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La version originale a été signée par
L'honorable Beverley J. Oda, C.P., députée
Ministre de la Coopération internationale
Section I : Aper�u de L'agence
Section II : Analyse des activit�s de programme par r�sultat strat�gique
Section III : Renseignements suppl�mentaires
Section IV : Autres renseignements
ACDI - Agence canadienne de d�veloppement international
CSLP - Cadre strat�gique de lutte contre la pauvret�
EPIN - �valuation de la politique et des institutions nationales
ETP - �quivalent temps plein
FICA - Fonds d'investissement du Canada pour l'Afrique
HCR - Haut Commissariat des Nations Unies pour les r�fugi�s
HOPE - Harmonisation des op�rations pour des partenariats efficaces
IMM - Initiative M�dias de masse
IFI - Institutions financi�res internationales
IRAI - Indice d'allocation des ressources de l'IDA (Association internationale de d�veloppement)
MOPAN - R�seau d'�valuation du rendement des organisations multilat�rales
OCV - organisme de coop�ration volontaire
ODM - Objectifs de d�veloppement du mill�naire
ONG - organisation non gouvernementale
PAM - Programme alimentaire mondial
PCI - Programme de coop�ration industrielle de l'ACDI
RMR - Rapport minist�riel sur le rendement
Dans les budgets de 2007 et de 2008, le gouvernement s'est engag� � rendre le programme d'aide internationale plus efficace, mieux cibl� et plus responsable. Au cours des derni�res ann�es, nous avons aussi r�alis� notre promesse d'accro�tre notre efficacit�.
J'ai l'honneur de vous annoncer qu'en 2008-2009, le Canada a respect� son engagement de doubler son aide � l'Afrique, a d�li� son aide alimentaire, a accru ses concentrations g�ographiques et th�matiques et a sollicit� une meilleure collaboration entre les donateurs et les partenaires. De plus, l'ACDI a publi� pour la premi�re fois son Rapport sur le d�veloppement ax� sur les r�sultats, renfor�ant ainsi sa responsabilisation envers les Canadiens.
Au cours de la derni�re ann�e, nous avons v�cu une crise alimentaire mondiale et une crise �conomique grandissante. Il �tait donc tr�s important de d�montrer que gr�ce � son aide internationale, le Canada atteint efficacement ses objectifs d'avoir un effet r�ellement positif sur la vie des plus d�munis.
Les r�sultats et les progr�s enregistr�s d�coulent du d�vouement du personnel de l'ACDI, au Canada et sur le terrain, ainsi que du soutien de nos nombreux partenaires, ici et � l'�tranger. Ce rapport est un r�cit concis de notre rendement et fait �tat des r�sultats concrets obtenus dans les domaines o� nous avons �tabli des engagements pr�cis. L'impact des contributions du Canada � l'�gard de la r�duction de la pauvret� est visible dans les visages souriants que j'ai rencontr�s et dans les entretiens que j'ai eus au cours de mes nombreuses visites dans les pays en d�veloppement o� l'ACDI m�ne des activit�s. Je suis �galement fi�re que le Canada a donn� une aide d'urgence � la suite des catastrophes comme le cyclone Nargis, en Birmanie, et le s�isme en Chine. Ensemble, ces deux catastrophes ont co�t� la vie � plus de 200 000 personnes.
Ce rapport d�montre que le Canada a pris des mesures �nergiques et, ce faisant, est devenu un � v�ritable h�ros �, pour reprendre l'expression utilis�e par le directeur ex�cutif du Programme alimentaire mondial (PAM).
L'honorable Beverley J. Oda, C.P., d�put�e
Ministre de la Coop�ration internationale
L'Agence canadienne de d�veloppement international 1 (ACDI) a pour mission de diriger les efforts internationaux que fait le Canada pour aider les personnes vivant dans la pauvret�.
Les avantages directs que procure le travail de l'ACDI � la population canadienne ne sont pas toujours bien compris. On ne peut les comparer aux avantages qu'ils obtiennent de la plupart des autres minist�res f�d�raux, car ce sont des avantages qui influencent indirectement-quoique de mani�re notable � notre mode de vie. Les Canadiens savent que leur avenir est intimement li� � celui des populations des pays en d�veloppement. Ils sont pr�occup�s par la pauvret� dans le monde et souhaitent que leur gouvernement joue, par l'entremise de l'ACDI principalement, un r�le dans la lutte mondiale contre la pauvret�.
Les progr�s r�els accomplis dans les domaines environnemental, �conomique, social et d�mocratique en Afrique, en Asie et dans les Am�riques se r�percute � long terme sur le Canada et la population canadienne, sur les plans de la s�curit� et de la prosp�rit�. L'action engag�e pour promouvoir la d�mocratie, pr�venir les crises alimentaires et celles relatives � la sant�, susciter une croissance �conomique, offrir un meilleur avenir aux jeunes et aux enfants, stabiliser les �tats fragiles ou r�agir aux catastrophes naturelles contribue � �tablir un monde meilleur pour tous, y compris pour les Canadiens et les Canadiennes. Les succ�s remport�s par l'ACDI de par le monde font valoir et renforcent les valeurs canadiennes.
Le programme d'aide du Canada permet d'�tablir � long terme des relations durables dans certains pays et d'offrir aux Canadiens et Canadiennes un monde plus s�r. Il favorise le rayonnement des valeurs que ceux-ci ont � c�ur : la compassion pour les moins nantis, la d�mocratie, la libert�, le respect des droits de la personne et la primaut� du droit.
L'ACDI est le principal organisme du gouvernement responsable de la gestion du programme d'aide au d�veloppement du Canada. Elle g�re ses ressources d'une mani�re efficace et responsable afin d'obtenir des r�sultats durables et significatifs. Elle participe � l'�laboration de politiques au Canada et sur la sc�ne internationale. L'Agence vise � r�duire la pauvret�, � promouvoir les droits de la personne et � favoriser le d�veloppement durable en tenant compte de la politique �trang�re du Canada. La grande majorit� des programmes2 de l'ACDI sont conformes aux exigences de la Loi sur la responsabilit� en mati�re d'aide au d�veloppement officielle3 et sont d�clar�s au Parlement comme activit�s d'aide au d�veloppement officielle4.
Les d�crets C.P. 1968�923 du 8 mai 1968 et C.P. 1968�1760 du 12 septembre 1968 d�signent l'ACDI comme minist�re aux fins de la Loi sur la gestion des finances publiques. Les pouvoirs en ce qui concerne le programme de l'ACDI et les questions connexes sont d�finis dans la Loi sur le minist�re des Affaires �trang�res et du Commerce international et dans les affectations annuelles de cr�dits.
Le rapport 2008-2009 sur les plans et les priorit�s de l'ACDI �tablit deux r�sultats � long terme, ou r�sultats strat�giques, auxquels l'Agence contribue en g�rant le programme d'aide conform�ment � cinq principales activit�s de programmes. Les deux r�sultats se renforcent mutuellement et t�moignent des liens qui existent entre l'atteinte des objectifs de d�veloppement et l'appui de la population canadienne. Chacune des activit�s de programmes est d�crite dans la Section II du rapport.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
3 222 771 000 $ | 3 614 520 939 $ | 3 591 465 088$ |
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
1 834 | 1 870 | 36 |
Accroissement de l'atteinte des objectifs de d�veloppement coh�rents avec les objectifs de la politique internationale canadienne | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Indicateurs de rendement | Progr�s relatifs � la r�duction de la pauvret� | |||||
Progr�s relatifs � la gouvernance d�mocratique (libert� et d�mocratie, droits de la personne, primaut� du droit, institutions publiques transparentes et responsables) | ||||||
Activit� de programme | 2007-2008 | 2008-2009 | Harmonisa-tion avec les r�sultats du gouverne-ment du Canada | |||
D�penses r�elles | Budget principal | D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles | ||
Pays de concentration | 758 885 648 $ | 887 821 000 $ | 967 821 000 $ | 930 086 659 $ | 928 159 001 $ | R�duction de la pauvret� dans le monde gr�ce au d�veloppement durable5 |
�tats fragiles et pays frapp�s par une crise humanitaire | 716 436 642 $ | 611 209 000 $ | 611 209 000 $ | 866 628 289 $ | 864 654 868 $ | |
Pays et r�gions s�lectionn�s | 490 116 537 $ | 566 902 000 $ | 580 822 000 $ | 459 075 690 $ | 453 929 576 $ | |
Institutions multilat�rales, internationales et canadiennes | 1 235 072 645 $ | 932 286 000 $ | 991 286 000 $ | 1 331 314 995 $ | 1 317 665 265 $ | |
Total | 3 200 511 472 $ | 2 998 218 000$ | 3 151 138 000 $ | 3 587 105 633 $ | 3 564 408 710 $ |
Les d�penses r�elles (2008-2009) excluent un montant de 227,03 millions de dollars (2007-2008 : 215,03 millions de dollars) pour l'�mission de billets aux comptes du fonds d'aide des institutions financi�res. Les d�penses r�elles comprennent aussi des d�penses de 163 millions de dollars (2007-2008 : 89 millions de dollars) comptabilis�es comme une perte en raison de la r��valuation des avances et des investissements attribuable � la fluctuation du dollar canadien.
L'�cart entre le total des autorisations de 2008-2009 et les d�penses r�elles est de 23,1 millions de dollars (2007�2008 : 72 millions de dollars). Ce montant comprend une somme de 16,3 millions de dollars (2007-2008 : 43 millions de dollars) dans le budget de l'aide, dont 15,1 millions de dollars proviennent des affectations bloqu�es du Conseil du Tr�sor et 6,8 millions de dollars (2007-2008 : 20,3 millions de dollars), du budget de fonctionnement.
Explication de l'�cart
L'�cart total entre les d�penses r�elles de 2007-2008 et de 2008-2009 est surtout attribuable � l'accroissement des d�penses d'aide alimentaire et d'aide humanitaire, ainsi qu'� l'augmentation des d�penses en Afrique, en Ha�ti et en Afghanistan. Entre autres, l'ACDI a r�pondu � des demandes d'aide � la suite de nombreuses catastrophes naturelles survenues en 2008-2009, comme le cyclone Nargis en Birmanie, le s�isme qui a secou� la province du Sichuan en Chine et la saison des ouragans dans l'Atlantique qui a touch� plus de 800 000 Ha�tiens et Ha�tiennes. L'Agence a �galement fourni une aide humanitaire aux r�fugi�s palestiniens en Cisjordanie et � Gaza. L'augmentation des ressources de l'enveloppe de l'aide internationale dans le budget suppl�mentaire des d�penses de 2008-2009 a permis d'accro�tre le financement des programmes de l'Agence.
L'�cart entre les d�penses pr�vues et les d�penses r�elles en 2008-2009 traduit avant tout le financement accru obtenu dans le Budget suppl�mentaire des d�penses pour des programmes et des projets, tels que le financement de l'aide humanitaire et le soutien accru aux programmes sur les micronutriments, l'accent �tant mis sur les r�gions vuln�rables comme la Corne de l'Afrique et la R�publique d�mocratique du Congo, et sur le financement des interventions humanitaires � la suite des catastrophes en Birmanie et en Chine.
La r�duction de la pauvret� est au c�ur de la mission de l'ACDI. Les programmes de l'Agence permettent de s'attaquer directement aux causes profondes de la pauvret� dans les pays o� l'ACDI est active. La Section II du rapport pr�sente quelques r�sultats concrets obtenus.
Afin de r�duire la pauvret�, on doit relever les divers d�fis qui y sont associ�s tels que le manque d'�ducation, le taux �lev� d'analphab�tisme, les probl�mes de sant�, l'acc�s � la nourriture, l'approvisionnement en eau, les d�bouch�s �conomiques ainsi que les enjeux li�s � la s�ret� et la s�curit�. Partout dans le monde, on peut constater les retomb�es des activit�s que l'ACDI a entreprises en 2008-2009.
Par exemple :
En m�me temps, les crises �conomique et alimentaire ont nui aux progr�s relatifs � la r�duction de la pauvret� dans le monde. Selon le Rapport de suivi mondial6 de la Banque mondiale, la flamb�e des prix des aliments entre 2005 et 2008 a fait retomber quelque 200 millions de personnes dans la pauvret� extr�me; environ la moiti� ne verront pas leur condition changer en 2009, m�me avec une diminution des prix des aliments. M�me si ces prix ont baiss� depuis la mi�2008, ils demeurent �lev�s par rapport aux niveaux ant�rieurs. La crise alimentaire est donc loin d'�tre r�gl�e.
Les progr�s relatifs � l'atteinte des ODM sont in�gaux
Dans les pays en d�veloppement, le taux d'inscription dans les �coles primaires a atteint 88 % en 2007, une hausse de
83 % par rapport � l'an 2000. Le nombre de d�c�s chez les enfants de moins de cinq ans a diminu� de fa�on constante
dans le monde, passant de 12,6 millions en 1990 � environ 9 millions en 2007.
Pourtant, bien que de nombreux pays en d�veloppement soient en voie d'atteindre certains des ODM, des disparit�s g�n�ralis�es
subsistent au sein des pays et entre eux. L'Afrique subsaharienne demeure la r�gion g�ographique qui a le plus de chemin
� faire pour atteindre les ODM. Les pays qui �mergent d'un conflit ou qui pr�sentent une instabilit� politique sont
les plus menac�s. Dans les pays � revenu interm�diaire, m�me l� o� les progr�s relatifs aux ODM sont les plus rapides,
des millions de personnes vivent encore dans l'extr�me pauvret� en raison d'importantes in�galit�s.
L'ODM visant la r�duction de la mortalit� maternelle est celui pour lequel le moins de progr�s ont �t� observ�s.
Pour plus d'information sur l'ACDI et sur les ODM, consultez le site : http://www.acdi-cida.gc.ca/ODM.
Selon la Banque mondiale, la crise mondiale nuit � l'atteinte des Objectifs de d�veloppement du mill�naire7 (ODM) une s�rie de cibles sur lesquelles s'est mise d'accord la communaut� internationale en 2000. Le rapport de la Banque mondiale pr�sente des donn�es sur la pauvret� qui font �tat d'une forte diminution du nombre de personnes vivant dans l'extr�me pauvret� dans les pays en d�veloppement, nombre qui est pass� de 1,8 milliard en 1990 � 1,4 milliard en 2005, avant la recrudescence mentionn�e plus haut; mais ce nombre a diminu� en termes relatifs, passant de 42 % de la population � 25 %. Ces gains ont surtout �t� enregistr�s en Asie de l'Est, o� l'incidence de la pauvret� a chut� pour passer de 55 % en 1990 � 17 % en 2005.
Quoi qu'il en soit, selon le Rapport de 2008 des Nations Unies sur les Objectifs de d�veloppement du mill�naire, le nombre de personnes vivant dans l'extr�me pauvret� a diminu� consid�rablement depuis 1990, mais un milliard de personnes vivront encore avec moins de 1 $ par jour d'ici 2015. En outre, les in�galit�s entre les sexes aggravent la condition des femmes et des filles.
La faim, la faible production agricole, la croissance d�mographique, le d�veloppement insuffisant du secteur priv� et l'absence d'acc�s au cr�dit comptent parmi les nombreux obstacles auxquels sont confront�s les pauvres dans le monde.
En 2008-2009, l'ACDI a appuy� des initiatives et des secteurs (plus particuli�rement la s�curit� alimentaire, la sant� des enfants et l'�ducation) directement li�s aux ODM. Elle a accru sa contribution � l'atteinte de ces objectifs.
Le Canada a �t� un intervenant majeur dans diverses rencontres internationales o� il a insist� sur le r�le de l'aide internationale dans le r�glement des crises qui touchent actuellement la plupart des pays en d�veloppement.
Le Canada a non seulement maintenu son aide pendant cette p�riode, mais il l'a augment�e. Il est sur le point d'honorer son engagement et de doubler l'aide internationale pour la faire passer � cinq milliards de dollars d'ici 2010-2011. En 2008-2009, il a tenu sa promesse de doubler l'aide � l'Afrique. Le Canada appuie le plan du G20 et la Conf�rence de Doha sur le financement du d�veloppement.
L'appui au d�veloppement d'institutions solides qui respectent la primaut� du droit et qui sont responsables, dispos�es � r�pondre, inclusives et transparentes constitue un volet essentiel de l'aide internationale du Canada. L'ACDI a travaill� � la mise sur pied de gouvernements efficaces qui font la promotion de la participation d�mocratique et des droits de la personne, et qui veillent � ce que l'�galit� et la non-discrimination soient respect�es tant � l'�chelle nationale que r�gionale.
Parmi les r�sultats particuliers, mentionnons:
Appui durable et action �clair�e des Canadiennes et des Canadiens envers le d�veloppement international | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Indicateurs de rendement | Degr� d'appui du public | |||||
Degr� de sensibilisation, d'appui et d'engagement relatifs au programme de d�veloppement canadien | ||||||
Activit� de programme | 2007-2008 | 2008-2009 | Harmonisation avec les r�sultats du gouvernement du Canada | |||
D�penses r�elles |
Budget principal |
D�penses pr�vues |
Autorisations totales |
D�penses r�elles |
||
Engagement des citoyens canadiens | 53 909 438 $ | 71 633 000 $ | 71 633 000 $ | 27 415 305 $ | 27 056 378 $ | La r�duction de la pauvret� dans le monde gr�ce au d�veloppement durable |
Total | 53 909 438 $ | 71 633 000 $ | 71 633 000 $ | 27 415 305 $ | 27 056 378 $ |
Explication des �carts
La diminution entre les d�penses r�elles de 2007-2008 et celles de 2008-2009 ainsi que la diff�rence entre les d�penses pr�vues et les d�penses r�elles de 2008-2009 sont en grande partie attribuables � la r�affectation de d�penses � l'interne, ce qui permet de r�pondre aux nouvelles priorit�s de l'Agence et du gouvernement et � l'int�gration du renforcement des capacit�s institutionnelles au sein de programmes et projets sp�cifiques.
Pour promouvoir l'engagement du public envers le d�veloppement international, l'ACDI communique des renseignements qui favorisent la sensibilisation, engendrent une meilleure compr�hension gr�ce � l'�ducation et mobilisent la population en lui offrant des occasions de participation.
En 2008-2009, on estime � un million le nombre d'�l�ves et d'enseignants canadiens qui ont particip� � des activit�s �ducatives portant sur les questions relatives au d�veloppement international, afin d'approfondir la connaissance qu'ils ont de leurs voisins plan�taires, d'�valuer diverses opinions � l'�chelle mondiale et de comprendre comment se r�percutent leurs choix et actions.
Toujours en 2008-2009, pr�s de 2 500 volontaires canadiens ont pris activement part � des activit�s de d�veloppement international partout dans le monde, forts de l'appui offert par l'ACDI. En outre, quelque 400 jeunes Canadiens ont mis leurs comp�tences au profit de 55 organisations en place dans 60 pays en d�veloppement et ont acquis une exp�rience pratique concernant les d�fis que les personnes pauvres doivent surmonter quotidiennement.
Le Fonds d'engagement du public8 de l'ACDI a sensibilis� plus de 55 000 personnes en 2008�2009 � partir d'activit�s vari�es : conf�rences, films, ateliers, tourn�es de conf�rences, th��tre participatif, formation de jeunes leaders, concours de cr�ations artistiques et multim�dias et d�veloppement du leadership.
Selon la moyenne des donn�es recueillies au cours des deux derni�res ann�es, on estime que les activit�s financ�es au titre de l'Initiative M�dias de masse de l'ACDI ont rejoint les Canadiens 27,5 millions de fois en 2008-2009.
En 2008, dans le cadre d'une approche pangouvernementale continue en vue de consolider sa responsabilisation au moyen d'activit�s int�gr�es de planification, de surveillance et de production de rapports sur le rendement, l'ACDI a continu� d'�tre responsable de la majeure partie des rep�res et des indicateurs de progr�s sur lesquels reposent les rapports trimestriels que le gouvernement pr�sente au Parlement au sujet de l'Afghanistan9 ainsi que le tout premier rapport intitul� Le d�veloppement ax� sur les r�sultats10, qui est accessible sur le site de l'ACDI.
La section II du pr�sent rapport contient des renseignements suppl�mentaires sur les activit�s entreprises pour mobiliser la population canadienne.
Priorit� en mati�re de programme et de gestion | Type11 | �tat | Liens avec le r�sultat strat�gique |
---|---|---|---|
1) L'efficacit� du programme d'aide du Canada | Permanente | Progr�s notables r�alis�s | Accroissement de l'atteinte des objectifs de d�veloppement coh�rents avec les objectifs de la politique internationale canadienne |
2) Appuyer le d�veloppement et la reconstruction de l'Afghanistan | Permanente | Progr�s notables r�alis�s | |
3) Mettre en �uvre la strat�gie pour les Am�riques | Permanente | Progr�s notables r�alis�s | |
4) Respecter l'engagement envers l'Afrique | D�j� �tablie | Accomplie | |
5) Travailler � l'appui de la d�mocratie | Permanente | Progr�s notables r�alis�s | |
6) Renforcer la formation et l'enseignement techniques et professionnels | Nouvelle | Progr�s notables r�alis�s | |
7) Renouveler le d�veloppement du secteur priv� | Nouvelle | Progr�s notables r�alis�s |
L'efficacit� de l'aide est un d�fi r�el, car elle repose sur la participation d'un grand nombre de joueurs qui appuient une centaine de pays en d�veloppement au moyen de milliers de programmes d'aide diff�rents. Dans les ann�es 1940, on pouvait compter sur deux donateurs bilat�raux; en 2006, l'OCDE estimait � 225 le nombre d'organismes donateurs bilat�raux et � 242 le nombre d'organismes multilat�raux, y compris 24 banques de d�veloppement et 40 organismes de l'ONU qui se consacrent � la coop�ration en mati�re de d�veloppement12.
Cela requiert une plus grande collaboration entre donateurs bilat�raux et l'harmonisation des activit�s des organismes.
Afin d'accro�tre l'efficacit� et l'efficience, le Canada s'efforce de maximiser ses ressources et de r�duire les chevauchements, notamment par les actions suivantes :
En f�vrier 2009, la ministre de la Coop�ration internationale a pr�sent�13 une liste de 20 pays cibl�s14. L'aide fournie par le Canada au titre des programmes-pays bilat�raux repr�sente environ 47 p. 100 de son budget d'aide total. D'ici 2010-2011, 80 p. 100 du budget d'aide du Canada consacr� aux programmes-pays bilat�raux seront vers�s aux 20 pays cibl�s. Gr�ce aux progr�s qu'elle a d�j� r�alis�s, l'Agence atteindra cet objectif bien avant la date �tablie. Le processus visant � cibler notre programmation bilat�rale a �t� fond� sur les besoins des pays, le potentiel et la capacit� d'un pays d'atteindre efficacement des r�sultats et la politique �trang�re du Canada.
Le Canada a accru le nombre d'employ�s pr�sents sur le terrain de 28 p. 100 (lequel est pass� de 133 en 2007-2008 � 170 en 2008-2009). Cette augmentation a permis � l'ACDI de mieux �valuer les besoins des pays en d�veloppement et d'�laborer des activit�s d'intervention plus efficaces. Le personnel sur le terrain s'est vu octroyer un pouvoir d�cisionnel accru, ce qui s'est traduit par des interventions plus rapides et la prise de d�cisions plus �clair�es.
L'ensemble des donateurs ont constat� qu'une aide li�e peut s'av�rer co�teuse et inefficace, car elle mine la capacit� des pays en d�veloppement de produire des biens et de contribuer � leur d�veloppement �conomique.
Le Canada a proc�d� au d�liement complet de l'aide alimentaire15 en 2008. Dans la m�me veine, le Canada a entam� un processus en vue de d�lier la totalit� de son aide au d�veloppement16, processus qui sera men� � terme d'ici 2012-2013. En 2008, la proportion d'aide non li�e du Canada a atteint 91 p. 100, alors qu'elle n'�tait que de 63 p. 100 en 2005.
Gr�ce au d�liement de l'aide, les sommes vers�es au titre de l'aide canadienne auront des r�percussions accrues; cela montre aussi que l'aide internationale offerte par le Canada a pour fonction premi�re d'aider les pays en d�veloppement � s'aider eux-m�mes au moyen d'une approche cibl�e, responsable et plus efficace.
Jusqu'en 2008, la moiti� de l'aide alimentaire offerte par le Canada aux pays en d�veloppement devait �tre achet�e au Canada (� aide li�e �), et plus du tiers de l'aide non alimentaire �tait � li�e � � l'achat de biens et services aupr�s de fournisseurs du Canada.
Le Canada verse des contributions en esp�ces � des organisations telles que le Programme alimentaire mondial (PAM), lequel ach�te ensuite la nourriture appropri�e � des prix avantageux dans les r�gions situ�es � proximit� des personnes aux prises avec la faim, ce qui r�duit les frais de transport.
Lorsque la nourriture est achet�e localement, cela contribue au d�veloppement des march�s locaux, stimule la croissance d'une �conomie locale et m�ne �ventuellement au d�veloppement durable et � l'ind�pendance �conomique.
La nouvelle structure organisationnelle, les changements apport�s � la haute direction, le remaniement des pays cibl�s et de nouvelles exigences l�gislatives sont autant d'�l�ments qui servent � renforcer les fondements sur lesquels l'ACDI s'appuie pour ex�cuter son mandat.
La haute direction a d�limit� nettement les principales priorit�s strat�giques qui serviront � orienter les efforts dans les ann�es � venir, d�terminant les mesures cl�s qui permettront d'am�liorer la gestion des personnes et consacrant temps et ressources aux initiatives importantes.
La Direction de l'�valuation de l'ACDI a mis sur pied un nouveau Comit� d'�valuation de l'ACDI compos� de 11 membres � 5 de l'ACDI et 6 membres ext�rieurs � l'Agence � de sorte que le comit� jouit d'une ind�pendance accrue. Les membres externes proviennent de trois minist�res cl�s � le minist�re des Affaires �trang�res, le minist�re des Finances et le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor � et de la soci�t� civile, du milieu universitaire et du secteur priv� canadiens. Ce nouveau comit� agit � titre d'organisme consultatif aupr�s de la pr�sidente de l'ACDI et tient des rencontres trimestrielles afin d'examiner le plan de travail pluriannuel, les rapports d'�valuation et les autres rapports d'�tape en mati�re d'�valuation.
En proc�dant � la mise en �uvre de cette approche, l'ACDI fait figure de pionni�re au sein du gouvernement du Canada en ce qui a trait aux processus d'�valuation ind�pendants.
Le leadership du Canada a �t� soulign�, tant � l'�chelle internationale que nationale, pour sa contribution envers la reconnaissance des organisations de la soci�t� civile comme partenaires de d�veloppement � l'occasion du Forum de haut niveau sur l'efficacit� de l'aide d'Accra17. Le Groupe consultatif sur la soci�t� civile et l'efficacit� de l'aide, qui a �t� pr�sid� par le Canada, est parvenu � pr�ciser des enjeux et � obtenir un consensus sur le plan international � l'�gard d'un certain nombre de constatations et de recommandations qu'il a int�gr�es dans son rapport intitul� Synth�se des enseignements et recommandations18.
En vertu du Programme d'action d'Accra19, les donateurs et les gouvernements des pays en d�veloppement ont convenu de raffermir leur engagement aupr�s des organisations de la soci�t� civile et de cr�er un milieu favorable gr�ce auquel l'apport de la soci�t� civile au d�veloppement sera maximis�.
En d�cembre 2008, � la suite d'un examen des activit�s de restructuration entreprises depuis 2007-2008, on a annonc� l'entr�e en vigueur, en avril 2009, d'une structure r�vis�e menant � l'efficacit� accrue de l'ACDI. La nouvelle structure de l'ACDI20pr�cise les responsabilit�s, assure qu'une fonction strat�gique solide oriente la programmation et fournit une structure en vue d'une programmation mieux cibl�e et plus coh�rente. Au nombre de ces changements, mentionnons la mise en �uvre du mod�le du dirigeant principal des finances, le renforcement des liens entre l'�laboration de politiques et la gestion du rendement au sein de la Direction g�n�rale des Politiques strat�giques et du Rendement ainsi que la concentration de la programmation parmi quatre directions g�n�rales de programmes : Programmes g�ographiques, Groupe de travail sur l'Afghanistan et le Pakistan, Partenariat canadien et Programmes multilat�raux et mondiaux.
En 2008-2009, l'Afghanistan a �t� le principal b�n�ficiaire de l'aide bilat�rale du Canada. L'ACDI a offert une aide d'environ 224 millions de dollars pour la reconstruction et le d�veloppement en Afghanistan, participant ainsi aux efforts visant l'atteinte de trois des six objectifs prioritaires du Canada en Afghanistan : 1) renforcer la capacit� des institutions afghanes d'offrir des services essentiels et de promouvoir la croissance �conomique; 2) offrir une aide humanitaire afin de renforcer la capacit� de la population � surmonter les crises; 3) contribuer � renforcer la capacit� d�mocratique de l'Afghanistan par la mise en place d'institutions publiques et de processus �lectoraux efficaces qui assurent la responsabilisation.
L'engagement accru du Canada en Afghanistan s'est accompagn� d'une expansion marqu�e des programmes et de l'effectif, en particulier sur le terrain. L'ACDI n'a pas m�nag� les efforts cette ann�e afin d'am�liorer les politiques, la planification, l'ex�cution et la capacit� de surveillance des programmes en Afghanistan. L'ACDI demeure responsable de la majeure partie des rep�res et des indicateurs de progr�s sur lesquels reposent les rapports trimestriels que le gouvernement pr�sente au Parlement.
La coh�rence et la coordination entre les minist�res se sont �galement am�lior�es gr�ce aux efforts continus d'un groupe de travail � temps plein, qui rel�ve directement du premier ministre, ainsi qu'� la participation de la ministre de la Coop�ration internationale au comit� du Cabinet sur l'Afghanistan.
Le Canada se classe parmi les cinq principaux bailleurs de fonds qui soutiennent la mise en �uvre de la strat�gie de d�veloppement national de l'Afghanistan (2008-2013).La situation en Afghanistan demeure tr�s instable, notamment dans le sud, mais des progr�s ont �t� r�alis�s dans plusieurs secteurs, comme on peut le constater sur le site www.afghanistan.gc.ca lanc� en 2008.
Des progr�s ont �t� r�alis�s quant � la mise en �uvre de la strat�gie pour les Am�riques, l'accent ayant �t� mis sur les Cara�bes21 et en Ha�ti22; ce dernier pays est actuellement le deuxi�me b�n�ficiaire en importance de l'aide canadienne, et l'ACDI y a jou� un r�le de leader en coordination de donateurs. Divers programmes appuy�s par l'ACDI dans les autres pays des Am�riques23 ont �galement contribu� � mettre en �uvre la strat�gie.
La section II du pr�sent rapport aborde les autres r�sultats accomplis dans les divers pays des Am�riques. Le site du gouvernement du Canada consacr� � la strat�gie pour les Am�riques24 renferme des renseignements suppl�mentaires sur les progr�s accomplis � ce jour.
Dans le budget f�d�ral de 2005, le Canada s'est engag� � doubler l'aide vers�e au continent africain en r�ponse � l'engagement renouvel� des dirigeants africains de r�duire la pauvret� et d'am�liorer la gouvernance.
En 2007, le gouvernement a r�it�r� son engagement au cours du sommet du G8 tenu � Heiligendamm, en Allemagne, ainsi que dans son budget de 2008. Au mois de mars 2009, cet engagement a �t� respect�; ainsi, entre 2003-2004 et 2008-2009, l'aide offerte � l'Afrique par le Canada a doubl�, passant de 1,05 milliard de dollars � 2,1 milliards de dollars.
Le Canada a non seulement doubl� l'aide accord�e � l'Afrique, il a �galement travaill� d'arrache-pied pour s'assurer que les sommes vers�es engendrent de solides r�sultats.La section II du pr�sent rapport fournit des renseignements sur les r�sultats atteints dans plusieurs pays africains. Le site de l'ACDI pr�sente un �ventail de r�sultats attribuables � l'aide canadienne en Afrique25.
Plusieurs initiatives font actuellement l'objet d'une �valuation � la lumi�re de l'engagement pris en novembre 2008 par le gouvernement de cr�er une agence d'appui � la d�mocratie.
L'ACDI appuie le d�veloppement d'institutions solides qui respectent la primaut� du droit et qui sont responsables, r�ceptives, inclusives et transparentes. L'ACDI a travaill� � la mise sur pied de gouvernements efficaces qui font la promotion de la participation d�mocratique et qui veillent � ce que l'�galit� et la non-discrimination soient respect�es tant � l'�chelle nationale que r�gionale.
Le soutien � l'�gard des organisations de la soci�t� civile est un volet essentiel des activit�s entreprises par l'ACDI pour promouvoir la d�mocratie. Les organisations de la soci�t� civile jouent un r�le important lorsqu'il s'agit de demander des comptes aux gouvernements, de s'assurer que tous b�n�ficient �quitablement des politiques, d'offrir des services dans les r�gions o� les interventions du gouvernement sont insuffisantes et de favoriser la cr�ation d'une culture d�mocratique.
L'ACDI a �labor� et lanc� en mars 2009 l' Initiative de d�veloppement des comp�tences pour l'emploi26.
Assortie d'un budget de 95 millions de dollars, l'initiative aidera les pays en d�veloppement � se doter d'une main-d'�uvre qualifi�e n�cessaire � leur croissance �conomique. Cette initiative renforcera les �tablissements de formation locaux, en partenariat avec les coll�ges communautaires canadiens, et permettra aux �tudiants d'acqu�rir des comp�tences techniques et professionnelles de qualit� requises pour un emploi productif.
Le Programme de coop�ration industrielle de l'ACDI (aussi appel� ACDI-PCI) 27 a �t� remani� dans la foul�e de l'�valuation dont il a fait l'objet en 2007 et de l'intention du gouvernement28 de transf�rer le programme au minist�re des Affaires �trang�res et du Commerce international, le centre d'expertise du gouvernement en mati�re de commerce international. Le remaniement a permis de revoir les crit�res d'admissibilit� et d'�valuation ainsi que l'administration du programme en vue d'accro�tre les r�sultats tangibles li�s au d�veloppement du secteur priv� ainsi que les avantages accessoires pour les pays et les collectivit�s h�tes. Il permettra �galement d'am�liorer l'efficacit� des partenariats au sein du secteur priv� et la mesure des r�sultats. Les �l�ments du programme ont �t� examin�s et valid�s au moyen de longues consultations aupr�s d'entreprises, d'associations de gens d'affaires et d'organisations non gouvernementales sp�cialis�es du Canada.
L'ACDI a commenc� � travailler avec les autres minist�res pour mettre en �uvre la Strat�gie de responsabilit� sociale des entreprises (RSE) pour les soci�t�s extractives canadiennes pr�sentes � l'�tranger29, annonc�e par le gouvernement en mars 2009. Parmi les exemples d'appui � la responsabilit� sociale des entreprises accord� par l'ACDI, soulignons le financement de base que celle-ci octroie au fonds multilat�ral d'investissement de la Banque interam�ricaine de d�veloppement30. L'un des th�mes rattach�s aux efforts du Fonds en mati�re de d�veloppement du secteur priv� consiste � encourager ainsi qu'� aider les petites et moyennes entreprises de l'Am�rique latine et des Cara�bes � mettre en application des mesures de responsabilit� sociale dans les entreprises en vue d'am�liorer leur comp�titivit�. L'ACDI va poursuivre ses efforts afin d'�tablir un centre de liaison interne dot� d'une expertise dans les questions de d�veloppement de l'industrie extractive. L'Agence travaillera de concert avec des donateurs de m�me mentalit� et d'autres minist�res pour faire valoir des approches plus responsables et plus durables du d�veloppement de l'industrie extractive.
Fonds d'investissement du Canada pour l'Afrique : susciter la croissance �conomique
Le gouvernement du Canada a �tabli le Fonds d'investissement du Canada pour l'Afrique (FICA)31 en 2005, dans le cadre du Fonds canadien pour l'Afrique, avec un investissement de 100 millions de dollars. Le FICA est une initiative conjointe du secteur public et du secteur priv� qui vise � offrir du capital de risque pour des investissements priv�s dans les entreprises africaines, � favoriser le d�veloppement, � stimuler la croissance �conomique et � promouvoir les int�r�ts �conomiques canadiens en Afrique. Le FICA a atteint sa pleine capitalisation en 2006, en tablant sur une somme suppl�mentaire de 160 millions de dollars provenant d'investisseurs publics et priv�s (ou 1,60 $ pour chaque dollar investi par le gouvernement du Canada) et sa valeur se chiffre � 260 millions de dollars. Ce r�sultat d�passe largement l'objectif initial d'obtenir un rapport de fonds de contrepartie de 1 pour 1 de la part des investisseurs tiers.
Les gestionnaires du Fonds ont investi presque l'ensemble du capital du FICA dans 15 entreprises �uvrant dans les secteurs du p�trole et du gaz, de l'exploitation mini�re, des biens de consommation, des services financiers, de l'industrie agricole, de la fabrication et de la logistique, et ils ont effectu� plus de 20 investissements par l'interm�diaire de deux fonds d'actions r�gionaux sp�cialis�s ciblant les petites et moyennes entreprises. Des investissements ont �t� effectu�s dans les pays tels que le Burkina Faso, la R�publique d�mocratique du Congo, le Ghana, le Nig�ria, le Rwanda, le S�n�gal, l'Afrique du Sud et la Zambie. M�me si le FICA est une initiative non li�e, il a jou� un important r�le de catalyseur qui mobilise le secteur priv� canadien en Afrique. Au 31 mars 2009, la valeur du contenu canadien dans les investissements au titre du FICA se chiffrait � pr�s de 70 millions de dollars, ou 31 p. 100 de la valeur du portefeuille du Fonds.
Le FICA, qui en est � sa quatri�me ann�e d'existence, est exploit� de mani�re viable sur le plan commercial. Il est assujetti � des mesures de responsabilisation sociale des entreprises et � des normes environnementales strictes et reconnues � l'�chelle internationale. Les investissements du FICA engendrent d�j� des r�sultats en mati�re de d�veloppement. Gr�ce au leadership des gestionnaires du FICA, et parfois en partenariat avec d'autres donateurs ou des ONG, des soci�t�s de portefeuille s'engagent activement dans leur collectivit� locale afin de mettre en place des programmes de responsabilit� sociale. Par exemple, elles contribuent aujourd'hui au bien-�tre de leur milieu de diverses fa�ons : fourniture de mat�riel �ducatif et m�dical, programmes de reboisement, distribution de bourses d'�tude. Elles ont appuy� le d�veloppement d'infrastructures locales, notamment des routes et des ponts, approvisionnement en eau et en �lectricit�, et elles ont offert des services financiers dans les r�gions mal desservies. Ces entreprises ont �galement investi dans la formation et l'�ducation dans des secteurs comme la pr�vention du VIH/sida et le d�veloppement d'habilet�s techniques et professionnelles.
L'ACDI travaillant dans des milieux de d�veloppement � risques �lev�s et dans des contextes de plus en plus difficiles, la haute direction t�moigne d'un engagement profond envers la gestion des risques. L'Agence a mis en place un processus qui lui permet d'examiner, � intervalles r�guliers, le contexte en mati�re de risques, et elle a �labor� des strat�gies d'att�nuation relatives aux principaux risques.
La deuxi�me phase d'une politique relative aux risques fiduciaires ainsi que des outils connexes ont �t� mis en place. L'ACDI a �labor� une s�rie de 15 outils de gestion des risques utilis�s pour l'organisation, les programmes et l'investissement. Elle a offert des s�ances de formation et de sensibilisation � plus de la moiti� de son personnel, tant � l'administration centrale que sur le terrain. Une r�cente �tude interne portant sur la gestion du rendement a r�v�l� que c'est la gestion des risques qui a suscit� le plus d'int�r�t au cours de la formation. Celle-ci aide les gestionnaires de programme � prendre des d�cisions �clair�es et � assumer des risques de mani�re responsable et ad�quate, atteignant ainsi de meilleurs r�sultats dans le domaine du d�veloppement. La gestion des risques s'accompagne �galement d'une responsabilisation accrue.
Dans le cadre du programme de l'Afghanistan de l'ACDI, un poste d'agent principal de gestion des risques a �t� cr��, et les pratiques de gestion int�gr�e des risques ont �t� am�lior�es cette ann�e au moyen d'activit�s d'�valuation et d'att�nuation des risques qui contribuent � renforcer l'approche de gestion ax�e sur les r�sultats du programme. Tous les principaux programmes g�ographiques doivent d�sormais faire l'objet d'une �valuation des risques.
Voir en pages 4, 5 et 8 l'explication d�taill�e des �carts enregistr�s entre 2007-2008 et 2008-2009, illustr�s dans le graphique ci-dessus et dans le tableau suivant.
Cr�dit ou poste l�gislatif vot� ou l�gislatif |
Libell� tronqu� du poste | 2006-2007 D�penses r�elles |
2007-2008 D�penses r�elles |
2008-2009 Budget principal |
2008-2009 D�penses r�elles |
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Budg�taires | |||||
20 * | D�penses de fonctionnement | 205 394 | 215 706 | 224 674 | 225 663 |
25 * | Subventions et contributions | 2 379 715 | 2 474 027 | 2 553 452 | 2 930 845 |
(S) | Contributions aux r�gimes d'avantages sociaux des employ�s | 21 892 | 23 626 | 25 784 | 25 054 |
(S) | Ministre de la Coop�ration internationale � Traitement et allocation pour automobile | 73 | 74 | 76 | 77 |
(S) | Paiements aux fonds d'institutions financi�res internationales | 243 284 | 301 846 | 257 861 | 238 554 |
(S) | D�penses des produits de la vente de biens exc�dentaires de la Couronne | 3 | 1 | ||
(S) | Pertes dues aux r��valuations de fin d'ann�e | 9 311 | 88 801 | 163 265 | |
(S) | Paiements de transfert relatifs � la Loi d'ex�cution du budget de 2007 | 110 000 | |||
(S) | Frais d'agences de recouvrement | 2 | 2 | ||
(S) | Versements pour l'aide � l'�tranger | 155 000 | |||
Total � Budg�taire | 3 014 671 | 3 214 083 | 3 061 847 | 3 583 461 | |
Non budg�taires | |||||
L30 | �mission et paiement de billets aux institutions financi�res internationales | ||||
(S) | Paiements aux institutions financi�res internationales � Souscriptions au capital | 8 004 | 8 004 | ||
L40 * | Contributions en terme d'investissements, conform�ment � l'article 3 de la Loi sur le fonds canadien pour l'Afrique | 25 267 | 40 337 | ||
L45 | Paiement et �mission de billets aux institutions financi�res internationales � Souscriptions au capital | 3 324 | |||
Total � Non budg�taire | 28 591 | 40 337 | 8 004 | 8 004 | |
Total de l'Agence | 3 043 262 | 3 254 420 | 3 069 851 | 3 591 465 | |
* En 2006-2007, les d�penses de fonctionnement �taient approuv�es dans le cr�dit 30; les subventions et contributions, dans le cr�dit 35; et les contributions en terme d'investissements, conform�ment � l'article 3 de la Loi sur le fonds canadien pour l'Afrique, dans le cr�dit L50. |
Pays de concentration | ||
---|---|---|
Cette activit� de programme comprend la programmation � long terme de l'aide au d�veloppement dans les pays de concentration32 ce qui permet d'accro�tre leur capacit� d'atteindre les objectifs de d�veloppement. Une telle programmation exige des contacts directs entre les pays b�n�ficiaires et l'ACDI, des consultations et une collaboration avec des partenaires � l'�tranger, au Canada et dans ces pays. Ces initiatives comprennent une foule de programmes-pays, d'activit�s de d�veloppement et de projets, de m�me qu'un dialogue sur les politiques. | ||
Ressources financi�res 2008-2009 | ||
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
967 821 000 $ | 930 086 659 $ | 928 159 001 $ |
R�sultat escompt� |
Indicateurs de rendement |
�tat du rendement |
Capacit� accrue des pays de concentration d'atteindre les objectifs de d�veloppement | Progr�s relatifs � l'atteinte des Objectifs de d�veloppement du mill�naire Degr� de gouvernance d�mocratique
Pr�sence d'une strat�gie gouvernementale destin�e � r�duire la pauvret�, laquelle sera prise en compte dans les d�cisions d'affectations budg�taires, dans un cadre d'affectation des ressources � long terme Harmonisation entre la strat�gie de l'ACDI concernant le pays et l'appui institutionnel accord� pour le d�veloppement national du pays |
Voir la section I Progr�s notables r�alis�s Progr�s notables r�alis�s Progr�s notables r�alis�s |
R�sum� du rendement
La programmation de l'ACDI vise principalement � renforcer les capacit�s des pays de concentration d'atteindre leurs objectifs
de d�veloppement. La section I, page 6, fait �tat des importants progr�s r�alis�s dans les secteurs strat�giques tels que
l'am�lioration du degr� de gouvernance d�mocratique et l'atteinte des Objectifs de d�veloppement du mill�naire.
Selon l'indice de d�mocratie de l'Economist Intelligence Unit33, aucun des 25 pays de concentration de l'ACDI n'est consid�r� comme pleinement d�mocratique, pr�s de la moiti� sont consid�r�s comme des r�gimes hybrides et 20 p. 100 sont toujours des r�gimes autoritaires. N�anmoins, sur les 25 pays de concentration, 21 ont en place une quelconque strat�gie nationale de r�duction de la pauvret�, et 23 de ces pays ont fait rapport d'un niveau d'harmonisation correspondante dans la prise de d�cision.
L'Agence accorde ses strat�gies de programmes-pays aux plans nationaux de d�veloppement et aux strat�gies de r�duction de la pauvret� des pays b�n�ficiaires, lorsqu'il est pertinent de le faire.
Analyse du rendement
Durant l'exercice 2008-2009, l'ACDI a atteint des r�sultats gr�ce � des investissements cl�s dans les secteurs tels que
l'�ducation, ce qui a permis aux jeunes et aux enfants de tirer directement profit des infrastructures
am�lior�es et d'avoir un acc�s accru � l'�ducation; par le fait m�me, elle a vis� � r�duire la pauvret� et favoris� une
plus grande autosuffisance. Par exemple, au Pakistan, les installations scolaires avaient grand besoin
d'�tre r�nov�es et ne r�pondaient pas aux attentes de la collectivit� en mati�re de s�curit� et d'acceptabilit�, de sorte
que les parents jugeaient pr�f�rable de ne pas envoyer leurs enfants � l'�cole. Gr�ce � l'aide offerte par l'ACDI en 2008-2009,
plus de 280 �coles communautaires et 14 �coles interm�diaires ont �t� �tablies � des endroits o� il n'y avait jamais eu
d'�coles publiques. En outre, les r�alisations dans le secteur de l'�ducation au Mali nous portent � croire
que ce pays va bient�t atteindre les Objectifs de d�veloppement du mill�naire en mati�re d'�ducation avec 100 p. 100 des
enfants qui fr�quentent l'�cole. Au Mozambique, 1 382 nouveaux locaux r�serv�s � l'enseignement primaire
ont �t� construits et 9 721 nouveaux enseignants ont �t� embauch�s.
Des progr�s concrets et mesurables en sant� et en hygi�ne publique ont �t� observ�s en 2008�2009 dans plusieurs des pays de concentration, y compris au Ghana, o� plus de 1,6 million de r�sidants du nord du pays ont maintenant acc�s � de l'eau salubre, ce qui a contribu� � r�duire consid�rablement le nombre de cas d'infestation par le ver de Guin�e. En aidant le gouvernement � renforcer sa capacit� de fournir de l'eau potable et d'offrir de meilleurs programmes d'hygi�ne publique, les investissements de l'ACDI contribuent � am�liorer la sant� des enfants et des jeunes et � r�duire les taux de mortalit� infantile. En �thiopie, des progr�s impressionnants ont �t� r�alis�s en mati�re de mortalit� infantile. On consid�re que le pays est en voie d'atteindre les Objectifs de d�veloppement du mill�naire dans ce secteur. Gr�ce � l'aide de l'ACDI, des moustiquaires de lit servant � pr�venir le paludisme ont �t� install�es dans 100 p. 100 des foyers qui se trouvent dans les r�gions du pays touch�es par le paludisme (par rapport � 91 p. 100 en 2007-2008) et le taux de mortalit� attribuable au paludisme d�cro�t rapidement : il a baiss� de plus de 50 p. 100 depuis 2005.
Le Canada a jou� un r�le de premier plan en soutenant les syst�mes d�mocratiques jeunes et fragiles; pour ce faire, il a renforc� la capacit� de leurs institutions politiques et de leurs syst�mes d'administration publique qui appuient la libert� et la d�mocratie, les droits de la personne, la primaut� du droit et la responsabilit� des institutions publiques.
Selon les donn�es actuelles provenant de deux indicateurs couramment utilis�s et reconnus � l'�chelle internationale - l'indice de d�mocratie de l' Unit (2006-2008) et l'indice d'affection des ressources (IRAI; 2005-�-2006-2007) 34 de l'Association internationale de d�veloppement (IDA) -, les degr�s de d�mocratie et de gouvernance dans les pays de concentration sont demeur�s relativement stables. L'ACDI travaille avec ces d�mocraties jeunes et fragiles, car celles-ci sont pr�tes � mettre en �uvre des politiques et des cadres institutionnels qui favorisent la r�duction de la pauvret�, une croissance durable et une utilisation efficace de l'aide au d�veloppement.
Par exemple, en Ukraine, l'ACDI a contribu� � l'introduction, � l'acad�mie des magistrats, d'une nouvelle m�thode d'enseignement ax�e sur les comp�tences, de m�me qu'� la publication d'un cahier de r�f�rence sur l'�galit� entre les sexes, la premi�re publication du genre � l'intention du personnel judiciaire qui explique les dispositions l�gislatives de l'Ukraine sur l'�galit� des droits et des possibilit�s offertes aux hommes et aux femmes.
En outre, 240 000 urnes �lectorales translucides fabriqu�es au Canada ont �t� fournies et utilis�es dans le cadre de l'�lection nationale au Bangladesh en 2008, contribuant ainsi � une transparence et � une responsabilisation accrues du syst�me �lectoral. Tant le Bangladesh que les observateurs internationaux ont jug� que l'�lection de 2008 s'est d�roul�e selon � des valeurs de libert� et de justice et qu'elle a donn� lieu � peu d'incidents de violence �.
La plupart de ces pays de concentration se sont dot�s de strat�gies nationales de r�duction de la pauvret� et acceptent d'�tre appuy�s afin d'am�liorer leurs cadres institutionnels. M�me si des progr�s ont �t� constat�s dans plusieurs pays, certains d'entre eux ne sont pas pr�ts � tenir compte de mani�re concr�te des �l�ments de leurs strat�gies dans les d�cisions d'affectations budg�taires et dans un cadre � long terme d'affectation des ressources.
Par exemple, bien que le Honduras ait commenc� en 2008-2009 � �laborer un nouveau plan national de d�veloppement qui correspond � sa strat�gie de r�duction de la pauvret� pour la p�riode 2001-2015, il ne tient pas syst�matiquement compte de la r�duction de la pauvret� dans les d�cisions d'affectations budg�taires, et il n'a mis en place aucun cadre � long terme d'affectation des ressources. Pour ce qui est de l'Ukraine, m�me si elle n'est pas dot�e d'une strat�gie de r�duction de la pauvret�, le programme de l'ACDI en Ukraine s'harmonise compl�tement avec le Plan d'action de l'Union europ�enne pour l'Ukraine, lequel pr�conise une collaboration plus �troite entre l'Ukraine, l'Europe et le programme de l'Ukraine qui permettra d'atteindre les Objectifs de d�veloppement du mill�naire. Ces documents abordent tous deux les principaux objectifs du pays en mati�re de r�forme.
En revanche, le Vietnam est l'un des pays qui a mis la strat�gie de r�duction de la pauvret� au centre de sa planification. De plus, il encourage une solide culture de coordination entre les donateurs. L'ACDI participe activement avec les autres donateurs et harmonise sa programmation avec la strat�gie du Vietnam, o� des r�sultats notables sont constat�s, entre autres sur le plan du renforcement des institutions publiques responsables. Pour les pays qui n'ont pas de strat�gie de r�duction de la pauvret� en bonne et due forme, un plan de d�veloppement non officiel peut servir de plan national. En 2008, les donateurs au Mali ont fait preuve de leur volont� de travailler ensemble et d'harmoniser les efforts de d�veloppement au moyen de la strat�gie d'aide conjointe (Joint Assistance Strategy ou JAS). La JAS permet d'accro�tre l'efficacit� du soutien � la strat�gie de r�duction de la pauvret� d'ici 2011 en assurant une division du travail appropri�e. Par cons�quent, les secteurs qui ne sont pas pris en charge par le Canada sont appuy�s par d'autres donateurs.
De concert avec les donateurs, les pays de concentration de l'ACDI se sont efforc�s d'atteindre les objectifs internationalement reconnus des programmes en mati�re d'efficacit� de l'aide. Par exemple, le travail effectu� par l'ACDI en 2007 � titre de coordonnateur de la r�ponse du gouvernement de l'Indon�sie � la D�claration de Paris s'est poursuivi en 2008, lorsque l'ACDI a �t� d�sign�e comme centre de liaison des donateurs pour les �tapes pr�paratoires au Forum de haut niveau sur l'efficacit� de l'aide tenu � Accra en septembre 2008. Cette responsabilit� t�moigne de la confiance que le gouvernement indon�sien et les autres donateurs ont en l'ACDI.
L'ACDI est non seulement l'organisme donateur principal en mati�re d'�ducation au S�n�gal, mais elle est �galement charg�e de coordonner les �changes entre les donateurs et le gouvernement. Elle harmonise ses interventions avec celles des autres donateurs et a appuy� le plan d�cennal du gouvernement du S�n�gal servant � orienter la r�forme de son syst�me d'�ducation.
Le�ons tir�es
Quand les institutions publiques ne poss�dent pas les capacit�s n�cessaires pour mettre en �uvre des syst�mes d'approvisionnement
avec efficacit� et transparence, il est essentiel que les donateurs, y compris l'ACDI, travaillent ensemble pour appuyer
la mise en �uvre des r�formes des achats publics. De plus, du soutien technique doit �tre offert au besoin, car il permet
de renforcer la capacit� institutionnelle du pays.
Dans le secteur de l'�ducation, les seuls projets men�s dans les �coles primaires institutionnelles ne permettront pas d'atteindre les groupes d�favoris�s. Des programmes d'�ducation non formelle sont �galement n�cessaires, particuli�rement dans les r�gions �loign�es. En outre, � moins que l'acc�s aux �coles primaires m�ne minimalement � l'obtention d'une �ducation de base, l'acc�s accru s'av�rera vain. Par ailleurs, on doit aussi s'efforcer d'am�liorer la qualit� pour garder les enfants sur les bancs d'�cole et r�duire les taux de d�crochage et de redoublement.
�tats fragiles et pays frapp�s par une crise humanitaire | ||
Cette activit� de programme englobe les programmes d'aide au d�veloppement ou ceux d'assistance humanitaire mis en �uvre dans les �tats fragiles et les pays frapp�s par une crise humanitaire; elle permet de r�duire la vuln�rabilit� des populations touch�es et de r�tablir les capacit�s des institutions publiques et de la soci�t�, soit par des actions pangouvernementales fond�es sur une vari�t� de m�canismes gr�ce auxquels on peut r�pondre au nombre consid�rable de besoins et de risques particuliers, soit par une intervention opportune et efficace. Dans les deux cas, les partenariats avec des organismes institutionnels offrent la souplesse et l'expertise n�cessaires pour affronter la situation. | ||
Ressources financi�res 2008-2009 | ||
---|---|---|
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
611 209 000 $ | 866 628 289 $ | 864 654 868 $ |
R�sultats escompt�s |
Indicateurs de rendement |
�tat du rendement |
R�duction de la vuln�rabilit� des personnes touch�es par les crises | Nombre de cas de malnutrition grave Degr� de s�curit� personnelle et s�curit� au sein de la communaut� |
Progr�s notables r�alis�s |
R�habilitation de la capacit� des institutions publiques et de la soci�t� civile | �laboration de strat�gies nationales destin�es � r�duire la pauvret�, y compris les priorit�s sectorielles Acc�s aux services publics essentiels |
Progr�s notables r�alis�s |
R�sum� du rendement
Le contexte humanitaire mondial s'est d�t�rior� en 2008, notamment en raison de la hausse du co�t des denr�es. Par cons�quent,
le nombre de personnes n�cessitant de l'aide alimentaire du PAM ou demandant la protection du Haut Commissariat des Nations
Unies pour les r�fugi�s (HCR) a augment� par rapport � 2007. De concert avec les autres donateurs, le Canada a vers� des
contributions suppl�mentaires qui ont permis � des organismes tels que le PAM et le HCR de r�pondre aux besoins d'un plus
grand nombre de leurs b�n�ficiaires vis�s, lequel est pass� de 89 p. 100 en 2007 � 91 p. 100 en 2008 pour le PAM, et de
72 p. 100 en 2007 � 76 p. 100 en 2008 pour le HCR. En 2008-2009, l'ACDI, de concert avec d'autres donateurs, a contribu�
� nourrir plus de 102 millions de personnes dans 78 pays.
Analyse du rendement
Les programmes d'assistance humanitaire du Canada permettent de sauver des vies et de soulager la souffrance des populations
touch�es par des crises de mani�re efficace, rapide et coordonn�e. L'assistance humanitaire garantit aux civils et aux personnes
qui ne sont plus directement touch�es par les conflits l'acc�s � la s�curit� physique, � l'alimentation, � l'eau, � l'hygi�ne
publique, aux soins de sant�, aux abris et � toute autre n�cessit�. L'ACDI a travaill� avec des organisations partenaires
de confiance, comme les Nations Unies, le Mouvement de la Croix-Rouge et de nombreuses organisations non gouvernementales
afin de venir en aide aux populations de plus de 25 pays touch�es par une situation complexe sur le plan humanitaire, par
une catastrophe naturelle ou par les deux en m�me temps.
Situations complexes sur le plan humanitaire
L'ACDI est intervenue dans plusieurs r�gions et pays au cours de situations complexes sur le plan humanitaire35, y compris en R�publique d�mocratique du Congo,
au Zimbabwe, au Sri Lanka, en Irak et au Kenya. � l'�chelle
plan�taire, en 2008, 3 millions de r�fugi�s, de personnes d�plac�es � l'int�rieur du territoire et de personnes rapatri�es
de plus qu'en 2007 ont demand� la protection du HCR. Au Soudan, la situation d�j� d�sastreuse sur le plan
humanitaire est devenue encore plus complexe en mars 2009, lorsque le gouvernement soudanais a expuls� 13 ONG. Malgr� ce
contexte de fonctionnement difficile, l'ACDI a vers� pr�s de 53 millions de dollars en assistance humanitaire, par l'interm�diaire
de partenaires multilat�raux, y compris le HCR, le PAM et l'UNICEF, ainsi que par le truchement du Comit� international
de la Croix-Rouge et d'ONG canadiennes comme Oxfam-Qu�bec et Vision mondiale Canada.
Catastrophes naturelles
L'ACDI est intervenue pour att�nuer les r�percussions de nombreuses catastrophes naturelles en 2008-2009. En Asie, le Canada
a vers� pr�s de 26 millions de dollars pour venir en aide � la population touch�e par le cyclone Nargis en Birmanie,
y compris pour soutenir les efforts du PAM d�ploy�s pour atteindre plus d'un million de personnes dans les r�gions �loign�es
du pays. En Chine, le Canada a vers� plus de 31 millions de dollars pour appuyer les initiatives de secours
destin�es � venir en aide aux sinistr�s du s�isme survenu � Sichuan, dont une contribution en nature de 700 tentes provenant
des r�serves du Canada. L'ACDI a �galement soutenu les efforts de l'UNICEF gr�ce auxquels le Canada a fourni une aide d'urgence,
approvisionnant en eau et en services sanitaires plus de 100 000 personnes r�fugi�es dans les camps pendant six mois. �
la suite des dommages caus�s en 2008 par les ouragans dans l'Atlantique, qui ont touch� plus de 800 000 personnes en
Ha�ti, le Canada a vers� 5,6 millions de dollars, fournissant notamment � 2 000 familles du mat�riel de
secours d'urgence provenant des r�serves canadiennes. L'ACDI a �galement vers� 5 millions de dollars � l'appui des projets
de redressement rapide.
L'aide alimentaire
En 2008, la flamb�e du prix des denr�es et l'augmentation des co�ts de production et de transport ont exacerb� l'ins�curit�
et provoqu� une crise alimentaire mondiale. En r�ponse � cette crise et afin de lutter contre le probl�me de la s�curit�
alimentaire, l'ACDI a offert une aide alimentaire consid�rable essentiellement par l'interm�diaire de ses deux principaux
partenaires en mati�re d'aide alimentaire : le PAM et la Banque de c�r�ales vivri�res du Canada. M�me si la crise alimentaire
a entra�n� une augmentation du nombre de personnes (pass� de 86,1 � 102,1 millions ) n�cessitant de l'aide alimentaire du
PAM, des contributions suppl�mentaires vers�es par le Canada et les autres donateurs ont permis au PAM d'aider plus de 92
millions de b�n�ficiaires. En Afghanistan, le PAM a distribu� plus de 300 000 tonnes de nourriture qui
ont permis de nourrir pr�s de six millions de personnes, dont 15 000 tonnes de denr�es ont �t� distribu�es � plus de 580
000 personnes dans la province de Kandahar.
Afin de r�pondre � la crise alimentaire mondiale, le Canada a annonc� en avril 2008 qu'il augmenterait son aide alimentaire de 50 millions de dollars, la portant ainsi � 230 millions de dollars. Compte tenu des besoins additionnels au cours de l'exercice 2008-2009, le Canada a fourni un total de 318 millions de dollars en 2008-2009 � ce chapitre, ce qui exc�de son engagement initial de plus de 88 millions de dollars. La contribution totale canadienne comprend un montant de plus de 100 millions de dollars en aide d'urgence. Cela a permis au Canada de d�passer son engagement de 420 000 tonnes d'�quivalent bl� dans le cadre de la Convention relative � l'aide alimentaire.
R�sum� du rendement
Des services de base en mati�re d'�ducation, de sant�, de logement et d'eau ont �t� fournis. Les activit�s �conomiques ont
�t� renforc�es gr�ce au d�minage.
L'Afghanistan et Ha�ti poss�dent des strat�gies nationales de r�duction de la pauvret�. L'ACDI participe activement aux activit�s men�es par un certain nombre d'organismes de coordination de l'aide.
L'Agence a appuy� les processus �lectoraux en Ha�ti et en Afghanistan, et elle a contribu� � renforcer les capacit�s des principaux gouvernements.
Analyse du rendement
Redressement et reconstruction rapides
L'ACDI m�ne des activit�s favorisant le retour � la vie normale, offrant des services de base en mati�re d'�ducation, de
sant� et d'eau qui permettent de r�duire la vuln�rabilit� des populations touch�es par le conflit. Au Soudan,
gr�ce au soutien de l'ACDI accord� par l'entremise du Fonds fiduciaire multidonateurs administr� par la Banque mondiale,
on a am�nag� 260 puits donnant acc�s � de l'eau potable; fourni plus de quatre millions de manuels scolaires destin�s aux
�l�ves du primaire; et distribu� plus de 179 000 moustiquaires antipaludiques. En Ha�ti, plus de 320 000 �coliers ont re�u
un repas nutritif tous les jours pendant l'ann�e scolaire, ce qui a am�lior� leur �tat de sant�, accru leur pr�sence � l'�cole
et leur capacit� d'apprendre. En janvier 2009, � la suite de la derni�re crise qui a fait rage � Gaza, le Canada a octroy�
des fonds aux Nations Unies afin de fournir une aide alimentaire � 500 000 Palestiniens ainsi que des abris temporaires
et d'autres secours d'urgence � des familles extr�mement vuln�rables. En Afghanistan, le HCR est venu en aide � plus de
278 000 personnes rapatri�es en leur offrant des abris et du soutien.
Au Soudan et en Afghanistan, on s'attend � ce que les fonds que l'ACDI a vers�s pour financer les activit�s de d�minage des Nations Unies, qui ont permis d'ouvrir 25 206 km de routes au Soudan, aient d'importantes r�percussions sur les activit�s �conomiques. Ce faisant, des organisations nationales ont re�u de la formation afin de proc�der � l'enl�vement des mines. En Afghanistan, 377 km2 de terres ont �t� d�min�es et plus de 24 000 personnes ont �t� inform�es des dangers pos�s par les mines au Kandahar.
Favoriser le renforcement de la capacit� institutionnelle
L'appui que l'ACDI a accord� aux principales institutions publiques en Ha�ti et en Afghanistan,
par l'entremise de formation et d'assistance technique, a contribu� au renforcement des capacit�s d'un bon nombre d'institutions
n�vralgiques. En Ha�ti par exemple, l'ACDI a fourni les services de 45 sp�cialistes afin de former et d'appuyer le personnel
d'organismes centraux, ce qui a permis de renforcer la capacit� de planification, de mise en �uvre et de prestation de services
d'institutions cl�s, dont le Cabinet du premier ministre, le minist�re de la Planification et le minist�re des Finances.
En outre, plus de 2 500 officiers ha�tiens de l'�tat civil ont appris � tirer parti des nouvelles technologies dans le cadre
de leur travail. Ils ont ainsi num�ris� 14 millions de documents papier sous forme de fichiers �lectroniques, les rendant
plus accessibles et utilisables, am�liorant de ce fait l'acc�s aux services gouvernementaux.
En Afghanistan, l'appui offert par l'ACDI au renforcement institutionnel, par l'entremise du Bureau canadien d'appui � la gouvernance � Kabul, a permis d'affecter huit civils canadiens, sp�cialistes en �laboration et mise en �uvre de politiques, aux principaux minist�res et institutions du pays. � Kandahar, le Canada a fourni les services de conseillers au bureau du gouverneur provincial afin de renforcer cet important organe de gouvernance infranational.
L'ACDI, en collaboration avec d'autres membres de l'�quipe mixte des donateurs, a fourni un soutien au gouvernement du Sud-Soudan en copr�sidant six des dix groupes de travail du secteur budg�taire. En cons�quence, le gouvernement du Sud-Soudan a pu pr�parer des budgets cr�dibles et am�liorer sa gouvernance �conomique.
Appuyer les processus �lectoraux en Ha�ti et en Afghanistan
En Afghanistan et en Ha�ti, le Canada et ses partenaires, y compris des gouvernements nationaux et leur parlement, ont fait
de la gouvernance d�mocratique une priorit�. Ils rendent ainsi possible une gouvernance transparente, efficace et responsable,
et des �lections l�gitimes aux yeux des Ha�tiens et des Afghans. En Ha�ti, plus de 600 000 adultes ont �t� inscrits sur
la liste �lectorale qui compte d�sormais 4,2 millions de personnes, ce qui repr�sente plus de 92 % des �lecteurs. En Afghanistan,
plus de 4,4 millions d'�lecteurs admissibles ont particip� � une mise � jour du registre des �lecteurs existant en pr�vision
des �lections pour les conseils pr�sidentiels et provinciaux d'ao�t 2009.
Renforcement de l'efficacit� de l'aide
Avec la participation du gouvernement ha�tien et certains des principaux donateurs, l'ACDI a organis� une r�union technique
sur Ha�ti afin d'ouvrir la voie � un nouveau cadre de partenariat qui mobilise davantage les donateurs
au moyen d'engagements financiers additionnels et gr�ce � une coordination, une efficacit� de l'aide et un dialogue sur
les politiques am�lior�s.
L'ACDI a continu� d'appliquer une approche pangouvernementale gr�ce � une collaboration �troite avec des minist�res cl�s du gouvernement du Canada. En Afghanistan, l'ACDI est membre de plusieurs groupes de travail de donateurs internationaux, comme le Conseil de coordination et de surveillance conjoint. Le Canada est le copr�sident du conseil de d�veloppement de l'�ducation national du minist�re de l'�ducation. En avril 2008, la Strat�gie de d�veloppement national de l'Afghanistan a �t� lanc�e et a servi de fondement aux trois priorit�s de l'ACDI : le renforcement de la capacit� institutionnelle de promouvoir la croissance �conomique et d'offrir des services de base; le renforcement des capacit�s de l'Afghanistan en mati�re d'aide humanitaire et de gestion des crises; et la promotion de la gouvernance d�mocratique obtenue en renfor�ant les institutions publiques et les processus �lectoraux.
Le�ons tir�es
L'ACDI a continu� d'investir dans le renforcement du syst�me humanitaire international. Afin d'accro�tre la rapidit� des
initiatives humanitaires en cas de situations d'urgence subites et d'accro�tre le financement afin de r�agir aux crises
oubli�es, le Canada, en collaboration avec d'autres partenaires, a jou� un r�le cl� dans la mise au point du Fonds central
d'intervention d'urgence (CERF) des Nations Unies. En 2008, les deux premi�res ann�es du CERF ont fait l'objet d'une �valuation.
Celle-ci a permis de d�montrer qu'en un court laps de temps, le CERF est devenu un outil pr�cieux et impartial dans le cadre
des initiatives humanitaires, car il permet d'intervenir plus rapidement et de satisfaire un plus grand nombre de besoins.
�galement en 2008, le CERF est venu en aide aux habitants de 55 pays aux prises avec une crise humanitaire. Pour donner
suite � la crise alimentaire mondiale de 2008, le CERF a rendu possible l'octroi d'un financement qui a permis de faire
face aux r�percussions humanitaires de la hausse des prix des aliments et a touch� environ 17,8 millions de personnes, y
compris quelque 9,7 millions de femmes et de filles. Le Canada, qui s'est engag� � verser 192 millions de dollars au CERF
(2007-2011), �tait le sixi�me plus important bailleur de fonds du CERF en 2008.
En Ha�ti, les priorit�s sociales et celles concernant le d�veloppement �conomique ont �t� mieux orient�es pour permettre de tenir compte des circonstances exceptionnelles de 2008-2009 (c.-�-d. la crise alimentaire et financi�re mondiale et plusieurs catastrophes naturelles majeures). Il est essentiel de maintenir la flexibilit� et la capacit� de r�pondre aux besoins impr�vus et de respecter les nouvelles priorit�s du gouvernement. Les m�canismes et les proc�dures de coordination doivent �tre flexibles pour s'adapter aux nouvelles priorit�s, qui comptent notamment une structure de soutien solide, par exemple par l'entremise d'un secr�tariat dot� d'employ�s d�vou�s travaillant � temps plein.
En Afghanistan, afin d'avoir la capacit� de r�pondre aux besoins �mergents et aux priorit�s du gouvernement, l'ACDI n�cessitait des processus et des m�canismes de coordination pangouvernementale solides et souples. Ces aspects lui ont permis de renforcer l'engagement du Canada dans ce pays. Gr�ce � des analyses et des interventions rapides et innovatrices, les efforts d�ploy�s par le Canada pour stabiliser le d�veloppement ont �t� soutenus par la mise en �uvre d'une programmation pangouvernementale et, de fa�on plus approfondie, par le leadership de l'ACDI dans l'�laboration d'une strat�gie �lectorale exhaustive pour l'ensemble du gouvernement en Afghanistan. Le Canada a aussi fait preuve de leadership gr�ce � sa participation � l'�tablissement du Conseil afghan de d�veloppement de l'�ducation dont elle est maintenant copr�sidente et o� elle fait la promotion du dialogue sur les politiques et de la coordination entre les partenaires du gouvernement de l'Afghanistan, les donateurs et la soci�t� civile.
Pays et r�gions s�lectionn�s | ||
Gr�ce � son programme d'aide au d�veloppement des pays et r�gions s�lectionn�s36admissibles � l'aide internationale canadienne, l'ACDI vise � accro�tre la capacit� de ces pays et r�gions d'atteindre la stabilit� ou les objectifs de d�veloppement; de plus, en offrant de l'expertise et des ressources et en favorisant le dialogue, elle contribue aux int�r�ts internationaux du Canada. Ces initiatives peuvent n�cessiter des liens ou des partenariats entre des partenaires canadiens et leurs partenaires locaux. | ||
Ressources financi�res pour 2008-2009 | ||
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D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
580 822 000 $ | 459 075 690 $ | 453 929 576 $ |
R�sultats escompt�s |
Indicateurs de rendement |
�tat du rendement |
Capacit� accrue des pays et r�gions s�lectionn�s d'atteindre la stabilit� ou les objectifs de d�veloppement | Progr�s relatifs aux Objectifs de d�veloppement du mill�naire Niveau de gouvernance d�mocratique Pr�sence d'une strat�gie gouvernementale efficace destin�e � r�duire la pauvret�, prise en compte dans les d�cisions d'affectations budg�taires et dans un cadre d'affectation des ressources � long terme Harmonisation entre la strat�gie de l'ACDI et l'appui institutionnel au plan de d�veloppement national du pays |
Voir la section I Certains progr�s r�alis�s Progr�s notables r�alis�s Toutes les strat�gies sont harmonis�es |
Contribution aux int�r�ts internationaux du gouvernement du Canada | Programmes cibl�s dans les domaines d'int�r�ts communs Degr� d'engagement d'autres minist�res dans le d�veloppement du pays |
Progr�s notables r�alis�s Certains progr�s r�alis�s |
R�sum� du rendement
M�me si les programmes de l'ACDI sont maintenant concentr�s dans moins de pays, l'Agence continuera d'�uvrer dans les pays
et r�gions s�lectionn�s, de lutter contre la pauvret�, d'assurer une certaine stabilit� et de contribuer aux int�r�ts internationaux
du gouvernement du Canada. Les programmes que l'ACDI implante dans les pays et r�gions s�lectionn�s peuvent �tre regroup�s
selon trois cat�gories :
Analyse du rendement
Malgr� des d�fis de taille, dont la crise alimentaire survenue en fin 2008, le ralentissement �conomique mondial, les conflits
en cours et les difficult�s structurelles telles qu'une infrastructure d�ficiente et une faible capacit� institutionnelle,
les investissements de l'ACDI ont port� fruit. Les pays et r�gions s�lectionn�s ont accru leur capacit� d'atteindre la stabilit�
et les objectifs de d�veloppement gr�ce aux programmes de l'ACDI, modestes mais bien cibl�s, mis en �uvre dans les secteurs
de la sant�, de l'�ducation, de la s�curit� alimentaire et de la gouvernance d�mocratique.
Dans le secteur de la sant� par exemple, les programmes que l'ACDI a implant�s au Nig�ria, en collaboration avec une �cole et un coll�ge de la technologie de la sant�, ont permis d'am�liorer la qualit� de l'�ducation de centaines de travailleurs qui offrent des soins de sant� primaires. L'Agence continuera sur cette lanc�e, perfectionnant les programmes d'enseignement, am�liorant l'administration et la gestion et �tendant les activit�s de communication aupr�s des collectivit�s locales. Des services de logistique ont �t� fournis; ils ont permis de r�nover et construire jusqu'� 14 cliniques de soins de sant� primaires. Les programmes r�gionaux en Afrique de l'Ouest ont permis d'am�liorer la surveillance �pid�miologique au sein des minist�res de la Sant� de cinq pays � le B�nin, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guin�e - puisque 600 agents de sant� ont �t� form�s et 230 centres de surveillance �pid�miologique ont �t� cr��s. En Afrique du Sud, l'ACDI a continu� d'�largir et de renforcer un r�seau d'ONG et de centres de soins palliatifs qui offrent des services en lien avec le VIH/sida aux collectivit�s des r�gions les plus touch�es.
Tous les pays en d�veloppement reconnaissent l'importance d'atteindre les cibles relatives � l'�ducation. L'aide canadienne � cet �gard a occup� une place importante au P�rou, o� l'ACDI a mis � l'essai un mod�le de litt�ratie pour les �l�ves du primaire dans les r�gions rurales. Les r�sultats d�terminent les politiques d'�ducation r�gionales et nationales. Dans les provinces qui utilisent le mod�le de l'ACDI, la compr�hension �crite des �l�ves de sixi�me ann�e est pass�e de 8 % � 74 %; et la capacit� de r�soudre des probl�mes math�matiques, de 0 % � 46 %. En cons�quence, le gouvernement r�gional investira des fonds publics en vue d'�largir la port�e du mod�le de litt�ratie � d'autres provinces. L'ACDI m�ne des activit�s semblables en �gypte, en Jordanie et au Maroc afin de faire avancer la r�forme de l'�ducation.
Pendant un certain temps, les prix des aliments ont mont� en fl�che, ce qui a mis en lumi�re les lacunes de la production alimentaire du pays, des niveaux nutritionnels et de la gestion des denr�es alimentaires. Les programmes de l'ACDI, bien plac�s � l'�chelle des pays, ont permis de r�aliser des progr�s continus dans le domaine de la s�curit� alimentaire dans les Am�riques o�, depuis 2004, l'ACDI appuie ECOFONDO, un r�seau d'ONG colombiennes qui mettent en �uvre de petits projets d'agriculture �cologique durables. L'appui de l'ACDI a permis de consolider plus de 1 300 hectares de terres agro�cologiques productives et a profit� � plus de 5 000 personnes qui, ayant aujourd'hui acc�s � une s�curit� alimentaire, ne participent plus � des cultures illicites ni � des activit�s ill�gales. Les fonds de l'ACDI ont aussi contribu� au d�veloppement et � la pr�sentation de 36 nouvelles vari�t�s de haricots r�sistants aux maladies, qui ont une plus grande valeur nutritive et seront plant�s dans des zones agricoles semblables des 24 pays o� �uvre l'Alliance panafricaine pour la recherche sur le haricot.
Degr� de gouvernance d�mocratique
Au cours de la derni�re ann�e, maintenir le cap alors que tous les pays et les r�gions devaient faire face au ralentissement
�conomique mondial a �t� de loin le plus grand d�fi � l'avancement des r�formes d�mocratiques et �conomiques.Les prix des
aliments ont jet� les gens dans la rue. Les programmes de l'ACDI consacr�s au d�veloppement du secteur priv�, de la gouvernance
et de la d�mocratie ont �tabli les bases de la reprise de la croissance �conomique.
Ainsi, le programme des Cara�bes �tait ax� sur la gouvernance, le renouveau �conomique et le renforcement du capital humain. L'appui fourni au Centre r�gional d'assistance technique des Cara�bes a permis � 1 900 fonctionnaires carib�ens d'acqu�rir des connaissances et des comp�tences en gestion des finances publiques. Les projets men�s aux Philippines ont contribu� � la cr�ation de 1 600 emplois; ils ont permis de fournir des conseils aux petites entreprises et d'accro�tre le revenu et l'acc�s aux march�s de quelque 7 000 agriculteurs ruraux. En �gypte, l'ACDI a appuy� un r�seau qui dessert 30 000 clients et a particip� � la cr�ation de 4 500 nouvelles petites entreprises (dont 50 % sont g�r�es par des femmes). Les programmes de l'ACDI au N�pal ont permis d'atteindre la stabilit� et les objectifs de d�veloppement du pays. Le programme de d�mocratie a aid� 23 organisations n�palaises � offrir une �ducation civique � 308 000 personnes � en majorit� des femmes � pendant les �lections de 2008. Cela a entra�n� la cr�ation d'un corps de repr�sentants qui a eu pour mandat de r�diger une nouvelle constitution.
Harmonisation des strat�gies de l'ACDI
Toutes les strat�gies de l'ACDI pour les pays et les r�gions s�lectionn�s s'harmonisent avec les priorit�s d�finies � l'�chelle
nationale ou r�gionale. Chacun des pays et des r�gions s�lectionn�s ont adopt� une strat�gie r�gionale ou nationale de r�duction
de la pauvret�. Celle-ci sert de fondement aux donateurs, comme le Canada, et leur permet de coordonner leur aide. Le
P�rou, par exemple, fournit un cadre � la coordination des donateurs par l'entremise de la politique nationale
sur la coop�ration technique internationale. Ce cadre �tablit des liens entre les politiques nationales, r�gionales et sectorielles
qui �noncent la vision que le pays a du d�veloppement. L'aide canadienne au P�rou concorde avec les besoins prioritaires
bien �tablis : la s�curit� humaine et le d�veloppement humain, le renforcement de l'�tat d�mocratique et la comp�titivit�
durable.
Analyse du rendement
L'ACDI contribue aux politiques internationales du Canada en aidant les institutions de certains pays et de certaines r�gions
� am�liorer leur capacit� de promouvoir ou de pr�server la d�mocratie, la libert�, les droits de la personne, la primaut�
du droit, la s�curit� et le commerce international.
Les programmes r�gionaux de l'ACDI permettent de r�gler les probl�mes transfrontaliers, par exemple les maladies transmissibles et la gestion des ressources naturelles. Par exemple, le Programme r�gional de l'Afrique de l'Ouest vise l'adaptation au changement climatique, gr�ce � un projet qui a permis de mettre � jour les banques de donn�es sur le climat, l'hydrologie et l'environnement, de produire des sc�narios climatiques propres au Sahel et d'�laborer les programmes de formation n�cessaires. Afin d'am�liorer son efficacit�, le Comit� permanent inter��tats de lutte contre la s�cheresse dans le Sahel (CILSS) a �labor� son plan strat�gique pour 2020, un cadre strat�gique environnemental et une politique sur l'�galit� entre les sexes.
Les conflits en cours peuvent pr�senter d'�normes probl�mes pour l'ex�cution des programmes dans certains pays qui en ont le plus besoin. Par exemple, au Zimbabwe, les partenaires b�n�ficiant de l'aide de l'ACDI ont limit� les r�percussions de la violence et de la r�pression politiques en documentant les violations des droits de la personne, en offrant une aide juridique aux activistes emprisonn�s et une aide m�dicale aux 5 400 victimes de violence politique et de torture. Un partenaire de premier plan de l'ACDI, l'organisation Zimbabwe Lawyers for Human Rights, a re�u en 2008 le John Humphrey Freedom Award37 pour les efforts qu'elle a d�ploy�s afin de trouver des d�fenseurs des droits de la personne incarc�r�s et de leur offrir des soins m�dicaux et un recours l�gal. En mars 2008, l'aide � la mise en place de tableaux comparatifs des r�sultats du vote, produits de fa�on parall�le et ind�pendante, a permis de limiter la fraude �lectorale et de garantir les r�sultats de l'�lection l�gislative.
Le�ons tir�es
Le Programme r�gional de l'Afrique de l'Ouest a permis de tirer une pr�cieuse le�on : la coordination et le dialogue entre
partenaires sont essentiels � l'efficacit� de l'aide. La coordination dans un contexte r�gional est fragile lorsque les
int�r�ts nationaux prennent le dessus sur l'approche commune. En outre, l'approche r�gionale peut acc�l�rer l'apprentissage
dans les autres pays si l'on prend des mesures appropri�es pour transmettre les le�ons apprises dans un pays donn�.
On a tir� une le�on vitale de la mise en �uvre d'un programme de moindre envergure dans un pays pauvre comme le Burkina Faso : la pr�sence institutionnelle de l'ACDI sur le terrain doit �tre constante. En outre, il faut que la programmation soit adapt�e � l'�volution des besoins du pays et de la situation, ce qui permet d'obtenir de meilleurs r�sultats. Enfin, en collaborant avec un pays � revenu interm�diaire comme la Jordanie, le Canada a appris que, malgr� ses investissements modestes, il tirait certains avantages du fait de participer au dialogue relatif aux politiques et � la coordination des activit�s des donateurs dans le secteur de l'�ducation.
Intervention de l'ACDI apr�s le tsunami dans l'oc�an Indien, 2004-2009
Les Canadiens se souviennent de la d�vastation qu'a caus�e le
tsunami38 qui a frapp� l'oc�an Indien en 2004. Pr�s de 228 000 personnes ont perdu
la vie, 1,7 million ont �t� d�plac�es et les dommages ont totalis� dix milliards de dollars am�ricains.
Le gouvernement du Canada a vers� 425 millions de dollars en aide. L'ACDI a g�r� 383 millions de dollars investis dans plus de 80 projets de secours et de reconstruction : 130 millions de dollars ont �t� distribu�s durant la phase d'intervention imm�diate, dans le cadre de projets multilat�raux; et 253 millions de dollars ont �t� affect�s � un programme de reconstruction � plus long terme, administr� dans le cadre de projets bilat�raux de 2005-2006 � 2008-2009.
L'application des principes de l'efficacit� d'une aide clairement ax�e sur les r�sultats a �t� essentielle au succ�s de l'aide canadienne.
Coordination pangouvernementale et internationale : Durant la phase d'urgence, on a adopt� une approche pangouvernementale, et l'ACDI pr�sidait le Comit� de coordination de l'aide aux victimes du tsunami, compos� de repr�sentants de douze minist�res f�d�raux. Durant la phase de reconstruction, l'ACDI a collabor� avec plus de 40 organisations internationales et non gouvernementales.
Le Canada, un donateur � exemplaire �
Les �valuations ind�pendantes, incluant celle men�e en 2008, ont r�v�l� que la phase de reconstruction faisant partie de
l'intervention de l'ACDI apr�s le tsunami avait apport� des am�liorations durables � la qualit� de vie des personnes touch�es
par cette catastrophe.
Deux autres �valuations men�es par la Coalition d'�valuation du tsunami (multidonateurs) ont �tabli que le rendement du Canada en tant que donateur �tait exemplaire.
Infrastructure mat�rielle : Sous le th�me � Mieux reconstruire �, on a construit ou reconstruit plus de 7 500 maisons, plus de 2 700 km de routes, 825 ponts, 282 �coles, 19 march�s, 43 cliniques, 262 centres d'�limination des d�chets, 1 100 puits, 1 226 stations de traitement des eaux us�es, 1 300 unit�s sanitaires et 1 075 km de canaux de drainage ou d'irrigation.
Infrastructure sociale : Le soutien professionnel et l'aide � la subsistance, qui peuvent se traduire par une formation en entrepreneuriat et des pr�ts aux petites entreprises, ont aid� plus de 55 000 personnes touch�es � avoir davantage d'occasions d'emploi.
Environnement : Les aspects environnementaux ont �t� int�gr�s � l'ensemble des projets faisant partie du programme d'intervention post�tsunami. On a notamment am�lior� la sant� des poissons touch�s, gr�ce � des efforts de restauration des c�tes, et plus de 5 000 familles ont eu acc�s � des installations sanitaires et des syst�mes d'alimentation en eau plus efficaces.
Gouvernance et consolidation de la paix : � Aceh, en Indon�sie, plus de 1 700 enseignants et �l�ves ont re�u une formation en techniques d'enseignement pour la paix, et l'on a pr�sent� � des dizaines de collectivit�s touch�es par le tsunami et les conflits des m�thodes de planification et de mise en �uvre des projets davantage ax�es sur la participation.
Questions relatives � l'�galit� entre les sexes : Comme l'environnement, la question de l'�galit� entre les sexes a �t� un th�me transversal tout au long du programme. Par exemple, 62 % des 2 700 participants au cours sur les affaires donn� au Sri Lanka �taient des femmes et, en Indon�sie, pr�s de 60 % des 1 700 membres de l'Economic Recovery Group �taient des femmes.
Institutions multilat�rales, internationales et canadiennes | ||
Gr�ce � son engagement avec des institutions multilat�rales, canadiennes et internationales, l'ACDI cherche � d�terminer Ies politiques et pratiques institutionnelles, afin de renforcer la capacit� des institutions et de maximiser l'efficacit� des programmes, et d'am�liorer ainsi l'efficacit� des institutions partenaires et leur capacit� d'atteindre les objectifs de d�veloppement. L'engagement de l'ACDI prend la forme d'expertise et de financement de base, de m�me qu'une participation � des conseils et des comit�s d�cisionnels ou aviseurs. | ||
Ressources financi�res en 2008-2009 | ||
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D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
991 286 000 $ | 1 331 314 995 $ | 1 317 665 265 $ |
R�sultat escompt� | Indicateurs de rendement | �tat du rendement |
Capacit� et efficacit� accrues des institutions multilat�rales et des organisations canadiennes et internationales d'atteindre les objectifs de d�veloppement | Nombre d'institutions multilat�rales et de partenaires canadiens ou internationaux utilisant une approche de gestion ax�e sur les r�sultats La pr�sence, dans les institutions partenaires, de strat�gies environnementales et en faveur de l'�galit� entre les femmes et les hommes |
Progr�s notables r�alis�s |
R�sum� du rendement
Chaque organisation et chaque projet financ� dans le cadre de ce programme a respect� les exigences de l'ACDI ou est all�
au-del� en ce qui concerne le recours � une gestion ax�e sur les r�sultats, l'int�gration des consid�rations li�es � l'�galit�
entre les femmes et les hommes et celles relatives � l'environnement.
Analyse du rendement
Les institutions multilat�rales, internationales et canadiennes sont des partenaires cl�s dans la lutte pour la r�duction
de la pauvret� en raison de leur efficacit� et de la port�e de leurs interventions, mais aussi des ressources et des capacit�s
dont elles disposent. En travaillant avec ces partenaires afin de les aider � maintenir et � am�liorer leur efficacit� comme
acteurs du d�veloppement, le Canada a apport� une aide au d�veloppement de plus en plus efficace.
Durant l'exercice 2008-2009, l'ACDI a continu� � promouvoir l'efficacit� multilat�rale en �valuant l'efficacit� de ses partenaires gr�ce � sa participation active au R�seau d'�valuation du rendement des organisations multilat�rales (MOPAN)39 et � une �valuation de la capacit� des partenaires multilat�raux � planifier et obtenir des r�sultats au chapitre de l'�galit� entre les sexes, et d'en faire le suivi et d'en rendre compte :
Dans le cadre de son partenariat renouvel� avec la soci�t� civile canadienne, l'ACDI a continu� � viser une plus grande efficacit� et une responsabilisation accrue vis-�-vis de ses partenaires canadiens.
Le�ons tir�es
En raison de la diversit� et du nombre de partenaires actuels de l'ACDI, et de la n�cessit� de coordonner la programmation
� plus grande �chelle, il est difficile d'obtenir les r�sultats escompt�s pour cette activit� de programme et de les pr�senter.
Pour r�gler ces probl�mes, l'ACDI continuera d'assurer un suivi plus appropri� et plus syst�matique de ses partenariats.
Les Canadiens participent au d�veloppement international gr�ce � des activit�s gouvernementales ou non gouvernementales, au secteur priv� et au b�n�volat. Ils apportent une pr�cieuse contribution au d�veloppement international, gr�ce � leur aide financi�re ou en nature, � leur ing�niosit�, � leurs id�es innovatrices et � leur engagement.
Engagement des citoyens canadiens | |||
Cette activit� de programme fournit des occasions de sensibiliser les Canadiennes et les Canadiens au d�veloppement international, d'accro�tre leurs connaissances et leur compr�hension du domaine, et de les inciter � s'y engager. La participation des citoyens au programme d'aide canadienne est essentielle � son efficacit�. Elle permet � l'ACDI et � ses partenaires de puiser dans une vaste gamme d'expertise et de ressources financi�res � l'�chelle du pays pour �tablir des programmes d'aide, tout en fournissant au gouvernement canadien une base d'engagement continue envers la coop�ration internationale. | |||
Ressources financi�res pour 2008-2009 | |||
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D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles | |
71 633 000 $ | 27 415 305 $ | 27 056 378 $ | |
R�sultat escompt� | Indicateur de rendement | Objectifs | �tat du rendement |
Sensibilisation accrue, meilleure compr�hension et engagement plus grand des Canadiennes et Canadiens envers les enjeux de d�veloppement international | Nombre de citoyens canadiens participant aux efforts de d�veloppement international | Toucher 10 000 Canadiens gr�ce au Fonds d'engagement du public Toucher plus de 2 000 enseignants et 101 000 �l�ves au Canada gr�ce � l'Initiative Le monde en classe |
D�pass� D�pass� |
R�sum� du rendement
On estime qu'un million d'enfants et d'enseignants ont �t� touch�s gr�ce aux activit�s en classe appuy�es par l'ACDI, que
plus de 55 000 personnes ont �t� touch�es gr�ce � des pr�sentations, � des films, � des ateliers, � des tourn�es de conf�rences,
� du th��tre participatif, � la formation de jeunes leaders, � des concours artistiques et multim�dias, et au d�veloppement
du leadership.
Avantages pour la population canadienne
En appuyant les activit�s de d�veloppement de la soci�t� civile canadienne et des partenaires du secteur priv�, l'ACDI offre
� des centaines de milliers de Canadiennes et de Canadiens la possibilit� de contribuer au programme d'aide au d�veloppement
du Canada et, du m�me coup, facilite l'�tablissement de relations entre la population canadienne et les habitants des pays
en d�veloppement, qui peuvent ainsi mieux se comprendre.
Analyse du rendement
L'ACDI encourage la participation du public au d�veloppement international en diffusant de l'information destin�e � mieux
sensibiliser les gens, en leur faisant mieux comprendre le d�veloppement gr�ce � l'�ducation, et en leur offrant des possibilit�s
de participer.
Le site Web de l'ACDI43, source dynamique d'information sur tous les aspects des programmes de d�veloppement international du Canada, a fait l'objet d'une refonte strat�gique, et a �t� repens� et �pur� tout au long de 2008-2009; il est maintenant plus actuel, exhaustif, interactif et convivial. Les changements seront apport�s par �tapes durant le reste de l'ann�e 2009 et lors des ann�es ult�rieures; ils am�lioreront l'efficacit� de la pr�sence de l'ACDI sur Internet en faisant mieux comprendre aux Canadiennes et Canadiens les enjeux du d�veloppement et le r�le que joue l'ACDI.
La Banque de projets44, base de donn�es contenant des renseignements sur les projets publi�e sur le site Web de l'ACDI, a �t� �largie pour inclure plus de 2 300 projets, soit 800 de plus que l'objectif fix�. Gr�ce � cette base de donn�es, le public peut acc�der facilement � l'information relative aux projets de l'ACDI et, de plus en plus souvent, aux r�sultats qu'ils g�n�rent.
Les bureaux r�gionaux45 de l'ACDI sont demeur�s actifs tout au long de l'ann�e en sensibilisant le public canadien, mais aussi en conseillant les particuliers et les organisations sur la fa�on de participer plus activement au d�veloppement international.
Dans le cadre de la Semaine du d�veloppement international46 organis�e chaque ann�e par l'ACDI (qui avait cette ann�e pour th�me � Le d�veloppement ax� sur les r�sultats �), sept conseils r�gionaux ont organis� plus de 69 �v�nements partout au Canada, touchant directement des dizaines de milliers de Canadiennes et de Canadiens et, indirectement, des centaines de milliers d'autres.
Plus de 1 200 personnes, dont de nombreux repr�sentants des organisations partenaires de l'ACDI, ont particip� aux Journ�es de la coop�ration internationale 200847. Un sondage men� au terme de ces journ�es a r�v�l� que 68 % des participants consid�raient que les Journ�es 2008 avaient r�pondu � leurs attentes, et que 24 % jugeaient qu'elles �taient all�es au�del� de leurs attentes. Soixante�seize pour cent des r�pondants ont indiqu� que cet �v�nement leur avait permis de faire du r�seautage avec les partenaires, les parlementaires, les milieux diplomatiques et les autres minist�res.
Les b�n�ficiaires de l'aide accord�e par le Fonds d'engagement du public48 de l'ACDI ont dit qu'ils avaient pu sensibiliser directement plus de 55 000 personnes en 2008�2009, gr�ce � des ateliers, � des tourn�es de conf�rence, au th��tre participatif, � la formation de jeunes leaders, � des concours artistiques et multim�dias, au d�veloppement du leadership, � des conf�rences et � la projection de films, d�passant ainsi l'objectif �tabli en 2008 (toucher au moins 10 000 Canadiennes et Canadiens).
Gr�ce aux ressources et aux activit�s �ducatives �labor�es avec l'aide des responsables de l'Initiative Le monde en classe49 de l'ACDI, on estime qu'un million d'enfants et d'enseignants canadiens ont particip� activement en 2008�2009 � l'�tude des enjeux du d�veloppement international, et ont donc �t� sensibilis�s aux r�alit�s des pays voisins et � diff�rentes visions du monde, et qu'ils ont compris les cons�quences de leurs choix et de leurs actions � l'�chelle mondiale.
Gr�ce � l'Initiative M�dias de masse (IMM) 50, l'ACDI encourage les professionnels des m�dias � sensibiliser davantage le public aux enjeux du d�veloppement international, � mettre en lumi�re l'aide apport�e par le Canada aux pays en d�veloppement et � expliquer pourquoi les d�fis que doivent relever les pays en d�veloppement sont importants pour les Canadiens. En 2008-2009, l'IMM a apport� une aide financi�re � 57 projets de communication utilisant divers types de supports : documentaires, baladodiffusions, �missions de radio, nouveaux m�dias, presse �crite et projets d'expositions. Selon les statistiques des deux ann�es pr�c�dentes, on estime que l'IMM a permis de toucher les Canadiens 27,5 millions de fois en 2008-2009.
L'ACDI a reconduit son Programme de stages internationaux pour les jeunes51 jusqu'en 2014. Ce programme permettra d'envoyer outre-mer 1 980 stagiaires qui travailleront � des projets de d�veloppement au cours des cinq prochaines ann�es.
L'ACDI a appuy� plusieurs missions �lectorales auxquelles ont particip� 39 observateurs canadiens.
En novembre 2008, l'ACDI a publi� son premier rapport intitul� Le d�veloppement ax� sur les r�sultats52, qui pr�sentait aux parlementaires ainsi qu'au public les progr�s, sur le plan humain, r�sultant des efforts d�ploy�s par l'ACDI et ses partenaires dans certains des pays les plus pauvres de la plan�te.
Le nouveau site Web www.afghanistan.gc.ca, lanc� en 2008, pr�sente les six priorit�s du Canada, les �tapes cl�s et les trois projets de premier plan mis en �uvre par l' ACDI en Afghanistan, ainsi que les rapports d'�tape trimestriels que pr�sente le gouvernement au Parlement. Le site d�crit �galement le travail accompli par les Canadiens en Afghanistan gr�ce � une phototh�que (Afcam) et � des documents vid�o et des baladodiffusions parus sur des sites Web de m�dias sociaux comme YouTube, iTunes, Flickr et Facebook. Pr�sent� pour la premi�re fois � Ottawa en 2008 et int�gr� � une exposition qui doit parcourir tout le Canada durant l'ann�e 2009, Afghanistan360�, un montage multim�dia interactif, montre le r�le que joue le Canada dans la reconstruction de l'Afghanistan et certains des progr�s qui ont �t� r�alis�s jusqu'� maintenant.
�tant donn� que Ha�ti constitue un �l�ment central de l'engagement du Canada dans les Am�riques, les responsables du Programme Ha�ti53 ont inform� de fa�on proactive les Canadiennes et Canadiens des activit�s entreprises et des r�sultats obtenus gr�ce aux initiatives financ�es par l'ACDI dans ce pays. Ils l'ont fait � diverses occasions, notamment au Pavillon du Canada durant les festivit�s de Qu�bec 2008, lors des Journ�es de la coop�ration internationale et durant la Semaine du d�veloppement international. Ils ont aussi pr�sent� des cas de r�ussite et des expositions de photos � ces occasions�l� et ailleurs, ainsi que sur Internet.
Le�ons tir�es
La plupart des activit�s et programmes susmentionn�s sont bas�s sur d'�troites relations de travail avec divers partenaires
� l'�chelle du Canada. Cette approche s'est r�v�l�e efficace pour sensibiliser les Canadiens et leur pr�senter les possibilit�s
de soutenir les programmes de d�veloppement du Canada et de s'y associer.
En raison de l'absence d'une m�thode faisant l'unanimit� et du co�t �lev� des outils n�cessaires, il est difficile de mesurer le niveau de soutien attribuable � nos activit�s de mobilisation du public. Cette ann�e, l'Agence �valuera ses propres pratiques exemplaires et celles d'autres organismes en ce qui concerne l'�valuation des retomb�es obtenues gr�ce aux efforts de mobilisation du public.
Bilan sommaire de la situation financi�re En fin d'exercice (31 mars 2009) |
% de changement | 2009 | 2008 |
---|---|---|---|
Actif | |||
Actif total | 13,4 % | 430 970 | 373 069 |
Total | 13,4 % | 430 970 | 373 069 |
Passif | |||
Passif total | 30,6 % | 641 971 | 445 653 |
Capitaux propres | |||
Total des capitaux propres | 65,6 % | 211 001 | 72 584 |
Total | 13,4 % | 430 970 | 373 069 |
Bilan sommaire de la situation financi�re En fin d'exercice (31 mars 2009) |
% de changement | 2009 | 2008 |
---|---|---|---|
D�penses | |||
Total des d�penses | 14,2 % | 3 480 700 | 2 986 274 |
Revenus | |||
Total des revenus | 48,6 % | 206 667 | 106 126 |
Co�t op�rationnel net | 12,0 % | 3 274 033 | 2 880 148 |
Actif
L'actif total a augment� de 57 millions de dollars pour les raisons suivantes : augmentation de 84 millions des contributions
pr�pay�es dans le cadre du financement commun et de l'approche�programme; rendement du capital de 9,6 millions de dollars
issus du Fonds d'investissement du Canada pour l'Afrique; diminution de 16,8 millions de dollars du montant net des pr�ts,
principalement attribuable aux remboursements et aux variations touchant les remises et les r�ductions de valeurs appliqu�es
� ces pr�ts.
Passif
Le passif total a augment� de 196 millions de dollars, principalement pour les raisons suivantes : montant �lev� du financement
qu'a re�u l'ACDI deux jours avant la fin de l'exercice, dans le cadre du Budget suppl�mentaire des d�penses (C), qui a fait
augmenter les comptes cr�diteurs et les charges � payer (269 millions de dollars); diminution de 59 millions de dollars
des charges � payer, imputable aux nombreux paiements effectu�s tout au long de l'ann�e afin d'acquitter les dettes associ�es
aux programmes de fonds de contrepartie relatifs au tsunami de 2004 et au Pakistan; diminution de 19 millions de dollars
des billets � ordre payables aux institutions financi�res internationales (IFI) en raison du d�lai d'ex�cution des transactions
� la suite d'un accord.
D�penses
Les d�penses totales ont augment� de 494 millions de dollars, principalement pour les raisons suivantes : augmentation des
d�penses allou�es aux paiements de transfert pour l'aide alimentaire et l'aide humanitaire dans le cadre des partenariats
multilat�raux et mondiaux; priorit� accrue accord�e aux d�penses en Afrique; augmentation des d�penses allou�es aux programmes
pour les Am�riques (Ha�ti) et l'Afghanistan.
Revenus
L'augmentation de 101 millions de dollars des revenus r�sulte principalement des �l�ments suivants : augmentation de 74
millions de dollars des gains r�alis�s sur les op�rations de change pour la r��valuation des billets � ordre payables aux
IFI, mais pas encore encaiss�s par celles-ci, ainsi que sur les r�ductions de valeur appliqu�es aux avances et aux investissements;
ajustement de 24 millions de dollars touchant les escomptes non amortis sur les pr�ts, r�sultant d'une r�vision du calcul
de la valeur actualis�e nette des pr�ts consentis aux pays en d�veloppement en 2008-2009.
Les �tats financiers54 complets sont disponibles sur le site Web de l'ACDI
Comme on l'a vu pr�c�demment (page 3), les d�penses de l'ACDI sont r�parties entre les cinq activit�s de programme suivantes :
La grande majorit� des d�penses de l'ACDI se font sous la forme de paiements de transfert visant divers programmes de r�duction de la pauvret� dans les pays en d�veloppement.
On peut r�partir les programmes de l'ACDI entre les sept secteurs de concentration ci-dessous :
Notes:
En 2008�2009, les fonds allou�s par l'ACDI � l'aide bilat�rale �taient r�partis comme suit :
Notes :
Vous trouverez plus de d�tails sur les fonds allou�s par l'ACDI, par secteur et par pays, dans les rapports statistiques accessibles sur le site Web de l'ACDI55. Le rapport statistique 2008-2009 sera publi� d'ici la fin mars 2010.
* Liste des pays et r�gions s�lectionn�s
Pays s�lectionn�s | R�gions |
---|---|
Alg�rie, Burundi, R�publique d�mocratique du Congo, C�te d'Ivoire, �gypte, Guin�e, Jordanie, Liban, Maroc, Nig�ria, Afrique du Sud, Y�men, Zimbabwe, Chine, Inde, Maldives, N�pal, Philippines, Tadjikistan, Tha�lande, Br�sil, Colombie, Cuba, �quateur, El Salvador, Guatemala, Jama�que, P�rou, Bosnie-Herz�govine, Russie, Serbie-et-Mont�n�gro. | Programme r�gional des Grands Lacs africains, Programme panafricain, Programme de l'Afrique australe, Programme de l'Afrique de l'Ouest, Programme r�gional du Sahel, Programme r�gional de l'Afrique de l'Est, Programme r�gional de l'Afrique centrale, Fonds canadien pour l'Afrique, Programme r�gional des Cara�bes, Programme interam�ricain, Programme r�gional de l'Am�rique centrale, Programme r�gional des �les du Vent et Sous-le-Vent, Programme r�gional de l'Am�rique du Sud, Programme r�gional du c�ne Sud, Programme de l'Asie du Sud-Est, Programme r�gional de l'Asie du Sud, Programme r�gional de l'Asie centrale, Programme de l'Organisation pour la s�curit� et la coop�ration en Europe, Partenariats institutionnels en Europe, au Moyen-Orient et au Maghreb, Programme du Moyen-Orient �largi et de l'Afrique du Nord, Programme r�gional du Moyen-Orient, Programme r�gional du Caucase du Sud, Programme de l'Adriatique de l'Est, Programme r�gional du Maghreb. |
Les tableaux �lectroniques contenant des renseignements suppl�mentaires se trouvent sur le site Web du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada : http://www.tbs-sct.gc.ca/dpr-rmr/st-ts-fra.asp .
Pour en savoir plus sur les programmes, activit�s et op�rations de l'ACDI, visitez le site Web de l'Agence � l'adresse www.acdi-cida.gc.ca.
Vous pouvez aussi communiquer avec le :
Service de renseignements au public
Direction g�n�rale des communications
Agence canadienne de d�veloppement international
200, promenade du Portage
Gatineau (QC)
Canada K1A 0G4
T�l�phone : 819-997-5006
N� sans frais : 1-800-230-6349
Appareil de t�l�communications pour les personnes malentendantes ou souffrant de troubles de la parole : 819-953-5023
N� sans frais : 1-800-331-5018
T�l�copieur : 819-953-6088
Courriel : info@acdi-cida.gc.ca
Vous pouvez aussi contacter un des bureaux r�gionaux56 de l'ACDI.
1http://www.acdi-cida.gc.ca/index.htm
2Certaines activit�s, comme le programme de l'ACDI concernant la Russie, ne peuvent �tre d�clar�es comme aide au d�veloppement officielle en vertu de la Loi sur la responsabilit� en mati�re d'aide au d�veloppement officielle.
3http://laws.justice.gc.ca/fr/showtdm/cs/O-2.8//20081211
4Un rapport sur l'aide au d�veloppement officielle du gouvernement du Canada a �t� d�pos� au Parlement en septembre 2009; il est publi� sur le site Web de l'ACDI � www.acdi-cida.gc.ca/rapports.
5www.tbs-sct.gc.ca/pubs_pol/dcgpubs/mrrsp-psgrr/wgf-cp-fra.asp
6http://go.worldbank.org/XLCVL9RF40
7www.un.org/french/millenniumgoals/
8www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/DOM-125153243-S4H
10www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/FRA-1124112457-M9N
11Les diff�rents � types � de priorit�s sont d�finis comme suit : priorit� d�j� �tablie � �tablie au cours du premier ou du deuxi�me exercice pr�c�dant l'exercice vis� dans le pr�sent rapport; priorit� permanente � �tablie au moins trois exercices avant l'exercice vis� dans le pr�sent rapport; priorit� nouvelle � �tablie au cours de l'exercice vis� dans le rapport sur les plans et les priorit�s et le rapport minist�riel sur le rendement.
12http://oberon.sourceoecd.org/pdf/dac09/432009011e-01.pdf
13http://www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/NAT-223132931-PPH
14www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/JUD-51895926-JEP
15www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/NAT-430104936-KE3
16www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/NAT-9583229-GQC
17www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/NAT-95153928-R38
18http://siteresources.worldbank.org/ACCRAEXT/Resources/AG-CS-SYNTHESIS-OF-FINDINGS-AND-RECOMMENDATIONS-FRENCH.PDF
19http://siteresources.worldbank.org/ACCRAEXT/Resources/4700790-1217425866038/FINAL-AAA-in-French.pdf
20www.acdi-cida.gc.ca/INET/IMAGES.NSF/vLUImages/CIDA-org-chart-2009/$file/ACDI-STRUCTURE_FR.pdf
21www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/JUD-327123545-NMX
23www.acdi-cida.gc.ca/ameriques
24http://geo.international.gc.ca/cip-pic/geo/americas-report_ameriques-rapport-en.aspx
25www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/JUD-212111728-M4Y
26www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/NAT-3691851-JSU
27www.acdi-cida.gc.ca/pci
28Assujetti � l'approbation par le Parlement du transfert des cr�dits
29www.international.gc.ca/trade-agreements-accords-commerciaux/ds/csr-strategy-rse-stategie.aspx?lang=fra
31www.cifafund.ca/fr/index.html
32Les � pays de concentration � ont �t� d�termin�s en fonction d'une liste de 25 pays indiqu�s dans le cadre de l'architecture des activit�s de programme de l'ACDI utilis�e depuis 2007-2008 (voir la section IV). Ils ne correspondent pas aux � pays cibl�s � annonc�s r�cemment, compos�s de 20 pays partenaires cl�s pour lesquels l'Agence va concentrer la majeure partie de ses ressources bilat�rales.
33L'indice de d�mocratie de l'Economist Intelligence
Unit utilise une �chelle de 0 � 10 pour classer les pays dans l'un des quatre types de r�gimes : un pointage entre
8 et 10 correspond � une d�mocratie; un pointage qui s'�chelonne de 6 � 7,9 correspond � une d�mocratie imparfaite; un pointage
entre 4 et 5,9 correspond � un r�gime hybride; enfin, un pointage inf�rieur � 4 correspond � un r�gime autoritaire.
http://a330.g.akamai.net/7/330/25828/20081021185552/graphics.eiu.com/PDF/Democracy
Index 2008.pdf
34(Au sujet de l'Economist Intelligence Unit, voir la note
30 ci-dessus.) L'IRAI est la derni�re version d'un indice compos� con�u par la Banque mondiale qui utilise les pointages
provenant de l'�valuation de lapolitique des institutions nationales (EPIN). L'EPIN sert � �valuer dans quelle mesure la
politique et le cadre institutionnel en application dans un pays contribuent � la r�duction de la pauvret�, � la croissance
durable et � l'utilisation efficace de l'aide en mati�re de d�veloppement. L'EPIN attribue une note aux pays en fonction
de 16 crit�res relatifs � la gestion �conomique, aux politiques structurelles, aux politiques en mati�re d'inclusion sociale
et d'�galit� et � la gestion du secteur public ainsi qu'� ses institutions. L'IRAI, c.-�-d. le pointage provenant de l'EPIN
totale, est la moyenne calcul�e � partir de la moyenne de ces quatre cat�gories. L'IRAI, tout comme chacun des crit�res,
est not� sur une �chelle de 1 � 6. Il est publi� chaque ann�e depuis 2005 et porte sur les pays admissibles qui b�n�ficient
de l'aide de l'IDA.
http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/EXTABOUTUS/IDA/0,,contentMDK:21359477~
menuPK:2626968~pagePK:51236175~piPK:437394~theSitePK:73154,00.html
35Une situation complexe sur le plan humanitaire se produit dans un pays, une r�gion ou une soci�t� qui pr�sente une d�sorganisation totale ou importante de l'autorit� caus�e par un conflit interne ou externe.
36Voir la section IV pour la liste des pays et des r�gions s�lectionn�s.
37www.dd-rd.ca/site/media/index.php?id=2332&lang=fr&subsection=news
38www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/acdi-cida.nsf/fra/JUD-728122632-MAM
39www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/JUD-5292536-HRK
40www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/NAT-12763545-FLX
41www.fin.gc.ca/bretwood/bretwd08-fra.asp
42www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/NAT-422125937-MXB
44www.acdi-cida.gc.ca/banque-de-projets
45www.acdi-cida.gc.ca/bureauxregionaux
48www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/DOM-125153243-S4H
52www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/FRA-1124112457-M9N
53http://www.acdi-cida.gc.ca/haiti-f
54www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/fra/FRA-824132146-ND7
55www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/ACDI-CIDA.nsf/Fra/JUD-4128122-G4W