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30.01
**
-
Après une (1) année d'emploi continu dans la fonction publique et à
condition que l'employé-e donne à l'Employeur un préavis d'au moins cinq (5)
jours, il bénéficie d'un congé payé de quarante (40) heures aux fins de
contracter mariage.
- Dans le cas de l'employé-e qui justifie de moins de deux (2) années
d'emploi continu, en cas de cessation d'emploi pour des raisons autres que le
décès ou la mise en disponibilité dans les six (6) mois qui suivent
l'attribution du congé de mariage, un montant égal au montant versé à
l'employé-e au cours de la période de congé est recouvré par l'Employeur sur
toute autre somme d'argent due à l'employé-e.
30.02 Aux fins de l'application du présent article, la
proche famille se définit comme le père, la mère (ou encore le père par
remariage, la mère par remariage ou un parent nourricier), le frère, la soeur,
le conjoint (y compris le conjoint de fait qui demeure avec l'employé-e),
l'enfant propre de l'employé-e (y compris l'enfant du conjoint de fait),
l'enfant d'un autre lit ou l'enfant en tutelle de l'employé-e, le petit-fils ou
la petite-fille, le grand-parent, le beau-père, la belle-mère et un parent
demeurant en permanence dans le ménage de l'employé-e ou avec qui l'employé-e
demeure en permanence.
- Lorsqu'un membre de sa proche famille décède, l'employé-e est
admissible à un congé de deuil d'une durée maximale de cinq (5) jours civils
consécutifs qui doivent comprendre le jour des funérailles. Pendant cette
période, il est rémunéré pour les jours qui ne sont pas des jours de repos
normalement prévus à son horaire. En outre, il peut bénéficier d'un maximum
de trois (3) jours de congé payé pour le déplacement qu'occasionne le
décès.
- L'employé-e a droit à un (1) jour de congé de deuil payé pour des
raisons liées au décès d'un gendre, d'une belle-fille, d'un beau-frère ou
d'une belle-soeur.
- Si, au cours d'une période de congé de maladie ou de congé annuel, il
survient un décès dans des circonstances qui auraient rendu l'employé-e
admissible à un congé de deuil en vertu des alinéas 30.02a) et b), celui-ci
bénéficie d'un congé de deuil payé et ses crédits de congé payé sont
reconstitués jusqu'à concurrence du nombre de jours de congé de deuil qui lui
ont été accordés.
- d) Les parties reconnaissent que les circonstances qui justifient la demande
d'un congé de deuil ont un caractère individuel. Sur demande, l'administrateur
général d'un ministère peut, après avoir examiné les circonstances
particulières, accorder un congé payé plus long que celui qui est prévu aux
alinéas 30.02a) et b).
**
30.03 Congé de
maternité non payé
- L'employée qui devient enceinte se voit accorder, sur demande, un congé
de maternité non payé pour une période commençant avant la date, à la date
ou après la date de la fin de sa grossesse et se terminant, au plus tard,
dix-huit (18) semaines après la date de la fin de sa grossesse.
- Nonobstant l'alinéa a) :
- si l'employée n'a pas encore commencé son congé de maternité non
payé et que le nouveau-né de l'employée est hospitalisé,
ou
- si l'employée a commencé son congé de maternité non payé puis
retourne au travail pendant la totalité ou une partie de l'hospitalisation de
son nouveau-né,
la période de congé de maternité non payé définie à l'alinéa a) peut
être prolongée au-delà de la date tombant dix-huit (18) semaines après la
date de la fin de la grossesse, d'une période égale à la partie de la
période d'hospitalisation du nouveau-né pendant laquelle l'employée n'est pas
en congé de maternité, jusqu'à concurrence de dix-huit (18) semaines.
- La prolongation décrite à l'alinéa b) prend fin au plus tard
cinquante-deux (52) semaines après la date de la fin de la grossesse.
- L'Employeur peut exiger de l'employée un certificat médical attestant
sont état de grossesse.
- L'employée dont le congé de maternité non payé n'a pas encore
commencé peut choisir :
- d'utiliser les crédits de congé annuel et de congé compensatoire
qu'elle a acquis jusqu'à la date à laquelle sa grossesse prend fin et au-delà
de cette date;
- d'utiliser ses crédits de congé de maladie jusqu'à la date à
laquelle sa grossesse prend fin et au-delà de cette date, sous réserve des
dispositions figurant à l'article 31 ayant trait au congé de maladie payé.
Aux fins du présent sous-alinéa, les termes « maladie » ou « blessure »,
utilisés dans l'article 31 ayant trait au congé de maladie payé, comprennent
toute incapacité pour cause médicale liée à la grossesse.
- Sauf exception valable, l'employée doit, au moins quatre (4) semaines
avant la date du début du congé ininterrompu au cours duquel la grossesse est
censée prendre fin, aviser l'Employeur, par écrit, de son intention de prendre
des congés tant payés que non payés relativement à son absence du travail
attribuable à sa grossesse.
- Le congé accordé en vertu du présent paragraphe est compté dans le
calcul de la durée de l' « emploi continu » aux fins de l'indemnité de
départ et dans le calcul du « service » aux fins du congé annuel. Le temps
consacré à ce congé est compté aux fins de l'augmentation d'échelon de
rémunération.
**
30.04 Indemnité de
maternité
- L'employée qui se voit accorder un congé de maternité non payé reçoit
une indemnité de maternité conformément aux modalités du Régime de
prestations supplémentaires de chômage (RPSC) décrit aux alinéas c) à i),
pourvu qu'elle :
- compte six (6) mois d'emploi continu avant le début de son congé de
maternité non payé,
- fournisse à l'Employeur la preuve qu'elle a demandé et reçoit des
prestations de maternitéde l'assurance-emploi ou du Régime québécois
d'assurance parentale à l'égard d'un emploi assurable auprès de l'Employeur,
et
- signe une entente avec l'Employeur par laquelle elle s'engage :
- à retourner au travail à la date à laquelle son congé de maternité
non payé prend fin à moins que l'Employeur ne consente à ce que la date de
retour au travail soit modifiée par l'approbation d'un autre type de congé;
- suivant son retour au travail tel que décrit à la division (A), à
travailler une période égale à la période pendant laquelle elle a reçu
l'indemnité de maternité;
- à rembourser à l'Employeur le montant déterminé par la formule
suivante si elle ne retourne pas au travail comme convenu à la division (A) ou
si elle retourne au travail mais ne travaille pas la période totale stipulée
à la division (B), à moins que son emploi ne prenne fin parce qu'elle est
décédée, mise en disponibilité, ou que sa période d'emploi déterminée qui
aurait été suffisante pour satisfaire aux obligations précisées à la
division (B) s'est terminée prématurément en raison d'un manque de travail ou
par suite de la cessation d'une fonction, ou parce qu'elle est devenue invalide
au sens de la Loi sur la pension de la fonction publique :
toutefois, l'employée dont la période d'emploi déterminée expire et
qui est réengagée dans un secteur de l'administration publique fédérale
spécifié à l'Administration publique centrale de la Loi sur les relations
de travail dans la fonction publique dans les quatre-vingt-dix (90) jours
suivants n'a pas besoin de rembourser le montant si sa nouvelle période
d'emploi est suffisante pour satisfaire aux obligations précisées à la
division (B).
- Pour les besoins des divisions a)(iii)(B), et (C), les périodes de congé
payé sont comptées comme du temps de travail. Les périodes de congé non
payé après le retour au travail de l'employée ne sont pas comptées comme du
temps de travail mais interrompront la période précisée à la division
a)(iii)(B), sans mettre en oeuvre les modalités de recouvrement décrites à la
division a)(iii)(C).
- Les indemnités de maternité versées conformément au RPSC comprennent
ce qui suit :
- dans le cas d'une employée assujettie à un délai de carence de deux
(2) semaines avant de recevoir des prestations de maternitéde
l'assurance-emploi, quatre-vingt-treize pour cent (93 %) de son taux de
rémunération hebdomadaire, pour chaque semaine du délai de carence, moins
toute autre somme gagnée pendant ladite période,
et
- pour chaque semaine pendant laquelle l'employée reçoit des prestations
de maternité de l'assurance-emploi ou du Régime québécois d'assurance
parentale, la différence entre le montant brut hebdomadaire des prestations de
grossesse de l'assurance-emploi auxquelles elle a droit et quatre-vingt-treize
pour cent (93 %) de son taux de rémunération hebdomadaire, moins toute autre
somme gagnée pendant cette période qui peut entraîner une diminution des
prestations de maternité auxquelles l'employée aurait eu droit si elle n'avait
pas gagné de sommes d'argent supplémentaires pendant cette période.
- À la demande de l'employée, le paiement dont il est question au
sous-alinéa 30.04c)(i) sera calculé de façon estimative et sera avancé à
l'employée. Des corrections seront faites lorsque l'employée fournira la
preuve qu'elle reçoit des prestations de maternité de l'assurance-emploi ou du
Régime québécois d'assurance parentale.
- L'indemnité de maternité à laquelle l'employée a droit se limite à
celle prévue à l'alinéa c) ci-dessus, et l'employée n'a droit à aucun
remboursement pour les sommes qu'elle pourrait avoir à rembourser conformément
à la Loi sur l'assurance-emploi ou la Loi sur l'assurance
parentale au Québec.
- Le taux de rémunération hebdomadaire dont il est question à l'alinéa
c) est :
- dans le cas de l'employée à temps plein, son taux de rémunération
hebdomadaire le jour qui précède immédiatement le début du congé de
maternité non payé;
- dans le cas de l'employée qui travaillait à temps partiel au cours de
la période de six (6) mois précédant le début du congé de maternité, ou
une partie de cette période à plein temps et l'autre partie à temps partiel,
le taux obtenu en multipliant le taux de rémunération hebdomadaire mentionné
au sous-alinéa (i) par la fraction obtenue en divisant les gains au tarif
normal de l'employée par les gains au tarif normal qu'elle aurait reçus si
elle avait travaillé à plein temps pendant cette période.
Le taux de rémunération hebdomadaire dont il est question à l'alinéa
f) est le taux, auquel l'employée a droit pour le niveau du poste d'attache
auquel elle est nommée.
- Nonobstant l'alinéa g), et sous réserve du sous-alinéa f)(ii), dans le
cas de l'employée qui est en affectation intérimaire depuis au moins quatre
(4) mois le jour qui précède immédiatement le début du congé de maternité
non payé, le taux hebdomadaire est le taux qu'elle touchait ce jour-là.
- Si l'employée devient admissible à une augmentation d'échelon de
rémunération ou à un rajustement de traitement pendant qu'elle reçoit une
indemnité de maternité, cette indemnité sera rajustée en conséquence.
- Les indemnités de maternité versées conformément au RPSC n'ont aucune
incidence sur l'indemnité de départ ou la rémunération différée de
l'employée.
**
30.05 Indemnité de
maternité spéciale pour les employées totalement invalides
- L'employée qui :
- ne satisfait pas au critère d'admissibilité précisé au sous-alinéa
30.04a)(ii) uniquement parce que les prestations auxquelles elle a également
droit en vertu du Régime d'assurance-invalidité (AI), de
l'assurance-invalidité de longue durée (AILD) du Régime d'assurance pour les
cadres de gestion de la fonction publique (RACGFP), ou de la Loi sur
l'indemnisation des agents de l'État l'empêchent de toucher des
prestations de maternité de l'assurance-emploi ou du Régime québécois
d'assurance parentale,
et
- satisfait à tous les autres critères d'admissibilité précisés à
l'alinéa 30.04a), autres que ceux précisés aux divisions (A) et (B) du
sous-alinéa 30.04a)(iii),
reçoit, pour chaque semaine où elle ne touche pas d'indemnité de
maternité pour le motif mentionné au sous-alinéa 30.05a)(i), la différence
entre quatre-vingt-treize pour cent (93 %) de son taux de rémunération
hebdomadaire et le montant brut des prestations d'invalidité hebdomadaires qui
lui sont versées en vertu du Régime d'AI, du Régime d'AILD ou de la Loi
sur l'indemnisation des agents de l'État.
- L'employée reçoit une indemnité en vertu du présent paragraphe et aux
termes du paragraphe 30.04 pour une période combinée ne dépassant pas le
nombre de semaines pendant lesquelles elle aurait eu droit à des prestations de
maternité de l'assurance-emploi ou du Régime québécois d'assurance parentale
si elle n'avait pas été exclue du bénéfice des prestations de maternité de
l'assurance-emploi ou du Régime québécois d'assurance parentale pour les
motifs indiqués au sous-alinéa 30.05a)(i).
**
30.06 Congé parental non
payé
- L'employé qui est ou sera effectivement chargé des soins et de la garde
d'un nouveau-né (y compris le nouveau-né du conjoint de fait) a droit, sur
demande, à un congé parental non payé pour une seule période ne dépassant
pas trente-sept (37) semaines consécutives au cours des cinquante-deux (52)
semaines qui commencent le jour de la naissance de l'enfant ou le jour où
l'enfant lui est confié.
- L'employé qui, aux termes d'une loi provinciale, engage une procédure
d'adoption ou se fait délivrer une ordonnance d'adoption a droit, sur demande,
à un congé parental non payé pour une seule période ne dépassant pas
trente-sept (37) semaines consécutives au cours des cinquante-deux (52)
semaines qui suivent le jour où l'enfant lui est confié.
- Nonobstant les alinéas a) et b) ci-dessus, à la demande de l'employé et
à la discrétion de l'Employeur, le congé mentionné aux alinéas a) et b)
ci-dessus, peut être pris en deux périodes.
- Nonobstant les alinéas a) et b) :
- si l'employé n'a pas encore commencé son congé parental non payé et
que son enfant est hospitalisé pendant la période susmentionnée,
ou
- si l'employé a commencé son congé parental non payé puis retourne au
travail pendant la totalité ou une partie de l'hospitalisation de son enfant,
la période de congé parental non payé précisée dans la demande de congé
initiale peut être prolongée d'une période égale à la partie de la période
d'hospitalisation de l'enfant pendant laquelle l'employé n'était pas en congé
parental. Toutefois, la prolongation doit se terminer au plus tard cent quatre
(104) semaines après le jour où l'enfant lui est confié.
- L'employé qui a l'intention de demander un congé parental non payé en
informe l'Employeur au moins quatre (4) semaines avant le début d'un tel
congé.
- L'Employeur peut :
- reporter à plus tard le début du congé parental non payé à la
demande de l'employé;
- accorder à l'employé un congé parental non payé même si celui-ci
donne un préavis de moins de quatre (4) semaines;
- demander à l'employé de présenter un certificat de naissance ou une
preuve d'adoption de l'enfant.
- Le congé accordé en vertu du présent paragraphe est compté dans le
calcul de la durée de l'« emploi continu » aux fins de l'indemnité de
départ et dans le calcul du « service » aux fins du congé annuel. Le temps
consacré à ce congé est compté aux fins de l'augmentation d'échelon de
rémunération.
**
30.07 Indemnité
parentale
- L'employé qui se voit accorder un congé parental non payé reçoit une
indemnité parentale conformément aux modalités du Régime de prestations
supplémentaires de chômage (RPSC) décrit aux alinéas c) à i), pourvu qu'il
:
- compte six (6) mois d'emploi continu avant le début du congé parental
non payé,
- fournisse à l'Employeur la preuve qu'il a demandé et touche des
prestations parentales, de paternité ou d'adoption de l'assurance-emploi ou du
Régime québécois d'assurance parentale à l'égard d'un emploi assurable
auprès de l'Employeur,
et
- signe avec l'Employeur une entente par laquelle il s'engage :
- à retourner au travail à la date à laquelle son congé parental non
payé prend fin, à moins que la date de retour au travail ne soit modifiée par
l'approbation d'un autre type de congé;
- suivant son retour au travail tel que décrit à la division (A), à
travailler une période égale à la période pendant laquelle il a reçu
l'indemnité parentale, en plus de la période mentionnée à la division
30.04a)(iii)(B), le cas échéant;
- à rembourser à l'Employeur le montant déterminé par la formule
suivante s'il ne retourne pas au travail comme convenu à la division (A) ou
s'il retourne au travail mais ne travaille pas la période totale stipulée à
la division (B), à moins que son emploi ne prenne fin parce qu'il est
décédé, mis en disponibilité, ou que sa période d'emploi déterminée qui
aurait été suffisante pour satisfaire aux obligations précisées à la
division (B) s'est terminée prématurément en raison d'un manque de travail ou
par suite de la cessation d'une fonction, ou parce qu'il est devenu invalide au
sens de la Loi sur la pension de la fonction publique :
toutefois, l'employé dont la période d'emploi déterminée expire et
qui est réengagé dans un secteur de l'administration publique fédérale
spécifié à l'Administration publique centrale de la Loi sur les relations
de travail dans la fonction publique dans les quatre-vingt-dix (90) jours
suivants n'a pas besoin de rembourser le montant si sa nouvelle période
d'emploi est suffisante pour satisfaire aux obligations précisées à la
division (B).
- Pour les besoins des divisions a)(iii)(B), et (C), les périodes de congé
payé sont comptées comme du temps de travail. Les périodes de congé non
payé après le retour au travail de l'employé ne sont pas comptées comme du
temps de travail mais interrompront la période précisée à la division
a)(iii)(B), sans mettre en oeuvre les modalités de recouvrement décrites à la
division a)(iii)(C).
- Les indemnités parentales versées conformément au RPSC comprennent ce
qui suit :
- dans le cas de l'employé assujetti à un délai de carence de deux (2)
semaines avant de recevoir des prestations parentales de l'assurance-emploi,
quatre-vingt-treize pour cent (93 %) de son taux de rémunération hebdomadaire,
pour chaque semaine du délai de carence, moins toute autre somme gagnée
pendant ladite période;
- pour chaque semaine pendant laquelle l'employé touche des prestations
parentales, de paternité ou d'adoption de l'assurance-emploi
ou du Régime québécois d'assurance parentale, la différence entre le montant
brut hebdomadaire des prestations parentales, de paternité ou d'adoption de
l'assurance-emploi qu'il a le droit de recevoir et quatre-vingt-treize pour cent
(93 %) de son taux de rémunération hebdomadaire, moins toute autre somme
d'argent gagnée pendant cette période qui peut entraîner une diminution des
prestations parentales, de paternité ou d'adoption auxquelles l'employé aurait
eu droit s'il n'avait pas gagné de sommes d'argent supplémentaires pendant
cette période;
- dans le cas d'une employée ayant reçu les dix-huit (18) semaines de
prestations de maternité et les trente-deux (32) semaines de prestations
parentales du Régime québécois d'assurance parentale et qui par la suite est
toujours en congé parental non payé, elle est admissible à recevoir une
indemnité parentale supplémentaire pour une période de deux (2) semaines à
quatre-vingt-treize pour cent (93%) de son taux de rémunération hebdomadaire
pour chaque semaine, moins toute autre somme gagnée pendant ladite période.
- À la demande de l'employé, le paiement dont il est question au
sous-alinéa 30.07c)(i) sera calculé de façon estimative et sera avancé à
l'employé. Des corrections seront faites lorsque l'employé fournira la preuve
qu'il reçoit des prestations parentales de l'assurance-emploi ou du Régime
québécois d'assurance parentale.
- Les indemnités parentales auxquelles l'employé a droit se limitent à
celles prévues à l'alinéa c), et l'employé n'a droit à aucun remboursement
pour les sommes qu'il est appelé à rembourser en vertu de la Loi sur
l'assurance-emploi ou la Loi sur l'assurance parentale au Québec.
- Le taux de rémunération hebdomadaire mentionné à l'alinéa c) est :
- dans le cas de l'employé à temps plein, son taux de rémunération
hebdomadaire le jour qui précède immédiatement le début du congé de
maternité ou du congé parental non payé;
- dans le cas de l'employé qui travaillait à temps partiel pendant la
période de six (6) mois précédant le début du congé de maternité ou du
congé parental non payé, ou une partie de cette période à plein temps et
l'autre partie à temps partiel, le taux obtenu en multipliant le taux de
rémunération hebdomadaire mentionné au sous-alinéa (i) par la fraction
obtenue en divisant les gains au tarif normal de l'employé par les gains au
tarif normal qu'il aurait reçus s'il avait travaillé à plein temps pendant
cette période.
- Le taux de rémunération hebdomadaire mentionné à l'alinéa f) est le
taux auquel l'employé a droit pour le niveau du poste d'attache auquel il est
nommé.
- Nonobstant l'alinéa g) et sous réserve du sous-alinéa f)(ii), dans le
cas de l'employé qui est en affectation intérimaire depuis au moins quatre (4)
mois le jour qui précède immédiatement le début du congé parental non
payé, le taux hebdomadaire est le taux qu'il touchait ce jour-là.
- Si l'employé devient admissible à une augmentation d'échelon de
rémunération ou à un rajustement de traitement pendant qu'iltouche des
prestations parentales, ces prestations seront rajustées en conséquence.
- Les indemnités parentales versées en vertu du RPSC n'ont aucune
incidence sur l'indemnité de départ ou la rémunération différée de
l'employé.
- Le maximum payable pour une combinaison d'indemnité de maternité et
parentale ne dépassera pas cinquante-deux (52) semaines pour chacune des
périodes combinées de congé non payé de maternité et parental.
**
30.08 Indemnité
parentale spéciale pour les employés totalement invalides
- L'employé qui :
- ne satisfait pas au critère d'admissibilité précisé au sous-alinéa
30.07a)(ii) uniquement parce que les prestations auxquelles il a également
droit en vertu du Régime d'assurance-invalidité (AI), de
l'assurance-invalidité de longue durée (AILD) du Régime d'assurance pour les
cadres de gestion de la fonction publique (RACGFP) ou de la Loi sur
l'indemnisation des agents de l'État l'empêchent de toucher des
prestations parentales de l'assurance-emploi ou du Régime québécois
d'assurance parentale,
et
- satisfait à tous les autres critères d'admissibilité précisés à
l'alinéa 30.07a), autres que ceux précisés aux divisions (A) et (B) du
sous-alinéa 30.07a)(iii),
reçoit, pour chaque semaine où l'employé ne touche pas d'indemnité
parentale pour le motif indiqué au sous-alinéa 30.08a)(i), la différence
entre quatre-vingt-treize pour cent (93 %) de son taux de rémunération
hebdomadaire et le montant brut des prestations d'invalidité hebdomadaires qui
lui sont versées en vertu du Régime d'AI, du Régime d'AILD ou de la Loi
sur l'indemnisation des agents de l'État.
- L'employé reçoit une indemnité en vertu du présent paragraphe et aux
termes du paragraphe 30.07 pour une période combinée ne dépassant pas le
nombre de semaines pendant lesquelles l'employé aurait eu droit à des
prestations parentales, de paternité ou d'adoption de l'assurance-emploi ou du
Régime québécois d'assurance parentale s'il n'avait pas été exclu du
bénéfice des prestations parentales, de paternité ou d'adoption de
l'assurance-emploi ou du Régime québécois d'assurance parentale pour les
motifs indiqués au sous-alinéa 30.08a)(i)
Congé non payé pour les soins et l'éducation d'enfants d'âge
préscolaire
30.09 Les deux parties reconnaissent l'importance de la
possibilité pour l'employé-e d'obtenir un congé non payé pour les soins et
l'éducation d'enfants d'âge préscolaire.
30.10 L'employé-e bénéficie d'un congé non payé pour
veiller personnellement aux soins et à l'éducation de ses enfants d'âge
préscolaire (y compris les enfants du conjoint de fait), selon les conditions
suivantes :
- l'employé-e en informe l'Employeur par écrit, aussi longtemps à
l'avance que possible mais au moins quatre (4) semaines avant le début d'un tel
congé, sauf en cas d'impossibilité en raison de circonstances urgentes ou
imprévisibles;
- tout congé accordé en vertu du présent article sera d'une durée
minimale de trois (3) semaines;
- la durée totale des congés accordés à l'employé-e en vertu du
présent article ne dépasse pas cinq (5) ans pendant la durée totale de son
emploi dans la fonction publique;
- le congé accordé pour une période d'un (1) an ou moins doit être mis
à l'horaire de manière à n'occasionner aucune interruption du service.
30.11 Un-e employé-e qui a commencé son congé non payé
peut modifier la date de retour au travail si cette modification n'entraîne pas
des coûts supplémentaires pour l'Employeur.
**
Dans le cas d'un congé dont la durée totale est inférieure à un (1) an,
l'employé-e qui a commencé son congé non payé peut aussi modifier la date de
retour au travail en donnant un préavis de trente (30) jours.
**
30.12 Un congé non payé est accordé pour les obligations
personnelles, selon les modalités suivantes :
- un congé non payé d'une durée maximale de trois (3) mois est accordé
à l'employé-e pour ses obligations personnelles à la condition que la demande
de congé soit soumise quarante-cinq (45) jours à l'avance;
- un congé non payé de plus de trois (3) mois mais ne dépassant pas un
(1) an est accordé à l'employé-e pour ses obligations personnelles à la
condition que la demande de congé soit soumise quarante-cinq (45) jours à
l'avance. Cependant, si la demande de congé est pour une période de six (6)
mois ou plus, la demande de congé est soumise soixante (60) jours à l'avance;
- une demande de congé non payé de moins de six (6) mois peut être
refusée s'il n'y a pas d'employé-e qualifié et disponible pour effectuer le
remplacement ou si le fait d'accorder cette demande de congé occasionne des
coûts additionnels de temps supplémentaire ou de re-localisation;
- le congé non payé peut être accordé avant l'expiration des délais
mentionnés dans le présent paragraphe;
- l'employé-e a droit à un congé non payé pour ses obligations
personnelles deux (2) fois en vertu de chacun des alinéas a) et b) du présent
paragraphe pendant la durée totale de son emploi dans la fonction publique. Il
doit s'être écoulé une période d'au moins dix (10) ans avant l'utilisation
pour une deuxième fois de chacun des congés prévus aux alinéas a) et b). Le
congé non payé accordé en vertu du présent paragraphe ne peut être utilisé
conjointement avec un congé de maternité ou parental sans le consentement de
l'Employeur;
- le congé non payé accordé en vertu de l'alinéa a) du présent
paragraphe est compté dans le calcul de la durée de « l'emploi continu » aux
fins du calcul de l'indemnité de départ et du calcul du « service » aux fins
du calcul des congés annuels de l'employé-e. Le temps consacré à ce congé
n'est pas compté aux fins de l'augmentation d'échelon de rémunération;
- le congé non payé accordé en vertu de l'alinéa b) du présent
paragraphe est déduit du calcul de la durée de « l'emploi continu » aux fins
du calcul de l'indemnité de départ et du calcul du « service » aux fins du
calcul des congés annuels de l'employé-e. Le temps consacré à ce congé
n'est pas compté aux fins de l'augmentation d'échelon de rémunération.
30.13
- Aux fins de l'application du présent article, la famille s'entend du
conjoint (ou du conjoint de fait qui demeure avec l'employé-e), des enfants à
charge (y compris les enfants du conjoint de droit ou de fait), des enfants en
famille d'accueil, du père et de la mère (y compris le père et la mère par
remariage ou les parents nourriciers), ou de tout autre parent demeurant en
permanence au domicile de l'employé-e ou avec qui l'employé-e demeure en
permanence.
**
-
Le nombre total d'heures de congés payés qui peuvent être accordées en
vertu du présent paragraphe ne dépasse pas quarante (40) heures au cours d'une
année financière.
**
-
Sous réserve de l'alinéa 30.13b), l'Employeur accorde un congé payé
dans les circonstances suivantes :
**
-
d'une durée maximale de huit (8) heures pour conduire à un rendez-vous
un membre de la famille à charge qui doit recevoir des soins médicaux ou
dentaires, ou avoir une entrevue avec les autorités scolaires ou des organismes
d'adoption, si le surveillant a été prévenu du rendez-vous aussi longtemps à
l'avance que possible;
- pour prodiguer des soins immédiats et temporaires à un membre malade
de la famille de l'employé-e et pour permettre à celui-ci de prendre d'autres
dispositions lorsque la maladie est de plus longue durée;
- pour prodiguer des soins immédiats et temporaires à une personne
âgée de sa famille;
- **
d'une durée de huit (8) heures pour les besoins directement rattachés
à la naissance ou à l'adoption de son enfant, ce congé pouvant être divisé
en deux (2) périodes et pris à des journées différentes.
**
-
Seize (16) heures des quarante (40) heures prévues au paragraphe b)
peuvent être utilisées comme congé pour raisons personnelles.
30.14
- À la demande de l'employé-e, un congé non payé d'une durée maximale
d'une (1) année est accordé à l'employé-e dont le conjoint est déménagé
en permanence et un congé non payé d'une durée maximale de cinq (5) années
est accordé à l'employé-e dont le conjoint est déménagé temporairement.
- Le congé non payé accordé en vertu du présent paragraphe est déduit
du calcul de la durée de « l'emploi continu » aux fins du calcul de
l'indemnité de départ et du calcul du « service » aux fins du calcul des
congés annuels de l'employé-e, sauf lorsque la durée du congé est
inférieure à trois (3) mois. Le temps consacré à un tel congé d'une durée
de plus de trois (3) mois ne compte pas aux fins de l'augmentation d'échelon de
rémunération.
30.15 L'Employeur accorde un congé payé à l'employé-e
pendant la période de temps où il est tenu :
- d'être disponible pour la sélection d'un jury;
- de faire partie d'un jury;
- d'assister, sur assignation ou sur citation, comme témoin à une
procédure qui a lieu :
- devant une cour de justice ou sur son autorisation, ou devant un jury
d'accusation,
- devant un tribunal, un juge, un magistrat ou un coroner,
- devant le Sénat ou la Chambre des communes du Canada ou un de leurs
comités, dans des circonstances autres que dans l'exercice des fonctions de son
poste,
- devant un conseil législatif, une assemblée législative ou une
chambre d'assemblée, ou un de leurs comités, autorisés par la loi à obliger
des témoins à comparaître devant eux,
ou
- devant un arbitre, une personne ou un groupe de personnes autorisés par
la loi à faire une enquête et à obliger des témoins à se présenter devant
eux.
30.16 L'employé-e bénéficie d'un congé payé pour
accident de travail d'une durée fixée raisonnablement par l'Employeur
lorsqu'une réclamation a été déposée en vertu de la Loi sur
l'indemnisation des agents de l'État et qu'une commission des accidents du
travail a informé l'Employeur qu'elle a certifié que l'employé-e était
incapable d'exercer ses fonctions en raison :
- d'une blessure corporelle subie accidentellement dans l'exercice de ses
fonctions et ne résultant pas d'un acte délibéré d'inconduite de la part de
l'employé-e,
ou
- d'une maladie ou d'une affection professionnelle résultant de la nature
de son emploi et intervenant en cours d'emploi,
si l'employé-e convient de verser au receveur général du Canada tout
montant d'argent qu'il reçoit en règlement de toute perte de rémunération
résultant d'une telle blessure, maladie ou affection, à condition toutefois
qu'un tel montant ne provienne pas d'une police personnelle
d'assurance-invalidité pour laquelle l'employé-e ou son agent a versé la
prime.
30.17 Lorsque l'employé-e prend part à une procédure de
sélection du personnel, y compris le processus d'appel là où il s'applique,
pour remplir un poste dans la fonction publique, au sens où l'entend la Loi
sur les relations de travail dans la fonction publique, il a droit à un
congé payé pour la période durant laquelle sa présence est requise aux fins
de la procédure de sélection et pour toute autre période supplémentaire que
l'Employeur juge raisonnable de lui accorder pour se rendre au lieu où sa
présence est requise et en revenir.
30.18 L'Employeur peut, à sa discrétion, accorder :
- un congé payé lorsque des circonstances qui ne sont pas directement
imputables à l'employé-e l'empêchent de se rendre au travail. Ce congé n'est
pas refusé sans motif raisonnable;
- un congé payé ou non payé à des fins autres que celles indiquées dans
la présente convention collective.
30.19 Les deux parties reconnaissent l'importance de la
possibilité pour l'employé-e d'obtenir un congé non payé pour les soins de
longue durée d'un parent.
30.20 Un congé non payé peut être accordé à un-e
employé-e pour veiller personnellement aux soins à long terme de son père ou
de sa mère, y compris le père et la mère par remariage ou les parents
nourriciers, pourvu que les conditions suivantes soient respectées :
- l'employé-e en informe l'Employeur par écrit, aussi longtemps à
l'avance que possible mais au moins quatre (4) semaines avant le début d'un tel
congé, sauf en cas d'impossibilité en raison de circonstances urgentes ou
imprévisibles;
- tout congé accordé en vertu du présent article sera d'une durée
minimale de trois (3) semaines;
- la durée totale des congés accordés à l'employé-e en vertu du
présent article ne dépasse pas cinq (5) ans pendant la durée totale de son
emploi dans la fonction publique;
- le congé accordé pour une période d'un (1) an ou moins doit être mis
à l'horaire de manière à n'occasionner aucune interruption du service.
30.21 Un-e employé-e qui a commencé son congé non payé
peut modifier la date de retour au travail si cette modification n'entraîne pas
des coûts supplémentaires pour l'Employeur.
**
Dans le cas d'un congé dont la durée totale est inférieure à un (1) an,
l'employé-e qui a commencé son congé non payé peut aussi modifier la date de
retour au travail en donnant un préavis de trente (30) jours.