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L'honorable Jean-Pierre Blackburn
Ministre du Travail et ministre de l�Agence de d�veloppement �conomique du Canada pour les r�gions du Qu�bec
Le Tribunal canadien des relations professionnelles artistes-producteurs administre un r�gime de n�gociation collective pour les artistes professionnels autonomes et les producteurs relevant de la comp�tence f�d�rale. Aux termes de la partie II de la Loi sur le statut de l'artiste, le Tribunal d�finit les secteurs de l'activit� culturelle et artistique sujets � la n�gociation collective, accr�dite les associations pour la repr�sentation des artistes dans ces secteurs et statue sur les plaintes relatives aux pratiques d�loyales de travail ainsi que sur les autres affaires dont il est saisi par les parties en vertu de la Loi.
La Loi sur le statut des artistes vot�e par le Parlement en 1992 s'inscrit dans le cadre d'un engagement � reconna�tre et � r�compenser la contribution des artistes � l'enrichissement social, culturel, �conomique et politique du pays. La Loi reconna�t que les relations professionnelles constructives dans le secteur des arts et de la culture constituent un �l�ment important du dynamisme de notre culture et de notre patrimoine.
Au cours des douze derni�res ann�es, le Tribunal a d�fini 26 secteurs d'activit� artistique et accr�dit� 24 associations d'artistes pour les repr�senter. Depuis qu'elles ont �t� accr�dit�es, les associations d'artistes ont conclu plus de 60 accords-cadres avec les producteurs, y compris les producteurs d'�tat et les services de t�l�vision sp�cialis�e. Plus de la moiti� de ces accords-cadres sont les tout premiers � �tre conclus entre les parties.
Bien que le Tribunal continue d'enregistrer des progr�s vers la r�alisation de son objectif strat�gique, favoriser l'�tablissement de relations professionnelles constructives entre les artistes ind�pendants et les producteurs dans son champ de comp�tence, le Tribunal a mis plus d'emphase r�cemment pour se tenir � la fine pointe de l'�volution constante dans son champ de comp�tence. La radiodiffusion, l'un des principaux domaines de comp�tence du Tribunal, est en train de subir des transformations importantes (fusions, changements de propri�t�, nouvelles technologies et perturbation des mod�les traditionnels d'entreprises) qui ont un impact consid�rable sur le travail du Tribunal. La complexit� du nouvel environnement m�diatique num�rique met les artistes et leurs associations, ainsi que les radiodiffuseurs, devant des d�fis sans pr�c�dent relatifs � l'accr�ditation et � la n�gociation. Le Tribunal doit bien comprendre ces changements afin de s'assurer que les principes du droit du travail, ainsi que ses propres pr�c�dents, sont appliqu�s de mani�re appropri�e.
Jusqu'� tout r�cemment, une bonne partie du travail du Tribunal �tait centr�e sur l'accr�ditation. La plupart des secteurs sont maintenant d�finis, et les associations d'artistes ont �t� accr�dit�es pour les repr�senter. Le Tribunal sera probablement appel� � faire face � des changements dans la d�finition des secteurs et possiblement dans la repr�sentation, mais autrement, son travail sera sans doute de plus en plus port� vers les plaintes et les demandes de d�termination.
Afin d'atteindre pleinement son r�sultat strat�gique, le Tribunal doit s'assurer que la Loi est largement connue et bien comprise, et que dans le milieu qu'il dessert, ses services sont bien compris et consid�r�s comme �tant facilement accessibles. Par cons�quent, pour cette ann�e et pour l'avenir imm�diat, les efforts du Tribunal ont �t� r�orient�s afin d'informer et d'aider pleinement les artistes, les associations et les producteurs quant � leurs droits et � leurs responsabilit�s en vertu de la Loi, et par rapport aux services que le Tribunal peut leur offrir.
Le Tribunal demeure engag� � l'�gard des recommandations faites par le minist�re du Patrimoine canadien � l'issue de l'examen de la Loi en 2002. Il s'agit notamment des modifications visant � permettre l'arbitrage dans les n�gociations lors d'un premier contrat, la simplification de la proc�dure d'ajout des cat�gories professionnelles devant �tre couvertes par la Loi et la cr�ation d'une association regroupant les producteurs d'�tat qui n�gocierait avec les associations d'artistes.
Le Tribunal est aussi d'avis qu'une modification de la Loi pourrait faciliter l'�laboration de la l�gislation sur le statut de l'artiste au niveau provincial. Une telle l�gislation constituerait un compl�ment important au travail du Tribunal parce qu'il y a beaucoup d'activit�s culturelles et artistiques qui rel�vent de la comp�tence des provinces. � ce jour, le Qu�bec est la seule province ayant l�gif�r� sur un r�gime de n�gociation collective pour les artistes et les producteurs. Plusieurs autres provinces ont r�cemment envisag� d'adopter des dispositions l�gislatives similaires, mais elles sont pr�occup�es par le co�t qu'occasionnerait la cr�ation de nouveaux tribunaux sp�ciaux au niveau provincial pour administrer la n�gociation collective dans le secteur culturel. Le Tribunal estime que, si la loi provinciale et la Loi sur le statut de l'artiste sont fondamentalement uniformes, une modification de la Loi serait b�n�fique si elle permettait au ministre et � la province de s'entendre afin que le Tribunal puisse administrer la loi provinciale au nom de la province. Les provinces pourraient ainsi profiter de l'expertise et des ressources du Tribunal, ce qui contribuerait � une administration coh�rente de mesures l�gislatives semblables.
Je soumets, aux fins de d�p�t au Parlement, le Rapport minist�riel sur le rendement (RMR) de 2006-2007 du Tribunal canadien des relations professionnelles artistes-producteurs.
Le pr�sent document a �t� pr�par� conform�ment aux principes de pr�paration des rapports �nonc�s dans le Guide de pr�paration de la Partie III du Budget des d�penses 2006-2007 : Rapports sur les plans et les priorit�s et Rapports minist�riels sur le rendement :
_______________________________________
Peter Annis
Pr�sident et premier dirigeant
Le 14 septembre 2007
Raison d'�tre – Le Tribunal canadien des relations professionnelles artistes-producteurs (TCRPAP) administre la partie II de la Loi sur le statut de l'artiste, qui porte sur les relations professionnelles entre les artistes autonomes et les producteurs qui rel�vent de la comp�tence f�d�rale. Ce faisant, le TCRPAP contribue � l'�tablissement de rapports constructifs entre ces parties.
2006-2007 | ||
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D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
1 900 $ | 1 900 $ | $1 340 $ |
2006-2007 | ||
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Pr�vues | R�elles | �cart |
10 | 10 | 0 |
2006-2007 (en milliers de $) | ||||
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�tat du rendement | D�penses pr�vues | D�penses r�elles |
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R�sultat strat�gique : relations professionnelles constructives entre les artistes ind�pendants et les producteurs relevant du TCRPAP | ||||
Priorit� no 1 | Traitement rapide et de qualit� des dossiers | Accompli | 1 600 $ | 1 140 $ |
Priorit� no 2 | Les clients sont pleinement inform�s et aid�s | Accompli | 300 $ | 200 $ |
Dans son Rapport sur les plans et les priorit�s pour 2006-2007, le Tribunal a indiqu� que l'une de ses priorit�s serait de travailler sur les modifications � apporter � la Loi sur le statut de l'artiste, afin d'y inclure les changements recommand�s � l'issue de l'examen de la Loi en 2002. Le Tribunal a �cart� cette initiative de la liste de ses priorit�s parce que seul le minist�re du Patrimoine canadien peut proposer des modifications � la Loi. Cependant, le Tribunal continue de croire que les changements propos�s � la suite de l'examen de la Loi en 2002 seraient b�n�fiques et il reste dispos� � apporter son aide au cas o� le minist�re entreprendrait des modifications. Il s'agit d'une d�cision n'ayant aucune implication sur le plan des ressources.
Le Tribunal canadien des relations professionnelles artistes-producteurs est un organisme f�d�ral quasi-judiciaire et ind�pendant charg� de l'application des dispositions de la partie II de la Loi sur le statut de l'artiste qui r�git les relations professionnelles entre les artistes autonomes et les producteurs qui rel�vent de la comp�tence f�d�rale. Le Tribunal rel�ve du Parlement par l'entremise du ministre du Travail. La partie II de la Loi attribue �galement des responsabilit�s au ministre du Patrimoine canadien.
En vertu de la Constitution du Canada, la r�glementation des relations de travail entre la grande majorit� des travailleurs et des employeurs rel�ve de la comp�tence l�gislative des provinces. Le gouvernement f�d�ral est cependant comp�tent pour r�glementer les relations de travail dans quelques secteurs d'activit�s, notamment, la radiodiffusion, les banques, les t�l�communications, le transport interprovincial et les institutions gouvernementales f�d�rales. Le Tribunal est l'un des quatre organismes qui r�gissent les relations de travail qui rel�vent de la comp�tence f�d�rale. Les trois autres sont le Conseil canadien des relations industrielles, la Commission des relations de travail dans la fonction publique et le Tribunal de la dotation de la fonction publique. Le Conseil canadien des relations industrielles s'occupe des relations de travail surtout entre les employeurs du secteur priv� qui rel�vent de la comp�tence f�d�rale et leurs employ�s. La Commission des relations de travail dans la fonction publique s'occupe quant � elle des relations de travail entre la plupart des institutions du gouvernement f�d�ral et leurs employ�s. Le Tribunal de la dotation de la fonction publique se charge de r�gler les plaintes li�es � des nominations internes et � des mises en disponibilit� provenant des employ�s de la fonction publique f�d�rale.
La Loi sur le statut de l'artiste dispose que les producteurs assujettis � la comp�tence du Tribunal sont les entreprises de radiodiffusion qui rel�vent du Conseil de la radiodiffusion et des t�l�communications canadiennes, les minist�res f�d�raux et la majorit� des organismes f�d�raux et des soci�t�s d'�tat (notamment l'Office national du film et les mus�es nationaux).
Par ailleurs, la Loi stipule que les artistes autonomes vis�s par la comp�tence du Tribunal comprennent les artistes r�gis par la Loi sur le droit d'auteur (comme les �crivains, les photographes et les compositeurs de musique), les interpr�tes (comme les acteurs, les musiciens et les chanteurs), les r�alisateurs et d'autres professionnels qui participent � la cr�ation d'une production par des activit�s comme la conception de l'image, de l'�clairage et des costumes.
Le mandat conf�r� par la Loi au Tribunal est le suivant:
Les associations d'artistes accr�dit�es en vertu de la Loi sur le statut de l'artiste ont le droit exclusif de n�gocier des accords-cadres avec les producteurs. Un accord-cadre pr�cise les conditions minimales selon lesquelles un producteur retient les services ou commande une œuvre d'un artiste autonome dans un secteur donn�.
On peut avoir acc�s � la Loi sur le statut de l'artiste, aux responsabilit�s du Tribunal pr�vues par la Loi, au r�glement sur les cat�gories professionnelles, aux d�cisions et aux rapports au Parlement et aux organismes centraux en consultant le site Web du Tribunal � l'adresse suivante : www.capprt-tcrpap.gc.ca.
La figure 1 donne un aper�u des responsabilit�s et des processus principaux du Tribunal pr�vus � la partie II de la Loi sur le statut de l'artiste.
Figure 1. Les responsabilit�s et processus principaux du Tribunal
La contribution du secteur des arts et de la culture � l'�conomie canadienne est consid�rable. En 2002, l'ann�e la plus r�cente pour laquelle on dispose de statistiques, le secteur des arts et de la culture a contribu� pour 39 milliards de dollars � l'�conomie canadienne, soit pr�s de 4 p. 100 du produit int�rieur brut. En plus de profiter � l'�conomie canadienne, le travail des artistes canadiens permet d'enrichir nos vies quotidiennes et de faire valoir la r�alit� canadienne au pays et � l'�tranger.
Malheureusement, l'importance du travail des artistes canadiens ne se traduit pas dans les revenus qu'ils touchent. Selon Statistique Canada, le revenu moyen des artistes a augment� de 26 p. 100 de 1991 � 2001. Cette augmentation n'a toutefois port� leur revenu moyen qu'� 23 500 $ en 2001, un chiffre largement inf�rieur � celui du revenu moyen de l'ensemble des travailleurs canadiens (31 800 $), et ce malgr� un niveau d'�ducation des artistes plus �lev� que la moyenne.
En plus d'avoir des revenus peu �lev�s, un grand nombre d'artistes ont un statut de travailleurs autonomes, et ne b�n�ficient donc pas des avantages qu'ont les travailleurs salari�s tels que l'assurance-emploi, les prestations pour la formation et un fonds de pension. Par exemple, selon les donn�es tir�es du recensement, pr�s de 70 pour cent des artistes en arts visuels et pr�s de 50 pour cent des �crivains et des artisans travaillent en tant qu'entrepreneurs ind�pendants. Quelque 100 000 artistes autonomes rel�vent de la comp�tence du Tribunal. 1
Le gouvernement f�d�ral s'est dot� d'un ensemble d'institutions, de programmes et de politiques pour reconna�tre et soutenir les artistes et les producteurs. La Loi sur le statut de l'artiste et le Tribunal font partie du syst�me de soutien aux arts et � la culture au Canada.
Cependant, les r�percussions de la Loi sont limit�es en raison du champ restreint de sa comp�tence. Le travail qui s'effectue dans le secteur culturel rel�ve pour la plus grande part de la comp�tence provinciale, notamment l'enregistrement sonore, les expositions d'art, les productions th��trales, l'�dition de livres et la vaste majorit� des productions cin�matographiques et t�l�visuelles. � ce jour, le Qu�bec est la seule province dont la l�gislation accorde le droit � la n�gociation collective aux artistes autonomes. La n�cessit� de la l�gislation provinciale a �t� reconnue par le Comit� permanent du Patrimoine canadien dans son neuvi�me rapport, en 1999 et r�affirm�e par le minist�re du Patrimoine canadien dans l'�valuation en 2002 des dispositions et du fonctionnement de la Loi sur le statut de l'artiste. 2
La Saskatchewan a adopt� en 2002 une loi habilitante sur le statut de l'artiste, et le gouvernement de la Saskatchewan �tudie la possibilit� d'introduire un cadre juridique de n�gociation collective pour une certaine partie du travail artistique dans cette province, � date cette loi n'a pas �t� adopt�e. La province de l'Ontario a adopt� r�cemment une loi se rapportant au statut de l'artiste, toutefois, la question de la n�gociation collective n'y figure pas.
Le Tribunal appuie le principe de l'adoption d'une l�gislation sur le statut de l'artiste dans un plus grand nombre de provinces. En ce sens, il a offert son soutien � la Saskatchewan, comme l'avait souhait� la province, dans son processus menant � l'adoption d'une l�gislation sur le statut de l'artiste. Cette aide s'est traduite par une description pr�cise du fonctionnement du
Tribunal f�d�ral et des le�ons et exp�riences apprises depuis l'application de la Loi. Le Tribunal continuera donc de fournir des renseignements aux d�cideurs et aux autres parties int�ress�es � conna�tre les avantages d'une telle l�gislation.
Les r�percussions de la Loi sont d'autre part limit�es compte tenu du fait que peu d'institutions f�d�rales, nomm�es comme producteurs gouvernementaux conform�ment � la Loi sur le statut de l'artiste, ont n�goci� des accords-cadres avec des associations d'artistes. N'ayant ni le temps ni les ressources voulus, les associations d'artistes pr�f�reraient n�gocier avec des associations de producteurs plut�t qu'avec chaque producteur individuellement. Un bon nombre de producteurs gouvernementaux pr�f�reraient �galement d�signer un minist�re � titre de n�gociateur principal. L'une des recommandations du rapport d'�valuation pr�sent� par le minist�re du Patrimoine canadien en 2002, vise � �tudier la possibilit� d'�tablir un responsable de la n�gociation pour tous les minist�res f�d�raux. Le Tribunal appuie cette recommandation, qui devrait faciliter la n�gociation et rendre la d�marche plus rentable.
Mis � part la sp�cificit� de l�gislation et le caract�re unique de sa client�le, le Tribunal n'en est pas moins une institution f�d�rale qui doit faire preuve de prudence et de mod�ration en d�pensant les fonds publics et qui doit produire � l'intention du Parlement et du contribuable des rapports de reddition de compte empreints de transparence. Lorsqu'il a �t� mis sur pied en 1993, le Tribunal a adopt� des pratiques qui en font un organisme efficient, avec un �nonc� d'objectifs clair, des normes �lev�es pour la prestation des services, un cadre complet pour la mesure de rendement et des pratiques transparentes en mati�re de reddition des comptes sur ses activit�s et ses r�sultats. L'�quipe de direction a adh�r� � ce cadre d�s son adoption et n'a cess� de s'y appuyer au fur et � mesure de l'�volution du Tribunal.
En tant qu'organisme de tr�s petite taille, le Tribunal rencontre un obstacle particulier dans le cadre de ses op�rations : accomplir un nombre �lev� de t�ches avec un personnel limit�. � cela s'ajoute le fait que la charge de travail est impr�visible et changeante, puisque ce sont les parties qui d�cident de soumettre des demandes au Tribunal. Pour relever les d�fis que pose cette situation, le Tribunal s'est toujours appuy� sur des pratiques telles que l'impartition et le partage de ses locaux, comme il est expliqu� � la partie II du rapport, � la rubrique � Gestion financi�re et leadership �.
En favorisant des relations de travail harmonieuses entre les artistes autonomes et les producteurs qui rel�vent de sa comp�tence, le Tribunal s'attend � ce que le revenu des artistes augmente, que leurs conditions de travail s'am�liorent, que les artistes soient plus enclins � poursuivre leur carri�re dans le secteur artistique et que les producteurs aient � leur disposition une r�serve suffisante d'artistes talentueux et bien form�s. Ainsi, le Tribunal contribue, gr�ce � son programme, aux r�sultats escompt�s par le gouvernement f�d�ral, � savoir, une culture et un patrimoine canadiens dynamiques.
Le Tribunal poursuit un r�sultat strat�gique : favoriser des relations professionnelles constructives entre les artistes autonomes et les producteurs qui rel�vent de sa comp�tence. Il a une activit� de programme : traiter les dossiers qui lui sont soumis. Le rendement g�n�ral du Tribunal �quivaut � son � rendement par r�sultat strat�gique � pr�sent� � la partie II du rapport. Comme il sera expliqu� � cette partie du rapport, le Tribunal continue de travailler en vue d'atteindre son r�sultat strat�gique.
La partie II de la Loi et son r�gime de n�gociation collective visent � favoriser les relations professionnelles constructives entre les artistes et les producteurs relevant de la comp�tence f�d�rale. C'est le seul r�sultat strat�gique de l'architecture des activit�s de programme du Tribunal approuv�e par le Conseil du Tr�sor pour l'exercice 2006-2007.
Pendant l'exercice 2006-2007, le Tribunal a poursuivi deux priorit�s afin d'atteindre ce r�sultat strat�gique. Il a continu� � se consacrer au traitement des demandes introduites en vertu de la Loi, gr�ce � un service rapide et de haute qualit�. Il a aussi veill� � ce que les clients soient pleinement inform�s et aid�s. (Tel qu'indiqu� � la section I, la troisi�me priorit� mentionn�e dans le Rapport sur les plans et les priorit�s 2006-2007, � savoir l'assistance � l'�laboration des modifications de la Loi n'a pas �t� poursuivie, �tant donn� qu'elle �tait hors du mandat du Tribunal.)
Le cadre de mesure du rendement de ces actions est pr�sent� dans le Rapport sur les plans et les priorit�s du Tribunal et expos� en r�sum� ci-dessous. Les r�sultats du rendement sont rapport�s ci-dessous et pr�sent�s dans les tableaux A, B et C.
Le taux d'activit� relative aux dossiers en 2006-2007 a �t� semblable � celui de l'exercice 2005-2006. Le Tribunal a rendu une d�cision finale dans six affaires (dont cinq r�solues sans audience) et deux d�cisions partielles. � la fin de l'ann�e, deux dossiers �taient en instance. Pour plus de d�tails, se reporter au rapport annuel du Tribunal pour l'exercice 2006-2007 et aux Bulletins d'information disponibles dans le site Web du Tribunal au www.capprt-tcrpap.gc.ca .
Le Tribunal a �valu� sa rapidit� en r�pertoriant les d�lais pour rendre ses d�cisions apr�s l'audience et le temps de traitement des demandes. Le temps de traitement des demandes en tant qu'indicateur devrait �tre r�vis�; en effet, une �valuation ad�quate de la rapidit� du traitement des dossiers devrait sans doute tenir compte des cas qui sont r�solus sans audience. Le Tribunal a d�cid� de continuer d'utiliser cet indicateur pour le moment, mais celui-ci sera r��valu� et possiblement adapt� dans le Rapport sur les plans et les priorit�s pour la prochaine p�riode de planification.
Dans le seul cas o� le Tribunal a �mis une d�cision motiv�, le d�lai a �t� de 29 jours apr�s l'audience, c'est-�-dire bien en de�� de l'objectif de 60 jours. En ce qui concerne le second indicateur de rapidit�, � savoir le temps moyen mis pour le traitement des demandes, le Tribunal a d�pass� son objectif et a consid�rablement am�lior� son efficacit�, qui se situe au-dessus de la moyenne pour les 10 derni�res ann�es. Ces r�sultats sont pr�sent�s dans le tableau A.
Indicateur | Objectif | R�sultats |
---|---|---|
D�lai moyen pour la publication des motifs de d�cision apr�s la tenue de l'audience, pour tous les dossiers | Maximum de 60 jours civils | 29 jours |
D�lai moyen pour le traitement de tous les dossiers (� compter de la date de r�ception de la demande compl�te jusqu'� la date de la d�cision) | Maximum de 200 jours civils | 73 jours |
Le second aspect de cette priorit� est la haute qualit� de traitement des dossiers. Il est question ici du travail du personnel qui, entre autres, pr�pare les dossiers et offre des conseils juridiques, ainsi que de celui des membres qui d�lib�rent et rendent des d�cisions.
L'indicateur utilis� est la proportion des d�cisions du Tribunal qui sont confirm�es lors d'un contr�le judiciaire. Conform�ment � la Loi sur le statut de l'artiste, une partie peut, dans certaines circonstances, contester une d�cision du Tribunal en demandant un contr�le judiciaire � la Cour d'appel f�d�rale.
Le Tribunal reconna�t d'embl�e que cet indicateur n'est pas id�al. En effet, la d�cision d'une partie de demander ou non un contr�le judiciaire n'est pas n�cessairement li�e � la qualit� de la d�cision. De plus, les motifs permettant un contr�le judiciaire sont limit�s. La Cour d'appel f�d�rale ne statue pas sur le bien-fond� des d�cisions du Tribunal; elle intervient seulement dans l'un des cas suivants :
Plusieurs conseils de relations de travail et d'autres tribunaux administratifs utilisent et publient ce genre de statistiques. Cependant, la plupart n'ont pas fix� d'objectif � atteindre � cet �gard et ils n'�tablissent pas un lien entre ces r�sultats et la qualit� de leur travail. Le Tribunal continuera � chercher � am�liorer cet indicateur.
Comme l'indique le tableau B, le Tribunal a atteint ses objectifs par rapport � cet indicateur. � ce jour, il en a �t� interjet� appel seulement de trois des 86 d�cisions partielles ou finales rendues par le Tribunal. Deux demandes de contr�le judiciaire ont �t� rejet�es par la Cour d'appel f�d�rale, l'une au cours de l'exercice 1998-1999 et l'autre au cours de l'exercice
2004-2005. La troisi�me demande a �t� retir�e.
Indicateur | Objectif | 1996-2007 |
---|---|---|
Le pourcentage de demandes de contr�le judiciaire qui ont �t� accueillies | Moins de 50 pour cent | 0 pour cent |
Il incombe au Tribunal de veiller � ce que les artistes, associations d'artistes et les producteurs soient enti�rement inform�s de leurs droits et de leurs responsabilit�s en vertu de la Loi sur le statut de l'artiste. Pour que les parties tirent avantage de la Loi, que les n�gociations aient lieu et que les objectifs � long terme de la Loi soient atteints, les parties doivent bien conna�tre et comprendre la l�gislation.
Cette priorit� a toujours fait l'objet d'une attention particuli�re, mais elle a gagn� en importance r�cemment, et par cons�quent, elle a pris place de premier plan du Tribunal en 2006-2007. Le Tribunal reconna�t qu'il doit am�liorer ses relations avec les associations d'artistes et les producteurs, surtout compte tenu de l'incidence possible qu'auront sur le travail du Tribunal les d�veloppements en cours dans l'univers de la radiodiffusion et des nouveaux m�dias. La radiodiffusion repr�sente un des principaux domaines de comp�tence du Tribunal; les d�fis que posent aux associations d'artistes et aux radiodiffuseurs les transformations en cours dans l'industrie de la radiodiffusion (fusions, changements de propri�t�, nouvelles technologies et perturbation des mod�les traditionnels d'entreprises), obligent le Tribunal � d�ployer plus d'efforts pour faciliter l'accr�ditation et la n�gociation en vertu de la Loi.
Le tableau C indique les objectifs d'information et d'aide aux clients, ainsi que les r�sultats atteints. L'�cart entre les objectifs et les r�sultats refl�te les changements dans les priorit�s et la strat�gie du Tribunal. Il faudrait aussi noter que les indicateurs eux-m�mes sont imparfaits.
Deux bulletins d'information ont �t� diffus�s, au lieu des trois pr�vus. Les bulletins d'information sont principalement destin�s � informer le public sur l'avancement des travaux du Tribunal, � savoir le traitement des dossiers qui lui sont soumis; deux bulletins d'information ont donc suffi pour mentionner tous les cas. Un sondage aupr�s des clients dans le but d'�valuer la qualit� de l'information aurait �t� peu pertinent, avec deux bulletins seulement; par cons�quent il n'y en a pas eu.
Le site Web du Tribunal a �t� mis � jour r�guli�rement afin de fournir une information actuelle et exacte. Il a �t� aussi consid�rablement modifi� et r�organis� afin d'attirer l'attention sur les services que le Tribunal peut offrir aux artistes, � leurs associations et aux producteurs. D�j� � cette premi�re importante �tape de sa restructuration, le site Web attire l'attention des visiteurs sur ce que le Tribunal peut faire pour eux et comment interagir avec le Tribunal et il fournit des renseignements adapt�s au statut du visiteur, que ce soit un artiste, une association d'artistes ou un producteur. L'information sur la Loi sur le statut de l'artiste et les r�ponses aux questions portant sur son application et sa signification occupent en ce moment une place plus importante. Les modifications au site web du Tribunal ayant �t� fait r�cemment, le sondage aupr�s des clients pour �valuer l'efficacit� du site Web n'a pas �t� r�alis�.
La Loi est relativement r�cente, et les parties continuent d'apprendre � l'appliquer. Il s'agit l� d'un important objectif de communication pour le Tribunal. Les membres du personnel ont par le pass� tenu des sessions d'information pour clarifier les obligations et les droits des parties en n�gociation dans le cadre de la Loi, et pour permettre aux organisations d'�changer leurs informations et leur exp�rience. Les sessions d'information ont �t� utiles et bien accueillies par les clients. Des sessions d'information ayant �t� tenues au cours des deux derni�res ann�es � la fois avec les associations d'artistes et les producteurs, il n'y en a pas eu au cours de l'exercice 2006-2007. Le groupe de communication du Tribunal a plut�t mis l'accent sur la r�vision de la strat�gie de communication, en portant une attention particuli�re sur la meilleure mani�re pour le Tribunal de servir les artistes, leurs associations et les producteurs.
Le Tribunal re�oit beaucoup de demandes de renseignements de la part de ou au nom des artistes, de leurs associations et des producteurs, qui s'enqui�rent, par exemple, de leurs droits et de leurs obligations aux termes de la Loi sur le statut de l'artiste ou qui veulent savoir si leurs activit�s rel�vent de la comp�tence du Tribunal. Le Tribunal s'est engag� � r�pondre � chaque demande dans un bref d�lai et � aider les parties. Par cons�quent, l'indicateur de rendement pour la fonction de communication est la justesse et la promptitude des r�ponses aux demandes de renseignements.
L'objectif vis� consiste � traiter les demandes d'information dans un d�lai de deux jours ouvrables et � constater par sondage que les clients sont satisfaits. Cet indicateur sera mesur� sur plusieurs exercices financiers par voie d'un sondage qui sera men� aupr�s des clients.
Indicateur | Objectif | R�sultats 2005–2006 |
R�sultats 2006-2007 |
---|---|---|---|
Qualit� et rapidit� des bulletins d'information | Publication d'au moins trois bulletins d'information par an. Les clients sont satisfaits (tel que l'indique le sondage r�alis� aupr�s d'eux). | Deux bulletins ont �t� publi�s. Aucun sondage n'a �t� r�alis� aupr�s des clients. | Deux bulletins ont �t� publi�s. Aucun sondage n'a �t� r�alis� aupr�s des clients. |
Qualit� du site Web du Tribunal. | Le site Web contient des renseignements exacts et opportuns; il r�pond aux normes du GED (Gouvernement en direct). Les clients sont satisfaits (tel que l'indique le sondage r�alis� aupr�s d'eux). | Le site Web a �t� con�u presque enti�rement selon les normes du GED et contient des informations actuelles et exactes. Aucun sondage n'a �t� r�alis� aupr�s des clients. | Le site Web a �t� consid�rablement modifi� afin d'�tre davantage consacr� au service du client. L'information est actuelle et exacte. Aucun sondage n'a �t� r�alis� aupr�s des clients. |
R�ussite des s�ances d'information destin�es aux clients | Les clients sont satisfaits (tel que l'indique le sondage r�alis� aupr�s d'eux). | Deux tiers des r�pondants ont d�clar� qu'ils �taient tr�s satisfaits des sessions d'information. | S/O : Les sessions d'information des clients n'ont pas �t� organis�es parce qu'il y en avait eu r�cemment. |
Exactitude et d�lai des r�ponses aux demandes d'information. | Les demandes d'information et les autres requ�tes ont �t� trait�es en deux jours ouvrables. Les clients sont satisfaits (moyenne pluriannuelle d�termin�e gr�ce au sondage r�alis� aupr�s des clients). | Peu de demandes ont �t� re�ues. La direction et le personnel s'emploient � r�pondre rapidement et de mani�re ad�quate. | 65 p. 100 des demandes ont �t� trait�es en une seule journ�e ouvrable et 85 p. 100 en deux jours ouvrables. |
Le Tribunal se sert d'autres indicateurs, sur des p�riodes pluriannuelles, pour v�rifier le degr� de relations professionnelles constructives existant dans le secteur de la culture. L'un deux consiste � �tablir la proportion des plaintes qui sont r�gl�es sans passer par une audience devant le Tribunal. La r�solution conjointe des probl�mes favorise la coop�ration entre les artistes et les producteurs et permet des �conomies de temps et d'argent pour les parties et pour le Tribunal en r�duisant la n�cessit� de proc�der � des audiences co�teuses et longues. Le Tribunal encourage par cons�quent les parties � r�soudre conjointement autant de probl�mes que possible avant d'en arriver � une audience, et les parties se rendent compte fr�quemment qu'elles sont capables de r�gler conjointement tous leurs probl�mes. Le secr�tariat du Tribunal offre une assistance, s'il y a lieu, par le biais des investigations ou de la m�diation, et au cours de l'exercice 2006-2007, il a mis l'accent sur l'acquisition par les membres du personnel de plus de connaissances et d'aptitudes vis-�-vis des probl�mes du secteur artistique, de mani�re � mieux r�pondre aux besoins des clients.
Le tableau D indique les progr�s accomplis par rapport � cet indicateur. Il est � noter que, comme pour de nombreux indicateurs de rendement, il s'agit d'une mesure approximative. Les parties retirent leurs plaintes pour plusieurs raisons. Par exemple, il arrive que le simple fait d'introduire une plainte am�ne les parties � s'asseoir pour r�soudre le probl�me sans aucune
intervention du Tribunal.
La n�gociation des accords-cadres est un autre indicateur de relations professionnelles constructives. Une fois de plus, il s'agit d'une mesure approximative. Le Tribunal peut faciliter les n�gociations en accordant l'accr�ditation, en donnant des renseignements sur les dispositions de la Loi traitant de la n�gociation et en traitant les plaintes pour refus de n�gocier de bonne foi. Il a toutefois peu d'influence sur la d�cision des parties quant � la poursuite des n�gociations apr�s l'accr�ditation ou quant aux r�sultats de telles n�gociations. De plus, comme la Loi ne contient aucune disposition sur l'arbitrage lors de la n�gociation d'un premier accord-cadre, les parties peuvent n�gocier pendant des ann�es sans jamais conclure un accord. Tel qu'il a �t� signal� � la section 1, une modification de la Loi permettrait de rem�dier � cette lacune. En attendant, on continuera probablement � constater qu'un grand nombre d'avis de n�gociation restent en instance.
En ce qui concerne la n�gociation des accords-cadres, beaucoup a �t� fait, m�me si les r�sultats restent en de�� des attentes, comme l'indique le tableau D. Trente-cinq pour cent des associations d'artistes accr�dit�es ont n�goci� un nouvel accord-cadre dans les cinq ann�es suivant leur accr�ditation alors que l'objectif � atteindre �tait de 80 p. 100. 23 p. 100 de plus ont n�goci�
un nouvel accord-cadre apr�s la p�riode cible de cinq ans. 62 p. 100 des associations d'artistes accr�dit�es ont au moins un avis de n�gociation d'un nouvel accord en instance.
Indicateur | Objectif | R�sultats pour 1998–2007 |
---|---|---|
Pourcentage des plaintes r�solues sans audience | 50 p. 100 au moins des plaintes sont r�gl�es sans une audience. | 54 p. 100 des plaintes ont �t� r�gl�es sans une audience. |
Proportion des associations d'artistes accr�dit�es ayant conclu un premier accord dans les cinq ann�es suivant leur accr�ditation. | Au moins 80 p. 100 des associations d'artistes accr�dit�es ont n�goci� au moins un nouvel accord-cadre dans les cinq ann�es suivant leur accr�ditation. | 35 p. 100 ont n�goci� un nouvel accord-cadre dans les cinq ann�es qui ont suivi leur accr�ditation. 23 p. 100 de plus ont n�goci� un nouvel accord-cadre plus de cinq ans apr�s leur accr�ditation. |
Comme pour les ann�es pr�c�dentes, le Tribunal continue � recourir � la sous-traitance et � des ententes permettant de r�duire les co�ts, pour beaucoup de services dont il n'a pas besoin � temps plein. Par exemple, depuis sa cr�ation, il a conclu des ententes avec le minist�re du Patrimoine canadien pour les services de ressources humaines, et avec Industrie Canada pour les services d'informatique, de s�curit� et de courrier. Il a aussi pris des arrangements avec deux autres commissions f�d�rales du travail dans le but d'utiliser leurs salles d'audience et leurs services de biblioth�que. Il recourt aussi aux services d'un analyste financier externe. Le Tribunal continue de s�lectionner du personnel polyvalent, souple et capable de remplir des fonctions vari�es. Les membres du Tribunal sont nomm�s � temps partiel. Cela concourt dans l'ensemble � l'efficacit� �conomique du Tribunal, �tant donn� qu'ils ne sont appel�s � travailler et ne sont pay�s qu'en fonction des besoins; toutefois, cette particularit� complique la planification. Tous les membres du Tribunal sont bilingues, ce qui facilite la r�partition du travail. Le Tribunal continue de partager ses locaux ainsi que ses services administratifs et financiers avec R�vision de la protection de l'environnement Canada (RPEC), ce qui permet au gouvernement de r�duire ses co�ts globaux.
Les co�ts de plusieurs de ces ententes et de certains services ont augment� depuis l'ann�e derni�re, de m�me que le co�t des actifs et des fournitures tels que les licences d'utilisation des logiciels et du mat�riel informatique. Les d�penses de fonctionnement du Tribunal ont donc augment� de 259 000 $ depuis l'ann�e pr�c�dente.
Afin d'am�liorer son efficacit� op�rationnelle et sa capacit� de mesurer le rendement, le Tribunal a continu� � moderniser et � perfectionner sa base de donn�es de gestion des dossiers au cours de l'exercice 2006-2007.
Le Tribunal n'a cess� d'am�liorer ses pratiques de gestion, en travaillant pour ce faire dans le cadre d'un groupe de concertation avec trois autres organismes quasi-judiciaires, le Tribunal de la concurrence, la Commission d'appel du droit d'auteur et le Tribunal d'appel des transports. Le groupe de concertation s'est consacr� � la mise en œuvre de la nouvelle Loi sur la modernisation de la fonction publique, notamment en �laborant un Syst�me de gestion informelle des conflits et en se pr�parant pour l'�valuation du Cadre de responsabilisation de gestion qui aura lieu � l'automne 2007.
Le Tribunal se compose d'un pr�sident (qui est �galement le premier dirigeant), un vice-pr�sident et deux autres membres. Les membres sont nomm�s par le gouverneur en conseil. Tous les quatre membres sont nomm�s � temps partiel.
Le directeur ex�cutif et avocat g�n�ral dirige le secr�tariat du Tribunal et rend compte au pr�sident. Dix membres du personnel (lorsque l'effectif du secr�tariat est complet) exercent les fonctions d'avocat-conseil ou de greffier, ou accomplissent les t�ches de planification, de recherche, de communication et de soutien administratif. Certains services minist�riels dont le Tribunal n'a pas besoin � temps plein, notamment dans les domaines de l'informatique et des ressources humaines, font l'objet d'une impartition. La figure 2 reproduit l'organigramme du Tribunal.
Figure 2. Organigramme
Services offerts � contrat ou selon d'autres modalit�s. (Veuillez vous reporter � la partie II, Gestion financi�re et fonction de contr�leur, pour obtenir plus de d�tails.)
Tribunal canadien des relations professionnelles artistes-producteurs
240, rue Sparks, 1er �tage Ouest
Ottawa (Ontario) K1A 1A1
T�l�phone : (613) 996-4052 ou 1-800-263-2787
T�l�copieur : (613) 947-4125
Courrier �lectronique : info@capprt-tcrpap.gc.ca
Site Web : www.capprt-tcrpap.gc.ca
Loi concernant le statut de l'artiste et r�gissant les relations professionnelles entre artistes et producteurs au Canada (titre abr�g� : Loi sur le statut de l'artiste) | L.C. 1992, ch. 33, et ses modifications |
R�glement sur les cat�gories professionnelles (Loi sur le statut de l'artiste) | DORS/99-191 |
R�glement concernant les proc�dures du Tribunal canadien des relations professionnelles artistes-producteurs | DORS/2003-343 |
(en milliers de $) | 2004-05 D�pen-ses r�elles | 2005-06 D�pen-ses r�elles | 2006-2007 | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Budget principal | D�penses pr�vues | Total des autorisa-tions | D�pen-ses r�elles | |||
Traitement des dossiers | 1 430 | 1 086 | 1 929 | 1 929 | 1 900 | 1 341 |
Total | 1 430 | 1 086 | 1 929 | 1 929 | 1 900 | 1 341 |
Moins : revenus non disponibles | ||||||
Plus : Co�t des services re�us � titre gracieux* | 389 | 397 | 405 | 405 | 405 | 405 |
Co�t net pour le Tribunal | 1 819 | 1 483 | 2 334 | 2 334 | 2 305 | 1 746 |
�quivalents temps plein | 10 | 10 | 10 | 10 |
2006-2007 | ||||
---|---|---|---|---|
($ 000s) Activit� de programme |
Budg�taire | Total | ||
Fonctionnement | Total : D�penses budg�taires brutes | Total : D�penses budg�taires nettes | ||
Traitement des dossiers | ||||
Budget principal | 1 929 | 1 929 | 1 929 | 1 929 |
D�penses pr�vues | 1 929 | 1 929 | 1 929 | 1 929 |
Total des autorisations | 1 900 | 1 900 | 1 900 | 1 900 |
D�penses r�elles | 1 341 | 1 341 | 1 341 | 1 341 |
($ 000s) Poste vot� ou l�gislatif | Libell� tronqu� du poste vot� ou l�gislatif | 2006–07 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Budget principal | D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles | |||
15 | D�penses de fonctionnement | 1 757 | 1 757 | 1 773 | 1 214 | |
(S) | Contributions aux avantages sociaux des employ�s | 172 | 172 | 127 | 127 | |
Total | 1 929 | 1 929 | 1 900 | 1 341 |
($ 000s) | 2006–2007 |
---|---|
Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada | 333 |
Contributions de l'employeur aux primes du r�gime d'assurance des employ�s et d�penses pay�es par le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada (� l'exception des fonds renouvelables) | 72 |
Traitements et d�penses connexes li�s aux services juridiques fournis par le minist�re de la Justice Canada | 0 |
Total des services re�us � titre gracieux en 2006-2007 | 405 |
La responsabilit� de l'int�grit� et de l'objectivit� des �tats financiers ci-joints du Tribunal canadien des relations professionnelles artistes-producteurs (Tribunal) pour l'exercice termin� le 31 mars 2007 et de l'information qui y figure appartient � la direction du Tribunal. Les �tats financiers ont �t� pr�par�s par la direction, conform�ment aux politiques sur la comptabilit� du Conseil du Tr�sor, qui respectent les principes comptables g�n�ralement reconnus au Canada pour le secteur public.
La direction est responsable de l'int�grit� et de l'objectivit� de l'information qui figure dans ces �tats financiers. Une partie de l'information mentionn�e dans les �tats financiers est fond�e sur les �valuations et le jugement de la direction, au meilleur de sa connaissance, et tient d�ment compte des crit�res d'importance. Pour s'acquitter de ses responsabilit�s en mati�re de comptabilit� et de rapports, la direction tient � jour un ensemble de comptes offrant un tableau centralis� des op�rations financi�res du Tribunal. L'information financi�re transmise aux Comptes publics du Canada et figurant dans le Rapport sur le rendement du Tribunal est conforme aux pr�sents �tats financiers.
La direction tient � jour un syst�me de gestion financi�re et des contr�les internes con�us pour lui offrir une garantie raisonnable que l'information financi�re est fiable, que les �l�ments d'actif sont prot�g�s et que les op�rations sont effectu�es dans le respect de la Loi sur la gestion des finances publiques et de la r�glementation applicable, dans les limites des autorisations parlementaires, et sont d�ment consign�es pour maintenir la reddition de comptes � l'�gard des fonds du gouvernement. La direction s'efforce en outre de garantir l'int�grit� et l'objectivit� des donn�es de ses �tats financiers par la s�lection, la formation et le perfectionnement d'un personnel qualifi�, par une organisation garantissant une r�partition appropri�e des responsabilit�s et par des programmes de communication visant � faire en sorte que les r�glements, les politiques, les normes et les pouvoirs de la direction soient connus et compris dans l'ensemble de l'organisation.
Les �tats financiers du Tribunal n'ont pas �t� v�rifi�s.
Ottawa, Canada
Date: Le 14 ao�t 2007
2007 | 2006 | |
---|---|---|
D�penses | ||
Traitement des demandes | ||
Salaires et avantages sociaux | 968 681 $ | 901 062 $ |
Locaux | 332 960 $ | 329 616 $ |
Services professionnels ou sp�ciaux | 218 018 $ | 144 345 $ |
Transport et t�l�communications | 74 925 $ | 74 845 $ |
Services publics et fournitures | 35 070 $ | 12 729 $ |
Location | 20 351 $ | 24 402 $ |
R�parations et entretien | 19 516 $ | 3 121 $ |
Information | 14 103 $ | 13 861 $ |
Amortissement des immobilisations mat�rielles | 11 034 $ | 29 304 $ |
Co�t de fonctionnement net | 1 694 658 $ | 1 533 285 $ |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers.
2007 | 2006 | |
---|---|---|
Actif | ||
Actif financier | ||
Comptes d�biteurs et pr�ts en cours (note 4) | 90 069 $ | 184 015 $ |
Total de l'actif financier | 90 069 $ | 184 015 $ |
Actif non financier | ||
Immobilisations mat�rielles (note 5) | 39 253 $ | 20 041 $ |
Total de l'actif non financier | 39 253 $ | 20 041 $ |
TOTAL | 129 322 $ | 204 056 $ |
Passif | ||
Comptes cr�diteurs et avances | 92 945 $ | 66 168 $ |
Indemnit�s de vacances et cong�s compensatoires | 33 767 $ | 38 474 $ |
Prestations de d�part des employ�s (note 6) | 115 354 $ | 158 426 $ |
Total du passif | 242 066 $ | 263 068 $ |
Avoir du Canada | (112 744) $ | (59 012) $ |
TOTAL | 129 322 $ | 4 204 056 $ |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers.
2007 | 2006 | |
---|---|---|
Avoir du Canada en d�but d'exercice | (59 012) | (162 131) |
Co�t de fonctionnement net | (1 694 658) | (1 533 285) |
Cr�dits de l'exercice utilis�s (note 3) | 1 340 909 | 1 086 144 |
Variation de la position nette au Tr�sor (note 3) | (105 423) | 155 524 |
Services fournis � titre gracieux par d'autres minist�res (note 7) | 405 440 | 394 736 |
Avoir du Canada en fin d'exercice | (112 744) | (59 012) |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers.
2007 | 2006 | |
---|---|---|
Activit�s de fonctionnement | ||
Co�t de fonctionnement net | 1 694 658 $ | 1 533 285 $ |
Postes sans incidence sur l'encaisse | ||
Amortissement des immobilisations mat�rielles (note 5) | (11 034) | (29 304) |
Services fournis � titre gracieux par d'autres minist�res (note 7) | (405 440) | (394 736) |
Variations dans l'�tat de la situation financi�re | ||
Augmentation (diminution) dans les comptes d�biteurs et les avances | (93 946) | 128 241 |
Diminution (augmentation) dans le passif | 21 002 | 4 182 |
Liquidit�s utilis�es pour les activit�s de fonctionnement | 1 205 240 $ | 1 241 668 $ |
Activit�s d'investissement en immobilisation | ||
Acquisition des immobilisations mat�rielles | 30 246 | - |
Liquidit�s utilis�es en fonction des activit�s d'investissement en immobilisation | 30 246 | - |
Activit�s de financement | ||
Liquidit�s nettes fournies par le gouvernement du Canada | (1 235 486) $ | (1 241 668) $ |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers.
Le Tribunal canadien des relations professionnelles artistes-producteurs (TCRPAP) est le Tribunal ind�pendant quasi judiciaire cr�� en 1993 en vertu de la Loi sur le statut de l'artiste. Son mandat consiste � d�finir les secteurs d'activit�s culturelles relevant de la comp�tence f�d�rale qui sont appropri�s aux fins de la n�gociation, � accr�diter des associations d'artistes pour repr�senter les entrepreneurs ind�pendants travaillant dans ces secteurs, � statuer sur les plaintes de pratiques d�loyales d�pos�es par les artistes, les associations d'artistes et les producteurs, et � prescrire les redressements qu'il juge indiqu�s � l'�gard de toute violation � la Loi.
Les �tats financiers ont �t� pr�par�s conform�ment aux politiques sur la comptabilit� du Conseil du Tr�sor, qui respectent les principes comptables g�n�ralement reconnus au Canada pour le secteur public.
Voici les principales conventions comptables :
Le Tribunal canadien des relations professionnelles artistes-producteurs est financ� par des cr�dits parlementaires du gouvernement du Canada. C'est pourquoi les �tats financiers ne sont pas pr�sent�s conform�ment aux principes comptables g�n�ralement reconnus, puisque ces cr�dits sont, dans une large mesure, fond�s sur les besoins de tr�sorerie. Ainsi, les postes consign�s dans l'�tat des r�sultats et dans l'�tat de la situation financi�re ne sont pas n�cessairement les m�mes que ceux financ�s au moyen de cr�dits parlementaires. La Note 3 fournit un rapprochement de haut niveau entre ces m�thodes de rapport
Le Tribunal fonctionne � l'int�rieur du cadre fix� par le Tr�sor, administr� par le Receveur g�n�ral du Canada. Toutes les rentr�es de fonds du Tribunal sont d�pos�es au Tr�sor et toutes ses sorties de fonds sont pay�es � m�me le Tr�sor. Les liquidit�s nettes fournies par le gouvernement sont la diff�rence entre le total des rentr�es et le total des sorties de fonds, y compris celles d�coulant des op�rations entre minist�res et organismes f�d�raux.
La variation est la diff�rence entre les liquidit�s nettes fournies par le gouvernement et les cr�dits utilis�s au cours d'un exercice. Cette variation d�coule du d�lai entre le moment o� une transaction se r�percute sur les cr�dits parlementaires et le moment o� elle est trait�e par l'entremise du Tr�sor.
Les d�penses sont comptabilis�es selon la m�thode de la comptabilit� d'exercice :
Les comptes d�biteurs et les avances sont comptabilis�s selon les montants que l'on pr�voit r�aliser; une provision est constitu�e pour les d�biteurs dont le recouvrement est incertain.
Les immobilisations mat�rielles et am�liorations locatives dont le co�t initial est d'au moins 3 000 $ sont comptabilis�es au co�t de l'acquisition. Le Tribunal ne capitalise pas les actifs incorporels, les œuvres d'art ou les tr�sors historiques ayant une valeur culturelle, esth�tique ou historique, les actifs qui se situent sur les r�serves indiennes et les collections mus�ologiques.
Les immobilisations mat�rielles sont amorties selon la m�thode lin�aire sur la dur�e utile estimative du bien de la fa�on suivante :
Cat�gorie d'�l�ment actif | P�riode d'amortissement |
---|---|
�quipement informatique | 3 ans |
Autre �quipement | 5 ans |
La pr�paration des pr�sents �tats financiers conform�ment aux directives comptables du Conseil du Tr�sor, qui sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus au Canada pour le secteur public, oblige la direction � effectuer des �valuations et � retenir des hypoth�ses qui influent sur les �l�ments d'actif et de passif, les recettes et les d�penses consign�es aux �tats financiers. Au moment d'�tablir les �tats financiers, la direction jugeait raisonnable les estimations et les hypoth�ses. Les postes les plus importants o� des estimations sont utilis�es sont le passif li� aux indemnit�s de d�part des employ�s et la dur�e utile des immobilisations mat�rielles. Les r�sultats r�els pourraient diverger consid�rablement de ces estimations. La direction revoit p�riodiquement ses estimations et si des rajustements s'av�rent n�cessaires, ils sont port�s aux �tats financiers de l'exercice o� ils sont reconnus.
Le Tribunal re�oit son financement par des cr�dits parlementaires annuels. Les postes reconnus dans l'�tat des r�sultats et dans l'�tat de la situation financi�re d'un exercice donn� peuvent �tre financ�s par des cr�dits parlementaires des exercices pr�c�dents, de l'exercice actuel ou des exercices ult�rieurs. Par cons�quent, pour un exercice donn�, le Tribunal affiche des r�sultats nets diff�rents que s'il effectuait une comptabilit� d'exercice. Le rapprochement des diff�rences est illustr� dans les tableaux suivants :
2007 | 2006 | ||
---|---|---|---|
Co�t de fonctionnement net | 1 694.658 | 1 533 285 | |
Rajustements pour les postes influent sur le co�t de fonctionnement net, mais non sur les cr�dits | |||
Ajouter (soustraire) : | |||
Services fournis � titre gracieux par d'autres minist�res | (405 440) | (394 736) | |
Amortissement des immobilisations mat�rielles | (11 034) | (29 304) | |
Diminution (augmentation) du passif relatif aux prestations de d�part des employ�s | 43 072 | (28 041) | |
Diminution du passif relatif aux indemnit�s de vacances et de cong� compensatoire | 4 707 | 3 981 | |
Autres | (15 300) | 959 | |
1 310 663 | 1 086 144 | ||
Rajustements pour les postes sans incidence sur le co�t de fonctionnement net mais ayant une incidence sur les cr�dits | |||
Ajouter : Acquisition des immobilisations mat�rielles | 30 246 | ||
Cr�dits de l'exercice utilis�s | 1 340 909 | 1 086 144 |
Cr�dits fournis (en dollars) |
|||
---|---|---|---|
2007 | 2006 | ||
Cr�dit 20 – D�penses de fonctionnement | 1 773 000 | 1 665 000 | |
Montants statutaires | 126 830 | 128 880 | |
Moins : | |||
Cr�dits p�rim�s : fonctionnement | (558 921) | (707 736 | |
Cr�dits de l'exercice utilis�s | 1 340 909 | 1 086 144 |
2007 (en dollars) |
2006 (en dollars) |
|
---|---|---|
Liquidit�s nettes fournies par le gouvernement | 1 235 486 | 1 241 668 |
Variation de la position nette au Tr�sor | ||
Diminution (augmentation) dans les comptes d�biteurs et les avances | 93 946 | (128 241) |
Diminution (augmentation) dans les comptes cr�diteurs et les d�penses � payer | 26 777 | (28 243) |
Autres ajustements | (15 300) | 960 |
105 423 | (155 524) | |
Cr�dits de l'exercice utilis�s | 1 340 909 | 1 086 144 |
2007 (en dollars) |
2006 (en dollars) |
|
---|---|---|
Comptes d�biteurs des autres organismes et minist�res f�d�raux | 87 051 | 180 997 |
Comptes d�biteurs de tiers | 2 218 | 2 218 |
Pr�ts en cours aupr�s des employ�s | 800 | 800 |
Total | 90 069 | 184 015 |
Co�t | ||||
---|---|---|---|---|
Solde d'ouverture | Acquisitions | Cessions et radiations | Solde de fermeture | |
Cat�gorie d'immobilisations | ||||
Mat�riel informatique | 186 670 | 22 430 | 209 100 | |
Autres �quipements | 75 391 | 7 816 | 83 207 | |
Total | 262 061 | 30 246 | - | 292 307 |
Amortissement cumul� | ||||
---|---|---|---|---|
Solde d'ouverture | Acquisitions | Cessions et radiations | Solde de fermeture | |
Cat�gorie d'immobilisations | ||||
Mat�riel informatique | 186 670 | 186 670 | ||
Autres �quipements | 55 349 | 11 034 | 66 383 | |
Total | 242 019 | 11 034 | - | 253 053 |
Mat�riel informatique | 22 430 | - | ||
---|---|---|---|---|
Autres �quipements | 16 823 | 20 042 | ||
Total | 39 253 | 20 042 | ||
Valeur comptable nette | ||||
2007 | 2006 |
Les d�penses d'amortissement pour l'exercice se terminant le 31 mars 2007 se chiffrent � 11 034 $ (29 304 $ pour 2006).
Les employ�s du Tribunal participent au R�gime de retraite de la fonction publique, qui est parrain� et administr� par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent jusqu'� un maximum de 35 ans � un taux de 2 p. 100 par ann�e de service ouvrant droit � pension, multipli� par la moyenne des revenus des cinq meilleures ann�es cons�cutives. Les prestations sont int�gr�es au R�gime de pensions du Canada/R�gime des rentes du Qu�bec et index�es � l'inflation.
Les employ�s et le Minist�re contribuent au co�t du R�gime. Les d�penses pour 2006-2007 s'�l�vent � 126 830 $ (95 371 $ en 2005-2006), ce qui repr�sente environ 2,2 fois les cotisations des employ�s (2,6 fois en 2005-2006).
La responsabilit� du Tribunal � l'�gard du R�gime se limite � ses cotisations. Les exc�dents et d�ficits actuariels sont comptabilis�s aux �tats financiers du gouvernement du Canada, � titre de parrain du r�gime.
Le Tribunal verse des prestations de d�part � ses employ�s en fonction de l'admissibilit�, des ann�es de service et du salaire final. Ces indemnit�s ne sont pas pr�financ�es. Elles seront pay�es � m�me les cr�dits futurs. Voici les donn�es concernant les prestations de d�part en mars :
2007 (en dollars) |
2006 (en dollars) |
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Obligation li�es aux prestations accumul�es, d�but de l'exercice | 158 426 | 130 385 |
Co�t pour l'exercice | (43 072) | 28 041 |
Obligation li�es aux prestations accumul�es, fin de l'exercice | 115 354 | 158 426 |
En vertu du principe de propri�t� commune, le Tribunal est apparent� � tous les minist�res, organismes et soci�t�s d'�tat du gouvernement du Canada. Le Tribunal effectue des transactions avec ces entit�s dans le cours normal de ses activit�s et � des conditions commerciales normales. De plus, au cours de l'exercice, le Tribunal a re�u des services fournis � titre gracieux par d'autres minist�res, tel que pr�sent� � la partie (a).
Au cours de l'exercice, le Tribunal a re�u des services fournis � titre gracieux par d'autres minist�res pour ce qui est des locaux et des cotisations de l'employeur aux r�gimes de soins de sant� et de soins dentaires. Voici les services fournis � titre gracieux qui ont �t� reconnus dans l'�tat des r�sultats du Tribunal :
2007 (en dollars) |
2006 (en dollars) |
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Locaux | 332 960 | 329 616 |
Parts de l'employeur pour les primes d'assurance relatives aux soins de sant� | 72 480 | 65 120 |
Total | 405 440 | 394 736 |
Le gouvernement a structur� certaines de ses activit�s administratives de mani�re � optimiser l'efficience et l'efficacit�. Un minist�re m�ne certaines activit�s au nom de tous sans frais. Le co�t de ces activit�s, qui comprennent notamment les services de paye et de distribution des ch�ques offerts par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, ne figure pas � titre de d�pense dans l'�tat des r�sultats du Tribunal.
2007 (en dollars) |
2006 (en dollars) |
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Comptes cr�diteurs aupr�s d'autres minist�res et organisme gouvernementaux | 24 864 | 12 052 |