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La version originale a été signée par
L'honorable Robert D. Nicholson, c.p., c.r., député
Ministre de la Justice et procureur général du Canada
Message de la commissaire � la protection de la vie priv�e du Canada
Section II : Analyse par activit� de programme
Section III : Renseignements suppl�mentaires
C'est avec plaisir que je pr�sente le Rapport minist�riel sur le rendement du Commissariat � la protection de la vie priv�e du Canada pour l'exercice se terminant le 31 mars 2011.
Ce rapport aborde l'ensemble du travail r�alis� dans le contexte de la Loi sur la protection des renseignements personnels et de la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents �lectroniques de fa�on � donner un aper�u fid�le de la derni�re ann�e. Il d�crit notamment les moyens novateurs par lesquels nous avons optimis� nos ressources pour obtenir les meilleurs r�sultats possible au pays et ailleurs. Par exemple, nous avons commenc� l'exercice financier en nous unissant aux autorit�s de protection des donn�es de neuf pays afin de d�noncer publiquement les pratiques de Google en mati�re de protection de la vie priv�e. Au cours de l'ann�e, nous nous sommes associ�s � des partenaires canadiens et �trangers dans le cadre de projets de protection des donn�es allant de lettres et de r�solutions conjointes � l'�laboration d'outils en ligne, en passant par la fondation du Global Privacy Enforcement Network et la pr�paration � la nouvelle interdiction des messages �lectroniques ind�sirables au Canada.
Nous avons continu� d'axer nos efforts sur les nouveaux probl�mes relatifs � la protection de la vie priv�e dans quatre domaines prioritaires : la s�curit� nationale, les technologies de l'information (TI), les renseignements g�n�tiques et la protection et l'int�grit� de l'identit�. Ainsi, dans le domaine des TI, nous avons �norm�ment am�lior� notre expertise � l'interne en embauchant des analystes de la recherche sp�cialis�s et en �tablissant un laboratoire de recherche consacr� aux TI. Nous avons �galement publi� nos constatations dans une v�rification de l'utilisation des r�seaux et des appareils sans fil du gouvernement.
Toutefois, malgr� toutes ces pr�occupations, nous nous sommes efforc�s de ne jamais perdre de vue ce qui constitue notre mandat premier, qui est de servir les Canadiennes et les Canadiens. � cet �gard, nous avons renforc� notre capacit� de r�agir rapidement et efficacement lorsque le public d�pose des plaintes et pr�sente des demandes de renseignements. Nous avons aussi communiqu� avec les gens l� o� ils vivent, travaillent et apprennent au moyen d'efforts de sensibilisation, de l'utilisation cr�ative des m�dias sociaux, de consultations nationales sans pr�c�dent sur le suivi, le profilage et le ciblage en ligne et l'infonuagique, et de contacts r�guliers avec le milieu des affaires et la fonction publique f�d�rale.
Nous avons examin� les �valuations des facteurs relatifs � la vie priv�e (EFVP) de nombreuses mesures li�es � la s�curit� nationale et d'autres projets gouvernementaux importants pour la population. Nous sommes all�s devant le Parlement pour aborder des enjeux comme la s�curit� a�rienne, la version longue du formulaire de recensement, la surveillance par cam�ra et le gouvernement transparent. Nous avons �galement publi� un cadre analytique pour que la protection de la vie priv�e soit int�gr�e aux mesures de s�curit� publique.
En octobre, nous avons ouvert un bureau � Toronto, o� se trouvent les si�ges sociaux de nombreuses entreprises canadiennes. Le nouveau bureau vise � renforcer le respect des lois sur la protection des renseignements personnels au sein des entreprises de la r�gion, ce qui d�montre une fois de plus notre engagement � servir les Canadiennes et les Canadiens.
Immanquablement, les r�ussites cr�ent de nouvelles attentes. Pour �tre � la hauteur, nous r�organisons pr�sentement bon nombre de nos processus. Par exemple, nous mettons maintenant l'accent sur le r�glement rapide des plaintes des citoyens et sur des enjeux syst�miques ou particuli�rement complexes. Nous avons adopt� une d�marche plus syst�matique pour choisir les v�rifications du respect de la vie priv�e et instaur� des m�canismes pour am�liorer nos proc�dures de v�rification. Nous avons aussi �labor� un document tr�s d�taill� pour aider les fonctionnaires � comprendre nos attentes � l'�gard des �valuations des facteurs relatifs � la vie priv�e.
Quand mon mandat a �t� reconduit pour une dur�e de trois ans en d�cembre dernier, j'ai soulign� que nous devons non seulement nous adapter au paysage changeant de la protection de la vie priv�e; mais aussi pr�voir et tr�s bien comprendre les d�veloppements afin que les Canadiennes et les Canadiens soient mieux outill�s pour faire face aux d�fis de demain en mati�re de protection de la vie priv�e. Le pr�sent rapport d�crit le travail que nous avons effectu� au cours de la derni�re ann�e et qui nous aidera � remplir cette obligation.
La commissaire � la protection de la vie priv�e du Canada,
La version originale a �t� sign�e par
Jennifer Stoddart
En vertu de son mandat, le Commissariat � la protection de la vie priv�e du Canada (CPVP ou le Commissariat) a la responsabilit� de surveiller le respect de la Loi sur la protection des renseignements personnels, qui porte sur les pratiques de traitement des renseignements personnels des minist�res et organismes f�d�raux, et de la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents �lectroniques (LPRPDE), la loi f�d�rale sur la protection des renseignements personnels dans le secteur priv�. Le Commissariat a pour mission de prot�ger et de promouvoir le droit des individus1 � la vie priv�e.[1].
La commissaire � la protection de la vie priv�e du Canada, Jennifer Stoddart, est une mandataire du Parlement, qui rel�ve directement de la Chambre des communes et du S�nat. Les pouvoirs gr�ce auxquels la commissaire peut d�fendre le droit des Canadiennes et des Canadiens � la vie priv�e comprennent les suivants :
La commissaire travaille ind�pendamment d'autres entit�s du gouvernement pour examiner les plaintes de particuliers concernant des organisations du secteur public f�d�ral et du secteur priv�. L'objectif est de recourir � la m�diation et � la conciliation. Toutefois, advenant le refus des parties de collaborer, la commissaire est habilit�e � convoquer des t�moins, � faire pr�ter serment et � exiger la production d'�l�ments de preuves. Lorsque ces mesures ne suffisent pas, particuli�rement dans les cas relevant de la LPRPDE, la commissaire peut saisir la Cour f�d�rale de l'affaire aupr�s de laquelle elle peut r�clamer une ordonnance.
Dans l'exercice de son mandat, le CPVP cherche � prot�ger le droit � la vie priv�e des individus. � cette fin, l'architecture des activit�s de programme du Commissariat comprend trois activit�s op�rationnelles et une activit� de gestion. Le diagramme ci-dessous illustre cette architecture :
R�sultat strat�gique | Le droit des individus � la vie priv�e est prot�g�. | ||
---|---|---|---|
Activit� de programme |
1. Activit�s relatives � la conformit� |
2. Recherche et �laboration de politiques |
3. Sensibilisation du grand public |
4. Services internes |
Les minist�res f�d�raux doivent faire rapport sur la mani�re dont leur AAP s'harmonise avec les r�sultats du gouvernement du Canada. Toutefois, �tant donn� que la commissaire � la protection de la vie priv�e est ind�pendante et rel�ve directement du Parlement, elle n'est pas li�e par cette obligation. Le r�sultat strat�gique et les r�sultats attendus du Commissariat � la protection de la vie priv�e du Canada sont expos�s en d�tail dans la Section II du pr�sent Rapport minist�riel sur le rendement.
Les tableaux suivants montrent les ressources financi�res et humaines totales du Commissariat en 2010-2011.
* Financement accord� en raison des obligations d�coulant de la nouvelle loi antipourriel, d�sign�e dans le RPP 2010-2011 sous le nom de Loi sur la protection du commerce �lectronique. | |||
D�penses pr�vues | Ajustement* | D�penses autoris�es | D�penses r�elles |
---|---|---|---|
23 239 | 974 | 24 213 | 22 824 |
*�quivalents temps plein | ||||
** �quivalents temps plein accord�s en raison des obligations d�coulant de la nouvelle loi antipourriel, d�sign�e dans le RPP 2010-2011 sous le nom de Loi sur la protection du commerce �lectronique. | ||||
Pr�vues | R�elles | Diffre�nce | ||
---|---|---|---|---|
ETP | Ajustement** | ETP ajust�s | ||
173 | 4 | 177 | 160 | (17) |
Le 31 mars 2011, le Commissariat comptait 160 employ�s. L'�cart de 17 ETP s'explique par la sanction royale tardive de la nouvelle loi antipourriel qui a eu pour effet de diff�rer le processus de dotation, d'une part, et par le taux de roulement normal, d'autre part.
En 2010-2011, le CPVP comptait cinq priorit�s organisationnelles, qui sont �nonc�es dans le tableau ci-dessous. Le travail accompli au regard de chaque priorit� a contribu� aux progr�s r�alis�s dans la concr�tisation du r�sultat strat�gique du Commissariat. Le tableau pr�sente, pour chaque priorit�, un sommaire du rendement r�el et une auto-�valuation de l'�tat du rendement d'apr�s l'�chelle[2] des attentes �tablie par le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor. La Section II — Analyse par activit� de programme — offre des renseignements plus d�taill�s sur le rendement.
Priorit�s du CPVP pour 2010-2011 | Type[3] | Sommaire du rendement | �tat du rendement |
---|---|---|---|
1. Red�finir la prestation de services gr�ce � l'innovation afin de maximiser les r�sultats | Nouvelle |
Le CPVP a cr�� une solide unit� d'accueil afin d'�tablir des priorit�s parmi les plaintes re�ues et de consacrer suffisamment de ressources pour les r�soudre efficacement. Par cons�quent, les plaintes des Canadiennes et des Canadiens ont �t� r�solues plus rapidement qu'avant. Sur le total combin� des 899 dossiers ferm�s en 2010-2011 (570 li�s � la Loi sur la protection des renseignements personnels et 329 � la LPRPDE[4]), 18 % ont �t� r�gl�s rapidement par la nouvelle unit� d'accueil (78 relevaient de la Loi sur la protection des renseignements personnels et 80 de la LPRPDE) sous forme de cas de r�glement rapide. Compte tenu que ces cas ne n�cessitaient pas de longue enqu�te officielle, ils ont �t� r�gl�s dans un d�lai moyen de 3,2 mois. En revanche, les cas trait�s sous forme de plaintes officielles ont �t� r�gl�s dans un d�lai moyen de 11,8 mois (plus pr�cis�ment, 8 mois en moyenne pour les plaintes d�pos�es en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et 19,2 mois pour celles li�es � la LPRPDE). Le Commissariat a collabor� avec des comit�s interminist�riels et intraminist�riels pour se pr�parer � la mise en œuvre de la nouvelle loi antipourriel du Canada, qui a �t� adopt�e en d�cembre 2010. Des cadres sont mis au point afin d'int�grer les nouveaux pouvoirs conf�r�s � la commissaire par cette loi. Le Commissariat a aussi travaill� avec ses homologues provinciaux et territoriaux sur des questions d'int�r�t commun li�es � la protection de la vie priv�e, y compris :
Le Commissariat s'est joint � des autorit�s de protection des donn�es du monde entier pour cr�er le Global Privacy Enforcement Network (GPEN), un r�seau con�u pour faciliter la coop�ration transfrontali�re dans le cadre de l'application des lois sur la protection de la vie priv�e. |
Satisfait � toutes les attentes |
2. Exercer un leadership pour promouvoir quatre domaines prioritaires en mati�re de protection de la vie priv�e (technologies de l'information, s�curit� publique[5], int�grit� et protection de l'identit� et renseignements g�n�tiques) | Ant�rieure |
En 2010-2011, le Commissariat s'est livr� � toute une gamme d'activit�s (publications, allocutions, contenu sur le site Web et relations avec les m�dias) pour mieux faire conna�tre au grand public et aux intervenants cl�s les quatre enjeux prioritaires en mati�re de protection de la vie priv�e. Le CPVP a publi� et distribu� un nouveau d�pliant afin de mieux expliquer quels sont ces enjeux, pourquoi le CPVP les consid�re comme prioritaires et pourquoi d'autres personnes devraient �galement s'en pr�occuper. |
Satisfait � toutes les attentes |
3. Promouvoir strat�gi�quement la protection de la vie priv�e � l’�chelle mondiale pour les Canadiennes et les Canadiens | Ant�rieure | Cette ann�e, la commissaire a continu� de pr�sider le groupe de volontaires sur la protection de la vie priv�e de l'Organisation de coop�ration et de d�veloppement �conomiques (OCDE), dont le mandat est d'aider l'OCDE � examiner ses lignes directrices sur la protection de la vie priv�e. Le Commissariat a fourni des employ�s � l'OCDE pour aider
l'organisme � souligner le 30e anniversaire de ses lignes directrices en pr�vision de l'examen. Le CPVP a �t� l'un des membres fondateurs du Global Privacy Enforcement Network et s'est joint � l'initiative du Conseil de coop�ration �conomique Asie-Pacifique (APEC) sur les r�gles transfrontali�res de protection de la vie priv�e. Le Commissariat a continu� de jouer un r�le essentiel dans le travail de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) sur la gestion de l'identit� et les technologies ax�es sur la protection de la vie priv�e. Un employ� du CPVP si�ge � la Commission de contr�le des fichiers d'INTERPOL. Le Commissariat a collabor� avec d'autres autorit�s charg�es de la protection des donn�es pour �tablir une ligne de conduite commune face aux pr�occupations mondiales relatives � la protection de la vie priv�e, comme la diffusion de renseignements personnels sans consentement lors du lancement de Google Buzz. Il a �galement formul� des commentaires � l'intention d'organisations et d'associations internationales avant qu'elles ne lancent des produits et des projets qui pourraient avoir une incidence sur la vie priv�e. |
Satisfait � toutes les attentes |
4. Aider les Canadiennes et les Canadiens, les organisations et les institutions � prendre des d�cisions plus �clair�es en mati�re de protection de la vie priv�e | Ant�rieure | En 2010-2011, le CPVP a produit des outils et organis� des activit�s de sensibilisation destin�s � plusieurs publics cibles, dont les propri�taires de petites entreprises, les jeunes et les fonctionnaires f�d�raux. Le Commissariat a �tendu la port�e de ses activit�s de sensibilisation en Ontario en ouvrant un bureau r�gional � Toronto. De plus, il a lanc�
une nouvelle s�rie de conf�rences intitul�e Le point sur la vie priv�e en plus de mener des consultations publiques � Toronto, � Calgary et � Montr�al sur la protection de la vie priv�e et le suivi, le profilage et le ciblage en ligne ainsi que l'infonuagique. La derni�re ann�e a vu l'accroissement de la demande pour les documents du CPVP, du nombre de visites sur son site Web et de l'implication sur les m�dias sociaux. Le Commissariat a essay� de nouvelles m�thodes pour fournir des conseils et de l'information aux Canadiennes et Canadiens et aux organisations, notamment des vid�os en ligne, des outils interactifs sur le Web, des discussions informelles et des activit�s de collaboration. Le Commissariat a contribu� � faire en sorte que le milieu de la protection des donn�es adopte une r�solution internationale sur l'importance de la � protection de la vie priv�e d�s la conception �. |
Satisfait � toutes les attentes |
5. Am�liorer et soutenir la capacit� organisation�nelle | Continue | Le CPVP continue de chercher de nouveaux moyens pour favoriser le recrutement et le maintien en poste, par exemple en utilisant les sites de r�seautage social et en se servant davantage de la technologie pour concevoir des outils d'�change de renseignements. Le Commissariat participe � des projets pangouvernementaux comme la migration vers un syst�me de gestion des ressources humaines plus solide, la promotion de la m�thode du � passeport de l'employ� � du gouvernement du Canada et le Processus op�rationnel commun des ressources humaines. Les efforts visant � cr�er plus de sites SharePoint au sein du Commissariat se sont poursuivis en 2010-2011 afin de favoriser l'�change de renseignements, la collaboration et la synergie entre les unit�s organisationnelles. Plusieurs processus op�rationnels ont �t� automatis�s, notamment dans les unit�s des v�rifications et des communications, ce qui facilite les �changes de renseignements et de donn�es. Le CPVP peut maintenant envisager d'automatiser son outil de gestion des tableaux de bord, qui fonctionne manuellement pour l'instant. Le Commissariat a �labor� une strat�gie de gestion des locaux � long terme en �tablissant les besoins op�rationnels de chaque unit� organisationnelle. Le projet a �t� lanc� en collaboration avec Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, l'organisation charg�e de trouver des locaux convenables pour un d�m�nagement en 2013. |
Satisfait � toutes les attentes |
Tous les engagements pris en faveur des cinq priorit�s organisationnelles du CPVP en 2010-2011, telles qu'elles sont �nonc�es dans le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2010-2011, ont � satisfait � toutes les attentes �.
Facteurs externes
Les Canadiennes et les Canadiens devraient �tre conscients que les menaces pour leurs renseignements personnels en ligne sont bien r�elles. L'information et les syst�mes num�riques sont fonci�rement vuln�rables lorsqu'ils sont interconnect�s et accessibles partout dans le monde. Les probl�mes de s�curit�, en particulier la cybercriminalit� et le cyberespionnage, menacent nos infrastructures �lectroniques publiques et priv�es. L'absence de normes dans l'industrie mine la s�curit� des services infonuagiques. Les fournisseurs de services profitent des occasions de d�velopper rapidement des produits et ne pensent � la protection de la vie priv�e qu'apr�s coup. Les petites et moyennes entreprises utilisent des technologies num�riques, mais elles ne poss�dent pas la formation et les outils n�cessaires pour prot�ger efficacement les renseignements personnels.
Ces menaces sont d�cupl�es par la d�pendance croissante envers les services en ligne et notre propension � communiquer des renseignements personnels. En adoptant de nouvelles technologies, les Canadiennes et les Canadiens de tout �ge, notamment les jeunes, remettent en question et modifient les concepts traditionnels de la protection de la vie priv�e. Il est difficile de mesurer les cons�quences pour notre soci�t�. La d�marcation entre nos vies publique et priv�e devient confuse, particuli�rement pour nos enfants, qui grandissent dans un monde num�rique. Les programmes de culture num�rique montrant aux enfants et � leurs parents comment �valuer correctement et att�nuer les risques pour la vie priv�e en ligne portent lentement leurs fruits.
Toutefois, le comportement des gens pour ce qui est de la communication des renseignements en ligne demeure une pr�occupation dans le domaine de la protection de la vie priv�e. Les gens n'utilisent pas seulement les nouvelles technologies pour communiquer entre eux, mais aussi dans le contexte d'activit�s quotidiennes comme les op�rations bancaires et les achats en ligne. Puisque les transactions bancaires en ligne comprennent des renseignements de nature sensible, la s�curit� et la protection du caract�re priv� de ces transactions, surtout lorsqu'elles sont effectu�es sur un ordinateur � domicile ou sur des appareils mobiles, sont essentielles � la confiance envers les syst�mes.
Le milieu mondial de la protection des donn�es a reconnu qu'il est n�cessaire de revoir et de r�affirmer les premiers principes de la protection de la vie priv�e. La premi�re et m�me la deuxi�me vagues de lois et de lignes directrices sur la protection de la vie priv�e ont �t� adopt�es il y a trop longtemps (dans les ann�es 1970) pour trouver �cho aupr�s des jeunes. Une toute nouvelle g�n�ration de mesures de sensibilisation concernant la protection de la vie priv�e, l'�thique li�e � l'information, la protection des donn�es et la s�curit� en ligne doivent �tre prises, et il faut que les citoyens, les �coles, les entreprises et le gouvernement s'impliquent tous.
En outre, la surveillance num�rique perfectionn�e et omnipr�sente et l'industrie mondiale de l'interception des communications ont pris beaucoup d'ampleur au cours de la derni�re d�cennie. D�ploy�es � grande �chelle, ces technologies ont des r�percussions profondes sur les libert�s civiles et les droits de la personne.
Les gouvernements peuvent se lancer dans la collecte en gros des donn�es num�riques laiss�es par les personnes : les messages textes, les textes, la g�olocalisation et les courriels, pour ne nommer que ceux-l�, sont autant de moyens permettant de surveiller les gens. Hormis la loi, il n'y a presque plus de limites pratiques aux possibilit�s commerciales, � la capacit� des r�seaux et � la port�e technologique relatives � la surveillance en ligne. La bande passante peu co�teuse, les espaces de stockage consid�rables, les dispositifs omnipr�sents et les capteurs inoffensifs favorisent tous la tendance vers une surveillance et un suivi en ligne plus intenses.
Il est possible que l'ombre de la cybercriminalit� et la croissance de la cybersurveillance fassent en sorte que la confiance devienne la denr�e rare du cyberespace.
Il fut un temps o� la bande passante et la capacit� �taient des pr�occupations techniques pr�pond�rantes, mais elles ont �t� supplant�es par des enjeux sociaux g�n�raux comme le soup�on, la surveillance et l'autocensure. Il n'existe pas de solutions faciles � ces probl�matiques, qu'il s'agisse du filtrage syst�matique des voyageurs ou des transferts automatiques de donn�es au-del� des fronti�res, mais une grande campagne visant � trouver des mesures de protection et des solutions � ces risques pour la vie priv�e se fait attendre depuis trop longtemps. Il faut adapter les pratiques et les lois gouvernementales, mieux r�glementer les produits et les services commerciaux, informer et habiliter tous les citoyennes et citoyens dans l'espoir qu'ils pourront s�curiser leurs propres donn�es et leurs pratiques en ligne, et accepter, respecter et appliquer des normes internationales.
La communication de renseignements personnels � grande �chelle constitue un changement radical des mœurs et des comportements sociaux. Toutes les soci�t�s r�seaut�es ont du mal � composer avec les r�percussions, que ce soit dans les entreprises, les tribunaux, les gouvernements, les relations internationales, les cours d'�cole et les studios. Tandis que les normes du r�seautage social commencent � se dessiner, pr�s de la moiti� des Canadiennes et des Canadiens utilisent des plateformes comme Facebook, Twitter et YouTube, qui bouleversent la fa�on de transmettre de l'information. Les nouveaux moyens de communication modifient les lieux de communication, le contenu transmis ainsi que le moment et la raison pour lesquels les gens �changent des renseignements de la m�me fa�on que les r�seaux sociaux ont acc�l�r� la transformation des renseignements personnels en un produit de base dont se servent les annonceurs, les courtiers en donn�es, les assureurs et les intervenants d'autres secteurs commerciaux.
L'analytique — l'utilisation de nouveaux logiciels pour explorer des donn�es de fa�on � relever des tendances inattendues — ouvre la voie � des consid�rations morales impr�vues. L'�volution de ces technologies modifie les contextes et les d�finitions li�s aux � renseignements personnels �. Les d�veloppements dans les domaines de la g�olocalisation, de la biom�trie, de la g�n�tique et de l'analytique en ligne nous obligent � convenir d'une d�finition commune de � renseignements personnels � et � retourner aux principes de base de la protection de la vie priv�e.
De mani�re plus g�n�rale, la protection de la vie priv�e dans un monde virtuel o� tout se transforme rapidement exige des solutions rapides, cr�atives et efficaces. Il est de plus en plus important que les organismes de r�glementation donnent une orientation r�aliste. C'est pour cette raison que les autorit�s de protection des donn�es et d'autres organismes de r�glementation �laborent activement des conseils et des r�glements en consultant les concepteurs technologiques, les consommateurs, les juristes et les sp�cialistes du droit. Cette tendance montre la port�e mondiale des enjeux contemporains concernant la protection de la vie priv�e. La Federal Trade Commission des �tats-Unis, le CPVP et l'Union europ�enne ont tous men� des consultations au cours de la derni�re ann�e sur les enjeux de protection des donn�es soulev�s par la d�pendance croissante envers Internet pour communiquer, faire des affaires et innover.
Principaux risques op�rationnels
Trois grands risques ont �t� cern�s dans le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2010-2011 et ont �t� g�r�s de fa�on � att�nuer les r�percussions possibles sur le CPVP. Deux de ces risques �taient li�s � la capacit� organisationnelle du Commissariat, plus pr�cis�ment la capacit� de r�pondre � une grande demande de services et d'�liminer l'arri�r� de dossiers d'enqu�te qui existe depuis longtemps. Ces risques ont �t� att�nu�s au moyen d'une d�marche � plusieurs volets comprenant l'affectation judicieuse des fonds suppl�mentaires re�us du Conseil du Tr�sor � des activit�s prioritaires; l'application d'un ensemble de proc�dures �nergiques pour fermer les dossiers de l'arri�r� avant le 31 mars 2010; l'utilisation de techniques de gestion des ressources humaines novatrices pour recruter, former et maintenir en poste des employ�s dans un march� tr�s comp�titif; un grand projet de refonte visant � simplifier les processus de travail, ce qui comprend le recours � d'autres types d'intervention pour r�pondre aux demandes plus efficacement. Le Commissariat continue d'investir pour simplifier ses op�rations.
Le troisi�me grand risque g�r� par le Commissariat en 2010-2011 �tait li� � la protection des fonds de donn�es du Commissariat contre les incidents caus�s par un syst�me ou une erreur humaine. Le CPVP continue de faire preuve de la diligence requise dans la gestion de ce risque. Une �valuation de la menace et des risques a �t� effectu�e en 2010-2011 et des mesures correctrices sont mises en œuvre. Un plan de continuation des op�rations �labor� en 2009-2010 a �t� test� en 2010-2011 et sera r�examin� en 2011-2012. La mise � l'essai du plan a permis de rep�rer certains sujets auxquels il faut porter attention et qui sont actuellement abord�s.
En 2010-2011, un programme de s�curit� organisationnel a �t� pr�par� pour donner un aper�u des mesures de s�curit� nouvelles et existantes. Des renseignements sur le traitement s�curitaire des donn�es ont �t� int�gr�s dans le processus d'orientation des employ�s du CPVP. Tous les employ�s ont particip� � une s�ance d'information sur la s�curit� en novembre 2010 et devront examiner chaque ann�e les documents de formation informatiques achet�s r�cemment concernant les besoins du CPVP en mati�re de s�curit� et de gestion de l'information.
Le budget principal des d�penses et les d�penses pr�vues du CPVP (qui sont pr�sent�s comme un seul et m�me chiffre puisqu'il n'y a pas de diff�rence notable entre les deux montants) ont augment� de 1,230 millions de dollars de 2008-2009 � 2009-2010 en raison de l'approbation de nouveau financement. Ces fonds ont servi au traitement des plaintes, � la sensibilisation accrue du public et � la mise en œuvre d'un nouveau projet de v�rification interne.
De nombreux projets de sensibilisation du public destin�s � des entreprises et � d'autres publics cibles comme les petites entreprises et les jeunes ont �t� r�alis�s. En outre, le CPVP poss�de maintenant une fonction de v�rification interne. L'augmentation de 0,900 millions de dollars des d�penses autoris�es de 2009-2010 � 2010-2011 est directement li�e � la sanction royale qu'a re�ue la l�gislation antipourriel en d�cembre 2010.
Pour de l'information concernant les postes vot�s et l�gislatifs du CPVP, veuillez r�f�rer aux comptes publics du Canada pour 2010-2011 (Volume II).
R�sultat pr�vu | Indicateur de rendement | Cible |
---|---|---|
R�sultat final pour les Canadiennes et les Canadiens | ||
Le CPVP joue un r�le de chef de file en encourageant les institutions f�d�rales et les organisations du secteur priv� � respecter le droit des individus � la vie priv�e et � prot�ger les renseignements personnels qui les concernent. | �tendue et orientation des changements dans les pratiques des institutions f�d�rales et des organisations du secteur priv� en mati�re de protection de la vie priv�e. | Nota : Les donn�es de base d�gag�es en 2009-2010 serviront � fixer une cible pour cet indicateur durant l'exercice 2010-2011. La cible sera publi�e dans le RPP de 2011-2012. |
Le rendement du CPVP relativement � l'indicateur susmentionn� sera communiqu� pour la premi�re fois dans le Rapport minist�riel sur le rendement de l'ann�e prochaine. Il sera �valu� en fonction des cibles �tablies dans le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2011-2012. D'ici l�, les progr�s r�alis�s en vue du r�sultat strat�gique seront r�v�l�s par le rendement obtenu en vertu des quatre activit�s de programme de l'architecture des activit�s de programme du CPVP. Pour chaque activit� de programme, les sous-sections 2.1 � 2.4 :
Le Commissariat est charg� d'enqu�ter sur les plaintes concernant la protection de la vie priv�e et de r�pondre aux demandes de renseignements provenant du grand public ou d'entreprises. De plus, le CPVP d�termine, au moyen de v�rifications et d'examens, dans quelle mesure les organisations respectent les exigences des deux lois f�d�rales sur la protection de la vie priv�e et formule des recommandations sur les �valuations des facteurs relatifs � la vie priv�e (EFVP) en vertu d'une directive du Conseil du Tr�sor. Il est appuy� dans cette activit� par une �quipe sp�cialis�e dans la prestation d'avis juridiques et de soutien pour les recours en justice, et par une �quipe de recherche compos�e d'agents principaux de soutien technique et d'�valuation des risques.
Ressources financi�res en 2010-2011 (en milliers de dollars) |
Ressources humaines en 2010-2011 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
D�penses pr�vues | D�penses autoris�es | D�penses r�elles | Pr�vues | R�elles | DDiff�rence |
9 198 | 9 791 | 9 938 | 88 | 78 | (10) |
Les d�penses r�elles comprennent les r�affectations entre les activit�s pour mieux rendre compte des d�penses de l'activit� de programme
R�sultats pr�vus | Indicateurs/cibles de rendement | Rendement r�el | �tat du rendement |
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R�sultat interm�diaire | |||
Les institutions f�d�rales et les organisations du secteur priv� respectent leurs obligations en vertu des lois f�d�rales sur la protection des renseignements personnels et mettent en œuvre des pratiques modernes de protection des renseignements personnels | Indicateur : Mesure dans laquelle les recommandations formul�es dans le cadre des v�rifications et des enqu�tes sont accept�es et mises en œuvre au fil du temps Cible : 90 % des recommandations formul�es dans le cadre d'enqu�tes � fond�es �, � r�solues � et � fond�es et r�solues � sont accept�es et mises en œuvre |
Enqu�tes men�es en vertu de la LPRPDE En 2010-2011, la commissaire a formul� 35 recommandations dans le cadre d'enqu�tes � fond�es �, � r�solues � ou � fond�es et r�solues �. Toutes les recommandations (100 %) ont �t� accept�es et 83 % ont �t� appliqu�es. Un suivi de l'application des six autres recommandations est pr�vu en juin 2011. Enqu�tes men�es en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels En 2010-2011, la commissaire a formul� neuf recommandations dans le contexte d'enqu�tes � fond�es �, � r�solues � ou � fond�es et r�solues �. Les institutions vis�es ont accept� 89 % des recommandations, mais aucune de celles-ci n'avait �t� appliqu�e � la fin de l'exercice. Le progr�s de cinq des neuf recommandations fait l'objet d'un suivi et une v�rification a �t� entam�e pour d�terminer l'�tat des quatre autres. |
Satisfait � la plupart des attentes |
Cible : 90 % des recommandations d�coulant des v�rifications sont enti�rement accept�es par les organisations; au moment d'une v�rification ult�rieure, deux ans apr�s le rapport initial, des mesures en vue de la mise en œuvre des recommandations sont prises concernant 90 % de celles-ci | Les trois rapports de v�rification[6] publi�s en 2010-2011 comprenaient en tout 16 recommandations qui avaient toutes (100 %) �t� accept�es par les entit�s v�rifi�es au moment de la production du rapport. En 2010-2011, le CPVP a effectu� un suivi � l'�gard de trois v�rifications r�alis�es en 2008 et 2009, en vue de d�terminer combien de recommandations avaient �t� mises en œuvre. On a not� un certain progr�s en ce qui a trait � 33 des 34 recommandations (97 %). |
D�passe les attentes | |
Indicateur : Mesure dans laquelle les obligations sont respect�es gr�ce aux recours en justice Cible : Les obligations juridiques sont respect�es dans 80 % des cas, soit par un r�glement satisfaisant pour la commissaire ou par un jugement ex�cut� par un tribunal |
En 2010 2011, le CPVP a particip� � 14 cas litigieux ayant trait � la LPRPDE et � 6 cas se rapportant � la Loi sur la protection des renseignements personnels afin de favoriser la conformit� aux lois f�d�rales sur la protection de la vie priv�e. | Sans objet[7] | |
R�sultats imm�diats | |||
Les personnes re�oivent des r�ponses efficaces � leurs plaintes et � leurs demandes de renseignements en temps opportun | Indicateur : Opportunit� des r�ponses du CPVP aux demandes de renseignements et aux plaintes Cible : Voir la note en bas de page[8] |
Le Commissariat a r�pondu � 11 165 demandes de renseignements (orales et �crites) en 2010-2011, une augmentation de 43 % par rapport � l'ann�e pr�c�dente. Le d�lai de trente jours a �t� respect� dans 91 % des cas. Les demandes auxquelles on n'a pas r�pondu conform�ment � la norme de service �taient souvent complexes et demandaient des avis juridiques
ou des renseignements suppl�mentaires. L'opportunit� des r�ponses aux plaintes[9] est mesur�e � partir du d�lai compris entre la date de r�ception d'une plainte et la date o� l'on pr�sente des conclusions ou un autre type de d�cision (y compris le r�glement rapide sans enqu�te) :
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Satisfait � toutes les attentes |
Les pratiques des institutions f�d�rales et des organisations du secteur priv� en mati�re de protection de la vie priv�e font l'objet de v�rifications et les �valuations des facteurs relatifs � la vie priv�e (EFVP) pr�sent�es par les institutions f�d�rales sont examin�es afin de d�terminer la conformit� avec les lois et les politiques f�d�rales relatives � la protection de la vie priv�e | Indicateur : Proportion des v�rifications et des examens des EFVP r�alis�s dans les d�lais pr�vus Cibles[10] : 50 % des v�rifications sont termin�es dans les d�lais pr�vus et 50 % des examens des EFVP sont parachev�s dans les 90 jours suivant le d�but de l'examen |
Trois v�rifications[11] et trois suivis exerc�s � l'�gard de v�rifications ant�rieures[12] ont �t� approuv�s et publi�s et/ou pratiquement termin�s en 2010-2011, conform�ment au plan approuv� (100 %). | D�passe les attentes |
En raison des ressources limit�es en 2010-2011, des lettres de recommandations ont �t� envoy�es dans les d�lais pr�vus � l'issue de 35 % des examens des EFVP. Toutefois, le Commissariat fournit des avis et des conseils sur les EFVP par le biais de r�unions de consultation, de conversations t�l�phoniques et d'�changes de courriel avant d'envoyer une lettre de recommandation officielle. | Satisfait quelques peu aux attentes | ||
Indicateur : R�ceptivit� (ou commentaires) des minist�res f�d�raux et des organisations du secteur priv� � l'�gard des conseils du CPVP sur les EFVP et les interventions Cible : 75 % des institutions et des organisations sont r�ceptives aux conseils du CPVP |
En 2010-2011, le CPVP a examin� 12 EFVP concernant des projets comportant des risques et jug�s particuli�rement envahissants en ce qui a trait � la vie priv�e et a envoy� des lettres contenant des recommandations visant � ajouter des mesures de protection de la vie priv�e � ces projets. Le 31 mars 2011, neuf institutions f�d�rales (75 %) avaient r�pondu par �crit aux conseils du CPVP et avaient accept� de prendre des mesures additionnelles pour prot�ger la vie priv�e ou de revoir leurs projets. Le Commissariat continue de surveiller les projets qui comportent des risques consid�rables pour la vie priv�e. | Satisfait � toutes les attentes |
Le CPVP a r�ussi � mettre en œuvre de nouveaux processus pour r�pondre aux plaintes des Canadiennes et des Canadiens plus rapidement, faisant ainsi une meilleure utilisation des fonds publics investis dans le Commissariat.
Une nouvelle m�thode d'attribution des ressources internes fond�e sur la priorit� et la complexit� des plaintes permet de consacrer plus de ressources aux questions syst�miques en mati�re de protection de la vie priv�e.
Dans le m�me ordre d'id�es, un nouvel outil de production de rapports et d'analyse sur les demandes de renseignements permet de cerner les nouveaux enjeux et tendances li�s � la protection de la vie priv�e et permet au Commissariat de faire circuler l'information essentielle entre l'unit� des demandes de renseignements et d'autres services de l'organisation.
Des v�rifications ont �t� entam�es conform�ment au nouveau plan de v�rification ax� sur les risques, selon lequel la s�lection des organisations aux fins de v�rification est effectu�e � l'aide d'une m�thodologie plus solide fond�e sur de vastes consultations, des �tudes de documents et des analyses de l'environnement. Cette s�lection sera �galement harmonis�e avec les enjeux prioritaires du CPVP en mati�re de protection de la vie priv�e. Par cons�quent, le CPVP investit des ressources dans la v�rification des projets qui comportent les plus grands risques pour la vie priv�e. Les v�rificateurs consultent maintenant un guide parachev� en 2010-2011 pour veiller � ce que les v�rifications sur la protection de la vie priv�e respectent l'esprit des normes de v�rification g�n�ralement reconnues.
Le travail visant � renforcer le processus d'examen des EFVP a d�but� l'ann�e derni�re et a �t� parachev� en 2010-2011. D�sormais, un tri est effectu� pour nous permettre de nous concentrer sur les EFVP relatives aux projets les plus risqu�s pour la vie priv�e puisque les ressources disponibles ne sont pas suffisantes pour examiner toutes les EFVP en ce moment. M�me en �tablissant des priorit�s, le Commissariat n'a pas �t� en mesure d'atteindre son objectif de rendement qui consiste � examiner les EFVP en 90 jours, car la dotation reste probl�matique au sein de cette unit�. Des mesures sont prises afin d'atteindre l'effectif attribu� pour les EFVP, ce qui am�liorera l'opportunit� des r�ponses officielles aux institutions.
Le Commissariat n'a pas adopt� de programme d'assurance qualit� pour le processus de r�glement des plaintes comme il l'avait pr�vu au cours de la p�riode vis�e par le pr�sent rapport. Toutefois, le processus de r�solution des plaintes fait en ce moment l'objet d'un examen pour veiller � ce que celui-ci soit en mesure de r�aliser des enqu�tes de plus en plus complexes et exigeantes.
Les investissements dans le processus de r�ception des plaintes ont engendr� des �conomies mesurables. Afin de poursuivre le r�cent effort de r�organisation, d'autres possibilit�s sont envisag�es pour simplifier davantage les processus et les syst�mes d'enqu�te. Des changements organisationnels sont maintenant apport�s pour mieux harmoniser les ressources avec les besoins pr�cis des enqu�tes, ce qui am�liore la prestation des services.
Des investissements destin�s � r�soudre des dossiers de plaintes non r�solus avant qu'ils soient pr�sent�s devant les tribunaux ont aussi am�lior� le respect de la LPRPDE en 2010-2011. Par ailleurs, la collaboration avec les homologues provinciaux et territoriaux continue d'assurer une surveillance plus harmonis�e avec la loi sur la protection des renseignements personnels applicable au secteur priv�.
Au cours des deux derniers exercices financiers, le CPVP a organis� des ateliers sur les EFVP auxquels plus de 100 employ�s f�d�raux ont assist�. Ces ateliers constituent notamment l'occasion id�ale d'inviter les minist�res � communiquer avec le Commissariat au d�but du processus d'EFVP. Quand les conseils du Commissariat concernant les mesures appropri�es pour prot�ger la vie priv�e sont int�gr�s au moment de la conception d'un projet, l'examen de l'EFVP officielle demande moins d'efforts par la suite.
En r�pondant aux demandes de renseignements, le CPVP informe les Canadiennes et les Canadiens de leur droit � la vie priv�e. Lorsqu'il m�ne des enqu�tes sur des plaintes, des v�rifications et des examens des EFVP, le Commissariat d�termine si les institutions f�d�rales et les organisations du secteur priv� pr�voient recueillir, utiliser, communiquer, conserver et �liminer les renseignements personnels des Canadiennes et des Canadiens conform�ment aux mesures de protection de la vie priv�e pr�vues dans les deux lois nationales dans ce domaine. Dans les cas de non-conformit�, le CPVP prend des mesures pour que soient apport�s des changements. Les enqu�tes men�es � l'�gard des plaintes concernant les atteintes � la protection des renseignements personnels ou la v�rification des pratiques de protection de la vie priv�e des organisations peuvent avoir une incidence �norme lorsqu'elles m�nent � des am�liorations susceptibles de toucher un grand nombre de Canadiennes et de Canadiens.
Le CPVP est un centre d'expertise sur les nouveaux enjeux en mati�re de protection de la vie priv�e au Canada et � l'�tranger : il m�ne des recherches sur les tendances et les avanc�es technologiques, surveille les initiatives l�gislatives et r�glementaires, fournit des analyses juridiques, strat�giques et techniques sur les principaux enjeux et �labore des positions strat�giques qui renforcent la protection du droit � la vie priv�e. Une importante partie du travail consiste � aider la commissaire et la haute gestion � conseiller le Parlement sur l'incidence �ventuelle des lois et des programmes gouvernementaux et des initiatives du secteur priv� propos�s sur la protection de la vie priv�e.
Ressources financi�res en 2010-2011 (en milliers de dollars) | Ressources humaines en 2010-2011 (ETP) | ||||
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D�penses pr�vues | D�penses autoris�es | D�penses r�elles | Pr�vues | R�elles | Diff�rence |
5 058 | 5 316 | 3 220 | 18 | 18 | 0 |
Les d�penses r�elles comprennent les r�affectations entre les activit�s pour mieux rendre compte des d�penses de l'activit� de programme.
R�sultats pr�vus | Indicateurs/cibles de rendement | Rendement r�el | �tat du rendement |
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R�sultat interm�diaire | |||
Les parlementaires et les autres intervenants cl�s b�n�ficient d'une information claire et pertinente et de conseils opportuns et impartiaux sur l'incidence qu'ont sur la vie priv�e les fluctuations que subissent les lois, r�glements et politiques. | Indicateur : Valeur ajout�e, pour les intervenants, de l'information et des conseils fournis par le CPVP sur les politiques et les projets choisis Cible : L'information et les conseils du Commissariat sur les politiques et les projets des intervenants des secteurs public et priv� ont une valeur ajout�e dans 75 % des cas. |
Le CPVP a organis� avec succ�s trois s�ances de consultation nationales � Toronto, � Montr�al et � Calgary. Des intervenants se sont r�unis pour aborder certains des nouveaux enjeux les plus importants en mati�re de protection de la vie priv�e : les d�fis et les possibilit�s li�s au suivi des consommateurs, � la publicit� comportementale, aux jeux en ligne, aux r�percussions
des nouvelles technologies sur la vie priv�e et � l'infonuagique. |
Satisfait � toutes les attentes [Nota : le rendement par rapport � cet indicateur est �valu� qualitativement, selon l'information fournie ici, et non en fonction de cibles num�riques qui font actuellement l'objet d'un r�examen] |
R�sultats imm�diats | |||
Le travail des parlementaires est facilit� par une capacit� efficace de cerner les enjeux li�s � la protection de la vie priv�e et d'�laborer des positions strat�giques qui sont respectueuses de la vie priv�e, � l'intention du gouvernement f�d�ral et du secteur priv� | Indicateur : Les positions du Commissariat quant aux r�percussions des lois et r�glements pertinents sur la protection de la vie priv�e ajoutent de la valeur pour le Parlement Cible : Les positions du Commissariat concernant les lois et r�glements pertinents ajoutent de la valeur pour les parlementaires dans une proportion de 75 % |
En 2010-2011, le CPVP a comparu 15 fois devant sept comit�s parlementaires afin d'offrir des opinions et des conseils sur les cons�quences pour la vie priv�e des nouvelles lois ou des programmes en vigueur. Divers sujets ont �t� abord�s, dont la vid�osurveillance, la s�ret� a�rienne, la s�curit� des produits de consommation, le recensement et la
transparence gouvernementale. Le CPVP a examin� 30 projets de loi, dont 16 intensivement, et a interagi avec des d�put�s � 42 reprises. En d�cembre 2010, le Parlement a reconduit le mandat de la commissaire Stoddart, qui dirigera le CPVP pendant une autre p�riode de trois ans, ce qui d�montre clairement la valeur que les d�put�s attachent � son r�le et � sa contribution � leurs d�lib�rations. |
Satisfait � toutes les attentes [Nota : le rendement par rapport � cet indicateur est �valu� qualitativement, selon l'information fournie ici et non en fonction de cibles num�riques qui font actuellement l'objet d'un r�examen] |
Le savoir sur les enjeux syst�miques li�s � la protection de la vie priv�e au pays et � l'�tranger s'�largit gr�ce � la recherche et � l'�change d'information, en vue de faire progresser les dossiers de protection de la vie priv�e d'int�r�t commun, d'augmenter la sensibilisation et d'am�liorer les m�thodes de gestion de la protection de la vie priv�e | Indicateur : Les intervenants ont eu acc�s aux produits de recherche et aux documents de sensibilisation du CPVP et en ont tenu compte dans leur prise de d�cisions Cible : Les initiatives relevant des quatre enjeux prioritaires (100 %) li�s � la protection de la vie priv�e du CPVP ont fait participer les intervenants pertinents. Selon des preuves document�es, les produits de recherche et les documents de sensibilisation du CPVP ont eu une incidence sur les intervenants |
Le CPVP a men� des recherches pour soutenir ses activit�s continues relatives � la conformit�. Il a aussi examin� les nouvelles tendances en mati�re de protection de la vie priv�e dans des domaines comme la ligne de d�marcation entre la vie publique et priv�e et ses effets sur la r�putation des gens, les syst�mes de paiement, les r�seaux de capteurs perfectionn�s, la biom�trie, les
applications et les appareils mobiles. Des activit�s de recherche et de perfectionnement du savoir ont eu lieu dans les quatre domaines prioritaires pour la protection de la vie priv�e (voir la section 1.2 du pr�sent rapport, qui pr�sente le sommaire du rendement, � la priorit� 2). Des intervenants comme des experts en la mati�re du milieu universitaire et de
l'industrie, qui b�n�ficient des r�sultats du travail de recherche du CPVP, y ont particip�. Gr�ce � ce travail, le CPVP a approfondi ses connaissances � l'�gard des enjeux syst�miques en mati�re de protection de la vie priv�e, ce qui s'est manifest� dans les allocutions, les analyses juridiques et strat�giques, les EFVP, les comparutions devant le Parlement et dans le cadre d'autres
t�ches. Toujours en 2010-2011, le CPVP a demand� � deux professeurs universitaires d'�tudier les pouvoirs et les fonctions du mod�le d'ombudsman li� � la LPRPDE. Le Programme des contributions du Commissariat, qui finance la recherche sur la protection de la vie priv�e et des projets de sensibilisation du public li�s � la LPRPDE, a accord� pr�s de 500 000 $ pour des projets en 2010-2011 (voir la liste compl�te des b�n�ficiaires). Encore une fois cette ann�e, les projets de recherche sont ax�s sur les quatre domaines prioritaires du Commissariat en mati�re de protection de la vie priv�e : les technologies de l'information, la s�curit� publique, l'int�grit� et la protection de l'identit� et les renseignements g�n�tiques. Le travail �tait plus pr�cis�ment li� aux domaines d'int�r�t suivants pour la population du Canada et d'ailleurs :
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Satisfait � toutes les attentes |
Au moment o� la vie priv�e s'av�re une grande source de pr�occupations dans la vie quotidienne des Canadiennes et des Canadiens, le CPVP a favoris� la tenue d'une discussion sur la protection de la vie priv�e sur la sc�ne nationale et internationale. Ce dialogue permet la diffusion d'une quantit� importante de nouvelles connaissances sur la protection de la vie priv�e. En outre, il continue d'orienter le programme de recherche du CPVP dans des domaines �mergents comme la ligne de d�marcation entre la vie publique et la vie priv�e en ligne, la publicit� comportementale et les r�percussions de l'infonuagique sur la vie priv�e.
Une partie de la restructuration organisationnelle amorc�e � la fin de 2010-2011 comprenait la fusion de l'unit� de recherche et de l'unit� d'�laboration des politiques dans le but d'accro�tre la synergie et la collaboration. Un plan de recherche conjoint est en cours d'�laboration par toutes les directions. L'objectif est de tirer le maximum des activit�s de recherche du CPVP, tant pour approfondir le savoir sur la protection de la vie priv�e au sein du Commissariat que pour tirer profit de ce savoir en le transformant en renseignements utiles pour les Canadiennes et les Canadiens. De plus, le CPVP est toujours � l'aff�t d'occasions de joindre ses efforts � ceux d'autres organisations publiques, priv�es et sans but lucratif ayant le m�me objectif, soit la protection de la vie priv�e.
En �tudiant l'incidence des politiques, des projets et des processus des secteurs public et priv� sur la protection de la vie priv�e et en �laborant des positions respectueuses de la vie priv�e que les intervenants peuvent prendre en consid�ration, le CPVP fait progresser le savoir sur les enjeux de protection de la vie priv�e et met l'accent sur la protection du droit des individus � la vie priv�e au Canada et � l'�tranger.
Le CPVP offre des activit�s de communication et de sensibilisation du public, notamment des expos�s et des �v�nements sp�ciaux, des relations avec les m�dias et la production et la diffusion de documents de promotion et d'information. Les activit�s de sensibilisation du grand public permettent aux particuliers d'avoir acc�s � de l'information qui les aide � prot�ger leurs renseignements personnels et � exercer leur droit � la vie priv�e. Ces activit�s permettent �galement de faire comprendre aux organisations quelles sont leurs obligations en vertu des lois f�d�rales sur la protection des renseignements personnels.
Ressources financi�res en 2010-2011 (en milliers de dollars) | Ressources humaines en 2010-2011 (ETP) | ||||
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D�penses pr�vues | D�penses autoris�es | D�penses r�elles | D�penses r�elles | R�elles | Diff�rence |
3 846 | 3 701 | 3 283 | 25 | 21 | (4) |
Les d�penses r�elles comprennent les r�affectations entre les activit�s pour mieux rendre compte des d�penses de l'activit� de programme.
R�sultats pr�vus | Indicateurs/cibles de rendement | Rendement r�el | �tat du rendement |
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R�sultat interm�diaire | |||
Les institutions f�d�rales et les organisations du secteur priv� comprennent leurs obligations en vertu des lois f�d�rales sur la protection des renseignements personnels, et les personnes comprennent comment se prot�ger contre les risques d'utilisation indue | Indicateur : R�sultat des initiatives et programmes gouvernementaux sur la protection de la vie priv�e d�coulant des consultations et recommandations des EFVP Cible : Pour 70 % des initiatives ou des programmes pour lesquels une EFVP prioritaire a �t� examin�e et une recommandation a �t� formul�e, une nouvelle protection de la vie priv�e s'est ajout�e apr�s les consultations et recommandations du CPVP |
En 2010-2011, le CPVP a examin� 12 EFVP relatives � des projets comportant des risques particuli�rement �lev�s pour la vie priv�e et a envoy� des lettres pour recommander d'ajouter des mesures de protection de la vie priv�e � ces projets. Le 31 mars 2011, neuf institutions f�d�rales (75 %) avaient r�pondu par �crit au Commissariat et accept� d'adopter des mesures de protection de la vie priv�e ou de r�examiner leur projet. Il est possible que tous les minist�res n'aient pas eu le temps de r�pondre avant la fin de l'ann�e financi�re. Le Commissariat continue de surveiller les projets qui posent des risques consid�rables pour la vie priv�e. | D�passe les attentes |
Indicateur : �tendue dans laquelle les organisations du secteur priv� comprennent leurs obligations aux termes des lois f�d�rales sur la protection des renseignements personnels Cible : Plus de 40 % des organisations du secteur priv� affirment avoir au moins une compr�hension � moyenne � de leurs obligations aux termes de la LPRPDE |
Un sondage r�alis� par les Associ�s de recherche EKOS pour le compte du CPVP (dont les r�sultats ont �t� publi�s en mai 2010) a r�v�l� que pr�s de la moiti� des entreprises (47 %) sond�es s'estiment tr�s sensibles aux obligations qui leur incombent en vertu des mesures l�gislatives du Canada touchant la protection des renseignements personnels. | D�passe les attentes | |
R�sultats imm�diats | |||
Les individus ont acc�s � des renseignements pertinents sur leur droit � la vie priv�e et sont en mesure de se prot�ger contre les menaces � l'�gard de renseignements personnels | Indicateur : Atteinte du public vis� gr�ce aux activit�s de sensibilisation du public Cibles : 100 citations de repr�sentants du CPVP par ann�e dans les m�dias sur des initiatives de communication s�lectionn�es Au moins 100 000 visites par mois sur le site Web du CPVP et 20 000 visites par mois sur le blogue Au moins un communiqu� par mois concernant un sujet int�ressant tout particuli�rement les individus Au moins 350 abonn�s au bulletin �lectronique Distribution d'au moins 1 000 outils de communication par ann�e Deux initiatives de sensibilisation du public par ann�e, con�ues pour de nouveaux groupes cibles Deux �v�nements publics portant sur les besoins de groupes cibles particuliers |
Les m�dias au Canada et � l'�tranger ont continu� de parler fr�quemment du CPVP. Le nombre de citations en 2010-2011 �tait largement sup�rieur � 100. Les deux rapports annuels du CPVP ont fait l'objet d'une vaste couverture, tout comme les v�rifications sur la conformit� et d'autres annonces, par exemple la conclusion des enqu�tes sur Facebook et
les donn�es Wi-Fi recueillies par Google et une lettre �crite conjointement avec des autorit�s charg�es de la protection des donn�es dans le contexte de l'affaire Google Buzz. Le nombre de visites sur le site Web et le principal blogue du CPVP a augment� en 2010-2011 par rapport � l'ann�e pr�c�dente : on a r�pertori� plus de 2,8 millions de visiteurs uniques, soit 230 000 par mois en moyenne. Deux communiqu�s ou plus par mois ont �t� publi�s en 2010-2011 sur des sujets int�ressant tant les individus que les organisations. Le 31 mars 2011, le bulletin �lectronique du CPVP comptait 1 013 abonn�s (y compris des personnes et des organisations). Quelque 19 000 publications ont �t� distribu�es en 2010-2011, ce qui repr�sente une hausse par rapport aux 16 000 envoy�es l'ann�e pr�c�dente. Parmi ces publications, mentionnons 12 000 calendriers comprenant des illustrations bien appr�ci�es dans un style de caricature politique. Le CPVP a donn� une s�rie de pr�sentations tr�s courues sur les risques du r�seautage social pour la vie priv�e, auxquelles plus de 21 000 �l�ves, �ducateurs et parents ont assist�. Le CPVP a suscit� l'int�r�t des Canadiennes et Canadiens envers la protection de la vie priv�e par l'entremise des m�dias sociaux : en 2010-2011, le Commissariat a r�dig� 73 billets sur ses deux blogues et 581 messages sur Twitter; le compte Twitter du CPVP (@PrivacyPrivee) �tait suivi par plus de deux fois plus de personnes que l'ann�e derni�re et compte maintenant 2 376 abonn�s; 23 nouvelles vid�os ont �t� ajout�es au canal YouTube du CPVP, dont une vid�o sur la protection de la vie priv�e des consommateurs � l'intention des petites entreprises. Le Commissariat a cr�� une s�rie de discussions libres pour donner une tribune aux nouveaux intervenants dans le domaine de la protection de la vie priv�e. Deux activit�s qui se sont d�roul�es en 2010-2011 ont attir� plus de 100 participants et ont �t� visionn�es pr�s de 700 fois sur YouTube. |
D�passe les attentes |
Indicateur : Mesure dans laquelle les individus connaissent l'existence et le r�le du CPVP, comprennent leur droit � la vie priv�e et ont l'impression de disposer de suffisamment d'information concernant les menaces � la vie priv�e Cibles : Au moins 20 % des Canadiennes et des Canadiens connaissent l'existence du CPVP Au moins 20 % des Canadiennes et des Canadiens ont une compr�hension � moyenne � de leur droit � la vie priv�e Au moins 35 % des Canadiennes et des Canadiens sont en partie inform�s des menaces que posent les nouvelles technologies pour la protection de la vie priv�e |
Dans le cadre d'un sondage Harris/Decima commandit� par le CPVP en 2010-2011, on a pos� des questions � 2 000 personnes dans l'ensemble du Canada. Voici les r�sultats de ce sondage :
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D�passe les attentes | |
Les institutions f�d�rales et les organisations du secteur priv� re�oivent des conseils utiles et de l'orientation sur les droits et obligations en mati�re de protection de la vie priv�e, ce qui les aide | Indicateurs : Sensibilisation des organisations aux positions strat�giques et aux activit�s promotionnelles du CPVP et diffusion des pratiques exemplaires Cibles : Distribution d'au moins 1 000 outils de communication par ann�e Au moins un communiqu� par mois sur un sujet int�ressant, tout particuli�rement pour les organisations Au moins quatre expositions par ann�e Au moins 350 abonn�s au bulletin �lectronique Deux initiatives de sensibilisation du public par ann�e, con�ues pour de nouveaux groupes organisationnels cibles Deux �v�nements publics et conf�rences portant sur les besoins des groupes organisationnels cibles |
En 2010-2011, le CPVP a distribu� environ 25 publications et outils distincts, dont des v�rifications et des rapports annuels, une orientation sur la biom�trie et un sommaire de la recherche sur la protection de la vie priv�e des jeunes en ligne. Le CPVP a repens� et lanc� l'� outil en ligne de protection de la vie priv�e pour la petite entreprise � pour aider les petites entreprises � concevoir un plan de protection de la vie priv�e. Depuis son lancement en octobre 2010, cet outil a �t� utilis� par pr�s de 8 000 visiteurs. Le CPVP a �galement publi� un document intitul� : Nos attentes : un guide pour la pr�sentation d'�valuations des facteurs relatifs � la vie priv�e au Commissariat � la protection de la vie priv�e du Canada dans le but d'informer les entit�s f�d�rales assujetties � la Directive sur l'�valuation des facteurs relatifs � la vie priv�e de ce que le Commissariat souhaite voir dans les EFVP. Pour soutenir la Journ�e de la protection des donn�es 2011, le CPVP a �labor� une s�rie de produits destin�s � favoriser la protection des donn�es �lectroniques. Ces produits, qui comprenaient une affiche, des autocollants et des fiches d'information sur la protection de la vie priv�e et les appareils mobiles, ont �t� distribu�s � chaque commissaire provincial et territorial aux fins d'utilisation dans le cadre des activit�s de la Journ�e de la protection des donn�es. Ces produits faisaient partie des 34 007 outils de communication distribu�s � l'intention de divers publics en 2010-2011. Au moins deux communiqu�s par mois ont �t� publi�s en 2010-2011 sur des sujets int�ressant tant les individus que les organisations. Le Commissariat a particip� � 13 expositions en 2010-2011, une hausse de 30 % par rapport � l'ann�e pr�c�dente. Le 31 mars 2011, 1 013 personnes et organisations �taient abonn�es au bulletin �lectronique du CPVP. En 2010-2011, le CPVP a organis� le premier Forum sur les pratiques relatives � la protection de la vie priv�e pour que les minist�res f�d�raux �changent des outils, des techniques et leur exp�rience quant � l'am�lioration de la protection de la vie priv�e. Des repr�sentants du CPVP ont prononc� une allocution lors de 148 �v�nements au cours du dernier exercice, y compris les discours liminaires de la Conf�rence et exposition sur la technologie dans l'administration gouvernementale (GTEC) 2010, qui s'est tenue � Ottawa, et de la conf�rence de l'OCDE sur la protection de la vie priv�e, la technologie et les �changes de donn�es � l'�chelle mondiale, qui s'est d�roul�e � J�rusalem. |
D�passe les attentes |
Gr�ce au nombre croissant d'activit�s de sensibilisation du public, d'engagement et de communication, le CPVP �tablit des liens avec de plus en plus de personnes et d'organisations dans les secteurs public et priv�. La sensibilisation aux obligations et aux droits en mati�re de protection de la vie priv�e s'accro�t, mais les nouveaux d�fis qui se pr�sentent quasi quotidiennement dans ce domaine font en sorte qu'il faut continuer de travailler pour diffuser de l'information et des outils.
Sur la sc�ne internationale, l'enqu�te du Commissariat sur la collecte de renseignements personnels de Canadiennes et de Canadiens par Google � partir de r�seaux sans fil non s�curis�s et le suivi d'une enqu�te sur les politiques et les pratiques de Facebook li�es � la protection de la vie priv�e ont attir� une vaste couverture m�diatique. En outre, la commissaire et la commissaire adjointe � la protection de la vie priv�e ont prononc� des allocutions � l'occasion de plusieurs conf�rences et �v�nements auxquels participaient des organismes internationaux. � titre d'exemple, mentionnons les allocutions � la 23e conf�rence annuelle de Privacy Laws and Business � Cambridge, Royaume-Uni (), � la Conf�rence mondiale 2010 sur le droit de la technologie d'ITechLaw aux Massachusetts, �tats-Unis et � la Conf�rence internationale des commissaires � la protection des donn�es et de la vie priv�e �J�rusalem.
En outre, en 2010-2011, le CPVP :
En 2010-2011, le CPVP a tir� profit de l'attention et de la cr�dibilit� g�n�r�es en partie par l'enqu�te de 2009 sur Facebook pour faire conna�tre davantage les droits et les obligations li�s � la vie priv�e dans les secteurs public et priv�, que ce soit au Canada ou � l'�tranger. Maintenant qu'il est plus en vue, le Commissariat est plus conscient que jamais des r�percussions que peuvent avoir les efforts qu'il investit dans la protection de la vie priv�e. Par cons�quent, il reconna�t qu'il a besoin de processus internes efficaces comme l'�change d'information et le contr�le de la qualit� pour �tre en mesure de donner le meilleur service possible aux Canadiennes et aux Canadiens. .
En sensibilisant davantage les organisations � leurs obligations en vertu des lois f�d�rales sur la protection de la vie priv�e et en leur fournissant les outils et l'information dont elles ont besoin pour mieux prot�ger les renseignements personnels qu'elles d�tiennent, le CPVP contribue � renforcer les mesures dont profitent les Canadiennes et les Canadiens pour prot�ger leur vie priv�e. Le Commissariat dirige �galement des activit�s de communication et de sensibilisation destin�es express�ment au grand public de sorte que celui-ci soit mieux inform� de ses droits. Forts d'une meilleure compr�hension des enjeux, les Canadiennes et les Canadiens sont alors � m�me de prot�ger leurs renseignements personnels et de r�duire les risques qui se posent � leur vie priv�e.
Les services internes sont des groupes d'activit�s et de ressources connexes qui sont g�r�s de fa�on � apporter un appui aux programmes et aux autres obligations g�n�rales du Commissariat. Les services internes du CPVP, une petite entit�, comprennent deux sous-activit�s : gouvernance et soutien � la gestion, et services de gestion des ressources (qui comprennent �galement les services de gestion des biens). �tant donn� le mandat pr�cis du CPVP, les services de communication ne sont pas compris dans les services internes, mais font plut�t partie de l'activit� de programme 3 — Sensibilisation du grand public. De la m�me mani�re, les services juridiques sont exclus des services internes au CPVP � cause de l'exigence juridique d'intenter des poursuites judiciaires en vertu des deux lois f�d�rales sur la protection des renseignements personnels, le cas �ch�ant. Les services juridiques font donc partie de l'activit� de programme 1 — Activit�s relatives � la conformit�, et de l'activit� de programme 2 — Recherche et �laboration de politiques.
Ressources financi�res en 2010-2011 (en milliers de dollars) | Ressources humaines en 2010-2011 (ETP) | ||||
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D�penses pr�vues | D�penses autoris�es | D�penses r�elles | Pr�vues | R�elles | Diff�rence |
5 137 | 5 405 | 6 383 | 46 | 43 | (3) |
Les d�penses r�elles comprennent les r�affectations entre les activit�s pour mieux rendre compte des d�penses de l'activit� de programme.
R�sultats pr�vus | Indicateurs/cibles de rendement | Rendement r�el | �tat du rendemen |
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Le CPVP atteint une norme d'excellence organisationnelle, et les gestionnaires et le personnel appliquent de saines pratiques de gestion des activit�s | Indicateur : Notes obtenues par rapport au Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) Cible : Notes �lev�es ou acceptables pour 70 % des �l�ments de gestion du CRG |
En tant que mandataire du Parlement, le CPVP ne fait pas l'objet d'un examen du CRG r�alis� par le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor. N�anmoins, le Commissariat proc�de tous les deux ans � un exercice d'auto-�valuation complet en fonction du CRG. En septembre 2010, le CPVP a termin� sa troisi�me auto-�valuation, qui r�v�le une am�lioration de ses pratiques globales de gestion. En 2006-2007, 40 % des composantes de gestion du CRG avaient re�u une note �lev�e ou acceptable; en 2008-2009, 60 % atteignaient cette cible, et en 2010-2011, la proportion est pass�e � 72 %. | D�passe les attentes |
Les domaines o� les pratiques de gestion du CPVP r�pondent aux attentes ou les d�passent sont les suivants : valeurs de la fonction publique, utilit� du cadre de rendement minist�riel, efficacit� de la structure de gestion minist�rielle, qualit� et utilisation de l'�valuation, qualit� des rapports sur le rendement, efficacit� de la gestion minist�rielle
des risques, excellence dans la gestion des personnes, efficacit� de la fonction de v�rification interne, efficacit� de la gestion de la technologie de l'information, approvisionnement efficace, efficacit� de la gestion financi�re et des contr�les financiers, qualit� des pr�sentations au CT et services ax�s sur les citoyens. Les pratiques relatives � trois composantes de gestion pourraient �tre am�lior�es : planification des investissements, efficacit� de la gestion de l'information et gestion efficace de la s�curit�. Le travail est en cours pour renforcer ces composantes au moyen de l'�laboration d'un plan d'investissements int�gr� qui validera les d�cisions concernant l'affectation des ressources; la cr�ation d'une structure de gouvernance destin�e � accorder un ordre de priorit� aux applications commerciales (p. ex. les ressources internes actuelles et futures qui sont n�cessaires pour le nouveau syst�me de gestion des cas); la mise � jour d'un plan strat�gique de GI/TI harmonis� avec les besoins les plus urgents en mati�re de gestion de l'information; la cr�ation d'un programme de s�curit� organisationnel pour officialiser la gestion de la s�curit�. Deux composantes de gestion ont re�u la note � attention requise � dans la derni�re auto-�valuation : g�rer le changement organisationnel et efficacit� de la gestion des biens. Pour am�liorer ces composantes, une strat�gie officielle de gestion du changement a �t� �labor�e, et tous les projets du CPVP entra�nant des changements consid�rables doivent dor�navant suivre une feuille de route pour �tre ex�cut�s sans heurts. Afin d'am�liorer la gestion des biens, le CPVP �labore un cadre de gestion du mat�riel qui soutiendra davantage la prise de d�cisions dans ce domaine. De plus, le Commissariat �value ses besoins actuels et futurs en mati�re de locaux et s'associe avec le Commissariat � l'information pour n�gocier avec Travaux publics et Services gouvernementaux Canada un d�m�nagement conjoint en 2013, quand les ententes d'h�bergement viendront � �ch�ance. |
En 2010-2011, le CPVP a effectu� son troisi�me exercice d'auto-�valuation biennale fond�e sur le CRG. Les r�sultats montrent que les pratiques de gestion s'am�liorent constamment. Treize des dix-huit composantes de gestion �valu�es r�pondent aux attentes de bonne gestion ou les d�passent; les cinq autres sont en voie d'�tre am�lior�es (le tableau pr�c�dent fournit de plus amples d�tails). Le CPVP renforce aussi son cadre de gestion pour mieux soutenir ses priorit�s organisationnelles. Plus pr�cis�ment, le CPVP :
Maintenant que son effectif est stabilis�, le Commissariat doit relever le m�me d�fi que celui qu'ont � relever de nombreuses organisations : garder son �lan dans un march� du travail concurrentiel qui �volue. Son plain int�gr� complet des activit�s et des ressources humaines 2011-2014, qui comprendra le lancement d'un programme de gestion des talents au cours de la premi�re ann�e de mise en œuvre, est pr�sentement en cours d'�laboration.
Au cours des derni�res ann�es, le CPVP a fait face � des changements consid�rables, y compris une vaste refonte de ses fonctions de demandes de renseignements et d'enqu�te de 2008 � 2010, une quantit� appr�ciable de nouveaux employ�s en 2009, l'ouverture d'un nouveau bureau r�gional � Toronto en 2010 et une restructuration organisationnelle � la fin de 2010-2011. Le Commissariat poursuivra son �volution dans le but de servir les Canadiennes et les Canadiens encore plus efficacement. Une strat�gie officielle de gestion du changement sera mise en œuvre en 2011-2012.
La pr�sente section comporte les points saillants financiers pour 2010-2011 ainsi qu'un tableau suppl�mentaire. Les �tats financiers v�rifi�s sont disponibles sur le site Web du CPVP. Pour obtenir des renseignements suppl�mentaires sur le CPVP, par exemple des rapports annuels pr�vus par la loi et d'autres publications, on peut consulter le site Web du CPVP ou t�l�phoner au Commissariat au num�ro sans frais : 1-800-282-1376.
Variation (%) | 2010-2011 (en milliers de dollars) |
2009-2010 (en milliers de dollars) |
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Total de l'actif | 59 % | 5 421 | 3 411 |
Total du passif | 32 % | 6 835 | 5 172 |
Total des capitaux propres | 20 % | (1 414) | (1 761) |
Total | 59 % | 5 421 | 3 411 |
Variation (%) | 2010-2011 (en milliers de dollars) ($000) |
2009-2010 (en milliers de dollars) ($000) |
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Total des d�penses | 0,02 % | 24 812 | 24 808 |
Co�t net des op�rations | 0,02 % | 24 812 | 24 808 |
Le total de l'actif s'�levait � 5,421 M$ � la fin de 2010-2011, soit une augmentation de 2,010 M$ (59 %) par rapport au total de l'actif de l'ann�e pr�c�dente, qui s'�levait � 3,411 M$. De ce montant, 3,004 M$ (55 %) �taient � recevoir du Tr�sor. Les biens immobiliers repr�sentaient 31 % du total de l'actif, tandis que les comptes clients et les avances repr�sentaient 12 %, et les d�penses pay�es d'avance, 2 % du total de l'actif.
Le passif atteignait 6,835 M$ � la fin de 2010-2011, soit une augmentation de 1,663 M$ (32%) par rapport aux r�sultats de 5,172 M$ de l'exercice ant�rieur. Les comptes et les charges � payer constituaient la portion la plus lourde du passif, � 3,392 M$, ou 50 % du total. Les indemnit�s de d�part des employ�s repr�sentaient une portion l�g�rement plus petite du passif total, soit 2,650 M$ (ou 39 %). Les indemnit�s de vacances et cong�s compensatoires pay�s et les salaires � payer aux employ�s constituaient respectivement 7 % et 4 % du passif total.
Le total des d�penses pour le CPVP s'�levait � 24,812 M$ en 2010-2011. La proportion la plus �lev�e des fonds, � savoir 11,131 M$, ou 45 %, �tait consacr�e aux activit�s relatives � la conformit�, tandis que la recherche et l'�laboration de politiques repr�sentaient 3,721 M$, ou 15 % des d�penses totales. Les activit�s de sensibilisation du grand public repr�sentaient 3,612 M$, soit 14 % des d�penses totales. Le reste des d�penses, soit 6,348 M$, ou 26 % du total, �taient consacr�es aux services internes.
On trouvera de l'information sur les �tats financiers v�rifi�s du CPVP en cliquant sur le lien suivant : http://www.priv.gc.ca/information/an-av_f.cfm.
Le CPVP a un seul tableau d'information suppl�mentaire, qui est le suivant :
Les rapports de v�rification interne et d'�valuation approuv�s sont disponibles sur le site Web du CPVP � l'adresse : http://www.priv.gc.ca/aboutUs/iac_f.cfm.
[1] Le terme � individus � est employ� conform�ment aux lois.
[2] L'�chelle �tablie par le SCT pour mesurer l'�tat du rendement fait r�f�rence au niveau de rendement attendu (comme le d�montrent l'indicateur et l'objectif ou les activit�s et r�sultats pr�vus) � l'�gard de la priorit� ou du r�sultat �tabli dans le Rapport sur les plans et les priorit�s correspondant qui a �t� atteint durant l'exercice. Les cotations sont : d�passe les attentes — plus de 100 %; satisfait � toutes les attentes — 100 %; satisfait � la plupart des attentes — de 80 � 99 %; satisfait quelque peu aux attentes — de 60 � 79 %; ne satisfait pas aux attentes — moins de 60 %.
[3] Il existe trois types de priorit� : ant�rieure — priorit� reprise de l'un des deux derniers Rapports sur les plans et les priorit�s (RPP) qui correspondent au pr�sent RMR; continue — priorit� existante depuis au moins trois exercices avant le RPP correspondant au pr�sent RMR; nouvelle — priorit� nouvelle �tablie dans le RPP correspondant au pr�sent RMR.
[4] Les donn�es sur les dossiers li�s � la LPRPDE couvrent les 12 mois de janvier � d�cembre 2010 tandis que celles sur les dossiers li�s � la Loi sur la protection des renseignements personnels concernent les 12 mois allant d'avril 2010 � mars 2011. La refonte du syst�me de gestion qui est en cours fera en sorte que toutes les donn�es pr�sent�es dans le rapport de l'ann�e
[5] Le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2010-2011 utilise le terme � s�curit� nationale � pour d�signer cette priorit�.
[6] Les rapports de v�rification publi�s en 2010-2011 sont les suivants : V�rification des pratiques relatives au retrait des renseignements personnels de certaines institutions f�d�rales, le 5 octobre 2010; V�rification de la protection des renseignements personnels dans les environnements sans fil — Examen de certaines institutions f�d�rales, le 5 octobre 2010; V�rification de certains courtiers en pr�ts hypoth�caires, le 8 juin 2010.
[7] Ces indicateur et cible de rendement ont �t� supprim�s, car ils ne refl�taient pas fid�lement le rendement du CPVP.
[8] Le CPVP �labore de nouvelles normes de service fond�es sur ses processus r�vis�s. Les rapports sur l'opportunit� des r�ponses seront fond�s sur ces normes — c.-�-d. le pourcentage de demandes de renseignements et de plaintes qui sont trait�es dans le respect des normes de service �tablies. Le pr�sent Rapport minist�riel sur le rendement pr�sente les d�lais d'ex�cution r�els.
[9] Les donn�es sur les dossiers relatifs � la LPRPDE portent sur les 12 mois allant de janvier � d�cembre 2010 tandis que les donn�es sur les dossiers relatifs � la Loi sur la protection des renseignements personnels concernent les douze mois allant d'avril 2010 � mars 2011.
[10] Les objectifs seront revus lorsque le CPVP aura atteint sa pleine capacit�.
[11] En plus des v�rifications publi�es �num�r�es � la note de bas de page 6, trois autres v�rifications �taient pratiquement termin�es � la fin de l'exercice et allaient �tre publi�es � la fin de la p�riode de rapport. Ces v�rifications se sont pench�es sur Bureau en gros, la protection de la vie priv�e et la s�ret� a�rienne, et certaines bases de donn�es op�rationnelles de la GRC pr�-s�lectionn�es.
[12] Les suivis � la suite de v�rifications exerc�s en 2010-2011 ont port� sur les fichiers inconsultables de la GRC (2008), les op�rations li�es au passeport canadien (2008) et le cadre de gestion de la protection de la vie priv�e dans certaines institutions f�d�rales pr�-s�lectionn�es (2009).