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La pr�sente trousse a �t� con�ue afin de guider les minist�res dans la s�rie d'�tapes et de d�cisions aboutissant � la prise en charge de services de l'�tat par des fonctionnaires. Elle se veut un compl�ment � la politique et aux lignes directrices qui s'y rapportent. Les minist�res pourront s'en servir pour amorcer la d�marche, ainsi que pour adapter leurs besoins d'information aux r�alit�s des programmes ou services convoit�s. Les minist�res devraient, cependant, se reporter � la Politique de prise en charge de services de l'�tat par des fonctionnaires pour s'assurer qu'on satisfait pleinement � ses prescriptions.
Le tableau ci-apr�s pr�sente l'utilit� de chacun des instruments que renferme la trousse, ainsi qu'une description sommaire de chaque chapitre. La d�marche de prise en charge n'a pas � suivre une s�quence lin�aire; ses �l�ments peuvent se r�p�ter.
Chapitre |
Survol |
Contenu |
Chapitre 1 - D�marche type de prise en charge |
Guide les minist�res dans la s�rie d'�tapes et de d�cisions durant la transition aboutissant � une prise en charge. |
- ordinogramme exposant les trois grandes �tapes de la d�marche - chronologie - liste des principales t�ches relevant de chaque grande activit�, et recoupements �ventuels avec d'autres instruments |
Chapitre 2 - �valuation de la capacit� de prise en charge |
Fournit aux responsables d�sign�s par les minist�res un instrument d'�valuation de la capacit� de prise en charge de certains services ou programmes par des fonctionnaires de leur minist�re, et de l'ad�quation des services ou programmes convoit�s pour une �ventuelle prise en charge. |
- description d'une d�claration d'int�r�t type - questionnaire d'�valuation de la capacit� de prise en charge - liste des points � traiter dans une proposition de prise en charge de base |
Chapitre 3 - Mod�le d'analyse de rentabilisation de prise en charge |
Aide les minist�res et les responsables d�sign�s � �laborer une analyse de rentabilisation du projet de prise en charge. |
- description des �tapes entrant dans la pr�paration d'une analyse de rentabilisation - questions � traiter dans le cadre d'une analyse de rentabilisation - table des mati�res type pour la pr�sentation des r�sultats de l'analyse de rentabilisation |
Chapitre 4 - �valuation du plan d'entreprise de la future soci�t� |
Fournit aux responsables d�sign�s des �l�ments d'information et une orientation dans l'�valuation des plans d'entreprise qu'ils ont re�us des promoteurs int�ress�s par la prise en charge d'un programme ou d'un service. |
- expos� des principaux �l�ments d'un plan d'entreprise - liste de contr�le des donn�es � retrouver dans le plan d'entreprise - exemples d'�tats financiers |
Chapitre 5 - �valuation du march� de prise en charge |
Liste de contr�le pour l'examen des instruments du march�. |
- liste de contr�le pour certaines clauses essentielles - formulation propos�e pour certaines clauses |
Chapitre 6 - R�pertoire des ressources |
Liste de sources et d'ouvrages de r�f�rence pouvant �tre utiles aux personnes d�sign�es ou aux promoteurs en mati�re de prise en charge de services de l'�tat. |
- ouvrages de r�f�rence - autres sources d'information (organismes publics, conseillers professionnels et minist�res) |
Le pr�sent instrument vise � donner un aper�u des grandes �tapes et d�cisions qui jalonnent la transition aboutissant � la prise en charge de services de l'�tat par des fonctionnaires. Cette d�marche a �t� synth�tis�e de fa�on que chaque minist�re puisse s'en servir � des fins de planification et d'administration. On y trouve :
Bien que la d�marche type serve avant tout � orienter le minist�re, les autorit�s responsables devraient se reporter � la Politique de prise en charge de services de l'�tat par des fonctionnaires et aux Lignes directrices y aff�rentes pour s'assurer que le minist�re satisfait � toutes les exigences
�
Le pr�sent chapitre a pour objet de fournir aux responsables d�sign�s par les
minist�res un instrument d'�valuation de la capacit� de prise en charge de certains services ou
programmes par des fonctionnaires de leur minist�re. Cet instrument peut �tre appliqu� �
deux types de circonstances :
1. Il peut s'inscrire dans le processus d'�volution des strat�gies du minist�re en mati�re d'ex�cution de programmes, y compris de nouveaux modes d'ex�cution. Dans ce cas, l'�valuation devrait aboutir � une liste de candidats �ventuels ou de profils types de candidats qui pourraient prendre en charge certains programmes, possibilit�s que le minist�re pourrait explorer plus avant.
2. Il peut servir � r�pondre � une d�claration d'intention signifi�e par un ou plusieurs fonctionnaires concernant la prise en charge. Dans ce cas, l'�valuation devrait aboutir � une d�cision d'examiner cette �ventualit� de plus pr�s, � une invitation formelle aupr�s des auteurs � �laborer leur proposition avec plus de d�tails et � la cr�ation, au sein du minist�re, d'un point de centralisation des interventions, o� convergeraient toutes les propositions et � partir duquel seraient assur�es l'�valuation des dossiers et la prise des d�cisions ultimes.
Dans un cas comme dans l'autre, le pr�sent processus d'�valuation n'a pas pour but de sanctionner une quelconque proposition de prise en charge d'un service ou d'un programme donn�, mais il constitue un engagement, de la part du minist�re, d'examiner de plus pr�s les propositions qui lui sont adress�es, d'encourager le ou les fonctionnaires en cause � les �laborer davantage et, si on le juge appropri�, de lancer un appel � la concurrence. � la fin du pr�sent chapitre figure un imprim� que peuvent utiliser les fonctionnaires qui d�sirent signifier leur int�r�t pour la prise en charge.
Le pr�sent instrument a �t� �labor� notamment � partir des dispositions de l'article 2 des Lignes directrices. Il pr�sente le r�le des auteurs premiers de la proposition et la s�quence de d�cisions que seront appel�s � prendre les gestionnaires des minist�res. Il expose �galement un mode d'�valuation plus d�taill� de la capacit� de prise en charge par des fonctionnaires.
Chaque minist�re devrait d�signer un cadre sup�rieur vers qui convergeraient toutes les d�cisions entourant la prise en charge. Cette mesure permettrait d'assurer l'uniformit� de la d�marche � l'�chelle du minist�re de m�me que sa conformit� avec la strat�gie globale de celui-ci, et il permettrait aussi de veiller au traitement �quitable de tous les int�ress�s. On devrait encourager les fonctionnaires � s'adresser � ce responsable d�s qu'ils ont une id�e li�e � une proposition de prise en charge. C'est donc dire que le responsable d�sign� par le minist�re devrait �tre objectif et ind�pendant. Lorsqu'une proposition de prise en charge le concerne � titre personnel, il devrait se retirer du dossier pour qu'on en confie l'�tude � un autre responsable d�sign� ou encore au comit� consultatif de son minist�re. La plupart du temps, les m�canismes existants d'attribution des march�s publics s'appliqueraient � l'examen d'une proposition de prise en charge. Les sp�cialistes de ces questions au sein du minist�re pourraient conseiller le responsable d�sign�. Dans le m�me ordre d'id�es, celui-ci pourrait au besoin demander l'assistance des conseillers juridiques ou des sp�cialistes des ressources humaines de son minist�re.
La planification d'une prise en charge peut supposer des analyses financi�res d'une grande complexit�, sans compter les garanties que le minist�re peut exiger quant � l'objectivit� de ces analyses. Dans ces circonstances, l'administrateur g�n�ral peut juger bon de cr�er un comit� consultatif ind�pendant pour aider, d'abord, � l'�valuation des propositions, puis, si les circonstances le justifient, � superviser l'impartition. Le comit� consultatif, dont les membres seraient issus � la fois des secteurs public et priv�, recommande une d�cision � l'administrateur g�n�ral.
Un minist�re peut assurer de l'aide aux associations de fonctionnaires pour l'�laboration de leur proposition ou de leur plan d'entreprise. Les fonctionnaires qui envisagent de soumettre une proposition devraient se regrouper en association et, pour obtenir plus particuli�rement une aide financi�re de la part de leur minist�re, se constituer en soci�t�.
La d�cision de confier � une association de fonctionnaires d�ment constitu�e la charge d'un programme ou d'un service particulier devrait cadrer avec les strat�gies du minist�re, l'examen des programmes en place et son analyse de nouveaux modes de prestation. L'examen des programmes et la recherche de nouveaux modes de prestation sont des crit�res d'�valuation qui devraient entrer en ligne de compte avant m�me qu'on �tudie une quelconque proposition de prise en charge. Or, ce n'est pas toujours le cas dans la r�alit�. Lorsqu'un fonctionnaire ou une association de fonctionnaires manifeste, sans qu'on le pressente � cet �gard, un int�r�t pour la prise en charge d'une activit� quelconque, le minist�re devrait commencer par s'assurer, dans les grandes lignes, que la proposition qui lui est soumise s'inscrit dans ses strat�gies globales et qu'elle cadre, notamment, avec d'autres mesures internes comme celles concernant la formation d'organismes de services sp�ciaux. Ces crit�res d'�valuation pr�liminaire s'appliquent indiff�remment aux propositions �spontan�es� et aux propositions �pressenties�.
Le dernier crit�re � �tudier dans le cadre de l'exercice de planification minist�rielle est l'�valuation de la capacit� de prise en charge. Si un programme ou service ne semble pas tr�s bien se pr�ter � la commercialisation, cela n'en fait g�n�ralement pas un tr�s bon sujet pour une prise en charge. On peut �galement mesurer la capacit� de prise en charge en situant la proposition sur un continuum (voir figure ci-dessous). Plus le programme ou le service convoit� se range vers l'extr�me droite du continuum, plus la prise en charge a des chances d'�tre la bonne solution � envisager.
Figure
Cette �tape de l'�valuation de la capacit� de prise en charge prend la forme d'un jeu-questionnaire en quatre parties. La premi�re partie aide � faire une �valuation des pr�dispositions du minist�re � l'�gard des prises en charge par les fonctionnaires en g�n�ral. Aussi, devrions-nous y r�pondre une seule fois. La deuxi�me partie vise � d�terminer la mesure dans laquelle la proposition de prise en charge cadre avec la strat�gie du minist�re. Elle ne sert donc que dans les cas o� des fonctionnaires ont signifi� un int�r�t spontan� pour la prise en charge. La troisi�me partie vise � aider le minist�re � d�terminer si certaines de ses unit�s se pr�tent � une prise en charge. On peut s'en servir dans une d�marche proactive ou encore en r�action � l'int�r�t manifest� par une association de fonctionnaires � l'�gard d'un service ou programme donn�. Enfin, la quatri�me partie aide le minist�re � d�terminer la suite � donner � une d�claration d'intention ou encore la marche � suivre pour faire progresser une id�e.
Il est � noter que ce ne sont pas toutes les questions qui s'appliquent � toutes les situations. Aussi, le questionnaire indique-t-il, le cas �ch�ant, les questions � sauter et sugg�re-t-il d'autres pistes � explorer.
Veuillez cocher ( � ) la case correspondant � votre r�ponse.
1. Pr�dispositions � l'�gard d'une prise en charge
1. La d�marche de prise en charge est-elle suffisamment claire?
r Oui - Faites conna�tre cette d�marche aupr�s des fonctionnaires.
r Non - Revoyez les lignes directrices et d�finissez clairement la d�marche de base au niveau minist�riel.
2. La d�marche minist�rielle pr�cise-t-elle o� doivent converger toutes les �valuations et d�cisions en la mati�re?
r Oui - Faites conna�tre cette d�marche aupr�s des fonctionnaires.
r Non - Revoyez les lignes directrices et d�finissez un point de centralisation. Envisagez �galement la possibilit� de mettre sur pied un comit� consultatif ind�pendant pour vous aider � analyser les situations plus complexes.
2. Conformit� avec la strat�gie minist�rielle
3. La possibilit� de prise en charge concerne-t-elle �galement d'autres minist�res que le v�tre?
r Oui - Mettez-vous en rapport avec le(s) minist�re(s) concern�(s) et sollicitez sa(leur) participation � l'�valuation.
r Non
4. La strat�gie de votre minist�re est-elle suffisamment claire en ce qui a trait au programme ou service convoit�?
r Oui - Faites-le savoir aux fonctionnaires.
r Non - Passez directement � la question 4.2.
4.1 La possibilit� de prise en charge cadre-t-elle avec la strat�gie de votre minist�re en ce qui a trait au programme ou service vis�?
r Oui - Passez directement � la question 5.
r Non - Poursuivez � la question 4.2.
4.2 Dans quelle mesure l'int�r�t public peut-il �tre pr�serv� dans un mode de prestation autre que la prestation directe par l'�tat?
r Il n'y a pas d'int�r�t public � pr�server - �liminez progressivement le programme.
r L'int�r�t public ne saurait �tre pr�serv� que par la prestation directe par l'�tat. Recensez les �l�ments qui font que le programme est mieux assur� � l'interne. Cherchez � d�terminer si certains segments du programme se pr�teraient bien � d'autres modes de prestation.
r L'int�r�t public peut �tre pr�serv� par d'autres moyens, comme l'adjonction d'une r�glementation, l'�tablissement de conditions particuli�res � un contrat ou une quelconque autre entente (avec les auteurs de la proposition ou des tiers) - Poursuivez � la question 4.3.
4.3 Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � des �d�cisions fortement li�es � l'exercice d'activit�s�, dans quelle mesure les d�cisions qui sont prises dans le cadre de ce programme se concentrent-elles sur l'exercice d'activit�s plut�t que sur l'�tablissement de politiques?
4.4 Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � ��l�ment non fondamental�, dans quelle mesure l'activit� ou le service est-il �fondamental� � l'accomplissement du mandat?
4.5 Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � �une proportion �lev�e�, dans quelle proportion le mode courant de prestation combine-t-il des moyens de prestation directe et des moyens de prestation externe (assur�s � contrat ou en partenariat)?
Conseil : si le minist�re se procure d�j� le service pour une bonne part � l'externe, il n'y a peut-�tre pas une grande marge de manoeuvre pour d'autres changements.
4.6 Avez-vous essay� de d�terminer jusqu'� pr�sent s'il valait mieux �faire� ou �faire faire�?
Non - On recommande g�n�ralement de r�aliser une analyse de ce genre au moment de l'analyse de rentabilisation.
Oui - Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � �bien plus rentable de faire faire�, dans quelle mesure serait-il plus rentable de �faire faire� que de �faire�?
4.7 Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � un �grand potentiel�, dans quelle mesure le programme ou service gagnerait-il, sur le plan de l'utilisation des ressources, � desservir un march� plus grand (qui ne se limiterait pas qu'au secteur public) ou � diversifier sa gamme de produits ou de services?
4.8 Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � �probabilit�s �lev�es�, quelles sont les probabilit�s que les usagers (internes ou externes) soient pr�ts � payer ou � payer davantage pour obtenir le service vis�?
4.9 Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � �niveau �lev�, dans quelle mesure peut-on en mesurer le rendement?
Les r�sultats obtenus individuellement aux questions ne doivent pas �tre consid�r�s comme des facteurs d�terminants. Si votre moyenne pour les questions 4.2 � 4.9 est de 3 ou plus, votre minist�re devrait s�rieusement envisager de nouveaux modes de prestation. Ces modes sont multiples et vari�s. Si vos r�sultats sont inf�rieurs � 3, il est peu probable qu'un autre mode de prestation ou une prise en charge soit indiqu� en l'occurrence. La prise en charge est aussi un autre mode de prestation, mais d'un type particulier.
3. Pertinence de la prise en charge
Les questions ci-apr�s visent plus particuli�rement � �tablir la mesure dans laquelle l'activit� vis�e se pr�te ou non � une prise en charge. Vous ne d�tenez peut-�tre pas tous les �l�ments de r�ponse � ce stade-ci du processus. Aussi, vous est-il recommand� de mettre en �vidence les questions rest�es sans r�ponse en vue d'y revenir un peu plus tard dans le processus.
5. Le cr�neau convoit� pour la prise en charge vous semble-t-il correspondre � un secteur d'activit� qui serait susceptible d'int�resser une PME? Conseil : il y a plusieurs d�finitions de la PME (petite ou moyenne entreprise). En ce qui concerne plus particuli�rement les secteurs non manufacturiers, Industrie Canada d�finit une PME comme une entreprise ayant tout au plus 50 personnes � son service. Dans le cas d'une prise en charge, cependant, on pourrait admettre un effectif l�g�rement plus �lev�.
r Oui
r Non - Remarque : dans le cas o� la prise en charge a des chances d'amener la cr�ation d'une plus grande entreprise, la d�cision pourrait �chapper � la comp�tence du minist�re. Cela ne veut pas dire que le minist�re ne devrait pas y donner suite, mais qu'il faudrait pr�parer une pr�sentation au Conseil du Tr�sor.
6. Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � �niveau �lev�, dans quelle mesure la prestation du service n�cessite-t-elle un savoir-faire distinctif? Conseil : il est plut�t rare qu'un savoir-faire soit unique. Examinez donc la question autrement. Des entreprises priv�es existantes seraient-elles capables de r�unir rapidement un savoir-faire �quivalent? Si le savoir-faire est unique en soi, vous devriez envisager le risque que, une fois rendu dans le secteur priv�, l'entreprise ne d�tienne un monopole.
7. Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � �niveau �lev�, dans quelle mesure la prise en charge aura-t-elle des retomb�es positives sur l'expansion �conomique r�gionale? Conseil : pensez aux retomb�es que pourrait avoir sur les fournisseurs existants la d�cision du gouvernement de �parrainer� l'entr�e de nouveaux concurrents sur le march�. Pourrait-on cr�er ainsi un march� national ou international qui n'existe pas encore?
8. Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � �niveau �lev�, dans quelle mesure importe-t-il qu'on assure la continuit� du service pendant la transition vers le secteur priv�?
9. Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � �niveau �lev�, dans quelle mesure le maintien de la continuit� du service par une prise en charge serait-il susceptible d'att�nuer les pressions visant � poursuivre les mesures de r�am�nagement des effectifs? Remarque : il se peut que vous ne soyez pas en mesure de r�pondre � cette question pour le moment; vous y reviendrez plus en d�tail lors de l'analyse de rentabilisation.
10. Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � �niveau �lev�, dans quelle mesure un style empreint d'un plus grand �esprit d'entreprise� dans la prestation du service vis� serait-il bien avantageux? Conseil : demandez-vous si l'on pourrait accro�tre la productivit� en utilisant � meilleur escient les ressources existantes?
11. Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � �niveau �lev�, dans quelle mesure les fonctionnaires en place sont-ils int�ress�s � participer � la prise en charge? Remarque : il se peut que vous ne soyez pas en mesure de r�pondre � cette question pour le moment; vous y reviendrez plus en d�tail lors de l'analyse de rentabilisation.
12. Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � �niveau �lev�, dans quelle mesure les auteurs de la proposition ont-ils une connaissance approfondie des affaires? Remarque : il se peut que vous ne soyez pas en mesure de r�pondre � cette question pour le moment; vous y reviendrez plus en d�tail lors de l'analyse de rentabilisation.
13. Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � �niveau �lev�, dans quelle mesure l'offre est-elle actuellement �lev�e dans les entreprises priv�es pour ce qui est du secteur d'activit� vis�? Conseil : plus l'offre est �lev�e dans un secteur d'activit� donn�, plus on a int�r�t � recourir � un march� sans appel d'offres. Moins l'offre est grande dans le secteur priv�, plus une prise en charge par des fonctionnaires est indiqu�e. Vous reviendrez sur cette question lors de l'analyse de rentabilisation.
14. Sur une �chelle de 1 � 5, o� 5 correspond � �niveau �lev�, dans quelle mesure l'entreprise nouvellement form�e parviendrait-elle � trouver d'autres d�bouch�s? Conseil : � ce stade-ci, le fait qu'on entrevoie d'autres march�s peut �tre suffisant; vous reviendrez sur cet aspect lors de la pr�paration du plan d'affaires.
Si la moyenne des r�sultats que vous avez obtenue aux questions 5 � 14 est de 3 ou plus, une prise en charge semble alors indiqu�e. En revanche, si le r�sultat obtenu � une question quelconque est tr�s bas, le responsable d�sign� devrait le souligner aux auteurs de la proposition pour qu'ils ajustent le tir ou modifient leur proposition de base en cons�quence.
4. Suite � donner
Si le principe m�me d'une prise en charge semble acceptable, le minist�re devrait inviter les auteurs de la proposition � poursuivre leur d�marche et, plus particuli�rement, � se donner un plan d'entreprise et � mettre au point leur proposition. Les questions ci-apr�s aideront le responsable d�sign� � organiser le reste de la d�marche.
15. Existe-t-il d'autres fournisseurs qualifi�s �ventuels, dont d'autres groupes de fonctionnaires, que ce champ d'activit� serait aussi susceptible d'int�resser? Conseil : reportez-vous � votre r�ponse � la question 6.
r Non
r Oui - Conseil : consultez les sp�cialistes des march�s publics au sein de votre minist�re et entendez-vous avec eux sur l'ensemble du processus. Il est capital que tous les groupes de fonctionnaires aient droit � la m�me attention de votre part.
16. Certains des auteurs de la proposition ou la totalit� d'entre eux se trouveraient-ils en situation de conflit d'int�r�ts s'ils continuaient d'exercer leurs fonctions pendant qu'ils �laborent leur proposition?
r Non - Conseil : cela ne les emp�che pas d'�tre lib�r�s de leurs fonctions le temps de mettre au point leur proposition.
r Oui - Conseil : envisagez la possibilit� d'exiger des auteurs de la proposition qu'ils prennent un cong� non pay� ou exercent des fonctions diff�rentes pendant sa mise au point, ce qui �liminerait les risques de conflits d'int�r�ts.
17. Le responsable d�sign� se trouverait-il en situation de conflit d'int�r�ts s'il �tait appel� � participer � l'analyse de rentabilisation et � l'�valuation de la proposition?
r Non
r Oui - Conseil : envisagez la possibilit� de confier l'analyse de la proposition � un comit� consultatif ind�pendant.
18. Les auteurs doivent-ils avoir acc�s � des donn�es internes du minist�re pour mettre au point leur proposition?
r Non
r Oui - Conseil : si ces donn�es sont disponibles en vertu de la Loi sur l'acc�s � l'information, vous devriez les rendre directement accessibles. En situation de pleine concurrence, tous les soumissionnaires devraient avoir acc�s aux m�mes renseignements. Le responsable d�sign� pourrait aussi demander � l'association de fonctionnaires de diffuser l'information pertinente aupr�s de tous les fonctionnaires susceptibles de faire une offre.
19. Quelle aide financi�re le minist�re peut-il fournir aux auteurs dans les premiers stades d'�laboration de leur proposition? Remarque : l'aide financi�re maximale qu'un minist�re peut accorder peut atteindre 100 000 $ et elle doit �tre proportionnelle � l'envergure du projet. Lorsque plusieurs groupes de fonctionnaires entrent en �concurrence� pour un champ d'activit� donn�, l'aide financi�re devrait �tre r�partie � parts �gales entre les groupes concern�s.
20. L'entreprise nouvellement form�e devra-t-elle avoir acc�s � la propri�t� intellectuelle du minist�re?
r Non
r Oui - Consultez le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor. Conseil : demandez-vous si l'�tat peut vouloir restreindre l'acc�s � cette propri�t� intellectuelle.
21. L'entreprise nouvellement form�e devra-t-elle avoir acc�s � des immeubles ou � des biens de l'�tat?
r Non
r Oui - Consultez les sp�cialistes de la gestion des biens et installations de votre minist�re ou Travaux publics et Services gouvernementaux Canada. Conseil : demandez-vous si l'�tat peut vouloir limiter l'utilisation ou la vente de ces biens ou installations.
22. Les repr�sentants syndicaux locaux savent-ils qu'une proposition de prise en charge est sur le point d'�tre d�pos�e?
r Non - Avisez-en les syndicats concern�s.
r Oui - Convenez d'un processus d'information continu.
23. Les fonctionnaires touch�s sont-ils tous au courant de la proposition de prise en charge?
r Non - Avisez-en les fonctionnaires touch�s.
r Oui
Le responsable d�sign� par le minist�re devrait r�pondre � la d�claration d'intention dans les 30 jours de sa r�ception. Sa r�ponse devrait �noncer clairement les motifs de refus ou d'acceptation et, dans ce dernier cas, elle devrait pr�ciser dans les grandes lignes :
La r�ponse devrait �galement �noncer les lignes directrices pertinentes concernant l'apr�s-emploi s'appliquant aux cadres sup�rieurs.
D�claration d'intention de prise en charge de services de l'�tat
Nom de l'association de fonctionnaires |
Adresse postale |
|
Nom des directeurs du projet � � Indiquer s'il s'agit de fonctionnaires en exercice dans l'activit� ou l'unit� vis�e. Indiquer s'il s'agit de cadres sup�rieurs. |
Num�ros de t�l�phone et de t�l�copieur |
|
Nom et adresse des tiers directement concern�s par la prise en charge |
Num�ros de t�l�phone et de t�l�copieur |
|
D�signation et br�ve description de l'activit� ou l'unit� vis�e |
Division ou Direction |
|
� |
Lieu(x) |
|
Avantages que le minist�re pourrait tirer de la prise en charge � |
||
Nombre de fonctionnaires concern�s |
Acc�s souhait� aux biens immobiliers et mat�riels existants r Oui r Non r Ne sais pas |
Acc�s n�cessaire � la propri�t� intellectuelle du minist�re r Oui r Non r Ne sais pas |
Budget de fonctionnement annuel de l'unit� (si on le conna�t) |
||
Signature des directeurs du projet |
Date |
|
Pi�ces jointes (� �num�rer) |
L'objet du pr�sent instrument est d'aider le minist�re et son responsable d�sign� � pr�parer une analyse de rentabilisation concernant la proposition de prise en charge. Cet instrument sera utilis� :
Le minist�re devrait ensuite �valuer les co�ts et les avantages li�s � la prise en charge propos�e, pr�f�rablement en adoptant une approche d'entreprise. Il devrait �tre en mesure de satisfaire � un examen public minutieux quant � la prudence et � la probit�.
Essentiellement, l'analyse de rentabilisation vise � �tablir la faisabilit� d'un projet de prise en charge. Il expose les motivations strat�giques et �conomiques � la base de la voie d'action pr�conis�e, en analyse les pr�visions de co�ts, de m�me que les avantages et les inconv�nients qui en d�coulent. Le minist�re pr�pare l'analyse en question et s'en sert pour motiver sa d�cision, favorable ou d�favorable, et ses pr�f�rences � l'�gard de la proposition. Une bonne analyse de rentabilisation devrait notamment tenir compte des points suivants :
L'instrument qui suit s'inspire de l'annexe B des Lignes directrices sur la prise en charge de services de l'�tat par des fonctionnaires, soitde la section 4 �Analyse�. Il pr�sente les �tapes n�cessaires � la pr�paration de l'analyse de rentabilisation, une s�rie de questions d'analyse et une table des mati�res. Le responsable d�sign� pourra se servir du sommaire pour soumettre son analyse � l'administrateur g�n�ral.
1re �tape - Amorce de la d�marche
Conform�ment � la politique de prise en charge et � ce stade-ci de la d�marche, le minist�re devrait avoir satisfait � au moins l'un des deux premiers points et aux autres articles ci-dessous :
Le minist�re devrait r�unir ces donn�es avant de passer � la 2e �tape de l'analyse.
2e �tape - Description des options
Conseil - Le minist�re ne devrait envisager que les options qui lui paraissent r�alisables en l'occurrence. |
Conseil - Au moment de soupeser les options, le minist�re devrait �tudier, entre autres, les facteurs suivants : envergure du programme ou du service, nombre de propositions concurrentes et niveau du soutien consenti par �crit par l'administrateur g�n�ral. |
3e �tape - Analyse des co�ts
Conseil - On doit s'assurer que la confrontation des co�ts et des revenus des diverses options repose sur des �l�ments de comparaison analogues quant � la nature et au niveau du service; ne consid�rez que les co�ts et les revenus pertinents. |
Conseil - Conna�tre la valeur d'un bien aide � la n�gociation du march�. Il existe des r�gles bien pr�cises qui r�gissent la cession de biens appartenant � l'�tat. Le minist�re devrait s'y familiariser avant de se d�partir de biens relevant de sa comp�tence. |
Conseil - Pr�voyez tous les co�ts � engager dans l'�ventualit� o� le march� serait conclu et qu'il entrerait en vigueur. |
4e �tape - Mesure de l'incidence sur le plan des ressources humaines
Conseil - L'analyse de rentabilisation est d'autant plus solide si elle pr�voit que la nouvelle entreprise reprendra � son service les fonctionnaires dont le poste dispara�trait si l'on mettait fin � la prestation du service � l'interne. |
5e �tape : �valuation du risque
Conseil - La pr�sente partie n'a pas seulement pour objet de d�terminer s'il y a des risques, mais elle vise �galement � faire ressortir pr�cis�ment ce qui risque de ne pas fonctionner et comment on peut en r�duire l'�ventualit�. |
Conseil - Le minist�re peut se servir d'une matrice de risques pour pr�voir les degr�s de gravit� (G) et de probabilit� (P) associ�s � chacune des options. |
Exemples :
6e �tape - �tablissement des mesures de contr�le du rendement
7e �tape - �valuation des avantages pour l'�tat
La pr�sente partie propose une table des mati�res pour la pr�sentation synth�tis�e des r�sultats de l'analyse de rentabilisation. Le repr�sentant d�sign� pourra s'en servir s'il le d�sire pour pr�senter son analyse � l'administrateur g�n�ral.
Recommandation
Avantages pour l'�tat
D�finition du service
Conseil - Cette description deviendra l'�nonc� des travaux � ex�cuter. |
Analyse des co�ts
Incidence sur les ressources humaines
Incidence sur le contr�le du rendement
�valuation et gestion du risque
L'objet du pr�sent instrument est d'aider le responsable d�sign� �
rechercher, dans le plan d'entreprise qui lui est soumis, les �l�ments d'information qui lui permettront
d'�valuer la prise en charge du programme ou service convoit�.
Par cette �valuation, le responsable devrait avoir la conviction que la future soci�t� pourra pleinement assumer la responsabilit� du programme ou service qui lui sera attribu�, et qu'elle aura les moyens techniques et financiers n�cessaires pour assurer sa viabilit�. Toute proposition de prise en charge devrait comporter un plan d'entreprise bien �tay� visant � d�montrer la capacit� de la future soci�t� de satisfaire aux exigences du programme ou du service d'une mani�re � la fois rentable et durable.
Bien que les plans d'entreprise puissent emprunter des modes� de pr�sentation et des styles diff�rents, ils devraient comporter un� certain nombre d'�l�ments standard. Les points importants � traiter devraient �tre pr�sent�s d'une mani�re logique et pleinement intelligible. On devrait y d�crire clairement la future� soci�t� comme on l'entrevoit, les projets qu'on entretient � son �gard, ainsi que les moyens qu'on entend mettre en oeuvre pour y parvenir. Des couvertures rutilantes et des formulations alambiqu�es ne devraient pas venir masquer les intentions r�elles des futurs propri�taires-exploitants. Du reste, l'habilet� avec laquelle les promoteurs pr�sentent cette information de fa�on succincte et logique peut refl�ter leur capacit� �ventuelle de gestion. Ci-contre, figure un exemple de table des mati�res type d'un plan d'entreprise.
Comme le plan d'entreprise renferme des renseignements confidentiels, le responsable d�sign� aurait int�r�t � le mettre � l'abri de toute indiscr�tion.
Un bon plan d'entreprise commence par un sommaire qui donne au lecteur un aper�u du projet. Il devrait renfermer des �l�ments d'information pr�liminaire sur les objectifs et les buts vis�s et les strat�gies qui seront d�ploy�es pour les atteindre, de m�me que certains points saillants d'ordre financier.
L'introduction pr�cise le programme ou le service convoit�, ou les deux, et pr�sente les caract�ristiques g�n�rales de la future soci�t�. Il s'agirait le plus souvent d'une entreprise dont les fonctionnaires seraient devenus les actionnaires.
Une analyse d�taill�e de tous les facteurs d'ordre commercial susceptibles d'influer sur l'exploitation de la future soci�t� doit �tre r�alis�e. Le plan d'entreprise devrait montrer que les promoteurs ont une tr�s bonne compr�hension du milieu commercial dans lequel ils seraient appel�s � �voluer, et qu'ils saisissent bien les risques qui sont en jeu, tout comme les d�bouch�s.
2.1 Contexte commercial
Le plan d'entreprise devrait comporter une analyse de la demande actuelle et pr�visible en ce qui concerne le programme ou le service convoit�. �tant donn� que le minist�re sera vraisemblablement l'un des principaux clients de la future soci�t�, du moins au cours des premi�res ann�es de son exploitation, le plan devrait pr�ciser les facteurs qui sont susceptibles d'intervenir � ce chapitre. Si les pr�visions relatives � la demande semblent trop s'�carter des tendances �tablies, les promoteurs auraient int�r�t � exposer les motivations sur lesquelles ils se sont bas�s.
On devrait �galement �valuer les d�bouch�s autres que la client�le du minist�re. Il peut s'agir en l'occurrence d'autres minist�res, d'organismes publics ou d'entreprises du secteur priv�. Le plan devrait en livrer les grandes caract�ristiques et d�crire notamment les attitudes ou habitudes de consommation, ainsi que la taille et la situation g�ographique de chaque segment de march�.
Le plan devrait en outre tenir compte des effets de l'�volution technologique sur le programme ou service en question, et indiquer tout changement qu'on compte devoir traverser � cet �gard. Les facteurs d'ordre social et culturel susceptibles d'avoir un effet sensible sur la demande devraient aussi �tre pris en consid�ration.
2.2 Concurrence
Outre la demande, le plan d'entreprise devrait par ailleurs exposer la situation de l'offre. Il devrait notamment exposer les forces et faiblesses des fournisseurs actuels, y compris une description de leur situation financi�re et de leur capacit� de gestion. Un plan qui reste muet � cet �gard peut donner � penser que les promoteurs n'ont pas consid�r� un domaine pourtant crucial et qui pourrait �ventuellement �tre lourd de cons�quences.
Si les futurs rivaux sont une poign�e de soci�t�s solidement �tablies depuis longtemps, la nouvelle venue risque d'avoir du mal � se tailler une place sur le march� et � soutenir leur concurrence. � l'inverse, si le march� des fournisseurs est form� d'un grand nombre de petites et jeunes entreprises, on pourrait se demander pourquoi le march� est aussi juv�nile (p. ex., devrait-on craindre que les risques inh�rents � la prestation de ce genre de services ou de produits soient trop grands?) Aussi, une description de la position relative de la future soci�t� par rapport � ses futurs concurrents pourra-t-elle donner une indication de ses chances de succ�s? Ainsi, si elle s'�carte trop du profil type de ses futures grandes rivales, on pourrait s'inqui�ter de ce qu'elle ne soit pas capable d'assurer efficacement la prestation du programme ou du service consid�r�.
Et comme l'arriv�e de cette nouvelle entreprise ne sera pas elle-m�me sans modifier les conditions du march�, il pourrait �tre raisonnable de croire que, si la nouvelle soci�t� d�marre sur des bases solides, ses concurrents essaieront par tous les moyens de se positionner pour lui ravir la prestation du programme ou du service convoit�.
2.3 Pr�sentation de la soci�t� constitu�e aux fins de la prise en charge
Des renseignements sur les facteurs qui ont pouss� les fonctionnaires � se regrouper et � pr�senter une proposition de prise en charge pourraient aussi �tre r�v�lateurs quant � l'efficacit� de la future entreprise. Un �nonc� de philosophie commerciale ou de mission est, � cet �gard, une indication que la soci�t� prend son futur r�le bien au s�rieux et que ses membres entendent concourir � un objectif.
Le plan d'entreprise sera d'autant plus solide s'il expose d'o� proviendra l'apport de capital et comment on r�partira les actions. La soci�t� n'a pas � �tre constitu�e avant la soumission du plan d'entreprise. Si la prestation du service ou du produit est appel�e � chevaucher le territoire de comp�tence de plusieurs provinces, les futurs propri�taires-exploitants auront peut-�tre int�r�t � constituer leur soci�t� sous le r�gime f�d�ral. En revanche, s'ils n'ont pas l'intention d'exercer d'activit�s hors de leur province, il peut leur �tre plus avantageux de constituer leur soci�t� sous le r�gime provincial. Dans d'autres cas encore, ce sera la nature m�me des activit�s qui dictera le choix du r�gime provincial ou f�d�ral. Le plan devrait pr�ciser les d�cisions qui ont �t� prises relativement au nombre d'actions �mises, � leurs cat�gories et � leur partage entre les actionnaires.
Le plan d'entreprise devrait d�crire le programme ou le service que la soci�t� entend assurer et pr�senter la fa�on dont elle sera structur�e pour assurer son fonctionnement. Cela suppose un survol des processus d'affaires qui seront mis en oeuvre, de m�me qu'une description des lieux de travail et des installations n�cessaires � sa bonne marche. Le plan devrait aussi pr�ciser les donn�es du minist�re auxquelles la soci�t� estime devoir avoir acc�s pour l'exercice de ses activit�s. Il ne devrait laisser planer aucun doute que ces activit�s seront compl�tement ax�es sur le programme ou le service, et que la soci�t� sera pleinement capable d'en assurer l'ex�cution.
Le plan devrait fournir un organigramme qui pr�cise les rapports hi�rarchiques et les responsabilit�s des principaux dirigeants de la soci�t�, y compris un profil des futurs titulaires de ces postes. La mise en place d'un bon conseil d'administration, dont les membres poss�dent une exp�rience pertinente, peut �tre un atout au moment du d�marrage de la soci�t�. Si l'on conna�t d�j� la composition projet�e du conseil d'administration, on devrait pr�ciser quels en seront les membres, quelles sont leurs comp�tences actuelles, et quels r�les ils seront appel�s � y jouer. On devrait aussi donner une id�e g�n�rale du personnel qui composera la soci�t� (caract�ristiques et nombre) et de la compl�mentarit� des comp�tences r�unies. Ainsi, m�me si la soci�t� aura � son service, au moment de son lancement, des gens qui ont une grande connaissance et une grande exp�rience de la prestation du programme ou service, il peut manquer � certains d'entre eux des comp�tences suffisantes en gestion pour bien diriger une PME. Le plan devrait donc mentionner comment on entend combler les lacunes constat�es, notamment par la voie de mesures de recrutement de nouveaux �l�ments ou de perfectionnement du personnel en place.
Les promoteurs devraient clairement indiquer les forces de l'entreprise qu'ils d�tiennent par rapport � la concurrence. En l'occurrence, leur principal avantage r�siderait dans la capacit� de faire assurer la continuit� du programme ou du service par les fonctionnaires qui �taient jusqu'alors employ�s par le minist�re � l'ex�cution des m�mes fonctions. La connaissance des rouages gouvernementaux ou du mandat du programme peut entra�ner d'autres forces. On devrait �valuer la viabilit� � long terme de la soci�t� en tenant compte des forces de l'entreprise. Enfin, le plan devrait montrer le s�rieux des promoteurs, de fa�on que le responsable d�sign� par le minist�re ait l'assurance que la prestation du programme ou du service convoit� par les fonctionnaires en cause est dans l'int�r�t premier de l'�tat.
Le plan d'entreprise devrait pr�ciser la nature et la port�e de l'assurance responsabilit� que la soci�t� souscrira. De plus, selon la nature du programme ou du service vis�, on pourra exiger de la soci�t� qu'elle verse un cautionnement. Une soci�t� d'assurances �met un cautionnement qui sert habituellement de garantie contre l'inex�cution �ventuelle des obligations du march�.
3.1 Objectifs et buts
Comme dans tout plan d'entreprise qui se respecte, la future soci�t� doit donner une id�e tr�s nette de ce qu'elle cherchera � accomplir et comment elle y parviendra, plus particuli�rement dans un horizon de planification d'au moins trois ans. Le plan doit pr�ciser les b�n�fices que la soci�t� compte avoir r�alis�s � terme, de m�me que les normes de service qu'elle entend maintenir tout au long.
Il peut arriver qu'une entreprise constitu�e aux fins d'une prise en charge n'ait pour tout client que le minist�re dont elle est issue, et que la seule motivation qui ait pr�sid� � la prise en charge soit des gains d'efficacit�. Or, on attend de la plupart des entreprises constitu�es aux fins d'une prise en charge qu'elles visent �galement d'autres d�bouch�s � l'avenir. Si le plan d'entreprise n'entrevoit pas d'autres clients que le minist�re pour le court et le moyen termes, cela peut �tre le signe d'un manque d'innovation de la part des promoteurs et d'une d�pendance irr�aliste � l'�gard du minist�re. En revanche, un plan qui comporte des projets d'expansion augmente d'autant ses chances de viabilit� � long terme. � l'�ch�ance du march� initial de trois ans, la soci�t� devrait id�alement �tre en mesure de rivaliser avec d'autres fournisseurs aupr�s du minist�re, � condition, bien entendu, que ce dernier ait toujours besoin du programme ou du service en question. � cet �gard, la cr�dibilit� des pr�visions et des objectifs fix�s sera d'autant plus grande qu'elle reposera sur des �tudes de march�. Ces �tudes renseignent sur les gammes de produits et de services, de m�me que sur la taille, l'�ge et la situation g�ographique des march�s cibl�s.
L'intention de diversifier ult�rieurement la gamme des produits ou services serait �galement un bon point � souligner dans le plan d'entreprise, dans la mesure o� les nouveaux produits ou prestations sont dans le prolongement des produits originels. La diversification, si elle est r�ussie, prot�ge la soci�t� contre les fluctuations saisonni�res de la demande dans un march� donn�.
Les promoteurs doivent �tre r�alistes dans le ciblage de leurs march�s. La r�ussite vient g�n�ralement de ce que l'entreprise a su se concentrer sur la prestation de programmes ou de services pour lesquels on savait d�tenir un avantage par rapport � la concurrence, et qu'on a cibl� un segment de march� donn�. Cela vaut beaucoup mieux que de se lancer dans toutes les directions � la fois.
3.2 Strat�gies
Un plan d'entreprise devrait exposer en d�tail les strat�gies qu'on compte suivre pour atteindre les objectifs et les buts fix�s. Par exemple, si la soci�t� projette d'�tendre sa part du march�, elle a int�r�t, � cet �gard, � �laborer davantage son plan de mise en march�, qui devrait fournir des donn�es sur la tarification, un profil des clients cibl�s et un expos� de la d�marche publicitaire. Certaines soci�t�s arrivent tr�s bien � se fixer des buts et des objectifs, mais elles peuvent, par contre, �prouver du mal � trouver et � mettre en oeuvre les moyens de les atteindre.
En vue de maintenir certaines normes de service et de qualit�, la soci�t� doit �tre pr�te � investir dans ses ressources humaines. Aussi le plan aurait-il int�r�t � exposer dans leurs grandes lignes ses plans de recrutement et de formation, de m�me que ses m�canismes de contr�le de la qualit�.
Le plan d'immobilisations rev�t �galement une grande importance. On devrait y d�crire l'�tat actuel des biens et les pr�visions pour l'avenir dans ce domaine. Toute proposition ou intention d'acquisition de biens appartenant au minist�re devrait y �tre consign�e.
Le plan d'entreprise devrait �tre assorti de pr�visions financi�res d�taill�es, lesquelles comporteraient, au minimum, une annexe exposant les pr�visions pour les trois premiers exercices financiers, pr�visions �labor�es notamment � partir des consultations effectu�es aupr�s de conseillers en la mati�re.
La pr�sentation d'information sur la provenance et l'utilisation des fonds et, plus particuli�rement, sur les flux de tr�sorerie est capitale, car l'un des principaux d�fis qu'aura � relever la soci�t� naissante est de d�gager rapidement des liquidit�s.
�tant donn� que, dans les cas qui vous concernent, les produits d'exploitation proviendront essentiellement des honoraires per�us en �change de services rendus, il y aurait �galement lieu de fournir une structure tarifaire pour le programme ou service assur�, laquelle tiendrait compte de toutes les charges d'exploitation associ�es � sa prestation. Pour la pr�sentation de ces donn�es, on aurait int�r�t � regrouper les activit�s commerciales selon leur nature, qu'il s'agisse de marges brutes ou de ventilation g�ographique. �tant donn� que toute mesure de croissance et d'expansion n�cessite du financement, il est capital que les promoteurs abordent cette question dans leur plan d'entreprise.
On devrait faire �tat de toutes les hypoth�ses sur lesquelles le plan est venu s'appuyer, ce qui donnera au lecteur la possibilit� d'�valuer la mesure dans laquelle les hypoth�ses et les pr�visions reposent sur des bases raisonnables. On devrait �galement prendre soin de pr�ciser un seuil de rentabilit�, lequel correspondrait aux produits d'exploitation n�cessaires pour couvrir l'ensemble des charges d'exploitation.
Il est de loin pr�f�rable d'exposer clairement les risques que comporte la soci�t� que de feindre que l'op�ration est sans risques. Par exemple, les promoteurs devraient pr�voir des plans d'urgence au cas o� la demande n'�voluerait pas dans le sens de leurs pr�visions. En identifiant les risques, ainsi que les moyens qu'on entend d�ployer s'ils devaient se r�aliser, les promoteurs font la preuve qu'ils ont �tudi� toutes les �ventualit�s.
Le plan d'entreprise devrait mettre en �vidence les d�bouch�s et autres cr�neaux rep�r�s, accompagn�s de projets d'exploitation pr�cis. Un plan qui ne fait aucune place � une analyse des risques et des d�bouch�s indique clairement que l'organisme n'est pas suffisamment pr�par� pour faire face aux d�fis qui s'annoncent.
Pour �valuer une proposition de prise en charge, on doit pouvoir retrouver dans le plan d'entreprise soumis par les promoteurs les donn�es qui permettront de r�pondre aux questions suivantes :
Ne cochez ( � ) que les cases correspondant aux �l�ments d'information dont le plan d'entreprise pr�sent� a tenu compte.
1. Dans quel contexte commercial g�n�ral la future soci�t� �voluera-t-elle?
r �tat actuel de la demande
r pr�visions de la demande
r march� hors minist�re
r r�percussions technologiques
r facteurs sociaux et culturels
2. Quelles sont les caract�ristiques de la future soci�t�?
r forme de constitution juridique
r structure de l'actionnariat
r apport de capital
r contr�le de la soci�t�
r immobilisations
r lieu d'affaires
3. Quel est l'�tat g�n�ral de l'offre pour les services ou programmes convoit�s?
r forces et faiblesses des concurrents
r positionnement de la future soci�t� par rapport � la concurrence
4. Quels sont les produits ou services dont on assurera la prestation?
r nature des produits ou services
5. Quels sont les principaux processus commerciaux qui appuieront l'ex�cution du programme et la prestation du service?
r description des principaux processus commerciaux
6. Quels sont les risques associ�s � l'ex�cution du programme ou � la prestation du service?
r description des risques
7. Quelles sont les strat�gies qu'on entend mettre en oeuvre pour contrer les risques d�termin�s?
r strat�gies de gestion du risque
8. Combien de salari�s la future soci�t� comptera-t-elle?
r nombre de fonctionnaires du minist�re � qui on fera une offre d'emploi
r profil des fonctionnaires du minist�re � qui on fera une offre d'emploi
9. Quels sont les fonctionnaires � assumer des r�les cl�s dans la future soci�t� et quelles sont leurs qualifications?
r principaux salari�s (en pr�cisant les cadres)
r description de leurs qualifications
10. Quelles forces la future soci�t� d�tiendra-t-elle?
r forces de l'entreprise
11. Quels objectifs la soci�t� vise-t-elle pour ses trois premiers exercices financiers?
r march�s cibl�s pour l'avenir imm�diat
r cr�neaux � exploiter ult�rieurement
12. Quelles sont les strat�gies qu'on entend mettre en oeuvre pour parvenir � ces objectifs?
r �nonc� des strat�gies planifi�es
13. De quel capital de lancement aura-t-on besoin?
r description
r moyens de financement retenus
14. Quelle information financi�re l'entreprise devra-t-elle fournir en ce qui concerne ses trois premiers exercices?
r �tat des r�sultats pro forma
r �tat de l'�volution de la situation financi�re pro forma
r principales hypoth�ses comptables
r seuil de rentabilit�
15. Quelle est la structure tarifaire pr�conis�e?
r comparaison avec celle d'autres fournisseurs
r comparaison avec celle au sein du minist�re
Sur r�ception d'une proposition de prise en charge, le responsable d�sign� se sert du pr�sent instrument, �labor� � la suite d'un avis favorable � l'�gard de la proposition rendu par l'administrateur g�n�ral, pour s'assurer que la proposition contient tous les renseignements n�cessaires. Cet instrument sert �galement de guide aux associations de fonctionnaires qui pr�parent leurs propositions.
Ne cochez ( � ) que les cases correspondant aux �l�ments d'information que contient la proposition.
r Nom de l'association ou de l'entreprise de fonctionnaires faisant la proposition de prise en charge
r Nom et lieu d'affaires de l'unit� faisant l'objet de la proposition de prise en charge
r Nom, adresse et num�ros de t�l�phone des directeurs du projet de prise en charge
r Nom, adresse et num�ros de t�l�phone des tiers directement concern�s par le projet de prise en charge
r Signature de tous les directeurs et des t�moins
r Date de pr�sentation de la proposition
r S'agit-il de la seule proposition de prise en charge concernant ce service de l'�tat?
r La proposition a-t-elle une port�e qui lui fait chevaucher plusieurs minist�res?
r Dur�e propos�e du march�
r Montant annuel du march�
r Montant total du march�
r Dispositions propos�es pour le partage des recettes (s'il y a lieu)
r Modalit�s de paiement ou d'�talonnement des paiements
r Remboursement des contributions (selon les dispositions de l'entente)
r Garanties
r Pr�sentation � soumettre au Conseil du Tr�sor pour approbation
r Forme de propri�t� et organigramme de la soci�t� (on l'a clairement indiqu�, au moins pour les fonctions de pr�sident, de vice-pr�sidents, de secr�taire g�n�ral et de tr�sorier)
r L'entreprise a-t-elle �t� constitu�e en soci�t�? (comp�tence provinciale ou f�d�rale, � pr�ciser)
r Nom et exp�rience en gestion ou dans les affaires des dirigeants de l'entreprise (preuve d'une connaissance du milieu des affaires)
r Nom des membres du conseil d'administration provenant de l'ext�rieur et exp�rience pertinente de chacun
r Plan d'entreprise fourni (y compris les �tats financiers pro forma)
r Ventilation de l'actionnariat projet�e (s'il y a lieu)
r Preuve que la future soci�t� a les capacit�s techniques voulues pour assurer le niveau de service attendu
r Preuve que la future soci�t� a les capacit�s de gestion voulues pour assurer le niveau de service attendu
r Preuve que la future soci�t� a les capacit�s financi�res voulues pour assurer le niveau de service attendu
r Preuve que la future soci�t� a les comp�tences linguistiques voulues pour assurer le niveau de service attendu dans les deux langues officielles
r Nombre total de fonctionnaires touch�s par le projet de prise en charge
r Nombre total de fonctionnaires que la future soci�t� entend reprendre � son service
r Renseignements sur les conditions des transferts de personnel envisag�s
r Renseignements sur l'�tat des offres de transfert du personnel vis�
r Preuve que les lignes directrices concernant l'apr�s-mandat des cadres de direction ont �t� suivies
r Projet d'acquisition ou de location de titres de propri�t� intellectuelle - on a clairement indiqu� les titres en cause, ainsi que les conditions de leur acquisition ou prise � bail
r Projet d'acquisition ou de location de biens immobiliers - on a clairement indiqu� les biens en cause, ainsi que les conditions de leur acquisition ou prise � bail
r Projet d'acquisition des fournitures et autres biens d'�quipement - on a clairement indiqu� les articles en cause, ainsi que les conditions de leur acquisition ou prise � bail
r Avantages pertinents au dossier sur le plan de l'expansion �conomique (s'il y a lieu)
r Pr�sence r�gionale (s'il y a lieu)
Lieu (r�gion)
Direction :
D�signation du contrat :
Contrat N� :
�nonc� des services
Identification des parties contractantes (�tat et entreprise constitu�e aux fins de la prise en charge)
Identification des directeurs ou actionnaires principaux de la future soci�t� (�d�finitions� et � 6.9 de la Politique)
Identification des tiers (s'il y en a; �d�finitions� et � 6.6 d) de la Politique)
Au plus trois ans pour un march� non concurrentiel (� 6.6 b) de la Politique et � 4.2 c) et e) des Lignes directrices)
Non-reconduction pour un march� non concurrentiel (� 6.6 b) de la Politique et � 4.2 c) et e) des Lignes directrices)
Dates sp�cifi�es (d�but et fin)
Montant global
Modalit�s de paiement
Valeur totale n'exc�dant pas les plafonds autoris�s pour le minist�re (� 6.7 de la Politique et � 4.2 des Lignes directrices)
En cas de partage des recettes, conformit� avec les dispositions du minist�re � cet �gard
En cas de contributions � l'association, dispositions pr�vues pour le remboursement (� 6.8 de la Politique et � 2.7.2 des Lignes directrices)
R�duction du prix du march� (le cas �ch�ant, voir � 2.1 de l'annexe C de la Politique)
Pas de conflit d'int�r�ts relev� (� 6.3 et 6.4 de la Politique et � 3.1.2 et 7.1 des Lignes directrices)
S'il y a risque de conflit, prise de mesures pr�ventives (� 3.1.1 et 3.1.2 des Lignes directrices)
Nombre de fonctionnaires repris dans la future soci�t� (� 6.11 de la Politique et � 6.4.3 des Lignes directrices)
Conditions s'appliquant aux anciens fonctionnaires recevant une offre d'emploi de nature contigu� (� 1.1 de l'annexe C de la Politique)
Contr�le de s�curit� et de fiabilit� du personnel
D�mission d'actionnaires principaux (� 8.2 des Lignes directrices)
Restrictions sur la d�signation de nouveaux actionnaires principaux (� 6.4.4 des Lignes directrices)
Dispositions au sujet des lignes directrices concernant l'apr�s-mandat
Langues officielles (le cas �ch�ant, � 6.13 de la Politique)
Conservation des documents et dossiers de travail
Retenues de garantie et cautionnements pr�vus en cas de non-ex�cution des obligations du march� (s'il y a lieu, � 6.4.5 des Lignes directrices)
Garantie (voir contrat type)
En cas de transfert de titres de propri�t� intellectuelle existants, se r�f�rer � � 5.4.1, 5.4.5 et 6.4.2 des Lignes directrices)
Dispositions concernant la cr�ation de nouveaux titres de propri�t� intellectuelle au sein de la nouvelle soci�t� (voir contrat type)
En cas de prestation par l'�tat, modalit�s pr�cis�es
En cas de cession par l'�tat, se r�f�rer � � 6.12 de la Politique et � 5.4.3, 5.4.4 et 6.4.2 des Lignes directrices)
Restrictions concernant la cession (� 6.6 e) de la Politique)
En cas de march� non concurrentiel, pr�avis d'adjudication (� 4.2 c) et d) des Lignes directrices)
Modalit�s de r�siliation ou de suspension du contrat
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Exercice 1 |
Exercice 2 |
Exercice 3 |
Actif |
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Actif � court terme |
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Immobilisations |
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Total de l'actif |
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Passif et avoir des actionnaires |
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Passif � court terme |
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Dette � long terme |
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Avoir des actionnaires |
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Total du passif et de l'avoir des actionnaires |
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Mod�le d'�tat pro forma des r�sultats mensuels
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Jan | F�v | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil | Ao�t | Sept | Oct | Nov | D�c | |
Revenus |
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Encaissements/services factur�s |
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Total des revenus |
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Charges |
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Fournitures de bureau |
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Total des charges |
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Mod�le d'�tat pro forma de l'�volution de l'encaisse
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Jan | F�v | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil | Ao�t | Sept | Oct | Nov | D�c | |
Provenance de l'encaisse |
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Total des revenus |
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Produit de la cession d'immobilisations |
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Amortissement |
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Charges sans incidences sur l'encaisse |
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Utilisation de l'encaisse |
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Total des charges |
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Diminution (augmentation) des cr�diteurs |
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Remboursement de capital sur la dette � long terme |
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Acquisitions d'immobilisations |
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Total - Utilisation de l'encaisse |
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Solde de cl�ture |
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Sources de renseignements
Exemples :
Industrie, Commerce, Science et Technologie (gouvernement du Qu�bec)
Revenu Canada
Municipalit�s
Minist�re de l'Industrie - Renseignements sur les march�s et la concurrence
Centres d'entrepreneurship : renseignements sur le d�marrage d'entreprise |
|
Ottawa Entrepreneurship Centre T�l. : (613) 560-6081 |
Hull Entrepreneurship Outaouais T�l. : (819) 595-3403 |
Centres de services aux entreprises du Canada : ces centres sont des guichets uniques qui fournissent aux PME tous les renseignements relatifs aux programmes, services et r�glements des gouvernements f�d�ral et provinciaux concernant les entreprises. |
|
Ontario Canada-Ontario Business Call Centre T�l. : (416) 954-4636 ou |
Qu�bec Info-Entrepreneurs T�l. : (514) 496-4636 ou |
Terre-Neuve Centre de services aux entreprises du Canada T�l. : (709) 772-6022 ou |
Manitoba Centre de services aux entreprises du Canada T�l. : (204) 984-2272 ou |
�le-du-Prince-�douard Centre de services aux entreprises du Canada T�l. : (902) 368-0771 ou |
Saskatchewan Centre de services aux entreprises du Canada T�l. : (306) 956-2323 ou |
Nouvelle-�cosse Centre de services aux entreprises du Canada T�l. : (902) 426-8604 ou |
Alberta Centre de services aux entreprises du Canada T�l. : (403) 495-6800 ou |
Nouveau-Brunswick Centre des services aux entreprises du Canada T�l: (506) 444-6140 ou |
Colombie-Britannique Centre de services aux entreprises du Canada T�l. : (604) 775-5525 ou |
Remarque : les entreprises des Territoires du Nord-Ouest doivent s'adresser au CSEC du Manitoba, et celles du Yukon, au CSEC de l'Alberta. |
Cohen, G., Nigel. The Business Plan - Approved, Vandeburghs Chartered Accountants, 1992.
Cohen, William A. Model Business Plans for Service Business, John Wiley & Sons, Inc., 1995.
Global LifeSkills Inc. How to Start or Improve Your Own Business : Your Home Office and Small Business Program (trousse d'information et vid�o), 1995.
Mancuso, Joseph R. How to Prepare and Present a Business Plan, Prentice Hall Press, 1993.