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L'honorable Beverley J. Oda, C.P. députée
Ministre de la Coopération internationale
En 2010-2011, l'Agence canadienne de d�veloppement international (ACDI) a relev� divers d�fis dans les secteurs de l'aide humanitaire et du d�veloppement pour sauver des vies, r�duire la pauvret� et obtenir des r�sultats probants au profit de millions de personnes dans les pays en d�veloppement.
En consacrant 1,18 milliard de dollars au d�veloppement agricole durable, le Canada a �t� le premier pays du G-8 � respecter pleinement l'engagement pris au Sommet de L'Aquila. Ces efforts traduisent la priorit� de l'ACDI d'accro�tre la s�curit� alimentaire pour des millions de personnes souffrant de la faim.
Au Sommet du G-8 � Muskoka, en 2010, le premier ministre a plaid� en faveur de la r�alisation des quatri�me et cinqui�me Objectifs du Mill�naire pour le d�veloppement relatifs � la sant� des m�res, des nouveau-n�s et des enfants, et ce, en respectant toutes les obligations de rendre compte. L'ACDI a jou� un r�le cl� dans la concr�tisation du plan d'action du gouvernement pour sauver la vie de m�res et d'enfants. R�solu � voir les pays d�velopp�s et en d�veloppement respecter leurs engagements, le premier ministre a copr�sid� la Commission de l'information et de la responsabilisation en mati�re de sant� de la femme et de l'enfant de l'ONU. � cet effet, l'Agence participe au cadre mondial Scaling-Up Nutrition (SUN), qui vise � r�duire la malnutrition chez les femmes enceintes et les enfants de moins de deux ans, et elle contribue activement � l'initiative Renewed Efforts Against Child Hunger (REACH), qui vise � �liminer la faim et la d�nutrition chez les enfants.
Cette ann�e, le premier ministre a annonc� des fonds additionnels sur trois ans pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Depuis 2002 le Fonds a permis d’offrir des traitements contre le VIH � 2,8 millions de personnes, des services de d�pistage et de traitement pour 7 millions de nouveaux cas de tuberculose, et 122 millions de moustiquaires de lit pour pr�venir le paludisme. De plus, l'ACDI a contribu� aux reconstitutions de capital actuelles de l'Alliance GAVI pour acc�l�rer l'introduction de vaccins nouveaux ou sous-utilis�s et renforcer les syst�mes de sant� et d'immunisation dans les pays en d�veloppement.
Chaque ann�e, des millions de personnes sont frapp�es par des crises humanitaires. En 2010-2011, de 18 � 20 millions de Pakistanais ont �t� touch�s par des inondations d�vastatrices. L'ACDI a vers� 71,8 millions de dollars pour l'aide humanitaire et les activit�s de redressement rapide. Les Canadiens ont g�n�reusement donn� 46,8 millions de dollars; le gouvernement a �gal� ce montant par l'interm�diaire du Fonds d'aide aux victimes des inondations au Pakistan.
En Afghanistan, l'ACDI a fait des progr�s marqu�s dans son projet de premier plan visant � construire ou � r�parer 50 �coles dans des districts cibl�s de la province de Kandahar. L'an dernier, 25 �coles ont �t� construites ou r�par�es, pour un total de 41 �coles. Un autre projet de premier plan - la remise en �tat du barrage Dahla et de son r�seau d'irrigation - a permis de r�introduire la culture commerciale du safran et d'am�liorer le rendement d'autres cultures destin�es � la vente, comme la menthe et le miel.
En Ha�ti, l'appui de l'ACDI a apport� des r�sultats tangibles : chaque jour, 400 000 �coliers re�oivent un repas nutritif; 330 000 femmes accouchent en pr�sence de professionnels de la sant� qualifi�s; 369 000 Ha�tiens b�n�ficient de services financiers et de cr�dit. L'ann�e derni�re, 15 nouveaux projets de r�tablissement et de reconstruction ont �t� s�lectionn�s suivant l'appel de propositions de l'ACDI afin d'am�liorer les moyens de subsistance de la population ha�tienne.
Je suis heureuse de d�poser devant le Parlement le Rapport sur le rendement de l'Agence pour 2010-2011, qui pr�sente un tableau plus d�taill� de ces r�alisations.
L'honorable Beverley J. Oda, C. P., d�put�e
Ministre de la Coop�ration internationale
L'Agence canadienne de d�veloppement international (ACDI)1 a pour mission de diriger les activit�s internationales que le Canada met en œuvre pour venir en aide aux personnes qui vivent dans la pauvret�.
L'aide du Canada donne des r�sultats concrets aux quatre coins du monde. En contribuant � b�tir un monde meilleur et en faisant la promotion de la croissance �conomique durable, l'Agence d�fend les int�r�ts du Canada au chapitre de la s�curit� et de la prosp�rit�. Il s'agit d'une expression r�elle des valeurs que les Canadiens ont � cœur : la compassion pour les moins nantis, la d�mocratie, la libert�, le respect des droits fondamentaux et la primaut� du droit.
Nos efforts servent � accro�tre la s�curit� alimentaire, � favoriser une croissance �conomique durable, � assurer un meilleur avenir aux enfants et aux jeunes, � stabiliser les �tats fragiles et � intervenir en cas de catastrophe naturelle.
L'ACDI est l'organisme gouvernmental principalement responsable de la majeure partie du programme canadien d'aide au d�veloppement. Elle veille � administrer ses ressources de fa�on efficace, efficiente et responsable afin d'obtenir des r�sultats positifs et durables.
Par ailleurs, l'ACDI participe � l'�laboration de politiques au Canada et � l'�tranger. Elle cherche principalement � r�duire la pauvret� et � appuyer le d�veloppement durable d'une mani�re compatible avec la politique �trang�re du Canada. La grande majorit� de ses programmes2 sont conformes aux exigences de la Loi sur la responsabilit� en mati�re d'aide au d�veloppement officielle3 et sont donc d�clar�s au Parlement comme activit�s d'aide publique au d�veloppement4.
Les d�crets C.P. 1968-923 du 8 mai 1968 et P.C. 1968-1760 du 12 septembre 1968 d�signent l'ACDI comme minist�re aux fins de la Loi sur la gestion des finances publiques. Les pouvoirs en ce qui concerne les programmes de l'ACDI et les questions connexes sont d�finis dans la Loi sur le minist�re des Affaires �trang�res et du Commerce international et dans les cr�dits annuels.
Le Rapport sur les plans et les priorit�s de l'ACDI t�moigne des r�sultats strat�giques et de l'architecture des activit�s de programmes (AAP) r�vis�s, approuv�s par le Conseil du Tr�sor en 2009 et entr�s en vigueur en 2010-2011. L'AAP r�vis�e met davantage l'accent sur les r�sultats mesurables, et montre une meilleure harmonisation avec les priorit�s du gouvernement.
L'ACDI vise � r�duire la pauvret� principalement en favorisant une croissance �conomique durable, en accroissant la s�curit� alimentaire et en assurant aux enfants et aux jeunes un avenir meilleur. La durabilit� de l'environnement, l'�galit� entre les sexes et la bonne gouvernance sont des questions transversales qui font partie int�grante de ces th�mes. Pour atteindre cet objectif, l'ACDI collabore avec une vaste gamme de partenaires nationaux et internationaux issus des institutions et secteurs priv�s, publics et non gouvernementaux.
L'AAP r�vis�e compte six activit�s de programme, y compris des services internes, qui appuient la r�alisation de ce r�sultat strat�gique et fournissent un cadre appropri� pour que l'ACDI puisse appuyer efficacement le d�veloppement international et influer sur l'�laboration des politiques dans ce secteur, au Canada et � l'�tranger.
Voir une description textuelle de la figure ci-dessus
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
3 247 997 000 $ | 4 029 966 364 $ | 3 614 580 474 $ |
Pr�vus | R�els | �cart |
---|---|---|
1 955 | 1 913 | 42 |
Voir une description textuelle de la figure ci-dessus
Remarques :
Indicateurs de rendement | Pourcentage de la population sous le seuil international de la pauvret� (1,25 $US par jour) |
---|---|
Indice sexosp�cifique du d�veloppement humain (ISDH) pour chacun des pays o� l'ACDI m�ne des activit�s de d�veloppement international | |
Situation des enfants et des jeunes dans chacun des pays o� l'ACDI m�ne des activit�s de d�veloppement international |
Activit� de programme | 2009—10 | 2010—11 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
D�penses r�elles | Budget principal | D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles | Harmon- isation avec les r�sultats du gouvern- ement du Canada | |
�tats fragiles et collectivit�s touch�es par des crises | 860 208 300 $ | 561 878 000 $ | 634 863 000 $ | 954 688 691 $ | 955 192 839 $ | R�duction de la pauvret� dans le monde gr�ce au d�velopp- ement durable. |
Pays � faible revenu | 783 533 120 $ | 806 336 000 $ | 811 636 000 $ | 1 280 110 779 $ | 890 074 740 $ | |
Pays � revenu interm�diaire | 373 576 084 $ | 430 195 000 $ | 430 573 000 $ | 320 404 077 $ | 321 050 289 $ | |
Engagement � l'�chelle mondiale et politiques strat�giques | 1 457 703 873 $ | 958 529 000 $ | 961 969 000 $ | 1 107 529 078 $ | 1 078 059 884 $ | |
Engagement du Canada | 16 203 879 $ | 294 378 000 $ | 296 863 000 $ | 250 856 574 $ | 251 493 972 $ | |
Services internes | 109 118 765 $ | 102 256 000 $ | 112 093 000 $ | 116 377 165 $ | 118 708 751 $ | |
Total | 3 600 344 021 $ | 3 153 572 000 $ | 3 247 997 000 $ | 4 029 966 364 $ | 3 614 580 474 $ |
Explication des �carts
Aucun �cart significatif n'est constat� entre les d�penses r�elles pour 2009—2010 et 2010-2011. �tant donn� que 2010-2011 est le premier exercice sous la nouvelle AAP, aucune comparaison avec 2009—2010 selon les activit�s de programme n'est fournie.
L'�cart entre les d�penses pr�vues et les d�penses r�elles pour 2010-2011 correspond principalement au financement additionnel accord� pour certains programmes ou initiatives en 2010, comme l'initiative de Muskoka sur la sant� des m�res, des nouveau-n�s et des enfants (SMNE) et la prestation d'aide humanitaire au Pakistan � la suite des inondations.
Un milliard de personnes souffrent quotidiennement de la faim. Au total, 65 % de ces personnes sont r�parties dans sept pays, dont le Bangladesh, l'Indon�sie, le Pakistan et l'�thiopie, qui sont parmi les vingt pays cibl�s par l'ACDI.
Des taux consid�rables de croissance �conomique dans les pays en d�veloppement, parall�lement aux ruptures d'approvisionnement occasionn�es par les conditions m�t�orologiques et � l'agitation sociale au Moyen-Orient et en Afrique, ont entra�n� la hausse des prix des marchandises. Une flamb�e de l'inflation mettrait d'�normes pressions sur le budget des m�nages � faible revenu, qui consacrent d�j� la majeure partie de leur revenu � la nourriture et � l'�nergie.
La communaut� internationale s'entend sur la n�cessit� d'aborder les enjeux mondiaux, notamment la s�curit� alimentaire et la pauvret�, en misant sur l'int�gration et la coordination des efforts. Le foisonnement des nouveaux donateurs (pays, fondations et organisations non gouvernementales) fait en sorte que le milieu de l'aide est fragment� et plus instable, mais il fournit aussi de nouvelles possibilit�s de partenariat de d�veloppement. Par ailleurs, les r�cessions survenues r�cemment et le fardeau fiscal li� � la r�ponse aux crises financi�res ont exerc� des tensions �normes sur les niveaux d'aide publique au d�veloppement. Il est donc primordial d'�tablir une collaboration efficace et efficiente entre les collaborateurs.
Compte tenu d'un contexte ext�rieur de plus en plus difficile, l'ACDI doit pr�voir les d�fis et les possibilit�s et y r�agir de fa�on efficace afin de r�ussir � r�duire la pauvret�.
Indicateur de rendement : Pourcentage de la population sous le seuil international de la pauvret� (1,25 $US par jour)
La forte croissance �conomique qu'ont connue la plupart des pays en d�veloppement de 2005 � 2010 a r�duit de pr�s de 500 millions le nombre de personnes vivant avec moins de 1,25 $ par jour. Cependant, la pauvret� a augment� dans certains pays o� l'ACDI participe aux efforts de d�veloppement international. Par exemple, en Tanzanie, la forte croissance �conomique a �t� accompagn�e d'une croissance d�mographique rapide, ce qui fait que la pauvret� touche encore le tiers de la population. La Tanzanie demeure d�pendante de l'aide internationale. L'Indon�sie a aussi connu une forte croissance �conomique, contrebalanc�e, toutefois, par d'�normes disparit�s r�gionales et menaces environnementales qui ont laiss� bien des gens dans la pauvret� et les ont rendus vuln�rables aux renversements. Pour obtenir de plus amples d�tails sur la situation �conomique des pays (en anglais seulement).
Indicateur de rendement : Indice sexosp�cifique du d�veloppement humain (ISDH)5 pour chacun des pays o� l'ACDI m�ne des activit�s de d�veloppement international
Les pays � faible revenu o� l'ACDI m�ne des activit�s de d�veloppement international occupent la tranche du 83e rang (Rwanda) au 137e (R�publique d�mocratique du Congo) sur l'ISDH; pour ce qui est des �tats fragiles, le Soudan occupe le 106e rang, Ha�ti, le 119e, et l'Afghanistan, le 134e. Parmi les pays o� l'ACDI est pr�sente, ceux dont le revenu est interm�diaire r�ussissent mieux � s'attaquer � l'in�galit� entre les sexes, la Chine se classant en meilleure position dans cette cat�gorie, soit au 38e rang, tandis que l'�gypte se classe au 108e rang.
� l'�chelle mondiale, les progr�s en vue de r�aliser l'OMD 3, c'est-�-dire promouvoir l'�galit� des sexes et l'autonomisation des femmes, sont insuffisants. On n'a pas atteint la cible de d�part, qui �tait d'�liminer les �carts entre les femmes et les hommes dans l'enseignement primaire et secondaire au plus tard en 2005, bien que des progr�s aient �t� accomplis � cet �gard. Dans l'ensemble des pays en d�veloppement, 96 filles �taient inscrites � l'�cole primaire par rapport � 100 gar�ons en 2008, comparativement � 91 filles en 1999. L'�limination des �carts entre les femmes et les hommes � tous les niveaux d'enseignement d'ici 2015 pourrait �tre possible, mais les autres indicateurs pour l'OMD 3 laissent entendre que les progr�s sont lents. Par exemple, bien que la repr�sentation des femmes dans les parlements nationaux �tait de 19 % en janvier 2010 et continue d'augmenter lentement, dans un tiers des pays en d�veloppement, le nombre de femmes si�geant au Parlement �tait inf�rieur � 10 % et parfois nul. Pour obtenir de plus amples d�tails sur les �carts entre les sexes dans les pays en d�veloppement, veuillez consulter le site Web.
Indicateur de rendement : Situation des enfants et des jeunes dans chacun des pays o� l'ACDI m�ne des activit�s de d�veloppement international
Les taux de mortalit� infantile dans les 20 pays cibl�s par l'ACDI ont chut� de 19 points de 2005 � 2009, se situant en moyenne � 74 d�c�s pour 1 000 naissances vivantes6. La majorit� des pays cibl�s par l'ACDI sont en voie d'atteindre l'OMD 2, c'est-�-dire procurer l'acc�s universel � l'�ducation primaire.
Bien qu'on s'attende � ce que la majorit� des pays cibl�s par l'Agence concr�tisent l'OMD 2, c'est-�-dire procurer l'acc�s universel � l'�ducation primaire, on estime qu'environ 69 millions de fillettes et 28 millions d'enfants dans les �tats fragiles ou touch�s par un conflit ne fr�quentent pas l'�cole. Pour de plus amples d�tails sur la situation des enfants � l'�chelle mondiale.
Cette section fournit quelques exemples concrets des progr�s r�alis�s � l'�gard de chaque priorit�. Pour des d�tails suppl�mentaires sur le rendement, voir la section II.
Priorit� op�rationnelle | Cat�gorie | Statut | Liens avec le r�sultat strat�gique |
---|---|---|---|
7 Dans le Rapport sur les plans et les priorit�s 2009—2010, � Contribuer � att�nuer la crise de la s�curit� alimentaire � �tait inscrit � titre distinct comme priorit� de l'Agence. �tant donn� que l'une des priorit�s th�matiques annonc�es par la ministre de la Coop�ration internationale l'an dernier est � accro�tre la s�curit� alimentaire �, la priorit� pr�c�dente a �t� adapt�e et est maintenant pr�sent�e sous la rubrique � Priorit�s th�matiques � pour �viter le double emploi. | |||
1) Promouvoir le r�le strat�gique du Canada en Afghanistan et dans d'autres �tats fragiles | En cours | Presque enti�rement atteint | Accroissement de l'atteinte des objectifs de d�veloppement coh�rents avec les objectifs de la politique �trang�re du Canada |
2) Accro�tre la s�curit� alimentaire7 | En cours | Presque enti�rement atteint | |
3) Assurer l'avenir des enfants et des jeunes | Nouvelle | Presque enti�rement atteint | |
4) Favoriser une croissance �conomique durable | Nouvelle | Presque enti�rement atteint | |
Priorit� en mati�re de gestion | |||
5) Atteindre l'excellence en mati�re de gestion et d'ex�cution des programmes | En cours | Presque enti�rement atteint |
Les besoins des �tats fragiles en mati�re de s�curit�, d'aide humanitaire et d'aide au d�veloppement prennent de l'importance. En 2010-2011, l'Agence a mis son exp�rience en pratique afin de renforcer le r�le du Canada dans les initiatives de reconstruction et de d�veloppement d'�tats fragiles. Un �quilibre est �tabli entre des interventions � court terme et � long terme qui favoriseront la stabilit�, la bonne gouvernance et les progr�s pour un d�veloppement durable � plus long terme.
L'ACDI a fourni 215 millions de dollars en aide humanitaire � l'Afghanistan en 2010-2011. Le Canada est le principal donateur du Projet d'am�lioration de la qualit� de l'�ducation (EQUIP) qui fournit des ressources au minist�re de l'�ducation pour mettre en œuvre le plan int�rimaire de l'Afghanistan pour le secteur de l'�ducation 2011-2013. L'an dernier, au niveau national, par l'entremise de ce projet, 105 �coles ont �t� remises en �tat ou construites et 700 autres �coles ont �t� mises en chantier. En 2010, dans le cadre du projet de premier plan du Canada pour �radiquer la poliomy�lite en Afghanistan, huit campagnes d'immunisation ont cibl� plus de sept millions d'enfants. Des progr�s marquants � l'�gard d'un autre projet de premier plan, le projet de remise en �tat du syst�me d'irrigation de l'Arghandab (le barrage de Dahla) ont �t� enregistr�s. Pour la premi�re fois depuis des d�cennies, l'irrigation am�lior�e des terres agricoles a permis de produire une r�colte substantielle de safran. De nouvelles �tendues de bl� et d'orge ont aussi �t� sem�es et r�colt�es sur des terres dont l'irrigation a �t� am�lior�e.
Ha�ti demeure le pays le plus pauvre des Am�riques. Le s�isme d�vastateur survenu en janvier 2010 a port� un dur coup aux progr�s r�alis�s durant les derni�res ann�es. En tout, l'ACDI a vers� 238 millions de dollars en aide financi�re pendant l'ann�e 2010-2011. L'engagement que le Canada a pris apr�s le s�isme ainsi que le programme quinquennal de l'Agence pour Ha�ti (2006-2011), ont permis d'obtenir de nombreux r�sultats. Parmi ceux-ci, mentionnons : le renforcement des services de sant� gr�ce � l'�tablissement de sept centres de soins m�dicaux pour desservir 1,5 million Ha�tiens; le renforcement des services financiers pour 369 000 d'Ha�tiens qui appartiennent � un r�seau de caisses d'�pargne et de cr�dit; par l'entremise des structures locales du minist�re de la Sant� qui re�oivent du soutien du Canada, le renforcement de la capacit� de d�celer rapidement les cas de chol�ra afin d'alerter les autorit�s ha�tiennes.
En raison des prix �lev�s des denr�es alimentaires au d�but de 2011 – un sommet in�gal� au cours des trente derni�res ann�es –, les pays en d�veloppement ont de plus en plus de difficult� � s'approvisionner en nourriture. Par cons�quent, pr�s de 1 milliard de personnes souffrent encore de la faim partout sur la plan�te. Le Canada, par l'entremise de la Strat�gie de l'ACDI sur la s�curit� alimentaire, continue de jouer un r�le de chef de file autant dans la prestation de programmes d'aide qui am�liorent r�ellement la s�curit� alimentaire que pour influencer les politiques internationales connexes. En tant que pr�sident de la Convention relative � l'aide alimentaire, qui r�unit les principaux donateurs d'aide alimentaire, l'ACDI joue un r�le essentiel dans le cadre de la ren�gociation de la Convention, fa�onnant ainsi la lutte mondiale contre la faim.
Conform�ment � sa strat�gie sur la s�curit� alimentaire, l'ACDI am�liore l'acc�s � des quantit�s suffisantes de nourriture, la s�curit� gr�ce � la disponibilit� d'aliments nutritifs et de qualit�, et la viabilit� � long terme gr�ce aux efforts soutenus d�ploy�s pour favoriser le d�veloppement agricole, la recherche et l'innovation. L'approche du Canada pour accro�tre la s�curit� alimentaire aide les collectivit�s � r�pondre aux besoins alimentaires imm�diats et � trouver des solutions pour assurer une s�curit� alimentaire durable, afin de pouvoir s'extraire du cycle de la pauvret�. En avril 2011, le Canada avait d�caiss� la totalit� de son engagement de 1,18 milliard de dollars pour le d�veloppement agricole durable, qu'il avait annonc� au Sommet du G-8 � L' Aquila en 2009. Ce montant inclut une aide additionnelle de 600 millions de dollars. Le Canada est le premier membre du G-8 � concr�tiser son engagement en totalit�. Les programmes ax�s sur la s�curit� alimentaire ont permis, entre autres, d'obtenir les r�sultats suivants :
Des progr�s ont �t� accomplis pour am�liorer l'�tat nutritionnel des femmes et des enfants. Toutefois, malgr� ces progr�s, environ 3,5 millions d'enfants meurent des suites de malnutrition chaque ann�e. En 2009, pr�s du quart des enfants dans les pays en d�veloppement avaient un poids insuffisant, les enfants les plus pauvres �tant les plus vuln�rables. Au cours de la derni�re ann�e, le Canada a intensifi� ses investissements dans la nutrition. Dans le cadre de l'Initiative de Muskoka, annonc�e au Sommet du G-8, le Canada s'est engag� � verser un montant additionnel de 1,1 milliard de dollars et � maintenir les niveaux de financement de base de 2010 � 2015, c'est-�-dire 1,75 milliard de dollars pour la SMNE, y compris la nutrition. Cela signifie que les partenariats avec les dirigeants � l'�chelle internationale en ce qui concerne la nutrition ont �t� �largis, par exemple l'Initiative pour les micronutriments, le Programme alimentaire mondial et l'UNICEF.
La Strat�gie de l'ACDI sur les enfants et les jeunes, Assurer l'avenir des enfants et des jeunes, soutient les efforts du Canada pour r�aliser des progr�s � l'�gard des OMD 2, 3, 4 et 5, et prend appui sur les secteurs o� les r�sultats les plus marquants ont �t� atteints, notamment l'�ducation, l'�galit� entre les sexes, la sant�, la protection des enfants et les droits fondamentaux8.
Durant le dernier exercice, l'Agence a d�ploy� des efforts pour assurer la pleine mise en œuvre de la strat�gie au moyen de tous les m�canismes de financement. La question des enfants et des jeunes est consid�r�e comme une priorit� pour 16 des pays cibl�s par l'ACDI, c'est pourquoi des programmes sont lanc�s en lien avec cette th�matique. Par exemple :
En juin 2010, dans le cadre du Sommet du G-8 tenu � Muskoka, les pays membres du G-8 et d'autres pays se sont engag�s � accorder 7,3 milliards de dollars am�ricains � l'Initiative de Muskoka pour la sant� des m�res, des nouveau-n�s et des enfants. Ce montant comprend l'engagement de 1,1 milliard de dollars canadiens en nouveaux fonds du Canada entre 2010-2015. Cet engagement s'ajoute � celui de conserver le niveau de financement actuel du Canada de 1,75 milliard de dollars canadiens au cours de la m�me p�riode. Par cons�quent, l'engagement total du Canada pour la SMNE s'�l�ve � 2,85 milliards de dollars canadiens sur cinq ans.
La contribution du Canada � l'Initiative de Muskoka appuie des approches globales et int�gr�es, lesquelles assurent la prestation des services de sant� essentiels aux m�res et aux enfants. Elle comprend trois grands volets : le renforcement des syst�mes de sant�, la r�duction du fardeau des maladies et l'am�lioration de la nutrition. Au total, 80 % de ce financement est allou� � l'Afrique subsaharienne. Outre le soutien qu'il accorde aux partenaires multilat�raux et canadiens, le Canada accorde, en priorit�, son aide bilat�rale � dix pays cibl�s, soit : l'Afghanistan, le Bangladesh, l'�thiopie, Ha�ti, le Malawi, le Mali, le Mozambique, le Nig�ria, le Soudan du Sud et la Tanzanie.
Durant la premi�re ann�e de mise en œuvre de l'Initiative de Muskoka, le Canada a pris des mesures d�cisives pour aider ses partenaires dans les pays en d�veloppement � am�liorer concr�tement la sant� des m�res, des nouveau-n�s et des enfants. Par exemple :
L'Initiative de Muskoka du G-8 a jou� un r�le d�terminant pour convaincre les pays d'appuyer la Strat�gie mondiale pour la sant� de la femme et de l'enfant du Secr�taire g�n�ral de l'Organisation des Nations Unies. Cette strat�gie, lanc�e en septembre 2010, est un effort conjoint de plusieurs intervenants et a permis de r�unir plus de 40 milliards de dollars pour la sant� des femmes et des enfants, dont un engagement de 7,3 milliards de dollars am�ricains de la part des membres du G-8 et de leurs partenaires. Outre sa contribution financi�re, le Canada a jou� un r�le d�terminant dans l'�laboration de la Strat�gie mondiale. Il a notamment copr�sid�, avec le Rwanda et l'Organisation mondiale de la Sant�, le Groupe de travail sur la responsabilisation.
En reconnaissance du leadership du Canada en ce qui touche ces enjeux n�vralgiques, le premier ministre Harper a �t� invit� � copr�sider, avec le pr�sident de la Tanzanie, la Commission de l'information et de la responsabilisation pour la sant� de la femme et de l'enfant de l'ONU. Cette commission pragmatique et ponctuelle vise � recenser les meilleures ententes institutionnelles internationales en mati�re de production de rapports � l'�chelle mondiale, de surveillance et de reddition de comptes sur la sant� des femmes et des enfants.
Lanc�e en 2010, la Strat�gie de l'ACDI sur la croissance �conomique durable vise � exploiter le potentiel de la croissance �conomique durable des pays en d�veloppement, afin d'y r�duire la pauvret�. Cette strat�gie met l'accent sur trois domaines d'intervention : �tablir des assises �conomiques, favoriser la croissance �conomique et investir dans le capital humain.
En 2010-2011, les efforts �taient ax�s sur la cr�ation d'assises solides, lesquelles permettront ensuite de mettre en œuvre l'approche de croissance �conomique durable dans tous les programmes pertinents. L'adoption de la nouvelle approche devrait se refl�ter de plus en plus dans les r�sultats des programmes, � mesure que les nouveaux projets seront approuv�s et mis en œuvre, en 2011-2012 et apr�s.
En septembre 2009, l'Agence a regroup� toutes ses activit�s de modernisation des op�rations dans un seul projet-cadre afin de garantir la coh�sion et le renforcement mutuel. Par exemple, � la Direction g�n�rale du partenariat canadien, le d�lai d'ex�cution des programmes r�actifs a �t� r�duit de plus de la moiti�. En outre, le nouveau Processus d'�laboration de projets directifs, approuv� en vue d'�tre mis en œuvre le 1er avril 2010, donne des r�sultats encourageants. Les le�ons tir�es des deux projets influencent l'�laboration des processus de programmation de l'ensemble de l'Agence, lesquels sont mis � l'essai au cours de l'exercice 2011-2012.
Au cours des cinq prochaines ann�es, outre les processus op�rationnels plus efficaces, l'Agence m�nera � bien le processus visant � d�centraliser sur le terrain la majeure partie de la gestion des programmes bilat�raux. Des activit�s de mise en œuvre int�grale sont en cours pour l'�thiopie, le Mozambique, le P�rou et la Tanzanie. De plus, le processus de d�centralisation des programmes destin�s au Bangladesh, aux Cara�bes, � la Bolivie, � la Colombie, au Ghana, au Honduras, � l'Indon�sie, au Mali, au S�n�gal, � l'Ukraine et au Vietnam est en cours. Dans le cadre de ce vaste programme de r�ing�nierie de la gestion des programmes, l'ACDI examine diverses proc�dures afin de s'assurer que les services - notamment la passation de march�, la gestion financi�re, les comp�tences th�matiques, les communications et les syst�mes de gestion de l'information et de l'architecture technologique - permettent d'appuyer la gestion des programmes d�centralis�s.
Le plan actuel de d�centralisation s'appuie sur les le�ons apprises dans le cadre de projets ant�rieurs de d�centralisation. Notre approche de mise en œuvre est plus souple et cibl�e. En outre, l'ACDI prend des mesures pour garantir l'acc�s aux syst�mes de l'Agence et d�finit les responsabilit�s et les r�les pr�cis des employ�s de l'administration centrale et sur le terrain, ce qui permettra d'am�liorer la communication et de mieux d�finir les mandats et les responsabilit�s.
Durant la p�riode de r�f�rence, l'Agence a lanc� un projet pilote visant � permettre au personnel sur le terrain d'acc�der directement et en temps r�el aux syst�mes de l'Agence, notamment aux donn�es financi�res, aux rapports et au d�p�t de donn�es. Il ressort que le projet permet non seulement de r�duire les co�ts de transaction (erreurs relatives � la saisie double de donn�es et syst�mes multiples de classement r�partis dans plusieurs endroits, entre autres), mais qu'il am�liore la connectivit� du personnel et lui donne acc�s � plus de bande passante, ce qui lui permet d'utiliser les outils de collaboration en ligne et la vid�oconf�rence, des outils sans lesquels une Agence d�centralis�e ne peut pas fonctionner correctement. � l'automne 2011, le projet sera �tendu � l'�thiopie, au Mozambique et � la Tanzanie.
De plus, l'Agence continue de prendre des mesures pour am�liorer l'excellence en gestion des ressources humaines. Cela signifie l'�tablissement de priorit�s claires et stables pour l'Agence, une gouvernance minist�rielle renforc�e, des programmes de formation en leadership et des programmes obligatoires de sensibilisation au sujet du harc�lement et de la discrimination.
Les efforts que le gouvernement d�ploie pour am�liorer l'orientation, l'efficacit� et la responsabilit� du programme d'aide du Canada se sont traduits par d'importantes r�formes au niveau des op�rations et des programmes de d�veloppement de l'ACDI. Par cons�quent, avec la mise en œuvre du Plan d'action de l'ACDI en mati�re d'efficacit� de l'aide (2009-2012), d'importantes modifications ont �t� apport�es aux programmes d'aide du Canada, dans divers domaines. Par exemple :
L'ACDI a cr�� le premier cadre complet de gestion des risques de l'Agence, intitul� Gestion du risque � l'ACDI : 2010-2020. Le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor (SCT) a reconnu ce travail comme �tant une pratique exemplaire de gestion des risques au gouvernement.
Dans le Profil de risque organisationnel 2010-2011 de l'ACDI, deux domaines constituent des risques plus �lev�s :
1) attirer, former et retenir le personnel; 2) la confiance des intervenants. Pour r�pondre � ces risques, l'ACDI a : a) intensifi� sa planification et sa gestion des ressources humaines; b) am�lior� davantage sa responsabilit� et sa transparence.
Au terme de l'�valuation fond�e sur le Cadre de responsabilisation de gestion, r�alis�e par le SCT, l'ACDI a obtenu la note � tr�s bon � pour sa gestion des risques. Voici quelques aspects positifs soulign�s par le SCT concernant la capacit� de gestion des risques de l'ACDI : excellente gouvernance; la m�thode de tol�rance � l'�gard du risque; l'outil � la fine pointe pour la gestion des risques fiduciaires; l'int�gration du risque aux activit�s de l'Agence; les processus et la cr�ation d'un r�seau international.
Tendance des d�penses
(en milliers de dollars)
Voir une description textuelle de la figure ci-dessus
Explication des �carts
En 2009—2010, l'ACDI a �t� autoris�e � faire gr�ce d'une dette de 449 millions de dollars au gouvernement de la R�publique islamique du Pakistan, � condition que celui fasse un investissement qualifi� dans son syst�me d'�ducation; cette dette avait �t� contract�e dans le cadre d'accords de pr�ts. En 2009—2010 et en 2010-2011, l'ACDI a respectivement fait gr�ce d'une dette de 16 millions de dollars et d'une dette de 49 millions de dollars, apr�s avoir soumis les d�penses qualifi�es � des v�rifications. Le solde de l'autorisation peut �tre utilis� � l'avenir.
Budget par cr�dit
Pour de plus amples renseignements concernant les cr�dits ou les d�penses l�gislatives de l'ACDI, veuillez consulter le document intitul� Comptes publics du Canada 2010 (volume II). Une version �lectronique des Comptes publics est accessible.
�tats fragiles : En 2010-2011, l'ACDI a pris acte des mouvements d�mocratiques naissants, mais n�anmoins fragiles, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient et s'est engag� � verser 10 millions de dollars sur cinq ans pour la cr�ation de d�bouch�s �conomiques pour les jeunes �gyptiens et le d�veloppement d'institutions d�mocratiques dans la r�gion. L'ACDI a �galement jou� un r�le cl� en appuyant le r�f�rendum de 2011 visant � conf�rer le statut d'�tat au Soudan du Sud.
Aide humanitaire : En 2010-2011, l'ACDI a contribu� aux efforts d'aide humanitaire internationale dans 31 pays, dont Ha�ti, le Sri Lanka et la Libye. De plus, l'ACDI est intervenue � la suite de 40 catastrophes naturelles, notamment un typhon aux Philippines et des inondations en Colombie et au Pakistan. Le Canada a appuy� les efforts de ses partenaires, comme le HCR, le PAM, l'UNICEF et le Comit� international de la Croix-Rouge, qui ont fourni des denr�es, de l'eau potable et des services d'assainissement aux populations touch�es.
Enfants et jeunes : En collaboration avec l'UNICEF, l'ACDI a appuy� 230 �coles adapt�es aux enfants s�n�galais o� ils peuvent s'instruire dans un environnement sain, s�curitaire, inclusif et tenant compte des sexosp�cificit�s.
S�curit� alimentaire : Avec l'aide de l'ACDI, 4,6 millions de tonnes d'aide alimentaire ont �t� distribu�es � plus de 109 millions de personnes dans 75 pays dans le cadre du PAM. Le Canada a �galement respect� l'engagement qu'il a pris au Sommet du G-8 de 2009, � L'Aquila, de verser 1,18 milliard de dollars pour le d�veloppement agricole durable.
Croissance �conomique durable : Au Pakistan, les recettes de plus de 17 000 entrepreneures ont consid�rablement augment� (de 36 � 117 %) apr�s que ces femmes eurent suivi une formation ax�e sur les comp�tences dans le cadre d'un projet de renforcement des capacit�s financ� par l'ACDI.
Les activit�s de programme de l'ACDI permettent de faire des progr�s concrets en vue d'atteindre le r�sultat strat�gique vis�, soit la r�duction de la pauvret�. Les pages qui suivent fournissent des renseignements sur le rendement par activit� de programme de l'ACDI.
Cette activit� de programme vise � s'attaquer aux probl�mes de d�veloppement de certains pays jug�s fragiles ou touch�s par des crises. Les �tats fragiles sont ceux qui ont des probl�mes particuli�rement graves au chapitre du d�veloppement, dont la situation est complexe � l'�chelle nationale et r�gionale, dont les capacit�s institutionnelles sont insuffisantes, dont la gouvernance laisse � d�sirer, o� r�gnent l'instabilit� politique et un climat de violence, ou qui vivent avec les cons�quences d'un conflit r�cent. Am�liorer la situation dans ces pays est consid�r� comme un moyen cl� d'atteindre les objectifs de la politique �trang�re canadienne. Cette activit� de programme couvre les �tats fragiles suivants : Ha�ti, l'Afghanistan, le Soudan et la Cisjordanie/Gaza. Les programmes que g�re l'ACDI dans ces pays visent � favoriser le d�veloppement � long terme en am�liorant l'efficacit� des institutions publiques et de la soci�t�, en favorisant la stabilit� et la s�curit� et en appuyant la prestation de services cl�s. Cette activit� de programme comprend �galement la fourniture d'une aide humanitaire � la suite de crises provoqu�es par l'homme ou � des catastrophes naturelles, afin de garantir l'acc�s des populations touch�es par la crise aux services d'urgence essentiels. Dans les deux cas, divers partenariats offrent la marge de manœuvre et les comp�tences n�cessaires � une r�ponse des plus efficaces.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
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9 Les d�penses r�elles sont tir�es des comptes publics et sont rajust�es pour tenir compte des revenus non disponibles et des services re�us � titre gracieux afin d'�tre comparables aux d�penses pr�vues; cependant, les autorisations n'ont pas �t� rajust�es pour tenir compte des revenus non disponibles et des services re�us � titre gracieux. | ||
634 863 000 $ | 954 688 691 $ | 955 192 839 $9 |
R�sultats escompt�s | Indicateurs de rendement | Cibles | �tat d'avancement |
---|---|---|---|
Aide humanitaire mieux adapt�e pour r�pondre aux besoins imm�diats des populations touch�es par des crises |
Efficacit� de la prestation de l'assistance humanitaire aux populations touch�es par des crises Mesure dans laquelle la prestation de l'aide humanitaire est assur�e de fa�on coordonn�e et coh�rente |
S.O. | Presque enti�rement atteint |
Efficacit� accrue pour ce qui est de r�pondre aux besoins de base et de fournir un meilleur acc�s aux services cl�s | Niveau d'acc�s des femmes, des hommes et des enfants aux services cl�s | S.O. | Presque enti�rement atteint |
Explication des �carts : L'augmentation entre les d�penses pr�vues et les d�penses r�elles refl�te l'augmentation du financement et les r�affectations internes faites pour r�pondre aux nouvelles priorit�s de l'Agence et du gouvernement, comme l'aide alimentaire, les inondations au Pakistan et l'aide humanitaire fournie � Ha�ti.
En 2010-2011, les besoins humanitaires �taient toujours criants, en raison de nouveaux conflits ou de conflits en cours, de la fr�quence et de l'intensit� accrues des catastrophes naturelles, et des r�percussions li�es aux d�fis mondiaux, comme l'augmentation du prix des aliments et de l'�nergie. L'ann�e 2010 a �t� marqu�e par les activit�s de secours et de reconstruction en Ha�ti � la suite du s�isme survenu en janvier 2010 et l'aide d'urgence fournie au Pakistan � la suite des pires inondations de l'histoire du pays en p�riode de mousson.
En 2010-2011, 925 millions10 de personnes souffraient encore de faim et 43,7 millions de personnes dans le monde �taient d�plac�es de force, un nombre in�gal� depuis plus de 15 ans11. En d�pit de ces probl�mes, la communaut� humanitaire internationale a pu r�pondre aux besoins fondamentaux de millions de personnes touch�es par une crise dans le monde. Par exemple, le Canada, en collaboration avec d'autres donateurs, a permis au Programme alimentaire mondial (PAM) de distribuer de l'aide � 109 millions de personnes, soit 93 % des b�n�ficiaires cibl�s par ce programme. En outre, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les r�fugi�s (HCR) est venu en aide � plus de 25,2 millions de personnes, y compris 10,5 millions de r�fugi�s et 14,7 millions de personnes d�plac�es � l'int�rieur de leur pays (PDIP).12
Aide humanitaire mieux adapt�e pour r�pondre aux besoins imm�diats des populations touch�es par des crises
L'aide humanitaire comprend la distribution d'aliments et d'eau potable, la prestation de services d'assainissement et de services de sant�, la construction d'abris et la mise en oeuvre d'autres mesures de secours, ainsi que la protection des civils et de ceux qui ont rendu les armes.
En 2010-2011, l'ACDI est intervenue � la suite d'urgences complexes dans 31 pays, en plus de r�pondre � des appels r�gionaux d'aide humanitaire en Afrique, dans les Am�riques, en Asie et au Moyen-Orient, en appuyant les efforts humanitaires de divers partenaires, comme le HCR, le PAM, l'UNICEF, le Comit� international de la Croix-Rouge et les ONG canadiennes.
M�me si les efforts humanitaires de l'ACDI au Pakistan en 2010 �taient surtout ax�s sur les inondations caus�es par la mousson, l'Agence a �galement particip� aux efforts d'aide visant plus d'un million de personnes d�plac�es en raison d'un conflit civil dans le Nord-Ouest du Pakistan et les quelque 1,7 million de r�fugi�s afghans vivant dans les villages ou centres urbains des r�gions frontali�res. L'ACDI a notamment particip� � la fourniture de denr�es, de soins de sant� de base, d'eau, de services d'assainissement et de protection. En 2010, avec l'aide de l'ACDI et d'autres donateurs, le HCR a aid� 109 383 r�fugi�s afghans � retourner volontairement dans leur pays d'origine. Bon nombre de ces r�fugi�s ont v�cu au Pakistan pendant des d�cennies.
L'ACDI est intervenue � la suite de 40 catastrophes naturelles en 2010-2011. Elle a notamment dirig� les efforts humanitaires du Canada d�ploy�s � la suite des inondations au Pakistan, lesquelles, au plus fort de la catastrophe, ont touch� entre 18 et 20 millions de personnes et ont fait quelque sept millions de sans-abris. En r�ponse � la crise, l'ACDI a allou� 71,8 millions de dollars � des partenaires exp�riment�s afin d'appuyer la distribution des denr�es, de l'eau potable et des soins de sant� (y compris des soins de sant� g�n�siques), et de fournir des services d'assainissement, de protection et de coordination, en relan�ant parall�lement l'agriculture et en mettant en œuvre d'autres activit�s de r�tablissement essentielles. En outre, l'ACDI a appuy� les efforts humanitaires d�ploy�s � la suite d'autres catastrophes naturelles dans le monde, notamment le typhon Megi aux Philippines, les inondations en Colombie, ainsi que les deux s�ismes et l'�ruption volcanique en Indon�sie.
En 2010-2011, l'ACDI a affect� 332 millions de dollars � l'aide alimentaire, principalement par l'entremise du PAM et de la Banque canadienne de grains. Avec l'aide de l'ACDI, le PAM a distribu� 4,6 millions de tonnes m�triques d'aide alimentaire � plus de 109 millions de personnes dans 75 pays.
Les mesures d'urgence du PAM ont permis de r�pondre aux besoins imm�diats des personnes touch�es par des crises humanitaires, notamment au Soudan, au Niger et en C�te d'Ivoire, gr�ce � diverses interventions, comme les distributions g�n�rales d'aliments, d'esp�ces et de bons, ainsi que l'alimentation compl�mentaire.
En 2010-2011, la contribution du Canada au PAM en Afghanistan a permis de nourrir 6 556 047 de personnes, surtout dans des r�gions rurales �loign�es � risque d'ins�curit� alimentaire.
Le Soudan a �merg� de l'une des guerres civiles les plus longues et meurtri�res d'Afrique, mais son contexte de d�veloppement continue � poser de multiples probl�mes. Durant la guerre qui aura dur� 22 ans (1983 � 2005), environ 2 millions de personnes sont mortes et 4 millions de personnes ont �t� d�plac�es, la production et la distribution d'aliments ont �t� interrompues et les infrastructures les plus rudimentaires du Soudan, comme les cliniques de sant�, les routes, les �coles et les r�sidences, ont �t� d�truites.
En janvier 2011, le pays a tenu un r�f�rendum historique sur l'ind�pendance du Soudan du Sud. La vaste majorit� des Soudanais du Sud (98,8 %) ont vot� en faveur de la s�cession lors d'un processus qui, selon les normes internationales, s'est somme toute d�roul� de fa�on pacifique et cr�dible. Au moyen des 7 millions de dollars que l'ACDI a vers�s au fonds commun du Programme des Nations Unies pour le d�veloppement, elle a appuy� l'organisation, les activit�s et la surveillance du r�f�rendum, y compris l'�ducation civique et l'�ducation des �lecteurs, surtout chez les groupes marginalis�s, comme les femmes et les personnes d�plac�es. Gr�ce � une contribution de 1,9 million de dollars au Centre Carter, l'ACDI a appuy� le d�ploiement de plus de 187 observateurs internationaux, y compris 13 Canadiens, dont le mandat �tait de surveiller le processus r�f�rendaire et d'en faire rapport.
Gr�ce au soutien de l'ACDI, pr�s de la totalit� des Soudanais du Sud ont particip� au processus r�f�rendaire. Le soutien de l'ACDI a �galement renforc� le r�le d'acteurs cl�s du r�f�rendum. En effet, 31 136 policiers, 75 juges et 200 journalistes ont �t� form�s dans la foul�e du processus. Les le�ons essentielles apprises et les capacit�s renforc�es durant le processus �lectoral au Soudan – �galement appuy� par l'ACDI – ont directement contribu� au succ�s du r�f�rendum.
Il va sans dire que la participation �lev�e au r�f�rendum lui conf�re toute sa l�gitimit�. Au Soudan du Sud, la participation �lev�e (86,6 % d'�lecteurs admissibles, dont 97,58 % se sont pr�valus de leur droit de vote), notamment chez les femmes et les groupes priv�s de leurs droits, a �vit� toute ambig�it� et divergence quant � la volont� populaire des Soudanais du Sud. Les donateurs et les intervenants internationaux devraient donc accorder la priorit� � l'�ducation et � la sensibilisation des �lecteurs, ce qui permettrait peut-�tre d'�viter de nombreux diff�rends post�lectoraux ou r�f�rendaires.
Une �valuation conjointe de 15 investissements faits par des donateurs et des organismes de d�veloppement au Soudan du Sud a �t� r�alis�e dans les semaines pr�c�dant le r�f�rendum de 2011 sur l'ind�pendance. Cette �valuation multidonateurs des activit�s de pr�vention des conflits et de construction de la paix au Soudan du Sud visait des investissements de 4 milliards de dollars faits entre 2005 et 2009, dont 5,7 % par le Canada.
D'apr�s l'�valuation, les donateurs se sont plut�t concentr�s sur les activit�s administratives et leur mise en œuvre et n'ont pas suffisamment tenu compte des indicateurs de conflit et de r�silience dans la conception et la mise en œuvre de nombreux programmes d'aide. M�me si les projets individuels ont atteint leurs objectifs, ils n'ont pas permis d'atteindre les objectifs plus g�n�raux, comme renforcer la capacit� nationale et emp�cher le durcissement des identit�s ethniques. En effet, les tensions g�n�rales n'ont pas diminu� au Soudan du Sud. Voici deux recommandations formul�es au terme de l'�valuation : toujours int�grer l'analyse de conflits dans la conception du programme et veiller � ce que les m�canismes de financement des donateurs soient suffisamment souples pour s'adapter � l'�volution du contexte. L'ACDI tiendra compte de ces recommandations dans la conception de sa programmation au Soudan et dans d'autres �tats fragiles, s'il y a lieu.
Il est essentiel de b�tir des institutions stables, r�silientes et efficaces pour que le d�veloppement � long terme porte ses fruits dans les �tats fragiles. Or, c'est l'un des objectifs les plus difficiles � atteindre dans le cadre d'un projet d'aide internationale. Dans le cadre d'un engagement global du gouvernement du Canada, l'ACDI investit 250 millions de dollars sur cinq ans (2008-2013) en Cisjordanie et � Gaza afin d'appuyer les efforts de r�forme des Palestiniens. L'un des objectifs principaux est de renforcer la capacit� des institutions du secteur de la justice et d'appuyer la cr�ation d'un environnement plus favorable � la croissance �conomique. L'Autorit� palestinienne (AP) a vu le jour en 1993, � la suite des Accords d'Oslo, et elle a fait d'importants progr�s depuis pour b�tir les assises d'un gouvernement.
Les pages qui suivent fournissent des renseignements d�taill�s suppl�mentaires sur les deux principaux programmes canadiens mis en œuvre dans des �tats fragiles.
Le Canada fait partie d'une op�ration internationale mandat�e par les Nations Unies et dirig�e par l'OTAN pour aider � construire un pays plus s�curitaire, plus stable et plus autonome en Afghanistan. Le Canada a vers� environ 1,64 milliard de dollars en aide � l'Afghanistan depuis 2001. Quant � l'ACDI, elle a vers� environ 215 millions de dollars en aide � l'Afghanistan en 2010-2011 et a poursuivi ses projets de d�veloppement dans la province de Kandahar et � l'�chelle nationale. Les efforts de l'ACDI ont mis l'accent sur trois priorit�s : les services essentiels (y compris la construction, la r�paration et l'agrandissement d'�coles, l'�radication de la poliomy�lite et la remise en �tat du barrage Dahla); l'aide humanitaire; le renforcement de la capacit� de l'Afghanistan en mati�re de gouvernance d�mocratique.
Services essentiels
Le Canada est le principal donateur au Projet d'am�lioration de la qualit� de l'�ducation, qui fournit des ressources au minist�re de l'�ducation pour mettre en œuvre le plan int�rimaire de l'Afghanistan pour le secteur de l'�ducation 2011-2013. Par l'interm�diaire du projet, 105 �coles ont �t� remises en �tat ou construites l'ann�e derni�re et 700 autres �coles financ�es par le programme sont en construction. De plus, l'ACDI a appuy� la formation de 1 931 enseignants dans la province de Kandahar.
Des progr�s importants ont �t� r�alis�s dans le projet de remise en �tat du syst�me d'irrigation d'Arghandab (barrage de Dahla) en 2010-2011, l'un des projets de premier plan du Canada. Pour la premi�re fois en plusieurs d�cennies, l'irrigation des terres agricoles a �t� suffisante pour donner une r�colte abondante de safran. De nouvelles cultures de bl� et d'orge ont �galement �t� plant�es et r�colt�es sur les terres irrigu�es am�lior�es. De plus, le Canada a appuy� la Fondation Aga Khan, qui a donn� de la formation � plus de 40 800 agriculteurs en 2010-2011, ce qui a permis d'accro�tre la productivit� et la diversit� de l'agriculture et, par cons�quent, d'am�liorer la s�curit� alimentaire et les revenus.
En 2010, dans le cadre du projet de premier plan du Canada visant � �radiquer la poliomy�lite en Afghanistan, huit campagnes de vaccination ont rejoint plus de sept millions d'enfants. Bien que 25 cas de poliovirus sauvage aient �t� signal�s en 2010, le Nord du pays est rest� exempt de la maladie. Gr�ce au soutien de l'ACDI au Service de l'action antimines des Nations Unies (UNMAS), les objectifs fix�s par le Canada en mati�re de sensibilisation de la population aux dangers des mines et de d�minage ont �t� d�pass�s. Au total, 657 kilom�tres carr�s de terres ont �t� d�clar�s libres de mines terrestres et de munitions non explos�es, ce qui permet d'am�liorer la capacit� de production des terres.
Aide humanitaire
En Afghanistan, l'un des pays les plus pauvres de la plan�te, les besoins d'aide humanitaire sont demeur�s tr�s grands en 2010-2011. L'ACDI a appuy� un certain nombre de partenaires d'aide humanitaire en Afghanistan en 2010, dont le Programme alimentaire mondial (PAM), le Service de l'action antimines des Nations Unies (UNMAS), l'Organisation mondiale de la Sant� (OMS), le Haut Commissariat des Nations Unies pour les r�fugi�s (HCR), le Comit� international de la Croix-Rouge (CICR) et des ONG internationales, pour renforcer la s�curit� alimentaire, favoriser l'acc�s aux services de sant� essentiels et limiter l'effet d�vastateur des catastrophes naturelles, des mines terrestres et des munitions non explos�es.
En 2010, le Canada a offert de la nourriture � plus de 81 100 personnes touch�es par le conflit et apport� un soutien aux moyens de subsistance de 48 200 personnes par le truchement du Comit� international de la Croix-Rouge (CICR) en Afghanistan. Partout au pays, 82 880 villageois touch�s par le conflit ont travaill� sur des projets communautaires en retour de nourriture. Plus de 330 000 personnes ont eu acc�s � de l'eau potable et ont re�u une formation sur les bonnes pratiques d'hygi�ne.
En 2010, la contribution du Canada au Programme alimentaire mondial (PAM) en Afghanistan a permis de nourrir 6 556 047 de personnes, dont 3 158 150 femmes et filles, surtout dans des r�gions rurales �loign�es � risque d'ins�curit� alimentaire. L'aide alimentaire du PAM est destin�e aux familles pauvres et vuln�rables, aux �coliers, aux analphab�tes, aux tuberculeux et � leur famille, aux r�fugi�s qui rentrent au pays, aux personnes d�plac�es � l'int�rieur de leur propre pays (PDIP) et aux personnes handicap�es, en particulier les femmes et les filles vuln�rables.
Le PAM a �galement aid� les Afghans d�munis � acqu�rir de nouvelles comp�tences monnayables et � mieux gagner leur vie. En 2010, un projet de vivres contre formation a permis � environ 140 000 personnes vuln�rables, principalement des femmes, d'obtenir des rations alimentaires pour soutenir leur famille et de suivre des cours d'alphab�tisation, d'artisanat, de menuiserie, de plomberie, de m�me qu'en sant� g�n�sique ou en pu�riculture.
En outre, plus de 1,5 million de personnes ont particip� aux programmes de vivres contre travail et de vivres contre biens du PAM. Ces programmes d'aide ont fourni de la nourriture aux Afghans vuln�rables, alors que ceux-ci travaillaient sur des projets comme la construction ou la r�paration de biens communautaires, dont les routes, les ponts, les r�servoirs et les syst�mes d'irrigation.
D�veloppement d�mocratique et institutions nationales
Depuis 2008, la contribution de l'ACDI de 9 millions de dollars � la Commission ind�pendante des droits de l'homme en Afghanistan (CIDHA) a permis � la CIDHA de s'imposer � titre de chef de file national de la protection et de la promotion des droits de la personne, notamment ceux des femmes et des minorit�s, au moyen de l'�ducation, de l'autonomisation, de la sensibilisation, du suivi et des enqu�tes.
La contribution du Canada au Programme de solidarit� nationale a permis de jeter les bases de la gouvernance locale et de l'am�lioration de la prestation des services dans l'ensemble du pays en cr�ant des Conseils de d�veloppement communautaire �lus, dont le r�le est de d�finir les besoins de d�veloppement et de les classer par ordre de priorit�.
En Afghanistan, le Service de l'action antimines des Nations Unies (UNMAS) a mis sur pied un programme de d�minage communautaire, ce qui permet aux partenaires de mise en œuvre de rejoindre des zones o� r�gne l'ins�curit�. Dans le cadre de cette approche, les partenaires de mise en œuvre de l'UNMAS �tablissent des liens avec les dirigeants d'une collectivit� touch�e par les mines et recrutent et forment des membres de cette collectivit� pour effectuer les travaux de d�minage. De plus, le soutien �conomique fourni � ces collectivit�s par le paiement de salaires aux d�mineurs et la location de b�timents stimule l'�conomie et sert de tremplin pour le d�veloppement local une fois que les zones contamin�es ont �t� nettoy�es. Ex�cut� par les collectivit�s elles-m�mes, le d�minage communautaire profite � tous en apportant des avantages sur le plan �conomique et s�curitaire � des collectivit�s qui habitent des zones comptant parmi les plus inaccessibles et dangereuses d'Afghanistan.
Vous trouverez plus de pr�cisions sur les progr�s du Canada r�alis�s en Afghanistan en consultant le site du gouvernement du Canada, l'Engagement du Canada en Afghanistan.
L'ann�e derni�re a �t� marqu�e par de nombreuses difficult�s de d�veloppement en Ha�ti. � la suite du s�isme survenu en janvier 2010, le gouvernement d'Ha�ti et la communaut� internationale ont travaill� sur plusieurs fronts tout au long de 2010-2011 pour appuyer la reconstruction et le d�veloppement du pays. Toutefois, l'�closion d'une �pid�mie de chol�ra en cours d'ann�e ainsi que la tenue d'�lections pr�sidentielles et l�gislatives ont temporairement ralenti les activit�s de redressement.
L'ACDI a vers� environ 20 millions de dollars en aide humanitaire additionnelle en 2010-2011 afin de combler les besoins imm�diats des Ha�tiens touch�s par le s�isme. En appuyant des partenaires tels que la Croix-Rouge canadienne et Aide � l'enfance, l'Agence a permis la construction de 1 800 abris temporaires, la distribution de trousses scolaires � plus de 28 000 enfants et la prestation de services d'aide m�dicale, d'approvisionnement en eau et d'assainissement d'urgence, ainsi que la distribution d'aide alimentaire aux personnes touch�es par le s�isme. L'ACDI a aussi vers� 8,5 millions de dollars pour lutter contre l'�pid�mie de chol�ra, contribuant ainsi � l'intervention internationale qui a permis une r�duction du taux de mortalit� caus� par la maladie de 9 % � 1,6 %.
Pendant l'ann�e, l'ACDI a revu sa programmation et l'a adapt�e pour r�pondre aux besoins urgents, tout en assurant qu'elle �tait align�e sur le Plan d'action du gouvernement d'Ha�ti, les priorit�s strat�giques de la Commission int�rimaire pour la reconstruction d'Ha�ti (CIRH), et les priorit�s th�matiques de l'Agence, � savoir, la croissance �conomique durable, la s�curit� alimentaire et les enfants et les jeunes. L'Agence a r�pondu rapidement au contexte toujours changeant en Ha�ti en dosant les interventions � court terme et � long terme de mani�re � contribuer � la prosp�rit� et � la stabilit� du pays.
Les engagements pris par le Canada � la suite du s�isme, tout comme le programme quinquennal de l'Agence (2006-2011) pour Ha�ti, ont permis d'atteindre un certain nombre de r�sultats, entre autres :
Redressement et reconstruction
Le s�isme survenu en janvier 2010 en Ha�ti a d�truit ou endommag� d'importantes infrastructures gouvernementales. Le soutien financier de l'ACDI a permis de construire trois installations temporaires qui ont fourni un lieu de travail � 300 fonctionnaires et permis aux minist�res de la Sant� et de l'Agriculture de reprendre leurs activit�s ainsi que d'abriter la CIRH.
Le projet de relance de la production agricole et s�curit� alimentaire, mis en œuvre par Oxfam-Qu�bec, a augment� le rendement agricole et les revenus de 80 000 familles du milieu agricole (approximativement 400 000 personnes) dans 15 collectivit�s. Ainsi, le pourcentage des b�n�ficiaires touch�s par l'ins�curit� alimentaires dans ces collectivit�s a grandement chut�, passant de 25 % � 14 % en 2010. Ce projet, ainsi que d'autres initiatives entreprises par la communaut� internationale � la suite de la crise alimentaire de 2008, a men� � une diminution des r�percussions nuisibles sur la s�curit� alimentaire de l'exode vers les r�gions � la suite du s�isme.
� l'�chelon national, les travaux d'infrastructure routi�re ont permis d'am�liorer l'acc�s aux services et ont cr�� de nouvelles possibilit�s d'emplois et de revenus pour les populations mal desservies. L'Agence a collabor� avec la Banque interam�ricaine de d�veloppement pour remettre en �tat un tron�on d'une autoroute r�gionale qui dessert approximativement 180 000 habitants du Nord d'Ha�ti, permettant ainsi de r�duire la dur�e du trajet de quatre heures � seulement une heure, et par ce fait, de r�duire les pertes apr�s les r�coltes et d'augmenter l'acc�s aux march�s. Il s'agit d'une nette am�lioration dans un pays o� une grande proportion (de 30 % � 40 %) de la production agricole est perdue � cause de la faiblesse de l'infrastructure de transport et d'entreposage.
La contribution globale de l'ACDI, ainsi que le soutien d'autres donateurs, a permis � plus de 800 000 personnes d�plac�es (soit plus de la moiti�) de quitter les camps dans le courant de l'ann�e, en cr�ant des conditions favorables au r�tablissement, � la reprise du service d'�lectricit� dans 95 % des zones approvisionn�es avant le s�isme et � la tenue d'�lections.
� titre de donateur important � Ha�ti, le Canada est repr�sent� � la CIRH) et du Fonds de reconstruction d'Ha�ti. Par sa participation active et strat�gique � ces deux institutions, le Canada travaille en �troite collaboration avec le gouvernement d'Ha�ti et la communaut� internationale pour veiller � ce que l'attribution des fonds pour la reconstruction d'Ha�ti soit efficace, transparente et responsable.
Appui au renforcement de la capacit� institutionnelle et � l'efficacit� de l'aide
Apr�s le s�isme, le Canada a �t� l'un des premiers donateurs � fournir un appui financier et technique au lancement et aux activit�s de la Commission int�rimaire pour la CIRH. L'ACDI a financ� l'achat d'�quipement et de fournitures de bureau, le processus de recrutement pour les postes de direction et l'affectation temporaire de personnel de gestion et de soutien au besoin.
Les autorit�s gouvernementales ont acquis et mis en application les outils et les techniques pour les communications officielles dans les situations d'urgence � la suite de la formation donn�e dans le cadre du projet de renforcement de la gestion publique ex�cut� par l'�cole nationale d'administration publique (ENAP). La capacit� � �laborer une strat�gie de communication et � cr�er un bassin de ressources humaines pour r�pondre aux situations d'urgence a permis au pr�sident et aux autorit�s du minist�re de l'Int�rieur et des Collectivit�s territoriales (y compris la Direction de la protection civile) de diffuser des messages essentiels pendant la crise du chol�ra. Ces outils et ces ressources pourraient se r�v�ler utiles au cours de la prochaine saison des ouragans ou de toute autre situation d'urgence dans l'avenir.
Compte tenu de son apport � l'am�lioration de la gouvernance dans la gestion des syst�mes d'information sur la sant� et la surveillance �pid�miologique, le projet Appui � la lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH/sida (PALIH II) a permis aux centres de sant� communautaire dans l'Artibonite et aux autorit�s sanitaires d�partementales d'�tre parmi les premiers � d�celer la pr�sence de l'�pid�mie de chol�ra et � alerter les autorit�s ha�tiennes.
Le projet de modernisation du registre civil en Ha�ti, mis en oeuvre par l'Organisation des �tats am�ricains, a contribu� � un registre plus s�r, complet et accessible. Gr�ce aux 4,8 millions d'Ha�tiens qui ont re�u une carte d'identit� nationale, ce qui repr�sente 85 % de la population adulte, un plus grand nombre de citoyens ont eu la chance de voter aux r�centes �lections.
En 2010-2011, la capacit� de l'ACDI de contribuer � des r�sultats � long terme � Ha�ti a �t� restreinte en raison du s�isme qui a affaibli un �tat d�j� faible, aggrav� l'instabilit� politique et socio-�conomique et augment� la vuln�rabilit� aux catastrophes naturelles. Pour augmenter l'efficacit� de l'engagement de l'ACDI dans les �tats fragiles comme Ha�ti, la programmation devrait :
Vous trouverez plus de pr�cisions sur les progr�s du Canada en Ha�ti.
Cette activit� de programme vise � s'attaquer � la pauvret� envahissante dans les pays qui ont un revenu national brut (RNB) annuel par habitant �quivalent � 935 dollars am�ricains ou moins (donn�es de 2007). Pour y arriver, il faut un engagement en faveur de l'aide au d�veloppement � long terme qui appuie les priorit�s nationales d'un nombre restreint de pays � faible revenu, ainsi que des programmes aupr�s d'institutions r�gionales qui traitent d'enjeux transfrontaliers. Le soutien de l'ACDI vise � aider ces pays � atteindre leurs objectifs prioritaires en mati�re de d�veloppement, qui diff�rent selon le pays et la r�gion. Les programmes visent � r�duire la pauvret� et � multiplier les d�bouch�s �conomiques. Ils se concentrent dans des domaines comme les soins de sant� de base et l'�ducation primaire pour les enfants et les jeunes, la s�curit� alimentaire, la croissance �conomique durable (source de revenus pour les familles et de recettes fiscales pour le gouvernement) et les fondements d'une saine gouvernance.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
811 636 000 $ | 1 128 110 779 $ | 890 074 740 $ |
R�sultats escompt�s | Indicateurs de rendement | Cibles | �tat d'avancement |
---|---|---|---|
Acc�s am�lior� des femmes, des hommes et des enfants aux services cl�s et aux possibilit�s �conomiques | Preuve d'un acc�s am�lior� aux services cl�s et aux possibilit�s �conomiques gr�ce aux initiatives financ�es par l'ACDI | S.O. | Presque enti�rement atteint |
Responsabilisation et efficacit� accrues des institutions qui r�pondent aux besoins et aux aspirations des femmes, des hommes et des enfants |
�valuation des politiques et des institutions nationales pour chaque pays � faible revenu Preuve des am�liorations strat�giques et des capacit�s accrues d�coulant des initiatives financ�es par l'ACDI |
S.O. | Presque enti�rement atteint |
Explication des �carts : Le total des autorisations comprend les autorisations restantes de 433 millions de dollars pour faire gr�ce d'un montant jusqu'� concurrence de 449 millions de dollars que doit le gouvernement de la R�publique islamique du Pakistan relativement � des ententes de pr�t, dans la mesure o� il ferait des investissements qualifi�s dans le domaine de l'�ducation, alors que les d�penses connexes r�elles � ce chapitre ne sont que de 49 millions de dollars. L'augmentation des d�penses r�elles est �galement attribuable au financement suppl�mentaire fourni par le gouvernement du Canada pour l'Initiative de Muskoka pour la sant� des m�res, des nouveau-n�s et des enfants (SMNE).
L'investissement de l'ACDI dans les pays � faible revenu vise � s'attaquer � la pauvret� envahissante. Les pays cibl�s qui sont des pays � faible revenu sont : le Bangladesh, l'�thiopie, le Ghana, le Mali, le Mozambique, le Pakistan, le S�n�gal, la Tanzanie et le Vietnam. Lors du Sommet du G-8 � Muskoka en juin 2010, cinq de ces pays � faible revenu (Bangladesh, �thiopie, Mali, Mozambique et Tanzanie) ont �t� s�lectionn�s comme pays prioritaires par le Canada pour mettre en œuvre les programmes sur la sant� des m�res, des nouveau-n�s et des enfants. Des efforts consid�rables ont �t� d�ploy�s au cours de la derni�re ann�e financi�re pour respecter cet engagement et ces efforts ont port� leurs fruits. Ln grand nombre de projets ont �t� �labor�s par le personnel sur le terrain et � l'administration centrale de l'ACDI, approuv�s par la ministre et sont en cours d'ex�cution. Au 31 mars 2011, 475,5 millions de dollars avaient �t� annonc�s publiquement et 149 millions de dollars avaient �t� d�caiss�s.
Acc�s am�lior� des femmes, des hommes et des enfants aux services cl�s et aux possibilit�s �conomiques
Dans les pays � faible revenu, l'ACDI a ax� ses efforts sur des initiatives qui ont des retomb�es directes sur les collectivit�s pauvres et plus pr�cis�ment sur celles qui peuvent profiter d'occasions cibl�es d'am�liorer les conditions de vie de la population. De concert avec des pays partenaires, l'ACDI a entrepris des activit�s qui s'inscrivent dans trois th�mes prioritaires : les enfants et les jeunes (p. ex. l'am�lioration des soins de sant� et de l'�ducation), la s�curit� alimentaire (p. ex. l'am�lioration de la productivit� agricole) et la croissance �conomique durable (p. ex. la formation professionnelle cibl�e).
L'�valuation du programme du S�n�gal de 2001 � 2010 s'est pench�e sur le rendement global et les r�sultats des activit�s de l'ACDI au S�n�gal. Pendant la p�riode vis�e par l'�valuation, les d�caissements de l'ACDI au S�n�gal ont totalis� environ 350 millions de dollars.
L'�valuation a constat� que le programme du S�n�gal a en r�gle g�n�rale �t� pertinent, notamment dans l'�ducation, l'entrepreneuriat rural et le microfinancement, ainsi que la gouvernance. Son rendement a donn� enti�re satisfaction par rapport aux crit�res d'�valuation. Le programme aurait pu �tre plus efficace s'il avait exploit� les possibilit�s de synergie entre les divers secteurs et m�canismes d'ex�cution. L'adoption graduelle mais constante des approches-programmes par l'ACDI dans le domaine de l'�ducation a transform� l'architecture de la prestation de l'aide canadienne au S�n�gal et � ce titre, le Canada s'est impos� comme chef de file dans le secteur de l'�ducation au S�n�gal.
L'ACDI a reconnu que les institutions qui fournissent les services dans les pays en d�veloppement doivent d�montrer des comportements qui donnent des preuves concr�tes de l'importance d'un gouvernement responsable et d�mocratique � tous les �chelons. Voici des exemples :
La prestation de l'aide au d�veloppement dans des r�gions conservatrices sur le plan culturel pr�sente des d�fis, surtout lorsque ce conservatisme est combin� � l'ins�curit�. Au Pakistan, l'ACDI travaille avec des organisations locales de la soci�t� civile de premier plan pour fournir une aide au d�veloppement qui tient compte des traditions culturelles locales plut�t que de les combattre. Le changement sera plus lent et beaucoup plus graduel dans ce contexte, mais la prise en charge par la collectivit� et la durabilit� � long terme des initiatives de d�veloppement sera consid�rablement accrue.
Cette activit� de programme vise � s'attaquer aux probl�mes particuliers v�cus par les pays ayant un RNB annuel par habitant sup�rieur � 935 dollars am�ricains, mais inf�rieur � 11 455 dollars am�ricains (donn�es de 2007). Pour y arriver, il faut fournir une aide strat�gique � un nombre restreint de pays � revenu interm�diaire et ex�cuter des programmes aupr�s d'institutions r�gionales qui traitent d'enjeux transfrontaliers. Les besoins de ces pays varient consid�rablement et l'ACDI adapte sa programmation en cons�quence. Il s'agit principalement d'intervenir dans des secteurs strat�giques li�s � leurs priorit�s nationales afin de favoriser la croissance �conomique durable et de renforcer la capacit� � fournir des services sociaux, ainsi que d'�tablir des institutions d�mocratiques et responsables.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
14 Les d�penses r�elles sont tir�es des comptes publics et sont rajust�es pour tenir compte des revenus non disponibles et des services re�us � titre gracieux afin d'�tre comparables aux d�penses pr�vues; cependant, les autorisations n'ont pas �t� rajust�es pour tenir compte des revenus non disponibles et des services re�us � titre gracieux. | ||
430 573 000 $ | 320 404 077 $ | 321 050 289 $12 |
R�sultats escompt�s | Indicateurs de rendement | Cibles | �tat d'avancement |
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Participation des citoyens et capacit� institutionnelle � appuyer les progr�s �conomiques et sociaux renforc�es |
�valuation des politiques et des institutions nationales pour chaque pays � revenu interm�diaire Preuve des r�formes des institutions publiques d�coulant des initiatives financ�es par l'ACDI |
S.O. | Presque enti�rement atteint |
Explication des �carts : La r�duction des d�penses par rapport aux projets initiaux correspond � une r�affectation des fonds � l'interne pour r�pondre aux nouvelles priorit�s de l'Agence et du gouvernement.
L'aide au d�veloppement de l'ACDI dans les pays � revenu interm�diaire s'attaque aux probl�mes particuliers que les pays doivent r�soudre pour atteindre l'autonomie. Cette activit� de programme englobe sept pays et r�gions cibl�s : la Bolivie, les Cara�bes, la Colombie, le Honduras, l'Indon�sie, le P�rou et l'Ukraine.
Des progr�s importants ont �t� r�alis�s en 2010-2011 afin d'atteindre les objectifs nationaux de d�veloppement dans des domaines comme la sant� et l'�ducation dans le cadre du th�me prioritaire � Les enfants et les jeunes �. Des progr�s ont �galement �t� constat�s en mati�re de soutien � la s�curit� alimentaire et � la croissance �conomique ainsi que dans l'am�lioration de la gouvernance d�mocratique.
L'ACDI a �galement cherch� � renforcer la participation des citoyens et la capacit� institutionnelle pour favoriser la croissance sociale et �conomique. Des indicateurs de rendement s�lectionn�s servent � v�rifier si des r�sultats sont atteints dans ce domaine; ce sont les �valuations des politiques et des institutions nationales pour chaque pays � revenu interm�diaire, �labor�es et r�alis�es par la Banque mondiale, et les r�formes des institutions publiques qui d�coulent des initiatives financ�es par l'ACDI.
La programmation de l'ACDI dans certains pays a cibl� des �l�ments du contexte social et �conomique qui ont la possibilit� d'apporter des am�liorations importantes aux conditions de vie des citoyens. Ces projets sont per�us comme levier pour amener des am�liorations plus vastes dans la soci�t� et favoriser une plus grande �galit� et de meilleures possibilit�s pour l'ensemble des citoyens. �tant donn� que chaque pays a des caract�ristiques uniques, les projets de l'ACDI qui cherchent � avoir cet effet de levier sont tr�s vari�s. La r�ussite de ces initiatives, fond�es sur les besoins d�finis par le pays partenaire, continue de d�montrer l'importance d'une approche dirig�e par le pays lui-m�me.
De nombreux pays � revenu interm�diaire n'ont pas la capacit� institutionnelle suffisante pour g�rer des progr�s sociaux et �conomiques durables. Toutefois, l'ACDI a collabor� avec succ�s avec certains pays pour renforcer leurs principales institutions.
Un dialogue sur les politiques bien �toff� et pourvu en ressources est un �l�ment cl� pour faire progresser les objectifs de d�veloppement. Les relations de confiance avec les autorit�s locales sont particuli�rement importantes lorsqu'il faut r�soudre des probl�mes qui surviennent dans les investissements de d�veloppement. Par contre, dans presque toutes les cultures, l'�tablissement de ces relations exige du temps. La r�ticence � communiquer de l'information n�gative � des personnes de l'ext�rieur ne peut �tre surmont�e que lorsque les repr�sentants des donateurs peuvent �tablir des relations sur quelques ann�es.
Cette activit� de programme d�finit la politique de d�veloppement international au Canada et dans le monde � l'appui des orientations strat�giques de l'ACDI, ainsi que les objectifs et les engagements plus larges du Canada en mati�re d'aide internationale. Par ailleurs, elle favorise la coop�ration avec des organisations multilat�rales et internationales afin d'atteindre deux objectifs : contribuer efficacement � l'obtention des r�sultats de d�veloppement, et influer sur les politiques, la planification, les orientations strat�giques et la gouvernance organisationnelle, dans le but d'obtenir de meilleurs r�sultats de d�veloppement.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
961 969 000 $ | 1 107 529 078 $ | 1 078 059 884 $ |
R�sultats escompt�s | Indicateurs de rendement | Cibles | �tat d'avancement |
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Influence accrue en mati�re de politiques sur la sc�ne nationale et internationale |
Preuve de l'influence accrue du Canada (p. ex. sommets du G-8, CAD de l'OCDE, m�dias) pour faire valoir son point de vue sur le d�veloppement international Int�gration des consid�rations li�es au d�veloppement dans les autres politiques canadiennes qui ont une incidence sur le d�veloppement (p. ex. politique �trang�re, d�fense, environnement et immigration) |
S.O. | Presque enti�rement atteint |
Efficacit� accrue du Canada en mati�re de coop�ration au d�veloppement gr�ce � une collaboration avec des organisations multilat�rales et internationales en vue de r�soudre les probl�mes de coop�ration mondiale | Preuve de l'efficacit� accrue de l'ACDI gr�ce � sa collaboration avec des organisations multilat�rales et internationales | S.O. | Presque enti�rement atteint |
Explication des �carts : L'augmentation des d�penses r�elles par rapport aux d�penses pr�vues correspond principalement aux fonds suppl�mentaires re�us pour les programmes sur les changements climatiques et la mise en place de l'Initiative de Muskoka sur la sant� des m�res, des nouveau-n�s et des enfants.
En 2010-2011, l'ACDI a poursuivi ses efforts pour travailler en faveur de l'int�gration des points de vue sur le d�veloppement aux autres politiques du gouvernement du Canada, y compris sur la d�fense, le commerce, l'environnement et l'immigration. L'ACDI a travaill� avec ses partenaires mondiaux pour renforcer et soutenir le nouveau paradigme mondial sur le d�veloppement, qui adopte une conception plus vaste du d�veloppement, et avec nos partenaires canadiens pour promouvoir la coh�rence des politiques afin de g�rer nos ressources d'aide d'une mani�re efficace et responsable pour atteindre des r�sultats de d�veloppement significatifs et durables, qui cadrent avec les int�r�ts et les priorit�s du Canada.
Le Canada a fait preuve de leadership sur les questions de sant� mondiale en 2010-2011 en profitant de son r�le de pr�sident du G-8 pour lancer l'Initiative de Muskoka (d�crite � la section 1 du pr�sent rapport). L'Initiative contribuera � renforcer les syst�mes de sant� nationaux dans les pays en d�veloppement, de mani�re � ce qu'ils puissent assurer toute la gamme des soins requis avant et pendant la grossesse, � l'accouchement, pendant la p�riode postnatale et tout au long de la petite enfance. Le Canada a accord� une grande importance � la reddition de comptes dans la conception de l'Initiative de Muskoka et a insist� pour que tous les engagements financiers pris au titre de l'Initiative repr�sentent des fonds nouveaux et suppl�mentaires.
Le Canada a engag� 1,1 milliard de dollars en nouveaux fonds en faveur de l'Initiative de Muskoka en plus de maintenir 1,75 milliard de dollars en financement existant, pour un total de 2,85 milliards de dollars, dans le but d'am�liorer la sant� des m�res, des nouveau-n�s et des enfants au cours des cinq prochaines ann�es. Les programmes du Canada dans le cadre de l'Initiative de Muskoka se concentrent sur trois volets : le renforcement des syst�mes de sant�, la r�duction du fardeau des maladies et l'am�lioration de la nutrition. En tout, 80 % des fonds seront achemin�s vers l'Afrique subsaharienne. En plus de l'appui aux partenaires multilat�raux et canadiens, le Canada a accord� la priorit� � dix pays pour l'aide bilat�rale : l'Afghanistan, le Bangladesh, l'�thiopie, Ha�ti, le Malawi, le Mali, le Mozambique, le Nig�ria, le Soudan du Sud et la Tanzanie.
Le Canada a �galement favoris� l'am�lioration de la reddition de comptes en dirigeant, dans le cadre de la pr�sidence du G-8, le premier rapport du G-8 sur la responsabilisation. Le rapport a �t� un exercice de r�flexion qui a donn� un aper�u des effets des engagements r�cents pris par le G-8 dans le domaine du d�veloppement. Le G-8 a aussi insist� sur l'importance des rapports r�guliers sur les progr�s r�alis�s dans la mise en œuvre des engagements.
L'Initiative de Muskoka a donn� une impulsion essentielle � la Strat�gie mondiale pour la sant� des m�res et des enfants du Secr�taire g�n�ral de l'ONU (Strat�gie mondiale), une initiative � intervenants multiples qui a d�bouch� sur des engagements estim�s � 40 milliards de dollars en mati�re de politiques, de prestation de services et de finances de la part de tous les partenaires. Le Canada a consolid� davantage son r�le de chef de file en mati�re de responsabilisation en copr�sidant, avec l'OMS et le Rwanda, le Groupe de travail sur la responsabilisation de la Strat�gie mondiale.
En raison du leadership dont le Canada a fait preuve tout au long de 2010, on a demand� au premier ministre Stephen Harper de copr�sider la Commission de l'information et de la responsabilisation en mati�re de la sant� de la femme et de l'enfant de l'ONU avec le pr�sident de la Tanzanie, Jakaya Kikwete. La Commission a marqu� une �tape cruciale pour ce qui est de faire avancer la Strat�gie mondiale et de veiller � ce que les engagements pris pour am�liorer la sant� des femmes et des enfants donnent de v�ritables progr�s.
L'ACDI a collabor� � une recherche importante sur l'incidence des politiques dans d'autres domaines que l'aide au d�veloppement en collaborant avec des organismes canadiens de premier plan (tels que l'Institut Nord-Sud), des universit�s canadiennes (dont l'Universit� de la Colombie-Britannique) et des groupes de r�flexion internationaux (dont le Centre pour le d�veloppement mondial).
En �tablissant des relations et en renfor�ant les partenariats avec divers pays d'optique commune, l'ACDI a pu accro�tre son influence sur les orientations de politique � l'�tranger et contribuer � l'obtention de r�sultats concrets sur le terrain.
Des progr�s importants ont �t� r�alis�s afin d'atteindre les objectifs nationaux de d�veloppement dans des domaines comme la sant� et l'�ducation. Par exemple, en Bolivie, on a observ� une r�duction de 53 % de la mortalit� des enfants de moins de cinq ans attribuable � la malnutrition grave, une augmentation de 33 % du nombre d'enfants qui re�oivent des compl�ments en micronutriments et une augmentation de 73 % du nombre d'enfants qui re�oivent un traitement au zinc pour soigner la diarrh�e. Des progr�s ont �galement �t� constat�s en mati�re de soutien � la s�curit� alimentaire et � la croissance �conomique ainsi que dans l'am�lioration de la gouvernance d�mocratique. Dans le programme r�gional des Cara�bes, des progr�s consid�rables ont �t� r�alis�s pour renforcer les institutions et les capacit�s afin de mieux g�rer les finances publiques et la dette, ce qui permet aux pays de la r�gion d'�changer des le�ons retenues.
Le financement multilat�ral de l'ACDI est fortement concentr�, car environ 95 % de l'appui institutionnel � long terme va � 15 organisations multilat�rales et mondiales. En 2008 et en 2009, l'ACDI a entrepris un examen exhaustif de son portefeuille multilat�ral pour �valuer le rendement de ses partenaires et leur pertinence par rapport aux priorit�s du gouvernement du Canada.
Le gouvernement du Canada est r�solu � optimiser l'efficacit� de son aide internationale gr�ce � une concentration, � une efficience et � une responsabilisation accrues. Il s'agit entre autres de faire en sorte que les programmes et les partenariats multilat�raux et mondiaux de l'ACDI contribuent efficacement � l'obtention de r�sultats concrets sur le terrain et qu'ils soient conformes aux priorit�s du Canada en mati�re d'aide internationale.
En 2010-2011, l'ACDI a r�dig� sa premi�re Strat�gie sur l'efficacit� de l'aide multilat�rale (SEAM), accompagn�e de strat�gies institutionnelles pour orienter sa collaboration avec ses 18 partenaires multilat�raux cl�s. L'objectif de cette strat�gie est d'accro�tre l'efficacit� de la programmation multilat�rale de l'ACDI. Le r�sum� des strat�gies a �t� affich� par la suite dans le site Web de l'ACDI.
Les organisations multilat�rales et mondiales sont des acteurs cl�s dans les efforts d�ploy�s par le Canada pour accro�tre l'efficacit� de l'aide, am�liorer les conditions de vie de la population dans un vaste �ventail de pays en d�veloppement et de secteurs, fournir de l'aide dans les situations d'urgence et traiter les probl�mes complexes des �tats fragiles.15 Les organisations multilat�rales et mondiales ont �galement un r�le important � jouer dans l'ex�cution des programmes g�ographiques bilat�raux de l'ACDI et d'autres organismes donateurs. Par cons�quent, les efforts d�ploy�s par l'ACDI pour accro�tre l'efficacit� de l'aide multilat�rale apportent des avantages � l'ensemble du programme d'aide du Canada. Pour orienter les relations strat�giques de l'ACDI avec ses 18 partenaires multilat�raux cl�s, l'ACDI prend des mesures pour mettre en œuvre les quatre objectifs g�n�raux suivants :
L'ACDI est demeur�e un membre influent du R�seau d'�valuation du rendement des organisations multilat�rales (MOPAN). L'ACDI et les autres organismes donateurs qui participent au MOPAN �valuent l'efficacit� des organisations multilat�rales en utilisant la m�thode de � l'approche commune �, qui examine syst�matiquement l'efficacit� interne des organisations multilat�rales en se concentrant sur l'efficacit� organisationnelle. En 2010, les activit�s de quatre organisations multilat�rales, � savoir la Banque asiatique de d�veloppement, le Fonds international de d�veloppement agricole, le Fonds des Nations Unies pour la population et l'Organisation mondiale de la Sant�, ont �t� �valu�es dans dix pays en d�veloppement. Les rapports sont d�sormais publi�s dans le site Web du MOPAN16.
L'ACDI fournit un appui institutionnel � long terme � la Banque canadienne de grains, l'un de ses deux principaux partenaires d'aide alimentaire. Une �valuation effectu�e en 2010-2011 a �t� en grande partie favorable et a conclu que la Banque a fait des progr�s importants en vue d'atteindre ses r�sultats dans tous les aspects de sa programmation et a contribu� aux objectifs de l'ACDI en mati�re de s�curit� alimentaire. L'�valuation a �galement soulign� le besoin de mieux int�grer l'�galit� entre les sexes � la programmation de l'organisme et d'�tablir de meilleurs rapports sur les r�sultats.
Le Canada appuie �nergiquement la r�forme des Nations Unies, qui contribuera � renforcer la capacit� de l'ONU � faire face � de nouvelles exigences et � fournir des services essentiels de la mani�re la plus efficace. L'ACDI a continu� de jouer un r�le constructif pour renforcer le syst�me des Nations Unies afin d'am�liorer les r�sultats et de r�duire la pauvret�. Par exemple, le Canada a �t� l'un des premiers donateurs � appuyer l'initiative des Nations Unies � Unis dans l'action � et est le quatri�me donateur en importance � cette initiative. Jusqu'� maintenant, huit pays collaborent avec des institutions cl�s des Nations Unies pour appliquer l'approche � titre de projet pilote, en cherchant de nouveaux moyens d'accro�tre les effets du syst�me des Nations Unies sur le d�veloppement au moyen de programmes plus coh�rents, dirig�s par les pays, et de diminuer les frais g�n�raux � long terme dans le syst�me des Nations Unies.
L'ACDI a pris diverses mesures pour am�liorer la coordination et la reddition de comptes de son aide humanitaire en 2010-2011, notamment en fournissant un appui institutionnel � long terme au Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH) des Nations Unies, ainsi qu'en versant des fonds qui n'avaient pas �t� affect�s � une fin particuli�re � d'autres grandes organisations humanitaires.
La complexit� du syst�me multilat�ral et la diversit� des partenaires multilat�raux et mondiaux de l'ACDI posent un d�fi � la capacit� du Canada � g�rer ses relations strat�giques avec ces organisations d'une mani�re coh�rente et coordonn�e. Par cons�quent, il importe d'�noncer les attentes de l'ACDI � l'�gard de ces relations en se fondant non seulement sur les objectifs g�n�raux de l'ACDI, mais aussi sur le contexte propre � chaque partenaire.
Gr�ce au soutien de l'ACDI et d'autres intervenants et donateurs, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a permis de :
Entre 2008 et 2011, gr�ce au soutien de l'ACDI et d'autres donateurs, la Banque africaine de d�veloppement a permis de :
Cette activit� de programme vise � appuyer les initiatives d'organisations canadiennes r�alis�es � l'�tranger, � promouvoir le d�veloppement international au Canada et � informer la population canadienne. L'ACDI y parvient en cofinan�ant une gamme d'OSC canadiennes et d'autres partenaires (municipalit�s, coll�ges, universit�s, etc.) par l'entremise de divers m�canismes d'ex�cution. Ensuite, ces organisations �tablissent des partenariats avec leurs homologues de la soci�t� civile dans les pays en d�veloppement et avec les gouvernements et le secteur priv� afin de renforcer leur capacit� � ex�cuter des programmes et � fournir des services qui appuient le r�sultat strat�gique de l'ACDI. L'engagement du public au Canada est r�alis� par l'entremise d'activit�s d'�ducation et de diffusion men�es par des organisations non gouvernementales canadiennes, des �tablissements d'enseignement, des syndicats et des associations professionnelles, et au moyen des efforts d�ploy�s par l'ACDI pour rejoindre le grand public.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
17 Les d�penses r�elles sont tir�es des comptes publics et sont rajust�es pour tenir compte des revenus non disponibles et des services re�us � titre gracieux afin d'�tre comparables aux d�penses pr�vues; cependant, les autorisations n'ont pas �t� rajust�es pour tenir compte des revenus non disponibles et des services re�us � titre gracieux. | ||
296 863 000 $ | 250 856 574 $ | 251 493 972 $15 |
R�sultats escompt�s | Indicateurs de rendement | �tat d'avancement |
---|---|---|
Participation plus efficace des OSC aux activit�s de d�veloppement international |
Pourcentage des partenaires des pays en d�veloppement qui mentionnent que les projets et les programmes des partenaires canadiens sont de plus en plus align�s sur leurs besoins de d�veloppement durable. Notation moyenne pour l'int�gration de l'�galit� entre les sexes et la viabilit� de l'environnement dans les propositions des partenaires. |
Partiellement r�alis� : L'ACDI a modernis� sa programmation avec les OSC en 2010 pour mettre l'accent sur l'atteinte de r�sultats de d�veloppement compatibles avec les priorit�s de d�veloppement locales. Les partenaires des pays en d�veloppement pr�cisent la mesure dans laquelle les propositions de projet s'alignent sur leurs besoins de d�veloppement lors de la pr�sentation de demandes de propositions. Il est trop t�t pour mesurer si les projets pr�vus r�alisent des r�sultats qui sont harmonis�s. Partiellement r�alis� : Toutes les propositions s�lectionn�es en vue d'un financement doivent atteindre une norme minimale en mati�re d'int�gration de l'�galit� entre les sexes et de la viabilit� de l'environnement, et les aspects � am�liorer doivent �tre corrig�s avant de conclure une entente de financement. Partiellement r�alis� : Il est trop t�t pour mesurer si l'int�gration pr�vue donne des r�sultats durables. |
Sensibilisation accrue des Canadiens et plus grande participation de ceux-ci aux initiatives de d�veloppement | Valeur des ressources humaines et financi�res mobilis�es par les partenaires canadiens | Partiellement r�alis� : Le nombre d'activit�s d'information a augment� et le nouveau processus d'appel de propositions a encourag� de nombreuses organisations � demander un financement. Cependant, l'ACDI n'a pas encore �tabli de donn�es de base afin de mesurer s'il y a eu augmentation de la valeur des ressources humaines et financi�res mobilis�es. |
Explication des �carts
Les �carts entre les d�penses pr�vues en 2010-2011 et les d�penses r�elles sont principalement attribuables � la modernisation des programmes de partenariat et aux ressources suppl�mentaires re�us pour l’appel de propositions pour la reconstruction en Ha�ti.
Dans le cadre de son programme d'efficacit� de l'aide, l'ACDI a annonc� en juillet 2010 la modernisation de sa Direction g�n�rale du partenariat canadien pour cr�er la Direction g�n�rale des partenariats avec les Canadiens (DGPC). Ce changement de nom a permis � l'ACDI de r�affirmer l'importance des partenariats avec les organisations de la soci�t� civile canadienne dans le domaine du d�veloppement international et a instaur� une nouvelle approche pour mobiliser les citoyens et les organisations sur le d�veloppement international. Les nouveaux programmes visent trois grands objectifs : rationaliser la DGPC en tant que pilier principal de la prestation de l'aide aux pauvres dans les pays en d�veloppement, obtenir des retomb�es concr�tes de ses activit�s de sensibilisation du public canadien et faire en sorte que les partenaires et les projets les plus m�ritoires obtiennent du financement. Le Programme des partenaires pour le d�veloppement et le Programme Citoyens du monde sont les principaux m�canismes pour concr�tiser cette approche.
Pour accro�tre l'efficacit� de sa programmation, la DGPC a encourag� les partenaires canadiens � cibler leurs efforts en travaillant dans un plus petit nombre de pays et � se concentrer sur les priorit�s th�matiques. En juillet 2010, la DGPC s'est engag�e � diriger au moins la moiti� du financement de la direction g�n�rale vers les 20 pays cibl�s par l'ACDI tandis que le reste des fonds sera d�caiss� dans les autres pays admissibles � l'APD dans lesquels le Canada assure une pr�sence. Au moins 80 % du financement vers� par la DGPC doit appuyer les trois priorit�s th�matiques de l'Agence tandis que le reste des fonds peut �tre utilis� pour appuyer la programmation � l'ext�rieur des priorit�s th�matiques lorsque les besoins l'exigent. En 2010-2011, la DGPC a d�caiss� 37,5 % des fonds dans les pays cibl�s, une augmentation par rapport au niveau de 2009—2010 qui �tait de 34.5 %. La DGPC a aussi d�caiss� 80 % sur les priorit�s th�matiques de l'ACDI, une augmentation par rapport au niveau de 2009—2010 qui �tait de 77 %. Ces r�sultats tiennent compte de la transition vers une approche plus cibl�e qui a commenc� au cours de la deuxi�me moiti� de 2010-2011.
L'ACDI a �galement instaur� des m�canismes de financement pour appuyer des partenaires qui obtiennent un rendement �lev�. La DGPC est pass�e d'un syst�me de r�ception permanent de demandes de propositions � un processus d'appel de propositions afin de d�terminer, au moyen d'un processus d'analyse exigeant, les partenaires et les projets qui ont le plus de possibilit�s de r�aliser des r�sultats de d�veloppement sur le terrain. L'ACDI favorise un plus grand alignement en s'assurant que les m�canismes de financement s'harmonisent avec les priorit�s de d�veloppement local et les besoins locaux en renforcement des capacit�s. Les propositions sont �valu�es en partie en fonction du degr� d'alignement sur les besoins locaux. Pour y arriver, l'analyse pr�voit une �valuation sur place par le personnel de l'ACDI sur le terrain et une �valuation rigoureuse du r�le de l'�galit� entre les sexes, de la durabilit� de l'environnement et de la gouvernance dans les propositions des partenaires. Les nouveaux m�canismes de la DGPC ont conserv� la caract�ristique distincte de la direction g�n�rale, qui est de miser sur la capacit� et la valeur ajout�e des organisations et des institutions canadiennes afin d'atteindre des retomb�es accrues et durables.
L'Association des coop�ratives du Canada (ACC) et D�veloppement International Desjardins (DID) ont fourni de l'assistance technique et de la microassurance � de petites et moyennes entreprises et � des institutions financi�res, des coop�ratives de cr�dit et des coop�ratives agricoles locales. Par cons�quent, au cours des quatre derni�res ann�es, 1,6 million de femmes ont b�n�fici� d'un acc�s accru � des services financiers et � des produits adapt�s offerts par les OSC partenaires de DID � l'�chelle locale. Onze nouvelles coop�ratives ont vu le jour et 34 784 femmes ont �t� touch�es (dont plus de 12 000 nouvelles membres) gr�ce � l'int�gration de la sexosp�cifit� dans tous les projets entrepris par l'ACC et � certains projets s'adressant express�ment aux femmes pour favoriser la mise sur pied de coop�ratives d'�pargne et de cr�dit dirig�es par des femmes. Les �pargnes d�tenues par les membres de sexe f�minin sont pass�es de 1 892 009 $ � 24 814 591 $.
Avec l'aide financi�re du Canada, le programme de Right to Play, qui vise, par le truchement du sport et du jeu, � d�velopper les comp�tences en leadership des jeunes et des enfants africains et � les sensibiliser aux enjeux sociaux, a contribu� � la hausse de 20 % du taux de pers�v�rance scolaire et de 50 % du taux d'inscription dans les �coles participantes du B�nin, du Ghana, du Lib�ria, du Mali et du Rwanda.
Le Canada a accru la participation des OSC locales et a fait la promotion de la d�mocratie, des institutions publiques responsables et de la primaut� du droit � Xai-Xai (Mozambique), par l'interm�diaire de la F�d�ration canadienne des municipalit�s (FCM). Les gains d'efficacit� r�alis�s dans les domaines de la gestion des terres et de la fiscalit� � l'aide du Syst�me d'information g�ographique (SIG) ont r�duit le temps qu'il faut pour les transferts de terrains commerciaux et la recherche immobili�re, passant de trois mois � moins de deux semaines.
L'ann�e 2010-2011 a �t� une ann�e de transition, car la DGPC et les organisations canadiennes tiraient des le�ons du nouveau processus d'appel de propositions. Au 31 mars 2011, toutes les propositions pour la reconstruction d'Ha�ti avaient �t� �valu�es, et les appels pour le Programme de partenariat de l'Initiative de Muskoka et les projets de plus de 2 millions de dollars ont �t� lanc�s et la periode de soumission s'est termin�e. En outre, l'appel pour les projets de moins de 2 millions de dollars a �t� lanc�.
Le recours � des �quipes d'�valuation a accru la rigueur et les occasions d'apprentissage r�ciproque du personnel de l'ACDI. Cette approche a permis � la DGPC de recommander les partenaires et les projets les plus m�ritoires, mais les difficult�s logistiques ont persist� lorsqu'un grand nombre de propositions ont d� �tre �valu�es dans un court laps de temps. Les questions li�es au nouveau processus d'appel de propositions ont fait ressortir la n�cessit� de pr�ciser les lignes directrices des programmes et les formulaires de demande, une d�marche qui est en cours.
De nombreuses propositions pr�sent�es � la DGPC d�montraient des faiblesses dans l'int�gration des th�mes transversaux, � savoir l'�galit� entre les sexes, la durabilit� de l'environnement et la gouvernance. En r�action, l'ACDI a actualis� sa formation en gestion ax�e sur les r�sultats pour les partenaires canadiens et a retenu la prestation de cette formation comme priorit� en 2011-2012. En outre, l'analyse technique des propositions par la DGPC d�termine des aspects que les partenaires doivent am�liorer et cette information est transmise aux promoteurs de projets retenus et non retenus.
En appuyant les activit�s de d�veloppement de la soci�t� civile canadienne, l'ACDI offre � des milliers de Canadiens la possibilit� de contribuer au programme d'aide internationale du Canada et, du m�me coup, facilite l'�tablissement de relations entre la population canadienne et les habitants des pays partenaires de l'ACDI, et favorise l'atteinte de r�sultats de d�veloppement concrets. Les activit�s de sensibilisation du public de l'ACDI ont encourag� un vaste �ventail de Canadiens � appuyer le d�veloppement international et � participer en tant que volontaires, stagiaires et observateurs �lectoraux.
Dans le cadre de la modernisation de la DGPC, le programme Citoyens du monde a �t� mis sur pied pour appuyer des initiatives de sensibilisation, d'�ducation, d'apprentissage et de participation des jeunes. L'ACDI a lanc� deux nouvelles initiatives pour cibler les jeunes ant�rieurement sous-repr�sent�s : l'initiative Stages internationaux pour les jeunes Autochtones et le projet pilote Initiative internationale de jumelage d'�coles.
Le Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ) de l'ACDI a aid� des organisations canadiennes � envoyer 574 stagiaires pour participer � des stages de six mois dans des pays en d�veloppement partenaires. De jeunes Canadiens de 19 � 30 ans ont acquis de l'exp�rience et des connaissances internationales, am�lior� leurs comp�tences professionnelles et approfondi leur compr�hension du d�veloppement international et leur engagement dans ce domaine.
L'ACDI a appuy� les volontaires canadiens par l'interm�diaire des organismes de coop�ration volontaire (OCV) qui ont envoy� 1 942 Canadiens � l'�tranger. Les volontaires, dont l'�ge variait entre 18 et 80 ans, ont travaill� de deux semaines � deux ans pour renforcer la capacit� des partenaires locaux.
Par l'interm�diaire de son Programme d'observation �lectorale multilat�rale, le Canada a envoy� 516 observateurs canadiens � 32 missions internationales d'observation des �lections dans 23 pays. L'appui � la Mission d'observation �lectorale conjointe en Ha�ti, parrain�e par l'Organisation des �tats am�ricains (OEA) et la CARICOM, a jou� un r�le crucial pour assurer un transfert du pouvoir relativement pacifique et d�mocratique.
Les activit�s de la 21e �dition de la Semaine du d�veloppement international (SDI) ont �t� annonc�es dans le programme de la SDI en ligne et, pour la premi�re fois, ont �t� accessibles au moyen du g�opositionnement. Les activit�s de la SDI ont rejoint des milliers de Canadiens, y compris un total de 118 000 personnes qui ont particip� � des activit�s financ�es par l'ACDI. Des dizaines de milliers de personnes ont pris part � d'autres activit�s de la SDI organis�es par des organismes partenaires. Ax�s sur la participation des jeunes, les sept Conseils provinciaux de coop�ration internationale ont organis� � l'�chelle du Canada une campagne pour les jeunes qui faisait appel aux m�dias traditionnels et aux nouveaux m�dias. Cette campagne a directement rejoint 24 000 Canadiens. Au total, 56 vid�os et articles pr�sentant de jeunes Canadiens qui contribuent � un monde meilleur ont �t� produits dans le cadre d'une campagne jeunesse financ�e par l'ACDI et organis�e par les conseils r�gionaux et provinciaux de coop�ration internationale.
Ha�ti
Au moyen de la participation de l'ACDI � trois foires commerciales et � 25 activit�s de diffusion dans l'ensemble du Canada, les Canadiens, y compris la diaspora ha�tienne et d'autres intervenants, ont �t� inform�s de l'appui de l'ACDI � Ha�ti. Les intervenants se sont d�plac�s en grand nombre pour mieux comprendre la mani�re dont ils pourraient participer � la prestation de l'aide internationale � Ha�ti.
Afghanistan
Kandahar � travers les yeux de jeunes Afghans 2010, une exposition de photos prises par 15 jeunes de la province de Kandahar en Afghanistan, a �t� pr�sent�e � Ottawa et � Washington, en plus de faire la tourn�e des �coles et d'autres endroits au Canada. Afghanistan360�, une exposition interactive multim�dia qui pr�sente un choix d'images et de vid�os qui illustrent l'engagement civil et militaire du Canada en Afghanistan, s'est d�plac�e dans toutes les r�gions du Canada.
Autres activit�s de diffusion
Le programme des conf�renciers de l'ACDI a permis de rejoindre des centaines de Canadiens en 2010-2011 au moyen de 21 activit�s organis�es dans divers �tablissements d'enseignement et ailleurs dans l'ensemble du Canada.
Le programme d'expositions de l'ACDI a contribu� � faciliter le dialogue avec les Canadiens et cherch� � les mobiliser au moyen d'activit�s sur place dans des collectivit�s de l'ensemble du Canada. En 2010-2011, 24 activit�s du programme d'expositions ont lieu, rejoignant des dizaines de milliers de Canadiens.
Utilisation des m�dias sociaux et d'autres m�dias participatifs
Plus de 3 200 profils de projets financ�s par l'ACDI, ainsi que les r�sultats qu'ils ont obtenus, ont �t� mis � la disposition des Canadiens dans la Banque de projets en ligne. L'ACDI administre �galement un compte Twitter au moyen duquel il a envoy� plus de 180 messages pour communiquer aux Canadiens des annonces de l'ACDI, des messages de la ministre, des r�sultats, des activit�s, des appels de propositions et des publications. Twitter s'est r�v�l� �tre un moyen rapide et efficace de rejoindre des milliers de Canadiens int�ress�s aux enjeux du d�veloppement et � l'ACDI, et un grand nombre de nos gazouillis quotidiens sont retransmis � un public plus vaste.
L'ACDI a �galement diffus� des vid�os sur ses priorit�s et ses r�sultats dans YouTube, en plus de publier une galerie de photos dans Flickr. En outre, l'ACDI a ins�r� une rubrique � Soyez au courant � � la page d'accueil de son site Web, permettant ainsi aux Canadiens d'acc�der librement aux m�dias sociaux de l'ACDI, en plus de s'abonner � ses communiqu�s de presse et � son fil RSS. Un bouton � Partager � a �t� ins�r� sur chaque page Web du site de l'ACDI afin de donner aux utilisateurs la possibilit� d'�changer du contenu au moyen des r�seaux sociaux, ce qui permet d'accro�tre la port�e et la pertinence de l'ACDI.
La coh�sion accrue entre les directions g�n�rales quant � l'�tablissement et � la r�alisation d'objectifs en mati�re de communication fait �tat de r�sultats plus appr�ciables, tant en ce qui a trait � la capacit� de nouer un dialogue fructueux avec les Canadiens que pour ce qui est de notre pertinence globale aux yeux des partenaires et de la population canadienne.
Le contexte budg�taire actuel, qui lie les activit�s de communications � la disponibilit� des fonds, r�duit consid�rablement la capacit� des minist�res � planifier leurs activit�s de communications, ce qui a une incidence d�favorable sur la port�e globale de l'Agence.
Pour r�ussir, les activit�s de sensibilisation dans l'avenir devront n�cessiter un effort coordonn� au sein de l'Agence afin d'influencer efficacement les partenaires. En outre, les initiatives futures devront int�grer les employ�s de l'ACDI afin qu'ils soient mobilis�s pour promouvoir l'Agence. Aussi, on saura qu'une strat�gie est fructueuse si le public est motiv� � agir et s'il trouve que l'Agence joue un r�le utile dans sa vie.
Enfin, des d�lais plus longs pour la planification et l'ex�cution des futures initiatives de sensibilisation renforceront la capacit� de l'ACDI � suivre et � mesurer les r�sultats avec diligence.
S'agissant des activit�s de communication de l'Agence dans Internet et les m�dias sociaux, Twitter s'est r�v�l� �tre un moyen rapide et efficace de rejoindre des milliers de Canadiens int�ress�s aux enjeux du d�veloppement et � l'ACDI, et un grand nombre de nos gazouillis quotidiens sont retransmis � un public plus vaste.
�tant donn� la modernisation de la DGPC, le financement li� � la sensibilisation du public, qui �tait r�parti dans l'ensemble de la direction g�n�rale, est devenu plus cibl�, �liminant ainsi les activit�s de sensibilisation du public dans le cadre des projets et des programmes. Par cons�quent, une fois qu'une m�thode commune sera adopt�e, il pourrait devenir moins co�teux de mesurer les r�sultats des activit�s de sensibilisation du public afin d'en �valuer les incidences. Des indicateurs de rendement plus �toff�s ont �t� mis au point pour pr�senter des r�sultats plus coh�rents.
Cette activit� de programme consiste � fournir des services de soutien aux programmes de l'ACDI pour la mise en œuvre du programme d'aide du Canada. Elle englobe le soutien � la gouvernance et � la gestion, les services de gestion des ressources et les services de gestion des avoirs.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
112 093 000 $ | 116 377 165 $ | 118 708 751 $ |
Au cours de la p�riode de r�f�rence (2010-2011), l'�l�ment central du renouvellement de la gestion des ressources humaines au sein de l'ACDI a continu� d'�tre l'excellence en gestion des ressources humaines, � savoir le maintien des valeurs, de l'�thique et des comp�tences cl�s en leadership de la fonction publique; un milieu de travail ax� sur le respect, le travail d'�quipe, l'apprentissage, l'innovation et l'engagement � l'�gard de l'excellence; la cr�ation d'un environnement favorable dans lequel nous communiquons efficacement les priorit�s de l'ACDI, nous harmonisons strat�giquement les ressources humaines, nous fournissons le soutien et les outils n�cessaires, nous g�rons et r�compensons le rendement et nous soulignons les r�ussites. Comme le texte ci-dessous en t�moigne, la Direction g�n�rale des ressources humaines a atteint en grande partie ses objectifs.
En 2010-2011, l'ACDI a mis au point sa campagne nationale de recrutement pour son Programme de nouveaux agents de d�veloppement (PNAD), qui a �t� lanc� en 2009—2010 pour recruter des agents de d�veloppement en d�but de carri�re (niveau PM-02). Au 15 novembre 2010, 48 candidatures avaient �t� consid�r�es comme qualifi�es et quatre candidats avaient �t� embauch�s. Plus de 3 800 demandes ont �t� re�ues, ce qui a confirm� que bon nombre de Canadiens d�siraient travailler � l'ACDI.
L'ACDI a pris des mesures novatrices pour transformer le milieu de travail en lan�ant de nouvelles technologies Web 2.0 qui favorisent un milieu de travail davantage ax� sur la collaboration. Des outils de collaboration �lectronique ont �t� lanc�s afin de mettre les gens en contact avec d'autres personnes et avec l'information dans une plateforme Web 2.0 moderne, ce qui facilite la cr�ation de collectivit�s en ligne, de discussions th�matiques et de forums d'�change de connaissances. Ces outils ont �t� mis en service � la fois � l'int�rieur de l'ACDI et avec des intervenants de confiance et des interm�diaires du savoir � l'ext�rieur de l'Agence.
En r�ponse au Sondage aupr�s des fonctionnaires f�d�raux men� � l'automne 2008, l'ACDI a �labor� un plan d'action � la grandeur de l'Agence pour combattre le harc�lement et la discrimination. L'une des r�alisations a �t� la tenue de s�ances de formation obligatoires sur � La cr�ation d'un environnement de travail respectueux : la discrimination et le harc�lement �. En tout, 55 s�ances de formation ont �t� donn�es � 1 281 employ�s en 2010-2011 et celles-ci font partie d'un engagement de deux ans de former l'ensemble du personnel.
�tat condens� de la situation financi�re � la fin de l'exercice (31 mars 2010) (en milliers de dollars) |
Changement en % | 2011 | 2010 (apr�s redressement) |
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Actif | |||
Total de l'actif | 6,4 % | 1 374 280 | 1 467 922 |
Total | 6,4 % | 1 374 280 | 1 467 922 |
Passif | |||
Total du passif | 29,3 % | 772 404 | 1 092 124 |
Capitaux propres | |||
Total des capitaux propres | 60,2 % | 601 876 | 375 798 |
Total | 6.4 % | 1 374 280 | 1 467 922 |
�tat condens� des op�rations financi�res � la fin de l'exercice (31 mars 2011) (en milliers de dollars) |
Changement en % | 2011 | 2010 |
---|---|---|---|
D�penses | |||
Total des d�penses | 10,0 % | 3 519 460 | 3 909 395 |
Revenues | |||
Total revenues | 46,4 % | 276 389 | 188 764 |
Net cost of operations | 12,8 % | 3 243 071 | 3 720 631 |
La pr�sente section a pour but d'expliquer les principales donn�es financi�res de l'Agence pour l'exercice 2010-2011 � partir des �tats financiers consolid�s. Ci-dessous se trouvent les explications concernant les �carts dans chaque regroupement important, selon les facteurs les plus significatifs ayant touch� chacun d'entre eux au cours de l'exercice.
Le total de l'actif a diminu� de 93,6 millions de dollars, principalement attribuable � une diminution de 330,4 millions de dollars de la somme due par le Tr�sor, cons�quence de la r�duction des comptes cr�diteurs et des charges � payer, d'une augmentation de 235,9 millions de dollars des comptes d�biteurs et des avances, principalement caus�e par une cr�ance de 227 millions de dollars de la Banque interam�ricaine de d�veloppement, d'une diminution du Fonds d'investissement du Canada pour l'Afrique de 28,6 millions de dollars, principalement attribuable � une diminution de la juste valeur, et d'une augmentation de 28,5 millions de dollars en contributions pr�pay�es en utilisant les fonds communs et les approches-programmes.
Le total du passif a diminu� de 319,7 millions de dollars, principalement en raison d'une diminution de 214,7 millions de dollars dans les comptes cr�diteurs et les charges � payer, qui s'explique par les sommes importantes vers�es en 2009—2010 pour contrer la crise alimentaire mondiale et pr�ter assistance � Ha�ti et la diminution des charges � payer pour les programmes de jumelage de dons de 104,2 millions de dollars � la suite des d�caissements pour jumeler les dons, laissant un passif r�siduel de 71,5 millions de dollars pour r�pondre � la crise humanitaire en Ha�ti.
La hausse de 226 millions de dollars sur douze mois des capitaux propres, soit une hausse d'environ 60 %, est calcul�e en soustrayant les r�sultats d'exploitation nets de 3 243 millions de dollars du solde d'ouverture et en additionnant l'encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada de 3 776 millions de dollars ainsi que la somme de 23 millions de dollars correspondant aux services re�us sans frais des autres minist�res et en soustrayant les changements dans la somme due au Tr�sor de 330 millions de dollars. Pour plus de renseignements, pri�re de consulter les �tats financiers sur l'�tat de l'avoir et la note 3 portant sur les cr�dits parlementaires.
Les d�penses totales ont diminu� de 390 millions de dollars, principalement en raison de la diminution des d�penses au titre de paiements de transfert pour l'aide alimentaire, y compris une diminution des d�penses en Ha�ti en r�ponse au s�isme et � l'augmentation des contributions pr�pay�es.
L'augmentation de 87,6 millions de dollars en revenus s'explique principalement par une augmentation de 89 millions de dollars des gains de change d�coulant de la conversion des capitaux propres par la Banque interam�ricaine de d�veloppement pour une somme de 227 millions de dollars et une diminution de 138 millions de dollars li�e � la fluctuation des gains de change pour la r��valuation des effets � payer qui n'ont pas encore �t� encaiss�s par les institutions financi�res internationales, ainsi que pour les provisions sur les avances et les investissements.
Les �tats financiers complets16 are sont publi�s dans le site Web de l'ACDI.
Les fonds attribu�s par l'ACDI � l'aide bilat�rale �taient r�partis comme suit :
Voir une description textuelle de la figure ci-dessus
Les d�penses budg�taires de l'ACDI par activit� de programme sont :
Voir une description textuelle de la figure ci-dessus
Les d�penses de l'ACDI sont divis�es par priorit�s th�matiques et secteurs suivants :
Voir une description textuelle de la figure ci-dessus
Total : 3 347,3 M$
**La cat�gorie � Autre � englobe les d�penses d'aide qui ne peuvent �tre attribu�es � un th�me prioritaire en particulier. Cela comprend les programmes h�rit�s dont le codage financier indique qu'il s'agit d'aide multisectorielle, de programmes de sensibilisation au d�veloppement ainsi que de services sociaux,
d'�ducation et de sant� qui ne se rapportent pas aux enfants et aux jeunes.
Vous trouverez plus de d�tails sur les fonds d�caiss�s par l'ACDI par secteur et par pays dans ses rapports statistiques. Un rapport statistique pour l'exercice 2010-2011 sera publi� d'ici la fin mars 2012.
Les tableaux �lectroniques contenant des renseignements suppl�mentaires se trouvent sur le site Web du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada.
Pour en savoir plus sur les programmes et les activit�s de l'ACDI, visitez le site Web de l'Agence.
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Sans frais : 1-800-331-5018
T�l�copieur : 819-953-6088
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Les d�crets C.P. 1968-923 du 8 mai 1968 et C.P. 1968-1760 du 12 septembre 1968 d�signent l'ACDI comme minist�re aux fins de la Loi sur la gestion des finances publiques. Les pouvoirs en ce qui concerne les programmes de l'ACDI et les questions connexes sont d�finis dans la Loi sur le minist�re des Affaires �trang�res et du Commerce international, la Loi sur la responsabilit� en mati�re d'aide au d�veloppement officielle, et les lois de cr�dits annuels. L'ACDI est l'organisation qui assume l'essentiel de la responsabilit� � l'�gard de l'aide publique au d�veloppement accord�e par le Canada.