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La présente trousse a été conçue afin de guider les ministères dans la série d'étapes et de décisions aboutissant à la prise en charge de services de l'État par des fonctionnaires. Elle se veut un complément à la politique et aux lignes directrices qui s'y rapportent. Les ministères pourront s'en servir pour amorcer la démarche, ainsi que pour adapter leurs besoins d'information aux réalités des programmes ou services convoités. Les ministères devraient, cependant, se reporter à la Politique de prise en charge de services de l'État par des fonctionnaires pour s'assurer qu'on satisfait pleinement à ses prescriptions.
Le tableau ci-après présente l'utilité de chacun des instruments que renferme la trousse, ainsi qu'une description sommaire de chaque chapitre. La démarche de prise en charge n'a pas à suivre une séquence linéaire; ses éléments peuvent se répéter.
Chapitre |
Survol |
Contenu |
Chapitre 1 - Démarche type de prise en charge |
Guide les ministères dans la série d'étapes et de décisions durant la transition aboutissant à une prise en charge. |
- ordinogramme exposant les trois grandes étapes de la démarche - chronologie - liste des principales tâches relevant de chaque grande activité, et recoupements éventuels avec d'autres instruments |
Chapitre 2 - Évaluation de la capacité de prise en charge |
Fournit aux responsables désignés par les ministères un instrument d'évaluation de la capacité de prise en charge de certains services ou programmes par des fonctionnaires de leur ministère, et de l'adéquation des services ou programmes convoités pour une éventuelle prise en charge. |
- description d'une déclaration d'intérêt type - questionnaire d'évaluation de la capacité de prise en charge - liste des points à traiter dans une proposition de prise en charge de base |
Chapitre 3 - Modèle d'analyse de rentabilisation de prise en charge |
Aide les ministères et les responsables désignés à élaborer une analyse de rentabilisation du projet de prise en charge. |
- description des étapes entrant dans la préparation d'une analyse de rentabilisation - questions à traiter dans le cadre d'une analyse de rentabilisation - table des matières type pour la présentation des résultats de l'analyse de rentabilisation |
Chapitre 4 - Évaluation du plan d'entreprise de la future société |
Fournit aux responsables désignés des éléments d'information et une orientation dans l'évaluation des plans d'entreprise qu'ils ont reçus des promoteurs intéressés par la prise en charge d'un programme ou d'un service. |
- exposé des principaux éléments d'un plan d'entreprise - liste de contrôle des données à retrouver dans le plan d'entreprise - exemples d'états financiers |
Chapitre 5 - Évaluation du marché de prise en charge |
Liste de contrôle pour l'examen des instruments du marché. |
- liste de contrôle pour certaines clauses essentielles - formulation proposée pour certaines clauses |
Chapitre 6 - Répertoire des ressources |
Liste de sources et d'ouvrages de référence pouvant être utiles aux personnes désignées ou aux promoteurs en matière de prise en charge de services de l'État. |
- ouvrages de référence - autres sources d'information (organismes publics, conseillers professionnels et ministères) |
Le présent instrument vise à donner un aperçu des grandes étapes et décisions qui jalonnent la transition aboutissant à la prise en charge de services de l'État par des fonctionnaires. Cette démarche a été synthétisée de façon que chaque ministère puisse s'en servir à des fins de planification et d'administration. On y trouve :
Bien que la démarche type serve avant tout à orienter le ministère, les autorités responsables devraient se reporter à la Politique de prise en charge de services de l'État par des fonctionnaires et aux Lignes directrices y afférentes pour s'assurer que le ministère satisfait à toutes les exigences
Le présent chapitre a pour objet de fournir aux responsables désignés par les ministères un instrument d'évaluation de la capacité de prise en charge de certains services ou programmes par des fonctionnaires de leur ministère. Cet instrument peut être appliqué à deux types de circonstances :
1. Il peut s'inscrire dans le processus d'évolution des stratégies du ministère en matière d'exécution de programmes, y compris de nouveaux modes d'exécution. Dans ce cas, l'évaluation devrait aboutir à une liste de candidats éventuels ou de profils types de candidats qui pourraient prendre en charge certains programmes, possibilités que le ministère pourrait explorer plus avant.
2. Il peut servir à répondre à une déclaration d'intention signifiée par un ou plusieurs fonctionnaires concernant la prise en charge. Dans ce cas, l'évaluation devrait aboutir à une décision d'examiner cette éventualité de plus près, à une invitation formelle auprès des auteurs à élaborer leur proposition avec plus de détails et à la création, au sein du ministère, d'un point de centralisation des interventions, où convergeraient toutes les propositions et à partir duquel seraient assurées l'évaluation des dossiers et la prise des décisions ultimes.
Dans un cas comme dans l'autre, le présent processus d'évaluation n'a pas pour but de sanctionner une quelconque proposition de prise en charge d'un service ou d'un programme donné, mais il constitue un engagement, de la part du ministère, d'examiner de plus près les propositions qui lui sont adressées, d'encourager le ou les fonctionnaires en cause à les élaborer davantage et, si on le juge approprié, de lancer un appel à la concurrence. À la fin du présent chapitre figure un imprimé que peuvent utiliser les fonctionnaires qui désirent signifier leur intérêt pour la prise en charge.
Le présent instrument a été élaboré notamment à partir des dispositions de l'article 2 des Lignes directrices. Il présente le rôle des auteurs premiers de la proposition et la séquence de décisions que seront appelés à prendre les gestionnaires des ministères. Il expose également un mode d'évaluation plus détaillé de la capacité de prise en charge par des fonctionnaires.
Chaque ministère devrait désigner un cadre supérieur vers qui convergeraient toutes les décisions entourant la prise en charge. Cette mesure permettrait d'assurer l'uniformité de la démarche à l'échelle du ministère de même que sa conformité avec la stratégie globale de celui-ci, et il permettrait aussi de veiller au traitement équitable de tous les intéressés. On devrait encourager les fonctionnaires à s'adresser à ce responsable dès qu'ils ont une idée liée à une proposition de prise en charge. C'est donc dire que le responsable désigné par le ministère devrait être objectif et indépendant. Lorsqu'une proposition de prise en charge le concerne à titre personnel, il devrait se retirer du dossier pour qu'on en confie l'étude à un autre responsable désigné ou encore au comité consultatif de son ministère. La plupart du temps, les mécanismes existants d'attribution des marchés publics s'appliqueraient à l'examen d'une proposition de prise en charge. Les spécialistes de ces questions au sein du ministère pourraient conseiller le responsable désigné. Dans le même ordre d'idées, celui-ci pourrait au besoin demander l'assistance des conseillers juridiques ou des spécialistes des ressources humaines de son ministère.
La planification d'une prise en charge peut supposer des analyses financières d'une grande complexité, sans compter les garanties que le ministère peut exiger quant à l'objectivité de ces analyses. Dans ces circonstances, l'administrateur général peut juger bon de créer un comité consultatif indépendant pour aider, d'abord, à l'évaluation des propositions, puis, si les circonstances le justifient, à superviser l'impartition. Le comité consultatif, dont les membres seraient issus à la fois des secteurs public et privé, recommande une décision à l'administrateur général.
Un ministère peut assurer de l'aide aux associations de fonctionnaires pour l'élaboration de leur proposition ou de leur plan d'entreprise. Les fonctionnaires qui envisagent de soumettre une proposition devraient se regrouper en association et, pour obtenir plus particulièrement une aide financière de la part de leur ministère, se constituer en société.
La décision de confier à une association de fonctionnaires dûment constituée la charge d'un programme ou d'un service particulier devrait cadrer avec les stratégies du ministère, l'examen des programmes en place et son analyse de nouveaux modes de prestation. L'examen des programmes et la recherche de nouveaux modes de prestation sont des critères d'évaluation qui devraient entrer en ligne de compte avant même qu'on étudie une quelconque proposition de prise en charge. Or, ce n'est pas toujours le cas dans la réalité. Lorsqu'un fonctionnaire ou une association de fonctionnaires manifeste, sans qu'on le pressente à cet égard, un intérêt pour la prise en charge d'une activité quelconque, le ministère devrait commencer par s'assurer, dans les grandes lignes, que la proposition qui lui est soumise s'inscrit dans ses stratégies globales et qu'elle cadre, notamment, avec d'autres mesures internes comme celles concernant la formation d'organismes de services spéciaux. Ces critères d'évaluation préliminaire s'appliquent indifféremment aux propositions «spontanées» et aux propositions «pressenties».
Le dernier critère à étudier dans le cadre de l'exercice de planification ministérielle est l'évaluation de la capacité de prise en charge. Si un programme ou service ne semble pas très bien se prêter à la commercialisation, cela n'en fait généralement pas un très bon sujet pour une prise en charge. On peut également mesurer la capacité de prise en charge en situant la proposition sur un continuum (voir figure ci-dessous). Plus le programme ou le service convoité se range vers l'extrême droite du continuum, plus la prise en charge a des chances d'être la bonne solution à envisager.
Figure
Cette étape de l'évaluation de la capacité de prise en charge prend la forme d'un jeu-questionnaire en quatre parties. La première partie aide à faire une évaluation des prédispositions du ministère à l'égard des prises en charge par les fonctionnaires en général. Aussi, devrions-nous y répondre une seule fois. La deuxième partie vise à déterminer la mesure dans laquelle la proposition de prise en charge cadre avec la stratégie du ministère. Elle ne sert donc que dans les cas où des fonctionnaires ont signifié un intérêt spontané pour la prise en charge. La troisième partie vise à aider le ministère à déterminer si certaines de ses unités se prêtent à une prise en charge. On peut s'en servir dans une démarche proactive ou encore en réaction à l'intérêt manifesté par une association de fonctionnaires à l'égard d'un service ou programme donné. Enfin, la quatrième partie aide le ministère à déterminer la suite à donner à une déclaration d'intention ou encore la marche à suivre pour faire progresser une idée.
Il est à noter que ce ne sont pas toutes les questions qui s'appliquent à toutes les situations. Aussi, le questionnaire indique-t-il, le cas échéant, les questions à sauter et suggère-t-il d'autres pistes à explorer.
Veuillez cocher ( ü ) la case correspondant à votre réponse.
1. Prédispositions à l'égard d'une prise en charge
1. La démarche de prise en charge est-elle suffisamment claire?
r Oui - Faites connaître cette démarche auprès des fonctionnaires.
r Non - Revoyez les lignes directrices et définissez clairement la démarche de base au niveau ministériel.
2. La démarche ministérielle précise-t-elle où doivent converger toutes les évaluations et décisions en la matière?
r Oui - Faites connaître cette démarche auprès des fonctionnaires.
r Non - Revoyez les lignes directrices et définissez un point de centralisation. Envisagez également la possibilité de mettre sur pied un comité consultatif indépendant pour vous aider à analyser les situations plus complexes.
2. Conformité avec la stratégie ministérielle
3. La possibilité de prise en charge concerne-t-elle également d'autres ministères que le vôtre?
r Oui - Mettez-vous en rapport avec le(s) ministère(s) concerné(s) et sollicitez sa(leur) participation à l'évaluation.
r Non
4. La stratégie de votre ministère est-elle suffisamment claire en ce qui a trait au programme ou service convoité?
r Oui - Faites-le savoir aux fonctionnaires.
r Non - Passez directement à la question 4.2.
4.1 La possibilité de prise en charge cadre-t-elle avec la stratégie de votre ministère en ce qui a trait au programme ou service visé?
r Oui - Passez directement à la question 5.
r Non - Poursuivez à la question 4.2.
4.2 Dans quelle mesure l'intérêt public peut-il être préservé dans un mode de prestation autre que la prestation directe par l'État?
r Il n'y a pas d'intérêt public à préserver - Éliminez progressivement le programme.
r L'intérêt public ne saurait être préservé que par la prestation directe par l'État. Recensez les éléments qui font que le programme est mieux assuré à l'interne. Cherchez à déterminer si certains segments du programme se prêteraient bien à d'autres modes de prestation.
r L'intérêt public peut être préservé par d'autres moyens, comme l'adjonction d'une réglementation, l'établissement de conditions particulières à un contrat ou une quelconque autre entente (avec les auteurs de la proposition ou des tiers) - Poursuivez à la question 4.3.
4.3 Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à des «décisions fortement liées à l'exercice d'activités», dans quelle mesure les décisions qui sont prises dans le cadre de ce programme se concentrent-elles sur l'exercice d'activités plutôt que sur l'établissement de politiques?
4.4 Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à «élément non fondamental», dans quelle mesure l'activité ou le service est-il «fondamental» à l'accomplissement du mandat?
4.5 Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à «une proportion élevée», dans quelle proportion le mode courant de prestation combine-t-il des moyens de prestation directe et des moyens de prestation externe (assurés à contrat ou en partenariat)?
Conseil : si le ministère se procure déjà le service pour une bonne part à l'externe, il n'y a peut-être pas une grande marge de manoeuvre pour d'autres changements.
4.6 Avez-vous essayé de déterminer jusqu'à présent s'il valait mieux «faire» ou «faire faire»?
Non - On recommande généralement de réaliser une analyse de ce genre au moment de l'analyse de rentabilisation.
Oui - Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à «bien plus rentable de faire faire», dans quelle mesure serait-il plus rentable de «faire faire» que de «faire»?
4.7 Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à un «grand potentiel», dans quelle mesure le programme ou service gagnerait-il, sur le plan de l'utilisation des ressources, à desservir un marché plus grand (qui ne se limiterait pas qu'au secteur public) ou à diversifier sa gamme de produits ou de services?
4.8 Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à «probabilités élevées», quelles sont les probabilités que les usagers (internes ou externes) soient prêts à payer ou à payer davantage pour obtenir le service visé?
4.9 Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à «niveau élevé», dans quelle mesure peut-on en mesurer le rendement?
Les résultats obtenus individuellement aux questions ne doivent pas être considérés comme des facteurs déterminants. Si votre moyenne pour les questions 4.2 à 4.9 est de 3 ou plus, votre ministère devrait sérieusement envisager de nouveaux modes de prestation. Ces modes sont multiples et variés. Si vos résultats sont inférieurs à 3, il est peu probable qu'un autre mode de prestation ou une prise en charge soit indiqué en l'occurrence. La prise en charge est aussi un autre mode de prestation, mais d'un type particulier.
3. Pertinence de la prise en charge
Les questions ci-après visent plus particulièrement à établir la mesure dans laquelle l'activité visée se prête ou non à une prise en charge. Vous ne détenez peut-être pas tous les éléments de réponse à ce stade-ci du processus. Aussi, vous est-il recommandé de mettre en évidence les questions restées sans réponse en vue d'y revenir un peu plus tard dans le processus.
5. Le créneau convoité pour la prise en charge vous semble-t-il correspondre à un secteur d'activité qui serait susceptible d'intéresser une PME? Conseil : il y a plusieurs définitions de la PME (petite ou moyenne entreprise). En ce qui concerne plus particulièrement les secteurs non manufacturiers, Industrie Canada définit une PME comme une entreprise ayant tout au plus 50 personnes à son service. Dans le cas d'une prise en charge, cependant, on pourrait admettre un effectif légèrement plus élevé.
r Oui
r Non - Remarque : dans le cas où la prise en charge a des chances d'amener la création d'une plus grande entreprise, la décision pourrait échapper à la compétence du ministère. Cela ne veut pas dire que le ministère ne devrait pas y donner suite, mais qu'il faudrait préparer une présentation au Conseil du Trésor.
6. Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à «niveau élevé», dans quelle mesure la prestation du service nécessite-t-elle un savoir-faire distinctif? Conseil : il est plutôt rare qu'un savoir-faire soit unique. Examinez donc la question autrement. Des entreprises privées existantes seraient-elles capables de réunir rapidement un savoir-faire équivalent? Si le savoir-faire est unique en soi, vous devriez envisager le risque que, une fois rendu dans le secteur privé, l'entreprise ne détienne un monopole.
7. Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à «niveau élevé», dans quelle mesure la prise en charge aura-t-elle des retombées positives sur l'expansion économique régionale? Conseil : pensez aux retombées que pourrait avoir sur les fournisseurs existants la décision du gouvernement de «parrainer» l'entrée de nouveaux concurrents sur le marché. Pourrait-on créer ainsi un marché national ou international qui n'existe pas encore?
8. Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à «niveau élevé», dans quelle mesure importe-t-il qu'on assure la continuité du service pendant la transition vers le secteur privé?
9. Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à «niveau élevé», dans quelle mesure le maintien de la continuité du service par une prise en charge serait-il susceptible d'atténuer les pressions visant à poursuivre les mesures de réaménagement des effectifs? Remarque : il se peut que vous ne soyez pas en mesure de répondre à cette question pour le moment; vous y reviendrez plus en détail lors de l'analyse de rentabilisation.
10. Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à «niveau élevé», dans quelle mesure un style empreint d'un plus grand «esprit d'entreprise» dans la prestation du service visé serait-il bien avantageux? Conseil : demandez-vous si l'on pourrait accroître la productivité en utilisant à meilleur escient les ressources existantes?
11. Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à «niveau élevé», dans quelle mesure les fonctionnaires en place sont-ils intéressés à participer à la prise en charge? Remarque : il se peut que vous ne soyez pas en mesure de répondre à cette question pour le moment; vous y reviendrez plus en détail lors de l'analyse de rentabilisation.
12. Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à «niveau élevé», dans quelle mesure les auteurs de la proposition ont-ils une connaissance approfondie des affaires? Remarque : il se peut que vous ne soyez pas en mesure de répondre à cette question pour le moment; vous y reviendrez plus en détail lors de l'analyse de rentabilisation.
13. Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à «niveau élevé», dans quelle mesure l'offre est-elle actuellement élevée dans les entreprises privées pour ce qui est du secteur d'activité visé? Conseil : plus l'offre est élevée dans un secteur d'activité donné, plus on a intérêt à recourir à un marché sans appel d'offres. Moins l'offre est grande dans le secteur privé, plus une prise en charge par des fonctionnaires est indiquée. Vous reviendrez sur cette question lors de l'analyse de rentabilisation.
14. Sur une échelle de 1 à 5, où 5 correspond à «niveau élevé», dans quelle mesure l'entreprise nouvellement formée parviendrait-elle à trouver d'autres débouchés? Conseil : à ce stade-ci, le fait qu'on entrevoie d'autres marchés peut être suffisant; vous reviendrez sur cet aspect lors de la préparation du plan d'affaires.
Si la moyenne des résultats que vous avez obtenue aux questions 5 à 14 est de 3 ou plus, une prise en charge semble alors indiquée. En revanche, si le résultat obtenu à une question quelconque est très bas, le responsable désigné devrait le souligner aux auteurs de la proposition pour qu'ils ajustent le tir ou modifient leur proposition de base en conséquence.
4. Suite à donner
Si le principe même d'une prise en charge semble acceptable, le ministère devrait inviter les auteurs de la proposition à poursuivre leur démarche et, plus particulièrement, à se donner un plan d'entreprise et à mettre au point leur proposition. Les questions ci-après aideront le responsable désigné à organiser le reste de la démarche.
15. Existe-t-il d'autres fournisseurs qualifiés éventuels, dont d'autres groupes de fonctionnaires, que ce champ d'activité serait aussi susceptible d'intéresser? Conseil : reportez-vous à votre réponse à la question 6.
r Non
r Oui - Conseil : consultez les spécialistes des marchés publics au sein de votre ministère et entendez-vous avec eux sur l'ensemble du processus. Il est capital que tous les groupes de fonctionnaires aient droit à la même attention de votre part.
16. Certains des auteurs de la proposition ou la totalité d'entre eux se trouveraient-ils en situation de conflit d'intérêts s'ils continuaient d'exercer leurs fonctions pendant qu'ils élaborent leur proposition?
r Non - Conseil : cela ne les empêche pas d'être libérés de leurs fonctions le temps de mettre au point leur proposition.
r Oui - Conseil : envisagez la possibilité d'exiger des auteurs de la proposition qu'ils prennent un congé non payé ou exercent des fonctions différentes pendant sa mise au point, ce qui éliminerait les risques de conflits d'intérêts.
17. Le responsable désigné se trouverait-il en situation de conflit d'intérêts s'il était appelé à participer à l'analyse de rentabilisation et à l'évaluation de la proposition?
r Non
r Oui - Conseil : envisagez la possibilité de confier l'analyse de la proposition à un comité consultatif indépendant.
18. Les auteurs doivent-ils avoir accès à des données internes du ministère pour mettre au point leur proposition?
r Non
r Oui - Conseil : si ces données sont disponibles en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, vous devriez les rendre directement accessibles. En situation de pleine concurrence, tous les soumissionnaires devraient avoir accès aux mêmes renseignements. Le responsable désigné pourrait aussi demander à l'association de fonctionnaires de diffuser l'information pertinente auprès de tous les fonctionnaires susceptibles de faire une offre.
19. Quelle aide financière le ministère peut-il fournir aux auteurs dans les premiers stades d'élaboration de leur proposition? Remarque : l'aide financière maximale qu'un ministère peut accorder peut atteindre 100 000 $ et elle doit être proportionnelle à l'envergure du projet. Lorsque plusieurs groupes de fonctionnaires entrent en «concurrence» pour un champ d'activité donné, l'aide financière devrait être répartie à parts égales entre les groupes concernés.
20. L'entreprise nouvellement formée devra-t-elle avoir accès à la propriété intellectuelle du ministère?
r Non
r Oui - Consultez le Secrétariat du Conseil du Trésor. Conseil : demandez-vous si l'État peut vouloir restreindre l'accès à cette propriété intellectuelle.
21. L'entreprise nouvellement formée devra-t-elle avoir accès à des immeubles ou à des biens de l'État?
r Non
r Oui - Consultez les spécialistes de la gestion des biens et installations de votre ministère ou Travaux publics et Services gouvernementaux Canada. Conseil : demandez-vous si l'État peut vouloir limiter l'utilisation ou la vente de ces biens ou installations.
22. Les représentants syndicaux locaux savent-ils qu'une proposition de prise en charge est sur le point d'être déposée?
r Non - Avisez-en les syndicats concernés.
r Oui - Convenez d'un processus d'information continu.
23. Les fonctionnaires touchés sont-ils tous au courant de la proposition de prise en charge?
r Non - Avisez-en les fonctionnaires touchés.
r Oui
Le responsable désigné par le ministère devrait répondre à la déclaration d'intention dans les 30 jours de sa réception. Sa réponse devrait énoncer clairement les motifs de refus ou d'acceptation et, dans ce dernier cas, elle devrait préciser dans les grandes lignes :
La réponse devrait également énoncer les lignes directrices pertinentes concernant l'après-emploi s'appliquant aux cadres supérieurs.
Déclaration d'intention de prise en charge de services de l'État
Nom de l'association de fonctionnaires |
Adresse postale |
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Nom des directeurs du projet
Indiquer s'il s'agit de fonctionnaires en exercice dans l'activité ou l'unité visée. Indiquer s'il s'agit de cadres supérieurs. |
Numéros de téléphone et de télécopieur |
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Nom et adresse des tiers directement concernés par la prise en charge |
Numéros de téléphone et de télécopieur |
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Désignation et brève description de l'activité ou l'unité visée |
Division ou Direction |
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Lieu(x) |
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Avantages que le ministère pourrait tirer de la prise en charge
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Nombre de fonctionnaires concernés |
Accès souhaité aux biens immobiliers et matériels existants r Oui r Non r Ne sais pas |
Accès nécessaire à la propriété intellectuelle du ministère r Oui r Non r Ne sais pas |
Budget de fonctionnement annuel de l'unité (si on le connaît) |
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Signature des directeurs du projet |
Date |
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Pièces jointes (à énumérer) |
L'objet du présent instrument est d'aider le ministère et son responsable désigné à préparer une analyse de rentabilisation concernant la proposition de prise en charge. Cet instrument sera utilisé :
Le ministère devrait ensuite évaluer les coûts et les avantages liés à la prise en charge proposée, préférablement en adoptant une approche d'entreprise. Il devrait être en mesure de satisfaire à un examen public minutieux quant à la prudence et à la probité.
Essentiellement, l'analyse de rentabilisation vise à établir la faisabilité d'un projet de prise en charge. Il expose les motivations stratégiques et économiques à la base de la voie d'action préconisée, en analyse les prévisions de coûts, de même que les avantages et les inconvénients qui en découlent. Le ministère prépare l'analyse en question et s'en sert pour motiver sa décision, favorable ou défavorable, et ses préférences à l'égard de la proposition. Une bonne analyse de rentabilisation devrait notamment tenir compte des points suivants :
L'instrument qui suit s'inspire de l'annexe B des Lignes directrices sur la prise en charge de services de l'État par des fonctionnaires, soitde la section 4 «Analyse». Il présente les étapes nécessaires à la préparation de l'analyse de rentabilisation, une série de questions d'analyse et une table des matières. Le responsable désigné pourra se servir du sommaire pour soumettre son analyse à l'administrateur général.
1re étape - Amorce de la démarche
Conformément à la politique de prise en charge et à ce stade-ci de la démarche, le ministère devrait avoir satisfait à au moins l'un des deux premiers points et aux autres articles ci-dessous :
Le ministère devrait réunir ces données avant de passer à la 2e étape de l'analyse.
2e étape - Description des options
Conseil - Le ministère ne devrait envisager que les options qui lui paraissent réalisables en l'occurrence. |
Conseil - Au moment de soupeser les options, le ministère devrait étudier, entre autres, les facteurs suivants : envergure du programme ou du service, nombre de propositions concurrentes et niveau du soutien consenti par écrit par l'administrateur général. |
3e étape - Analyse des coûts
Conseil - On doit s'assurer que la confrontation des coûts et des revenus des diverses options repose sur des éléments de comparaison analogues quant à la nature et au niveau du service; ne considérez que les coûts et les revenus pertinents. |
Conseil - Connaître la valeur d'un bien aide à la négociation du marché. Il existe des règles bien précises qui régissent la cession de biens appartenant à l'État. Le ministère devrait s'y familiariser avant de se départir de biens relevant de sa compétence. |
Conseil - Prévoyez tous les coûts à engager dans l'éventualité où le marché serait conclu et qu'il entrerait en vigueur. |
4e étape - Mesure de l'incidence sur le plan des ressources humaines
Conseil - L'analyse de rentabilisation est d'autant plus solide si elle prévoit que la nouvelle entreprise reprendra à son service les fonctionnaires dont le poste disparaîtrait si l'on mettait fin à la prestation du service à l'interne. |
5e étape : Évaluation du risque
Conseil - La présente partie n'a pas seulement pour objet de déterminer s'il y a des risques, mais elle vise également à faire ressortir précisément ce qui risque de ne pas fonctionner et comment on peut en réduire l'éventualité. |
Conseil - Le ministère peut se servir d'une matrice de risques pour prévoir les degrés de gravité (G) et de probabilité (P) associés à chacune des options. |
Exemples :
6e étape - Établissement des mesures de contrôle du rendement
7e étape - Évaluation des avantages pour l'État
La présente partie propose une table des matières pour la présentation synthétisée des résultats de l'analyse de rentabilisation. Le représentant désigné pourra s'en servir s'il le désire pour présenter son analyse à l'administrateur général.
Recommandation
Avantages pour l'État
Définition du service
Conseil - Cette description deviendra l'énoncé des travaux à exécuter. |
Analyse des coûts
Incidence sur les ressources humaines
Incidence sur le contrôle du rendement
Évaluation et gestion du risque
L'objet du présent instrument est d'aider le responsable désigné à rechercher, dans le plan d'entreprise qui lui est soumis, les éléments d'information qui lui permettront d'évaluer la prise en charge du programme ou service convoité.
Par cette évaluation, le responsable devrait avoir la conviction que la future société pourra pleinement assumer la responsabilité du programme ou service qui lui sera attribué, et qu'elle aura les moyens techniques et financiers nécessaires pour assurer sa viabilité. Toute proposition de prise en charge devrait comporter un plan d'entreprise bien étayé visant à démontrer la capacité de la future société de satisfaire aux exigences du programme ou du service d'une manière à la fois rentable et durable.
Bien que les plans d'entreprise puissent emprunter des modes de présentation et des styles différents, ils devraient comporter un certain nombre d'éléments standard. Les points importants à traiter devraient être présentés d'une manière logique et pleinement intelligible. On devrait y décrire clairement la future société comme on l'entrevoit, les projets qu'on entretient à son égard, ainsi que les moyens qu'on entend mettre en oeuvre pour y parvenir. Des couvertures rutilantes et des formulations alambiquées ne devraient pas venir masquer les intentions réelles des futurs propriétaires-exploitants. Du reste, l'habileté avec laquelle les promoteurs présentent cette information de façon succincte et logique peut refléter leur capacité éventuelle de gestion. Ci-contre, figure un exemple de table des matières type d'un plan d'entreprise.
Comme le plan d'entreprise renferme des renseignements confidentiels, le responsable désigné aurait intérêt à le mettre à l'abri de toute indiscrétion.
Un bon plan d'entreprise commence par un sommaire qui donne au lecteur un aperçu du projet. Il devrait renfermer des éléments d'information préliminaire sur les objectifs et les buts visés et les stratégies qui seront déployées pour les atteindre, de même que certains points saillants d'ordre financier.
L'introduction précise le programme ou le service convoité, ou les deux, et présente les caractéristiques générales de la future société. Il s'agirait le plus souvent d'une entreprise dont les fonctionnaires seraient devenus les actionnaires.
Une analyse détaillée de tous les facteurs d'ordre commercial susceptibles d'influer sur l'exploitation de la future société doit être réalisée. Le plan d'entreprise devrait montrer que les promoteurs ont une très bonne compréhension du milieu commercial dans lequel ils seraient appelés à évoluer, et qu'ils saisissent bien les risques qui sont en jeu, tout comme les débouchés.
2.1 Contexte commercial
Le plan d'entreprise devrait comporter une analyse de la demande actuelle et prévisible en ce qui concerne le programme ou le service convoité. Étant donné que le ministère sera vraisemblablement l'un des principaux clients de la future société, du moins au cours des premières années de son exploitation, le plan devrait préciser les facteurs qui sont susceptibles d'intervenir à ce chapitre. Si les prévisions relatives à la demande semblent trop s'écarter des tendances établies, les promoteurs auraient intérêt à exposer les motivations sur lesquelles ils se sont basés.
On devrait également évaluer les débouchés autres que la clientèle du ministère. Il peut s'agir en l'occurrence d'autres ministères, d'organismes publics ou d'entreprises du secteur privé. Le plan devrait en livrer les grandes caractéristiques et décrire notamment les attitudes ou habitudes de consommation, ainsi que la taille et la situation géographique de chaque segment de marché.
Le plan devrait en outre tenir compte des effets de l'évolution technologique sur le programme ou service en question, et indiquer tout changement qu'on compte devoir traverser à cet égard. Les facteurs d'ordre social et culturel susceptibles d'avoir un effet sensible sur la demande devraient aussi être pris en considération.
2.2 Concurrence
Outre la demande, le plan d'entreprise devrait par ailleurs exposer la situation de l'offre. Il devrait notamment exposer les forces et faiblesses des fournisseurs actuels, y compris une description de leur situation financière et de leur capacité de gestion. Un plan qui reste muet à cet égard peut donner à penser que les promoteurs n'ont pas considéré un domaine pourtant crucial et qui pourrait éventuellement être lourd de conséquences.
Si les futurs rivaux sont une poignée de sociétés solidement établies depuis longtemps, la nouvelle venue risque d'avoir du mal à se tailler une place sur le marché et à soutenir leur concurrence. À l'inverse, si le marché des fournisseurs est formé d'un grand nombre de petites et jeunes entreprises, on pourrait se demander pourquoi le marché est aussi juvénile (p. ex., devrait-on craindre que les risques inhérents à la prestation de ce genre de services ou de produits soient trop grands?) Aussi, une description de la position relative de la future société par rapport à ses futurs concurrents pourra-t-elle donner une indication de ses chances de succès? Ainsi, si elle s'écarte trop du profil type de ses futures grandes rivales, on pourrait s'inquiéter de ce qu'elle ne soit pas capable d'assurer efficacement la prestation du programme ou du service considéré.
Et comme l'arrivée de cette nouvelle entreprise ne sera pas elle-même sans modifier les conditions du marché, il pourrait être raisonnable de croire que, si la nouvelle société démarre sur des bases solides, ses concurrents essaieront par tous les moyens de se positionner pour lui ravir la prestation du programme ou du service convoité.
2.3 Présentation de la société constituée aux fins de la prise en charge
Des renseignements sur les facteurs qui ont poussé les fonctionnaires à se regrouper et à présenter une proposition de prise en charge pourraient aussi être révélateurs quant à l'efficacité de la future entreprise. Un énoncé de philosophie commerciale ou de mission est, à cet égard, une indication que la société prend son futur rôle bien au sérieux et que ses membres entendent concourir à un objectif.
Le plan d'entreprise sera d'autant plus solide s'il expose d'où proviendra l'apport de capital et comment on répartira les actions. La société n'a pas à être constituée avant la soumission du plan d'entreprise. Si la prestation du service ou du produit est appelée à chevaucher le territoire de compétence de plusieurs provinces, les futurs propriétaires-exploitants auront peut-être intérêt à constituer leur société sous le régime fédéral. En revanche, s'ils n'ont pas l'intention d'exercer d'activités hors de leur province, il peut leur être plus avantageux de constituer leur société sous le régime provincial. Dans d'autres cas encore, ce sera la nature même des activités qui dictera le choix du régime provincial ou fédéral. Le plan devrait préciser les décisions qui ont été prises relativement au nombre d'actions émises, à leurs catégories et à leur partage entre les actionnaires.
Le plan d'entreprise devrait décrire le programme ou le service que la société entend assurer et présenter la façon dont elle sera structurée pour assurer son fonctionnement. Cela suppose un survol des processus d'affaires qui seront mis en oeuvre, de même qu'une description des lieux de travail et des installations nécessaires à sa bonne marche. Le plan devrait aussi préciser les données du ministère auxquelles la société estime devoir avoir accès pour l'exercice de ses activités. Il ne devrait laisser planer aucun doute que ces activités seront complètement axées sur le programme ou le service, et que la société sera pleinement capable d'en assurer l'exécution.
Le plan devrait fournir un organigramme qui précise les rapports hiérarchiques et les responsabilités des principaux dirigeants de la société, y compris un profil des futurs titulaires de ces postes. La mise en place d'un bon conseil d'administration, dont les membres possèdent une expérience pertinente, peut être un atout au moment du démarrage de la société. Si l'on connaît déjà la composition projetée du conseil d'administration, on devrait préciser quels en seront les membres, quelles sont leurs compétences actuelles, et quels rôles ils seront appelés à y jouer. On devrait aussi donner une idée générale du personnel qui composera la société (caractéristiques et nombre) et de la complémentarité des compétences réunies. Ainsi, même si la société aura à son service, au moment de son lancement, des gens qui ont une grande connaissance et une grande expérience de la prestation du programme ou service, il peut manquer à certains d'entre eux des compétences suffisantes en gestion pour bien diriger une PME. Le plan devrait donc mentionner comment on entend combler les lacunes constatées, notamment par la voie de mesures de recrutement de nouveaux éléments ou de perfectionnement du personnel en place.
Les promoteurs devraient clairement indiquer les forces de l'entreprise qu'ils détiennent par rapport à la concurrence. En l'occurrence, leur principal avantage résiderait dans la capacité de faire assurer la continuité du programme ou du service par les fonctionnaires qui étaient jusqu'alors employés par le ministère à l'exécution des mêmes fonctions. La connaissance des rouages gouvernementaux ou du mandat du programme peut entraîner d'autres forces. On devrait évaluer la viabilité à long terme de la société en tenant compte des forces de l'entreprise. Enfin, le plan devrait montrer le sérieux des promoteurs, de façon que le responsable désigné par le ministère ait l'assurance que la prestation du programme ou du service convoité par les fonctionnaires en cause est dans l'intérêt premier de l'État.
Le plan d'entreprise devrait préciser la nature et la portée de l'assurance responsabilité que la société souscrira. De plus, selon la nature du programme ou du service visé, on pourra exiger de la société qu'elle verse un cautionnement. Une société d'assurances émet un cautionnement qui sert habituellement de garantie contre l'inexécution éventuelle des obligations du marché.
3.1 Objectifs et buts
Comme dans tout plan d'entreprise qui se respecte, la future société doit donner une idée très nette de ce qu'elle cherchera à accomplir et comment elle y parviendra, plus particulièrement dans un horizon de planification d'au moins trois ans. Le plan doit préciser les bénéfices que la société compte avoir réalisés à terme, de même que les normes de service qu'elle entend maintenir tout au long.
Il peut arriver qu'une entreprise constituée aux fins d'une prise en charge n'ait pour tout client que le ministère dont elle est issue, et que la seule motivation qui ait présidé à la prise en charge soit des gains d'efficacité. Or, on attend de la plupart des entreprises constituées aux fins d'une prise en charge qu'elles visent également d'autres débouchés à l'avenir. Si le plan d'entreprise n'entrevoit pas d'autres clients que le ministère pour le court et le moyen termes, cela peut être le signe d'un manque d'innovation de la part des promoteurs et d'une dépendance irréaliste à l'égard du ministère. En revanche, un plan qui comporte des projets d'expansion augmente d'autant ses chances de viabilité à long terme. À l'échéance du marché initial de trois ans, la société devrait idéalement être en mesure de rivaliser avec d'autres fournisseurs auprès du ministère, à condition, bien entendu, que ce dernier ait toujours besoin du programme ou du service en question. À cet égard, la crédibilité des prévisions et des objectifs fixés sera d'autant plus grande qu'elle reposera sur des études de marché. Ces études renseignent sur les gammes de produits et de services, de même que sur la taille, l'âge et la situation géographique des marchés ciblés.
L'intention de diversifier ultérieurement la gamme des produits ou services serait également un bon point à souligner dans le plan d'entreprise, dans la mesure où les nouveaux produits ou prestations sont dans le prolongement des produits originels. La diversification, si elle est réussie, protège la société contre les fluctuations saisonnières de la demande dans un marché donné.
Les promoteurs doivent être réalistes dans le ciblage de leurs marchés. La réussite vient généralement de ce que l'entreprise a su se concentrer sur la prestation de programmes ou de services pour lesquels on savait détenir un avantage par rapport à la concurrence, et qu'on a ciblé un segment de marché donné. Cela vaut beaucoup mieux que de se lancer dans toutes les directions à la fois.
3.2 Stratégies
Un plan d'entreprise devrait exposer en détail les stratégies qu'on compte suivre pour atteindre les objectifs et les buts fixés. Par exemple, si la société projette d'étendre sa part du marché, elle a intérêt, à cet égard, à élaborer davantage son plan de mise en marché, qui devrait fournir des données sur la tarification, un profil des clients ciblés et un exposé de la démarche publicitaire. Certaines sociétés arrivent très bien à se fixer des buts et des objectifs, mais elles peuvent, par contre, éprouver du mal à trouver et à mettre en oeuvre les moyens de les atteindre.
En vue de maintenir certaines normes de service et de qualité, la société doit être prête à investir dans ses ressources humaines. Aussi le plan aurait-il intérêt à exposer dans leurs grandes lignes ses plans de recrutement et de formation, de même que ses mécanismes de contrôle de la qualité.
Le plan d'immobilisations revêt également une grande importance. On devrait y décrire l'état actuel des biens et les prévisions pour l'avenir dans ce domaine. Toute proposition ou intention d'acquisition de biens appartenant au ministère devrait y être consignée.
Le plan d'entreprise devrait être assorti de prévisions financières détaillées, lesquelles comporteraient, au minimum, une annexe exposant les prévisions pour les trois premiers exercices financiers, prévisions élaborées notamment à partir des consultations effectuées auprès de conseillers en la matière.
La présentation d'information sur la provenance et l'utilisation des fonds et, plus particulièrement, sur les flux de trésorerie est capitale, car l'un des principaux défis qu'aura à relever la société naissante est de dégager rapidement des liquidités.
Étant donné que, dans les cas qui vous concernent, les produits d'exploitation proviendront essentiellement des honoraires perçus en échange de services rendus, il y aurait également lieu de fournir une structure tarifaire pour le programme ou service assuré, laquelle tiendrait compte de toutes les charges d'exploitation associées à sa prestation. Pour la présentation de ces données, on aurait intérêt à regrouper les activités commerciales selon leur nature, qu'il s'agisse de marges brutes ou de ventilation géographique. Étant donné que toute mesure de croissance et d'expansion nécessite du financement, il est capital que les promoteurs abordent cette question dans leur plan d'entreprise.
On devrait faire état de toutes les hypothèses sur lesquelles le plan est venu s'appuyer, ce qui donnera au lecteur la possibilité d'évaluer la mesure dans laquelle les hypothèses et les prévisions reposent sur des bases raisonnables. On devrait également prendre soin de préciser un seuil de rentabilité, lequel correspondrait aux produits d'exploitation nécessaires pour couvrir l'ensemble des charges d'exploitation.
Il est de loin préférable d'exposer clairement les risques que comporte la société que de feindre que l'opération est sans risques. Par exemple, les promoteurs devraient prévoir des plans d'urgence au cas où la demande n'évoluerait pas dans le sens de leurs prévisions. En identifiant les risques, ainsi que les moyens qu'on entend déployer s'ils devaient se réaliser, les promoteurs font la preuve qu'ils ont étudié toutes les éventualités.
Le plan d'entreprise devrait mettre en évidence les débouchés et autres créneaux repérés, accompagnés de projets d'exploitation précis. Un plan qui ne fait aucune place à une analyse des risques et des débouchés indique clairement que l'organisme n'est pas suffisamment préparé pour faire face aux défis qui s'annoncent.
Pour évaluer une proposition de prise en charge, on doit pouvoir retrouver dans le plan d'entreprise soumis par les promoteurs les données qui permettront de répondre aux questions suivantes :
Ne cochez ( ü ) que les cases correspondant aux éléments d'information dont le plan d'entreprise présenté a tenu compte.
1. Dans quel contexte commercial général la future société évoluera-t-elle?
r état actuel de la demande
r prévisions de la demande
r marché hors ministère
r répercussions technologiques
r facteurs sociaux et culturels
2. Quelles sont les caractéristiques de la future société?
r forme de constitution juridique
r structure de l'actionnariat
r apport de capital
r contrôle de la société
r immobilisations
r lieu d'affaires
3. Quel est l'état général de l'offre pour les services ou programmes convoités?
r forces et faiblesses des concurrents
r positionnement de la future société par rapport à la concurrence
4. Quels sont les produits ou services dont on assurera la prestation?
r nature des produits ou services
5. Quels sont les principaux processus commerciaux qui appuieront l'exécution du programme et la prestation du service?
r description des principaux processus commerciaux
6. Quels sont les risques associés à l'exécution du programme ou à la prestation du service?
r description des risques
7. Quelles sont les stratégies qu'on entend mettre en oeuvre pour contrer les risques déterminés?
r stratégies de gestion du risque
8. Combien de salariés la future société comptera-t-elle?
r nombre de fonctionnaires du ministère à qui on fera une offre d'emploi
r profil des fonctionnaires du ministère à qui on fera une offre d'emploi
9. Quels sont les fonctionnaires à assumer des rôles clés dans la future société et quelles sont leurs qualifications?
r principaux salariés (en précisant les cadres)
r description de leurs qualifications
10. Quelles forces la future société détiendra-t-elle?
r forces de l'entreprise
11. Quels objectifs la société vise-t-elle pour ses trois premiers exercices financiers?
r marchés ciblés pour l'avenir immédiat
r créneaux à exploiter ultérieurement
12. Quelles sont les stratégies qu'on entend mettre en oeuvre pour parvenir à ces objectifs?
r énoncé des stratégies planifiées
13. De quel capital de lancement aura-t-on besoin?
r description
r moyens de financement retenus
14. Quelle information financière l'entreprise devra-t-elle fournir en ce qui concerne ses trois premiers exercices?
r état des résultats pro forma
r état de l'évolution de la situation financière pro forma
r principales hypothèses comptables
r seuil de rentabilité
15. Quelle est la structure tarifaire préconisée?
r comparaison avec celle d'autres fournisseurs
r comparaison avec celle au sein du ministère
Sur réception d'une proposition de prise en charge, le responsable désigné se sert du présent instrument, élaboré à la suite d'un avis favorable à l'égard de la proposition rendu par l'administrateur général, pour s'assurer que la proposition contient tous les renseignements nécessaires. Cet instrument sert également de guide aux associations de fonctionnaires qui préparent leurs propositions.
Ne cochez ( ü ) que les cases correspondant aux éléments d'information que contient la proposition.
r Nom de l'association ou de l'entreprise de fonctionnaires faisant la proposition de prise en charge
r Nom et lieu d'affaires de l'unité faisant l'objet de la proposition de prise en charge
r Nom, adresse et numéros de téléphone des directeurs du projet de prise en charge
r Nom, adresse et numéros de téléphone des tiers directement concernés par le projet de prise en charge
r Signature de tous les directeurs et des témoins
r Date de présentation de la proposition
r S'agit-il de la seule proposition de prise en charge concernant ce service de l'État?
r La proposition a-t-elle une portée qui lui fait chevaucher plusieurs ministères?
r Durée proposée du marché
r Montant annuel du marché
r Montant total du marché
r Dispositions proposées pour le partage des recettes (s'il y a lieu)
r Modalités de paiement ou d'étalonnement des paiements
r Remboursement des contributions (selon les dispositions de l'entente)
r Garanties
r Présentation à soumettre au Conseil du Trésor pour approbation
r Forme de propriété et organigramme de la société (on l'a clairement indiqué, au moins pour les fonctions de président, de vice-présidents, de secrétaire général et de trésorier)
r L'entreprise a-t-elle été constituée en société? (compétence provinciale ou fédérale, à préciser)
r Nom et expérience en gestion ou dans les affaires des dirigeants de l'entreprise (preuve d'une connaissance du milieu des affaires)
r Nom des membres du conseil d'administration provenant de l'extérieur et expérience pertinente de chacun
r Plan d'entreprise fourni (y compris les états financiers pro forma)
r Ventilation de l'actionnariat projetée (s'il y a lieu)
r Preuve que la future société a les capacités techniques voulues pour assurer le niveau de service attendu
r Preuve que la future société a les capacités de gestion voulues pour assurer le niveau de service attendu
r Preuve que la future société a les capacités financières voulues pour assurer le niveau de service attendu
r Preuve que la future société a les compétences linguistiques voulues pour assurer le niveau de service attendu dans les deux langues officielles
r Nombre total de fonctionnaires touchés par le projet de prise en charge
r Nombre total de fonctionnaires que la future société entend reprendre à son service
r Renseignements sur les conditions des transferts de personnel envisagés
r Renseignements sur l'état des offres de transfert du personnel visé
r Preuve que les lignes directrices concernant l'après-mandat des cadres de direction ont été suivies
r Projet d'acquisition ou de location de titres de propriété intellectuelle - on a clairement indiqué les titres en cause, ainsi que les conditions de leur acquisition ou prise à bail
r Projet d'acquisition ou de location de biens immobiliers - on a clairement indiqué les biens en cause, ainsi que les conditions de leur acquisition ou prise à bail
r Projet d'acquisition des fournitures et autres biens d'équipement - on a clairement indiqué les articles en cause, ainsi que les conditions de leur acquisition ou prise à bail
r Avantages pertinents au dossier sur le plan de l'expansion économique (s'il y a lieu)
r Présence régionale (s'il y a lieu)
Lieu (région)
Direction :
Désignation du contrat :
Contrat N° :
Énoncé des services
Identification des parties contractantes (État et entreprise constituée aux fins de la prise en charge)
Identification des directeurs ou actionnaires principaux de la future société («définitions» et § 6.9 de la Politique)
Identification des tiers (s'il y en a; «définitions» et § 6.6 d) de la Politique)
Au plus trois ans pour un marché non concurrentiel (§ 6.6 b) de la Politique et § 4.2 c) et e) des Lignes directrices)
Non-reconduction pour un marché non concurrentiel (§ 6.6 b) de la Politique et § 4.2 c) et e) des Lignes directrices)
Dates spécifiées (début et fin)
Montant global
Modalités de paiement
Valeur totale n'excédant pas les plafonds autorisés pour le ministère (§ 6.7 de la Politique et § 4.2 des Lignes directrices)
En cas de partage des recettes, conformité avec les dispositions du ministère à cet égard
En cas de contributions à l'association, dispositions prévues pour le remboursement (§ 6.8 de la Politique et § 2.7.2 des Lignes directrices)
Réduction du prix du marché (le cas échéant, voir § 2.1 de l'annexe C de la Politique)
Pas de conflit d'intérêts relevé (§ 6.3 et 6.4 de la Politique et § 3.1.2 et 7.1 des Lignes directrices)
S'il y a risque de conflit, prise de mesures préventives (§ 3.1.1 et 3.1.2 des Lignes directrices)
Nombre de fonctionnaires repris dans la future société (§ 6.11 de la Politique et § 6.4.3 des Lignes directrices)
Conditions s'appliquant aux anciens fonctionnaires recevant une offre d'emploi de nature contiguë (§ 1.1 de l'annexe C de la Politique)
Contrôle de sécurité et de fiabilité du personnel
Démission d'actionnaires principaux (§ 8.2 des Lignes directrices)
Restrictions sur la désignation de nouveaux actionnaires principaux (§ 6.4.4 des Lignes directrices)
Dispositions au sujet des lignes directrices concernant l'après-mandat
Langues officielles (le cas échéant, § 6.13 de la Politique)
Conservation des documents et dossiers de travail
Retenues de garantie et cautionnements prévus en cas de non-exécution des obligations du marché (s'il y a lieu, § 6.4.5 des Lignes directrices)
Garantie (voir contrat type)
En cas de transfert de titres de propriété intellectuelle existants, se référer à § 5.4.1, 5.4.5 et 6.4.2 des Lignes directrices)
Dispositions concernant la création de nouveaux titres de propriété intellectuelle au sein de la nouvelle société (voir contrat type)
En cas de prestation par l'État, modalités précisées
En cas de cession par l'État, se référer à § 6.12 de la Politique et § 5.4.3, 5.4.4 et 6.4.2 des Lignes directrices)
Restrictions concernant la cession (§ 6.6 e) de la Politique)
En cas de marché non concurrentiel, préavis d'adjudication (§ 4.2 c) et d) des Lignes directrices)
Modalités de résiliation ou de suspension du contrat
Exercice 1 |
Exercice 2 |
Exercice 3 |
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Actif |
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Actif à court terme |
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Immobilisations |
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Total de l'actif |
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Passif et avoir des actionnaires |
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Passif à court terme |
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Dette à long terme |
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Avoir des actionnaires |
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Total du passif et de l'avoir des actionnaires |
Modèle d'état pro forma des résultats mensuels
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Jan | Fév | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | |
Revenus |
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Encaissements/services facturés |
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Intérêts |
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Autres |
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Total des revenus |
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Charges |
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Salaires |
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Avantages |
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Loyer |
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Publicité |
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Fournitures de bureau |
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Téléphone |
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Affranchissement |
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Honoraires professionnels |
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Déplacements |
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Assurance |
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Amortissement |
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Créances irrécouvrables |
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Intérêts sur prêts |
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Autres |
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Total des charges |
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Bénéfice (perte) avant impôts |
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Impôts |
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Bénéfice net |
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Modèle d'état pro forma de l'évolution de l'encaisse
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Jan | Fév | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | |
Provenance de l'encaisse |
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Solde d'ouverture |
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Total des revenus |
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Diminution (augmentation) des débiteurs |
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Produit de la cession d'immobilisations |
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Amortissement |
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Charges sans incidences sur l'encaisse |
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Total - Provenance |
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Utilisation de l'encaisse |
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Total des charges |
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Diminution (augmentation) des créditeurs |
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Remboursement de capital sur la dette à long terme |
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Acquisitions d'immobilisations |
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Total - Utilisation de l'encaisse |
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Solde de clôture |
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Sources de renseignements
Exemples :
Industrie, Commerce, Science et Technologie (gouvernement du Québec)
Revenu Canada
Municipalités
Ministère de l'Industrie - Renseignements sur les marchés et la concurrence
Centres d'entrepreneurship : renseignements sur le démarrage d'entreprise |
|
Ottawa Entrepreneurship Centre Tél. : (613) 560-6081 |
Hull Entrepreneurship Outaouais Tél. : (819) 595-3403 |
Centres de services aux entreprises du Canada : ces centres sont des guichets uniques qui fournissent aux PME tous les renseignements relatifs aux programmes, services et règlements des gouvernements fédéral et provinciaux concernant les entreprises. |
|
Ontario Canada-Ontario Business Call Centre Tél. : (416) 954-4636 ou |
Québec Info-Entrepreneurs Tél. : (514) 496-4636 ou |
Terre-Neuve Centre de services aux entreprises du Canada Tél. : (709) 772-6022 ou |
Manitoba Centre de services aux entreprises du Canada Tél. : (204) 984-2272 ou |
Île-du-Prince-Édouard Centre de services aux entreprises du Canada Tél. : (902) 368-0771 ou |
Saskatchewan Centre de services aux entreprises du Canada Tél. : (306) 956-2323 ou |
Nouvelle-Écosse Centre de services aux entreprises du Canada Tél. : (902) 426-8604 ou |
Alberta Centre de services aux entreprises du Canada Tél. : (403) 495-6800 ou |
Nouveau-Brunswick Centre des services aux entreprises du Canada Tél: (506) 444-6140 ou |
Colombie-Britannique Centre de services aux entreprises du Canada Tél. : (604) 775-5525 ou |
Remarque : les entreprises des Territoires du Nord-Ouest doivent s'adresser au CSEC du Manitoba, et celles du Yukon, au CSEC de l'Alberta. |
Cohen, G., Nigel. The Business Plan - Approved, Vandeburghs Chartered Accountants, 1992.
Cohen, William A. Model Business Plans for Service Business, John Wiley & Sons, Inc., 1995.
Global LifeSkills Inc. How to Start or Improve Your Own Business : Your Home Office and Small Business Program (trousse d'information et vidéo), 1995.
Mancuso, Joseph R. How to Prepare and Present a Business Plan, Prentice Hall Press, 1993.