air intérieur pour l'ozone et le monoxyde de carbone, a élaboré une liste des contaminants de l'air intérieur prioritaires et a tenu des consultations sur la question qui ont servi de fondement aux lignes directrices. La mise au point des lignes directrices sur la qualité de l'air intérieur pour les particules et le dioxyde d'azote a commencé. Nous avons également contribué à l'élaboration de la réglementation sur l'air ambiant dans le cadre du Programme de réglementation de l'air pur. Le Ministère continue de préciser l'outil pour évaluer les avantages d'une meilleure qualité de l'air (OEAQA) afin d'estimer les avantages ou les dommages pour la santé associés aux changements à la qualité de l'air ambiant au Canada. À l'aide de l'OEAQA, nous avons mené la première analyse économique sur la santé et nous a fourni des estimations des avantages (physiques et financiers) que présentent les règlements proposés en vue de préciser le Cadre réglementaire sur les émissions atmosphériques. Les recherches sur l'élaboration d'un indicateur air-santé (IAS) se sont également poursuivies.                                               

Également avec Environnement Canada, Santé Canada a lancé la cote air santé (CAS) qui donne une mesure quotidienne des impacts de la pollution de l'air sur la santé[48]. L'indice fournit au public des renseignements pour qu'ils soient en mesure de prendre des décisions pour réduire leur exposition à des effets potentiellement dangereux associés à la pollution de l'air. L'instauration de la CAS a eu lieu à Toronto et dans 14 communautés en Colombie-Britannique, et nous prévoyons l'étendre à d'autres villes de l'Ontario et des Maritimes l'année prochaine.

Une évaluation sommative a porté sur le progrès accomplis par Santé Canada dans l'atteinte de résultats dans le cadre de la Stratégie sur la qualité de l'air transfrontalier, en vigueur de 2003-2004 à 2006-2007. Les responsables de l'évaluation ont confirmé la bonne optimisation des ressources et ont recommandé la prise de mesures pour renforcer la prestation des activités futures semblables, notamment un programme de suivi et de production de rapports officiels comportant des indicateurs clairs.

Le radon est un gaz radioactif se trouvant naturellement dans l'environnement qui peut s'infiltrer dans les édifices. Il émet des rayons ionisants pouvant causer le cancer. Pour protéger les Canadiens des dangers potentiels causés par le radon, le Ministère a mis en oeuvre une Stratégie nationale sur le radon, et un plan de travail complémentaire a été élaboré et approuvé par le Comité de radioprotection fédéral-provincial-territorial. Nous avons terminé les lignes directrices et a tenu 15 ateliers partout au Canada sur les tests de la concentration de radon dans les maisons et les grands édifices à bureaux afin de joindre les inspecteurs résidentiels et les autres professionnels qui effectuent ce genre de tests. Le Ministère a élaboré des cartes servant à déterminer des régions où la concentration en radon est élevée qui feront l'objet d'une attention particulière au cours de la prochaine campagne d'éducation et de sensibilisation du public[49].

Notre Évaluation des changements climatiques et de la vulnérabilité de la santé au Canada sert à déterminer les vulnérabilités actuelles et futures des Canadiens et de leurs communautés aux risques pour la santé associés aux changements climatiques. Notre objectif était de créer un outil que les professionnels de la santé, les scientifiques et les décideurs  pourraient utiliser pour déterminer les meilleures façons de se préparer à ces changements et d'y faire face. Le Ministère a également commencé à instaurer un programme d'adaptation aux changements climatiques et un système d'alerte-chaleur et d'intervention d'urgence. Un bulletin spécial d'information : Santé et le changement climatique a également été publié pour augmenter la sensibilisation aux risques pour la santé que posent les changements climatiques[50].

Santé Canada a collaboré avec les réseaux de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour améliorer la salubrité de l'eau potable dans les petites communautés. Cinq nouvelles recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada ont été élaborées. Le Ministère, en collaboration avec l'Agence de la santé publique du Canada, a mis au point un système d'alerte en temps réel relatif aux Avis concernant la qualité de l'eau potable afin d'améliorer la coordination multipartite des interventions en cas de menaces d'origine hydrique pour la santé. Les ministères fédéraux ont adopté un protocole national d'intervention en matière d'éclosion et de contamination hydrique et utilisent le système d'alerte en temps réel. Ce système améliorera la surveillance et la compréhension des causes fondamentales des avis concernant la qualité de l'eau potable[51].

Sécurité des produits

Le Plan d'action sur la sécurité des produits alimentaires et de consommation du Canada, lancé en décembre 2007, est une approche commune à l'ensemble du portefeuille de la Santé qui vise à renforcer le système de sécurité des aliments et des produits de santé et de consommation, en reconnaissant que la sécurité est une responsabilité que se partagent l'industrie, les consommateurs et le gouvernement. Le plan d'action repose sur trois piliers : prévention des incidents, amélioration de la surveillance ciblée par le gouvernement et intervention rapide pour définir et prévenir les risques. Une composante importante est le projet de loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation afin de moderniser le régime de sécurité, notamment une modernisation de la Loi sur les dispositifs émettant des radiations, et le Règlement sur les cosmétiques en vertu de la Loi sur les aliments et drogues.

En vertu de la Loi sur les produits dangereux et de la Loi sur les dispositifs émettant des radiations, Santé Canada détermine, évalue, gère et diffuse aux Canadiens les dangers pour leur santé et leur sécurité qui sont associés aux produits de consommation; aux matières dangereuses utilisées au travail; aux cosmétiques; aux nouvelles substances chimiques; aux produits de biotechnologie; aux dispositifs émettant des radiations; aux bruits extérieurs et aux rayons solaires ultraviolets.


Résultats escomptés : Réduction des risques de décès, de maladie et de blessures associés à l'exposition aux substances et aux produits suivants : produits de consommation; cosmétiques; produits chimiques utilisés au travail; nouvelles substances chimiques; produits de la biotechnologie; dispositifs émettant des radiations; bruits extérieurs; rayonnement solaire UV
Indicateurs de rendement Résultats
Degré accru de conformité aux règlements au sein de l'industrie

Sensibilisation du public aux risques

Un nouveau projet de loi relatif au Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation du Canada a été déposé au Parlement en avril 2008.

Les résultats de l'examen de la conformité de l'industrie seront disponibles en 2008-2009.

Les inscriptions au site Web sur les rappels de produits de consommation sont passées de 800 à 5 000.



Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
31,2 39,2 36,6

Dans le cadre du Plan d’action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation, le premier ministre a annoncé l’intention du gouvernement de présenter un projet de loi. Cette initiative émane du discours du Trône, dans lequel le gouvernement a annoncé qu’il prendrait « des mesures sur la sûreté des aliments et des produits, afin que les familles puissent avoir confiance en la qualité et la sûreté des biens qu’elles achètent ». Nous avons appuyé la rédaction du projet de loi qui a été déposé au Parlement en avril 2008.

En réaction au grand nombre de rappels de jouets en 2007 au Canada et partout dans le monde en raison de la quantité excessive de plomb dans la peinture, nous avons entrepris un projet d’échantillonnage et de mise à l’essai de jouets et d’articles pour enfants à vaste échelle en 2007 et nous avons vérifié les concentrations en plomb dans les bijoux pour enfants[52]. En puisant sur des produits cibliés qu’on pensait non conformes, plus de 80 % des produits inspectés étaient conformes aux normes et nous avons pris des mesures d'application de la loi concernant les produits non conformes[53].

Un nouveau site Web sur les rappels des produits de consommation[54] a été lancé par le ministre de la Santé en octobre 2007. Il s'agit d'un guichet unique où les Canadiens peuvent facilement trouver de l'information, notamment des photos, sur les produits de consommation faisant l'objet d'un rappel au Canada.

Comme bon nombre de produits vendus au Canada sont fabriqués en Chine, un protocole d'entente (PE) révisé a été ratifié avec l'Administration générale pour le contrôle de la qualité, de l'inspection et de la quarantaine (AQSIQ) de la Chine en novembre 2007. Le PE prévoit l'augmentation du partage de l'information pour faire en sorte que les fabricants chinois comprennent les exigences canadiennes; l'instauration d'un mécanisme d'intervention d'urgence et l'amélioration de la sécurité des produits importés. Trois groupes techniques ont été établis concernant les bijoux pour enfants, les textiles et les briquets.

Santé Canada a continué de collaborer avec divers secteurs au Canada et avec nos partenaires commerciaux afin de mettre en oeuvre le système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques (SGH)[55]. Nous avons mené des consultations techniques de même que des travaux sur les changements législatifs et réglementaires nécessaires à l'instauration du SGH à l'échelle nationale, qui comprend la plus grande harmonisation possible entre les secteurs au Canada et parmi les pays signataires de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Notre ministère a terminé l'évaluation des risques que présentent 478 nouveaux produits chimiques et polymères, 156 substances transitoires, trois micro-organismes et 32 substances de la Food and Drug Administration des États-Unis.

Dans le cadre du Plan de gestion des substances chimiques, Santé Canada évalue, et gère au besoin, l'exposition environnementale aux nouvelles substances contenues dans la Loi sur les aliments et drogues (p. ex. produits pharmaceutiques, de soins personnels et cosmétiques). Des consultations avec des intervenants (industrie, groupes de consommateurs et ONG environnementaux) ont eu lieu afin d'élaborer des règlements plus appropriés. Nous avons aussi élaboré un processus de sélection pour la révision de la Liste des substances commercialisées (environ 9 000 substances contenues dans des produits réglementés en vertu de la Loi sur les aliments et drogues qui ont été commercialisées au Canada entre 1987 et 2001), de même qu'une approche visant l'établissement de la priorité parmi les substances devant être immédiatement évaluées.

Santé au travail et de sécurité du public


Résultats escomptés : Fournir aux fonctionnaires fédéraux des conseils, des avis et des services professionnels en matière de santé au travail de façon appropriée et en temps opportun
Indicateurs de rendement Résultats
Nombre accru de demandes de service reçues et traitées dans le respect des normes de service et reportées selon le système de suivi des activités (objectif : moins de 20 % des demandes reportées) Le programme est en cours de transformation.

Les indicateurs seront révisés selon la décision finale concernant la transformation; les résultats seront disponibles en 2009-2010.

Résultats escomptés : Fournir aux fonctionnaires fédéraux des avis, des conseils et des services professionnels psychosociaux de façon appropriée et en temps opportun
Nombre accru de problèmes concernant les clients résolus dans le respect des normes de service (objectif : 80 %) Les Services d'aide aux employés (SAE) ont aidé leurs clients à résoudre leurs problèmes dans le cadre de leur consultation à court terme dans 92 % des cas. Les autres mesures de l'assurance-qualité affichent toutes des taux de satisfaction qui respectent ou dépassent cet indicateur.
Résultats escomptés : Réaliser des interventions en santé publique liées aux transporteurs et aux services auxiliaires de façon appropriée et en temps opportun
Pourcentage accru de mise en oeuvre des plans de gestion de l'eau au sein de l'industrie aérienne canadienne (objectif : 80 %) et pourcentage accru de lacunes sérieuses comblées (objectif : 90 %) dans le respect des normes de service Des plans de gestion de l'eau potable ont été implantés auprès de neuf importants transporteurs aériens canadiens, qui représentent 80 % de l'industrie.

Cette année, le Ministère a mis l'accent sur la mise en oeuvre; les données qui prouveront qu'il a réussi à combler les lacunes critiques seront disponibles pour le cycle d'établissement de rapports de l'année prochaine.



Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles
31,1 48,8 48,4

Le Programme de santé au travail et de sécurité du public (PSTSP)[56] a fourni des services de santé en milieu de travail; des avis et des consultations; des évaluations médicales et en milieu de travail; de la prévention d'exposition; de la surveillance et de la gestion de même que des préparatifs et mesures d'intervention d'urgence à caractère psychosocial et physique des fonctionnaires fédéraux. Le Programme protège la santé des voyageurs en veillant à l'inspection des aliments, de l'eau potable et des installations sanitaires des transporteurs communs et en fournissant des services de santé aux dignitaires de passage. Le personnel du PSTSP coordonne les services à recouvrement de coûts du Programme d'aide aux employés (PAE) offerts à plus d'un million de Canadiens, pour la plupart des fonctionnaires, des militaires, des membres de la GRC et des retraités du MDN et de la GRC ainsi que leur famille, 90 % de ses services de consultation étant fournis par un réseau de professionnels de la santé mentale. Nous avons également fourni des services de santé en milieu de travail à l'échelle nationale aux ministères et organismes fédéraux au nom du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT).

Les Services d'aide aux employés (SAE) de Santé Canada offrent des services complets d'aide aux employés et des services de consultation confidentiels, professionnels et bilingues en tout temps selon le principe du recouvrement des coûts. Les services incluait un programme de gestion du stress à la suite d'un incident critique (GSIC), qui a compris l'identification et l'intervention précoce chez le personnel infirmier de Santé Canada qui travaille dans les communautés des Premières nations et des Inuits. Ce groupe d'employés était une population à risque élevé en ce qui concerne les dommages subis en milieu de travail, notamment des problèmes de santé mentale résultant de l'exposition à la violence et à des traumatismes.

Santé Canada continue de protéger la santé de plus de 85 millions de personnes par année qui viennent au Canada, qui partent ou voyagent à l'intérieur du pays en avion et en bateau ainsi que des services auxiliaires comme les aéroports et les cuisines de l'air. En juin 2007, le Canada était l'un des premiers pays à émettre des certificats de contrôle sanitaire des navires conformément au Règlement sanitaire international (RSI) élaboré par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ces certificats constituent une mesure de contrôle qui fait en sorte que les navires satisfont aux exigences en santé publique en vue de réduire l'introduction et la propagation de maladies entre pays. Les travaux menés par Santé Canada avec l'industrie aérienne a entraîné la mise en oeuvre de plans de gestion de l'eau potable, et ont permis d'améliorer la salubrité de l'eau chez 80 % des transporteurs canadiens. En outre, nous avons amélioré notre capacité d'intervenir en cas d'urgence en santé publique grâce à une équipe d'agents d'hygiène du milieu formés partout au pays.

Le Programme de santé internationale de Santé Canada a collaboré avec tous les ordres de gouvernement, le secteur privé et les ambassades étrangères au Canada afin de fournir des services de santé aux personnes jouissant d'une protection internationale (PPI) et aux membres de leur famille lors de leur séjour au Canada, comme dans le cas du Sommet des leaders nord-américains qui s'est déroulé à Montebello, au Québec.

Stratégie antidrogue et des substances contrôlées


Résultats escomptés : Réduire les risques pour la santé et la sécurité associés à la consommation de tabac et à l'abus de drogues, d'alcool et d'autres substances contrôlées
Indicateurs de rendement Résultat
Réduction des comportements à risque liés à la santé associés à l'usage de substances au sein de la population canadienne en général et chez les jeunes et les Autochtones en particulier          
  • Amélioration de la capacité de produire des rapports sur les activités de suivi et de surveillance.
  • Octroi de plus de 6,5 millions de dollars à 65 initiatives communautaires afin de prévenir ou de diminuer la consommation et l'abus de substances.
  • 43 inspections ont mené à la fermeture de 19 laboratoires clandestins avec l'aide du Service d'analyse des drogues.
  • Perturbation de la production de 1 055 000 de doses multicolores de méthamphétamine, d'ecstasy et de GHB (630 000 doses de méthamphétamine; 145 000 de MDMA et 280 000 de GHB).
  • 14 812 licences, permis d'importation ou d'exportation, autorisations et exemptions ont été émis en comparaison à 14 321 l'année dernière.


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
76,6 8,.8 80,2

Comme le soulignait le budget de 2007, la Stratégie nationale antidrogue a impliqué le ministère de la Justice, Sécurité publique Canada et Santé Canada et comprenait trois plans d'action : la prévention de l'utilisation des drogues illicites; le traitement de ceux aux prises avec des dépendances aux drogues illicites; la lutte contre la production et la distribution des drogues illicites[57]. La réorientation du Fonds des initiatives communautaires de la Stratégie antidrogue et le nouveau Programme de financement du traitement de la toxicomanie reflètent notre engagement à travailler avec les organisations non gouvernementales, telles que le Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies, et les provinces et territoires afin d'aborder les drogues illicites dans les communautés et d'encourager celles-ci et les intervenants à lancer des projets et à y investir. La Stratégie souligne la perturbation sécuritaire des activités liées aux drogues illicites en contrôlant le mouvement des produits chimiques précurseurs afin de prévenir leur détournement de la chaîne de distribution légale[58]. Santé Canada contribue également, par l'entremise du Service d'analyse des drogues, à la formation des agents d'exécution de la loi, aide à l'enquête des laboratoires clandestins et autorise la destruction des substances contrôlées saisies.

En 2007, nous avons publié un rapport intitulé Consommation d'alcool et de drogues par les jeunes, en utilisant les données de l'Enquête sur les toxicomanies au Canada de 2004. Selon cette étude, l'alcool est la substance la plus souvent consommée; en effet, 90,8 % des jeunes de 15 à 24 ans ont indiqué qu'ils avaient déjà consommé de l'alcool et 82,9 % d'entre eux l'avaient fait dans les 12 derniers mois. Le cannabis est la substance illicite la plus souvent consommée, 61,4 % des jeunes en ayant déjà fait l'expérience. Presque un jeune Canadien sur dix a révélé consommer du cannabis quotidiennement.

Notre ministère a terminé l'élaboration et la mise à l'essai du questionnaire pour la nouvelle Enquête de surveillance canadienne de la consommation d'alcool et de drogues qui sera menée au début de 2008-2009. En outre, nous avons terminé un projet pilote sur un système de surveillance des données sur les saisies de drogues en Colombie-Britannique. Les données comprennent des estimations régionales, provinciales et nationales des types et des quantités de drogues saisies de même que les dates et les endroits des saisies.

Grâce au Fonds des initiatives communautaires de la Stratégie antidrogue (FICSA)[59], Santé Canada a octroyé 2,9 millions de dollars à des projets nationaux et 3,7 millions de dollars à des projets régionaux. Plus de 65 projets de promotion de la santé et de prévention menés pour réduire les méfaits causés par la consommation et l'abus de substances ont ainsi été soutenus, surtout ceux ciblant les jeunes et les professionnels oeuvrant sur le terrain. Pour mieux comprendre et augmenter leurs impacts, le Ministère a effectué une analyse de cas de 10 projets du FICSA terminés choisis au hasard. Parmi les résultats positifs, mentionnons : une sensibilisation accrue aux enjeux entourant l'abus de substances et une meilleure connaissance de ces derniers; une plus grande participation de la communauté; un nombre accru de réseaux et de partenariats formés ainsi que des changements de comportements positifs observés chez les personnes desservies.

Le Ministère a poursuivi ses travaux sur les pratiques exemplaires en produisant le document intitulé Intervention précoce, services d'approche et liens communautaires pour les jeunes ayant des problèmes attribuables à la consommation d'alcool et d'autres drogues de même qu'en commandant une étude sur deux documents sur les pratiques exemplaires. Les documents ont été bien reçus, plus de 85 % des répondants les ont utilisés pour relever des besoins en formation, planifier ou adopter des pratiques, valider des programmes en cours ou déterminer des lacunes dans les services et trouver des raisons d'obtenir du financement[60].

Les laboratoires du Service d'analyse des drogues (SAD)[61] ont collaboré avec les organismes chargés de l'exécution de la loi pour identifier et analyser plus de 107 000 éléments de preuve, une augmentation de presque deux points de pourcentage par rapport à l'année dernière. Plus de 113 000 demandes d'autorisation pour la destruction des substances contrôlées saisies ont été traitées et 43 laboratoires clandestins ont fait l'objet d'une enquête.

Nous avons élaboré des stratégies de mesure du rendement dans ce domaine, notamment des indicateurs de rendement significatifs[62]. Des données seront recueillies et feront l'objet de rapports dans les années à venir, et ce, dès que les stratégies seront terminées et que des outils et des systèmes seront élaborés.

Lutte contre le tabagisme


Résultats escomptés : Réduction de la prévalence du tabagisme de 19 % (2005) à 12 % d'ici 2011
Indicateurs de rendement Résultats
Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada (ESUTC)

(de fév. à juin 2007)

Un peu moins de cinq millions de personnes, ce qui représente 19 % de la population âgée de 15 ans ou plus, sont actuellement des fumeurs, dont 15 % ont répondu fumer tous les jours. Ces personnes ont signalé un usage du tabac de 15,3 cigarettes par jour.

Selon les résultats de l'ESUTC pour la première moitié de 2007, la prévalence globale des fumeurs n'a pas changé par rapport à la période précédente.

Résultats escomptés : Réduction de la prévalence des jeunes Canadiens (de 15 à 17 ans) qui fument de 15 à 9 % d’ici 2011
Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada 10 % des jeunes âgés de 15 à 17 ans étaient des fumeurs. Il s'agit d'une baisse par rapport à la même période en 2005 alors que 16 % des jeunes de ce groupe d'âge fumaient.
Résultats escomptés : Augmentation du nombre d'adultes canadiens qui cessent de fumer de 1,5 million de personnes d’ici 2011
Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada 29 % des Canadiens âgés de 15 ans ou plus ont déclaré être d'anciens fumeurs, ce qui fait plus de 7,8 millions d'anciens fumeurs. Environ 400 000 adultes ont cessé de fumer depuis 2005.
Résultats escomptés : Réduction de la prévalence des Canadiens exposés quotidiennement à la fumée secondaire de 28 à 20 % d’ici 2011
Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada 24 % des Canadiens ont déclaré être exposés à la fumée secondaire tous les jours ou presque tous les jours. Il s'agit d'une tendance à la baisse par rapport aux 27 % enregistrés pendant la même période en 2005.


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles
63,8 62,1 55,2

En soutien de la Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme, les représentants de la région de l'Ontario ont travaillé avec des fonctionnaires du ministère de la Promotion de la santé sur la coordination des mesures d'intervention en matière d'assurance de la conformité, de contrebande et de contrefaçon de produits découlant de la Loi sur le tabac du gouvernement fédéral ainsi que de la Loi favorisant un Ontario sans fumée. Les représentants de la région ont tenu des séances de consultation avec les intervenants des communautés francophones et autochtones pour trouver des solutions et des idées facilitant la prévention et la cessation du tabagisme ainsi que l'éducation à cet égard. Les responsables du programme ont également consulté les détaillants de produits du tabac lors de diverses foires commerciales pour les informer de leur rôle et de leurs responsabilités prévus par la Loi sur le tabac du gouvernement fédéral.

La Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme (SFLT) a été créée en 2001 afin de fournir une approche complète, intégrée et soutenue pour la réduction, par le gouvernement, de la prévalence de l'usage du tabac[63]. Son but pour 2001-2011 est de réduire la prévalence de 25 à 20 %. À cette fin, Santé Canada a élaboré et administré des programmes et a établi des partenariats avec les provinces, les territoires et les groupes d'intervenants en vue d'atteindre la clientèle avec des outils, de l'information et des ressources appropriés. Nous avons élaboré, mis en oeuvre et appliqué des règlements relativement à la Loi sur le tabac, lesquels ont contribué à notre base de connaissances grâce à la recherche, à la surveillance et au suivi.

Selon une évaluation des cinq premières années de la SFLT, la Stratégie a atteint nombre de ses objectifs. Nous avons reçu l'approbation d'une présentation du Conseil du Trésor en 2007 concernant les modalités révisées de la SFLT, ce qui a permis de déterminer de nouveaux objectifs et indicateurs de rendement pour 2007 à 2011 qui figurent dans le tableau ci-dessus.

En réponse à la décision de la Cour suprême de confirmer la Loi sur le tabac en juin 2007, le ministre a enjoint au Ministère de mettre à jour la Loi et de veiller à ce que les jeunes soient particulièrement protégés contre les incitations à fumer. La surveillance et l'analyse des nouvelles publicités de l'industrie du tabac se poursuivent.

À la deuxième Conférence des parties de la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLAT) de l'OMS , le Canada et d'autres parties ont convenu d'adopter un document sur les pratiques exemplaires en matière de mise en oeuvre d'une protection efficace contre l'exposition à la fumée du tabac. Le Canada a également participé à des groupes de travail sur la préparation de lignes directrices sur la réglementation, l'emballage et l'étiquetage des produits, l'éducation du public et la publicité transfrontalière, ou a dirigé ces groupes. Le Canada fait également partie de l'Organe intergouvernemental de négociation (OIN) qui élabore un protocole sur le commerce illicite des produits du tabac.

Notre ministère a continué de surveiller et d'évaluer des activités de contrebande de tabac, ainsi que d'améliorer la conformité à la loi, et a exploré les options de la lutte contre le tabagisme.

Résultat Stratégique no 3b : Réduction des risques pour la santé et l'environnement de produits et desubstances réglementés et milieux de vie et de travail plus sains

Nom de l'activité de programme : Règlement sur les produits antiparasitaires

Résultats prévus :

  • Accès à des pesticides moins dangereux
  • Transparence accrue et diffusion de la connaissance

Résultats escomptés : Accès à des pesticides plus sécuritaires
Indicateurs de rendement Résultats
Nombre de nouvelles matières actives à risque réduit disponibles au Canada

Pourcentage de produits chimiques à risque réduit et des matières actives biopesticides homologués ou en attente d'homologation aux É.-U. qui sont aussi homologués ou en attente d'homologation au Canada

Quinze des vingt nouvelles matières actives de pesticides homologuées en 2007-2008 présentaient un risque réduit.

Utilisation plus grande d'examens conjoints en collaboration avec d'autres pays afin d'aborder des priorités communes

75 % des produits chimiques à risque réduit et 37 % des matières actives biopesticides homologuées ou en attente d'homologation sont homologuées ou en attente d'homologation au Canada.

Résultats escomptés : Transparence et transmission des connaissances accrues
Nombre et type de propositions, directives et politiques de réglementation publiées en 2007-2008 Sept propositions réglementaires, directives ou documents de discussion ont été publiés aux fins de consultation :
  • Examen des décisions en vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires (nouvelle LPA);
  • Utilisation des facteurs d'incertitude et de sécurité aux fins de l'évaluation des risques des pesticides pour la santé humaine;
  • Lignes directrices sur l'homologation des produits biochimiques et autres pesticides non classiques à faible risque;
  • Énoncés d'étiquettes concernant les premiers soins;
  • Politique de conformité à la loi;
  • Protection des droits de propriété sur les données concernant les produits antiparasitaires au Canada;
  • Homologation d'une nouvelle source de matière active de qualité technique aux termes de la politique sur la protection des droits de propriété concernant les produits antiparasitaires.


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles
50,9 62,8 58,9


Ressources humaines (Équivalent temps plein)
Prévues Réelles Différence
652 582 70

Explication sur les renseignements financiers suivants : Les écarts entre les dépenses prévues et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :
  • Financement de l'accès accru aux outils de gestion des pesticides
  • Financement des conventions collectives

Les écarts entre les dépenses réelles et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :

  • Revenus supplémentaires au delà de la tendance historique
  • Autres péremptions dans divers programmes

L'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada réglemente les produits antiparasitaires au Canada en vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires (LPA)[64]. Le mandat de l'ARLA est d'éviter que l'utilisation de produits antiparasitaires présente des risques inacceptables pour les humains et pour l'environnement. Nous utilisons des techniques modernes d'évaluation scientifique pour évaluer les risques pour la santé humaine et environnementale et l'efficacité lorsqu'il s'agit de l'évaluation ou de la réévaluation des produits antiparasitaires. Par ailleurs, elle établit des limites maximales de résidus de pesticides sur les aliments en vertu de la Loi sur les aliments et drogues. Nous favorisons l'élaboration et l'application de stratégies de gestion antiparasitaire durable et facilitons l'accès aux produits antiparasitaires à plus faible risque. Nous répondons également aux préoccupations du public et des intervenants, et nous mettons au point des mécanismes novateurs qui permettent aux producteurs canadiens d'avoir accès à l'innovation des produits antiparasitaires et de rester concurrentiels sur les marchés nationaux et internationaux.

De nouveaux règlements en vertu de la LPA ont été mis en vigueur tels que des règlements sur la déclaration obligatoire d'incident et de données sur les ventes, qui nous permettent de surveiller les effets néfastes des pesticides et de suivre les quantités de pesticides vendus au Canada. Jusqu'à présent, près de 1 000 rapports d'incident ont été reçus et publiés dans le registre public de l'ARLA. Les rapports d'incident nous permettent de définir tout risque possible pour la santé ou à l'environnement découlant de l'utilisation de pesticides et de prendre des mesures correctives au besoin.

Dans le cadre du Plan de gestion des produits chimiques du gouvernement, l'Agence a collaboré de près avec d'autres directions générales de Santé Canada et avec Environnement Canada pour évaluer des substances chimiques jugées hautement prioritaires et prendre des décisions qui aideront à protéger les Canadiens et l'environnement contre tout risque potentiel de ces substances. Nous avons également participé à divers aspects des efforts de recherche et de surveillance qui aideront à améliorer les estimations d'exposition aux pesticides et qui ont précisé les évaluations des risques. Ces activités complètent les programmes de suivi et de surveillance continus menés par Environnement Canada (surveillance de l'eau), l'Agence canadienne d'inspection des aliments (résidus dans les aliments)et le Pesticide Data Program (PDP) du United States Department of Agriculture (USDA) (résidus dans les aliments américains). Les résultats de la biosurveillance aideront à valider les approches réglementaires et à les préciser davantage.

Selon la vérification de suivi menée en 2008 par le commissaire à l'environnement et au développement durable (CEDD), le gouvernement fédéral a réalisé des progrès satisfaisants quant à la gestion de la sécurité et de l'accessibilité des pesticides depuis 2003[65]. Nous nous réjouissons des conclusions du CEDD selon lesquelles l'Agence applique de façon constante des procédures d'évaluation des risques que présentent les pesticides et elle a agi afin d'offrir aux producteurs canadiens un accès à de nouveaux pesticides à usage limité. Afin de répondre aux préoccupations soulevées quant aux homologations conditionnelles, l'Agence a pris des mesures pour réduire le délai alloué pour les homologations conditionnelles à l'avenir. Le processus de planification a été modifié pour répondre aux préoccupations du CEDD concernant l'absence d'un plan détaillé servant à respecter les engagements de l'ARLA en matière de réévaluation.

Le premier examen mené à l'échelle mondiale sur l'homologation d'un nouveau pesticide a été effectué conjointement avec les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Irlande, l'Italie, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Japon. La participation continue du Canada à des activités de collaboration visant la réglementation internationale donne aux producteurs canadiens un accès à de nouveaux pesticides de même qu'à leurs concurrents mondiaux.

Les quatre principales sous-activités de programme qui soutiennent le présent résultat stratégique sont énoncés ci-après.

Homologation des nouveaux produits antiparasitaires et prise de décisions


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
22,5 28,0 26,1

Vingt nouvelles matières actives de pesticides ont été homologuées en 2007-2008, c'est-à-dire le double de l'année dernière. En raison de cette augmentation de la charge de travail, nous n'avons pas atteint nos objectifs de rendement pour les homologations en temps opportun de nouvelles matières actives. Cette question a été résolue par l'acquisition de ressources supplémentaires qui examineront les demandes prioritaires.

L'accès en temps opportun à de nouveaux produits à risque réduit au Canada est possible grâce à des examens conjoints, au partage du travail et à l'utilisation plus efficace des évaluations étrangères. Cette année, des examens conjointement menés en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde, de même que le partage du travail ont entraîné l'homologation de trois nouvelles matières actives de pesticides. Pour augmenter la disponibilité des pesticides au Canada par rapport aux États-Unis (c'est-à-dire pour combler la lacune technologique), 758 nouveaux usages limités ont été homologués, incluant 459 utilisations alimentaires et 299 utilisations non alimentaires. L'Agence collabore avec la U.S. Environmental Protection Agency (US EPA) et d'autres organismes de réglementation pour étendre la tenue d'examens conjoints et le partage du travail sur les usages limités.     

L'Agence continue de travailler à plusieurs initiatives clés afin d'augmenter l'accès à de nouveaux pesticides à faible risque au Canada, et ce, afin d'aider les producteurs canadiens à demeurer concurrentiels sur le marché mondial. Quatre pesticides agricoles portant une étiquette de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) ont récemment été approuvés, ce qui permet leur mouvement transfrontalier entre le Canada et les États-Unis. Le Programme d'importation pour approvisionnement personnel à la demande des agriculteurs (PIAPDA) permet aux producteurs canadiens, titulaires d'une certification d'importation approuvée, d'importer les équivalents américains de certains produits canadiens homologués lorsqu'ils sont moins chers. Onze produits régis par le PIAPDA ont été approuvés pour la saison d'utilisation 2007-2008. La nouvelle politique concernant l'homologation des pesticides génériques protégera la propriété intellectuelle des données tout en favorisant l'introduction de pesticides génériques concurrentiels au marché canadien.

Évaluation des produits antiparasitaires homologués et prise de décisions


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
9,9 12,2 11,4

 L'Agence s'est engagée à réévaluer l'ensemble des 401 matières actives de pesticides homologuées au plus tard le 31 décembre 1994. nous avons continué de prendre des mesures de réduction des risques pour traiter tout risque émergeant au cours de la réévaluation d'un pesticide. En 2007-2008, 30 réévaluations ont été menées; en tout, 274 matières actives de pesticides ont été réévaluées; 127 restent à réévaluer.

Nous avons poursuivi l'élaboration d'un plan de partage du travail avec la U.S. EPA quant à la prochaine série de réévaluations. Deux produits chimiques pilotes ont été choisis pour ce programme de travail partagé et d'autres produits seront désignés pour faire partie d'examens de collaboration futurs.

Conformité


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles
6,8 8,5 7,9

L'Agence est responsable de la promotion, de la vérification et de l'application de la conformité à la LPA et à ses règlements. Dans le cadre de la Politique de conformité à la loi, publiée en 2007, des principes de la gestion du risque servent à cibler et choisir les plus importantes situations de non conformité soit connue ou soupçonnée.

Nous avons exécuté 17 programmes nationaux de surveillance de la conformité des pesticides ont été exécutés, dont six programmes de promotion de la conformité dans des secteurs ciblés (p. ex. usines de pâtes et papier, production de haricots secs et de tournesol) alors que les 11 programmes d'inspection portaient sur les productions de bleuets, de champignons, de maïs cultivé et de maïs doux, de canneberges et de poires. En général, les 943 inspections qui ont été menées affichaient un degré élevé de conformité. De plus, 342 enquêtes ont été effectuées sur des cas de non-conformité signalés ou détectés, et 363 mesures d'application de la loi ont été envoyées pour assurer la conformité ou pour la restaurer.

Au plan international et en vertu de l'ALÉNA, l'Agence a exploré des occasions de coordonner ses activités et projets liés à la conformité et à l'application de la loi. Des travaux ont également été entrepris par le Groupe de travail de l'OCDE sur les pesticides afin de créer des pratiques exemplaires internationales en matière de conformité des pesticides.

Réduction des risques liés aux pesticides


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles
3,1 3,8 3,6

Nous avons tenu des consultations avec des intervenants afin d'obtenir un consensus national sur les enjeux clés de lutte antiparasitaire relativement à la production de bleuets à feuilles étroites et de bleuets en corymbe, de carottes et d'oignons, de framboises, de maïs cultivé et de fraises. Grâce aux travaux menés conjointement avec Agriculture et Agroalimentaire Canada, les producteurs agricoles ont accès à plusieurs nouveaux produits et nouvelles pratiques de lutte antiparasitaire à risque réduit.

Notre ministère collabore avec les intervenants canadiens à la mise au point de stratégies visant à leur faire adopter des produits et des pratiques de lutte antiparasitaire à plus faible risque en vue de remplacer les pesticides qui seront graduellement abandonnés en raison de la réévaluation. Par exemple, une approche harmonisée en Amérique du Nord est en cours d'élaboration pour aider l'industrie agricole à remplacer l'utilisation de l'azinphos-méthyl par des stratégies de gestion antiparasitaire à faible risque.    

Résultat Stratégique no 4 : de Meilleurs résultats de santé et réduction des inégalités en santé entre les Premières nations et inuits et les autres canadiens

Nom de l'activité de programme : Santé des Premières nations et des Inuits

Résultat prévu :

  • Amélioration des résultats en santé en assurant la disponibilité de services de santé de qualité ainsi que l'accès à ces services, et soutien à une meilleure prise en charge du système de santé par les Premières nations et les Inuits.

Risques pour la santé / Résultats : De meilleurs résultats de santé et réduction des inégalités en santé entre les Premières nations et Inuits et les autres Canadiens
Indicateurs de rendement Résultats
Espérance de vie (à la naissance, vivant dans une réserve et hors réserve) Bien qu'elle soit inférieure à la moyenne canadienne (77 ans pour les hommes et 81 ans pour les femmes), l'espérance de vie des Autochtones a augmenté. En 1980, l'espérance de vie pour les hommes autochtones était de 60,9 ans et de 68,0 ans pour les femmes autochtones. En 2001, elle était estimée à 70,4 ans pour les hommes autochtones et à 75,5 ans pour les femmes autochtones, alors qu'elle était, chez les Inuits, de 64 ans pour les hommes et de 70 ans pour les femmes.
Poids à la naissance Les statistiques de 2000 révèlent que 4,7 % des naissances parmi les Premières nations sont classées dans la catégorie du faible poids à la naissance, comparativement à 5,6 % pour l'ensemble de la population canadienne. Le taux de poids élevé à la naissance atteint 21 % chez les Premières nations, soit presque le double du taux canadien, qui s'établit à environ 13 %. Santé Canada poursuit ses initiatives axées sur la santé maternelle et prénatale, afin d'améliorer ces résultats[66].
Mortalité De façon générale, la mortalité est 45 % plus élevée chez les Premières nations que dans le reste du Canada[67].
Taux d'affections par type Taux de diabète :
  • Chez les Premières nations vivant dans une réserve, 3,8 fois supérieur à celui du reste du Canada.
  • Chez les Inuits, 47 % inférieur à celui du reste du Canada[68].

Taux de suicide :

  • Chez les jeunes des Premières nations (de 10 à 19 ans), 4,3 fois supérieur à celui du reste du Canada en 2000[69].
  • Dans les régions habitées par les Inuits, 8,3 fois supérieur à celui du reste du Canada. Le taux de suicide des hommes est plus de 4 fois supérieur à celui des femmes[70] (1989-2003).
Taux d'affections par type

(suite)

Incidence de la tuberculose (taux par 100 000 hab.)[71]
  • Canada, 5,0
  • Indiens inscrits, 29,0 (5,8 fois plus élevée)
  • Inuits, 114,3 (22,9 fois plus élevée)
Taux d'utilisation des services de soins non assurés (SSNA) par la clientèle - (pourcentage des clients admissibles qui reçoivent au moins un soin pharmacothérapeutique remboursé par les Services de traitement des renseignements et des demandes de paiement pour soins de santé au cours de l'année financière.) En 2006-2007, le taux national d'utilisation s'établissait à 64 %. Le taux fluctuait de 74 % en Saskatchewan à 47 % dans les T.N.-O. et au Nunavut. (Ces taux d'utilisation correspondent à ceux de l'année dernière.)


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles
2 130,9 2 265,4 2 227,6


Ressources humaines (Équivalent temps plein)
Prévues Réelles Différence
2 843 3 013 170

Les écarts entre les dépenses prévues et les autorisations totales sont principalement attribuables aux :
  • Financement des Services de santé offerts aux membres des Premières nations et aux Inuits
  • Financement de la Stratégie nationale antidrogue
  • Financement des conventions collectives

Les écarts entre les autorisations totales et les dépenses réelles sont principalement attribuables aux éléments suivants :

  • Report des fonds liés au Programme de pensionnats indiens
  • Report du suivi de la réunion spéciale des premiers ministres
  • Péremptions opérationnelles de certains programmes

Comme il a été souligné dans le RPP, Santé Canada a collaboré avec les Premières nations et les Inuits ainsi que d'autres partenaires en santé afin d'excuter des programmes et des services sous quatre priorités clés, lesquels touchent les activités des sous-programmes relatifs à la santé des Premières nations et des Inuits dont la liste apparaît à la fin de la présente section.

Poursuivre la prestation des programmes et des services de santé

La majeure partie des dépenses effectuées dans le cadre de ce résultat stratégique ont été dirigées vers une vaste gamme de services de santé qui ont été financés par Santé Canada et ont été dispensés par d'autres intervenants ou fournis directement.[72] En partenariat avec les Premières nations et les Inuits, Santé Canada a fourni des services de soins de santé primaires dans environ 200 communautés éloignées, ainsi que des services de soins à domicile et en milieu communautaire dans plus de 600 communautés. Santé Canada a engagé directement 670 infirmières et infirmiers. Lorsque nous prenons en compte le personnel infirmier rémunéré par Santé Canada, mais engagé par les Premières nations, l'effectif de soins infirmiers est d'environ 1 100.

Par l'entremise des bureaux régionaux, et de concert avec les Premières nations et les Inuits, Santé Canada a exécuté des programmes communautaires visant les enfants et les jeunes, et portant sur la santé mentale et les toxicomanies, les maladies chroniques et la santé environnementale, de même que sur la prévention et la gestion des maladies transmissibles et chroniques[73],[74]. Ces services s'ajoutent aux services offerts par les autorités provinciales, territoriales et régionales de la santé. De plus, le remboursement, par le programme des Services de santé non assurés (SSNA)[75], Santé Canada a procuré des prestations supplémentaires aux Premières nations et aux Inuits admissibles sans égard au lieu de résidence. Celles-ci ont compris les services des médicaments, des soins dentaires, des soins de la vue, des fournitures médicales et d'équipement médical, des services liés aux interventions d'urgence en services de santé mentale, ainsi que du transport pour raison médicale. Nous avons continué de mener des activités d'amélioration de la sécurité de la clientèle des SSNA, notamment par le lancement de messages d'avertissement et de rejet aux pharmacies concernant des médicaments pouvant faire l'objet d'abus; l'apport de changement à la couverture de certains médicaments au formulaire pouvant faire l'objet d'abus de même que l'intervention auprès de professionnels des soins de santé dans des situations où on a identifié des clients dont l'utilisation des médicaments contre l'asthme pouvait être à risque.

Alors que nous poursuivons d'assumer nos responsabilités, notre Ministère doit faire face aux mêmes difficultés que les autres fournisseurs de soins de santé, notamment l'augmentation des coûts, la demande de nouvelles technologies en santé, le manque de ressources humaines en santé et le vieillissement de la population. De plus, le système de santé des Premières nations et des Inuits connaît un accroissement rapide d'une population dans laquelle le taux moyen de blessures et de maladies est plus élevé. Nous devons composer avec les coûts liés à la prestation de services à des populations qui habitent souvent des petites communautés situées dans des régions éloignées et rurales. De façon plus générale, il est bien connu que nos actions ne sont qu'une partie de l'approche de l'amélioration des résultats de la santé. En outre, l'amélioration des résultats pour la santé des Premières nations et des Inuits exige une intervention touchant des déterminants plus généraux de la santé, notamment le développement économique, l'éducation, le logement et la culture.

Améliorer la qualité des programmes et des services de santé et l'accès à ceux-ci

L'approche que nous avons adoptée pour traiter des enjeux liés à l'accès aux programmes et services de santé et à leur qualité comportaient un certain nombre d'éléments.

L'élaboration du Projet ACCES constituait une priorité dans les efforts continus déployés par les représentants de la région du Québec pour améliorer la qualité des programmes et des services de santé destinés aux communautés autochtones et inuites ainsi que pour accroître l'accès à ces derniers. Un cadre opérationnel a été élaboré selon le principe du point d'accès unique qui permettrait aux collectivités d'interagir avec la DSSPNI.

Parmi ces derniers, l'un des plus importants a été d'attirer le personnel infirmier nécessaire pour dispenser nos services aux Premières nations et aux Inuits. Nous avons investi dans des documents de promotion, des outils de recrutement et des efforts ciblés afin d'attirer de nouveaux diplômés en soins infirmiers, des infirmières autochtones et des praticiens en soins infirmiers. Cette mesure a eu pour résultat l'amélioration des taux d'inoccupation dans les postes infirmiers des réserves. Nous avons élaboré un programme de mentorat pour attirer des candidats autochtones dans les programmes de soins infirmiers et une « trousse d'outils » visant à améliorer les services de soins infirmiers. Le Ministère s'assure également que le personnel infirmer reçoive la préparation et le soutien requis pour obtenir l'expertise clinique dont il a besoin.

De façon plus générale, nous collaborons avec des partenaires en vue d'augmenter le nombre de fournisseurs de soins autochtones, y compris par des partenariats avec des associations professionnels, des collèges et des universités dont les programmes correspondent à l'Initiative sur les ressources humaines en santé d'origine autochtone (IRHSOA)[76]. Par notre participation au Comité consultatif sur la prestation des soins de santé et les ressources humaines (fédéral, provincial, territorial) et à des activités provinciales particulières, nous harmonisons la planification des ressources humaines en santé provinciales et territoriales dans la mesure du possible. L'IRHSOA a permis l'augmentation de 600 % des fonds octroyés aux étudiants autochtones, inuits et métis en soins de santé, entraînant ainsi l'attribution de bourses d'études à plus de 500 étudiants autochtones.

Dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement du Canada pour faire en sorte que les Canadiens reçoivent les soins de santé essentiels dans des délais d'attente médicalement acceptables, Santé Canada a continué à mettre en oeuvre 10 projets pilotes concernant le diabète et 10 projets pilotes concernant les soins prénataux pour mettre à l'essai les délais d'attente chez les Autochtones vivant dans une réserve.

Le Ministère a continué de fournir des services dans le cadre de l'Initiative en santé bucco-dentaire pour les enfants dans plus de 150 communautés et a lancé le système d'information sur l'hygiène dentaire afin de recueillir des données sur le rendement des services fournis.

Pour améliorer le milieu de travail des clients et du personnel ainsi que les soins de santé communautaire, Santé Canada a investi 9,9 millions de dollars pour assurer la réalisation de 14 projets de construction, d'expansion et de réfection. En outre, 1,5 million de dollars supplémentaires ont été investis dans des projets de gestion environnementale pour faire en sorte que les activités respectaient les codes environnementaux et correspondaient aux engagements pris par le Ministère au sujet du développement durable.

Les représentants de la région du Nord ont collaboré avec le gouvernement du Nunavut et Nunavut Tunngavik Incorporated dans le cadre de l'élaboration et de la mise en oeuvre du projet de mieux-être communautaire du Nunavut, un élément du projet Nunavut HII. Le projet de mieux-être communautaire, financé par le Fonds pour l'adaptation des services de santé du gouvernement fédéral, contribue à l'élaboration d'un processus intégré de planification du mieux-être communautaire au niveau de la communauté ainsi qu'au renforcement du rôle des comités de la santé locaux.

Santé Canada a terminé six études environnementales de sites et des activités d'assainissement à dix sites contaminés situés dans des réserves. Quarante-quatre des 56 sites contaminés situés dans des réserves ont été assainis, les douze derniers sites seront assainis d'ici 2012. Santé Canada a également inspecté 94 réservoirs de stockage de carburant, en a amélioré ou remplacé trois et a donné de la formation dans 27 communautés pour faire en sorte que les Autochtones soient en mesure de s'occuper de leurs propres sites.

Grâce au Fonds pour l'adaptation des services de santé et aux partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones, le Ministère a financé plus de 150 projets visant à augmenter l'accès aux services de santé. Les activités suivantes ont été menées pour l'intégration et l'adaptation des services offerts : structures de gouvernance; élaboration de protocoles adaptés et intégrés dans tous les systèmes de santé; gestion de données intégrée; outils de navigation dans le système de santé; formation sur la prestation de services de soins de santé adaptés à la culture. Parmi les premiers résultats : l'augmentation de la collaboration entre les organisations autochtones et les ordres de gouvernement; une sensibilisation accrue aux obstacles et aux outils qui affectent l'accès; et une plus grande capacité d'entreprendre des activités tripartites.

Des projets d'intégration entrepris grâce au Fonds ont servi de fondement au Plan tripartite de santé des Premières nations mis en oeuvre en Colombie Britannique; d'autres provinces sont intéressées à participer à des discussions tripartites. Le lancement du projet a été plus long que prévu en raison du temps nécessaire pour établir des relations, de même qu'élaborer et mettre en oeuvre des projets.

Promouvoir des modes de vie sains et prévenir des maladies

Santé Canada finance ou offre une vaste gamme de programmes et de services qui promeuvent un mode de vie sain à tous les âges et qui traitent des principales menaces pour la santé des Premières nations et des Inuits. Par exemple, le Ministère a poursuivi 76 projets desservant 176 communautés dans le cadre du Programme de soins de santé maternelle et infantile s'adressant aux femmes autochtones enceintes et aux familles avec nourrissons ou jeunes enfants vivant dans une réserve. Le Ministère a également soutenu la formation de 60 ménagères et infirmières visiteuses et entend faire passer le nombre de travailleuses formées en santé de la mère et de l’enfant à 110. Dans le Nord, les fonds ont amélioré des programmes de promotion de la santé, comme l'ensemble des troubles causés par l'alcoolisation foetale[77] et portant sur des sujets comme le Programme canadien de nutrition prénatale.

Le Programme d'aide préscolaire aux Autochtones[78] offre à plus de 9 000 enfants autochtones, âgés de 0 à 6 ans, l'estime de soi, le désir d'apprendre et des occasions de se développer pleinement. Comme un certain nombre de ministères fédéraux ont reconnu la nécessité de simplifier leur Programme d'aide préscolaire aux Autochtones, nous avons participé à la mise en oeuvre de projets de démonstration dans 17 communautés autochtones. Elles mettent toutes à l'essai le groupement des rapports; 16 d'entre elles explorent la possibilité d'un financement à guichet unique et six d'entre elles étudient l'intégration des approches du développement communautaire.

Des travaux sur l'infrastructure de la santé ont été entrepris pour la guérison à long terme dans les communautés innues du Labrador. Un pavillon de ressourcement et centre de mieux-être, qui exécute un Programme d'aide préscolaire aux Autochtones, a ouvert ses portes en juin 2007. Par ailleurs, les maisons d'hébergement de Natuashish et de Sheshatshiu sont opérationnelles.

Le nombre de projets communautaires financés et mis en oeuvre dans le cadre de la Stratégie nationale de prévention du suicide chez les jeunes Autochtones est passé de 100 à 140. Les projets sont axés sur la prévention, le développement des compétences et l'élaboration de protocoles de réponse à des crises. Nous avons également entrepris des recherches pour améliorer les connaissances sur des approches de prévention efficaces et l'impact du suicide chez les jeunes. Cinq projets de démonstration sur la promotion de la santé mentale pluriannuels sont actuellement en cours en vue de mettre à l'essai les meilleures pratiques. Dans le but de sensibiliser davantage les jeunes et d'augmenter leurs connaissances et leur ressort psychologique, le Ministère, en collaboration avec des partenaires, a élaboré une campagne d'éducation publique intitulée « Réseau du respect de la vie »; a lancé un centre d'information électronique pour les jeunes autochtones et les jeunes travailleurs[79] ; et a élaboré une campagne de marketing social comprenant la production d'une trousse d'outils pour les travailleurs de première ligne.

Le plan d'action stratégique de promotion de la santé mentale des Premières nations et des Inuits vise l'amélioration du mieux-être mental des Autochtones par un ensemble coordonné de services de santé mentale et de toxicomanie qui respectent les approches de guérison traditionnelles et culturelles de même que les approches répandues. Le plan a été validé par Inuit Tapiriit Kanatami. La validation complète de l'Assemblée des Premières nations devrait avoir lieu en 2008-2009.

Notre Ministère a continué de traiter des taux élevés de diabète en fournissant des services à plus de 600 communautés des Premières nations et des Inuits. Le Ministère a fourni une formation pour améliorer les compétences des travailleurs communautaires spécialisés dans le diabète et augmenter le nombre de fournisseurs de services communautaires formés. L'établissement d'équipes multidisciplinaires a débuté et se poursuivra en 2008-2009. Ces équipes sont composées de responsables régionaux, de nutritionnistes, de coordonnateurs de soins par cas et de coordonnateurs des activités physiques. Une recherche participative visant à recueillir davantage de données sur le prédiabète, le diabète et ses complications, ainsi qu'à élaborer des stratégies de réduction du fardeau de la maladie a également été entreprise.

Des projets complémentaires de prévention et de promotion ont été terminés, comme la publication du Guide alimentaire canadien, s'adressant particulièrement aux Premières nations, aux Inuits et aux Métis, ainsi que la mise en oeuvre d'un cadre d'interventions en sécurité alimentaire en partenariat avec des organisations autochtones et d'autres intervenants. En plus des services fournis dans les réserves et aux communautés des Inuits, le Ministère a financé 50 projets de prévention du diabète et de promotion à l'intention des Métis et des Inuits hors réserve et vivant dans des villes.

Pour définir les leçons et les répercussions positives pouvant être intégrées aux efforts que nous déploierons à l'avenir, nous avons financé une évaluation de l'Initiative sur le diabète chez les Autochtones[80]. Comme ils ont ciblé les questions de mise en oeuvre, les responsables de l'évaluation ont observé des résultats préliminaires de répercussions positives pour la santé qui seront examinées dans le cadre de futures études et évaluations.

Dans un effort d'atténuation des répercussions d'une pandémie d'influenza, les représentants de la région de la C.-B. ont participé à des activités d'éducation et de planification avec les communautés des Premières nations. À ce jour, 95 % des communautés des Premières nations ont participé à des ateliers d'éducation, à des exercices de planification théoriques et à l'élaboration de plans d'intervention contre les pandémies d'influenza adaptés aux communautés.

Nous avons continué d'assurer un accès à des soutiens émotionnels et en santé mentale aux anciens élèves des pensionnats indiens qui sont admissibles. Le nombre de travailleurs de la santé communautaire (résolution) est passé de 53 en octobre 2007 à 111 en avril 2008. Quarante aînés des Premières nations ont été engagés pour fournir un appui culturel. Des approches novatrices ont été mises en place, comme des rassemblements communautaires, des groupes et des équipes de soutien communautaire, des cercles de guérison et la participation de travailleurs dans les centres de traitement du Programme national de lutte contre l'abus de l'alcool et des drogues chez les Autochtones. Le Ministère a également soutenu la Commission de vérité et de réconciliation et le Processus d'évaluation indépendant en assurant la disponibilité de services d'appui à la santé appropriés, rapides et efficaces.

L'ensemble des sept bureaux régionaux disposent d'un Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza et soutiennent les 400 communautés des Premières nations dans la planification et la mise à l'essai de leurs plans et leur intégration avec ceux des autorités locales, régionales et provinciales. Des fonds ont également été octroyés pour l'augmentation de la réserve nationale d'équipement de protection personnelle, qui servira à la protection des travailleurs en soins de santé situés dans les réserves au cours d'une pandémie.

Le Ministère a financé le Programme national sur les contaminants de l'environnement chez les Premières nations et le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord par l'entremise de six projets communautaires sur les effets sur la santé des contaminants environnementaux dans les réserves. L'atelier sur la salubrité des aliments traditionnels compte tenu des contaminants environnementaux au Yukon, qui a été mené par le Council of Yukon First Nations avec l'appui de Santé Canada, a permis de discuter des résultats concernant les aliments traditionnels.

Nous avons apporté des modifications en vue d'élaborer des avis sur l'eau potable qui sont plus cohérents, holistiques et adaptés à la culture afin de traiter des menaces potentielles d'origine hydrique à la santé des communautés des Premières nations vivant au sud du 60e parallèle. En 2006-2007, à la suite d'importants investissements du Ministère, 89 % des sites communautaires avaient accès à des trousses portatives d'analyse bactériologique de l'eau potable. Cette année, 95 % d'entre elles ont eu accès à un contrôleur communautaire de la qualité de l'eau potable formé, ce qui représente une augmentation de 8 % par rapport à l'année dernière[81].

Le comité des Premières nations sur la qualité de l'air intérieur, qui est composé de représentants du gouvernement fédéral et de l'Assemblée des Premières nations, a élaboré des outils d'évaluation de la gravité des problèmes de moisissure, qui s'adressent aux Premières nations vivant dans une réserve, et des mesures à prendre pour améliorer les conditions de logement.

Améliorer la responsabilisation et la mesure du rendement

Les représentants de la région de l'Alberta ont continué d'élaborer et de mettre en oeuvre des plates-formes de renseignements d'affaires qui faciliteront l'intégration et la validation des données ainsi que la capacité d'analyse et d'établissement de rapports pour améliorer les activités de surveillance de la santé. Des prototypes de plates-formes de renseignements d'affaires qui contiennent des données sur la santé dentaire, la qualité de l'eau et des statistiques de l'état civil ont été élaborés au cours de la dernière année. La région a également entrepris l'intégration de cubes de données pharmaceutiques aux systèmes d'information géographique (SIG). Les cliniciens et les épidémiologistes de l'Alberta et de la région de l'Atlantique peuvent maintenant consulter des données pharmaceutiques au moyen d'applications qui offrent une capacité analytique exhaustive.

Nous avons mené diverses activités en vue d'améliorer la capacité de mesurer les indicateurs de la santé et les enjeux les affectant de même que des initiatives comme des évaluations en plus de celles indiquées ci-devant, qui nous permettent d'évaluer les politiques, les programmes et les services et de les améliorer.

Notre Ministère collabore avec des partenaires à l'amélioration de la qualité des données sur les statistiques démographiques et de l'état civil, l'espérance de vie, la mortalité, les maladies infectieuses à déclaration obligatoire, la morbidité et les déterminants de la santé non médicaux concernant les Premières nations vivant dans une réserve. Le document « Profil statistique de la santé des Premières nations au Canada » doit être publié en 2008-2009 grâce à la collecte de données de nombreuses sources fédérales, et ce, bien que nous reconnaissions les défis que posent la couverture et la qualité des données compte tenu de leur incohérence à l'échelle nationale.

Le Ministère a octroyé, au total, 4 millions de dollars pour que soit menée l'« Enquête longitudinale régionale sur la santé des Premières Nations », laquelle a été élaborée et administrée par les Premières nations. Cette enquête intègre les connaissances autochtones ancestrales et un modèle de santé holistique dans une conception d'enquête rigoureusement scientifique dont les résultats préliminaires sont prévus pour 2009-2010.

Santé Canada, de concert avec les provinces et les territoires, élabore et met en oeuvre le Système pancanadien de surveillance de la santé publique (Panorama). Nous entendons faciliter sa mise en vigueur dans toutes les communautés des Premières nations simultanément avec la mise en oeuvre provinciale d'ici les deux à cinq prochaines années.

L'Initiative d'intégration des services de santé (IIS), qui a été mise en oeuvre entre 2003 et 2006 en vue de mieux intégrer les services de santé financés par le gouvernement fédéral au sein des communautés des Premières nations et des Inuits et ceux financés par les gouvernements des provinces et territories. Les communautés et organisations des Premières nations, les bureaux régionaux et les représentants des ministères de la Santé provinciaux et territoriaux ou les autorités régionales de la santé participent à l'IIS par l'entremise de huit projets pilotes, d'ateliers et d'études de recherche. Selon le rapport sur l'évaluation nationale publié en 2007-2008, des partenariats normalisés étaient le plus susceptibles d'être maintenus après la fin de l'appui d'un programme. Le rapport indique également qu'en raison des différences entre l'emplacement géographique, la taille des fournisseurs de service et les relations déjà établies entre eux, aucune approche unique ne pouvait s'appliquer à toutes les communautés.

La Stratégie de gestion de l'eau des Premières nations a également fait l'objet d'une évaluation. Il a été déterminé, dans le cadre de cette évaluation, que les progrès accomplis au cours des cinq dernières années comprenaient une capacité accrue, parmi le personnel de Santé Canada et les communautés des Premières nations, de prendre des échantillons d'eau potable du robinet et d'en analyser la qualité. Les recommandations formulées seront traitées par l'entremise du Plan d'action pour l'approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées des Premières nations.

Description et détails du financement des programmes et services

Dans le RPP, le Ministère a défini les sous-activités dans le cadre de l'Architecture des activités de programme qui étaient la base organisationnelle de nos initiatives parmi les priorités énoncées auparavant. Les tableaux ci-après illustrent les détails relatifs à notre utilisation des ressources, aux résultats prévus, aux indicateurs de rendement et aux résultats obtenus pour chacune de ces sous-activités.

Programmes de santé communautaire des Premières nations et des Inuits

Les programmes de santé communautaire des Premières nations et des Inuits soutiennent les initiatives communautaires dans trois domaines : enfants et jeunes, prévention des maladies chroniques et des blessures, santé mentale et toxicomanies. Les programmes communautaires axés sur les enfants et les jeunes ont pour objet d'améliorer la santé des mères, des nourrissons et des familles ainsi que d'appuyer le développement des enfants[82]. Les programmes communautaires de prévention des maladies chroniques et des blessures non intentionnelles offrent des services qui aident à réduire les taux de maladies chroniques, comme le diabète de type 2, et de blessures[83]. Enfin, en ce qui concerne la santé mentale et les toxicomanies, l'objectif est d'offrir des activités de prévention et de promotion dans les réserves et les communautés des Iuits pour améliorer leur bien-être physique, social, émotionnel et spirituel.


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles
340,7 334,6 331,8


Résultats escomptés : Amélioration du continuum des programmes et des mesures de soutien dans les communautés des Premières nations et des Inuits
Indicateurs de rendement Résultats
Nombre de communautés participant aux programmes
  • Le Programme de soins de santé de la mère et de l’enfant qui s'adresse aux femmes enceintes des Premières nations et aux familles ayant des nourrissons et de jeunes enfants vivant dans une réserve a soutenu 76 projets dans 176 communautés. En Ontario, nous avons amélioré les services provinciaux liés à la santé de la mère et de l'enfant.
  • Plus de 600 communautés des Premières nations ont eu accès au Programme national de lutte contre l'abus de l'alcool et des drogues[84], au Programme national de lutte contre l'abus de solvants chez les jeunes et à des programmes de santé et de bien-être mental; 140 projets communautaires de prévention du suicide ont été menés.
 
  • Amélioration du soutien au bien-être culturel et mental fourni à jusqu'à 80 000 anciens élèves des pensionnats indiens.
  • Plus de 300 communautés des Premières nations ont accès aux programmes d'aide préscolaire aux Autochtones.
  • Plus de 600 communautés ont accès à des services de promotion de la santé et de prévention du diabète.


Résultats escomptés : Accroissement de la participation des personnes, des familles et des communautés des Premières nations et des Inuits aux programmes et aux mesures de soutien
Indicateurs de rendement Résultats
Nombre et type de participants aux programmes, par type de programme

Nombre de centres de traitement par type

  • Environ 9 000 enfants ont participé à des programmes d'aide préscolaire aux Autochtones vivant dans les réserves.
  • L'ensemble des 80 000 anciens élèves des pensionnats indiens et leur famille ont maintenant accès à des soutiens en santé par l'entremise du Programme de soutien en santé - résolution des questions des pensionnats indiens[85].
  • Au total, 54 centres de traitement de l'abus de l'alcool et des drogues et sept centres de traitement de l'abus de solvants chez les jeunes sont en activité.

 Protection de la santé des Premières nations et des Inuits

Santé Canada collabore avec les provinces et les communautés des Premières nations afin d'appuyer un système de santé publique dans les réserves qui offre des services de base : la lutte contre les maladies infectieuses et leur surveillance, l'enseignement prénatal, la vaccination et services d'hygiène du milieu (analyses de l'eau potable, inspections en santé, etc.).


Résultats escomptés : Amélioration de l'accès aux programmes de lutte contre les maladies transmissibles et de prévention de celles ci pour les personnes, les familles et les communautés des Premières nations et des Inuits
Indicateurs de rendement Résultats
Nombre et pourcentage de communautés participant aux programmes
  • Toutes les communautés des Premières nations vivant dans les réserves reçoivent de l'appui concernant les programmes de lutte contre les maladies transmissibles et de prévention de celles-ci.
  • Les communautés inuites vivant au sud du 60e parallèle reçoivent du soutien financier grâce à un accord de contribution ou indirectement par des organisations autochtones nationales ou des accords de transfert.
Résultats escomptés : Amélioration de la gestion des risques sanitaires d'origine environnementale
Nombre de communautés ayant accès à un contrôleur communautaire de la qualité de l'eau potable
  • 94,9 % des communautés avaient accès à un contrôleur communautaire de la qualité de l'eau potable formé.
Nombre de communautés ayant accès à des trousses d'analyse sur place des paramètres bactériologiques
  • 89,3 % des communautés avaient accès à des trousses de laboratoire portatives servant à l'analyse bactériologique sur place de l'eau potable.
Nombre de sites contaminés assainis
  • 44 des 56 sites contaminés ont été assainis.


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles
80,5 79,4 72,9

Soins de santé primaires des Premières nations et des Inuits

Santé Canada fournit des traitements en soins de santé primaires tous les jours, 24 heures sur 24, directement ou par l'entremise de fonds, dans 76 postes de soins infirmiers situés dans des réserves éloignées, où aucun service provincial n'est rapidement et facilement disponible. Le Ministère finance des soins de santé communautaires ou à domicile, y compris des soins infirmiers, personnels ou de relève ou, encore, assure leur accès, dans les communautés des Premières nations et des Inuits.


Résultats escomptés : Amélioration de l'accès à des programmes et à des services de soins primaires pour les personnes, les familles et les communautés des Premières nations et des Inuits
Indicateurs de rendement Résultats
Nombre et pourcentage de communautés participant aux programmes
  • 94 % des communautés des Premières nations ont accès à des services de soins à domicile (97 % de la population admissible).
  • 100 % des communautés des Inuits ont accès à des services de soins à domicile (100 % de la population admissible).
  • Des soins de santé primaires sont disponibles dans environ 200 communautés éloignées.


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles
264,4 271,9 309,2

Soins de santé non assurés (supplémentaires) destinés aux Premières nations et aux Inuits

Le programme des Services de santé non assurés (SSNA) offre à environ 800 000 membres admissibles des Premières nations et des Inuits une gamme définie de produits et de services médicaux nécessaires en santé qui ne sont pas couverts par les régimes d'assurance privés, des programmes provinciaux et territoriaux de services de santé ou sociaux ou d'autres programmes financés par des fonds publics. Les services offerts dans le cadre du programme des SSNA couvrent divers médicaments sur ordonnance, des soins dentaires, des soins de la vue, des fournitures et équipements médicaux, des services de santé mentale (intervention à court terme en situation de crise), le transport pour des services médicaux non disponibles dans les réserves ou dans la communauté de résidence, et les primes d'assurance-maladie en Alberta et en Colombie-Britannique. Un rapport annuel sur le Programme est offert séparément[86].


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles
939,8 1 039,0 1 029,0

Appui à l'infrastructure et la gouvernance du système de santé des Premières nations et des Inuits

L'appui à l'infrastructure et la gouvernance en santé visent à accroître le contrôle des Premières nations et des Inuits sur les programmes de santé, à établir une infrastructure et des services appropriés pour les Premières nations et les Inuits et à améliorer la capacité de produire et d'utiliser des données sur la santé. Les activités comprennent : établissements de santé; planification et gestion de la santé; renforcement des capacités; consultation et liaison; intégration et coordination des services de santé; intendance et recherche en santé; gestion des connaissances et de l'information; ressources humaines en santé; services de cybersanté[87]; et agrément des services de santé.


Résultats escomptés : Augmentation du nombre de programmes d'intégration des étudiants autochtones en santé dans les établissements postsecondaires, de facilitation de l'accès pour ces derniers et de soutien
Indicateurs de rendement Résultats
Nombre de programmes d'intégration des étudiants, de facilitation de l'accès pour ces derniers et de soutien 32 projets ont été financés :
  • 18 programmes d'intégration, de facilitation de l'accès et/ou programmes de mobilité verticale;
  • 14 programmes de soutien aux étudiants.
Résultats escomptés : Faciliter l'adaptation des curriculums en médecine, en nursing et en autres soins de santé afin d'augmenter la sensibilisation culturelle des médecins, des infirmières et des autres professionnels de services de santé
Nombre de facultés des sciences de la santé qui adaptent leurs programmes pour améliorer la compétence culturelle des fournisseurs de soins de santé
  • 29 projets d'éducation postsecondaire ont été financés en vue d'adapter les programmes de sciences de la santé pour augmenter la compétence culturelle.
  • Un cadre relatif à la compétence culturelle a été élaboré et doit être mis en oeuvre dans l'ensemble des 17 facultés de médecine.
Résultats escomptés : Augmentation du financement disponible par des bourses d'études pour aider les étudiants autochtones, inuits et métis dans leurs études les menant à une carrière dans le domaine de la santé
Nombre d'étudiants autochtones qui ont reçu des bourses d'études les menant à une carrière dans le domaine de la santé
  • Grâce à la National Aboriginal Achievement Foundation, 247 bourses d'études ont été remises à des étudianst des Premières nations, des Inuits et des Métis les menant à une carrière dans le domaine de la santé.
  • Grâce au Ralliement national des Métis, 376 étudiants métis ont reçu des bourses d'études les menant à une carrière dans le domaine de la santé.
Résultats escomptés : Établissements de santé
Nombre d'établissements de santé
  • Soutenus par les bénéficiaires - 948
  • Soutenus par Santé Canada - 34
Résultats escomptés : Accès à des services de santé de qualité
Nombre d'établissements de santé et de services accrédités
  • 65 organisations des Premières nations ont demandé l'accréditation de leurs services de santé.
Résultats escomptés : Amélioration de l'accès à la cybersanté dans les communautés et les régions des Premières nations et des Inuits
Nombre de sites de cybersanté déployés par communauté et par région

Nombre de communautés branchées à Internet

 

  • 156 sites de cybersanté étaient actifs dans les communautés des Premières nations; 72 autres sites en sont à l'étape finale de la planification ou du déploiement.
  • Environ 90 % des communautés ont accès à Internet sous une forme ou une autre (donnée datant de 2007).
Résultats escomptés : Appartenance à la communauté, surveillance efficace et capacité de gérer et d'administrer des programmes et des services de santé par les Premières nations et les Inuits
Nombre d'accords de contribution, par type[88]
  • Souples - 2   • Transferts - 158   • Transitoires - 82   •  Intégrés - 208
  • Généraux - 1 230   • Établis - 2


Ressources financières (en millions de dollars)
Dépenses prévues Autorisations Dépenses réelles
505,5 540,5 484,7



Section III : Renseignements supplémentaires

Lien du Ministère avec les résultats du gouvernement


Activité de programme Dépenses réelles 2007-2008 Lien avec un résultat du gouvernement du Canada
Résultat stratégique 1 : Amélioration des connaissances afin de répondre aux priorités en matière de santé et de soins de santé
Politique, planification et information en santé 1 357,2 Canadiens en santé

Un monde sécuritaire et sécurisé grâce à la coopération internationale

Résultat stratégique 2 : Accès à des produits de santé et à des aliments efficaces et sûrs et à des renseignements en vue de choix des choix sains
Produits de santé et aliments 307,9 Canadiens en santé
Résultat stratégique 3 : Réduction des risques pour la santé et l'environnement de produits et de substances réglementés et milieux de vie et de travail plus sains
Environnements sains et sécurité des consommateurs 334,4 Canadiens en santé

Un environnement propre et sain

Règlement sur les produits antiparasitaires 58,9 Canadiens en santé
Résultat stratégique 4 : De meilleurs résultats de santé et réduction des inégalités en santé entre les Premières nations et Inuits et les autres Canadiens
Programmes et services à l'intention des Premières nations et des Inuits 2 227,6 Canadiens en santé
Total 4 286  


Lien du Ministère avec les résultats du gouvernement
Activité de programme Dépenses réelles 2007-2008 Lien avec un résultat du gouvernement du Canada
Résultat stratégique 1 : Amélioration des connaissances afin de répondre aux priorités en matière de santé et de soins de santé
Politique, planification et information en santé 1 357,2 Canadiens en santé

Un monde sécuritaire et sécurisé grâce à la coopération internationale

Résultat stratégique 2 : Accès à des produits de santé et à des aliments efficaces et sûrs et à des renseignements en vue de choix des choix sains
Produits de santé et aliments 307,9 Canadiens en santé
Résultat stratégique 3 : Réduction des risques pour la santé et l'environnement de produits et de substances réglementés et milieux de vie et de travail plus sains
Environnements sains et sécurité des consommateurs 334,4 Canadiens en santé

Un environnement propre et sain

Règlement sur les produits antiparasitaires 58,9 Canadiens en santé
Résultat stratégique 4 : De meilleurs résultats de santé et réduction des inégalités en santé entre les Premières nations et Inuits et les autres Canadiens
Programmes et services à l'intention des Premières nations et des Inuits 2 227,6 Canadiens en santé
Total 4 286  

Tableau 1: Comparaison des dépenses prévues et des dépenses réelles

Le présent tableau établit une comparaison entre le Budget principal des dépenses, les dépenses prévues, les autorisations totales et les dépenses réelles pour le dernier exercice, ainsi que des données historiques sur les dépenses réelles.

La hausse de 8,4 millions de dollars entre le Budget principal des dépenses et les dépenses prévues découle du financement prévu pour le Programme de soutien en santé - Résolution des questions des pensionnats indiens, et la mise en oeuvre de la Politique sur la vérification interne.

La hausse de 1 364,2 millions de dollars entre les dépenses prévues et les autorisations totales découle des nouvelles initiatives de programmes et des fonds de durabilité versés dans le Budget supplémentaire des dépenses, qui comprend une indemnité pour les personnes infectées par le virus de l'hépatite C par l'entremise du système canadien d'approvisionnement en sang avant 1986 et après 1990, ainsi que des fonds pour Inforoute Santé du Canada et l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS).

La différence de 114,9 millions de dollars entre les autorisations totales et les dépenses réelles découle principalement :

  • de la péremption de l'affectation à but spécial du Conseil de la santé;
  • des retards dans le Programme de soutien en santé - Résolution des questions des pensionnats indiens;
  • de la péremption des affectations bloquées qui comprennent :
    • la mise en oeuvre du report du Programme de réglementation de la qualité de l'air;
    • le report du Fonds des initiatives communautaires de la Stratégie antidrogue;
    • le report de la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer (partie II);
    • le report du suivi sur la réunion des premiers ministres et des dirigeants autochtones;
    • le régime d’accès aux médicaments.

 

Activités de programme

 

2005-2006
Dépenses réelles

 

2006-2007
Dépenses réelles

2007 - 2008
Budget
principal
Dépenses prévues (1) Total des
autorisations (2)
Dépenses réelles
(2)
Politique, planification et information en santé

375,1

290,4

263,7

263,7

1 399,2

1 357,2

Produits de santé et     aliments

256,9

262,3

257,2

257,4

316,5

307,9

Santé environnementale et sécurité des consommateurs

277,9

294,1

333,5

333,8

357,0

334,4

Règlement sur les produits antiparasitaires

54,6

62,7

50,8

50,9

62,8

58,9

Santé des Premières nations et des Inuits

1 927,5

2 088,0

2 123,1

2 130,9

2 265,4

2 227,6

Total

2 892,0

2 997,5

3 028,3

3 067,7

4 400,9

4 286,0

 
Moins : revenus non disponibles

(19,8)

(51,8)

0,0

(8,9)

(8,9)

(48,5)

Plus : coût des services reçus à titre gracieux *

85,6

91,9

0,0

81,6

81,6

80,3

Coût net pour le Ministère

2 957,8

3 037,6

3 028,3

3 109,4

4 473,6

4 317,8

 
Équivalents temps plein

8 544

8 686

8 825

8 825

9 178

8 899


1) Données tirées du Rapport sur les plans et les priorités de 2007-2008
2) Données tirées des Comptes publics 2007-2008
* Les Services reçus à titre gracieux comprennent les locaux fournis par TPSGC, les contributions de l'employeur aux primes  d'assurance des employés, les indemnisations des accidentés du travail par Développement Canada et les services reçus de Justice Canada.


Tableau 2 : Postes votés et législatifs
Poste voté 2007 - 2008
Budget
principal
Dépenses prévues (1) Autorisations total
(2)
Dépenses réelles
(2)
Santé Canada
1 Dépenses de fonctionnement

1 691,0

1 691,8

1 880,5

1 823,3

5 Subventions et contributions

1 225,8

1 233,3

1 315,3

1 258,0

(S) Traitement et allocation d'automobile du Ministre

0,1

0,1

0,1

0,1

(S) Paiement des services de santé assurés et des services complémentaires de santé

-

-

0,0

0,0

(S)  Utilisation des produits de l'aliénation de biens excédentaires de l'État

-

-

0,5

0,1

(S)  Remboursement des revenus de l'exercice précédent

-

-

0,3

0,3

(S)  Droits des agences de recouvrement

-

-

0,0

0,0

(S)  Montants adjugés par la cours

-

-

0,0

0,0

(S) Personnes ayant contracté l'hépatite C par le système d'approvisionnement en sang avant 1986 et après 1990.

-

-

1 023,5

1 023,5

(S) Inforoute Santé du Canada

-

-

38,7

38,7

(S) Mise en application de la Loi

-

-

30,0

30,0

(S) Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés

111,4

111,5

112,0

112,0

Total du Ministère

3 028,3

3 036,7

4 400,9

4 286,0


Tableau 3: Sources de revenus disponibles et des revenus non disponibles - (en millions de dollars)

Le tableau qui suit présente l'ensemble des revenus disponibles par activité de programme/Direction générale et des revenus non disponibles par classement et par source.

Les revenus disponibles proviennent des droits d'utilisation ou du recouvrement du coût des services ministériels. Ces revenus, internes et externes au gouvernement, lui sont pour la plupart externes.

Les revenus non disponibles sont montrés par source afin d'exprimer les données dans un format utile. Le Ministère n'est pas autorisé à dépenser ces revenus.


Revenus disponibles
  2005-2006 2006-2007 2007-2008
  Revenus réels Revenus réels Budget principal Revenus prévus Total des autorisations Revenus réels
Activité de programme / direction générale
Produits de santé et aliments
Direction générale des produits de santé et des aliments
37.7
40.7
41.2
41.2
41.2
40.7
Santé environnementale et sécurité des consommateurs
Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs
12.0
12.5
15.7
15.7
15.7
14.7
Règlement sur les produits antiparasitaires
Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire
5.9
7.4
7.0
7.0
7.0
8.2
Santé des Premières nations et des Inuits
Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits
3.4
3.2
5.4
5.4
5.4
4.1
 
Total des revenus disponibles
58.9
63.8
69.3
69.3
69.3
67.7


Revenus non disponibles
  2005-2006 2006-2007 2007-2008
  Revenus réels Revenus réels Budget principal Revenus prévus Total des autorisations Revenus réels
Activité de programme / direction générale
Principal classement et principale source
Revenus non fiscaux
Remboursement des dépenses
10.0
40.2
32.0
Vente de biens et de services excédentaires de l'État
2.6
3.5
5.8
Autres droits et frais
7.0
7.9
8.9
8.9
10.4
Produits de l'aliénation de biens excédentaires de l'État
0.2
0.2
0.3
Divers revenus non fiscaux
0.0
0.0
 
Total des revenus non fiscaux
19.8
51.8
0.0
8.9
8.9
48.5
 
Total des revenus
78.7
115.6
69.3
78.2
78.2
116.2

Le tableau exclut les sommes relatives à l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC).

Tableau 4a : Loi sur les frais d'utilisation


1 - Direction générale des produits de santé et des aliments
  2007 - 2008 Années de planification
A. Frais d'utilisation Type de frais Pouvoir d'établis­sement des frais Dernière modification Recettes prévues (000 $) Recettes réelles (000 $) Coût total (000 $) Norme de rendement Résultats en matière de rendement Exercice Recettes prévues (000 $) Coût total estimé (000 $)
Autorisation de vendre un médicament Réglemen­taire (R) Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP) Déc. 1994 8 000 8 185 35 147 120 jours civils pour la mise à jour de la Base de données sur les produits pharmaceutiques 100 % en deçà de 120 jours civils 2008-09
2009-10
2010-11
8 035
18 500
18 988
36 075
37 027
38 005
Certificat d'exportation de drogues (produits pharmaceutiques) Autre (O) Pouvoir ministériel de conclure un marché Mai 2000 110 100 397 5 jours ouvrables pour la délivrance du certificat 95 % des certificats délivrés en deçà de 5 jours ouvrables 2008-09
2009-10
2010-11
105
157
161
408
418
429
Licence d'établissement de produits pharmaceutiques R LGFP Déc. 1997 5 200 5 490 9 403 250 jours civils pour la délivrance/renouvellement de la licence 90 % des licences délivrées/renouvelées en deçà de 250 jours civils 2008-09
2009-10
2010-11
6 014
13 900
14 267
9 651
9 906
10 168
Fiche maîtresse de médicaments O Pouvoir ministériel de conclure un marché Janv. 1996 130 178 415 30 jours civils 100 % en deçà de 30 jours civils 2008-09
2009-10
2010-11
150
378
388
425
437
448
Évaluation des présentations de drogues (produits pharmaceutiques et biologiques) R LGFP Août 1995 21 000 20 598 70 144 Délai d'examen jusqu'à la première décision (jours civils) Délai moyen d'examen jusqu'à la première décision (jours civils) 2008-09
2009-10
2010-11
21 275
49 600
50 909
75 083
77 065
79 099
              PDN : Priorité NSA = 180
PDN : AC-c/NSA = 200
PDN : AC-c Clin / C&F = 200
PDN : NSA = 300
PDN : Clin/C&F=300
PDN : Clin seulement = 300
PDN : Comp / C&F = 180
PDN : Étiquetage seulement = 60
PADN : C&F/Étiquetage = 180
PADN : Comp/C&F = 180
SPDN : Priorité Clin seulement = 180
SPDN : Priorité Clin / C&F = 180
SPDN : AC-c Clin / C&F = 200
SPDN : AC-c Clin seulement = 200
SPDN : Clin/C&F = 300
SPDN : Clin seulement = 300
SPDN : Comp/C&F = 180
SPDN : C&F / Étiquetage = 180
SPDN : Rx à VL (changement) PNI = 180
SPDN : Rx à VL - Nouvelle indication = 300
SPDN : Étiquetage seulement = 60
SPDN-C : Clin seulement =300
SPADN : Comp / C&F = 180
SPADN : C&F / Étiquetage = 180
SPADN : Étiquetage seulement = 60
DIN avec données = 210
DIN formule seulement = 180
Produits pharmaceutiques
PDN : Priorité NSA = 178
PDN : AC-c/NSA = 199
PDN : NSA = 279
PDN : Clin/C&F = 259
PDN : Comp / C&F = 180
PDN : Étiquetage seulement = 34
PADN : C&F/Étiquetage = 170
PADN : Comp/C&F = 174
SPDN : Priorité Clin seulement = 180
SPDN : AC-c Clin / C&F = 295
SPDN : AC-c Clin seulement = 197
SPDN : Clin/C&F = 281
SPDN : Clin seulement = 257
SPDN : Comp/C&F = 169
SPDN : C&F / Étiquetage = 151
SPDN : Rx à VL - Nouvelle indication = 299
SPDN : Étiquetage seulement = 54
SPDN-C : Clin seulement = 268
SPADN : Comp / C&F = 176
SPADN : C&F / Étiquetage = 176
SPADN : Étiquetage seulement = 84
DINA avec données = 356
DINA formule seulement = 197
DIND avec données = 204
DIND formule seulement = 153
Produits biologiques
PDN : Priorité NSA = 180
PDN : Priorité Clin/C&F = 180
PDN : AC-c/NSA = 200
PDN : NSA = 292
PDN : Clin/C&F = 275
SPDN : Clin/C&F = 265
SPDN : Clin seulement = 263
SPDN : C&F / Étiquetage = 157
DINB avec données = 87
DINB formule seulement = 185
     
Demande d'homologation de matériels médicaux R LGFP Août 1998 3 400 3 635 21 351 Délai jusqu'à la première décision (jours civils) Délai jusqu'à la première décision (jours civils) 2008-09
2009-10
2010-11
3 500
7 200
7 390
21 914
22 493
23 087
Classe II = 15
Classe II modif. = 15
Classe II Étiquette privée = 15
Classe II modif. Étiquette privée = 15
Classe III = 60
Classe III modif. = 60
Classe IV = 75
Classe IV modif. = 75
Classe II = 11
Classe II modif. = 9
Classe II Étiquette privée = 12
Classe II modif. Étiquette privée = 8
Classe III = 49
Classe III modif. = 48
Classe IV = 74
Classe IV modif. = 66
Autorisation de vente de matériel médical homologué R LGFP Août 1998 1 750 1 824 10 519 20 jours civils de l'échéance pour la réception de l'avis annuel de mise à jour de la Base de données des listes des instruments médicaux homologués en vigueur (MDALL) 100 % en deçà de 20 jours civils 2008-09
2009-10
2010-11
1 800
6 300
6 466
10 796
11 081
11 374
Autorisation d'établissement de matériels médicaux R LGFP Janv. 2000 2 163 3 179 5 415 120 jours civils pour la délivrance/renouvellement de la licence 98 % des licences délivrées/
renouvelées en deçà de 120 jours civils
2008-09
2009-10
2010-11
 2 700
13 900
14 267
 5 558
 5 704
5 855
Évaluation des drogues vétérinaires R LGFP Mars 1996 600 467 8 152 Délai d'examen jusqu'à la première décision (jours civils) Délai moyen d'examen jusqu'à la première décision (jours civils) 2008-09
2009-10
2010-11
600
600
616
8 367
8 588
8 815
PDN, SPADN = 300
SPDN = 240
SPADN = 240
Admin = 90
DIN = 120
MP = 90
PDNR/CEE = 60
Étiquettes = 45
Distribution de médicaments d'urgence = 2
PDN = 562
SPADN = 474
SPDN = 334
SPADN = 439
Admin = 43
DIN = 132
MP = 140
PDNR/CEE = 48
Étiquettes = 47
100+ % en deçà de 2 jours
Total partiel (R)       42 113 43 378 160 131     2008-09
2009-10
2010-11
43 924
110 000
112 904
167 444
171 865
176 402
Total partiel (O) 240 278 812 2008-09
2009-10
2010-11
255
535
549
833
855
878
Total 42 353 43 656 160 943 2008-09
2009-10
2010-11
44 179
110 535
113 452
168 277
172 719
177 280
B. Date de dernière modification :
C. Autres renseignements : Sigles
PDN : présentation de drogue nouvelle
SPDN : supplément à une présentation de drogue nouvelle
PADN : présentation abrégée de drogue nouvelle
SPADN : supplément à une présentation abrégée de drogue nouvelle
DIN : demande d'identification numérique de drogue
PDNR : présentation de drogue nouvelle de recherche
CEE : certificat d'études expérimentales
MP : modification nécessitant un préavis
NSA : nouvelle substance active
VL : en vente libre
Rx : ordonnance
Clin : clinique
Comp : biologique comparative, clinique ou pharmacodynamique
C&F : chimie et fabrication
AC-c : avis de conformité avec conditions
Objectifs détaillés de rendement
Médicaments à usage humain
Matériels médicaux
Médicaments vétérinaires
Données détaillées de rendement

Les recettes prévues et réelles sont déclarées en comptabilité de caisse modifiée.
Les données sur les coûts ont été élaborées à l'aide de la structure de codage de l'Architecture des activités de programme selon les directives du Conseil du Trésor.

La Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA) fait prendre aux intervenants une part active à l'élaboration d'un cadre de recouvrement des frais assorti de normes de service appropriées. Le cadre initial a vu le jour en 2006-2007 et a été mis en consultation en avril de la même année. Ces consultations ont continué en 2007-2008 avec le Cadre de recouvrement des coûts : Avis officiel de proposition de frais pour les médicaments pour usage humain et les matériels médicaux, une procédure relative aux plaintes et deux comités consultatifs indépendants. La proposition de frais et de normes de service devrait être déposée au Parlement à l'automne de 2008 et la mise en oeuvre est prévue pour l'exercice 2009-2010.

Une révision des frais et des normes de service est en cours en ce qui concerne les médicaments vétérinaires, mais aucune proposition précise n'a été présentée aux intervenants.



2 - Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA)
  2007-2008 Années de planification
A. Frais d'utili­sation Type de frais Pouvoir d'établis­sement des frais Dernière modifi­cation Recettes prévues
(000 $)
Recettes réelles
(000 $)
Coût total
(000 $)
Norme de rendement Résultats en matière de rendement Exer­cice Recettes prévues
(000 $)
Coût total estimé
(000 $)
Droits à acquitter pour le Service d'évalua­tion des demandes relatives aux produits antipa­rasitaires Réglemen­taire (R) Loi sur les produits antipara­sitaires (LPA) Avril 1997 3 490. 4 471. 40 501 (comprend l'affectation aux services internes de Santé Canada) L'objectif est de 90 % pour le traitement dans les délais indiqués des présentations de toutes les catégories.

Catégorie A
Norme - 550 jours Demande de l'utilisateur
Homologation de produits à usage limité (PHULDU) - 365 jours

Catégorie B
Norme/priorité - 365 jours

Catégorie C
Norme - 180 ou 225 jours

Catégorie D
PIPAFE - 32 jours; UIP - 56 jours
PHULDU - 60 jours et fiche maîtresse - 21 jours

Catégorie E
Nouvelle substance active aliments -365 jours
Nouvelle substance active non-aliments - 165 jours

 

Catégorie A = 48 %

Catégorie B = 72 %

Catégorie C = 88 %

Catégorie D = 93 %

Catégorie E = 43 %

Au premier semestre de 2007-2008, l'ARLA a homologué plus de nouvelles substances actives (catégorie A) que dans tout l'exercice 2006-2007. Il y a aussi eu augmentation de 40 % du nombre de présentations reçues de catégorie A. Notons également que la taille et la complexité des présentations se sont accrues à cause du nombre d'usages limités ajoutés à une nouvelle substance active, ainsi que de l'évolution de la science.

08-09
09-10
10-11
7 990
7 990
7 990
67 461.
69 622
71 683.
  (régime des crédits nets) (com­prend l'affec­tation (15 000 $ par an) aux services internes de Santé Canada)
Frais à acquitter pour le droit ou le privilège de fabriquer ou de vendre un produit antipara­sitaire au Canada et frais afférents à l'établis­sement d'une limite maximale de résidus pour un tel produit R Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP) Avril 1997 4 500. 4 641. 26 598. Les frais afférents au droit ou au privilège de fabriquer ou de vendre un produit antiparasitaire au Canada sont facturés intégralement au plus tard le 30 avril de chaque exercice. 100 % de toutes les factures produites au plus tard le 30 avril 2007.      
Total       7 990 9 112 67 099     08-09
09-10
10-11
TOTAL
  7 990
  7 990
  7 990
 23 970
 7 461.  9 622.
 1 683.
208 766.
B. Date de dernière modification
C. Autres renseignements

S'il y a lieu, commencer à entrer le texte ici (sinon supprimer).


3 - Direction générale des services de gestion
 
A. Frais d'utilisation Type de frais Pouvoir d'établis­sement des frais Dernière modification 2007-2008 Années de planification
Recettes prévues
(000 $)
Recettes réelles
(000 $)
Coût total
(000 $)
Norme de rendement Résultats en matière de rendement1 Exercice   Recettes prévues
(000 $)
Coût total estimé
(000 $)
Frais imposés de traitement des demandes relevant de la Loi sur l'accès à l'information (LAI) Autres produits et services (O)  Loi sur l'accès à l'information 1992 20,93 $ 12,0 $ 1 740 $ Réponse donnée en deçà de 30 jours après réception de la demande; le délai de réponse peut être prolongé en vertu de l'article 9 de la LAI. Un avis de prorogation de délai doit être envoyé en deçà de 30 jours après réception de la demande.

La Loi sur l'accès à l'information donne plus de détails à ce sujet.

Sur 1 520 demandes, on a donné la suite voulue à 1 164 (76,6 %) pendant l'exercice 2007-2008.

Le Ministère a pu répondre en 30 jours ou moins à 444 (38,1 %) des cas traités : pour le reste des cas, il a répondu à 163 (14,0 %) dans les 31 à 60 jours, à 260 (22,3 %) dans les 61 à 120 jours et à 297 (25,5 %) dans les 121 jours et plus.

2007-08
2008-09
2009-10
13,00 $
13,00 $
13,00 $
1 400 $
1 400 $
1 400 $
  Voir la note 2 à la section C - Autres renseigne­ments Voir la note 3 à la section C - Autres renseignements
 
Total partiel (R)         0 $ 0 $     Total partiel
2007-08
13,00 $ 1 400 $
Total partiel 2008-09 13,00 $ 1 400 $
Total partiel (O) 12,0 $ 1 740 $ Total partiel 2009-10 13,00 $ 1 400 $
Total 12,0 $ 1 740 $ Total 39,00 $ 4 200 $
B. Date de dernière modification : s.o.
C. Autres renseignements

1. Il s'agit de prévisions fondées sur les recettes réelles de l'exercice 2006-2007. En raison de la nature et de la complexité variable des demandes d'accès à l'information, on ignore quels frais seront applicables avant d'avoir traité la demande. Dans certaines circonstances, on peut renoncer à ces frais.

2. Coûts directs estimatifs qui sont afférents aux demandes d'accès à l'information.


Tableau 4b : Politique sur les normes de service liées aux frais externes


1 - Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs (DGSESC)
Frais d'utilisation Norme de service Résultats en matière de rendement Consultation des parties prenantes
Produits, services et structure de frais des Services nationaux de dosimétrie (P, S&F SND) Fournir des services opportuns, adaptés et fiables à 95 000 travailleurs de 12 700 groupes :

(i) enregistrement et inspection des dosimètres reçus en moins de 48 heures;

(ii) signalement des expositions supérieures aux limites réglementaires dans les 24 heures;

(iii) dosimètres quittant les locaux du SND de dix à treize jours avant la date d'échange;

(iv) retour des messages (téléphone, courriel) dans les 24 heures;

(v) information sur le compte mise à jour dans les 48 heures;

(vi) dosimètres additionnels demandés expédiés dans les 24 heures;

(vii) rapports d'exposition pour le service régulier envoyés dans les dix jours de la réception des dosimètres.

Des services opportuns, adaptés et fiables ont été fournis à 95 000 travailleurs de 12 700 groupes. Les normes ont été respectées de la façon suivante :

(i) > 99 % enregistrement et inspection des dosimètres reçus en moins de 48 heures;

(ii) 100 % signalement des expositions supérieures aux limites réglementaires dans les 24 heures;

(iii) > 99% dosimètres quittant les locaux du SND de dix à treize jours avant la date d'échange;

(iv) > 99% retour des messages dans les 24 heures;

(v) > 99% information sur le compte mise à jour dans les 48 heures;

(vi) > 99% dosimètres additionnels demandés expédiés dans les 24 heures;

(vii) 65% rapports d'exposition pour le service régulier envoyés dans les dix jours de la réception des dosimètres.

Les SND gèrent les contacts avec les clients sur une base quotidienne par le truchement du téléphone, du courriel et d'autres outils de communication. Près de 51 000 interactions ont eu lieu en vue de connaître les nouveaux besoins des clients. Cela permet aux SND de mesurer la satisfaction par rapport au niveau de service, et d'avoir un aperçu des besoins du point de vue des nouveaux services et produits. Les SND consignent et évaluent la rétroaction des clients (compliments et critiques) au moyen d'une base de données électronique centralisée directement reliée au système du centre d'appels. De l'information additionnelle sur le service est obtenue au cours des contacts réguliers avec les clients et, au besoin, au moyen de questionnaires de départ. Cette année, les SND inviteront des clients choisis à répondre à un questionnaire sur le service. Sur une base de plus de 510 000 lectures de dosimètre annuellement, le taux de satisfaction à l'égard des SND est de plus de 99,9 %.
Services de certificats de contrôle sanitaire des navires (anciennement les Services de dératisation) Santé Canada fournit un service de sept jours dans les ports désignés, et toutes les demandes reçoivent une réponse dans les 48 heures.
Voir la remarque 1 ci-dessous.
100 % des demandes reçues ont reçu une réponse dans les 48 heures ou moins. Il n'y a eu aucun changement aux normes de service.

Santé Canada a mis sur pied un service d'inspection plus complet en vue de respecter le nouveau Règlement sanitaire international.

L'analyse d'établissement des coûts a été effectuée.

Programme d'inspection des navires de croisière Inspections périodiques effectuées un minimum d'une fois par saison de navigation à bord des navires dans les eaux canadiennes.

Rapports finaux soumis en deçà de dix jours ouvrables.

Réinspection de tout navire dont le résultat est inférieur à 85 %.

Voir les remarques 2 et 3 ci-dessous.100 % Il n'y a pas eu de changements aux normes de service. Santé Canada rencontre les parties prenantes une fois par année pour examiner et aborder tout changement proposé aux normes de service. Les normes sont en accord avec les directives administratives et les critères d'inspection du CDC/VSP (Vessel Sanitation Program), et tout changement serait synchronisé de manière à être en harmonie avec le processus aux É.-U.
Inspection de transporteur public (p. ex. trains, traversiers, aéroports et lignes aériennes, ports maritimes) Voir la remarque 3 ci-dessous. Voir la remarque 4 ci-dessous. Les normes de service sont négociées et sont incluses dans les protocoles d'entente et les contrats. Les normes de service et les protocoles d'entente sont demeurés inchangés. Les parties prenantes ont été consultées au moment de la rencontre annuelle entre SC et l'industrie.
Services d'aide aux employés

(Des frais sont facturés par l'entremise d'ententes contractuelles ou officielles entre SC et d'autres ministères, agences et organismes sous réglementation fédérale.) Voici les services offerts moyennant des frais :

  • Programme d'aide aux employés (PAE)
  • Services organisationnels spécialisés (SOS)
Conformément à l'entente officielle, varie en fonction des exigences et des besoins de l'organisation du client, et de la capacité des SAE d'y répondre.

Parmi les normes de service, mentionnons les suivantes :

  • moins de 5 % des appels entrants au centre de crise et d'orientation sont renvoyés à la messagerie vocale;
  • le premier contact entre le professionnel de la santé mentale et le client se fait dans les 48 heures;
  • le premier rendez-vous a lieu dans 3 à 5 jours ouvrables;
  • un conseiller fait le suivi du client 2 ou 3 semaines après la dernière séance.
Les SAE sont un service accrédité (EASNA).

Des sondages volontaires sur la satisfaction, des sondages auprès des clients, des sondages téléphoniques et un suivi auprès des clients sont effectués sur une base régulière.

Les résultats sont communiqués à la fin de l'année (examen annuel et plan de programme) à chaque client, conformément à l'entente officielle.

D'autres évaluations du rendement sont effectuées régulièrement (vérifications, évaluations de la capacité, examen stratégique, etc.)

Sondage auprès de la clientèle et rencontre avec le client au moins une fois par année. Entente officielle de renouvellement du contrat (PE, LEI, entente de service)  conclue chaque année (ou aux deux ou trois ans) en ce qui a trait au PAE et aux SOS, individuellement.

Les données sur l'utilisation sont fournies à chaque client au moins aux six mois.

Marihuana à des fins médicales

Marihuana séchée
(5 $/gramme)
Semences de cannabis
(20 $/paquet de 30 semences)

Marihuana séchée
Santé Canada analyse les lots de marihuana séchée avant de les distribuer aux personnes autorisées.
Semences de cannabis
Santé Canada analyse les lots de semences de cannabis avant de les distribuer aux personnes autorisées.
Temps de traitement
À Santé Canada, le temps de traitement des commandes est de 14 jours ouvrables (de la date de réception de la commande à la date d'expédition au bénéficiaire).
Marihuana séchée
Les exigences ont été satisfaites pour l'ensemble des 14 lots distribués. Les résultats du contrôle de la qualité sont affichés sur le site Web de Santé Canada.
Nombre de sachets distribués : 8 672
Nombre de sachets retournés : 263
Taux de retour attribuable à la non-satisfaction à l'égard du produit : 0,78 %
Semences de cannabis
Les exigences ont été satisfaites pour les 2 lots distribués.
Nombre de sachets de semences distribués : 400
Nombre de sachets de semences retournés : 19
Taux de retour : 4,75 % (Remarque : le taux de retour pour les semences n'est pas nécessairement attribuable à un problème de non-satisfaction)
Temps de traitement
Le temps de traitement était en deçà de la norme de service de 14 jours ouvrable pour l'ensemble des commandes de marihuana séchée (2 948 commandes) et de semences de cannabis (208 commandes).
Le personnel de la DAMM gère les contacts avec les clients sur une base quotidienne par le truchement du téléphone, du courriel et d'autres outils de communication. Près de 21 000 interactions ont eu lieu en vue de connaître les nouveaux besoins des clients. Cela permet au personnel de la DAMM de mesurer la satisfaction par rapport au niveau de service, et d'avoir un aperçu des besoins du point de vue des nouveaux services et produits. Le personnel de la DAMM consigne et évalue la rétroaction des clients (compliments et critiques) au moyen d'une base de données électronique centralisée.

Aucun changement n'a été apporté aux normes de service.

Dans le cadre du Programme de la marihuana à des fins médicales, on a mené une enquête qualitative auprès de médecins en faveur de l'accès à la marihuana à des fins médicales.

Selon les résultats de l'enquête, les médecins interrogés appuient la consommation de marihuana dans le cadre d'un traitement de compassion. Bon nombre de médecins ont mentionné qu'ils n'en savent pas assez sur la marihuana. En 2008-2009, Santé Canada consultera des médecins pour discuter des observations énoncées dans le rapport et d'autres éléments du programme.


Remarque 1 : Les certificats de dératisation ont été remplacés par les certificats de contrôle sanitaire des navires en juin 2007.  Total : 136 certificats de dératisation et 556 certificats de contrôle sanitaire des navires.

Voir le tableau ci-dessous pour connaître les détails sur les normes de service.


Normes de service
Jour de la semaine Préavis requis
Service sur semaine - Ports désignés 24 heures
Service de fin de semaine - Ports désignés 48 heures
Service de fin de semaine régulier - Ports désignés Pour le service un samedi, un avis doit être reçu le jeudi au plus tard à 13 h, heure locale. Pour le service un dimanche, un avis doit être reçu le vendredi au plus tard à 13 h, heure locale.
Service de long congé - Ports désignés Lorsque le vendredi est le jour férié
  • Pour le service le vendredi, un avis doit être reçu le mercredi au plus tard à 13 h, heure locale.
  • Pour le service le samedi ou le dimanche, un avis doit être reçu le mercredi au plus tard à 13 h, heure locale.
Lorsque le lundi est le jour férié
  • Pour le service le samedi, un avis doit être reçu le jeudi au plus tard à 13 h, heure locale.
  • Pour le service le dimanche ou le lundi, un avis doit être reçu le vendredi au plus tard à 13 h, heure locale.
Préavis de demande de service - Ports non désignés Un préavis de 72 heures est demandé pour le service à des ports non désignés.

NOTA : Les frais pour un service à court préavis, c.-à-d. moins de 24 heures pour les jours de la semaine et moins de 48 heures pour les fins de semaine, requis à des ports tant désignés que non désignés, seront égaux aux frais normaux plus une majoration de 25 %.

Remarque 2 : Santé Canada publie les résultats d'inspection du Programme d'inspection des navires de croisière

Remarque 3 : En ce qui a trait aux normes de service, les inspections de navires de croisière et les inspections de transporteurs publics sont effectuées conformément à des procédures et des protocoles qui ont été publiés et distribués aux clients. Les protocoles de Santé Canada sont en accord avec les programmes d'autres pays. Des exemplaires des protocoles d'inspection pour ces programmes peuvent être demandés par courriel à l'adresse : phb_bsp@hc-sc.gc.ca

Remarque 4 : Normes de service pour le Programme d'inspection des transporteurs communs


Normes de service pour le Programme d'inspection des transporteurs communs
Programme d'inspection des transporteurs communs Norme de service Résultat en matière de rendement
Train de voyageurs - à bord Inspection périodique effectuée sur chaque ligne de trains de voyageurs tel qu'il est déterminé par le protocole d'entente entre Santé Canada et l'industrie des trains de voyageurs.
Rapport d'inspection final fourni à l'industrie en deçà de dix jours ouvrables.
100 % des rapports fournis en deçà de dix jours ouvrables.
Train de voyageurs - à quai Inspection de contrôle sanitaire effectuée deux fois par année.
Rapport d'inspection final fourni à l'industrie en deçà de dix jours ouvrables.
100 % des rapports fournis en deçà de dix jours ouvrables.
Cuisine de l'air Le nombre prévu de vérifications annoncées par année est basé sur le nombre de repas préparés par la cuisine.
Rapport d'inspection final fourni à l'industrie en deçà de dix jours ouvrables.
100 % des rapports fournis en deçà de dix jours ouvrables.
Traversier - aliments à bord Inspections non annoncées conformément aux obligations contractuelles prédéterminées.
Rapport d'inspection final fourni à l'industrie en deçà de dix jours ouvrables.
100 % des rapports fournis en deçà de dix jours ouvrables.
Traversier - eau potable Inspections non annoncées conformément aux obligations contractuelles prédéterminées.
100 % des rapports fournis en deçà de dix jours ouvrables.
100 % des rapports fournis en deçà de dix jours ouvrables.

B.  Autres renseignements

Services nationaux de dosimétrie (SND)
Les SND envisagent de mettre à jour leurs produits, leurs services et leur structure de frais en 2008-2009, compte tenu de l'introduction de nouveaux produits de dosimétrie, des conséquences liées au rendement financier (p. ex. coût de la vie), de la capacité opérationnelle (concurrence) ainsi que des demandes et des attentes des clients à l'égard de l'amélioration d'autres produits et services.

Programme de la marihuana à des fins médicales
Le Programme de la marihuana à des fins médicales a été ajouté à la vérification par la vérificatrice générale de la gestion des frais imposés par certains ministères et organismes (2007-2008). Pour répondre à ses recommandations, Santé Canada s'engage :

  • à déterminer le coût total du Programme de la marihuana à des fins médicales au moyen du modèle de répartition des coûts du Ministère et à préparer un tableau en fonction duquel il recalculera le coût total du programme; 
  • à examiner les frais pour la marihuana à des fins médicales et évaluer la possibilité de modifier les coûts du programme et la portion des frais devant s'ajouter respectivement à la facture des utilisateurs et à celle des contribuables; et 
  • à élaborer une approche à plus long terme pour le barème des frais et examiner l'information disponible sur son Programme de la marihuana à des fins médicales -- soit l'information pertinente et la façon de la communiquer. 
Tel qu'il est établi conformément à la Politique sur les normes de service pour les frais d'utilisation :
  • les normes de service peuvent ne pas avoir fait l'objet d'un suivi parlementaire; 
  • les normes de service peuvent ne pas respecter toutes les exigences d'établissement des normes de rendement en vertu de la Loi sur les frais d'utilisation (LFU) (p. ex. comparaison internationale; adresse indépendante pour les plaintes); et 
  • les résultats en matière de rendement ne sont pas légalement assujettis aux dispositions de l'article 5.1 de la LFU touchant les réductions de frais pour un rendement insuffisant. 

2 - Direction générale des produits de santé et des aliments
A. Frais d'utilisation Norme de service Résultat en matière de rendement Consultation des parties prenantes
Autorisation de vendre un médicament 120 jours civils pour la mise à jour de la base de données des produits pharmaceutiques à la suite de la notification 100 % en deçà de 120 jours civils La Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA) travaille activement à faire participer les parties prenantes à l'élaboration d'un cadre de recouvrement des coûts, incluant des normes de service pertinentes. Un cadre initial de frais de recouvrement des coûts et de normes de service a été élaboré en 2006-2007, et a été présenté pour consultation en avril 2007.  Les consultations se sont poursuivies en 2007-2008, ce qui comprend le Cadre de recouvrement des coûts : Avis officiel de proposition de frais pour les médicaments pour usage humain et les matériels médicaux. Un processus de règlement des plaintes et l'établissement de deux comités consultatifs indépendants ont ensuite eu lieu. Les normes de service et les frais proposés devraient être présentés au Parlement à l'automne 2008, et la mise en oeuvre est prévue pour 2009-2010.
Certificats d'exportation de drogues (produits pharmaceutiques) 5 jours ouvrables pour l'émission du certificat 95 % des certificats émis en deçà de cinq jours ouvrables
Licence d'établissement de produits pharmaceutiques 250 jours civils pour délivrer ou renouveler une licence 90 % des licences délivrées ou renouvelées en deçà de 250 jours civils
Fiche maîtresse de médicaments 30 jours civils 100 % en deçà de 30 jours civils
Évaluation des présentations de médicament (produits pharmaceutiques et biologiques) Examen 1 (temps moyen en jours civils)

PDN : Priorité NSA = 180
PDN : AC-C NSA = 200
PDN : AC-C Clin / C&F = 200
PDN : NSA = 300
PDN : Clin/C&F=300
PDN : Clin seulement = 300
PDN : Comp / C&F = 180
PDN : Étiquetage seulement = 60
PADN : C&F/Étiquetage = 180
PADN : Comp/C&F = 180
SPDN : Priorité Clin seulement = 180
SPDN : Priorité Clin / C&F = 180
SPDN : AC-C Clin/ C&F = 200
SPDN : Clin/C&F = 300
SPDN : Clin seulement = 300
SPDN : Comp/C&F = 180
SPDN : C&F/ Étiquetage = 180
SPDN : Rx à vente libre (chang.) PNI = 180
SPDN : Rx à vente libre (nouvelle indic.) = 300
SPDN : Étiquetage seulement = 60 SPDN-C : Clin seulement = 300
SPADN : Comp / C&F = 180
SPADN : C&F / Étiquetage = 180
SPADN : Étiquetage seulement = 60
DIN avec données = 210
Form. DIN seulement = 180

Examen 1 (temps moyen en jours civils)

Produits pharmaceutiques
PDN : Priorité NSA = 178
PDN : AC-C NSA = 199
PDN : NSA = 279
PDN : Clin / C&F = 259
PDN : Comp / C&F = 180
PDN : Étiquetage seulement = 34
PADN : C&F/Étiquetage = 170
PADN : Comp/C&F =174
SPDN : Priorité Clin seulement = 180
SPDN : AC-C Clin/ C&F = 295
SPDN : AC-C Clin seulement = 197
SPDN : Clin/C&F = 281
SPDN : Clin seulement = 257
SPDN : Comp/C&F = 169
SPDN : C&F/ Étiquetage = 151
SPDN : Rx à vente libre (nouvelle indic.) = 299
SPDN : Étiquetage seulement = 54
SPDN-C : Clin seulement = 268
SPADN : Comp / C&F = 176
SPADN : C&F / Étiquetage = 176
SPADN : Étiquetage seulement = 84
DINA avec données = 356
Form. DINA seulement = 197
DIND avec données = 204
Form. DIND seulement = 153

Produits biologiques

PDN : Priorité NSA = 180
PDN : Priorité Clin/C&F = 180
PDN : AC-C NSA = 200
PDN : NSA = 292
PDN : Clin/C&F = 275
SPDN : Clin/C&F = 265
SPDN : Clin seulement = 263
SPDN : C&F/ Étiquetage = 157
DINB avec données = 87
Form. DINB seulement = 185
Examen de demande d'homologation de matériel médical Examen 1 (temps moyen en jours civils)
Classe II = 15
Classe II modif. = 15
Classe II marque privée = 15
Classe II modif. marque privée = 15
Classe III = 60
Classe III modif. = 60
Classe IV = 75
Classe IV modif. = 75
Examen 1 (temps moyen en jours civils)
Classe II = 11
Classe II modif. = 9
Classe II marque privée = 12
Classe II modif. marque privée = 8
Classe III = 49
Classe III modif. = 48
Classe IV = 74
Classe IV modif. = 66
Autorisation de vendre un matériel médical 20 jours civils de l'échéance pour la réception de l'avis annuel de mise à jour de la base de données des listes des instruments médicaux homologués en vigueur (MDALL) 100 % en deçà de 20 jours civils
Licence d'établissement de matériels médicaux 120 jours civils pour délivrer ou renouveler la licence 98 % des licences délivrées ou renouvelées en deçà de 120 jours civils
Évaluation des drogues vétérinaires Délai d'examen jusqu'à la première décision (jours civils)

PDN, PADN = 300
SPDN = 240
PSADN = 240
Admin. = 90
DIN = 120
MP = 90
DIN/CEE = 60
Étiquettes = 45
Distribution d'urgence de médicaments = 2

Délai d'examen moyen jusqu'à la première décision (jours civils)

PDN = 562
PADN = 474
SPDN = 334
PSADN = 439
Admin. = 43
DIN = 132
MP = 140
DIN/CEE = 48
Étiquettes = 47
100+ %  en deçà de deux jours

Les nouvelles normes de service et les nouveaux frais liés aux activités touchant les médicaments vétérinaires sont en cours d'élaboration, mais aucune proposition spécifique n'a été présentée aux parties prenantes.
B. Autres renseignements : S.O.


3 - Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA)
A. Frais d'utilisation Norme de service Résultats en matière de rendement Consultation des parties prenantes
Service d'examen des demandes d'homologation des produits antiparasitaires L'objectif est de traiter 90 % des demandes dans toutes les catégories et dans les délais indiqués.

Catégorie A
Norme - 550 jours
Programme d'homologation des usages limités à la demande des utilisateurs (PHULDU) - 365 jours

Catégorie B
Norme/priorité - 365 jours

Catégorie C
Norme - 180 ou 225 jours

Catégorie D
PIPAFSE - 32 jours
IUP - 56 jours
EPEULDU - 60 jours
Copie maîtresse - 21 jours

Catégorie E
Nouvelle substance active (alimentaire) - 365 jours
Nouvelle substance active (non alimentaire) - 165 jours

Catégorie A = 48 %
Catégorie B = 72 %
Catégorie C = 88 %
Catégorie D (usage limité seulement) = 93 %
Catégorie E = 43 %

Au cours du premier semestre de 2007-2008, l'ARLA a homologué plus de nouvelles substances actives (catégorie A) que durant tout l'exercice 2006-2007. De plus, on constate une augmentation de 40 % du nombre de demandes de la catégorie A reçues. La longueur et la complexité des demandes ont augmenté en raison du nombre d'usages limités ajoutés à une nouvelle substance active et des nouvelles découvertes scientifiques.

Consultation des parties prenantes effectuée annuellement au besoin
Droit ou privilège de fabriquer ou de vendre des produits antiparasitaires au Canada et d'établir des limites maximales de résidus (LMR) relativement à un produit antiparasitaire L'objectif est de facturer 100 % des frais pour le droit ou le privilège de fabriquer ou de vendre un produit antiparasitaire au Canada au plus tard le 30 avril de chaque exercice financier. 100% des frais ont été facturés au plus tard le 30 avril. On a consulté toutes les parties prenantes au sujet de la norme de service concernant la facturation proposée des clients.
B. Autres renseignements : S.O.


4 - Direction générale des services de gestion (DGSG)
A. Frais d'utilisation Norme de service Résultat en matière de rendement Consultation des parties prenantes
Traitement des demandes d'accès présentées en vertu de la Loi sur l'accès à l'information Une réponse est fournie dans les 30 jours de la réception de la demande; le délai de réponse peut être prorogé en vertu de l'article 9 de la Loi sur l'accès à l'information. L'avis de prorogation doit être envoyé dans les 30 jours de la réception de la demande. Loi sur l'accès à l'information Le Ministère a été en mesure de répondre dans les 30 jours ou moins dans 626 (38,1 %) des dossiers clos. Les délais de réponse pour les dossiers restants ont été de 31 à 60 jours dans 280 (17,0 %) cas, de 61 à 120 jours dans 400 (24,3%) cas, et de 121 jours ou plus dans 337 (20,5 %) cas. Les normes de service sont assujetties à la Loi sur l'accès à l'information et à la Loi sur la protection des renseignements personnels, et c'est le Commissariat à l'information qui veille au respect de ces lois. Le Conseil du Trésor joue aussi le rôle de partie prenante puisqu'il est responsable des politiques et des directives liées à l'accès à l'information et à la protection des renseignements personnels. La loi oblige le Ministère à préparer tous les ans un rapport au Parlement.

Tableau 5 : Rapport d'étape sur les grands projets de l'État

1. Description

Grand projet de l'État (GPÉ) intitulé Système de traitement des renseignements et des demandes de paiement pour services de santé (STRDPSS).

Le STRDPSS est le mécanisme d'exécution du paiement des médicaments, des fournitures et de l'équipement médicaux de même que des soins dentaires en vertu du Programme des services de santé non assurés de Santé Canada. Il soutient la prestation de soins de santé indispensables à plus de 800 000 clients des Premières nations et des Inuits admissibles.

Le GPÉ STRDPSS a été mis sur pied afin d'instituer un processus d'achat concurrentiel en remplacement du marché déjà établi pour le STRDPSS, de gérer la mise en oeuvre du nouveau marché de services et d'assurer la transition harmonieuse du titulaire en place au nouvel entrepreneur. Le marché du STRDPSS a été octroyé le 4 décembre 2007 à ESI Canada. Le nouveau système sera exploité à partir du 1er décembre 2009.

2. Stade du projet

Le GPÉ STRDPSS est dans la phase précédent la mise en oeuvre, qui a débuté par l'adjudication du marché. En vertu de la politique du gouvernement sur la gestion des grands projets de l'État du Conseil du Trésor, cette étape prendra fin le 30 novembre 2010, après un an d'activités normales conformément au nouveau marché.

3. Principaux ministères et organismes participants

Ministère ou organisme responsable : Santé Canada
Autorité contractante : Travaux publics et Services gouvernementaux Canada
Organismes ou ministères participants : Affaires indiennes et du Nord Canada

4. Entrepreneur principal et sous-traitants principaux

Entrepreneur principal : ESI Canada, Mississauga (Ontario)
Sous-traitants principaux : Resolve Corporation, Toronto (Ontario)

5. Principaux jalons


Principaux jalons
Principaux jalons Date
Premières réunions avec l'entrepreneur, coordination du plan précédent la mise en oeuvre du projet De l'octroi du marché (4 décembre 2007) jusqu'à janvier 2008
Recensement des besoins opérationnels et conception du système De février à août 2008
Élaboration du STRDPSS De septembre 2008 à avril 2009
Mise à l'essai et approbation du STRDPSS De mai à septembre 2009
Documentation, simulations, validation, conversions des données et formation De septembre à novembre 2009
Mise en oeuvre du STRDPSS (ESI Canada prend officiellement la relève de la prestation de service en temps réel) 1er décembre 2009
Étape de clôture du projet : évaluation du projet STRDPSS et leçons tirées De décembre 2010 à mars 2011

6. Rapport d'étape et explication des écarts

La phase de définition du GPÉ STRDPSS, y compris le processus de demande de propositions jusqu'à l'évaluation des soumissions et, finalement l'adjudication du marché, a été exécutée dans les limites budgétaires, et la phase précédent la mise en oeuvre est en cours.

Un plan détaillé de la phase précédent la mise en oeuvre a été approuvé, et les comités de régie du projet ont été établis. Au 31 mars 2008, on procède à la collecte et à la définition des données sur les exigences opérationnelles du nouveau STRDPSS; selon l'avancement des travaux, les premiers jalons seront atteints dans le respect du délai et du budget impartis.

L'échéancier et le budget du projet correspondent aux autorisations qui ont été accordées pour ce dernier.

7. Retombées industrielles

Le modèle des retombées économiques régionales (RIR) a été modifié pour que l'accent soit mis sur l'aide à la communauté économique autochtone, plutôt que sur une branche d'activité ou une région en particulier au Canada, d'où une exigence de services pour les Autochtones propre au GPÉ STRDPSS.

L'établissement de l'exigence de services pour les Autochtones aux fins du projet GPÉ STRDPSS a été éclairé par les commentaires de l'industrie fournis dans le cadre de deux processus de consultation par voie de demandes d'information, et approuvé par le Conseil du Trésor. En tant qu'entrepreneur principal pour le STRDPSS, ESI Canada devra veiller à ce qu'il y ait une exigence obligatoire importante de services pour les Autochtones qui profitera directement ou indirectement aux entreprises ou aux individus autochtones.

Tableau 6 : Renseignements sur les programmes de paiement de transfert (PPT)


Politique, planification et information en santé
Programme de contributions dans le cadre des politiques et des stratégies en matière de soins de santé
Programme de contributions pour améliorer l'accès aux services de santé offerts aux communautés de langue officielle en situation minoritaire
Subvention au Conseil de la santé du Canada
Subvention à l'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé
Subvention à l'Institut canadien sur la sécurité des patients
Subvention au Partenariat canadien contre le cancer
Produits de santé et aliments
Subvention à la Société canadienne du sang : recherche et développement sur la sûreté du sang et l'efficacité de l'approvisionnement en sang
Santé environnementale et sécurité des consommateurs
Paiements aux provinces et aux territoires pour aider à assurer aux Canadiens l'accès à des programmes et services efficaces de réadaptation en matière d'alcoolisme et de toxicomanie
Fonds des initiatives communautaires de la stratégie antidrogue
Subvention au Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies
Santé des Premières nations et des Inuits
Fonds de transport pour raison médicale du Nunavut
Subvention au gouvernement du Yukon pour le Fonds d'accès aux soins de santé dans les territoires et le secrétariat opérationnel
Paiement à des bandes indiennes, à des associations ou aux groupes indiens pour le contrôle et la prestation des services de santé
Contributions pour la gouvernance en santé et soutien à l'infrastructure des Premières nations et des Inuits
Contributions aux programmes communautaires des Premières nations et des Inuits
Contributions aux programmes d'établissements de santé et d'immobilisations des Premières nations et des Inuits
Contributions aux prestations en soins de santé des Premières nations et des Inuits
Contributions à la protection de la santé des Premières nations et des Inuits
Contributions aux soins de santé primaires des Premières nations et des Inuits
Contributions au projet pilote de prestations en soins de santé non assurés de Bigstone
Contribution à l'Organisation pour la promotion de la santé des peuples autochtones
Contributions pour le Programme de soutien en santé pour la résolution des questions des pensionnats indiens

Tableau 7 : Fondations - subventions conditionnelles

1. Nom du bénéficiaire : Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé (FCRSS)

2) Date de mise en oeuvre : 1996-1997

3) Date de clôture : S.O.

4) Total des fonds affectés : 151,5 M$

5) Description

Le financement fédéral total destiné à la FCRSS est le suivant (les programmes de la FCRSS reçoivent également des fonds d'autres sources) :

  • 1996-2001 - Financement de 66,5 M$ sur cinq ans pour l'établissement de la Fondation;
  • 1999 - 25 M$ pour appuyer un programme s'étendant sur une période de dix ans pour le renforcement d'une capacité de recherche sur le recrutement, le maintien en poste, la gestion et le leadership dans le domaine des soins infirmiers, ainsi que sur les enjeux découlant de la restructuration du système de santé ( Fonds de recherche en sciences infirmières ou FRSI ) et 35 M$ pour soutenir la participation de la Fondation au réseau des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC);
  • 2003 - Subvention de 25 M$ versée afin que les gestionnaires du système de santé perfectionnent leurs compétences pour utiliser les données de recherche dans le but d'améliorer le processus décisionnel fondé sur des données probantes (Programme de formation des cadres pour l'application de la recherche ou programme FORCES) sur une période de 13 ans.

La mission de la FCRSS est d'appuyer les décisions fondées sur des données probantes dans le cadre de l'organisation, de la gestion et de la prestation des services de santé par le financement de la recherche, le renforcement des capacités et le transfert des connaissances. Voici les objectifs stratégiques de la FCRSS :

  • mener de nouvelles recherches de haute qualité utiles aux gestionnaires des services de santé et aux décideurs (en particulier pour les secteurs de priorités de la Fondation : gestion pour assurer la qualité et la sécurité, gestion des milieux de travail dans le domaine de la santé, soins de santé primaires, leadership, organisation et politiques des services infirmiers ainsi que gestion du changement et adaptation);
  • accroître le nombre de chercheurs et diversifier la recherche appliquée en matière de services de santé et de sciences infirmières;
  • mettre la recherche nécessaire entre les mains des gestionnaires du système de santé et des décideurs, sous la forme appropriée, au moment opportun et par les bonnes voies; et
  • aider les gestionnaires du système de santé, les décideurs et leurs organismes à acquérir, à évaluer, à adapter et à appliquer systématiquement la recherche pertinente à leur travail.

6) Par son travail, la FCRSS contribue à l'objectif stratégique de Santé Canada d'approfondir les connaissances pour s'attaquer aux priorités en matière de santé et de soins de santé.

7) Résumé des résultats atteints par le bénéficiaire

Subventions de recherche et recherches demandées

En 2007, la FCRSS a tenu avec succès deux concours de recherche : les subventions de programmes Recherche, échange et impact pour le système de santé (REISS) et les Bourses de recherche postdoctorale. La FCRSS a également effectué six projets de recherche sur demande (p. ex. recherches sur les soins de santé primaires, les besoins en matière de formation concernant le transfert de connaissances, l'équilibre entre la vie personnelle et professionnelle et les rapports publics sur la qualité des soins de santé). Trois nouveaux projets de recherche ont été demandés; ils portent sur un cadre de compétences à l'intention des directeurs des soins de santé, les processus de délibération et la gouvernance en matière de qualité et de sécurité. Un projet de synthèse sur la gestion de la continuité a été réalisé en 2007, et un autre projet de synthèse sur les équipes interprofessionnelles et les soins de santé primaires a été lancé.

La troisième série de consultations, À l'écoute, a eu lieu au printemps 2007 et a permis d'établir 11 thèmes prioritaires liés à la recherche sur les services de santé. Huit partenaires financiers nationaux ont participé aux consultations (deux de plus qu'à la série de consultations À l'écoute II en 2004). En plus des cinq ateliers de consultation régionaux et de l'atelier de consultation national, Santé Canada a versé des fonds pour que des ateliers aient lieu dans les territoires; c'est une première. Les ateliers ont été organisés à Whitehorse, à Iqaluit et à Yellowknife; les principales observations ont été intégrées au rapport national, et un rapport distinct sur les discussions menées dans les territoires a été préparé. La version finale des deux rapports sera publiée en 2008.

En 2007, la FCRSS a établi, dans le cadre de la série À l'écoute, quatre thèmes prioritaires qui orienteront son programme de recherche et d'échange de connaissances au cours des trois à cinq prochaines années : gestion du changement; processus décisionnel fondé sur des valeurs; qualité et sécurité; et main-d'oeuvre et milieu de travail des professionnels de la santé.

En ce qui concerne le FRSI, en 2007, les fonds suivants ont été versés :

  • 300 000 $ pour un programme de recherche financée en vertu du thème prioritaire Leadership, organisation et politique des soins infirmiers de la Fondation dans le cadre du concours REISS de 2007;
  • 195 000 $ en fonds de contrepartie pour deux projets menés avec succès dans le cadre du concours Partenariats pour l'amélioration du système de santé de 2007, qui est administré par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC); et
  • 535 000 $ pour les Partenariats pour la recherche sur les soins infirmiers administrés par la Fondation des infirmières et infirmiers du Canada en vue d'accroître la recherche sur les soins infirmiers. Les Partenariats pour la recherche sur les soins infirmiers ont également continué de tirer profit du financement existant en créant de nouveaux partenariats qui soutiennent la recherche sur questions liées aux soins infirmiers. Chaque dollar dépensé dans le cadre des Partenariats pour la recherche sur les soins infirmiers a généré 1,85 $ en financement découlant de partenariats.

Renforcement de la capacité de recherche

Le FRSI a permis de parrainer deux stagiaires postdoctoraux en soins infirmiers et a continué de fournir du soutien à cinq chaires de recherche en soins infirmiers de la FCRSS et du FRSI et à deux chaires de recherche en soins de santé (subventions de dix ans) ainsi qu'à deux centres de formation régionaux de la FCRSS et des IRSC (subventions de dix ans).

Les centres de formation régionaux de la FCRSS et des IRSC ont participé à la rédaction d'un numéro spécial de la revue Politique de santé sur les centres de formation (publié au printemps 2008). En 2007, les chaires de la FCRSS et des IRSC ont lancé un important projet de livre, qui prendra fin en  2008-2009. L'ouvrage portera sur l'expérience, l'apport et l'impact des programmes de formation des chaires et des diverses approches visant le renforcement des capacités dans le domaine de la recherche appliquée sur les politiques et les services de santé.

En décembre 2007, la FCRSS a signé la Charte de leadership en matière de soins de santé de qualité de la Coalition pour la qualité de vie au travail et des soins de santé de qualité. Elle a également exercé son leadership et fourni de l'orientation au Groupe de travail sur l'échange de connaissances.

Renforcement de la capacité des décideurs, échange et transfert de connaissances

En 2007, un nombre accru de demandes a été reçu dans le cadre du programme FORCES (96 en 2007, par rapport à 61 en 2006). Chaque année, la FCRSS recrute 24 agrégés supérieurs de recherches pour le programme de formation FORCES d'une durée de deux ans. En 2007, on a décidé d'admettre jusqu'à quatre boursiers issus de divers environnements de politiques, selon le recouvrement du coût marginal. Le Comité d'examen du mérite a sélectionné la première demande d'un organisme (trois « boursiers associés »), un volet du programme intégré à l'appel de 2007. La FCRSS a également officialisé une communauté de pratique pour les boursiers postdoctoraux. De plus, en 2007, le programme FORCES a été officiellement accrédité par l'Université de Montr éal et la Royal Roads University. Des discussions sur l'accréditation sont en cours avec l'Université de Toronto, et l'institut national de la santé publique de Mexico a élaboré un module fondé sur le programme FORCES.

En 2007, la FCRSS a préparé et diffusé quatre publications À bas les mythes , qui ont été publiées dans le Journal of Health Services Research and Policy . La FCRSS a également préparé le module d'enseignement À bas les mythes , pour les professeurs d'université intéressés à utiliser les publications À bas les mythes pour enseigner aux étudiants diplômés en administration des services de santé et en soins infirmiers comment préparer des résumés de recherche en langage clair qui favorisent l'intégration de données probantes. La FCRSS a aussi produit et diffusé quatre résumés Données à l'appui dans le cadre des numéros spéciaux Données à l'appui pour la qualité , qui se penchent sur les décisions concernant les patients dans les cas d'incertitude (p. ex. enseignement de l'autogestion relativement aux patients atteints de maladies chroniques, travailleurs de la santé non professionnels et services spécialisés itinérants pour les collectivités isolées). La Fondation a lancé une nouvelle série, Saisir et Agir , en vue d'établir des liens entre les personnes qui échangent des connaissances et les sources de données probantes. Les Outils pour aider les organismes à produire, partager et utiliser la recherche ont été lancés, et on y présente actuellement 47 ressources tandis que 70 autres sont à l'étude. De plus, l'inventaire des Pratiques prometteuses dans l'utilisation de la recherche compte maintenant 16 exemples d'organismes qui ont investi dans ce domaine. Cinq numéros présentent les projets d'intervention de boursiers du programme FORCES. Parmi les autres activités de diffusion ciblées, mentionnons la rédaction de quatre articles dans le Healthcare Quarterly et de trois numéros spéciaux de revues représentant 28 articles sur des projets d'intervention du programme FORCES ainsi que le lancement de deux documentaires vidéo électroniques.

En ce qui a trait à l'échange de connaissances, le FRSI a financé la réalisation du documentaire vidéo électronique La sécurité dans les faits : Données sur les services infirmiers et la sécurité des patients qui touche la dotation en soins infirmiers et la sécurité des patients, l' Échange de connaissances sur la dotation en personnel infirmier et la sécurité des patients à Charlottetown ainsi que la participation à diverses conférences.

En 2007, la FCRSS a continué de donner aux chercheurs et aux décideurs des occasions d'aborder des questions liées aux systèmes de santé. Entre autres, elle a financé cinq échanges qui ont permis aux chercheurs et aux décideurs de se rassembler pour discuter notamment de questions liées au transfert des connaissances, aux nouvelles pratiques en matière de soins infirmiers, au fait de passer de l'information à l'action et aux lieux de travail; lancé la série de téléconférences d'une heure « Chercheur sur rappel » qui permet aux participants d'échanger avec les chercheurs et les décideurs qui travaillent à l'amélioration des soins de santé; et animé la Semaine d'utilisation de la recherche (nord-est de l'Ontario) à Sudbury (Ontario). Huit organismes se sont alliés à la FCRSS pour parrainer conjointement l'événement; ainsi, un soutien de 32 000 $ a été versé. Ce qui suit a été supprimé, car le RMR de 2007-2008 concerne la période d'avril 2007 à mars 2008.

Optimisation des investissements fédéraux

Le financement accordé en 2007 par la Fondation à ses programmes de partenariats admissibles s'établit à 4,90 millions de dollars. Cette somme englobe les fonds consacrés aux activités s'étalant sur plusieurs années ainsi que les fonds consentis à de nouvelles activités en 2007. Dans l'ensemble, la contribution des partenaires à l'appui de ces mêmes activités s'élève à 9,16 millions de dollars. Autrement dit, pour chaque dollar investi par la Fondation, les partenaires ont investi 1,87 $. Les contributions des partenaires vues sous l'angle de l'enveloppe globale de la Fondation font ressortir que la mobilisation de fonds est encore plus impressionnante. Ainsi, devant les dépenses de programme totales de la Fondation de 23,7 millions de dollars et les contributions des partenaires de 9,2 millions de dollars, la somme nette de 9,5 millions de dollars puisée par la Fondation dans le fonds de dotation a suscité une mobilisation de fonds dans une proportion relative de 1:2,49. C'est-à-dire que, pour chaque dollar dépensé à même le fonds de dotation de la Fondation, 2,49 $ ont été consacrés aux objectifs de la Fondation.

En 2007, la Fondation s'est alliée à 50 partenaires et elle a conclu 42 nouvelles ententes de partenariat, sans compter les neuf en négociation à la fin de l'année.

Pour une deuxième année consécutive, le magazine Canadian Business considère la FCRSS comme un des meilleurs employeurs au Canada. Ainsi, on reconnaît l'engagement de l'organisme envers un équilibre sain entre la vie professionnelle et personnelle, des politiques qui respectent la famille et favorisent un environnement axé sur la qualité du travail, la gestion positive du rendement et la culture du respect.


  8) Dépenses réelles 2005-2006 9) Dépenses réelles 2006-2007 10) Dépenses prévues 2007-2008 11) Autori-sations totales 2007-2008 12) Dépenses réelles 2007-2008 13) Écart entre 10) et12)
14) Activité de programme 0 0 0 0 0 0

15) Commentaires sur l'écart :

La subvention conditionnelle a été octroyée à la FCRSS en versements échelonnés avant la période de déclaration 2005-2006.

16) Résultats importants d'évaluation et adresse URL de la dernière évaluation ou des plans futurs.

Le deuxième examen de la FCRSS d'une durée de cinq ans effectué par le Comité d'examen international a pris fin en 2007.

[http://www.FCRSS.ca/about/ga_accountability_impact_ol_f.php], et les observations ont été abordées avec le conseil d'administration. En réponse aux recommandations issues de l'examen, des mesures seront prises en consultation avec les chercheurs et les décideurs, sous la direction de la nouvelle présidente et chef de la direction en 2008.

Une évaluation globale des divers éléments du programme Capacités et développement en recherche appliquée et évaluation (CADRE) dans les services de santé et en sciences infirmières a été effectuée, et le rapport final a été préparé en 2007. Les boursiers du CADRE et le personnel de la FCRSS ont examiné les recommandations en 2007-2008.

On a demandé à une équipe d'évaluer le FRSI en vue de déterminer les leçons retenues et les conséquences de divers investissements faits dans le cadre du FRSI de sa création en 1999 à la fin de 2007. L'évaluation a commencé en 2007 et prendra fin en 2008.

Le rapport d'évaluation du deuxième groupe de boursiers du programme FORCES indique, encore une fois, leur haut degré de satisfaction et confirme que les boursiers et leur organisme respectif estiment grandement le programme.

Des copies de ces rapports sont disponibles sur demande.

17) Résultats importants de vérification et adresse URL de la dernière vérification ou des plans futurs.

Le deuxième rapport de vérification de la conformité des projets et des programmes subventionnés a été préparé en mars 2007. Ce rapport montre que tous les dossiers sélectionnés respectaient les politiques et procédures en matière de subventions, de bourses, de partenariats et de finances et que les recommandations issues de la première vérification de la conformité ont été suivies. Des recommandations supplémentaires liées à la deuxième vérification de la conformité seront mises en oeuvre en 2008.

Deux évaluations de trois et de six mois du système de paie ont été effectuées en 2007 afin de traiter la question de la répartition des tâches et d'autres objectifs connexes.

Une vérification préliminaire indépendante des états financiers de 2007 a été effectuée en octobre 2007, et aucune préoccupation majeure n'a été soulevée. La vérification indépendante des états financiers sera effectuée intégralement en février et en mars 2008.

Le régime de pension de la Fondation a été vérifié en février 2007, et aucune préoccupation majeure n'a été soulevée. Le projet en cours énoncé dans le rapport d'évaluation de janvier 2006 a été financé par la FCRSS afin de s'assurer que le régime de pension respecte ses engagements pour l'avenir.

Des copies de ces rapports sont disponibles sur demande.

À la fin de 2007, la Fondation a participé à une vérification de la conformité de Santé Canada. Cette vérification a été menée dans le cadre du plan de vérification pluriannuel axé sur les risques de Santé Canada. Le rapport de vérification sera présenté à la FCRSS en 2008.

États financiers vérifiés (2007)

http://www.FCRSS.ca/about/documents/CanadianHealthServicesResearchFoundation-french-fs07.pdf http://www.FCRSS.ca/about/documents/CanadianHealthServicesResearchFoundation-english-fs07.pdf

18) Adresse URL du site Web du bénéficiaire

ww.fcrss.ca

19) Adresse URL des rapports annuels du bénéficiaire

http://www.FCRSS.ca/other_documents/annual_reports/documents/WEB2011354_FCRSS_ar_f_final.pdf http://www.FCRSS.ca/other_documents/annual_reports/documents/WEB2011354_FCRSS_ar_e_final.pdf

http://www.FCRSS.ca/nursing_research_fund/documents/NursingReport_Fr_rev4_FINAL.pdf http://www.FCRSS.ca/nursing_research_fund/documents/NursingReport_E_rev3_FINAL.pdf

http://www.FCRSS.ca/forces/documents/FORCESReport_Fr_rev3_FINAL.pdf
http://www.FCRSS.ca/extra/documents/FORCESReport_E_rev3_FINAL.pdf

1) Nom de la fondation : Inforoute Santé du Canada Inc. (Inforoute)

2) Date de début : Le 9 mars 2001

3) Date de fin : S/O

4) Financement total : 1,6 milliard de dollars*

*Inforoute a reçu 1,2 milliard de dollars en subventions forfaitaires de 2001 à 2004. Les 400 millions de dollars accordés en 2007 étaient assujettis à de nouvelles conditions ─ ces fonds sont versés à Inforoute au fur et à mesure des besoins.

5) Description

Inforoute Santé du Canada Inc. (Inforoute) est une société sans but lucratif indépendante financée par le gouvernement fédéral qui a pour mandat de favoriser et d'accélérer le développement et l'adoption de technologies de communication électronique de l'information sur la santé, avec des normes compatibles sur une base pancanadienne.

Des fonds ont été alloués à Inforoute à quatre occasions : 500 millions de dollars en 2001 à l'appui du Plan d'action pour le renouvellement des soins de santé, adopté par les premiers ministres en septembre 2000, afin de renforcer une infostructure pancanadienne de la santé (une attention prioritaire étant accordée au dossier de santé électronique, ou DSE); 600 millions de dollars prévus dans l'Accord de février 2003 des premiers ministres sur la santé, pour accélérer la mise en oeuvre du DSE et de la télésanté; 100 millions de dollars dans le cadre du budget de 2004 pour l'établissement d'un système pancanadien de surveillance de la santé; 400 millions de dollars dans le cadre du budget de 2007 pour la poursuite des travaux reliés au DSE et à la réduction des temps d'attente.

L'approche d'Inforoute, selon laquelle les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux participent de façon égale à la modernisation du système d'information sur la santé, réduira sans doute les coûts grâce à la coordination des activités et à la prévention des recoupements. Inforoute estime que les ententes d'établissement de prix préférentiels et d'autres dispositions d'approvisionnement ont aidé à économiser de 135 millions à 165 millions de dollars jusqu'à maintenant.

6) Résultat stratégique :

Une base de connaissances renforcée pour répondre aux priorités en matière de santé et de soins de santé.

7) Résumé des résultats obtenus

Stratégie d'investissement ─ Inforoute est un investisseur stratégique dont la formule de financement couvre jusqu'à 100 % des coûts des territoires et 75 % des coûts des provinces au titre de l'élaboration et de la mise en oeuvre de projets. Inforoute paie une partie des coûts d'établissement de systèmes et appuie la surveillance des projets, tandis que les partenaires provinciaux et territoriaux sont responsables du développement proprement dit des systèmes, de leur mise en oeuvre et de leur financement global, y compris les coûts de fonctionnement permanents. Inforoute a approuvé une dépense de 311,5 millions de dollars pour de nouveaux projets, portant le montant cumulatif des investissements à 1,457 milliard de dollars. À la fin de l'exercice, il y avait 99 projets de terminés et 155 projets en cours, soit un total de 254 projets depuis la création d'Inforoute.

Dossiers de santé électroniques ─ Inforoute a élargi l'objectif approuvé par toutes les administrations pour les DSE afin d'y mentionner les systèmes d'information sur la santé et de préciser une année pour l'inclusion de la totalité de la population : « D'ici 2010, toutes les provinces et tous les territoires, et les populations qu'ils servent, profiteront de nouveaux systèmes d'information sur la santé qui contribueront à transformer leurs systèmes de soins de santé. De plus, d'ici 2010, le dossier de santé électronique de 50 % des Canadiens sera accessible aux professionnels autorisés qui leur dispensent des soins; la proportion atteindra 100 % en 2016 ». [Traduction]

Le DES englobe principalement les systèmes d'imagerie diagnostique, d'information sur les médicaments et d'information de laboratoire, ainsi que les registres des clients et des fournisseurs, qui à un moment donné seront tous reliés par des systèmes de DSE interopérables. Ces systèmes sont lancés par les provinces et les territoires. Inforoute a signalé que les composantes du DSE visaient les pourcentages ci-après de la population ─ registres des clients : 71 %, registres des fournisseurs : 29 %, systèmes d'imagerie diagnostique : 64 %, systèmes d'information sur les médicaments : 24 %, et systèmes d'information de laboratoire : 30 %. Selon les estimations, 7 % de la population serait couverte par un DSE.

Télésanté ─ Inforoute veut que d'ici 2010, les Canadiens des collectivités nordiques, rurales ou éloignées et les communautés de langue officielle en situation minoritaire dans toutes les administrations publiques bénéficient de solutions de télésanté. Les provinces et les territoires qui travaillent avec Inforoute pour améliorer l'accès des habitants des collectivités rurales ou éloignées aux services de télésanté ont accéléré leurs travaux en ce sens. Des plans stratégiques de télésanté sont en place dans la plupart des administrations; l'objectif est qu'ils soient en oeuvre dans toutes les administrations au 31 décembre 2009. Inforoute a continué d'investir dans les initiatives de télésanté, et en particulier pour les communautés autochtones, les communautés de langue officielle en situation minoritaire et les collectivités nordiques ou éloignées. Inforoute avait plus de 40 projets de télésanté en marche, soit un investissement cumulatif de 78,2 millions de dollars.

Surveillance de la santé publique ─ Inforoute continue d'appuyer l'établissement et la mise en oeuvre d'un système pancanadien de surveillance de la santé publique (Panorama). Panorama facilitera le dépistage, la gestion et le contrôle des maladies infectieuses préjudiciables à la santé de la population, en dotant les professionnels de la santé publique d'outils logiciels pour gérer les cas, les éclosions, l'immunisation, les stocks de matériel et de vaccins, les avis et la charge de travail. L'objectif est que d'ici 2010, toute la population du pays bénéficie des solutions de surveillance de la santé publique. Des progrès ont été réalisés au chapitre du développement de Panorama, des normes de surveillance de la santé publique et de la planification de la mise en oeuvre dans les administrations. Inforoute a approuvé un total cumulatif de 122,7 millions de dollars pour les projets de surveillance.

Accès des patients à des soins de qualité ─ À la suite du budget de 2007, Inforoute a créé un nouveau programme d'investissement de 50 millions de dollars. Le volet Accès des patients à des soins de qualité a pour but de soutenir la gestion des temps d'attente, surtout par le financement de projets pilotes qui comportent des systèmes de gestion de l'information. Les projets sont censés commencer en 2008-2009.


  8) Dépenses réelles
2005-2006*
9) Dépenses réelles
2006-2007*
10) Dépenses prévues
2007-2008
11) Total des autorisations
2007-2008
12) Dépenses réelles
2007-2008*
13) Écart entre 10) et 12)
14) Activité de programme 0 0 38,7 M$ 38,7 M$ 38,7 M$ 0

15) Remarques sur le total de l'autorisation et l'écart

À ce jour, le gouvernement fédéral a investi 1,6 milliard de dollars dans Inforoute, dont 1,2 milliard en subventions forfaitaires de 2001 à 2004. Dans le cadre du budget de 2007, 400 millions de dollars ont été réservés dans le cadre financier de 2006-2007, payables dès l'adoption de la Loi d'exécution du budget de 2007 et la sanction royale, autorisant le ministre de la Santé à faire un paiement statutaire provenant directement du Trésor. Le paiement est effectué au besoin, sur réception de l'état annuel des flux de trésorerie d'Inforoute. En 2007-2008, un paiement de 38,7 millions de dollars a été fait sur les 400 millions de dollars alloués.

* Le rythme des dépenses est laissé à la discrétion d'Inforoute et est largement fonction de la cadence des progrès de ses partenaires provinciaux et territoriaux. Les dépenses annuelles se répartissent ainsi :

  • 117,8 millions de dollars en 2005-2006
  • 174,6 millions de dollars en 2006-2007
  • 271,7 millions de dollars en 2007-2008

16) Constatations de vérification et d'évaluation significatives et URL de la dernière vérification ou évaluation

Les vérifications des finances et de la conformité ont été faites par des tiers indépendants. Le vérificateur financier Ernst and Young a rapporté que les états financiers reflétaient fidèlement la position financière d'Inforoute et les résultats de ses opérations et flux de trésorerie. Dans le rapport annuel sur la conformité, le vérificateur Mallette a signalé qu'Inforoute avait respecté les principales conditions des accords de financement. Par ailleurs, le Bureau de la vérification et de la responsabilisation de Santé Canada a entrepris une vérification interne dont les résultats seront finalisés en 2008-2009.

17) URL de la Fondation :

http://www.infoway-inforoute.ca/fr/Home/home.aspx

18) URL du rapport annuel de la Fondation

http://www.infoway-inforoute.ca/Admin/Upload/Dev/Document/Infoway_Annual_Report_2007-2008_Fr.pdf?ireff=13

Tableau 8 : Initiatives horizontales

1. Nom de l'initiative horizontale : Plan de gestion des produits chimiques

2. Nom des ministères responsables : Santé Canada et Environnement Canada

3. Date de mise en oeuvre de l'initiative horizontale : Exercice 2007-2008

4. Date de clôture de l'initiative horizontale : Exercice 2010-2011

5. Total des fonds fédéraux affectés : 299,2 M$

6. Description de l'initiative horizontale

Le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) fait partie du plan environnemental global du gouvernement et est géré conjointement par Santé Canada et Environnement Canada (EC). Les activités exposées dans ce plan tireront parti de la position du Canada comme chef de file mondial dans la gestion sécuritaire des substances chimiques et des substances chimiques que l'on trouve dans les produits et portent sur des mesures opportunes à l'égard de menaces centrales pour la santé et l'environnement.

Le PGPC imposera également un niveau de responsabilité accru à l'industrie par des mesures réalistes et applicables, stimulera l'innovation, et augmentera la compétitivité canadienne dans un marché international où de plus en plus d'attention est portée à l'innocuité des substances chimiques et des produits.

Santé Canada et EC gèrent le financement du PGPC ensemble et s'assurent qu'il cadre avec les plus grandes priorités en matière de protection de la santé humaine et de l'environnement .

Dans le cadre du modèle du PGPC, le processus de gestion réglementaire des produits chimiques peut être mis en oeuvre en vertu d'un certain nombre de lois, dont les suivantes : Loi sur les aliments et drogues (LAD), Loi sur les produits antiparasitaires (LPA), Loi sur les produits dangereux (LPD) et Loi canadienne sur la protection de l'environnement (LCPE) . Santé Canada est responsable des trois premières lois, et Santé Canada et Environnement Canada sont coresponsables de la LCPE.

Les directions générales, les directions et les programmes suivants sont touchés par les activités liées au PGPC :

Santé Canada

  • Direction générale des produits de santé et des aliments
    • Direction des aliments
    • Direction des politiques, de la planification et des affaires internationales
  • Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs
    • Programme de la sécurité des produits
    • Programme de la sécurité des milieux
  • Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire

Environnement Canada

  • Direction générale de la gérance de l'environnement
    • Direction des secteurs des produits chimiques
    • Direction des affaires législatives et réglementaires
    • Direction des secteurs publics et des ressources
    • Direction des secteurs publics et des ressources
    • Direction générale de l'énergie et du transport
    • Direction des activités de protection de l'environnement
  • Direction générale des sciences et de la technologie
    • Direction générale des sciences et de l'évaluation des risques
  • Direction générale de l'application de la loi
  • Direction générale de la politique stratégique
    • Direction générale de l'analyse économique

7. Résultats partagés

Parmi les résultats de haut niveau concernant le PGPC, mentionnons les suivants :

  • Les Canadiens et leur environnement sont protégés contre les effets néfastes des produits chimiques.
  • Le processus de détermination, d'évaluation, d'atténuation et de prévention des risques et de meilleure gestion en ce qui a trait aux substances chimiques et à leur utilisation est mis en oeuvre de manière efficace.
  • On assure la direction, la collaboration et la coordination des activités scientifiques et administrative.
  • La biosurveillance et la surveillance environnementale des substances toxiques sont effectuées rapidement.
  • Les intervenants et le public canadien sont mobilisés afin d'être mieux informés et peuvent fournir au gouvernement de l'information en vue d'adopter des approches de gestion des risques plus efficaces.
  • Conformément à la Directive du Cabinet sur la rationalisation de la réglementation qui a pris effet le 1 er  avril 2007, le gouvernement s'engage (i) à s'appuyer sur des normes, lignes directrices et recommandations internationales pour les règlements techniques et les procédures d'évaluation de la conformité, pour autant qu'ils permettent la réalisation des objectifs réglementaires visés (ainsi, on évite le plus possible d'élaborer des règlements spécifiquement canadiens) et (ii) à promouvoir une économie de marché équitable et compétitive qui encourage l'entrepreneuriat, les investissements et l'innovation.

8. Structures de gouvernance

Santé Canada partage la responsabilité du PGPC avec Environnement Canada. Le PGPC consiste en cinq éléments de programme interdépendants (énumérés ci-dessous) à planifier, à offrir et à évaluer dans le contexte d'un cadre intégré, géré conjointement par les deux ministères.

Au sein du gouvernement fédéral, la gouvernance du PGPC doit être assurée par l'entremise d'un comité conjoint formé des sous-ministres adjoints (SMA) de Santé Canada et d'Environnement Canada de même que du comité exécutif interministériel de gestion des produits chimiques.

Le comité exécutif interministériel de gestion des produits chimiques a pour mandat de veiller à ce que toutes les questions de gestion des produits chimiques soient prises en charge de manière optimale et que les activités en vertu du PGPC soient exécutées de façon intégrée à l'aide de diverses lois, notamment la LCPE, la LPA, la LAD et la LPD.

Les principaux éléments de travail axés sur les principales activités du PGPC (évaluation des risques, gestion des risques, recherche et sciences, contrôle et surveillance ainsi que gestion des politiques et des programmes) sont établis pour appuyer les structures de gouvernance susmentionnées.


9. Partenaires fédéraux participant à chaque programme 10. Nom des programmes 11. Total des fonds affectés 12. Dépenses prévues pour l'exercice 2007-2008 13. Dépenses réelles de l'exercice 2007-2008
Santé Canada Évaluation des risques 27,0 M$ 3,2 M$  
Environnement Canada 22,6 M$ 3,5 M$
  49,6 M$ (total) 6,7 M$ (total)
Santé Canada Gestion des risques 94,9 M$ 12,7 M$  
Environnement Canada 64,9 M$ 9,1 M$
  159,8 M$ (total) 21,8 M$ (total)
Santé Canada Recherche et sciences 30,2 M$ 3,3 M$  
Environnement Canada 2,1 M$ 0,6 M$
  32,3 M$ (total) 3,9 M$ (total)
Santé Canada Contrôle et surveillance 35,2 M$ 3,4 M$  
Environnement Canada 16,9 M$ 3,0 M$
  52,1 M$ (total) 6,4 M$ (total)
Santé Canada Gestion des programmes 5,4 M$ 0,9 M$  
  5,4 M$ (total) 0.9 M$ (total)
  Total $299,2 M Total 39,7 M$  

Résultats prévus pour l'exercice 2007-2008 (selon le Rapport sur les plans et les priorités de 2007-2008)

Évaluation des risques : Par exemple, terminer l'évaluation d'environ 200 substances d'intérêt prioritaire en trois ans.

Gestion des risques : Contrôles efficaces, et intervenants et public canadien informés (p. ex. terminer la mise en oeuvre du système de déclaration obligatoire des incidents mettant en cause des pesticides et de la base de données sur les ventes de pesticides d'ici 2009).

Recherche : Compréhension des risques relatifs des substances toxiques (p. ex. terminer l'élaboration de méthodologies pour l'exposition humaine et l'analyse des tendances).

Contrôle et surveillance : Information sur l'efficacité des mesures de contrôle (p. ex. définir l'information scientifique à recueillir d'ici 2008).

Gestion de programmes : Direction, collaboration et coordination des activités scientifiques et administratives (p. ex. initiatives mises en oeuvre d'ici 2009 pour obtenir des résultats appropriés en ce qui a trait à la gestion des ressources et à la gouvernance).

Résultats atteints en 2007-2008

Un élément clé du PGPC est de prendre des mesures immédiates à l'égard des substances chimiques présentant la priorité la plus élevée. On recueille de l'information qui sera utilisée pour déterminer la meilleure approche à adopter pour protéger les Canadiens et leur environnement contre les risques que présentent certaines substances. L'initiative, que l'on appelle le « Défi », consiste à identifier les quelque 200 substances présentant la priorité la plus élevée, qui ont été réparties en groupes plus restreints et qui seront examinées dans l'ordre.

Des demandes de renseignements concernant les lots 2 à 5 présentées en vertu de l'article 71 de la LCPE ont été publiées dans le cadre du « Défi ». Des profils des substances ont été élaborés pour les lots 2 à 5. On a également élaboré de nouveaux règlements (p. ex. 31 substances toxiques visées par la LCPE et trois autres produits chimiques préoccupants ont vu leur règlement modifié) et mis au point un plan pour gérer les substances issues du pétrole très préoccupantes.

On établit actuellement des solutions de gestion des risques pour le Défi. Les résultats d'analyses scientifiques, juridiques et économiques ainsi que des conseils sur l'application de la loi sont pris en considération. Des consultations avec les intervenants de l'industrie touchés et le public canadien sont en cours et se poursuivront jusqu'à la fin du programme. Un groupe consultatif du Défi (experts) et le Conseil consultatif des intervenants du PGPC (ONG et industrie) ont également été établis. Le groupe consultatif a pour mandat de donner des conseils indépendants sur l'application du principe de précaution et de la valeur des données probantes dans le cadre de l'évaluation des risques liés aux substances visées par le Défi. Le conseil sert de tribune aux membres des ONG et aux intervenants de l'industrie et fournit au gouvernement des conseils et des renseignements sur diverses questions liées à la mise en oeuvre du PGPC.

La liste intérieure des substances (LID) répertorie environ 23 000 substances fabriquées, importées ou utilisées au Canada à des fins commerciales. Il s'agit de substances qui étaient présentes au Canada sous certaines conditions entre le 1 er  janvier 1984 et le 31 décembre 1986. Si l'on propose d'utiliser une substance donnée à une fin différente de celle énoncée dans la déclaration initiale, une nouvelle activité peut être attribuée à une substance figurant à la LID si l'on ne dispose pas de renseignements suffisants pour s'assurer que la nouvelle activité ne pose aucun risque à l'environnement et à la santé humaine. L'application de nouvelles activités pour environ 56 substances qui ne sont plus commercialisées au Canada est en cours.

Des plans visant l'amélioration et l'expansion du portail et du site Web du PGPC ont été élaborés, et des produits de communication supplémentaires sont en cours d'élaboration, notamment des documents de vulgarisation scientifique (documents d'information). Un cadre mixte SC-EC de responsabilisation intégré en gestion du PGPC a également été élaboré, et le suivi trimestriel des engagements est continu.

Voici d'autres activités liées au PGPC qui sont menées durant l'exercice 2007-2008 :

  • détermination des produits de consommation pouvant contenir des substances chimiques potentiellement dangereuses et élaboration de stratégies pour mieux gérer les risques liés à ces produits vendus sur le marché canadien;
  • progrès notables réalisés à l'égard de l'ébauche du cadre d'un règlement approprié sur l'évaluation environnementale pour de nouvelles substances actives médicinales présentes dans des produits pharmaceutiques, des médicaments vétérinaires, des dispositifs médicaux et des produits radiopharmaceutiques;
  • progrès importants réalisés à l'égard de deux motifs d'ordre scientifique et réglementaire, qui sont le point de départ de discussions concernant l'élaboration d'un règlement appropriée sur l'évaluation environnementale : un motif d'ordre scientifique et réglementaire pour les nouvelles substances trouvées dans les produits cosmétiques et un autre motif d'ordre scientifique et réglementaire pour les nouvelles substances trouvées dans les produits de santé naturels;
  • préparation de l'ébauche de motifs d'ordre scientifique et réglementaire pour les groupes de produits restants (additifs alimentaires et aliments nouveaux, et produits biologiques). Les ébauches devraient être mises au point à la fin de l'exercice 2008-2009;
  • mise au point de l'ébauche d'un document de recherche sur les meilleures pratiques de gestion (MPG) liées aux produits pharmaceutiques pour usage humain, élaboration en cours d'un document de recherche sure les MPG liées aux produits pharmaceutiques pour usage vétérinaire et préparation d'un document de recherche sur les MPG liées aux produits cosmétiques;
  • détermination des risques écologiques et pour la santé humaine liés à la présence dans l'environnement d'environ 9 000 substances trouvées dans des produits visés par la Loi sur les aliments et drogues qui ont accédé au marché canadiens entre 1987 et 2001;
  • participation à l'Unité des substances commercialisées dans le cadre de consultations multipartites sur la révision de la liste des substances commercialisées (LSC) et organisation de quatre réunions en personne en vue d'élaborer un cadre pour l'intégration de substances à la nouvelle LSC. Le cadre proposé a été présenté au Groupe de travail sur l'évaluation environnementale en juin 2008 et a été approuvé. La dénomination chimique d'environ 1 800 substances figurant dans la LSC actuelle a été ou sera intégrée à la nouvelle liste. L'industrie a demandé l'ajout d'environ 30 micro-organismes à la LSC actuelle; ces demandes ont été examinées, et les entreprises ont été informées du fait qu'elles doivent présenter des renseignements supplémentaires afin que l'on puisse terminer les examens. L'Unité des substances commercialisées élabore un document d'orientation pour l'industrie ainsi qu'un système de surveillance des bases de données et un plan de communication;
  • fin de l'évaluation rapide de 1 200 substances peu préoccupantes;
  • modification du processus d' évaluation du risque pour les humains que présentent certains polluants organiques persistants (p. ex. les BPC) en vue des changements apportés aux normes concernant les produits alimentaires;
  • progrès réalisés à l'égard de la réévaluation d'ingrédients trouvés dans d'anciens pesticides. Le 31 mars 2008, 274 des 401 ingrédients actifs trouvés dans les pesticides avaient été examinés;
  • évaluation des résultats d'analyses du niveau de mercure trouvé dans divers poissons prédateurs pêchés à des fins commerciales;
  • nouvelle stratégie de gestion des risques concernant le niveau de mercure dans les poissons;
  • préparation de l'ébauche d'un document de discussion sur les options d'évaluation des carcinogènes génotoxiques;
  • fin de l'évaluation des risques pour la santé que présente le bisphénol A utilisé pour le conditionnement des aliments et examen de documents d'évaluation par des pairs internationaux;
  • mise au point de rapports ministériels concernant les études de recherche sur la toxicité du sulfonate de perfluorooctane;
  • activités liées à la collecte de données nationales et représentatives sur la biosurveillance pour l'Enquête canadienne sur l'examen de santé (ECES) et l'Étude mère-enfant sur les composés chimiques de l'environnement (étude MIREC) en vue de soutenir le processus décisionnel fondé sur les données probantes en ce qui a trait à la détermination des populations vulnérables et à la compréhension des risques et de l'exposition et de la meilleure façon de les gérer;
  • détermination des priorités de recherche et affectation des fonds de recherche; et
  • établissement d'un cadre scientifique horizontal pour gérer collectivement les fonds de recherche et procéder annuellement à l'harmonisation avec les recherches prioritaires pour le PGPC.

16. Commentaires sur les écarts

17. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux : S.O.

18. Personnes-ressources

Francois Dignard, SC
613-941-0590
francois_dignard@hc-sc.gc.ca
Mark Cuddy, EC
819-994-7467
mark.cuddy@ec.gc.ca

19. Approuvé par

20. Approuvé le

1. Nom de l'initiative horizontale : Rechercher la confiance du public dans la réglementation des pesticides et améliorer l'accès aux produits antiparasitaires

2. Ministère responsable : Santé Canada

3. Date de début : 2002-2003

4. Date de clôture : 2008-2009

5. Total des fonds fédéraux répartis : 155 millions de dollars 154,96 millions de dollars, arrondis au chiffre supérieur

6. Description :

Cette initiative fait partie des engagements du gouvernement fédéral décrits dans la présentation Rechercher la confiance du public dans la réglementation des pesticides et améliorer l'accès aux produits antiparasitaires au Secrétariat du Conseil du Trésor. Cette présentation et son Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR) connexe décrivent la méthode intégrée par laquelle les initiatives seront mesurées, gérées et communiquées du début à la fin. Un élément important est que les intervenants et la population seront tenus informés au moyen d'un système de gestion transparent. Les ministères participants travailleront de concert pour atteindre des résultats communs, en mesurer le rendement et examiner les progrès réalisés. Cette initiative réunit le travail de six partenaires ministériels fédéraux pour gagner la confiance du public et des intervenants envers le système de réglementation des pesticides, pour protéger la santé et l'environnement, et pour augmenter la compétitivité des secteurs agroalimentaire et forestier. La recherche et la surveillance dans le domaine des pesticides sont coordonnées avec la réglementation de ces secteurs.

La présence et les effets des pesticides dans l'environnement, dans les écosystèmes marins et d'eau douce, et dans l'environnement forestier sont surveillés. Cette initiative accroît la surveillance et l'exécution de la loi en matière de limites maximales de résidus de pesticides dans les aliments et le fourrage, de résidus de pesticides dans les engrais, et de vérification de la garantie des pesticides dans les mélanges engrais-antiparasitaires. De nouveaux pesticides à risque réduit et des pesticides biologiques ont été créés pour le secteur de la foresterie et leur utilisation est encouragée. Des stratégies de réduction des risques pour les denrées dans le secteur agricole et agroalimentaire sont élaborées et mises en oeuvre. Des programmes d'amélioration de l'accès aux pesticides à usage limité et à risque réduit pour les usages agricoles sont en cours d'implantation. Des recherches sont effectuées dans le but d'introduire des pesticides à usage limité qui présentent un risque réduit pour l'environnement. Un système de déclaration pour faire le suivi des effets néfastes des pesticides a été élaboré et des renseignements sur ces effets seront recueillis et consignés. Dans l'ensemble, ce travail est réalisé afin de gagner la confiance du public envers un meilleur maintien et une plus grande protection de la santé humaine et de l'environnement, tout en contribuant à la compétitivité du secteur agricole canadien.

L'information présentée dans le tableau qui suit est articulée autour de trois thèmes principaux :

  1. Recherche et surveillance, réalisées par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), le ministère des Pêches et des Océans (MPO), Environnement Canada (EC), l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada et Ressources naturelles Canada (RNCan);
  2. Élaboration et mise en oeuvre de stratégies de réduction des risques dans un contexte de cultures, réalisées par AAC et l'ARLA à Santé Canada;
  3. Production de données pour appuyer l'homologation des pesticides à risque réduit et à usage limité dans les secteurs agricole et agroalimentaire, et pour appuyer l'homologation de pesticides et de biopesticides à risque réduit en foresterie, réalisée par AAC, Santé.

7. Résultats partagés :

Immédiats :

  • Connaissance plus grande par l'ARLA des pesticides et des produits de remplacement
  • Homologation des pesticides à usage limité incluant les pesticides à risque réduit
  • Accès à des pratiques et à des produits de lutte antiparasitaire plus sûrs
  • Conformité aux normes de sécurité des aliments, du fourrage et des mélanges engrais-antiparasitaires

À moyen terme :

  • Système de réglementation qui assure une meilleure protection sanitaire et environnementale et qui contribue à la compétitivité des secteurs agroalimentaire et forestier
  • Utilisation de pratiques et de produits de lutte antiparasitaire plus sûrs
  • Augmentation de la transparence de la réglementation des pesticides

Finaux :

Augmentation de la confiance du public et des intervenants envers la réglementation des pesticides, protection de la santé et de l'environnement, et augmentation de la compétitivité, des secteurs agroalimentaire et forestier

8. Structures de gouvernance :

  • Santé Canada - directrice exécutive de l'ARLA
  • Environnement Canada (EC) - directeur général, Direction générale des stratégies de conservation, et directeur général, Direction des programmes nationaux
  • Ministère des Pêches et des Océans (MPO) - directeur général, Pêche, environnement et science de la biodiversité
  • Ressources naturelles Canada (RNCan) - directeur général, Direction générale des sciences, Service canadien des forêts
  • Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) - sous-ministre adjointe, Direction générale des programmes financiers pour l'agriculture; sous-ministre adjoint, Direction générale de la recherche; directrice exécutive, ARLA
  • Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) - vice-président, Programmes
  • Comité des sous-ministres - sous-ministres de Santé Canada et d'AAC
  • Comité de gestion mixte entre l'ARLA et AAC : sous-ministre adjointe, Direction générale des programmes financiers pour l'agriculture, AAC; sous-ministre adjoint, Direction générale de la recherche, AAC; directrice exécutive, ARLA (Santé Canada); Secrétariat du Conseil du Trésor (membre d'office)

I. Recherche et surveillance


9. Partenaires fédéraux 10. Noms des programmes 11. Total des fonds affectés 12. Dépenses prévues pour 2007-2008 13. Dépenses réelles pour 2007-2008 14. Résultats prévus pour 2007-2008 Résultats réels pour 2007-2008
AAC (a) Effectuer des recherches pour favoriser l'introduction de pesticides à usage limité qui présentent un risque réduit pour l'environnement. 8,0 M$
3,0 M$ 1,3 M$ Les rapports finaux et les étapes suivantes du transfert de technologie des résultats de la recherche en ce qui touche les 16 projets qui seront terminés en mars 2007 :
  • Soutien de 12 projets qui ont été lancés en avril 2006 et qui devraient prendre fin en mars 2008.
  • Des rapports intérimaires sur les recherches menées au cours de la première année de vie de ces projets devront être préparés.
  • Soutien des nouveaux projets qui ont obtenu un financement en vertu de l'appel de propositions de novembre 2006.
  • Poursuite des travaux liés à l'adoption et à l'utilisation de pesticides à usage limité qui présentent un risque réduit pour l'environnement, y compris les biopesticides, et soutient des activités qui contribuent à cet objectif .
  • Poursuite de la planification et de la coordination des recherches avec le Groupe de travail sur la recherche du PE et le Groupe de travail interministériel sur les pesticides .
  • En date de mars 2007, des rapports finaux révisés sont terminés pour 13 projets. Des prolongations de délais jusqu'en 2007-2008 ont été accordées pour trois projets afin que les travaux puissent être complétés de manière satisfaisante. Les résultats des projets comprennent : les données de mise à l'échelle, d'efficacité et non ciblées au soutien de la commercialisation ou de l'homologation éventuelles de produits ou d'applications de lutte antiparasitaire à risque réduit; produits utilisés comme appât pour les principaux organismes nuisibles; perfectionnement des protocoles de laboratoire pour la sélection des insecticides; modèles degrés-jours pour les principaux organismes nuisibles; et information sur la biologie et le comportement des organismes nuisibles pour les espèces de parasites.
  • Le soutien et la surveillance relatifs à 12 projets entamés en avril 2006 et 3 projets mentionnés précédemment ont été maintenus (92 % des projets ont respecté l'échéance de mars 2008).
  • Des énoncés de travail ont été élaborés, et le financement ainsi que la surveillance de 23 nouveaux projets sélectionnés en vertu de l'appel de propositions de novembre 2006 ont été établis.
  • Les activités de soutien aux demandes des biopesticides ont mené à la présentation de demandes d'homologation ou d'extensions du profil d'emploi pour quatre produits.
  • Contribution au plan de travail intégré et aux discussions des 6NR afférents au PE des 6NR quant à la recherche et à la surveillance en matière de pesticides.

Résultats additionnels  : Des essais de dépistage ont permis de cibler des solutions potentielles relativement à trois des principaux problèmes liés aux parasites.

ACIA

ACIA

suite

ACIA

suite

(b) Accroître la surveillance et l'exécution de la loi en matière de limites maximales de résidus de pesticide dans les aliments et les aliments pour animaux. 2,7 M$ 0,25 M$ 0,25 M$ Déterminer les denrées alimentaires consommées par la sous-population cible (les enfants).

Analyse en laboratoire d'environ 1500 échantillons par année.

Inspections de suivi dans les cas de résultats non conformes.

Publication d'un rapport annuel présentant les résultats du Programme national de surveillance des résidus chimiques (PNSRC).

Rappels d'aliments, s'il y a lieu, en vue d'atténuer les risques et de retirer les aliments dangereux du marché.

Les objectifs étaient d'évaluer la conformité d'aliments consommés par des enfants âgés de 3 à 15 ans. Les aliments soumis à des tests ont été choisis au hasard parmi des aliments dont la mise en marché s'adresse aux enfants du groupe d'âge ciblé, qui sont consommés en grande quantité par eux, ou encore des aliments dont ils sont les principaux consommateurs. Les résultats des tests de résidus de pesticides ont démontré un degré élevé de conformité avec les limites établies(>98 %). Aucune tendance n'a été observée quant à la concentration de pesticides en lien avec le produit, la marque, le résidu ou le pays d'origine.
(c) Amélioration de la surveillance et de l'application de la loi en ce qui a trait aux limites des résidus de pesticides dans les mélanges engrais-pesticides. 2,4 M$ 0,25 M$ 0,193 M$ Élaborer des politiques et des processus de surveillance et de contrôle pour guider et conseiller le personnel opérationnel au sujet des mélanges d'engrais-pesticides et des engrais contaminés par les pesticides.

Accroître les interactions avec l'ARLA pour obtenir les plus récents renseignements concernant la sécurité et l'étiquetage des pesticides.

Mettre à jour le Recueil des mélanges d'engrais-pesticides, qui contient des renseignements sur l'homologation, les garanties et l'étiquetage approprié.

Travailler à la modification du règlement pour faciliter la mise à jour plus régulière du Recueil et, si cela porte fruit, fournir des mises à jour plus régulièrement aux producteurs de mélanges et au personnel d'inspection de l'ACIA.

Conseiller les Opérations de l'ACIA sur les procédures de suivi appropriées et formuler des recommandations sur l'importance des résultats d'analyse des échantillons.

Prélever des échantillons des mélanges d'engrais-pesticides pour vérifier les garanties.

Prélever des échantillons des engrais soupçonnés d'être contaminés par des pesticides.

Vérifier les étiquettes des mélanges d'engrais-pesticides.

Mener des activités d'enquête et d'application de la loi (prévues d'après la fréquence des échantillonnages et des inspections).

Analyser les échantillons soumis par les inspecteurs.

La circulaire d'inspection I-4-93, un document qui présente toutes les activités d'inspection et les quotas d'échantillons pour l'année, a été distribuée au personnel responsable des inspections. Afin de faciliter la vérification des étiquettes sur le terrain et d'assurer l'uniformité, une liste de tous les engrais-pesticides homologués et des étiquettes a été mise à jour et distribuée au personnel d'inspection. Au besoin, les inspecteurs ont reçu des conseils quant au suivi approprié en cas de non-conformité.

Le programme de vérification des garanties des pesticides a été remanié avec l'aide des intervenants en vue d'une amélioration du taux de conformité.

La tolérance de l'ACIA en matière de résidus de pesticides dans les engrais a été revue et modifiée.

Les procédures d'application de la loi en réponse aux cas de non-conformité ont été élaborées par l'entremise d'une initiative de formation nationale dans le but de favoriser l'uniformité des mesures d'application de la loi partout au Canada

L'ACIA et l'ARLA ont travaillé ensemble à l'élaboration de politiques et de processus pour la révision conjointe des produits visés par la Loi sur les engrais et la Loi sur les produits antiparasitaires .

L'ACIA participe aux travaux du groupe de travail sur l'évaluation de l'initiative du CT en matière de renforcement de la confiance du public.

L'ACIA participe aux travaux du groupe de travail sur les pesticides et la lutte antiparasitaire des six ministères de ressources naturelles.

La 3 e édition du RMEP est en attente de publication dans la Gazette du Canada , partie II. L'ACIA étudie les changements de réglementation et les mécanismes accélérés dans le but de permettre des mises à jour plus fréquentes. Un nouveau format est en cours de création pour faciliter la disponibilité publique et des mises à jour ont été distribuées.

Un changement de réglementation pour mettre à jour la définition du RMEP afin qu'il renvoie à la 3 e édition est en attente d'approbation.

Conseils prodigués au personnel des opérations de l'ACIA sur le fait de déterminer la tolérance à l'égard des pesticides en lien avec la garantie de ces derniers, de déterminer si un résidu de pesticide est présent à des concentrations constituant un niveau de préoccupation important selon les résultats des analyses, et recommandations de procédures de suivi, au besoin.

Les inspecteurs ont prélevé 91 échantillons d'engrais-pesticides à des fins de vérification de la garantie des pesticides, soit le double du nombre moyen d'échantillons prélevés entre 2000-2001 et 2002-2003.

Les inspecteurs ont prélevé 78 échantillons d'engrais pour vérifier la présence de résidus de pesticides, soit quatre fois plus que le nombre moyen d'échantillons prélevés de 2000-2001 à 2002-2003 pour la vérification de la contamination.

Un total de 20 échantillons supplémentaires ont été analysés pour vérifier la conformité puisqu'ils ont obtenu de mauvais résultats au cours des dernières années.

Les inspecteurs ont passé en revue 193 étiquettes d'engrais-pesticides afin d'en vérifier la conformité à l'égard de la Loi sur les engrais et de son Règlement.

Les mesures de suivi effectuées quant aux 51 échantillons non conformes comprenaient la rétention des produits, l'envoi de lettres d'avertissement aux détaillants et aux fabricants, et des visites de l'inspecteur à l'usine.

Le nombre d'échantillons analysés s'élevait à 97 pour ce qui est de la vérification de la garantie des pesticides et à 105 pour celle de leur contamination (certains échantillons ont été prélevés au cours de l'exercice précédent et autorisés en 2007-2008).

MPO (d) Surveillance et recherche de la présence et des effets des pesticides dans les écosystèmes marins et d'eau douce. 7,9 M$ 1,0 M$ 1,0 M$ Le MPO fournira à l'ARLA des rapports finaux concernant les projets régionaux du Fonds national. Ces projets de recherche serviront à combler les lacunes des connaissances constatées en 2006-2007, après consultation avec l'ARLA.
  • Le MPO présentera à l'ARLA un rapport annuel de son Centre de recherche environnementale sur les pesticides (CREP).
  • Le CREP effectuera des études en laboratoire et sur le terrain pour quantifier l'incidence de l'exposition aux pesticides prioritaires sur les poissons et leur habitat. L'incidence sera quantifiée en fonction du succès de la reproduction, de la croissance et du métabolisme énergétique des poissons. Les priorités de recherche seront établies en consultation avec l'ARLA.
  • Après avoir consulté l'ARLA, le MPO procédera à la conception et à la mise en oeuvre de nouveaux projets de recherche liés au thème « Incidence des pesticides sur les ressources halieutiques ».
  • La date de livraison prévue à l'ARLA des rapports finaux sur les projets de 2007-2008 est octobre 2008.
  • Le CREP a exposé en laboratoire des vairons à grosse tête à des concentrations de glyphosate, de chlropyralid, de chlropyrifos et d'atrazine présentes dans l'environnement . La croissance et la survie ont été mesurées et les poissons vivent en élevage afin que leur capacité de reproduction puisse être évaluée. Un résumé de ces études sera inclus dans le rapport de l'ARLA du mois d'octobre.
  • Après consultation avec l'ARLA, il a été décidé que le MPO pourrait fournir des résultats utiles en ce qui concerne les effets des mélanges de chlopyralid, de chrlopyrifos et de glyphosate sur les poissons et leur habitat. Il a été souligné que les invertébrés benthiques pourraient être des substituts utiles de mesure de la qualité de l'habitat des poissons.
EC (e) Surveillance et recherche de la présence et des effets des pesticides dans l'environnement. 7,16 M$ 1,0 M$ 1,0 M$ EC :
  • assurera la coordination des projets de recherche et de surveillance du deuxième cycle d'activités du Fonds scientifique sur les pesticides (FSP) d'EC;
  • soutiendra 10 nouveaux projets de recherche et de surveillance afin de cerner les concentrations environnementales et les répercussions des pesticides actuellement utilisés dans l'environnement;
  • produira un rapport annuel et le communiquera à l'ARLA;
  • donnera des conseils scientifiques en vue de combler les lacunes dans les données réglementaires et les connaissances, de même que pour améliorer les méthodes d'évaluation des risques;
  • fournira un soutien et des conseils à l'ARLA sur les politiques scientifiques et la gestion des dossiers rattachés aux pesticides.

Se fondant sur les résultats du premier cycle d'activité, EC a entrepris un deuxième cycle d'étude et de surveillance de la présence et des effets des pesticides dans l'environnement. Les faits saillants des projets et des conseils des bénéficiaires du premier cycle des projets du FSP (2003-2006) ont été présentés au Comité de coordination du Programme des pesticides (CCPP) d'EC. Le CCPP (dont l'ARLA est membre) a ensuite défini les nouvelles priorités scientifiques d'EC en matière de pesticides pour 10 nouveaux projets de recherche relatifs aux priorités de la réglementation. En 2007-2008, des rapports de situation seront produits sur les éléments suivants :

  • Surveillance de la qualité de l'air : Études sur les répercussions mineures des composés chimiques qui sont estimés hautement toxiques et recherches dans les régions fragiles plus près des sources d'émission;
  • Surveillance de la qualité de l'eau : Accent mis sur les bassins hydrologiques prioritaires à risque élevé. Liens entre la surveillance de la qualité de l'eau et la modélisation des bassins hydrologiques (p. ex. INAEN) pour assurer une meilleure couverture des résultats en accroissant l'efficacité prédictive et en facilitant la rationalisation des plans d'échantillonnage pour la surveillance de la qualité de l'eau. Accent mis sur des problèmes spécifiques, p. ex. les milieux humides, les zones urbaines, les sources d'eau, l'agriculture et les pesticides prioritaires (obtenus au moyen des travaux de surveillance antérieurs et par des outils d'interprétation comme la version modifiée d'APPLES, un outil d'établissement des priorités élaboré avec l'ARLA). Établissement des tendances, en particulier concernant le rendement (p. ex. grâce au programme des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement);
  • Répercussions sur le milieu aquatique : Intégration des répercussions sur les milieux aquatique et terrestre (y compris au niveau multitrophique) en fonction de l'exposition (y compris le comportement). Évaluations comparatives (p. ex. les amphibiens et les poissons). Résilience des espèces, des populations et des communautés. Répercussions des mélanges (lien avec l'INAEN) et recherche sur les effets cumulatifs (p. ex. les nutriments). Évaluation des répercussions des expositions chroniques et ponctuelles. Études et recherches pour améliorer le protocole de test des amphibiens;
  • Répercussions sur les milieux terrestres : Pour les oiseaux et les mammifères, les activités sont axées sur la Loi sur les espèces en péril et sur les espèces menacées . Comparaisons entre les voies d'exposition orale ou non (peau et inhalation). Accent mis sur les secteurs à forte exposition et potentiellement mortels. Pour les plantes, l'accent est mis axé sur l'évaluation des risques validée par les recherches sur les lieux.

Pour mieux intégrer et coordonner la recherche et la réglementation au sein du Ministère, EC continuera de collaborer avec l'ARLA à la mise en oeuvre du PE EC-ARLA. Le PE comprend quatre volets : politiques scientifiques, production de connaissance, gestion des problèmes, promotion de la conformité et application de la loi. Il comprend également de nombreuses initiatives et activités qui ne sont pas énumérées ici. EC s'efforcera encore de jouer un rôle de chef de file dans l'élaboration et la mise en oeuvre d'une stratégie scientifique fédérale coordonnée sur les pesticides pour la recherche et la surveillance. En outre, EC continuera de contribuer au besoin aux évaluations de pesticides effectuées par l'ARLA et de fournir des conseils scientifiques et stratégiques concernant les politiques clés du gouvernement du Canada liées à la gestion des pesticides et à leur utilisation au Canada.

EC a été en mesure de respecter son engagement en vertu de l'initiative Rechercher la confiance du public . Le programme scientifique sur les pesticides d'EC fait désormais partie du volet sur les résultats « Risques pour les Canadiens » tout en étant toujours coordonné par le CCPP d'EC. Nous avons maintenu et assurons la continuité des activités liées aux domaines suivants :
  • politique scientifique;
  • recherche et surveillance;
  • gestion des dossiers et communications;
  • promotion de l'application et de la conformité.

EC :

  • a déployé des efforts de coordination soutenus pour la deuxième année dans le second cycle du FSP afin de faire progresser les projets de recherche et de surveillance sur la présence et les effets des pesticides dans l'environnement;
  • a appuyé les dix thèmes de projet en cours sur la recherche et la surveillance en mettant sur pied des projets sur les connaissances acquises de projets précédents et associés;
  • a négocié u ne lettre d'entente interministérielle avec l'ARLA pour un appui financier additionnel afin d'assurer la complétion dans les temps des projets en cours pour le présent exercice;
  • a produit un rapport annuel sur les activités du FSP portant sur l'état et les mises à jour de la surveillance de la qualité de l'air et de l'eau, ainsi que les répercussions sur les milieux aquatique et terrestres. Ce rapport a été soumis à l'ARLA;
  • a participé à la rédaction du mémoire au Cabinet - évaluation sommative au Bureau du contrôleur général Rechercher la confiance du public ;
  • a fourni des conseils scientifiques à l'ARLA afin de combler les lacunes en matière de données réglementaires et de connaissances, et d'améliorer les méthodes d'évaluation du risque. EC a contribué de manière importante aux activités de l'ARLA en lien avec ce qui suit :
  • l'évaluation des risques environnementaux et évaluation de premier niveau pour la trifluraline et le lindane;
  • les notes de réévaluation sur les utilisations du diazinon et de l'atrazine;
  • les méthodes d'évaluation du risque pour les plantes terrestres, qui ont depuis été intégrées au processus officiel d'évaluation du risque;
  • la demande de données sur les concentrations de résidus de pendiméthaline dans l'environnement, en Arctique, ainsi que sur les résidus de quintozène au pays;
  • les concentrations de pesticides dans l'eau de surface, les pratiques actuelles en matière de surveillance, les nouvelles initiatives, et l'évolution des pesticides les plus courants;
  • a coordonnée des projets du FSP avec l'Initiative sur les normes agro-environnementales nationales, en vertu des projets du cadre stratégique pour l'agriculture (INAEN) (les données sur la surveillance de la qualité de l'eau utilisées avec la modélisation des bassins hydrographiques de l'INAEN, les normes de rendement de l'INAEN utilisées pour élaborer les lignes directrices sur la qualité de l'eau du Conseil canadien des ministres de l'Environnement (CCME));
  • a présenté les réalisations du FSP lors de réunions nationales et internationales afin de faciliter l'échange d'information qui contribuera à l'atteinte des objectifs du FSP, ainsi que l'utilisation de cette information pour informer les décideurs et les Canadiens;
  • a présenté le FSP à la Society of Environmental Toxicology and Chemistry (SETAC) et à l'Atelier sur la toxicité aquatique dans le cadre d'une session spéciale sur les pesticides;
  • a présenté le FSP à la haute direction d'EC. Plusieurs réunions ont été tenues par la haute direction d'EC, de l'ARLA et d'AAC dans un effort continu ayant pour but d'augmenter les économies et la coordination entre les ministères;
  • EC a présenté un atelier (Échange d'information sur les pesticides 2007 d'EC pour la région du Pacifique et du Yukon) portant sur la transmission de l'information en matière de pesticides dans la région du Pacifique et du Yukon;
  • EC a présenté un atelier sur la surveillance du milieu aquatique en février 2008 afin de présenter les données actuelles et de mieux répondre aux besoins de l'ARLA ;
  • a assisté l'ARLA lors de l'organisation et la tenue de l'atelier des 6NR sur la protection des milieux terrestres et aquatique. Plusieurs experts d'EC avaient été invités à titre de participants;
  • a rencontré l'industrie afin de promouvoir l'élaboration de lignes directrices canadiennes relatives aux pesticides, en matière de qualité de l'environnement;
  • préside actuellement le sous-comité du CCME sur les pesticides, qui comprend des partenaires (l'ARLA, l'industrie et les administrations). En grande partie grâce aux efforts d'EC, le sous-comité a proposé une ligne directrice révisée en matière de qualité de l'eau pour le chlorpyrifos et a implanté avec succès une approche simplifiée relativement à l'approbation de lignes directrices pour les pesticides;
  • rédige un nouveau PE pour les 6NR et des plans de travail afin d'établir des mécanismes facilitant le transfert d'information et de conseils scientifiques, et de promouvoir de solides relations de travail entre les six partenaires fédéraux;
  • en ce qui a trait aux publications, les scientifiques d'EC continuent à produire un certain nombre de publications et de présentations scientifiques analysées par des pairs.
Santé Canada (ARLA) (f) Liens entre la réglementation et la recherche en matière de pesticides. 4,2 M$ 0,8 M$ 0,8 M$ Établir chaque année les priorités de l'ARLA en matière de recherche et de surveillance et les communiquer aux partenaires 5RN dans le cadre de réunions régulières et par d'autres mécanismes au besoin. Faciliter la discussion entre les 5RN au sujet des mesures à prendre pour donner suite à des priorités particulières, notamment la recherche en collaboration.

Discuter avec les 5RN de la façon dont les résultats de leurs activités de recherche et de surveillance sont utilisés dans les décisions réglementaires, afin de mieux harmoniser la recherche et la réglementation.

Faciliter les communications bilatérales et la coordination de la réglementation et la recherche entre les divers gouvernements au Canada (par le truchement du comité FPT de l'ARLA) et à l'échelle internationale, de même qu'avec le secteur privé et le milieu universitaire, au moyen d'exposés faisant le lien entre la recherche et la réglementation présentés dans le cadre de réunions régionales, nationales et internationales (p. ex. de la SETAC de l'Association canadienne de normalisation et de l'UICPA).

Pour renforcer le cadre de liaison des activités de recherche et de surveillance liées aux pesticides, élaborer, à l'intention des 5RN, un PE sur l'harmonisation de la recherche et de la réglementation.

Continue de promouvoir l'utilisation accrue et plus efficace des évaluations probabilistes des risques.

Un plan de travail intégré en matière de recherche et de surveillance a été élaboré par les 6NR. Dans le cadre de ce processus, l'ARLA a ciblé des domaines de recherche qui accentueraient sa capacité de réglementer les pesticides de façon efficace. Les domaines désignés comprennent la surveillance des taux de pesticides dans l'environnement, les effets des pesticides sur l'environnement, la préparation et l'examen par les pairs de données scientifiques utilisées pour évaluer les risques posés par les pesticides, et l'élaboration de stratégies de réduction des risques. À tour de rôle, les 6NR ont ciblé des initiatives de recherche pour les prochaines années qui combleraient certaines de ces lacunes. Puisque de nombreuses lacunes en matière de recherche et de surveillance déterminées par l'ARLA sont prises en charge par les 6NR en tant qu'initiatives en cours, ou dans le cadre de cycles de recherche de trois ou quatre années, le plan de travail intégré sera mis à jour, au besoin, lorsqu'il y aura des changements de priorités parmi les partenaires.

L'ARLA assure un suivi lorsque des résultats de recherche et de surveillance sont utilisés dans nos décisions réglementaires. Lorsque les résultats de recherche des 6NR jouent un rôle central dans une décision réglementaire, l'ARLA communique avec le partenaire qui fournit l'information afin de confirmer qu'elle est employée de façon appropriée, que les résultats sont correctement interprétés et afin d'aider à cibler les possibilités pour des recherches futures.

L'ARLA a présenté ses besoins en matière de méthodologie et de recherche lors de nombreuses réunions régionales, nationales et internationales (OCDE, ALENA, comité FPT de l'ARLA, conférences, etc.) De plus, l'ARLA a présenté à des intervenants de quelle façon les résultats de recherches sont utilisés dans le cadre de la réglementation des pesticides.

Un PE pour les 6NR a été élaboré et signé par les directeurs généraux et les directeurs administratifs des ministères et des organismes des 6NR. Ce PE présente en détail les rôles et les responsabilités en ce qui concerne le partage de l'information et le respect de la confidentialité des documents non publiés. Le PE créé également un comité de niveau DG afin de coordonner une approche intégrée pour établir les priorités en matière de recherche et de surveillance dans le but de renforcer la réglementation sur les pesticides.

Un groupe de travail sur l'évaluation probabiliste des risques a été créé au sein de l'ARLA. Les membres de ce groupe ont reçu, et continueront de recevoir, de la formation sur les méthodes avancées d'évaluation des risques, y compris les évaluations probabilistes des risques. Ils ont également rencontré, et continueront de le faire, leurs homologues d'autres administrations (EPA, UE) afin de partager de l'information, des outils et des approches avancées d'évaluation des risques, y compris l'emploi de méthodes probabilistes. Les membres du groupe de travail agiront à titre de ressources auprès des autres scientifiques au sein de l'ARLA lorsque des méthodes avancées d'évaluations des risques seront requises.

(g) Effectuer des recherches à l'appui de l'introduction de pesticides à usage limité présentant un risque réduit pour l'environnement. 3,5 M$ 1,2 M$ 1,2 M$ Améliorer les méthodes d'évaluation des risques (p. ex. l'évaluation de l'exposition professionnelle) au moyen de recherches pour soutenir l'harmonisation des méthodes d'évaluation des risques avec les partenaires internationaux (EPA des États-Unis; California Department of Pesticide Regulation).

Élaborer ou améliorer des plans de groupement des cultures pour intégrer d'autres récoltes à faible utilisation de pesticides (ALENA, Initiative CODEX). Cela facilitera l'évaluation des risques alimentaires des produits à usage limité pour les récoltes.

Valider les données agricoles récemment mises à jour qui servent à élaborer des essais sur le terrain pour établir des limites de résidus maximales pour les pesticides à usage limité et courant.

L'ARLA a participé à des rencontres avec des partenaires internationaux sur l'élaboration des données qui seront utilisées dans le cadre des estimations additionnelles des expositions professionnelles aux pesticides. Les données d'exposition des préposés au mélange, au chargement ou à l'application ont été complétées et soumises à l'ARLA et d'autres partenaires internationaux en matière de réglementation pour utilisation dans les évaluations de l'exposition des travailleurs agricoles.

Quatre plans de groupement des cultures ont été approuvés. L'examen d'autres plans de groupement des cultures est en cours.

La validation des données agricoles est terminée.

Un projet de règlement sur les Lignes directrices concernant l'homologation de produits biochimiques à faible risque et d'autres pesticides non classiques a été publié.

RNCan (h) Recherche et surveillance des pesticides dans le milieu forestier. 3,5 M$ 0,5 M$ 0,3 M$ Examiner les rapports finaux et les publications des travaux de recherche de quatre projets. Transmettre les résultats aux clients et aux intervenants, ainsi qu'à l'ARLA. Les projets de recherche terminés sont les suivants :
  • Répercussions environnementales potentielles de l'imidaclopride systémique dans la lutte contre les insectes xylophages comme l'agrile du frêne;
  • Développement d'un traitement biologique pour la lutte contre les agents pathogènes responsables de la pourriture des racines et répercussions sur la biodiversité microbienne;
  • Surveillance de l'incidence des produits antiparasitaires sur les principales communautés microbiennes des sols forestiers;
  • Élaboration et validation de « Spray Advisor », une aide à la décision pour la pulvérisation aérienne de pesticides.
Des rapports finaux et des publications ont été révisés et des renseignements ont été fournis aux intervenants et aux organismes de réglementation par l'entremise du Forum sur la répression des ravageurs forestiers 2007, ateliers de SERG-International (février 2008), etc.

Des répercussions environnementales possibles ont été effectuées sur le margousier (azadirachtin) utilisé comme insecticide systémique contre l'agrile du frêne, en remplacement de l'imidaclopride, pour des raisons d'urgence et de disponibilité. Les résultats ont démontré que l'application d'azadirachtin n'entraîne pas d'effets nocifs pour les espèces microbiennes terrestres et aquatiques. Un rapport final à jour sera publié lorsque des données additionnelles sur les concentrations actuelles d'azadirachtin auront été reçues des collaborateurs.

Les travaux en cours sur la prévention de la maladie du rond avec le champignon pathogène Phlebiopsis gigantea sont à l'étape de la délivrance de permis.

Le financement des méthodes améliorées de lutte antiparasitaire était axé sur les répercussions sur l'environnement des insecticides systémiques pour le contrôle des insectes envahissants. Le dernier insecticide était l'azadirachtin. Les études expérimentales sont terminées et les données ont été analysées. Des études précédentes sur l'imidaclopride ont engendré quatre articles dans des revues scientifiques et quatre présentations lors de conférences.

Les développements technologiques et les connaissances scientifiques générés dans le cadre du projet « Spray Advisor » sont obtenus dans des rapports aux organismes de financement, des publications dans des revues et par l'entremise d'initiatives directes de transfert de technologie, y compris un site de démonstration et des ateliers ciblés pour le transfert du système d'aide à la décision (SAD) aux forestiers, aux applicateurs de pesticides par voie aérienne et aux organismes de réglementation.


II. Élaborer et mettre en oeuvre des stratégies de réduction des risques visant des denrées précises


9. Partenaires fédéraux 10. Noms des programmes 11. Total des fonds affectés 12. Dépenses prévues pour 2007-2008 13. Dépenses réelles pour 2007-2008 14. Résultats prévus pour 2007-2008 Résultats réels pour 2007-2008
AAC (a) Stratégies de réduction des risques par culture. 19,3 M$ 2,5 M$ 1,7 M$
  • Les intervenants se sont engagés à définir les priorités et à élaborer trois stratégies nouvelles de réduction des risques liés aux pesticides en rapport avec des produits spécifiques.
  • Jusqu'à dix des profils publiés ont été mis à jour et publiés à nouveau sur un site Web public.
  • Des données ont été recueillies grâce à des groupes de discussion régionaux pour mettre à jour les profils et suivre les progrès du programme.
  • Le financement des projets de mise en oeuvre des demandes de propositions de 2005 s'est poursuivi.
  • Les projets de mise en oeuvre approuvés à l'issue des demandes de propositions de 2006 sont financés.
  • Les données du sondage sur la protection des cultures sont analysées et publiées.
  • Des données sont recueillies grâce au sondage sur la protection des cultures.
  • La mise en oeuvre du plan de communication conjoint d'AAC et de l'ARLA se poursuit.
  • La réorientation du plan de travail de l'équipe de réduction des risques de l'ARLA a exigé la reconcentration des efforts du programme de réduction des risques d'AAC en matière d'élaboration de stratégies. Des stratégies visant des problèmes particuliers ont été évaluées et priorisées à la lumière des efforts de l'ARLA quant aux stratégies de transition. Neuf problèmes ont été ciblés et feront l'objet d'efforts soutenus. (Réduction de la dépendance aux organophosphates grâce aux techniques de remplacement : insectes nuisibles du bleuet sauvage; insectes nuisibles des plantes de grandes cultures; insectes nuisibles du raisin et des arbres fruitiers; taupin dans les cultures de pommes de terre, de blé et de maïs; utilisation de biopesticides pour les insectes nuisibles dans le sol; moisissure blanche dans diverses cultures; tavelure du pommier; mildiou de la pomme de terre; gale du blé).
  • Les mises à jour de sept profils ont été complétées et publiées. Des données ont été recueillies par l'entremise de groupes de consultation pour quatre légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots secs, pois secs).
  • Les rapports finaux ont été reçus et révisés pour 13 projets terminés en date de mars 2007. Les résultats des projets comprennent : l'application à grande échelle de méthodes de contrôle biologique classique pour la gestion de l'euphorbe ésule; des systèmes de lignes directrices des PGB et de stratégie de lutte intégrée pour les principales maladies et les principaux insectes nuisibles; des systèmes de production sans pesticides pour les plantes de grande culture; un outil mécanique pour le contrôle de la pyrale dans les cultures de pomme de terre.
  • Maintien du financement et de la surveillance de 19 projets amorcés en avril 2006 ou avant, en mars 2008, 89 % des projets avaient respecté l'échéance.
  • Des énoncés de travail ont été établis, et le financement et la surveillance de 19 nouveaux projets sélectionnés en vertu des demandes de propositions de novembre 2006 ont été entamés.
  • L'analyse des résultats du sondage sur la protection des cultures est en cours, les résultats seront publiés en 2008-2009.
  • Aucune nouvelle donnée n'a été recueillie par l'entremise du sondage sur la protection des cultures, en raison du manque de ressources.
  • Les communications avec les intervenants se sont poursuivies dans le contexte du plan de communication conjoint d'AAC et de l'ARLA.
Santé Canada (ARLA) (a) Stratégies de réduction des risques par culture. 25,7 M$ 4,0 M$ 4,0 M$ Mesures de dotation prévues en 2006-2007, postes de durée indéterminée.

Consultations continues avec les groupes intéressés. Travaux partagés avec d'autres ministères et les 5RN.

Travail sur un indicateur de risque des pesticides : consultation, création et validation d'une base de données.

De concert avec AAC, choisir les prochaines cultures prioritaires pour le programme. Partage du travail avec AAC sur les nouveaux profils de culture et les documents examinant les enjeux et finaliser les documents existants. Partage du travail avec AAC pour définir la portée du programme pour chacun des biens, y compris des façons d'accroître la participation et pour élaborer une stratégie qui permettra de maintenir les groupes d'intervenants après le retrait du gouvernement.

Des stratégies de réduction des risques pour les légumineuses et le colza canola sont établies. De plus, une stratégie de gestion à long terme de la brûlure bactérienne de la pomme est élaborée. Le comité directeur et les groupes de travail se sont réunis afin de trouver des solutions aux principaux problèmes recensés et de prendre des mesures pour les régler. Des progrès considérables ont été réalisés en ce qui touche l'élaboration de stratégies et la mise sur pied de comités directeurs chargés de mettre en oeuvre des stratégies visant d'autres cultures, notamment les légumes de serre, les raisins, les pêches, les pommes de terre, le soya les fraises et les pommes. Des groupes de travail ont été créés et élaborent des plans d'action pour trouver des solutions aux problèmes cernés. Des consultations seront tenues cette année avec les intervenants de la culture de la framboise et du bleuet (variétés géantes et sauvages). Elles seront suivies en mars par des réunions du comité directeur.

Outre le travail sur les stratégies de réduction des risques axées sur les produits, l'ARLA travaille avec les intervenants pour élaborer des stratégies afin de s'attaquer aux problèmes d'un certain nombre de secteurs non agricoles, y compris la foresterie, l'industrie des produits industriels de préservation du bois, l'aménagement ornemental et paysager, la lutte antiparasitaire structurelle, la transformation des aliments, la lutte contre les ravageurs des greniers et la production de miel.

Deux postes ont été pourvus.

Dans le cadre du Programme de réduction des risques liés aux pesticides, des consultations ont eu lieu avec des intervenants des cultures prioritaires dans le but d'en arriver à un consensus national sur les problèmes de lutte antiparasitaire relatifs à la culture du bleuet (variétés géantes et sauvages), de la carotte et de l'oignon, de la framboise, du maïs sucré et de la fraise. Au total, 11 rencontres de comités directeurs ont été tenues en lien avec 9 des cultures prioritaires et 32 rencontres de groupes de travail ont eu lieu dans le but d'élaborer des stratégies vers des solutions à risques réduits pour les problèmes principaux des producteurs. L'ARLA a facilité la communication entre les intervenants (titulaires d'homologations, chercheurs, associations de producteurs et gouvernement provincial) et l'Agence relativement à 76 produits, y compris 16 biopesticides et 19 pesticides à risque réduit. Grâce au travail d'AAC, les producteurs agricoles ont maintenant accès à de nouveaux produits et de nouvelles pratiques de lutte antiparasitaire à risque réduit.

L'environnement de base de données sur les indicateurs de risques est complété à 100 %. La base de données santé est complétée à 95 % et devrait l'être à 100 % d'ici la mi-mai 2008. La mise à jour du modèle est effectuée à 100 %, la publication technique à 70 % (achèvement prévu pour la fin mai) et la documentation destinée au public à 100 %.

L'ARLA a fourni l'expertise technique et les renseignements de base concernant le statut réglementaire des produits pour quinze discussions de groupes de concertation et a tenu des discussions de groupes de concertation pour le canola. L'information recueillie auprès de ces groupes a été utilisée par AAC pour élaborer de nouveaux profils de culture et effectuer la mise à jour des renseignements dans les profils existants.

Les liens ont été renforcés avec les intervenants, y compris les producteurs et leurs associations, les services provinciaux de vulgarisation, les titulaires d'homologations, les chercheurs et d'autres ministères à l'échelle nationale et internationale grâce aux travaux effectués en vertu du Programme de réduction des risques liés aux pesticides ainsi qu'à la participation et aux travaux conjoints dans des domaines comme le Programme de salubrité des aliments à la ferme, le Comité des normes sur l'agriculture biologique de l'Office des normes générales du Canada et l'ALENA. Ces liens favorisent l'amélioration de la confiance des intervenants en matière de réglementation à l'usage des pesticides grâce à la mise en commun des efforts et une meilleure compréhension du cadre réglementaire.

L'ARLA collabore avec la U.S. Environmental Protection Agency afin de coordonner et d'harmoniser les activités de réglementation en Amérique du Nord quant à des règles du jeu équitables pour le commerce des marchandises affectées par l'abandon graduel de l'azinphosméthyl (AZM). De plus, l'ARLA a commencé à travailler avec des intervenants canadiens à la transition, vers des produits et des pratiques de lutte à risque réduit, d'utilisations en cours d'abandon graduel par l'entremise du processus de réévaluation.

Les travaux progressent en collaboration avec les intervenants relativement à l'homologation d'une solution de rechange pour le contrôle des punaises de lit, l'élaboration d'une norme de la CSA pour les produits industriels de préservation du bois (HDWP), et une nouvelle approche de groupement des cultures fondée sur l'efficacité pour les plantes ornementales.


III. Génération de données à l'appui de l'homologation de pesticides à risque réduit et à usage limité dans les secteurs agricoles et agroalimentaires ainsi que de pesticides à risque réduit et de biopesticides dans la foresterie


9. Partenaires fédéraux 10. Noms des programmes 11. Total des fonds affectés 12. Dépenses prévues pour 2007-2008 13. Dépenses réelles pour 2007-2008 14. Résultats prévus pour 2007-2008 Résultats réels pour 2007-2008
AAC (a) Améliorer l'accès du secteur agricole aux pesticides à usage limité et aux pesticides à risque réduit pour usage agricole. 33,7 M$

12,0 M$
services votés

6,5 M$

2,0 M$
services votés

5,7 M$

2,0 M$
services votés

  • Tenue d'ateliers avec les intervenants afin d'établir les priorités en matière de besoins de recherche sur les pesticides à usage limité en 2008 et dégager les 36 priorités de la recherche.
  • Sélection d'un maximum de 20 priorités de recherche communes supplémentaires AAC/IR-4 pour la saison de recherche de 2008.
  • Consultation de fabricants de pesticides dont les produits auront été choisis dans le cadre de l'établissement des priorités de recherche sur ces cultures et ces pesticides et leur demander un soutien écrit.
  • Préparer les 36 demandes de consultation initiales (DCPDH 3.1) et les présenter à l'ARLA au plus tard le 24 novembre 2007. Elles seront suivies des DCPDH des projets conjoints AAC/IR-4 au plus tard le 31 janvier 2008. Par la suite, l'ARLA transmettra à AAC les besoins de données (CODO) pour chaque paire organisme nuisible-culture (~97 jours après la réception).
  • Intégrer les CODO aux plans d'étude d'ici janvier 2008 (pour les 36 premiers) et d'ici mars 2008 pour les CODO restants.
  • Charger des entrepreneurs et le personnel du Ministère de partout au Canada d'effectuer environ 400 essais. AAC assurera la qualité conformément aux bonnes pratiques de laboratoire.
  • La génération des données aura lieu pendant la saison de culture de 2007 et sera suivie par l'analyse en laboratoire des résidus en fonction des priorités choisies en 2006 .
  • L'analyse des données des recherches des années précédentes se fera tout au long de l'année et sera suivie par la rédaction de rapports finaux et de présentations à l'ARLA. L'ARLA fera normalement connaître sa décision concernant l'utilisation dans les 247 jours suivants. De l'établissement des priorités à la présentation des rapports finaux à l'ARLA, le processus prend environ 36 mois.
  • L'objectif est de terminer la rédaction des 40 PE.
La rencontre 2007-2008 pour l'établissement des priorités en matière de pesticides à usage limité a été reportée à avril 2008; toutefois, 38 priorités ont été sélectionnées.

Dix-neuf projets conjoints AAC/É.-U. sur les usages limités ont été sélectionnés à l'occasion de la réunion de planification des IR-4 (31 oct. au 1 er  nov. 2007).

AAC a consulté des titulaires d'homologations de pesticides dont les produits ont été choisis dans le cadre de l'établissement des priorités de recherche sur ces cultures et ces pesticides et leur a demandé un soutien écrit.

Puisque plusieurs des priorités sélectionnées concernaient des pesticides non homologués et que l'ARLA n'accepte pas les DCPDH pour ceux-ci, AAC n'a pu présenter de demandes pour toutes les priorités.

Des ébauches de plans d'étude ont été préparés pour tous les projets dans le cadre desquels des essais seraient effectués en 2008 avant la DP de 2008 relative aux champs 2008 (février 2008).

Plus de 500 essais en champs et en serres ont été effectués en 2007. Tous les essais ont respecté les exigences en matière de bonnes pratiques de laboratoire sans observation importante.

Un total de 45 projets d'AAC sur les usages limités ont été complétés et soumis au titulaire d'homologations ou à l'ARLA.

Santé Canada (ARLA) (a) Améliorer l'accès du secteur agricole aux pesticides à usage limité et aux pesticides à risque réduit pour usage agricole. 20,8 M$ 4,0 M$ 4,0 M$ Travail d'évaluation des produits - Examen des propositions préalables à la présentation soumises par AAC et les coordonnateurs provinciaux, et publication des besoins de données.

Homologation de nouveaux usages limités, y compris des produits à usage limité et à risque réduit et leurs utilisations.

Travail d'harmonisation et projets de réglementation - Examens conjoints en collaboration avec l'EPA des États-Unis, AAC et le programme IR-4 du Department of Agriculture des États-Unis, autres travaux sur les groupements de culture et sur la promulgation des limites maximales des résidus (LMR).

Communication accrue et transmission de rétroactions à AAC afin d'améliorer la qualité et l'utilisation des justifications scientifiques.

N bre de D 3.1 Reçus 129
Approuvés 90
Examinés 96

N bre de D 3.2 Reçus 109
Approuvés 91
Examinés 93

N bre C6.3 révision d'étiquette
Reçues 95
Examinées 89

L'ARLA a homologué 663 nouveaux usages limités par la présentation de produits antiparasitaires nouveaux ou modifiés, y compris 546 utilisations alimentaires et 117 utilisations non alimentaires, permettant ainsi de combler l'écart technologique qui existe entre le Canada et ses marchés d'exportation. Cet écart a également été réduit grâce aux études et aux homologations conjointes de l'ARLA et de l'EPA d'extension du profil d'emploi pour les usages limités, ce qui a permis l'homologation de la première extension du profil d'emploi conjointe. L'ARLA travaille avec l'EPA et des organismes de réglementation d'autres administrations afin d'élargir le recours aux études conjointes et au partage du travail pour les usages limités.

RNCan (b) Élaborer et favoriser l'utilisation des pesticides à risque réduit et des pesticides biologiques en foresterie. 4,1 M$ 0,5 M$ 0,4 M$ Examen des rapports finaux concernant cinq projets financés pour une seule année et planification de la stratégie et des priorités relatives au financement futur.

RNCan continuera d'harmoniser ses activités avec celles des autres 5NR partenaires et des intervenants et de collaborer à l'élaboration de la stratégie nationale de lutte contre les ravageurs forestiers.

La conseillère en matière de pesticides à usage limité embauchée par RNCan et Forêts Canada à partir de ce Fonds continuera de collaborer avec AAC afin de faciliter l'homologation des pesticides à risque réduit et à usage limité destinés au traitement des plantes ornementales ligneuses d'extérieur et des espèces forestières. Coordination et production de rapports concernant six projets portant sur les pesticides à usage limité au Canada.

Le Ministère soutiendra le Forum national sur la lutte antiparasitaire en foresterie au Centre des congrès d'Ottawa.

Le Ministère soutiendra les projets portant sur les pesticides à risque réduit dans le secteur forestier.

Voici les résultats des projets suivants financés en vertu du programme de RNCan sur les pesticides :

La phérormone synthétique (appelée fuscumol) du longicorne brun de l'épinette a été formulée en écailles Hercon biodégradables, et les taux d'émission ont été quantifiés. Une demande de brevet a été déposée pour la phéromone de synthèse « fuscumol » du longicorne brun de l'épinette.

Le produit de la phérormone de la tordeuse des bourgeons de l'épinette « Hercon Disrupt Micro-Flake SBW », pour répression, sera bientôt enregistré. Un essai de démonstration a été conçu afin de permettre aux utilisateurs de se familiariser avec le potentiel de la formule du « Disrupt Micro-Flake SBW » et du système de dispersion « Hercon Pod » en matière de lutte antiparasitaire de la tordeuse des bourgeons de l'épinette.

Des tentatives pour créer une colonie en laboratoire à partir de larves de diprion Diprion similis prélevées sur le terrain ont échoué en raison de l'inaccessibilité des larves sur le terrain. Des isolats de la collecte de culture ont été obtenus et des suspensions de cultures en cristal endosporal sont conservées jusqu'à ce qu'une colonie de diprions soit disponible pour effectuer des essais biologiques.

En 2007, les populations de tordeuses des bourgeons étaient très basses; avec comme résultat un petit nombre de prises et une ponte faible. En conséquence, le calibrage de base des pièges n'a pu avoir lieu et le projet est en suspens jusqu'à ce que des niveaux de population plus élevés soient découverts. Cependant, les appâts de phérormones se sont avérés efficaces pour détecter les quelques tordeuses des bourgeons.

Des études sont en cours sur l'utilisation du champignon pathogène Beauveria bassiana pour lutter contre le charançon du pin blanc et d'autres scolytes. L'équipe a développé une expertise en matière d'identification moléculaire et morphologique du champignon.

Le programme S&T sur les méthodes améliorées de lutte antiparasitaire est maintenant intégré à la stratégie nationale de lutte contre les ravageurs forestiers.

La conseillère en matière de pesticides à usage limité embauchée par RNCan et Forêts Canada a continué de collaborer avec AAC afin de faciliter l'homologation de produits antiparasitaires à risque réduit destinés au traitement des plantes ornementales ligneuses d'extérieur et des espèces forestières. La conseillère est impliquée dans 17 projets nationaux prioritaires « A » d'AAC sur les usages limités; les quatre usages de pesticides associés aux plantes ornementales ligneuses d'extérieur et aux espèces forestières ont été homologués et trois autres ont été soumis à l'ARLA pour examen final.

A apporté un appui financier ainsi que du soutien à la recherche dans le cadre du Forum sur la répression des ravageurs forestiers 2007, lequel comprend des intervenants, des gestionnaires, des organismes de réglementation et d'autres parties qui s'intéressent à la lutte antiparasitaire. Des affiches ont été présentées sur les projets financés en vertu de ce programme.

TOTAL   154,96 M$ 27,5 M$ 23,843 M$  

15. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux : s/o

Personne-ressource :

Grace Lewis, chargée de projet
Direction des politiques, des communications et des affaires réglementaires, ARLA
613-736-3592

Approuvé par :

Jason Flint, directeur général par intérim
Direction des politiques, des communications et des affaires réglementaires, ARLA
613-736-3914

Date d'approbation  : 21 juillet 2008

1. Nom de l'initiative horizontale : Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme 2007-2011

2. Nom du ministère responsable : Santé Canada

3. Date de mise en oeuvre de l'initiative horizontale : 2001-2002

4. Date de clôture de l'initiative horizontale : 2007-2008 et plus

5. Total des fonds fédéraux affectés : 361 M$

6. Description de l'initiative horizontale

La Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme (SFLT) établit un cadre pour une approche globale, intégrée et à multiples facettes de la lutte contre le tabagisme. Elle est axée sur quatre éléments qui se renforcent mutuellement : la protection, la prévention, le renoncement et la réglementation des produits.

Le gouvernement du Canada a mis en oeuvre la SFLT (2007-2011) afin de respecter son engagement de longue durée qui consiste à réduire les effets importants et négatifs du tabagisme sur la santé. Santé Canada est responsable de la SFLT (2007-2011), et plusieurs partenaires fédéraux y participent.

7. Résultat partagé

Le but de la SFLT pour 2007 à 2011 est de réduire la prévalence générale du tabagisme de 19 % (2005) à 12  % d'ici 2011, et ses objectifs pour la même période sont les suivants :

  • faire passer la prévalence de jeunes Canadiens (de 15 à 17 ans) qui fument de 15 % à 9 %;
  • augmenter de 1,5 million le nombre de Canadiens adultes qui renoncent au tabac;
  • réduire la prévalence de l'exposition quotidienne à la fumée secondaire de 28 % à 20 %;
  • examiner la prochaine génération de politiques antitabac au Canada;
  • contribuer à la mise en oeuvre mondiale de la Convention-cadre de l'Organisation mondiale de la Santé pour la lutte antitabac; et
  • surveiller et examiner les activités de contrebande de produits du tabac et renforcer la conformité.

8. Structure de gouvernance

Des ressources ont été affectées à un certain nombre de ministères et d'organismes pour la mise en oeuvre de la SFLT. Santé Canada est chargé de réglementer la fabrication, la vente, l'étiquetage et la promotion des produits du tabac ainsi que d'élaborer, de mettre en oeuvre et de promouvoir des initiatives de réduction ou de prévention des effets néfastes du tabac sur la santé.

Les ministères et organismes partenaires sont les suivants :

  • Sécurité publique Canada (SP) (anciennement Sécurité publique et Protection civile Canada) - gère le financement versé en vue de contrôler les activités relatives à l'établissement des niveaux de contrebande de cigarettes. Le Ministère offre également des conseils stratégiques et du soutien sur les questions de contrebande et dirige la délégation canadienne qui négocie un protocole international concernant le commerce illicite de produits du tabac.
  • Bureau du directeur des poursuites pénales (anciennement le ministère de la Justice) - est responsable de surveiller les amendes fédérales imposées pour des crimes liés au tabac ou d'autres crimes et doit assurer l'application de la loi et le recouvrement des amendes en souffrance.
  • Gendarmerie royale du Canada (GRC) - est responsable de l'application des lois relativement à la circulation internationale des produits du tabac (y compris la fabrication, la distribution et la possession illicites de produits de tabac de contrebande).
  • Agence du revenu du Canada (ARC) (anciennement l'Agence des douanes et du revenu du Canada) - est chargée d'administrer l'imposition et le prélèvement des taxes sur les produits du tabac et de contrôler les exportations de tabac.
  • Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) (anciennement l'Agence des douanes et du revenu du Canada) - est responsable de surveiller et d'évaluer le marché des produits du tabac de contrebande canadien et international et d'améliorer l'administration de l'imposition et du prélèvement des nouvelles taxes

9. Parte-naires fédéraux participant à chaque programme 10. Nom des programmes 11. Financement total alloué de 2007 à 2011 12. Dépenses prévues pour 2007-2008 13. Dépenses réelles en 2007-2008 14. Résultats prévus pour 2007-2008 15. Résultats atteints en 2007-2008
1. SC SFLT 284,2 M$ 56,8 M$ 55,1 M$ Voir ci-dessous Voir ci-dessous
2. SP SFLT 3,0 M$ 0,6 M$ 0,6 M$ Voir ci-dessous Voir ci-dessous
3. BDPP SFLT 11,2 M$ 2,2 M$ 2,1 M$ Voir ci-dessous Voir ci-dessous
4. GRC SFLT 8,6 M$ 1,7 M$ 0,8 M$ Voir ci-dessous Voir ci-dessous
5. ARC

Cotisations et services à la clientèle (ancien-nement Cotisations et recou-vrements)

Direction l'accise et des décisions de la TPS/TVH

Direction générale de la politique législative et des affaires régle-mentaires

SFLT 4,0 M$

(54 M$ - montant total alloué à l'ARC : 50 M$ alloués aux Douanes et à l'ASFC et 4 M$ alloués à l'ARC)

0,8 M$

(10,8 M$ : 10 M$ attribués aux Douanes et à l'ASFC et 0,8 M$ alloués à deux unités de l'ARC

0,2 M$

0,6 M$

Voir ci-dessous Voir ci-dessous
6. Direction du rensei-gnement et Division des voyageurs de l'ASFC SFLT 28,5 M$ pour les activités et 21,5 M$ pour la perte de la concession de ventes hors taxe 5,7 M$ pour les activités et 4,3 M$ pour la perte de la concession des ventes hors taxe 5,7 M$ pour les activités et 4,3 M$ pour la perte de la concession des ventes hors taxe Voir ci-dessous Voir ci-dessous
Total de 2007 à 2011   Total

360  M$

Total

72,2 M$

Total

69,4 M$

   

16. Remarques sur les écarts

Dans le cadre de l'examen des dépenses de septembre 2006, la portion de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) du financement de la SFLT a été éliminée. Cela a réduit le budget global de Santé Canada de 8,3 M$ en 2007-2008, de 10,8 M$ en 2008-2009 et cela se poursuit.

17. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux

Grâce aux fonds de la SFLT, le Service de police mohawk d'Akwesasne (SPMA) a pu intensifier la surveillance et le contrôle de la contrebande du tabac. Le SPMA a signalé participer à des opérations conjointes de forces policières qui ont mené à des accusations et à des saisies, y compris du tabac. Toutes les saisies de tabac faites par le SPMA sont remises à la GRC qui intente des poursuites et elles sont déclarées par le détachement de la GRC à Cornwall.

Le SPMA a amélioré sa capacité de collecte de renseignements et de techniques d'enquêtes criminelles spécialisées grâce à son travail avec des partenaires canadiens et américains chargés de l'application des lois au sein de l'équipe intégrée de la police des frontières de la région de Cornwall. En outre, le SPMA a eu l'occasion de diriger des opérations policières conjointes liées à des activités criminelles transfrontières et au crime organisé.


  14. Résultats prévus pour 2007-2008 15. Résultats atteints en 2007-2008
1. Santé Canada 1) Il faut préserver les Canadiens des incitations à fumer grâce à des règlements qui interdiront l'affichage au détail des produits du tabac et des accessoires de marque ainsi que l'installation d'affiches sur la disponibilité et le prix des produits du tabac.

2) Des tests toxicologiques sur les produits du tabac et les biomarqueurs de l'exposition aux produits du tabac seront effectués.

3) La SFLT intégrera une stratégie d'évaluation continue fondée sur son cadre approuvé de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats ainsi que les résultats d'analyses coûts-efficacité et des modèles économétriques.

4) Santé Canada explorera des méthodes novatrices d'évaluation des risques afin de déterminer si les produits du tabac modifiés sont plus ou moins toxiques que les produits déjà disponibles sur le marché.

5) La Convention-cadre de l' Organisation mondiale de la santé pour la lutte antitabac donne l'occasion de s'assurer que les politiques internationales et canadiennes se soutiennent mutuellement.

6) L'impact des initiatives de lutte contre le tabagisme est surveillé dans le cadre de l'Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada.

Les provinces et les territoires ont adopté des lois interdisant aux détaillants d'exposer les produits du tabac. Par conséquent, Santé Canada n'a pas poursuivi son exigence de réglementation à cet égard puisqu'il s'agit d'une compétence provinciale et territoriale.

Le Ministère a entrepris des travaux sur les biomarqueurs en 2007-2008. Les résultats seront présentés en 2010.

Les analyses coûts-efficacité et les modèles économétriques de 2007-2008 ont été mis au point.

Divers produits ont été examinés (p. ex.  le tabac sans fumer et les cigares), et leur toxicité a été comparée à celle des cigarettes. Comme les cigarettes, ces produits sont mutagènes, cytotoxiques et génotoxiques.

Le Canada a participé à la Conférence des Parties de la CCLAT de l'OMS et aidé d'autres pays à mettre en oeuvre leur propre CCLAT.

D'après les résultats de l'Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada et les données recueillies entre février et juin 2007, 19 % des Canadiens (un peu moins de 5 millions) âgés de 15 ans et plus consomment des produits du tabac. Chez les jeunes âgés de 15 à 19 ans, 15 % sont fumeurs. La prévalence du tabagisme chez les jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans était de 24 % durant le premier semestre de 2007.

2. SP Améliorer l'accord de partenariat avec le Service de police mohawk d'Akwesasne. Voir les résultats atteints par les partenaires non fédéraux ci-dessus.

En février 2008, Sécurité publique était à la tête de la délégation canadienne qui a participé au premier Organe intergouvernemental de négociation en vue d'élaborer un protocole concernant le commerce illicite de produits du tabac. L'objectif est d'élaborer un protocole qui sera mis en oeuvre en 2010 et permettra d'établir des normes internationales pour freiner le commerce illicite de produits du tabac à l'échelle mondiale.

3. BDPP 1) Établir l'ordre de priorité du recouvrement des amendes ordonnées dans le cadre de condamnations de jeunes relativement aux ventes de cigarettes de contrebande et de tabac.

2) Augmenter le nombre d'amendes payées d'au moins 15 %.

3) Analyser les tendances et établir l'ordre de priorités le plus efficace et les méthodes de recouvrement les moins coûteuses.

4) Privilégier le paiement d'amendes plutôt que l'incarcération, mais améliorer les mesures de crcition si cela convient.

5) Réduire les coûts des ministères clients concernant les honoraires à payer pour la présence de l'avocat-conseil de la Couronne au moment de la présentation des requêtes en vue d'obtenir une prolongation du délai de paiement de l'amende.

Le programme de recouvrement des amendes est toujours axé sur ces priorités, et ses mesures d'application de la loi sont modifiées selon les changements du volume et de la nature des activités de contrebande, les condamnations qui en découlent et les amendes imposées.

2) La recherche rigoureuse et efficace des personnes ayant des amendes en souffrance menée dans toutes les régions a permis de recouvrer un montant plus important qu'au cours de la dernière année.

3) La priorité est donnée aux méthodes de recouvrement les plus économiques, particulièrement les demandes de remboursement, les appels téléphoniques et la négociation d'accords de paiement. De plus, des progrès ont été réalisés en partenariat avec l'Agence du revenu du Canada pour l'élaboration d'un nouvel outil qui assurera le recouvrement plus efficace des amendes (compensation de dette par remboursement).

4) On a mis l'accent sur le remboursement des amendes plutôt que sur l'incarcération, notamment des mesures comme des paiements négociés et la saisie de biens appropriée et nécessaire.

5) L'avocat-conseil de la Couronne assigné aux unités de recouvrement des amendes continue de s'opposer à toutes les requêtes de prolongation de délai de paiement présentées au tribunal, ce qui a donné lieu à une diminution des honoraires d'avocat pour les ministères clients à ces audiences et a fait en sorte que, de manière générale, les délinquants respectent davantage les ordonnances de paiement.

4. GRC 1) Transmettre au ministère des Finances, à Santé Canada et à d'autres partenaires les mises à jour les plus récentes sur les activités du commerce illicite du tabac.

2) Surveiller les activités illégales à la frontière Canada-États-Unis ou le long de cette frontière à l'aide d'équipement de détection et de surveillance stratégique.

3) Accroître la coopération avec les partenaires nationaux et internationaux chargés de faire appliquer la loi.

1) Des rapports réguliers sur la situation du commerce illicite du tabac ont été transmis aux ministères des Finances et à Santé Canada. Ils sont fournis sur demande à d'autres partenaires et ministères clés. Les analystes du tabac participent régulièrement à des réunions pour informer le ministère des Finances. Ils lui ont fourni le rapport d'évaluation des renseignements stratégiques de 2006. Le rapport d'évaluation des renseignements stratégiques de 2007 sera présenté en août 2008. La GRC a lancé en 2008 sa Stratégie de lutte contre le tabac de contrebande; son objectif global est de réduire à l'échelle nationale la disponibilité du tabac de contrebande et de diminuer la demande tout en soutenant les objectifs du gouvernement en matière de santé.

2) Amélioration de la sécurité frontalière grâce à l'utilisation d'une technologie perfectionnée qui permet la détection et la surveillance d'intrusions illégales aux frontières, ce qui constitue une source de renseignements vitale et favorise la prise éventuelle de mesures d'application de la loi. Le Canada et les États-Unis ont mené conjointement en 2007 le projet Shiprider dans la région de Cornwall et du fleuve Saint-Laurent qui visait la contrebande interfrontalière et la collecte de renseignements.

3) Hôte conjoint, en 2008, de l'atelier sur le détournement des produits du tabac par les agences canadiennes et américaines. Les participants à la conférence interprovinciale des enquêteurs des taxes se sont penchés sur le tabac de contrebande et d'autres questions liées aux produits illicites du tabac. On participe actuellement au Groupe de travail de Sécurité publique sur les produits illicites du tabac en vue de déterminer des mesures concrètes qui permettront de perturber et de réduire le commerce du tabac de contrebande. En 2008, on a également participé à un atelier d'échange de renseignements sur les enquêtes en cours sur le tabac de contrebande avec l'Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives Agency des États-Unis. En février 2008, on a aussi participé aux négociations dans le cadre de la CCLAT de l'OMS en vue d'établir un protocole de lutte antitabac.

5. ARC

Cotisations et services à la clientèle (anciennement Cotisations et recouvrements)

Direction de l'accise et des décisions de la TPS/TVH

Direction générale de la politique législative et des affaires réglementaires

1) Rajuster et entretenir les systèmes afin de tenir compte des changements législatifs qui touchent les taux, la production de rapports et les remboursements, et apporter des changements aux programmes afin d'inclure les boutiques hors taxes et les provisions de bord. 1) Les systèmes et les capacités redditionnelles ont été maintenues, tel qu'on l'a requis pour satisfaire aux exigences de programme.
2) Vérifier les activités d'exportation. 2) Le programme de vérification de la mise en application des lois sur le tabac (champ) a permis de surveiller efficacement le transport des produits du tabac exportés.
3) Assurer la conformité avec les exigences législatives concernant la fabrication, la vente et la possession de produits du tabac au Canada. 3) Les agents des droits d'accise ont mené des vérifications et des examens réglementaires des fabricants titulaires de licence afin d'assurer leur conformité avec les exigences législatives.
4) Travailler en collaboration avec des intervenants à la surveillance et à l'évaluation de l'efficacité des mesures prises pour réduire le commerce du tabac de contrebande. 4) On a participé à un certain nombre de comités travaillant à la surveillance et au contrôle des produits du tabac, y compris ceux qui travaillent sur les dossiers interprovinciaux. On a aussi coorganisé l'atelier sur le détournement des produits du tabac auquel le Canada et les États-Unis ont participé.
5) Fournir au ministère des Finances des conseils pour l'aider à élaborer des politiques et à déterminer l'ampleur des futures augmentations de taxes et le moment opportun pour les imposer. 5) On a rencontré le ministère des Finances, au besoin, et communiqué des renseignements sur l'industrie et les produits.
6) Soutenir les activités d'application de la loi de la GRC. 6) Un soutien a été fourni à la GRC pour l'application de la loi au moyen de renseignements sur certaines transactions relatives aux produits du tabac, de témoignages d'experts et d'affidavits.
6. Direction du renseignement de l'ASFC 1) Offrir de conseils au ministère des Finances sur les questions qui auront une incidence sur la future structure des taxes sur le tabac. 1) Participation à des réunions mensuelles avec le ministère des Finances et les partenaires pour discuter des questions relatives à la taxation du tabac et servir de référence à cet égard.
  2) Surveiller la contrebande de produits du tabac au Canada et présenter des rapports. 2) Présentation d'une analyse mensuelle sur la contrebande au pays par la compilation des rapports reçus des régions. Établissement de partenariats avec la GRC pour l'évaluation annuelle des risques relatifs à la nature et à l'étendue de la contrebande de produits du tabac. Coordination d'une collecte de données sur le tabac dans les régions.
  3) Accroître la collaboration avec les partenaires nationaux et internationaux d'application de la loi. 3) Participation active à des opérations policières conjointes avec les partenaires d'application de la loi dans l'ensemble des régions. Tenue conjointe par les États-Unis et le Canada d'un atelier sur le détournement des produits du tabac en 2008 avec des organismes canadiens et américains. Des liens ont été créés et maintenus avec les responsables internationaux d'application des lois sur le tabac.
Division des voyageurs Perception des taxes sur le tabac imposées sur les importations personnelles des Canadiens de retour au pays. En 2007-2008, les agents de première ligne de l'ASFC ont perçu des droits et des taxes sur des importations personnelles de produits du taba

18. Personne-ressource : Brenda Paine 613-941-9826

19. Approuvé par

20. Approuvé le

Tableau 9: Développement durable

1) Objectifs de Santé Canada relatifs à la Stratégie de développement durable

La Stratégie de développement durable (SDD) de Santé Canada de 2007 à 2010, intitulée Sur la voie du développement durable, repose sur la réussite de la Stratégie précédente et maintient des thèmes identiques.

Thème 1 - Favoriser la création d'environnements sociaux et physiques sains.

Thème 2 - Réduire au minimum les effets sur l'environnement et la santé des opérations matérielles et des activités du Ministère.

Thème 3 - Intégrer les principes du développement durable dans les processus du Ministère de prise de décision et de gestion et promouvoir le pilier social du développement durable.

Sous le premier thème, 37 cibles sont liées à l'air pur, à l'eau pure, au développement durable des communautés, à la protection de l'environnement et de la santé humaine ainsi qu'à la salubrité des aliments. Le deuxième thème comprend 11 cibles liées au parc automobile, à la consommation d'énergie des établissements, aux achats, à la formation, aux voyages d'affaires et à la gérance environnementale. Par ailleurs, sous le troisième thème, trois cibles sont liées à l'intégration des principes du développement durable au processus décisionnel. Chaque cible inclut des extrants connexes et des mesures des résultats.

2) Objectifs du gouvernement fédéral en matière de développement durable

Pour renforcer la cohérence et la responsabilisation au sein de la SDD du Ministère, six objectifs en matière de durabilité à long terme, qui sont appliqués à l'échelle du gouvernement, ont été élaborés dans le cadre d'un processus mené par Environnement Canada. Les ministères ont été invités à aligner leurs cibles aux objectifs du fédéral dans la mesure du possible. La Stratégie de Santé Canada souligne son engagement à l'égard de cette approche fédérale coordonnée; en effet, 40 de ses 51 cibles correspondent aux objectifs du fédéral.


Durabilité à long terme
Objectifs du fédéral Nombre de cibles correspondantes de SC
I) Eau propre et sécuritaire

7

II) Air propre

4

III) Réduction de l'émission de gaz à effet de serre

8

IV) Développement durable des communautés

17

V) Utilisation durable des ressources naturelles

1

VI) Renforcement de la prise de décisions pour appuyer le développement durable

3


3) Résultats escomptés, résultats et mesures réels du Ministère pour 2007-2008

La Stratégie du Ministère s'étend sur trois ans, c'est-à-dire jusqu'au 31 mars 2010. Chaque cible est liée à un délai d'exécution; certaines cibles dépasseront ce délai. Le lecteur trouvera ci-après une liste partielle de cibles classées par thème que l'on prévoit atteindre ou pour lesquelles d'importants progrès doivent être réalisés d'ici la fin de 2007-2008.


Thème 1 - Favoriser la création d'environnements sociaux et physiques sains
Résultats escomptés Résultats et mesures réels
Cible 1.2.2- À compter d'avril 2007, Santé Canada élaborera et mettra en oeuvre des plans de gestion de l'eau afin de réduire les risques pour la santé des voyageurs.

Appuie l'objectif fédéral I

Des plans de gestion de l'eau potable ont été approuvés et mis en oeuvre par neuf importants transporteurs aériens canadiens qui représentent 80 % de l'industrie.
Cible 1.2.7- À compter d'avril 2007, Santé Canada coordonnera l'élaboration et la mise en place d'outils appuyant l'action des ministères fédéraux chargés de l'approvisionnement en eau.

Appuie l'objectif fédéral I

Santé Canada a coordonné l'élaboration et la mise en place d'outils, notamment un réseau fédéral de partage des informations à l'appui d'une sensibilisation et d'une collaboration accrues.
Cible 1.3.1- D'ici mars 2008, Santé Canada s'engage à promouvoir le développement durable et la gestion environnementale par la distribution d'une trousse de sensibilisation aux postes de soins infirmiers de tout le pays.

Appuie l'objectif fédéral IV

Des exemplaires d'une fiche documentaire intitulée Passer à l'action afin d'assurer la viabilité des communautés ont été envoyés aux bureaux régionaux, qui les ont distribués à 63 postes de soins infirmiers.
Cible 1.3.3- D'ici mars 2010, Santé Canada s'engage à mener les évaluations environnementales des sites et les vérifications de la conformité environnementale de la phase un dans tous les centres de santé pour déterminer et évaluer les problèmes environnementaux dans le cadre d'une vaste campagne visant à réduire les risques environnementaux et sanitaires dans les établissements de santé.

Appuie l'objectif fédéral IV

Les évaluations environnementales des sites et les vérifications de la conformité environnementale de la phase un, qui ont été menées simultanément, sont terminées dans 45 établissements de santé de tout le pays; les rapports finaux mettant en lumière les résultats ont été élaborés.
Cible 1.3.8- L'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) incitera les Canadiens à signaler les incidents mettant en cause des pesticides en mettant en place un mécanisme de signalement volontaire des incidents d'ici 2007.

Appuie l'objectif fédéral IV

Santé Canada a instauré un mécanisme de signalement volontaire des incidents. Jusqu'à présent, 1 100 incidents ont été signalés par les titulaires d'homologation; par ailleurs, un formulaire de signalement volontaire par voie électronique a récemment été publié.
Cible 1.3.12- D'après les résultats du processus de catégorisation de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (LCPE), Santé Canada lancera cinq stratégies de gestion des risques entre décembre 2006 et juillet 2007, ayant pour objectif de réaliser environ quinze stratégies de gestion des risques d'ici 2010.

Appuie l'objectif fédéral IV

Santé Canada a préparé un cadre de gestion des risques pour les substances figurant dans le Plan de gestion des produits chimiques d'après les résultats du processus de catégorisation de la LCPE.


Thème 2 - Réduire au minimum les effets sur l'environnement et la santé des opérations matérielles et des activités du Ministère
Résultats escomptés Résultats et mesures réels
Cible 2.2.1 - D'ici mars 2008, Santé Canada s'engage à mener des vérifications relatives à l'énergie dans deux établissements de santé pour modéliser les flux d'énergie afin de déterminer des options d'économie d'énergie.

Appuie l'objectif fédéral III

Des vérifications relatives à l'énergie ont été menées dans trois établissements de santé; les rapports finaux donnant les grandes lignes des résultats ont été élaborés.
Cible 2.4.1 - Santé Canada se joindra aux autres ministères gouvernementaux et à l'École de la fonction publique du Canada pour concevoir et présenter du nouveau matériel de formation sur le développement durable aux fins du Gouvernement du Canada.

Appuie l'objectif fédéral VI

Le premier cours gouvernemental de formation sur le DD a été offert par l'École de la fonction publique du Canada. Santé Canada a mené l'initiative regroupant dix ministères appartenant au Réseau interministériel des stratégies de développement durable dans l'élaboration du contenu du cours. Plus de 50 analystes et responsables de la planification ont suivi le cours.
Cible 2.6 - D'ici avril 2008, Santé Canada élaborera une politique pour l'utilisation responsable du papier et appuiera un plan d'action pour la mise en oeuvre à l'échelle du Ministère.

Appuie l'objectif fédéral V

La politique pour l'utilisation responsable du papier a été approuvée et sera présentée lors de la prochaine réunion du Comité exécutif ministériel-ops aux fins d'approbation finale.


Thème 3 - Intégrer les principes du développement durable dans les processus du Ministère de prise de décision et de gestion et promouvoir le pilier social du développement durable
Résultats escomptés Résultats et mesures réels
Cible 3.1.1 - D'ici la fin de 2008, Santé Canada mettra en place un projet pilote d'intégration de la lentille du développement durable à l'élaboration de politiques et de programmes spécifiques.

Appuie l'objectif fédéral VI

Une ébauche de lentille du DD servant à l'évaluation des politiques et des plans selon une perspective de DD a été élaborée et a fait l'objet d'un projet pilote portant sur deux dossiers de la Direction générale de la politique de la santé dont les domaines économique et social étaient complexes. Les lentilles ont également été mises à l'essai de façon officieuse sur les premières ébauches de la Stratégie des sciences et de la technologie du Ministère.
Cible 3.1.2 - D'ici la fin de 2008, Santé Canada présentera un atelier portant sur les aspects sociaux du développement durable afin de contribuer à la conception des orientations de la SDD V. Une première série de consultations internes sur la SDD V a eu lieu au début de 2008 sur des sujets comme les relations hommes-femmes, les populations vulnérables et la sécurité de la santé mondiale. Environ 50 membres du personnel ont participé à ces consultations.

Tableau 10 : Réponses aux comités parlementaires et verifications externes

Programme commun d'évaluation des médicaments (PCEM)

Rapport du Comité permanent de la santé publié le 12 décembre 2007; réponse du fédéral déposée le 8 avril 2008

Les membres du Comité ont entendu les témoignages sur le rendement et le mandat du Programme commun d'évaluation des médicaments de la part de représentants de l'industrie pharmaceutique, de groupes de patients et des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, de professionnels de la santé, d'universitaires et des représentants de l'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé. De façon générale, le rapport du Comité était très favorable au rôle du PCEM dans le processus public d'inscription au formulaire tout en reconnaissant des domaines à améliorer. Le Comité a formulé cinq recommandations sur des enjeux relatifs à la responsabilisation, à la transparence, à la participation du public, aux appels et aux processus spéciaux concernant des types de médicaments particuliers. Le Comité, qui reconnaît que le gouvernement fédéral n'est qu'un intervenant dans le PCEM, lui a demandé de collaborer avec ses homologues provinciaux et territoriaux pour mettre en vigueur les recommandations. Dans sa réponse, le gouvernement fédéral a reconnu l'importance des enjeux soulevés dans le Rapport et s'est engagé à discuter des recommandations avec les gouvernements provinciaux et territoriaux participants, le PCEM et d'autres intervenants, au besoin. La réponse souligne les perspectives fédérales quant aux recommandations en tant que fondement de ces discussions.

Rapport et réponse


Tableau 11a : Vérifications internes
1. Nom de la vérification interne 2. Type de vérification 3. État au 31/03/08 4. Date d'achèvement 5. Lien électronique au rapport
Santé mentale et toxicomanies - Programme national de lutte contre l'abus de l'alcool et des drogues chez les Autochtones (PNLAADA) Rendement Terminé Mars 2008 À venir
Santé en milieu de travail - programme de santé publique Rendement Terminé Novembre 2007 À venir
Rapport sur les Initiatives du Gouvernement en direct (GED) à Santé Canada - Rationalisation de la prestation des services à l'aide de la collaboration électronique (SSDUE) II Rendement Terminé Novembre 2007 À venir
Centres d'expertise sur les subventions et les contributions S & C Terminé Mars 2008 À venir
Gestion du risque - cartes d'achats Surveillance Terminé Novembre 2007 À venir
Gestion du risque - petite caisse Surveillance Terminé Novembre 2007 À venir
Gestion du risque - divulgation des S et C Surveillance Terminé Septembre 2007 À venir
Gestion du risque - divulgation des reclassifications Surveillance Terminé Mars 2008 À venir
Gestion du risque - temps supplémentaire Surveillance Terminé Novembre 2007 À venir
Gestion du risque - congés Surveillance Terminé Mars 2008 À venir
Intégrité des données - Système de G et de C/ Lotus Notes Rendement En cours Avril 2008 À venir
Intégrité des données - Système de G et de C/ SGCC Rendement En cours Avril 2008 À venir
Processus d'assurance de la qualité des vérifications des bénéficiaires S & C / Surveillance En cours Avril 2008 À venir
Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) S et C En cours Juin 2008 À venir
Initiative Les prochaines étapes - Une approche d'entreprise envers la technologie de l'information Surveillance En cours Juin 2008 À venir
Intégrité des données - Système normalisé des paiements / règlement interministériel Rendement En cours Juin 2008 À venir
Intégrité des données - cartes d'achat / système automatisé d'initiation des achats et des engagements Rendement En cours Juin 2008 À venir
Stratégies de ressources humaines - recrutement et maintien en poste Rendement En cours Juin 2008 À venir
Gestion du risque - formation et participation aux conférences Surveillance En cours Juin 2008 À venir
Programme de salubrité des aliments Rendement En cours Septembre 2008 (est.) À venir
Soins dentaires Rendement En cours Septembre 2008 (est.) À venir
Intégrité des données - Services d'information sur la santé et de traitement des demandes de paiement (SISTDP) Rendement En cours Septembre 2008 (est.) À venir
Système électronique d'information sur la santé (Inforoute) S et C En cours Septembre 2008 (est.) À venir
Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé S et C En cours Septembre 2008 (est.) À venir
Valeurs et éthique Rendement En cours Septembre 2008 (est.) À venir
Gestion des risques Méthodologie En cours Décembre 2008 (est.) À venir
Biologie et génétique Rendement En cours Décembre 2008 (est.) À venir


Tableau 11b : Évaluations
Nom de l'évaluation Activité de programme Type d'évaluation État Date d'achèvement Lien électronique vers le rapport
Amélioration de l'accès des communautés minoritaires de langues officielles aux services de santé (S et C) 1.1 Système de santé canadien
1.1.2 Développement des communautés minoritaires de langues officielles
Formative Terminée Décembre 2007 Lien vers la base de données de la vérification et de l'évaluation du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Amélioration de l'accès des communautés minoritaires de langues officielles aux services de santé (S et C) 1.1 Système de santé canadien
1.1.2 Développement des communautés minoritaires de langues officielles
Sommative Continue  
Fonds pour l'adaptation des soins de santé primaires (S et C) 1.1.3 Renouvellement du système de santé Sommative Terminée Avril 2008
Programme des subventions et contributions aux stratégies et aux politiques en matière de soins de santé (S et C) 1.1.3 Renouvellement du système de santé Sommative Terminée Janvier 2008
Programme de contribution pour la santé des femmes (de 2003-2004 à 2007-2008) (S et C) 1.1.5 Santé des femmes Sommative Continue  
Programme de subventions internationales à la santé (S et C) 1.3 Affaires internationales de la santé Sommative Terminée Février 2008
Régime canadien d'accès aux médicaments (évaluation axée sur la mise en oeuvre des responsabilités de Santé Canada) 2.1 Produits de santé
2.1.1 Produits pharmaceutiques à usage humain
Mise en oeuvre Terminée Avril 2008
Médicaments à usage humain 2.1.1 Produits pharmaceutiques à usage humain Stratégique Continue  
Stratégie d'accès aux produits thérapeutiques 2.1.1 Produits pharmaceutiques à usage humain Formative Continue  
Système canadien de réglementation de la biotechnologie 2.1.2 Produits biologiques et radiopharmaceutiques Sommative Terminée Février 2008
Rapport ministériel sur le rendement relatif à l'Initiative de recherche et développement en génomique 2.1.2 Produits biologiques et radiopharmaceutiques Formative Terminée Décembre 2007
Produits de santé naturels 2.1.5 Produits de santé naturels Stratégique Continue  
Programme visant l'innocuité, la qualité et la valeur nutritive des aliments 2.2.1 Pathogènes d'origine alimentaire
2.2.2 Contaminants chimiques d'origine alimentaire
2.2.3 Aliments nouveaux
Stratégique Continue  
Stratégie sur la qualité de l'air transfrontalier 3.1 Hygiène de l'environnement durable
3.1.2 Qualité de l'air
Sommative Terminée Février 2008
Plan d'action pour les lieux contaminés fédéraux 3.1.5 Lieux contaminés Formative Continue  
Programme fédéral de la conformité de l'eau 3.3.1 Soins de santé de la fonction publique Évaluation Continue  
Stratégie de lutte contre le tabagisme chez les Premières nations et les Inuits 4.1 Programmes liés à la santé des Premières nations et des Inuits
4.1.1 Programmes communautaires des Premières nations et des Inuits
Mise en oeuvre Terminée Mars 2008
Phase 1 de l'Initiative sur le diabète chez les Autochtones, résultats d'une évaluation de 1999-2000 à 2004-2005 4.1.1 Programmes communautaires des Premières nations et des Inuits Évaluation Terminée Mars 2008
Jeunes et enfants (groupe de programmes (y compris les S et C) 4.1.1 Programmes communautaires des Premières nations et des Inuits Stratégique Continue  
Stratégie de gestion de l'eau des Premières nations 4.1.2 Protection de la santé et santé publique parmi les Premières nations et les Inuits Sommative Terminée Janvier 2008
Contrôle des maladies transmissibles (groupe de programmes) (y compris les S et C) 4.1.2 Protection de la santé et santé publique parmi les Premières nations et les Inuits Stratégique Continue  
Programme de soins à domicile et en milieu communautaire des Premières nations et des Inuits 4.1.3 Soins primaires aux Premières nations et aux Inuits Sommative Continue  
Premières nations et Inuits - intégration et adaptation des services de santé 4.1.5 Soutien en matière de gouvernance et d'infrastructure au système de santé des Premières nations et des Inuits Évaluation de projets pilotes d'intégration Terminée Février 2008
Programme de bourses postdoctorales (S et C) Services internes
2.1 Politiques et gestion scientifiques
Sommative Continue  
Réductions liées à l'examen des dépenses et leur incidence sur Santé Canada Services internes
4. Services de gestion financière
Évaluation Continue  
Conclusion de marchés pour l'obtention de services professionnels et de services spéciaux à Santé Canada Services internes
4. Services de gestion financière
Évaluation Continue  
 
Lien électronique vers le plan d'évaluation : S.O.


Tableau 12 : Politiques sur les voyages
Comparaison avec les Autorisations spéciales de voyager du SCT
Santé Canada respecte les Autorisations spéciales de voyager du SCT.
Comparaison avec la Directive sur les voyages, les taux et les indemnités du SCT
Santé Canada respecte la Directive sur les voyages, les taux et les indemnités du SCT.

Tableau 13 : Les états financiers

La responsabilité de l'intégrité et de l'objectivité des états financiers ci-joints pour l'exercice terminé le 31 mars 2008 et toute l'information figurant dans ces états incombe à la direction de Santé Canada. Ces états financiers ont été préparés par la direction conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor, qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public.

La direction est responsable de l'intégrité et de l'objectivité de l'information présentée dans les états financiers. Certaines informations présentées dans les états financiers sont fondées sur les meilleures estimations et le jugement de la direction et tiennent compte de l'importance relative. Pour s'acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation des rapports, la direction tient des comptes qui permettent l'enregistrement centralisé des opérations financières de Santé Canada. L'information financière soumise pour la préparation des Comptes publics du Canada et incluse dans le Rapport ministériel sur le rendement de Santé Canada concorde avec les états financiers ci-joints.

La direction possède un système de gestion financière et de contrôle interne conçu pour fournir une assurance raisonnable que l'information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont conformes à la Loi sur la gestion des finances publiques, qu'elles sont exécutées en conformité avec les règlements, qu'elles respectent les autorisations du Parlement et qu'elles sont comptabilisées de manière à rendre compte de l'utilisation des fonds du gouvernement. La direction veille également à l'objectivité et à l'intégrité des données de ses états financiers par la sélection appropriée, la formation et le perfectionnement d'employés qualifiés, par une organisation assurant une séparation appropriée des responsabilités et par des programmes de communication visant à assurer la compréhension des règlements, des politiques, des normes et des responsabilités de gestion dans Santé Canada.

La gestion est supportée par le Comité ministériel de vérification qui s'assure que le sous-ministre ait un avis indépendant et objectif. Le Comité fournit des conseils et une assurance sur la pratique adéquate de la gestion des risques, des contrôles et de l'imputabilité. Présentement, le Comité est composé du sous-ministre (président) et de quatre membres externes au gouvernement, dont l'un d'entre eux est le vice-président.

Les états financiers de Santé Canada n'ont pas fait l'objet d'une vérification.


Suzanne Vinet
Sous-ministre, par intérim
Ottawa, Canada
Date: Aout 08 2008

Alfred Tsang
Contrôleur Ministériel
Direction générale du Contrôleur ministériel
Ottawa, Canada
Date: Aout 08 2008

 

 

État des résultats (non vérifié) - (en milliers de dollars)
  2008 2007
Charges Santé des Premières nations et des Inuits Politique, planification et information en matière de santé Produits de santé et aliments Santé environnementale et sécurité des consommateurs Règlement sur les produits antiparasitaires Total Total
Paiements de transfert
1 010 464
294 311
8 740
28 361
-
1 341 876
1 555 641
Salaires et avantages sociaux
283 713
52 061
252 171
192 180
53 844
833 969
805 186
Services publics, fournitures et approvisionnements
413 985
2 945
18 011
23 528
2 723
461 192
451 965
Services professionnels et spéciaux
314 381
11 154
44 785
62 495
9 033
441 848
430 972
Voyages - patients santé non-assurée
128 922
-
-
-
-
128 922
122 676
Installations
20 324
3 894
18 132
12 534
3 719
58 603
52 223
Achat de services de réparation et d'entretien
17 099
2 742
11 426
13 086
2 291
46 644
38 070
Voyage et réinstallation
24 715
2 547
6 620
9 629
1 078
44 589
37 137
Information
7 588
1 246
5 008
8 486
631
22 959
26 984
Communications
11 889
990
3 600
5 125
921
22 525
22 773
Amortissement
6 325
3
6 994
6 513
242
20 077
21 134
Mauvaises créances
5 895
213
704
743
141
7 696
623
Location
1 855
290
980
998
187
4 310
4 377
Autres
1 354
54
721
398
19
2 546
1 021 150
 
2 248 509
372 450
377 892
364 076
74 829
3 437 756
4 590 911
Revenus  
Vente de biens et de services  
Services de réglementation
-
-
24 299
50
4 375
28 724
25 754
Droits et privilèges
-
-
18 918
48
3 646
22 612
21 308
Services autres que de réglementation
5 165
-
460
14 571
-
20 196
17 232
Locations et utilisation de biens publics
400
-
-
1
-
401
423
Revenus provenant d'amendes
-
-
-
3 238
-
3 238
2 348
Intérêts
-
-
486
164
-
650
1 273
Autres
498
150
3 606
2 423
1 245
7 922
8 017
 
6 063
150
47 769
20 495
9 266
83 743
76 355
Coût de fonctionnement net
2 242 446
372 300
330 123
343 581
65 563
3 354 013
4 514 556

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers


État de la situation financière (non vérifié) - (en milliers de dollars)
  2008 2007
Actifs    
Actifs financiers    
Débiteurs et avances (Note 4)
33 739
33 472
 
33 739
33 472
Actifs non-financiers
Charges payées d'avance
-
2
Immobilisations corporelles (Note 5)
113 078
108 116
 
113 078
108 118
 
146 817
141 590
Passifs et avoir du Canada
Passifs
Créditeurs et charges à payer
430 715
395 377
Indemnités de vacance et congés compensatoires
39 787
39 055
Revenus reportés
3 980
3 683
Indemnités de départ (Note 6)
141 398
134 294
Autres passifs (Note 7)
478 801
1 461 712
 
1 094 681
2 034 121
 
Avoir du Canada
( 947 864)
(1 892 531)
 
146 817
141 590

Passif éventuel (Note 8)
Obligations Contractuelles (Note 9)

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers


État de l'avoir du Canada (non vérifié) - (en milliers de dollars)
  2008 2007
Avoir du Canada, début de l'exercice
(1 892 531)
( 440 699)
Coût de fonctionnement net
(3 354 013)
(4 514 556)
Crédits de l'exercice en cours utilisés (Note 3)
4 286 014
2 997 550
Revenus non disponibles pour dépenser
( 15 844)
( 12 597)
Variation de la situation nette du Trésor (Note 3)
( 65 999)
( 14 173)
Services fournis gratuitement par d'autres ministères (Note 10)
94 509
91 944
Avoir du Canada, fin de l'exercice
( 947 864)
(1 892 531)

État des flux de trésorerie (non vérifié) - (en milliers de dollars)


Activités de fonctionnement
  2008 2007
Coût de fonctionnement net
3 354 013
4 514 556
Éléments n'affectant pas l'encaisse :
Amortissement des immobilisations corporelles (Note 5)
( 20 077)
( 21 134)
Gain (perte) sur disposition d'actifs immobilisés et non immobilisés
9
( 31)
Services fournis gratuitement par d'autres ministères (Note 10)
( 94 509)
( 91 944)
Variations de l'état de la situation financière :
Augmentation des débiteurs, avances, et charges payées d'avance
265
6 114
Diminution (augmentation) du passif
939 440
(1 456 238)
Encaisse utilisée par les activités de fonctionnement
4 179 141
2 951 323


Activités d'investissement en immobilisations
  2008 2007
Acquisitions d'immobilisations corporelles (Note 5)
25 100
19 542
Produit de l'aliénation d'actifs immobilisés
( 70)
( 85)
Encaisse utilisée par les activités d'investissement
25 030
19 457


Activités de financement
  2008 2007
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada
(4 204 171)
(2 970 780)
Encaisse utilisée par les activités de financement
(4 204 171)
(2 970 780)

Notes complémentaires aux états financiers (non vérifiées)

1. Mandat et objectifs

Le ministère de la Santé a été établi à compter du 12 juillet 1996 en vertu de la Loi sur le ministère de la Santé afin de participer à la promotion et à la conservation de la santé de la population canadienne. Il est nommé dans l'annexe I de la Loi sur la gestion des finances publiques et il rend des comptes par l'intermédiaire du ministre de la Santé. Les priorités et activités redditionnelles sont alignées avec les secteurs d'activités suivants :

Santé des Premières nations et des Inuits
L'activité de programme sur la santé des Premières nations et des Inuits a entre autres pour objectifs d'améliorer les résultats dans le domaine de la santé, d'assurer la disponibilité des services de santé et l'accès à des services de qualité, ainsi que de favoriser un meilleur contrôle du système de santé par les Premières nations et les Inuits. Avec le concours des Premières nations et des Inuits, la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits offre, par l'entremise de ses bureaux régionaux, des programmes de santé publique et de santé communautaire dans les réserves, y compris des services d'hygiène du milieu, de prévention des maladies transmissibles et non transmissibles, et de santé primaire dans les postes de soins infirmiers et les centres de santé communautaire de collectivités éloignées ou isolées, afin de compléter et d'appuyer les services offerts par les autorités sanitaires régionales, provinciales et territoriales. L'activité de programme sur la santé des Premières nations et des Inuits appuie également les programmes de promotion de la santé destinés aux Autochtones, peu importe leur lieu de résidence (p. ex. l'Initiative sur le diabète chez les Autochtones), ainsi que les services de consultation, de toxicomanie et de bien-être mental. Dans le cadre des Services de santé non assurés, tout Indien inscrit ou Inuit reconnu au Canada, peu importe son lieu de résidence, peut obtenir le remboursement des frais encourus pour des médicaments, des soins dentaires, des soins de la vue, des fournitures médicales et de l'équipement médical, des services d'intervention à court terme en santé mentale en cas de crise et du transport pour raison médicale.

Politique, planification et information en matière de santé
L'activité de programme de la politique, planification et information en matière de santé fournit des conseils et du soutien au ministre, aux cadres supérieurs du Ministère et aux directions générales des programmes dans le domaine de l'élaboration de la politique, des affaires intergouvernementales et internationales, de la planification stratégique, de la prestation et de l'examen de programme et de l'application de la Loi canadienne sur la santé. Elle contribue aussi aux résultats de santé améliorés pour les Canadiens en encourageant une utilisation plus grande et plus efficace de l'information et des technologies des communications, en améliorant l'accès à une information fiable en matière de santé, en effectuant de la recherche en politique et en analyse en vue d'appuyer une prise de décision fondée sur des données probantes, en travaillant avec les communautés minoritaires de langue officielle et autres en vue d'améliorer l'accès aux services de santé dans la langue officielle de leur choix, et en tenant compte des attentes des Canadiens en matière de vie privée relativement à l'information sur la santé.

Produits de santé et des aliments
Santé Canada est responsable d'une large gamme d'activités de protection et de promotion de la santé qui ont des répercussions sur la vie quotidienne des Canadiens. À titre d'organisme fédéral chargé de la réglementation des produits de santé et des aliments, la Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA) évalue et surveille l'innocuité, la qualité et l'efficacité de milliers de médicaments (d'usage humain et vétérinaire), les vaccins, le sang et les produits sanguins, les produits biologiques et les thérapies génétiques, les instruments médicaux, les produits de santé naturels et la salubrité des aliments que nous consommons. La Direction générale fournit également des renseignements utiles sur les risques et les avantages liés aux produits de santé et aux aliments, de façon à permettre aux Canadiens de prendre des décisions éclairées concernant leur santé et leur bien-être. Les responsabilités en matière de réglementation couvrent la totalité du cycle de vie des produits de santé et des aliments, depuis les essais cliniques jusqu'à la surveillance de la conformité et à l'application de la loi. La Direction générale doit également faire face aux défis que représentent les progrès rapides de la technologie et les percées scientifiques, qui ont suscité l'arrivée d'un nombre sans précédent de produits biologiques, de thérapies génétiques, de vaccins, d'aliments génétiquement modifiés et d'autres aliments nouveaux. Ces défis sont relevés en misant sur une démarche scientifique rigoureuse et une gestion efficace des risques afin d'asseoir nos décisions sur des données probantes. Ces disciplines font partie intégrante des opérations quotidiennes et, jumelées aux activités de promotion de la santé, elles permettent aux Canadiens d'avoir accès, en temps opportun, à des produits de santé et à des aliments salubres, efficaces et de qualité.

Santé environnementale et sécurité des consommateurs
Le mandat de Santé Canada, aux fins de cette activité de programme, consiste à se pencher sur de nombreux éléments de la vie quotidienne qui ont des effets sur la santé des Canadiens. Ces éléments comprennent la qualité de l'eau potable, la qualité de l'air, l'exposition aux rayonnements, la consommation et l'abus de substances (y compris d'alcool), la sécurité des produits de consommation, le tabac et la fumée secondaire, la santé en milieu de travail et les produits chimiques présents dans le milieu de travail et dans l'environnement. Nous participons aussi à d'autres activités liées à la santé et à la sécurité, y compris les initiatives de sécurité publique et d'antiterrorisme du gouvernement, d'inspection de la nourriture et de l'eau potable offertes aux voyageurs, et de la planification d'urgence en santé pour les dignitaires étrangers en visite. Notre mandat national élargi découle de plusieurs lois, dont la Loi sur les aliments et drogues, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, la Loi sur les produits dangereux, la Loi sur les dispositifs émettant des radiations, la Loi canadienne sur la protection de l'environnement et la Loi sur le tabac. Ces résultats sont obtenus au moyen de partenariats et d'une présence active dans chaque région du pays.

Règlement sur les produits antiparasitaires
Santé Canada réglemente l'importation, la vente et l'utilisation des pesticides en vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires (LPA) et ses règlements du gouvernement fédéral pour éviter des risques inacceptables pour les humains et l'environnement. La portée du travail s'étend à plus de 5 000 pesticides homologués, y compris les herbicides, les insecticides, les fongicides, les agents antimicrobiens, les produits chimiques pour les piscines, les agents microbiens, les agents de conservation des matériaux et du bois, les répulsifs pour animaux, les insectifuges et les dispositifs de lutte contre les rongeurs et les insectes. Dans le cadre des activités de ce programme, les responsabilités réglementaires continues représentent la plus grande part du travail et elles contribuent à l'atteinte des résultats stratégiques. Santé Canada utilise des méthodes et des protocoles reconnus à l'échelle internationale, pour procéder à des évaluations de la santé, de l'environnement et de la valeur fondées sur la science. Les pesticides obtiennent une homologation seulement si les risques pour la santé humaine et l'environnement sont jugés acceptables et si le produit est efficace. Santé Canada établit des limites maximales de résidus de pesticide pour les denrées alimentaires en vertu de la Loi sur les aliments et drogues. Les pesticides plus anciens sont réévalués afin de déterminer si leur utilisation continue d'être acceptable selon des méthodes scientifiques courantes. Par ailleurs, Santé Canada facilite, encourage et veille du mieux possible à ce que la LPA et les conditions d'homologation soient respectées. Santé Canada élabore également des pratiques et des produits de lutte antiparasitaire durable de concert avec les intervenants et en fait la promotion.

Le ministère est chargé de l'administration et de l'application des statuts et règlements suivants, dont le ministre de la Santé répond et demeure imputable devant le Parlement au nom du ministère : Loi canadienne sur la santé, Loi sur le Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, Loi canadienne sur la protection de l'environnement, Loi sur les Instituts de recherche en santé du Canada, Loi réglementant certaines drogues et autre substances, Loi sur le ministère de la santé, Loi sur la gestion des finances publiques, Loi sur la condition physique et le sport amateur, Loi sur les aliments et drogues, Loi sur le contrôle des renseignements relatifs aux matières dangereuses, Loi sur les matières dangereuses, Loi sur les brevets, Loi sur les produits antiparasitaires, Loi sur l'indemnisation pour dommages causés par les pesticides, Loi sur la quarantaine, Loi sur le Fonds canadien de recherche de la reine Élizabeth II, Loi sur les dispositifs émettant des radiations, Loi sur le tabac, Loi sur les sanctions administratives pécuniaires en matière d'agriculture et d'agroalimentaire et Loi sur la reproduction humaine assistée.

2. Sommaire des principales conventions comptables

Les états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor, qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

(a) Crédits parlementaires
Le ministère de la Santé est financé par le gouvernement du Canada au moyen de crédits parlementaires. Les crédits consentis au ministère ne correspondent pas à la présentation des rapports financiers en conformité avec les principes comptables généralement reconnus étant donné que les crédits sont fondés, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l'état des résultats et dans l'état de la situation financière ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les crédits parlementaires. La note 3 présente un rapprochement général entre les deux méthodes de rapports financiers.

(b) Encaisse nette fournie par le gouvernement
Le ministère fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l'encaisse reçue par le ministère est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par le ministère sont prélevés sur le Trésor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les rentrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.

(c) Variation de la situation nette du Trésor
La variation de la situation nette du Trésor correspond à la différence entre l'encaisse nette fournie par le gouvernement et les crédits utilisés au cours d'un exercice, à l'exclusion du montant des revenus non disponibles comptabilisés par le ministère. Il découle d'écarts temporaires entre le moment où une opération touche un crédit et le moment où elle est traitée par le Trésor.

(d) Revenus
Les revenus sont comptabilisés dans l'exercice où les opérations où les faits sous-jacents surviennent. Les revenus proviennent de différentes sources, dont les instruments médicaux, la dosimétrie, l'évaluation des présentations de drogues, les médicaments vétérinaires, la réglementation de la lutte antiparasitaire, la sécurité des produits, les revenus hospitaliers provenant du paiement des services rendus dans les hôpitaux des Premières nations et des Inuits, que couvrent les régimes provinciaux et territoriaux, et la vente de médicaments et de services de santé aux communautés des Premières nations.

Les revenus encaissés mais non gagnés sont présentés à titre de revenus différés.

(e) Charges
Les charges sont comptabilisées selon la méthode de la comptabilité d'exercice :

  • Les subventions sont comptabilisées dans l'exercice au cours duquel les critères de paiement sont satisfaits. En ce qui concerne les subventions ne faisant pas partie d'un programme existant, la charge est constatée lorsque le gouvernement annonce la décision de verser un transfert ponctuel, dans la mesure où le Parlement a approuvé la loi habilitante ou l'autorisation des paiements avant que les états financiers ne soient achevés.
  • Les contributions sont comptabilisées dans l'exercice au cours duquel le bénéficiaire a satisfait aux critères d'admissibilité ou a rempli les conditions de l'accord de transfert.
  • Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passées en charges au fur et à mesure que les employés en acquièrent le droit en vertu de leurs conditions d'emploi respectives.
  • Les services fournis gratuitement par d'autres ministères pour les locaux, les cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, les services juridiques et la couverture pour l'indemnisation des accidentés du travail sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur coût estimatif.

(f) Débiteurs
Les débiteurs sont comptabilisés en fonction des montants qui sont prévus être réalisés. Une provision est créée pour les débiteurs dont le recouvrement est jugé incertain.

(g) Avantages sociaux futurs

  • Prestations de retraite : Les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, un régime multi-employeurs administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations du ministère au régime sont passées en charges dans l'exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l'obligation totale du ministère découlant du régime. En vertu des dispositions législatives en vigueur, le ministère n'est pas tenu de verser des cotisations au titre de l'insuffisance actuarielle du régime.
  • Indemnités de départ : Les employés ont droit à des indemnités de départ, prévues dans leurs conventions collectives ou les conditions d'emploi. Le coût de ces indemnités s'accumule à mesure que les employés effectuent les services nécessaires pour les gagner. Le coût des avantages sociaux gagnés par les employés est calculé à l'aide de l'information provenant des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle pour les prestations de départ pour l'ensemble du gouvernement.

(h) Passif éventuel
Le passif éventuel représente des obligations possibles qui peuvent devenir des obligations réelles selon que certains événements futurs se produisent ou non. Dans la mesure où l'événement futur risque de se produire ou non et si l'on peut établir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge. Si la probabilité ne peut être déterminée ou s'il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, l'éventualité est présentée dans les notes complémentaires aux états financiers.

(i) Passifs environnementaux
Les passifs environnementaux reflètent les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés. À partir des meilleures estimations de la direction, on comptabilise un passif et une charge lorsque la contamination se produit ou lorsque le ministère est mis au courant de la contamination et est obligé ou probablement obligé d'assumer ces coûts. S'il n'est pas possible de déterminer la probabilité de l'obligation du ministère d'assumer ces coûts ou s'il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, les coûts sont présentés à titre de passif éventuel dans les notes complémentaires aux états financiers.

(j) Immobilisations corporelles
Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d'au moins 10 000 $ sont comptabilisées à leur coût d'achat. Santé Canada n'inscrit pas à l'actif les biens incorporels, les oeuvres d'art et les trésors historiques ayant une valeur culturelle, esthétique ou historique, les biens immeubles situés sur des réserves indiennes et les collections dans les musées.

Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit :


Immobilisations corporelles
Catégorie d'immobilisations Sous-catégorie Période d'amortissement
Immeubles Immeubles 25 ans
     
Améliorations locatives Améliorations locatives Terme du bail, max. 40 ans
     
Machinerie et équipements Machinerie et équipements 8-12 ans
  Équipements informatiques 3-5 ans
  Logiciels informatiques 3 ans
  Autres équipements 10-12 ans
     
Véhicules Véhicules automobiles 4-7 ans
  Autres véhicules 10 ans

(k) Dépenses payées d'avance
Les dépenses payées d'avance incluent des charges payées d'avance et des paiements de transfert payés d'avance. Les paiements de transfert payés d'avance correspondent aux avances de contribution faites aux bénéficiaires en date du 31 mars pour lesquelles il a été établi que les déboursés seront encourus par les bénéficiaires pendant l'exercice suivant et pour lesquelles des montants peuvent être déterminés à partir de l'information disponible.

(l) Incertitude relative à la mesure
La préparation de ces états financiers conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor du Canada, qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public, exige de la direction qu'elle fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur les montants déclarés des actifs, des passifs, des revenus et des charges présentés dans les états financiers. Au moment de la préparation des présents états financiers, la direction considère que les estimations et les hypothèses sont raisonnables. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel, les passifs environnementaux, le passif pour Ies indemnités de départ et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Les résultats réels pourraient différer des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les rajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l'exercice où ils sont connus.

3. Crédits parlementaires

Santé Canada reçoit la plus grande partie de son financement au moyen de crédits parlementaires annuels. Les éléments comptabilisés dans l'état des résultats et l'état de la situation financière d'un exercice peuvent être financés au moyen de crédits parlementaires qui ont été autorisés dans des exercices précédents, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans des exercices futurs. En conséquence, le coût de fonctionnement net du ministère diffère selon qu'il est présenté en vertu du financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :


(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des crédits parlementaires de l'exercice en cours : (en milliers de dollars)
  2008 2007
Coût de fonctionnement net
3 354 013
4 514 556
 
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui n'ont pas d'incidence sur les crédits :
Ajouter (déduire) :
Services fournis gratuitement par d'autres ministères
( 94 509)
( 91 944)
Amortissement
( 20 077)
( 21 134)
Indemnités de départ
( 7 104)
( 11 961)
Recouvrements/rajustements de dépenses d'exercices antérieurs
34 864
40 390
Revenus non disponibles pour dépenser
15 844
12 597
Services légaux de Justice Canada
0
( 11 785)
Indemnités de vacances et congés compensatoires
( 731)
( 1 918)
Provision pour mauvaises créances
( 7 696)
( 623)
Autres augmentation du passif (voir Note 7)
986 302
(1 450 202)
 
4 260 906
2 977 976
 
Rajustements pour les postes sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les crédits :    
Ajouter (déduire) :    
Acquisition d'immobilisations corporelles
25 100
19 542
Fluctuation nette aux avances comptables
8
32
Crédits de l'exercice en cours utilisés
4 286 014
2 997 550


(b) Crédits fournis et utilisés : (en milliers de dollars)
  2008 2007
Dépenses de fonctionnement - Crédit 1
1 880 453
1 805 445
Subventions et contributions - Crédit 5
1 315 305
1 178 285
Montants législatifs
1 205 147
106 333
 
4,400,905
3,090,063
Moins:    
Crédits disponibles pour emploi dans les exercices ultérieurs
( 281)
( 235)
Crédits annulés
( 114 610)
( 92 278)
Crédits de l'exercice en cours utilisés
4 286 014
2 997 550


(c) Rapprochement de l'encaisse nette fournie par le gouvernement et des crédits de l'exercice en cours utilisés - (en milliers de dollars)
  2008 2007
Encaisse nette fournie par le gouvernement
4 204 171
2 970 780
Revenus non disponibles pour dépenser
15 844
12 597
 
4,220,015
2,983,377
Variation de la situation nette du Trésor
Recouvrements/rajustements de dépenses d'exercices antérieurs
34 864
40 390
Services juridiques - Justice Canada
-
( 11 785)
Variation des débiteurs et avances
( 267)
( 6 112)
Variation des créditeurs et charges à payer
35 338
( 7 341)
Autres
( 3 936)
( 979)
 
65 999
14 173
 
Crédits de l'exercice en cours utilisés
4 286 014
2 997 550

4. Débiteurs et avances


Santé Canada comptabilise des débiteurs à l'égard de trois principales sources. Au 31 mars, les sommes à recevoir pour chacune de ces catégories se présentent comme suit : (en milliers de dollars)
  2008 2007
Débiteurs de l'extérieur
34 432
21 623
Débiteurs des autres ministères et organismes fédéraux
8 021
13 992
Avances aux employés
112
106
Débiteurs bruts
42 565
35 721
Moins: Provision pour créances douteuses sur les débiteurs de l'extéreur
( 8 826)
( 2 249)
Débiteurs et avances nets
33 739
33 472

5. Immobilisations corporelles


Immobilisations (en milliers de dollars)
  Solde d'ouverture Acquisitions Aliénations et radiations Solde de clôture
Terrains
1 181
-
-
1 181
Bâtiments
127 759
937
-
128 696
Améliorations locatives
19 273
47
-
19 320
Machinerie et équipements
170 538
21 112
( 341)
191 309
Véhicules automobiles
21 137
3 004
( 850)
23 291
 
339 888
25 100
( 1 191)
363 797


Amortissement cumulé (en milliers de dollars)
  Solde d'ouverture Amortissement Aliénations et radiations Solde de clôture
Bâtiments
81 712
4 960
-
86 672
Améliorations locatives
17 329
1 574
-
18 903
Machinerie et équipements
119 351
11 620
( 341)
130 630
Véhicules automobiles
13 380
1 923
( 789)
14 514
 
231 772
20 077
( 1 130)
250 719


Valeur comptable nette d'immobilisations - (en milliers de dollars)
  Solde d'ouverture Solde de clôture
Terrains
1 181
1 181
Bâtiments
46 047
42 024
Améliorations locatives
1 944
417
Machinerie et équipements
51 187
60 679
Véhicules automobiles
7 757
8 777
Valeur comptable nette
108 116
113 078

La charge d'amortissement pour l'exercice terminé le 31 mars 2008 s'élève à 20 077 $ (2007 - 21 134 $).

6. Avantages sociaux

(a) Prestations de retraite
Les employés du ministère participent au Régime de retraite de la fonction publique, qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de services validables multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les prestations sont intégrées aux prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec et sont indexées à l'inflation.

Tant les employés que le ministère versent des cotisations couvrant le coût du régime. Les charges pour l'exercice courant et pour l'exercice précédent, soit environ 2.1 fois (2.2 en 2007) les cotisations des employés, correspondent à :


Charges pour l'exercice - (en milliers de dollars)
2008 2007
81 684 77 728

La responsabilité du ministère relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.

(b) Indemnités de départ
Le ministère verse des indemnités de départ aux employés en fonction de l'admissibilité, des années de service et du salaire final. Ces indemnités ne sont pas capitalisées d'avance. Les prestations seront prélevées sur les crédits futurs. Les indemnités de départ au 31 mars sont les suivantes :


Indemnités de départ - (en milliers de dollars)
  2008 2007
Obligation au titre des prestations constituées, début de l'exercice
134 294
122 332
Charge pour l'exercice
15 016
18 296
Prestations versées pendant l'exercice
( 7 912)
( 6 334)
Obligation au titre des prestations constituées, fin de l'exercice
141 398
134 294

7. Autres passifs

Les autres passifs incluent des provisions en relation à deux subventions législatives totalisant 471 millions de dollars tel qu'annoncé dans le budget 2008 (Projet de loi C-50: 110 $ million à la Commission de la santé mentale du Canada) et budget 2007; (Projet de loi C-52: 361 million de dollars non versés à Inforoute santé du Canada pour supporter le développement de registres de santé). En 2007, autres passifs incluent des provisions et des éventualités dont près de 1.023 milliard de dollars en relation à des litiges concernant l'hépatite C et deux subventions législatives totalisant 430 millions de dollars tel qu'annoncé dans le budget 2007; (Projet de loi C-52: 400 $ million à Inforoute Santé du Canada pour supporter le développement de registres de santé électroniques ainsi que 30 $ million à la "Rick Hansen Foundation for the Spinal Cord Injury Transitional Research Network" pour la recherche sur les lésions médullaires).

8. Passifs éventuels

(a) Sites contaminés
On comptabilise les éléments de passif afin d'inscrire les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés lorsque le ministère est obligé ou probablement obligé d'assumer ces coûts. Santé Canada a identifié des sites où des mesures sont possibles et pour lesquels un passif a été constaté.


Nombre approximatif de sites contaminés pour lesquels un passif a été constaté
2008 2007
14 18


Passif constaté pour sites contaminés - (en milliers de dollars)
2008 2007
2 304 3 197

Les efforts déployés par Santé Canada pour évaluer les sites contaminés peuvent entraîner des passifs environnementaux additionnels ayant trait aux sites récemment établis ou aux modifications apportées aux évaluations ou à l'utilisation prévue des sites existants. Ces éléments de passif seront comptabilisés dans l'exercice où ils seront connus.

(b) Réclamations et litiges
Dans le cours normal de ses activités, Santé Canada est visé par diverses actions en justice. Il y a un certain nombre de réclamations pour lesquelles une évaluation raisonnable du passif éventuel ne peut être déterminées présentement. Certains passifs éventuels peuvent devenir des obligations réelles, selon que certains événements se réaliseront ou non. Dans la mesure où l'événement futur risque fort de se produire ou de ne pas se produire, et que l'on peut établir une estimation raisonnable de la perte, un passif estimatif est constaté et une charge comptabilisée dans les états financiers du ministère.

9. Obligations contractuelles

La nature des activités de Santé Canada crée des contrats et des obligations sur plusieurs années pendant lesquelles le ministère s'engage à faire certains paiements futurs. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite :


Obligations contractuelles - (en milliers de dollars)
  Paiements de transfert Services de santé non assurés Total
2008-09
243 000
33 000
276 000
2009-10
235 000
26 000
261 000
2010-11
203 000
19 000
222 000
2011-12
193 000
19 000
212 000
2012-13 et par la suite
97 000
61 000
158 000
Total
971 000
158 000
1 129 000

10. Opérations entre apparentés

En vertu du principe de propriété commune, le ministère est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d'État du gouvernement du Canada. Le ministère conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon des modalités commerciales normales. De plus, au cours de l'exercice, le ministère reçoit gratuitement des services d'autres ministères, comme il est indiqué à la partie (a).

(a) Services fournis gratuitement par d'autres ministères :
Au cours de l'exercice, le ministère reçoit gratuitement des services d'autres ministères (installations, frais juridiques, couverture pour l'indemnisation des accidentés du travail et cotisations de l'employeur au régime de soins de santé et au régime de soins dentaires). Ces services gratuits ont été constatés comme suit dans l'état des résultats du ministère :


Services fournis gratuitement par d'autres ministères - (en milliers de dollars)
  2008 2007
Installations
41 238
34 914
Cotisations de l'employeur au régime de soins de santé et au régime de soins dentaires
46 825
50 980
Couverture pour l'indemnisation des accidentés du travail
646
711
Services juridiques
5 800
5 339
 
94 509
91 944

Le gouvernement a structuré certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l'efficience et l'efficacité de sorte qu'un seul ministère mène sans frais certaines activités au nom de tous. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d'émission des chèques offerts par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada ne sont pas inclus à titre de charge dans l'état des résultats du ministère.

(b) Soldes des créditeurs et débiteurs à la fin de l'exercice entre apparentés :


Créditeurs - Autres ministères et organismes
2008 2007
24 371 18 941

11. Chiffres correspondants

Les chiffres de l'exercice précédent ont été reclassés afin de les rendre conformes à la présentation adoptée pour l'exercice en cours.



Section IV : Autres sujets d'intérêt

Opérations régionales de Santé Canada, un aperçu

Les sept bureaux régionaux de Santé Canada (Colombie-Britannique, Alberta, Manitoba et Saskatchewan, Ontario, Québec, Atlantique et Région du Nord) représentent le Ministère aux yeux des Canadiens et jouent le rôle de fournisseurs de programmes, de services et d'informations de même que de gardiens et d'organismes de réglementation.

Les Régions ont mené des activités d'extension des services et de mobilisation des partenaires et des intervenants, entre autres les ministères des gouvernements provinciaux et territoriaux, les autorités régionales en santé, les services de santé, les établissements de recherche et d'enseignement, les organisations non gouvernementales et les organismes dirigeants des Premières nations et des Inuits.

Les sources de renseignements et l'expertise sur les politiques des Régions permettent au Ministère de satisfaire aux divers besoins des Canadiens dans les domaines de la santé des Premières nations et des Inuits, des activités d'inspection et de surveillance, des drogues et des substances contrôlées, des pesticides et des produits alimentaires et de santé.

Les bureaux régionaux de Santé Canada ont collaboré avec les partenaires internes et externes pour mener des activités qui soutiennent et permettent une exécution plus efficace des programmes.

La Région de l'Atlantique a collaboré avec les Premières nations Mushuau et Sheshatshiu, le gouvernement de Terre­-Neuve-et-Labrador, Affaires indiennes et du Nord Canada et la Table de négociation principale des Innus afin d'étudier les effets immédiats sur la santé des membres des deux communautés de leur déménagement de Davis Inlet à Natuashish d'évaluer leur état de santé et leurs préoccupations pour les inclure dans le plan de santé communautaire de Sheshatshiu. Ces activités ont mené à l'élaboration de plans de travail pour appuyer les deux communautés innues à concevoir un système de santé dont elles seront responsables.

Suite à l'adoption de la nouvelle Ligne directrice nationale sur la concentration moyenne de radon, la Région du Québec a entrepris la mise en oeuvre d'un programme de sensibilisation. Trois ateliers d'information destinés à l'industrie du bâtiment ont été organisés et ont permis de rassembler 140 professionnels appelés soit à évaluer la teneur en radon ou à appliquer des mesures d'atténuation. Un séminaire de deux jours sur la gestion des risques environnementaux et sur la santé liés à l'exposition au radon de la population québécoise a également été offert à plus de 50 professionnels de la santé, afin de leur fournir les habiletés dans leurs interventions auprès de la population.

La Région de l'Ontario a appuyé le Réseau de santé publique des Grands Lacs (RSPGL), dans le cadre d'un engagement conjoint en vertu de l'Accord Canada-Ontario de 2002 concernant l'écosystème du bassin des Grands Lacs (ACO), qui facilite le partage de données scientifiques sur la santé environnementale parmi les agouvernements fédéral, provinciaux et municipaux afin de satisfaire aux besoins des Services de santé publique de l'Ontario (SSP) et de leurs médecins hygiénistes. Les membres du Réseau, qui est géré par le Programme de la sécurité des milieux
De la Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs, ont organisé quatre téléconférences pour discuter des effets sur la santé humaine de facteurs environnementaux (p.ex. changements climatiques; fumée de bois; pesticides et radon), deux réunions du comité directeur et un atelier sur la communication des risques pour les travailleurs de la santé environnementale de première ligne. Le Réseau est une initiative locale unique qui appuie le rétablissement et la protection de l'écosystème du bassin des Grands Lacs.

La Région du Manitoba et de la Saskatchewan a établi une collaboration entre les ministères fédéraux pour la planification de la lutte contre la pandémie d'influenza. De cette façon, la Région a fait progresser l'état de préparation du Conseil fédéral du Manitoba et du Conseil fédéral du Saskatchewan pour faire en sorte que le gouvernement du Canada soit davantage en mesure de traiter des enjeux transversaux liés à la gestion d'une pandémie et des urgences.

Pour aborder les préoccupations environnementales et de santé soulevées par la croissance rapide de l'industrie des sables bitumineux, la Région de l'Alberta a rassemblé des experts régionaux et nationaux de toutes les directions générales  de Santé Canada pour former le Groupe de travail sur les sables bitumineux. Le Groupe de travail a reconnu la nécessité de l'adoption d'une approche plus cohérente dans tout le portefeuille de la Santé et au sein du gouvernement fédéral en général.
 
La Région de la Colombie-Britannique a facilité la ratification du plan tripartite sur la santé des Premières nations au Canada entre Santé Canada, le gouvernement de la Colombie-Britannique et le British Columbia First Nations Leadership Council. Le plan prévoit un cadre de collaboration pour combler les lacunes en santé entre les peuples des Premières nations et les autres habitants de la Colombie-Britannique et pour faire en sorte que les Premières nations participent pleinement à la prise de décisions relatives à leur santé.
 
La Région du Nord a collaboré avec les gouvernements du Nunavut et des Territoires du
Nord-Ouest afin d'instaurer de nouveaux accords de financement pour des programmes de santé destinés aux Premières nations et aux Inuits qui visent à réduire le fardeau administratif et à fournir une souplesse maximale des ressources. Par des initiatives comme le Fonds pour l'adaptation des services de santé et l'Initiative sur les ressources humaines en santé autochtone, la Région du Nord a octroyé des fonds à des organismes territoriaux représentant les Premières nations et les Inuits pour les aider à financer leurs capacités et leur permettre de participer pleinement à ces initiatives.

Faire avancer le programme des sciences

Santé Canada s'appuie sur une application rigoureuse de la recherche scientifique pour respecter les volets relatifs à la réglementation et aux politiques de son mandat. Le Ministère a consacré environ 349 millions de dollars aux sciences et à la technologie (S et T), à savoir 61 millions de dollars pour la recherche et le développement (R et D) et 288 millions de dollars à des activités scientifiques connexes (ASC).

En raison de la portée de ses responsabilités quant aux activités scientifiques connexes ainsi que la recherche et le développement, le Ministère compte sur des scientifiques appartenant à divers domaines, notamment les sciences naturelles et de la vie et les sciences sociales. Ils assument les fonctions essentielles suivantes : mener des recherches scientifiques et sur des politiques de pointe; fournir des connaissances à la population canadienne, aux travailleurs et intervenants de la santé pour leur permettre de prendre des décisions éclairées quant à la protection de leur santé et de leur environnement; surveiller les menaces pour la santé et effectuer des recherches sur ces dernières ainsi que promouvoir une prise de décisions et des politiques solides pour aider à réduire les risques pour la santé.

Santé Canada a renforcé ses activités scientifiques dans trois secteurs, à savoir les conseils, la gestion et la promotion.

Conseils scientifiques - Promouvoir l'utilisation efficace de la science dans la prise de décisions

Trois comités fournissent des conseils scientifiques indépendants.

Le Conseil consultatif des sciences (CCS) fournit des conseils d'expert multidisciplinaires et stratégies à Santé Canada et à l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) sur les activités scientifiques menées et les données scientifiques utilisées par les deux organismes dans leur prise de décisions fondées sur des données probantes.

Le Comité d'éthique de la recherche (CER) de Santé Canada est composé d'un groupe d'experts indépendants qui font en sorte que la recherche du Ministère avec des humains satisfait aux normes éthiques les plus rigoureuses. Les membres du CER se sont réunis 10 fois et ont examiné 211 protocoles de recherche.
                       
Le Comité canadien de l'intégrité de la recherche (CCIR) a commandé une étude spécialisée portant sur les politiques sur l'intégrité dans la recherche au Canada et dans la communauté internationale et sur la prévalence des cas d'inconduite en recherche au Canada. La haute direction de Santé Canada a approuvé l'élaboration d'un cadre sur les politiques en matière d'intégrité scientifique au sein du Ministère.

Gestion de la science - Renforcer les capacités et la qualité en science

Les comités du Ministère des activités scientifiques contribuent à une gestion efficace des enjeux en fournissant régulièrement des occasions aux directions générales de s'informer et de se consulter mutuellement afin d'élaborer des approches harmonisées relatives aux fonctions scientifiques clés. Par un examen coordonné des travaux menés par le Groupe d'experts indépendant sur le transfert de la gestion des laboratoires fédéraux à vocation non réglementaire, Santé Canada a relevé d'importants critères permettant de gérer autrement son infrastructure de laboratoire.

Santé Canada a collaboré avec des partenaires et des intervenants sur une Stratégie des sciences et de la technologie (S et T) en vue d'augmenter la contribution de la science dans l'atteinte des priorités et le respect du mandat du Ministère et de renforcer les liens entre la science et les politiques.

Santé Canada utilise ses liens interministériels quant à la politique horizontale de S et T afin d'influer sur les initiatives mises en oeuvre à l'échelle du gouvernement, comme la Stratégie des S et T et la Stratégie pour le Nord, qui ont été énoncées dans le discours du Trône de 2007, et de profiter de ces dernières. Les sciences et technologies de la santé et de la vie sont des thèmes prioritaires dans la Stratégie des S et T. Le Ministère a fait de la santé un point d'intérêt dans les discussions sur la Stratégie pour le Nord et, en collaboration avec ses partenaires du portefeuille de la Santé (Instituts de recherche en santé du Canada et l'ASPC), a fait en sorte que la recherche, la surveillance et l'analyse scientifiques jouent un rôle prépondérant dans la garantie de l'amélioration de la santé dans le Nord.

Il est essentiel de favoriser l'établissement de liens avec des partenaires et des intervenants externes pour avoir accès à des données scientifiques et améliorer la capacité scientifique du Ministère. D'importants organismes scientifiques et de recherche du fédéral ont exprimé leur intérêt pour une collaboration accrue sur des initiatives de recherche stratégiques, de surveillance et d'accès aux établissements de S et T.

Santé Canada a élaboré et mis en oeuvre une Politique de Santé Canada sur l'approbation et la gestion des nominations à des postes de professeur auxiliaire en vue d'assurer une approche cohérente de l'examen et de l'approbation de toutes les affiliations avec des universités, y compris les professeurs auxiliaires, de ses employés professionnels. Santé Canada a également participé au programme interministériel des Scientifiques aux postes de commande. Ces gestionnaires scientifiques reçoivent une formation spécialisée en gestion et obtiennent une vaste expérience afin d'assurer un soutien scientifique de la plus haute qualité pour la prise de décisions du Ministère.

Pour renforcer la capacité en recherche, 10 bourses postdoctorales supplémentaires ont été remises dans le cadre du Programme de bourses postdoctorales (PBP) et le Ministère a continué de gérer le Programme des bourses de recherche scientifique du CRSNG. Ces programmes d'études postdoctorales apportent de nouvelles idées et des données scientifiques de pointe au Ministère, fournissent aux boursiers un aperçu des besoins et des activités de Santé Canada et permettent de relever de nouveaux employés potentiels.

Santé Canada a tenu des ateliers sur les enjeux de propriété intellectuelle à l'intention des scientifiques et des gestionnaires afin de les sensibiliser davantage à la gestion des inventions et des brevets au sein du Ministère pour que la recherche du Ministère profite à tous les Canadiens.

Promotion de la science - Faire connaître les activités scientifiques menées à Santé Canada

Le Forum scientifique annuel de Santé Canada, qui s'est tenu à Ottawa en octobre 2007, était axé sur le thème « Intégrer la science, la réglementation et l'élaboration de politiques pour améliorer la santé des Canadiens » et les sous-thèmes suivants : 1) Sciences et technologies émergentes; 2) Interactions entre la santé et l'environnement et 3) Transfert et applications des connaissances. Cet événement a permis de mieux faire connaître les excellentes activités scientifiques et de recherche menées au Ministère et de faciliter la collaboration et le partage d'informations entre les chercheurs et les décisionnaires de Santé Canada et leurs homologues de partout au Canada.



Section V : Autre Information

Coordonnées des bureaux régionaux du Ministère

Région du Nord
60, rue Queen, Suite 1400
Ottawa, Ontario
K1A 0K9
Enquêtes générales: 1-866-509-1769
Enquêtes des services de santé non assurés :
1-888-332-9222
Télécopieur: 613-954-9953 ou 1-800-949-2718

Région de l'Atlantique
1505, rue Barrington, Suite 1917
Halifax, Nouvelle-Écosse
B3J 3Y6
Téléphone :    902-426-2038
Télécopieur :  902-426-3768

Région du Manitoba et de la Saskatchewan
391, avenue York, Suite 450
Indice postal B200
Winnipeg, Manitoba
R3C 4W1
Téléphone :   204-983-2508
Télécopieur : 204-983-3972

Région du Québec
Complexe Guy-Favreau
Tour Est, Suite 200
200 boul. René-Lévesque Ouest
Montréal, Québec
H2Z 1X4
Téléphone :   514-283-5186
Télécopieur : 514-283-1364

Région de l'Alberta
Place Canada, Suite 730
9700, avenue Jasper
Edmonton, Alberta
T5J 4C3
Téléphone :   780-495-6815
Télécopieur : 780-495-5551

Région de l'Ontario
180, rue Queen Ouest,
Toronto, Ontario
M5V 3L7
Téléphone :    416-973-4389
Sans frais :  1-866-999-7612
Télécopieur :   416-973-1423

Région de la Colombie-Britannique et de la Yukon
757, rue West Hastings, Pièce 235
Vancouver, Colombie-Britannique
V6C 1A1
Téléphone :   604-666-2083                        
Télécopieur : 604-666-2258

Région de la Capitale Nationale
0900C2, Étage podium
Immeuble Brooke-Claxton
70, promenade Columbine
Ottawa, Ontario
K1A 0K9
Téléphone :   613-957-2991
Télécopieur : 613-941-5366


  1. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les lois, veuillez consulter le site Web du ministère de la Justice à l'adresse suivante : http://laws.justice.gc.ca/fr
  2. http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/qual/acces/wait-attente/index-fra.php
  3. http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/qual/patient_securit/cpsi-icsp-fra.php
  4. http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/hhr-rhs/strateg/recru/init-prof-educ-fra.php
  5. http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/hhr-rhs/strateg/recru/init-prof-educ-fra.php
  6. http ://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/ehealth-esante/ehr-dse/index-fra.php
  7. http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/prim/phctf-fassp/index-fra.php
  8. http://www.mentalhealthcommission.ca/mhcc-fr.php
  9. http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/35803.html
    http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/media/nr-cp/_2006/2006_48-fra.php
  10. Le CCCEM est le comité d'experts qui fait les recommandations du PCEM
  11. http://cadth.ca/index.php/fr/cdr
  12. http://www.cmte.parl.gc.ca/cmte/CommitteePublication.aspx?COM=13189&Lang=1&Sourceld=228685
  13. http://cadth.ca/
  14. http://www.cadth.ca/index.php/fr/cadth/corporate-profile/ekos-evaluation
  15. http://www.pmprb-cepmb.gc.ca/francais/view.asp?x=496
  16. http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/pharma/nps-snpp/securit/index-fra.php
  17. http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/branch-dirgen/hpb-dgps/iad-dai/index-fra.php
  18. http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/intactiv/index-fra.php
  19. http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/branch-dirgen/hpb-dgps/igovad-daigov/index-fra.php
  20. http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/medi-assur/res/ar-ra-fra.php
  21. http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/branch-dirgen/hpb-dgps/arad-draa/index-fra.php
  22. http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/branch-dirgen/hpb-dgps/igovad-daigov/olcdb-baclo-fra.php
  23. http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/iyh-vsv/index-fra.php
  24. http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/branch-dirgen/hpfb-dgpsa/blueprint-plan/blueprint-plan_II-fr.php
  25. http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/pubs/hpfb-dgpsa/strat-plan-2007-2012-fra.php
  26. http://www.healthcanadians.ca/pr-rp/action/plan_e.html
  27. http://www.parl.gc.ca/common/bills_ls.asp?lang=E&ls=c51&source=library_prb&Parl=39&39Ses=2
  28. http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/homologation-licensing/index-eng.php
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  30. http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/finance/costs-couts/consultation/activit/off_notice-fra.php
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  70. En raison de problèmes entourant l'exhaustivité des données de l'état civil des Premières nations, il est possible que ces statistiques soient plus élevées. Source : Santé Canada, Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits.
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