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La version originale a été signée par
L'honorable Gerry Ritz
Ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et ministre responsable de la Commission canadienne du blé
D�claration de la direction concernant l�information sur le rendement
Section I � Survol de l�Agence
Section II � Analyse des activit�s de programme par r�sultat strat�gique
Section III � Renseignements suppl�mentaires
La sant� et la s�curit� des Canadiens a toujours �t� la plus haute priorit� du gouvernement du Canada. L�Agence canadienne d�inspection des aliments (ACIA) s�engage � offrir un programme d�inspection des aliments efficace et rigoureux, � prot�ger les ressources animales et v�g�tales du Canada, et � prot�ger le consommateur pour qu�il ait confiance dans la salubrit� des aliments qu�il ach�te.
L�efficacit� du syst�me de salubrit� des aliments repose sur la collaboration de diff�rents ordres de gouvernement, de l�industrie et m�me des consommateurs. Bien qu�elle travaille assid�ment avec d�autres minist�res et administrations provinciales et municipales en vue de d�terminer de mani�re proactive les risques avant que les probl�mes ne surviennent, l�Agence doit faire face � des urgences impr�vues et suivre l��volution constante de l�environnement.
Les Canadiens exigent des produits alimentaires salubres et fiables. C�est pourquoi le gouvernement a lanc� cette ann�e le Plan d�action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation (PAASPAC). Ce plan vise notamment � accro�tre la conformit� aux r�glements sur la salubrit� des aliments produits au pays et import�s, ainsi qu�� renforcer la l�gislation sur la s�curit� des produits alimentaires et de consommation.
En 2008-2009, l�ACIA a men� bon nombre d�enqu�tes sur la salubrit� des aliments et a proc�d� � des rappels pour r�pondre � diff�rentes situations d�urgence, dont l��closion de list�riose qui a touch� les viandes pr�tes-�-manger, la pr�sence de la bact�rie Salmonelle dans les produits d�arachide et les pistaches, la pr�sence de m�lamine dans les produits laitiers, et plusieurs cas d��closion de la bact�rie E. coli. Dans le cas de la terrible �closion de list�riose survenue cette ann�e, l�ACIA a travaill� avec d�autres autorit�s f�d�rales et provinciales pour aviser la population du rappel des produits susceptibles d�avoir �t� contamin�s. Dans le cadre de son enqu�te, l�ACIA a publi� des rapports d�taill�s sur les le�ons tir�es de la crise, en plus de participer � la r�daction du rapport du Comit� permanent de l�agriculture et de l�agroalimentaire, en vue de recenser les points � am�liorer par rapport au syst�me.
Des mesures sont actuellement prises pour appliquer ces le�ons. En effet, l�Agence a entrepris une r�vision majeure de ses strat�gies d�intervention en cas de flamb�es de maladies d�origine alimentaire. Entre autres, elle a imm�diatement appliqu� les exigences qui obligent l�ACIA et l�industrie � augmenter le niveau de d�pistage dans les viandes pr�tes-�-manger.
Le premier ministre Stephen Harper a nomm� une enqu�teure ind�pendante pour �tudier les cas de rappel de l��t� dernier. En juillet 2009, Sheila Weatherill a formul� des recommandations pr�cises quant � l�orientation � prendre. Le gouvernement du Canada est r�solu � respecter chacune des 57 recommandations et travaille d�j� � apporter de nouvelles am�liorations au syst�me de salubrit� des aliments.
� titre de ministre responsable de l�ACIA, j�ai le plaisir de pr�senter ce rapport sur le rendement qui illustre les progr�s continus de l�Agence vers la r�alisation de l�engagement du gouvernement d�am�liorer et de prot�ger la sant� et le bien-�tre des Canadiens.
L�honorable Gerry Ritz, C.P., d�put�
Ministre de l�Agriculture et de l�Agroalimentaire et ministre de la Commission canadienne du bl�
Le Rapport sur le rendement 2008-2009 de l�Agence canadienne d�inspection des aliments (ACIA) pour l�exercice se terminant le 31 mars 2009 a �t� pr�par� sous l��gide de la pr�sidente et du Comit� de la haute direction de l�ACIA et approuv� par le ministre de l�Agriculture et de l�Agroalimentaire et ministre de la Commission canadienne du bl�. Conform�ment � la Loi sur l�Agence canadienne d�inspection des aliments, le rapport comprend aussi une �valuation de l��quit� et de la fiabilit� de l�information sur le rendement effectu�e par la v�rificatrice g�n�rale du Canada.
Je soumets, aux fins de d�p�t au Parlement, le Rapport sur le rendement 2008-2009 de l�ACIA.
Le pr�sent document a �t� pr�par� conform�ment aux principes de pr�sentation des rapports �nonc�s dans le Guide de pr�paration de la partie III du Budget des d�penses : Rapports sur les plans et les priorit�s 2009-2010 et Rapports minist�riels sur le rendement 2008-2009 :
Carole Swan
Pr�sidente de l�Agence canadienne d�inspection des aliments
En tant que plus important organisme canadien de r�glementation � vocation scientifique, l�ACIA a pour mandat de prot�ger les aliments, les animaux et les v�g�taux. Comptant quelque 7 000 employ�s, l�Agence a pour but de veiller � la sant� et au bien-�tre des Canadiens, � l�environnement et � l��conomie.
Les services de l�ACIA visent � prot�ger les consommateurs canadiens et �trangers, ainsi ceux qui en profitent sont les agriculteurs, les p�cheurs, les experts-forestiers, les transformateurs, les distributeurs (importateurs et exportateurs) ainsi que les consommateurs canadiens et �trangers.
L�ACIA est charg�e d�appliquer 13 lois f�d�rales et 43 r�glements qui se rapportent � la salubrit� et � la qualit� nutritionnelle des aliments vendus au Canada et qui contribuent au maintien des ressources v�g�tales et animales. Parmi les activit�s de l�Agence, citons la v�rification de la conformit� de l�industrie, l�agr�ment et l�inspection des �tablissements, ainsi que l�analyse des aliments, des animaux, des v�g�taux et des produits connexes.
L�ACIA partage de nombreux domaines de responsabilit� avec d�autres minist�res et organismes f�d�raux, les autorit�s provinciales, territoriales et municipales, de m�me que d�autres intervenants.
Dans ce contexte op�rationnel complexe, l�Agence travaille avec ses partenaires � appliquer des mesures de contr�le pour la salubrit� des aliments, � g�rer les risques et les urgences li�s � la salubrit� des aliments, � la sant� des animaux et � la protection des v�g�taux, ainsi qu�� promouvoir l��laboration de syst�mes de salubrit� des aliments et de lutte contre les maladies pour assurer la salubrit� et la qualit� sup�rieure des produits canadiens issus de l�agriculture, de l�aquaculture, de la p�che et de l�agroalimentaire.
Cet environnement op�rationnel complexe est �galement tributaire de l��volution des sciences et de la technologie, des nouvelles pratiques commerciales et de production, de l�augmentation du volume des �changes de produits provenant d�un plus grand nombre de march�s, des demandes changeantes des consommateurs en raison des tendances d�mographiques et sociales, ainsi que des normes internationales plus rigoureuses. Ces facteurs complexifient les risques que doit att�nuer l�ACIA et lui imposent de nouvelles exigences pour ce qui est de l�inspection et de la certification.
L�Architecture des activit�s de programme (AAP) de l�ACIA fait partie de sa Structure de gestion, des ressources et des r�sultats (SGRR), elle-m�me int�gr�e au cadre pangouvernemental pour la collecte, la gestion et la d�claration de donn�es financi�res et non financi�res. Pour mener � bien son mandat, l�ACIA doit atteindre trois r�sultats strat�giques1. Comme l�indique le Rapport sur les plans et les priorit�s 2008-2009, l�AAP de l�ACIA a chang� depuis 2007-2008. La figure 1 montre comment les r�sultats strat�giques de l�Agence s�alignent sur ceux du gouvernement du Canada (GC) et illustre la fa�on dont l�Agence r�partit et g�re ses ressources dans le but d�atteindre les r�sultats pr�vus.
Figure 1 : Architecture des activit�s de programme de l�ACIA
1.4.1.1 Comparaison des d�penses pr�vues et r�elles
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
605,3 | 697,0 | 645,5 |
L��cart entre les d�penses pr�vues et le total des autorisations pour l�exercice 2008-2009 s�explique en partie par l�allocation de fonds suppl�mentaires gr�ce au Budget suppl�mentaires des d�penses, � de nouveaux programmes comme le Plan d�action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation (PAASPAC) et les programmes �largis tels le programme de surveillance de l�enc�phalopathie spongiforme bovine (ESB). D�autres facteurs concourent �galement � cet �cart, dont l�allocation de fonds suppl�mentaires � la convention collective et l�augmentation des postes l�gislatifs comme les paiements d�indemnisation et les contributions aux r�gimes d�avantages sociaux des employ�s. L��cart entre les d�penses r�elles et le total des autorisations r�sulte principalement des affectations bloqu�es2 et de la premi�re ann�e de mise en �uvre du PAASPAC.
Ressources pr�vues | Ressources r�elles | �cart |
---|---|---|
6 294 | 6 489 | (195)4 |
L��cart entre les ressources humaines pr�vues et les ressources r�elles s�explique par la mise en �uvre du PAASPAC au cours de l�exercice et par l�augmentation des activit�s de dotation li�es aux inspections de premi�re ligne.
1.4.1.2 Postes vot�s et l�gislatifs
Poste vot� ou l�gislatif (L) | Libell� tronqu� du poste vot� ou l�gislatif | 2006-2007 (en millions de dollars) D�penses r�elles |
2007-2008 (en millions de dollars) D�penses r�elles |
2008-2009 (en millions de dollars) Budget principal des d�penses |
2008-2009 (en millions de dollars) D�penses r�elles |
---|---|---|---|---|---|
30 | D�penses de fonctionnement et contributions | 530,5 | 573,6 | 471,9 | 524,6 |
35 | D�penses en capital | 21,4 | 22,3 | 34,7 | 26,1 |
(L) | Paiements d�indemnisation pr�vus par la Loi sur la sant� des animaux et la Loi sur la protection des v�g�taux | 3,8 | 10,6 | 1,5 | 20,5 |
(L) | Contributions aux r�gimes d�avantages sociaux des employ�s | 64,6 | 74,1 | 67,5 | 73,5 |
(L) | Utilisations du produit de l�ali�nation des biens en surplus de la Couronne | 0,3 | 0,7 | 0,0 | 0,8 |
Total de l�Agence | 620,6 | 681,3 | 575,6 | 645,5 |
La diminution des d�penses r�elles li�es au fonctionnement et aux contributions de 2007-2008 � 2008-2009 est principalement due au paiement r�troactif unique effectu� en 2007-2008 � la suite de la reclassification des postes d�inspecteur des viandes, et aux affectations bloqu�es en 2008-2009. La diminution globale des d�penses a �t� en partie contrecarr�e par l�augmentation, en 2008 2009, des d�penses d�coulant de la premi�re ann�e de mise en �uvre du PAASPAC.
L�augmentation des d�penses r�elles en capital de 2007-2008 � 2008-2009 est attribuable au financement accord� au PAASPAC en 2008-2009. L�augmentation des paiements d�indemnisation de 2007-2008 � 2008-2009 r�sulte essentiellement de l�augmentation des d�penses li�es � la maladie d�bilitante chronique et � l�encre des ch�nes rouges.
1.4.1.3 Tendances au chapitre des d�penses et � la population de l�ACIA
L�augmentation constante des d�penses de l�ACIA de 2004-2005 � 2007-2008 s�explique principalement par l�affectation de ressources suppl�mentaires � l�ESB, � l�influenza aviaire (IA), aux esp�ces exotiques envahissantes (EEE), au Programme national sur la sant� des animaux aquatiques (PNSAA) et aux conventions collectives. Cependant, les d�penses de 2008-2009 sont inf�rieures � celles de l�exercice pr�c�dent, principalement en raison de l�augmentation des affectations bloqu�es et des d�penses ponctuelles de 2007-2008 li�es � la reclassification des postes d�inspecteur des viandes. Cette diminution a �t� en partie contrecarr�e par l�affectation de fonds suppl�mentaires au PAASPAC. La population de l�ACIA, y compris le personnel d�inspection sur le terrain, a augment� de fa�on constante de 2004 � 2009.
Tableau 1-1 : �tablissement des liens entre le rendement et le r�sultat strat�gique 1
Activit� de programme | Concordance avec les r�sultats du gouvernement du Canada5 |
Risques li�s � la salubrit� des aliments et � la nutrition | Des Canadiens en sant� |
Risques li�s aux zoonoses6 | Des Canadiens en sant� |
Rendement 2008-20097 | |
---|---|
En collaboration avec ses partenaires, l�ACIA a am�lior� ses proc�dures d�inspection et ses m�thodes de pr�paration et d�intervention en cas d�urgence, en plus de sensibiliser le public en vue de r�duire au minimum et de g�rer les risques pour la sant� publique associ�s � l�approvisionnement alimentaire. L�Agence a poursuivi ses activit�s de surveillance, de contr�le et de d�tection pour g�rer et r�duire au minimum les risques associ�s � la transmission de maladies animales aux humains. |
Activit� de programme | D�penses r�elles 2007-20088 (en millions de dollars) |
2008-20099 (en millions de dollars) |
|||
---|---|---|---|---|---|
Budget principal des d�penses | D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles | ||
Risques li�s � la salubrit� des aliments et � la nutrition | 291,310 | 236,8 | 260,9 | 289,6 | 281,0 |
Risques li�s aux zoonoses | 95,6 | 124,3 | 126,1 | 149,7 | 99,3 |
Total | 386,9 | 361,1 | 387,0 | 439,3 | 380,3 |
Table 1�2: �tablissement des liens entre le rendement et le r�sultat strat�gique 2
Activit� de programme | Concordance avec les r�sultats du gouvernement du Canada |
Risques li�s � la sant� des animaux et aux syst�mes de production | Une croissance �conomique forte |
Risques li�s � la protection des v�g�taux et aux syst�mes de production | Un environnement propre et sain |
Protection de la biodiversit� | Un environnement propre et sain |
Rendement 2008-2009 | |
---|---|
En collaboration avec ses partenaires, l�ACIA a contribu� au maintien des ressources v�g�tales et animales en am�liorant ses activit�s de surveillance et de d�tection des maladies animales et des phytoravageurs et en �valuant de fa�on plus approfondie les risques li�s � la protection des v�g�taux et des produits connexes. L�Agence continue de prendre des mesures pour faire face � un nombre plus �lev� de voies d�entr�e � risque �lev� pour les phytoravageurs. |
Activit� de programme | D�penses r�elles 2007-2008 (en millions de dollars) |
2008-200911 (en millions de dollars) |
|||
---|---|---|---|---|---|
Budget principal des d�penses | D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles | ||
Risques li�s � la sant� des animaux et aux syst�mes de production | 121,2 | 73,6 | 74,7 | 88,7 | 100,0 |
Risques li�s � la protection des v�g�taux et aux syst�mes de production | 82,3 | 77,6 | 79,0 | 95,7 | 91,4 |
Protection de la biodiversit� | 13,1 | 14,5 | 14,8 | 16,0 | 15,1 |
Total | 216,6 | 165,7 | 168,5 | 200,4 | 206,5 |
Tableau 1-3 : �tablissement des liens entre le rendement et le r�sultat strat�gique 3
Activit� de programme | Concordance avec les r�sultats du gouvernement du Canada |
Cadre de r�glementation int�gr� | Un march� �quitable et s�curis� |
Acc�s aux march�s nationaux et internationaux | Un Canada prosp�re gr�ce au commerce international |
Rendement 2008-2009 | |
---|---|
En vue d�atteindre ce r�sultat strat�gique, l�ACIA a pris des mesures pour prot�ger le consommateur et les march�s contre les pratiques d�loyales et faciliter l�acc�s aux march�s. M�me si l�Agence a continu� de moderniser son cadre l�gislatif et de r�glementation, elle doit poursuivre ses efforts en ce sens. |
Activit� de programme | D�penses r�elles 2007-2008 (en millions de dollars) |
2008-200912 (en millions de dollars) |
|||
---|---|---|---|---|---|
Budget principal des d�penses | D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles | ||
Cadre de r�glementation int�gr� | 32,9 | 19,1 | 19,5 | 21,6 | 21,1 |
Acc�s aux march�s nationaux et internationaux | 44,9 | 29,7 | 30,3 | 35,7 | 37,6 |
Total | 77,8 | 48,8 | 49,8 | 57,3 | 58,7 |
Pour 2008-2009, l�ACIA a �tabli cinq priorit�s afin d�orienter la gestion des ressources vers l�atteinte de ses r�sultats strat�giques. Le rendement de l�Agence relativement � l�atteinte de ces priorit�s est r�sum� ci-dessous. � la section II, on explique plus en profondeur le rendement d�taill� par r�sultat strat�gique (RS).
Table 1�4: Sommaire du rendement par priorit� op�rationnelle
Priorit� op�rationnelle | Type | Progr�s accomplis | Liens avec le(s) RS(s) |
---|---|---|---|
Accro�tre la conformit� aux r�glements, en mettant l�accent sur la salubrit� des aliments produits au pays et import�s | Permanente | Satisfait en partie aux attentes* Pour appuyer cette priorit�, l�ACIA a fait ce qui suit :
|
RS 1 : Les risques pour la sant� du public associ�s � l�approvision-nement alimentaire et � la transmission de maladies animales aux humains sont att�nu�s et g�r�s |
Mieux se pr�parer en vue de faire face aux maladies animales et v�g�tales, aux parasites d�animaux et aux phytoravageurs et de les limiter | Permanente | Satisfait en partie aux attentes* Pour appuyer cette priorit�, l�ACIA a fait ce qui suit :
|
RS 1 : Les risques pour la sant� du public associ�s � l�approvision-nement alimentaire et � la transmission de maladies animales aux humains sont att�nu�s et g�r�s RS 2 : Assurer le maintien des ressources v�g�tales et animales |
Am�liorer le cadre de programme et de r�glementation afin d�appuyer de mani�re soutenue la protection des consommateurs et la prosp�rit� �conomique | Permanente | Satisfait aux attentes* Pour appuyer cette priorit�, l�ACIA a fait ce qui suit :
|
RS 3 : Contribue � la protection du consommateur et � l�acc�s aux march�s gr�ce � l�application de principes scientifiques et de normes |
* L�ACIA consid�re avoir satisfait aux attentes de chaque priorit� op�rationnelle lorsqu�elle a r�alis� des progr�s par rapport � tous les engagements d�crits dans le RPP 2008-2009 et que la plupart (au moins 80 pour cent) des objectifs de rendement correspondants ont �t� atteints, lorsqu�ils �taient d�finis. Pour obtenir des d�tails sur les progr�s r�alis�s par rapport � ces engagements, consultez le tableau du rendement � la section 3.3.
Tableau 1-5 : Sommaire du rendement par priorit� en mati�re de gestion
Priorit� en mati�re de gestion | Type | Progr�s accomplis | Liens avec le(s) RS(s) |
---|---|---|---|
Assurer le renouvellement des ressources humaines | Nouvelle | Satisfait aux attentes* Pour appuyer cette priorit�, l�ACIA a fait ce qui suit :
|
Tous les r�sultats strat�giques |
Am�liorer l�harmonisation et la coordination au sein de l�Agence en vue de mieux int�grer la gestion des risques � l��laboration des politiques ainsi qu�� la conception et � l�ex�cution efficaces des programmes | Permanente | Satisfait aux attentes* Pour appuyer cette priorit�, l�ACIA a fait ce qui suit :
|
Tous les r�sultats strat�giques |
* L�ACIA consid�re avoir satisfait aux attentes de chaque priorit� en mati�re de gestion lorsqu�elle a r�alis� des progr�s par rapport � tous les engagements d�crits dans le RPP 2008-2009. Pour obtenir des d�tails sur les progr�s r�alis�s par rapport � ces engagements, consultez le tableau du rendement � la section 3.3.
Le risque renvoie � la probabilit� qu�un �v�nement se concr�tise et � l��tendue des cons�quences n�gatives qui pourrait s�ensuivre. La gestion des risques est un processus continu et proactif qui exige une analyse de l�environnement, une �valuation exacte des risques, l��tablissement d�un profil de risque et la prise de d�cisions ax�e sur ces activit�s. L�une des plus grandes difficult�s que conna�t l�ACIA quant � la gestion des risques est l�influence consid�rable que peuvent exercer les facteurs ind�pendants de son contr�le ou de sa volont� sur sa capacit� � g�rer ses principaux secteurs de risque. Par exemple, les changements climatiques � l��chelle de la plan�te peuvent permettre � certains phytoravageurs de survivre dans des environnements qu�ils n�auraient m�me pas pu p�n�trer auparavant. Cette situation peut entra�ner l�apparition et la propagation de nouveaux phytoravageurs et, au bout du compte, nuire au maintien des ressources v�g�tales.
Compte tenu de cet environnement complexe expos� aux risques, l�Agence a cherch� � promouvoir davantage l�int�gration de la gestion des risques en int�grant cet �l�ment aux processus de conception et d�ex�cution de ses programmes ainsi qu�� ses cadres de mesure du rendement. L�Agence a ainsi am�lior� l��valuation et la gestion des risques ainsi que les communications au sein de l�organisation. On est donc davantage en mesure de prendre des d�cisions fond�es sur les risques op�rationnels et strat�giques.
En 2008-2009, l�ACIA a termin� la mise � jour de son profil de risque. Elle a cern� neuf secteurs de risque qui peuvent influer sur sa capacit� � mener � bien son mandat. Pour chacun des secteurs, l�Agence a d�ploy� des strat�gies visant � att�nuer et � g�rer les risques, dans la mesure du possible. Pour chaque r�sultat strat�gique d�crit � la section II, l�Agence indique, par activit� de programme, les mesures prises pour att�nuer les principaux risques cern�s. Le tableau qui suit pr�sente les principaux secteurs de risque de l�ACIA pour 2008-2009, des exemples de situation de risque possible et les principales initiatives entreprises pour chaque secteur.
Tableau 1-6 : Sommaire des secteurs de risque et des principales initiatives
Secteur de risque | Situation de risque possible | Principales initiatives |
---|---|---|
Dangers d�origine alimentaire | L�ACIA et les administrations qui collaborent avec elle ne r�ussissent pas � d�tecter, � surveiller et � att�nuer les risques pour la sant�, notamment les agents pathog�nes d�origine alimentaire, les toxines et les contaminants chimiques. |
|
Cas et flamb�es de zoonoses | L�ACIA ne r�ussit pas � d�tecter ni � pr�venir l�apparition ou la propagation de maladies animales transmissibles aux humains. |
|
Parasites d�animaux, phytoravageurs, maladies animales et v�g�tales | L�ACIA ne r�ussit pas � pr�venir, � d�tecter, � contr�ler et � combattre un parasite ou une maladie qui menace les ressources v�g�tales et animales. |
|
Cadre de programme | Le cadre de programme et de r�glementation de l�ACIA ne suffit pas pour prot�ger le consommateur canadien et favoriser le commerce. |
|
Ressources humaines | L�ACIA est incapable de trouver, de d�velopper et de fid�liser des ressources humaines comp�tentes pour mener � bien son mandat. |
|
Capacit�s scientifiques et technologiques | Les capacit�s scientifiques et technologiques de l�ACIA ne suivent pas l��volution de la science ni de la r�glementation. |
|
Information orientant la prise de d�cisions | Les donn�es sur le rendement, les analyses et la science n�ont pas �t� suffisamment regroup�es, pr�cis�es et d�finies de fa�on � appuyer la prise de d�cisions et la pr�sentation de rapports au sein de l�ACIA. |
|
Partenariats | Le manque de coordination des r�les et des responsabilit�s des principaux partenaires nuit � l�ex�cution des programmes. |
|
Coordination interne | Le manque de coordination au sein de l�ACIA nuit � la conception et � l�ex�cution des programmes. |
|
Vous trouverez des d�tails sur bon nombre de ces initiatives aux sections II et III. |
L��valuation de l�information sur le rendement de l�ACIA par la v�rificatrice g�n�rale est pr�sent�e � la section 2.1.4 du pr�sent rapport. Cette information sur le rendement, pr�sent�e � la section 2.2, n�a pas fait l�objet d�une v�rification et se limite � un niveau d�assurance d�examen.
L�opinion de la v�rificatrice g�n�rale relativement � la v�rification des �tats financiers de l�ACIA est pr�sent�e � la section 3.1 du rapport. Les �tats financiers v�rifi�s figurent �galement � la section 3.1.
La v�rificatrice g�n�rale n�a pas �valu� ni v�rifi� d�autres sections du rapport.
Conform�ment � la Politique sur la structure de gestion, des ressources et des r�sultats (SGRR) du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor, le cadre de planification et d��tablissement de rapports de l�ACIA s�appuie sur les r�sultats strat�giques, une AAP et le cadre de gouvernance connexe. L�AAP s�aligne sur les r�sultats du gouvernement du Canada et tient compte des cons�quences de plusieurs facteurs, y compris l�environnement mondial, national et �conomique, les priorit�s du gouvernement, les risques strat�giques de l�ACIA, sa capacit� en ressources humaines et financi�res, son rendement ant�rieur ainsi que les le�ons apprises.
Le pr�sent rapport sur le rendement souligne les principales r�alisations et rend compte des progr�s r�alis�s dans l�avancement des plans et des priorit�s �tablis dans le RPP 2008-2009 de l�Agence. Sous chacun des r�sultats strat�giques et des activit�s de programme, le rendement est mesur� pour les activit�s permanentes, les strat�gies d�att�nuation des risques et les initiatives sp�ciales, avec au premier plan les r�sultats pr�vus pour les Canadiens.
La section 2.2 de ce rapport d�crit, dans la mesure du possible, l�information sur le rendement (points saillants, d�fis et le�ons apprises) et les r�sultats pr�vus pour chaque r�sultat strat�gique mesur� en fonction des objectifs, en utilisant les indicateurs de conformit� et autres indicateurs de rendement pertinents.
Les objectifs de rendement sont des objectifs qualitatifs ou quantitatifs fix�s par l�Agence en fonction desquels est �valu� le rendement des parties r�glement�es et de l�ACIA quant � l�atteinte des r�sultats pr�vus. Les objectifs �tablis dans ce rapport visent les secteurs de programme essentiels et reposent sur des moyennes historiques du rendement r�el ou sur les r�sultats pr�vus des programmes en place qui portent fruit (p. ex. le taux de conformit� de l�industrie aux normes r�glementaires). Aux fins du pr�sent rapport, l�Agence a �valu� l��tendue selon laquelle le rendement a atteint ou d�pass� les objectifs et a analys� les cas o� le rendement a rat� les objectifs.
Dans l�interpr�tation de l�information sur le rendement, il est important de consid�rer que l�ACIA utilise diverses approches pour �valuer la conformit�, allant des activit�s de surveillance aux interventions cibl�es. Les objectifs des programmes de surveillance des activit�s diff�rent de ceux des programmes ax�s sur des secteurs de non-conformit� particuliers. L�ACIA consid�re avoir atteint l�objectif de conformit� lorsque le rendement varie de plus ou moins 1 pour cent par rapport � l�objectif.
Vu la complexit� et la variabilit� inh�rente des secteurs de la production, de la transformation et de la distribution agricoles, agroalimentaires, foresti�res et des p�ches, la m�thode d��valuation varie selon le groupe de produits. L�ACIA fait la surveillance et la promotion de la conformit� en menant des inspections, des v�rifications et des �chantillonnages de produits selon une approche fond�e sur les risques qui met l�accent sur les secteurs � risque �lev�. Par exemple, l�ACIA concentre ses efforts sur les syst�mes, les processus et les installations qui ont l�effet le plus direct sur la salubrit� des aliments. Les taux de conformit� sont un indicateur de la mesure dans laquelle les parties r�glement�es ont respect� les lois et les r�glements f�d�raux. Un taux de conformit� de moins de 100 pour cent signifie qu�une partie des installations ou des produits inspect�s par l�ACIA n�ont pas satisfait les exigences. L�ACIA reconna�t qu�il lui est pratiquement impossible d�atteindre un taux de conformit� de 100 pour cent pour l�ensemble de ses activit�s. De plus, les tendances en mati�re de conformit� sont un indicateur cl� qui peut r�v�ler des probl�mes syst�miques, des changements environnementaux importants ou la non-pertinence d�un objectif. Pour obtenir des d�tails sur l��valuation de la conformit�, consultez la section 3.3.4.
L�ACIA s�engage � fournir de l�information �quitable et fiable sur le rendement. � l�Agence, on recueille et g�re les donn�es relatives au rendement en utilisant diff�rentes m�thodes et proc�dures. C�est pourquoi, en 2006-2007, l�ACIA a proc�d� � l�examen de certains syst�mes de donn�es et des contr�les de gestion en place afin d�assurer la qualit� des donn�es. En 2008-2009, dans le cadre d�un long processus visant l�am�lioration globale du m�canisme de mesure du rendement et de production de rapports connexes, l�Agence a cr�� le syst�me de production de rapports sur l�organisation et les op�rations (PROO), qui fait partie de la Solution de production de rapports sur la gestion du rendement (SPRGR). Le principal objectif de la SPRGR consiste � fournir, en temps opportun, de l�information sur le rendement qui soit accessible, fiable et bien �tay�e. La PROO contribue � cet objectif en permettant d�extraire des donn�es de diff�rents syst�mes existants, puis de les int�grer dans un entrep�t de donn�es o� elles seront structur�es et pr�sent�es de fa�on � appuyer le processus d�cisionnel. L�Agence continuera de d�velopper la SPRGR et d��tudier d�autres fa�ons d�am�liorer la qualit� des donn�es sur le rendement.
Le tableau qui suit r�sume les cotes d��valuation des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus de l�ACIA pour les donn�es utilis�es dans ce rapport.
Table 2-1 Aper�u des cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus13
Cote d��valuation des syst�mes de donn�es et des contr�les | D�finition | Nombre de syst�mes de donn�es et de contr�les |
---|---|---|
Bon | Dispose de politiques et de proc�dures clairement d�finies | 14 |
Raisonnable | Dispose de contr�les pour compenser l�absence de politiques ou de proc�dures bien d�finies | 2 |
Faible | Ne dispose pas de politiques ou de proc�dures d�finies ni de contr�les compensant cette lacune | 0 |
En attente | L�examen du syst�me de donn�es n�est pas termin� | 5 |
Non �valu� | L�examen du syst�me de donn�es n�a toujours pas �t� effectu� | 9 |
Comme elle contribue � l�approche int�gr�e du GC visant la sant� de la population, l�ACIA, en collaboration avec les administrations f�d�rale, provinciales et municipales, prot�ge les Canadiens contre les risques �vitables pour la sant� li�s aux maladies d�origine alimentaire et animales transmissibles aux humains. Le travail de l�Agence pour atteindre ce r�sultat strat�gique est guid� par les deux priorit�s suivantes :
Sommaire des activit�s de programme
Le rendement par rapport aux plans et aux priorit�s est pr�sent� dans le contexte des deux activit�s de programme suivantes :
Le travail effectu� dans le cadre de ces activit�s porte sur deux secteurs de risque de l�Agence, soit Dangers d�origine alimentaire et Cas et flamb�es de zoonoses.14
D�penses r�elles 2009-09
Cette activit� de programme est la plus grande priorit� de l�Agence, car elle a un effet direct sur la sant� et la s�curit� des Canadiens. Le succ�s de l�ACIA d�pend de nombreux facteurs, dont certains �chappent � son contr�le. Par exemple, la d�termination des aliments susceptibles de poser un risque pour la sant� des Canadiens repose sur la participation des partenaires f�d�raux, provinciaux, territoriaux15 et municipaux qui surveillent la sant� et partagent la responsabilit� de veiller � la salubrit� des aliments, ainsi que des organismes du secteur priv� qui cultivent, importent, produisent, transforment et distribuent les aliments.
L�ACIA doit �galement veiller � ce que ses processus de v�rification de la conformit� et de mise en application de la loi soient suffisamment efficaces pour relever les nouveaux d�fis li�s aux syst�mes modernes de production et de transformation des aliments. L�Agence doit aussi se tenir inform�e de tous les points d�entr�e des dangers pour la sant� humaine dans le continuum alimentaire.
Analyse du rendement
� l��t� 2008, l�ACIA, avec la collaboration des autorit�s sanitaires provinciales et f�d�rales, est intervenue pour endiguer une �closion de list�riose associ�e � des viandes pr�tes-�-manger des Aliments Maple Leaf produites � l��tablissement de Toronto, en Ontario. L�Agence de la sant� publique du Canada (ASPC) a identifi� 57 cas confirm�s de maladies humaines et 22 d�c�s li�s � l��closion tragique. D�apr�s les r�sultats de l�examen, la contamination des trancheuses � viande pr�te � manger utilis�es dans les cha�nes de production d�un �tablissement agr�� au f�d�ral est la cause la plus probable de l��closion. Des r�sidus de viande profond�ment incrust�s dans les m�canismes de tranchage auraient contribu� � la propagation de la bact�rie Listeria.
Au d�but de la crise, les organismes f�d�raux et provinciaux et les minist�res concern�s n�arrivaient pas � bien communiquer en raison de la complexit� de leurs responsabilit�s � l��gard de la salubrit� des aliments.
Cependant, d�s que la maladie a �t� officiellement li�e � des produits alimentaires, l�ACIA a diffus� des mises en garde publiques relatives au rappel de tous les aliments susceptibles d�avoir �t� contamin�s. Ce rappel est l�un des plus importants de l�histoire du Canada : 192 produits et pr�s de 30 000 distributeurs �taient vis�s. L�ACIA a men� une enqu�te approfondie � l��tablissement o� les viandes avaient �t� produites, en plus de superviser la mise en �uvre des mesures correctives et la reprise d�op�rations s�curitaires. Avec l�aide de Sant� Canada (SC) et de l�ASPC, l�ACIA a pass� en revue les �v�nements entourant l��closion de list�riose, puis publi� les le�ons tir�es de son examen.
� la suite de l��closion, l�ACIA a imm�diatement instaur� des mesures de contr�le plus restrictives visant non seulement l��tablissement en question, mais l�ensemble des �tablissements de production de viandes pr�tes-�-manger au pays. L�Agence a notamment �labor� � l�intention de l�industrie de nouvelles directives concernant les exigences de nettoyage et de d�sassemblage des trancheuses, am�lior� les proc�d�s en laboratoire, par exemple en �laborant des m�thodes de d�tection plus rapides, et impos� au gouvernement et � l�industrie de nouvelles exigences obligatoires (analyses d��chantillons et �valuations environnementales plus pouss�es) afin de faciliter la d�tection plus pr�coce, � la d�claration et au contr�le des risques li�s � la bact�rie Listeria. Bien que ces nouvelles mesures aient permis de renforcer le syst�me de salubrit� des aliments, il y aura toujours place � l�am�lioration, notamment l��valuation du cadre l�gislatif et de r�glementation pour s�assurer que l�Agence a le pouvoir d�appliquer les mesures qui s�imposent.
Consciente de l�importance de la collaboration de tous les acteurs, l�ACIA travaille avec l�ASPC et d�autres partenaires FPT pour examiner et mettre � jour le Guide d�interventions lors d��closions d�intoxication alimentaire multi-juridictionnelles, qui souligne de la n�cessit� pour ces partenaires de coop�rer afin d�intervenir rapidement en cas de flamb�es de maladies d�origine alimentaire. En outre, l�Agence collabore avec SC � l�examen de la Politique sur la pr�sence de Listeria dans les aliments pr�ts-�-manger. L�ACIA entend appliquer les le�ons tir�es de cette politique � d�autres agents pathog�nes d�tect�s dans les aliments transform�s.
En 2008-2009, le taux de conformit� des �tablissements agr��s au f�d�ral �taient de 95 pour cent16. Bien qu�il soit �lev�, ce taux reste inf�rieur � l�objectif de 98 pour cent. Dans un environnement complexe et dynamique comme celui des �tablissements de transformation des aliments, il est impossible d��liminer tous les risques que pose l�introduction de potentiels agents pathog�ne d�origine alimentaire dans la cha�ne alimentaire. Les conditions dans de tels �tablissements peuvent changer d�une journ�e � l�autre, ce qui fait varier les taux de conformit�. Ainsi, un taux de conformit� �lev� au moment de l�inspection n�exclut pas la possibilit� d�une flamb�e de maladie d�origine alimentaire plus tard dans l�ann�e.
En plus d�intervenir pour endiguer l��closion de list�riose et dans le cadre de ses activit�s permanentes visant � g�rer plus efficacement les risques li�s � la salubrit� des aliments, l�ACIA a poursuivi l��laboration d�une initiative cl� : Inspection des viandes � am�lioration continue. Par la r�forme de l�inspection des animaux et des carcasses, la supervision de la transformation des viandes et des mesures d�hygi�ne ainsi que les proc�dures de production de rapports et de certification, l�ACIA a soulign� davantage la responsabilit� partag�e de l�industrie quant � la conformation aux exigences r�glementaires et a am�lior� ses activit�s de v�rification de la conformit� et de mise en application de la loi. Consciente de la n�cessit� de moderniser ses m�thodes d�inspection, l�Agence a termin� la mise en �uvre du SVC dans tous les �tablissements de transformation des viandes agr��s au f�d�ral. Des am�liorations seront apport�es pour �liminer les probl�mes soulev�s lors de la mise en oeuvre du SVC.
L�ACIA a aussi mis en place le Plan de recherche sur la salubrit� des aliments en vue de diminuer le temps d�analyse et adopter des m�thodes plus sensibles pour la d�tection d�agents pathog�nes d�origine alimentaire, ce qui lui a permis de renforcer sa capacit� � prendre des d�cisions lors d�incidents li�s � la salubrit� des aliments. En continuant de se pr�parer � faire face aux menaces et incidents en mati�re de salubrit� alimentaire et � intervenir, l�ACIA a �galement perfectionn� ses techniques et ses crit�res li�s � la mise en place de centres d�op�rations d�urgence et � la mobilisation d��quipes d�intervention.
La sensibilisation du public demeure un facteur essentiel � l�efficacit� du syst�me canadien de salubrit� des aliments. L�ACIA, en collaboration avec d�autres minist�res et organismes f�d�raux et d�autres intervenants cl�s, a r�alis� des activit�s d��ducation et de sensibilisation pour donner de l�information au public et � l�industrie relativement � la salubrit� des aliments pour leur permettre de prendre des d�cisions �clair�es pour pr�venir les incidents relatifs � la salubrit� des aliments. Le programme Soyez prudents avec les aliments, qui fait partie du PAASPAC, vise � r�duire l�incidence des maladies d�origine alimentaire en sensibilisant les consommateurs aux saines pratiques de manipulation des aliments. L�Agence a �galement lanc� la campagne Pensez-y et d�clarez! pour r�duire au minimum l�entr�e au Canada d�agents pathog�nes d�origine v�g�tale, animale et alimentaire en informant les voyageurs des lois sur l�importation des aliments, des v�g�taux et des animaux. Malgr� la r�ussite de ces initiatives, l�Agence reconna�t qu�il lui reste encore du travail � faire; c�est pourquoi elle poursuit ses efforts en ce sens.
Rapports sur l��closion de list�riose de 2008
Le 20 janvier 2009, le premier ministre Stephen Harper a annonc� la nomination de Sheila Weatherill � titre d�enqu�teure ind�pendante sur l��closion de list�riose d�ao�t 2008 associ�e � des produits carn�s pr�ts-�-manger des Aliments Maple Leaf. Le Rapport de l�Enqu�teure ind�pendante sur l��closion de list�riose de 2008 a �t� publi� le 21 juillet 2009. Il peut �tre consult� sur le site Web du gouvernement du Canada qui traite de l�enqu�te relative � la list�riose : http://www.listeriosis-listeriose.investigation-enquete.gc.ca/index_f.php.
Le 18 juin 2009, le Comit� permanent de l�agriculture et de l�agroalimentaire a d�pos� � la Chambre des communes le rapport Au-del� de la crise de la list�riose : renforcer le syst�me de salubrit� des aliments, disponible sur le site Web du Parlement du Canada : http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=4004114&Mode=1&Parl=40&Ses=2&Language=F
Le 11 septembre 2009, le gouvernement a annonc� qu'il allait agir sur tous les 57 recommandations faites par l'enqu�teure ind�pendante Sheila Weatherill. L'annonce peut �tre trouv�e sur ce site: http://www.inspection.gc.ca/francais/corpaffr/newcom/2009/20090911f.shtml
La r�ponse du gouvernement au rapport du Comit� permanent de l'agriculture et de l�agroalimentaire a �t� d�pos� au Parlement le 17 Septembre, 2009.
Plan d�action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation
En 2008-2009, l�ACIA a fait progresser les travaux � l�appui des trois piliers du PAASPAC : pr�vention active, surveillance cibl�e et intervention rapide. L�Agence a consolid� ses relations avec les partenaires internationaux en vue d��changer sur les questions li�es � la salubrit� des aliments, a con�u du mat�riel de formation pour faire appliquer les nouvelles lignes directrices concernant l�all�gation � Produit du Canada � figurant sur les �tiquettes, a fourni au public de l�information essentielle sur la salubrit� des aliments, a renforc� l�inspection et l��chantillonnage des aliments � risque �lev�, et a continu� d�am�liorer le suivi des aliments import�s.
L�ACIA a pris des mesures pour augmenter son effectif d�inspection, am�liorer et moderniser ses proc�dures d�inspection, am�liorer sa capacit� � pr�voir les urgences et � y faire face, et a r�alis� des activit�s d��ducation et de sensibilisation pour donner de l�information au public et � l�industrie relativement aux risques li�s � la salubrit� des aliments et � la nutrition. Elle a par le fait m�me r�alis� des progr�s � l��gard du r�sultat pr�vu : les risques associ�s aux aliments, y compris la nutrition, sont g�r�s et demeurent dans des limites acceptables.
Le tableau qui suit pr�sente le r�sultat pr�vu de l�ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activit� de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport � ces objectifs. Pour obtenir plus de d�tails, y compris les r�sultats des p�riodes ant�rieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-2 : Sommaire du rendement : Risques li�s � la salubrit� des aliments et � la nutrition
R�sultat pr�vu: Les risques associ�s aux aliments, y compris la nutrition, sont g�r�s et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financi�res 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
Ressources pr�vues |
Ressources r�elles |
�cart |
260,9 | 289,6 | 281,0 | 3,014 | 3,156 | (142) |
Analyse des �carts | |||||
L��cart entre les d�penses pr�vues et le total des autorisations est principalement attribuable � l�allocation de fonds par l�entremise du Budget suppl�mentaire des d�penses, � l�allocation de fonds aux conventions collectives et � l�augmentation des contributions obligatoires aux r�gimes d�avantages sociaux des employ�s. L��cart entre le total des autorisations et les d�penses r�elles s�explique en partie par le fait que l�exercice 2008-2009 correspond � la premi�re ann�e de mise en �uvre du PAASPAC. |
Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement18 | ||
---|---|---|---|---|
Mesure dans laquelle les �tablissements agr��s au f�d�ral qui sont inspect�s respectent les exigences f�d�rales en mati�re de salubrit� des aliments Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
Conformit� de ≥ 98 % | Viandes | 95 % | Non atteint |
Poissons et produits de la mer | 99 % | Atteint | ||
Produits transform�s | 96 % | Non atteint | ||
Produits laitiers | 100 % | Atteint | ||
�ufs en coquille | 100 % | Atteint | ||
Analyse du rendement: Viandes Produits transform�s M�thodes d��valuation de la conformit� Analyse des tendances sur trois ans |
||||
Mesure dans laquelle les produits alimentaires import�s et produits au pays
satisfont aux exigences f�d�rales relatives aux r�sidus chimiques Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
Conformit� de ≥ 95 % | Viandes | 97 % | Atteint |
Poissons et produits de la mer | 96 % | Atteint | ||
Fruits et l�gumes frais | 97 % | Atteint | ||
Produits transform�s | 99 % | Atteint | ||
Miel | 76 % | Non atteint | ||
�ufs en coquille | 97 % | Atteint | ||
Produits laitiers | 98 % | Atteint | ||
Analyse du rendement M�thodes d��valuation de la conformit� Analyse des tendances sur trois ans |
Temps n�cessaire pour la diffusion d�un avertissement au public concernant un rappel de cat�gorie I Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
100 % des avertissements sont diffus�s dans les 24 heures suivant une d�cision de rappel | Atteint 99,55 % L�ACIA consid�re avoir atteint l�objectif lorsque le rendement varie de plus ou moins 1 % par rapport � l�objectif. |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Mesure dans laquelle l�information nutritionnelle sur les produits alimentaires inspect�s est exacte Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
≥ 80 % des produits inspect�s pr�sentent une information nutritionnelle exacte | Atteint 85 % |
Analyse du rendement En 2002, le gouvernement a exig� que la majorit� des aliments pr�emball�s affichent sur leur �tiquette un tableau de la valeur nutritionnelle, afin d�aider les consommateurs � comparer les aliments et � faire des choix �clair�s. Compte tenu de l�effet de cette mesure sur l�industrie, la transition s�est effectu�e sur cinq ans � l�aide de modifications apport�es au R�glement sur les aliments et drogues. Bien que le RPP 2008-2009 indiquait que l�ACIA �valuerait la mesure dans laquelle les emballages d�aliments dont l��tiquetage nutritionnel est inspect� affichent l�information nutritionnelle, et qu�un indicateur et un objectif avaient �t� d�finis en ce sens, la p�riode de transition a pris fin en d�cembre 2007. En raison des nouvelles exigences d��tiquetage, l�Agence a plut�t entrepris d��valuer la mesure dans laquelle l�information nutritionnelle sur les produits alimentaires inspect�s est exacte. L�indicateur de rendement et l�objectif ont �t� modifi�s en cons�quence.20 Analyse des tendances sur trois ans |
Renseignements suppl�mentaires La salubrit� des aliments avant tout - Mesures en lien avec Listeria : http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/movava/movavaf.shtml Centre des consommateurs: http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/concen/concenf.shtml Rappels d�aliments et alertes � l�allergie: http://www.inspection.gc.ca/francais/corpaffr/recarapp/recaltocf.shtml Plan d�action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation: http://www.healthycanadians.ca/pr-rp/plan_f.html |
Les animaux, aussi bien domestiques que sauvages, peuvent transmettre des agents pathog�nes � l��tre humain. Les maladies ainsi transmises sont appel�es � zoonoses �. L�ESB, l�IA, le virus H1N1 chez le porc et les souches de la rage sont des exemples de maladies d�origine animale susceptibles de nuire � la sant� publique. L�ACIA vise principalement � d�tecter les zoonoses � d�claration obligatoire au Canada, � contr�ler et � limiter leur propagation, de m�me qu�� analyser, � anticiper et � pr�venir la propagation de nouvelles zoonoses. L�interconnexion des march�s et l�augmentation du volume des �changer ont impos� de nouvelles exigences � l�Agence pour ce qui est de l�inspection et de la certification ont �galement pos� des risques accrus concernant la sant� des animaux et la transmission de maladies animales aux humains.
Analyse du rendement
Dans le cadre de ses activit�s permanentes, l�Agence poursuit l�examen r�gulier de la documentation pour trouver, analyser et communiquer de l�information sur les �ventuelles menaces zoosanitaires et les menaces pour l�approvisionnement alimentaire, la salubrit� des aliments et la sant� publique au Canada. L�Agence exerce ses activit�s en collaboration avec des partenaires FPT, de m�me qu�avec d�autres organismes nationaux et internationaux tels que la Coalition canadienne pour la sant� des animaux, le R�seau canadien de surveillance zoosanitaire (RCSZ) et l�Organisation mondiale de la sant� animale (OIE). Le but est d��changer des connaissances scientifiques, d��tablir des approches collaboratives pour r�soudre les difficult�s communes et d��changer les pratiques exemplaires li�es � la pr�vention, � l�att�nuation et au contr�le des maladies. Au sein du r�seau quadrilat�ral des laboratoires, cr�� en 2008, un r�seau d��change d�information a �t� �tabli entre le RCSZ et le R�seau am�ricain de laboratoires de sant� animale. La premi�re r�union rassemblant le Canada, les �tats-Unis, l�Australie et la Nouvelle-Z�lande a eu lieu en avril 2008 au Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE), � Winnipeg. Le CNMAE collabore avec le R�seau am�ricain de laboratoires de sant� animale � des activit�s de diagnostic dans le but d��tablir un lien �lectronique direct entre les deux organismes.
En 2008-2009, l�ACIA s�est vu accorder environ 65 millions de dollars pour son programme de surveillance de l�ESB, qui pr�voit notamment le retrait des mati�res � risque sp�cifi�es, le renforcement de l�interdiction visant les aliments du b�tail, l�intensification de la surveillance et le contr�le des importations. En 2008, l�Agence a analys� 48 808 �chantillons pour d�pister l�ESB; 4 �chantillons se sont r�v�l�s positifs. Aucun des cas confirm�s d�ESB n�a contamin� la cha�ne alimentaire et les aliments pour animaux. Le RCSZ a mis au point un entrep�t de donn�es central �lectronique, en temps r�el, dans lequel les r�sultats des tests de d�pistage de l�ESB effectu�s dans les laboratoires provinciaux sont fusionn�s aux r�sultats nationaux. Ces donn�es sont disponibles � des fins d�analyse nationale et de production de rapports pour l�OIE. Le Canada maintient son statut de pays � � risque ma�tris� �21 que lui a attribu� l�OEI.
L�ACIA a fait progresser les travaux � l�appui de la Strat�gie de pr�paration � une pand�mie d�influenza aviaire, contribuant ainsi � la conception d�une mise � l�essai internationale du Plan nord-am�ricain contre l�influenza aviaire et la pand�mie d�influenza, activit� � laquelle elle a �galement particip�. En outre, l�Agence a renforc� le Syst�me canadien de surveillance de l�influenza aviaire � d�claration obligatoire (SCSIADO), qui vise � appliquer les directives de l�OIE et les nouvelles exigences de l�Union europ�enne. Le SCSIADO permettra � l�ACIA et aux agriculteurs de mieux percevoir les risques et ainsi limiter la propagation d��ventuelles maladies.
�closion d�influenza aviaire en Colombie-Britannique
Au d�but de 2009, l�influenza aviaire a �t� d�tect�e dans deux exploitations avicoles commerciales du sud de la Colombie-Britannique. L�ACIA a r�agi rapidement pour contr�ler l��closion en imposant des restrictions visant le d�placement des oiseaux et des produits avicoles dans les secteurs environnants. L�efficacit� des mesures de surveillance, de suivi et d�intervention r�sulte de la communication et de la collaboration entre l�Agence et la Colombie-Britannique. Apr�s l�analyse d�taill�e de la volaille commerciale, l�Agence a lev�, en avril 2009, toutes les restrictions de d�placement d�oiseaux et de produits avicoles qui �taient encore en vigueur. Aucun cas de maladie attribuable � l��pid�mie n�a �t� signal� chez les humains, et les r�percussions sur les �changes commerciaux ont �t� minimes.
Sommaire du rendement
L�ACIA a poursuivi ses activit�s de surveillance, de contr�le et de d�tection, ce qui lui a permis d�intervenir efficacement lors de l��pid�mie d�IA qui a frapp� la Colombie-Britannique au d�but de 2009. L�Agence a �galement collabor� avec ses partenaires � l�am�lioration de son cadre de programme et de r�glementation, r�alisant ainsi des progr�s dans l�atteinte du r�sultat pr�vu : les risques de transmission de maladies animales aux humains sont g�r�s et demeurent dans des limites acceptables.
Le tableau qui suit pr�sente le r�sultat pr�vu de l�ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activit� de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport � ces objectifs. Pour obtenir plus de d�tails, y compris les r�sultats des p�riodes ant�rieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-3 : Sommaire du rendement : Risques li�s aux zoonoses
R�sultat pr�vu : Les risques de transmission de maladies animales aux humains sont g�r�s et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financi�res 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
Ressources pr�vues |
Ressources r�elles |
�cart |
126,1 | 149,7 | 99,3 | 913 | 758 | 155 |
Analyse des �carts | |||||
L��cart entre les d�penses pr�vues et le total des autorisations est principalement attribuable � l�allocation de fonds suppl�mentaires au programme de surveillance de l�ESB, � l�allocation de fonds aux conventions collectives et � l�augmentation des contributions obligatoires aux r�gimes d�avantages sociaux des employ�s. L��cart entre les d�penses r�elles et le total des autorisations r�sulte principalement des affectations bloqu�es, de la r�affectation de fonds � d�autres secteurs de programme, et de l�imputation des d�penses � l�activit� de programme Risques li�s � la sant� des animaux et aux syst�mes de production plut�t qu�� l�activit� Risques li�s aux zoonoses. |
Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement |
---|---|---|
Nombre de cas d�influenza aviaire qui surviennent en dehors de la zone de contr�le initiale Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
Aucune propagation de la maladie au-del� de la zone de contr�le initiale | Atteint |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
||
Renseignements suppl�mentaires Influenza aviaire : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/disemala/avflu/avfluf.shtml Maladies animales : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/disemala/disemalaf.shtml |
Avantages pour les Canadiens
Les processus d�am�lioration continue de l�ACIA et son intervention rapide en cas d�urgence touchant la salubrit� des aliments contribuent � mieux prot�ger les Canadiens contre les risques li�s � la salubrit� des aliments et aux zoonoses. Gr�ce � l�accroissement des activit�s d�information et de sensibilisation du public, comme le programme Soyez prudents avec les aliments et la campagne Pensez-y et d�clarez!, et � une plus grande transparence concernant les all�gations � Produit du Canada � et � Fabriqu� au Canada � sur les �tiquettes, les Canadiens disposent de toute l�information n�cessaire pour faire des choix d�aliments �clair�s.
Les programmes de l�ACIA visent les objectifs suivants : prot�ger les cultures, les for�ts, le b�tail et les esp�ces aquatiques du Canada contre les maladies et les parasites r�glement�s; pr�venir l�introduction dans les syst�mes de production des animaux et des v�g�taux de substances ind�sirables et dangereux susceptibles d�avoir un effet sur la sant� humaine ou l�environnement; �valuer la durabilit� environnementale des nouveaux produits issus de technologies habilitantes, comme la biotechnologie. En 2008-2009, l�ACIA a travaill� avec Agriculture et Agroalimentaire Canada sur un certain nombre d�activit�s coop�ratives, dont le partage des responsabilit�s li�es � la gestion des risques, la recherche et le d�veloppement de politiques et de programmes, l�application de la Strat�gie sur les EEE et la n�gociation de l�acc�s aux march�s. Le travail de l�Agence pour atteindre ce r�sultat strat�gique est guid� par la priorit� suivante :
Sommaire des activit�s de programme
Le rendement par rapport aux plans et aux priorit�s est pr�sent� dans le contexte des trois activit�s de programme suivantes :
Le travail effectu� dans le cadre de ces activit�s porte sur deux secteurs de risque de l�Agence, soit Parasites d�animaux, phytoravageurs, maladies animales et v�g�tales et Capacit�s scientifiques et technologiques.
D�penses r�elles 2008-2009
Les programmes de l�ACIA jouent un r�le important dans l�att�nuation et la gestion des risques. En effet, ils permettent � l�Agence de prot�ger les animaux du Canada (les animaux d��levage comme les esp�ces sauvages et aquatiques) contre les maladies r�glement�es les plus fr�quentes au pays, de travailler activement � g�rer, � contr�ler et � enrayer les �closions, et de mieux anticiper l�apparition et la propagation de nouvelles maladies. Ces programmes visent �galement � contr�ler la qualit� des facteurs de production, comme les aliments du b�tail, pour veiller � ce que des contr�les soient en place pour pr�venir la propagation des maladies animales. Enfin, conform�ment � la Loi sur la sant� des animaux, l�ACIA r�glemente le transport des animaux au Canada en fixant des normes sur le bien-�tre des animaux en transit. Les normes internationales plus rigoureuses, l��volution constante des sciences et de la technologie et les nouvelles pratiques de production imposent � l�Agence des exigences encore plus strictes pour qu�elle tienne compte des nouvelles �tudes et qu�elle r�duise au minimum les risques pour la sant� animale.
Analyse du rendement
En vertu des accords sign�s en juillet 2008 par les administrations FPT dans le cadre de Cultivons l�avenir, l�ACIA a entrepris des activit�s li�es au plan de gestion strat�gique pour le Syst�me national de tra�abilit� des produits agricoles et agroalimentaires (SNTPAAA). Le SNTPAAA se veut un cadre l�gislatif et de r�glementation qui r�git de fa�on globale la tra�abilit� du b�tail dans le but de contr�ler la sant� des animaux et les maladies animales, de g�rer les situations d�urgence et de favoriser l�acc�s aux march�s. En 2008-2009, l�ACIA a entrepris l��valuation du cadre l�gislatif propice � la mise en �uvre du SNTPAAA ainsi qu�� l��laboration de normes nationales sur la tra�abilit� des donn�es et l�interop�rabilit� des syst�mes. Elle a �galement commenc� les travaux en vue de la conception d�un portail national de tra�abilit� qui offrira un point d�acc�s unique aux donn�es de diff�rentes bases.
L�Agence a poursuivi sa campagne de recrutement pour la R�serve v�t�rinaire canadienne (RVC), qui compte maintenant 157 v�t�rinaires du secteur priv� charg�s d�aider les gouvernements � intervenir dans les situations d�urgence touchant la sant� animale au Canada. La RVC renforce les capacit�s d�intervention actuelles des gouvernements f�d�ral et provinciaux et permet �galement au Canada d�accro�tre sa capacit� d�intervention, ses connaissances sp�cialis�es et la rapidit� de ses interventions. De plus, l�Agence a termin� un exercice qui visait � �tablir le profil de risque de la fi�vre aphteuse, ce qui lui a permis d��laborer un plan d�action en vue de pr�venir la maladie, de s�y pr�parer et d�y r�agir.
Afin de regrouper les activit�s de gestion des risques li�s � la sant� des animaux mises en �uvre par les gouvernements, l�industrie et le secteur universitaire, l�ACIA a entrepris des travaux � l�appui de la Strat�gie nationale sur la sant� des animaux (SNSA). En 2008-2009, le Comit� des sous-ministres adjoints responsables de la r�glementation FPT a redirig� ses efforts vers la d�finition d�une strat�gie nationale sur la sant� et le bien-�tre des animaux d��levage. La premi�re �tape de cette strat�gie, qui consistait notamment � d�finir les responsabilit�s quant � l�am�lioration des syst�mes de production et aux m�thodes de lutte contre les maladies, a �t� r�alis�e.
Sommaire du rendement
L�ACIA a pris des mesures pour am�liorer ses activit�s de surveillance, de d�tection et de contr�le des maladies animales, tout en continuant de travailler avec les partenaires et intervenants � renforcer le cadre de programme et de r�glementation. L�Agence a continu� d�atteindre la plupart de ses objectifs de rendement. Elle a par le fait m�me r�alis� des progr�s � l��gard du r�sultat pr�vu : les risques pour les ressources animales sont g�r�s et demeurent dans des limites acceptables.
Le tableau qui suit pr�sente le r�sultat pr�vu de l�ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activit� de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport � ces objectifs. Pour obtenir plus de d�tails, y compris les r�sultats des p�riodes ant�rieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-4 : Sommaire du rendement : Risques li�s � la sant� des animaux et aux syst�mes de production
R�sultat pr�vu : Les risques pour les ressources animales sont g�r�s et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financi�res 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
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D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
Ressources pr�vues |
Ressources r�elles |
�cart |
74,7 | 88,7 | 100,0 | 751 | 808 | (57) |
Analyse des �carts | |||||
L��cart entre les d�penses pr�vues et le total des autorisations est principalement attribuable � l�augmentation des paiements d�indemnisation pr�vus par la loi, � l�allocation de fonds aux conventions collectives et � l�augmentation des contributions obligatoires aux r�gimes d�avantages sociaux des employ�s. L��cart entre le total des autorisations et les d�penses r�elles s�explique en partie par l�imputation des d�penses � l�activit� de programme Risques li�s � la sant� des animaux et aux syst�mes de production plut�t qu�� l�activit� Risques li�s aux zoonoses. |
Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les donn�es de l�ACIA r�v�lent l�introduction au Canada de maladies animales exotiques r�glement�es par des trajectoires plus particuli�rement vis�es par r�glement Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
Aucune preuve (confirm�e par les donn�es de l�ACIA) que des maladies animales exotiques r�glement�es ont �t� introduites au Canada par des trajectoires plus particuli�rement vis�es par r�glement | Atteint |
Analyse du rendement: Analyse des tendances sur trois ans: |
Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les donn�es de l�ACIA r�v�lent la propagation de maladies animales exotiques r�glement�es introduites au Canada pendant l�exercise en cours24 Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
Aucune preuve de la propagation de maladies animales exotiques r�glement�es au-del� de la zone de contr�le initiale | Atteint |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement | ||
---|---|---|---|---|
Mesure dans laquelle les usines d��quarrissage et les provenderies inspect�es fonctionnent sans s��carter de fa�on majeure du R�glement sur les aliments du b�tail et du R�glement sur la sant� des animaux (l�am�lioration de l�interdiction frappant les aliments du b�tail)25 Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
Conformit� de ≥ 95 % | Usines d��quarrissage | 93 % | Non atteint |
Provenderies | 78 % | Non atteint | ||
Analyse du rendement Usines d��quarrissage Provenderies M�thodes d��valuation de la conformit� Analyse des tendances sur trois ans |
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Renseignements suppl�mentaires Programme de sant� des animaux : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/animaf.shtml |
Les programmes de l�ACIA jouent un r�le important dans l�att�nuation et la gestion des risques en prot�geant les ressources v�g�tales du Canada (les cultures et les for�ts) contre les maladies et les ravageurs r�glement�s et en r�glementant les plantes et les produits v�g�taux ainsi que les produits susceptibles d�introduire des ravageurs, par exemple le terreau. Les voies par lesquelles les phytoravageurs peuvent p�n�trer au Canada sont de plus en plus diversifi�es. C�est pourquoi l�Agence doit recentrer ses objectifs et indicateurs vers les secteurs qu�elle peut ma�triser. Par exemple, il est impossible pour l�ACIA de contr�ler l�introduction de ravageurs par les voies de dispersion naturelle ou les voies qui ne peuvent pas �tre facilement inspect�es. Par cons�quent, l�ACIA doit d�finir des indicateurs de rendement qui cibleront les secteurs pouvant faire l�objet d�une gestion des risques. Elle doit �galement rediriger ses efforts vers l��tude des processus biologiques pertinents � ces ravageurs et maladies, de fa�on � pouvoir appliquer des mesures de contr�le � long terme.
Analyse du rendement
En 2008-2009, � la suite de la d�tection du n�matode � kyste de la pomme de terre en Alberta, il a fallu effectuer tr�s rapidement un vaste �chantillonnage � des fins d��tude ainsi que de nombreux essais en laboratoire pour que l�industrie albertaine de la pomme de terre continue d�avoir acc�s aux march�s27. Pour ce faire, d�importantes ressources ont �t� mobilis�es sur place et en laboratoire, et des partenariats strat�giques ont �t� �tablis, notamment avec le minist�re de l�Agriculture et du D�veloppement rural de l�Alberta. De plus, apr�s sept ans de mise en �uvre efficace de contr�les r�glementaires et de programmes d��radication, l�Agence a veill� � ce que le virus de la sharka avait �t� �radiqu� de six des sept zones de contr�le.
L�ACIA a continu� de renforcer et de simplifier le cadre de r�glementation des v�g�taux et des produits v�g�taux (semences, engrais, suppl�ments, etc.) canadiens pour accro�tre la conformit�28. La conception et l�ex�cution r�ussies des programmes pr�sentent un d�fi de taille : tenir compte des opinions de tous les intervenants tout en adoptant une r�glementation efficace qui n�est pas trop restrictive. Pour surmonter ce d�fi, l�Agence a tenu des forums de consultation, en plus de n�gocier avec les intervenants et les partenaires commerciaux. Gr�ce � ces forums, les intervenants ont pu conna�tre et comprendre les exigences r�glementaires, ce qui leur permet de participer plus activement � l��laboration des politiques. Ces forums contribuent �galement au maintien de la conformit�. En outre, les travaux portant sur l�approche ax�e sur les risques qui couvre le � p�rim�tre nord-am�ricain � se sont poursuivis dans le but d�am�liorer la coordination internationale de la r�glementation visant les maladies et les ravageurs.
L�ACIA donne suite au rapport de la v�rificatrice g�n�rale sur la protection des v�g�taux
D�pos� en d�cembre 2008 par le Bureau du v�rificateur g�n�ral (BVG), le rapport sur la gestion des risques pour les ressources v�g�tales du Canada examine la fa�on dont l�ACIA g�re les risques li�s � l�importation de v�g�taux et de produits v�g�taux au pays. La v�rification portait principalement sur le mandat de l�Agence � l��gard de la protection des v�g�taux et son utilisation d�une approche fond�e sur les risques pour pr�venir l�entr�e au Canada de v�g�taux, de phytoravageurs et de maladies v�g�tales d�origine �trang�re. Aucune activit� visant la salubrit� des aliments n�a �t� v�rifi�e. Globalement, la v�rificatrice g�n�rale a conclu que l�Agence ne dispose pas de strat�gie int�gr�e et efficace de gestion des risques pour ce qui est des v�g�taux et des produits v�g�taux import�s. Le BVG a signal� de graves lacunes dans les activit�s et les processus d�att�nuation des risques de l�Agence.
L�ACIA est d�accord avec toutes les recommandations �mises par le BVG, y compris l�am�lioration des m�thodes d�enqu�te phytosanitaire et d��valuation des risques, l��change d�information avec l�Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et l�am�lioration des syst�mes de gestion des risques, notamment en ce qui concerne la GI-TI, le but �tant de garantir le bon d�roulement du Programme de protection des v�g�taux.
L�ACIA a con�u un plan d�action de gestion pour se conformer � ces recommandations. Elle a pris des mesures pour am�liorer la planification et la r�alisation des enqu�tes, y compris la d�finition de nouveaux crit�res de risque qui serviront � �tablir les priorit�s en mati�re d�enqu�te dans le cadre des travaux men�s de concert avec les principaux partenaires internationaux sur le projet nord-am�ricain d�am�lioration de l�analyse des risques, qui vise � am�liorer et � harmoniser les m�thodes d��valuation des risques.
L�ACIA et l�ASFC collaborent au d�veloppement d�un syst�me d�indicateurs de rendement gr�ce auquel l�Agence pourra syst�matiquement obtenir l�information requise aupr�s de l�ASFC. De plus, l�ACIA a entrepris l��dification d�un syst�me de suivi et de contr�le pour la sant� des v�g�taux, qui r�pond pr�cis�ment aux besoins de l�Agence en mati�re d�information sur les importations. Elle a �galement d�but� la conception d�un processus moderne de gestion de la qualit� qui garantira l�atteinte des objectifs du Programme de protection des v�g�taux.
Le rapport int�gral se trouve sur le site suivant :
http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_oag_200812_04_f_31828.html.
Sommaire du rendement
L�ACIA a pris des mesures pour am�liorer ses activit�s de surveillance, de d�tection et de contr�le des phytoravageurs, tout en continuant de travailler avec les partenaires et intervenants � renforcer le cadre de programme et de r�glementation. Elle a par le fait m�me r�alis� des progr�s � l��gard du r�sultat pr�vu : les risques pour les ressources v�g�tales sont g�r�s et demeurent dans des limites acceptables. L�Agence continue de faire face � la menace de propagation de certains phytoravageurs. Elle doit donc d�terminer les indicateurs de rendement qui �valueront le mieux ses activit�s.
Le tableau qui suit pr�sente le r�sultat pr�vu de l�ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activit� de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport � ces objectifs. Pour obtenir plus de d�tails, y compris les r�sultats des p�riodes ant�rieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-5 : Sommaire du rendement : Risques li�s � la protection des v�g�taux et aux syst�mes de production
R�sultat pr�vu : Les risques pour les ressources v�g�tales sont g�r�s et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financi�res 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
Ressources pr�vues |
Ressources r�elles |
�cart |
79,0 | 95,7 | 91,4 | 753 | 694 | 59 |
Analyse des �carts | |||||
L��cart entre les d�penses pr�vues et le total des autorisations est attribuable � l�augmentation des paiements d�indemnisation pr�vus par la loi, � l�allocation de fonds aux conventions collectives et � l�augmentation des contributions obligatoires aux r�gimes d�avantages sociaux des employ�s. L��cart entre le total des autorisations et les d�penses r�elles s�explique principalement par la r�affectation de fonds � d�autres secteurs de programme. |
Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les donn�es de l�ACIA r�v�lent l�introduction et la propagation au Canada de nouveaux ravageurs et maladies exotiques, vis�s par r�glement, qui risquent de nuire aux v�g�taux (maladies et ravageurs recens�s dans la liste des parasites r�glement�s au Canada) Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
Aucune preuve (confirm�e par les donn�es de l�ACIA) que de nouveaux ravageurs et maladies exotiques r�glement�s ont �t� introduits au Canada et se sont propag�s par des trajectoires particuli�rement vis�es par r�glement | Atteint Aucun ravageur r�glement� ne s�est introduit au Canada |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement |
---|---|---|
Mesure du changement imputable � la pr�sence de maladies ou de ravageurs r�glement�s pouvant nuire � des v�g�taux au-del� des zones r�glement�es Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
Aucune preuve de l��largissement imputable � l�activit� humaine, des zones atteintes par des maladies et des ravageurs pouvant nuire � des v�g�taux | Non atteint Cinq ravageurs se sont propag�s au-del� des zones r�glement�es |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les risques li�s � la protection des v�g�taux cern�s par l�ACIA (� l�int�rieur et � l�ext�rieur du Canada) sont communiqu�s aux intervenants touch�s Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
Une fois que le risque mena�ant la sant� des v�g�taux a �t� cern�, l�information appropri�e est communiqu�e aux intervenants concern�s en moins d�un mois | Non atteint 33 % des communications ont eu lieu en moins d�un mois |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
||
Renseignements suppl�mentaires V�g�taux : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/plavegf.shtml Phytoravageurs : http://www.inspection.gc.ca/english/plaveg/pestrava/pestravae.shtml |
Les programmes de protection de la biodiversit� de l�ACIA jouent un r�le important dans l�att�nuation et la gestion des risques au chapitre de l�environnement. Les lois r�gissant la gestion des nouveaux produits agricoles et des nouvelles biotechnologies sont administr�es par l�ACIA et contribuent � la protection de la biodiversit�. Citons entre autres la Loi sur la protection des v�g�taux, la Loi sur les semences, la Loi sur les engrais, la Loi relative aux aliments du b�tail et la Loi sur la sant� des animaux. Les programmes de l�ACIA pr�voient notamment la protection de la biodiversit� du Canada contre les esp�ces exotiques envahissantes (EEE) et d�autres parasites introduits � la suite de changements environnementaux. Ils comprennent �galement l��valuation environnementale des nouveaux produits agricoles, y compris ceux issus de nouvelles technologies.
Analyse du rendement
En 2008-2009, l�ACIA a poursuivi sa collaboration avec des partenaires pour �laborer une politique globale sur les EEE qui orientera les activit�s d�application des r�glements et de v�rification de la conformit�. L�Agence a am�lior� ses proc�dures d�inspection des produits v�g�taux import�s et des voies d�entr�e � risque �lev� pour les phytoravageurs. Dans le cadre de la campagne Ne d�placez pas de bois de chauffage, l�ACIA a sensibilis� les Canadiens aux cons�quences n�fastes que peut avoir sur les for�ts canadiennes le d�placement de bois de chauffage, notamment la propagation d�esp�ces envahissantes comme l�agrile du fr�ne. L�Agence doit constamment suivre l��volution des technologies pour �tre en mesure de d�tecter et de contr�ler les ravageurs. C�est pourquoi elle a conclu un accord avec le Service canadien des for�ts de Ressources naturelles Canada en vue d��tudier les m�thodes de d�tection des ravageurs qui menacent les for�ts canadiennes. Cette initiative permet de r�partir strat�giquement les ressources en fonction de questions pr�occupantes, tout en offrant la marge de man�uvre pour structurer les besoins en recherche relativement aux probl�mes li�s aux phytoravageurs.
En vertu de la Loi canadienne sur la protection de l�environnement, de nombreux minist�res et organismes participent � la r�glementation des produits issus de la biotechnologie. L�Agence a travaill� avec des partenaires f�d�raux pour faciliter la coordination et l�harmonisation des politiques et des d�marches r�glementaires. Elle a �galement con�u un guide de r�glementation des nouveaux produits agricoles canadiens. En outre, l�Agence a renforc� sa capacit� d��valuation scientifique des nouveaux produits issus de la biotechnologie en vue d�enregistrer ces produits et d�obtenir des autorisations de recherche. Les donn�es scientifiques, les connaissances et les politiques de l�ACIA doivent constamment suivre l��volution des technologies et des produits.
Sommaire du rendement
Le nombre plus �lev� de voies d�entr�e � risque �lev� pour les phytoravageurs rend encore plus difficile la pr�vention de la propagation des EEE au Canada. L�Agence a am�lior� ses proc�dures d�inspection et a pris des mesures pour am�liorer ses m�thodes de d�tection des ravageurs forestiers. Elle a �galement poursuivi l��valuation de la salubrit� et de l�efficacit� des produits agricoles, en plus de travailler avec les partenaires et intervenants au renforcement du cadre de programme et de r�glementation. Elle a par le fait m�me r�alis� des progr�s � l��gard du r�sultat pr�vu : les risques pour la biodiversit� animale et v�g�tale sont g�r�s et demeurent dans des limites acceptables.
Le tableau qui suit pr�sente le r�sultat pr�vu de l�ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activit� de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport � ces objectifs. Pour obtenir plus de d�tails, y compris les r�sultats des p�riodes ant�rieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-6 : Sommaire du rendement : Protection de la biodiversit�
R�sultat pr�vu : Les risques pour la biodiversit� animale et v�g�tale sont g�r�s et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financi�res 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
Ressources pr�vues |
Ressources r�elles |
�cart |
14,8 | 16,0 | 15,1 | 130 | 230 | (100) |
Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement | ||
---|---|---|---|---|
Mesure dans laquelle les nouveaux produits autoris�s � la suite d�une �valuation environnementale sont conformes aux exigences et aux normes de l�ACIA31 Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
V�g�taux � caract�res nouveaux : 90 % Renseignements suppl�mentaires32 |
V�g�taux � caract�res nouveaux | 96 % | Atteint |
Nouveaux engrais | 80 % | Non atteint | ||
Aliments du b�tail | Non �valu� en 2008-2009 | |||
Produits biologiques v�t�rinaires | Non �valu� en 2008-2009 | |||
Analyse du rendement Nouveaux engrais M�thodes d��valuation de la conformit� Analyse des tendances sur trois ans |
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Renseignements suppl�mentaires Esp�ces envahissantes : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/invenv/reff.shtml Bios�curit� v�g�tale : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/bio/pbobbvf.shtml |
Avantages pour les Canadiens
En am�liorant la surveillance, l�examen et le contr�le des ressources animales et v�g�tales, l�Agence contribue � mieux prot�ger les Canadiens contre les pertes sur les plans �conomique et environnemental caus�es par la pr�sence de maladies animales exotiques extr�mement contagieuses et de maladies v�g�tales. Les �valuations rigoureuses ont donn� aux agriculteurs canadiens l�acc�s � un plus grand nombre de nouveaux produits v�g�taux et agricoles salubres; la confiance accrue � l��gard de nos syst�mes de r�glementation a stimul� l�exportation de nos produits.
Les programmes de l�ACIA favorisent la protection du consommateur en ce qui a trait aux aliments et � certains produits agricoles. Ils contribuent �galement � la prosp�rit� du secteur agroalimentaire canadien en lui donnant acc�s aux march�s internationaux. L�Agence veut ainsi v�rifier l�exactitude des renseignements fournis au consommateur sur les �tiquettes et dans les publicit�s. De plus, l�ACIA travaille � faciliter l�acc�s aux nouveaux march�s pour le secteur agricole et agroalimentaire : elle s�assure que les produits canadiens sont conformes aux normes et aux r�glements nationaux et internationaux, et repr�sente les int�r�ts du Canada � l��tranger et dans les forums internationaux en offrant un soutien technique et en n�gociant des ententes techniques et des normes. Afin d�encourager le commerce �quitable chez les producteurs et les importateurs, l�ACIA s�assure �galement que les produits import�s sont conformes aux normes canadiennes. En 2008-2009, l�ACIA a travaill� avec la Commission canadienne des grains pour faciliter l�acc�s aux march�s nationaux et d�exportation. Les deux organismes ont �galement collabor� au sein du groupe de travail du portefeuille sur la politique relative aux semences, qui vise � �laborer une politique coordonn�e et d��changer de l�information sur les cultures de grande production. Le travail de l�Agence pour atteindre ce r�sultat strat�gique est guid� par la priorit� suivante :
Sommaire des activit�s de programme
Le rendement par rapport aux plans et aux priorit�s est pr�sent� dans le contexte des deux activit�s de programme suivantes :
Le travail effectu� dans le cadre de ces activit�s porte sur deux secteurs de risque de l�Agence, soit Cadre de programme et Partenariats : Responsabilit�s.
D�penses r�elles 2008-2009
L�ACIA cherche continuellement � am�liorer son assise r�glementaire pour qu�elle soit coh�rente, scientifique et ax�e sur les r�sultats. Elle vise ainsi � offrir une plus grande transparence au consommateur tout en facilitant le commerce et la collaboration. Cependant, l��volution des m�thodes d�inspection et des tendances de consommation alimentaire, l�augmentation du volume des �changes commerciaux et les normes internationales plus rigoureuses accentuent l�importance pour l�Agence de revoir et de moderniser son cadre l�gislatif et de r�glementation afin qu�elle conserve ses pleins pouvoirs. L�Agence s�engage � miser sur les efforts d�ploy�s jusqu�ici pour renouveler son cadre l�gislatif et de r�glementation. Elle continue de travailler avec ses partenaires f�d�raux en vue d�atteindre cet objectif.
Analyse du rendement
Comme nous l�avons mentionn� � la section 2.2.2 (Risques li�s � la protection des v�g�taux et aux syst�mes de production), l�ACIA a poursuivi l��laboration d�un cadre de r�glementation plus rigoureux et plus simple � l��gard des v�g�taux et des produits v�g�taux canadiens dans le but d�am�liorer le taux de conformit� et de minimiser le fardeau r�glementaire, d��liminer certains obstacles � l�innovation et au commerce, et de faciliter la comp�titivit� du secteur agricole canadien tout en maintenant les normes les plus �lev�es qui soit en mati�re de salubrit�, de qualit�, d�efficacit� et de protection de l�environnement. En participant � l�IAFP du gouvernement du Canada, l�Agence a atteint l�objectif qu�elle s��tait fix�, soit r�duire de 20 pour cent le fardeau administratif impos� aux entreprises. Cette initiative visait � rationaliser et � simplifier les exigences administratives applicables � plus de 250 projets sous la responsabilit� de l�Agence.
L�Agence a continu� de travailler � la mise en �uvre de la Directive du Cabinet sur la rationalisation de la r�glementation (DCRR), qui propose un syst�me de r�glementation plus efficace, plus efficient et plus responsable. Malgr� la participation active de l�Agence � la mise en �uvre de la DCRR, les nouvelles exigences d��laboration des r�glements ont exerc� des pressions sur les ressources existantes pour ce qui est de l��valuation des risques, de la conjoncture �conomique et du rendement. L�Agence a �galement entrepris la conception d�un syst�me de frais d�utilisation modernis�, simplifi�, flexible et harmonis� avec les comp�titeurs internationaux. L�ACIA maintient son engagement � relever ces d�fis � court terme en vue d�instaurer une r�glementation plus efficace.
L�ACIA a �galement continu� de promouvoir l�harmonisation des r�glements et des normes nationaux et internationaux, travaillant avec des partenaires pour demeurer � la fine pointe des r�alisations scientifiques et pour influer sur l��tablissement de normes nationales et internationales qui tiennent compte des principes scientifiques actuels et assurent un environnement commercial plus pr�visible. La strat�gie nationale propos�e par les responsables FPT � l��gard de la salubrit� des aliments repose sur une vision et des priorit�s communes qui consistent � harmoniser les efforts d�ploy�s par les gouvernements f�d�ral, provinciaux et territoriaux pour satisfaire les demandes des partenaires commerciaux, am�liorer la surveillance nationale, maintenir la confiance des consommateurs et accro�tre la capacit� � d�montrer l�efficacit� du syst�me de salubrit� des aliments. Sur le plan international, l�Agence influe sur la mise en �uvre de l�Accord sur l�application des mesures sanitaires et phytosanitaires de l�Organisation mondiale du commerce. En vertu de cet accord, les r�glements doivent �tre fond�s sur des principes scientifiques et n��tre appliqu�s que dans la mesure n�cessaire pour prot�ger les humains, les animaux et les v�g�taux, sans �tablir de discrimination arbitraire ou injustifiable envers les autres pays.
Sommaire du rendement
L�ACIA a pris des mesures pour am�liorer et moderniser son cadre de programme et de r�glementation, y compris la promotion de l�harmonisation des r�glements et des proc�dures d�application nationaux et internationaux. Comme le montre le tableau ci-dessous, l�Agence a atteint son objectif de rendement et a r�alis� des progr�s � l��gard du r�sultat pr�vu : le cadre de r�glementation de l�ACIA procure le maximum d�avantages aux Canadiens puisqu�il s�appuie sur une d�marche scientifique et prend en compte les r�glements internationaux et les int�r�ts des intervenants. L�ACIA doit n�anmoins poursuivre ses efforts en ce sens.
Le tableau qui suit pr�sente le r�sultat pr�vu de l�ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activit� de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport � ces objectifs. Pour obtenir plus de d�tails, y compris les r�sultats des p�riodes ant�rieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-7 : Sommaire du rendement : Cadres r�glementaires int�gr�s
R�sultat pr�vu : Le cadre de r�glementation de l�ACIA procure le maximum d�avantages aux Canadiens puisqu�il s�appuie sur une d�marche scientifique et prend en compte les r�glements internationaux et les int�r�ts des intervenants | |||||
Ressources financi�res 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
Ressources pr�vues |
Ressources r�elles |
�cart |
19,5 | 21,6 | 21,1 | 237 | 186 | 51 |
Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement |
---|---|---|
Proportion des initiatives de r�glementation �tant publi�es dans la partie I de la Gazette du Canada, avant d��tre publi�es dans la partie II34 Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
≥ 95 % des initiatives de r�glementation sont publi�es dans la partie I de la Gazette du Canada avant d��tre publi�es dans la partie II |
Atteint 100 % |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
||
Renseignements suppl�mentaires Initiative d�all�gement du fardeau de la paperasserie (Industrie Canada) : http://www.reducingpaperburden.gc.ca/eic/site/pbri-iafp.nsf/fra/h_sx00001.html Pratiques �quitables d��tiquetage : http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/labeti/labetif.shtml Semences : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/seesem/seesemf.shtml Engrais : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/fereng/ferengf.shtml |
L�ACIA contribue � assurer les conditions n�cessaires � une �conomie prosp�re et innovatrice. Essentiellement, elle encourage et prot�ge la concurrence �quitable, promeut des pratiques commerciales �quitables, contr�le l�efficacit� et la qualit� des produits, et permet la mise en march� des produits � l��chelle nationale et internationale. L�ACIA est notamment charg�e de faire appliquer les dispositions sur l��tiquetage des aliments au Canada. En plus de jouer un r�le cl� dans la protection des consommateurs, elle aide ceux-ci � faire des choix �clair�s.
Analyse du rendement
En 2008-2009, l�ACIA a modifi� les lignes directrices sur les all�gations � Produit du Canada � et � Fabriqu� au Canada � figurant sur les �tiquettes. Ce processus visait � offrir aux consommateurs une plus grande transparence quant aux produits fabriqu�s et transform�s au Canada. L�Agence a �galement pris des mesures pour mieux informer l�industrie au sujet des exigences d��tiquetage et am�liorer la coh�rence dans la mise en �uvre des mesures d�application.
L�ACIA a maintenu ses efforts pour veiller � l�application uniforme par les pays importateurs d�un processus d�cisionnel fond� sur des principes scientifiques en ce qui a trait � l�acc�s au march� canadien. En 2008-2009, l�Agence a r�ussi � redynamiser le march� des bovins au Mexique, en Jordanie et en Arabie saoudite. Elle a �galement poursuivi ses n�gociations techniques avec la Cor�e. En rehaussant les caract�ristiques de s�curit� sur les certificats d�exportation pour r�primer les fraudes, l�Agence a pu n�gocier la r�ouverture du march� canadien du porc en Russie. Elle poursuit ses n�gociations avec l�Inde concernant la r��valuation des exigences d�exportation des l�gumineuses.
Dans le cadre du Partenariat nord-am�ricain pour la s�curit� et la prosp�rit�, l�ACIA a continu� de promouvoir la s�curit� des produits import�s, en travaillant avec ses partenaires nationaux et internationaux pour am�liorer les m�thodes d��change d�information et en menant d�autres �tudes sur la salubrit� des aliments, y compris les �pid�mies caus�es par des agents de bioterrorisme. Comme nous l�avons mentionn� � la section 2.2.2, l�inspection des importations et les mesures prises en cas de d�tection de ravageurs repr�sentent la premi�re ligne de d�fense du Canada pour prot�ger ses ressources agricoles. L�Agence a pris des mesures pour veiller � ce que l�inspection des produits v�g�taux repose sur des donn�es valides et fond�e sur les risques.
N�matode � kyste de la pomme de terre
Le n�matode � kyste de la pomme de terre est consid�r� comme un ravageur quarantenaire, car il peut r�duire le rendement des cultures de pommes de terre et d�autres cultures h�tes, comme les tomates et les aubergines, dans une proportion pouvant atteindre 80 pour cent si aucun moyen de lutte n�est mis en place. Ce ravageur infeste le sol et est tr�s difficile � �radiquer parce qu�il peut survivre � l��tat dormant dans le sol pendant plusieurs d�cennies.
� la suite de la d�tection du n�matode � kyste de la pomme de terre en Alberta en 2007, il a fallu effectuer tr�s rapidement une vaste enqu�te et de nombreux pr�l�vements d��chantillons pour permettre aux �tats-Unis et au Mexique d�avoir acc�s au march� canadien de la pomme de terre. Les r�sultats des analyses des cultures de 2008 se sont av�r�s n�gatifs � l��gard du n�matode � kyste de la pomme de terre.
L�ACIA et le d�partement de l�Agriculture des �tats-Unis (USDA) ont publi� de nouvelles lignes directrices sur le n�matode � kyste de la pomme de terre. Par cons�quent, depuis le 28 janvier 2009, l�Alberta peut � nouveau exporter des pommes de terre de semence aux �tats-Unis. L�ACIA a �galement conclu un accord avec le Mexique pour reprendre l�exportation des pommes de terre. L�Agence travaille avec l�USDA et les intervenants � fixer les param�tres d�un plan canado-am�ricain de gestion du n�matode � kyste de la pomme de terre et d�enqu�tes de d�tection nationales du n�matode � partir de 2009-2010.
Sommaire du rendement
L�ACIA a pris des mesures pour prot�ger le consommateur et les march�s contre les pratiques d�loyales, faciliter l�acc�s aux march�s et promouvoir la s�curit� de l�approvisionnement alimentaire et des ressources agricoles du Canada. L�Agence a toujours atteint ses objectifs de rendement au cours des trois derni�res ann�es. Elle a donc r�alis� des progr�s � l��gard du r�sultat pr�vu : les producteurs canadiens d�aliments, de v�g�taux, d�animaux et de produits connexes exercent leurs activit�s dans un march� �quitable et efficace dont tire parti le consommateur canadien.
Le tableau qui suit pr�sente le r�sultat pr�vu de l�ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activit� de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport � ces objectifs. Pour obtenir plus de d�tails, y compris les r�sultats des p�riodes ant�rieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-8 : Sommaire du rendement : Acc�s aux march�s nationaux et internationaux
R�sultat pr�vu : Les producteurs canadiens d�aliments, de v�g�taux, d�animaux et de produits connexes exercent leurs activit�s dans un march� �quitable et efficace dont tire parti le consommateur canadien | |||||
Ressources financi�res 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
D�penses pr�vues |
Total des autorisations |
D�penses r�elles |
Ressources pr�vues |
Ressources r�elles |
�cart |
30,3 | 35,7 | 37,6 | 496 | 657 | (161) |
Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les produits, les �tiquettes et les publicit�s inspect�s sont repr�sent�s avec exactitude Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
70 % des produits, des �tiquettes et des publicit�s inspect�s sont repr�sent�s avec exactitude |
Atteint 82 % |
Analyse du rendement M�thodes d��valuation de la conformit� Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement | ||
---|---|---|---|---|
Mesure dans laquelle les exp�ditions certifi�es d�aliments, d�animaux et de v�g�taux respectent les exigences d�importation impos�es par le pays de destination Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
≥ 99 % des exp�ditions r�pondent aux exigences. |
Aliments - viandes | 100 % | Atteint |
Aliments -poissons et produits de la mer | 99 % | Atteint | ||
Aliments -oeufs transform�s | 100 % | Atteint | ||
Animaux | Aucune donn�e disponible | |||
V�g�taux | 100 % | Atteint | ||
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | �tat du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les normes de service sont respect�es dans les limites du Programme de protection des v�g�taux Cotes des syst�mes de donn�es et des contr�les de processus |
≤ 95 % des demandes effectu�es dans le cadre du Programme de protection des v�g�taux qui sont soumises aux normes de service sont trait�es dans les limites cern�es |
Aucune donn�e disponible |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
||
Renseignements suppl�mentaires |
L�acc�s aux march�s et la protection du consommateur sont les piliers de l��conomie canadienne. Gr�ce � une r�glementation fond�e sur des principes scientifiques, � l��limination des obstacles techniques et � la r�vision des lignes directrices et des normes, les producteurs canadiens d�aliments, d�animaux, de v�g�taux et de produits connexes b�n�ficient d�un acc�s international �largi ainsi que d�un march� �quitable et efficace o� ils peuvent exercer leurs activit�s.
Les faits saillants sur le plan financier pr�sent�s dans le Rapport sur le rendement visant � donner une vue d'ensemble de la situtation financi�re et des activit�s de l'ACIA. Les �tats financiers sont pr�par�s conform�ment aux principes de la comptabilit� d'exercice, des conventions comptables du Conseil du Tr�sor et les instructions de fin d'exercice du Bureau du contr�leur g�n�ral, lesquelles sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public, comme l'exige l'article 31 de la Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments. L'Agence est v�rifi�e chaque ann�e depuis son origine et a toujours re�u une opinion non qualifi�e.
�tats condens�s de la situation financi�re Au 31 mars |
% de Variation | 2009 | 2008 |
---|---|---|---|
Actif | |||
Total de l'actif | (5,59%) | 274 269 | 290 505 |
Total | (5,59%) | 274 269 | 290 505 |
Passif | |||
Total du passif | 12,35% | 226 956 | 202 004 |
�quit� | |||
Total des capitaux propres | (46,54%) | 47 313 | 88 501 |
Total | (5,59%) | 274 269 | 290 505 |
�tats condens�s des resultats Exercise termin� le 31 mars |
% de Variation | 2009 | 2008 |
---|---|---|---|
REVENUS | |||
Total des revenus | (10,94%) | 54 299 | 60 971 |
D�PENSES | |||
Total des d�penses | 0,13% | 805 691 | 804 637 |
Co�t de fonctionnement net | 1,03% | 751 392 | 743 666 |
Le total de l'actif se chiffrait � 274 millions � la fin de 2008-2009, une diminution de 16 millions (6%) par rapport au total de 290 millions affich� pour l'exercice pr�c�dent. Les immobilisations corporelles ont repr�sent� la majorit� des actifs, � 202 millions ou 74% du total de l'actif, tandis que la somme � recevoir du Tr�sor a repr�sent� 23%, � 64 millions. Les cr�ances et avances ont seulement repr�sent� 3%, suivi par les stocks qui ont repr�sent� moins de 1% du total de l'actif.
Le total du passif s'est chiffr� � 227 millions � la fin de 2008-2009, une augmentation de 25 millions (12%) par rapport au passif de 202 millions. Les indemnit�s de d�part repr�sentent 48% du total du passif � 108 millions, suivi par les cr�diteurs qui repr�sentent 39% du total du passif � 88 millions. Les indemnit�s de vacances repr�sentent 29 millions ou 13% tandis que les revenus report�s repr�sentent moins de 1% du total du passif.
Le total des revenus de l'Agence s'est �tabli � 54 millions pour 2008-2009. Une diminution de 7 millions (11%) par rapport aux revenus de l'exercice pr�c�dent. Plus de la moiti� des revenus ont �t� tir�s du r�sultat strat�gique 1. Le r�sultat strat�gique 3 repr�sente 33% ou 18 millions de tous les revenus tandis que 13% �tait d�riv� par le r�sultat strat�gique 2.
Le total des charges de l'ACIA s'est chiffr� � 805 millions en 2008-2009. La majorit� des fonds, soit 454 millions ou 56%, ont permis de favoriser le r�sultat strat�gique 1. Les sommes consacr�es au r�sultat strat�gique 2 ont repr�sent� 263 millions ou 33% du total des charges tandis que les sommes pour le r�sultat strat�gique 3 ont repr�sent� 89 millions ou 11% du total des charges.
D�claration de responsabilit� de la direction
La responsabilit� de l'int�grit� et de l'objectivit� des �tats financiers ci-joints pour l'exercice termin� le 31 mars 2009 et toute l'information figurant dans ces �tats incombe � la direction de l�Agence. Ces �tats financiers ont �t� pr�par�s par la direction selon les conventions comptables du Conseil du Tr�sor et les instructions de fin d�exercice du Bureau du contr�leur g�n�ral, lesquelles sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public, comme l�exige l'article 31 de la Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments.
La direction est responsable de l'int�grit� et de l'objectivit� de l'information pr�sent�e dans les �tats financiers. Certaines informations pr�sent�es dans les �tats financiers sont fond�es sur les meilleures estimations et le jugement de la direction et tiennent compte de l'importance relative. Pour s'acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilit� et de la pr�sentation des rapports, la direction tient des comptes qui permettent l'enregistrement centralis� des op�rations financi�res de l�Agence. L'information financi�re soumise pour la pr�paration des Comptes publics du Canada et incluse dans le Rapport minist�riel sur le rendement de l�Agence concorde avec les �tats financiers ci-joints.
La direction poss�de un syst�me de gestion financi�re et de contr�le interne con�u pour fournir une assurance raisonnable que l'information financi�re est fiable, que les actifs sont prot�g�s et que les op�rations sont conformes � la Loi sur la gestion des finances publiques, qu'elles sont ex�cut�es en conformit� avec les r�glements, qu'elles respectent les autorisations du Parlement et qu'elles sont comptabilis�es de mani�re � rendre compte de l'utilisation des fonds du gouvernement. La direction veille �galement � l'objectivit� et � l'int�grit� des donn�es de ses �tats financiers par la s�lection appropri�e, la formation et le perfectionnement d'employ�s qualifi�s, par une organisation assurant une s�paration appropri�e des responsabilit�s et par des programmes de communication visant � assurer la compr�hension des r�glements, des politiques, des normes et des responsabilit�s de gestion dans toute l�Agence.
Le Comit� de v�rification minist�riel a la responsabilit� de s'assurer que la pr�sidente obtienne des conseils ind�pendants et objectifs et une assurance de la pertinence des m�canismes de contr�le et des processus de responsabilisation de l'Agence. Afin d'assurer ce soutien � la pr�sidente, le Comit� de v�rification minist�riel exerce une surveillance active des principaux secteurs de contr�le et de responsabilisation de l'Agence, incluant valeurs et �thique, gestion des risques, cadre de contr�le de la gestion, fonctions de la v�rification interne et rapport sur la responsabilisation.
Les �tats financiers de l�Agence ont fait l'objet d'une v�rification par la v�rificatrice g�n�rale du Canada, le v�rificateur ind�pendant du gouvernement du Canada.
Le vice-pr�sident, Finances, administration et technologie de l�information, Stephen Baker
Ottawa, Canada Le 7 ao�t 2009
La pr�sidente, Carole Swan
Ottawa, Canada Le 7 ao�t 2009
2009 | 2008 | |
---|---|---|
ACTIF | ||
Actifs financiers: | ||
Somme � recevoir du Tr�sor | 64 568 $ | 77 326 $ |
Cr�ances et avances (note 4) | 6 768 | 8 679 |
71 336 | 86 005 | |
Actifs non financiers: | ||
Stocks | 1 220 | 1 310 |
Immobilisations corporelles (note 5) | 201 713 | 203 190 |
202 933 | 204 500 | |
274 269 $ | 290 505 $ | |
PASSIF | ||
Cr�diteurs et charges � payer | 87 875 $ | 81 773 $ |
Indemnit�s de vacances | 29 035 | 28 051 |
Revenus report�s | 2 537 | 1 611 |
Indemnit�s de d�part (note 6) | 107 509 | 90 569 |
226 956 | 202 004 | |
AVOIR DU CANADA | 47 313 | 88 501 |
274 269 $ | 290 505 $ |
Passif �ventuel (note 8)
Obligations contractuelles (note 9)
Les notes compl�mentaires font partie int�grante de ces �tats financiers.
Le vice-pr�sident, Finances, administration et technologie de l�information, Stephen Baker
La pr�sidente, Carole Swan
2009 | 2008 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Salubrit� des aliments et sant� publique | Science et r�glementation | Protection des ressources animales et v�g�tales | Total | Total | |
Revenus | |||||
Frais d�inspection | 24 710 $ | 9 209 $ | 3 941 $ | 37 860 $ | 42 805 $ |
Enregistrements, permis, certificats | 2 154 | 6 836 | 1 439 | 10 429 | 11 693 |
Droits et services divers | 9 | 2 239 | 1 240 | 3 488 | 3 878 |
Droits de permis d��tablissement | 1 716 | 139 | - | 1 855 | 1 776 |
Classement | 236 | 2 | - | 238 | 224 |
Sanctions administratives p�cuniaires | 365 | - | - | 365 | 522 |
Int�r�ts | 36 | 5 | 23 | 64 | 73 |
Total des revenus | 29 226 | 18 430 | 6 643 | 54 299 | 60 971 |
Charges de fonctionnement | |||||
Salaires et avantages sociaux | 347 491 | 66 559 | 168 918 | 582 968 | 578 477 |
Services professionnels et sp�ciaux | 38 413 | 13 350 | 19 658 | 71 421 | 72 979 |
Locaux | 16 029 | 141 | 10 754 | 26 924 | 22 722 |
Amortissement | 14 188 | 2 073 | 8 928 | 25 189 | 24 124 |
D�placements et r�installations | 10 948 | 2 284 | 8 511 | 21 743 | 28 143 |
Services publics, mat�riaux et fournitures | 11 216 | 1 112 | 7 085 | 19 413 | 22 789 |
Communication | 5 964 | 912 | 4 973 | 11 849 | 11 377 |
R�parations | 1 840 | 1 352 | 4 695 | 7 887 | 9 888 |
Mobilier et mat�riel | 4 051 | 694 | 2 909 | 7 654 | 11 332 |
Information | 893 | 271 | 2 799 | 3 963 | 5 194 |
Location de mat�riel | 426 | 80 | 1 763 | 2 269 | 2 301 |
Divers | 682 | 164 | 289 | 1 135 | 1 901 |
Perte sur l'ali�nation d'immobilisations corporelles | 259 | 38 | 163 | 460 | 98 |
Total des charges de fonctionnement | 452 400 | 89 030 | 241 445 | 782 875 | 791 325 |
Paiements de transfert Paiements d�indemnit�s (note 7) | - | - | 20 480 | 20 480 | 10 630 |
Autres | 1 406 | 160 | 770 | 2 336 | 2 682 |
Total des paiements de transfert | 1 406 | 160 | 21 250 | 22 816 | 13 312 |
Total des charges | 453 806 | 89 190 | 262 695 | 805 691 | 804 637 |
Co�t de fonctionnement net | 424 580 $ | 70 760 $ | 256 052 $ | 751 392 $ | 743 666 $ |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante de ces �tats financiers.
2009 | 2008 | |
---|---|---|
Avoir du Canada, solde d�ouverture | 88 501 $ | 91 095 $ |
Co�t de fonctionnement net | (751 392) | (743 666) |
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | 657 802 | 679 972 |
Variation de la somme � recevoir du Tr�sor | (12 758) | 682 |
Services re�us gratuitement d�autres minist�res (note 10) | 64 746 | 60 037 |
Actifs financ�s par d�autres minist�res | 414 | 381 |
Avoir du Canada, solde de cl�ture | 47 313 $ | 88 501 $ |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante de ces �tats financiers.
2009 | 2008 | |
---|---|---|
Activit�s de fonctionnement | ||
Encaisse provenant de : Frais, permis et certificats | (57 001) $ | (60 298) $ |
Encaisse vers�e pour : | ||
Salaires et avantages sociaux | 516 620 | 516 093 |
Fonctionnement et entretien | 149 031 | 189 502 |
Paiements de transfert | 25 784 | 10 040 |
Encaisse utilis�e par les activit�s de fonctionnement | 634 434 | 655 337 |
Activit�s d�investissement en immobilisations | ||
Acquisition d�immobilisations corporelles | 23 425 | 25 252 |
Produit provenant de l�ali�nation d�immobilisations | (57) | (617) |
Encaisse utilis�e par les activit�s d�investissement en immobilisations | 23 368 | 24 635 |
Activit� de financement | ||
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | (657 802) | (679 972) |
Encaisse nette utilis�e | - $ | - $ |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante de ces �tats financiers.
Notes aff�rentes aux �tats financiers
Exercice termin� le 31 mars 2009
L�Agence canadienne d�inspection des aliments (� l�Agence �) a �t� cr��e le 1er avril 1997 en vertu de la Loi sur l�Agence canadienne d�inspection des aliments. La Loi regroupe sous une seule agence tous les services f�d�raux d�inspection des aliments et du poisson et d�autres activit�s f�d�rales en mati�re de sant� des animaux et de protection des v�g�taux.
L�Agence est un �tablissement public mentionn� � l�annexe II de la Loi sur la gestion des finances publiques; elle rend des comptes au Parlement par l�interm�diaire du ministre de l�Agriculture et de l�Agroalimentaire.
Le mandat de l�Agence consiste � am�liorer l�efficacit� et l�efficience du syst�me d�inspection f�d�ral et des services connexes aux aliments ainsi que la sant� des animaux et la protection des v�g�taux. Les objectifs de l�Agence sont de contribuer � un approvisionnement s�curitaire en aliments et � une information exacte sur les produits, de contribuer au maintien de la sant� des animaux et de la protection des v�g�taux et de faciliter le commerce des aliments, des animaux et des v�g�taux ainsi que de leurs produits.
Afin de r�aliser son mandat, l�Agence effectue les activit�s de programmes suivantes:
L�Agence est charg�e d�assurer et de contr�ler l�application des lois suivantes : Loi sur les sanctions administratives p�cuniaires en mati�re d�agriculture et d�agroalimentaire, Loi sur les produits agricoles au Canada, Loi sur l�Agence canadienne d�inspection des aliments, Loi relative aux aliments du b�tail, Loi sur les engrais, Loi sur l�inspection du poisson, Loi sur la sant� des animaux, Loi sur l�inspection des viandes, Loi sur la protection des obtentions v�g�tales, Loi sur la protection des v�g�taux et Loi sur les semences.
De plus, l�Agence est responsable de l�application de la Loi sur l�emballage et l��tiquetage des produits de consommation et de la Loi sur les aliments et drogues en ce qui a trait aux aliments, � l�exception des dispositions qui portent sur la sant� du public, la s�curit� ou la nutrition.
Le ministre de la Sant� conserve la responsabilit� d��tablir les politiques et normes qui touchent la salubrit� et la valeur nutritive des aliments vendus au Canada. Il est en outre responsable d��valuer l�efficacit� des activit�s de l�Agence � l��gard de la salubrit� des aliments.
Les d�penses de fonctionnement et en capital sont financ�es par le gouvernement du Canada au moyen de cr�dits parlementaires. Les paiements d�indemnit�s en vertu de la Loi sur la sant� des animaux et la Loi sur la protection des v�g�taux et les avantages sociaux sont autoris�s au moyen d�autorisations l�gislatives distinctes. Les revenus que g�n�re la conduite des activit�s de l�Agence sont d�pos�s au Tr�sor et l�Agence peut les utiliser.
Les �tats financiers sont pr�par�s selon les conventions comptables du Conseil du Tr�sor et les instructions de fin d�exercice du Bureau du contr�leur g�n�ral, lesquelles sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public, comme l�exige l�article 31 de la Loi sur l�Agence canadienne d�inspection des aliments.
Les principales conventions comptables sont les suivantes :
a) Cr�dits parlementaires
L�Agence est principalement financ�e par le gouvernement du Canada au moyen de cr�dits parlementaires. Les cr�dits consentis
� l�Agence ne correspondent pas � la pr�sentation des rapports financiers �tablis en conformit� avec les principes comptables
g�n�ralement reconnus �tant donn� que les cr�dits sont fond�s, dans une large mesure, sur les besoins de Tr�sorerie. Par
cons�quent, les postes comptabilis�s dans l'�tat des r�sultats et dans l'�tat de la situation financi�re ne sont pas n�cessairement
les m�mes que ceux qui sont pr�vus par les cr�dits parlementaires. La note 3 pr�sente un rapprochement g�n�ral entre les
deux m�thodes de pr�sentation de rapports financiers.
b) Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada
L�Agence fonctionne au moyen du Tr�sor, qui est administr� par le receveur g�n�ral du Canada. La totalit� de l'encaisse
re�ue par l�Agence est d�pos�e au Tr�sor, et tous les d�caissements faits par l�Agence sont pr�lev�s sur le Tr�sor. L'encaisse
nette fournie par le gouvernement est la diff�rence entre toutes les rentr�es et sorties de fonds, y compris les op�rations
entre les minist�res au sein du gouvernement f�d�ral.
c) Somme � recevoir du Tr�sor
La somme � recevoir du Tr�sor repr�sente le montant net en esp�ces que l�Agence est autoris�e � retirer � m�me le Tr�sor
sans cr�dit suppl�mentaire afin d�acquitter ses dettes. Ces montants ont �t� imput�s aux cr�dits parlementaires de l�exercice
en cours ou des exercices ant�rieurs mais seront pay�s dans le futur.
d) Revenus
Les revenus g�n�r�s par les frais exig�s, les permis et les certificats sont comptabilis�s dans l�exercice au cours duquel
les services sont rendus.
Les fonds re�us de tiers � des fins d�termin�es sont comptabilis�s � titre de revenus report�s au moment de leur r�ception et sont constat�s comme revenus de l�exercice au cours duquel les charges connexes sont engag�es.
Les autres revenus sont comptabilis�s dans l'exercice o� les op�rations ou les faits sousjacents surviennent.
e) Charges
Les charges sont comptabilis�es selon la m�thode de la comptabilit� d'exercice :
f) Avantages sociaux futurs
L�Agence ne finance pas ces r�gimes puisqu�ils sont sous la responsabilit� financi�re du gouvernement f�d�ral, mais elle comptabilise n�anmoins sa quote-part des indemnit�s vers�es � titre de services re�us gratuitement par d�autres minist�res. L�Agence ne comptabilise aucune somme dans ses �tats financiers pour le passif actuariel de ces programmes ni pour l�augmentation annuelle de ce passif.
g) Cr�ances et avances
Les cr�ances et les avances sont comptabilis�es en fonction des montants que l'on pr�voit r�aliser. Une provision est �tablie
pour les cr�ances dont le recouvrement est incertain.
h) Passif �ventuel
Le passif �ventuel repr�sente des obligations possibles qui peuvent devenir des obligations r�elles selon que certains �v�nements
futurs se produisent ou non. Dans la mesure o� l'�v�nement futur risque de se produire ou non, et si l'on peut �tablir une
estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge. Si la probabilit� ne peut �tre d�termin�e
ou s'il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, l'�ventualit� est pr�sent�e dans les notes aff�rentes
aux �tats financiers.
i) Passifs environnementaux
Les passifs environnementaux refl�tent les co�ts estimatifs li�s � la gestion et � la remise en �tat des sites contamin�s.
� partir des meilleures estimations de la direction, on comptabilise un passif et une charge lorsque la contamination se
produit ou lorsque l�Agence est mise au courant de la contamination et est oblig�e ou probablement oblig�e d'assumer ces
co�ts. S'il n'est pas possible de d�terminer la probabilit� de l'obligation de l�Agence d'assumer ces co�ts ou s'il est
impossible de faire une estimation raisonnable du montant, les co�ts sont pr�sent�s � titre de passif �ventuel dans les
notes aff�rentes aux �tats financiers.
j) Stocks
Les stocks se composent de mat�riel de laboratoire, de fournitures diverses et de b�tail conserv�s pour l'ex�cution de programmes
� une date ult�rieure et ne sont pas destin�s � la revente. Ils sont �valu�s au co�t. S'ils n'ont plus de potentiel de service,
ils sont �valu�s au moindre du co�t ou de la valeur de r�alisation nette.
k) Immobilisations corporelles
Toutes les immobilisations corporelles et les am�liorations locatives dont le co�t initial est d'au moins 10 000 $ (3 000
$ pour le mat�riel informatique et les logiciels) sont comptabilis�es � leur co�t d'achat. Les immobilisations corporelles
sont amorties selon la m�thode lin�aire sur la dur�e de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit :
Cat�gorie d�immobilisations | P�riode d�amortissement |
---|---|
Immeubles | 20-30 ans |
Machinerie et mat�riel | 5-20 ans |
Mat�riel informatique et logiciels | 3-10 ans |
V�hicules | 7-10 ans |
Am�liorations locatives | Le moindre du reste de la dur�e du bail ou de la vie utile de l�am�lioration |
Actifs en construction | Une fois qu�ils sont en service, selon la cat�gorie d�immobilisations |
l) Incertitude relative � la mesure
La pr�paration de ces �tats financiers selon les conventions comptables du Conseil du Tr�sor et les instructions de fin
d�exercice du Bureau du contr�leur g�n�ral, lesquelles sont conformes aux principes comptables g�n�ralement reconnus du
Canada pour le secteur public, exige de la direction qu'elle fasse des estimations et pose des hypoth�ses qui influent sur
les montants d�clar�s des actifs, des passifs, des revenus et des charges pr�sent�s dans les �tats financiers. Au moment
de la pr�paration des pr�sents �tats financiers, la direction consid�re que les estimations et les hypoth�ses sont raisonnables.
Les principaux �l�ments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif �ventuel (qui inclut les r�clamations et
les litiges), le passif pour les indemnit�s de d�part et la dur�e de vie utile des immobilisations corporelles. Les r�sultats
r�els pourraient diff�rer des estimations de mani�re significative. Les estimations de la direction sont examin�es p�riodiquement
et, � mesure que les ajustements deviennent n�cessaires, ils sont constat�s dans les �tats financiers de l'exercice o� ils
sont connus.
L�Agence re�oit la plus grande partie de son financement au moyen de cr�dits parlementaires annuels. Les �l�ments comptabilis�s dans l'�tat des r�sultats et l'�tat de la situation financi�re d'un exercice peuvent �tre financ�s au moyen de cr�dits parlementaires qui ont �t� autoris�s dans des exercices pr�c�dents, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans des exercices futurs. En cons�quence, les r�sultats de fonctionnement nets de l�Agence diff�rent selon qu'ils sont pr�sent�s selon le financement octroy� par le gouvernement ou selon la m�thode de la comptabilit� d'exercice. Les diff�rences sont rapproch�es dans les tableaux suivants :
a) Rapprochement entre le co�t de fonctionnement net et les cr�dits parlementaires de l�exercice en cours utilis�s :
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Co�t de fonctionnement net | 751 392 $ | 743 666 $ |
Ajustements pour les �l�ments ayant une incidence sur le co�t de fonctionnement net, mais qui n�ont pas d�incidence sur les cr�dits : | ||
Ajouter (d�duire) : | ||
Services re�us gratuitement d�autres minist�res | (64 746) | (60 037) |
Amortissement des immobilisations corporelles | (25 189) | (24 124) |
Revenus non disponibles pour d�penser | 415 | 607 |
Variation nette dans les besoins futurs de financement | (39 713) | (3 520) |
Actifs de faible valeur financ�s par d�autres minist�res | (47) | (132) |
Perte sur l�ali�nation d�immobilisation corporelles | (460) | (98) |
Post-capitalisation d�immobilisation corporelles | 439 | 264 |
(129 301) | (87 040) | |
Ajustements pour les �l�ments sans incidence sur le co�t de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les cr�dits : | ||
Ajouter (d�duire) : | ||
Acquisition d�immobilisations corporelles | 23 425 | 25 252 |
Produit provenant de l�ali�nation d�immobilisations | (57) | (617) |
23 368 | 24 635 | |
Cr�dits de l�exercice en cours utilis�s | 645 459 $ | 681 261 $ |
b) Cr�dits fournis et utilis�s :
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Cr�dit 30 - D�penses de fonctionnement | 557 710 $ | 601 941 $ |
Cr�dit 35 - D�penses en capital | 44 396 | 26 493 |
Cotisations l�gislatives aux r�gimes d�avantages sociaux et paiements d�indemnit�s | 94 853 | 85 872 |
Moins : | ||
Cr�dits disponibles pour emploi dans les exercices ult�rieurs | (19) | (386) |
Cr�dits annul�s - fonctionnement | (33 143) | (28 488) |
Cr�dits annul�s - capital | (18 338) | (4 171) |
Cr�dits de l�exercice en cours utilis�s | 645 459 $ | 681 261 $ |
c) Rapprochement de l�encaisse nette fournie par le gouvernement et des cr�dits de l�exercice en cours utilis�s :
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | 657 802 $ | 679 972 $ |
Revenus non disponibles pour d�penser | 415 | 607 |
Variation de la somme � recevoir du Tr�sor | ||
Variation des cr�ances et avances | 1 911 | 9 481 |
Variation des cr�diteurs et charges � payer | 6 102 | (12 422) |
Variation des revenus report�s | 926 | (773) |
Autres ajustements | (21 697) | 4 396 |
(12 758) | 682 | |
Cr�dits de l�exercice en cours utilis�s | 645 459 $ | 681 261 $ |
Le tableau suivant donne le d�tail des cr�ances et avances :
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Cr�ances d�autres minist�res et organismes f�d�raux | 1 245 $ | 2 448 $ |
Cr�ances de tiers | 5 793 | 6 731 |
Avances aux employ�s | 113 | 150 |
Autres | 106 | - |
7 257 | 9 329 | |
Moins : | ||
Provision pour cr�ances douteuses sur les cr�ances de tiers | (489) | (650) |
Total | 6 768 $ | 8 679 $ |
Cat�gorie d'immobili- sations |
Co�t | Amortissement accumul� | Valeur comptable nette | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Solde d'ouver- ture |
Acqui- sitions |
Ali�nations et radiations | Solde de cl�ture | Solde d'ouver- ture |
Amortis- sement |
Ali�nations et radiations | Solde de cl�ture | 2009 | 2008 | |
Terrains | 3 331 $ | - $ | - $ | 3 331 $ | - $ | - $ | - $ | - $ | 3 331 $ | 3 331 $ |
Immeubles | 253 192 | 1 242 | 2 167 | 252 267 | 159 053 | 9 142 | 2 137 | 166 058 | 86 209 | 94 139 |
Machinerie et mat�riel | 79 288 | 4 282 | 4 776 | 78 794 | 30 927 | 4 997 | 4 544 | 31 380 | 47 414 | 48 361 |
Mat�riel informatique et logiciels | 48 067 | 1 870 | 7 706 | 42 231 | 37 112 | 4 866 | 7 639 | 34 339 | 7 892 | 10 955 |
V�hicules | 35 078 | 345 | 661 | 34 762 | 15 459 | 4 732 | 529 | 19 662 | 15 100 | 19 619 |
Actifs en construction | 20 836 | 16 657 | 2 849 | 34 644 | - | - | - | - | 34 644 | 20 836 |
Am�liorations locatives | 13 197 | 2 717 | 102 | 15 812 | 7 248 | 1 452 | 11 | 8 689 | 7 123 | 5 949 |
Total | 452 989 $ | 27 113 $ | 18 261 $ | 461 841 $ | 249 799 $ | 25 189 $ | 14 860 $ | 260 128 $ | 201 713 $ | 203 190 $ |
La charge d'amortissement pour l'exercice termin� le 31 mars 2009 s'�l�ve � 25 189 $ (2008 � 24 124 $).
a) Prestations de retraite
Les employ�s de l�Agence participent au R�gime de retraite de la fonction publique, qui est parrain� et administr� par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une p�riode maximale de 35 ans, au taux de 2 % par ann�e de services validables, multipli� par la moyenne des gains des cinq meilleures ann�es cons�cutives. Les prestations sont int�gr�es aux prestations du R�gime de pensions du Canada et du R�gime de rentes du Qu�bec et sont index�es � l'inflation.
Tant les employ�s que l�Agence versent des cotisations � l��gard du co�t du r�gime. En 2008-2009, les cotisations de l�Agence s'�l�vent � 53 472 000 $ (2008 � 54 322 000 $), soit environ 2,03 fois (2008 � 2,23 fois) les cotisations des employ�s.
La responsabilit� de l�Agence relative au r�gime de retraite se limite aux cotisations qu�elle a vers�es. Les exc�dents ou les d�ficits actuariels sont constat�s dans les �tats financiers du gouvernement du Canada, en sa qualit� de r�pondant du r�gime.
b) Indemnit�s de d�part
L�Agence verse des indemnit�s de d�part � ses employ�s en fonction de l'admissibilit�, des ann�es de service et du salaire final. Comme ces indemnit�s ne sont pas capitalis�es, le r�gime ne d�tient aucun actif, ce qui en r�sulte en un d�ficit �gal � l�obligation au titre des indemnit�s constitu�es. Les indemnit�s seront pr�lev�es sur les cr�dits futurs. Voici quelles �taient les indemnit�s de d�part au 31 mars :
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Obligation au titre des indemnit�s constitu�es au d�but de l�exercice | 90 569 $ | 83 564 $ |
Charge pour l�exercice | 24 683 | 14 127 |
Indemnit�s vers�es au cours de l�exercice | (7 743) | (7 122) |
Obligation au titre des indemnit�s constitu�es � la fin de l�exercice | 107 509 $ | 90 569 $ |
La Loi sur la sant� des animaux et la Loi sur la protection des v�g�taux autorisent le ministre, par l�entremise de l�Agence, � indemniser les propri�taires d�animaux et de v�g�taux d�truits en conformit� avec les lois. Au cours de l�exercice, les indemnit�s engag�es en conformit� avec ces deux lois se sont �lev�es � 20 480 000 $ (2008 � 10 630 000 $) et concernent les maladies suivantes :
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Encre des ch�nes rouge | 10 478 $ | 7 052 $ |
Maladie d�bilitante chronique | 6 306 | 1 180 |
Influenza aviaire | 1 198 | 468 |
Virus de la sharka | 720 | 315 |
Longicorne asiatique | 469 | 105 |
Tremblante du mouton | 444 | 10 |
Agrile du fr�ne | 98 | 507 |
Autres | 767 | 993 |
20 480 $ | 10 630 $ |
a) Sites contamin�s
On comptabilise un passif afin d'inscrire les co�ts estimatifs li�s � la gestion et � la remise en �tat des sites contamin�s
lorsque l�Agence est oblig�e ou probablement oblig�e d'assumer ces co�ts. Il n�y a pr�sentement aucun site recens� o� des
mesures similaires sont possibles. Les efforts permanents d�ploy�s par l�Agence pour �valuer les sites contamin�s pourraient
entra�ner des passifs environnementaux additionnels ayant trait aux sites nouvellement recens�s ou aux modifications apport�es
aux �valuations ou � l'utilisation pr�vue des sites existants. Ces passifs seront comptabilis�s par l�Agence au cours de
l'exercice o� ils seront connus.
b) R�clamations (incluant les r�clamations l�gales et les griefs d�employ�s) et litiges
Des r�clamations concernant tant les r�clamations l�gales que les griefs d�employ�s ont �t� faites � l�encontre de l�Agence dans le cours normal de ses activit�s. Certaines obligations �ventuelles pourraient devenir des obligations r�elles selon qu�un ou certains �v�nements futurs se produisent ou non. Dans la mesure o� l��v�nement futur risque de se produire ou non et si l�on peut �tablir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge dans les �tats financiers.
Des montants ont �t� comptabilis�s pour les passifs �ventuels au 31 mars 2009 relatifs � des r�clamations l�gales. Les montants de passifs �ventuels pour r�clamations l�gales reconnues sont fond�s sur la meilleure estimation de la direction. Des r�clamations l�gales contre l�Agence et d�autres parties d�fenderesses incluent les recours collectifs en lien avec l�enc�phalopathie spongiforme bovine (ESB) pour lesquels les montants et la probabilit� ne peuvent �tre d�termin�s. La divulgation limit�e quant aux obligations �ventuelles pour les r�clamations l�gales reconnues par l�Agence est un reflet direct de la sensibilit� et le l��tat d�avancement des r�clamations en cours.
Aucun montant n�a �t� comptabilis� relatif aux griefs d�employ�s en date du 31 mars 2009.
De par leur nature, les activit�s de l�Agence peuvent donner lieu � des contrats et des ententes d�importance en vertu desquels l�Agence sera tenu d'effectuer des paiements �chelonn�s sur plusieurs ann�es pour l'acquisition de biens ou services. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut �tre faite :
2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 et apr�s. | Total | |
---|---|---|---|---|---|---|
Projets d�immobilisations | 6 945 $ | 24 $ | - $ | - $ | - $ | 6 969 $ |
Contrats de location exploitation | 60 | 5 | 3 | - | - | 68 |
Paiements de transfert | 1 165 | 634 | - | - | - | 1 799 |
Autres ententes | 8 026 | 3 027 | 2 210 | 1 653 | 1 623 | 16 539 |
Total | 16 196 $ | 3 690 $ | 2 213 $ | 1 653 $ | 1 623 $ | 25 375 $ |
L�Agence est li�e par propri�t� commune � tous les minist�res, organismes et soci�t�s d��tat du gouvernement du Canada. L�Agence effectue des op�rations avec ces entit�s dans le cours normal de ses activit�s, selon les conditions commerciales normales.
a) Services re�us gratuitement d�autres minist�res
De plus, au cours de l'exercice, l�Agence a re�u gratuitement des services d'autres minist�res tels que : locaux, cotisations de l'employeur aux r�gimes de soins de sant� et de soins dentaires, services juridiques et services de v�rification. Ces services gratuits ont �t� constat�s comme suit dans l'�tat des r�sultats de l�Agence :
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Cotisations de l'employeur aux r�gimes de soins de sant� et de soins dentaires | 37 006 $ | 36 031 $ |
Locaux | 26 627 | 22 238 |
Services juridique | 886 | 1 586 |
Services de v�rification | 225 | 182 |
Autres | 2 | - |
64 746 $ | 60 037 $ |
Le gouvernement du Canada a structur� certaines de ses activit�s administratives de mani�re � optimiser l'efficience et l�efficacit� de sorte qu'un seul minist�re m�ne sans frais certaines activit�s au nom de tous. Le co�t de ces services, qui comprennent les services de paye et d'�mission de ch�ques offerts par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, ne sont pas inclus dans l'�tat des r�sultats de l�Agence.
b) Solde des cr�ances et des cr�diteurs au 31 mars entre apparent�s
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Cr�ances d�autres minist�res et organismes f�d�raux | 1 245 $ | 2 448 $ |
Cr�diteurs envers d�autres minist�res et organismes f�d�raux | 10 814 | 7 913 |
Certains chiffres de l'exercice pr�c�dent ont �t� reclass�s afin de les rendre conformes � la pr�sentation adopt�e pour l'exercice en cours.
1 R�sultat strat�gique : avantage � long terme et durable pour les Canadiens qui d�coule du mandat ou de la vision de l�Agence. Il s�agit de l�apport que l�Agence veut fournir � la population canadienne.
2 Une affectation est bloqu�e lorsque le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor ordonne � l�organisation de retenir les d�penses � l��gard d�une initiative pr�cise jusqu�� ce que l�organisation ait respect� certaines conditions.
3 �quivalent temps plein (ETP) : unit� de mesure de l�utilisation des ressources humaines. L�ETP permet de calculer le nombre d�heures d�sign�es de travail par rapport au nombre total d�heures de travail r�gulier (37,5 heures par semaine sur une p�riode de 12 mois). Par exemple, un employ� qui travaille � temps partiel (18,75 heures par semaine) pendant 12 mois repr�sente un ETP de 0,5.
4 �cart net des ETP en 2008-2009, y compris les embauches et les d�parts.
5 Pour de plus amples renseignements concernant les r�sultats du gouvernement du Canada, visitez le site web : http://www.tbs-sct.gc.ca/pubs_pol/dcgpubs/mrrsp-psgrr/wgf-cp-fra.asp
6 Zoonose : maladie animale transmissible aux humains.
7 L�Agence n�a aucun indicateur de rendement propre aux r�sultats strat�giques. Le sommaire du rendement s�appuie sur l�information des sections II et III. Il en va de m�me pour les d�penses r�elles de 2007-2008 pr�sent�es aux tableaux 1-2 et 1-3.
8 Les d�penses r�elles de 2007-2008 ont �t� modifi�es en fonction de l�actuelle AAP de l�ACIA. Il en va de m�me pour les d�penses r�elles de 2007 2008 pr�sent�es aux tableaux 1-2 et 1-3.
9 En 2008-2009, l�AAP de l�ACIA a �t� modifi�e pour inclure la r�affectation des d�penses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activit�s de programme. Cette modification a influ� sur la comparabilit� des d�penses et des ETP de 2007-2008 � 2008-2009.
10 Les d�penses r�elles de 2007-2008 incluent un paiement unique de 20 millions de dollars effectu� � la suite de la reclassification des postes d�inspecteur des viandes.
11 En 2008-2009, l�AAP de l�ACIA a �t� modifi�e pour inclure la r�affectation des d�penses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activit�s de programme. Cette modification a influ� sur la comparabilit� des d�penses et des ETP de 2007-2008 � 2008-2009.
12 En 2008-2009, l�AAP de l�ACIA a �t� modifi�e pour inclure la r�affectation des d�penses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activit�s de programme. Cette modification a influ� sur la comparabilit� des d�penses et des ETP de 2007-2008 � 2008-2009.
13 Consultez les tableaux 2-2 � 2-8 (section 2.2) pour conna�tre les cotes d��valuation associ�es � chaque indicateur de rendement.
14 Vous trouverez d�autres d�tails sur les secteurs de risque � la section 1.5.
15 L�inspection des �tablissements non agr��s par le f�d�ral est une responsabilit� conjointe de l�ACIA et des gouvernements provinciaux et territoriaux. L�ACIA g�re ces �tablissements � l�aide d�un mod�le fond� sur les risques, qui lui permet d�axer ses activit�s de v�rification de la conformit� sur les secteurs � risque �lev�. Pour ce faire, elle prend des mesures de mise en application de la loi dans les secteurs � faible conformit�, en plus de recueillir des renseignements sur les contraventions.
16 Pour plus de d�tails sur l�analyse de rendement des �tablissements de transformation des viandes agr��s au f�d�ral, consultez le tableau 2-2.
17 En 2008-2009, l�AAP de l�ACIA a �t� modifi�e pour inclure la r�affectation des d�penses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activit�s de programme. Cette modification a influ� sur la comparabilit� des d�penses et des ETP de 2007-2008 � 2008-2009.
18 Les nombres ont �t� arrondis, au besoin.
19 Sous-indicateur : indicateur de rendement dont les r�sultats servent � mesurer le rendement global par rapport � un indicateur principal.
20 La modification � cet indicateur et objectif est aussi mentionn�e dans les
sections 3.3.2 et 3.3.3
21 Le Code sanitaire pour les animaux terrestres de l�OIE sert � la classification des risques pour un pays ou une r�gion relativement � la gestion des risques que pose l�ESB pour la sant� humaine et animale. Il existe trois cat�gories de risque : risque n�gligeable, risque ma�tris� et risque ind�termin�. La cat�gorie risque ma�tris� comprend les produits d�un pays ou d�une r�gion qui pr�sentent un risque n�gligeable de transmission de l�agent de l�ESB gr�ce aux mesures d�att�nuation adopt�es. Le pays ou la r�gion en question doit non seulement d�montrer qu�il a un programme d�information et de d�claration en place ainsi qu�� l�interdiction efficace visant les aliments du b�tail, mais aussi identifier, retracer et abattre certains descendants de l�animal infect� et certains animaux du m�me troupeau. Le Code sanitaire pour les animaux terrestres est disponible sur le site de l�OIE : http://www.oie.int/fr/normes/mcode/fr_sommaire.htm. Vous trouverez de l�information sur l�ESB au chapitre 11.6.
22 En 2008-2009, l�AAP de l�ACIA a �t� modifi�e pour inclure la r�affectation des d�penses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activit�s de programme. Cette modification a influ� sur la comparabilit� des d�penses et des ETP de 2007-2008 � 2008-2009.
23 En 2008-2009, l�AAP de l�ACIA a �t� modifi�e pour inclure la r�affectation des d�penses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activit�s de programme. Cette modification a influ� sur la comparabilit� des d�penses et des ETP de 2007-2008 � 2008-2009.
24 Cet indicateur ne tient compte que des maladies animales d�origine �trang�re. L�ACIA participe aussi � un vaste �ventail d�activit�s cibl�es sur des maladies animales d�j� �tablies au Canada. Les mesures de rendement � ce chapitre seront �labor�es et communiqu�es dans les ann�es � venir.
25 Parmi les �carts majeurs li�s � l�interdiction frappant les aliments du b�tail, mentionnons les preuves de contamination crois�e des aliments pour les ruminants avec des mati�res interdites, la non-disponibilit� des proc�dures �crites ou des dossiers requis en ce qui a trait � l�ESB et les violations li�es aux �tiquettes. Parmi les �carts majeurs li�s au R�glement sur les aliments du b�tail, citons les preuves de contamination crois�e avec des m�dicaments, la non-disponibilit� des dossiers requis en ce qui a trait au R�glement et les violations li�es aux �tiquettes.
26 En raison du nombre peu �lev� d��tablissements, un seul cas de non-conformit� fait baisser le taux global de 2,2 pour cent.
27 Pour obtenir plus de renseignements sur le n�matode � kyste de la pomme de terre et l�acc�s au march�, consultez la section 2.2.3.
28 Le travail de l�Agence � cet �gard s�inscrit dans le cadre de l�activit� de programme Cadre de r�glementation int�gr�.
29 En 2008-2009, l�AAP de l�ACIA a �t� modifi�e pour inclure la r�affectation des d�penses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activit�s de programme. Cette modification a influ� sur la comparabilit� des d�penses et des ETP de 2007-2008 � 2008-2009.
30 En 2008-2009, l�AAP de l�ACIA a �t� modifi�e pour inclure la r�affectation des d�penses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activit�s de programme. Cette modification a influ� sur la comparabilit� des d�penses et des ETP de 2007-2008 � 2008-2009.
31 Aucun indicateur de rendement pour l�activit� de programme Protection de la biodiversit� n�a �t� d�fini dans le RPP 2008-2009. L�Agence a d�cid� de cr�er un nouvel indicateur comprenant quatre sous-indicateurs : deux de ces sous-indicateurs (� V�g�taux � caract�res nouveaux � et � Nouveaux engrais �) sont tir�s du Rapport sur le rendement 2007-2008, tandis que les deux autres (� Aliments du b�tail � et � Produits biologiques v�t�rinaires �) sont nouveaux.
32 Comme les indicateurs de rendement li�s � cette activit� de programme n��tait pas d�finis dans le RPP 2008-2009, aucun objectif n�a �t� �tabli. Les objectifs des sous-indicateurs � V�g�taux � caract�res nouveaux � et � Nouveaux engrais � sont tir�s du Rapport sur le rendement 2007-2008.
33 En 2008-2009, l�AAP de l�ACIA a �t� modifi�e pour inclure la r�affectation des d�penses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activit�s de programme. Cette modification a influ� sur la comparabilit� des d�penses et des ETP de 2007-2008 � 2008-2009.
34 Dans certains cas, une initiative de r�glementation peut �tre publi�e dans la partie II de la Gazette du Canada sans avoir �t� publi�e au pr�alable dans la partie I.
35 En 2008-2009, l�AAP de l�ACIA a �t� modifi�e pour inclure la r�affectation des d�penses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activit�s de programme. Cette modification a influ� sur la comparabilit� des d�penses et des ETP de 2007-2008 � 2008-2009.
36 Aucune donn�e n��tant disponible pour 2008-2009, l�Agence ne peut pas �valuer la qualit� des syst�mes de donn�es.
37 Aucune donn�e n��tant disponible pour 2008-2009, l�Agence ne peut pas �valuer la qualit� des syst�mes de donn�es.
38 Les revenus r�els de 2006-2007 ont �t� redress�s en fonction de l�actuelle AAP de l�ACIA. Il en va de m�me pour les revenus r�els non disponibles de 2006-2007 et les d�penses r�elles de 2006-2007 pr�sent�es � la section 3.2.4 (Renseignements sur les programmes de paiements de transfert).
39 Les revenus r�els de 2007-2008 ont �t� redress�s en fonction de l�actuelle AAP de l�ACIA. Il en va de m�me pour les revenus r�els non disponibles de 2006-2007 et les d�penses r�elles de 2007-2008 pr�sent�es � la section 3.2.4 (Renseignements sur les programmes de paiements de transfert).
40 R = R�glementaires; O = Autres produits et services.
41 Le co�t total englobe toutes les d�penses directes et indirectes. En plus de la part de chaque sous-activit� des d�penses de gouvernance et de gestion, il comprend �galement les services fournis gratuitement par d�autres minist�res.
42 Ces chiffres sont tir�s des niveaux de r�f�rence �tablis dans la mise � jour annuelle des niveaux de r�f�rence (MJANR) et comprennent les montants estimatifs des services fournis gratuitement par d�autres minist�res.
43 Pour d�autre information sur � Un monde, une sant� � visitez : http://www.oneworldonehealth.org/index.html
44 � l�ACIA, le syst�me HACCP est con�u pour aider les transformateurs � respecter les normes de s�curit� en contr�lant la production, ce qui leur permet de pr�venir l�apparition de risques pour la salubrit� des aliments.
45 Abandonn�e en raison de changements dans la conception du programme.
46 Report�e jusqu�� la mise en �uvre des recommandations de v�rification de 2008.
47 Annul�e et int�gr�e au Plan d�action pour assurer la s�curit� des produits alimentaires et de consommation.
48 La R�forme de l�inspection des viandes a �t� renomm�e Inspection des viandes � am�lioration continue. Cette initiative est �galement mentionn�e � la section 2.2.1 sous l�activit� de programme Risques li�s � la salubrit� des aliments et � la nutrition.